gods among us
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal


Partagez
 

 never let me go (JASON)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2

Anonymous


Invité

Invité










never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyJeu 11 Mai - 23:10

never let me go
JASON & DIANA




✸ ✸ ✸


Diana termine de tresser ses cheveux encore légèrement humides, face à un miroir qui lui renvoie un reflet encore un peu trop pâle à son goût. Elle ne se souvient pas de la dernière fois où elle a assisté à ce genre de célébration, sans doute que cela remonte à plusieurs années. Princesse de Themyscira, Amazone, Wonder Woman, Diana va devoir se remettre dans la peau de la femme forte et invulnérable, qui marche la tête haute sans jamais courber l'échine. Elle soupire et se relève, réajuste rapidement sa robe, dont les teintes bleue et rouge rappellent immanquablement celles de son armure. Elle remet ses bracelets, comme le veut la tradition, ainsi que sa tiare puisqu'elle va officiellement faire son retour parmi les Amazones, et faire honneur à son rang. « Ne t'en fais pas, nous ne risquons pas d'être en retard. La ponctualité est une invention très... moderne. Et puis, ce n'est qu'un banquet, pas une cérémonie officielle ou que sais-je encore. Rassure-toi, nous ne sommes pas attendus comme le Messie. C'est bien ça l'expression ? Je ne saurais dire, je m'y perds un peu, avec vos étranges religions... Enfin, peu importe. » Elle se retourne, et affiche un sourire espiègle et pose ses mains à plat sur son torse. « Je ne pense pas me lasser un jour de tes compliments, alors je t'en prie, continue... » Elle rit doucement en ajustant le col de sa chemise, et prend une profonde inspiration. « Ne t'en fais pas, je ne laisserai personne te dévorer tout cru. Ça, c'est un privilège qui me revient exclusivement. »

L'agitation qui règne dans les couloirs du palais est enjouée, des rires résonnent déjà jusqu'aux hauts plafonds, et les Amazones qu'ils croisent en chemin ont l'air plus enchantées par le banquet que dérangées par la présence de Jason. Diana espère sincèrement que quelques dieux seront présents ce soir, cela l'aiderait à passer inaperçu, ses sœurs risquant d'avoir envie d'étrangler des dieux comme Apollon ou Dionysos plutôt que la moitié de leur princesse. Comme à son habitude, Hippolyte a organisé une fête somptueuse dans la cour extérieure du palais, celle qui donne sur les jardins et fait face à la mer. L'odeur des différents plats est déjà entêtante, les Amazones se sont rassemblées en nombre pour l'événement, certaines vêtues de robes similaires à la sienne, d'autres ayant préféré porter une version légère de leur armure. Diana remarque vite quelques divinités dans la foule, et ricane quand elle aperçoit Éros lancé dans un argumentaire passionné auprès d'une Amazone qui roule des yeux si fort qu'elle aperçoit probablement son cerveau. « Princesse ! » Diana sursaute, et quand elle cherche qui l'a appelée, elle a tout juste le temps de réceptionner une Amazone dans ses bras. « Je suis tellement heureuse de te voir sur pieds, tu n'as pas idée ! » Elle s'exprime dans un anglais parfait, avec une accent légèrement plus prononcé que celui de Diana. « Venelia. Les dieux soient loués, tu t'es sorti indemne de notre bataille contre Arès et Hercule. » Grande et élancée, la peau halée, les cheveux dorés et les yeux d'un bleu océan profond, Venelia donnerait des bouffées des chaleur à bien des hommes. « Ce ne fut pas une mince affaire, je le reconnais... » « Oh allons, tu es l'une des plus farouches d'entre toutes. » « Peut-être... Mais en attendant, ce n'est pas moi qui ai tué Hercule. » Elle relâche sa présence, et adresse un sourire franc et sincère à Jason. « Je suis forcée de le reconnaître, te voir lui couper la tête avec sa propre épée après lui avoir tranché les talons et la gorge s'est avéré être particulièrement... Comment dites-vous déjà, jouissif ? Il a eu ce qu'il méritait, ce porc. » Diana ne peut qu'approuver, elle-même déçue d'avoir manqué la mise à mort du demi-dieu. « J'espère que personne n'aura la bien mauvaise idée de le ressusciter, si tu vois ce que je veux dire... » « Si Circé ose, je me chargerai de les étriper tous deux moi-même. » « Oh, je t'en prie, Diana, laisse-moi en un peu ! » « Promis. » Venelia sourit, à Jason comme à Diana, avant de soupirer, poings sur les hanches. « Je devrais sans doute aller porter secours à Eudora, avant qu’Éros ne l'assassine d'ennui. » « Fais vite, je crois qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre... » « A vos ordres, princesse. » L'Amazone s'incline en riant, avant de filer secourir sa sœur – mais pas avant que celle-ci n'ait giflé le dieu.

Diana observe un instant le dieu mourir sous la honte, contenant difficilement son hilarité, puis elle attrape Jason par le bras. « Viens, allons retrouver ma mère. » Elle l'entraîne à travers les tables et les Amazones, lesquelles ont parfois un mouvement de surprise en se retrouvant face à un homme et... Une petite tornade blonde se retrouve soudain accrochée à ses jambes. « Diana ! » « Oh, Sibylle ! Je me demandais où tu étais passée, j'ai bien cru que ta mère t'avais mise au lit de bonne heure... » Comme un peu plus tôt, Diana prend soin de faire la traduction à Jason après chaque phrase. « Non, non ! Elle est là aussi, quelque part... Elle a dit que je pouvais faire ce que je voulais ce soir ! » « Je vois... Aura n'est pas avec toi ? » « Je la cherche. Oh ! J'ai failli oublier ! J'ai vu Hermès, il m'a dit de te dire qu'il te cherchait. » « Oh non... » « Si si, je te jure ! » Diana traduit, lève les yeux au ciel, soupire longuement. « Tu sais où il est ? » « Avec la reine, devant la statue de Perséphone. » « Très bien. Va donc jouer avec Aura, je te garderai une place à notre table, comme promis. » La petite sautille de joie, sourit de toutes ses dents et disparaît ensuite dans la foule d'Amazones. « Prêt à rencontrer un dieu ? Hermès ne possède pas un ego démesuré, il est juste un peu... enfantin ? Normalement, tu ne devrais pas avoir de raison de l'étrangler. »

A moins qu'il ne passe outre sa présence et ose une tentative de séduction... Auquel cas, Athéna en personne ne pourra rien pour lui. Avec la spontanéité d'une personne qui connaît les lieux par cœur, Diana conduit Jason jusqu'à Hippolyte, laquelle écoute Hermès lui parler avec un sourcil sceptique haussé, et un verre de vin en main. Son visage s'illumine de soulagement quand elle aperçoit sa fille. « Diana, te voilà ! » Le regard qu'elles échangent en dit long, la reine est ravie de pouvoir échapper au dieu. « Regarde-toi, belle comme une rose. N'ai-je pas raison ? » Elle s'adresse à Jason, et Diana s'empourpre légèrement. « Mère... » « Hm ? Oh, navrée... Vous avez meilleures mines, tous les deux. Le climat de Themyscira semble te réussir, Jason. L'île te plaît, j'espère ? » Diana songe à leur après-midi, et s'empresse de vite chasser ces pensées avant de s'empourprer davantage, mais ne peut s'empêcher de sourire. Jusqu'à ce qu'Hermès apparaisse auprès d'eux, bras croisés sur son poitrail nu. Ah, oui, sans doute aurait-elle précisé qu'il était adepte des tenues légères. « Diana, toujours aussi somptueuse... » Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, trop tard, Hermès a déjà saisi sa main pour l'embrasser. Elle entend Hippolyte se frapper le front d'agacement, avant de lui sauver la mise. « Oh Hermès, il faut que nous te présentions. Voilà Jason, dont je viens de te parler. » Effet immédiat, il lâche la main de Diana. Qui doit se couvrir la bouche pour ne pas éclater de rire. « Oh, le fameux... » Le dieu observe Jason, un peu blême. Hippolyte peine elle aussi à masquer son hilarité. « Diantre, on dirait le fils que Perséphone et Hadès n'ont jamais eu. Diana, ma chère, je m'avoue vaincu. Je n'ai nulle envie de terminer comme cet imbécile d'Hercule. » Long soupir, celui d'un homme qui accepte sa défaite. « Eh bien, bravo. Tu sembles avoir réussi là où bien des dieux ont échoué, mortel. Je rirais, si je n'étais pas moi-même terriblement jaloux. Mais prends garde, cette princesse là, on essaiera de te la voler maintes fois. Je te souhaite bien du courage, l'ami. Vos Majestés... » Diana hausse les épaules, faussement navrée. Et Hermès disparaît aussi vite que Flash, laissant à la mère et à la fille la liberté de se moquer de lui sans retenue. « Échec et mat pour toi, Jason. »

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : never let me go (JASON) - Page 2 Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

never let me go (JASON) - Page 2 V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyDim 14 Mai - 1:48


Diana & Jason

The first time I saw you, I thought : "Look at that girl. I'm going to love her forever."


Elle est toujours là pour te détendre, quand tu mets une pression inutile sur tes épaules déjà bien lourdes. Attentif à tout, tu n'as pas besoin de dire les choses pour qu'elle devine ce qui se cache derrière. Et tu lui en es reconnaissant. Avant de la rencontrer, t'étais plutôt le genre de garçon plongé dans le mutisme, qui ne parlait jamais de ses problèmes, de son passé. Tu ne te confiais pas, comme si taire les soucis allaient suffire à les faire disparaître. Ou au contraire, les rendre beaucoup trop réel si tu commençais à les dévoiler au grand jour. Diana en sait plus sur toi que n'importe quelle autre personne sur cette planète. Parce qu'avec elle, tout est facile. Il n'y a pas de jugement, elle est à l'écoute, et tu sais qu'elle ne demande que ça, de connaître tes plus profonds aspects. Tu peux être toi, sans avoir peur de quoi que ce soit. Les confidences pleuvent, tu te livres à elle dans une confiance aveugle et absolue. C'est peut être banal pour n'importe qui d'autre, mais ses propos ont suffit à t'apaiser, et c'est avec beaucoup plus de sérénité que tu quittes la chambre pour gagner la cour extérieure. Les festivités ont déjà commencé, les Amazones se pressent pour se saluer les unes les autres, dans un entrain chaleureux et preuve de l'entente qui règne entre elles. Toujours autant émerveillé, malgré cette journée entière passée sur l'île, ton regard ne parvient pas à s'attarder trop longtemps, et saute de robes en robes, de décors en décors. Dans ta contemplation, tu manques de peu de bousculer une Amazone, qui aurait sans doute pris ta maladresse pour un affront. Tu grimaces pour toi-même, et t'efforces de reprendre tes esprits, préférant éviter de provoquer un malentendu à peine arrivé. Par chance, ton attention est subitement entièrement accaparée par une voix qui s'élève dans votre dos, et tu te retournes en même temps que Diana, quand une jeune femme s'élance dans ses bras. C'est pas loin de la dixième que tu vois aussi heureuse et soulagée de voir Diana, au point de manifester un fort élan d'affection. Tu notes qu'il s'agit là d'un geste anodin, fréquent, et qu'elles ne semblent éprouver aucune gêne envers les contacts physiques entre elles. Enorme contraste avec toi, qui supporte mal qu'on vienne te toucher, ou même qu'on t'approche de trop près. A nouveau, ce n'est pas un comportement que tu adoptes avec Diana, puisqu'elle est parvenue à complètement t'apprivoiser, mais rare sont ceux qui ont ce privilège. T'as trop manqué d'affection pour la reconnaître ou la rendre. Mais ce qui te surprend d'autant plus, c'est sa maitrise de la langue. Elles sont rares à Themyscira à s'exprimer en anglais aussi aisément. Et t'apprécies qu'elle le fasse, alors que rien ne l'y oblige, sans doute désireuse de t'intégrer à leur conversation. Tu lui souris, reconnaissant de l'attention qu'elle te porte, touché par sa prévenance après avoir été souvent mis à l'écart de par ta culture différente. C'est donc tout naturellement que tu fais l'effort de te remémorer son visage lors de la bataille de Gotham. Elle était là, elle vous a soutenu, et tu ne peux que d'autant plus l'admirer et la respecter. « Merci infiniment d'avoir pris part à ce combat. Votre aide a été décisive, et sans vous, il est certain que nos pertes auraient été d'autant plus conséquentes. » Rien de plus normal, que de remercier les guerrières qui sont venues porter leur secours. Mais c'est toi, dont elle fait les louanges, impressionnée par le sort que tu as réservé à Hercule. Tu souris, un peu mal à l'aise, troublé par cette admiration que tu lis dans les yeux de certaines après ton exploit. Tes actes n'ont jamais suscités une telle réaction. Et ça fait du bien, de sentir un peu de reconnaissance. « J'admets en avoir tiré moi aussi beaucoup de plaisir et de satisfaction. » A son départ, tu la salues d'un signe de tête, non sans étouffer un rire quand tu vois le dieu de l'amour en personne se faire gifler par une Amazone peut sensible à ses avances. Voilà qui ne te surprend même plus. Tu t'es préparé à tout, ce soir, pas grand chose ne saurait t'étonner.

