Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
"I love to watch the castles burn These golden ashes turn to dirt ♪"
Le soir venait à peine de tomber et déjà tu te faufilais dans les ruelles de modernité de Central City. Le quartier où tu te rendais n’avait rien à envier aux bas fonds de Star City, mais avec un désintérêt qui t’étais propre tu continuais de déambuler parmi les bâtiments. Les lumières s’allumaient ici et là tandis que tu t’apprêtais à en infiltrer un. Tu n’avais pas à chercher ton chemin dans cette ville pourtant inconnue. En effet ton chemin dans cette ville pourtant inconnue. En effet, la semaine d'avant tu avais pu repérer les lieux à ton aise, munie d’une adresse dont il te fallait attester de la véracité. Il y avait là un individu que tu recherchais pour ses talents, et nul doute, tu ne pourrais essuyer ni bavure ni refus. C’était depuis une chambre vétuste située dans un immeuble du même pâté de maison (louée pour l’occasion) que tu avais pu observer à ta guise les allées et venues du petit immeuble, armée d’une paire de jumelles, de smoothies et de beaucoup de patience.
L’homme que tu recherchais vivait là, tu pouvais ce soir en être certaine, et c’est avec tout autant d’assurance que tu te dirigeais vers la dite ruelle -après avoir examiné les alentours et vérifié s’il y avait de la lumière. Tu t’y investissait en prenant ton élan, attrapais l’escalier de secours en ferraille pour y grimper. Survêtement et top sombres, ton fourreau accroché dans le dos battait l’air durant ton escalade, et c’est une fois installée sur le parvis de la fenêtre voulue que tu rabattis ta casque dans le bon sens. Tu écoutais attentivement mais il ne sembla pas y avoir de bruit dans la pièce, alors tu soulevais l'encadrement coulissant pour t’y engouffrer. Tes baskets atterrirent sans bruit sur la moquette, avec cette grâce de danseuse impossible à camoufler, et tu jetais un œil en arpentant le petit appartement : Personne.
En entendant du bruit dans la cage d’escalier, tu te calais dos au mur dans le salon pour te cacher. Tu baissais les yeux vers le carré de lumière au sol qui se construisait au fur et à mesure qu’il ouvrait la porte d'entrée. Il entra dans la pièce sans te voir et tu détaillais son dos : pas de doute c’était bien lui. Il s’enfonça dans le salon pour allumer la lumière et tu croisais les bras sur ta poitrine ; tu n’allais pas attendre patiemment qu’il te remarque :
Alors c’est ça le fameux Leonard Snart ? énonçais-tu en le regardant par dessous la visière de ta casquette. Pour mieux te concentrer sur d’autres transformations défensives, au cas où il déciderait de te congeler, tu n’en usait pour l’heure d’aucune. Tu avais besoin de lui vivant ne comptant pas te servir non plus de ton sabre dans l’immédiat : C’est sympa ici, un peu austère, mais bon, j’imagine que c’est l’idéal pour passer inaperçu : Captain Cold.
T’attrapais le fourreau de ton katana pour le poser sur tes épaules, tes poignets le maintenant contre ta nuque dans une pose nonchalante qui, tu l’espérais, le dissuaderait autant qu’elle le rassurerait sur tes intentions :
Je suis pas venue te tuer, relax. Tu m’offres un truc à boire ?
Certainement qu'il n'aurait pas eut le temps de dire ouf si tel avait été ton objectif. Tu n’avais jamais trop su, Jane, mettre de l’ordre dans tes actions mais au moins tu espérais détendre un petit peu l’atmosphère pour lui exposer les raisons de ta présence. Même s’il y a mieux pour mettre un homme à l’aise qu’en entrant chez lui par effraction, mais la logique ne faisait pas forcément partie de tes qualités.
Leonard n'était pas si facile que ça à surprendre, et il avait vu son lot de racailles, d'assassins, de types chelous qui avaient envie de vous suivre après que vous soyez sorti du supermarché. Il savait généralement se rendre compte par lui-même qu'il était suivi, et une vie remplie de paranoïa l'assurait généralement que personne ne viendrait lui chercher des emmerdes dans une ruelle sombre le soir. Il y avait toujours des inconnus, des choses qu'ils ne pouvaient pas contrôler, dans ce genre de moment, mais il savait en général y faire face. Si quelqu'un entrait par effraction chez lui, il le savait aussi, en général.
En général.
Car aussi incroyable que ça paraissait, personne n'entrait par une fenêtre délabrée au troisième étage d'un immeuble. Un bon cambrioleur le verrait comme un bon point d'entrée, mais le risque de sortie prématurée était très élevé : comprenez par là que sauter par la fenêtre pour s'enfuir constituait un risque non négligeable de finir à l'hôpital ou au cimetière. Leonard fut donc plutôt surpris de voir qu'en entrant dans sa cuisine, quelqu'un l'attendait dans son dos. Se retournant, le sac de courses à la main, il détailla la femme qui lui faisait face.
« D'accord. Mais je peux poser mes courses avant ? J'ai de la viande à congeler. »
Il se détourna, et prit tranquillement son temps pour ranger ses vivres pour la semaine. Il ne comptait ni offrir à boire, ni se montrer amical envers quelqu'un entré par effraction chez lui, et si cette personne voulait lui parler, alors elle patienterait. Il avait autre chose à foutre, sur l'instant, que d'écouter une proposition tordue. Par sécurité, il vérifia que son arme était toujours là, dissimulée dans une poche de son blouson. Vu l'arme qu'elle tenait dans le dos, peut-être que ça ne changerait pas grand chose. Mais c'était une façon de se rassurer.
Il termina par le pack de bières, qui termina dans le frigo, avant de plier le sac et de le poser à l'emplacement prévu. Se tournant de nouveau vers la dame, il croisa les bras, avant de la fixer un long moment sans rien dire.
« D'ordinaire, quand quelqu'un essaye d'entrer par effraction ici, il passe par la porte. C'est sympa de l'avoir épargnée, je l'ai déjà réparée deux fois ce mois-ci. Maintenant, si tu es pas venue me tuer – et je t'en suis fort gré – j'aimerais bien que tu me dises ce que tu me veux exactement. »
Il sortit un paquet de cigarettes d'une poche, et s'en alluma une tranquillement.
« J'ajouterai juste, avant que tu commences, que j'accepte pas les boulots de tueurs à gages, que je bosse sérieusement, et que le moindre coup de pute se paye au centuple. Financièrement et physiquement. Et puisque tu sembles me connaître, j'aimerais bien savoir ton nom aussi. »
La scène avait tout d'une ambiance de film de gangsters façon Quentin Tarantino, avec plein de dialogues et deux personnages que tout oppose qui discutent simplement. Seulement, si le sang devait jaillir, se serait pas du faux, et pas avec des coups mimés ou retenus. Elle avait l'air assez agile pour pouvoir l'attaquer rapidement, et il n'était pas sûr de pouvoir dégainer son arme à temps. Mais il avait sa clope.
La lancer pouvait déstabiliser la cible pendant une fraction de seconde, car ce serait une agression inattendue – personne ne se bat avec une cigarette – et alors il pouvait la toucher. Un seul contact et il avait gagné.
Jane Restlove
super villain
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
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Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
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Tu soupirais presque en patientant. Tu ne t’étais pas attendue à ce qu’il te craigne mais tu ne pensais pas qu’il serait si décontracté. Raison de plus de chercher à en faire ton équipier : tu avais besoin de ce genre d’individu, capable de garder son sang froid en toutes circonstances. Mais bon, il semblait avoir aussi largement l’habitude de voir des inconnus piétiner son habitation, et tu l’en plaignit. Toi et ta farouche paranoïa des intérieurs auriez détesté tout type d’intrusion. T’avais plié les genoux en une courte révérence alors qu’il te remerciait pour sa porte. De toute façon tu avais compté repartir par là, avec ou sans son accord. La fumée de cigarette te donna envie alors qu’il l’allumait, mais il enchaîna. Tu répondis avec nonchalance :
D’accord. J’en suis ravie, et...cela va de soi, condensais-tu avant de lui tendre la main. Je suis Belladonna. Tu ne savais pas s’il t’offrirai de poignée de main, alors, au risque de te prendre un vent tu ajoutais : Tant pis pour le verre, mais je veux bien une clope. Tu t’en allais ensuite vers le vieux fauteuil pour t’y installer. Jambes croisées, sabre posé sur tes cuisses et bras sur les accoudoirs :
Je n’ai pas besoin de toi pour tuer qui que ce soit. En revanche, tu relevais le menton, toujours pour le voir par dessous ta visière. Je voudrais que tu me voles quelque chose. T’es doué pour ça, non ?
De toute façon savoir ton nom ne lui servirait à rien, il y aurait bien plus de traces de Belladonna s’il voulait entreprendre des recherches. Ah ça il risquerait d’être surpris de voir qui portait ton précieux alias, et tu comptais sur le fait qu’il ne ferait pas trop le rapprochement entre la femme en jogging et casquette et la show-woman de StarCity.
Saches avant de dire quoi que ce soit d'autre, que j’accepterais pas de refus. Ce n’était pas forcément une menace, mais ce n’était pas parce que tu le disais avec un sourire dans la voix que c’était une plaisanterie. Et... oui, tu parlais de sa coopération mais c’était aussi valable pour le tabac, éventuellement. Ah, tu avais bien remarqué cette œillade, et même si au début tu ne faisais que deviner ses intentions (la tension dans ses muscles laissait prévoir une attaque), tu le priais intérieurement d’essayer. S’il te touchais, tu gagnais.
Quels sont tes honoraires ?
T’étais pas dans l’optique de négocier, l’argent n’avait aucune forme d’importance à tes yeux quand il s’agissait de démonter brique par brique ton ennemi. Sans brusquerie tu attrapais ton téléphone dans ta poche de veste et tu lui tendis : une photo de cérémonie avec un homme en costume occupait tout l’écran : Est-ce que tu connais ce type ?
Ce docteur en neurosciences de Central City ne t’avais pas rendu la vie facile. Sous ses abords de bon samaritain, il faisait partie de ce large réseau de scientifiques que tu décimais depuis une éternité te sembla-t-il alors. Des fous qui cherchaient à faire pousser des découvertes majeures dans les entrailles de leurs victimes. Enfants, méta-humains -et même créatures sous-marine apparemment- tous périssaient sous leur scalpel sans pouvoir même appeler au secours, aussi trafiqués et réinitialisés que tu l’avais été. Et pour ça, tu avais besoin de les faire payer : tous. Et même si la tâche paraissait titanesque puisqu’ils se reproduisaient visiblement plus vite que des lapins, tu ne lâcherais rien. Il n’était pas dans tes plans d’expliquer tout cela à ce cher Captain Cold, il avait juste besoin de savoir quoi voler, pas vrai ? Tu ne connaissais pas bien ni ce personnage, ni ses desseins, mais tu avais estimé ne pas être tombée sur une crapule qui te la ferait à l’envers. Quoique, parfois mieux valait ne pas trop se fier à son intuition. Tu repris le temps de le détailler. Rectifions, tu savais quand même pas mal à qui tu avais à faire au vu de tes recherches, mais restait à voir qui il était aujourd’hui. Les gens changent et leurs actes ne reflètent bien souvent pas la réalité.
Leo eut un sourire, légèrement agacé par la façon de parler de la jeune femme. Il aimait bien les gens sûrs d'eux, ceux qui savaient exactement ce qu'ils voulaient. Il aimait bien les personnes qui avaient leurs idées et qui savaient comment les réaliser. Mais quelqu'un de fermé à la négociation ne faisait pas un bon coéquipier. Ou plutôt, il faisait de ces personnes des gens peu fiables, qui pouvaient revenir sur leur parole à tout moment voir vous trahir et vous enfoncer un couteau dans le dos. Ouais, il aimait pas trop ce genre de gens. Il avait beaucoup de mal avec eux. Lorsqu'ils avaient les Rogues, il savait pouvoir compter sur eux.
Là ?
Pas trop.
« J'ai pas spécialement d'honoraires, mais j'aime savoir avec qui je travaille et pourquoi. Je demande pas à ce que deux partenaires soient les meilleurs amis du monde, et certainement pas à ce qu'on sache tous les deux quel est notre plat préféré. Mais un minimum de confiance est requis pour pouvoir bosser sans craindre un coup dans le dos. Il y a déjà bien assez de salauds dans ce métier. »
Il tira une bouffée, puis examina ce que « Belladonna » lui montrait.
« Intéressant. Je suppose qu'on peut s'entre-aider. Il y a sûrement des choses qui pourraient me convenir tout à fait chez lui. Mais avant qu'on y aille, va falloir qu'on se mette d'accord sur certaines choses. Notamment sur où on va, comment on agit, et est-ce qu'il y a des règles à respecter ? »
Il termina sa cigarette, et l'écrasa dans le cendrier.
« J'vais être chiant, mais c'est nécessaire dans ce boulot : je veux que tu me dises ce que tu cherches là-bas, à quoi ça ressemble, là où on va, ce qui nous y attends, et comment on va partager... disons le butin. Je ne demande rien de spécial, de mon côté : je trouverai certainement de quoi me satisfaire en argent ou autre sur place. Si tu cherches un truc précis, dis-le, que je ne sois pas tenté de le récupérer aussi. Si tu es venue directement me voir, tu sais que je suis réglo : tant qu'on est d'accord, on se tirera pas dans les pattes. »
Même si lui, il préférait viser la tête. Une fois la tête, et donc le cerveau, congelé, un adversaire n'était plus une menace. Car il n'avait plus les capacités de riposter, vu qu'il était complètement paralysé du crâne. C'était pour ça qu'il s'en sortait bien en général ; un coup et c'était fini. Qu'il dispose de super-pouvoirs ou non, son adversaire avait en général besoin d'être conscient pour être une menace. Sans capacité de contrôler ses actions, plus de problèmes.
Game over, en somme.
