luck is a very thin wire between survival and disaster (keyvan)
John Constantine
independent soul
Messages : 2801 Date d'inscription : 29/07/2018 Face Identity : Matt Ryan Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa) Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle. Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance. Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire... Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade. Compétences/Capacités :
Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.
This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?
"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."
"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"
"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."
"Be well, John."
"Say it backwards."
"A trickster and an illusionist."
Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.
luck is a very thin wire between survival and disaster
Le monde s’était remis à tourner à l’endroit – malgré un certain nombre de dysfonctionnements, dont John n’avait franchement que foutre. Dans ce monde, il y en avait en réalité deux : celui des gens ordinaires, et celui des gens comme lui qui s’amusaient à flirter entre réalité conventionnelle et mondes de tous les possibles. Et quand on était en mesure de passer de l’un à l’autre en se moquant bien des conventions, tous ces soucis de télécommunications, de récoltes perdues, de paranoïa ambiante, paraissaient bien secondaires. La Terre s’était réveillée avec une sacrée foutue gueule de bois, et John ne pouvait de toute façon rien y faire à part observer depuis les fenêtres de la Maison du Mystère, en songeant qu’ils n’étaient vraiment pas passés loin de la catastrophe. Et malheureusement, la catastrophe, elle n’était pas encore complètement évitée. Il avait pris soin de se tenir éloigné de tout ce fatras et de laisser faire les champions en capes et collants de la Ligue des pyjamas, mais maintenant ? Maintenant, l’avenir s’annonçait bien incertain. Et s’il n’avait toujours pas pour projet de s’investir dans ce grand chambardement, en revanche, il avait bien l’intention d’assurer ses arrières. Et assurer ses arrières, malheureusement, quand le monde était menacé par un super-pète-couilles cosmique du calibre de Brainiac, ou quel que soit son nom über-kitsch, ça voulait dire assembler le gang habituel. Et non seulement assembler le gang habituel, mais aussi mettre la main à la pâte un peu plus que d’habitude. Aux grands maux les grands remèdes, comme on dit.
Deadman, Bennett, Orchid, tous, d’après ses informations, avaient survécu au fiasco de New Themyscira – ce qui ne le surprenait guère, ils étaient tous plus increvables que des cafards – et étaient revenus sur leurs territoires habituels. Et tous avaient bien saisi la menace qui planait au-dessus de leurs têtes, sans savoir s’il fallait vraiment qu’ils interviennent ; après tout, les aliens, c’était pas vraiment leur terrain de jeu, en temps normal. Mais, à défaut d’élaborer des plans sur la comète, tous s’étaient mis d’accord sur un point : être prêts en cas de besoin. Qu’il s’agisse d’organiser une riposte ou, plus vraisemblablement, une fuite vers une autre dimension, ou une ânerie du même genre. A défaut de sauver l’humanité, peut-être pourraient-ils au moins sauver leurs propres miches, et celles de leurs semblables. Dans tous les cas, il fallait tenir un compte précis de tous les zozos qui pourraient, à un moment ou un autre, leur être utile. Et depuis quelques temps, John entendait parler d’un lascar en particulier dont les supposés talents avaient retenu son attention. Les mains enfoncées dans les poches de son imperméable, John passa la porte de l’Oblivion Bar et inspira avec plaisir l’odeur de vieux bois, d’alcool, de tabac et de magie qui imprégnaient l’endroit. Home sweet home. Et s’il avait bon souvenir, et qu’il avait bien cerné le personnage, ce ne serait qu’une question de temps avant que le deuxième larron ne pointe sa trogne dans les parages.
Sans s’inquiéter outre mesure, John s’en alla donc s’installer au comptoir et fit signe au propriétaire des lieux ; Detective Chimp, chimpanzé super-intelligent de son état, grommela en avisant son client, et se résigna à approcher. « Décidément, tu ne quittes plus mon bar, Constantine. » « Faut bien que je re-remplisse mon ardoise, Bobo. » « Oh mais elle tient toujours, va pas croire qu’une quasi-fin du monde a effacé ce que tu me dois, sale type. » Pff. Radin. John commanda son gin tonic habituel, et scanna la salle du regard. Aucune trace de son lascar, pour le moment. « Tu cherches quelqu’un ? » demanda Chimp, à qui rien n’échappait, alors qu’il posait son verre devant lui. « Un Leprechaun. Un de tes nouveaux habitués, si j’ai bon souvenir. Grand, roux, jure comme un charretier, boit comme un trou ? » « Oh-oh. Je ne sais pas ce que tu lui veux, mais s’il est revenu vivant de ce merdier du multivers, il ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez. Il arrive à cette heure-ci, en général. » « Merci, Bobo, t’es un chef. » « Foutez pas la merde dans mon bar, c’est tout ce que je vous demande. » Foutre la merde dans un bar ? Tellement pas son genre. Et, adressant un rictus de travers à son vieux camarade poilu, John s’accouda au comptoir, son gin tonic à la main, prêt à enquiller tous les verres qu’il faudrait en attendant l’arrivée du Leprechaun, avec qui il avait hâte d’avoir une petite conversation. La première, et, il ne soupçonnait, sans doute pas la dernière.
Terre-4 fut une belle saloperie, et ça ma fait prendre conscience que le danger ne viens pas uniquement de la magie. Ah moins que tout ça ne sois qu’une chose que mon esprit a un inventé ? Tout devient sombre, je sais plus où je suis.. Qui suis-je ? Les méandres de mon esprit me jouent des tours.
Multiples voix, multiples personnes qui me ressemblent qui change continuellement de tête, d’apparence.. De voix, d’habit même, de races… Des millions de moi qui change perpétuellement de forme physique, qui me torturent l’esprit. En hurlant.