Diana à ton bras, tu te faufiles à travers la foule pour retrouver la reine, non sans essuyer quelques regards appuyés au passage. Regards auxquels tu fais de moins en moins attention, habitué à l'étonnement des Amazones. Tu restes ouvert d'esprit face à leurs réactions, conscient que les mortels n'ont ordinairement pas le luxe de fouler leur île. Encore moins de partager la vie de leur princesse. Avant de parvenir à rejoindre Hippolyte, c'est cette fois-ci une petite tête familière qui se joint à vous, et tu masques difficilement ta joie de la revoir. « Hé ! » C'est à peu près tout ce que tu peux dire qu'elle soit susceptible de comprendre sans la traduction de Diana. L'échange entre elles deux t'est retranscrit, sans quoi tu aurais beaucoup de mal à comprendre ce qui se dit sous tes yeux. La présence d'Hermès t'es révélée, et c'est en fronçant les sourcils que tu accueilles l'information. Va t-il falloir que tu maitrises ton impulsivité sous ses assauts pour conquérir Diana, ou va t-il faire le choix avisé de se tenir à carreaux ? Tu n'as jamais rencontré de dieux – et tu ne pensais pas en rencontrer un jour – il t'est donc difficile de prédire leurs comportements. Sans doute dépend t-il du caractère de chacun, mais leur statut divin leur apporte forcément une certaine estime et forte confiance en eux-mêmes. Tu ne connais pas Hermès, tu t'es contenté de l'imaginer à travers l'image que t'a donné les livres, mais peut-être sera t-il complètement à l'opposé de l'idée que tu t'en fait. La jolie petite tornade s'éloigne, te laissant ainsi l'occasion de réagir à la nouvelle. « Tu sais bien qu'il m'en faut peu pour avoir envie d'étrangler les gens. » Ce n'est pas lui que tu crains, c'est tes propre réactions. Jaloux, possessif et impatient, un cocktail molotov prêt à faire beaucoup de dégâts si la mèche venait à s'allumer. A nouveau, tu te laisses guider par ta partenaire, jusqu'à bonne destination, sans nouvelles interventions. Hippolyte est superbe, toujours aussi élégante, toujours autant de prestance et de grâce. Tu lui souris, sincèrement heureux de la revoir. Votre rencontre n'a pas été de tout repos, mais au fil des jours qui se sont écoulés, une affection particulière s'est tissée entre vous. Partager la même souffrance de voir Diana démunie vous a considérablement rapproché. Et aujourd'hui, tu considère la reine comme quelqu'un de ton cercle restreint. Quelqu'un qui compte pour toi, et pour qui tu serais prêt à faire beaucoup. « Bonsoir, Reine Hippolyte. » Tu ne sais pas encore véritablement comment t'adresser à elle, soucieux d'être trop familier. C'est donc pour une formule de politesse protocolaire que tu optes, bien qu'un peu impersonnel. « Elle est magnifique. Comme à son habitude. » Malgré la gêne palpable de Diana, tu ne manques pas l'occasion de lui offrir un nouveau compliment, peu avare quand il s'agit de vanter sa beauté. « Si l'île me plaît ? Je n'ai jamais eu la chance de voir un endroit aussi paradisiaque. Et pas un jour ne passe sans que je ne me demande par quel courage je vais parvenir à rentrer chez moi. » Quitter le paradis de Themyscira pour retrouver l'enfer de Gotham. L'idée t'arrache un léger frisson. Tu refuses d'y penser, pas maintenant, pas après les moments que vous avez partagé tout à l'heure, et qui occupent inlassablement tes pensées depuis que vous avez quitté cette grotte.

Enfin, tu t'arrêtes sur la silhouette d'Hermès, à moitié dévêtu. La surprise s'empare de ton visage, tes traits se relâchent, et tu peines à maintenir ton sérieux face à ce dieu blondinet aux boucles dorées parfaites. Et bien, Diana n'a pas menti, il a bien l'allure d'un adolescent. Pourtant, difficile de passer à côté de ton mouvement de méfiance, quand le dieu s'empare de la main de ta bien-aimée pour l'y embrasser. Sa simple présence te rend nerveux. Pas parce qu'il t'intimide – loin de là – , ni parce que tu le vois comme une menace, mais parce le regard qu'il pose sur elle te déplait. Tu y lis du désir, de la convoitise, tout ce que tu détestes retrouver dans les iris des hommes qui la contemplent. Le face à face ne tarde pas. Les présentations sont faites. Et c'est sans le moindre scrupule que tu l'observes de haut, élevé par tes nombreux centimètres de plus. Il serait malvenu de jouer la carte de l'arrogance, mais rien ne t'empêche de marquer ton territoire d'une toute autre façon. Non pas que tu considères Diana comme une propriété à défendre, mais tu souhaites que votre relation soit connue de tous. Connue, et respectée. Il te serait impossible de rester calme face à un homme qui tenterait malgré tout sa chance, outrepassant ce qui vous unit intimement. Ce qui heureusement, ne semble pas être le cas d'Hermès, lui aussi impressionné par ta mise à mort du demi-dieux qui a osé s'attaquer à celle que tu aimes. « J'attends de pied ferme celui qui aura l'audace de la courtiser. Comme vous venez si bien de le mentionner, je ne suis pas un homme réputé pour sa passivité, et j'ai la fâcheuse tendance de couper les têtes de ceux qui osent la toucher sans son consentement. » Cette façon qu'il a de parler d'elle, comme d'un morceau de viande que des lions affamés s'arracheraient, te dérange beaucoup. Alors tu exagères volontairement tes propos. « Bien qu'elle soit parfaitement en mesure d'y mettre elle-même un terme. Disons que ce serait mon plaisir personnel, de finir ce qu'elle aura commencé. » Le sourire que tu arbores est carnassier. Qu'il soit un dieu ne change rien, et sans être irrespectueux, c'est comme le plus commun des mortels que tu le traites. Ni plus ni moins. « Je suis donc bien plus inquiet pour eux que pour moi. Pourvu qu'ils soient tous dotés de la même sagesse que vous. » Tu n'as que faire de sa jalousie, et c'est avec satisfaction que tu le vois enfin vous quitter. Bien qu'il n'ait rien tenté, tu n'as pu t'empêcher de clarifier certains points. Menace à peine déguisée, qui s'adressait autant qu'à lui qu'aux autres fous trop téméraires. Tu n'es pas le fils d'Hadès, mais tu possèdes son feu ardent.

Maintenant détendu, tu rejoins les deux femmes dans leur hilarité. Manquerait plus qu'Apollon fasse son apparition. Mais t'en es certain, les choses se dérouleraient complètement différemment. « J'ai toujours détesté les échecs, je n'ai jamais eu assez de patience pour y jouer. Mais je n'en suis pas moins fier d'avoir gagné la partie. » Et d'être celui qui accompagne Diana ce soir. Et tous les autres soirs à venir. C'est avec beaucoup de tendresse, que tu passes ton bras autour de sa taille, et dépose un baiser sur sa tempe. « J'espère qu'en bon messager, il passera le mot à tous les autres. Le cœur de la Princesse Diana n'est plus à prendre. » Votre intimité à trois est rapidement perturbée par une nouvelle arrivée. Comme si chacun attendait son tour pour venir se joindre à vous. Chose à laquelle tu pourrais t'habituer avec un peu d'efforts, tant s'il ne s'agit pas d'êtres hostiles à votre couple. C'est une blonde, grande, dont l'élégance et la beauté seraient à couper le souffle pour n'importe quel homme. Sauf pour toi. Et c'est avec indifférence que tu observes la femme s'approcher de vous. La confiance qui se dégage d'elle est troublante. Elle a conscience de son pouvoir, conscience de l'effet qu'elle peut avoir sur son entourage. Et sans difficulté, tu devines de qui il s'agit. « Diana ! Voilà donc le spécimen rare que tu nous as dégoté. J’espérais que tu viennes me le présenter. Tu connais mon goût pour les belles choses. » Tu essayes de ne pas t'offusquer du regard qu'elle pose sur toi, mais la tâche est rude. C'est donc ce que ressens Diana à chaque fois qu'elle croise un homme sans tenue ? « Vous devez être Aphrodite. » Tu lui souris, mais c'est un sourire presque faux. « Est-ce ma beauté qui te fait dire cela, jeune mortel ? » Elle est belle, tu ne peux le nier. Ce serait mentir que d'omettre ses charmes. Mais c'est bien peu, comparé à celle qui fait battre ton cœur. La seule beauté que tu vois, c'est la sienne. Et Aphrodite elle-même ne pourrait changer ça. « Entre autres choses. » Ton but n'est pas de la froisser, alors tu restes vague, pour ne pas en causer. La déesse, presque piquée par ta remarque, laisse glisser une main de ton épaule jusqu'à ton dos, sans détourner ses yeux des tiens. Tu devines que c'est là une tentative de séduction. Et ceux qui y résistent ne doivent pas être nombreux. « Diana, j'aime son tempérament. Et il est loin d'être désagréable à regarder. Serais-tu généreuse au point de me le laisser le temps d'une nuit ? Cette fouge qui émane de lui m'intrigue, et j'aimerais la voir à l'oeuvre dans un tout autre domaine. »  
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyMar 16 Mai - 22:03

never let me go
JASON & DIANA


Les dieux, ou l'Arrogance avec un grand A. La plupart sont incapable de voir plus loin que le bout de leur nez, et s'offusquent quand on ne courbe pas l'échine pour leur cirer les bottes. Quant aux autres, les préoccupations ordinaires semblent leur échapper, ou leur être parfaitement indifférentes. Hermès n'est pourtant pas un dieu que Diana juge dérangeant d'une quelconque façon, bien au contraire. Ses tentatives maladroites de séduction mises à part, sa compagnie est plutôt agréable, son âme d'éternel enfant apporte un peu de légèreté à l'Olympe. Difficile à croire qu'il est bien plus âgé qu'elle, et que c'est à lui qu'elle doit sa vivacité et ses réflexes surhumains. Contrairement à Apollon, il s'est toujours contenté de roucoulades innocentes et n'a jamais eu de geste déplacé avec elle. Alors elle l'apprécie, bien qu'elle soit lasse de l'entendre lui réciter des poèmes tous plus ridicules les uns que les autres. Cependant, un coup d'œil à Jason lui suffit pour comprendre que quoi qu'il puisse dire ou faire, Hermès ne saura pas s'attirer sa sympathie. Jalousie. Un sentiment que Diana a découvert quand elle a quitté Themyscira, et qui est rapidement devenu trop familier. Un vice échappé de la Boite de Pandore, et dont il est impossible de se défaire une fois qu'il s'est installé dans l'esprit. Et Jason est jaloux, Diana a déjà eu plus d'une occasion de le remarquer. Voir un dieu peu vêtu se permettre de lui prendre la main pour l'embrasser doit être bien au delà de ce qu'il peut supporter. Elle écarquille les yeux quand il s'adresse au dieu et le remet à sa place avec peu de subtilité, tant et si bien qu'Hermès disparaît vite sans réclamer son dû, et Hippolyte elle-même cède à un accès d'hilarité. Après avoir décapité Hercule, il piétine les derniers espoirs du dieu messager. De quoi impressionner n'importe quelle Amazone, à commencer par leur reine.

