Pour accueillir Black Adam dans cette rencontre officielle au sommet, devant les médias, Lex Luthor avait sortit sa panoplie de citoyen modèle. Il avait mit sa perruque pour dissimuler son crâne chauve au public. Sur sa veste de costard, il avait épinglé son insigne du Rotary Club de Metropolis et l'écusson en forme de petit drapeau américain qui signalait qu'il était le chef de l’exécutif américain. On aurait dit que Luthor ressemblait à un chiot vicieux qui veut plaire à tout prix. Il se tenait sur le tapis rouge qu'on avait déployé depuis l'entrée sud de la Maison Blanche, jusqu'à la piste d’atterrissage d'hélicoptère au milieu des jardins. Si ce n'est qu'aujourd'hui sur la pelouse, ce n'était pas un hélico d'homme d'état qui était sensé atterrir, mais bien un méta-humain volant qui allait se poser avec fracas sur le gazon. Black Adam sur les pelouses de la Maison Blanche. Une grande première. Les médias n'avaient pas voulut manquer ça. Ils s'étaient ramenés en masse. Deux tribunes encadraient le tapis rouge. L'une remplie à ras bord de journalistes, de caméras télé et autres reporters de presse. L'autre était remplie de nantis de l'establishement, de députés, de sénateurs et autres politiciens qui étaient venus parce qu'ils savaient qu'il fallait être vu dans ce genre de moment. Et aussi parce qu'on savait qu'il y avait des carrières à gagner ou à perdre si on flattait Luthor. La quasi totalité du personnel de la Maison Blanche se tenait en arrière plan, curieuse de voir la scène. Un méta-humain ici. Une première. Surtout venu d'aussi loin.
L'entrée sud de la Maison Blanche avait été doté pour l'occasion d'une estrade avec un micro, où Luthor avait présenté l’événement à la presse. Et où il comptait bien serrer la paluche du leader du Kahndaq devant le monde entier pour marquer le coup. Le drapeau fédérale américain côtoyait la bannière étoilée… et le drapeau du Kahndaq. Les gorilles de la sécurité faisaient le planton sans convictions. Ils se trimballaient des oreillettes et des costards trop petits pour leur corps musclés. On voyait leur arme de service dépasser. Les caméras les filmèrent. Ils s'empressèrent d'arborer leur sourire de circonstance. Oups ! On a oublié les consignes présidentielles. On est sensé avoir l'air heureux d'accueillir un méta-humain capable de raser la Maison Blanche sur un claquement de doigt. L'ambiance était pesante à cause de ça. Dans toute la ville aussi. Washington n'était que manifestations devant les monuments aujourd'hui. Entre ceux qui protestaient devant le Lincoln Memorial, saluant le discours anti-servitude d'Adam, le comparant au grand émancipateur. Et entre ceux qui manifestaient devant le Jefferson Memorial, conspuant la sévérité du régime du Kahndaq, vous aviez le choix. Américain ordinaire choisit ton camp. Des abrutis distribuaient des tracts devant le Smithonian Museum qui pour l'occasion avait organisé une expo sur le Kahndaq. Les tracts avaient un questionnaire qui commençait par : êtes vous noir et jaune ? Ou rouge et bleu ? Sous-entendus : Vous êtes un connard comme Black Adam ou un héros comme Superman ? Tout le cirque avait déjà eut lieu pendant toute la matinée devant la Maison Blanche aussi, au grand déplaisir de Luthor. Les manifestants étaient venus devant les grilles du siège du pouvoir présidentiel pour brandir leurs pancartes. Ils interdisaient l'accès à la circulation. Le staff de sécurité avait du les éloigner. Les manifestants reculaient d'un pas avant d'avancer d'un autre pas. Les agents de sécu du pouvoir américain passaient leur temps à renvoyer des petits malins qui essayaient de passer en douce à leur bout de trottoir. Des pros Black Adam s'étaient réunis devant les grilles de l'entrée nord de la Maison Blanche. Ils brandissaient des petits drapeaux en papier du Kahndaq qui leur avaient été distribué de façon complaisante par Luthor. Le moment fort médiatique de la journée avait été un cliché prit par un photographe du Washington Post : Un père manifestant qui avait perché sur ses épaules son fils, habillé dans un mini-costume de Shazam, dans le même genre qu'on vendait dans les boutiques de jouets pour enfant. Histoire de rappeler qui était le héros opposé à Black Adam au bon souvenir de la foule. La photo allait faire la une de la presse dès le lendemain.
Luthor jeta un coup d'oeil aux tribunes. Il fit coucou au sénateur du Colorado qui avait les jetons. Le vieux avait dit en confidence à d'autres notables : Vous vous souvenez de ce qui était arrivé à Metropolis la première fois que Zod y a foutus les pieds ? Ça pourrait arriver ICI aussi. Ça pourrait même arriver MAINTENANT. Les deux gardes du corps qui encadraient Luthor, les plus costauds et les plus grands, de tous les molosses de la sécurité, se tapaient une petite frayeur, à l'idée de bientôt être à moins d'un mètre de Black Adam. Visez leurs poings crispés et la goutte de sueur qui coule sur leur front. Luthor leur fit signe de dégager. Les deux dobermans détalèrent trop heureux de s'éloigner. Luthor jeta un œil aux journalistes. Voilà la pétasse du New York Times. Elle lui avait demandé dans sa dernière interview : quel effet ça fait de tenir le premier rôle dans une rencontre qui est comparé à celle des présidents américain Jimmy Carter avec Khadafi ou John Kennedy avec Mobutu ? Luthor lui avait offert son sourire avaleur-de-couleuvres-et-fier-de-l'être.
Un connard de manifestant qui était parvenu à escalader la grille de la Maison Blanche se mit à courir sur la pelouse avec sa pancarte « Black Adam go home ! » Des mecs de la sécurité se mirent à le courser sur la pelouse pendant 50 mètres (l'avait du souffle l'emmerdeur). Ils le choppèrent au milieu d'un parterre de fleur. En tombant, le type laissa tomber sa pancarte et leur brandit des doigts d'honneur des deux mains en l'air. Luthor, toujours planté sur son tapis rouge, les mains croisés dans le dos, regarda la scène de loin avec un œil torve. Malgré la distance il entendit nettement le mec glapir : « ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE ! » avant de se faire évacuer manu militari par la sécurité. Dans son dos Luthor se tritura du bout des doigts sa chevalière à sa main droite. Celle qui avait une émeraude qui émettait une étrange lueur verte…
Fiche codée par NyxBanana
Teth Adam
super villain
Messages : 976 Date d'inscription : 12/03/2019 Face Identity : Dwayne Johnson. Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles. Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq. Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel. Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés. Compétences/Capacités :
“This world belongs to no one.”
Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.
“Send soldiers. Send armies. Send them all.”
“I am not your king. You bow to no one.”
Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.
Les Etats-Unis. Un pays neuf, d’une jeunesse effarante comparé à l’homme qui s’apprête à lui rendre visite – un pays bâti de bric et de broc dans la hâte de ceux qui n’ont rien et sont prêt à tout pour tout prendre aux autres et appeler ça ‘courage’ ou ‘résilience’. Un pays qui se targue de s’être élevé de rien, de s’être bâti de lui-même, quand il prend ses racines dans le sang et la sueur des peuples qui étaient là avant, et à qui l’on a tout pris au nom d’un idéal de grandeur aussi hypocrite que mensonger. Une escroquerie, une vaste fumisterie qu’on élève aujourd’hui au rang de première puissance mondiale. Lorsqu’il s’était réveillé de la tombe de Ramsès II, Black Adam n’avait pas reconnu le monde qui l’entourait, et soucieux de le comprendre, avait entrepris de s’informer sur l’état du globe et de ses peuples. La désillusion avait été cruelle. La grandeur des pharaons n’était plus, et le Kahndaq qu’il avait été forcé d’abandonné quand le sorcier l’avait enfermé dans une amulette avait été dévoré par les loups. Et ce nouveau continent de l’Amérique, cette démocratie qui n’est vraiment qu’une oligarchie déguisée, cristallise tout ce que Black Adam honnit dans cette nouvelle ère drainée de toute magie, de tout principe, de tout honneur. Jamais, depuis son retour, il n’avait envisagé de s’en retourner aux Etats-Unis avec un autre objectif que de régler ses comptes avec le nouveau Champion une bonne fois pour toutes. Une première défaite encore gravée au fer blanc dans sa mémoire absolue, une leçon pour la postérité. Mais le monde changeait, et avec lui, Black Adam devait adapter ses plans et apprendre à moins souvent dire jamais. Sous les yeux de ses quelques ministres, chargés de veiller au bon fonctionnement du pays en son absence, Adam fait quelques pas dans le désert aux portes de Shiruta – et d’un bon, prend son envol, déchirant l’air d’une explosion alors qu’il passe la barrière du son en quelques secondes à peine.
Aujourd’hui, l’Histoire s’écrit dans la méfiance, et les ennemis d’hier signent une trêve fragile sous les yeux du monde entier.