‘’ C’est moi le chef ! ‘’ ‘’ Non, c’est moi ! ‘’ ‘’ Vos gueules, c’est moi ! ‘’
Toujours, tout le temps, des que je ferme les yeux, en permanence a lutté contre mon esprit qui part en couilles. Siobhan avait le temps d’apaiser les voix le temps que je sois dans ces bras.. Mais la seule réaction logique que j’ai la actuellement, c’est de rire.. Rire au éclat. Et de nouveau tous les souvenirs que j’ai.. Se transforme en éclat de verre qui essaye de s’emboîter douloureusement qui crée des souvenirs complétement faux.. À chaque fois que je crois avoir quelque chose, les souvenirs se brises et explosent m’entraînant des douleurs atroces.. Alors je rigole, je rigole pour cacher ma douleur, de folie..À moins que…
Est-ce que je vous ai déjà donné la définition du mot folie ? Non ? Peut-être les voix ? Vous n’osez plus répondre huh ? Laissez.. Moi vous dire ce que c’est là.. PUTAIN DE FOLIE !
La folie, c’est refaire sans arrêt exactement, la même putain de connerie qu’on répète sans arrêt en espérant que quelque chose change, voila ce que c’est ma définition du mot folie… Quoi ?! c’est pas la vraie définition ? Come on guys ! Bordel !
Mais toutes mes pensées sont éjectées parce que je me prends un coup dans les chicos. Ah ouais.. Je me souviens, j’étais en plein interrogatoire.
‘’ Alors espèce de merdeux ? Pourquoi ta voulut voler la famille Sofinallo ? ‘’
Un accent italien, merde ? Je me souviens pas ce que j’ai fait la nuit dernière.. Fait chier. Ah .. Ouais, j’étais bourré de mémoire, j’suis rentré ici.
‘’ Hééé.. Mec, c’est le matin, sois cool ‘’
Un nouveau coup, je crache une gerbe de sang avant de rigoler.. Tu frappes un maso, tu t’attends à quoi ?
‘’ Pourquoi tu veux voler la famille Sofinallo espèce de petit bâtard roux ? ‘’
‘’ C’est pas le magasin poltronesofa ? J’ai dû me planter de direction… ‘’
‘’ Mais.. Mario , il se fout de ma gueule en plus ? ‘’
Le mafieux s’était tourné, pour regarder son pote. J’en profite pour enlever les cordes qui retenaient mes poignets avant de craquer ma nuque et me lever. Fait apparaître de ma dimension une pelle et venir lui enfoncé dans le crâne d’un bon coup sec. Le type est mort sur le coup, son pote me regardant horrifié, je pose mon doigt sur son nez, ce dernier reculant jusqu’à ce retrouvé dos contre un mur, je le fouille pour prendre son arme.
‘’ Bon… T’es mignon, ta un beau cul.. On peut s’arranger. Suis-je te prend le cul, je bats toute la merde que t’est pour me dire ou son les benjamin franklin ou tu me le dis gentillement. ‘’
‘’ Dans l’arrière-salle.. ‘’
‘’ Gentil Italien. ‘’
Je tire en plein dans son front, avant de passé de sortie de la salle pour tomber sur une autre salle qui mène a encore une autre salle… Bordel, ils sont forts dans la construction les enculés ! J’arrive à la salle de fabrique de la monnaie tenue part des gonzesses… Et les putes, elles sont armées. Bordel, ils sont forts dans la construction les enculés ! Elles fuient tous. Bande de tepu qui n’ont aucun courage. Je fouille un peu, tombant sur des sacs remplis de cash de bonne qualité, ça payera mon ardoise a l’oblivion. En parlant de ça.. Avant de partir me foutre une cuite.
Je dégoupille plusieurs grenades pour faire péter l’endroit et je me téléporte devant une des portes pour arrivée au Bar que j’emprunte. Le monde ne fais pas attention a moi, sauf une magicienne… Mis humaine mi, je ne sais pas quoi que je baise régulièrement dans les chiottes du bar, qui me fais un grand sourire. Sauf que j’ai du sang qui coule de ma joue, et de mes narines.. Ce soir pas de baise. Chimp est royal au bar accompagné d’un blond en trench-coat, sauf que je pose le cerveau.. Pas envie de réfléchir, je me faufile entre les gens avant de poser un sac de sport remplis a raz bord de dollars.
‘’ J’sais que c’est des liasses de 100 , je sais pas combien y’a et je m’en branle royalement. Me demande pas d’ou ça viens, tu ne veux pas savoir.. Ça payera sûrement mon ardoise, et les dégâts que j’ai occasionnés avec l’autre con de minotaure l’dernier coup.
Tu connais la commande, jusque 22h fait pété les pintes de guinness et après bouteille d’irish whisky.
Tu gère Chimp ! ‘’
Dis-je avant d’aller me foutre dans mon endroit préféré.. Le comptoir, très loin de tout le monde. Dans un coin, je m’assois sur le tabouret, avant de sortir mes sympathiques pochons de weed, cherry haze ? Lolipop ? Purple ? Vanilla ? Choix difficile.. Je vais prendre la cherry haze pour ce soir, ça ferra l’affaire.
Je range les autres pochons, sortant un grinder et des feuilles a roulé, et un tonc que j’ai déjà fait. Je grinde la fameuse plante verte avant de rouler le pétard d’une seule main comme lucky luck avant de m’allumer mon petit réconfort de la journée, avant que cette fameuse demoiselle s’assoie sur mes genoux, ma guinness arrivant devant moi… Quoi que j’tirerai bien un coup ce soir.
John Constantine
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Messages : 2801 Date d'inscription : 29/07/2018 Face Identity : Matt Ryan Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa) Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle. Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance. Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire... Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade. Compétences/Capacités :
Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.
This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?
"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."
"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"
"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."
"Be well, John."
"Say it backwards."
"A trickster and an illusionist."
Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.
luck is a very thin wire between survival and disaster
Tic toc, l’heure tournait, et toujours pas de trace de son Leprechaun pour le moment. Prenant son mal en patience en achevant de descendre son troisième gin tonic avant de faire signe à Chimp pour réclamer le quatrième, John tentait de se souvenir de tout ce qu’il pouvait bien savoir sur cette foutue race de lutins rapiats irlandais. Et la vérité, c’était qu’il n’en connaissait que ce que les légendes voulaient bien en dire, n’ayant jamais eu lui-même l’occasion d’en croiser un en personne. Des créatures passées maîtres dans l’art de façonner leur propre chance et celle des autres, capables de bénir ceux et celles qui avaient le bon goût de s’attirer leurs bonnes grâces – autant dire que John n’avait jamais fait partie du lot – et attirés par tout ce qui brille. Des collectionneurs, qui voyaient dans la possession matérielle un art au même titre que la peinture ou le théâtre. A vrai dire, John était bien curieux d’en rencontrer un en personne. Toujours avide de nouvelles découvertes, de plus de savoir, parce que le savoir c’était le pouvoir, quand, comme lui, on en n’avait pas tant que ça à balancer dans la tronche des gens. Alors oui, il avait hâte de voir de quel bois ça se chauffait vraiment, un Leprechaun, et surtout, si lui et les copains pourraient éventuellement en tirer avantage, de cette puissance de feu encore inconnue. Les légendes avaient suffi à titiller son intérêt et lui faire concevoir que ses talents pourraient leur être utiles. Le Leprechaun n’avait plus qu’à confirmer lui-même sa réputation.
Et John tressaillit alors que le bruit sourd d’un sac s’écrasant sur le comptoir le tira de ses pensées, et, interloqué, il leva les yeux sur le nouveau venu qui avait déjà réussi à arracher à Chimp un ostensible roulement d’yeux. Roux comme un brasier. Grand et costaud. Et avec dans la voix, cet inimitable accent irlandais qu’il aurait reconnu à n’importe quel endroit de la planète. Si ce type-là n’était pas son Leprechaun, il voulait bien arrêter de fumer. Et alors que l’inconnu s’éloignait d’un pas lourd pour aller déposer sa carcasse sur un tabouret un peu plus loin, John adressa un regard à Chimp, une question muette dans ses yeux sombres – et le macaque hocha légèrement la tête. C’était donc bien lui, le Leprechaun. Et bah putain, quelle dégaine. Son gin tonic à la main, John tourna à nouveau la tête pour détailler le nouveau venu. On était bien loin du lutin facétieux des livres pour enfants. A vrai dire, il avait même plus carrément une dégaine d’ogre mal luné. Finalement, l’entreprise s’avérait peut-être un poil plus dangereuse que prévu – quand même bien il espérait bien que personne ne serait assez stupide pour déclencher une nouvelle bagarre magique dans le bar de Chimp, parce qu’il ne tenait pas vraiment à encore s’en faire bannir deux semaines. Mais qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ? Alors, rassemblant ses pensées au fond de son verre, John s’arracha à son tabouret, et gagna l’extrémité du comptoir occupée par le Leprechaun.
« Hey. » lança-t-il en prenant place sur un tabouret proche du sien, en laissant tout de même un entre eux. Pas folle, la guêpe – une certaine distance de sécurité restait malgré tout nécessaire. « C’est toi, Doyle ? Le Leprechaun ? » demanda-t-il d’emblée, alors que la demoiselle sur ses genoux n’avait même pas l’air de calculer sa présence. La question était plus rhétorique qu’autre chose, mais ça faisait toujours une bonne entrée en matière, et John l’observa attentivement, se demandant si lui, il savait qui il était. Sa réputation le précédait souvent de plusieurs kilomètres, parfois pour le meilleur, le plus souvent pour le pire, mais de temps en temps, il tombait quand même sur quelques extra-terrestres qui n’avaient jamais entendu parler de lui et de ses frasques. Comme cette fille aux yeux violets de l’autre fois – mais il s’égarait. La faute au gin plus qu’au tonic. « Je m’appelle Constantine. John Constantine. Et je suis venu te trouver pour parler affaires, si t’as un peu de temps à m’accorder. » D’un signe de la tête, il intima à sa compagne du soir de leur accorder un peu d’intimité – allez, zou, décampe. Que les grands discutent, un peu. « Si tu dis oui, je te révèle même le nom de la bouteille derrière ce comptoir qui renferme une liqueur tellement forte, que le Phantom Stranger en a oublié son nom. » Quoi, il fallait bien qu’il tente un peu toutes les stratégies, pour déterminer laquelle serait la plus appropriée, non ?
Alors que je jouais du charme avec la demoiselle, allant au moment où on allait se rouler un palot bien crade, une voix viens me tirer de mon plan cul. Je me tourne, le même blond en trench-coat qui parlait sûrement avec Chimp, bordel.. Qu’est-ce qu’il me veut, j’hausse un sourcil.
‘’ Bonsoir ‘’ Je reste sur mes gardes, ça tête me dis rien.. C’est un mec qui vient récupérer des trucs que j’ai volé ? Ouais, c’est bien reste loin, ça serrai fâcheux qu’on se mette sur la gueule alors que je viens seulement payer les dégâts que j’ai occasionné le mois dernier.. Eh merde, il connaît mon nom de famille et ma race. Ça commence bien…
‘’ Ça peux l’être.. Pourquoi ça ? ‘’
Paranoïa, paranoïa everybody’s coming to get me… Mais l’homme se présente comme John Constantine et bon dieu… J’en ai entendu des pas mure et des vertes sur lui. J’hausse mon autre sourcilles, je met une fessée à la vilaine sur mes genoux. Pour lui dire que je vais m’occuper d’elle plus tard que là.. On va parler sérieux et tailler le bout de gras.
‘’ Le Constantine ? Celui qu’on appelle vraiment en dernier cas ? Le Constantine qui connaîtrait le chemin pour le bar perso’ de Satan ? Le Constantine qui fou la merde partout ou il va ? ‘’
Ouais, j’étais emballé et ça, c’était sentie dans ma voix. Pis bon.. Je viens boire ma pinte de Guinness d’une seule traite, la reposant lourdement sur le bar fessant signe du doigt a Chimp de la remplir, m’envoyant un autre verre que je rattrape comme un pro, j’ai passé un bac spécialité piler de comptoirs, mais la deuxième partie de ça phrase me fait tilté.. Parler affaires ? La tu m’intéresse grand.
Je sors de nouveau mon nécessaire pour rouler un pétard, le tendant a John et ne lui laissant pas le choix que de l’accepter, autant faire ça détendu un maximum. Et j’ai pas franchement le cœur à me prendre la tête, donc ça va être rapide. Je l’observe bien, de la tête… Dégaine de Sherlock magique… Dans quoi je m’embarque bordel.. Je remets la cigarette magique a mes lèvres, aspirant la fumé qui sort part mon nez. Intriguez, pars la bouteille dont il me parle..