« Oh, bavard comme il est, Hermès ne parlera probablement que de cela à tout l'Olympe pendant au moins une semaine... Je te l'ai déjà dit, tu risques de devenir une légende. Zeus en personne va sans doute entendre parler de toi. » A ces mots, le sourire d'Hippolyte se fane, mais Diana ne le remarque pas. Elle dévore Jason du regard, elle qui s'était pourtant promis de faire preuve de retenue en présence de sa mère. Elle est tout simplement incapable de dissimuler l'étendue de ses sentiments pour lui. Hippolyte ne s'en offusque pas, bien au contraire. Elles n'ont pas encore eu le temps de se retrouver seule à seule, mais Diana a très vite remarqué que le regard que sa mère pose sur Jason est bienveillant, là où elle s'était attendue à de la méfiance de sa part. Qu'a-t-il bien pu lui confier, sous la contrainte du lasso, pour la convaincre à ce point de lui accorder sa confiance ? Diana n'aura sans doute jamais le récit complet de leur entrevue, mais elle ne s'en vexe pas, plutôt soulagée de constater que sa mère accepte bien volontiers son choix. Si Hercule ne lui avait pas forcé la main en manquant de la tuer, elle aurait certainement pris le temps de parler de lui à Hippolyte, tout en scrutant ses réactions. La reine ne devait pas s'attendre à voir un mortel débarquer sur son île pour se présenter ensuite comme le grand amour de sa fille unique. Au moins, elle a constaté que Jason n'a aucune limite la concernant. Les hommes capables de tuer des dieux – ou demi-dieux, peu importe – ne sont pas nombreux. Encore moins ceux en mesure de le faire et de s'en sortir vivants et entiers, ce que Jason est pourtant parvenu à faire. Les Amazones sont nombreuses à avoir essayé de tuer Hercule, Antiope elle-même n'y est pas parvenue malgré tous ses efforts. D'une certaine façon, c'est ironique, qu'un mortel soit parvenu là où elles ont échoué pendant des siècles et des siècles. Mais peut-être est-ce aussi une bonne leçon pour celles qui ont trop longtemps méprisé et sous-estimé les hommes.

Diana fronce les sourcils aussitôt qu'Aphrodite entre dans son champ de vision. La déesse n'aura pas la retenue de son frère, encore moins sa délicatesse. Inconsciemment, elle se raidit, et ne manque pas de s'accrocher au bras de Jason, comme pour signifier à la déesse le lien qui l'unit à lui, quand bien même Aphrodite s'en moquera pertinemment. Quel homme ne succomberait pas à ses charmes ? Elle est exactement comme la décrivent tous les poètes. Une peau de porcelaine, de longues boucles dorées, et des formes plantureuses qui pousseraient plus d'un homme à vendre leur âme pour avoir le privilège de ne passer qu'une minute en sa compagnie. « … Ton goût pour les belles choses ? » Diana assassine la déesse d'un regard. Si elle déteste être traitée comme un morceau de viande qu'on de dispute, elle n'aime pas davantage voir Jason l'être. Personne ne devrait être considéré ainsi, comme un objet ou une possession que l'on peut s'échanger selon les humeurs et les envies. Ce n'est pas plus agréable ou flatteur pour Jason que ça ne l'est pour elle. Hippolyte remarque vite le manège de la déesse, et se racle la gorge dans l'espoir de lui faire comprendre que sa manœuvre est déplacée, mais Aphrodite n'en a que faire. Un sifflement presque félin et furieux échappe à l'Amazone quand la divinité lui adresse la parole, et d'un geste sec et vif elle repousse la main que cette dernière a posé sur Jason. « Je vois que la fidélité est un concept qui t'est toujours étranger, Aphrodite. Navrée de devoir te décevoir, mais tu vas devoir aller chercher ton amant d'une nuit ailleurs. Ou peut-être devrais-tu aller secourir ton fils, avant que l'une de mes sœurs ne l'étouffe avec la corde de son arc. » Telle mère, tel fils. « Si tu as besoin de fougue, retourne donc te vautrer dans les draps d'Arès, je suis sûre que tu lui manques. » « Diana ! » Aphrodite s'écarte, un sourire sur les lèvres. « Eh bien, eh bien, n'est pas de la jalousie que je vois dans ton regard, princesse ? » « Il y a un début à tout. Et même la plus sage des femmes a ses limites. » « Oh, tu ne vas tout de même pas remettre cette stupide Guerre de Troie sur le tapis... » Diana hausse un sourcil. « Si je me souviens bien, Athéna t'a battue à plate couture à ton petit jeu. Tu n'as pas oublié qu'elle a été l'une de mes professeures, je suppose. » « Ce que tu peux être rabat-joie, Diana... Je te le laisse, ton mortel. Profite bien de lui, tu sais à quel point ces choses là sont fragiles... Et éphémères. » « Je crois que tu en as assez dit, Aphrodite. Tu es la bienvenue à Themyscira, mais cela ne te donne pas le droit d'insulter ainsi ma fille. » Aphrodite hausse les épaules, avec une désinvolture qui agace la reine. « Ce n'est pas une insulte, rien que la vérité. » « L'immortalité est un concept surfait. Demande donc à Hercule. » C'est à la déesse de froncer les sourcils. « Tu es comme ta fille... Les chiens ne font pas des chats, je suppose. De toute évidence, ma présence dérange... » Ni Diana, ni Hippolyte ne la contredisent. Aphrodite lance un dernier regard lourdde sous-entendus, et peu subtil, à Jason, et s'éclipse à son tour.

« Bien, puisque nous y sommes, est-ce qu'Apollon aussi veut venir tenter sa chance ce soir ? » Hippolyte secoue doucement la tête, un sourire aux lèvres. « J'en doute. Artémis l'a mis en garde, tu sais qu'elle ne tolérera pas la moindre incartade de sa part. » « Je l'espère. La dernière fois qu'une femme a été victime de ses tentatives de séduction, elle a préféré être transformée en arbre qu'avoir à les subir. » « Pauvre Daphné... » Diana soupire, longuement, puis retrouve son expression plus enjouée. « Allons retrouver les autres. Mère, Athéna est-elle venue ? » « Il me semble l'avoir aperçue avec Menalippe un peu plus tôt. Elle n'aurait raté ton retour parmi nous pour rien au monde, tu lui as manqué. Allez-y, je vous rejoins plus tard. J'ai une affaire à régler. » « Rien d'important ? » « Rien de grave, non. » Diana contemple sa mère un instant avant de s'incliner respectueusement face à elle, puis elle invite Jason à la suivre, toujours accrochée à son bras. Mais elle ne le ramène pas tout de suite auprès de la foule d'Amazones, elle disparaît avec lui dans les jardins, bien à l'abri des regards indiscrets. Elle déambule innocemment parmi les allées de fleurs et d'arbustes, avant de plonger sur Jason, trop vite pour qu'il puisse tenter de l'éviter, et le fait basculer dans l'herbe. « Alors, cette Aphrodite... Elle t'a fait forte impression ? »

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : never let me go (JASON) - Page 2 Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

never let me go (JASON) - Page 2 V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptySam 20 Mai - 18:43


Diana & Jason

The first time I saw you, I thought : "Look at that girl. I'm going to love her forever."


L'hostilité règne depuis qu'Aphrodite a fait son apparition. Les dieux sont prédateurs, ils chassent, et estiment qu'ils sont dans leur droit le plus absolu d'avoir quand ils désirent. Leurs mains se posent sur les choses comme sur les êtres, et s'imaginent qu'ainsi, tout leur appartient. Mais pas avec toi. Ni avec Diana. Ces doigts qui glissent le long de ta chemise n'éveille en toi que de la colère. Colère de n'être qu'un corps qu'on utilise puis qu'on jette pour un autre la nuit suivante. Colère qu'elle ose ainsi s'imposer en présence de celle qui partage ta vie, et qui en plus, est le princesse du lieu. Le regard que tu lui accorde est froid. Identique à celui d'Hera, quand telle une vipère, elle est venue tourner autour de toi pour te provoquer. Leurs rires sont cristallins, mais terriblement faux. Cette condescendance t'oblige à adopter un comportement arrogant, à les considérer moins qu'ils ne sont, pour les efforcer à revoir à la baisse leur égo. Tu as eu de la chance avec Hermès, il n'a pas eu cœur à se mesurer à toi, il n'a pas cherché à entamer une joute verbale. Quand sera t-il d'Aphrodite ? Ils sont imprévisibles, tout autant que tu es impulsif. Le mélange est dangereux, il serait étonnant que tu t'en sorte toujours aussi bien. La réaction de Diana ne se fait pas attendre, et c'est vivement qu'elle repousse les avances de la déesse. Ainsi jalouse, elle ressemble à une lionne, prête à se jeter sur la jugulaire de sa rivale. Ses mots sont aussi tranchants que l'acier de son épée. Et son regard pourrait pétrifier aussi efficacement que celui de Méduse. Intérieurement, tu ne peux t'empêcher d'éprouver une certaine satisfaction. Ordinairement, c'est toi le jaloux du couple. Parce qu'il est plus fréquent de voir les hommes essayer de la séduire que l'inverse. L'image qu'elle renvoie est fausse, emprunt d'une sexualité qui te répugne. Et c'est naturellement que tu viens mettre un terme brutal à leurs ardeurs déplacées. Là, la situation est inversée, et elle est trop rare pour que tu ne puisses être touché par ses réflexes défensifs. Quand Hippolyte s'en indigne, toi tu essayes de contenir le sourire grandissant aux coins de tes lèvres. L'échange est froid, dépourvu de cordialité. La patience de Diana, pourtant légendaire, vient d'atteindre ses limites. A défaut de t'avoir, Aphrodite pourra au moins se consoler ainsi. Avoir été celle qui a poussé la princesse à sortir de ses gonds. « Inutile de se quereller plus longtemps, ma place est auprès de Diana, nulle part ailleurs. » Ta réflexion, destinée à calmer les esprits, semble être passée aux oubliettes. La blonde aux boucles sublimes attaque sur un autre terrain, beaucoup plus dérangeant. Ta mortalité semble être l'arme parfaite pour ces dieux sournois. Le plaisir qu'ils éprouvent à chaque fois qu'ils en viennent à ce sujet est offensant. Mais ce soir, ils ne remporteront pas cette bataille. Ils ne s'empareront pas de ta bonne humeur, comme ils ont l'habitude de le faire avec ce qu'ils convoitent. Tu viens seulement de retrouver la femme que tu aimes, et tu ne laisseras aucun autre problème venir ternir le tableau de votre bonheur. Il semblerait que les sept pêchés capitaux ne soient pas uniquement réservés aux Hommes. Beaucoup trop d'envie et de luxure.

