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 you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)

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MessageSujet: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyMer 3 Avr - 15:26


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Alors ça y était. Enfin. Le jour où, peut-être, s’il avait de la chance, si ses nombreuses séances d’entraînement avec Barbara allaient payer, sa vie en sortirait complètement changée, pour une fois pour le meilleur plutôt que pour le pire. Il avait une boule dans la gorge, Nate, alors qu’il se tenait devant cette clinique sous le soleil impitoyable de l’Afrique du Sud, et son cœur tambourinait dans sa poitrine, même s’il ne le sentait pas – pas encore. Pas vraiment. Devant cet imposant bâtiment tout blanc battu par les vents et la terre rouge, il hésitait presque, se sentant sur le rebord d’une falaise de laquelle il n’avait pas d’autre choix que de sauter. Il pouvait encore rebrousser chemin, bien entendu. Mais à quoi bon ? Pour jeter tout le travail que lui et Barbara avaient investi dans ce projet complètement dingue que pas une seule personne dotée d’un minimum de bon sens aurait entrepris ? Son sac sur le dos, incapable de dire combien de temps il allait passer dans cette retraite inattendue, loin de tout ce qui lui était familier de près ou de lui, il sentait l’angoisse et l’appréhension montrer à chaque seconde qui s’écoulait. Il était vraiment tout seul, cette fois. Barbara avait ses propres obligations à Gotham, et Hank – il n’avait pas voulu lui imposer ça. C’était une bataille qu’il devait mener et gagner tout seul. Contre ses vieux démons, contre sa hantise et ses fantômes, contre les insupportables souvenirs de la dernière opération chirurgicale qu’il avait subie et ses désastreuses conséquences. La dernière fois qu’il avait foutu les pieds dans un hôpital, on avait ruiné sa vie. Cette fois, il espérait, il priait pour que la tendance s’inverse enfin. Qu’au lieu de lui prendre quelque chose, on allait lui en rendre une autre.

Les couloirs de la DPRSAC étaient parfaitement immaculés, plus accueillants aussi que les hôpitaux dont il avait gardé le souvenir. Ses yeux bleus détaillaient l’endroit non sans une certaine appréhension, et il fallut presque de la réceptionniste l’arrache à sa contemplation avec une interpellation et un sourire. « Monsieur, puis-je vous aider ? » Nate rata un battement, puis prit une longue inspiration et s’approcha du comptoir. « Je viens pour une procédure chirurgicale. Un peu particulière. Heywood, Nate Heywood. » Tout sourire, la réceptionniste parcourut ses fichiers et hocha la tête. « Dr Heywood, nous vous attendions. Le docteur Maxwells et le professeur Stevens vous verront cette après-midi pour une première consultation pré-op – en attendant, on va vous installer dans votre chambre. » « D’accord, très bien, parfait… » fut tout ce qu’il réussit à articuler alors qu’il emboîtait le pas à la jeune femme, qui le guidait à travers les longs couloirs de la clinique. Avait-elle remarqué sa nervosité ? Sans doute – elle se retourna et lui dédia un sourire rassurant. « Ne vous inquiétez, Dr Heywood. Vous serez entre d’excellentes mains. Les meilleures. Ils ont l’habitude de cas… délicats, qui sortent des sentiers battus. Ils n’auraient pas accepté de faire cette opération s’ils n’étaient pas confiants dans leurs chances de succès. » Nate lui rendit un sourire, pas vraiment rassuré, mais reconnaissant pour sa gentillesse. Evidemment que l’opération était périlleuse, mais ça, il l’avait su bien avant de s’envoler pour l’Afrique du Sud.

Tout de même, il regrettait, quelque part, que Barbara ne soit pas là, avec lui, pour la culmination de leurs interminables semaines de travail.

**

Une semaine s’était écoulée depuis son arrivée à la clinique, et sans interruption, il avait enchaîné les tests physiques, psychologiques, et physiologiques pour compléter les données déjà transmises par Barbara. Sous l’égide du Dr Maxwells et du Professeur Stevens, il avait repoussé encore les limites de sa maîtrise de sa constitution, affiné son contrôle, ils avaient déterminé la durée de l’opération et la procédure entièrement adaptée à sa situation particulière. Et le jour J, enfin, avait frappé à sa porte. Dans sa chemise d’hôpital, assis sur le rebord de son lit, Nate contemplait, songeur, les plaques militaires qu’il avait héritées de Hank, il y avait bien longtemps, et qui ne le quittaient plus depuis. Une amulette, un porte-bonheur, un rappel que même au plus sombre de l’existence, il y avait toujours une voie de sortie, un espoir, quelque chose auquel on pouvait se raccrocher. La gorge nouée, il posa les plaquettes sur sa table de chevet. Pour mieux les retrouver plus tard, une fois sorti du bloc opératoire. Avec un succès ou un échec. Qu’importait, maintenant. Il n’avait plus d’autre choix que de tout donner. Quelle que soit l’issue de l’opération, lui et Barbara avaient repoussé les limites de l’imaginable. Peut-être qu’il ne pouvait pas en demander plus.

« Dr Heywood. Ils sont prêts. » Nate entendit la voix de l’infirmière comme à travers du coton, mais il hocha quand même la tête. Pas de fauteuil roulant, pas de brancard pour lui. Il n’allait de toute façon pas être anesthésié. Il la suivit jusqu’au bloc opératoire, où le bip des machines affaissa un nouveau poids de réalisation sur ses épaules. Ses médecins conféraient, penchés sur leurs instruments – le laser militaire bien en évidence sur la table. Comme un robot, Nate se laissa conduire jusqu’à la table d’opération. Comme un robot, il accepta et avala les comprimés d’anti-douleurs qui avaient si bien réussi à endormir ses réflexes d’homme-métal ces derniers temps, et auxquels il devrait à nouveau se déshabituer après l’opération. Les médicaments firent rapidement leur effet, et c’est dans un état presque second, mais bien conscient, que Nate s’installa. « Vous êtes prêt, Nate ? » demanda le professeur Stevens. « Prêt. Do your worst, professeur. »  répondit-il avec un demi-sourire suspendu au coin des lèvres. « Vous ne sentirez rien pendant la quasi-totalité de l’opération, mais souvenez-vous que nous devrons brièvement activer l’implant pour vérifier qu’il est bien connecté à vos terminaisons nerveuses. C’est là qu’il vous faudra ne rien lâcher. Nous le désactiverons très vite, mais il y a une chance pour que ce soit… désagréable. » « Moins que de passer quatre ans sans rien sentir, je vous promets. Ca va aller. »

Et comme ça, l’opération commença. Combien de temps passèrent-ils dans cette salle d’opération, Nate empêchant ses pouvoirs de se déclencher pour le protéger du laser qui lui perçait la nuque de part en part ? Il aurait été incapable de le dire. Mais il savait que son cœur tambourinait dans sa poitrine quand il entendit les médecins annoncer qu’ils inséraient l’implant dans son système. Il savait que c’était là, l’instant crucial pendant lequel il n’avait pas droit à l’erreur.

Mais il ne sut jamais si la douleur lancinante, aigue, intolérable qui lui déchira l’échine avait été réelle, ou un pur produit de son imagination fiévreuse au moment où, enfin, son monde bascula à nouveau.

**

Les heures, ou les jours suivants, il n’arrivait plus à le déterminer, passèrent dans un flou total, Nate alternant entre les phases d’éveil confus et les phases de sommeil après qu’ils lui aient administré, comme convenu, des anesthésiants pour s’assurer que son corps parviendrait à gérer le traumatisme de l’intrusion. De nouveaux tests se succédèrent, pour confirmer que tout allait bien, que son organisme ne rejetait pas l’implant, tests que Nate suivait à peine conscient. Il récupérait. Il s’ajustait. Et un beau matin, on lui annonça la bonne nouvelle. L’opération avait été un succès. L’implant avait pris correctement, et aucun signe de problème n’était détecté. Tout allait bien. Tout allait bien. Allongé dans sa chambre d’hôpital, encore un peu groggy, Nate sourit et soupira de soulagement. Tout allait bien. Et dans sa chambre baignée de la lumière chaude d’un matin en Afrique du Sud, pour la première fois, Nate avait définitivement l’impression de voir la lumière au bout du tunnel. Encore assommé par les médicaments, il se rendormit quelques heures.

Et lorsqu’il rouvrit les yeux, il distingua, auréolée de la lumière de l’après-midi, une silhouette, une crinière rousse familière. Qui aurait dû se trouver à Gotham, mais qui, miraculeusement, s’était matérialisée ici, à l’autre bout du monde, pour contempler le résultat de son travail.

Bon sang qu’il était content de la voir.

« Hey miss Gordon. » articula-t-il plus ou moins péniblement, avec un sourire. Il n’avait sans doute pas l’air glorieux, mais hé – elle l’avait vu lutter contre sa terreur panique du bistouri et du laser, traverser des mers de doutes et d’hésitations, de craintes, sans le juger, sans lui en vouloir. Elle pouvait sans doute en supporter un peu plus sans partir en courant, pas vrai ? Prudemment, Nate se redressa sur son lit qui grinça sous son poids. Secoua le brouillard mental qui enrobait son cerveau encore imbibé de sommeil. Ils avaient commencé à baisser les doses d’antidouleurs, mais les effets traînaient encore un peu. Il aurait aimé pouvoir se présenter à elle sous un meilleur jour, mais au vu des circonstances, il n’allait pas se plaindre. « T’es venue profiter du soleil, ou de ma compagnie ? » demanda-t-il avec un sourire encore faiblard, mais convaincant, en tendant la main pour attraper le verre d’eau sur la table juste à côté d’elle – las, ses réflexes n’étaient apparemment pas encore assez remis de toute cette agitation, et le gobelet lui échappa pour éclabousser la table et sa visiteuse. Il grimaça. Bien joué Heywood. « … je crois que j’ai encore du travail. Excuse-moi. » Fantastique première impression après cette opération, Nate. Il abandonna et se laissa retomber sur ses oreillers. Un court silence s’installa, lui l’observant elle, détaillant cette apparition surprise qui lui offrait infiniment plus que réconfort que ce qu’il aurait osé admettre à voix haute. Ils avaient réussi. Elle avait réussi. Et elle était même venue jusqu’ici – lui qui avait mis cet espoir en sourdine dès qu’il avait passé les portes de l’hôpital. « Les médecins ont confirmé que tout s’était bien passé. L’implant est en place. On a réussi, Babs. » lui annonça-t-il avec un rire encore incrédule. Comme si c’était trop beau, comme s’il n’osait pas encore y croire. Tout ça grâce à elle. « Je sais qu’on a encore du boulot mais le plus dur est fait, non ? On a plus qu’à voir si tout ça a servi à quelque chose. J’y serais jamais arrivé sans toi. »
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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyMer 3 Avr - 22:26

Nate &
Barbara

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«  Ah bah ça alors ! Mais qu'est ce que tu fais là ?! ». Un sourire amusé se posa sur mes lèvres à l'entente de cette voix qui m'était devenue si familière. Dans un geste gracieux, je me retournais vers Brett. Infirmier et ami de choix, il avait été un véritable soutien pendant mon séjour dans cet établissement. Si j'avais été au bout de mes opérations, c'était en parti grâce à lui. Il avait su m'écouter sans juger et me conseiller. Il avait toujours eu les mots justes. Je lui devais beaucoup. Bien plus qu'il ne devait lui-même réalisé. Mais cela ne faisait rien. Car moi, je le savais. Et j'étais bien décidée à lui rendre l'ascenseur. D'une manière ou d'une autre. Les coins de ma bouche s'étirèrent un peu plus lorsqu'il me prit dans ses bras. Un geste qui venant de quelqu'un d'autre que lui m'aurait grandement gêné. Mais avec lui cela semblait presque naturel et je n'hésitais donc pas à lui rendre son étreinte. «  Je dois avouer que je ne m'attendais pas à te revoir ici » m'informa t-il en se reculant mais en gardant ses bras sur mes épaules. Avec un sourcil levé, je le regardais m'observer. Son regard glissa sur ma silhouette avant de remonter vers mon visage, sourcils froncés. «  Je ne vois rien qui cloche, est ce que ça va ? » me demanda t-il soudainement soucieux. Face à son inquiétude, je laissais échapper un léger rire clair. Doucement, il poussa l'une de mes épaules de ses mains pour me faire payer mon affront. «  Tout va pour le mieux Brett. Je ne suis pas là pour moi. Pas cette fois ». L'homme haussa un sourcil, m'invitant ainsi à lui en dire plus. Apparemment, il n'avait pas eu la chance de travailler avec Nate. Secouant la tête, je lui expliquais vaguement la situation, ne sachant pas vraiment ce que j'avais ou non le droit de lui révéler. Tout en se faisant, je me dirigeais vers l’accueil pour obtenir de la part de Maddie le numéro de la chambre. Avec un grand sourire, la jeune femme me donna l'information et me pointa dans la bonne direction. Tout en continuant de discuter avec Brett, je me mettais en marche. Avant de me séparer de l'infirmier, je plongeais cependant la main dans mon sac pour en ressortir une petites pochettes de bonbons typiquement américains et introuvables ici. Il ria de bonne grâce, très amusé que je me rappelais de son amour pour le sucre. Lorsqu'il me demanda comment j'avais réussi à passer la douane avec tout ça, je haussais les épaules et lui répondais que c'était un secret. Ayant du travail, il me laissa en secouant la tête, les paquets de bonbons tenus prêt de son buste comme un trésor.

