The HuntMeave & LanaAprès Terre IV et la Russie, me voilà enfin chez moi à Gotham. La reprise du travail va être un peu difficile, mais j'ai du boulot et ce n'est pas pour me déplaire ... Enfin, faire la course avec une chasseuse de prime ne m'arrange pas vraiment ! Qu'est ce qu'elle peut être bornée ! [Terre I : Gotham City]
Je me suis réveillée dans mon lit. C'était la première fois depuis bien longtemps, combien de mois c'était écoulé avant que je retrouve enfin mon appartement. J'avais passé la soirée de la veille a jeté tout ce qui était périmée et ce qui avait commencé à muter dans mon frigo. C'était le lot de chacun je suppose, j'avais prévenu le GCPD de mon retour et j'étais réquisitionné d'urgence ce matin. Le chaos avait pris place dans Gotham et ils avaient besoins d'effectifs supplémentaire. Je me voyais déjà en train de patrouiller dans les rues pour calmer le chaos ambiant mais la journée allait totalement être différente de ce à quoi j'espérais. Après m'être pris un thé, seul survivant dans mes ressources non périssable, je me dirigea vers le poste de police pour assister au briefing. J'arborerai avec fierté le badge de la GCPD. Je savais que dès que j'avais passé la porte de mon appartement, j'étais désormais une représentante de la loi. Je pouvais voir mes collègues dans la rue qui faisait de leur mieux pour maintenir l'ordre. Cela n'était pas chose aisée, je les plains réellement. Je me dirige vers le commissariat pour assister au briefing. Le chef avait l'air fatigué, sûrement avait il peu dormi ces derniers jours et que ça lui portait sur le morale. Il commença donc le briefing avec les photos d'un bus accidenté.
- Comme vous le savez tous à présent, notre monde a été paralysé pendant de long mois. Certains membres de notre police ont été retrouvé au quatre coin du monde et ils ne sont pas tous revenus parmis nous. Quand le monde a repris vie, un de nos bus de transport de prisonnier a eût un accident. Tous les prisonniers se sont échappés, heureusement le chauffeur est encore en vie. Nous avons différent témoignage rapportant d'avoir vu certains d'entre eux toujours à Gotham pour régler certaines affaires. Etant donné le chaos qui règne et les effectifs réduit, j'ai dû mettre des primes sur leur tête. Essayez tout de même d'être plus rapide que les chasseurs de prime et n'oubliez pas de faire votre travaille par la même occasion. Que faites vous encore là ? Les criminels ne vont pas s'arrêter tout seul. Lieutenant Fray, je ne vous ai pas trouvé de coéquipier pour cette mission, vous allez devoir vous débrouiller toute seule. N'hésitez pas à demander des renforts si besoin !
J'hoche la tête et je me dirige vers le tableau afin d'examiner la liste des individus s'étant fait arrêter. Mon regard se pose alors sur un des hommes que j'ai mis moi même derrière les barreaux. C'était lors de ma première rencontre avec Batgirl et se fumier avait failli me faire la peau. Il n'allait pas s'en tirer comme ça ! Je l'avais bien étudié lors de son procès et quand nous avions perquisitionner son domicile. Je sais comment il pense et du coup, je sais où je vais le retrouver. S'il croit pouvoir s'échapper comme ça, il a tort, les vacances sont terminés. Je prends une copie du dossier et je sors du commissariat. Il est temps de partir en chasse !
[Gotham City : Devant un bar]
J'y étais l'adresse d'un bar malfamé à Gotham et l'endroit où notre bon ami à l'habitude de descendre l'alcool plus vite que de raison. Une aubaine pour lui que les alcools ne soient pas perrisable. L'endroit semble tourner à plein régime. Les gens n'ayant rien à manger se soigne par l'alcool. Bande de primate stupide, dire que j'allais devoir rentrer là dedans. Je met une casquette sur la tête pour pas qu'on discerne vraiment mon visage. L'homme que je dois arrêter m'a déjà vu et je dois me servir du moindre élément qui me permettrait de gagner de précieuse secondes pour l'arrêter. Je me dirige alors vers le bars, bondés et bien sûr, des regards se retournèrent sur mon passage. Néanmoins, je n'y prêté pas attention. Sur Terre IV, j'avais commencé à travailler mon don de télépathe et donc je comptais bien m'en servir. Je commençais à scanner rapidement les pensées une par une des lieux, bondissant d'un cerveau jusqu'à l'autre, jusqu'à trouver celui qui pensait qu'il avait eut de la veine que le bus se soit planté tout seul. Bingo, je n'avais pu qu'à le pêcher. Je remontais vers lui, il était accoudé au comptoir. Je pose délicatement ma main sur son épaule.
