Sins madness (w/BARRY)

Clark &
Barry

«  Des questions ? ». Le silence dans la salle se chargea de répondre au commandant. «  Parfait. Alors mettez vous en route ». Avec un léger soupir, je poussais sur mes jambes pour me remettre debout et envoyais un léger signe de tête respectueux à mon supérieur hiérarchique. Ce dernier ne  s'embarrassa pas d'un signe en réponse et retourna dans son bureau, non sans claquer sa porte comme à son habitude. «  C'est moi où il est encore plus chiant que d'habitude ? » me questionna l'un de mes collègues en se posant à mes côtés. Ne sachant pas top quoi lui dire, je me contentais d'hausser les épaules. « On part dans un quart d'heure Allen » m'informa t-il alors que je le contournais pour retourner aux labos. Une fois devant ma paillasse, je récupérais tout ce dont je pouvais avoir besoin pour la nouvelle mission qui venait de nous être confiée.  Le suspect principal dans une triple affaire d'assassinats ayant secoué notre ville avait été aperçu à Métropolis. C'était donc là que l'on se rendait pour unir nos force avec le département de police de la ville. Le CCPD ne pouvait décemment pas essayer de se charger de cet homme seul. Parfois, la coopération était le seul moyen qui existait pour mettre un dérangé derrière les barreaux. Et puis, contrairement à nos collègues du MCPD, nous avions toutes les infos nécessaires à son appréhension. Identité, mobile, mode opératoire , profil psychologique...tout ce dont pouvait avoir besoin été confiné dans nos dossiers. Et évidemment, ces derniers déjà transmis par voie informatique partaient avec nous sous leurs formats papier.  Une fois prêt, je retournais vers les personnes qui partaient avec mois. En quelques minutes, nous embarquâmes tous dans une voiture en partance pour l'aéroport et nous commençâmes notre périple. Placé à l'arrière du fourgon, je rongeais évidemment mon frein. Il allait de soi que je détestais la voiture. Ou tout autre moyen de locomotion normal. Si j'avais besoin d'aller quelque part, je n'avais qu'à courir et avaler les kilomètres comme si ils n'étaient rien. Comme si la distance ne signifiait rien. Et pour moi, c'était le cas. Mais ici, j'étais bien obligé de suivre le mouvement. De me plier aux limites du commun des mortels. Il aurait été en effet très dur d'expliquer comment j'avais pu arriver sur les lieux plusieurs heures avec le reste du groupe. «  Peur en voiture Allen ? ». Rouvrant les yeux, je fixais le jeune policier qui était assis en face de moi. «  T'arrêtes  pas de bouger les jambes.. comme si tu étais stressé ou apeuré » déclara t-il. Je le considérais un instant avant de hausser les épaules. «  Ce n'est pas mon moyen de locomotion favoris » lâchais je en essayant de maintenir mes mouvements frénétiques d'ennui à leurs minimums. «  T'en fais pas Barry, je te promets d'éviter fossés et arbres jusqu'à l'aéroport » s'écria le chauffeur à l'avant du véhicule, entraînant les rires de tous mes collègues. Même moi, je laissais légèrement se tordre ma bouche en un semblant de sourire. Malgré tout, je savais que je n'étais pas au bout de mes peines. Car a mes yeux, le pire était encore à venir.



Il nous fallu exactement près de trois heures pour finalement se poser à l'aéroport international de Metropolis. Et c'était sans compter l'heure d'attente à l'aéroport de Central City. Heureux d'avoir mes pieds à nouveau sur la terre ferme, je soupirais d'aise, faisant bouger mes épaules pour détendre mes muscles endoloris. Je n'avais pas un petit gabarit et l'espace entre les sièges de ces avions n'étaient clairement pas suffisant pour que j'y sois complètement à l'aise. Suivant le mouvement, je me retrouvais bientôt à l'arrière d'une autre voiture et après quelques minutes dans les locaux de la police de Métropolis. Là nous fûmes présenté à l'équipe avec laquelle on allait travailler. Les présentations faites, un débriefing eu lieu. Ce dernier terminé, je fus inviter à suivre le technicien de la police scientifique qui allait être mon partenaire jusqu'à la conclusion e cette affaire. L'homme était jeune, plein d'entrain et bavard à ne plus en finir. Il contrastait avec ma propre attitude bien plus réservée ou professionnellement distante. Bien que j'étais quelqu'un d'agréable à vivre et de socialement ouvert – du moins c'était ce que j'aimais à penser – je n'avais pas non plus pour habitude de parler sans arrêt pour raconter ma vie ou meubler le silence.  Heureusement pour mes oreilles, nous fûmes rapidement appeler sur une scène de crime ; notre homme ayant apparemment frappé une nouvelle fois, incapable de s'empêcher d’assouvir ses besoins psychotiques sur les autres. Et notamment sur les femmes.

