Je baissais la capuche de ma veste et mon casque sur mes épaules. C’était quoi ce lieu ? J’observais autour de moi sans bouger, le cœur battant. Où étais-je ? J’étais, il y a trois secondes, entrain de sortir du laboratoire. Je regardais mon portable. Plus aucune barre de réseau. Je coupais ma musique même si j’avais 100 % de batterie. Pas de réseau… Où étais-je ? J’observais à nouveau autour de moi avant de reconnaître quelques endroits de loin. Londres ?! Mais pourquoi Londres était dans cet état ? Aux dernières nouvelles, Londres allait bien. D’accord. Qu’est-ce qui c’était passé ? Je ne savais pas réellement, mais il semblait que je venais de me faire… transporter ici. Je respirais à fond avant de me secouer.
Pour une fois que mon entraînement de soldat pouvait me servir. Il me fallait avoir une vue d’ensemble pour savoir où je devais aller, et comprendre VITE et bien la situation. Je me mis enfin en mouvement, je me courbais, avant de rabattre ma capuche sur mon crâne, dissimulant mes cheveux, parfois un peu trop voyant. Je m’installais un instant à couvert avant d’attraper mon élastique pour rassembler ma crinière en un chignon et poursuivre ma route. Il fallait que je trouve comment faire pour avoir des informations. Je m’arrêtais en voyant un cadavre… Une femme, une flèche. Je fronçais les sourcils, ce n’était pas la première fois que j’en voyais un… Je restais cachée en observant le cadavre et la couleur du sang. Il était en partie séché… La femme était morte il y a quelques heures, mais rien ne signifiait que ceux ou celle qui l’avait tué n’était pas loin. J’avalais ma salive avant de me remettre en route. Je n’avais pas d’arme, mais je n’en avais pas besoin, j’étais une arme. Et j’avais les ondes pour me protéger. Je secouais la tête avant d’avancer à nouveau.
Un minuscule bruit me fit m’arrêter. J’observais autour de moi avec attention, le cœur battant. Les hauteurs… Je ne voyais personne… Mais je me recouvris d’une mince couche d’onde protectrice avant de reprendre ma marche. Je vis, au détour d’une rue des gens… Ils semblaient angoissés… Je restais cachée sans savoir quoi faire. Mon cœur battait avec violence. Qu’est-ce qu’il s’était passé ici ? Je ne savais pas. J’écoutais ce que disaient les gens en passant devant moi. Les Amazones avaient pris le contrôle de Londres ?! Et merde… Je me mordis la lèvre, pourquoi je sentais que ça puait. Je me redressais un peu avant de reprendre ma course. Je m’arrêtais brusquement en voyant un homme… immense, avec la tête d’un soldat. Je levais les yeux vers les hauteurs et vis une archère. Je me faufilais souplement avant de déployer un bouclier d’ondes autour de l’homme juste à temps. La flèche frappa le bouclier. Je sifflais en manipulant les ondes pour attirer l’attention de l’homme et juste lui. Je lui fis signe de la main pour qu’il vienne avant de poser un doigt sur mes lèvres et pointer le doigt vers les hauteurs pour lui montrer l’archère. Silence et discrétion.
Je récapitule ma journée.. Je m’étais levé, j’étais allé voir des putes pour les faire dégager, j’avais arrêté quelqu’un et quand je fus téléporté dans ce Londres hanté part les Amazones et les Atlantes, j’étais en plein combat, je ne sais pas ce qu’il sait passé, mais… Je vais le découvrir. Ça ferais un moment que je marchais, j’avais grappillé des infos’ sur le tas.. La résistance des hommes ? Oui. Je dois la rejoindre, on dirait que mon salut se passe ici… Ouais. Je pense très bien même, j’avance dans les rues de Londres dévasté a la recherche de quelques conserves.
J’avais choper un sac et tuer son possesseur. J’avais piqué des conserves, j’avais deux armes ma winchester modifiée et mon M1911 modifié également avec des munitions.. Mais contres des Amazones et des Atlantes, sa ne suifferait sûrement pas pour leurs faire bobo. Vraiment pas… Je me demande comment je vais faire. Et surtout cette voix qui a porté cette annonce… On doit survivre et tuer, pour pouvoir retourné sur notre terre natal.. Bordel. Je commence a sérieusement être trop vieux pour ses conneries. Je m’étais fait un stock de bouffe et d’eau, de quoi survivre.. Une ou deux semaines ? Sûrement. Pas le temps de penser, je dois me trouver un avis.
Ma tête ne passe pas inaperçu, le peux que je croise.. Ils ont peur et courent. Super, je ne peux pas extorquer des renseignements. Bordel, je pourrais me mettre une dérouiller au vin bien au chaud pour une fois. J’avais mon jour de repos après l’arrestation.. Fait chier. Je continue de pilier ce que je trouve avant de me retrouver dans une grande rue… Pas un signe de vie.
Je marche à 88 pas part minute. Droit, et fier. Des valeurs de la légion étrangère que je n’ai pas oubliée, 120 pas minute pour un régiment entier. Trop de souvenirs me passent part la tête, mais une flèche qui ricoche me sort de mes pensées, je cours vers une direction prédéfinie avant de rouler pour me cacher et de croisé une gamine. Je lui fais mine de se taire. Je viens l’entraîner dans les fourrés et la collé ventre contre terre. Je pose mes doigts sur ses lèvres. Et ne plus bouger, l’archère je la vois au loin. Elle nous cherche au loin, mais ne nous voit pas. Je fait un signe de tête de ramper et de me suivre.
Je rampe jusqu’un chemin qui nous donne vers une forêt. Verdoyante a souhait.. J’établirais un camp de base, pour le moment, je me relève. On est hors de porter et je regarde la gamine.
‘’ Grmpf… Tu va bien gamine ? T’est pas blessé ? ‘’
L’accent russe se fait entendre, une voix digne de deux montagnes qui se raclent l’une contre l’autre. Un visage, dur marqué part la guerre et les tortures. Puis aux milieux.. Deux yeux bleu-gris acier, surmonté de cerne. Un vieil homme qui approche de la soixantaine dans une bonne dizaine d’année. Mon regard lourd se pose sur elle, attendant une réponse.
Je restais silencieuse, obéissant au soldat et à mon entraînement. Puis j’avais pas l’intention de me faire planter par une flèche. Je lui obéis sans résister, il semblait savoir quoi faire, il avait clairement la tête de celui qui avait vu la guerre. Et qui avait survécu. Je le suivis en rampant sans hésiter. Nous devions survivre et battre les amazones, c’était ce que j’avais entendu. Forêt. J’observais l’endroit avec attention, on pourrait se protéger… mais en même temps c’était un vrai guêpier. Je me mordis les joues sans rien dire en regardant autour de moi. Avant d’observer le militaire sans rien dire. Je repoussais une mèche en arrière avant d’attraper ma tignasse pour la tresser vivement et de rouler le tout en un chignon. Voilà, je serais moins gêner. Je hochais la tête avant de me mettre machinalement au garde à vous face à lui.
« Oui monsieur. Aucune blessure à signaler. »
Je l’observais avec attention avant de regarder autour de moi. Bon, là il faudrait survivre je regardais l’homme avec attention puis l’endroit. Je touchais machinalement mon oreille avec mon tatouage. Je devais utiliser quoi ? Mon prénom ou… ? Bon, non. En mission, en mission. Bien. Donc, c’était parti pour le nom de code, et la suite.
« Je suis N°4 et vous monsieur ? »
Savoir si je devais l’appeler lieutenant, capitaine… je ne savais pas. Il fallait qu’on bouge, qu’on sache quoi faire. Je regardais avec attention à nouveau autour de moi. Autant faire un récapitulatif de la situation pour être sûr que je n’avais loupé aucune information.
« De ce que j’ai compris il nous faut battre les Amazones pour survivre et rejoindre la résistance humaine. Je n’en sais pas plus. Est-ce que vous en savez plus Monsieur ? »
Autant prendre toutes les informations possibles et imaginables. Il fallait tout savoir pour réussir à survivre. On verra le reste après. Est-ce qu’il avait croisé d’autres personnes ? Je ne savais pas. Pour une fois que je n’étais pas en mission avec mes frères ou en solitaire. C’était bien comme entraînement. Même i j’aurais aimé éviter le cadre de conflit et de non préparation.
Premier réflexe, m’allumer une Gauloise. J’observe la petite, soupirant la fumée. Qu’est-ce que je vais faire d’elle, elle se met au garde-à-vous. Bordel de merde, les enfants-soldats ? Encore ?! Encore un coup de Daesh ou de Boko Haram ! J’en suis sûr. Je frotte mon menton carré.
‘’ Tu peux disposer on n’est pas à l'armeée. Appelle moi Sergei, me vouvoie pas gamine et arrête d’être militaire dans ta façon d’être, tu n’a rien à craindre. ‘’
Je préfère poser les bases d’avances, sinon on va jamais s’en sortir. Je viens commencer à fabriquer un banc de fortune avec un tronc d’arbre abandonné. Il est trois fois trop lourd pour un humain ordinaire, je le place avec difficulté. Des veines se dessinent sur mon front, et rougis un peux sous l’effort. Je m’assois dessus avant de la regarder de nouveau. Mes yeux bleu acier qui ne distingue pas les couleurs l’observant, la décortiquant.
‘’ Oh moins, ta pas de blessure. Numéro 4 ? Sérieusement, ta pas de prénom ou de nom ? C’est quoi cette douille. Tu te foutrais pas de ma gueule ? Et effectivement, on devrait rejoindre la résistance, mais j’ai aucune putain d’idée comment les rejoindre. ‘’
Je frotte mon menton, avant de toussoter un peu, je plaque ma main contre ma bouche. Faisant tombé ma cigarette au sol. Quinte de toux… Je sang le liquide chaud dans le creux de ma main… Du sang. Maladies a la con, je reprend mon souffle. Avant d’essuyer le sang sur le coin de ma lèvre, reprenant ma cigarette, je la rallume avant de me lever et commencer à faire un feu. Récoltant branchage et pierre.
‘’ T’es qui au juste gamine, parle moi un peut de toi. On n'est pas dans notre monde habituel de ce que j’ai compris, on crains plus la mort que les représailles.. Et profite. Je suis pas souvent bavard. ‘’
J’allume le feu, la nuit va bientôt tomber. Autant se faire des histoires dans le froid le plus absolu. On a que dalle, que dalle de chez que dalle… Je dois penser vite. Je sais ce que je vais faire… Pendent qu’elle parle, je me met au travail. J’utilise ce que j’ai dans l’environnement, je fais un abri deux place. Puis j’attrappe quatre lapin, que je dépece sans pitier devant elle. Mon visage est rempli de sang, je les mets à griller au feu de bois. Sa m’rappelle un copain qui étais boucher qui s’était reconvertie à la Légion.. M’enfin bref, je l’avais prévenu, je suis dur et pas bavard. Pendent le temps qu’elle parle, je surveille la viande.
Et part réflexe, héritage du passé.. Je sors la pierre a aiguisé d’une poche et de l’autre mon couteau a lame longue et crantée sur un côté. Je tien la pierre d’une main, et je fais ce geste fluide en sifflotant doucement, l’écoutant parler et parler.
Wally West
hero of earth
Messages : 376 Date d'inscription : 31/07/2019 Face Identity : Ezra Miller Crédits : v Age du personnage : 23 ans Ville : Central City ; Happy Harbor Profession : Etudiant en mécanique Affiliation : Young Justice Compétences/Capacités : Pouvoirs :
-Supervitesse : Il se déplace beaucoup plus vite que la normale, cependant il est plus lent que les autres speedsters.
-Guérison rapide : Il guérit beaucoup plus rapidement, ce qui est une bonne chose au vu de sa maladresse.
-Endurance surhumaine : Il est plus endurant que la normale, bien moins que les kryptoniens cependant.
-Réflexes surhumains : Ses réflexes se sont améliorés avec l'acquisition de ses pouvoirs. Cependant, il ne peut pas faire des tâches complexes à grande vitesse.
-Génération de Tornades : Il peut créer de petites tornades avec la vitesse, et renforcer les tornades des autres speedsters.
Compétences :
- Gymnastique : Il connaît les bases de la gymnastique, comme le saut périlleux et saut de mains.
- Intelligence : Il a un très haut QI et il est excellent en sciences.
-Bilingue : Il sait parler couramment l'anglais et le français, et il a des connaissances en latin de niveau lycée.