Une idée de Luthor, fraîchement propulsé Président des Etats-Unis : un développement qui avait laissé Black Adam perplexe et peu convaincu. Si Lex Luthor constituait un allié de choix dans sa lutte contre les superhéros qui se dressaient entre lui et Billy Batson, Adam ne connaissait que trop bien ses stratégies de tromperie, de manipulation et de machinations – efficaces, sans doute, mais en si complet désaccord avec sa propre façon de faire qu’il ne cherchait jamais à dissimuler le peu d’estime que lui inspiraient ces méthodes. Une opinion personnelle qui n’influençait guère leurs relations de complices à l’Injustice League, mais en tant que chefs d’Etat ? Luthor était un homme d’une remarquable intelligence, Adam le reconnaît volontiers : mais si le président Luthor se figure pouvoir utiliser le Kahndaq comme un pion dans une de ses immenses machineries, il allait rapidement redescendre de son piédestal.
Il ne faut guère que quelques instants pour Black Adam à pleine allure de vol pour traverser l’Europe, l’océan Atlantique, et enfin passer dans l’espace aérien américain. Il avait regardé les informations avant de quitter le Kahndaq – avait bien vu les manifestations, les démonstrations de force de ses opposants à l’international, et la polémique que sa venue provoque dans toutes les classes de la société américaine. Tant mieux, songe-t-il. Qu’ils le craignent. Qu’ils redoutent sa présence. Qu’ils réalisent que la puissance du Kahndaq et de son dirigeant, bénis des dieux, n’a rien d’un mythe ou d’une légende. Et qu’ils en tirent les conclusions qui s’imposent.
Black Adam survole Washington, et n’a aucun mal à localiser la Maison Blanche, puis Lex Luthor qu’il repère en contrebas, sur son tapis rouge, bardé de gardes du corps devant un parterre de journalistes. Parfait. Sans ralentir l’allure, Teth-Adam laisse le pouvoir d’Aton se concentrer dans le ciel au-dessus de leurs têtes, qui se charge soudain de lourds nuages noirs annonciateurs d’orage – multiples orages dont Adam sent l’infinie puissance courir dans ses veines, lui le catalyse, le roi-Tonnerre, et le ciel gronde et tonne au-dessus du peuple américain, annonciateur de son arrivée imminente. Et enfin, le ciel se déchire d’une lumière aveuglante, la foudre frappe le jardin de la Maison Blanche sous les cris de frayeur des journalistes et des visiteurs ; la fumée se lève, et dans le cratère formé autour de lui, Black Adam se redresse, l’éclair frappé sur sa poitrine débordant des mêmes étincelles électriques que ses yeux. Dieu parmi les hommes. Champion de la magie, maintenant, et à jamais. Une entrée quelque peu démesurément spectaculaire à leurs yeux impies, sans doute – mais puisque Luthor avait tenu à marquer le coup, il eut été impoli de ne pas lui retourner la faveur.
Sa cape noire brodée d’or flottant derrière lui, Adam permet au pouvoir d’Aton de se dissiper petit à petit, certain d’avoir marqué les esprits, et ignore complètement les journalistes qui commencent déjà à retrouver leurs esprits et mitrailler les deux dirigeants de leurs appareils photo. Au moins consent-il à marcher jusqu’à Luthor, au lieu de léviter et accentuer encore leur différence de stature. « Vous n’avez pas lésiné sur le dispositif, monsieur le Président. » lance-t-il en guise d’introduction, sa voix grave et teintée d’un accent marquée rappelant le tonnerre dont il avait fait sa signature. Son regard sombre et austère parcourt la foule amassée aux portes de la Maison Blanche, les pancartes de protestation, son ouïe perçoit les slogans peu flatteurs qui lui intiment de rentrer chez lui et l’appellent ‘dictateur’ ou ‘tyran’, comme s’il était supposé y lire une insulte. Pitoyable. Black Adam arque un sourcil à l’adresse de son homologue américain. « Je ne crois pas que ma venue fasse l’unanimité chez vos citoyens. Est-il de coutume aux Etats-Unis de faire fi des complaintes de votre peuple, ou faites-vous une exception pour moi ? » demande-t-il sans chercher à masquer la critique à peine voilée dans sa voix. Non qu’il n’en prenne ombrage – il veut simplement rappeler à Luthor que si leurs intérêts à l’Injustice League étaient presque parfaitement alignés, entre leurs deux pays, tout restait encore à construire. Et il n’avait aucunement l’intention de lui faciliter la tâche.
L'arrivée fracassante de Black Adam décoiffa Lex Luthor (littéralement). Sa perruque s'envola aussitôt. L'un des gardes du corps du président des États-Unis, s'empressa de la ramasser par terre et de la lui tendre. Lex la remit en place sur son crâne chauve, un coup d’œil furtif vers les tribunes. C'est bon. Tous les journalistes et les notables effrayés avaient les yeux rivés sur l'arrivée du terrifiant invité et de ses éclats de foudre. Personne n'avait fait attention à la déconvenue capillaire du chef des USA. Luthor afficha un sourire colgate de circonstance diplomatique et tendit sa main vers l'imposant invité. Comme pour Superman, Lex était contraint de lever la tête vers Black Adam. Luthor était un nain en comparaison du maître du Kahndaq. Les appareils photos de la presse les mitraillèrent. Comme à son accoutumé, Black Adam l'austère ne montra pas une once de cordialité. Il envoya quelques paroles à Luthor. Le milliardaire ne savait dire s'il lui envoyait des piques déplaisantes pour le provoquer ou si tout simplement, son absence de diplomatie l'empêchait de montrer un semblant de charme. Luthor évoqua les nombreux manifestants qui assiégeaient la Maison Blanche. Il susurra, toujours avec son sourire de charme collé à sa figure :
« Oh vous connaissez les américains, ce sont de grands enfants. Il faut souvent les pousser pour en tirer quelque chose. »
Il avait prononcé ça tout en serrant avec insistance la main du leader du Kahndaq pour les caméras télés. Lex prit la pose et tourna la tête vers les objectifs des caméras, tout en tapotant l'épaule d'Adam dans le style « Churchill rencontre Roosevelt ». Lex arborait maintenant son sourire spécial pour la presse. Celui qui disait : « Je-vous-aime-mais-je-vous-méprise ». D'un geste de la main il invita son hôte à l'accompagner sur le tapis rouge. Il lui désigna discrètement l'estrade installée entre les tribunes de la presse, qui encadraient l'entrée sud de la Maison Blanche. Il chuchota à Adam tout en gardant son sourire, de façon à faire croire aux appareils photos et caméras, qu'il glissait une confidence amicale à Adam façon badinage :
« Avant de passer aux choses sérieuses, la corvée. Je suis contraint de donner un os à ronger aux médias. Hélas la presse, le 4éme pouvoir, est capable de faire et de défaire les réputations. On comprend vite ça quand on gouverne ce foutu pays. Si vous voulez leur toucher un mot avec moi, avant que je ne vous fasse la visite des lieux, après vous. Mais évitez les éclairs. Ça risque de trop effrayer l'électeur ordinaire de l'Ohio ou du Texas.»
Lex Luthor grimpa sur l'estrade. Il se plaça devant le micro, bien encadré par la bannière étoilée et par celle du Kahndaq. Il s'adressa à l'assemblée :
« Mes amis. C'est un jour historique pour la diplomatie américaine. Pendant trop longtemps les administrations précédentes ont marginalisés le Kahndaq sous des prétextes futiles... »
Regard de Luthor en douce dans les tribunes. Le représentant du Wisconsin, qui avait proposé à la chambre, l'embargo sur le Kahndaq il y a 8 ans, serra les poings comme s'il étouffait quelqu'un. Nouveau regard. L'emmerdeuse de rédactrice en chef du Washington Post, qui avait sortit quantité de papier sur le respect des droits de l'homme au Kahndaq, manqua de s'étrangler.
« Je peux désormais l'annoncer, le gouvernement actuel fera tout pour normaliser ses relations avec le Kahndaq. Face à l'hostilité des deux états méta-humains que je n'ose qualifier de nation. A savoir Atlantis et Themyscira. L'Amérique a besoin d'un nouvel allié. Et cela tombe bien car nous avons des leçons à prendre du Kahndaq... »
Ce silence de mort dans la foule. Le gouverneur de l'Illinois, qui avait proposé de remettre la Medal of Honor à Shazam, se leva ostensiblement et s'en alla dignement de la tribune. Luthor afficha son sourire « avaleur-de-couleuvres-et-fier-de-l'être. »
« Prenant acte que l'impuissante Justice League n'a pas été en mesure d'arrêter convenablement les invasions de paradémons ou du Syndicat du Crime, entraînant des négligences graves et des pertes humaines beaucoup trop importantes. J'ai demandé au Pentagone d'autoriser Teth Adam à survoler librement l'espace aérien américain et à intervenir à l'intérieur des frontières des USA comme bon lui semble à tout moment. Face au pouvoir inconsidéré dont bénéficie certain méta-humain bleu à cape rouge... »
Suivez mon regard.