‘’ Hm.. Ouais. Je t’écoute, que me veux le grand Constantine ? Une galère dans là quelle me mettre ? Mais je suis pas contre cette fameuse bouteille.. En espérant qu’on la finisse.‘’
Si tu crois t’en sortie sans que ton foie sois brûlant.. Tu te fourres le doigt dans les couilles, on est en week-end.. On reprend tous le taff lundi, et si tu reprends le taff sans avoir envie de te défenestrer, c’est que ton week-end est mauvais. Avant que je puisse dire quelque chose d’autre, quelqu’un se pointe… Je soupire, lançant un regard mauvais a la personne qui nous interomp..
‘’ Ta réparé mes pom... '’
Je plonge ma main dans l’air, passant cette dernière dans un trou dorée que j’ai fait apparaître.. Avant de tirer une paire de chaussures, lançant dans la gueule de la personne qui les a demandées,qui part aussi vite qu'il est venu. Je me re concentre sur le Blond, sourcilles froncé.
‘’ Excuse moi.. Tu disais ? ‘’
Mais c’est à ce moment la que les voix viennent se mêler de choses qui ne les regardent pas.. Tour à tour, elles me susurrent : ‘’ Il va te rouler.. ‘’, ‘’ tu ne peux rien faire.. ‘’. De quoi aiguisé ma paranoïa, encore un peux plus.
John Constantine
independent soul
Messages : 2801 Date d'inscription : 29/07/2018 Face Identity : Matt Ryan Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa) Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle. Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance. Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire... Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade. Compétences/Capacités :
Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.
This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?
"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."
"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"
"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."
"Be well, John."
"Say it backwards."
"A trickster and an illusionist."
Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.
luck is a very thin wire between survival and disaster
A-ha. Sa réputation le précédait donc – et de quelques kilomètres, à en juger par la réaction du Leprechaun. Hop, une claque sur le postérieur, et la demoiselle s’en va occuper sa soirée ailleurs, laissant les deux comploteurs à leurs affaires, et John devait bien l’admettre, il y avait toujours quelque chose de satisfaisant à constater que son nom continuait d’être assez évocateur pour provoquer une sorte de prise de conscience dans l’esprit de ceux qui avaient la malchance de le croiser. Plus qu’un ego flatté, c’était encore mieux qu’une carte de visite, dans ce milieu où le nom faisait tout, et où le bouche-à-oreille marchait infiniment mieux qu’internet ne l’avait jamais pu dans le monde normal. Et visiblement, Doyle avait eu droit à la version la plus flatteuse de l’histoire. Le sourire de Johns s’étira sur ses lèvres, félin et sournois. « Celui-là même. Tu vas me faire rougir. » Fouteur de merde et solution de dernier recours qui connaissait le chemin jusqu’au bar de Satan – oui, ça lui allait bien, comme image publique, et il remercia silencieusement le Leprechaun de la lui avoir confirmée. Après tout, il était un peu rouillé après tous ces mois sur une autre planète. Qu’il était bon de savoir qu’il n’avait pas encore tout perdu. Et que le Leprechaun qui l’intéressait était assez malin pour sembler se tenir au fait de qui était quoi dans leur petite communauté ; une confirmation qu’il devait être un peu plus malin, ou pragmatique, que sa dégaine d’ivrogne patenté avait l’air de le suggérer.
John baissa les yeux sur le pétard que lui tendait le Leprechaun – et, peu désireux de contrarier celui qu’il espérait bien rallier à sa cause, il s’en empara et tira une longue bouffée d’herbe magique avant de souffler la fumée dans l’air, songeur, la brûlure familière de la marijuana marquant joyeusement son œsophage à mesure qu’elle se faufilait jusqu’à ses poumons ravis. La vache, depuis combien de temps n’avait pas cédé à ce plaisir-là au lieu de s’en tenir à ses clopes et son cher alcool ? John rendit son pétard à son propriétaire légitime, achevant d’exhaler la fumée le plus tranquillement du monde tout en faisant signe à Chimp en lui désignant la fameuse bouteille en question. « Je pense que tu seras pas déçu. » commença-t-il ; avant qu’un troisième gus ne s’amuse à venir les interrompre. Et John était déjà prêt à l’envoyer paître, mais Keyvan était nettement plus vif que lui. L’exorciste dut faire un mouvement de recul pour ne pas se transformer en dégât collatéral du lancer de chaussure, puis, en ricanant, regarda le malheureux faire demi-tour la queue entre les jambes. Peut-être bien qu’il allait lui plaire, ce Leprechaun, finalement. « Pas mal comme truc. » commenta-t-il, alors que Chimp revenait avec la bouteille et deux verres, non sans les avertir que le bar n’était en aucun cas responsable en cas de dégâts irréversibles à leur santé, physique ou mentale. « T’en fais pas Bobo, on gère. » Cette bonne blague. Hop, deux grandes rasades servies dans chaque verre, et John en poussa un vers son interlocuteur.