Mais ce qui le dérangeait un peu, dans cette histoire, c'était qu'il ne connaissait absolument pas la femme en face de lui. Sa façon de le contacter était très directe, un brin malpolie – même si ça n'avait aucune importance – et surtout, elle était renseignée sur lui alors qu'il n'avait jamais entendu parler d'elle. C'était partir du mauvais pied, mais soit ; il avait connu plus chiant comme situation. Il espérait juste ne pas regretter d'accepter une offre alléchante.
« Concernant le degré de violence avec lequel j'accepte de bosser, je dirais simplement que tant qu'on sait où sont les limites du job, ça me va. Si tu veux refroidir quelqu'un (sans mauvais jeu de mot), merci de prévenir avant et de pas le faire de manière stupide et irréfléchie. Le reste, je m'en cartonne. »
Jane Restlove
super villain
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• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
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Voilà pourquoi il valait mieux toujours tout faire soi-même, en solo. Tu n’avais jamais fait ce genre de collaboration et ça te mettait déjà le piment au nez. Tu faisais de ton mieux pour outre passer cette haine des hommes en général, et cette méfiance toute relative envers les inconnus. Tu étais agacée, mais tu avais besoin de lui alors, tu enlevais ta casquette et dévoilais ton joli minois. Tu connaissais rien des étiquettes de politesses et ne t'y étais jamais intéressée outre-mesure. Mais ce gentleman avait l’air plutôt attaché aux convenances. Tu devais te mouiller pour qu’il accepte de t’emmener cambrioler cette maison. Peut-être qu’en lui dévoilant to vrai visage il verrais une preuve de ta bonne foi. Tu ne camouflais pas ton soupire irrité mais encore une fois, qu’il n’y voit rien de personnel : tu étais comme ça. Et en plus, il ne t’avais pas offert de cigarette.
Je ne fais jamais rien de stupide, encore moins d’inconsidéré. Chaque personne que je descends le mérite. Et d’ailleurs, tu n’auras pas l’occasion de me trahir si jamais il te venais à l’idée de le tenter.
Tu te levais pour aller à sa rencontre. Je vais clarifier le tir, mais si tu insistes je crois que je peux toujours aller voir ailleurs, trouver quelqu’un de plus coopératif à l’idée de se faire du blé. Tu haussais les épaules, un brin relaxée. Tu n’avais pas à faire à un accroc de la gâchette qui se jetait dans un plan fait à la va-vite, et il avait réussit ce test haut la main : Mais le fait est… que c’est toi que je veux. Tu as envie de savoir dans quoi tu t’embarques et je le respecte, continuais-tu en faisant un peu le tour de la pièce.
Je me fiche de l’argent mais cet homme pourrais bien posséder une liste que je recherche. Il s’agit des noms des membres d’un comité scientifique ayant pour but de faire évoluer l’humain en un genre nouveau. Plus fort, plus rapide, plus intelligent et doué pour toutes formes de combat, d’art, de communication. Le processus final, si j’en crois les autres, serait accessible techniquement à l’élite de la population. Mais pour ça il faut d’abord faire des tests. Un plateau de fruits te fit de l'œil, mais ton potentiel associé rechignait à t’offrir quoi que ce soit et tu ne tenais pas à l’énerver en le volant. Tu te rapprochais de lui et c’est une fois à proximité de son dos que tu articulais : ces tests sont effectués sur des enfants. Tu le dépassais pour regagner la fenêtre et l’abaisser. Ils sont kidnappés et gardés en captivité jusqu’à ce que les expériences les tuent. Tu relevais la tête vers Leonard en faisant une pause. Ces chercheurs font bonne figure, ils ne sont pas facile à débusquer, d’où mon intérêt pour la liste. Tu avais gardé ton katana tout ce temps mais tu le déposais alors à terre, pour toute preuve de bonne foi :
Je ne suis qu’une femme qui cherche à rendre justice. Verser leur sang ne me paraît pas cher payé, mais pour cette fois-ci rassure toi, je serais sage. Voilà une grosse découpe de l'histoire, restait à lui donner assez d’infos pour espérer qu’il te fasse confiance : Il est très riche alors tant qu’on trouve cette liste, tu pourras voler tout ce que tu veux. Tes yeux verts le jaugeaient. Tu lui expliquais le plan en croisant les bras :
Il y a une réception dans quelques jours chez lui. Il vit au nord de la ville dans une baraque à tomber. Y entrer paraît plutôt simple… pour des invités. Tu haussais un sourcil, histoire de voir s’il suivait. Il y a des gardes partout et une bonne brassée de caméra, ça risque d’être amusant. Le plus gros challenge étant : on ne doit pas savoir que je cherche cette liste.
Tu t’adossais de nouveau au mur, donnant un peu d’ordre à tes cheveux : J’espère que tu as fière allure en costume.
Leonard croisa les bras, réfléchissant. Il sentait bien qu'il y avait là dessous une histoire de vengeance ou un truc du genre, un truc pas net qui risquait de tout faire foirer, et en général, il évitait ce genre de jobs. Mais la femme en face de lui savait certainement ce qu'elle faisait, à en juger par son comportement, et ça, il respectait. Trop d'abrutis peuplaient le milieu du crime organisé et moins organisé, prenant n'importe quel risque avec une dose de folie digne des films les plus aberrants. Ce n'était pas ça, vivre dans la misère et du « mauvais » côté de la loi. Mais beaucoup de gens s'en foutaient.
Evidemment, la mention de la richesse du proprio qu'ils allaient cambrioler n'était pas pour lui déplaire, et il saurait facilement trouver des trucs qui pourraient l'intéresser. Puis... il était curieux, c'est tout bête. Il voulait voir ce que ça donnait de travailler avec cette « Belladona ». Un maintien sûr, une arme passée d'époque, une certaine grâce, et surtout, les couilles de venir sans passer par les cases politesse et frapper à la porte. Des gens avaient pris une balle pour moins que ça, à Central City.
Il se gratta la barbe à la mention des festivités.
« Hmm. Non. »
Il allait se montrer chiant encore, et peut-être même qu'il jouait un peu avec la patience de la jeune femme. Mais si elle le connaissait, elle savait qu'il était intelligent, qu'il ne prenait jamais de risques inconsidérés, et qu'il avait forcément de bonnes raisons de parler et d'agir ainsi.
« Hors de question de faire ça pendant des festivités, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, et ça paraît évident mais j'vais le préciser quand même, parce qu'il va y avoir tout un tas de gens qui n'ont rien demandé et que je refuse d'avoir ça sur la conscience si ça tourne mal. Deuxièmement, parce que la sécurité sera largement renforcée, et qu'il nous sera donc beaucoup plus compliqué de s'infiltrer... et encore plus si on doit se faire passer pour des richous. »
Il comptait sur ses doigts en même temps.
« Troisième raison : je connais un peu le coin où il habite. C'est truffé de caméras de sécurité devant chaque putain de baraque, et il sera impossible de ne pas nous faire voir à visage découvert à ce moment-là. Donc, en bref, en résumé, par conséquent : on fait ça ce soir. J'ai pas besoin de grand chose, et toi, tu as déjà l'air préparée. Tout ce qu'il nous faut, c'est nous mettre d'accord sur la marche à suivre pour cambrioler ce bon monsieur... et trouver ta fameuse liste. Donc, histoire de s'y mettre : points d'entrée, nombre du personnel, qualité des installations, agencement du locataire ? »
Il fouilla un peu dans une de ses poches, avant d'en retirer son paquet de cigarette et d'en prendre une. Il se tourna, ouvrit un placard, et en sortit de quoi se faire un bon café bien dégueulasse.
« Tu veux un truc ? J'ai du tabac, du café, du thé, du jus de fruit, et même de la Monster. »
Jane Restlove
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• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
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Tu le laissais essayer de démonter ton plan, brique par brique, patiemment mais sans grand intérêt. Tu devais tout de même accepter que cet habitué des casses prenne le temps de tout analyser depuis le début, même si pour toi tout était vu d’avance. Tu te fis surprendre tout de même lorsqu’il demanda à y aller sur-le-champ.
Doucement cow-boy, ironisais-tu en retournant t’asseoir dans le fauteuil. Je ne suis pas ce genre de femme. Toujours un peu dans la provoc’, ce n’était pourtant pas mentir que de dire que t’avais besoin d’un léger recul pour faire affaire, planifier et agir dans la même soirée. Pour une opération où tu devais agir seule, peut-être, mais à deux… ça restait à déterminer. Il t’offrit enfin un semblant d’hospitalité et tu haussais les épaules : Je suis toujours aussi partante pour une clope, répondis-tu en sortant de ta brassière un papier plié en quatre. Il voulait une carte ? Tu lui en donnais une : Les plans en coupe de la bâtisse, subtilisés en ligne au cabinet d’architecte qui avait travaillé à son élaboration. Tu la dépliais soigneusement, puis piochais dans le paquet que te tendis Leonard avant de pincer entre tes lèvres la cigarette.
Si je te parle de cette fête, c’est parce que le premier étage -celui qui nous intéresse- va être complètement vide. Du chercheur, aux invités en passant par les gardes, ils seront tous au rez-de-chaussée. Tu marquais une pause avant de le regarder, intriguée : Tu me l’allumes ou pas ? à propos de la cigarette -évidemment. T’attendis tout de même qu’il termine de se préparer un café. Tu penchais la tête sur le côté, avec un petit sourire. Tu le pardonnais, au vu du peu d’informations que tu lui avais donné, et de toutes celles qui tu avais omis de rajouter :
Aurais-je oublié de dire que c’est un bal masqué ? Très à propos pour ce genre d’individu, tu crois pas ? Tu revins sur ses premières appréhensions :
On ne blessera personne. Personne d’innocent en tout cas, maugréais-tu. Tu n’étais pas une justicière, mais les dommages collatéraux ne te faisaient pas trop envie non plus. C’était salissant et plus incriminant. T’étais consciente de demander à l’un des criminels les plus gentleman de t’accompagner, et tu payais désormais les frais de ce choix un peu particulier. De toute façon, tu ne prévoyais pas d’y aller pour effrayer les membres de la haute. Au pire, on les fera un peu flipper, rien de plus. Tu le regardais approcher avec son briquet :
Points d’entrée : six. Personnel : dix gardes, sept serveurs, trois femmes de ménage, deux réceptionnistes, un voiturier. Facile, non ? Les intégrer eux parait plus simple, je sais, mais les masques des invités sont un vrai avantage. Les caméras sont sophistiquées, mais en passant par l’entrée EST -qui est bourrée d’angles morts- avant la soirée, il suffira de se cacher et de se mêler aux invités après coup. Tu lui tendis le plan d’une main et le cou, d’autre part, pour qu’il mette feu à ta barrette de nicotine toxique. T’avais bien du mal à comprendre que cet homme d’apparence prudent, veuilles se lancer dans ce genre de mission aussi vite. Il n’avait pas l’air de te faire confiance d’un côté, mais paraissait prêt à t’accompagner de l'autre. Tu décidais de lui mettre toutes les cartes en main :
On a aussi un plan B, au cas où. Si jamais on est coincés, il faut que tu te barres. Moi, je m’en sortirais. Resterait à prendre l'apparence d'un des gardes, voir du chef de maison en personne pour désorienter tout le monde, ou faire croire à votre fuite.
Il se gratta le menton, réfléchissant à tout ce que la jeune femme venait de lui sortir et de lui présenter. Il n'aimait pas ça, ayant une nette préférence pour se débarrasser du risque d'avoir des innocents pris dans les filets. Mais il devait concéder un point : tout était planifié, prêt, préparé pour ce moment précis et en plus de cela, elle semblait savoir exactement comment opérer. Il respectait ça. Mais Leo n'était pas né de la dernière pluie, et il avait bien relevé le coup du « personne d'innocent ». Il allait y avoir du grabuge, tôt ou tard.
Il espérait ne pas le regretter.
Captain Cold apparaissant dans une fête mondaine, ça risquait toutefois d'attirer l'attention des mauvaises personnes ; et il ne tenait pas à ce que ça arrive. Il observa un instant sa partenaire de crime, essayant de se la représenter dans une robe de soirée ou en tenue masquée. Il ne doutait pas qu'elle ferait sensation.
« Soyons clairs : ton idée a l'air bien préparée, et je me dis, après réflexion, que c'était peut-être mieux de suivre ton idée. Tu as tout fait, de sorte à ce que ça ne laisse que peu de place à l'interrogation. Mais j'ai quand même deux questions : premièrement, où vas-tu trouver un costard de riche pour moi ? J'en ai pas l'air, mais je suis pauvre. Deuxièmement, s'il y a de l'argent à se faire, comment on partage ? »
Il lui adressa un petit sourire amical.
Tout n'était pas que question d'argent chez lui, mais c'était un cambriolage et il savait que s'il pouvait en tirer un peu, alors il le ferait. Il ne se priverait certainement pas de pouvoir dépouiller un gros riche de son opulence, et il le ferait avec joie d'ailleurs. Il n'aimait pas seulement l'argent, il aimait le fait que ça pouvait être entre des mains plus intelligentes que les leurs. Autrement dit, les siennes.
Ou celles de ses amis.
Il reprit la parole :
« Mine de rien, je dois avouer que tu as eu de la chance. Tu arrives, renseignée sur moi, tu as un plan déjà concocté, et tu es pas mal pour convaincre. Mais j'espère que tu sais dans quoi tu t'engages. Et je ne parle pas de l'affaire en elle-même, mais plutôt du côté duo de la chose. »
Il sourit de nouveau.
« A la belotte comme dans le sexe ou dans un cambriolage, si tu as pas un bon partenaire, ça ne passe pas. Il y a un truc qui cloche, un déséquilibre, une augmentation des risques que ça se passe mal. Tu as l'air compétente, clairement, mais tu as aussi l'air de quelqu'un qui travaille surtout en solo. Qui sait ce qu'elle veut, mais qui ne sait peut-être pas comment c'est de devoir faire confiance à quelqu'un et donc, de ne pas tout contrôler. On parle pas d'amitié ou d'un quelconque lien émotionnel, ou même d'une coucherie. Mais il faut un minimum de confiance pour réussir un coup à deux. »
Il s'arrêta là, la laissant méditer ces mots. Sans indiquer s'il lui faisait confiance ou non.