« ...il est nécessaire d'apporter notre soutien à un héros qui n'a pas démérité contre les menaces qui ont attaqués la terre ces dernière années : Black Adam tel qu'il est surnommé dans la culture populaire. »
Silence glaciale dans les tribunes. On était au plus fort de l'ère glaciaire. Luthor leva un doigt en l'air pour donner le signal. Les employés de la Maison Blanche et les gardes du corps qui assistaient à la scène, répondirent aussitôt au geste du président (ils avaient été tous bien briefés). Ils applaudirent tous des deux mains pour saluer le discours de Luthor, mais sans trop de convictions. Comme s'il accomplissaient une corvée. Leurs applaudissements firent un bide. Ils n'engagèrent pas le reste de l'assistance à se joindre à l'ovation faiblarde. Journalistes et politiciens n'applaudirent même pas du bout des doigts. Luthor, sourire hypocrite toujours collé au visage fit semblant de ne pas remarquer cette déconvenue publique. Il confia en confidence à Adam, à l'écart du micro:
« Alors ? Vous voulez prononcer un discours ? Allez-y si le coeur vous en dis. Je vous préviens juste à l'avance: ces connards de pisse-copie ne pourront pas s'empêcher de vous bombarder de questions douteuses après coup. La malédiction des conférences de presse. »
Luthor se mit en retrait. On ne savait dire s'il faisait ça pour laisser avec humilité la place au micro à Black Adam, ou s'il se préparait à fuir vers l'entrée sud de la Maison Blanche, pour se réfugier à l'intérieur. Comme s'il sentait venir les huées à venir du public.
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Teth Adam
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Messages : 976 Date d'inscription : 12/03/2019 Face Identity : Dwayne Johnson. Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles. Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq. Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel. Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés. Compétences/Capacités :
“This world belongs to no one.”
Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.
“Send soldiers. Send armies. Send them all.”
“I am not your king. You bow to no one.”
Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.
Son arrivée fracassante a fait son petit effet, Teth peut le voir dans les yeux de Luthor alors qu’ils se serrent la main, dans un faux-semblant de cordialité qui, en d’autres circonstances, lui aurait fait lever les yeux au ciel. Une pression, une seule, sans le moindre effort, et la main de son interlocuteur ne serait qu’une bouillie sanguinolente, mais le dictateur du Kahndaq sait qu’aujourd’hui doit être un jour de mesure et de retenue. Derrière le titre de président se cache toujours son allié de la Ligue d’Injustice, un homme dont les ressources et les connaissances du monde des superhéros lui seront un jour indispensables dans sa lutte contre Marvel… Si tant est que Lex Luthor tienne parole et soit réellement aussi irremplaçable qu’il aime à le laisser entendre. Sans répondre, il suit son hôte le long du tapis rouge, conscient des photographes et des journalistes à l’affût du moindre de leurs faits et gestes, conscient de la mascarade publique que constitue cette rencontre pour Luthor : si la presse fonctionne différemment du Kahndaq, il n’en est pas moins terriblement conscient que l’image publique d’un dirigeant est quelque chose de crucial pour son peuple. Lui se devait de projeter l’image d’un héros, d’un protecteur implacable, prêt à tout pour défendre un pays trop longtemps piétiné par les autres. Luthor, lui, se doit d’apparaître comme un homme au sommet du monde, dans un monde dont les mécanismes sont sans cesse remis en cause. Un exercice périlleux dans lequel Luthor n’a pas droit à la moindre erreur. Alors que le président grimpe sur son estrade, Adam se tient en retrait, les bras croisés sur son torse. Attentif. Aussi curieux des déclarations de Luthor que pouvait l’être se parterre de journalistes qui relaieraient ses paroles aux masses du monde entier. Et si son discours semble bien commencer, Adam se prend très vite à se retenir de froncer les sourcils, à se forcer à composer une attitude impassible.
Plaire à la fois à son peuple et au dirigeant d’un pays historiquement hostile au sien était un pari quasi-impossible pour Luthor. Mais Adam doit bien avouer sentir son scepticisme grimper en flèche à mesure que Luthor parle, tente de séduire la foule, se laisse emporter dans son discours empreint de peur et de menaces. Dans son ambition démesurée de plaire à tous, Luthor pointe du doigt un ennemi qu’il imagine commun, pense le flatter lui, en le présentant comme exemple à suivre. Oublie de se faire lui-même l’homme fort de la situation. Peut-être était-ce là une tactique dont le but particulier lui échappait encore. Mais lorsque Luthor achève son discours, Black Adam ne s’étonne pas du quasi-silence de mort qui pèse dans les jardins de la Maison Blanche. Il arque un sourcil à sa proposition, prend le temps de réfléchir une seconde, et se penche pour lui répondre sur le même ton de conspirateur : « Pas d’inquiétude. J’ai mes méthodes avec la presse trop insistante. » Et, la menace planant dans l’air (sérieuse ou non ? Le mystère resterait entier), Black Adam gravit les marches de l’estrade et se positionne face au micro, face aux journalistes dans les yeux desquels il devine peur, méfiance, fascination, désapprobation.
Ils voulaient un discours. Il espère que ce qu’il a en tête ne les décevra pas.
« Citoyens américains. Peuples du monde, qui nous regardent aujourd’hui. » commence-t-il, d’une voix claire, grave, assurée, les mains posées de part et d’autre du pupitre. Il devine le regard de Luthor dans son dos. Le président se demande-t-il si cette rencontre était réellement une bonne idée ? Il n’allait pas tarder à avoir sa réponse. « Ce jour marque en effet un événement historique dans l’histoire de nos deux nations. Pendant des siècles, le Kahndaq a eu le malheur de tomber sous le joug de prétendus rois qui n’ont eu de cesse de le piller, de saigner son peuple à blanc. Et qu’a fait le reste du monde ? Rien. » Adam relève les yeux du pupitre, scrute la foule devant lui. « Ces dernières décennies, ce dernier siècle, les Etats-Unis sont devenus une formidable puissance mondiale, pendant que le Kahndaq agonisait encore. Que ses hommes étaient massacrés. Ses femmes, violées. Ses enfants, réduits en esclavage. Qu’ont fait les Etats-Unis ? » La réponse reste en suspens, et tombe comme un couperet. « Rien. » Un moment de flottement. L’air est chargé d’électricité – et pour une fois, Adam n’est pas sûr qu’elle émane des pouvoirs d’Aton. « Mes détracteurs me qualifient de tyran. De dictateur. De monstre. Un monstre qui a sorti son pays de la misère et de l’horreur, et l’a rebâti de ses mains quand toutes les puissances de ce monde ont été au mieux, de passifs observateurs, au pire, des complices silencieux. Ce temps de méfiance, de trahison, et d’hypocrisie est, je l’espère, révolu. »
Adam ne sourit pas, mais son regard balaye l’assemblée alors qu’autour de lui flottent au vent les drapeaux américains et kahndaqi. Les trois pyramides d’or, rappel cruel du sang versé à l’autel de la véritable monstruosité de ce monde. Il ne pouvait pas oublier. Il ne devait pas oublier. Pour que ses doigts crispés ne brisent pas le pupitre, Adam place ses mains derrière son dos, droit, martial. Un guerrier, un protecteur. A chacun sa façon de gouverner : Adam n’abandonnerait pas la sienne pour les stratégies de Luthor. « Notre histoire commune est faite de trop nombreuses cicatrices qui ne peuvent guérir en un jour. Mon estimé homologue parle de Themyscira et d’Atlantis : deux nations… » Il insiste sur le mot, intentionnellement. « Deux nations qui, comme le Kahndaq, se sont isolées du reste du monde, pour se préserver de ses assauts. Comment le Kahndaq pourrait-il leur en vouloir, et ne pas être tenté de suivre leur exemple, quand il a subi les assauts répétés de ses ennemis tout au long de son histoire ? Quand il accueille, encore aujourd’hui, la population méta-humaine persécutée sur le reste du globe ? »
Un regard en douce, qu’il coule à Lex Luthor, presque avec un sourire en coin. Une petite mise au point. Un rappel à l’ordre. Qu’il se souvienne d’à qui il avait affaire. Il n’entraînerait pas le Kahndaq, ni son dirigeant, dans ses guerres stériles contre les méta-humains dont il faisait lui-même partie. Leur alliance reposait ailleurs.
« Mais l’heure, nous le pensons, est à la reconstruction. Le chemin sera long, mais le Kahndaq accepte la main tendue des Etats-Unis. A titre de preuve de bonne volonté, les frontières ont été assouplies, et certains bans, notamment sur le tourisme et la recherche, sont en train d’être levés en ce moment même. Seul le temps, et la détermination de votre président et de son gouvernement, nous diront si nous avons eu raison. Merci de votre attention. » Avec ces quelques mots, Black Adam quitte l’estrade en ignorant superbement les apostrophes des journalistes et de leur foule de questions. A Luthor, il adresse un rictus satisfait. « Je pense que nous partons sur d’excellentes bases, Luthor. Mais lorsque tu parles de tes ennemis méta-humains, peut-être devrais-tu te souvenir que le plus dangereux d’entre eux se tient juste à ta droite. »
Le président des USA manqua de s'étrangler devant le discours de Black Adam. Que le leader du Kahndaq pointe les insuffisances des USA envers sa nation par le passé, pourquoi pas. C'était l’œuvre des administrations précédentes au pouvoir, pas la sienne. Qu'il mette en avant la primeur du modèle de son pays par rapport au sien. C'était de bonne guerre. Mais qu'il vante les mérites de sa nation comme un havre pour les méta-humains de toutes conditions ! NOOOOOON ! Ce n'était pas prévu ça. C'est en maintenant son sourire factice sur son visage que Luthor accueillit la descente de l'estrade d'Adam. Il y avait cependant cette lueur dans ses yeux. Pour qui connaissait Luthor, ça se voyait qu'il fantasmait sur 999 façon de le tuer. L'emmerdeur lui jeta une nouvelle pique désobligeante sur sa condition méta-humaine. Lex serra ses poings jusqu'à s'enfoncer ses ongles dans ses paumes. Il abandonna le vouvoiement qu'il avait adopté envers lui façon notable accueillant un pair pour le tutoyer à son tour. Il persifla toujours souriant :
« Oh mais je ne l'oublie pas. Heureusement que mes ennemis sont aussi les tiens. Je me suis laissé dire que les ennemis en question, ceux à cape rouge, avec masque de chauve souris, glaive amazone et trident atlante, n'appréciaient pas la gouvernance à l’œuvre au Kahndaq et finiront par y intervenir inévitablement. Encore heureux que tu ais certains hommes d'états milliardaires de ta connaissance avec assez de ressources scientifiques pour t'aider à les contrer. »
Cette lueur machiavélique dans le regard, Luthor au plus fort de son cynisme ni plus ni moins. Son sous-entendus : tu ne pourras pas TOUS les vaincre à la fois. Il te faudra bien l'aide de QUELQU'UN.