« Tu m’en diras des nouvelles. » Bobo leur avait laissé la bouteille, marquée d’une étiquette dont les inscriptions n’étaient même pas en anglais, ni en aucune langue connue, d’ailleurs, ce qui laissait de sacrés doutes quant à ce qu’il pouvait y avoir dedans. Mais bon, qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? « A la tienne, Leprechaun. » Et toc, il fit tinter son verre contre le sien, avant d’y tremper les lèvres pour une première gorgée. Et putain. Que c’était fort ce truc. Une gorgée seulement, et le coup de massue équivalait à se faire percuter par un camion à pleine vitesse. La vache. Mais non, John ne pouvait pas se laisser aller à l’ivresse tout de suite – Keyvan attendait toujours sa réponse, et lui, il avait une mission à accomplir. « Je me disais que ça faisait un moment que j’entendais parler d’un Leprechaun, un voleur particulièrement talentueux et une véritable plaie pour ceux qui avaient le malheur de se retrouver sur sa liste noire, et que c’était vachement dommage qu’on n’ait jamais eu l’occasion de discuter, toi et moi. » enchaîna John en lui adressant un regard de côté. « Ta réputation te précède aussi, chef. » Et ça, ça n’était même pas un mensonge. A quoi bon, quand la réalité était à la hauteur du mythe. « Et comme tu t’en doutes, j’essaye de mettre un point d’honneur à connaître quiconque en vaut un peu la peine, dans notre milieu. J’ai juste pris du retard à cause de tout ce merdier de Terre-4. » Hop, nouvelle gorgée – bordel de sa mère de fils de chèvre. Si ses organes étaient encore là à la fin de la soirée, ça tiendrait du miracle. « T’y étais, toi ? » demanda-t-il, la voix un poil étranglée par l’alcool qui lui brûlait tout le système nerveux. Et tous les autres systèmes, au passage. « A New Themyscira. J’ai à peine croisé qui que ce soit de notre petit monde magique là-bas, je me demandais si j’étais peut-être un des seuls clampins à y avoir eu droit, si vous autres, vous aviez peut-être été épargnés ? »
Il est néfaste… C’est Constantine. Vole.. Pille-le, pille tous les membres du bar… Baise-le !
Je secoue ma tête, mes paupières se fermant une à une et s’ouvrant. Putains de voix, vos gueules cinq putain de minute. Je me concentre bien sur le Johnny…. C’est pas Johnny Bravo ? Jhon ? Maxime ? Maxence ? Lawrence ? Je fronce un peux les sourcilles, oui.. John. Sont sourire représenterai bien une partie de sa personnalité, il serra mignon en chat…
‘’ Tu peux rougir, t’est célèbre dans le monde de la magie. T’est un peux le VIP si on doit faire une soirée avec les mages les plus puissants. ‘’
Je te caresse dans le sens du poil encore un coup. Puis c’est la scène d’après qui va commencer à me faire marrer.. De voir le grand Constantine étouffé à cause de Marie-Jeanne… Mais pourtant Marie elle fais pas mal.. Je retiens un rire, juste mon sourire s’agrandissant. Même si dans le fond, c’est dur de pas explosé de rire en voyant la scène quand même. Je reprends le pétard, avant de tirer plusieurs bouffées d’affilié pour bien le relancé, la drogue allant bientôt mettre un bon coup d’anesthésiant pour faire taire les voix.
‘’ Si tu me dis que ça fait oublié des choses… Sa serra parfait pour moi. ‘’
Je balance les chaussures à l’autre qui part la queue entre les jambes. Mon regard vaguant un instant sur les différentes personnes présent dans le bar, avant de sourire
Mon sourire s’étire en entendant le compliment sur mon tour de passe-passe préféré, le fait de sortir des objets de n’importe où.. ça m’fait marrer. J’attrape un verre vide, le regardant.
‘’ C’est simple à comprendre.. Tu vas voir. ‘’
Je tiens le verre d’une main, et de l’autre, je viens mettre mes doigts en hauteur. Avant de les frottées, des pièces d’or tombant dans le verre, j’approche ma bouche du verre avant de cracher une pièce d’or. Puis je penche ma tête sur le côté, nez vers le verre…J’appuyé sur une de mes narines, et je souffle de l’autre pour faire tomber une nouvelle pièce d’or, j’agite le verre qui est bien remplis avant, de le pencher sur mes lèvres et… Boire les pièces d’or, qui retournent dans ma dimension. Une fois le verre fini, j’ouvre la bouche montrant que je n’ai plus de pièces reposant le verre.
Le chimpanzé qui sait parler s’approche avec la fameuse bouteille.. Je passe un rapide coup d’œil. Intrigué, une boisson aussi forte.. Au point d’en faire oublier la mémoire ? Hm…. Très très intéressant. Je perdrais tout, mais j’aurai bu la bouteille entière !
J’hausse un sourcille aux indications du Singe, je lui fais un clin d’œil. Je me penche sur la bouteille, j'essaye de déchiffrer le langage de l’étiquette… Ç’est un coup à avoir un bout Cthulhu dans la bouteille. Les verres sont servis.. L’heure de vérité, je trinque également contre le verre du Blond. Confiant, je bois deux gorgée d’affilé avant de reposer le verre.
Et mes yeux trahissent l’adoration soudain que je viens d’avoir pour cette boisson très fort qui tue peux a peux ce qui reste des nerfs de ma gorge, pas de signe que me transforme ou quoi.. C’est juste un goût… Particulier ? Le coup de bambou est fort part contre, je secoue la tête pour reprendre mes esprits.
Lui aussi, on dirait qu’il me caresse dans le sens du poil vu ce qu’il dit.. Je penche la tête sur le côté, mon sourire restant figé jusqu’à mes oreilles.
‘’ Un plaisir d’entendre ça venant de la part du Constantine. Je suis même pas un vrai magicien, j’suis juste un voleur de bas étage haha.. Bon part contre pour la liste noire.. C’est un minimum vrai.
Sachant que je ne m'attendais pas à ce que tu viennes me parler ‘’
J’hausse les épaules, avant de lâcher mon fameux rire de hyène.. Celui qui rend fou, et qui irrite bien souvent les gens. Je lui fais un clin d’œil quand il parle de ma réputation.. Combien de temps, il va tourner autour du pot le Blond ?
‘’ C’est un beau projet d’avenir de parler a tous les mages qui peuplent le monde… L’probléme, c’est qu’il y a une chié qui valent la peine. Mais c’est bien gentil de ta part de venir voir l’Irlandais. ‘’
Terre-4, juste d’y penser, j’ai des frissons. J’ai eux la chance de pas croisé mon double, et d’un côté.. Je suis bien content. J’me demande ce que ça aurai donné face a lui.. Sûrement un gros bordel, on aurait essayé de s’assassiner en permanence.