Ouais, elle serait sûrement canon en robe de soirée.
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
"I love to watch the castles burn These golden ashes turn to dirt ♪"
La fumée s’enroulait autour de ton visage, et c’est à travers elle qui tu détaillait Snart. Tu croisais les jambes, ta cigarette quittant tes lèvres, coincée alors entre les phalanges de ton index et de ton majeur. La pièce, pensée pour un fumeur, le fauteuil s’accompagnait d’un petit guéridon avec un cendrier où tu déposais alors nonchalamment les cendres. Tu souriais, avec un certain amusement non dissimulé avant de lui renvoyer la balle :
Je me suis renseignée comme il convenait. J’ai tes mensurations, je m’suis permise de te faire faire un costard de riche dans les formes. Tu inspirais une nouvelle bouffée. Mince, c’était vraiment pas demain la veille que tu allais arrêter de t’intoxiquer. Comme avec l’alcool, c’était -et se serait certainement- compliqué de freiner sur cette roue lancée à pleine vitesse. J’en ai pas l’air, mais je suis friquée, l’affublais-tu d’un battement de cils lent, presque calculé. Donc, comme je l’ai dit, rien à fiche de l’argent, tu pourras tout garder pour toi, jackpot, etc.
C’est avec attention que tu l’écoutais parler de duo, comme s’il avait lu en toi comme dans un livre ouvert. C’était là toute la faiblesse de tes grandes manigances élaborées : le duo. Evidemment, pour passer cette étape ô combien inédite -et tu l’espérais : exceptionnelle, tu avais choisi un individu idéal. Même si tu ne peux pas dire que tu étais ravie de devoir collaborer avec un homme, tu pouvais encore moins travailler sur ce plan-ci avec une femme. Il n’y avait qu’à surmonter cette aversion qui c’était, par chance, érodée avec le temps. Tu avais pu murir dans le vrai monde, et te rendre compte qu’il y avait des âmes masculines auxquelles tu pourrais t’identifier. C’était cependant hors de ton contrôle : ta colonne se creusait, légèrement crispée, en leur présence, comme si ton corps avait emmagasiné assez de souffrance pour se souvenir de ce à quoi les membres du sexe fort t’avaient réduite.
Mais, ce Leonard t’inspirait. Tu savais que tu avais misé sur le bon cheval, et cette audace nouvelle dans ses yeux ne manqua pas de te surprendre. Ma foi, agréablement. Il y a ce feeling parfois, que d’autres sont faits pour collaborer avec nous. Eh bien c’était ce que tu ressentis soudain.
J’ai tendance à dire qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. La cigarette écrasée rougit une dernière fois avant de s’éteindre. Et si tu es prêt à prendre le risque, je le suis aussi. Oui, s’il fallait ne pas ressortir intacte de cette aventure, mieux valait que ce soit en possession de cette liste. De toute façon, si tu as si peur que je ne sois pas une partenaire de choix, on a quelques jours devant nous pour… disons, faire connaissance ? S’il fallait en passer par là. C’était pas comme si tu savais vraiment ce que c’était de sociabiliser de la sorte, et surtout dans ce but-ci. Ni une habituée de la belotte, ou du sexe et encore moins des cambriolages, t’aurais la lourde tâche de te laisser un peu guider. On pouvait pas dire de toi que tu étais une obsédée du contôle, mais il n’avait pas tord quand à cette routine chère à ton cœur du Me, Myself and I, entretenue depuis un paquet d’années.
Tu t’appuyais sur les bras du fauteuil pour te lever avec aisance et venir à sa rencontre. Tu lui tendis la main, geste immanquablement empreint de ton métier de danseuse : Alors ? Prêt à faire le grand saut ?
Il manquait encore vos masques respectifs à récupérer et cette confiance mutuelle à souder, mais tu étais optimiste. Comme tu l’avais prévu, tu repartirais par la porte sans encombre pour ce soir. Tu le détaillais, comme pour déchiffrer ce à quoi il pouvait bien penser, et c’est ce très léger sourire qui te mit la puce à l’oreille.
Je ne suis pas connue pour être sobre et discrète, mais bon pour cette fois, je ferais un effort. Tu n’avais effectivement pas encore choisi de quoi t’habiller, assez confiante pour faire couper un costume à Leonard, mais préparée à l’éventualité qu’il dise non. Ce choix devra être judicieux, juste assez éblouissant et juste assez commun pour que l’on ne regarde pas que moi, finis-tu en haussant une épaule. Tu savais que tu étais une femme que l’on observe avec minutie, autrement tu ne pourrais pas remplir les salles chaque soir à Orchid Bay. Aussi, la modestie n’avait pas sa place dans cette partie de la conversation. De toute façon, tu étais métamorphe et n’aurais aucun mal à t’adapter, tel un caméléon, aux événements. Est-ce que tu sais danser ? Ils le verront tout de suite si nous sommes trop à l’écart de la piste.
Il tira une bouffée, avant de se gratter le menton. Sa partenaire de crime était sexy et sûre d'elle, et il se demandait s'il ferait le poids quand les choses tourneraient au vinaigre. Enfin, si ça devait le faire. Il n'était pas sexiste, ni facilement impressionnable, mais il lui arrivait encore de voir que certaines personnes d'apparence très simples étaient en fait des tueurs redoutables. Pas plus tard que la semaine dernière, quand il avait croisé la route d'un métahumain capable de faire fondre des voitures, alors que son métier c'était pâtissier.
Elle ?
Elle savait faire des trucs, c'était sûr.
Mais restait à déterminer quoi. Elle se mouvait avec une agilité naturelle, féline, avec un corps sec et aux mouvements très précis. Elle s'était donc entraînée durement pour être capable de contrôler ses muscles et ses tendons, afin d'être prête à bondir en toutes circonstances. Il gageait que même détendue, elle restait tel un chat : les griffes à peine rétractées, pouvant sortir à tout moment pour vous tailler en pièces. Elle avait même apporté une arme exotique, mais ça, c'était difficile de juger sur l'instant. Ils étaient dans un espace relativement clos, où une telle arme n'était pas très adaptée.
Mais le corps à corps ne devait pas avoir de secret pour elle, du coup. Formée à se battre avec ou sans arme, elle savait certainement comme faire pour tuer quelqu'un sans trop d'efforts. En somme, il était un peu mal s'il tentait de la trahir. Non pas qu'elle puisse craindre quoi que ce soit de ce côté-là : il était facile de savoir que Captain Cold n'était pas du genre à trahir ses équipiers.
« Il faudra quand même éviter de trop en faire. On remarque plus facilement quelqu'un qui se mêle trop à la foule que quelqu'un qui se tient un peu à l'écart. Justement parce que ce quelqu'un ne veut pas se faire voir, alors que l'autre capte toute l'attention. Si on doit se mêler aux invités, faisons-le calmement et sans excès. Evitons l'alcool, et la drogue s'il y en a – et il y en aura sûrement. »
Restait, concrètement, qu'un détail.
« Maintenant... je sais pas comment tourner ça. Tu as l'air de quelqu'un qui joue solo, d'ordinaire, donc te méprends pas sur l'intention. Mais il va falloir qu'on passe quelques jours ensemble. Vu que ce coup n'est pas avant plusieurs nuits, autant en profiter pour s'habituer à se voir et à se parler. Tu t'en sens capable ? Ce n'est pas une obligation, mais en général, c'est mieux de savoir avec qui on bosse. Si tu préfères qu'on se retrouve l'aprem avant le coup, pas de soucis. Ce sera peut-être plus simple. Tu décides. »
Il guetta sa réaction.
Il espérait vraiment que tout ceci allait bien se passer, et qu'il n'aurait pas à regretter de donner sa confiance à une inconnue. Il allait essayer, pendant ces quelques jours, de se renseigner un peu sur elle. Quelqu'un devait forcément pouvoir lui donner des infos intéressantes.
Spoiler:
Hésite pas à faire une ellipse pour passer directement au casse si tu veux !
Jane Restlove
super villain
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
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Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
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Tu aimais cette précaution qui semblait naturelle chez lui. Il était toutefois facile de voir qu’il te considérait comme une femme qui n’a que peu l’habitude de bosser en équipe, en toute perspicacité.
Bien, terminais-tu.
Sans appréhension, tu glissais la main dans la poche de veste de ton nouvel allié pour lui voler une autre cigarette. Sur le départ, tu attrapais dans le même coup son briquet pour l’allumer derechef. Je t’appelle… soufflais-tu avant de reposer le tout, de te pencher pour récupérer ton sabre, et te diriger vers la porte d’entrée, non sans sourire, victorieuse. Tu te retournais vers lui avant de t’engouffrer dans le couloir sombre de la cage d’escalier. A bientôt, Snart.
***
T’avais troqué ton look casual des derniers jours par un perfecto et des escarpins. Tout de noir vêtue, à l’exception de lunettes pilote bleues, tu marchais à grands pas. Replié sur ton bras, dans sa housse sombre, le costume de Monsieur avec le masque, et dans l’autre ton portable pour trouver le café où vous aviez rendez-vous. Jour J. Tu t’installais à la terrasse en commandant une coupe de glace, de quoi te requinquer pour l’après-midi. Housse installée sur le siège d’en face, tu examinais ton rouge à lèvres comme une femme bien rangée. Jouer à être une autre femme, c’était ce que tu savais faire le mieux, même sans utiliser ton pouvoir pour se faire. T’essuyais quelques regards sans en faire cas, et tes yeux verts rencontrèrent les siens dans le reflet du miroir. C’est sans te retourner que tu lançais :
Ah, te voilà. Tu lui désignais la place d’en face en refermant ton poudrier, prête à passer pour la femme d’affaire qui attendait son rendez-vous. Peut-être que tu étais trop prudente, mais la paranoïa est un travers plutôt pénible à éradiquer. Tu savais que quelqu’un te cherchait, et changer de peau et d’attitude était ce qui t’éloignait le plus de ce “quelqu’un”. On vint déposer la coupe glacée devant toi tandis que Leonard s’installait. Maintenant que tu y réfléchissait, il n’avait pas l’air d’un criminel, avec ses cheveux pas vraiment coiffés et son air impassible. Tu attrapais ton couvert pour prendre une cuillerée de glace à la pomme puis tu désignais la housse du menton :
Tout est là, j’espère que tu es prêt.
Tu te callais dans ton siège. Le temps était magnifique, parfait pour un casse en bonne et due forme. Vous vous étiez vu quelques fois cette dernière semaine, et effectivement ça avait été la meilleure solution pour progressivement interpréter plus rapidement ses réactions. Tu ne pouvais pas dire que vous en étiez au point de finir les phrases de l’autre, mais tu devais avouer que tu arrivais presque à savoir ce qu’il voulait dire juste en l’observant. Tu avais non seulement sous-estimé son intelligence et son intégrité, mais en plus de ça tu lui découvrais des traits de personnalité idéaux pour un équipier. Tu n’avais pas réussi à savoir s’il avait découvert plus de choses sur toi, mais tu te sentais disposée à l’éclairer peu importait les questions. Tu te délestais de ton écharpe avant de reprendre de la glace, le laissant demander quelque chose s’il en avait besoin :
La fête commencera aux alentours de vingt-et-une heure. Pour y être avant tout le monde, tu voudrais partir quand ?
Il avait désormais ton numéro et l’adresse de ton hôtel. Tu te passais la main dans les cheveux pour en chasser les mèches rebelles. Il fallait que tout se passe à la perfection. La seule inconnue restait de savoir où se trouverait la liste, et c’est avec un air soucieux placardé sur le visage que tu entrepris de finir ta glace. Tu ajoutais alors :
J’ai pris un chauffeur, il se tiendra près au cas où ça tournerait mal. Il passera nous prendre.
Fouillant dans la housse après s'être installé, Leonard essaya de rapidement visualiser ce qu'il allait devoir se mettre pour ce soir. Il avait déjà envisagé plusieurs scénarios possibles, dans sa tête, et tous prévoyaient un costume hors de prix qu'il ne pourrait sans doute jamais se payer légalement. Peut-être qu'un jour pourrait-il le faire, mais il avait de bonnes chances de pas pouvoir le faire ; autant passer par des moyens illégaux dans ce cas. Ses yeux parcoururent toutefois le vêtement, l'ensemble qui allait faire de lui – pour ce soir – un tout autre personnage, et il esquissa une légère grimace.
Tout était parfaitement à sa taille.
Il n'aimait pas ça car cela signifiait que sa partenaire avait beaucoup trop de détails précis sur sa personne, sans que lui ne soit parvenu à obtenir quoi que ce soit de vraiment concluant. Cela le frustrait quand même pas mal, car cela signifiait qu'il n'avait aucun contrôle de la situation, et cela même si sa partenaire décidait de lui laisser la main. Au mieux, il était un pantin utile.
Il avait déjà travaillé dans ce genre de condition, mais jamais avec autant d'inconnues au programme.
« Et ton chauffeur, il est fiable ? Dans ce métier, il y a deux types de pilotes : ceux qui savent se taire, et ceux qui se font prendre. Ceux de la première trempe sont plutôt rares. »
Il avait déjà eu des problèmes aussi, avec ça. Il se souvenait d'un petit casse, pas très glorieux ni très rentable, mais qui avait permis de lui prouver une bonne fois pour toute que les Rogues lui manquaient. Le chauffeur engagé était nerveux, quoique bon pilote. Plus tard, Snart et les autres avaient appris qu'il avait reçu une somme forte d'argent, de la part de la police, pour ne pas participer à l'opération. Il avait essayé de jouer sur les deux tableaux. Manque de pot pour lui, il était désormais en prison avec un bras en moins, ce dernier étant tombé suite à une cryo-attaque.
On ne plaisantait pas avec Captain Cold.