« Mais allons plutôt à l'intérieur et fuyons ces agaçantes caméras. »
Le hall sud de la Maison Blanche. Dalles blanches, murs blancs, mobilier 19ème siècle désuet. Tables en acacia lustrés et tableaux de vieilles gloires oubliés à l'heure d'internet et du téléphone portable. Luthor désigna un tableau de Franklin Roosevelt à Adam :
« Ah ce bon Franklin. Le plus puissant des présidents américains de toute l'histoire. Aucun n'a eut autant d'influence et d'impact sur l'histoire humaine que lui. Et pourtant il a passé tous ses mandats dans un fauteuil roulant. Comme quoi... »
Sous-entendus à peine transparent par comparaison : je ne suis pas un méta-humain, mais ça ne m'empêche pas d'être puissant.
Des domestiques plantés là tremblèrent devant Black Adam. Ils renoncèrent à la courbette devant l'invité d'honneur et s’éclipsèrent. Luthor désigna un tableau de Richard Nixon à Adam :
« Mon modèle ! La duplicité élevé au rang d'art ! Quel dommage que ce vieux finaud se soit fait prendre. Presque un parcourt sans faute. »
Les gardes du corps de Lex restaient à distance d'Adam. Ils se postaient LOIN dans les pièces et les couloirs qu'ils traversaient. Leur gestuelle craintive disait clairement : évitons de marcher dans son espace vitale. Qui sait ce qui va se passer s'il s'énerve. Luthor désigna un tableau de Lyndon Johnson.
« Aaah ! Le texan flamboyant. Quel grand homme ! Il a mit fin à la ségrégation, soutenu Martin Luther King à 200 % et a exercé la politique sociale avancée la plus pertinente qu'on ait vu en Amérique du Nord à l'époque. Mais… hélas cet abruti prenait son pied à faire bombarder tous les trous à rat du tiers monde. Surtout les rizières pleines de petits vietnamiens. Comme quoi. Tout le monde finit par devenir fou à force d'être assis dans le bureau ovale. »
Sans commentaires.
Luthor s'arrêta devant le tableau de George W Bush. Il donna un petit coup de poing dans le vaste bras de Black Adam, façon badinage, dans le style confidence-de-toi-à-moi.
« Hu hu ! Très instructif celui-là. Il m'a apprit que les américains étaient prêt à croire n'importe quoi, plébisciter n'importe quelle mesure et accepter n'importe quelle action gouvernementale, à partir du moment où un politicien porte un chapeau de cow-boy, mets sa main sur la bible et arbore un fusil de chasse accroché au mur à côté de la tête en trophée d'un élan. Le tout en citant Jésus dans chaque phrase. Il m'a pas mal préparé le terrain. Sans lui impossible qu'un milliardaire ayant fait fortune dans l'urbanisme et l'immobilier comme moi, soit devenu président des USA. »
Regard malicieux.
« Mais je suis sûr que ton préféré c'est ce brave Lincoln, le grand émancipateur. Si tu restes une nuit ici, tu pourrais même dormir dans sa chambre à l'étage. De quoi faire s'étouffer ces pisses-vinaigres du Daily Planet. »
..............................
Transcription d'une bande magnétique/micros espions d'A.R.G.U.S – Enregistrée à la Maison Blanche – Interlocuteurs : homme non identifié n°1 (probablement Alexander « Lex » Joseph Luthor) « L. Luthor ». Homme non identifiée n°2 (probablement Teth « Black » Adam) « T. Adam ».
(Conversation en cours depuis 7 minutes)
L. Luthor : Mon modèle ! La duplicité élevé au rang d'art ! Quel dommage que(Bruit de fond/Bruit de pas d'un employé passant à proximité) Il a mit fin à la ségrégation, soutenu Martin Luther King à (Bruit d'une porte qui se referme, qui se chevauche avec les paroles de Luthor) la plus pertinente qu'on ait vu en (Parasites de 2,6 secondes) trous à rat du tiers monde (Parasites de 3,2 secondes) Comme quoi. Tout le monde finit par (Parasites de 2,1 secondes) assis dans le bureau ovale. (Bruits divers) Très instructif celui-là. Il m'a apprit que (Parasites de 1,4 secondes) et accepter n'importe quelle action gouvernementale, (Bruits divers/Un nouvel employé qui passe) où un politicien porte un chapeau de (Parasites de 4,8 secondes) fusil de chasse accroché au mur (Parasites de 1,3 secondes) Il m'a pas mal préparé le terrain. (Bruits inaudibles dans le fond/Employé qui claque une porte après un passage) comme moi, soit devenu président des USA. (Parasites de 4,0 secondes) tu pourrais même dormir dans sa chambre à l'étage. (Bruits inaudibles).
…………………………
Document interne de l'ARGUS. Transcription mot pour mot d'une communication téléphonique – Enregistrement de routine pour les archives de la directrice Waller. Classé : CONFIDENTIEL 1-A ; Destinataire unique : La directrice Waller – Interlocuteurs : Amanda Waller « A.W » (Directrice du programme A.R.G.U.S). Hudson Chaffe « H.C » (Superviseurs des écoutes électroniques de la précédente).
H.C : Oui allô ?
A.W : Vous allez immédiatement me virer le sous-doué qui a posé nos micro-espions à la Maison Blanche. Le son est particulièrement médiocre, j'ai du mal à saisir plusieurs propos échangés par notre cible avec cette espèce d'emmerdeur chauve qui court après les ambulances pour gagner n'importe quelle élection, du moment que ça lui permet de marcher sur la cape de Superman.
H.C : Je vais y remédier ce mois-ci. Je vous promet qu'à l'avenir nos écoutes clandestines auront un son plus net et plus précis.
A.W : Vous avez fait placer des micros dans le bureau ovale au moins?
H.C : Hélas non, Luthor est un grand paranoïaque. Il fait sonder les murs de son bureau chaque semaine, et il fait même sonder ses meubles et la moquette! Il a déniché tous les micros que j'avais fait installer dans son bureau jusqu'ici. Impossible de pousser notre avantage plus loin.
A.W : Débrouillez vous pour enregistrer toutes ses conversations, je veux savoir ce que Black Adam lui a dit avant la réunion de nos cadres en juin prochain. Sinon je vous fais muter en Alaska.
(Suit une conversation non pertinente)
Fiche codée par NyxBanana
Teth Adam
super villain
Messages : 976 Date d'inscription : 12/03/2019 Face Identity : Dwayne Johnson. Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles. Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq. Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel. Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés. Compétences/Capacités :
“This world belongs to no one.”
Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.
“Send soldiers. Send armies. Send them all.”
“I am not your king. You bow to no one.”
Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.
Les deux frères d’armes se regardent en chiens de faïence, parangons d’orgueil et de fierté sur un champ de bataille ou ni l’un ni l’autre ne veut consentir à céder du terrain. Etrange, comme leurs deux destins avaient l’air de s’entremêler sans parvenir à s’accorder sur la marche à suivre. Alliés en tant qu’hommes, dangereux rivaux sur fil de fer en tant que dirigeants – il y avait presque quelque chose de tragique dans cette étrange amitié soumise au poids impitoyable de l’Histoire. Mais Black Adam, tout déterminé qu’il fut à défaire la Ligue de Justice et ses ennemis, ne peut pas se permettre d’oublier le Kahndaq, et que l’Amérique ne lui a jamais apporté que désolation, malheur, et oubli. C’était eux qui avaient mis Ibaq sur le trône, eux qui avaient placé un tyran à la tête du pays en espérant en faire leur pion et le Kahndaq une autre de leurs colonies. Tout le soutien que Luthor pouvait lui amener avec l’Injustice League, tous les moyens qu’il pouvait mettre à sa disposition en échange de son pouvoir dans sa lutte à lui, apparaissaient tellement dérisoires à côté de l’affront enduré, des plaies béantes dont son royaume saigne encore malgré son retour. Luthor peut-il vraiment lui en vouloir de se montrer méfiant ? De remettre les pendules à l’heure, quand il s’aventurait si bien à pointer ses ennemis du doigt en oubliant que son plus précieux allié en faisait partie, selon ses catégorisations ? Et quid de leurs autres alliés ? Le prince Orm d’Atlantis, Cheetah – faisaient-ils, eux aussi, partie de sa liste d’ennemis à abattre ? Devaient-ils, tous, s’attendre à ce que Luthor leur tourne le dos dès lors qu’il aurait obtenu ce qu’il voulait ? Lex Luthor était désormais le dirigeant du monde libre ; et de quelques paroles, pouvait tirer le gouvernail et retourner ce monde libre contre ceux qu’il appelait alliés d’un côté, ennemis de l’autre. Lex Luthor était un homme intelligent ; mais parfois, Black Adam se demandait si l’un de ses plus grands alliés aujourd’hui, ne finirait pas par se révéler son plus grand ennemi demain.