Comme les trois autres scènes auxquelles j'avais été témoin, cette dernière était gore. Et même moi, vétéran de ce service de police, me trouvait à grimacer. Pour autant, je commençais méthodiquement avec l'aide de mon collègue à marquer la scène , numéroter les indices et à faire mes prélèvements. Tout en assistant évidemment le médecin légiste qui s'affairait sur le corps pour rendre ses premières analyses pendant que le reste mettait en place un périmètre de sécurité et allait à la recherche de témoins. « BARRY !! ». Interpellé, je relevais la tête de mes éprouvettes. Mes yeux se posèrent d'abord sur mes collègues mais tous semblaient occupés ailleurs. Finalement, je croisais le regard de Clark derrière le cordon de sécurité. J'aurais du me douter que Superman allait être de la partie. C'était sa ville après tout. Tapotant sur l'épaule de mon jeune équipier, je lui déclarais que je revenais tout de suite.  «  Clark » le saluais je en arrivant finalement à sa hauteur et en lui serrant la main amicalement– après avoir retiré mes gants imbibés de sang bien entendu. « Je peux faire quelque chose pour toi ?  Autre que te faire passer de ce coté ci du cordon évidemment » demandais je en me doutant parfaitement du type de service qu'il avait eu l'intention de me demander. J'étais policier, il était journaliste... Il ne fallait pas avoir fait Harvard ou West Point pour savoir ce qu'il comptait me demander. Sauf qu'il avait beau être mon ami... je tenais à mon job.

Clark &
Barry

« Est-ce que tu peux m'en dire plus sur ce qui est arrivé à la victime ? ». Presque amusé, je le considérais un instant.  Sa chemise impeccablement rentré dans son pantalon, son calepin à la main et ses lunettes rondes posées sur son nez. Il avait tout de l'image du parfait petit journaliste. Le respect des autorités en plus. Malgré tout, la ressemblance avec son.. alter égo était difficile à ignorer. Si bien, que je me demandais comment personne ne pouvait rien voir. Superman évoluait parmi eux et ils en étaient inconscients. Etait-ce parce que je savais ou que je le côtoyais que la supercherie me semblait être juste une bonne blague ? Probablement. Mais tout de même, l'humanité n'était pas très futée. Ce qui en soit n'était absolument pas une découverte.  Après tout, je savais d'expérience que les gens ne voyaient que ce qu'ils avaient envie de voir. Surtout lorsqu'il en allait de leurs intérêts.  Souriant finalement, je m’apprêtais à ouvrir la bouche pour lui donner de trois infos non compromettantes – et dont je savais qu'il allait faire bon usage. Malheureusement, l'herbe fut coupée sur mes pieds par un de mes collègues en bleu du MCPD.  Désolé, je haussais un peu les épaules à l'intention de Clark. Je ne pouvais plus décemment lui fournir quelques renseignements sans me mettre personnellement en porte à faux.  Et franchement, je préférais éviter de faire des vagues dans une ville qui n'était pas la mienne avec des hommes et femmes qui portaient certes un uniforme mais n'étaient pas mes collègues habituels.  « Désolé monsieur l'agent nous ne pensions pas à mal. A plus tard Barry. Allez viens Loïs c’est peine perdue je crois ». «  A plus tard Clark » le saluais je avant de retourner vers le centre de la scène de crime. Sur le chemin, un léger rire trouva son chemin jusqu'à ma gorge lorsque j'entendis sa collègue le fustiger. «  Pourquoi tu ris ? » me demanda mon jeune collègue technicien. «  Oh pour rien. Alors on en est où ?  ». Il fronça légèrement les sourcils alors que j'enfilais des gants propres. Finalement, il haussa les épaules et commença à m'expliquer ce qu'il avait fait pendant mes très courtes minutes d'absence.  Reprenant complètement mon sérieux, je m'accroupissais à nouveau pour examiner le sol et le corps de la victime avec le médecin légiste. Ce dernier formula plusieurs hypothèses à voix haute tout en me tendant des éléments que je plaçais dans des sacs de protection afin de conserver les indices et autres empreintes.