Après ça, je comblais assez rapidement les mètres qui se séparaient de Nate et pénétrais doucement dans sa chambre après avoir donné quelques coups sur le bois de sa porte. N'ayant obtenu aucune réponse, je commençais par passer la tête dans l'embrasure de la porte avant de rentrer complètement.  Nate dormait à poings fermés et je m'installais donc sans bruits dans le fauteuil prêt de son lit. Le regard tourné vers l'extérieur, je contemplais donc le paysage et prenais mon mal en patience. Ayant eu des contacts plus que réguliers avec les docteurs Stevens et Maxwells, je savais que toute la procédure avait été un franc succès. L'implant avait été correctement fixé et il était en état de marche. Une bonne nouvelle qui n'avait pas manqué de me faire souffler de soulagement. Après tout, cette opération n'avait rien eu d'anodine. A son contraire, elle devait être tout en haut de la liste des chirurgies à haut risque. Savoir que tout s'était déroulé sur des roulettes avait dissipé le poids qui avait enserré ma poitrine pendant les longues d'attente.  Je devais bien avouer que c'était bon de le savoir en vie et tout aussi en pleine santé, respirant doucement là devant moi. Bien sur, ce n'était que la première étape. Mais celle ci n'était pas non négligeable vu l'énormité de ce que nous essayions d'accomplir. Avec un petit sourire, je l'observais un instant et détournais finalement à nouveau mes yeux verts sur ce que je pouvais voir de la fenêtre. « Hey miss Gordon ». Je quittais ma contemplation lorsqu'il m'appela, enfin réveillé. Ou du moins en parti. Ses yeux à moitié ouverts témoignaient de la difficulté qu'il avait à sortir de la brume. Ce qui n'avait rien de bien étonnant. Ils donnaient les très bonnes drogues ici. «  Hey » soufflais je en me levant pour aller au plus près de lui. « T’es venue profiter du soleil, ou de ma compagnie ? ». «  Ma foi, le soleil est vraiment pas mal par ici » le taquinais je. Franchement, à ce stade je n'avais pas besoin de lui confirmer que j'étais venu pour le voir. Très peu aurait fait le même voyage qui plus était. Mais je n'étais pas n'importe qui.

« Je crois que j’ai encore du travail. Excuse-moi » lâcha t'il alors qu'il venait de renverser le contenu de son gobelet., m'aspergent en partie. «  Ce n'est pas bien grave, le soleil se chargera de me sécher ». J'envoyais un sourire dans sa direction. Un léger silence s'installa entre nous et mal à l'aise de le voir me contempler je le brisais en  prenant le gobelet pour retourner le remplir dans la petite salle de bain. « Les médecins ont confirmé que tout s’était bien passé. L’implant est en place. On a réussi, Babs. Je sais qu’on a encore du boulot mais le plus dur est fait, non ? On a plus qu’à voir si tout ça a servi à quelque chose. J’y serais jamais arrivé sans toi ». Avec un léger signe positif de la tête, je posais le gobelet sur sa table de chevet, ne sachant pas réellement quoi en faire. Je n'allais tout de même pas m'asseoir sur son lit pour porter l'objet à ses lèvres. Rien que d'y penser, cela me mettait assez mal à l'aise. Pour une raison que j'ignorais. Après tout, c'était un geste considéré comme humainement normal dans la société. N'est ce pas? «  Tu sais c'est toi qui a fait le plus dur. J'ai juste fait fonctionner mon cerveau. Comme toujours » répondais je pour cacher mon trouble soudain. Soudain et stupide. «  Est ce que tu veux le tester maintenant ? » lui demandais je finalement et ce malgré ses yeux tombants. Lorsqu'il me répondit par l'affirmative, je lui expliquais que l'implant était pour le moment bloqué et qu'il avait besoin de l'activer. Je lui expliquais donc la procédure à suivre, à savoir qu'il devait répéter trois fois d'affilé le mot qui serait son bouton on et off pour le restant de ses jours. Je pouvais activer le tout à distance, mais je pensais qu'il était mieux de le familiariser avec cette possibilité au plus tôt. De plus seul lui pouvait l'activer de cette manière. L'implant était spécialement conçu pour retenir et le mot code et les vibrations spécifiques de ses cordes vocales.

Les yeux rivés sur lui, j'attendais qu'il dise ou fasse quelque chose lorsqu'il eut mis à exécution les démarches précédemment énoncé. «  Alors ? » demandais je au comble de l'impatience, et aussi de l'excitation. Pour le sortir de sa torpeur et de son mutisme qui mettait à mal mes nerfs, j’apposais mon  index sur sa peau. Mon doigt glissa de l'intérieur de son coude, laissé à nu par la robe médicale qu'il portait, jusqu'au bout de l'un de ses doigts. Sourcils levés, j'attendais une réaction de sa part. Toute prête à recommencer cette étrange caresse si il le fallait.
Pando
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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyMar 16 Avr - 16:56


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Trop déphasé encore dans sa phase de réveil, Nate ne remarqua rien de la soudaine gêne de Barbara, l’esprit encore embrumé par les médicaments malgré ses efforts pour se tirer de ce brouillard qu’il n’avait pas ressenti depuis des années. Il fallait dire que ça faisait des années qu’il n’avait pas eu besoin de prendre de médicaments – peut-être qu’ils y étaient allés un peu trop fort sur les dosages et qu’il devrait en parler au docteur. Bah, ça n’avait pas d’importance : l’opération avait réussi, l’implant était là où il était supposé être, il avait survécu à ce chantier plus que hasardeux, et Barbara avait fait le déplacement depuis Gotham. Il ne pouvait rien demander de plus pour le moment. Peut-être, juste peut-être, aurait-il dû demander à Hank de venir aussi. Lui avait-il au moins écrit ? Ah oui, il s’en souvenait. Un message réécrit dix-huit fois (il avait compté les brouillons avant de presser la touche ‘envoi’) et qui finalement n’avait sans doute pas fait grand-chose d’autre qu’inquiéter son pauvre grand-père qui en plus n’avait pas besoin de ça en ce moment. Pas depuis l’attaque des paradémons sur Washington, et ce qui en avait découlé. Peut-être que ça avait été une erreur de jugement de sa part, mais bah. C’était trop tard pour s’en vouloir, de toute façon. Au moins il n’était pas tout seul pour la suite. Nate tendit le bras à nouveau, plus réveillé, plus prudemment cette fois, et parvint à boire quelques gorgées d’eau sans provoquer de catastrophe en série, en écoutant Barbara parler. Barbara qui avait fait irruption dans sa vie en cherchant une solution à son problème à elle, et qui finalement allait peut-être trouver une solution à son problème à lui. Jamais, depuis qu’il avait perdu ses sensations, et s’était résigné à n’être qu’une statue de métal vivante, n’aurait-il imaginé mettre son corps, son intégrité physique, ses rêves les plus désespérés entre les mains d’une autre. Et elle, elle avait débarqué, comme ça, défoncé les portes de la forteresse qu’il s’était bâti à grands coups de rangers jaunes, et avait pris les choses en main avec une telle assurance, une telle confiance qu’il avait été incapable d’y résister. C’était dingue, d’en arriver à faire autant confiance à quelqu’un en si peu de temps – c’en était presque vertigineux, même pour lui qui se savait souvent trop naïf. C’en était presque vertigineux, de voir qu’il avait suffit de quelques semaines pour qu’il regarde un peu plus régulièrement son téléphone pour voir s’il n’avait pas de nouvelle d’Oracle, pour qu’il regarde un peu plus souvent l’horloge de son bureau et les minutes qui le séparaient de la fin de son séminaire et de son bus pour se rendre au bunker. Pour qu’il se prenne à l’observer à la dérobée pendant leurs longues sessions de travail, alors qu’elle planchait sur ses interminables lignes de code.

D’une question, elle l’arracha à ses pensées, et il releva les yeux, l’air beaucoup réveillé, sur elle. S’il avait pu, il aurait senti son cœur rater un battement. Tester l’implant. Là, tout de suite, comme ça. Le rythme de son cœur accéléra à la perspective de ce qui allait, de ce qui pourrait se passer juste dans les secondes, dans les minutes à suivre. Ils n’étaient pas stupides. Ils savaient très bien que le programme n’allait sans doute pas donner les résultats escomptés immédiatement. Mais si ça pouvait au moins donner quelque chose… Nate déglutit. Et si ça ne donnait rien du tout ? Retour à la case départ ? Et si la première chose qu’il ressentait, après plus de quatre ans, n’était rien d’autre qu’une abominable douleur ? Et si c’était tout ce à quoi il était condamné ? Mais non – ils n’avaient pas fait tout ce chemin pour s’arrêter là, pas vrai ? Et dans les yeux verts de Barbara, Nate trouva le courage qu’il lui manquait, et il hocha la tête. Un mot de passe à répéter trois fois. La réponse s’imposa à son esprit : « Ptérodactyle. Ptérodactyle. Ptérodactyle. » articula-t-il avec un sourire. Une petite dédicace à une de ses passions d’enfance, à une aventure récente en compagnie de sa sorcière préférée, aussi. Ca ferait parfaitement l’affaire. Et c’était parti. C’était quelque chose d’étrange à décrire, mais Nate était certain d’avoir perçu l’activation de l’implant dans son cortex. Comme s’il avait littéralement pressé un bouton ‘on’. Et d’abord, il ne ressenti rien. Il retenait sa respiration, le temps suspendu dans la chambre baignée de l’agréable lumière de l’après-midi sud-africain. Quelque chose allait se passer. Quelque chose devait se passer, pas vrai ?

Ca lui vint lentement, progressivement. Comme si son corps, tout son corps, émergeait d’un très, très long sommeil. Pouvait-il seulement dire qu’il ressentait quelque chose ? C’était plutôt comme si, pour la première fois en quatre ans, il avait conscience de l’existence de son corps sur un plan autre qu’intellectuel – une conscience hors de son cerveau, une conscience palpable qui suivait peu à peu la ligne de ses os et les longs tentacules de ses artères, puis de ses veines. Une électricité particulière qui réactivait, progressivement, des facultés oubliées. Endormi, c’était le mot. D’inexistant, son corps se faisait endormi. Osant à peine respirer, Nate se perdait complètement dans cette découverte tétanisante – un mutisme qui visiblement ne convenait à la pauvre Barbara, impatiente de découvrir les résultats de ses expériences. « Je… je sais pas - » Mais avant qu’il ne puisse développer sa pensée, il la vit poser le doigt sur son avant-bras et le faire courir le long de sa peau lamée d’acier vivant presque jusqu’à son ongle.