Une question qui se confirme encore, alors qu’il lit toute l’animosité dans les yeux de Luthor. Peut-être avait-il tort de le provoquer comme il venait de le faire, peut-être péchait-il d’orgueil en affirmant, aussi ouvertement, que Luthor avait plus besoin de lui que l’inverse. Mais certaines erreurs étaient nécessaires pour mettre en lumière des vérités plus cruciales.
S’abstenant cette fois sagement de répondre, Black Adam suit son acolyte et homonyme à l’intérieur de la Maison Blanche. Une grande première pour un dirigeant du Kahndaq, et plus encore pour lui, qui détaille attentivement chaque détail du mobilier qu’on avait visiblement oublié de moderniser depuis le XIXème siècle. La bâtisse avait quelque chose de noble et d’impressionnant, mais le champion des dieux avait la nette impression qu’elle était coincée dans une gloire passée, là où le Kahndaq et son palais avaient enfin réussi à évoluer, à s’adapter avec l’Histoire, après des siècles de stagnation. Peut-être avaient-ils plus en commun qu’ils ne l’avaient pensé, finalement. Adam observe les portraits que Lex lui indique, attentif à son exposé, lui qui ne savait finalement pratiquement rien de l’Histoire américaine ou occidentale – un intérêt sincère lisible dans son regard ombrageux. L’attitude terrifiée du personnel de la Maison Blanche à son égard lui passe complètement au-dessus de la tête, et il inspecte chaque portrait présidentiel avec attention. « A t’écouter, j’ai la nette impression que l’exercice du gouvernement ici consiste plus à duper son peuple qu’à le servir. » commente-t-il, avec une certaine perplexité. Il adresse à Lex un regard d’avertissement, exaspéré par la familiarité toute américaine dont le président s’échine à faire preuve sans qu’Adam ne comprenne pourquoi. Lost in translation, choc des cultures. En toute honnêteté, il y avait beaucoup de choses qui le laissaient profondément perplexe dès que Luthor lui donnait un aperçu des fonctionnements de la politique de son pays. Mais il inspecte avec curiosité le portrait de Lincoln, dont le nom lui est familier. « Abe Lincoln. Le président qui a enterré l’esclavage dans votre pays, n’est-ce pas ? » demande-t-il en jaugeant ce véritable héros des Etats-Unis. « L’endurance de Shu me dispense de dormir. Mais si cela peut t’amuser, je peux bien m’éterniser une nuit. Et, Luthor… » Bras croisés devant lui, Black Adam adresse à son complice un regard entendu. « Loin de moi l’idée de te dire comment gouverner ton pays, mais n’oublie tout de même pas qu’il n’y a pas que les journalistes qui risquent de mal prendre ma venue et mon séjour dans les appartements d’un de vos héros libérateurs, alors que je ne suis qu’un tyran et un criminel de guerre. » Un petit conseil de Zehuti, plutôt que de lui, mais non moins valable. Bien au contraire.
Alors que les deux hommes poursuivent leur exploration de la Maison Blanche, Teth-Adam ne peut s’empêcher de lentement se laisser distraire par une impression dérangeante. Un instinct qui lui souffle que quelque chose ne va pas, un crépitement dans l’air que son ouïe ultra-acérée perçoit sans parvenir à en identifier la source, une électricité qui n’a pas sa place dans ces couloirs aux meubles datés. Curieux. Le champion fronce les sourcils, et lorsque Luthor se tourne vers lui d’un air interrogateur, Adam lui intime de garder le silence. Paranoïa d’un dirigeant universellement détesté, ou avertissement des dieux ? Qu’importe. Mieux vaut jouer la carte de la prudence.
« Mais assez de tourisme, Luthor. Il me semble que nous avons à discuter d’importantes affaires d’Etat, qui ne sauraient souffrir d’oreilles étrangères. » Le message est clair, il l’espère, alors qu’il échange un regard avec son acolyte. Quelqu’un nous surveille peut-être. Peut-être que c’était ses propres services secrets, peut-être quelqu’un d’autre, le problème restait le même. Ils ne pouvaient pas prendre de risque. « Y a-t-il dans ta Maison Blanche un endroit où nous pourrons travailler sans être dérangés ? »
Luthor gloussa en entendant la sentence sans appel de Black Adam par rapport à tous ses prédécesseurs à la Maison Blanche. Il disait vrai. Quand à Lincoln… une lueur malicieuse s'alluma dans les yeux du chauve lorsque son comparse envisagea sérieusement d'occuper la chambre Lincoln le temps d'une nuit. Nouvelle douche froide, le leader du Kahndaq joua les raisonnable. Au diable l'opinion public. Dommage, Luthor aurait bien voulut émoustiller l'engeance qui lui mettait des bâtons dans les roues depuis qu'il occupait le pouvoir : les médias. Son allié insista ensuite pour converser à l'abri des oreilles indiscrètes. Vu le certain regard d'Adam et son timbre de voix, Luthor devina qu'il avait décelé quelque chose. Le président des USA fulmina intérieurement. Le surhomme en face de lui avait sans doute capté grâce à ses sens, un drone espion qui rôdait, une caméra ou des micros dissimulés, ou tout autre chose du même style. Luthor crispé lâcha avec agacement :
« ça va faire la 3ème fois depuis le début de l'année. »
Puis d'un geste du doigt bien à lui il désigna la direction du bureau ovale. Il confia à son invité :
« Encore heureux, il me reste mon bureau, je fais sonder les murs, le mobilier et même la moquette chaque semaine. »
…………………………
Le chauve dit :
« Regarde ce tapis. Ce sont les détails qui me tuent. Ce satané oiseau qui tient entre ses serres toutes ces flèches et ces feuilles. »
Luthor désigna le tapis avec l'emblème fédéral américain à Adam. Le milliardaire attaquait son premier cocktail de la journée. Il ôta la cerise de son verre. Luthor avait aussi retiré sa veste. Il portait une chemise avec le sceau présidentiel. Sa cravate était aux écussons de la Lexcorp. Il ressemblait plus à un membre du Rotary Club de Metropolis qu'à un chef d'état malgré tout. Luthor tapota le chariot à cocktail.
« Un verre ? Un cigare peut-être ? »
Lex s'assit dans le canapé, il ouvrit un coffret en bois sur la petite table. Il en sortit un cohiba. L'un des derniers qu'il lui restait de l'époque de Fidel. Lex s'alluma le cigare hors de prix. Une volute de fumée s'éleva au dessus de son crâne chauve. Lex remua son cocktail.
« Je sais je sais, j'ai redécoré le bureau ovale avec choix. Pas mal non ?»
Les murs du bureau présidentiel avaient de quoi vous horrifier ou vous faire marrer selon votre point de vue. Exit les tableaux et les portraits d'Ulysse Grant, Jefferson et Benjamin Franklin. Luthor y avait mit ses propres toiles à la place. Tirées de sa collection privée de la Lexcorp. Que des œuvres hétérodoxes inspirées par l'antipathie du Lex. Des peintures à l'huile de qualité. Les grands maîtres revisités. Un lynchage de la Justice League à la Van Gogh. La défaite de Superman façon Rembrandt. La mort de Batman dans le style Matisse. Celle de Wonder Woman avec l'esthétique de Paul Klee. Un Aquaman sur le point de périr par Man Ray. La chute de Green Lantern inspirée Picasso. Martian Manhunter en version démoniaque à la Frederic Remington. Le Flash éviscéré selon Grant Wood.
Lex mangea sa cerise.
« Et attend de voir la prochaine œuvre que j'ai commandé ! Elle devrait particulièrement te plaire ! Le supplice de Shazam dans le style Basquiat ! Le vernissage est dans 3 mois, tu es cordialement invité. »
Lex fit un clin d’œil à Black Adam. Il reposa son cocktail en examinant le dessous de verre. Il représentait le même aigle en colère que le tapis.
Fiche codée par NyxBanana
Teth Adam
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Messages : 976 Date d'inscription : 12/03/2019 Face Identity : Dwayne Johnson. Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles. Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq. Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel. Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés. Compétences/Capacités :
“This world belongs to no one.”
Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.
“Send soldiers. Send armies. Send them all.”
“I am not your king. You bow to no one.”
Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.
Le bureau ovale. L’équivalent américain de la salle du trône, imaginait-il, se remémorant sans mal l’aura quasi-mystique qui entourait cette pièce sitôt qu’elle était mentionnée dans les journaux. Le bureau que le monde entier connaissait, mais auquel seule une poignée d’élus avaient accès, comme un coffre-fort renfermant tous les secrets d’Etat qui permettaient à Lex et ses prédécesseurs de faire tourner le monde à leur convenance. Une salle du trône bien différente de cette du Kahndaq, vaste et plus ouverte au public, sans doute parce que l’exercice du pouvoir ne s’exerçait pas entièrement entre ses murs. Inquisiteur, Black Adam détaille avec attention les peintures accrochées au mur, toutes affichant les défaites hypothétiques de leurs grands ennemis de la Ligue de Justice. L’on pouvait dire ce que l’on voulait de Lex Luthor, mais il fallait bien admettre que l’homme ne manquait pas d’imagination ni de créativité. Le dirigeant du Kahndaq s’approche du tableau de Superman pour l’observer de plus près, puis baisse les yeux vers le tapis désigné par son homonyme avant de refuser d’un geste de la main son aimable offre. Il ne buvait pas, ni fumait pas, et faisait sans doute un bien triste invité aux yeux du président ; il espérait qu’il comprendrait.