« Bonjour messieurs. Quelqu'un aurait l’amabilité de m'en dire d'avantage ? ». A l'entente de sa voix, je relevais les yeux vers Clark ou plutôt vers Kal El. Immédiatement, l'attitude face à sa présence fut bien différente de celle à laquelle il avait le droit sous son identité civile. Lorsqu'il envoya un sourire discret dans ma direction, je secouais la tête, amusé,  avant de me relever, déroulant mes un mètre quatre vingt dix de hauteur. «  Je m'en charge »  déclarais je finalement à mes collègues qui après une autre injonction de ma part repartirent à leurs occupations principales. «  Superman, quelle .. surprise » lui lançais je à voix assez basse. Et ce pour éviter de me faire fustiger à mon tour. Tout le monde aimait Superman. Il était une vrai star dans le monde. Et plus encore dans sa ville. Je n'avais donc pas envie de me faire foudroyer du regard seulement parce que mes paroles avaient mal été interprétés. Après tout, il était mon collègue. Et mon ami. Mais cette information était évidemment réservé à un public très restreint. Un public duquel aucune des personnes présentes ne faisaient parties. «  On a pas encore l'identité de la victime. Mais je peux te dire que c'est une femme, probablement entre 25 et 30 ans, de type caucasien. Les premières analyses du légiste déterminent une mort par strangulation. Certaines blessures ont été infligé avant la mort et le reste après. On en sera plus une fois qu'on aura analysé les indices trouvés sur la scène de crime et qu'une autopsie aura été faite » récitais je avec la force de l'habitude. «  On a eu trois cas similaires à Central City. L'homme qu'on recherche s'appelle Igor Julianov. Il est aussi recherché dans son pays d'origine pour des faits pratiquement identiques. Quoiqu'il en soit, on arrive pas à lui mettre la main dessus.  J'ai entendu dire que même Flash n'avait pas réussi » lâchais je en plantant mes yeux bleus dans les siens. «  C'est un véritable petit ver ce suspect » terminais je. «  Un petit ver dangereux et avec une haine certaine pour la gente féminine » complétais je en reposant mes yeux d'experts sur le corps mutilé de la victime. Quelle tragédie.