De ce bref et étrange contact, il n’avait rien senti – ou plutôt, non. Il n’avait rien senti de précis, mais c’était comme si ce premier contact étranger avait achevé de créer les connexions entre l’implant et le reste de son être. « C’est… » s’étrangla-t-il, le souffle coupé, les yeux fixés sur son bras, sur sa main dont il fit plier et déplier les doigts, très lentement. Mon Dieu, quelle étrangeté. « C’est tellement bizarre… je ne sens pas mes doigts, je n’ai rien senti de ce que tu… de ce que tu as fait, mais… » Lentement, Nate se redresse sur son lit, aussi prudemment que s’il n’avait pas bougé depuis mille ans. Ils avaient toujours su, ou au moins toujours suspecté, que dans ce nouveau corps, ses sensations n’auraient rien à voir avec ce à quoi il était habitué du temps où il était encore un type normal. Mais ça ? Ca dépassait tout ce qu’il avait pu imaginer. « … mais je sens que j’ai une main. Des mains. Des bras, des jambes, un corps. Babs, c’est la première fois que je sens que j’ai un corps depuis quatre ans ! » Un corps qu’il avait l’impression de sentir plus froid que dans ses souvenirs, plus rigide aussi, plus résistant, peut-être ? Est-ce que c’était le métal, ou est-ce qu’il avait simplement oublié, depuis le temps ? « C’est comme si j’étais enfermé dans une couche de métal… et que je me réveillais d’une très, très longue anesthésie… » souffla-t-il, avant de poser prudemment la main sur le lit pour caresser les draps – rien, aucune sensation ne lui parvint, autre que cette bizarre impression d’être pris dans une épaisse combinaison métallique. Il roula des épaules, lentement, tendit le bras devant lui, perplexe. Une épaisse combinaison métallique particulièrement souple, qui n’entravait nullement ses mouvements. Comme si le métal dans sa peau répondait molécule par molécule à chacun de ses mouvements.

Incrédule, il releva les yeux vers elle. Ce n’était pas encore les résultats escomptés, mais ça dépassait de mille lieues tout ce qu’il avait pu imaginer. « Ca fonctionne… » Il en était sûr. Il n’imaginait rien, il avait souffert d’assez de douleurs fantômes pour réussir à faire la différence. Il s’esclaffa de nervosité, secoua la tête, puis après un instant d’hésitation, lui tendit à nouveau son bras. « Je ne sens encore rien à échelle locale, mais peut-être qu’en augmentant les réglages… tu veux bien essayer ? »

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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyMer 17 Avr - 19:05

Nate &
Barbara

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« C’est… C’est tellement bizarre… je ne sens pas mes doigts, je n’ai rien senti de ce que tu… de ce que tu as fait, mais… » commença t-il alors que je continuais à l'observer à présent franchement impatiente. Face à ses propos, je ne pus retenir une moue de frustration. Je n'avais pas travailler autant pour que cela ne fonctionne pas. Bien sur, j'avais toujours su que cela était une possibilité. La science n'était pas une matière exacte. Parfois, cela fonctionnait. Parfois non. Pour autant, cela ne voulait pas forcément dire que l'idée était mauvaise. Peut être fallait il juste changer le procédé. Ou changer les calibrages. Même en sachant tout ça, je ne pus empêcher mon déplaisir de tirer les traits de mon visage. Cela ne mettait tellement en colère. Bras à présents croisés sur ma poitrine, je serrais les poings à l'abri de son regard. Ma mâchoire serrée en disait déjà bien assez long sur mon soudain énervement. Un énervement que j'aurais du trouver anormal si j'avais pris le temps de me demander pourquoi cela me mettait dans un tel état. Ce n'était pas la fin du monde après tout. Ce n'était même pas la fin de l'expérience. Il me restait encore plus d'une carte à jouer.  « … mais je sens que j’ai une main. Des mains. Des bras, des jambes, un corps. Babs, c’est la première fois que je sens que j’ai un corps depuis quatre ans ! » continua t-il.  Malgré la bonne nouvelle – si l'on pouvait appeler l'information qu'il venait de me donner ainsi – je gardais mon air renfrogné. Comme si je boudais. « Tu es sur que ce n'est pas ton cerveau qui te joue un tour plutôt que l'implant en lui même ? » ne pus m'empêcher de lui demander. Arès tout, ce n'était pas impossible. Ni même tiré par les cheveux. Nous avions travaillés sur ce projet depuis des semaines. L'excitation, l'envie … tout cela pouvait le pousser à ressentir des choses qui n'existaient pas. Il n'y avait rien de plus puissant que le cerveau humain. Grâce à ce dernier, il était tellement aisé de se faire croire tout et n'importe quoi. De se tromper soi même. J'en savais quelque chose après tout. Cela expliquait aussi notamment comment certaines personnes arrivaient à se rendre malade juste en étant persuadée qu'elles l'étaient. Vraiment, le cerveau était une arme, un des outils les plus complexes de notre monde. Même les plus éminents experts n'avaient pas percé à jour tous ses secrets. Il restait encore tellement de choses à découvrir. Tant de chose à apprendre à son sujet.

A présent silencieuse, je le serrais jouer de ses doigts puis des épaules. Il semblait momentanément ailleurs. Transporté. Subjugué presque. Une partie de moi – celle qui n'étouffait pas sous la colère provoquée par ce premier échec – ne pouvait pas s'empêcher de trouver son comportement et la lueur dans ses yeux mignons. Lorsqu'il releva son visage vers moi, j'arquais un sourcil interrogateur. « ça fonctionne… ». Il semblait si sûr. A côté, je restais dubitative. « Je ne sens encore rien à échelle locale, mais peut-être qu’en augmentant les réglages… tu veux bien essayer ? » me demanda t-il en tendant son bras dans ma direction. Mes yeux émeraudes se posèrent un instant sur ce dernier et en détaillèrent la couleur grisée qui signifiait que du métal dormait sous son épiderme.  Décroisant les bras, je me déplaçais pour aller jusqu'à mon petit sac de voyage. De ce dernier je sortais l'ordinateur portable haut de gamme, dernier modèle crée par Wayne Enterprises et encore bien loin d'être manufacturé pour la consommation publique.  L'appareil s'alluma immédiatement , sortant de son état de veille lorsque je relevais l'écran. Après quelques manipulations – destinés à sécuriser avant tout ma connexion – j'ouvrais les fichiers correspondant à son implant. Bien que l'objet reposait sous sa peau, je pouvais y accéder grâce à un habile procédé.  

Mes doigts se stoppèrent à quelques centimètres des touches et mon regard replongea un instant dans le sien. Je fronçais les sourcils en réfléchissant. Arrivant à la conclusion qu'il était préférable pour moi d'avoir les mains libres – au cas où -, je posais mon appareil sur la chaise et entrepris de baisser les stores électriques. Bientôt la pièce fut plongée dans le noir. Seule la faible luminosité de mon écran d'ordinateur faisait office de lampe d'appoint. Absolument pas gênée par l'obscurité ambiante, je me baissais pour fouiner à nouveau dans mes affaires. Un petit son de satisfaction s'échappa d'entre mes lèvres lorsque je mettais la main sur mes gants et sur une petite boite ronde. Dans cette dernière se trouvait une lentille spéciale. Une lentille qui alla bien vite se poser sur mon iris. Ce ne fut qu'une fois les gants enfilés que je reprenais mon ordinateur et téléchargeais le programme dans mon  nouveau matériel.  Une fois que cela fut fait, je refermais l'ordinateur et le laissais sur la chaise, plongeant définitivement la pièce dans l'obscurité. «  Prêt ? Il est possible que ça t'éblouisse un instant » déclarais je, sans pour autant lui dire ce que je m’apprêtais à faire. Rien qu'à imaginer son regard ébahi, j'en souriais de satisfaction. Ce fut finalement avec un claquement de doigt que je mettais mon plan à exécution. Immédiatement la pièce fut envahie d'un hologramme bleuté et baigna dans sa lumière électrique. Sur mon œil droit, la lentille arborait la même couleur. « Bienvenue à l'intérieur de l'implant » l'informais je en jouant avec la structure du bout de mes doigts gantés. Avec Alfred, il était le seul à connaître l'existence de mon programme de modélisation. Une petite merveille de technologie que j'avais eu bien du mal à mettre sur pied avec les moyens qui étaient les miens. Le gadget était loin d'être parfait mais il me suffisait. Maintenant il n'y avait qu'à changer le calibrage pour voir ce que ça donnait. En espérant que cela ne lui cuise pas le cerveau en même temps.
Pando
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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyMer 24 Avr - 19:08


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« Certain. » avait-il répondu, instantanément, aux doutes que Barbara avait exprimés à voix haute. Il ne pouvait pas lui en vouloir, de se poser ces questions, mais il était sûr, absolument certain qu’il ne rêvait pas. C’était une conviction viscérale, qui allait au-delà de l’instinct et de ce que la raison pouvait lui dicter. En dix ans, il était passé de la douleur la plus insoutenable au néant complet. Il avait peut-être oublié ce que ça faisait de sentir le vent sur sa peau, mais jamais il ne pourrait se méprendre sur la sensation d’avoir ou non une existence physique dans ce fichu monde dans lequel il évoluait en fantôme dévastateur. Les douleurs, les sensations fantômes, il les avait eues, il les connaissait par cœur. Il les avait éprouvées, encore, après qu’elle soit apparue dans sa vie et lui ait fait cette curieuse proposition de l’aider à résoudre son problème. Il savait. Il savait que ce qu’il ressentait, là, confusément, à cet instant précis, n’avait rien à voir avec les impressions trompeuses et persistantes qui avaient fait de sa vie un enfer pendant si longtemps. Elle devait le croire. Convaincu, il soutint son regard, la certitude lisible dans ses yeux. Allez, Babs. Il lui avait fait confiance jusque-là, du début jusqu’à la fin. Maintenant, c’était à elle de lui accorder un peu de crédit et de croire en lui comme elle l’avait fait tout au long de leurs fastidieuses procédures. Elle l’avait vu se décourager, reprendre espoir, supporter toutes ses expériences, être le plus critique des deux et le plus prompt à se dire qu’ils ne devraient pas s’attendre à un succès. Alors maintenant que le succès était là, à portée de main, qu’il pouvait le sentir dans ce corps qui lui avait été si longtemps étranger, Nate avait besoin qu’elle y croie aussi.