« Collection intéressante. » juge-t-il en déambulant lentement d’un tableau à l’autre, prenant le temps de les inspecter avec attention. Le voilà, le point commun, la voilà, la cause commune qui les unit là où l’Histoire les divise. Leur lutte contre leurs ennemis, ceux-là même qui menacent ou malmènent leur autorité, empêche l’un de tourner en rond, force l’autre à se replier dans son royaume pour protéger un usurpateur en culottes courtes. La Ligue de Justice, Lex Luthor en avait fait une affaire personnelle, la croisade de toute une vie. Pour Black Adam, ils ne représentaient qu’un obstacle conséquent entre lui et le jeune Batson. La finalité était la même – et Adam, mieux que personne, pouvait comprendre la véritable guerre dans laquelle Luthor s’était engagé. « Quel dommage que nous ne devions encore nous contenter que d’une version imaginaire de nos victoires. » Le ton de Black Adam est chargé d’une lourde amertume. Et d’une promesse tacite. Bientôt, le vent tournerait en leur faveur. Il s’assurerait, personnellement s’il le fallait, que ces visions exposées devant lui deviennent réalité. Adam était las d’attendre, las d’agir dans l’ombre, las de ne pas voir le fruit de leurs efforts.
S’arrachant à sa contemplation, le champion alla prendre place sur le fauteuil face à Luthor, plus royal qu’un empereur dans son costume dont la solennité dénotait avec l’aisance du président américain. « Je préfèrerais mener le supplice de mon rival de mes propres mains, si tu n’y vois pas d’objection. » commenta-t-il d’un air morne. « De même que je ne doute pas que tu préfèrerais voir Superman défait plutôt que de te contenter d’une peinture. » Ses yeux sombres détaillent à nouveau les œuvres accrochées au mur, comme tout autant de rappels de leurs motivations. « J’ai bien conscience que ton mandat exige de toi certaines responsabilités, Luthor, mais c’est aussi toi qui as lancé cette initiative d’une Ligue d’Injustice. Les plus grands ennemis de chacun de ces prétendus héros, rassemblé sous une bannière commune. » Une idée judicieuse, même si convaincre chaque membre avait sans doute été difficile, et que les loyautés des uns et des autres fluctuaient avec leurs intérêts. « Maintenant que cette Ligue est constituée, quel est ton plan ? » demande-t-il en se calant plus confortablement dans le dossier du fauteuil, observant Luthor avec une curiosité non-dissimulée. L’homme le plus intelligent de la planète n’avait sans doute pas rassemblé une telle force de frappe sans avoir au moins l’ébauche d’un plan ou d’une ambition en tête. « Je suis bien curieux de savoir ce que tu comptes faire, maintenant que la première étape de ta grande idée est achevée. » Quel rôle exactement Lex Luthor avait-il prévu pour eux tous ? Orchestrait-il une gigantesque pièce dont il ne voyait pas encore les tenants et les aboutissants, ou voulait-il, pour cette fois, l’écrire à plusieurs mains ?
D'un œil interdit, Luthor observa Adam prendre place en faisant part de son désir de massacrer son rival de ses propres mains. Souvenir et réminiscences. Les agents de la CIA avaient pondu un dossier top-secret sur Black Adam à l'attention du président américain. Ils qualifiaient le méta-humain : « d'inexorable, de féroce, d'acharné dans son obsession de son propre rôle ». Les espions de la CIA connaissaient bien leur boulot. Adam aborda le vif du sujet. Lex le fixa tout en suçotant la cerise de son verre à cocktail.
« Oh oui j'en ai élaboré des plans en 15 ans pour me débarrasser de la nuisance à cape rouge. Mon argent m'a permit d'acquérir tellement de choses pour le mettre à mal… »
« J'ai conçut tellement de jouets dans l'espoir qu'un de ses gaillards arriverait peut-être à lui… déchirer sa cape. »
Bizarro, Superboy, Metallo, le Parasite, le clône de Zod.
« Et puis s'il n'y avait que lui. Mais non, ses semblables sont tous apparut l'un après l'autre. Toutes ces engeances à cape et collants. On était tous dépassés par la situation, avouons le. D'où notre association à tous, malgré nos… divergences. »
Le chauve croqua sa cerise goulûment. Il tendit une main gourmande vers un bol de cerises à cocktail au marasquin situé à côté du plateau à boisson.
« Le plan de notre union générale anti-Justice-League était sur le point de fonctionner. Nous étions si près du but lorsque j'ai gagné la Maison Blanche. »
Le président huma son cigare. Nouvelle volute de fumée.
Les agents de la CIA avaient pondu un dossier top-secret sur la Justice League à l'attention du président américain. Ils qualifiaient la bande de héros de : « plus puissante organisation d'individu jamais vu dans l'histoire de la terre. Une force impossible à attaquer de front sans y laisser des plumes. » Les espions de la CIA connaissaient bien leur boulot.
« Et puis ils ont débarqué sans prévenir. Le Syndicat du Crime. Ils étaient aussi puissant que la Ligue. Voir même plus. Nous avons été contraint de nous pincer le nez et de nous associer avec tous nos ennemis, pour pouvoir vaincre le Syndicat. Le pire c'est qu'en fait, cette bande de piteux ne faisaient que fuir un danger plus terrible encore. L'Anti-Monitor qu'ils ont appelé ça, le dévoreur de monde ou un truc dans ce style. Le charabia sur le danger cosmique habituel. »
Luthor l'évocateur se servit un nouveau cocktail avant de se le bichonner. Luthor l'aguicheur jeta un coup d'oeil en douce à Adam, à prendre la mesure de son vaste torse et de ses pecs, se demandant s'il sortirait vainqueur directement d'un duel avec l'encapé de Metropolis. Luthor le palabreur reprit :
« Ce qui m'a amené à réfléchir. A prendre du recul, à mettre les choses en perspective. Et j'en suis venu à cette conclusion. »
Gorgée de cocktail abondante. Le Bloody Mary de Luthor fit faire à sa pomme d'Adam un aller retour dans sa gorge.
« Malgré tout le déplaisir que j'ai à l'idée de devoir à nouveau tendre la main à cette bande de pitre. Nous serons contraint le moment venu de nous allier à nouveau avec nos némésis. Nous n'avons pas d'autres choix si nous voulons une chance de repousser l'Anti-Monitor quand il viendra. Et il va venir. Tu connais bien la définition d'inéluctable Teth. De tous les membres de l'Injustice League. Tu es le seul à avoir apprit à penser en siècle. »
Révélation. Si Luthor avait voulu voir Adam en tête à tête. C'était pour le ranger à ses vues. Pour qu'il fasse ensuite passer la pilule à tous les autres. Pour qu'il convainc Ocean Master, Cheetah, Sinestro, Dr Zoom et compagnie de remettre à plus tard leur vendetta personnel contre leurs ennemis jurés. Pour qu'ils acceptent de remettre ça avec eux face à la prochaine invasion cosmique.
« Mais nulle inquiétude. Quand tout ça sera résolu et que le moment sera enfin propice. Nous nous abattrons sur la Justice League avec une rare violence. Dans l'art de faire du mal à mon prochain, mon imagination est sans limites. Mon médecin, le Dr Superman, voit en moi un spécimen remarquable. Je suis comme un de ces vieux boxeurs encore sur le ring. Je suis dangereux à cause de cela et non en dépit de cela. »
Lex le mégalo saisit une boite et la tendit vers Black Adam. Il proposa avec son sourire de requin qui vous foutait les jetons :
« Un petit chocolat ? »
Les agents de l'ARGUS avaient pondu un dossier top-secret sur Lex Luthor à l'attention d'Amanda Waller. Ils qualifiaient le président des USA : « de comploteur sournois et retors. D'un joueur d'échec qui aime l'intrigue. D'un emmerdeur à la fois prévisible et imprévisible dans ses obsessions. D'un connard finis qui savait percevoir le danger des méta-humains au point d'élaborer des initiatives déroutantes jusqu'à l'absurde. » Les espions de l'ARGUS connaissaient bien leur boulot.
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Teth Adam
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Messages : 976 Date d'inscription : 12/03/2019 Face Identity : Dwayne Johnson. Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles. Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq. Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel. Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés. Compétences/Capacités :
“This world belongs to no one.”
Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.
“Send soldiers. Send armies. Send them all.”
“I am not your king. You bow to no one.”
Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.