Aphrodite s'efface, mais le malaise persiste. Ce n'est pas ainsi que tu imaginais cette soirée, mais sans doute ne devrais-tu pas être étonné, au vu des invités. Apollon, Athéna, c'est un peu perturbant pour toi de croiser ces divinités. Garçon terre à terre, qui a vécu dans une ville banale des Etats-Unis. Tu n'es pas comme Superman, tu ne viens pas d'une autre planète. Tu n'es pas non plus comme ces meta-humains qui héritent de dons extraordinaires. Tu n'as aucun pouvoir. Tes aptitudes, tu les dois à la force de ta détermination et à des années d'acharnement. Tu n'es pas homme de foi, tu es homme de science. Et te retrouver ainsi au milieu d'êtres que tu ne pensais pas réels, c'est déroutant. Un peu excitant aussi, quand ils ne cherchent pas à imposer leur volonté. Les Amazones peuvent te reprocher beaucoup de choses, mais au moins, elles ne peuvent que constater ta faculté d'adaptation. Tu donnes presque l'impression de ne pas être décontenancé. Tu t'inclines à ton tour, quand la Reine s'en va vers d'autres occupations. Hippolyte est probablement la seule avec qui tu te sens à l'aise, où tu n'as pas besoin de faire attention à tout ce que tu fais et dis. Et déjà, tu regrettes sa présence, tandis que Diana t'entraine ailleurs. Qui allez-vous rencontrer maintenant ? Elle doit sentir, accrochée à ton bras, que tu n'es pas très serein. Tu regrettes déjà amèrement votre après-midi, où tu n'avais qu'à te préoccuper que de son plaisir. Mais comme si elle lisait dans tes pensées, c'est en retrait des autres qu'elle te conduit. La foule disparaît peu à peu, à mesure que vous avancez à travers les jardins. Les voix et les rires qui étaient encore forts il y a quelques minutes, ne sont maintenant que des échos lointains. « Où est-ce que tu m'emmènes ? » L'arrivée remarquée d'Aphrodite lui a elle aussi donné l'envie de se retrouver un peu seul avec toi. Ou bien est-ce un besoin viscéral qui demande à être assouvi ? Votre proximité est indéniable. Voir même insensée. Il t'est impossible de ne pas la toucher et l'embrasser. Et en société, il est difficile de s'adonner pleinement à ces envies sans cela ne deviennent impolie et déplacée. Ce retrait devrait être l'occasion de mettre un terme à cette frustration. Subitement, et sans que tu ne t'y attende, Diana se jette sur toi pour te plaquer sur l'herbe. Passée la surprise, tu laisses un rire franc s'échapper. Dos sur le sol, tu entraines la belle Amazone sur toi, et attrape rapidement ses lèvres pour lui offrir un baiser impatient. « Je préfère les brunes. » Tu lui souris, profitant de chaque seconde seule avec elle. « T'étais vraiment jalouse d'Aphrodite ? » Tes doigts caressent sa joue, encore surpris de l'avoir vu réagir avec véhémence. « J'avoue avoir été un peu déçu. Elle est très belle, ça, je peux pas le nier. Mais je m'attendais quand même à mieux. T'as rien à lui envier. » Difficile d'être objectif quand on est amoureux, mais tu penses avoir un avis sensé sur la question. Comparer la beauté de deux femmes t'est aisé, et c'est sans impliquer tes sentiments pour Diana que tu juges la beauté d'Aphrodite certes impressionnante, mais un peu fade comparée à celle de la princesse. Elle n'a aucun souci à se faire. Même si tu le voulais, tu serais incapable de voir les autres. Elles ne t’intéressent pas. Et le regard que tu leur lances est lourd de sens, ton cœur n'est plus à prendre, et ton corps ne répond qu'à l'appel d'un seul.

Le temps passe plus vite, quand vous êtes en tête à tête. Tu n'as plus la notion du temps. Des minutes deviennent des secondes. Et des heures des minutes. Tu pourrais passer ta soirée ici, dans l'herbe, à simplement la regarder, tout en laissant tes caresses parcourir son corps. Mais ce soir ne vous appartient pas. Il te faut la partager avec les autres, rencontrer son entourage, et apprendre leurs coutumes. « Diana ? » La voix, tu ne la reconnais pas. Probablement une Amazone à sa recherche.  « Princesse Diana ? » La voix se rapproche, tout comme le bruissement de ses pas. Alors rapidement, tu te relèves, et attrape sa main pour la tirer avec toi. Désireux de profiter encore un peu de cette solitude trop courte, tu l'incites à se loger entre deux haies taillées, dans un espace à l'abri des regards. Du moins, si personne ne s'en approche de trop près. L'index sur la bouche, tu lui demandes de ne pas dire un mot. « Tu es sûre qu'elle était là ? » « Oui, je l'ai vu s'y engouffrer avec l'homme. » Malgré le barrage de la langue, tu devines maintenant la présence de deux femmes. Et elles se rapprochent dangereusement. T'as envie de rire, le jeu étant certes enfantin, mais toujours efficace. Comme une partie de cache-cache interdite. Tu presses alors ton corps contre le sien, un peu plus. Tu fais barrière, oblige le contact, sans la quitter du regard. Ton sourire s'est éteint, pour laisser place à une envie un peu plus lubrique. Si tout était sans risque, ce serait beaucoup moins excitant. Et alors qu'elles sont seulement à quelques mètres de vous trouver, tes lèvres viennent s'emparer de la peau de son cou. Tu embrasses chaque parcelle de baisers sensuels, avec cette jubilatoire contrainte de ne faire aucun bruit. Ton bras enserre sa taille, tu colles tes hanches, et ne cesse jamais de la torturer. L'angoisse d'être pris sur le fait, dans une position plus que compromettante, renforce ton désir. Tu es de ceux qui vivent dangereusement, se droguent à l'adrénaline, et cherchent le frisson dans toutes les situations. Quand tu n'es pas à pleine vitesse sur ta moto, ou à risquer ta vie toutes les nuits, tu vas te procurer ailleurs. C'est maintenant ses lèvres que tu martyrises, tu t'en empares avec témérité. Tu ne respires presque plus, pour éviter de te faire entendre, mais aussi pour profiter un maximum de ce baiser. Tes doigts quittent ses hanches pour glisser le long de sa jambe. « Princesse Diana, Athéna vous cherche. » Le challenge pour toi, et de l'obliger à avoir plus envie de tes caresses que de répondre aux Amazones. Elles sont juste là, à côté, quelques pas de plus et elles découvriront l'enfoncement où vous vous cachez. Mais ça ne te fait pas cesser pour autant. Tu retrouves sa nuque, la peau rougie par tes baisers, et au creux de son oreille, tu murmures : « Chuuuut. » Audible que par elle. Ton souffle l'effleure, dessine quelques frissons sur son épiderme tourmenté par tes assauts. Las, elles abandonnent la partie. Sans se douter une seule seconde d'à quel point elles étaient proche du but. Elles s'éloignent, tu entends leur rire disparaître peu à peu. Et quand tu es sûr qu'elles sont trop éloignées pour vous apercevoir, tu relâches ton emprise, le sourire aux lèvres. « Je suis un vilain garçon ? » Tu t'es joué d'elles, mais ça en valait la peine. « Il va falloir qu'on y retourne, sinon je ne vais plus pouvoir répondre de mes actes. » Sous-entendu qu'il a été difficile de rompre ce que tu venais d'initier. Pris à ton propre piège, te voilà maintenant frustré. Être le compagnon de la princesse, signifie laisser une part aux responsabilités et aux protocoles. Tu l'acceptes, mais à regret. T'aimerais l'avoir rien que pour toi.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyLun 22 Mai - 15:07

never let me go
JASON & DIANA


Déambuler dans les jardins de Themyscira au bras d'un homme, Diana le pensait encore insensé et improbable quelques semaines plus tôt. Elle n'aurait jamais imaginé que Jason puisse se trouver sur l'île avec elle, qu'elle la lui ferait découvrir, qu'ils s'abandonneraient à leur passion dans ces lieux où elle avait toujours été solitaire. Drôle de chose que le destin. Plein de surprises, des bonnes comme des mauvaises... Pour le moment, Diana préfère se concentrer sur les bonnes. Les autres viendront bien assez tôt, inévitables. Elle profite de chaque instant de répit qui leur est offert, s'attendant à tout moment à voir apparaître Kal-El, venu la prévenir de l'importance de son retour immédiat parmi les mortels et la Ligue de Justice. Savoir ce qui se trame au delà des frontières de Themyscira est presque culpabilisant pour Diana, qui quelque part a presque l'impression d'abandonner ses responsabilités. Mais sa place n'est-elle pas également auprès de son peuple ? Tiraillée entre les deux mondes, elle le sera toujours à présent. Certaines Amazones le comprennent, d'autres ne lui ont jamais pardonné son départ, et n'apprécient pas sa volonté de les intégrer davantage au monde des hommes. Certaines vont lui en vouloir plus longtemps encore d'avoir conduit Jason jusqu'à elles – même si techniquement, elle n'a pas eu son mot à dire là dessus. Que ce soit en tant que princesse ou Wonder Woman, Diana sait qu'il est impossible de plaire à tous et à toutes. Ce qui ne l'empêche pas, parfois, de regretter en être incapable. Elle a, contrairement à Jason, cette volonté de vouloir satisfaire et rendre heureux tous ceux qui se trouvent autour d'elle, quand bien même elle sait que ce souhait relève de l'utopie. Mais depuis peu, sa perspective a commencé à changer. Et si sauver une seule personne, la rendre heureuse, était assez ? À chaque fois que Jason la regarde, elle a l'impression d'avoir accompli de véritables miracles, d'être un synonyme de la perfection. Alors que tout ce qu'elle a fait, en fin de compte, c'est lui tendre la main et l'écouter sans aucun jugement.

Il l'embrasse, elle sourit. « Jalouse ? Hm, je ne sais pas... En revanche, quand tu connais Aphrodite comme je le connais, la méfiance est de mise... Elle ne prend pas "non" pour une réponse. Je ne serais pas surprise qu'elle retente sa chance une ou deux fois avant que nous quittions Themyscira... Elle est plutôt obstinée, comme femme. » Et particulièrement agaçante à ses heures, mais Diana se garde de l'ajouter. Elle n'oublie pas que malgré tous ses défauts, Aphrodite fait partie des déesses qui la protègent depuis toujours. « J'apprécie le compliment, mais ne lui dis surtout pas que tu me trouves plus belle qu'elle... La dernière fois que sa beauté a été remise en question, eh bien... Les Troyens ont encore du mal à s'en remettre. » Elle rit doucement, amusée malgré elle par la situation. Jason est bien le premier homme qu'elle voit résister à Aphrodite, son imperméabilité face à ses charmes s'est avérée impressionnante, son indifférence presque hilarante. Diana mentirait en prétendant ne pas avoir ressenti de la fierté en constatant que Jason n'était pas le moins du monde réceptifs aux nombreux charmes de la déesse. Jalouse, elle ne l'est pas par nature, mais face à l'Amour personnifié, difficile de ne pas éprouver quelques inquiétudes. Ce qui est, elle le réalise, tout simplement idiot. Jason n'a d'yeux que pour elle, comme elle n'a d'yeux que pour lui. Aphrodite a-t-elle voulu tester la force du lien les unissant en agissant de la sorte ? Ah, après tout, Diana s'en moque bien. Elle a échoué à les séparer, comme d'autres avant elle, comme d'autres après elle. Si même elle ne saisit pas l'ampleur de ce qu'il y a entre eux... Alors, qui le peut réellement ?