‘’ C’était la merde Terre-4, j’me suis pointé là-bas pour des raisons professionnel.. Et c’était pas jolie à voir. Si effectivement le destin d’une terre fini comme ça.. J’ose pas imaginer ce que Brainiac nous ferra subir. ‘’
Raison sentimentale et amicale. Je ne pouvais pas laisser ma p’tite protégé comme ça. Mais je ne dois pas divaguer et me concentrer sur John, puis.. Cette voix étranglée, ça m’arrache encore un sourire. Désolé ce coup si je pouvais pas me retenir, je vais le laisser boire.. Voir à quel point l’alcool peux devenir nocif, si c’est clean je boirai après.
‘’ T’est pas le seul, j’y étais aussi. D’autre on du y aller, faillais juste les trouver. J’imagine Bobo se battre contre son double maléfique quand même, t’imagine un combat de mac... ‘’
Mais j’ai pas le temps de continuer que le Singe, ayant entendu ma connerie vienne me mettre un taquet sur le haut du crâne, sa m’arrache un petit cri de surprise plus que de douleur. Je regarde Bobo, qui repart l’air… Pas content. N’empêche pas un combat de macaque… Sa dois être fun à voir.
‘’ J’crois qu’il y’a rien de bien qui a découlé de Terre-4 et vu la menace de Braniac.. Mais bon, j’m’en fais pas trop , avec un peux d’chance je vais survivre et me baladé de Terre en Terre. ‘’
Je viens rallumer mon increvable pétard avant de tirer une bonne bouffée dessus, soufflant la fumé au-dessus de moi.
‘’ Et toi, Terre-4 ça s'est passé comment ? ‘’
John Constantine
independent soul
Messages : 2801 Date d'inscription : 29/07/2018 Face Identity : Matt Ryan Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa) Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle. Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance. Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire... Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade. Compétences/Capacités :
Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.
This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?
"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."
"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"
"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."
"Be well, John."
"Say it backwards."
"A trickster and an illusionist."
Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.
luck is a very thin wire between survival and disaster
Oh ça, il était bien d’accord, une pelletée de leurs collègues ne valaient pas le moins du monde la peine qu’on s’intéresse à eux – mais ceux-là faisaient-ils vraiment partie de leur cercle ? Même les petits joueurs rabougris comme Felix Faust avaient de quoi agiter un peu le monde des ombres (quand bien même il le faisait par accident ou manipulé par plus malin que lui) ; alors un Leprechaun à la réputation de voleur impossible à arrêter, imprévisible et sans pitié ? Soit il essayait de détourner l’attention de lui, soit il était effroyablement modeste, l’irlandais, et ce constat tira un sourire amusé à John. Au moins, l’alcool avait l’air d’avoir réussi son office, et lui avait fait gagner des points dans les sondages. Conforté dans l’idée qu’ils parlaient la même langue et partageaient quelques centres d’intérêt, John leva à son tour le verre à ses lèvres afin d’avaler une gorgée, une seule, de ce drôle de nectar sans nom… et n’aurait pas été plus surpris que ça de se mettre à cracher du feu, tellement son œsophage et ses poumons se mirent soudain à flamber « Oh putain. » lâcha-t-il, les larmes aux yeux – à moins que ce ne soit de l’acide. Ou peut-être que ce truc était de l’acide. Fuckin’ hell, encore une idée brillante qu’il avait eue là, hein. Allons soldat Constantine, il fallait bien faire quelques sacrifices pour la Cause. Même si le sacrifice en question impliquait de ravager tout son système digestif et son système nerveux par la même occasion. Voire aussi de faire fondre ses os. Ah tiens, il voyait des étoiles aussi.
Et comme en une seule gorgée, le monde ne tournait déjà plus droit, il s’agrippa au comptoir et se fit violence pour ne pas se ridiculiser en tombant de son tabouret, pour tenter de se concentrer sur le récit du Leprechaun. Ainsi donc, il avait été sur Terre-4, lui aussi. Et il se marra tout seul comme un crétin lorsque Bobo rappela au Leprechaun que les macaques avaient du répondant, et qu’en plus il n’était pas un macaque mais un chim-pan-zée comme il aimait à le répéter à tous les ignares comme eux deux. Mais Terre-4, oui, Terre-4, c’était important Terre-4. Et Keyvan ne se répandait pas en détails, s’attirant de John un regard curieux. Qu’est-ce qu’il avait pu vivre là-bas, lui ? La question restait mystérieusement sans réponse, mais en filigrane dans le ton de sa voix, John crut y deviner quelque chose comme de l’inquiétude, ou au moins du souci. Il savait que Brainiac allait revenir. Il savait que ça allait être moche. Et, contrairement à d’autres, il n’avait pas l’air de s’en foutre, ni de s’en réjouir. Et finalement, elle était là, l’information la plus importante. Même derrière son haussement d’épaules, même derrière son insouciance, à s’imaginer sauter de terre en terre jusqu’à n’en plus savoir quoi faire. Est-ce qu’il l’avait imaginé, ou est-ce que Keyvan Doyle était réellement peu enthousiaste à cette idée ? En tout cas, elle méritait qu’il s’attarde dessus.
« Oh moi… » soupira John en faisant tourner son alcool maudit dans son verre. « J’ai failli me faire brûler vivant par une sorcière possédée… » Autant garder l’identité de Zee secrète, pour le moment, et surtout ses agissements. « … puis j’ai failli me faire dévorer par un parc vivant et un peu cannibale, mais on m’a sauvé et j’ai eu droit à une réunion de famille impromptue. » Avec sa fille-qui-n’est-pas-vraiment-sa-fille-mais-qui-l’est-totalement-quand-même. Et qui avait fini par lui claquer sa propre porte au nez. Parce qu’il avait été un sombre crétin, comme d’habitude. « Puis j’ai envoyé Batman et Batgirl organiser le sauvetage du monde et j’ai passé le reste de ces six mois à vider la cave de chez moi. » Programme glorieux, programme heureux. Bizarrement, il était presque sûr qu’il n’allait pas désapprouver, le Leprechaun. Surtout cette dernière partie. « Ne te méprends pas hein, je suis pas du genre à me mettre martel en tête pour autrui, mais je dois bien avouer que ça m’a fait quelque chose, de voir ma belle Londres foutue à terre comme ça par ces cinglés d’Atlantes et d’Amazones alternatifs. De savoir que c’est ce qui pourrait peut-être nous arriver à nous aussi… ça laisse songeur. » raisonna-t-il à voix haut, avant de – prudemment – se laisser aller à une deuxième gorgée. « Evidemment si Brainiac pointe vraiment le bout de son nez, je pourrais faire comme toi, je suppose… me planquer dans la Maison du Mystère, et rester là jusqu’à la fin des temps. Pas e quoi s’inquiéter, pas vrai ? » D’un coup de hanche, il pivota sur son tabouret pour se retourner et observer l’assemblée insouciante dans leur dos. « Sans déconner, tu penses qu’on a une chance ? Nous tous, les mystiques, les rebuts dans le placard qui causent des cauchemars aux gamins la nuit ? Qu’on peut échapper à Brainiac et laisser la Terre derrière nous ? » demanda-t-il en posa à nouveau le regard, inquisiteur, sur Keyvan. Imprévisible, qu’on lui avait dit, alors autant lui poser directement la question, au lascar. Qu’est-ce qu’il en pensait, de tout ce merdier ?