Un sourire ravi étira ses lèvres alors qu’elle se levait pour sortir son matériel – c’était presque vertigineux, la vitesse à laquelle ils allaient peut-être pouvoir progresser, mais seigneur, il avait attendu suffisamment longtemps. Il estimait avoir le droit d’en profiter quand les choses accéléraient enfin. Laissant retomber sur bras sur le lit, il l’observa attentivement se glisser dans la peau d’Oracle, ou de Batgirl, ou d’un mélange des deux, il ne savait plus trop, et il n’était pas sûr que ça soit vraiment important, ou que les deux soient entièrement dissociables, désormais. Puis elle suspendit ses gestes, et releva ses yeux verts vers lui. « Quoi ? » demanda-t-il, anxieux. Est-ce qu’il devait faire quelque chose ? Mais elle l’ignora complètement, et Nate décida de rester sagement silencieux et de la laisser se concentrer. Même si un demi-million de questions lui traversaient le crâne en même temps, l’expérience lui avait prouvé qu’interrompre Barbara Gordon en pleine mission était ou bien dangereux, ou bien parfaitement inutile. Un peu comme essayer d’arrêter une météorite en pleine trajectoire avec un filet à papillon. Nate ravala donc son impatience et sa curiosité et resta là, à se tourner les pouces tout en s’accoutumant à ce bizarre endormissement qu’il sentait dans tout son corps. L’exclamation de satisfaction de Barbara lui valut de darder à nouveau les yeux sur elle, un air de parfaite interrogation sur le visage, mais encore une fois, il n’obtint aucune réponse. Bon d’accord. Si elle voulait ménager son petit effet, qui était-il pour lui retirer ce plaisir – à part, évidemment, le sujet de ses expériences et le malheureux qui attendait qu’elle daigne lui donner des réponses comme un enfant forcé d’attendre que ses parents aient fini leur conversation téléphonique pour lui donner un peu d’attention. Dammit Barbara, c’était de la cruauté, à ce niveau !

Heureusement, son calvaire ne dura pas, et Nate se redressa instantanément sur son lit à son avertissement. « Prêt. » affirma-t-il, aussi docile qu’un chien de berger – bah, qu’importe. Lumières éteintes – pourquoi faire, il n’en avait pas le moindre début de fichtre idée – il attendit la révélation finale. Et boy. Il ne fut pas déçu. « Holy shit. » souffla-t-il, ébahi, au centre de cette chambre baignée d’hologrammes sortis tout droit des meilleurs films de science-fiction que le cinéma avait à offrir. Stupéfait, il s’arracha à sa contemplation pour dévisager Barbara, et remarqua la lentille qui brillait dans son œil, puis regarda à nouveau les hologrammes, puis à nouveau Barbara. Ok. Ca avait valu la peine d’attendre. Et Barbara Gordon était officiellement la fille la plus cool de la planète. « Ca – tout ça, c’est ce qu’il y a dans l’implant ? Seigneur, Babs, même Matrix c’est de la rigolade, à côté. » s’extasia-t-il. Tous les programmes informatiques qu’elle avait élaborés au cours de ces longues sessions de travail, toutes les données qu’ils avaient pu compiler, toutes les fonctions de l’implant s’étalaient là, sous ses yeux, dans un labyrinthe immatériel qui ne faisait désormais plus qu’un avec son cerveau et son système nerveux. Incroyable. Tout bonnement extraordinaire. « Je pensais avoir tout vu en visitant la Watchtower, mais là… même le Limier ne fait rien d’aussi cool. » Bon d’accord, il se laissait peut-être emporter par son enthousiasme, mais J’onn, s’il avait pu l’entendre, aurait-il pu le blâmer ? Pendant un instant encore, Nate se laissa aller à admirer le travail de sa partenaire de travaux pratiques, puis se força à se secouer un peu. Ils avaient encore du travail devant eux avant d’espérer arriver aux résultats escomptés.

« Ok chef, je suis prêt. » déclara-t-il en s’asseyant sur le lit de façon à lui faire face. « Augmente un peu la dose. Pour l’instant j’ai l’impression que quelqu’un s’est amusé à me faire des anesthésies locales partout et que tout l’extérieur de mon corps est encore insensible. Dur de dire si c’est parce que son système nerveux est encore endormi, ou à cause du métal, ou à cause du calibrage, mais… ça se tente. » Il hocha la tête à son adresse, l’air confiant et déterminé. Alors qu’elle effectuait ses réglages, il ne put s’empêcher de poser au moins une des nombreuses questions qu’il avait à l’esprit. « Ce système, il n’y a que toi qui y auras accès ? Je veux dire, il est exclusivement destiné au matériel de la Batfam ? » Après tout, il serait peut-être raisonnable, une fois le programme perfectionné, d’y donner accès au Dr Mid-Nite et à quelque de la Justice League. Au cas où quelques ajustements soient nécessaires et qu’elle n’était pas disponible. « Et qu’est-ce qu’il se passe si… si quelqu’un arrive à hacker ton programme ? » Il s’était presque empêché de poser la question. Loin de lui l’idée de remettre en cause les extraordinaires compétences de Barbara en cybersécurité mais… c’était de son corps et de son cerveau qu’il était question. Des garanties étaient aussi naturelles que nécessaires.


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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyDim 28 Avr - 15:01

Nate &
Barbara

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Sa réaction ne tarda pas à se faire entendre et je ne pus empêcher le sourire absolument satisfait qui étira mes lèvres roses. Holy shit indeed. Dire que j'étais fière de mes créations était un euphémisme. Si parfois, j'en arrivais à détester mon cerveau et la mémoire eidétique dont j'étais affublée.. cela ne durait jamais bien longtemps. Créer de telles choses me rappelait à quelle point j'étais chanceuse. J'avais à ma disposition une arme redoutable. Je le savais. Seule mon imagination semblait limiter ce que j'étais capable de construire. Ça et les moyens que j'avais à ma disposition. Même en ayant accès aux dernières technologies haut de gamme grâce à la compagnie de Bruce... il y avait des choses qui n'étaient tout simplement pas possible à notre époque. Comme tous les génies ayant une fois marcher sur cette terre, j'étais limitée par les technologies de mon époque. Et en soit, ce n'était pas forcément une mauvaise chose. Après tout, bien loin de moi l'idée de devenir un scientifique fou. Un cerveau incontrôlable. L'on en avait déjà bien assez comme ça.  « Ca – tout ça, c’est ce qu’il y a dans l’implant ? Seigneur, Babs, même Matrix c’est de la rigolade, à côté ». La remarque purement geek m'arracha un léger rire de surprise. «  En même temps, il n'y a que les effets spéciaux qui sont bien dans Matrix... et encore je trouve que ça a mal vieilli » rétorquais au tac au tac avec le même sérieux cinéphile. Matrix avait été une œuvre d'art... dans un passé maintenant révolu. Si je prenais toujours du plaisir à mater la trilogie, je ne pouvais jamais m'empêcher de grimacer devant les incohérences informatiques et technologiques. Pour autant, je ne blâmais pas les réalisateurs. Ils étaient cinéastes par gourous de l'informatique après tout. Il fallait donc rendre à César ce qui lui appartenait et saluer leur filmographie pour ce qu'elle était. Un excellent divertissement.  « Je pensais avoir tout vu en visitant la Watchtower, mais là… même le Limier ne fait rien d’aussi cool » continua t-elle sur le même ton coulant d'enthousiasme, les yeux toujours arrondis par la surprise. Un sourire amusé glissa sur mes lèvres alors que moi aussi je me laissais à contempler les lignes et lignes de code qui me faisaient face. Je n'étais pas modeste au point de dire que ce n'était rien. J'avais travaillé des jours et des nuits entières sur ce programme. J'y avais mis tout mon temps et tout mon talent. Pour lui comme pour moi ce n'était définitivement pas rien. «  Je sais je suis sensationnelle » répondais je donc en fixant à nouveau mes yeux sur lui, l'un vert émeraude et l'autre bleu électrique. «  Franchement, j'ai encore plein de truc cool à la Tour. Loin de moi l'idée de me vanter mais il faut bien avouer que mon cerveau est totalement génial. Ça ne dort jamais vraiment là haut » lui signalais je en pointant un doigt dans la direction de mon crâne. «  Un fait que mon père  ne pourra que te confirmer si tu lui rappelles que  je le réveillais à trois heures du matin pour finir le livre d'exercices de maths de l'année en un jour. Évidemment il n'était pas capable de suivre mais il me laissait toujours m'installer avec lui sans trop broncher. Vraiment il a eu la patience d'un saint » rigolais je gentiment en me rappelant les événements. Enfant, j'avais été intenable. Etre Batgirl m'avait cependant donné un échappatoire et m'avait empêcher de tourner en rond comme un lion en cage. Comme l'avait dit Lee à mon père, un enfant précoce a toujours besoin d'être stimulé. Etre l'acolyte de Batman n'avait pas failli à cette tâche. Et ce malgré l'arrêt abrupt que ma carrière avait subi. Un arrêt qui était à présent derrière moi.

« Ok chef, je suis prêt. Augmente un peu la dose [...] Dur de dire si c’est parce que mon système nerveux est encore endormi, ou à cause du métal, ou à cause du calibrage, mais… ça se tente. ». Reprenant complètement mon sérieux, je hochais la tête. Le mouvement fut à peine perceptible mais bien présent. Du bout de mes doigts gantés je naviguais dans le programme à la recherche de la partie à atteindre. « Ce système, il n’y a que toi qui y auras accès ? Je veux dire, il est exclusivement destiné au matériel de la Batfam ? » me questionna t-il alors que j'augmentais la taille des lignes de codes et en faisais défiler d'autres. «  Pour l'instant, je suis la seule à y avoir accès. Personne dans la Batfam ne peut entrer dans le programme et dans ton cerveau par extension. Pour le moment du moins. Cela ne te surprendra pas que Batman ait émis l'envie d'y avoir lui aussi accès... pour plus de sécurité comme il dit » lui répondais je en terminant d'augmenter la taille de la ligne de code qui m’intéressait. Juste histoire d'y voir mieux et de ne pas faire une mauvaise manipulation. Après tout, je portais des lentilles de vue pour une raison. Si mon cerveau pouvait prétendre à la perfection, ma vue elle .. en était bien loin. «  Si tu veux lui donner un accès cela sera cependant ta décision. Sache juste que c'est possible » terminais je de lui expliquer, en somme toute de manière sommaire.

« Et qu’est-ce qu’il se passe si… si quelqu’un arrive à hacker ton programme ? ». Face à cette question – à laquelle je m'étais pourtant préparée – je stoppais tous mouvements. Mes yeux quittèrent les chiffres et lettres qui brillaient devant mes pupilles pour venir le fixer. Je le considérais un instant silencieuse. Le risque zéro n'existait pas et il en était aussi conscient que moi. Notre implant était une force mais il était aussi une faiblesse. La technologie n'était jamais infaillible. Elle n'était jamais parfaite. Et surtout, qu'importe intelligence que l'on y mettait, une machine ou un programme ne serait jamais aussi bon qu'un cerveau humain. Tout simplement, parce qu'il ne serait jamais aussi complexe. Jamais aussi prompt à sortir des sentiers battus pour créer les merveilles de demain. L'imagination était une chose purement humaine. Une chose qui devait le rester si l'on me demandait mon avis. «  Je ne te cache pas que cette possibilité existe comme tu t'en doutes » confirmais je. « Mon cerveau est une chose fantastique mais je ne suis pas parfaite. Un génie oui, mais parfaite non » continuais je en laissant évidemment sous entendre que comme la technologie j'étais faillible. Irrémédiablement humaine. « Ceci dit, peu sont les personnes capables de pouvoir craquer de telles mesures de sécurité. Avec un peu de temps Red Robin et Batman le peuvent mais ils n'ont aucune raison de le faire. Et si ils en arrivent à de telles extrémités... eh bien c'est certainement que tu seras devenu un danger pour toi comme pour les autres. Quand aux super vilains.... seul le Calculateur me vient à l'esprit là tout de suite » lui apprenais je. «  De lui il faut s'en méfier. Il est … disons qu'il est obsédé par Oracle. Par moi donc. Tellement obsédé qu'il essaye de découvrir mon identité par tous les moyens. Cependant, je suis persuadée qu'il pense que je suis un homme. Comme à peu près 99 pour-cent des personnes qui ont été en contact avec Oracle » expliquais je en riant très légèrement. Le mythe du hacker mâle était difficile à éradiquer. Et cela m'allait bien. C'était une couverture supplémentaire et je n'allais définitivement pas cracher dessus.  