Diana sursaute quand la voix d'une Amazone s'élève non loin d'eux. Elle va pour se relever et répondre avant qu'ils ne soient surpris dans une position pour le moins embarrassante, mais Jason ne semble pas être de cet avis. Elle lui fait les gros yeux quand il l'entraîne entre deux haies, à l'abri des regards de ses sœurs qui la cherchent. Oh, merveilleux, une partie de cache-cache. Si les Amazones les découvrent dans une telle position, Diana est certaine d'en entendre parler pendant au moins un siècle au bas mot. Elle cesse de respirer, et secoue la tête quand Jason décide de pimenter le jeu en se serrant contre elle, et lève les yeux au ciel. Ce n'est pas du tout une bonne idée, c'est à mille lieues de toute décence... Et pourtant quand il commence à déposer des baisers dans son cou, elle ne songe pas un seul instant à le repousser, elle le laisse faire, mais se mord la lèvre pour éviter de soupirer un peu trop bruyamment. Par Héra, si les Amazones devaient les surprendre ainsi... Elle s'accroche à sa chemise, peut-être même que ses ongles écorchent légèrement sa peau quand il vient l'embrasser malgré la menace imminente d'être pris sur le fait. Jason Todd, ou l'Art et la Manière de vivre dangereusement. Elle cherche à lui échapper quand le nom d'Athéna est prononcé, mais est très vite rattrapée par l'envie de sentir ses lèvres contre sa peau. Chut ? Elle le regarde d'un air qui se veut sceptique, mais sans grand succès. Elle n'est pas juste amusée, elle est ravie de le voir de laisser aller à un peu de légèreté, loin de Gotham, loin de Metropolis, loin de leurs responsabilités. Finalement, les Amazones s'éloignent et Diana s'autorise enfin à respirer de nouveau. « Toi, un vilain garçon ? Je n'avais pas remarqué... » Elle s'éloigne de quelques pas, sourire espiègle illuminant ses traits. « Tu sais, je ne crois pas que tu répondes souvent de tes actes dans ce genre de situation... Je vais être très cruelle, et te dire que nous devons effectivement retourner auprès des autres avant que Mère n'envoie sa garde personnelle à notre recherche. Ce serait vraiment, vraiment embarrassant. Mais ne t'en fais pas, la nuit est loin d'être terminée. » Se lasseront-il jamais l'un de l'autre ? Non, c'est une évidence indéniable.

Sa main dans la sienne, Diana reprend le chemin du banquet, impatiente à l'idée de revoir Athéna, mais aussi un peu nerveuse, comme à chaque fois qu'elle se trouve en présence de la déesse. Athéna n'a rien à voir avec Héra ou Aphrodite, elle fait partie de ces divinités qui dégagent quelque chose de mystique et de vaguement inquiétant. À mesure qu'ils se rapprochent des festivités, les clameurs de la fête leur parviennent, les Amazones sont enjouées ce soir, et Diana en est ravie. Les regards qu'elles posent sur Jason sont toujours appuyés, certaines échangent quelques murmures avec peu de discrétion, mais Diana n'y prête pas attention et espère que Jason en fera de même. Elle distingue très vite la silhouette de la déesse dans cette foule de femmes, Athéna se démarque de toutes, en pleine conversation avec Hippolyte qui semble en avoir terminé avec ses responsabilités de souveraine, du moins pour la soirée. Une fois à leur hauteur, Diana s'incline respectueusement, subjuguée par la prestance de la déesse. Athéna est grande, imposante de par sa simple présence, à vue d'œil sa stature est moins égale à celle de Jason. Elle porte une armure semblable à celles des Amazones, ses prunelles sombres et sa chevelure d'ébène ne sont pas sans rappeler celles de Diana, qui a l'impression d'être une enfant face à elle. Pourtant, aussi impressionnante qu'elle puisse être, le sourire que la déesse affiche est chaleureux, rassurant. « Princesse Diana. Je suis soulagée de voir que tu as échappé aux griffes d'Hadès, rares sont ceux qui y parviennent... Quand il veut une âme, il est particulièrement, hm... » « Acharné ? » « Pour ainsi dire. » Diana sourit, et quand Athéna s'avance pour l'enlacer, elle lui rend son étreinte avec émotion, sous le regard ému d'Hippolyte. Diana finit par s'écarter, et désigne Jason d'un geste, sourire aux lèvres. « Athéna, j'aimerais te présenter – » « Jason Todd, je sais. Son nom est dans toutes les bouches, sur l'Olympe. Père lui-même s'est dit impressionné. Il semblait presque soulagé d'apprendre la mort d'Hercule, qui était comme une épine dans sa paume depuis trop longtemps. » Elle fronce les sourcils, incapable de dissimuler son dégoût quand elle entend le nom de l'un de ses bourreaux. Son malaise est palpable, Hippolyte vient rapidement passer un bras rassurant autour des épaules de sa fille. Athéna quant à elle observe Jason avec une attention particulière, elle prend délicatement son menton entre ses doigts, la nature de son geste est à mille lieues de celle d'Aphrodite. « Intriguant... Réellement intriguant... Ton essence est différente de celles des autres mortels que j'ai pu rencontrer... Dis-moi, Jason, qui a fait ton entraînement ? Je ne te parle pas de ce Batman, je doute qu'il ait pu t'enseigner comment tuer des dieux. C'est un pouvoir immense que tu possèdes, beaucoup chercheront à l'exploiter à leur avantage. » Elle le relâche, et croise les bras en souriant. « Mais d'après les dires d'Aphrodite, et le témoignage plutôt touchant d'Hermès, ta loyauté est toute acquise à notre princesse. »

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : never let me go (JASON) - Page 2 Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

never let me go (JASON) - Page 2 V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyJeu 25 Mai - 23:43


Diana & Jason

The first time I saw you, I thought : "Look at that girl. I'm going to love her forever."


Ton tempérament contraste avec le sien, mais c'est dans vos différences que vous trouvez un équilibre. Diana a cette sagesse, ce calme olympien, qui parvient à apaiser tes coups de colère et ton impulsivité. Grâce à elle, tu es parvenu à retrouver un peu de sérénité. Tu ne te lèves plus avec la rage au ventre. Tu n'es plus obsédé par tes nuits violentes, qui te servaient de thérapie. Comment le pourrais-tu, quand tu as une femme comme elle à tes côtés ? Il n'y a plus cette morosité, ce mal ancré dans ton âme et moteur de tes actions. Il n'y a plus cette haine viscérale. Il n'y a plus toute cette solitude. Celle qui a tenté de reprendre le dessus après ses blessures. Quand elle était ici, à Themyscira auprès des siens, toi tu étais seul, dans un immense appartement vide. Difficile de vivre sans elle, après avoir pris l'habitude de partager son quotidien. Elle t'a apporté énormément de choses, elle ne peut pas réaliser à quel point. Tu n'es plus l'homme que tu étais. Tu l'as abandonné sur le bord d'une route de Gotham, pour devenir quelqu'un dont tu pourrais être fier de devenir. Et de ton côté, tu nourris sa vie d'un peu de folie, de fougue qu'elle ne semblait pas connaître jusqu'à présent. T'es né casse-cou, t'as grandit délinquant, et aujourd'hui, c'est tout naturellement que tu t'amuses à braver tous les dangers. Rien de méchant, juste du jeu. Flirter alors que les Amazones pourraient vous surprendre. Petit à petit, tu l'invites dans un monde où le risque est réel, mais excitant. Tu sens que ça n'a jamais été dans ses habitudes, qu'elle est plus à l'aise avec le commun. Mais t'es prêt à parier qu'elle a pris tout autant de plaisir que toi à jouer avec le feu. Les flammes ne vous ont pas brûlé. Et les marques de ses ongles sur ta peau témoigne d'une exaltation qu'elle ne peut nier. Tu sais qu'elle a des responsabilité et une image à préserver. Elle représente son peuple aux yeux du monde. Mais c'est ton rôle de lui rappeler qu'elle n'est pas que ça. Qu'elle a le droit de s'autoriser à vivre comme une femme normale. Pas comme une ambassadrice ou une guerrière. Elle peut, parfois, se laisser aller à l'imprévisible. Elle peut perdre le contrôle. Tu ne vas jamais compromettre son intégrité, juste l'amener sur une pente un peu plus descendante, pour chambouler ses acquis. Pour lui faire partager ton univers. Parce que c'est qui tu es. C'est tes habitudes. Comme la tente à Gotham, comme le dinner de Joe. Provoquer, flirter, c'est dans ta nature. Voilà maintenant des années qu'elle est ici, à apprendre vos coutumes et traditions. À apprivoiser votre langage et vos défauts. Que te reste t-il à lui enseigner ? Plus grand chose. Mais tu peux lui offrir ta propre vision du monde, différente de tout ce qu'elle a connu auparavant.

T'es quand même soulagé de constater qu'elle ne t'en veut pas. Que tu n'as pas été trop entreprenant. Mais si c'était un aspect de ta personnalité qu'elle méprisait, tu ne serais pas parvenu à tes fins cette fameuse nuit. Où tu as tout tenté, pour enfin mettre un terme à votre supplice. « Je peux aussi être sage ! Quand je n'ai pas d'autres choix. » Tes doigts entrelacés avec les siens, vous regagnez la foule après ce bref moment d'évasion. Les éclats de rire s'effacent sur votre passage, comme si subitement, tout sujet de conversation venait à disparaître, au profit de votre couple qui étonne encore. Vous êtes l'attraction de cette soirée. C'est vers vous, que toute l'attention est portée. Diana, parce qu'elles sont toutes heureuse de la voir rétablie, et toi, parce que tu es un homme, et qu'hormis les dieux, elles ne croisent que très rarement le sexe opposé. Elles vont mettre du temps, à accepter votre relation, mais tu constates un peu de progrès. Le fait d'être entré dans les bonnes grâces d'Hippolyte est un atout majeur pour ton intégration. Désormais, elles semblent te laisser le bénéfice du doute. Ce ne sont plus de simples regards mauvais, c'est plus de la curiosité. Elles détaillent l'homme qui a su ravir le cœur de leur princesse, et tuer celui qui leur fait du mal depuis des siècles. Quand tu te retrouves enfin face à Athéna, tu te sens subitement intimidé. Si tu n'imaginais pas une femme chétive, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle soit aussi imposante. Sa carrure est impressionnante, elle n'a rien à envier au plus prestigieux des guerriers. Sa taille, est très proche de la tienne, et pour une fois, tu n'as pas à baisser la tête pour trouver son regard. Mais malgré cette allure déroutante, ce qu'elle dégage n'a rien à voir avec la sournoiserie d'Hera et l'arrogance d'Aphrodite. Elle semble bienveillante, et sans à priori sur ta personne. Elle s'exprime dans un anglais presque parfait. Et tu lui en es reconnaissant de le faire. Comme à chaque fois que tu croises une Amazone qui fait cet effort pour toi. À leurs simples échanges, et à l’étreinte qui s'en suit, tu devines aisément le lien fort qui les unit. Athéna est un modèle pour Diana. Elle lui appris beaucoup de choses, et encore aujourd'hui, son influence perdure. Toi aussi t'es touché par cette affection. Et quand vient le temps des présentations, il te faut quelques secondes pour retrouver un peu de contenance.

