Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
"We could be faces in the crowd We could be passing in the shadows Loving the risk of being found When we're caught in the headlights ♪"
Pas une seule seconde tu ne t’étais doutée de ce plan. L’avait-on prédit ? Que tu serais trop choquée pour être réactive ? trop sotte pour être prévenante ? Que ton mal-être, tu chercherais à l’atténuer par tous les moyens, sacrifiant ton sens naturellement paranoïaque au profit d’un instant de relâchement ? Tu ne le saurais jamais. Tes prunelles claires écarquillées s'agrandirent plus encore en voyant les phares de l’auto :
Attention ! criais-tu en amont du choc.
Tu ne réfléchis pas : t’enroulant autour de Leo en te transformant intégralement en caoutchouc, lui servant ainsi de combinaison-airbag, tu fermais les yeux.
Et puis le choc, le noir.
Tu n’avais pas dû rester bien longtemps dans les vapes, tu toussais à cause de la fumée provoquée par l’accident, mais immédiatement tu cherchais ton partenaire du regard :
Leo ! Leo ! appelais-tu le trentenaire encore visiblement absent. Il faut sortir, vite !
La carcasse de l’auto s’était refermée sur ta jambe, revenue à la normale après ta courte perte de conscience. Tu grimaçais : même insensibilisée à la plupart des douleurs, ça restait désagréable. Ta toux s’accentuait alors que tu secouais le bras de Leonard pour le faire revenir à lui, t’attrapais le dossier abîmé chourré dans le coffre pour lui glisser dans la veste. Il fallait se dépêcher. Non seulement ça risquait d’exploser, mais en plus quelqu’un pourrait décider de venir terminer le travail s’ils s’apercevaient que tu étais toujours en vie. En temps normal, t’aurais fuis devant de genre de situation, mais tu ne pouvait pas abandonner Snart à son sort. Rassemblant tes forces, tu transformais quelques secondes ta jambe en matière plastique pour la dégager, et tu frappais un grand coup de pied dans la portière qui grinça. Tu jetais des coups d’œil par dessus ton épaule fréquemment pour surveiller le chauffeur-le visage écrasé contre le volant- mais aussi, là à travers le pare-brise le capot qui fumait et plus loin la voiture d’en face. Le siège avant était replié contre ton dos, ne te laissant que peu de champ libre mais au moins tu avais évité à Leonard le moindre heurt. D’ailleurs tu sentis un mouvement, léger, là contre ta poitrine : la sienne :
Hé ? appelais-tu, stressée. Un dernier coup d'œil pour apercevoir un homme sortir du véhicule. Tu ne pouvais pas attraper ton sabre dans cette position, et tu gesticulais finalement comme un animal sauvage pris au piège en frappant dans la portière. Tu parlais à voix haute, inconsciemment, sans doute pour te donner plus de force ou pour faire revenir Cold à lui : Ils vont nous tuer. Je suis pas arrivée jusque là pour être butée dans un putain de taxi, ou sur ce putain de bitume ! Allez ! Tu frappais encore un coup, la portière se tordit. Ou alors ils vont me ramener là-bas. Un frisson désagréable te parcourut l’échine alors qu’une larme vibrante de détresse s’écoula sur ton visage déformé par la peur : Le petit habitacle faisait remonter ta claustrophobie construite de toute pièce par cette captivité que tu redoutais tant, et tu recommençais doucement à suffoquer. Je t’en prie. Prière à qui ? Pour Leonard ? Pour toi même ? Pour un dieu en lequel tu ne croyais plus ? Tu toussais en assénant un dernier coup : la portière céda et s’ouvrit.
La vue brouillée, Leo ne savait pas très bien sur quoi il venait de tirer. Il savait simplement que c'était un réflexe, et que quelque chose devait avoir comprimé l'intégralité de son corps car il avait survécu, indemne, au terrible choc. Le froid de son cryo-gun lui chatouillait le torse, et il voyait grossièrement une traînée blanche glacée sur la banquette. Ce qui était sûr, c'était que le mec qui venait d'ouvrir la portière n'y reviendrait pas à deux fois. Il venait de se prendre un tir en plein torse, et le pic à glace avait percé le cœur. Il était tombé raide mort.
Avec difficulté, Cold s'extrait du véhicule, et il manqua de chuter sur l'asphalte. Mais plusieurs silhouettes s'approchaient, et il devait réagir rapidement. Sa survie, celle de sa partenaire, tout ce job, et sa réussite, en dépendaient. Il ne fallait pas céder, et certainement pas se rendre, car ce n'était pas des flics. C'était pire. Des types qui avaient tendu un piège, ou qui avaient eu vent de l'assaut, et qui souhaitaient faire un boulot en contradiction avec le leur. Tant pis, ce n'était pas la première fois que ça arrivait.