« Pour l'heure d'arrivée, je dirais dans les premiers. Pas les premiers, ni les deuxièmes... mais peut-être à partir des troisièmes. Et certainement pas dans les derniers. Les vigiles et autres vont remarquer facilement les premiers, puis les derniers, mais c'est plus flou entre deux. On aura plus de chance de passer inaperçus, ou mieux, qu'on ne se souvienne pas trop de nous. Rien de mieux qu'un souvenir vague, ça fausse les témoignages quand il y a autant de personnes qui se ressemblent. »
Il se frotta le bas du visage, détaillant un peu la tête de sa partenaire. Bien, elle semblait concentrée et prête. Définitivement, il allait devoir être sur ses gardes à ne pas recevoir un coup de couteau dans le dos.
« Simple question mais... tout ce boulot, ça a quelque chose de personnel ? »
Allait-elle être dupe ? Sans doute pas. Ce n'était pas une question anodine, même si ça en avait l'air.
« J'ai rien contre les jobs personnels, mais je préfère être au courant. Les mauvaises surprises, c'est toujours quelque chose de très mauvais à vivre. Sans jeu de mot pourri. »
Jane Restlove
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• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
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On verra s’il prend le risque de nous faire faux bond, ou pire de moucharder. Tu connaissais juste assez ses méthodes pour savoir que Snart ne plaisantait pas avec ceux qui caftent, et ça te convenait. Pour cette première collaboration tu n’avais pas intérêt à laisser passer les coups bas. Si chauffeur vous dénonçait, il perdrait certainement sa langue. Mais tu avais confiance en cette vieille connaissance, ancien mécanicien de ton cirque. Alors tu rassurais ton partenaire. Tu dégustait la coupe encore un peu avant de lui répondre :
Ne t’inquiète pas ce sera trop risqué de passer par l’entrée des invités, on va se cacher à l’intérieur en entrant par la porte de service. Une fois qu’il y aura du monde, on se mêlera à la foule. Comme tu dis, entre deux ce sera plus flou.
T’étais contente de cette façon de rebondir de votre dialogue, l’un entraînant l’autre dans ces mise-au-point de plan d’attaque. Ta volonté n’était pas de le brider, tu avais besoin de lui sinon tu ne serais pas venu le débusquer. Tu ouvris la bouche pour avaler une nouvelle cuillerée mais ton geste se suspendit quand tu croisais le regard de Leonard. Tu commençais à remarquer ses tics, comme cette façon de se gratter la barbe avant de contester tes choix ou de poser des questions épineuses. Tu reposais ta cuillère et croisais les bras en voyant cette expression de doute : Quoi ? pensais-tu en haussant un sourcil. Tu soupirais en allumant une cigarette, certainement la dernière avant la fin de la mission, prenant le temps avant de lui répondre. Tu fis un geste comme pour lui proposer de lui en allumer une, puis tu regardais au loin dans les rues :
Hm, gémissais-tu avant de finalement prendre une bouffée. Très bien comme tu voudras. Tu te souviens quand je t’ai dit que les tests étaient effectués sur des enfants ?
Tu aurais cru qu’il avait fait le lien, et qu’il s’était un peu renseigné mais apparemment t’avais bien effacé tes traces. Tu croisais son regard en penchant un peu la tête et tu tapotais le cendrier avec ta clope. Désormais, tu n’avais plus d’autre choix que de lui lâcher cette info, pour qu’il laisse tomber ses dernières réserves. T’avais bien senti qu’il était encore un peu tendu : J’ai été longtemps l’un deux, alors oui, c’est quand même personnel. Mais s’il c’est trop tard pour moi, ça ne l’est pas pour d’autres gosses. De cette information en découlait une autre plus évidente : Je suis méta-humaine. Désolée, je sais que j’aurais dû t’en parler plus tôt mais c’était d’abord pour que ça reste une bouée de secours. Tu sentais qu’il pourrait se rétracter, à un moment où à un autre. Mais tu espérais qu’il tienne, non pas à toi et ta vengeance mais avant tout à l’argent. Tu étais quasiment certaine qu’il ne te faisais déjà pas beaucoup confiance, mais là…
Est-ce que tu aimerais une garantie ? T’avançais-tu pour écraser finalement ta cigarette. Tu ne savais vraiment pas quoi, ça reposerait entre ses mains. Si tu ne me donne pas de raisons, je ne te ferai pas de mal Leonard.
Tu réglais l’addition. Sur le départ. Tu ferais tout comme prévu, et si jamais il ne venait pas, eh bien… Adieu le casse. Tu attrapais ton sac à main en rabattant tes lunettes bleues sur ton crâne. Tu serais bien restée affronter ses questions, mais une pour une soirée de cette envergure la préparation prendrait un certain temps.
Si tu es toujours partant, on a qu’à dire au chauffeur de passer te chercher à huit heures, ensuite vous viendrez me récupérer. T’avouais être un peu inquiète qu’il ne change d’avis, mais pour lors tu n’en saurais rien.
"We could be faces in the crowd We could be passing in the shadows Loving the risk of being found When we're caught in the headlights ♪"
La robe de princesse était une vraie première. Tu étais descendue quand le maître d’hôtel avait annoncé que tu étais attendue dans le hall. Cela pouvait autant le chauffeur qui t’annoncerait que personne n’était venu et dans ce cas, il ne te resterait plus qu'à remonter te changer avant qu'il ne te ramène à l’aéroport. Ou alors, ce serait ton partenaire. Et alors les choses sérieuses pourraient commencer. Avec précaution, tu traversais le couloir, respirant calmement à cause de ton corsage trop bien ajusté. La robe que tu portait était simple mais élégante, se terminant en queue de pied dans le dos, tu l’avais choisie bouffante pour pouvoir accrocher à ta jambe l’un de tes plus petits katana. Tu entrepris de descendre les escaliers du hall, le haut couvert d’un châle fin pour affronter le froid du soir. Tu rabattais les mèches rebelles qui s'échappaient de ton chignon lâche. Ne rien voir de la salle depuis le balcon n’avait pas aidé à te rassurer, et c'est nerveusement que tu coinçais la plus lourd mèche derrière ton oreille. Ta robe était d’un bleu nuit profond, presque noire, elle faisait ressortir ta peau mate et trancherait certainement avec vos masques. Tes escarpins étaient en harmonie avec le reste mais dataient de plusieurs années : hors de question de déambuler en chaussures neuves en mission.
« Pas besoin de garantie. Tu as été honnête, et c'est déjà pas mal par rapport aux standards des gens avec qui j'ai bossé. Du moment que tu fous pas tout en l'air pour régler tes comptes personnels, il n'y aura pas de problème. Mais ça, tu le sais déjà, partenaire. »
Voilà ce qu'il avait répondu.
Ou du moins, ce qu'il avait voulu exprimer, car ses mots n'avaient peut-être pas été aussi polis. Il appréciait véritablement le fait que Belladonna avait été assez ouverte pour lui confier ça, car c'était rare et visiblement très personnel. Mais il se méfiait toujours d'elle, et ça ne changerait sans doute pas avant la fin du casse. Au furet à mesure que l'heure fatidique approchait, Leo sentait la tension, et un léger stress, monter doucement. Petit à petit, il voyait les secondes, les minutes et les heures passer, et il se mettait en condition.
Ce frisson, cette adrénaline, cette sensation inoubliable et pure avant de passer à l'action. C'était une émotion rare et difficile à qualifier avec de simples mots, et il ne parviendrait sans doute jamais à l'oublier. Elle procurait, de façon totalement malsaine, un plaisir inimitable. Mais pour autant, il ne fallait pas se laisser griser, se laisser aller, et perdre sa concentration. Quand le chauffeur vint le récupérer, puis passa prendre sa partenaire, il était déjà prêt. Dans son costume trop parfait, et trop beau, avec une arme dissimulée à la ceinture, il adressa un léger sourire à la femme qui allait être sa compagne de casse.
« Merci pour le masque, au fait. Il va à merveille avec ma peau. »
C'était totalement faux, bien sur, car il avait déjà pu s'apercevoir que le porter trop longtemps lui desséchait la peau. Mais tant pis, il s'en accommoderait. En tout cas, sa partenaire était ravissante, et il se demanda l'espace d'un instant si tout ceci n'était pas un piège ridicule pour l'inviter à une danse. Mais seulement durant un instant, car les affaires reprirent vite. Le trajet n'était pas très long, et il fallait être prêt.
« Ton chauffeur m'a annoncé une nouvelle pas très réjouissante, tout à l'heure, mais je pense qu'on devrait pouvoir s'en sortir quand même. Un officier de police et sa femme se trouvent sur la liste des invités, et il s'avère que j'ai eu quelques... désagréables conversations avec ce gars. Ça devrait pas trop nous emmerder, mais soyons prudents quand même. S'il me reconnaît, ça va vite tourner au vinaigre. »
Ils arrivèrent à destination, et Leonard entra alors dans son rôle. Sortant de la voiture, il passa de l'autre côté et aida sa partenaire à faire de même. Il se mouvait avec aisance, même s''il détestait cet air hautain et sûr de lui qu'il n'avait pas d'ordinaire. Etre dans la peau d'un autre était un art difficile qu'il ne maîtrisait que sommairement, et pas pendant longtemps. Il n'avait jamais été doué pour ces conneries, n'ayant pas pris la peine de s'y intéresser. Et parce qu'il était souvent trop franc et direct.
Le casse commençait. Première étape, entrer.
« Allez, c'est parti. J'ai l'impression d'être dans La Casa de Papel, pas toi ? Sauf qu'on est pas en rouge, mais on a des masques quand même. »
Spoiler:
Me suis permis de rajouter un peu de sel, j'espère que ça t'ira !
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
"We could be faces in the crowd We could be passing in the shadows Loving the risk of being found When we're caught in the headlights ♪"
L’entendre ironiser tes choix esthétiques te fit sourire, et tu ne pu t’empêcher de réagir au quart de tour alors :
Ça t'ira très bien, lâchais-tu sourcils froncés. Les blogs et même les marques te disaient naturellement douée pour accorder les couleurs et les vêtements alors tu défendrais bec et ongles ce statut dont t’étais fière. Recluse et écartée de l’activité du monde, tu t’étais attendue à être complètement à la ramasse en l’intégrant, mais, contre toute attente, c'est en étant le plus toi-même que tu avais conquis les foules.
Quoi, tu as couché avec sa femme un truc du genre ? demandais-tu, nullement impressionnée en apparence. Si ce policier posait problème il te faudrait le régler rapidement. Mais tu repensais à la façon de faire de ton coéquipier et tu savais d’avance qu’il désapprouverait. Etre sage, ce serait épuisant. Tu lui jetais d’ailleurs un coup d'œil .Puisqu’il n’avait pas reconnu ton talent de personal shopper, tu décidais de t’auto-congratuler. Tu admis même qu’il était très beau. Le déguisement lui seyait comme une deuxième peau, et ainsi la supercherie était parfaite. Franchement, qui aurait pu dire qu’il était un cambrioleur ? Allez un gentleman cambrioleur à la rigueur, style Arsène Lupin. Le masque couvrirait cet air de canaille et ce rôle de jeune riche qui va à une fête avec sa fiancée lui réussissait déjà. Il était cent pour cent crédible.
Mais, tu te reconcentrais rapidement alors que votre carosse ralentissait, tu redonnais quelques indications au chauffeur juste au cas-où, tandis que ton partenaire allait ouvrir ta portière. C’est avec précaution mais assurance que tu posais un stiletto à terre avant de glisser ta main dans celle de Leonard, tu filais hors de l’auto qui s’éloignait déjà. Une main sur le ventre pour te tenir droite, tu lissais ta robe en écoutant la remarque amusée de Captain Cold :
Hm, pas sûre de savoir de quoi tu veux parler, mais si ça peut te faire plaisir, ricanais-tu en examinant la bâtisse de flanc (Tes connaissances en matière de divertissements télévisés ne volaient pas bien haut). Et, c’est presque toujours la main dans la sienne que tu t’élançais en suivant la piste apprise par cœur. Vous aviez mémorisé les plans de la baraque et le chemin en plein dans les angles morts des caméras. Passés la surveillance, il avait été plus ou moins facile de se faufiler à l’intérieur : l’alarme des balconnets du rez de chaussée avait été désactivée pour l’occasion, histoire de laisser le loisir aux invités de s’aérer. Toutes ces petites choses ayant facilité votre insertion dans la gueule du loup auraient du te satisfaire, mais la nouvelle inconnue au problème te rendait anxieuse. Le fait que quelqu’un pourrait éventuellement reconnaître Leonard et qu’en plus c’était loin d’être un ami ? Non, c’était loin d’être idéal.
Ok, murmurais-tu. Ils ne vont pas tarder à ouvrir on devr-...
Des pas lourds vous parvinrent. C’est là que tu le vis : le cagibi. Il était sur les plans mais tu n’y avait pas forcément prêté attention. De toute façon, il n’y avait pas vraiment matière à réfléchir. Tu poussais Leonard à l’intérieur avant de t’y glisser et refermais discrètement la porte sur vous. Tu regardais à travers la petite persienne un des malabars se diriger vers les balcons, la clope au bec, et soupirais seulement une fois l’homme hors de vue. La cagibi était exigüe et la seule lumière provenait des persiennes, mais ça ferait l’affaire :
Désolée, c’était un peu brusque, lui murmurais-tu en te tournant vers ton partenaire sans hâte à cause de ta robe. On va faire comme tu as dis et attendre les premiers invités ici. T’essayais de te repérer dans le noir, mais il n’y avait pas grand chose dans la minuscule pièce : un chauffe-eau oui, mais c’était tout ce que tu pouvais distinguer.
Tu trouvas vite la situation légèrement inconfortable, même pour toi. Alors, tu décidais de lui demander : Faudra penser à une bonne excuse si on nous trouve ici. Qu’est-ce que tu suggères ?