Faiblesse :
-Métabolisme ultra rapide : Son corps a besoin de beaucoup plus de nourriture que la normale pour maintenir son énergie. Il garde même de la nourriture d'urgence dans son costume. Situation Maritale : Célibataire
Paniqué, Wally manqua de tomber en sortant de la Tour de Londres. Il n'aurait pu rêver pire endroit pour atterrir. En plein milieu d'un des repaires des méchants atlantes. Dans un couloir sombre et humide, qui fichait clairement les jetons. Apprendre qu'un sale type venait de vous balancer dans une guerre, sur une Terre parallèle, avec des Atlantes et des Amazones qui voulaient votre mort, c'était clairement pas la joie. L'instant d'avant, il jouait tranquillement sur sa console, et le voilà à présent dans la base de dangereux ennemis. Comment il le savait, que c'était leur base ? Il venait de manquer de se faire découvrir, à vrai dire. Sans sa supervitesse, le combat serait déjà engagé. Pour une fois, il ne fut pas impulsif et se cacha ; à moins que ce fut son impulsivité qui le poussa à se cacher. Dans tous les cas, Kid Flash était dans la pire des situations. Heureusement, à l'aide de ses pouvoirs, il avait pu sortir sans mal... Bien qu'il se perdit deux ou trois fois, avant d'y parvenir. Il respira avec plaisir l'air de l'extérieur. Il était déjà plus agréable que l'air à l'intérieur de la Tour de Londres. Il soupira tristement en observant le paysage désolé sous ses yeux. Des ruines, partout, à perte de vue. Il n'y avait plus rien de la belle ville connue du monde entier. Wally ne l'avait jamais réellement visitée, à vrai dire. Il pensa en avançant prudemment qu'il n'avait jamais vraiment utilisé son pouvoir pour voyager énormément. Il l'utilisait dans la vie de tous les jours, dans ses trajets quotidiens, dans les missions de la Young Justice, mais au final il n'en avait jamais profité de cette façon. S'il sortait vivant de cette mésaventure, il se promit de voyager plus. Chassant le souvenir de cette réalité parallèle créée par Impulse et la sensation imaginaire de l'eau remplissant ses poumons, il se concentra sur ce qu'il devait faire maintenant. Il n'avait aucune idée d'où aller... Aucune idée de quoi faire. Si seulement il pouvait trouver quelqu'un, peut-être quelqu'un de Terre-1, quelqu'un qu'il connaissait ? Il ne fallait peut-être pas trop rêver, Wallace...
Finalement, il aperçut une forêt, se dressant comme la seule lueur d'espoir dans ces ruines si tristes et mornes. C'était un bon endroit pour se cacher, en attendant de savoir quoi faire. Il se retenait depuis tout à l'heure d'utiliser ses pouvoirs, tenant à être à l'affût, d'autant plus qu'il faisait du bruit en courant, c'était un risque en plus. Il secoua un peu ses mains en respirant profondément, mais discrètement. Il fallait qu'il se calme et qu'il se concentre pour éviter de mourir. C'était clairement plus facile en équipe, il ne pouvait le nier, surtout quand on avait Tim Drake en leader. Un excellent leader... Wally ne pouvait tout de même s'empêcher de s'inquiéter pour son ami, même s'il s'en sortait probablement bien. Wally jura, voyant la nuit tomber. Il ne savait pas faire un feu à l'ancienne, avec un petit éclair généré par la vitesse, ça ferait l'affaire. Cependant, de la fumée, très près de là, attira son attention. Il s'approcha prudemment, s'assurant que ces personnes ne seraient pas dangereuses. Deux personnes, autour d'un feu. Un homme, plutôt imposant, même ultra imposant, lui tournait le dos. Kiddy aurait fait demi-tour... s'il n'avait pas reconnu la deuxième personne. C'était Analia. Aussitôt, il partit du principe que l'autre personne était sans danger et il se précipita vers eux, heureux de voir un visage familier, heureux de revoir Analia.
"Analia !!"
Cependant, Wally fut stopper quelques secondes en voyant ce que faisait l'homme qui l'accompagnait. Il... dépeçait des lapins. A peine flippant, vraiment. Riant nerveusement, Wally fit un signe de la main à l'homme, en regardant ensuite Analia, comme pour lui demander si tout allait bien et si ce type ne l'avait pas kidnapper.
Je restais surprise de sa remarque et me défis de ma pose militaire aussitôt. Je secouai la tête : non aucune blessures à déplorer. En même temps... Je rougis à nouveau et soupirais un peu avant de me précipiter pour l'aider à porter le tronc d'arbre. Je ne savais pas quoi faire. Autant être honnête avec lui... Je me mordis la lèvre quand il me demanda si je me foutais de sa gueule... J'aurais presque aimé, mais N°4 c'était mon vrai prénom... Analia c'était mon pseudo... Je restais silencieuse avant de renifler l'odeur du sang... Sergei toussait du sang ?! Il avait été touché ? Nan... Ça avait pas l'air. Maladie ? Possible. Je me secouais un peu.
« Je... Analia on m'appelle Analia dans le civile. J'en sais pas plus que vous malheureusement... »
Je l'aidais sans même lui laisser le choix à dresser le camp et attraper de quoi manger. Connaissances en botanique utiles. Lui il attrapa des lapins moi je trouvais des racines comestibles chacun son truc. Raconter qui je suis... Je choisis une version plus simple.
« Une soldat. Je travaille pour les États Unis pour faire simple. »
J'allais éviter de parler de Cadmus ou quoi. Même si on allait potentiellement tous crever... Autant rester prudente. Ça valait mieux pour tout le monde. Je l'aidais en silence à préparer les lapins avant de m'arrêter en entendant du bruit je me mis debout et attendis avant de me figer en voyant Wally surgir de derrière les arbres
« Wally ! »
Je me tournais vers Sergei pour le prévenir de ne pas l'abattre. Un affreux doute me vient et je me tournais vers mon ami.
« Wally. Le numéro derrière mon oreille c'est le combien ? »
Il le savait que c'était N°4. Il l'avait vu et moi à la fête foraine. J'attendis qu'il me donne la bonne réponse avant de me précipiter pour le prendre dans mes bras et le serrer fort contre moi avec un soupir de soulagement
« Wally je suis tellement contente de te voir ! »
Je lui plantai un bisous sur la joue avant de le présenter à Sergei. Histoire qu'on subisse tous les deux l'interrogatoire de routine. Je m'assis à même le sol pour finir de nettoyer les tubercules et creuser un trou sous le feu pour les faire cuir ainsi. Bon un repas frugale, mais ça passerait on avait rien d'autre. Mais au moins avec l'eau à côté on pourrait boire tranquillement et sans soucis. Je secouai la tête en regardant mon ami avec attention. Il avait l'air en forme. Je me levai à nouveau pour agrandir l'abris qu'on puisse y dormir à trois. On se tiendrait chaud comme ça. J'examinais Wally pas de blessure apparente non plus c'était cool. Enfin le cool aurait été qu'on puisse rentrer chez nous. Je saisis soudain mon portable inutilisable ici... Mais si on pouvait trafiquer les ondes... J'allais devoir réfléchir à ça.
Elle m’avait aidé, je n'est pas aimé. Elle dois rien faire cette gamine, je vais m’occuper de tous. Soldate ? À son âge ? Elle est à peine majeure , elle se fout de ma gueule c’est pas possible. Je serre les dents, continuant ce que j’ai à faire.
‘’ Soldate ? Tu ne te foutrais pas un peux de ma gueule ? Ta les bonnes poses et la façon de parler, mais t’est trop jeune pour être à l’armée. ‘’
école militaire ? Peux-être, j’ai pas envie d’être agréable. J’ai besoin de boisson, j’ai besoin de vin. Le feu me fais mal aux yeux, foutue maladie des yeux, une punition ça aussi. De tous voir en noir et blanc, je la laisse faire. Restant a l’écoute du moindre bruit, et surtout qu’elle ne se mette pas en danger. Je dépieute les lapins, je l’est trop souvent fait. Je connais comment enlever la peau, enlever le gras. Je viens tailler des branche pointue pour les enfoncer dans le sol et faire des pieux pour tenir les carcasses, je m’attaque au dernier lapin avant d’entendre hurler le prénom de la gamine. Part réflexe, je viens me tourner sortir mon flingue de mon holster avant de l’attraper part le col et lui mettre sur le front.
‘’ T’es qui merdeux ?! Tu travail pour les Atlantes ? ‘’
Dis-je en le tenant fermement.
‘’ Parle ou j’te fais un deuxième trou du cul sur ton front ! T’entends ?! J’ai tué plein de monde, rajouté une âme en plus je m’en branle ! ‘’
Le problème, c’est que mon visage s’assombrit et mes yeux virent au jaune. Mes canines poussent, et du poile commence à recouvrir mes mains. Je le lâche, ils se connaissaient. Je viens ranger mon arme, avant de reprendre mon dépiautage. Je me tourne volontairement de dos à eux pour pas qu’ils puissent voir ma tête. Pourquoi vous me diriez vous ? Je ne veux pas qu’ils voient que je peux devenir le prédateur de leurs cauchemars. Je dois me calmer, mais ses sur je n'ai pas maîtrisé la première phase.. Bordel de chiotte. Je serre le couteau, l’envie de sang me prend. Je me maîtrise comme je peux avant d’embrocher les lapins. Mes os craquent un peux, je reprends ce qui se rapproche d’une forme humaine. Je viens planter les deux lapins embrochés. Avant de m’asseoir et me remettre a aiguisé mon couteau.
‘’ Lui aussi, il bosse pour les États-Unis ? Encore cette putain de numéro quatre.. T’est une expérience de laboratoire ? ‘’
Je m’étais arrêté relevant mon visage vers yeux. Mes traits durs s’amplifiant vu que je me demande de quoi ils me parlent. Je serre le manche de mon couteau, avant de recommencer l’aiguisage. L'expérience se sentant dans les gestes.
‘’ Si c’est le cas, sa m’étonne pas plus. J’ai vu assez de choses qui me hantent. ‘’
Tefé, la dame-bois ou encore John Constantine et les démons. Superman.. Meta-humain. Je fronce les sourcilles, essayant d’imaginer ce fameux Wally et Analia en couleur. Ce qui semble stupide.. Je me demande la couleur de leurs peaux, de leurs habits, de leurs cheveux.. M’enfin bref. Parler moi les gamins ou.. Je m’assurerais de vous faire parler.
Wally West
hero of earth
Messages : 376 Date d'inscription : 31/07/2019 Face Identity : Ezra Miller Crédits : v Age du personnage : 23 ans Ville : Central City ; Happy Harbor Profession : Etudiant en mécanique Affiliation : Young Justice Compétences/Capacités : Pouvoirs :
-Supervitesse : Il se déplace beaucoup plus vite que la normale, cependant il est plus lent que les autres speedsters.
-Guérison rapide : Il guérit beaucoup plus rapidement, ce qui est une bonne chose au vu de sa maladresse.
-Endurance surhumaine : Il est plus endurant que la normale, bien moins que les kryptoniens cependant.
-Réflexes surhumains : Ses réflexes se sont améliorés avec l'acquisition de ses pouvoirs. Cependant, il ne peut pas faire des tâches complexes à grande vitesse.
-Génération de Tornades : Il peut créer de petites tornades avec la vitesse, et renforcer les tornades des autres speedsters.
Compétences :
- Gymnastique : Il connaît les bases de la gymnastique, comme le saut périlleux et saut de mains.
- Intelligence : Il a un très haut QI et il est excellent en sciences.
-Bilingue : Il sait parler couramment l'anglais et le français, et il a des connaissances en latin de niveau lycée.
Faiblesse :
-Métabolisme ultra rapide : Son corps a besoin de beaucoup plus de nourriture que la normale pour maintenir son énergie. Il garde même de la nourriture d'urgence dans son costume. Situation Maritale : Célibataire
Rapidement alors que Wallace courait avec enthousiasme et soulagement vers son amie, il se retrouva avec un canon sur le front et le regard méfiant d'Analia sur lui. Ah, oui. Endroit hostile, tout ça tout ça. Normal qu'ils soient prudents. En tout cas, il ne pouvait le nier, ce type avec Ana fichait carrément la frousse. Il faisait deux fois sa taille et son poids, même sans arme il pourrait clairement le tuer. Très facilement, même. D'un rire nerveux, il leva les mains. Sans parler de son ton, de ses menaces et de la façon dont il le tenait, comme on tiendrait un verre dans le but de le briser.