- Vous m'offrez un verre ?
Il commence par begayer un "Bien sûr ma jolie", puis il voit mon visage. Je le vois palir, il sait très bien ce qu'il va se passer. Je lui sourit gentiment, il commence à réaliser que je suis tout seul ici et donc qu'il est en supériorité numérique. Peut être pense t'il pouvoir m'échapper à nouveau. Je commence à appuyer sur un nerf de son épaule pour le faire un peu souffrir sans laisser de trace et je viens lui murmurer à l'oreille doucement.
- J'ai combattu des amazonnes et des atlantes, ainsi que des mecs qui luttaient pour leur survie, ne croit pas pouvoir sortir de ce bar sans avoir les menottes aux poignets !
Pour le moment, tout ce passer pour le mieux ... enfin pour le moment ... :copyright: 2981 12289 0
The hunt ! Lana Fray & Meave Arrowood Depuis mon retour du pays du soleil levant, j’avais passé chaque minute de mon temps à courir d’un bord et de l’autre. C’est vrai que je m’étais quand même absentée pendant six mois sur Terre-IV, un petit voyage imprévu en enfer gracieuseté Brainiac. J’avais commencé par faire un sacré ménage de mon chez soi avant de ne faire une crise d’asthme avec toute la poussière qui s’était accumulée. Et ne parlons même pas de mes restes de thai que j’avais rangés au réfrigérateur. C’est dommage, j’avais vraiment hâte de finir ce Pad See Ew. Enfin, mes divers fournisseurs avaient aussi décidé que téléportation dans un univers parallèle ou pas, six mois de service (mais quel service?), c’était facturable. Dire que la téléphonie ne marchait même pas sur cette nouvelle planète. Une vraie arnaque. Je m’étais donc retrouvée avec une pile de factures salées. Dire qu’il y a quelques jours à peine le monde était encore gelé. Décidemment, ils ne perdaient pas de temps!
Tout ça pour dire que j’avais été particulièrement occupée à récupérer les sommes nécessaires pour ne pas me faire couper l’électricité. Enchaînant les contrats les uns à la suite des autres, j’avais attrapé ma plus récente tête hier aux petites heures du matin, ne me laissant que très de peu de temps pour somnoler. J’avais dû me déplacer jusque dans un casino privé clandestin pour attraper le criminel en question. Pouvez-vous bien me dire qui utilise Les chaussettes de l'archiduchesse comme mot de passe pour entrer dans un établissement? Enfin, on s’éloigne du sujet. Pendant ma chasse, j’avais eu vent d’une nouvelle prime mise sur la tête d’un prisonnier en cavale. Un mec louche qui se serait sauvé pendant son transport en bus. La récompense était vachement intéressante, mais il fallait se mettre au boulot rapidement ou les flics allaient mettre la main sur l’homme avant. L’information n’était pas passée dans l’oreille d’un sourd. Dès l’aube, je m’étais déjà mise à la pêche aux infos sur mon petit poisson, quelques cafés bien mérités dans le corps. Mes recherches me menèrent à un bar reculé dans le fin fond de Gotham. J’avais l’habitude de ces endroits, après tout je travaillais dans l’un d’eux situé dans le East Side. Je ne savais que trop bien le genre de clientèle qui s’y trouvait. Je devais surveiller mes arrières si je ne voulais pas me retrouver dans une de ces situations merdiques où tout va de travers.