Enfermé dans le cagibi avec sa partenaire, Leonard était coincé entre le mur, le plafond bas, un seau et un balai et la jeune femme en robe. En robe, évidemment, car sinon c'était pas drôle. Serré ainsi, il n'avait pas d'autre choix que d'essayer de bouger le moins possible, et au diable le dos en compote qu'il se paierait dès la sortie de cet enfer exiguë. S'il bougeait de trop, il risquait de toucher un peu trop la jeune femme, et il préférait éviter ce genre de désagrément. Il avait déjà eu des mauvaises surprises.
« Je t'avoue que pour le moment, je vais déjà essayer de retirer ce foutu balai de mes deux qui me défonce le dos. »
N'y tenant plus, il bougea, essayant tant bien que mal d'ignorer les sensations qui passaient à chaque mouvement lui faisant toucher sa partenaire. Autrement dit, à chaque fois qu'il bougeait, il effleurait Belladona : pas pratique pour un sou cette planque. Après plusieurs instants à grogner et suer, il parvint à retirer ledit balai, et à le ranger au fond. Avec un soupir, il essaya d'écouter un peu ce qui se passait dehors, histoire de s'assurer qu'ils ne débarquent pas en plein milieu d'un arrivage.
« Bon, une excuse. Euh... «
Il y en avait pas trente-six possible, malheureusement, mais toutes étaient vaseuses. De la plus saugrenue à la plus salace, il n'y avait qu'un pas, facile à franchir, mais en bon gentleman il préférait se creuser la tête. Il n'était pas aidé par sa comparse, ni par le côté inconfortable de l'endroit, et encore moins par les invités qui commençaient à défiler à toute vitesse. Ils arrivaient tous, nombreux, groupés.
« Les toilettes, non, on aurait simplement fait demi-tour pour chercher ailleurs. Un endroit où batifoler, ça me paraît trop évident, et je crains que ça ne nous desserve plus tard. Hmm. On peut pas dire qu'on cherchait un coin tranquille... attends. Si ! Je sais ! Bon, ça va pas forcément te plaire, mais c'est la seule solution un peu neutre que j'ai pu trouver. On aura qu'à dire que tu avais un souci avec un sous-vêtement, et fallait rapidement un coin hors de vue. Ou alors, si tu préfères, on dit que c'est moi qui avait ce souci. »
Maintenant qu'il y pensait, c'était peut-être mieux qu'il s'agisse de lui. Il n'était pas certain que la belle porte des sous-vêtement, avec cette robe. Il chassa rapidement cette pensée avant qu'elle ne vienne parasiter son esprit.
Plusieurs longues inconfortables passèrent avant que Leonard ne tende de nouveau l'oreille. Il se dit que c'était le bon moment.
« Allons-y, gente dame. »
Ils sortirent, époussetant leurs vêtements, l'air aussi naturels que possible, tandis que le cambrioleur esquissait un sourire poli d'excuse aux deux ou trois personnes qui leur jetèrent un coup d’œil. Par chance, personne ne vint leur faire une remarque désobligeante. Tant mieux, se dit-il. Qu'ils gardent leurs commentaires hautains pour eux, ça lui évitait d'avoir à leur casser la gueule par principe.
« Bon, visiblement, ils s'en foutent. Tant mieux ! Allons-y, guide-nous. »
Il passa son bras autour de celui de sa partenaire d'un geste fluide et naturel.
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
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• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
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Il fallait bien avouer que ça t’amusais beaucoup, de le voir se démener. Tu lui serais bien venue en aide, mais il évitait scrupuleusement de te toucher. Tu haussais les sourcils. Il t’étais rarement donné de voir des hommes si polis et respectueux de ton corps, et une seconde tu oubliais pourquoi tu méprisais autant les membres de son espèce. Oui, tu avais un autre exemple de phénomène rare en tête, mais ce n’était pas un homme et de toute façon ce n’était pas le moment de penser à lui.
Hmpf…! laissais-tu échapper en rire étouffé. Le seul sous-vêtement qui aurait pu te causer du tort était rattaché à un porte-jarretelle, lui-même supposé tenir ton katana. Alors, il était bien mal avisé s’il comptait y glisser les mains. Le corset de ta robe avait rendu inutile tout type de soutien-gorge, alors oui, il faudrait que ce soit lui, l’excuse.
Ouais, on dira que c’était toi, concluais-tu en t'éclaircissant la gorge.
Tu te demandais si ça n’aurait pas été moins gênant si tu avais évité de te tourner, mais réalisais bien vite que ça aurait été la pire idée. Son souffle sur ton épaule, le silence, la tension sourde et l’obscurité n’aidèrent pas. Tu sentais bien qu’il n’était pas tranquille et cela acheva de te stresser pour de bon. Finalement vous ne furent pas surpris par un tiers et enfin, vous sortiez avec autant de dignité que possible, masque sur le nez. De ton côté, tu avais ignoré les regards curieux. Et, Leonard qui s’était gardé de t’approcher plus que de raison, avec classe et maîtrise, t’offrit son bras. Tu lui adressais un regard surpris : son jeu était pour le moment très bon et tu n’étais pas sûre de savoir si c’était le même homme que celui de Lawrence Hills qui t’avait demandé comment le faire passer pour un richou.
Le guider ? Oui, tu t’en sentais capable. De l’autre main, tu attrapais ta robe longue pour faciliter ta marche. Quoi qu’aurait pu être leur excuse, il ne fallait pas avoir fait Oxford pour comprendre ce que s’imaginaient les deux-trois qui les avaient vu s’extirper de leur planque. Même si ton partenaire pensait que ça vous desservirait, tu n’étais pas certaine de pouvoir en dire autant. D’un pas calme et résolu, qui résonnait sur le sol, tu l’entrainais vers la piste sous la musique un peu particulière choisie par votre hôte. On aurait plus dit une ambiance de boîte de nuit que celle d’un bal masqué. Tu ne savais vraiment à quoi t’attendre, mais certainement plus à quelque chose avec des violons. La danse par contre était plutôt à propos et en examinant rapidement les couples tu plaçais une main sur l’épaule de Leonard. Comme tu le sentis hésiter, tu te saisis de la sienne pour la placer sur tes reins, et c’est en gardant un œil alerte sur ce qui se passait autour de vous que vous commenciez à valser. Vous n’aviez pas éveillé l’attention alors tu te détendis un peu et relevais la tête vers lui, pour distinguer ses prunelles à travers le masque blanc. Tu murmurais :
Bon, tu sais danser c’est sûr. Où est-ce que tu as appris ?
Le carrelage était si lisse qu’il reflétait les danseurs, et la lumière si douce que les robes et les masques avaient des allures de fantômes. Tu tournais. Bien loin de tes numéros acrobatiques colorés, la valse te plut tout de même. Il était trop tôt pour agir, et l’hôte de la soirée ne s’était pas encore montré, alors tes épaules s’affaissèrent. Restait encore un souci. Tu tendis un peu le cou pour parler plus discrètement :
Est-ce que tu l’as vu ? Le flic.
Le parfum de Leonard te chatouilla le nez. “Gente dame”... cela avait achevé de te faire sourire, et même tu n’avais pas l’habitude mais il faudrait bien, pour convaincre l’assistance que tu t’amusais. Chaque fois que vous tourniez, tu examinais un peu plus les invités.
Ma robe a l’air de passer inaperçue, feignis-tu, presque déçue. En règle générale, lors de tes missions tu étais vêtue de noir avec des joggings ou avec une apparence différente de la tienne. C’était la première fois que tu te donnais du mal pour être en beauté, autre que dans tes spectacles, alors mine de rien ça te fit une sensation bizarre. L’habituelle Beladonna colorée avait enfilé une tenue aussi sombre que son âme, là était toute l’ironie. Tu époussetais l’épaule de Captain Cold qui avait encore un peu poussière du cagibi.
« J'avais appris, plus jeune, quand j'étais à l'école. On avait un groupe de copains, dont deux savaient danser. Et pour tuer le temps on essayait d'organiser un bal avec les filles de l'école. C'était amusant, mais faut croire que j'ai plus de reste que je l'aurais imaginé. »
Ses traits se barrèrent d'un léger pli, heureusement rendu invisible par le masque.
« Non, je ne l'ai pas vu, et c'est d'ailleurs plutôt ça qi me rend nerveux. Ce type est une vieille fouine, aussi suspicieux qu'un Gothamite. S'il n'est pas encore arrivé, l'idéal serait qu'on puisse agir avant que ce soit le cas, mais j'en doute. Le maître de cérémonie ne viendra sûrement qu'une fois tous les invités présents. Pour montrer qu'il sait soigner son entrée. C'est ce que je ferais, en tout cas, à sa place. »
Il essaya de compter vite fait le nombre de personnes autour d'eux, à la fois sur la piste de danse et autour. Il se perdit au-delà de trente, trouvant particulièrement malaisé de compter tout en tournoyant avec une belle femme dans les bras. Il entendit vaguement la remarque déçue de Belladona, mais n'y répondit pas immédiatement. Ses yeux experts se faufilaient un peu partout, ayant remarqué un détail qui pouvait soit les aider, soit leur nuire.
Il y avait quatre points d'accès à cette salle, qui était sûrement la plus grande du bâtiment. Le premier était celle qu'ils avaient empruntée, la voie depuis la porte d'entrée du bâtiment. Deux autres, sur les côtés, menaient sans doute à des parties différentes de la maison et étaient donc privées (et gardées par un vigile). Et enfin, la dernière, en face de la première, menait à une petite estrade, laquelle laissait deux petits escaliers mener l'arrivant sur la piste de danse. Très bien, c'était donc là qu'il ferait son apparition, le gars.
Car il n'allait pas se mêler à la foule tout de suite, et il n'allait pas risquer d'entrée dans l'anonymat. Non, il fallait se faire remarquer.
« Je suis sûr que ta robe fait très bien sensation. Seulement, on ne l'entend pas. »
Sa réponse était vague et un peu distraite, et il aurait pu s'en excuser. Mais il enchaîna plutôt sur sa découverte.
« Tu as vu les points d'accès ? Deux nous sont fermés par un vigile, et je pense qu'il faudra réussir à s'y rendre si on veut être le plus discret possible. Impossible de retourner par l'entrée, et impossible de passer par là où arrivera le patron des lieux. Et je crains qu'on soit obligé d'attendre qu'il arrive. Sauf si tu veux tenter absolument maintenant, en prétextant un besoin urgent d'user des toilettes ou quelque chose du genre. Et il y a autre chose qui me préoccupe : le nombre d'invités. Ils sont pas aussi nombreux qu'ils devraient. Où sont les autres ? »
Peut-être qu'il se trompait, et qu'il se posait trop de questions. Peut-être que c'était une mauvaise impression, un mauvais calcul, et tout allait bien. Peut-être qu'il aurait du se contenter de se taire, laisser sa partenaire guider, et profiter de la danse. Mais il n'était pas comme ça : il n'avait pas survécu toutes ces années sans remettre constamment en question la mission, sans se méfier de tout et sans se poser les bonnes questions au bon moment. Il avait de l'instinct, le Leo, et il comptait bien s'en servir.
Il n'avait pas envie de finir en taule, encore une fois.
Jane Restlove
super villain
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• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
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Tu avais tendu une oreille attentive à Leonard, menton relevé, tu constatais à mesure qu’il te faisait tourner chacune de ses remarques. Tu finis par jeter un oeil à la balustrade, où se présenterait l’un de ces odieux scientifiques : le propriétaire des lieux. Depuis le début tu étais aux abois. Le cœur tambourinant comme dans l’expectative. Et si le plan foirait ? Même en ayant préparé le tout avec soin et minutie il y avait encore des inconnues.Tu prétextais vouloir prendre un verre pour t’éloigner de la piste et prendre du recul, avoir une meilleure vue d’ensemble :
Tu as raison... il manque du monde. L’autre doit attendre qu’ils soient tous là pour se pointer. Il nous faudra une diversion, mais seulement une fois qu’il sera en bas avec les convives. L’étage sera clean pour de bon et on pourra agir. Tu fis mine de boire mais ne trempait que tes lèvres dans le cocktail sucré. L’alcool n’était pas ton ami, il ne l’avait jamais été. Même quand tu l’avais utilisé pour calmer l’angoisse, il t’avait toujours desservi, te prenant par la main pour te pousser et te faire atterrir dans d’étranges situations, pour la plupart peu enviables. Et les exceptions ne faisaient que confirmer la règle. Tu ré-ajustait ton masque sur ton nez mais senti ton partenaire se crisper légèrement, tu levais la tête vers lui. Leonard, même s’il n’était pas si mauvais acteur que ça, n’était pas forcément bon pour cacher ses émotions. Tu l’observais. Sans avoir fait toutes ces recherches sur lui, t’avais pressenti que tu pouvais le lire comme un livre ouvert. Sans brusquerie, tu glissais le bras sur le sien :
Ça va aller. Pas vrai, partenaire ? murmurais-tu, d’un ton ferme résolu. C’était plus une affirmation qu’une question. Mais, pour une femme supposément dénuée d’empathie, tu te débrouillais bien. Tes doutes s’évaporèrent. Comme toujours, tu ferais ce qu’il faut. Depuis que tu avais recouvré ta liberté tu n’avais jamais perdu une seule bataille, et ça n’arriverait pas ce soir. La musique changea, l’ambiance aussi. Les danseurs s’animaient davantage. Encore une fois, ce n’était en rien le type de mélodie que l’on s’attend à entendre dans ce genre de soirée, mais ça faisait ton affaire.
Nous savons toi et moi que ça me ferait très plaisir de les éventrer tout de suite, mais il nous faut une autre stratégie. Attendons encore un peu, pour voir si les invités qui manquent débarquent.
Tu laissais tes yeux se promener sur les autres avant de regarder les gardes du corps. Il te sembla que l’un d’eux te regardait alors tu posais ton verre :
Il faut que tu m’invites à danser, demandais-tu à Leonard, comme avec une mauvaise intuition. Craignant d’avoir déjà attiré l’attention, tu ne pouvais trop savoir de quoi il en retournait. Avais-tu l’air suspecte ou bien… Tu te creusais les méninges avant d'élaborer une diversion, juste au cas où.