Avidement attentif, Black Adam écoute les explications de Lex Luthor, le maître à penser derrière leur étrange association, celui qui doit, devrait, et aurait dû mener leur petite troupe à leurs succès respectifs. Dire qu’une certaine pression pesait sur ses épaules aurait été un euphémisme – mais lorsqu’il avait rejoint à son tour cette fameuse Ligue d’Injustice, l’un des derniers en date, bien après les événements mentionnés par son allié de l’heure, il y avait cru. Il avait cru à la capacité de Luthor à tous les mener à la victoire, à concocter quelque plan qui leur permettrait, enfin, de mettre un point final à l’aberration innommable et ignominieuse qu’était cette maudite Ligue de Justice. Et il y croyait encore. D’eux tous, Lex Luthor était celui qui avait dédié sa vie à cette lutte, qui connaissait tous leurs adversaires dans le moindre détail, qui avait les ressources, l’esprit, et le machiavélisme nécessaire au succès de leur entreprise. Mais le temps passait, les semaines, les mois, les années s’égrenaient, et leurs ennemis triomphaient encore. Non, ce n’était même pas une question de triomphe. Il n’y avait point de triomphe sans lutte. Et la lutte, force était de le constater, était pour l’heure parfaitement inexistante. Un status quo, une pacification qui ravivait l’impatience d’Adam autant que les doutes qui l’accablaient parfois, quand Zehuti décidait de se mêler de ses préoccupations. Plus il attendait, plus Billy Batson prenait d’assurance et de maîtrise dans ses nouveaux pouvoirs, et plus la Ligue de Justice se renforçait, alors qu’eux se délitaient lentement. Le temps, ils ne l’avaient pas. Pas autant qu’ils l’auraient aimé, en tout cas.
Ca n’empêche pas le leader du Kahndaq d’écouter l’exposé de son camarade, mais si Luthor avait bien l’esprit d’observation qu’il lui connaissait, il savait qu’il ne manquerait pas de voir le scepticisme qui s’installe sur ses traits dans un froncement de sourcils, dans la noirceur ombrageuse de ses iris dans lesquels se forme déjà la tempête que connaissent si bien ceux qui fréquentent de près le champion des dieux égyptiens. « Je connais l’Anti-Monitor. » se contente-t-il de répondre avec une mine sombre – Zehuti dans son infinie sagesse avait l’amabilité de lui fournir toutes les connaissances nécessaires sur ce genre de menace cosmique, et son cher ami Sinestro ne rechignait jamais à combler ses lacunes restantes. Nulle inquiétude, Luthor cherchait-il à le rassurer. Las, loin de se calmer, Adam se redresse en ignorant l’offre de son acolyte pour faire les cent pas dans son bureau, tel un lion en cage auquel on vient d’annoncer qu’il ne serait pas encore libre, pas aujourd’hui, peut-être jamais. « Laisse-moi récapituler. Si je comprends bien, tu as mis tous les plans de l’Injustice League en pause pour que nous puissions tendre la main à nos ennemis, dans le cas hypothétique où l’Anti-Monitor s’en prendrait à la Terre ? » Oh, l’emphase sur hypothétique était calculée et voulue. Debout devant la fenêtre du bureau ovale, Black Adam finit par pivoter et faire face à Luthor, bras croisés, la désapprobation clairement lisible dans son regard sombre. « Tu es un homme intelligent, Lex. Tu n’as pas besoin de moi ni d’un dieu pour te dire que maintenir une telle stratégie est le meilleur moyen de courir à la fin de l’alliance de l’Injustice League. » Lex Luthor se réclamait son ami, n’est-ce pas ? Et de son expérience (certes très limitée), les amis pouvaient se permettre d’être brutalement honnêtes entre eux. Surtout quand leurs intérêts, individuels et communs, étaient sur la sellette.
« Tu as raison, je connais le poids du temps mieux que vous tous réunis. Et c’est pour ça que je te le dis : nous terrer et attendre l’arrivée d’un ennemi dont nous ne savons quand, ni même si il attaquera, n’amènera à rien si ce n’est à notre défaite collective. Une défaite d’autant plus humiliante, qu’elle aura lieu sans bataille. » Se désintéressant de sa fenêtre, Adam reprend sa marche dans le bureau ovale, ses yeux s’égarant sur les tableaux de l’impressionnante collection qu’ils rêvaient, tous autant qu’ils étaient, de voir devenir réalité. Un rêve qui ne resterait que ça, une chimère, s’ils ne se décidaient pas enfin à sortir de leur torpeur. « Le temps est le privilège des éternels, Luthor. Un privilège dont, dans notre petit groupe, je suis l’un des seuls à bénéficier. Ni toi, ni Ocean Master, ni Black Manta, et j’en passe, n’avez cet apanage, ne l’oublie pas. » L’immortalité, bénédiction qui n’était pas sans sa charge de malédictions : entre autres, la certitude qu’il survivrait à tous ses alliés. Le temps, quand on avait dépassé plusieurs millénaires, se teignait d’éphémère qui filait entre les doigts, au lieu de s’étirer à l’infini. Si ça devait être ça, la leçon que Lex Luthor devait apprendre de lui, qu’il en soit ainsi.
« Tous autant qu’ils sont, ils se lasseront d’attendre un an, dix ans, peut-être des siècles qu’un ennemi incertain ne décide de s’en prendre à nous. Ce que tu appelles prudence, ils appelleront échec, et pour être franc, je ne saurai les blâmer. S’ils pensent que tu n’es pas capable de les aider à accomplir leurs objectifs, ils te quitteront. N’aie aucun doute à ce sujet. » Sa voix grave teintée d’un accent traînant du Moyen-Orient résonne encore dans la pièce, alors qu’il reprend place face à son allié, les mains jointes devant lui, les coudes posés sur les genoux. Il espère que Luthor entende raison. Accepte de réviser ses plans, décide de sortir leur Ligue de la torpeur dans laquelle les événements passés l’avaient plongée. « Ce qui est inéluctable, c’est la fin de l’Injustice League, si elle n’offre plus à ses membres ce dont ils ont besoin. Ils ne t’attendront pas, Luthor. Pas indéfiniment. » Et Adam, hélas, ne pourrait pas se permettre d’attendre beaucoup plus longtemps non plus. Il espérait que cela, le président pouvait le réaliser.
Lex observa le chef du Kahndaq en train de déambuler pensif dans son bureau. Pendant un instant il crut qu'Adam avait été convaincu par ses arguments. Mais le surhomme contesta son point de vue. Il n'accordait que peu de cas à la menace de l'Anti-Monitor, estimant qu'une prochaine attaque du dévoreur des mondes n'était qu'hypothétique. Il estimait surtout que leur ligue allait finir par éclater à cause de toutes les divergences inconciliables, si on ne prenait pas dès maintenant l'initiative contre eux. Luthor le confident leva ses deux mains paumes en l'air, en signe d'apaisement.
« C'est très juste Teth, nos alliés ne sont pas d'un abord… commode. Surtout dans leur haine de nos ennemis, ils sont incapables de prendre du recul et de mettre les choses en perspective. Ils veulent en découdre. Moi aussi j'en meurt d'envie. Je pense au maudit alien à cape rouge au moins une fois par jour. Mais ceci est une vaste partie d'échec. Dans ce jeux, les coups qui cherchent tout de suite à attaquer quelque chose sont immédiatement discernés et contrés par l'adversaire. Alors que les combinaisons qui sont effectués à partir de plusieurs coups d'attentes qui renforcent la position, et les coups insidieux et discret sont plus fort. Ce sont eux qui ne se font pas contrer, qui permettent de ramper vers le roi ennemi comme si de rien n'était, pour ensuite le mettre échec et mat en une seule attaque imparable que l'autre n'aura pas vu venir. Et ma stratégie sur l'échiquier, n'a jamais consisté à mettre brutalement l'ennemi KO, mais à l'étrangler avec méthode et précision. Je n'ai jamais cherché à traverser brusquement tout l'échiquier pour foncer directement sur la muraille de pion adverse. Non, je suis plutôt du style à m'emparer de l'échiquier case par case, jusqu'à étouffer mon rival complètement. »
Luthor écrasa son cigare dans le cendrier. Son regard insistant continuait à fixer Adam.
« Nous nous sommes emparés de la Maison-Blanche après avoir pendant un temps retourné l'opinion publique et les médias contre la Justice League. Hélas leurs exploits récents ont inversés cette tendance. Mais nous avons l'outil nécessaire pour instaurer une législation contre eux, leur rendre la vie intenable. Mais avant d'en finir avec eux… il faut s'assurer de la sécurité de notre planète. »
Le chauve se leva et vint se planter devant Adam, à lever sa tête vers lui, vu la différence de taille. Mais au vu de la lueur dans le regard de Luthor, on devinait que les obsessions du milliardaire étaient au moins aussi grandes voir largement plus que celles d'Adam.
« L'Anti-Monitor a dévoré le monde du Syndicat du Crime et nous sommes les suivant sur la liste. Ils nous ont foutus une dérouillée la dernière fois, et pourtant ils fuyaient cette entitée cosmique. Il n'y a pas que lui, le ciel est remplit d'horreurs sans noms. Les hordes d'Apokolips reviendront un jour avec le tyran de leur monde cendreux. Tu crois que je ne me soucis que de ma petite vendetta personnelle contre l'ahuri à cape rouge ? C'est la vision des destructions engendrés par ses combats ou par ceux de Zod sur ma belle Metropolis qui m'ont fait comprendre la menace. Ces espèces de dieux vivants sont un danger mortel pour l'homme à terme. Ils faut les anéantir. Il faut préserver l'espèce humaine des méta-humains aux pouvoirs effroyables. Le prix à payer est incommensurable. Nous sommes contraint de nous allier avec eux contre Darkseid ou l'Anti-Monitor, ou Arès ou qui sais-je encore. Car on ne protégera pas le monde sans eux. Mais quand ça sera finis, nous anéantiront cette soit disante ligue de justice jusqu'au dernier membre. »
Lex posa vivement un doigt inquisiteur en plein sur un dossier de l'ARGUS sur son bureau. Il pointait une photo de Superman, sans cesser de fixer Adam avec un regard sévère.