Je marchai vers le bâtiment, les mains dans les poches. Les alentours semblaient tranquilles. Pas de bagarre et surtout, pas de voiture de patrouille. C’est ce qui m’inquiétait le plus : Qu’un flic vienne se mêler à mon histoire et me mettre des bâtons dans les roues. Avec tout le chaos qui s’était créé à notre retour sur Terre, j’espérais sincèrement que le G.C.P.D aurait de plus gros chats à fouetter. Je poussai la porte du bar, me retrouvant au beau milieu d’une salle bondée de monde. Dis donc, c’est que les gens ne perdaient pas de temps à reprendre la fête. Comme on le dit si bien, The show must go on. Plusieurs individus autour semblaient déjà avoir dépassé le niveau d’alcoolémie recommandé, hurlant comme de dégénérés pour communiquer ensemble. Je fronçai doucement de sourcils et m’agrandis un peu en me mettant sur la pointe des pieds. Il y avait beaucoup de têtes, mais une seule qui m’intéressait ce soir : Celle de l’homme qui me ferait gagner un bon paquet de fric. Il me fallut quelques minutes pour poser mes yeux sur l’objet de ma convoitise. Ce dernier était situé plus loin au fond de la pièce, tranquillement assis au bar. Je traversai la marre de fêtards, évitant quelques hommes inavertis qui faillirent me bousculer plus d’une fois. Ils avaient de la chance que je sois pressée, sinon j’aurais clairement déclenché une bagarre. Au fur et à mesure que je m’approchais, je pouvais apercevoir que le prisonnier profitait de la compagnie d’une charmante jeune femme. Ou pas? Celui-ci était visiblement inconfortable, voire paniqué. Son interlocutrice semblait exercer une certaine pression sur lui. Je n’aimais pas trop ce que je voyais. Ça me donnait un mauvais pressentiment.
- J'ai combattu des amazonnes et des atlantes, ainsi que des mecs qui luttaient pour leur survie, ne croit pas pouvoir sortir de ce bar sans avoir les menottes aux poignets!
Je m’arrêtai sec derrière la flic, car oui, à mon plus grand malheur, une agente de la paix était déjà sur le coup. "Bordel c’est pas sérieux…" pensais-je en levant les yeux au ciel d’un air particulièrement exaspéré. Comment j’étais censée gérer cette histoire soudainement devenue problématique? Ma cible n’était très encline à sagement suivre la policière jusqu’au poste puisque l’homme sauta de son siège d’un seul bond, impatient de se libérer de l’emprise qu’exerçait celle-ci sur son épaule. Du bras, il repoussa brusquement sa main, non sans faire une grimace de douleur, puis s’empressa de s’élancer vers la sortie. Tristement pour lui, sa fuite fut très vite stoppée par nulle autre que moi-même qui agrippai son avant-bras avant même qu’il ne puisse faire un second pas. De toute manière, je doute fortement qu’il serait allé bien loin avec cette femme à ses trousses. Je resserrai ma prise quelque peu, histoire de m’amuser.
- C’est pas très chic de remballer une demoiselle de cette façon. J’espère être plus de ton goût?
Je dois avouer que l’homme était assez imposant une fois debout. Il avait au moins une bonne trentaine de centimètres de plus que moi et il était probablement autant de kilos plus gros. Ça ne me faisait pas bien peur. "Meh…The bigger they are, the harder they fall." me dis-je en haussant les épaules. Je joins sans plus tarder ma pensée d’un violent coup de genou à l’arrière du sien, l’obligeant ainsi à s’incliner sous l’impact. Je posai ensuite mon pied sur le mollet de l’homme, appuyant fermement pour l’empêcher de se redresser. La bonne majorité des clients autour avaient cessé leurs activités, portant une attention toute particulière à la scène qui se déroulait tout près. Je devais garder un œil prudent sur mes alentours, qui sait s’il y avait des fouteurs de trouble parmi la foule. Une main appuyée sur le dos de ma nouvelle prise, je levai le regard vers la flic devant moi en lui adressant un sourire innocent.