« Plus un geste, mon gars. T'as buté un des nôtres, mais on est six, et tu feras pas le poids. Si tu veux faire un truc intelligent, pose ton arme, et laisse-nous nous occuper de ta pote. Elle t'a entraîné dans une sale affaire. »
C'est pas faux, songea Leo, mais un rapide coup d'oeil vers Belladonna le convainquit de ne pas faire ce que les autres lui demandaient. C'était un peu con, mais le cambrioleur avait des principes, et il savait s'y tenir plutôt que d'être une foutue girouette. Il avait donné sa parole, il s'était engagé, et on ne revenait pas ainsi sur un engagement. Beaucoup de malfrats comprenaient pas ça, ils disaient que l'honneur c'était pour les cons. Mais là, c'était pas de l'honneur. C'était de la fiabilité. Personne ne bossait avec des mecs déloyaux.
« Problème, vous êtes six, et je suis moi. »
Il cligna plusieurs fois des yeux, sa vue retrouvant son acuité. Les six mecs étaient bien armés, mais le cryo-gun était une chose pour laquelle ils n'étaient pas préparés. Et surtout, ils ne semblaient pas au courant de qui il était. Peut-être qu'il y avait là une carte à jouer ?
« Joue pas au malin. »
« Jouer au malin, c'est pour les gosses. Moi j'ai mon cryo-gun, et ça risque de pas vous plaire quand je vais commencer à tirer dans tous les sens. Et en plus, vous savez ce que ça fait, le cryo-gun ? Ça fait pas que vous geler les couilles. Ça vous broie les os, les muscles, le moindre choc détruit intégralement votre corps. Votre bras ? Congelé. Un coup de poing et vous n'avez plus de bras. Ça fait cher payé, alors que moi, je peux résister à une balle. Vous êtes sûrs de vouloir m'emmerder ? »
Ils hésitèrent, et en cela, Cold pouvait les comprendre. On avait pas affaire à lui tous les jours, et sa réputation dans le milieu criminel avait quand même un sacré effet. Pas mal de légendes couraient sur lui, et il prenait grand soin de ne pas alimenter les plus farfelues ; seulement les plus utiles. Et en l'occurrence, celle qu'il était plus résistant, ça en faisait parti.
Les six hommes en face de lui se concertèrent, hésitant : lui ne fit pas cette erreur.
Il se jeta à couvert, tirant à tout va sur ses cibles pour les congeler ou les noyer sous un déluge glacial. Il ne pouvait pas tous les avoir d'un coup, mais il pouvait gagner un peu de temps pour permettre à sa partenaire de venir l'aider, et il pouvait en éliminer sûrement un ou deux dans l'opération. Une fois replié derrière l'épave fumante, Leo chercha Belladonna du regard, ne la trouvant pas.
« Un peu d'aide serait sympa ! »
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
"We could be faces in the crowd We could be passing in the shadows Loving the risk of being found When we're caught in the headlights ♪"
Son partenaire va l’abandonner. Sûrement ce que devaient penser de Snart le groupe qui vous opposait. T’avais été te réfugier derrière la caisse endommagée pour reprendre tes esprits, pendant que cette scène digne d’un western se déroulait dans ton dos. Lentement, tu tendis le cou pour espérer voir quelque chose, et c’est précisément là que vos regards se croisèrent avec ton compagnon de casse. Ce coup d'œil te fit douter. Il y eut bien une seconde où tu te visualisait Leonard s’enfuir, mais cette vision s’évanouit pour te laisser voir cet homme tel qu’il était : Loyal. Trop.
Ta fierté légendaire t’avait dicté de lui hurler de s’en aller mais t’avais ravalé ta salive : T’avais besoin d’aide. Tes tremblements de choc, le trauma de la capture qui touchait la surface de ton esprit fragilisé, tout cela s’arrêta soudain alors que tu te concentrais sur le dialogue. Leonard faisait front.
Son partenaire est fou, penseraient-ils à présent. Esquissant un sourire tendu à chacune de ses répliques cinglantes. T’espérais bien qu’ils seraient aussi excédés que toi à vos premiers échanges : il fallait le dire, Leonard avait réponse à tout. Tu gagnais le flanc du véhicule en reprenant ton souffle. Il y eut un blanc, court, avant la rafale de tirs de Snart, gelés. T’avais couvert ta tête mais tu te redressais à présent. Tu essayais d’ignorer tes genoux qui s’entrechoquaient encore un peu : l’accident, la perspective d’avoir été menée droit dans le piège, et celle de la voir se refermer sur toi comme de larges mâchoires avaient eut raison de toi.
Mais,
c’était sous-estimer ta rage de vivre. Dans le feu, dans le sang, t’avais survécu toutes ces années dans l’expectative de ce genre de moment. Ta colère et ta haine, te venger et résister étaient des voies plus engageantes que celle de ta peur de te retrouver en cage à nouveau. L’avoir été dans les glades t’en avait vaccinée. Contre ton pied, un liquide s’écoulait lentement, traversant la surface granuleuse du béton : de l’essence. Maintenant ! La voix de Léonard te donna juste un peu plus d’impulsion, et tu profitais de la confusion occasionnée par le cryo-gun pour faire un bond dans la scène.