"Wow, wow ! Doucement, m'explosez pas la cervelle, s'il vous plaît ! J-je travaille pas pour les Atlantes !"
Wally se demanda s'il avait une tête à travailler avec les Atlantes... Non, pas qu'il sache. Il était trop mignon pour être un méchant. Oui, bon... Ne pas se fier aux apparences, c'est vrai. Bon, du calme Wally... Autant il pouvait éviter les balles, autant là il était en mauvais posture. Il n'avait jamais vibré à travers quelqu'un et il ne voulait vraiment, vraiment pas essayer. Le meilleur moyen était de les convaincre qu'il disait la vérité. Pour le prouver, Analia eut une idée. Elle lui demanda le chiffre qu'il avat vu à la fête foraine, derrière son oreille.
"4. C'est le N°4."
Pas d'enthousiasme avec cette phrase. Il n'aimait pas l'appeler de cette façon. C'était déshumanisant à souhait... Quand l'homme vit Analia se précipiter vers le jeune homme, il le lâcha et Wally serra son amie dans ses bras, rassuré. Elle allait bien. C'était tout ce qui importait.
"Je suis super content de te voir, aussi ! Ça faisait si longtemps !"
Wally rougit lorsque Analia l'embrassa sur la joue et soudain, il ne savait plus comment réagir. Réagir à un message était plus simple que réagir dans la réalité et il suivit, souriant d'un air un peu penaud et nerveux. Lorsqu'elle le présenta au colosse, qui portait le nom de Sergei, il se contenta d'un signe de la main accompagné d'un sourire maladroit. Presque aussitôt, Sergei arrêta ses affaires pour lever le regard sur lui. Il était super intimidant, ce mec...
"N-nope, M'sieur ! J'ai... J'ai rien à faire avec un laboratoire."
Heureusement, d'ailleurs, il faut dire, parce que ces histoires faisaient froid dans le dos. Enfin, l'avantage qu'ils soient ici, c'est que Analia ne soit plus dans ce laboratoire... A réflexion, il ne savait pas si une Terre en guerre était mieux. Certainement pas, non. Ouais.
"J'suis désolé que vous ayez vus des trucs pas cools. Vous avez l'air d'un chic type. Flippant, mais cool !"
Ok, dire qu'il était flippant n'était peut-être pas la meilleure des idées. Mais bon, ça avait le mérite d'être honnête !
Je rougis un peu à la remarque de Sergei. On m’appelait trop rarement ainsi… N°4. C’était mon prénom, véritablement. Analia… c’était si peu… entre nous et mes frères, on s’appelait qu’en public par nos alias… Au laboratoire c’était presque une… insulte ? Entre nous ? Je ne savais pas vraiment. Je préférais donc ne pas… réagir. Je continuais de l’aider en silence avant de le regarder quand il me demanda si je me moquais de lui. Je baissai les yeux avant de secouer la tête.
« Non Sergei…»
Je ne me moquais pas, c’était comme ça. La vérité était parfois plus complexe que l’imagination. Grandir en tube… Du moins les quatre premières années de la vie… Je me souvenais de quelques brides… C’était horrible pour moi ces… Est-ce que je pouvais vraiment appeler ça Souvenirs ? Je ne savais pas. On allait dire souvenir. Je ne voyais rien d’autre. Je sursautai quand Wally apparu et encore plus quand Sergei l’attrapa au vol en lui hurlant dessus. Je calmai aussitôt comme je le pouvais le jeux. J’observai vite fait Sergei, ouais bah… on était deux à avoir tué coco… Ne t’inquiète pas pour ça. Je soupirais de soulagement en entendant Wally donner le bon numéro. Je fonçai lui faire un câlin. Je souris à sa remarque.
« Ouais, très longtemps. »
J’aurais aimé le revoir sous d’autres auspices… Je baissai la tête face à l’interrogation de Sergei et me mordis les joues. Je jetais un coup d’œil sur mes mains. Tremblements… Du manque ? Possible… Je n’avais pas eu mes injections aujourd’hui. Je me dandinai d’un pied sur l’autre avant de hocher la tête et d’avouer à demi-mots
« Oui… »
J’allais juste éviter de trop en parler. Moins j’en parlais mieux c’était pour tous. J’avais bien vu le résultat avec Wally… N°1 m’avait disputé… Je n’aimais pas me disputer avec mes frères… C’était les seuls soutiens que j’avais au quotidien. J’avais obéi à l’ordre tacite de mon frère : moins communiquer avec Wally… Je préférais ne pas répondre sur les trucs pas cools, j’en avais un quota aussi… Je claquai des doigts.
« Un nounours ! C’est comme un ours ! »
Je ris doucement avant de plisser le nez et me le couvrir en sentant l’odeur de viande grillée. C’était… trop puissant pour moi. Moi j’avais l’habitude de… De rien. Ce n’était pas que ça sentait mauvais… c’était juste très puissant pour moi. Par contre ces tremblements et le goût que j’avais au fond de la gorge. Le manque ? Je me détournai de Wally pour m’approcher du feu et remonter ma manche, bras droit. J’observais avec attention les veines en plissant le nez à cause de l’odeur de la viande grillée. Je ne voyais rien. Le goût était là. Le manque ? Vraiment ? Ou… ou une sorte de peur ? Je ne savais pas et fermais les yeux avant de tâter mes poches. Même pas une dose… Par contre. Je sortis de ma poche une dose de nutriment. Pas de quoi faire un vrai repas qui durait huit heures normalement, mais au moins j’aurais quelque chose si la viande ne passait pas. Je n’en avais jamais mangé. L’odeur déjà était forte… Je réussissais à manger du chocolat… Je secouai la tête pour chasser des pensées parasites. Réfléchis…Réfléchis putain ! Muniba est devenue une icône féministe avec un mariage arrangé et en étant paraplégique… tout comme Itô Noé. Je plantai mon regard dans le feu en essayant de connecter mes neurones. Bien sûre on avait rien pour noter ou quoi… Il fallait que nous réussissions… Que faire. N °4 ! Réfléchis putain ! J’observais Sergei puis Wally.
« Il faut que nous fassions un inventaire de nos possessions et ce que nous savons tous faire. »
Les plans viendraient après. Craquement. Je m’arrêtai et me dressai en sondant les ténèbres. Avais-je rêvé ? J’observai les autres avant de contrer mon pouvoir en un bouclier autour de nous. Je saisis les ondes lumineuses et les détournai de nous. Nous rendant invisibles à l’extérieur du bouclier. Je posais un doigt sur mes lèvres en neutralisant les ondes sonores au-delà du bouclier. Je soufflai
J’ai fais chier le gamin dan son futal. Ma première interaction est donc réussis avec lui. Je le lâche avant de me rasseoir et de retourné aiguisé mon couteau. J’écoute les gamins, j’aiguise et j’aiguise encore et encore mon couteau...Le plus tranchant possible que je le veux. Un coup, net et précis que je veux. Voir le sang coulé d’un coup, faire aussi mal que possible.
‘’ Donc tu est une expérience de laboratoire..Je suppose qu’on ta filé des pouvoirs de méta humain…. ‘’
Je viens planté mon couteau devant moi, dans un tronc d’arbre.
‘’ Je vais te faire sortir de la, donne moi la localisation et tous se qu’il faut savoir. On va faire pété l’endroit. Quand je dis on, toi gamin. Wally, tu viens avec moi. ‘’
Mon sourire s’élargit, la guerre.. Guerre, douce guerre. Donne moi tes faveurs encore, laisse moi explosé sur le champs de bataille, laisse moi faire couler le sang. Laisse moi me reposé un peux, laisse mon posé mon cerveau et laisse mugir la violence qui est en moi.
‘’ Si tu est le numéro quatre..Combien êtes vous ? Combien de numéro ? ‘’
Parle petite Analia, ou je devrai te faire parler part mes propres moyen. De nouveau, je sens la colère m’envahir. Mon visage s’assombrit, et ils peuvent voir que mes yeux passent d’un bleu froid au jaune malsain. La Bête pourrai explosé, mais je la contrôle encore un minimum. J’accentue juste leur peur, dire qu’ils soient bien plus enclin a parler.
‘’ Tu devrai souffrir encore un peux de temps Analia, le temps qu’on prépare le plan… Quand nous quitterons terre-4, Wally passe au Wolf Wine a Gotham. J’y traîne souvent, on pourra prendre contact. ‘’
Mon sourire s’élargit, dévoilant mes dents qui se rapprochent plus d’un prédateur que d’un homme. Tu ne peux pas imaginé se que j’ai vu petit. J’ai vu tant de chose qui serrait capable de rendre fou un homme, mais.. Est-ce que je ne serrai pas fou ? Je rigole, les enfants me font rire. C’est a se moment la que je me rend compte qu’on ne vie pas du tous dans le monde, qu’ils sont mignons. Ils viendront me reparler quand vont tuer pour la première fois.
‘’ Tu peux pas imaginé comment j’ai souffert pendent cinquante ans. Même ma naissance a étais une souffrance, a six ans j’étais déjà dans les usines. A treize j’étais soudeur,je travaillé le fer avec une paire de gant trouée et sans combinaison pour me protégé. A dix-huit j’ai passé bien vingt voir trente ans a être un capitaine a la Légion étrangère. Quand tu étais dans ton berceau, moi j’étais en Yugoslavie a foutre le feu a des bâtiments, ou j’étais du côté du Mali ou de l’Arabie a combattre les terroriste. ‘’
Un rire qui viens du fond de la gorge. Flippant ? Je prend ça comme un compliment sur le coup.
‘’ Je suis un vrai diable fils ‘’
Analia se tend, je fronce les sourcilles. Ses veines… Elle sort un paquet de bouillis. Hm, ça m’inspire pas confiance. Donc deux lapin, un pour Wally et un pour moi. Mais un bruit, se nouveau elle se tend. J’attrape mon couteau que j’avais planté dans un tronc d’arbre. Je serre le manche, mais..Cette tête. Je me lève avant de courir vers ce qui me sers de coéquipière, je la prend contre moi en la voyant boité.
‘’ Lana ?! Espèce de garce ! Reste avec nous ! Que c’est t’il passé ?! ‘’
Je grogne ça, avant de la soulever et de venir la posé sur le tronc d’arbre. Je tourne mon regard vers les jeunes.
‘’ Occupez vous d’elle ! Je vais aller chercher de quoi manger. Faite l’état de ses blessures et soigné se que vous pouvez.. ‘’
Je laisse pas le temps de dire quelque chose a Lana, je lui claque entre les mains ma winchester model 1887 entre les mains , et je donne mon revolver a Analia. Je m’allume une cigarette. Je part m’aventuré dans la forêt. J’en sors, je vais pillé deux trois magasin. J’attrape un sac a dos assez large, je fourre de l’alcool, de la bouffe, je trouve des sac de couchage et un réchaud. Des rations de survie. Au passage, je trouve des couettes.. ça ferra l’affaire pour d’autre chose, je pille une pharmacie attrapant autant de médoc’ , de bandages et autres choses qui permettent de soigné. Je ressors, me re-dirigeant vers la foret. Ça fessai au moins une demie heure que j’étais parti.
Bien-sur je retrouve pas le camp tous de suite. Ce qui me fait moins plaisir, c’est quand je tombe nez a nez devant un ours. Qu’est se qu’il fou dans une forêt ça j’en sais rien, je pense qu’il a du s’échappé du zoo. Je balance mon sac sur le côté… Deux bêtes qui combattent , c’est ironique non ? Je vire mon manteau de cuir avant de devenir tous rouge, mes os se mettant a craqué. Je me met a hurler, se qui raisonne dans la forêt.
Je me prend un méchant coup de griffe au torse, je pisse le sang. Pas grave, je vais avoir la peau de l’ours et je vais bouffer sur sont cadavre c’est moi qui te le dis. Je me retrouve plaqué au sol, je lui met une bonne droite avant de venir le mordre au cou arrachant un lambeau de chaire. J’attrape mon couteau, avant de lui enfoncé en plein milieu du crâne. Humain 1 , ours 0.
Il tombe sur le côté, je reprend ma ‘’ forme ‘’ humaine. Je retrouve ma couleur de peau avant de soupiré. Je viens attrapé les médocs que j’ai dans ma poche. Mes médoc’ personnelle, mélange d’anti douleur et de comprimé pour évité que mon cœur parte en couille. Je mâche avant d’avaler et me relever, essoufflé. Je remet mon manteau de cuir et je viens remettre le sac sur le dos.. Et je traîne un ours, pendent une autre demie heure. J’arrive au camp, avant de faire rouler la carcasse de l’ours prêt du feu. Le bas de ma gueule est ensanglanté et on peux voir les cicatrices du coup de patte de l’ours sur mon torse.