L'entendre prononcer ton nom avant même que Diana ne le fasse fait manquer un battement à ton cœur. Ton exploit est arrivé jusqu'aux oreilles d'Athéna. Et de Zeus. Difficile, de cacher ta surprise. Et le rouge de te monter aux joues. Te voilà assailli par une timidité qui t'est ordinairement peu familière. Tu ne sais pas quoi dire. T'as encore du mal à réaliser à quel point ton acte t'a rendu célèbre aussi bien auprès des Amazones que des dieux de l'Olympe. Toi, le ptit gars des rues, devenu celui dont tout le monde parle. La déesse porte alors sa main jusqu'à ton menton, mais tu ne t'en offusque pas. Ta réaction est tout autre qu'avec Héra. Où tu ressentais son envie de t'atteindre et de te blesser. Là, c'est une profonde curiosité, et un réel intérêt. « Pas que ma loyauté. Tout ce que je possède lui appartient. » Ce ne sont pas là des mots pour impressionner Athéna. C'est ta sincérité la plus pure. Tu n'es pas obligé de prouver ton amour pour elle à chaque nouvelle rencontre, mais tu sens que tu as encore beaucoup de choses à prouver, et ce malgré tout ce que tu as déjà fait. Qu'importe, tu acceptes tout, bien maigre prix à payer pour être au bras de Diana. « J'ai été entrainé par la Ligue des Assassins, notamment par Talia Al Ghul, fille de Ra's Al Ghul. » Tu ignores si ce sont des noms qui lui sont familiers. Même si la Ligue est connue des plus grand combattants. « Mais c'est auprès de Ducra, femme à la tête de l'All-Caste, un groupe de puissants moines-guerriers, que je me suis surpassé. Elle n'a pas été tendre avec moi, et je n'ai pas été tendre avec elle. Mais ce que j'ai appris à ses côtés dépasse l'enseignement du meilleur professeur de cette planète. C'est un don que je n'utilise que très rarement. Je lui dois beaucoup. » En plus de lui être éternellement reconnaissant. Tu appris beaucoup de choses, mais tu te sers peu de tes talents. Parce que tu n'en as pas besoin. Tes adversaires ne sont que des brigands de Gotham, rien qui ne t'incite à montrer l'étendue de ton pouvoir. En vérité, tu n'en parle jamais. Et tu es étonné qu'Athéna l'ait senti en toi. S'il n'a pas été simple pour toi d'accepter l'autorité de Ducra, au fil du temps, un profond respect mutuel s'est tissé entre vous. Aujourd'hui, tu gardes d'elle un souvenir incroyable. C'est une femme exceptionnelle, que tu aurais aimé présenter à Diana. Mais depuis ton départ, tu n'es jamais retourné voir le Caste. Par peur de lire la déception dans ses yeux ? De ne pas être ce qu'elle aurait aimé que tu sois ? « Je suis flatté qu'une guerrière telle que vous voit en moi un tel potentiel. » Qu'as-tu donc qu'elle ne possède pas ? Ce qui t'a été enseigné sort-il à ce point des frontières du rationnel ? C'est peut-être aussi pour cette raison, que tu évites d'en parler. Pour ne pas devenir une arme entre les mains d'un autre. « Diana m'a beaucoup parlé de vous, et c'est un honneur pour moi de pouvoir enfin vous rencontrer. Et je suis touché par l'estime que vous semblez me porter. » Ton expérience auprès de Talia et Ducra t'a appris très tôt à considérer les femmes comme ton égal. Notamment leur force et leur détermination, qui souvent, peuvent dépasser celles des hommes. Tu ne les as jamais sous-estimé. Bien au contraire. C'est auprès d'elles et grâce à leur savoir que tu es devenu un redoutable combattant.

Bruce t'a souvent trainé à des soirées mondaines, où tu devais apprendre à tenir correctement, sans faire de grabuge. Mais là, c'est encore différent. Tu rencontres les proches de Diana, sa famille, ses amis, ses inspirations. Tu vas là où elle a couru, où elle a appris à se battre, où elle s'est sentie seule aussi. Elle t'ouvre les portes de Themyscira, avec entrain, et une profonde envie de tout partager avec toi. T'es ému par cet amour, qui la pousserait à se confronter à n'importe quelle Amazone qui oserait s'attaquer à toi. Elle te fait une place dans son monde et ce privilège qu'elle te donne fait de toi le plus heureux des hommes. Même si tu ne sais pas toujours comment t'y prendre, ou comment t'adresser à elles, t'es honoré d'être ici ce soir. « Bien, il est temps de se mettre à table. » C'est Hippolyte qui mène la danse, et tu comprends alors que c'était à elle de donner l'autorisation aux autres de prendre place pour le diner. C'est à la Reine d'ouvrir le banquet, comme à une mariée d'ouvrir le bal. Plusieurs tables rondes sont disposées dans l'herbe des grands jardins, sous la lumière orange du soleil qui commence à se coucher. Les rayons donnent une teinte chaleureuse au tableau de la soirée. Le plus étonnant reste de voir chacune s'installer comme si elles avaient déjà connaissance d'où s'assoir. Alors que toi, pas du tout, et tu déambules au milieu des autres, sans savoir où te diriger. Heureusement, tu peux toujours compter sur Diana pour t'aider, et t'épargner d'avoir l'air trop stupide. Discrètement, tu lui chuchotes à l'oreilles : « De tous les dieux que j'ai croisé, c'est Athéna que je préfère. » Mais pas bien difficile de passer après Arès, Héra, Hermès et Aphrodite. Tu la suis, étroitement, et t'assois à ses côtés, à la même table qu'Hippolyte. Affectueux, tu laisses une main glisser sur sa cuisse. Peut-être aussi un peu pour te rassurer et te donner du courage. La pression est grande. C'est fatiguant, pour un hargneux spontané comme toi, d'essayer de toujours faire bonne impression. Quand soudainement, une petite tête sort de sous votre table. « Qu'est-ce que tu fais à Diana ? »  Sibylle n'a visiblement pas oublié la promesse qui lui a été faite. « Oh, rien. » Pris de court, tu ne sais pas quoi répondre à l'enfant, malgré l'innocence de ton geste. « Elle est où ma place ? » Elle regarde Diana avec de grands yeux pétillants, heureuse de pouvoir vous retrouver.  « Ça peut être sur tes genoux ma place ? » Cette fois, c'est à toi qu'elle s'adresse. Et après avoir obtenu la traduction, tu t'écartes un peu de la table pour pouvoir soulever la fillette et la prendre sur tes genoux. Son regard est à la fois amusé et curieux. De ses petites mains, elle touche tes cheveux et ta courte barbe. Et après s'être rendu compte que tes poils piquaient un peu, elle les retire aussitôt, non sans rire de bon cœur. Sa fascination est touchante. T'espère pouvoir lui donner une belle image des hommes. « Tout le monde dit que c'est ton amoureux, mais ça peut être le mien aussi ? »
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptySam 27 Mai - 0:59

never let me go
JASON & DIANA

(LES DIALOGUES EN ITALIQUE SONT EN THEMYSCIRIEN)


Diana reste en retrait, légèrement effacée derrière Athéna. Elle laisse la déesse étudier Jason, sachant pertinemment qu'elle demeurera respectueuse – contrairement à ses semblables. Elle tient la déesse en haute estime, c'est une information qu'elle n'a pas caché à Jason. Athéna reste sa principale mentor, celle qui l'a le plus inspirée. Sagesse, Justice et Guerre sont des philosophies que la divinité lui a enseigné, et si Diana estime être bien loin de lui arriver à la cheville, elle n'en demeure pas moins forte de ses leçons, qu'elle applique autant que possible. Elle est néanmoins étonnée de la voir prêter autant d'attention à Jason. Non pas qu'il n'en soit pas digne, mais Athéna avait cessé de prêter attention aux mortels après le fiasco qu'avait été Troie. Qu'elle ait été suffisamment intrigué par lui pour prêter attention aux rumeurs en disait long. Diana n'est cependant pas certaine d'apprécier ce que cela sous-entend ; à savoir que Jason a attiré l'attention des dieux. Ces derniers, elle ne les connaît que trop bien. La plupart sont égoïstes, cruels et se moquent des conséquences de leurs actes. Elle refuse catégoriquement de les voir se disputer les talents de Jason comme des limiers s'arrachent un morceau de viande. Elle sait qu'elle peut faire confiance à Athéna, mais les autres... ? Si elle a entendu les rumeurs, le reste de l'Olympe aussi. Elle s'inquiète, et le regard que lui lance Hippolyte suffit à lui faire comprendre qu'elle partage ses angoisses. Diana ne se permet toutefois pas d'interrompre l'échange entre Jason et Athéna, et sa mère en profite également. Hippolyte affiche une certaine surprise, avant de reprendre une expression neutre. Les Amazones ont beau vivre en autarcie, la Ligue des Assassins et l'All-Caste ne leur sont pas inconnues. Elles méprisent l'une et se méfient de l'autre, certainement à juste titre. Diana elle-même mentirait en prétendant le contraire, bien qu'elle n'ignore pas non plus leurs qualités respectives. Mais là où des forces mystiques sont concernées, la prudence la plus élémentaire est de mise. « Ton potentiel n'en est encore qu'à ses prémices. Si seulement il n'y avait pas toute cette colère en toi... » La déesse l'a remarqué, bien naturellement. Mais de sa bouche, les mots ne sonnent pas comme une insulte, ils ne sont qu'une simple constatation, elle ne l'accuse de rien. Sa curiosité satisfaite, Athéna se volatilise, disparaît sans qu'ils ne s'en soient réellement rendus compte.

Ce n'est que lorsque Hippolyte annonce qu'il est temps de passer à table que Diana sort de sa rêverie. Elle sourit et glisse son bras sous celui de Jason, qu'elle entraîne jusqu'à leur place pour lui éviter d'avoir à déambuler entre les tables sans trop savoir où aller. « Athéna est l'exception qui confirme la règle, hélas. » Une chance pour eux, le reste de l'Olympe ne s'est pas invité au banquet. L'arrogance d'Apollon n'est nulle part en vue, pas plus que l'obscénité de Dionysos. Soulagement, pour Diana et toutes les Amazones. Installée entre Jason et sa mère, Diana accueille chaleureusement les trois Amazones qui viennent s'asseoir avec eux. Venelia, capitaine de l'armée amazone, Menalippe et Alera, parmi les meilleures de la garde royale. Choisies avec soin par Hippolyte, puisque aucune d'entre elles n'éprouve de réelle animosité à l'égard des hommes. Diana ne réalise pas tout de suite qu'il manque une petite Amazone, jusqu'à ce que cette dernière ne surgisse de sous la table, manquant de peu de la faire sursauter. Elle réalise alors que la main de Jason se trouve sur sa cuisse, tellement habituée au contact qu'elle n'a pas songé une seconde que cela puisse paraître étrange. « Ta place ? Elle est – » Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, Sibylle réclame de s'installer sur les genoux de Jason. Elle interroge sa mère du regard, et Hippolyte ne fait que hausser les épaules avant d'échanger un regard avec Venelia, qui s'avère être la mère de l'enfant. « Fais en sorte de te tenir tranquille, Sibylle. » La petite a vite fait d'acquiescer, et en moins de deux elle se retrouve assise sur les genoux de Jason, qu'elle ne manque pas d'étudier une fois encore, sous le regard attendri des Amazones attablées. D'autres auraient été outrées, mais Hippolyte a parfaitement choisi leurs compagnes pour la soirée. Quand Sibylle pose une drôle de question, elle manque d'avaler de travers une gorgée de vin, et provoque l'hilarité des Amazones qui secouent doucement la tête. « Hm, Sibylle... Ces choses là ne se partagent pas... » La petite hausse un sourcil, sceptique face à la réponse de sa souveraine. « Ah bon ? Mais je croyais... Je pensais... Enfin, Aphrodite m'a dit... » Venelia fait la grimace, n'osant pas imaginer ce que la déesse a bien pu conter à sa fille. « Trésor, je te l'ai déjà dit, il ne faut pas croire les dieux sur parole. » « Donc Diana est la seule qui a le droit à un amoureux ? » Silence, que la princesse se doit de rompre elle-même. « Bien sûr que non. Mais tu es encore un peu jeune pour avoir un amoureux. Ou une amoureuse, tu verras bien. » « Ou les deux ? » « Oui, peut-être. » Mais qu'elle profite de son innocence, surtout. Elle découvrira bien assez tôt à quel point le monde peut être laid.