«  Pour cette raison, je te conseille de te faire discret. De ne parler de l'implant qu'à des personnes de confiance et d'éviter de me lier à son élaboration. Pas d'Oracle, pas de Batgirl et encore moins de Barbara Gordon . Pour ta propre sécurité, la mienne et celles de nos proches. Je sais que ça peut apparaître assez paradoxal vu le nombre de personnes qui sont déjà au courant... mais crois moi c'est la meilleure solution. La seule même ». Évidemment, j'espérais qu'il se confie aux bonnes personnes. Si j'avais toute confiance en ma famille, je n'avais aucune confiance en la sienne. Ni en son docteur. Tout bonnement parce que je ne les connaissais pas personnellement et n'avais pas eu la chance de me faire ma propre opinion. Cependant, ce choix était le sien. Et je me devais de le respecter. «  Quand à savoir ce que cela ferait – et sans prendre en compte l'évidence même qui serait de te priver à nouveau de tes sensation-, je dirais que ça dépend de l'imagination de la personne » concluais je. L'implant était dans son cerveau. Et même si il était dans une partie spécifique, il restait en contact avec le reste de son organe. Le contrôle était donc une possibilité. «  Mais ne t'en fais pas, je ne laisserai rien arriver » lui promettais je  tout en sachant que c'était une promesse bien difficile à garder. «  Et puis surtout, tu devrais d'avantage te demander ce qu'une bombe électromagnétique pourrait lui faire ; ça me semble être plus probable que de te faire hacker» plaisantais je doucement.  Griller le programme était évidemment la bonne réponse. Il était cependant chanceux, cela ne ferait que lui enlever ses sensations. Dans mon cas, cela ferait se dérober mes jambes sous mon poids. Sans lui, je ne tenais pas debout. Sans lui, je n'étais pas Batgirl. Juste Barbara Gordon. Juste une énième victime du Joker.

« Bon on teste ? » questionnais je en claquant des mains pour ramener la conversation sur des sujets un peu moins délicat. Après tout, il fallait encore que j'arrive à réellement les lui rendre ses sensations. J'attendis qu'il me réponde par la positive avant de régler le calibrage et de l'augmenter. Un peu d'abord puis un peu plus lorsque rien de plus ne sembla se passer. Comme la première fois, je me déplaçais à ses côtés pour faire courir mes doigts – cette fois gantés – sur la peau nue de son bras.
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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyMer 8 Mai - 20:01


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Ca y était donc. Perdu dans sa contemplation de cette interface futuriste, Nate commençait seulement à mesurer la dimension réelle du travail qui avait été investi dans l’élaboration de cet implant. S’il avait toujours été bon dans toutes les matières à l’école, c’était vers les lettres et bien entendu l’Histoire que ses intérêts l’avaient porté par la suite – ses connaissances en sciences dures se limitant surtout aux techniques de datation carbone et autres domaines utiles à ce qui était devenu son métier. Les sciences informatiques et tout ce qui y était associé était quelque chose qu’il avait laissé aux autres et ne touchait que de loin, lorsqu’il observait Ray travailler sur la programmation de son costume, lorsqu’il écoutait sa jeune cousine Nicole lui expliquer de long en large et en travers les subtilités entre les différents langages de programmation, future ingénieure informatique qu’elle se voulait. Pour le profane qu’il était, ce que Barbara avait réussi à accomplir n’était rien de moins qu’un extraordinaire tour de magie dont il était bien incapable de deviner les ficelles, et auquel il ne pouvait que croire en toute bonne foi. De même qu’on accepte la disparition et réapparition de l’assistante, il acceptait le miracle de technologie que constituait cet implant – et cet aperçu de son fonctionnement directement dans son code, plutôt que de briser l’illusion comme une déception, ne faisait que renforcer son idée. Mais la magie, comme le lui avait si bien expliqué Zatanna un jour, avait un prix. Et le risque de se faire hacker en pleine mission, ou même de se faire hacker tout court, n’était pas un risque que Nate pouvait se permettre de prendre à la légère. Bien sûr que Barbara y avait pensé, bien sûr qu’elle avait pris toutes les précautions nécessaires, mais Nate n’était pas assez naïf pour penser que le risque zéro existait. Ils vivaient dans un monde où les dieux marchaient parmi eux, où on voyageait entre les dimensions, et où les plus grands criminels de la planète ne cessaient de rivaliser d’ingéniosité pour leur rendre la vie infernale. Retrouver le contrôle sur son corps, c’était aussi s’exposer à un danger considérable, pour peu que quelqu’un de mal intentionné réussisse à outrepasser les mesures de sécurité de Barbara. Un pro, un con. Et Nate avait déjà décidé que le pro contrebalançait plus que largement le contre. Il faillit le lui dire, tout de suite, en la voyant se figer sur place, mais décida finalement de garder le silence. Elle aussi, savait très bien dans quoi ils s’aventuraient, et les risques qu’ils prenaient. Et tous les deux, d’un commun accord, avaient déjà décidé que ça en valait la peine.

Apprendre que si peu de personnes présentement étaient capables d’un tel exploit était rassurant (même s’il n’était pas sûr d’être enthousiaste à l’idée de donner à Batman accès à son cerveau – il l’admirait, son chef de la Justice League, mais n’était pas plus aveugle qu’un autre vis-à-vis de ses tendances en matière de surveillance intrusive), et Nate hocha doctement la tête alors qu’elle énumérait sa liste. Le nom du Calculateur s’imprima aussitôt dans sa mémoire pour n’en jamais ressortir. « T’en fais pas, personne ne sait pourquoi j’ai quitté les Etats-Unis. Même la Ligue et mon grand-père ont seulement été informés que je partais pour ‘une procédure médicale’. » Si cacher la vérité à son grand-père ne lui plaisait pas le moins du monde, il se consolait en se disant que c’était un mal nécessaire. Un jour, peut-être, pourrait-il lui en dire plus au sujet de ce fameux implant, mais jusqu’à ce qu’ils soient certains que tout fonctionnait parfaitement et sans accroc, mieux valait qu’il en sache le moins possible. Quant à l’identité du cerveau derrière l’implant, il était évidemment hors de question de mentionner le nom de Barbara Gordon, de Batgirl, ou même d’Oracle à qui que ce soit. « On verra pour la suite, mais pour l’instant, c’est entre toi et moi, Batgirl. » ajouta-t-il avec un clin d’œil. Il grimaça à l’idée de se retrouver avec une bombe magnétique dans le crâne, mais la grimace se transforma bien vite en sourire amusé. « Bah. Quand on fait notre métier, c’est bien qu’on aime vivre dangereusement, pas vrai ? » commenta-t-il en haussant les épaules. Qui pouvait se vanter d’être un superhéros s’il n’était pas prêt à prendre certains risques pour pouvoir faire son job correctement ? Bien sûr que l’implant était une idée dangereuse – mais ce que Citizen Steel pourrait devenir avec ? Ca valait tous les risques du monde. Et puis, elle avait promis de veiller à sa sécurité – il fallait bien que ça compte pour quelque chose, pas vrai ?

C’est Barbara qui coupa court à cette discussion nécessaire mais délicate, et il se redressa sur son lit avec enthousiasme, prêt pour la deuxième phase de tests. « Mon sort est entre tes mains, Frankenstein. Vas-y ! » déclara-t-il. Et pendant quelques secondes encore, Nate l’observa attentivement calibrer certains réglages, avant qu’elle ne vienne prendre place à ses côtés et faire courir son doigt sur son bras, comme avant. Tout d’abord, Nate ne sentit rien de plus qu’à leur tentative précédente – cette impression d’être enfermé dans une épaisse couche de métal particulièrement souple, mais coupé de ses sensations extérieures. Il secoua la tête pour indiquer à Barbara son échec, et attendit qu’elle ajuste encore les réglages. « Faudra que tu m’expliques à moi aussi comment faire ses réglages. J’aurais l’air fin si je devais venir à Gotham à chaque fois. » Il avait déjà pris note mentalement de quelques-unes de ses manœuvres, mais il serait tout de même plus sage d’entendre le mode d’emploi de la bouche de la conceptrice, plutôt que de formuler des hypothèses hasardeuses sur ce qu’elle était en train de faire exactement. Histoire d’éviter de se griller le cerveau lui-même. Le silence retomba alors que l’expérience se poursuivait, que les réglages s’ajustaient. Et progressivement, Nate commença à sentir une différence. Comme un corps qui s’extirpe lentement d’un sommeil ou d’une profonde anesthésie, la sensation floue et générale qui l’avait pris dans tout le corps commença à s’affiner, comme le peintre ajoute petit à petit de nouvelles couches de couleurs pour nuancer les détails de son tableau. L’engourdissement se soustrayait à autre chose encore, la perception d’une atmosphère, de l’air autour de lui, de l’air qui s’infiltrait dans ses poumons – puis la température de la pièce, la texture des draps sous ses paumes, le chatouillis d’une mèche rebelle sur son front. Parfaitement immobile, une fois de plus, Nate se retrouvait incapable de dire quoi que ce soit. Tant de sensations lui revenaient une à une, pas tout à fait pareil qu’avant, pas tout à fait comme dans ses souvenirs, mais tellement mieux que tout ce qu’il avait pu imaginer. Même la douleur diffuse qu’il ressentait au niveau de l’implant, de par la récente opération, constituait une nouveauté bienvenue, et largement supportable comparée à tout le reste. Nate ne disait rien, alors que Barbara poursuivait ses ajustements. Mais si le soulagement et la reconnaissance de voir un calvaire de dix ans prendre fin pouvaient s’exprimer en un sourire, c’était bien celui de Nathaniel Heywood qui en serait le meilleur exemple.

La gorge serrée par une émotion qu’il préférait garder à l’intérieur, Nate tressaillit pourtant lorsque, enfin, un frisson remonta le long de son bras, sujet toujours au toucher léger de Barbara. Et aussitôt, il partit d’un rire silencieux, hébété, extatique. « J’ai senti quelque chose. » souffla-t-il, en laissant sa sauveuse poursuivre son minutieux examen. Il en avait le souffle coupé – il avait tant imaginé pouvoir enfin ressentir à nouveau un contact humain, mais il réalisait maintenant que rien, jamais, n’aurait pu le préparer à ça. Il s’était dit qu’il en pleurerait d’émotion, qu’il en crierait de joie, qu’il en sauterait partout de bonheur ; mais face à Barbara, et face au fait accompli, c’était un immense soulagement, un sens de complétion incommensurable qui prévalait. Un livre qui se fermait enfin, une porte qu’il pouvait enfin fermer à clé, et c’était grâce à elle. Les yeux brillants, Nate releva le regard sur l’imprévisible rouquine qui lui avait servi de guide, d’ingénieure-chef, de conseillère, de moteur dans toute cette entreprise. C’était inconscient, de confier son destin entre les mains d’une fille qu’au final, il connaissait peu quand ils avaient entamé cette folle aventure. Et Nate n’en regrettait pas une seule seconde. Surtout quand elle était encore à ses côtés, en ce moment tellement crucial. « Tu permets ? » demanda-t-il, avant de prendre sa main gantée dans la sienne pour la retourner délicatement, paume vers le haut. Du bout des doigts, il effleura sa paume, dessinant la forme de sa main à elle, sourcils froncés de concentration. « C’est dingue. C’est comme si je sentais tout pour la première fois, mais que je me souvenais encore vaguement d’une vie antérieure. » C’était encore un peu confus, mais il reconnaissait clairement la texture du tissu – et un nouveau sourire vint illuminer ses traits, grand enfant qui redécouvrait le monde petit à petit. « Ca t’a fait ça à toi aussi ? » La question venait peut-être un peu de nulle part, mais il espéra après coup qu’elle n’était pas trop intrusive. « Quand tu as pu remarcher. Qu’est-ce que c’était, les premières choses que tu t’es dites ? »


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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyVen 10 Mai - 19:27