‘’ ça va , y’a pas eux de touché rectale le temps que j’suis partit ? ‘’
Je balance le sac remplis de mes trouvaille dans la gueule de Wally.
‘’ Sors moi une bouteille de vin, tu serra sage fils. Ana’,j’ai des médocs, crème et autre connerie, fouille dans le sac pour soigné Lana.
Toi Lana, espèce de victime que tu est tu te repose. Se soir, en complément du lapin.. C’est de l’ours. ‘’
Je reprend mon couteau avant de me mettre a dépeucé l’ours.
Wally West
hero of earth
Messages : 376 Date d'inscription : 31/07/2019 Face Identity : Ezra Miller Crédits : v Age du personnage : 23 ans Ville : Central City ; Happy Harbor Profession : Etudiant en mécanique Affiliation : Young Justice Compétences/Capacités : Pouvoirs :
-Supervitesse : Il se déplace beaucoup plus vite que la normale, cependant il est plus lent que les autres speedsters.
-Guérison rapide : Il guérit beaucoup plus rapidement, ce qui est une bonne chose au vu de sa maladresse.
-Endurance surhumaine : Il est plus endurant que la normale, bien moins que les kryptoniens cependant.
-Réflexes surhumains : Ses réflexes se sont améliorés avec l'acquisition de ses pouvoirs. Cependant, il ne peut pas faire des tâches complexes à grande vitesse.
-Génération de Tornades : Il peut créer de petites tornades avec la vitesse, et renforcer les tornades des autres speedsters.
Compétences :
- Gymnastique : Il connaît les bases de la gymnastique, comme le saut périlleux et saut de mains.
- Intelligence : Il a un très haut QI et il est excellent en sciences.
-Bilingue : Il sait parler couramment l'anglais et le français, et il a des connaissances en latin de niveau lycée.
Faiblesse :
-Métabolisme ultra rapide : Son corps a besoin de beaucoup plus de nourriture que la normale pour maintenir son énergie. Il garde même de la nourriture d'urgence dans son costume. Situation Maritale : Célibataire
Wallace aimait bien ce Sergei. Il était balaise et ouais... Il avait l'air d'un gros nounours. Un nounours qui aurait pu rapidement le tuer. L'idée de l'avoir à ses côtés pour sauver Analia lui plaisait ; ce type avait l'air d'être un gars bien et il avait l'air de vouloir sortir Ana de ce laboratoire pourri autant que lui. S'il avait bel et bien vécu tout ce qu'il décrivait - et Wally n'aurait jamais douté de la parole de Sergei-, il serait bien utile à ARGUS. Wally savait très bien qu'il n'entrerait jamais à ARGUS et ne sortirait jamais en un seul morceau s'il y allait seul. Il avait déjà quelques personnes en tête, mais une de plus n'était pas de refus. Il savait que Analia était contre, mais il était hors de question de la laisser souffrir là-bas une minute de plus. Quelque part, la volonté de Sergei de vouloir sauver Analia alors qu'il venait de la rencontrer confortait Wally dans le fait que sa détermination à sauver son amie était normal et ne cachait rien d'autre que de l'amitié et son envie de sauver les gens.
"Wolf Wine, à Gotham. C'est noté, chef !"
Il sourit, mais il n'en était pas moins sérieux pour autant. La description que Sergei faisait de sa vie attrista profondément Wally. Il avait bien remarqué le changement de couleur des yeux de son interlocuteur, mais il n'en pensait rien. Certainement un méta-humain. Il faisait confiance à ce dernier malgré le regard plein de colère qu'il lisait. Wally en était convaincu, cet homme était un homme bien et peut-être accordait-il trop vite et trop rapidement sa confiance - ça ne serait pas la première fois - mais il faisait confiance à cette montagne de muscles.
"Je suis désolé que vous ayez vécu tout ça, M'sieur. Personne mérite de vivre tout ça."
Il le regardait préparer à manger, avant de regarder Analia sortir cette espèce de bouillis. Fronçant les sourcils, je ne relevais pas, m'inquiétant maintenant de ce qu'elle pouvait bien manger à ARGUS. Bon sang, plus le temps passait et plus Kid Flash avait de raisons de sortir en vitesse son amie de ce laboratoire louche à souhaits. Puis, Analia posa une question. Le jeune homme commença à répondre : "Alors, j'ai rien avec moi, j'avais une manette de console mais je l'ai laissé au milieu des Atlantes. Et puis quant à ce que je sais faire-" Il n'eut pas le temps de finir. Analia se leva subitement, tandis que Sergei attrapait son couteau. Wally suivit le mouvement, se mettant debout, à l'affut. Wally s'exécuta et ne bougea pas. C'est Sergei qui bougea subitement en reconnaissant une jeune femme boitillant vers eux. Wally fronça les sourcils. Elle était blessée et c'était visiblement une amie de Sergei. Il les regardait en silence approcher, et s'accroupit aussitôt auprès de la dénommée Lana une fois posée sur le tronc par Sergei. Wally hocha la tête pour faire comprendre à son partenaire de galère qu'Analia et lui allaient prendre soin d'elle.
"Heu... Salut, moi c'est Wally... Et voici Analia !"
Bon, c'était clairement pas le moment mais Wally ressentait le besoin de détendre l'atmosphère... C'était pas joli-joli la blessure de Lana. Et Wallace savait globalement désinfecté et mettre un pansement... Pas très utile de ce côté là. Il se tourna vers Analia.
"Heu... Tu sais soigner et toi ? Parce que moi non. Je peux essayer d'aller vite fouiller le bâtiment le plus proche pour voir s'il y a de quoi nous aider à la soigner."
Il ne pensait pas vraiment que seule Analia connaissait ses pouvoirs et que normalement, ce voyage était impossible ou en tout cas, pas rapidement.
Au bout d'une heure, Sergei revint, avec de la nourriture... et une peau d'ours. Et aussi des médicaments. Il ne préférait pas revenir sur l'ours. Ce n'était pas réellement étonnant, sachant le gabaris de Sergei. Wallace n'eut pas le temps de réagir sur l'étrange phrase du "nounours" qu'il reçut un sac de provision en pleine tête. Il bafouilla un "Heu, oui, d'accord." puis un "Sergei, vous saignez, ça va aller ?" avant de s'occuper de sortir la bouteille de vin et de donner le sac avec les médicaments à Analia. Il s'inquiétait pour Sergei et Lana, mais n'en dit rien, les regardant en silence.
Je restai silencieuse face à la remarque de Sergei. Merci… c’était presque marqué sur ma tronche que j’étais une expérience de labo… Enfin, plus précisément sur mon oreille. Derrière même. Enfin c’était pas la question ! J’observai le couteau sans rien dire avant de lever les yeux vers lui. Et de secouer la tête tout doucement. Je ne voulais pas qu’on… qu’on se mette en danger pour moi… Je vivais là-bas depuis des années… Et le matraquage de N°1 et d’ARGUS commençait doucement à marcher. Ou du moins je me raccrochai à ça pour me dire que ma vie n’était pas si mal que ça et que même j’étais heureuse. Je secouais la tête avec un nouveau soupir.
« Il n’y a aucune raison à vouloir tout faire péter. J’y suis bien là-bas et heureuse. »
Et je n’avais pas intérêt à révéler quoi que ce soit. Waller se ferait une joie de tester des tas de choses sur ma tronche après. Je fronçais les sourcils en regardant Wally. Lui non plus n’avait rien intérêt à dire. Je restai silencieuse face au discours de Sergei… Avant de faire la seule chose que je pus faire : m’avancer pour le prendre dans mes bras et le serrer contre moi. OK : c’était ridicule, une gamine aussi fine qu’un fil de fer serrer contre elle un colosse de type « Grizzly »… Ouais, on avait fait beaucoup mieux. Je le lâchais pour vérifier que je n’avais rien. Mais mon facteur régénérant devait faire son travail. Je vérifiais la quantité de pâté que j’avais avant de le glisser à nouveau dans ma poche. Quatre heures… Si je n’étais pas capable de manger comme eux… J’avais quatre eux d’énergie… Après j’allais devoir manger.
Du bruit… Je dressai aussitôt mon bouclier et observai la femme arriver. Elle n’avait pas l’air… d’une atlante… Ah bah c’était bon Sergei la connaissait… Je fis aussitôt tomber mon bouclier et penchai la tête sur le côté, méfiante et silencieuse. Lana. D’accord. Je ne cillais pas en la regardant. Je hochai à nouveau la tête face à Sergei.
« Compris. »
Je laissais Wally nous présenter avant de m’approcher d’elle. Blessée à la tête, et à la jambe… J’observai la femme en glissant le revolver dans ma poche. J’ai l’habitude de ce genre de poids… Même si je déteste ça. Je restai immobile une seconde avant de regarder Wally.
« Tu restes ici. Oui, je sais soigner ça fait partie de ma formation. »
Tout comme je sais parler russe, français, espagnol et bientôt chinois. J’avais l’impression d’être à distance de tout… J’en avais parlé à un psychologue du programme, il disait que c’était l’état du soldat, un truc normal… J’auscultai la dénommée Lana avec douceur. Elle ne semblait pas blessée autrement qu’un coup à la mâchoire et sa jambe… Mais rien de cassé… Il fallait du repos.
« Tu vas devoir te reposer… Mais sinon ça va. Enfin… je dis ça à première vue… »
Je n’avais aucune machine et je n’allais pas m’amuser à lui balancer des ondes dans le corps pour confirmer mes théories. Les cris me firent devenir encore plus attentive, j’attendais… Immobile. Guettant… J’eus un soupir de soulagement en voyant Sergei arriver… Avec un ours… OK ! Je ne savais pas quel genre de méta-humain il était, c’était mal polis de poser la question. Je haussai un sourcil à sa remarque et eu un fin sourire. Quant à Lana… Je me penchai sur les médicaments avant de prendre un anti-douleur avec de l’eau.
« Je peux pas faire grand-chose de plus. »
Et Sergei pissait le sang… Je souris à Wally avant de revenir vers lui et d’attraper du fil et une aiguille. Est-ce qu’on avait du désinfectant ? Oui il y en avait. Je plissai à nouveau le nez en regardant l’ours. Lapin, ours et racine comestibles cuites sous la braise. Je secouais la tête pour chasser mes cheveux de devant mon visage avant de m’approcher de Sergei.
« Lana va bien, il lui faut du repos. Par contre j’aimerais au moins vous recoudre. Et vous pourrez finir l’ours après, mais au moins que vous ne vous vidiez pas de votre sang en dix minutes. »
Quoi que s’il avait traîné cette carcasse… Je plissais le nez.
« À moins que vous possédez une capacité de régénération ? Vans ce cas… on va s’occuper des réserves. »
Pauvre Wally… Je ne voulais pas qu’il soit mit de côté… Mais là… on avait tous une formation militaire. Je regardai Lana avant de sortir le revolver et le tendre à Sergei.
Messages : 347 Date d'inscription : 03/02/2020 Face Identity : Florence Pugh Crédits : Neverland (vava) Age du personnage : 20 ans Ville : Kassiopeia se trouve en ce moment sur Themyscira, le temps que Donna revienne de mission et supervise son éducation. Profession : Guerrière Affiliation : Les Amazones, la Wonder-Family pour qui elle voue loyauté. Compétences/Capacités :
Alchimiste
L’Alchimiste est une matière inconnue qui octroie à N°2 la capacité d’influencer les molécules. Le pouvoir a connu diverse évolution dû à l’instabilité de cette matière dans le corps du sujet. La dernière évolution de cette capacité en date est celle de faire usage de l’énergie même de l’Alchimiste, représentée par une lumière semblable à des flammes solaires, une aura lumineuse entourant le corps de N°2.