Hormis Sibylle, les Amazones qui partagent leur table font l'effort de parler en anglais, même si l'exercice n'est pas aisé pour toutes. Diana s'amuse du petit interrogatoire que l'enfant fait subir à Jason, et profite du moment pour s'entretenir avec ses sœurs qui sont ravies de lui faire le récit de ce qu'elle a pu manquer durant son absence. Hippolyte prend part aux conversations, elle aussi plus légère qu'à son habitude. Les Amazones autour d'eux font de même, et bien vite la présence de Jason parmi elles est oubliée, ou du moins elles n'en font plus grand cas. Ont-elles enfin compris qu'il ne représente pas une menace ? Quelle que soit la raison, Diana est soulagée. Les temps changent, et les Amazones ne semblent plus réfractaire à l'idée qu'il est temps de changer avec eux. L'attitude d'Hippolyte y est sans doute pour beaucoup, elles sont une majorité à tenir leur reine en haute estime et à suivre et appliquer ses conseils. « Oh, Diana, tu te souviens de cette fois où nous avons voulu explorer les falaises de l'île ? Quel âge avions-nous ? » « Une dizaine d'années, si je me souviens bien... » « Ce dont je me souviens, moi, c'est que vous êtes toutes les deux tombées dans une crevasse, et qu'il nous a fallu toute une journée pour vous retrouver. Lyarra et moi étions mortes d'inquiétude ! » « Ce détail m'avait échappé... » Diana rit de bon cœur, presque nostalgique de cette époque. Venelia a été l'une des rares à ne pas la traiter différemment, et demeure à ce jour l'une de ses plus proches amies. Quand elle n'est pas sur Themyscira, Diana manque cruellement de figures féminines dans son quotidien. La Ligue de Justice est composée majoritairement d'hommes, et si Diana les apprécie, ses consœurs lui manquent. Entre son île et le monde moderne, c'est le jour et la nuit, un contraste encore difficile à accepter pour la princesse. Elle s'est faite aux différences, mais peine à supporter la misogynie ancrée dans la société.

Son sourire se fane en même temps que les Amazones s'agitent soudain, leurs clameurs n'ont plus rien d'enjoué et ce brusque changement d'atmosphère suffit à inquiéter Hippolyte qui quitte son siège, immédiatement suivie par sa garde personnelle. Venelia ordonne à sa fille de rester auprès de Diana, qui acquiesce d'un air entendu, promettant tacitement de veiller sur Sibylle. « Il y a un problème ? » « Je ne sais pas. » Diana se lève à son tour, les sourcils froncés. La foule d'Amazones l'empêche de voir ce qui les a tant perturbées, elle a vu Hippolyte disparaître parmi elles mais elle ne la distingue plus. Troublée, elle se tourne vers Jason. « Il se passe quelque chose, mais j'ignore quoi... » C'est assez important – ou grave – pour que les Amazones interrompent leurs festivités. Sans trop y songer, Diana tend une main à Sibylle, qui l'attrape après être descendue des genoux de Jason. Elle aussi soucieuse, Diana se fraye un chemin à travers la foule, Sibylle entre Jason et elle. Elle se fait sourde aux murmures qui s'élèvent, comme pour se préserver le plus longtemps possible d'une terrible découverte. Elle serre la main de la petite peut-être un peu trop fort mais elle ne s'en plaint pas, se contentant de lancer des regards interrogateurs à Jason. « Diana, tu ne devrais pas... » Une Amazone tente de la retenir par le bras, mais elle se libère d'un mouvement d'épaule agacé. Les dernières guerrières sur son chemin hésitent avant de s'écarter, gênées et troublées. Diana ne comprend pas, jusqu'à ce qu'elle se retrouve face à face avec un homme qu'elle aurait voulu ne jamais revoir. Ni demain, ni dans mille ans, ni jamais.

Arès. Elle a l'impression d'être frappée en pleine poitrine une nouvelle fois. L'impression que son cœur cesse de battre, l'impression de suffoquer avec son propre sang. Elle lâche la main de Sibylle, qui s'accroche à sa robe, terrifiée. Diana serre les poings. Elle est incapable de mettre des mots sur ce qu'elle ressent, transpercée par un millier d'émotions d'un seul coup. Rage, déception, crainte, regret, douleur – elles forment un tout carnassier qui la ronge de l'intérieur. « De quel droit... Que fait-il ici ?! » Sa voix claque sèchement dans l'air. Elle ose à peine le regarder. Ce qu'elle fixe, c'est la pointe de l'épée qu'Hippolyte tient contre sa gorge, les lances des gardes braquées vers lui. Elle remarque que la colère fait légèrement trembler le bras de sa mère. « Je suis venu voir comment tu te portais, évidemment. » Il a vu Jason. Il le toise d'un air mauvais, le nargue avec arrogance. Diana ne bouge pas, elle est devenue blême, pétrifiée dans sa furie. Elle ouvre la bouche pour lui répondre, mais sa mère la précède. « Ta suffisance causera ta perte, Arès. Il n'y a pas une Amazone ici qui ne meurt pas d'envie de t'égorger pour ce que tu as osé faire. Nous ne sommes pas les Olympiens. Nous accordons de l'importance à la famille et à la loyauté. » « De toute évidence, vous n'êtes pas les seules. Je suis ici par ordre de mon très cher père. » Le regard d'Hippolyte s'assombrit. « Zeus t'envoie... ? » « Il semblerait que je doive des excuses à ta fille... Et sois dans l'obligation de me plier au châtiment que tu jugeras approprié, ma reine. » Un silence de plomb s'abat sur l'assemblée d'Amazones. Un silence brisé par un claquement, celui de la main d'Hippolyte contre la joue du dieu. Diana elle-même sursaute, surprise par le geste. Un geste qui ne vise pas à faire mal, mais à humilier Arès devant toutes les femmes rassemblées devant lui. Une gifle dont il se souviendra, et dont elles ne cesseront de parler. Diana voit l'ombre de la colère passer dans son regard, mais le dieu ne réplique pas. « Je tirerais une grande satisfaction de ta mort, Arès, mais tu ne t'en sortiras pas aussi facilement. Qu'est-ce que la mort, pour un dieu ? Tu mérites mille tortures, pour les atrocités que tu as commises. Je te condamne à nos geôles pour l'éternité. Tu ne verras plus nulle lueur du jour, ne ressentiras plus nulle chaleur. Puisque je puis faire de toi ce qu'il me plaît, je te fais prisonnier des Amazones. Que Zeus en personne vienne s'opposer à ma décision s'il la juge contestable. Emmenez-le, hors de ma vue ! » Hippolyte crache ses paroles comme une vipère son venin, splendide dans sa fureur de mère.

Et Diana s'avance d'un pas. « Non, attendez... » Elle s'avance encore, le regard brillant, jusqu'à hauteur du dieu. Ce dieu qu'elle connaît si bien, trop bien. Elle lève une main vers lui, et là où Hippolyte a fait claquer une gifle, elle pose doucement sa paume. « Je t'ai aimé, autrefois. Je t'ai tellement aimé... » Du lien fraternel qui les unissait, il ne reste plus que des cendres fumantes, nées d'un brasier qu'il est seul à avoir allumé. Diana secoue la tête et retire sa main, comme brûlée par le contact de sa peau contre la sienne. Elle fait volte-face, garde la tête haute, mais ses lèvres tremblotent et ses genoux plient. « Pardonnez-moi, mère, mes sœurs, je n'ai plus le cœur à la fête... » Ses doigts trouvent le poignet de Jason, qu'elle attrape avec une fermeté involontaire, et elle  fait le chemin inverse, la foule s'écartant cette fois sur leur passage. Diana regarde droit devant elle, mais son cœur pèse aussi lourd qu'une pierre dans sa poitrine. Ses pas les conduisent à l'écart, loin des Amazones, loin d'Hippolyte, loin d'Arès. Elle ne sait pas à quel moment ils retrouvent sa chambre à l'autre bout du palais, elle ne retrouve ses esprits qu'au moment où elle claque la porte si fort que les battants tremblent. Les larmes commencent à couler sur ses joues, en silence, aucun sanglot ne secoue Diana. Elle est debout, muette, mais c'est une véritable tempête qui ravage son esprit. Une princesse ne fait pas preuve de faiblesse devant son peuple. Wonder Woman dissimule ses émotions derrière un masque d'héroïsme quand elle doit sauver le monde. Mais Diana... Diana est est fragile, sa sensibilité exacerbée, elle a le cœur sur la main... Et alors il est tellement, tellement facile de le briser.

Made by Neon Demon


Dernière édition par Diana Prince le Ven 16 Juin - 23:25, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : never let me go (JASON) - Page 2 Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

never let me go (JASON) - Page 2 V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptySam 27 Mai - 20:45


Diana & Jason

The first time I saw you, I thought : "Look at that girl. I'm going to love her forever."


Te tenir à une table aussi prestigieuse est impressionnant, et la compagnie de Sibylle est un échappatoire que tu accueilles les bras ouverts. Tu as salué d'un signe de tête polie chacune des Amazones à vos côtés, heureux de voir qu'elles t'ont rendu ton sourire sans se forcer. Mais malgré la présence de Diana, c'est parfois compliqué de se retrouver projeter dans un monde complètement inconnu. Voir même parfois hostile. Et au-delà de la barrière de la langue, tu dois assimiler leurs coutumes et leurs façons de faire. Sibylle, c'est l'innocence incarnée. Elle a encore tout à apprendre, sans que des jugements viennent obscurcir sa vision sur le monde. C'est une enfant curieuse, qui ne s'impose aucune barrière, et qui embrasse déjà la plus grande des tolérances. Elle s'intéresse aux choses, et à toi tout particulièrement. Elle n'a pas peur, elle touche de ses doigts tes traits masculins, qu'elle découvre pour la première fois chez un autre qu'un dieu. Elle soutient ton regard, pas une seule fois craintive. Et la dureté de ta barbe l'amuse, un rire cristallin qui embelli la table. Elle est très jeune, Sibylle, et quand vient la question de l'amour, tu n'as pas de réponse à lui offrir. Parce que ce n'est pas ton rôle, mais aussi parce que c'est un domaine que tu ne maitrises pas. L'amour ne s'apprend pas, il se vit. Il vous tombe dessus, sans prévenir, une flèche qui transperce la chair d'un aura bienveillant. Tu l'admets, tu n'y croyais pas vraiment avant de rencontrer Diana. Tes relations se sont résumées à des échecs précoces et des nuits charnelles. Aucune n'a réveillé les petits papillons, ou fait battre ton cœur à vive allure. Tu ne pensais même pas le mériter. Tu ne te pensais pas digne du véritable amour. Parce que tu sais qu'il est rare à trouver, et que certains attendent toute une vie avant de l’effleurer du bout des doigts. Rien ne laissait présager que ce serait complètement différent pour toi. Que tu tomberais sur une femme sans jugement, capable de voir au-delà des apparences, et qui te donnerait une chance de prouver ta valeur. Diana est un miracle. Et c'est tout ce que tu souhaites à Sibylle, de trouver celui ou celle qui rendra son monde plus beau. Tu n'as pas besoin de traduction pour deviner ce qui se dit à la table. Toutes cherchent à donner leur opinion, sans vouloir l'orienter vers quoi que ce soit. Et c'est une sage décision. Même si tu as un temps regretté de n'avoir personne pour te guider vers les chemins tortueux des relations amoureuses, t'es fier aujourd'hui d'être parvenu à t'en sortir tout seul. Sans la voix de qui que ce soit pour influencer tes décisions. Si ça avait été le cas, peut-être que tu ne serais pas avec Diana. Bruce, ton mentor qui est devenu une figure paternelle avant de redevenir néant, n'aurait pas approuvé. Les décisions du cœur n'appartiennent qu'à nous-même. Parfois, on fait des erreurs. Parfois on souffre de s'être trop emballé, ou de voir le bonheur s'éteindre trop tôt. Et parfois, il existe ce qui t'unit à Diana. Et sa rareté rend votre histoire d'autant plus précieuse.