Clark &
Barry

« Vraiment ? ». «  Vraiment. Je suppose que même lui ne peut pas être partout à la fois » déclarais je avec une innocence bien feinte. En théorie, je pouvais être à plusieurs endroits à la fois. Je pouvais créer ce que j'appelais des miroirs de moi-même. Des répliques en quelque sorte. Ces dernières n'étaient en aucun cas des clones bien entendu. Elles étaient une image physique qui se créaient grâce à ma propre vitesse. Mais elles n'étaient pas aussi tangibles que je pouvais l'être. Cependant, elles donnaient l'impression que j'étais partout – et à la fois nulle part – à la fois. Ceci dit, rien ne me permettais de me trouver à un endroit si je ne savais pas qu'un méfait était en train de de s'y produire. Après tout, être devin ne faisait pas parti de mes attributions. Ou de mes compétences. Ou de mes talents. Je courais vite mais ne pouvait pas prévoir l'avenir proche ou lointain. En revanche, je pouvais le changer si l'envie m'en prenait. Aux risques et périls de tout le monde.  Cela allait de soit. « Cet Igor Julianov semble vraiment dangereux.. ». A cela, je hochais sombrement la tête. Dangereux, il l'était effectivement. Surtout, il était animé d'une haine qui était incontrôlable. Cela se voyait dans son mode opératoire – à supposer que l'on pouvait appeler cette boucherie ainsi. Chaque coup de couteau étaient profonds, destinés à faire mal , à déchirer puis à tuer. Chaque coup de poings avait, en outre,  été porté sur les parties féminines de la femme. Bref, nous étions en présence d'un enfoiré de première. Silencieusement, j'écoutais les informations que lui seul était capable de me donner. Son estimation du temps de la mort étant évidemment un indice important pour l'enquête de police qui allait suivre. Même si le médecin légiste une fois l'autopsie terminée ne manquerait pas de nous donner l'heure exacte du crime. « La ville est immense. Je peux le trouver mais si je reçois de l'aide... ça ne pourrait que faciliter les choses ». A nouveau je hochais la tête, mais un sourire en coin orna cependant ma bouche.  Lorsqu'il commença à s'élever, je me reculais pour retrouver mes collègues. Je répondais calmement à leurs questions avant de continuer mon boulot. Après tout, j'étais sur place professionnellement et je ne pouvais pas quitter mon poste comme ça, sans excuses ou raisons. Dans ma ville, c'était simple de trouver quelque chose de bidon pour s'éclipser. Ici, beaucoup moins. Clark allait devoir attendre qu'une échappatoire se présente à moi pour profiter un peu plus de ma présence.

Cette opportunité se présenta quelques minutes plus tard. La scène de crime bouclée de notre côté, je prix prétexter un coup de blues et l'envie d'un café pour filer à l'anglaise. Bien sur, cela me valut quelques regards sympathique empli de pitié. Ce qui me fit rouler des yeux une fois que j'eus le dos tourné. Je ne pouvais cependant pas réellement m'en plaindre. Le fait d'être considéré comme fragile m'offrait l'avantage stratégique nécessaire à une retraite anticipée pour devenir mon alter égo. Disparaissant dans une ruelle, j'activais ma bague et revêtais mon costume rouge si caractéristique. En courant, je rejoignais la position de Clark dont je pouvais traquer le vol en grimpant les immeubles grâce à la force véloce. « Tu en a mis du temps Barry ». Presque amusé, je riais légèrement en posant mes mains sur mes hanches. «  Oui bah excuse moi, c'est difficile de s’éclipser comme on veut d'une scène de crime » lui déclarais je avec un rire au fond de la voix. «  T'as pu trouver quelque chose ? Une piste de sa trace ou une idée sur l'endroit où il se cache ? » m'enquis je. «  Comme je te l'ai dit, cet homme est un … fantôme. Ou alors il va falloir que je revois mes capacités à la baisse » complétais je, tout de même ennuyé de n'avoir pas pu mettre la main sur cet homme. Clark cependant – à mon inverse- avait plus d'un avantages. Il pouvait voir à travers les murs, les objets. Seul le plomb lui barrait la vue. Du moins, si les souvenirs de nos conversations à ce sujet étaient exacts.