Bobo m’avait presque anesthésié avec son coup, et bordel un macaque ça as de la force mais passons, je prends une nouvelle gorgée de cet alcool avant de sentir ma gorge lentement mourir, mes yeux commençant à prendre des teintes multicolore a mon insu. Une vague de chaleur m’envahit, au point où j’ai envie de me foutre a poil, et le poil se dresse sur mes bras. Ok, y’a un grand ancien dans la bouteille, c’est sûr. Je sens mon poil se dresser, presque un frisson de plaisir.. Où est-ce la douleur que l’alcool m’inflige et que je prend ça comme du plaisir.. J’en sais foutrement rien.
Mais à côté, John en chie également. Plus le temps passe, plus la decédence se fait sentir. Transpiration extrême, des envies de pleurer… Si on doit parler sérieusement, j’crois que c’est niqué, l’alcool nous aura avant, c’est foutu ! Il vient même se tenir au bar… Bon. Je regarde mon verre.. Moiter plein, je vide tout l’air de mes poumons avant de m’envoyer le reste d’un coup sec. Coup de chaleur extrême, de la fumée sortant de mon nez sans avoir tiré sur mon pétard. Yeux multicolores, ça va promettre pour la suite.
Et effectivement, la suite promet à ce jeune malicieux. L’angoisse quand même de sois se faire brûler ou se faire bouffer part des plantes dans un parc.. Fin d’un côté, si les plantes, on peut les buter et les fumés.. C’est le bon plan.. Vous avez compris ? Plan-plante !
Ta gueule, elle est nulle celle-là.
Va te jeter du haut d’une falaise.
Bon.. Ok, j’en ai fait des meilleurs, mais j’suis sûr que le Joker aurai rigoler.
‘’ Eh beh mec.. Mon voyage a étais tranquille ce coup si. Ta pas trop eux de séquelle ? Pas distorsion magique dans le temps, ce genre de chose ? On sait jamais.. Brainac pourrai nous rouler encore une fois. Parce-que de base, j’ai pas était convié a Terre-4. Avec ma chance légendaire, j’avais esquivé.. Après raison pro’ ma fait aller là bas. ‘’
Une cave ? Faut que je choppe son adresse. Mais se passage la me fait rigoler, et accentue les récente brûlures à l’œsophage a cause de l’alcool qui sors de la quatrième dimension.Je secoue la tête, écoutant les innombrables bribes de phrases que le John dit.
‘’ Certaines villes sont des œuvres d’arts, il faut les préserver. C’est les seules choses qui resteront après notre passage. ‘’
Se la faire philosophe , ce n'est pas mon genre. Mais la suite de ses paroles.. Y’a quelque chose qui a commencé à se réveiller en moi.. Si personne bouge son cul.. Qui sauvera des âmes charitable ? Plus particulièrement l’espace d’un instant, j’ai peur pour elle. La seul vrai personne a qui je tiens sur cette Terre.
J’allais dire quelque chose de façon merdique et peux réfléchir, comme j’ai l’habitude de faire...J’avais même amorcé ma phrase. Mais..
Pourquoi tu ne les sauverais pas, Keyvan ?
J’hausse un sourcil , me tournant sur le côté en ayant cru entendre quelqu’un qui m’aurai parler. Mais non.
Euh.. Keyvan, je croyais qu’il y’avait que des mecs ?
Même mes voix sont choquées qu’il y’est une autre voix… C’est quoi ce bordel, c’est l’alcool qui me monte à la tête ?! C’est quoi ce putain de bordel. Mais, en attendant je dois répondre à John. Qui ne pense pas non plus que j’ai pas toute ma tête. Je replonge le regard sur John.
‘’ Effectivement, on pourrait se planquer jusque ne plus avoir à bouffer ou d’eau. D’alcool, de drogues ou autres. ‘’
Je frotte ma barbe rousse, rallumant encore une fois mon pétard avant de prendre une longue bouffé dessus. Tout en soufflant la fumée part le nez, je me lance dans une tirade incertaine motivé part la nouvelle voix qui vient d’arriver dans ma tête.
‘’ Certains savent soigné, d’autre maîtrise de sombres puissance, et d’autre on des connaissances très enracinée dans l’occulte.. Si tous ses gens arrivent à se mettre d’accord, ils peuvent faire de grandes choses. C’est arrivé plein de fois dans l’histoire de la magie.. Pourquoi pas contre Brainiac ?
L’espèce Humaine m'a laissé tombé pendent la Seconde Guerre Mondial. Et les Nazis mon plongé dans le noir.. Mais la n’est pas le sujet.
Au fond, je pourrai en dire du mal.. Elle mérite d’être sauvé. ‘’
Et bordel de merde, la voix m'a pousser a dire ça.. Bordel. Je fais un rictus. Je lève la main pour me faire apporter une nouvelle Guinness. Mais mes yeux ne furent pas attirés part la Guinness, mais part un malheureux qui avais laisser tomber un portefeuille de cuire… Ni une ni deux, un mouvement de bras subtille, je viens lui endormir , le fessant partir dans ma dimension.