Il s’agit de particules qui influencent la matière qu’elle touche, dans le cas du sujet numéro 2 : les cellules de son corps absorbent ses particules et rendent le sujet physiquement plus capable durant un laps de temps. Nous notons que sa force et sa vitesse varie en fonction des particules dans ses cellules, mais à son maximum, ses facultés physiques sont semblables à celle d’une Amazone. L’énergie lumineuse des particules sert aussi de protection contre les attaques basiques au corps à corps de force humaine. Cependant, plus l’énergie des particules se concentrer en un point, plus ce point gagne une résistance semblable à celle d'une Amazone, mais laissant à contrario plus vulnérable les parties du corps qui ne sont plus protéger par les particules. Cette concentration peut aussi servir à envoyer une attaque à distance de pure énergie, mais non-létale. Selon Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme. »
Plus les particules de l’Alchimiste faiblis, plus N°2 est proche de perdre connaissance. Plus les particules sont à leur paroxysme, plus il y a de chance que l’Alchimiste entre en éruption. L’éruption étant un pic d’énergie provoquant une dangereuse déflagration de particule, N°2 doit trouver le juste milieu dans sa manière de gérer l’énergie de l’Alchimiste. La téléportation ou l’utilisation continue de l’énergie, permet d’éviter que N°2 entre en éruption. Depuis la dernière expérience, l’énergie du sujet se recharge de lui-même, donc si N°2 n’utilise pas ses capacités, son corps risque potentiellement d’entrer en éruption.
Si la loi devient crime, alors le crime n'est plus... - Juge
« Tu devrais arrêter d’être sous cette forme hors mission, ça t’épuise N°2. » M’annonce alors mon partenaire de mission alors que je relisais calmement le rapport que je devais fournir à Waller, notre cheffe d’escouade et notre directrice, cette vieille peau aigris. « Pourquoi ? Pour que tu puisses me mater après ? » Il soupira avant de s’asseoir à côté de moi. « Écoute, ca va faire presque deux ans déjà pour le bé... » Je fis tomber brutalement le dossier sur la table pour l’interrompre, avant de poser un regard désapprobateur sur lui. Je le jugeais un moment avant de reprendre mon dossier et retrouver la ligne où je m’étais arrêtée. Il sait très bien que je n’aimais pas parler de ça, pourquoi il s’évertuait à le faire, à remettre le sujet sur le tapis. Ce qui est fait, est fait, ses excuses n’y changeront rien. Il soupira avant de se lever et quitter la pièce. Je fixais le dossier, mais je ne le voyais plus ce qui était écrit tant mes pensées étaient finalement tournées vers celui qui venait de quitter la salle où j'étais resté. Je laissais alors tomber mon rapport, frustré. Et comme toujours, je ressentais des regrets qui ne devraient pas exister dans mon cœur, j’avais envie de le retenir et de discuter avec lui comme on le faisait avant. Mais je ne voulais pas le faire, ce serait comme lui avouer que j’étais toujours épris de lui et ça je refusais qui le sache. Comme je refusais qu’il me désire à nouveau en posant son regard sur moi, alors je faisais tout pour rester sous la forme qui ne l’attire pas, même hors mission. Il était mon partenaire, je n’avais pas le choix que d’avoir une certaine complicité avec lui, car plus on était en symbiose, plus nous étions efficaces. Mais me rappeler la raison de notre séparation, me blessait et me donnait envie de le haïr à chaque fois. Qu’est-ce qu’il croyait qui allait lui arriver si mes frères et ma sœur apprenaient pour lui ? Plus il en parlait, plus il prenait le risque d’exposer notre secret. Et je refusais que ça se sache, je refusais de devoir expliquer à ma famille pourquoi je leur avais caché l’existence d’un potentiel neveu ou nièce, mort-né.
Je me relevai en me caressant la nuque endolorie par mon immobilité, je m’étirai avec une nonchalance dont j’avais le secret. Il fallait que je me rafraîchisse un peu via le distributeur d’eau non loin, je m’étais servi deux ou trois verres pour réussir à étancher une soif bien grande que je l’imaginais. Puis la chaleur de la pièce disparue soudainement, brutalement, remplacée par une fraîcheur déplaisante. L’odeur intérieure propre aux bureaux avait été remplacée par une puanteur indescriptible, gobelet encore en main, je contemplais alors ce paysage de ruine. Très clairement, je me demandais ce que c’était que ce bordel. Je fixais la région tout autour de moi sans rien reconnaître, ayant juste l’impression d’être au centre d’un ‘’No Man’s Land’’. Et pour le coup, j’aurais bien pu croire que j’avais sauté dans le temps et atterri sur un champ de bataille de la guerre de 39-45. Mais les quelques carcasses métalliques des véhicules, m’indiquaient qu’en était bel et bien dans le présent, au vu des modèles véhicules bien trop récents. Puis cette voix vint alors à ce faire entendre, elle semblait comme provenir des cieux, elle qui nous appelait ‘’Natif de Terre-1’’. Et si j’avais bien tout saisi, nous étions sur Terre-4 pour une sorte de Hunger Game à la con. C’était foutrement ridicule, insolite, du grand n’importe quoi. Il y avait un barjo comme ça dans l’univers qui se permettait de jouer avec nos vis ainsi, c'était d'une tristesse monumentale. Écrasant mon gobelet sous les nerfs, je jetai ce dernier à terre, cette poubelle géante qu’était devenue Londres si l’on croyait cette voix. Je ne savais pas grand-chose des Amazones et des Atlantes, il paraît d’après certains dossier que ces deux peuples étaient liés séparément à Wonder Woman et Aquaman. Je n’en savais pas plus. Mais si c’était eux qui était responsable de ce chaos, cela me donnait une idée de la menace que leur espèce pourrait représenter pour notre monde et plus particulièrement pour notre pays. Je vérifiais ce que j’avais à disposition, mon téléphone ici était inutile.
Je n’avais que mon Glock de service neuf millimètres que j’avais obligation de porter même hors mission, mon badge et un petit poignard que je garde au niveau de la cheville. Ah non, après vérification, je remarquais que je ne l'avais pas. J’avais dû oublié de le mettre aujourd’hui, putain N°1 m’aurait fait chier s’il était là pour cette merde. Mon chargeur était rempli, mais je n’allais pas m’en sortir avec ça, surtout si c’était bel et bien un monde en guerre. Il allait me falloir d’autre armes et des munitions. En sentant la panique monter en moi, je m’asseyais un moment sur un effondrement. J’inspirais calmement et expirais avec cette même légèreté, ainsi de suite jusqu’à ce que mes battements de cœur ralentissent et que mes idées redeviennent claires. Je relevais mon regard en songeant à ses paroles. J’ignorais si nous, les natifs de Terre-1 étions nombreux, à l’entendre parler, je n’étais pas son seul choix. Mais le fait qu’on soit arrivé séparé était un grand désavantage pour nous. Comment faire la différence entre un Natifs de mon monde et celui de cette Terre-4 que nous devions neutraliser et tuer pour notre survie ? Aussi, étant donné que ce monde semblait déjà en guerre avant notre arrivée, c’était peut-être une chance pour nous. Ce qui était certain, c’est que nous devions éviter de faire confiance à ceux de Terre-4, car notre survie, signifie leur mort et notre mort signifie leur survie. Je regardais mes vêtements, j’avais l’air bien trop propre, bien trop bling-bling avec mon style gothique. Je retirai alors mes chaînes et mes anneaux, ainsi que mes bracelets que je jetais sans hésitation. Pataugeant mes mains dans la terre humide, je m’essuyais sur mes vêtements, ainsi que mon visage pour paraître plus naturellement du coin. Pour le moment, il valait mieux que je passe pour un natif de Terre-4, ça m’éviterait d’être une cible facile si on n’arrivait pas à repérer mes origines. Je fixais ma montre, cela faisait déjà une bonne vingtaine de minutes que j’étais dans ce monde… Mais déjà plus d’une heure depuis que j’étais sous ma forme masculine, je commençais à ressentir les premiers signe de fatigue. Il fallait que je trouve un abri au plus vite.
Les très nombreuses rencontres avec des guetteuses Amazones, me firent comprendre que la ville était dangereuse. Il me faudrait fouiller de nombreuses ruines pour trouver des humains survivants qui pourraient me renseigner sur l’état de ce monde. Mais je me rendais compte que même ainsi, je pouvais prendre le risque qu’on découvre mes origines. J’observais les amazones un moment, suivant celles qui pouvaient l’être, analysant leur campement de fortune. Je restais ainsi à attendre et observer pendant de longues minutes jusqu’à enfin trouver une opportunité d’infiltrer ce dernier. Agilité, anticipation, patience, je récupérais tout ce qui pouvait me sembler utile et je mis le tout dans un drap. Armure d’Amazone, arc, flèche… Fermant à la suite le drap de sorte à ce qu’il forme une bourse. Je m’arrêtais devant une dague, la volant sans même chercher midi à quatorze heures, la plaçant à ma ceinture à l’opposer du glock. Je quittais le campement qui donnait sur une forêt, à la même manière dont j’étais entrée à l’intérieur. Je marchais pendant plusieurs heures, le soleil commençait à descendre au-dessus de ma tête… Et je commençais à transpirer, signe que l’Alchimiste épuisait mes ressources corporelles. C’est un hurlement qui m’attira, celui d’un homme à la voix terriblement grave. Je fonçais aussitôt dans sa direction, et ce, pour voir au final de mes yeux un diable rouge enfoncer son couteau dans le crâne d’un ours. Un spectacle étonnant, était-il un genre de méta-humain bestial ? Il me fit légèrement penser à Sheppard qui était obligé de prendre des médocs pour ne pas devenir incontrôlable. Je fixais le colosse emporter l’ours avec lui, sa force était véritablement impressionnante. Mais étant le premier type que je vois depuis que je suis ici, j’entrepris de reprendre mon observation pour voir où il allait me mener, peut-être un autre type de camp où je pourrais cette fois me renseigner sans risque. C’était déjà bien plus idéal que l’idée saugrenue d’attendre de redevenir une fille pour enfiler la tenue d’Amazone et me renseigner directement auprès d’elle. Merde, j’ai honte rien que d’y avoir songé, mais tous les outils étaient bon à prendre pour assurer ma survie, même cracher sur ma fierté et ma virilité.
Je restais à bonne distance pour le suivre tranquillement sans me faire repérer par d'éventuels sens animal, je marchais même à contre-sens du vent, et ce, jusqu’à ce qu'il arrive à son campement. Je fronçais aussitôt mes sourcils en voyant l’une des filles qui était parmi leur petite bande. Ma sœur avait aussi été emportée dans cette merde ? Non… Je devais faire attention, la voix avait annoncé un truc comme les apparences étaient trompeuses. Et si on partait du principe que cet endroit était un monde parallèle au notre, il était donc possible que nos doubles existaient. Et si c’était son double, je n’avais pas intérêt à ce qu’elle sache que je suis de Terre-1. Cachant mon arme à feu et ma dague sous mon large T-Shirt, je me décidai à manifester ma présence, m’approchant les mains en l’air, tenant toujours mon sac qui contentait l’arc, les flèches et l’armure. « Je ne dérange pas, j’espère. » Dis-je simplement pour le moment. Mon regard se posa sur N°4 et je rajoutais. « Vous me faites penser à quelqu’un… Puis-je vous demander mademoiselle, qu’offririez-vous à une personne importante à votre cœur si cette dernière était hospitalisée ? » Si elle n’est pas ma sœur, je serai très vite fixé avec sa réponse. Je prenais soin de rester à bonne distance du petit groupe pour une retraite stratégique aisée au cas où les choses pourraient mal tourner.
Je lâche un rire au nez de Lana avant de me pencher vers elle et lui embrasser le front. Elle est mignonne la petite, puis je viens enlever ma croix bardé d’or pur. Celle qui ma accompagné dans ma foi, quand je l’étais encore. Avant de croisé Constantine et les démons, ou là ma foi en a pris un sacré coups dans la gueule. J’ai bien compris que j’allais aller en enfer, rien ne peux sauver mon âme à cause du sang que j’ai versé et je compte continuer comme ça.
Je viens passer la chaîne d’or également, autour du cou de Lana. Et de m’accroupir, lui faisant un sourire.
‘’ Pourquoi te chercher jeune pute ? Je t’est bien formé, même en Arabie sous le feu des djihadistes, tu survivrais. Je tes tous apprit pour être increvable, je ne m'inquiéter pas pour toi. Je t’aurai retrouvé, tu le sais ça.
Je suis increvable, c’est pas winnie l’ourson qui va m’achever. M’enfin, t’a l’air d’être contente de me voir salope. ‘’
Dis-je avant de me faire interrompre part l’poussin, j’attrape ma bouteille de vin. Je vire mon manteau de cuir et mon débardeur, pour dévoiler un corps musculeux saccagé de cicatrice. Pas une parcelle de mon torse est saine, tous n’est que cicatrice. Coup de couteau, tournevis, machette, éclat de pierre, brûlure, coups de fouet et autres martinets. Une vie passée, et un présent qui est marqué part un ours. Je regarde Analia, un sourire au coin des lèvres avant de planter mon couteau dans le bouchon de liège et le viré. Je bois plusieurs gorgée.