Nate &
Barbara

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Mes yeux se fixèrent sur son visage à la recherche du moindre mouvement, de la moindre preuve que tout ce que j'avais fait n'avait pas servi à rien. Lorsqu'il secoua la tête pour me signaler à nouveau qu'il ne sentait rien, je faillis bien m'énerver. A la place, je fronçais les sourcils et serrais des dents pour contrôler cette étrange colère qui n'arrêtait pas de se faire connaître. Je voulais bien être frustrée mais cela n'expliquait vraiment pas ce sentiment violent qui me secouait les tripes. D'habitude, j'étais plus combative. Moins prompte à me laisser aller aux plus basiques des sentiments. Et ce même dans les cas les plus extrêmes. Oh bien sur, il m'était arrivé de m'emporter. Parfois violemment. Mais jamais pour si peu. Moi qui prenait toujours un nouveau challenge comme une nouvelle aventure me retrouvais ici à fumer .. presque avec rage. Vraiment, quel étrange moment. A part mon attitude rigide, je n'en montrais évidemment rien et canalisais le tout en mon for intérieur. Quelque grommellements purent cependant se faire entendre alors que j'ajustais mes réglages. « Faudra que tu m’expliques à moi aussi comment faire ses réglages. J’aurais l’air fin si je devais venir à Gotham à chaque fois ». «  Certainement pas ! » répondais je d'une voix un peu forte et au tac au tac.  Juste après, je grimaçais, un peu embarrassée de mon soudain emportement.  « Euh... désolée..»  soufflais je à demi voix avant de racler ma gorge et de retourner à mes lignes de codes. «  C'est juste que.. il y a exactement 10 232 lignes de code dans ce programme. Et elles se ressemblent toutes énormément.  La moindre bourde peut tout faire planter » expliquais je par la suite après quelques secondes de silence en plus. «  Et puis, comme je te l'ai dis, j'ai accès à ton implant et à ce qui se trouve dedans. Je peux tout faire à distance. Tu n'auras qu'à m'appeler ou envoyer un message et je réglerai le problème si problème il y a ». Je lui lançais un léger sourire pour tenter de faire oublier la vivacité de mes derniers propos. J'étais caractérielle, il avait bien du s'en rendre compte. J'espérais donc qu'il ne m'en tienne pas plus rigueur que ça.  «  Tu vois tu n'auras même pas besoin de te déplacer » rajoutais je pour clore le sujet. Et si cette idée emmena mon cœur à soudainement se serrer, cela ne concernait que moi.

Plusieurs minutes s'écoulèrent dans un silence relatif – coupé généralement par mes et là? inquisiteurs – alors que je continuais de tripoter mes codes et d'ajuster ce que je me devais d'ajuster. Lorsque finalement il me déclara qu'il avait senti quelque chose, je me figeais, les doigts à quelques centimètres de mon hologramme. Avec un peut sourire – tendre et aussi satisfait – je le regardais rire d'un bonheur impossible à contenir. Lorsque mes yeux émeraudes se posèrent dans l'eau calme des siens, mon sourire s’agrandit. Finalement, nous avions touché au but. Toutes ces heures Tous ses essais. Tout cela avait valu la peine. La science n'avait vraiment pas de limite. De même que la résistance humaine et sa vaillance. Il avait tout autant le droit de se congratuler que moi. Après tout, je pensais sincèrement qu'il avait fait le plus dut. Oui j'avais été le cerveau derrière toute l'expédition mais c'était sa bienveillance et son courage, sa volonté et détermination qui avaient fait tout le reste. Alors face à ses yeux légèrement brillants, je ne pus m'empêcher de me sentir fière. Fière de lui et fière de ce que nous avions réussit à accomplir. Il était dommage de savoir que tout cela resterait un secret. Que bien d'autres personnes pourtant méritantes n'allaient pas pouvoir y avoir droit. Cependant la vie était d'une injuste cruauté. C'était ainsi et ce n'était pas nous qui allions pouvoir y remédier. Pas maintenant. Peut être plus tard cependant lorsque je n'aurais plus d'ennemis sur le dos. Lorsque j'aurais mis ma cape et mon masque au placard.  Qui savait après tout ce dont le futur était fait. La seule certitude que j'avais aujourd’hui était que cela fonctionnait. Et que cela me vaudrait probablement un prix Nobel si je décidais un jour de publier mes travaux. A supposer que personne ne me coiffait au poteau d'ici là. Après tout, je n'étais pas la seule personne à m'intéresser de près à ce genre de sujet après tout.

« Tu permets ? ». Pour toute réponse, je hochais positivement la tête et il s'empara de ma main.  Silencieuse, je le laissais mener lui même ses propres expériences.  « C’est dingue. C’est comme si je sentais tout pour la première fois, mais que je me souvenais encore vaguement d’une vie antérieure » m'expliqua t-il alors que mes lèvres s'ourlaient à nouveau en un sourire bienveillant. « Ca t’a fait ça à toi aussi ? ». Je haussais un sourcil dans sa direction, comprenant d’instinct où il voulait en venir mais ayant tout de même besoin d'une confirmation. « Quand tu as pu remarcher. Qu’est-ce que c’était, les premières choses que tu t’es dites ? ». Face à ses questions, je ne pus empêcher un léger rire discret de secouer mes fines épaules. « Tu prends ça avec bien plus de grâce que je n'ai pu le faire » lui avouais je en dévoilant finalement mes dents blanches dans un large sourire. Secouant légèrement la tête – et le haut du corps toujours secoué de petits soubresauts amusés – je me posais  assise sur la surface de son lit. «  Quand je me suis réveillée... j'ai prié pour que tout s'arrête » reprenais je avec plus de sérieux. «  Pendant toutes ces années, je pensais qu'il n'y avait pas plus insupportable douleur que celle que je ressentais. Celle que je m'imposais.... Autant dire que j'avais tord ». Prenant une légère pause, je posais mes yeux sur les contours de mes cuisses et les rondeurs de mes genoux. «  La douleur que j'ai ressenti en me réveillant... disons qu'elle était insoutenable » soufflais je en haussant à présent légèrement les épaules. «  On m'y avait préparé bien sur. Mais je pense que personne ne savait réellement à quoi s'attendre. Après tout... cela n'avait jamais été fait avant. J'étais la première ». La seule personne assez folle pour se soumettre volontairement à une telle invasion physique. A un tel pari. « Si tu avais vu les regards inquiets qu'ils se lançaient par dessus ma tête. Je ne serais pas surprise d’apprendre qu'ils avaient commencé à écrire une nécrologie en mon honneur » plaisantais je avec un humour noir certain. «  Clairement, pas le moment le plus glorieux de mon existence. Comme quoi lorsqu'on pense avoir déjà touché le fond on en est souvent très loin. Mais bon ! Cela a fini par s'arranger et la douleur s'est dissipée  avant de disparaître complètement » continuais je en relevant cependant le visage pour le tourner vers lui. «  Après marcher n'a été qu'une question de temps.  Et je n'avouerais jamais m'être aplatie comme une crêpe au premier essai » riais je légèrement en faisant exactement l'inverse que ce que j’annonçais. «  Te souviens tu du paradoxe ? » demandais je peut être abruptement. « J'y étais quelqu'un de très différent. Une archéologue... je suis sure que tu te serais bien entendu avec cette autre moi » plaisantais je à nouveau, faisant évidemment référence à sa passion pour l'histoire. « Dans cette réalité là, je pouvais marcher. Alors je crois que tout l'émerveillement que j'aurais du ressentir lorsque j'ai pu faire un pas après l'autre avait déjà été évacué. Dans le présent, j'étais juste déterminée à retrouver toutes les sensations que cette autre moi avait réussi à m'offrir après tout ce temps ». Ce fut sur un sourire amusé que je mettais un point final à cette partie de mon récit. Après tout que dire de plus à cela. Mon plus grand combat avait été surpassé. C'était bien tout ce qui m'importait.

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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyMar 14 Mai - 23:29


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Elle était contente, elle aussi – satisfaite et soulagée de voir que son dur labeur avait payé, après tout. Ce constat-là était aussi important que le reste. Après lui avoir infligé ses doutes et ses hésitations pendant des heures, des semaines durant, une part de lui s’était convaincu que… que quoi ? Que toute cette entreprise n’était qu’une corvée pour elle ? Une perte de temps, qu’elle aurait pu dédier à autre chose, quand elle prenait la peine de se déplacer jusqu’à Star City et de passer des heures sur ses lignes de code sans fermer l’œil ? Evidemment que c’était un raisonnement idiot, pour peu qu’il s’y arrête cinq minutes. Il se targuait de la connaître un peu, Barbara, maintenant, de savoir qu’elle faisait rarement, voire jamais, les choses si elle n’avait pas réellement envie de les faire, qu’elle était guidée par sa passion pour un projet plutôt qu’un sens de l’obligation ou qu’une supposée générosité. Elle avait bon cœur, c’était indéniable, mais aller jusqu’à inventer une nouvelle technologie pour aider un presqu’inconnu à se sortir d’une mauvaise passe alors qu’elle aurait pu perfectionner son propre implant, ou travailler sur des augmentations, ou tout autre chose pour Batman et leur clique ? Improbable. Mais Nathaniel avait si peu l’habitude de demander de l’aide, après avoir été tellement dépendant des autres, jusqu’à s’en rendre malade, avait tellement été habitué à être un fardeau pour sa famille, que se sortir ces idées de la tête constituait une mission impossible en elle-même. Pourquoi Barbara aurait-elle dû être différente ? Parce que malgré leurs nombreux moments de frustration, entre deux problèmes, elle avait toujours eu l’air contente de participer à ces sessions de recherche ? Parce que même quand lui avait voulu baisser les bras, elle avait persisté dans son entêtement ? Parce qu’ils avaient aussi partagé des fous rires, quelques histoires personnelles au-dessus d’innombrables tasses de café ? Peut-être. Peut-être qu’à cause de tout ça, il aurait dû le savoir. Mais ça ne l’empêchait pas de se sentir infiniment soulagé et reconnaissant. Oracle s’était aventurée à entrer chez lui par effraction une froide journée de janvier, et quelques mois plus tard, c’était l’amitié de Batgirl et Barbara Gordon qu’il avait gagnée, en plus de ses sensations retrouvées. Cette même Barbara Gordon, dont la main était la première qu’il sentait dans la sienne, à l’instar d’un premier visage que l’on voit en retrouvant miraculeusement la vue.

Il lui retourna son sourire, sa main toujours dans la sienne, et nota non sans surprise que son rire aussi léger que cristallin élicitait encore et toujours ce trouble qu’il s’était déjà surpris à réprimer dans leur bunker de Star City. Un sentiment fugace et indéfinissable, qu’à cet instant il décida finalement de laisser s’installer au creux de sa poitrine. Parce qu’il accompagnait si bien ce moment hors du temps, cette bulle inaccessible dans laquelle, enfin, elle décidait de s’ouvrir un peu et de se confier sur les moments qui avaient suivi son réveil à elle après son opération. Une lueur de compréhension passa dans les yeux de Nate. « J’ai eu plus de chance que toi, c’est tout. » sourit-il. Lorsque ses sensations lui avaient été confisquées, sa jambe avait aussi repoussé – tout ce qui aurait pu être source de douleur, visiblement, avait été réparé par l’acier indestructible qu’il avait dans le corps. Ca ne voulait sans doute pas dire qu’il n’aurait plus jamais mal, mais cette douleur-là, cette douleur qu’elle avait partagée, elle aussi, était indubitablement derrière lui. Du moins, il l’espérait. Peut-être était-il trop tôt pour le dire, mais un peu d’optimisme n’avait jamais tué personne. « T’es une battante, Babs Gordon. Même la douleur n’aurait pas pu te tenir clouée à ton lit. » Qu’aurait-il pu dire de plus, au final ? Ils savaient tous les deux l’épreuve commune qu’ils avaient traversée, à intervalles différentes. Un regard en disait infiniment plus que ce que les mots auraient pu exprimer. Et visiblement, même leur expérience du fameux Bartpoint n’avait pas été sans similarités. Ce fut à Nate de rire en imaginant Barbara en jeune archéologue pleine de fougue et d’esprit aventurier : « Je suis sûre que ça t’allait super bien, la vie d’Indiana Jones. » Lui aussi, après que Diana et Clark leur ait expliqué les tenants et les aboutissants du Bartpoint, avait peu à peu fini par se souvenir de cette autre vie qu’il avait embrassée pendant six mois. Et ça avait fait mal, au début. Foutrement mal. « J’avais mes deux jambes aussi pendant le Bartpoint. Et mes sensations. Toute la vie que j’aurais dû avoir sans cet accident et cette blessure au genou. La carrière de footballeur, la famille encore en vie, pas de costume de superhéros. J’avoue que je suis content de ne pas m’en être souvenu tout de suite. La chute aurait été difficile. » admit-il bien volontiers. Sa résilience à lui n’avait pas la pugnacité de Barbara. C’était peut-être aussi pour ça qu’ils faisaient une bonne équipe. Celle qui fonçait, et celui qui prenait son temps. Le lièvre et la tortue, sauf qu’ils arrivaient à se retrouver au milieu.