Excusez-moi, tu te retournais, un peu surprise. Un homme au masque bleu te tendait la main. Ce petit contretemps n’aurait sans doute pas été bien grave si tu n’avais pas, du coin de l'œil aperçu Captain Cold aussi tendu. Trop tard, l’homme avait déjà attrapé ta main avant même que tu ne devines de qui il s’agissait : Le flic. Tu te laissais entraîner pour ne pas faire de vagues. Bon, au moins le garde t’avait lâché des yeux. Danser avec cet homme n’avait rien -mais alors rien- de semblable à valser avec Leonard, qui lui était droit et presque timide. C’est en sentant une main un peu trop baladeuse que tu sifflais :
Vous n’êtes pas venu avec votre femme ?
Tu espérais gagner juste assez de temps pour laisser à ton co-équipier l’occasion de s’éloigner. Il fallait qu’il reste hors de vue de ce policier.
Merde merde merde. Forcément, il fallait que ce soit ce flic qui vienne tout foutre en l'air avec ce côté si arrogant et si... putain de merde quoi. Pas comme ça, pas maintenant ! Leonard se tritura les méninges, espérant trouvant une solution avec panache qui permettrait à la fois de garder leur couverture et de se débarrasser du keuf. Malheureusement, dans quasiment tous les scénarios qu'il imaginait, il y avait la très forte probabilité que le policier le reconnaisse et cherche à lui nuire, ou parvienne tout simplement à tout foutre en l'air.
C'était la merde.
Mais tant pis, se dit-il. Certes, leur mission passait avant tout, mais il y avait des limites à ce qu'il pouvait supporter. Il s'avança, s'interposant entre le flic et sa partenaire, d'une allure ferme et sans équivoque. Mais il fut sauvé – littéralement – par l'intervention d'une femme rondelette à la chevelure rousse, qui poussa littéralement le flic hors de portée de Belladona.
« Nan mais ça va pas ou quoi ? Tu m'abandonnes comme ça aux toilettes et tu en profites pour aller batifoler avec une autre ? J'te préviens, t'as intérêt à filer droit pour le reste de la soirée, ou tu peux dire adieu à ta promotion. »
Le flic devint cramoisi sous son masque, visiblement gêné dans sa virilité que sa femme vienne lui faire la leçon en public. Leo en profita pour éloigner un peu sa partenaire de la scène, et l'entraîna de facto vers la piste de danse pour éviter que ce genre de choses ne se reproduise.
« On a eu une putain de chance, là. On va éviter de reproduire ce genre d'incidents à l'avenir, hein ? J'pense qu'il m'a pas vu, et avec encore un peu plus de chance, on devrait pas le revoir de sitôt. Désolé de pas être intervenu... mais sur le moment je suis resté tellement abasourdi que je ne savais même plus quoi faire. Aucun sens de la politesse ce mec. »
Ils dansèrent pendant quelques instants supplémentaires, Leonard essayant de se calmer pour profiter un peu d'un répit avant d'attaquer les choses sérieuses. Mais au bout d'une ou deux minutes, il remarqua que l'un des vigiles n'était plus à son poste près d'une des portes annexes. Il désigna du menton l'endroit, avant d'en parler à son équipière :
« On s'en tient strictement au plan, ou on improvise par là ? Je sais que ça fait un peu comme si on tentait le diable, mais il faut qu'on saisisse les opportunités qui se présentent. Ce qu'on fait est déjà bien assez compliqué en soi. Et... »
Laisse tomber, en fait.
Un petit bruit annonça l'arrivée, finalement, du maître des lieux. S'appuyant sur la balustrade de son perchoir improvisé, il adressa un large sourire à toute l'assemblée, avant de lancer d'une voix de stentor :
« Bonsoir à tous ! Bienvenue ! Dans quelques minutes, j'aurais l'immense plaisir de vous inviter à vous rendre dans une salle toute différente, mais rassurez-vous : il y aura encore du champagne ! »
Quelques rires hypocrites fusèrent.
« Mais avant cela, permettez-moi de descendre venir saluer quelques amis. »
Leonard s'efforça de rester impassible, avant de croiser le regard de sa partenaire. L'air de dire « c'est le moment, on y va ? ». Il reconnaissait ce genre de moments, qui faisaient là aussi tout le sel de ces cambriolages et autres coups préparés. L'adrénaline procurée par les moments intenses étaient des sensations inimitables qui valaient à elles seules la peine d'être vécues. Certains ne vivaient plus que pour ça, et compromettaient ouvertement les jobs. D'autres, comme lui, savaient les savourer tout en restant pro.
Jane Restlove
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Comment voulais tu que je saches que c’était lui, le flic ? grognais-tu discrètement. Mais t’en fais pas, tu replaçais la cravate de Leonard, j’ai l’habitude de gérer ce genre de gros lourd. C'était bien souvent le cas, même sans faire ton show dans un taudis, il t'arrivait de rencontrer ton lot de pervers, dans le monde de la haute. Tu ne pu t’empêcher de lui adresser un sourire plein de sous-entendus, amusée, car ça te semblait à propos même dans ce genre de situation : Dans tous les cas, si tu ne veux pas que ça se reproduise, ne me lâche plus.
Tu avais tout de même été soulagée que ton partenaire intervienne. Certes, tu haïssais jouer le rôle de la demoiselle en détresse, mais il t’aurait été difficile -dans ce type d’environnement- de lui coller un pain ou de te transformer pour lui échapper. Alors, t’étais contente d’avoir abandonné le travail en solo, au moins cette fois-ci. Tu continuais d’arpenter la salle du regard. Leonard n’avait pas été prudent, mais sa démarche déterminée et le rôle de fiancé jaloux ayant été exécutés à la perfection, tu te gardais bien de le réprimander.
Vous n’eûtes pas le loisir de danser encore bien longtemps. La voix concentrée de Leonard près de ton oreille t’arracha à la contemplation de la petite rousse, femme du flic. Juste “au cas où” tu avais scanné son apparence, juste “au cas où”. Ton coéquipier se stoppa, le doux mouvement de balancier de la danse aussi, et tu relevais le menton, manquant de heurter le sien avant de suivre son regard.
Tu sentis la haine se faufiler dans tes entrailles, les consumer, les embraser. Tes yeux clairs suivirent le scientifique, lentement : il se pavanait dans toute cette opulence avec l’air d’un hôte parfait, un riche et talentueux docteur en neurosciences, mais il n’en était rien. Tu serrais le poing, mais tu avais promis de ne pas faire de scènes. Tu reviendrais plus tard, et cette fois tu ne serais pas obligée de contrôler ta haine. Pour l’heure, tu avais promis à Leonard de te tenir, votre objectif était tout autre. D’ailleurs, il avait l’air prêt, déterminé, tu n’avais pas besoin de lui dire quoi que ce soit d’autre, comme si vous aviez été conçus pour cet instant. Un seul échange de regard suffit, vous frayant un chemin tant qu’il n’y avait aucun malabar de ce côté-ci de la baraque. Dans l’obscurité vous gravissiez l’escalier pour vous retrouver à l’étage. Il faisait sombre mais il n’y avait personne.
Ok, murmurais-tu. Tu ne savais pas quel était le mieux à faire, tu enlevais ton masque pour le rabattre sur ta tête. Il y avait là le bureau, tu transformais la peau de ta main en tissu -pour éviter de laisser tes empreintes partout- et te saisissais de la poignée.
C’est fermé, sans blague Sherlock. Tu regardais les autres portes qui devaient conduire à des boudoirs et des anti-chambres. Tu peux t’en occuper ? Nul doute qu’un talent comme le sien devait savoir crocheter une serrure, mais gérer l’alarme qui allait avec s’avérerait compliqué. Tu t’approchais d’une des fenêtres. Peut-être qu’avec une approche différente… Non. Tu avançais dans le couloir :
Je vais faire le guet, l’avisais-tu avant de poser la main sur ta cuisse. Ton sabre était là si besoin, non pas que tu n’espérais pas avoir à t’en servir, mais en règle générale quand tu commençais à répandre du sang il était compliqué de t’arrêter.
Le premier réflexe de Leo fut de se servir de son cryo-gun pour geler la serrure et le système d'alarme de la porte du bureau. C'eut été facile, et imprudent, car il aurait ainsi laissé sa marque à tout Central City et n'aurait sans doute pas eu la vie simple pour les semaines qui auraient suivi. Donc, il fallait le faire à l'ancienne, et ça, il savait encore faire. Après tout, il se faisait l'effet d'un vieux de la vieille, un type qui avait vécu une époque sans smartphone et sans caméra de sécurité, et qui savait donc encore se servir d'un outil en métal très fin pour crocheter une porte. Même si ça remontait à loin.
A genoux devant la serrure, Leo réalisa rapidement qu'il allait lui falloir plusieurs minutes quand même. On était pas dans un film, là, ou même dans une bande-dessinée de super-héros, et ce n'était pas de la magie.
« J'ai l'impression d'être ce voleur français là... comment il s'appelle déjà ? Arsène Lupin ou un truc comme ça. En costume, avec un masque, en train de cambrioler discrètement une baraque de riche aux côtés d'une femme superbe. Je crois que Netflix a fait une série sur lui, ou un truc comme ça. »
Il n'était pas du genre à être bavard quand il était nerveux. Mais il sentait bien que sa partenaire, elle, l'était, et il parlait donc pour la détendre elle. S'assurer que tout le monde était sur le qui-vive, c'était bien, mais s'assurer qu'ils étaient tous les deux parfaitement concentrés, c'était mieux. Il n'y avait rien de pire que l'absence de focalisation au moment critique.
« Au moins, je sais ce que je vais faire en rentrant : mater Netflix et... aha ! Tadaaaam ! Votre palace est ouvert, ma bonne dame. Oh, attends deux secondes. »
Le déclic qui suivit ne l'inquiétait pas, mais plutôt l'absence d'un second. Il resta immobile, le temps de quelques battements de cœur, écoutant le silence pesant. Puis, après presque une longue minute, il entendit un autre déclic, suivi d'un léger bip. Poussant un soupir de soulagement – ce genre de moment était toujours ultra stressant ! - il ouvrit la porte pour dévoiler le bureau.
« Allons-y, et vite. L'alarme est trompée mais pas inactive. »
Il pénétra à l'intérieur après Belladonna, puis referma la porte avant de se tourner vers le boîtier de l'alarme. Il n'en avait jamais vu, des comme ça, mais ça ressemblait à un système classique qui n'avait rien d'extravagant. Pour un peu, il était certain que s'il sortait son téléphone pour aller chercher le nom de la boîte sur Internet, il pouvait obtenir un devis en moins de cinq minutes.
Son regard suivit le reste de la pièce, et il trouva enfin le système de base, où on pouvait activer et désactiver ladite alarme. Passant à côté de la jeune femme, il s'y rendit, ne faisant qu'à peine attention à ce qu'elle faisait. C'était là un de ses nombreux talents : quand on faisait équipe, il convenait de savoir garder un œil sur les autres sans les déranger, spécialement quand chacun avait son propre objectif. Il se contenta donc d'ouvrir le boîtier d'alerte, de couper les fils, puis il se tourna vers sa partenaire.
« Alors, tu as tout ce que tu voulais ? J'ai neutralisé l'alarme, au cas où. »
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
"We could be faces in the crowd We could be passing in the shadows Loving the risk of being found When we're caught in the headlights ♪"
Leonard raviva les pensées qui t’étaient parvenues à l’arrivée devant la maison, plus tôt. Exactement les mêmes perceptions d'une situation… qui pouvait difficilement vous évoquer autre chose que le fameux ennemi de Herlock Sholmes.
Bon, enfin une référence que je capte, notre couple n’est pas si désespéré, ironisais-tu avec un sourire, malgré cette apparente détente tu étais aux aguets. Et je prends le compliment. Dos à lui, tu attendais qu’il œuvre, qu'il "brille". Son exclamation réjouie t’arracha un sourire discret. Il aurait même de quoi s’acheter un énorme pot de pop-corn, et la TV qui allait avec si tout se passait bien. Tu lui souhaitais même d’avoir une blonde avec qui “mater Netflix”. Tu avais attrapé ta robe en attendant qu’il termine et t’ouvres, puis en jetant un rapide coup d’œil à la porte et ta somptueuse tenue -ça ne passerait pas définitivement- tu transformais le tout en une combinaison en polyester, couvrant tes mains de gants léger et t’empressais de suivre les directives de Leonard, qui savait très bien ce qu’il faisait. De ton côté, c’était sans laisser d’empreintes que tu commençais à ouvrir les tiroirs et palper le bureau, espérant y trouver quelque chose, un truc secret que sais-je. Le compartiment devait être accessible mais suffisamment sécurisé pour réchapper d’une fouille policière. Leonard te sortis de tes réflexions :
Ouais merci, gentleman cambrioleur. Tu fis un petit tour sur toi même en regardant le bureau, digne d’un président ou d’un ministre du mal. Où est-ce que tu cacherais un papier si important ? Il n’y a même pas de coffre ici.
Tu ne doutais pas de lui, c’était sûr qu’il avait toutes les combines possibles pour trouver ce genre de planque. De ton côté tu étais dépassée : ça avait été une chose d’organiser tout ceci, de planifier, d’examiner les profils de voleurs, d’enquêter sur Captain Cold et Leonard Snart, de peaufiner cette mission avant de rencontrer l'intéressé. Le convaincre, faire sa connaissance pour être de meilleurs partenaires, même si a t’avait parut difficile, c’était encore sous contrôle. Mais là :Tu commençais à paniquer, légèrement, à mesure que les minutes passaient. Tu fis quelques pas :
Et si la liste n’était pas là, dans cette pièce ? S’il l’avait sur lui ? Si… Tu pris appui sur la bibliothèque pour souffler. Calmes toi, Jane Restlove ou qui que tu puisses être. Tu te penchais en avant, bras tendus, paumes contre l’étagère. Il ne fallait pas perdre son sang froid, pas si près du but. Pourtant, tout ce qui touchait de près ou de loin l’évolution de ton plan d’éradication était géré correctement d’habitude, mais là , cette étape était trop importante, c’était une aubaine. Tu regardais le sol, sourcils froncés. Et soudain : La dernière rangée de la bibliothèque t’attira. Les ouvrages, contrairement au reste des étagères, n'étaient pas tenus par un serre-livres. Ils n’étaient pas groupés contre la droite ni contre la gauche du meuble, mais au milieu, comme s’il tenaient comme par magie. Ou… Tu t’agenouillais pour toucher un à un les exemplaires de livres médicaux.