‘’ Parle pas de chose qui fâche. Pareil.. Faudra que tu craches pour le labo’. Que tu le veuilles ou non.. ‘’
Elle me soigne, je ne dis rien et je ne bouge pas. M’allumant une clope au passage, ma gitane favorite. Elle me recoud, ça ira. Je reprends mon revolver avant de rester torse-nu. Il fait à peine une dizaine de degrés, en Russie, j’ai connu pire. Et je vais me faire un kiff… Je reprends mon couteau avant de commencer à faire mon travail de dépeceur charcutier. J’arrache la peau de l’ours en souriant, avant de l’accrocher pour qu’elle sèche. Maintenant.. Le plus fun, la boucherie. Je fais du steak d’ours. Je reprend des branche que je taille en pointe avant de les planter dans la viande et les mettre proche du feu. Je récupère mon fusil que j’avais donné a Lana avant de commencer à me débarbouiller.la gueule emplis de sang. Un homme arrive, j’arme mon fusil. La visant, le doigt prêt a tiré.
Wally West
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Messages : 376 Date d'inscription : 31/07/2019 Face Identity : Ezra Miller Crédits : v Age du personnage : 23 ans Ville : Central City ; Happy Harbor Profession : Etudiant en mécanique Affiliation : Young Justice Compétences/Capacités : Pouvoirs :
-Supervitesse : Il se déplace beaucoup plus vite que la normale, cependant il est plus lent que les autres speedsters.
-Guérison rapide : Il guérit beaucoup plus rapidement, ce qui est une bonne chose au vu de sa maladresse.
-Endurance surhumaine : Il est plus endurant que la normale, bien moins que les kryptoniens cependant.
-Réflexes surhumains : Ses réflexes se sont améliorés avec l'acquisition de ses pouvoirs. Cependant, il ne peut pas faire des tâches complexes à grande vitesse.
-Génération de Tornades : Il peut créer de petites tornades avec la vitesse, et renforcer les tornades des autres speedsters.
Compétences :
- Gymnastique : Il connaît les bases de la gymnastique, comme le saut périlleux et saut de mains.
- Intelligence : Il a un très haut QI et il est excellent en sciences.
-Bilingue : Il sait parler couramment l'anglais et le français, et il a des connaissances en latin de niveau lycée.
Faiblesse :
-Métabolisme ultra rapide : Son corps a besoin de beaucoup plus de nourriture que la normale pour maintenir son énergie. Il garde même de la nourriture d'urgence dans son costume. Situation Maritale : Célibataire
Une chose est sûre : si quelqu’un était prêt à l’aider à sauver Analia de ce laboratoire bizarre et malsain à souhaits, Wallace West n’allait pas refuser son aide. Bien sûr, il ne pourrait pas en parler en présence d’Analia, elle essayerait de l’en empêcher mais il comptait bel et bien en parler à Sergei. Heureuse ? Il ignorait si elle mentait pour les rassurer… Ou pour se rassurer elle-même. Le jeune homme regarda avec étonnement son amie serrer l’homme dans ses bras, avant de sourire d’un air attendri. Ils étaient déjà pas mal complices, tous les deux, il pouvait le voir. Faut dire, Sergei les avait rapidement pris sous son aile. Ils étaient en sécurité avec l’ancien soldat… Enfin, même si l’un et l’autre savait se défendre.
La jeune femme, amie de Sergei – semble-t-il, on pouvait en douter vu la façon dont ils se parlaient- avait été prise en charge par Analia qui semblait connaître les premiers secours. Cette dernière lui demanda de rester ici. Wally, se sentant plus qu’incompétent dans une telle situation, s’asseyait sur le tronc d’arbre, restant silencieux pour ne pas déranger. Et un Wally qui était silencieux, c’était peu courant. Mais il faut dire que la situation était toute particulière… Et il était inquiet. Non pas pour sa vie, ni vraiment pour celles de ses partenaires d’infortune, mais pour toutes les personnes qui elles ne savaient pas se défendre et qui avaient peut-être atterri ici. Ils avaient besoin d’aide, eux-aussi… Mais malheureusement, Wally ne connaissait pas les lieux et avec les Amazones et les Atlantes qui se promenaient, il ne pourrait pas faire de patrouille rapide avant de se faire repérer, voire tuer.
Finalement, Sergei était revenu, en sang. Il n’aimait pas trop la vue du sang, mais ce n’était pas non plus une phobie… Simplement, il ne trouvait pas vraiment ça agréable de voir des gens en sang. Analia donnait des médicaments à Lana, puis allait s’occuper de Sergei, après avoir souri à Wally. Il ll les regardait en silence, clairement dépassé par la situation. Il était peut-être un super-héros, mais il n’était pas un soldat ; il avait plus l’habitude d’arrêter de petits braqueurs que se retrouver en pleine guerre et il n’avait aucune formation pour cela non plus. Il avait bien été entraîné par Flash et par Red Robin, mais rien du genre d’une formation militaire. Cependant, il ferait de son mieux pour être utile. Wallace observait, les sourcils haussés, Sergei s’occuper de son ours. Visiblement, il s’amusait bien, même si cet amusement dépassait la compréhension de l’étudiant.
Sans prévenir, un jeune homme surgit des bois, les mains en l’air… Et autant dire que le jeune héros l’avait aussitôt reconnu. C’était un des frères de Analia, celui avec qui il avait eu… une altercation pour le moins désagréable. Déjà, tout le monde était sur le qui-vive, tandis que l’inconnu - pas si inconnu pour Analia et Wally – s’adressait à la jeune fille. Silencieux, Wallace préféra se faire petit. Le frère d’Analia ne semblait pas l’avoir reconnu et il ne semblait pas leur vouloir du mal… Et puis, Wally devait le dire, leur dernière rencontre s’était surtout mal passé à cause de ses propres actions, pas celles du jeune homme. Alors, autant se faire petit… Repartir sur ce bonnes bases, peut-être ? De toute façon, ils étaient sur une Terre dangereuse, alors ce n’était pas le bon moment pour se disputer avec le frère de son ami.
JBon visiblement sergei avait sa manière à lui de causer à ses amis. Je ne dis rien, occupé à le soigner avant de lever les yeux vers lui, légèrement agacée par la situation.
« On verra plus tard. Y a plus urgent. »
Balancer sur le Labo… non, mais il était pas bien lui ! C’était ma tête aussi qui pourrait quelque part finir au bout d’une pique. Craquement. Je me retournais aussitôt armant mes poings de longues lames d’ondes. N°2 ?! Je sentis mon cœur battre avec plus de force et je me retiens de justesse de me jeter à son cou pour enfouir mon visage contre son pull. Je clignais des yeux à sa remarque avant de rire doucement.
« Une peluche Pikachu ! Et un plus grand offrirait des revues. »
À lui de savoir le type, mais je fis signe à Sergei et… Et je crois que c’était Lana, de baisser leur armes avant que je ne fonce enlacer mon frère et cacher mon visage contre son cou pour respirer son odeur. Je me reculai pour le prendre par les épaules et e regarder de haut en bas et de bas en haut avec attention avant de parler à toute vitesse en russe, langue que nous parlions tous, d’un ton plus bas : seul Sergei un peu plus proche pourrait nous entendre, mais je ne fis pas trop attention.
« Ça va ? Tu n’as rien ? Tu n’es pas blessé ? Tu transportes quoi avec toi ? Est-ce que tu as vu les deux autres ? Est-ce que tu restes avec nous ? Personne ne t’a fait du mal hein ? »
Je l’inspectais sous tous les angles… avant d’enfin capter qu’il était sous sa forme masculine. Je repris plus bas :
« Est-ce que tu commences à fatiguer ? Tout va bien ? »
J’étais mortellement inquiète pour mon frère. Je souris avant de me tourner vers les autres, autant le présenter d’une manière ou d’une autre.
« C’est OK ! Il n’y a pas de danger, c’est mon grand frère. »
Je laissais quand même à mon frère le soin de se présenter seul s’il voulait, s’il ne le voulait pas, j’allais clairement pas le forcer, j’avais d’autres choses plus importantes à faire. Je passais une main dans mes cheveux avant de revenir vers le centre de la clairière. Et de regarder Wally… puis mon frère, puis Wally. AH ! Nous avions un gros problème. Du genre… Conséquent. Je me raclais la gorge et observais toujours les deux garçons… Avant de prendre courageusement la fuite pour me diriger vers Sergei.
« Tu me montres comment tu fais les brochettes s’il te plaît ? »
Oui, c’était une tentative de fuite comme une autre. Je jetais un regard à mon frère. Il était assez grand pour savoir quoi faire. Moi… Moi j’apprenais la… « vraie vie » en regardant faire Sergei. Même si l’odeur de viande grillée me fit froncer le nez, je n’avais pas l’habitude de cela… Non ! Non ! Pas du tout ! C’était particulier… J’avais du mal à savoir comment me comporter à cet instant. Alors apprendre à découper de l’ours… C’était pas mal comme alibi. Même si je ne cillais pas à la vue des tripes et tout ça.
Messages : 347 Date d'inscription : 03/02/2020 Face Identity : Florence Pugh Crédits : Neverland (vava) Age du personnage : 20 ans Ville : Kassiopeia se trouve en ce moment sur Themyscira, le temps que Donna revienne de mission et supervise son éducation. Profession : Guerrière Affiliation : Les Amazones, la Wonder-Family pour qui elle voue loyauté. Compétences/Capacités :
Alchimiste
L’Alchimiste est une matière inconnue qui octroie à N°2 la capacité d’influencer les molécules. Le pouvoir a connu diverse évolution dû à l’instabilité de cette matière dans le corps du sujet. La dernière évolution de cette capacité en date est celle de faire usage de l’énergie même de l’Alchimiste, représentée par une lumière semblable à des flammes solaires, une aura lumineuse entourant le corps de N°2.
Il s’agit de particules qui influencent la matière qu’elle touche, dans le cas du sujet numéro 2 : les cellules de son corps absorbent ses particules et rendent le sujet physiquement plus capable durant un laps de temps. Nous notons que sa force et sa vitesse varie en fonction des particules dans ses cellules, mais à son maximum, ses facultés physiques sont semblables à celle d’une Amazone. L’énergie lumineuse des particules sert aussi de protection contre les attaques basiques au corps à corps de force humaine. Cependant, plus l’énergie des particules se concentrer en un point, plus ce point gagne une résistance semblable à celle d'une Amazone, mais laissant à contrario plus vulnérable les parties du corps qui ne sont plus protéger par les particules. Cette concentration peut aussi servir à envoyer une attaque à distance de pure énergie, mais non-létale. Selon Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme. »
Plus les particules de l’Alchimiste faiblis, plus N°2 est proche de perdre connaissance. Plus les particules sont à leur paroxysme, plus il y a de chance que l’Alchimiste entre en éruption. L’éruption étant un pic d’énergie provoquant une dangereuse déflagration de particule, N°2 doit trouver le juste milieu dans sa manière de gérer l’énergie de l’Alchimiste. La téléportation ou l’utilisation continue de l’énergie, permet d’éviter que N°2 entre en éruption. Depuis la dernière expérience, l’énergie du sujet se recharge de lui-même, donc si N°2 n’utilise pas ses capacités, son corps risque potentiellement d’entrer en éruption.