- C’est bon ça va aller, je peux très bien gérer notre grand bonhomme toute seule. Mais merci de me l’avoir diverti un peu, c’est apprécié. YOU_COMPLETE_MESS
The HuntMeave & LanaAprès Terre IV et la Russie, me voilà enfin chez moi à Gotham. La reprise du travail va être un peu difficile, mais j'ai du boulot et ce n'est pas pour me déplaire ... Enfin, faire la course avec une chasseuse de prime ne m'arrange pas vraiment ! Qu'est ce qu'elle peut être bornée ! [Gotham City: Dans un bar]
L'homme bondit de sa chaise pour s'enfuir vers la sortie. Il ne tente pas de m'affronter, comme c'est étrange, je ne vais pas pour autant le laisser s'en tirer comme ça. La chasse promet d'être passionnante, enfin, ça c'était bien avant que je la vois. Cette femme, j'étais sûr de l'avoir déjà vu au commissariat pour récupér une prime. Le genre de personne qui n'hésite pas à ramasser les miettes pour avoir l'argent de la récompense. Si le chef apprends que je me suis fait piquer un prisonnier sous le nez, je vais passer un très sale quart d'heure. Tout le monde est sûr les nerfs en ce moment et je comprends très bien que tout le monde doit payer son loyer, mais, je ne comptes pas laisser ce sale type dans les mains de cette sale fouineuse. J'ai arrêté cet enfoiré la première fois, je compte bien recommencer aujourd'hui. J'espérais secrètement qu'il arrive à la repousser et à s'enfuir, mais non, cet abruti se fit vite maitriser. Je sorti rapidement mon arme et ma plaque du GCPD. En voyant cette dernière, certains hommes quittèrent rapidement les lieux. D'autres formés un cercle autour de nous, ne comptant pas nous laisser partir avec notre prisonnier. Un élan de solidarité des abrutis très certainements, bon, aucun d'eux semblent être armés d'arme à feu, ça va nettement me simplifier la tâche. Au pire, je pourrais même profiter de la diversion pour reprendre mon prisonnier et le ramener au poste.
- Ne croyez pas que je vais vous le laisser, il va repartir avec moi. Je suis la première à avoir mis la main dessus ... malgré tout, je suggère qu'on reprenne cette discution après avoir fait un peu de ménage dans ce bar.
Une pensée aggressive survient dans mon esprit, un homme avec une queue de billard arrivait derrière moi pour m'asséner un coup. Je fais un pas sur le côté au dernier moment et son nez vient rencontrer mon coude avec force. Vu le bruit sourd que je viens d'entendre, je lui ai très certainement cassé le nez. J'avais vécu pendant six mois un enfer, ce n'était pas pour qu'on me marche dessus une fois que je suis de retour. J'étais devenue plus brutale, dire qu'habituellement avec Sergei j'étais la plus raisonnable, je pense que Terre IV a eu un fort impact sur ma vie. J'allais mettre du temps avant de me reconstruir, mais bon, tant que j'arrivais à gérer la situation, tout devrait bien se passer. Je ne devais pas non plus abuser de mes pouvoirs, je devais me montrer discrète. On était plus sur Terre IV, je ne risquais plus de mourir à chaque seconde. Enfin, bon, le nombre d'agresseur potentiel était relativement haut. Il allait peut être falloir que j'appelle des renforts pour interpeller tout ces idiots. Dans tout les cas, je ne perdais pas la chasseuse de prime de vue et surtout ma proie. Si elle pensait que j'allais la laisser à faire, elle se mettait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. La musique se mit à changer, comme si quelqu'un trauvait malin de mettre une musique digne de l'ambiance. Je suppose que tirer des coups de feux dans le plafond ne va pas les éloigner. L'un deux s'exclama "Flic ou pas flic, mes jolies vous allez pas sortir d'ici vivantes !" Un sourire étira mes lèvres, ça allait être marrant.
The hunt ! Lana Fray & Meave Arrowood Bon, la situation ne semblait malheureusement pas se passer comme je l’espérais. J’avais certes mis la main sur l’homme, mais celle qui était arrivée avant moi ne semblait pas voir lâcher le morceau. Un coup d’œil en direction du badge qu’elle tenait en main me permit de confirmer qu’elle travaillait vraiment pour le GCPD. Eh merde… Je lâchai un soupir de lourdeur en resserrant mon emprise sur ma cible qui voulut profiter du moment pour se libérer.
-Tsk Tsk, toi reste sage tu veux bien? Adressais-je au charmant gentilhomme.