Ils sont collés, les bouquins. Tu posais les mains de chaque côté du bloc, puis tu tirais. Derrière la supercherie,
Avec un soupir théâtral, Leonard s'approcha également du coffre-fort, examinant l'ensemble de la bibliothèque et la pièce. Il ne put retenir une réflexion sur la situation :
« Je crois que clairement, on est dans un film. Qui garde encore un coffre-fort caché derrière une bibliothèque en 2020 ? J'veux dire, on est clairement pas dans la demeure d'un méchant de James Bond, mais par pitié, faites au moins semblant. »
Il examina le coffre, se grattant la barbe au passage. Ça n'allait pas être aussi simple que l'alarme du bureau, malheureusement. Premièrement, parce que l'objet à ouvrir était plus gros et plus lourd qu'une serrure, de loin. Deuxièmement, parce que ce genre de cache, en général simple, comportait souvent une subtilité pour les cambrioleurs. Troisièmement... bah parce que c'était toujours un obstacle supplémentaire qui faisait perdre du temps.
« Hmm. Bon, aide-moi, on va le déplacer et le poser sur le bureau. Il n'est pas fixé au mur, juste posé. Ce sera plus simple pour travailler dessus. »
Ils le manipulèrent avec précaution, l'objet étant mine de rien de plusieurs kilos. Pourquoi faire des rangements sécurisés aussi lourds ? Très simple : plus l'objet était lourd et imposant, moins un voleur pouvait juste l'embarquer et le dissimuler. La question qui suivait inévitablement, c'était ça : peu ou trop de sécurité ? Les deux écoles se défendaient, et Leonard connaissait très bien leurs arguments. Il avait vu assez de ces jouets durant toute sa vie.
Avec un grognement, il se pencha sur Coffrounet – un nom comme un autre pour un coffre-fort de la taille d'un micro-onde – et commença à observer l'objet.
« Bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Ok, ça fait réplique de film ultra clichée, mais c'est vrai. »
Il pointa du doigt la jointure entre le coffre et l'ouverture.
« Tu vois ça ? C'est le moyen le plus rapide et le plus simple qu'on a pour ouvrir ce truc. Je peux utiliser mon cryo-gun pour foutre de la glace partout dans le mécanisme, ce qui va le fragiliser, et après on aura juste à arracher la porte. C'est un moyen rapide, sûr de marcher, et qui ne prendra pas trop de temps. Voilà pour la bonne nouvelle. »
Il tapota doucement le coffre.
« La mauvaise nouvelle, c'est que ce qui se trouve à l'intérieur risque aussi d'être touché. Je ne peux garantir aucune survie du contenu, et il n'y a aucun moyen de savoir ce qu'il y a dedans et sous quelle forme. Si tes papiers sont dans une boîte, alors on a nos chances, mais si par malheur ils sont juste sous plastique, c'est mort. Il y a, cependant, une alternative... malheureusement un peu longue. »
Il eut un sourire penaud, ainsi qu'un mouvement d'épaules.
« On peut essayer de trouver la combinaison. Il y a sûrement un indice quelque part, ou plusieurs, qui pourraient nous mettre sur la voie, mais ça peut prendre un temps excessivement long comme un temps très court. C'est très hasardeux. A toi de choisir, beauté. »
Jane Restlove
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• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
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T’avais bien envie de répondre à ton partenaire, que, justement c’était une cachette assez clichée pour passer inaperçu. Tu te pinçais les lèvres, l’aidant à la place à soulever le coffre et le placer sur le bureau. La vache, te retins-tu d’ajouter. T’avais l’habitude de te hisser, au pole dance comme au pole grace, et donc de porter ton poids mais tu avais là la sensation de couler avec une enclume. Laissant Leo travailler, tu soufflais avant de t’asseoir à côté du coffre, sur le bureau pour le voir faire. La question ne tardant point, tu haussais les épaules, bras croisés.
Je peux presque entendre la musique de mission impossible en fond, ajoutais-tu avec un sourire satisfait.
L’ayant écouté avec attention, tu déchanta bien vite. La frayeur qui t’envahit dans la mesure où tout ce que vous aviez entreprit tombait littéralement à l’eau te poussa à y réfléchir. Le chargement de ce coffre était trop précieux. C’était peut-être un genre de clé pour faire tomber le reste du mur qui hantait tes nuits, tes inquiétudes, qui t’empêchait de pouvoir enfin découvrir des vérités aux prix inestimables. Le coût de cette -sans doute- efficace technique était bien trop élevé. Tu secouais la tête à la négative. Mais, en même temps, tu pris une minute pour observer la pièce, tout de même assez grande. Et si la combinaison n’était pas cachée, là ?
Si j’avais ce genre d’infos chez moi dans un coffre, malheureusement je crois que j’aurais juste mémorisé le code, pour que personne ne puisse mettre la main dessus. Un nouveau coup d'œil à l’endroit où se trouvait le coffre les minutes d’avant, et tu levais les yeux au ciel, exaspérée. Heureusement pour nous, en plus d’être plus inventive que lui je suis quand même plus futée. La cachette du coffre n’était pas bien originale, c’était le moins que l’on puisse dire.
Tu descendis en souplesse du bureau, que tu avais pourtant déjà examiné pour t’asseoir dans le siège. Tenue intégrale, tu ne pourrais pas laisser de traces et de toute façon t’avais besoin d’essayer de penser comme lui :
Bon, on cherche. Si vraiment on a rien, tu pourras faire joujou avec ton… calibre, haussais-tu un sourcil. Même si j’avoue, j’ai hâte de le voir à l'œuvre. Davantage de sous-entendus auraient tué n’importe qui, mais tu aimais beaucoup trop jouer sur les mots pour te priver de ce genre de phrases douteuses. Les joutes verbales et les techniques d’intimidations de la sorte étaient des sports intellectuels que t’affectionnait depuis longtemps. Mais qu’il se rassure, tu ne faisais que jouer avec lui pour détendre l’atmosphère. Et en plus de ça, t’avais vraiment beaucoup d’intérêt pour le cryo-gun. Avec plus de sérieux tu regardais depuis cette place centrale, les murs, les décorations pour essayer de penser. Comment réfléchirait cet odieux personnage ? Les objets de valeurs étaient laids, le tapis ringard, ça sentait le mauvais tabac et les rideaux juraient avec les couleurs de la pièce. Autant de choses à remarquer inutile à votre quête.
Je ne sais même pas par où commencer, ajoutais-tu en te levant. L’horripilant tic-tac de l’horloge ancienne te stressait, te rappelant les métronomes utilisés pendant ta captivité ou au cirque, alors tu stoppais le balancier. Tu traversais la pièce en faisant un léger tour sur toi-même. Ce serait long, très long. Mais avant que tu puisses te décourager, il fallait essayer. Leo pourrait certainement trouver des choses intéressantes à subtiliser en plus de l’argent du coffre, alors tu pris un côté pendant qu’il prenait l’autre. Il n’y avait pas de pièce secrète ou de cadavre dans les placards. Et si la réponse se trouvait sur le coffre en fait ? Tu l’approchais, presque agacée. La patience n’était pas ton fort, tu n’aimais pas les énigmes et détestait qu’on te résiste. T’extirpais ton katana de son support en relevant ta robe et te plaçant devant le coffre.
Je vais juste l’empaler…! t’énervais-tu en murmurant, brandissant l’arme sans l’abattre sur le coffre, ce qui était tout à fait ridicule. Tu laissais tomber ton sabre sur le tapis en remarquant la photographie encadrée posée dans un coin du bureau. Il avait le neurochirurgien mais aussi le docteur Galéos qui t'avais "façonnée". Tu connaissais aucun de autres hommes mais la photo avait l'air vieille, ils étaient tous jeunes et posaient avec un document dans les mains. En légende il y avait une date :
« 1968... c'est parti. Il s'est passé quoi cette année-là ? Ah si, je sais ! Les accords de Washington, pour réguler le commerce de l'or. Une histoire fascinante ! »
Leo termina d'éplucher un magazine stupide posé sous le bureau, pour aller vers le coffre tout en parlant. Il n'était pas du genre à sortir sa science pour rien, mais parler tout en travaillant était, encore une fois, un excellent moyen de s'en sortir de manière plus détendue. Il était inutile de céder au stress, tout était encore sous contrôle.
« Vois-tu, en 1968, la spéculation sur l'or avait atteint des sommets critiques. Les marchés ne cessaient de spéculer davantage, faisant grimper son cours avec une telle vigueur qu'on craignait non seulement un putain de retour de bâton, mais aussi une grave crise économique par la suite. On était dans une période où l'influence de la bourse n'était pas aussi énorme qu'aujourd'hui, car l'inflation était bien redescendue depuis la crise de 1929. Merci la guerre. »
Il s'agenouilla près du coffre.
« Alors, dans un souci d'équilibrer le marché, on a stoppé la spéculation sur l'or au niveau international, et on a créé deux marchés parallèles pour réguler le tout. Dans la théorie, c'était pour calmer le jeu. Dans la pratique, c'était simplement parce qu'on s'est rendu compte d'une vérité assez inquiétante : tout l'argent du monde n'avait plus son poids en or ou en argent, comme avant. Et par conséquent, plus aucune réelle valeur. Le plus drôle dans tout ça, c'est que l'argent qu'on va trouver ce soir n'a plus cette valeur non plus. Et ton code ne marche pas. »
Leonard était loin d'être bête, et il avait souvent des bonnes intuitions. Il se releva et tourna son regard vers sa partenaire, réfléchissant à toute vitesse. Elle était la cause de tout ceci, et il était évident qu'elle avait un lien personnel avec toute cette affaire. Peut-être même qu'elle avait un lien très profond avec le type qu'ils cambriolaient ce soir ? Hmm.
Plus il y pensait, plus il était convaincu de tenir une véritable piste. Son instinct lui hurlait de demander à la jeune femme, c'est donc ce qu'il fit. Il n'était pas question de passer plus de temps que nécessaire sur ce foutu coffre.
« J'y pense, mais peut-être qu'on ne cherche pas du tout dans le bon sens. Un type comme lui est assez malin pour avoir des affaires louches et sans hésiter à amener des flics ici. Il aura donc mis un code qu'il sera seul à connaître... et si ce qu'on cherche a un rapport avec toi, alors peut-être que le code aussi ? Ce serait tordu, mais pas dépourvu d'une certaine logique. Du coup, réfléchis. Est-ce qu'il y a une date qui correspondrait, et qui vous lierait tous les deux ? »
Il eut le sentiment de jouer à un jeu dangereux, soudainement. Peut-être un léger changement dans l'expression faciale de Belladona ? Ou peut-être était-ce à nouveau son instinct qui lui soufflait ça. Il s'apprêtait à rajouter quelque chose, au cas où, quand il referma subitement la bouche en tendant l'oreille.
Des voix, dans le couloir.
Il fit un signe rapide à la jeune femme, et il se recula dans un recoin de la pièce par précaution. Le cryo-gun en main, il se mit à attendre, l'arme pointée en direction de l'entrée. De là où il était, il n'était pas facile à voir, mais le moindre tir le révélerait. Il espérait que si jamais il devait y avoir du grabuge, ça serait assez rapide et discret pour qu'ils emmènent ou ouvrent le coffre. Car avoir fait tout ça pour rien le foutrait en rogne.
Jane Restlove
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Avec respect et aussi une certaine fascination, tu écoutais Leonard, tout calme gardé, s’approcher du coffre en parlant de l’année 1968. Tu n’avais jamais été à l’école, du moins tu ne te rappelais pas de cette période. Enlevée jeune, tes instructeurs furent également tes geôliers. En plus de ça, ils n’avaient jamais pris le temps de t’expliquer les choses de la sorte.
Leonard donnait à l’histoire le ton d’un récit. T’aurais pu t’asseoir là et l’écouter quelques heures supplémentaires. Bien sûr, tu avais des notions d’à peu près tout, mais comme une intraveineuse n’est pas l’égal d’un bon repas, tes connaissances étaient simplement listées dans ton crâne. Toutes ces informations t'avaient été insufflées au travers d’écrans, te bourrant le crâne. De toi même, tu n’avais jamais cherché qu’à te renseigner sur l’Art et tout ce qui s’en rapprochait de près comme de loin. Tout ce qui avait été chimie et physique, composants de matière et structures moléculaires resteraient ce qui t’avait été le plus imposé, pour des raisons évidentes.
Tu te refroidissais au vu de votre premier échec. Tu désespérais de trouver un indice. T’étais sûre que cette photo regroupant deux des scientifiques attachés au projet qui t’intéressait, marquait autre chose que la régulation du commerce de l’or, mais tu ne dis rien. Et si c’était le début de leur association malsaine ? Il n’y aurait qu’à en cuisiner un pour affirmer certaines pistes et théories. Tu croisais le regard de Leo, qui -semblait-il- t’analysait. Tu fronçais légèrement les sourcils en l’écoutant. Snart avait de la suite dans les idées, mais tu t’empressais de rétorquer. Tu n’en eus malheureusement pas le temps. Ton partenaire t’entraîna dans le coin, au moment même où tu remarquait le bourdon de voix provenant du couloir.