Si la loi devient crime, alors le crime n'est plus... - Juge
Ils étaient sur le qui-vive, pointant leurs armes par réflexe dans ma direction. Une menace à mon encontre qui avait paradoxalement un trait quelque peu rassurant. Sans savoir si, oui ou non, ils viennent de mon monde, ils n’étaient guère semble-t-il les alliés des non-humains de ce monde. Cela dit, impossible de dire si les humains se faisaient confiance entre eux à ce stade, mais le fait qu'ils ne m'accueillent pas les bras ouverts, m'indiquait que c'était-là des personnes avertis du danger. Il était fort possible qu’ils soient aussi des vermines attaquant leur congénère pour leur propre survie et ils pouvaient tout aussi bien penser la même chose à mon encontre. Quoiqu’il en soit, je devais rester prudent et y aller étape par étape. Je ne pouvais pas me permettre de renoncer à de potentiels alliés dans ce monde rongé par une guerre absurde entre deux peuples mystiques, mais je ne devais pas non plus m'associer à des personnes qui n'auraient rien à m'apporter. Mais surtout, il y avait aussi la possibilité que la N°4 à leur côté soit celle de mon monde et de ce fait, je devais vérifier que c’est bien elle, au moins pour confirmer le fait que ce je n’étais pas le seul à avoir été embarqué dans cette merde. Les mains toujours en l’air, j’attendis la réponse de cette N°4. Un Pikachu, en effet, une peluche qui fut la bienvenue au moment où elle me l’a offert. Ce monde semble être dans cet état depuis un bon bout de temps et mon hospitalisation remonte à il y a quelques mois seulement, donc il est très peu probable qu’une version de nous est pu vivre une situation similaire, encore moins dans cette région du monde. Je pouvais avec prudence écarter la possibilité d’une double de N°4 appartenant à ce monde. Mais qu’en est-il de ses camarades ? A-t-elle pu récolter des informations à leur sujet ? Sont-ils de ce monde ou du nôtre ? Et s’ils sont de ce monde, que peuvent-ils nous dire sur le contexte de cette guerre ? Si rien, je devrais malgré tout infiltrer les rangs des Amazones aux moins pour obtenir quelques réponses et aussi connaître un peu mieux leurs effectives et le force de frappe.
La bonne humeur et le caractère câlin de ma sœur est en outre une autre preuve qu’elle n’appartient pas à ce monde. Elle a encore une expression sur son visage, mais aussi l’attitude d’une personne qui n’a pas encore subi les horreurs de la guerre. Cela dit, je levais un sourcil lorsqu’elle m’adressa la parole en russe, ce n’était pas une bonne idée selon moi. « Analia, si tu parles dans une autre langue, tu vas faire naître le doute et la suspicion dans le cœur de tes camarades. Parles en anglais, s’il te plaît. » Dis-je avant tout pour mettre les choses au clair. Le contexte de ce monde ne permettait pas qu’on se mettre trop en marge, surtout qu’à par elle, je n’étais pas sûr si ses camarades étaient mes alliés ou mes ennemis et de même pour eux, rien ne leur garantissait à part la parole de ma sœur que j’étais oui ou non, un ennemi ou un allié. Parler dans une autre langue pouvait nous isoler et surtout, rendre potentiellement ses camarades paranoïaques à notre sujet. Je soupirais et lui répondit malgré tout, en anglais. « Je vais bien, t’inquiète… Et non, je n’ai pas vu les autres. Mais s’ils sont ici aussi, tu n’as pas à t’en faire pour eux, ils savent gérer ce genre de situation. » N°1 en tous cas, je ne m’inquiétais pas pour lui. Par contre N°3, je ne sais pas, tout comme N°4, il n’a pas encore connu l’expérience du terrain, il n’avait que la théorie. Du coup, je ne savais pas trop à son sujet, j’espérais intérieur qu’il ne soit pas ici, ça m’embêtait déjà pas mal que ma sœur est voyagée aussi pour ce Battle Royal, sa sécurité était désormais ma priorité. « Quant à rester, on verra… » Je n’en dis guère plus. Je ne pouvais pas me permettre de rester ici à la merci de l’ignorance. Je devais m’enrichir en information afin d’augmenter mes chances de survie et du coup, celle de ma sœur par la même occasion désormais. Déposant mon sac dans un bruit sourd et métallique, tout en écoutant la seconde question de N°4.
Je compris immédiatement qu’elle faisait référence à ma forme masculine, c’est vrai que ça faisait un moment que je la maintenais. « Ca va. » Répondis-je simplement, quitte à en perdre connaissance, je resterais en homme tant que je ne leur faisais pas confiance. Ce n’est pas juste à cause de mon complexe, mais aussi parce qu’en femme, j’avais moins de force physique et je préfère être pour le moment en pleine possession de mes moyens pour me défendre si nécessaire. Lorsque le moment de me présenter vint, j’observais avec une plus grande attention les nouveaux camarades de ma sœur. Celui qui m’intriguait le plus était le colosse, me demandant encore quelle était sa capacité que j’ai aperçu plus tôt et s’il pouvait être digne de confiance. « Wyatt Jones. » Dis-je simplement, inutile d’en dire plus pour le moment. J’avais des tonnes de question, mais ce n’était pas une bonne idée que je les poses moi-même. Je levais mon regard vers le ciel, me disant qu’on n’était pas vraiment à l’abri d’une averse. Tomber malade dans un monde dépourvu sans doute de médicament, ce n’était pas une bonne idée. Même si on n’est plus résistant que le commun des mortels, mieux valait éviter de jouer avec le feu. Après avoir posé mon sac, un peu plus loin, contre un arbre, je m’installais là où je pouvais enfin reposer un peu mes pieds.
Donc l’homme qui vient d’arriver est le frère d’Ana’ ? Bien.. Et elle parle Russe, intéressant. Je range mon calibre dans le holster au niveau de ma poitrine, avant de soupirer et craché un mollard ensanglanté… Hmpf. La maladie commence à m’avoir à petit feu, on dirait, je dois tenir encore un peut de temps, j’ai une personne a sauvé. Je profite que tout le monde est occupé à parler pour m’éclipser dans l’ombre m’éloignant un peut du camp pour venir me tenir a un arbre et vomir une gerbe de sang, suivis de bruit de craquement dans ma respiration qui est lourde, je sue énormément.
Le feu dans mes poumons revient, ça me brûle moi foie me fait mal… Je re-vomis une gerbe de sang, je pose un genoux a terre. Argh… Je tousse un bon coup, des gouttelette de sang allant se perdre dans une buisson non loin, ma vision se trouble.. Fait chier, je serre le bois de l’arbre dans ma main cabossé, je reprends difficilement ma respiration…
J’me sens comme un handicapé des bras qui essaye de faire une opération du cerveau avec une clef de 12. Putain… J’ai tellement dérouillé dans ma vie que mon enfer aura un goût de paradis. Du revers de la main , je viens m’essuyer le sang sur ma bouche et attraper mon bocal orange de Médoc’, ma maman ma toujours dis que c’était important de prendre mes médoc’..
Je viens mâcher les médoc avant de les avalées. Je me relève difficilement, et je grommelle un peux de douleur. J’ai pu l’âge pour ces putains de conneries… Je reprends un air normal, avant de re rejoindre les autres pour venir m’occuper de l’ours fraîchement abattu. Je regarde Ana haussant les épaules, tapotant de s’agenouiller à côté de moi.
‘’ Regarde cette partie-là.. C’est la même partie qu’on utilise pour faire du steak sur une vache.’’
Je passe derrière Ana’, lui mettant mon couteau ensanglanté en main et lui tenant le poignet pour qu’elle serre, j’approche son poignet et ça main.
‘’ Force un peux pour coupé, on va prendre une grande bande pour faire plusieurs bouts ‘’
Je ‘’ l’aide ‘’ a coupé la partie, sortant un beau lambeau de chair. Ça m’étonne pas que l’ours, c’est gras.. Vachement gras. j’observe la viande, me triturant les méninges pour me souvenirs des cours qu’un copain bouché lui avais donné à l’époque de la Légion.
‘’ Tu vois toute la partie blanche autour de la viande ? C’est du gras, j’ai vachement un doute à savoir ci va être bon, détours le gras avec le couteau pour le viré. ‘’
Puis, une voix dans ma tête.. Une que je connais que trop bien. Je relève ma tête vers Lana, j’essaye de lui répondre.
‘’ D’puis quand tu sais faire ça toi ? Tu peux entendre la penser des autres ? Eh ben bordel ! Tes pas dans la merde avec les cons qu’il y’a ici ‘’
Lui répondis-je mentalement avant de me concentrer sur la tâche que j’ai donné à Ana.
Wally West
hero of earth
Messages : 376 Date d'inscription : 31/07/2019 Face Identity : Ezra Miller Crédits : v Age du personnage : 23 ans Ville : Central City ; Happy Harbor Profession : Etudiant en mécanique Affiliation : Young Justice Compétences/Capacités : Pouvoirs :
-Supervitesse : Il se déplace beaucoup plus vite que la normale, cependant il est plus lent que les autres speedsters.
-Guérison rapide : Il guérit beaucoup plus rapidement, ce qui est une bonne chose au vu de sa maladresse.
-Endurance surhumaine : Il est plus endurant que la normale, bien moins que les kryptoniens cependant.
-Réflexes surhumains : Ses réflexes se sont améliorés avec l'acquisition de ses pouvoirs. Cependant, il ne peut pas faire des tâches complexes à grande vitesse.
-Génération de Tornades : Il peut créer de petites tornades avec la vitesse, et renforcer les tornades des autres speedsters.
Compétences :
- Gymnastique : Il connaît les bases de la gymnastique, comme le saut périlleux et saut de mains.
- Intelligence : Il a un très haut QI et il est excellent en sciences.
-Bilingue : Il sait parler couramment l'anglais et le français, et il a des connaissances en latin de niveau lycée.
Faiblesse :
-Métabolisme ultra rapide : Son corps a besoin de beaucoup plus de nourriture que la normale pour maintenir son énergie. Il garde même de la nourriture d'urgence dans son costume. Situation Maritale : Célibataire
Wallace regardait en silence l’échange entre Analia et son frère. Il était un peu méfiant, mais il se remettait en question également. Peut-être que ce Wyatt était aussi sympa que Ana’ ! Parfois, souvent même, les premières impressions sont trompeuses… Il passait une main dans ses cheveux, se sentant de plus en plus de trop. Il sourit maladroitement à Wyatt.
« Heu… Salut. Wally West. »
Le jeune homme regarda son interlocuteur s’installer plus loin, pensif. Il tenait difficilement en place, à vrai dire. Il avait envie de courir, mais s’il faisait ça, c’était se coller une pancarte « Salut je suis Kid Flash ! », ce qui n’était pas le plus intelligent à faire, même pour lui. Il se sentait inutile ; tous avait une formation militaire, sauf lui. Et ça lui sautait aux yeux quand il regardait Sergei montrer à Analia comment dépecer un ours. Ouais, c’était pas un super spectacle pour le jeune brun. Il détourna le regard. Son esprit divaguait. Il se demandait si ses parents étaient restés sur Terre-1… Et puis Oncle Barry ? Il était sûr que oui… comme une intuition. Il espérait qu’il allait bien… Mais c’était certainement le cas, Flash était un dur à cuir, après tout ! Un soupir triste… Wally aurait aimé être avec lui. Et puis la Young Justice… Eux aussi, c’était des durs à cuir. Il aurait été plus dans son élément avec eux, c’est sûr. Mais fallait faire avec, Wallace, il fallait apprendre à s’adapter et à survivre dans ce monde hostile et sombre. Il n’était pas un militaire, il n’était pas avec son équipe habituelle, mais il pouvait se rendre utile, d’une façon ou d’une autre. Bon, allez, du nerf Kiddy !
« Bon, je sais que j’ai beaucoup moins de compétences niveau survie par rapport à vous tous… Mais si je peux aider, dites-le moi ! » Lana avait pas tort, ils étaient à découvert ici et s’ils se faisaient attaqué, ils auraient pu de chance de riposter.
« Ouais, j’aime pas non plus cet endroit… En plus, ce type chelou qui nous a envoyé ici m’a interrompu dans ma partie de Fortnite ! »
Il fit la moue, faussement attristé – il espérait au moins donner le sourire à ses compagnons de galère. C’était son petit talent à lui, blaguer et détendre l’atmosphère. S’il s’avérait qu’il ne pouvait aider qu’en faisant rire, cela resterait quand même quelque chose de très important pour lui.
Mais un autre petit problème se présentait : il avait faim. Bon, il devait juste attendre un peu que Sergei et Analia ait fini de préparer à manger… En tout cas, il allait économiser ses forces ; il n’allait pas beaucoup pouvoir se dépenser niveau supervitesse. C’était autant une chance qu’un problème ; courir était un moyen de canaliser son hyperactivité… Un moyen de se concentrer. Bon, du calme, Wally… Il regarda autour de lui. Il avait besoin de se stimuler. Il attrapa un bâton et le tourna entre ses doigts, ses mains, passant doucement ses doigts dessus. Tout va bien… Il va y arriver. Il respira profondément, se calmant, ignorant que son geste pouvait être étrange.