A mesure que son cerveau s’ajustait à l’implant et ses effets, Nate pouvait sentir de nouvelles sensations émerger, d’autres changements s’opérer dans son corps – la texture du tissu sur sa main n’était pas la même que dans son souvenir, l’air qui s’engouffrait dans ses poumons était plus vivifié, tout son corps lui donnait l’impression de peser plus lourd, à moins que ce ne soit le fait qu’il n’y soit plus habitué ? Décidant de repousser cette question à plus tard, il contempla, songeur, la main de Barbara dans la sienne (tiens, il ne l’avait toujours pas lâchée ?) avant de relever les yeux sur elle et de lui dédier un petit sourire. « On revient de loin tous les deux, hein ? » constata-t-il. Deux parcours jumeaux, qu’ils avaient dû accomplir dans la plus grande solitude, sans savoir qu’un ou qu’une autre vivait quelque chose de similaire à peu près au même moment. Comment ça se serait passé, s’ils s’étaient connus plus tôt ? S’ils avaient eu quelqu’un d’autre avec qui avancer sur ces chemins sinueux ? Ils étaient peut-être un peu en retard, mais Nate était tout de même plus qu’heureux d’avoir croisé son chemin. Et là, dans le calme tranquille de cette chambre d’hôpital baignée de la lumière du soleil d’Afrique du Sud, loin de tout ce qui lui était familier à part elle, il n’aurait pas voulu se trouver où que ce soit d’autre. Ses yeux accrochés aux siens, il sentit, dans sa poitrine, ce pincement familier qu’il n’avait pas ressenti depuis si longtemps. Dans sa tête se bousculaient de nouvelles questions – que sentirait-il, si elle retirait ce gant et lui permettait de caresser la paume de sa main sans l’intrusion du tissu ? Enhardi par leur succès, poussé aussi par une curiosité dévorante, il leva lentement la main, effleura la courbure de sa joue du bout des doigts. « Pas de doute, ça fonctionne. » souffla-t-il avec un rire incrédule. Enfin. Enfin cette barrière-là n’existait plus. Enfin il n’était plus tout seul dans sa bulle. C’était renversant, comme sentiment. Nate était un affamé qui s’était ignoré jusque-là, résigné à un jeun éternel. Et c’était terminé. Grâce à elle.

Et soudainement, comme si un vent imperceptible le poussait dans le dos, Nate se pencha en avant pour clore l’espace entre eux, d’un baiser impulsif, plus audacieux qu’il n’aurait cru l’être, et plus désiré qu’il ne l’aurait jamais admis. Précautionneux aussi, trop conscient qu’en d’autres circonstances il pourrait la blesser, et infiniment soulagé de réaliser que délicat, il pouvait l’être à nouveau, et que la douceur de ses lèvres ne lui échappait pas. Et dans son cerveau, deux alarmes différentes se mirent à sonner : la réalisation que s’il le pouvait, il prolongerait indéfiniment ce baiser volé, et de l’autre, la réalisation paniquée que ce baiser, justement, était volé. Un peu précipitamment, Nate se força à s’arracher aux lèvres de Barbara, l’air au moins aussi surpris qu’elle de ce développement inattendu. « Oh God. Je. Suis. Tellement. Désolé. » lâcha-t-il, mortifié par sa propre audace. What the hell, Heywood. Si elle avait envie de le gifler, il ne pourrait certainement pas lui en vouloir. Ou si elle décidait de faire sauter l’implant. Ou les deux. Ou pire. « Je ne sais pas ce qui m’a pris. L’impulsion du moment… je suis tellement désolé, Barbara. » Bravo, Nathaniel. Champion de la gaffe 2019. Et honteux, en plus, de savoir qu’il ne le regrettait qu’à moitié.



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Barbara

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« Je suis sûre que ça t’allait super bien, la vie d’Indiana Jones ». «  Si on omet le fait que j'ai failli me noyer dans un puits de Lazare... c'était pas désagréable ». Mes yeux roulèrent leurs orbites face à ce souvenir. Vraiment, il n'y aurait pas eu mort plus bête que celle là. Ma survie je ne la devais qu'à Jason. C'était lui qui à la seule force de ses bras nous avaient sortis de ce piège dans lequel nous étions si grossièrement tombés. Autant dire que Batman n'aurait pas été très fier de nous si il avait pu nous voir faire. « J’avais mes deux jambes aussi pendant le Bartpoint. Et mes sensations. Toute la vie que j’aurais dû avoir (…) J’avoue que je suis content de ne pas m’en être souvenu tout de suite. La chute aurait été difficile ». Compatissante – et comprenant parfaitement le sentiment de déception et d'abandon que l'on ressentait dans ces moments là -, je posais ma main libre sur son épaule, l'autre toujours prisonnière de la sienne.  Doucement, je serrais avant de la retirer, soucieuse des signaux que ce simple geste pouvait envoyer à son implant. Mon but, ici, n'était pas de le surchargé de sensations qu'il aurait probablement un peu de mal à comprendre et identifier aux premiers abords.  « On revient de loin tous les deux, hein ? ». «  Sans aucun doute »  répondais je dans un nouveau soubresaut d'un rire léger.  Si l'on regardait de plus près .. ce que l'on avait réussi à accomplir était complètement dément. Cela repoussait les limites de la physiologie humaine et de la compréhension que l'on pouvait en avoir en tant que scientifiques ou médecins. Le fait que nous n'avions pas eu besoin d'avoir recours à de la technologie extraterrestre rajoutait une saveur supplémentaire à nos travaux. Ici, seul le cerveau humain était responsable de tels succès. Il n'y avait rien d'autres. Pas de magie, pas de connaissances venues d'ailleurs. Il était difficile de ne pas se sentir fier. De ne pas se sentir pionner d'une nouvelle forme révolutionnaire de traitement. Et ce même si cette dernière n'allait pas finir sur le marché de sitôt. Bien sur, l'implant n'était pas ma création en soi. Il ne m'appartenait pas et l'équipe qui l'avait construit pouvait tout à faire chercher à la commercialiser. Cependant, ils n'allaient commercialiser qu'une coquille vide ; car le programme à l'intérieur de mon implant ou de celui de Nate étaient mes créations. Des créations dont je n'allais abandonner le secret à personne. Des sommes d'argent cossues n'allait pas changer ma position sur cette question.  Jamais l'argent n'était rentré en ligne de compte dans ma carrière de justicière. Je faisais ce que je faisais parce que je le pouvais et parce que je voulais contribuer à faire du monde un endroit plus sûr, où chacun pouvait vivre en paix et en harmonie avec son prochain.

Lorsque ses doigts atteignirent la peau sensible de mes joues, je sursautais très légèrement de surprise. Pour autant, je ne reculais pas et le laissais à ses explorations. Un sourire étira même mes lèvres lorsqu'il confirma que tout cela fonctionnait bel et bien correctement avec un rire encore choqué. Au moins pour le moment. Je ne doutais pas qu'il allait nous falloir nous armer de patience pour être sûrs que tous les réglages soient optimaux. Un travail qui se ferait très certainement sur la durée et au gré des découvertes qu'il effectuerait lui même soit dans sa vie de tous les jours soit au cours de combats ou d'interventions en tout genre. On ne pouvait pas prétendre faire le tour de toutes les sensations possibles en restant cantonner à un institut à l'écart de tout type de danger. Mon sourire éclatant se fige cependant lorsque mes lèvres étirés rentrèrent en contact avec les siennes.  Un bras ballant, yeux grands ouvertes, je ne sus comment réagir à cette proximité soudaine. A cette intimité qui réchauffa d'elle même l'intérieur de mon corps sans que je ne puisse l'en empêcher. Désemparée par les sensations, tétanisée par la surprise, je restais sans rien faire jusqu'à ce qu'il vienne rompre le contact qu'il avait lui-même initié sans que je ne le vois venir. «  Oh God. Je. Suis. Tellement. Désolé ». Face à son regard, mes joues s’empourprèrent alors que mes lèvres picotaient encore de l'effet laissé par son baiser. « Je ne sais pas ce qui m’a pris. L’impulsion du moment… je suis tellement désolé, Barbara ». «  Ce n'est rien » lâchais je avant de racler ma gorge, clairement gênée, autant par la situation que par ma propre réaction face à cette dernière. «  C'est compréhensible... ça fait longtemps et je suis là » déclarais je en cherchant une explication tout à fait rationnelle.

Après tout, à part une pulsion du moment, je ne voyais pas ce que cela pouvait être de plus. Rien dans son comportement , passé et présent, ne laissait sous entendre que c'était quelque chose qu'il espérait. Qu'il espérait de moi, ou avec moi. C'était juste un moment impulsif. Un moment aidé par la nouveauté de l'implant et de ses effets. Oui, c'était forcément ça. Bizarrement, loin de me rassurer, cette pensée suffit à tordre mon cœur. «  Vraiment, tu n'as pas à être désolé » le rassurais je à nouveau, joues encore cramoisies. «  Ceci dit je pense que tu en as eu assez pour aujourd'hui. Ça fait beaucoup de nouveauté en peu de temps et il faut laisser le temps à ton cerveau de s'acclimater et de guérir sans trop de stimuli » concluais je en éteignant les hologrammes et en retirant ma lentille. La pièce ne resta pas plongée à nouveau dans le noir bien longtemps car je prenais le temps de rouvrir les lourds rideaux pour baigner la pièce dans la lumière du jour. «  Je pense que tu devrais te reposer un peu. Je reviendrais plus tard. Ou demain... pour m'assurer que rien ne te pose de soucis particulier » terminais je avant de lui lancer un sourire, malgré mon regard légèrement fuyant.  Sentant que je n'avais rien d'autre à ajouter et n'ayant aucune envie de rester planté au milieu de sa chambre comme une cruche (avec un crush souffla mon subconscient), je quittais les lieux après avoir fait mes derniers au revoirs. Vraiment cette fin d'entrevue n'aurait pas pu être plus embarrassante pour moi.