‘’ Tu dis que nous sommes de rebuts.. Pour les Méta-humains qui se baladent en bande ? Les Humains eux , une fois leurs médecines dépassées viennent nous voir pour avoir de l’aide..
Ils nous sont reconnaissants d’un sens, les métas-humain viennent nous chercher qu’un dernier recours. Après.. J’me plante peut-être. ‘’
J’hausse un sourcils, le regardant d’un air interrogateur à mon tour.
John Constantine
independent soul
Messages : 2801 Date d'inscription : 29/07/2018 Face Identity : Matt Ryan Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa) Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle. Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance. Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire... Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade. Compétences/Capacités :
Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.
This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?
"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."
"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"
"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."
"Be well, John."
"Say it backwards."
"A trickster and an illusionist."
Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.
luck is a very thin wire between survival and disaster
John crut que Keyvan allait enchaîner avec une remarque aussi acerbe que la sienne, mais non ; à son propre étonnement, le Leprechaun sembla ravaler ses paroles pour vivement tourner la tête et scruter le bar, comme s’il cherchait quelqu’un des yeux. Sauf qu’il n’y avait visiblement personne, à part les clients habituels. Allons bon. L’alcool commençait déjà à lui taper sur le crâne, à lui aussi ? Ou peut-être qu’un fantôme lui avait chuchoté à l’oreille pendant que personne ne regardait. Après tout, combien de bizarreries s’arrêtaient tous les jours dans ce bar de l’impossible, hein ? Et lui-même, qui était-il pour donner des leçons de raison et de bonne santé mentale à qui que ce soit, hein ? Lui qui n’était pas foutu de gérer le monde normal ou surnaturel sans l’aide d’une bouteille, et qui, dans ses bons jours, ne doutait de sa propre réalité que deux ou trois fois dans la journée. Qu’est-ce qu’il penserait, le monde, s’il soupçonnait à quel point ceux qui l’avaient sauvé à un nombre incalculable de reprises étaient fracassés ? Parce qu’ils l’étaient tous, hein, fallait arrêter de faire semblant cinq minutes. Superman pouvait afficher tous les sourires Colgate qu’il voulait, Batman se la jouer robot insensible, il était sûr et certain qu’ils étaient bardés de névroses, eux aussi. Personne ne pouvait faire ce job sans avoir un sérieux problème d’égo et un demi-million de traumatismes à éviter. A son tour, John s’autorisa une nouvelle gorgée de cet alcool maudit. Ouais, givrés, ils l’étaient tous. Keyvan pouvait se détendre. S’il voulait, il pouvait même rejoindre le club pour une foutue thérapie de groupe.
Et puis, lui qui s’attendait à devoir déployer des trésors de subtilités pour tester les motivations du Leprechaun et peut-être l’amener de leur côté de la barrière, fut pris complètement au dépourvu. A revers. Pourquoi pas contre Brainiac ? Pourquoi pas contre Brainiac, indeed. Curieux, John reporta son regard sur Keyvan. Il se donnait des airs de guignol décérébré, mais là, dans cette seconde où il brisait son propre masque, John soupçonnait qu’il y avait bien plus sous la surface d’un bon vivant qui brûlait la vie par les deux bouts qu’il ne voulait bien le laisser transparaître. Sentant sa curiosité piquée, John nota dans un coin de sa tête de l’interroger, plus tard, au sujet de la guerre et des Nazis. « Faudra que tu me racontes tes vieilles histoires, un jour. Je sens qu’il y a des aventures là-dessous. » Des aventures sombres, d’après ce qu’il comprenait, mais hé. Chacun ses démons, hein. John finit son verre et pivota à nouveau sur son tabouret pour croiser les bras sur le comptoir. « Les humains, pour la grande majorité, ils savent même pas qu’on existe, en dehors des grands désespérés. Pour eux on n’est que des contes pour Halloween et des légendes urbaines. Ils ne voient pas ce que nous on voit. Les méta, ça dépend desquels. Mais effectivement, les poids lourds ont tendance à nous éviter, jusqu’à ce qu’ils aient plus le choix. »
A son tour, John tira une cigarette de sa poche et la coinça entre ses lèvres avant de l’allumer. Il expira une bouffée de fumée, songeur, avant de décider qu’il était peut-être temps d’accélérer un peu la cadence, et au moins d’entrouvrir la porte. « Avec le temps, certains d’entre eux – la Ligue de Justice, principalement – a même développé un certain carnet d’adresses. Quelques-uns d’entre nous, assez bonnes poires pour dire oui de temps en temps. A la longue, on a un peu fini par former une bande. » Une bande qui causait régulièrement la controverse et la polémique, y compris dans leurs propres rangs, mais bon. Vu les personnages qui la composaient, qui pouvait s’en étonner. « T’en as qui répondent à l’appel à chaque fois, d’autres qui vont et viennent… mais le fait est qu’on a pas démérité. On est pas passés dans les journaux, mais on s’est pas mal démerdés. » Sans vouloir se vanter. Même s’ils avaient souvent eu tendance à résoudre un problème en en provoquant un plus gros au passage. « Quand j’ai le malheur de me laisser embarquer dans ses histoires, j’aime bien me voir un peu comme un manager. Moins au cœur de l’action, plus dans la gestion de talent. » Il releva les yeux sur Keyvan, une lueur au fond du regard. « Et de temps en temps, je me dis que c’est pas mal d’essayer d’ouvrir un peu la bande à de nouveaux talents. Même rien qu’une fois, juste pour voir. » John marqua une pause, tirant sur sa clope pour laisser à Keyvan le temps de comprendre. Il ne savait toujours pas exactement quoi penser de ce Leprechaun, mais bon sang qu’il l’intriguait. Il y avait plus sous la surface, c’était sûr, et bien plus que ce que n’en disait sa réputation sulfureuse. Et, peut-être, plus que ce que ses allures de joueur en solo ne le laissaient deviner. « La Ligue des capes et collants s’occupe de Brainiac, mais c’est pas dit que les gens comme nous n’auront pas prochainement autre chose à gérer pendant que tous les regards seront tournés vers eux. T'as déjà pensé à ça, toi ? Te mêler de ce qui se passe en coulisses ? »
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