J’étais restée immobile en voyant Sergei vomir du sang. J’avais glissé un regard à mon frère sans savoir quoi faire. Je le voyais mal avec une maladie tropicale. Mais visiblement… il savait quoi faire. Je le rejoignis aussi bien pour découper de l’ours que pour m’assurer qu’il aille bien. Je m’installai à côté de lui pour observer avec attention ce qu’il faisait, c’était toujours bien de savoir. Je me retrouvai avec le couteau entre les mains et me laissai guider pour découper la viande, obéissant aux indications de l’homme. Je forçais sur la lame en faisant bien attention à ce que la coupe soit parfaite. J’observai un instant Wally avec une branche, que faisait-il ? Oh ! Il devait se calmer, j’étais presque sûre que c’était ça. J’observais la bande de gras et obéis à nouveau à Sergei pour ôter le gras. Au pire ça ferait un bon combustible pour le feu. J’observai Lana parler et regardais autour de nous après avoir ris à l’intervention de Wally.
« Ben… Je peux nous couvrir en nous rendant invisibles et silencieux. Mais j’imagine qu’on peut rester au moins une nuit ici et partir demain matin. Et pour l’instant je ne vois pas le moindre nuage indiquant une averse. Mais c’est vrai que ce n’est pas l’idéal… Mais partir maintenant alors qu’on a des abris pour une nuit, avec tout ce qu’on a fait… On peut rester une nuit, le temps de découper la viande de l’ours et la faire fumer ou essayer d’en préparer des paquets pour la garder avec nous. Moi j’étais sortie me balader. »
Même si je n’étais pas sûre d’aimer le goût que ça avait… Il fallait bien avoir des réserves d’une manière ou d’une autre. Je continuais ma tache pour découper des steaks d’ours en continuant d’obéir soigneusement à Sergei. C’était étrange de faire ça, c’était bien la première fois de ma vie que je goûterais de la viande grillée ou les racines sous la terre. Ou même le lapin. Je me frottai machinalement le bout du new, alors que j’avais les doigts pleins de sang. Je pestai un peu avant de finir de faire les brochettes. Je finis par me lever et attraper le paquet de nourriture qu’on nous donnait au laboratoire et le glissais sans me faire voir à Wyatt il en aurait plus besoin que moi. Je lui soufflai :
« Tiens, tu pourrais en avoir besoin pour manger ce soir. »
Je me tournais vers Wally avec un sourire.
« Wally ? Tu m’accompagnes ? J’aimerais bien faire une course, je crois qu’il y a une petite rivière ou au moins un point d’eau pas loin. J’aimerais me nettoyer du sang. »
Je lui souris, je savais qui il était, je lui offrais juste une tentative pour qu’il puisse se dérouiller un peu. Il valait mieux s’éloigner un peu. J’espérais juste que Wyatt ne me donne pas un ordre. J’avais du sang jusqu’aux coudes heureusement que j’avais remonté mes manches avant d’attaquer le travail. Puis se débarbouiller ne ferait de mal à personne. Niveau bouteille on en avait assez bon, on pourrait boire comme on voulait. Je fis signe à Wally de venir pour qu’on puisse un peu courir tranquillement. Enfin surtout lui, je ne pourrais jamais le rattraper, mais je me mis à courir aussi vite que possible pour le pousser à venir et courir un peu.
Je pus me débarbouillai en discutant un peu avec Wally, je m’excusai d’avoir moins répondu à ses messages, et de tout ce que j’avais envie de dire, ça faisait longtemps que je n’avais pas pu parler à un véritable ami. En dehors des gens de la base. J’évitais soigneusement ce sujet d’ailleurs. On finit par revenir, propres, pour le repas. J’observai les brochettes avec attention et remuais le nez, sans savoir si c’était bon ou non. Je préférais commencer par les racines cuites sous la braise que je distribuai aux autres avant d’en goûter du bout des lèvres. C’était bon. Je n’osais pas goûter la viande d’ours. Je m’installai contre Wyatt sans rien dire.
Messages : 347 Date d'inscription : 03/02/2020 Face Identity : Florence Pugh Crédits : Neverland (vava) Age du personnage : 20 ans Ville : Kassiopeia se trouve en ce moment sur Themyscira, le temps que Donna revienne de mission et supervise son éducation. Profession : Guerrière Affiliation : Les Amazones, la Wonder-Family pour qui elle voue loyauté. Compétences/Capacités :
Alchimiste
L’Alchimiste est une matière inconnue qui octroie à N°2 la capacité d’influencer les molécules. Le pouvoir a connu diverse évolution dû à l’instabilité de cette matière dans le corps du sujet. La dernière évolution de cette capacité en date est celle de faire usage de l’énergie même de l’Alchimiste, représentée par une lumière semblable à des flammes solaires, une aura lumineuse entourant le corps de N°2.
Il s’agit de particules qui influencent la matière qu’elle touche, dans le cas du sujet numéro 2 : les cellules de son corps absorbent ses particules et rendent le sujet physiquement plus capable durant un laps de temps. Nous notons que sa force et sa vitesse varie en fonction des particules dans ses cellules, mais à son maximum, ses facultés physiques sont semblables à celle d’une Amazone. L’énergie lumineuse des particules sert aussi de protection contre les attaques basiques au corps à corps de force humaine. Cependant, plus l’énergie des particules se concentrer en un point, plus ce point gagne une résistance semblable à celle d'une Amazone, mais laissant à contrario plus vulnérable les parties du corps qui ne sont plus protéger par les particules. Cette concentration peut aussi servir à envoyer une attaque à distance de pure énergie, mais non-létale. Selon Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme. »
Plus les particules de l’Alchimiste faiblis, plus N°2 est proche de perdre connaissance. Plus les particules sont à leur paroxysme, plus il y a de chance que l’Alchimiste entre en éruption. L’éruption étant un pic d’énergie provoquant une dangereuse déflagration de particule, N°2 doit trouver le juste milieu dans sa manière de gérer l’énergie de l’Alchimiste. La téléportation ou l’utilisation continue de l’énergie, permet d’éviter que N°2 entre en éruption. Depuis la dernière expérience, l’énergie du sujet se recharge de lui-même, donc si N°2 n’utilise pas ses capacités, son corps risque potentiellement d’entrer en éruption.
Si la loi devient crime, alors le crime n'est plus... - Juge
La viande d'ours, j'ai la chance d'en avoir mangé durant une mission au Japon. Je me rappelais que la préparation très attentionnée et technique des chefs cuisiniers avaient relevé le goût de la viande, ainsi que l'avoir rendu moelleuse, durant la cuisson et l’assaisonnement très subtil et raffiné. Observant ma brochette, je pouvais sentir rien qu’à l'odeur que j'allais en baver pour la terminer. L'ours étant un animal fort, sa viande est extrêmement dure à mâcher sans oublier le fait que sans assaisonnement ou cuisson approprié, elle sent extrêmement fort au goût et à l’odorat. Mais pire encore, il fallait que je bouffe de l’ours grillé, comme me casser la mâchoire ou avoir une crampe d’une semaine. Pour autant, je ne dis rien à Analia qui semblait tellement plus enthousiaste que d’habitude, en fait, je crois que c’est la première fois que je voyais une telle expression sur son visage en dépit de la situation que nous traversons en ce moment. C’était assez perturbant, au point où je me demandais si ça la rendait plus heureuse d’être là en ce moment plutôt qu'avec nous à la base. Que dire du fait qu’elle ait failli me tuer à cause de cette accumulation de stress que je n’ai moi-même pas su voir venir. Honnêtement, ça m’énerve de ne pas savoir lire son cœur comme devrait le faire un frère et de constater présentement que je ne connaissais pas ma propre sœur à l’heure actuelle. C’est pourquoi, sur le coup, je me suis interdit de réagir lorsqu’elle entreprit de partir avec ce type qui s’était présenté comme étant Wally West. Je le fixais un moment, me demandant pourquoi ce crétin me disait soudainement quelque chose. Est-ce que c’est un mec qui m’aurait dragué sous ma forme féminine ? Je me force à oublier ce genre de moment, c’est écœurant. Rien que d’y penser, j'en ai la nausée et la viande que je mâche depuis cinq minutes n’aide pas vraiment. Il faut dire que je provoque aussi ce genre de moment, venir secrètement dans le lycée de ma sœur pour voir comment elle se porte, forcément que je me fais coincer par des animaux sauvages sans le moindre scrupule. "Je" drague, on ne me drague pas, moi, bordel !
J’entame ma deuxième viande quand Analia revient et déjà ma mâchoire souffre… Si je finis cette brochette, mon visage sera aussi déformé que celle du colosse, quel supplice. Non, je ne fais pas ma diva, vous avez tort. Cela dit, même si je comprends les efforts de ma sœur pour me garder en forme, tant que je maintiens cette apparence, je vais indéniablement finir par tomber dans les pommes. Au final, je tends de nouveau ma brochette à N°4. « Je suis à bout, je vais m’éloigner un peu. S'il y a un problème, je ne suis pas loin. » Dis-je en prenant soin de la convier subtilement à rester avec ses nouveaux amis. Je récupère le sac contenant les équipements voler aux Amazones, je ne mets pas longtemps à trouver un abri naturel situé entre deux arbres surélevées sur un monticule. Je n’entendais plus les voix venant du camp, mais je voyais toujours une lueur minuscule dans la nuit, provenant du feu. Quant à moi, à peine le cul posé au sol, j’avais repris ma forme féminine, essoufflé et épuisé. Mes vêtements étaient devenus trop grands pour moi, je n’en avais pas de rechange à part l’armure. C’était de toute façon pour moi que je l’avais volé. J’enfilais l’armure du mieux que je pouvais, il me fallut un bon quart d’heure pour comprendre comment bien installer tous les équipements. C’était pas trop grand, pas trop serrés, mais je sentais que ce n’était pas à ma taille, mon corps était plus petit même pour l’armure. Quoi qu’il en soit, visuellement, c’était impeccable et je n’avais pas trop de mal à me déplacer avec. Je pris l’épée et fis quelques gestes avec histoire de m’habituer aux mouvements. Plus tôt, j’infiltre les amazones, mieux se sera. Je devrais en parler à Analia demain histoire de voir si elle prend le risque de venir avec moi, ou s’il est préférable qu’elle reste avec ce groupe. Ce qui est sûr, c’est que dès demain, je dois retourner au camp d’Amazone pour infiltrer ce rang.
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« Tu devrais arrêter d’être sous cette forme hors mission, ça t’épuise N°2. » M’annonce alors mon partenaire de mission alors que je relisais calmement le rapport que je devais fournir à Waller, notre cheffe d’escouade et notre directrice, cette vieille peau aigris. « Pourquoi ? Pour que tu puisses me mater après ? » Il soupira avant de s’asseoir à côté de moi. « Écoute, ca va faire presque deux ans déjà pour le bé... » Je fis tomber brutalement le dossier sur la table pour l’interrompre, avant de poser un regard désapprobateur sur lui. Je le jugeais un moment avant de reprendre mon dossier et retrouver la ligne où je m’étais arrêtée. Il sait très bien que je n’aimais pas parler de ça, pourquoi il s’évertuait à le faire, à remettre le sujet sur le tapis. Ce qui est fait, est fait, ses excuses n’y changeront rien. Il soupira avant de se lever et quitter la pièce. Je fixais le dossier, mais je ne le voyais plus ce qui était écrit tant mes pensées étaient finalement tournées vers celui qui venait de quitter la salle où j'étais resté. Je laissais alors tomber mon rapport, frustré.
La viande d'ours, j'ai la chance d'en avoir mangé durant une mission au Japon. Je me rappelais que la préparation très attentionnée et technique des chefs cuisiniers avaient relevé le goût de la viande, ainsi que l'avoir rendu moelleuse, durant la cuisson et l’assaisonnement très subtil et raffiné. Observant ma brochette, je pouvais sentir rien qu’à l'odeur que j'allais en baver pour la terminer. L'ours étant un animal fort, sa viande est extrêmement dure à mâcher sans oublier le fait que sans assaisonnement ou cuisson approprié, elle sent extrêmement fort au goût et à l’odorat. Mais pire encore, il fallait que je bouffe de l’ours grillé, comme me casser la mâchoire ou avoir une crampe d’une semaine. Pour autant, je ne dis rien à Analia qui semblait tellement plus enthousiaste que d’habitude, en fait, je crois que c’est la première fois que je voyais une telle expression sur son visage en dépit de la situation que nous traversons en ce moment. C’était assez perturbant, au point où je me demandais si ça la rendait plus heureuse d’être là en ce moment plutôt qu'avec nous à la base.