Tu retins ton souffle, en te calant contre Snart. T’avais attrapé ton wakizashi au vol et te sentais -comme toujours- prête à l’utiliser. Tu le tins au ras du sol, histoire de ne pas créer de reflet si la porte s’ouvrait. Ton cœur se mit à battre, emporté par l’adrénaline. Il y eut un rire, des gloussements. Ce que tu présumais être un couple, se cala contre l’entrée du bureau. Tu n’hésitais pas longtemps avant de prudemment te diriger vers le coffre, profitant qu’ils fassent leurs petites affaires. Lentement, sans bruit, à quatre pattes sur le tapis -au cas où, tu resterais dissimulée derrière le bureau, tu t’approchais de coffrounet, lèvres pincées. Cette histoire ne concernait pas que toi, pensais-tu et t’étais bien décidée à te le prouver autant à toi-même qu’à ton partenaire. Il y avait beaucoup de vies en jeu, des destins d’enfants, des chasses à l’homme… Tu te redressais et tendis les mains vers le coffre. 2000 : la date de ton entrée au laboratoire, selon tes découvertes récentes. ERROR. 2006 : celle de sortie. ERROR. T’essayais aussi tes initiales transformées en chiffes. Le J : 10 et R : 18. Puis, en dernier recours, plus logiquement, t’essayais ta codification scientifique, marquée : #A99 sur certains documents, tu essayais donc #199. Tu soupirais en te tournant vers ton partenaire :
Tu vois Snart, tout ne tourne pas autour de-...
Il y eut un petit clac qui dressa les cheveux de ta nuque. Lentement, tu tournais la tête de nouveau vers le coffre. Pourquoi ?Tu sais pourquoi. Tous les décès dans leurs rangs ils avaient fini par t’y relier. T’en restais coite, incapable d’amorcer le moindre mouvement. Finalement, t’eus le courage de pousser la poignée. Le coffre s’ouvrait bel et bien. A l’intérieur, sous les liasses de gros billets il y avait des dossiers tamponnés. Il faisait trop sombre pour y voir quoi que ce soit de probant mais t’embarquerait le tout. Ce serait déjà ça. Les coups sur la porte te sortirent de ta torpeur : le couple s’en donnait à cœur joie. Tu te tournais vers Snart pour lui coller le fric dans les mains. Tu avais peur, même si tu faisais tout pour le cacher. L’horrible sensation qu’un piège, lentement mais sûrement se refermait sur toi te tordit les entrailles. Tout ce temps, naïvement tu croyais avoir l’avantage mais il n’en était rien. Ravagée par ces révélations, mais toujours dans l’objectif de sortir avec son coéquipier, sans bavure et discrètement, tu murmurais :
Allons nous-en. Il ne faut pas rester là. Tu désignais la porte, de plus en plus sonore. Il faut sortir par la fenêtre, on a pas le choix. Tu sortis ton téléphone pour envoyer un message au chauffeur. Tu étais silencieuse. Encore sonnée, tu re-plaçais le coffre avec Leonard avant de te diriger vers le balcon, sans rien ajouter.
Belladona stressait, il le voyait. Quand elle lui donna le fric, ses mains tremblaient ; quand elle reprit ses documents après avoir posé le coffre, ses mains tremblaient ; et quand elle déclara qu'il fallait sortir par la fenêtre, sa voix tressaillait légèrement. Il comprenait tout cela, et il savait d'où ça venait. A chaque fois qu'il y avait un accroc, on voyait deux sortes de personnes se dessiner : les intelligents et les non-intelligents, ceux qui stressaient, et ceux qui s'en foutaient. Le secret, c'était de maîtriser ce stress, car on ne pouvait pas l'empêcher d'être là.
Leo, lui, stressait légèrement, mais il se contrôlait. Il savait qu'ils avaient encore du temps, de la liberté de mouvement, et ils n'était pas encore pris. Aussi, il s'approcha de sa partenaire et lui prit le bras, doucement.
« Ecoute-moi bien. Là tu stresses, et c'est normal, mais tout va bien pour le moment. On est pas pris, on est tranquillement en train de s'évader, tout va bien se passer. T'as confiance en ton chauffeur ? Bien, parfait. Maintenant, tu vas faire exactement ce que je dis, ok ? Car sinon, ton stress va nous tuer tous les deux. »
Il lui indiqua le balcon d'un signe de tête.
« On peut pas sortir par la porte, mais comme tu le disais, la fenêtre c'est faisable. Sors sur le balcon, vérifie que personne ne regarde, trouve l'endroit le plus facile pour un saut. J'aimerais autant éviter d'avoir à me péter une patte pour m'échapper avec facilement quarante à cinquante milles dollars sur moi. »
Ce n'était qu'une estimation, car il n'avait pas eu le temps de compter. C'était des gros billets, mais il n'y en avait pas tant que ça. Tant pis, il saurait se faire plaisir avec autant d'argent quand même.
Une fois sur le balcon, le duo eut la désagréable surprise de voir que le saut le plus proche, et le plus facile, menait directement à l'entrée de la maison ; évidemment, ce bouffon avait installé son bureau avec vue sur la rue. Leonard grinça légèrement des dents, avant de jeter un œil sur le côté. Tout n'était pas perdu, mais son implication dans cette affaire allait sans doute voler en éclats. Il indiqua le jardin à Belladona, d'un geste du bras.
« Tant pis pour la discrétion absolue. Je vais nous créer une surface de glace : tout ce qu'on a à faire, c'est de sauter dessus pour rebondir dans le jardin. Tout le monde saura que Captain Cold est passé par là, mais on s'en fout maintenant. C'est ça ou un massacre glacial dans le bâtiment, et ça me chagrinerait de pourrir les réjouissances des deux dans le couloir. »
Il sortit son cryo-gun, et le régla pour créer la surface la plus solide possible. Par chance, il ne faisait pas spécialement chaud cette nuit, et donc il ne risquait pas de voir sa création fondre d'un coup d'un seul. Il tira pendant une bonne vingtaine de secondes, créant un réceptacle suffisamment solide pour supporter leur poids à tous les deux. Il fit un signe à la jeune femme de sauter avant lui, et lorsqu'elle s'exécuta, il la suivit, manquant de glisser sur la glace comme un débile avant d'atterrir dans le jardin.
Par mesure de précaution, il changea le réglage de son arme et tira pour détruire la construction glacée, mais ça ne changerait pas grand chose.
« Allez, tirons-nous d'ici maintenant, avant qu'on se fasse rattraper par quelqu'un de trop curieux et qui nous observerait par la fenêtre. »
Jane Restlove
super villain
Messages : 609 Date d'inscription : 09/05/2020 Face Identity : Rihanna Crédits : #moi (vava, gifs profil et gribouillis) + Donna-choi / tumblr / #moi (gifs signa) / Sun-Ken Rock (manga) Age du personnage : 30 ans Ville : Star City Profession : Danseuse / Pole-dance artist / Acrobate / Illusionniste / Exécutrice sanguinaire Compétences/Capacités :
"Dancing like killing"
• Le pouvoir de mimétisme de Jane fonctionne uniquement sur la matière solide (pas l’eau, ni la poussière ect…) et sur les gens. Elle ne peut pas prendre une autre apparence qu’humaine, ne peut pas se transformer en animal, végétal, trucs en “al”...
• Peut transformer partiellement ses membres dans un effort considérable et une grande concentration.
• Jane peut copier les matières qu’elle connaît et avec lesquelles elle a déjà été en contact, mais peut revêtir des vêtements et des apparences simplement aperçues. Tout ce qui appartient directement à son organisme : Yeux, cheveux, peau... peut-être changé à volonté si elle a des références et une idée précise de ce qu’elle veut. C’est un peu comme être actrice, et être sûre de soi et de qui on prétend être.
• Après chaque métamorphose, ses iris s’allument d’un léger jaune , visible mais seulement si on y fait attention.
• Elle conduit une moto AJS 16 MC 350, et a s'est récemment acheté une americaine plymouth road runner décapotable de 1969, deux bolides dont elle est super fière
Thème : Belladonna - Ava Max ♪
Situation Maritale : Célibataire, qui s'y frotte s'y pique
"We could be faces in the crowd We could be passing in the shadows Loving the risk of being found When we're caught in the headlights ♪"
Si ton cœur te paraissait assez assourdissant pour alerter toute la bâtisse, il n’en était rien. Tout du long, tu étais restée silencieuse. Quand ton partenaire te prit le bras, tu ne réagis pas immédiatement levant simplement tes yeux verts pour les plonger dans les siens, absente. La réalité revint, le son et les couleurs aussi. D’ordinaire t’aurait eu le réflexe de le repousser, mais il ne te brusqua pas. Tu étais reconnaissante de l’avoir, sur le moment, et qu’il soit si calme et prévenant ; t’empêchant de perdre les pédales. Cette situation n’avait aucun sens, tu pensais que le sol pouvait se dérober sous toi à tout instant pour se refermer. Captive de nouveau, sans doute était-ce la situation qui te terrifiait le plus. Ce n’était pas la mission qui te stressait, mais bien ces perspectives angoissantes, et, même s’il n’en disait rien, tu avais le sentiment qu’il l’avait compris.
Tu rangeais le petit katana à sa place avant de sauter. Tu n’étais pas sûre de toi, tu n’étais plus sûre de rien. Tu lui jetais un regard inquiet, face au toboggan glacé mais tu finis par t’élancer : vous n’aviez pas le temps. Ton talon ripa sur la glace alors que tu retrouvais ton apparence originelle au bas de la pente, espérant que la robe amortirait ton atterrissage, et t’avais roulé sur le côté dans la pelouse avant de manquer de te prendre Snart. Ton chignon céda, éparpillant tes cheveux, mais déjà vous vous releviez. Jetant un œil derrière vous avant de fuir, prenant Leonard à la lettre. Tu perdis un escarpin sur le chemin alors tu les enlevais pour courir. Enfin, vous vous glissiez dans la voiture dont les pneus crissèrent avant qu’elle ne vrombisse et parte en trombe. T’avais gardé les documents contre ta poitrine qui se soulevait difficilement après cette course folle.
Ah… soufflais-tu. J’ai perdu mon masque. Parler de cette perte qui était le cadet de vos soucis te poussa à un rire nerveux. La pression redescendait doucement : On a réussit. Tu te tournais vers Leonard. Si j’étais pas aussi angoissée, je t’embrasserais bien. Tu agitais la main pour le rassurer : T’inquiète pas, c’est pas mon style.
Tu regardais par dessus la plage arrière la grande maison qui s’éloignait : vous n’étiez pas suivis. Tu te sentais lasse après tout ça, tous ces doutes et ces nouvelles questions qui tournaient dans ta tête te donnèrent le vertige. Tu te calais contre la banquette de l’auto, nuque appuyée contre le repose-tête et jetais un œil à votre butin. Les liasses d’argent gisaient entre vous, presque insignifiantes. Tu décidais de te soucier plutôt de ton partenaire :
On te ramène chez toi ? Est-ce que ça va aller pour Cold ? Son identité n’étant pas si secrète, tu t’inquiétais des retombées. Après tout, de vôtre passage résultait une traînée de glace plutôt énorme. Tu désignais les billets : J’espère que tu ne regrettes pas… que ça en valait la peine.
Se grattant le visage, Leo regardait dans le rétroviseur et tournait de temps en temps la tête pour s'assurer que tout se passait bien. Ils n'étaient pas encore tirés d'affaire, et c'était dans ce genre de moments où les plus grosses erreurs pouvaient être commises ; quand le sentiment de sécurité revenait, quand la satisfaction du travail accompli grisait tout le reste et donnait l'impression que c'était fini. Car non, ça ne l'était pas, même pas du tout, comme ils n'allaient pas tarder à le découvrir.
Mais avant d'en venir à ça, Cold avait quelques choses à dire :
« T'en fais pas pour moi, ça ira. J'ai l'habitude de toute façon. Par contre, j'avoue que cet argent est un peu décevant, je m'attendais à en trouver beaucoup plus chez un type comme celui-ci. Et toi, tu as ce que tu voulais ? »
Il observa la réaction de Belladonna, ainsi que celle du chauffeur. Ce dernier jetait des coups d'oeil nerveux dans les rétroviseurs, et à plusieurs reprises, il tenta de fuir le regard de Leo.
« On a quand même sacrément risqué notre peau pour ça, et je veux m'assurer que ça en valait la peine. On a bien bossé, tout s'est plutôt bien déroulé, et j'admets que si tu voulais te reconvertir dans une activité plus classique, je ne serais pas contre travailler avec toi de nouveau. Ou même si tu as encore besoin de moi pour assurer tes arrières lorsque tu dois cambrioler un vieux gâteux sur sa canne. »
Une petite blague. Que sa partenaire n'y réagisse pas spécialement, il s'y attendait, mais que le chauffeur en rit aussi nerveusement, ça non. En alerte, et fortement suspicieux, le criminel tenta quelque chose. Car il commençait à avoir un sacré doute, et tout lui soufflait que la dernière partie du plan ne tournait pas rond.
« Mec, tu vas nous ramener chez moi du coup. Ma partenaire et moi, on a encore des trucs à discuter, et ce sera préférable qu'on fasse ça au calme. Tu connais la route, non ? Tu es venu me chercher tout à l'heure. »
Hésitation. Très – trop – longue hésitation du type derrière le volant.
« Euh ouais, pas de problème monsieur. »
« Et prends à gauche, là, ça ira beaucoup plus vite et tu te taperas pas tous les feux. »
Ses soupçons augmentèrent encore quand la voiture défila trop vite devant le passage. Le chauffeur bredouilla une excuse inintelligible, n'ayant même pas eu le réflexe de freiner pour tourner à l'intersection. Puis il se calma, se parlant à lui-même, et jetant sans cesse des coups d'oeil derrière lui et dans les rétros.
Un peu tard, Leo comprit alors qu'il ne cherchait pas s'ils étaient suivis. Il voulait s'assurer que Belladonna était là. Captain Cold, tous les sens en alerte, et sentant l'embuscade arriver à pleine vitesse, dégaina son arme et la pointa sur le conducteur.
« Arrête la voiture ici, sinon je te jure que... »
Un éclair lumineux, un klaxon... et le choc, terrible et violent, de deux véhicules, dont l'un venait de foncer délibérément sur le leur.
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