Ton sabre qui s’extirpait de son fourreau dans une douce musique, fendit l’air avec maîtrise. Toutes les zones sont congelées, tu les visais : les jambes, les mains… Ton sabre comme aimanté à tes poings, tourbillonnait en y ré-atterissant toujours. Comme d’habitude, t’avais l'impression que l’action s’était ralentie, mais en réalité ce fut rapide. Danser, c’était comme danser. Dans ta robe fichue, avec ta chevelure défaite et ton vieux wakizashi, évitant les balles envoyées sous le coup de la panique aveugle, t’avais sûrement l’air d’un genre d'héroïne de manga à sensation, mais qu’importait. Tu fis tourner ton sabre pour empaler le dernier. Mais t’écarquillais les yeux en sentant l’odeur de brulé s’échapper de la carcasse fumante :
Cours ! lançais-tu à Leonard, te ruant toi-même à toutes jambes loin de la scène. Ça va exp-... Votre course s’interrompit, soufflés par le souffle de l’explosion pour atterrissiez dans une ruelle. Tes oreilles sifflaient mais quand tu te retournais vers le taxi, tu eut un soupir de soulagement. Le cœur tambourinant tu tournais la tête vers ton partenaire : l’onde de choc n’avait fait que vous effleurer mais ce n’était pas des plus agréable tout de même :
Sacrés tirs, Cow-Boy, gémissais-tu. Une manière pudique de demander s’il allait bien. On devrait partir avant que les flics ne débarquent...
Gros souffle après grosse inspiration. Clairement, et faute d'un mauvais jeu de mot, Captain Cold avait eu chaud sur ce coup. Et sa partenaire aussi, d'ailleurs, et pas uniquement à cause de l'explosion. Ils avaient été attaqués par des gens qui savaient précisément où les trouver et à quel moment, ce qui ne pouvait donc signifier qu'une chose : leur chauffeur avait bel et bien était un putain de traître. Une bien mauvaise nouvelle, mais qui pouvait en amener d'autres.
Leo s'approcha de la jeune femme et l'aida à se relever.
« T'as assuré aussi, ma belle. Mais maintenant, ouais, filons d'ici. T'as tout tes documents ? Parfait. Allons-y. »
Tant pis pour la thune, se dit le cambrioleur, car c'était devenu quand même sacrément différent de ce qu'il avait imaginé. Le casse s'était transformé en course-poursuite, et même si un peu d'adrénaline était la bienvenue, ils allaient devoir rester sur leurs gardes pendant un bon moment. Combien de temps, pourrait-on se demander ? Longtemps ! Car oui, Cold savait à peu près comment ça se finissait, ces trucs-là, et le duo n'aurait certainement pas de répit dans la seconde. Au contraire. Les ennuis ne faisaient que commencer.
Leo resta silencieux un long moment dans l’obscurité, avant de finalement reprendre la parole quand ils se furent éloignés.
« On va aller à une de mes planques provisoires. Ma piaule doit certainement être compromise, et même si c'est pas le cas, j'aimerais autant qu'elle reste sûre. Ton chauffeur en savait assez sur nous pour tendre cette embuscade, et il faut donc partir du principe que maintenant, on est traqué. Dès qu'on va pouvoir jeter un coup d’œil à tes dossiers, on le fait, et on les brûlera ensuite. Inutile de rester avec des trucs comme ça sur nous. »
Il se sentait étrangement calme, maintenant. L'habitude, certainement.
« Je pense qu'il faut aussi partir du principe que le mec qu'on a cambriolé était parfaitement au courant aussi. Peut-être qu'il y croyait pas, et ça expliquerait qu'on ait réussi à faire ce petit casse – qui était fort sympathique, au passage – mais je pense que les mecs qu'on a eu sur le dos étaient ses hommes. S'il a le bras aussi long que tu le laissais entendre, on va devoir être prudents. On est peut-être suivi. »
Il laissa un silence planer à nouveau, avant d'asséner un coup :
« Mais maintenant, j'aimerais que tu m'en dises un peu plus sur toute cette histoire et sur toi. C'est personnel, ok, mais là, j'aimerais bien savoir ce qu'il se passe pour savoir qui je défends et qui je vais buter. »
Leonard n'était pas du genre à tuer sans raison, voir à tuer tout court. Mais là, la situation l'exigeait, il faisait nuit, et pas très chaud, et en plus de ça, ils étaient poursuivis pour un cambriolage d'un type fortuné et dangereux. En d'autres circonstances, il aurait certainement foutu un coup à sa partenaire, mais il l'avait vu à l’œuvre et il préférait éviter de prendre un coup de sabre en retour. Son arme, bien que d'un autre âge, avait l'air beaucoup plus mortelle que ce qu'une simple arme pouvait faire.
Et il espérait aussi que jouer cette carte leur permettrait d'avoir assez confiance l'un dans l'autre pour s'en sortir. Car deux partenaires qui ne se font pas confiance sont condamnés à échouer tôt ou tard.
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