L’ambiance sembla avoir changé du tout au tout, la tension étant désormais palpable. Tous les clients de l’établissement, du moins ceux qui y étaient encore, nous observaient maintenant d’un regard peur rassurant. Je mordis l’intérieur de ma joue pour contenir mon agacement. Fallait-il vraiment faire toute une scène pour si peu. La flic n’était pas payée au nombre de criminels qu’elle ramenait au poste, elle, contrairement à moi. Mes yeux parcourent les alentours pour analyser la gravité de la situation dans laquelle notre petite prise de bec venait de nous foutre. Bon, rien qui ne semblait dramatique, c’était déjà ça, mais si je devais gérer la foule ET la femme en même temps, ça deviendrait rapidement très chiant.
- Ne croyez pas que je vais vous le laisser, il va repartir avec moi. Je suis la première à avoir mis la main dessus ...malgré tout, je suggère qu'on reprenne cette discussion après avoir fait un peu de ménage dans ce bar.
Je sourcillai à ces paroles en hochant lentement la tête. Elle était au moins raisonnable.
-Je me disais justement la même chose.
La policière entama une violente danse avec l’un des assaillants qui s’attaque à elle. J’envoyai mon genou percuter le torse de l’homme qui s’obstinait à se débattre entre mes mains, celui-ci s’écroulant au sol dans un grognement de douleur. Oh, mais quelle Drama Queen! Je ne voulais tout de même pas qu’il se sauve alors que j’ai le dos tourné. Je sentis une main presser brusquement mon épaule. …Vraiment? Je saisis le poignet de l’individu et pivotai sur moi-même pour faire face à celui qui avait osé poser sa sale patte sur moi. Dans un enchaînement rapide, je tirai l’homme vers moi pour étendre son bras et frappai de mon poing contre le coude de celui-ci. Un cri s’échappa des lèvres du criminel alors son articulation craqua. Je reculai de deux pas pour imposer une distance sécuritaire entre moi et le reste des clients qui resserraient lentement le cercle autour de moi et la demoiselle qui me faisait dos.
-Flic ou pas flic, mes jolies vous allez pas sortir d'ici vivantes!
Je posai les mains sur mes hanches, la mine faussement pensive. Je n’avais sérieusement pas l’intention de terminer mes jours dans un bar miteux entouré de mecs louches. Nope, ça n’était vraiment pas dans mes plans. Qui plus est, ça aurait été une vraie humiliation d’en arriver à là face à de simples criminels de bas rang. Ce qu’on avait ici, c’était seulement un groupe de malfrats absolument pas organisés qui s’apprêtaient à se jeter sur nous sans réfléchir. Nous n’étions peut-être pas en avantage numérique, mais nous avions certainement l’avantage d’être beaucoup plus malines qu’eux. Et d’avoir des pouvoirs. Du moins, dans mon cas. Pour l’instant, rien ne semblait m’obliger à y recourir, mais j’avais toujours ce joker dans ma manche. Le doigt lever, je me mis à compter lentement le nombre d’imbéciles qui nous faisaient face, mimant silencieusement les nombres avec mes lèvres. Mon index s’arrêta finalement sur le dernier d’entre eux, qui se tenait droit devant moi.
-J’espère tout de même que tu ne t’abaisseras pas à prendre la poudre d’escampette en plein milieu du combat. Lançais-je à la jeune femme, un brin amusée.
Je posai ma main sur le dossier de la chaise à ma droite que j’agrippai pour la balancer contre l’énergumène devant moi. Profitant de cet effet de surprise, je fis un pas en sa direction envoyai mon la point de mon pied agresser sa hanche gauche. Comme s’il s’agissait là du signal, les hommes se ruèrent maladroitement sur nous deux, tentant tant bien que mal de nous maîtriser. Je renversai la table à ma droite pour empêchai l’un d’eux de m’atteindre, puis poussai sur ma barrière improvisée pour faire basculer mon assaillant. La salle se transformait peu à peu en un véritable champ de bataille. Par chance, ce n’était pas le premier sur lequel je me retrouvais. À ce que je pouvais aussi voir de mes brefs coups d’œil en sa direction, l’agente ne semblait pas non plus en être à son premier rodéo.
Accueil 