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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyDim 19 Mai - 0:06


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Mais quel nul. Avec un N majuscule, même. Une seconde ne s’était même pas écoulée depuis qu’il avait présenté ses excuses à Barbara, et déjà, il réfléchissait à mille et une solutions pour se sortir de cette situation délicate et éviter le silence inconfortable qui allait forcément s’ensuivre – inventer une machine à remonter le temps faisait très sérieusement partie des options qu’il envisageait. Impulsif, il n’avait toujours un peu été, même si le mot instinctif aurait peut-être mieux convenu à son tempérament malgré tout mesuré… d’habitude. Mais de là à spontanément embrasser une fille alors que la situation n’avait rien d’un rendez-vous galant et qu’à peu près rien dans l’attitude de l’un ou de l’autre n’aurait pu laisser présager un tel développement… Voilà qui sortait de l’ordinaire. La gorge nouée, Nate n’osait pas la regarder, de crainte de ce qu’il pourrait trouver dans ses yeux verts perçants. Au moins ne l’avait-elle pas giflé – mais peut-être que c’était juste parce qu’elle savait qu’elle se ferait mal à la main si elle essayait. Mais quel imbécile, se martelait-il en manquant de peu d’exprimer sa frustration à voix haute. Ca ne lui ressemblait pas, ce genre d’acte inconsidéré, de prendre sans demander la permission ; peut-être était-ce dû à l’euphorie du moment, peut-être autre chose, mais il avait beau essayer, il ne parvenait pas à se débarrasser de cette irrépressible envie d’en demander (cette fois) plus, alors même qu’il se maudissait pour avoir cédé à cette stupide impulsion. Un baiser volé, un court-circuit dans sa nouvelle matrice, qui l’avait laissé à genoux et à sa merci sans qu’elle ne le sache, sans qu’elle n’en ait conscience, du moins l’espérait-il alors qu’il se raclait la gorge, au moins aussi embarrassé qu’elle. Un baiser volé dans un moment de parfaite insouciance, et dont il réalisait l’importance à mesure que les secondes s’égrenaient, impitoyables.

Que Barbara reprenne la parole pour le rassurer aurait dû lui ôter un poids des épaules, mais c’est finalement tout le contraire : son raisonnement a beau être logique, il le blessait, le vexait presque, sans qu’il ne s’explique vraiment pourquoi. Evidemment que ça se tenait. Ca faisait presque cinq ans qu’il ne sentait plus rien, que même une simple tape sur l’épaule ne parvenait pas jusqu’à son système nerveux, évidemment qu’il était pire qu’un junkie privé de sa substance de prédilection. Il se souvenait avoir lu des articles sur le développement des enfants en bas âge privé du contact physique de leurs parents : et si on en était privé à l’âge adulte, que se passait-il alors ? Ca, personne ne lui avait donné le mode d’emploi, personne ne l’y avait préparé, à cette isolation totale et complète du monde, qui l’avait souvent poussé à se demander s’il s’était pas en réalité toujours dans son coma et que tout ceci n’était qu’un long rêve particulièrement élaboré. Et personne ne lui avait donné le mode d’emploi pour se réajuster une fois à nouveau propulsé dans le monde des vivants. C’était peut-être simplement ça, après tout. Une expérience, un dérapage maladroit. Mais au moment où Nate releva enfin les yeux, un peu piteux, pour affronter le regard de Barbara cramoisie, il sentit quelque chose se tordre dans son ventre – ok, ça non plus, il n’avait plus l’habitude. « D’accord. C’est toi la chef, après tout. » se contenta-t-il de répondre, la voix enrouée par la gêne. Bien joué, Heywood. Est-ce qu’elle pensait réellement ce qu’elle disait, ou est-ce qu’elle était simplement en train de fuir ? La lumière du jour revint illuminer la pièce, comme si ce moment suspendu dans le temps n’avait pas vraiment eu lieu, et Nate se prit à surprendre une pointe de regret se faufiler dans son système. « A demain alors. Si tu m’entends hurler, tu sauras qu’il y a un problème, de toute façon. » ajouta-t-il dans une piètre tentative de plaisanterie, en lui offrant un demi-sourire avant qu’elle ne parte. Le laissant seul en tête à tête avec le tourbillon de pensées qui lui assaillaient l’esprit.

Nate dormit bien peu cette nuit-là – moins à cause de Barbara et de l’ambiance étrange dans laquelle ils s’étaient séparé, qu’à cause des nouvelles sensations qui se rappelaient à lui maintenant que l’implant se substituait joyeusement à son système nerveux. Plus le temps passait, plus elles se raffinaient, s’affinaient, et plus il réalisait à quel point elles différaient de ses souvenirs. Le programme de Barbara ne se contentait pas de reproduire les sensations qu’il aurait dû percevoir en tant que personne ‘normale’ : il était suffisamment affûté pour qu’il perçoive aussi les décalages, les différences que sa peau si particulière apportait. C’était le froid, surtout, qui le déconcertait – cette sensation très bizarre qu’il lui manquait quelques degrés Celsius, sans pour autant le ressentir de manière inconfortable. Et cette impression étrange que tout était plus lisse, aussi ; il avait rapidement compris que c’était le métal dans sa peau qui lui donnait toutes ces sensations inhabituelles et uniques, et qu’il n’aurait pas d’autre choix que de s’y habituer. C’était toujours mieux que retourner à son état de boîte de conserve ambulante. Lorsqu’il se réveilla, il faillit paniquer, pris de court par la sensation de rigidité et de lourdeur de son propre corps – mais avec l’aide d’une infirmière, parvint à dépasser cette soudaine attaque d’angoisse et à se redresser. Tant et si bien que lorsque Barbara passa la porte de sa chambre en fin de matinée, il avait même pu s’habiller, presque sans galère. Progress, Heywood. « Salut. » lança-t-il à sa visiteuse lorsqu’elle apparut dans l’encadrement de la porte. La gêne de la vieille avait presque complètement disparu, mais Nate se hâta de repousser le souvenir embarrassant de sa maladresse avant de provoquer un nouveau désastre. Au lieu de ramener le sujet sur le tapis, il lui offrit un sourire accueillant et écarta les bras d’un air de dire ‘regarde, je suis toujours entier’. « Tout va bien. Tout est toujours super bizarre, mais rien de dramatique à signaler. J’ai même senti quand je me suis cogné l’orteil contre le lit en mettant mes chaussettes. » Bon, le lit l’avait sans doute plus senti que lui, qui n’avait même pas eu mal. « Je pense que le métal me protège aussi de la douleur, d’une certaine façon. Enfin, au moins pour les bobos les plus légers. Je doute que je ferais le fier si on recommençait nos expériences au laser. » Il ne savait toujours pas si la douleur qu’il avait ressentie pendant l’opération était imaginaire ou réelle, mais ce qui était sûr, c’est qu’il sentait encore cette drôle de sensation sourde sur la nuque, douloureuse mais largement supportable, avec les anti-douleurs un peu plus légers qu’on lui administrait encore. Comme par réflexe, il se passa une main à l’arrière du cou, puis demanda : « Tu restes encore combien de temps ? Demain je vois le docteur pour commencer le programme de rééducation, je me demandais si… tu serais encore là, ou si tes obligations te rappelaient déjà au pays. »


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Barbara Gordon


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x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
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x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
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x support informatique et technique
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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)   you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud) EmptyDim 19 Mai - 18:41

Nate &
Barbara

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La nuit fut loin d'être de tout repos. La majeure partie de cette dernière, je l'avais passé les yeux ouverts et fixés sur le plafond blanc de la chambre que l'on avait bien voulu me donner. A présent que je n'étais plus une patiente, tout ici me mettait mal à l'aise. Tout était si … stérile. Evidemment, cette décoration était tout à fait normale en plus d'être voulue. Malheureusement, cela servait à rappeler à quel point je pouvais avoir souffert. A quel point j'avais du me battre pour mettre cette partie de ma vie derrière moi. Ou autant se faire que peut. Après tout, l'électronique ne pouvait pas non plus pallier à tous les problèmes. Malgré les implants, je restais handicapée. Et ce à vie. Ce n'était pas un mal duquel je pouvais guérir. J'avais simplement mis une atèle. Une prothèse. J'avais utilisé le génie humain pour contourner le problème. Et c'était brillant. Mais cela restait tout de même une sorte de pansement.  Cependant, il serait mentir que de dire que c'était la seule raison qui m'avait maintenue réveillée. Sans que je ne puisse l'en empêcher, mon cerveau s'était repassé en boucle l’événement. Ce baiser qui était sorti de nulle part. Inconsciemment, j'avais plus d'une fois porté mes doigts à mes lèvres.  Comme pour sentir encore cette sensation qui était loin de m'être inconnue. Pour moi aussi cependant cela avait fait longtemps. Pas aussi longtemps que lui ceci dit. Sur ce tableau là, il me battait de loin. Mais tout de même. Je n'étais plus avec Kyle depuis ce qui me semblait des lustres – et devait en vérité faire un an à tout casser. Finalement à bout de nerfs de me torturer pour une raison qui m'échappait, j'avais fini par me tourner dans mon lit pour récupérer mon téléphone portable et mon ordinateur. Pendant les quelques heures qui m'avait séparé de l'aube,  j'avais donc taclé mon boulot en retard et répondu à quelques emails. Tout cela à celui que m'a boss m'avait adressé pour me donner mes novelles horaires de travail. Comme le reste du monde, j'avais bien besoin de travailler et gagner mon pain. Après tout, les courses ne se faisaient jamais toutes seules.

A présent, a plus de dix heures passées, je n'avais vraiment plus de raisons de ne pas me rendre au chevet de Nate.  Ce fut en me fustigeant d'être ridicule – en plus d'être mal à l'aise pour .. rien – que je fis le chemin jusqu'à la chambre de Nate. « Salut ». «  Salut » répondais je en pénétrant enfin complètement dans sa chambre. Un sourire étira mes lèvres lorsqu'il entreprit d'en faire de même en écartant théâtralement les bras, gêne oubliée pour le moment. Dans peu de temps, elle serait assurément  bien loin derrière moi. « Tout va bien (…) J’ai même senti quand je me suis cogné l’orteil contre le lit en mettant mes chaussettes. Je pense que le métal me protège aussi de la douleur (…) Je doute que je ferais le fier si on recommençait nos expériences au laser ». Je le considérais un instant tout en étudiant ce qu'il venait de me dire. Avec du métal endormi sous la peau, il était évident que la douleur n'allait pas l'atteindre comme un être humain lambda. Malgré le retour de ses sensations, Nate ne serait jamais plus un homme normal. Il avait transcendé son humanité. Si l'on pouvait penser et s'exprimer ainsi. « ça me semble plutôt normal si on considère qui tu es » lui signalais je finalement, sachant qu'il était probablement arrivé aux mêmes conclusions que moi. Sans trop de difficultés, tant cela relevait de l'évidence.

« Tu restes encore combien de temps ? Demain je vois le docteur pour commencer le programme de rééducation, je me demandais si… tu serais encore là, ou si tes obligations te rappelaient déjà au pays ». « Je prends un avion dans quelques heures » lui répondais je, en lui offrant un maigre sourire. De devoir partir aussi vite j'en étais désolée mais comme il le disait, j'avais des obligations. Tout un tas d'obligations. Et malheureusement elles ne pouvaient pas réellement attendre indéfiniment. «  Désolée » me sentais je obligée de rajouter. «  Mais bon comme tu as pu le voir tu es entre de très bonnes mains ici. Tu seras toi aussi de retour chez toi avant de t'en rendre compte » le rassurais je, probablement très maladroitement et sans savoir si c'était ce qu'il cherchait ou voulait entendre.  Sentant que ce sujet allait vite tourner court, je changeais le thème de notre conversation pour revenir sur celui des ses sensations. Les quelques heures avant mon vol, je les passais donc à sa compagnie pour effectuer de derniers réglages de derrière minute ou encore répondre à ses questions lorsqu'il en avait. Finalement, je fus contrainte de lui faire mes adieux et récupérer mes affaires. Avec un dernier sourire, je le laissais à sa chambre d’hôpital entre les bonnes mains de Brett qui était lui aussi passé me dire au revoir. Ce fut avec un dernier regard que je laissais définitivement l'institut derrière moi. Franchement, je n'avais aucunement l'intention d'y retourner.  
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