Clark &
Barry

« Je suis sûr que tu as du trouver une bonne excuse ». A cela, je me contentais d'hausser les épaules. En soit, mon excuse était bidon. Mais j'avais une réputation. Ou du moins j'avais une histoire qui n'était pas essentiellement de l'ordre du privé. Ce qui était arrivé à mes parents avaient fait la une de tous les journaux des environs. Rares étaient les personnes dans mon entourage qui n'avaient pas eu accès à cette information. Et si par le plus grand des hasards elles avaient réussi à passer outre la tornade médiatique qu'avait été l'assassinat de ma mère, elles avaient depuis été mises au courant. J'avais depuis longtemps appris à mes dépends que les membres des forces de l'ordre étaient les pires commères. Ils cachaient bien leurs jeux sous leurs képis mais mieux valait se méfier et faire attention à ce qui sortait de nos bouches.  Qui plus était certains ne connaissaient pas ou ne comprenaient pas le seconde degré et prenaient tout au pied de la lettre. Cela avait donné la vie à plus d'une rumeur loufoque, cocasse ou tout simplement glauque au fil des années. Bien sur, je n'étais pas toujours le héros de tous ses ragoûts. Et fort heureusement. « Non. J'ai scanner le sud de la ville et aucune trace de Julianov. Mais j'ai peut-être une idée Barry » m'apprenait il par la suite. D'un signe de la main je l'invitais donc à continuer. Franchement, une idée c'était bien plus que ce que j'avais à ce moment précis. Cette affaire me retournait la tête. Elle m'obsédait même. Je n'aimais pas me sentir impuissant. Je n'aimais pas avoir l'impression de faillir de la sorte. D'abord, je n'avais pas été là pour les sauver des griffes de ce monstre et ensuite je n'arrivais même pas à venger leurs morts en attrapant le tueur. Pourtant, j'avais tout tenté. Du moins, le pensais je. Un regard neuf n'allait pas faire de mal. Au contraire, peut être que Clark était le petit coup de pouce que nous recherchions – moi et mes collègues – pour débloquer cette macabre affaire et enfin faire un pas en avant. On devait au moins ça aux familles des victimes. Et à toutes les autres femmes vivantes et actives sur le territoire américain. Il ne devait plus y avoir de victime. Il y en avait déjà trop eu à mon goût.  Je savais que si ma frustration était double au regard de mes capacités, mes collègues n'étaient pas en reste. Et je n'osais même pas parler des coups de couperets qui allaient pleuvoir sur le commissariat à faire d'échec. Des têtes allaient forcément finir par tomber J'espérais vivement que la mienne ne fasse ps partie du lot. Mais surtout, j'espérais que nous n'en arrivions pas là.

« (...) si le CCPD a un enregistrement de sa voix par exemple, je pourrai l'écouter et m'isoler dans l'espace pour capter sa voix. (…).  Mais si nous sommes toujours dans l'impasse. Il ne nous reste plus qu'à fouiller chaque recoin de la ville. Toi au sol. Moi dans les airs. Je te donne deux minutes ». L'idée se tenait. Comme je n'avais de toute façon pas mieux, j'effectuais un léger salut militaire à la position en somme toute très approximative et me mettais à courir. En quelques millièmes de secondes, je disparaissais de son champ de vision, en ne laissant derrière moins qu'un courant d'air chargé d'électricité. Après même pas quelques secondes de trajet, je passais en trombe dans les locaux du CCPD pour m'arrêtais tout prêt de l'un des agents, attitré à l'affaire qui était resté en arrière. Le jeune homme sursauta dans sa chaise de bureau lorsque mes arrêt à ses côtés fit s'envoler tous les papiers sur son bureau. Evidemment, je m'en voulus immédiatement de lui donner du travail en plus. «  Caporal, j'ai besoin d'un enregistrement de voix pour le suspect Julianov » lui déclarais je en faisant bouger mes cordes vocales pour moduler ma voix, la rendant ainsi méconnaissable. Le jeune promu me regarde bouche bée. «  Tout de suite ça serait super » reprenais je donc pour le sortir de sa léthargie. Le policier se reconnecta avec la réalité et téléchargea ce que je lui avais demandé sur une petite clé usb qu'il me donna. Après un rapide merci, je fis de nouveau le chemin inverse , direction Métropolis. Je retrouvais Clark sur le même toit et m'arrêtais à sa hauteur.  «  Une minute trente » m'amusais je en lui tenant l'objet. «  A toi de jouer maintenant. N'oublie pas de venir me chercher quand tu le trouves.. si tu le trouves» déclarais je avant de speedais à nouveau. Pendant que Clark était dans l'espace, je pouvais toujours faire quelques tours de la ville. Je n'allais pas – et ne pouvais pas – rester les bras croisés, ou assis à me rouler les pouces. Il y avait un criminel dangereux dans la nature et je me devais de faire quelque chose. Avec un peu de chance, je pouvais trouver quelque chose d'utile. Quelque chose ou quelqu'un d'ailleurs.