« Il n'est pas humain, il ne l'a jamais été, il ne le sera jamais. Toi tu l'as été avant d'obtenir cette puissance, tu as toujours une conscience humaine. C'est pour ça que je me suis allié à toi et que je ne t'ai jamais inclut dans ces méta-humains à détruire. »
Fiche codée par NyxBanana
Teth Adam
super villain
Messages : 976 Date d'inscription : 12/03/2019 Face Identity : Dwayne Johnson. Crédits : ethereal & ROGERS. & tumblr Age du personnage : Plus de 3000 ans au compteur, fils de déserts antiques, des pyramides et des nécropoles. Ville : Shiruta, l'oasis dans le désert, capitale du Kahndaq. Profession : Dirigeant du Kahndaq, dieu-roi pour son peuple, tyran, dictateur et criminel de guerre pour le reste du monde. Même si le Sorcier l'a renié, il continue de se proclamer champion de la magie et de veiller sur le Roc de l'Eternité et les Sept Royaumes, n'en déplaise à Captain Marvel. Affiliation : Injustice League, dans le seul but de servir et protéger son pays. Son peuple passe avant tout, défenseur des opprimés. Compétences/Capacités :
“This world belongs to no one.”
Incarnation humaine du panthéon égyptien, Black Adam est l'hybride de six dieux qui lui confèrent leurs meilleurs attributs.
(endurance de Shu) extrême résistance aux attaques physiques et magiques, infatigabilité, capacité à survivre dans l'eau et l'espace ; (vitesse de Heru) rapidité surhumaine, 500 Mach au sol, vitesse de la lumière dans les airs, vol, réflexes surhumains ; (force d'Amon) force extraordinaire, compte parmi les êtres les plus forts de la planète, rivalise avec des êtres tels que Superman et Wonder Woman ; (sagesse de Zehuti) accès instantané à un immense savoir, clairvoyance, mémoire eidétique ; (pouvoir d'Aton) électrokinésie, manipulation de l'éclair magique qui permet sa transformation et peut être utilisé comme arme, capacité à partager les pouvoirs des dieux avec sa "famille", téléportation au Roc de l'Eternité ; utilisation de sortilèges (courage de Mehen) régénération accélérée, volonté indomptable, quasi-invulnérabilité à la manipulation mentale, aux illusions, et aux attaques psychiques, immortalité.
“Send soldiers. Send armies. Send them all.”
“I am not your king. You bow to no one.”
Situation Maritale : Veuf depuis quelques millénaires. Père à qui ses deux fils ont été arrachés trop tôt, et dont la mémoire survit sur le drapeau du Kahndaq.
Black Adam est le premier à l’admettre sans fard : il n’est pas un homme de patience. Que ce soit à cause de son caractère plus volcanique que ce qu’un détenteur de la sagesse de Zehuti aurait pu laisser imaginer, ou à cause des deux millénaires qu’il avait passés piégé dans une amulette, non pas endormi, mais enfermé dans une cage tout en ayant parfaitement conscience du temps qui passe, le champion de la magie ne pouvait pas, ne pouvait plus, envisager d’attendre patiemment pour détruire ses ennemis et tous ceux qui présenteraient une menace quelconque pour ses plans ou pour le Kahndaq. La Ligue de Justice et Billy Batson étaient de ces menaces qu’il n’avait aucun scrupule à souhaiter éradiquer – si l’Anti-Monitor voulait rejoindre sa liste noire, et alors ? Un dévoreur de planète, un destructeur de mondes. Grand bien lui en fasse. Là où Luthor était prompt à le taxer d’arrogance (et peut-être n’avait-il pas totalement tort), Adam se revendiquait pragmatique. Les menaces imaginaires ne l’intéressaient que s’il pouvait les renvoyer d’où elles venaient. Peu lui importe la planète d’origine du Syndicat du Crime – combien de mondes y avait-il entre leur planète et la Terre, de toute façon ? Quelles garanties avaient-ils que l’Anti-Monitor finirait vraiment par les prendre pour cible ? Le scepticisme d’Adam s’arrêtait là où commençait l’intelligence de Lex Luthor : il avait confiance en son jugement, en ses capacités d’anticipation, mais il avait plus confiance encore en sa capacité et celles des dieux à s’interposer si ce croque-mitaine intergalactique avait l’audace de se présenter à leur porte. Et c’était bien là le grand point de désaccord entre eux. Ils n’avaient pas besoin de la Ligue de Justice. Il n’avait jamais eu besoin de personne. Et ce n’était ni Billy Batson, ni Lex Luthor, ni un Anti-Minitor qui le feraient changer d’avis de sitôt.
Black Adam étouffe un soupir en observant Lex se lever, et, les bras croisés sur son torse, toise son homologue sans se départir de son attitude pleine de défi borné. Il était donc là, le point de rupture. Luthor ne lâchera pas sa vision des choses, ni son plan de manipulation patiente et méticuleuse, et Adam, lui, n’était pas le moins du monde prêt à renoncer à sa vengeance contre Captain Marvel ou son titre de champion au nom de la prudence. Mais peut-être, après tout, était-ce de cela que leur Ligue d’Injustice avait besoin. Trop souvent, depuis son retour, avait-il été confronté à son inadéquation dans ce monde qu’il peinait encore à reconnaître, et qu’il ne connaissait plus. Lex Luthor était l’opposé exact. Black Adam était un dieu déphasé, en adaptation constante – Luthor n’était qu’un homme, mais personne ne connaissait mieux que lui les méandres et fonctionnements de ce monde moderne. Leurs divergences étaient inévitables ; et peut-être aussi nécessaires. Deux côtés d’une même pièce. Deux frères d’armes unis dans une haine commune et dévorante. Le feu et la glace responsables des ouragans les plus dévastateurs. Black Adam baisse les yeux sur la photo que Lex pointe du doigt, avant d’à nouveau poser sur lui son regard perçant. « Ton raisonnement ne cessera jamais de m’étonner, Luthor. » se contente-t-il de dire sans le lâcher du regard, avant de marquer une pause, absorbé dans ses réflexions alors que ses yeux se portent à nouveau sur le cliché de Superman. Encore un auquel Adam aurait volontiers refait le portrait, si l’occasion se présentait à nouveau. Chaque chose en son temps. La voilà, la concession qu’Adam accepte de faire, aujourd’hui, dans ce bureau ovale. Chaque chose en son temps. Adam décroise les bras, et d’un geste sec, referme le dossier sur le bureau de son acolyte. Discussion close.
« Très bien. » lâche-t-il, sans joie. « Laissons cette Ligue de Justice usurpatrice en paix pour le moment. Mais tu ne pourras pas nous empêcher de chercher à défaire nos ennemis personnels si l’occasion se présente. Jamais Ocean Master n’acceptera d’épargner son escroc de demi-frère ou de renoncer à son trône, et moi, je n’abandonnerai pas ma lutte contre mon rival. C’est ça que toi, tu dois accepter si tu veux tenir cette Ligue que tu as formée debout. » Laisser l’entité tranquille. Mais pas ses unités. Pas les individus qui la constituent, et qui constituent encore un danger, une menace pour eux tous. Un status quo qui le frustre au plus haut point, mais a-t-il vraiment le choix ? Il n’est pas de taille à lutter seul contre la Justice League dans son ensemble – ou du moins, pas capable d’en triompher seul. L’expérience l’avait déjà amèrement prouvé. Mais Captain Marvel – le nouveau champion, le seul qui compte réellement dans cet assemblage, lui, est à portée de main. Et Adam, que Luthor le veuille ou non, a un plan pour se charger de lui. Un plan qu’après cette discussion avec son estimé collègue, il est d’autant plus déterminé à mener à bien. « Tu sais que mon soutien t’es acquis, qu’il s’agisse de Superman ou de l’Anti-Monitor, du moment que la sécurité du Kahndaq est garantie. Mais fais attention à ne pas te brûler les ailes, Lex Luthor. Ce ne serait pas la première fois que je vois un homme des plus intelligent se condamner lui-même par péché d’orgueil. »
Sur cet avertissement, ou ce conseil, les deux dirigeants reprennent et achèvent leur entrevue, et c’est quelques heures plus tard, sous les flashs des photographes, que Black Adam prend à nouveau son envol, loin de la Maison Blanche, loin de ce pays qu’il tient personnellement pour responsable du malheur du sien. Mais lorsqu’il touche terre au Kahndaq, Black Adam ne se dirige pas vers ses appartements dans le palais de Shiruta : il descend dans la crypte, passe devant les mémoriaux dédiés à sa femme et ses fils, et s’arrête devant un mur. Sur sa poitrine, l’éclair d’Aton crépite et crache des étincelles, et bientôt, un portail s’ouvre devant l’ancien champion. De l’autre côté, le Roc de l’Eternité, silencieux, inondé de magie, l’attend.
De l’autre côté, sept statues, immobiles et menaçantes, l’attendent aussi. Sept statues. Sept ennemis. Sept péchés. Un seul ennemi à mettre à mal.
Voyons voir ce que vaut le nouveau champion du sorcier, face aux plus grands ennemis de l’humanité.
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