Au fur et à mesure, les langues se délient plus facilement, et une cordialité surprenante nait entre vous tous. Tu t'autorises même parfois à plaisanter avec la mère de Sibylle, riant de son accent prononcé. Et c'est avec beaucoup de sérieux, que tu lui as promis d'apprendre leur langue un jour. Tu en serais même très heureux. Il te sera plus facile de s'exprimer avec elles, et ainsi, de partager beaucoup plus. Et te rapprocher encore un peu de la culture de la femme que tu aimes. Tu es étonnement à l'aise, partagé entre la fillette qui cherche à accaparer toute ton intention, Diana, Hippolyte, et les autres Amazones. Le vin n'est sans nul doute d'une grande aide pour tous vous rapprocher. Les anecdotes pleuvent, sans que tu ne puisses t'empêcher d'en rire. Peu à peu, tu parviens de mieux en mieux à visualiser Diana quand elle était enfant. Un peu comme toi, finalement. « On ne peut comprendre les inquiétudes des parents qu'en le devenant soi-même. Moi aussi j'ai causé pas mal d'ennuis à mon père. » Ton père, Bruce. L'autre, tu ne l'as que trop peu connu. Et Hippolyte est probablement loin d'imaginer à quel point tu as été un adolescent difficile. Comment vas-tu gérer la situation quand tu le deviendras toi-même ? Lassée de ne pas comprendre votre conversation, Sibylle te met au défi de t'exprimer en themyscirien. Challenge ardu, mais après avoir écouté les sonorités de la langue pendant des jours, tu te sens capable de prononcer au moins une phrase sans trop te tromper. C'est Menalippe qui te donne le la, en t'incitant à répéter après elle. Élève appliqué et désireux d'apprendre, tu prononces du mieux possible ce que tu viens d'entendre, sous l'hilarité générale. Surpris, tu souris, happé par cette bonne humeur, mais sans en comprendre la raison. Sibylle est probablement la plus amusée, et elle ne manque pas de te le montrer. « Quoi ? Mon accent est horrible à ce point ? » Toutes te regardent, complices de la farce. « Non, ta prononciation est honorable. C'est juste que tu viens de t'engager à faire la litière de Cerbère pendant une année. » Pas le moins vexé par le piège qui t'a été tendu, tu ris de bon cœur, dans le fond soulagé de constater que le courant passe entre elles et toi. Toi qui craignais un peu le déroulement de ce banquet, tu commences réellement à passer un bon moment.

Mais cette légèreté est de courte durée. Soudainement, une agitation règne dans les jardins, et les premières Amazones se lèvent pour s'attrouper toutes au même endroit. Hippolyte en fait rapidement de même, directement concernée par tout ce qui se passe sur son île. Tu ignores encore ce qui vient de produire, mais les regards que tu croises n'ont rien de réconfortant. Sibylle est confiée à Diana, tandis que sa mère et la garde escorte la Reine vers le point de trouble. La petite fille n'est pas rassurée. Personne ne l'est. Vous ne tardez pas vous non plus à vous rapprocher pour percer le mystère. Les voix s'élèvent, grondent de plus en plus. La gaité laisse place à une agressivité palpable. La joie du diner s'efface, et un nuage sombre plane au-dessus de vos têtes. Mais qui en est la cause ? Tu lis l’inquiétude et l'incompréhension dans les yeux de Diana. Et c'est exactement parce qu'on refuse de lui donner des réponses que tu t'affoles. Elle se faufile à travers la foule, sans qu'aucune ne prenne la peine de l'informer de la situation. Elles veulent protéger la Princesse. Mais la protéger de quoi ? Tes traits sont durs, tu sens une multitude d'émotions t'envahir. Tu sais déjà que la soirée va basculer, et que cet imprévu va sonner le glas de la fête. « Diana, attends ... » Trop tard. Malgré les préventions des autres Amazones, c'est dans une course effrénée et entêtée qu'elle se dirige vers le centre de l'attroupement. Et fait face à l'homme qui l'a brisé. Quand tu le vois, la rage s'infiltre dans tes veines, elle coule jusqu'à ton organe vital. Tu sens ton cœur battre la chamade, galvanisé par une colère féroce et incontrôlable. Arès est là, tenue en joug par les guerrières, mais sa présence à elle seule va suffire à tout gâcher. Tu ne quittes pas Diana d'une seule semelle, prêt à intervenir si la situation dégénère. Mais surtout, tu surveilles attentivement sa réaction, inquiet de la voir défaillir. Tu ne le laisseras pas la toucher. Plus jamais. Le voir suffit à te ramener sur le champ de bataille. Comme un soldat rescapé d'une guerre trop sanglante, et encore profondément marqué par un choc post-traumatique. Tu n'oses pas imaginer ce que elle ressent. Probablement cent fois pire. On n'oublie jamais sa mort. Ni le responsable. Tes pensées sont assaillies par des souvenirs atroces, qui t'empêchent de prendre du recul sur la situation. T'as envie de lui sauter dessus. De serrer sa gorge de tes mains. Ou de lui trancher la tête comme Hercule. Chacune de ses respirations est un supplice, un affront que tu ne supportes pas. Il devrait être mort. Quel dommage qu'il ait fuit le combat avant que Kal El ne l'achève. Il te voit, il te regarde. Et tu maintiens le feu de ses iris dans les tiennes, tout aussi enflammées, par une haine viscérale. Tu n'as pas peur de lui. Pas une seule seconde il ne t'effraie. La chose chose qui te préoccupe là maintenant, c'est Diana, et ce qu'elle peut bien ressentir face à l'un de ses bourreaux. Tu poses ta main dans les cheveux de Sibylle, que tu caresses doucement, pour la rassurer un peu. Tout le monde ici sait ce qu'il a commis. Et tu n'es certainement pas le seul à vouloir son exécution.

Tu constates sa douleur. La souffrance transpire de tout son être. La couleur même de sa peau a changé, la pâleur du choc ayant pris la place du rouge des éclats de rire. Tout allait mieux, et voilà que tout s'effondre à nouveau. Qu'il paraît loin votre après-midi, près du temple et dans la grotte. Quand elle riait, et s'amusait avec toi. Tous ces efforts et cette détermination à aller de l'avant anéantis par le dieu de la guerre, qui une fois encore, détruit tout sur son passage. T'aimerais savoir quoi dire, mais tu sais mieux que personne que rien n'effacera ce qu'elle ressent. Alors tu laisses l'échange se faire, sans en comprendre les aboutissements. Arès, d'une nonchalance honteuse et à vomir, s'exprime sans trembler. Hippolyte en fait de même, la voix dure et aussi froide que la pierre. Un jugement vient d'être donné. Sa fureur te frappe aux yeux. Celle d'une mère qui condamne celui qui s'est attaqué à son enfant. Arès ne connaitra aucune pitié, rien ne lui sera épargné. Ça, t'en es certain. Elle ne le laissera jamais plus l'approcher. Et la gifle qu'elle lui assène est à l'image de sa colère. De son mépris. Et de l'amour qu'elle porte à sa fille. Pour toi, elle est jubilatoire. Mais c'est encore une bien maigre punition pour ce qu'il lui a fait subir. Il est sur le point d'être emmené prisonnier, quand Diana s'avance vers lui. A l'étonnement de toutes. Pris par surprise et paniqué, tu suis ses pas, et t'arrête en avant du reste de la foule. L'incompréhension est désormais ce qui prédomine tes émotions. Suivit de très près par la terreur. Terrorisé par l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose. La sueur perle sur ton front. Rester ainsi passif et impuissant t'es extrêmement difficile. T'es constamment à l'affût, prêt à bondir au moindre geste que tu jugeras déplacé ou trop dangereux. Tu peines même à déglutir, la poitrine douloureuse, le cœur qui menace de s'en s'extirper. Sa main sur sa joue contraste avec la violence de la baffe. Tu ne comprends pas. Tu t'agites, si proche de la tirer en arrière pour mettre fin à cette scène. Tu vois la tristesse sur ses traits, mais tu ne la saisis pas. Quel lien les a unit ? Beaucoup trop de choses t'échappent, et tu n'as jamais été aussi frustré de ne pas parler sa langue. Tu te sens à l'écart d'un acte beaucoup trop important. Quelque part, t'aimerais baisser le regard, pour ne pas assister à cet instant trop dérangeant pour que tu l'acceptes. Mais t'en es incapable, parce que la crainte de ne pas réagir assez rapidement en cas de besoin est plus importante. Ton amour pour elle prédominera toujours sur tout.

Tu réalises que c'est terminé uniquement quand ses doigts viennent enserrer ton poignet. Elle te tire, te traine avec elle à l'abri des regards. T'es confus, perturbé par tout ce qui vient de se passer, mais d'un coup d'oeil en arrière tu t'assures que Sibylle a bien été récupérée par une Amazone. Cette petite ne peut pas rester seule ce soir. Pas plus que Diana. Tu marches au rythme accéléré de ses pas, et rapidement, vous vous retrouvez dans la chambre après avoir traversé tout le palais en une vitesse record. La porte qui claque ne te fait pas sursauter. Sa fureur est légitime et prévisible. A moins que ce ne soit là l'oeuvre de sa tristesse ? Le silence s'installe entre vous. Parce que tu peines à trouver ce qui pourrait la consoler. Tu sais que c'est impossible. Un détail t'échappe encore dans cette histoire, mais c'est ce détail précis qui t'empêche de trouver les mots. Ce n'est pas la première fois que tu la découvres ainsi vulnérable, mais à chaque fois, c'est une torture insoutenable. Parce que tu ne veux que son bonheur. Et quand elle ne sourit plus, tu le vis comme un échec personnel. Tu te retiens de frapper ton poing contre le mur. C'est comme ça que tu apaises ta colère, avec encore plus de violence. Tu te casses la main pour tout extérioriser, faire surpasser la douleur physique à la douleur morale, nettement plus facile à supporter. Mais pas cette fois. Pas en sa présence. Pas quand elle a désespérément besoin de toi. Tu ne dis, mais tu t'approches d'elle, et l'entoure de tes bras. Tu la serres contre toi, contre ton torse, fais de ton corps un refuge où elle peut s'abriter. Ton étreinte est forte, à la hauteur de ce que tu ressens chez elle. Ces larmes qui coulent sont des lames qui te transpercent. Alors tu cherches à les effacer en déposant plusieurs baisers sur sa tempe. C'est bien peu, mais c'est ta façon de lui montrer qu'elle n'est pas seule face à cette nouvelle épreuve. Qu'elle n'est pas obligée de taire sa peine, et que tu seras toujours là pour l'écouter et la réconforter. Pour l'instant, tu restes immobile, caresse doucement son dos, sans dire un mot. C'est tes bras qui s'évertuent à la tâche. T'aimerais faire disparaître son chagrin en un claquement de doigt. Que toute la misère disparaisse. Quand tu t'écartes un peu, c'est uniquement pour saisir délicatement son visage entre tes mains, essuyant ses larmes de tes pouces avant qu'elles n'atteignent ses larmes. « Il faut que tu m'expliques ce qui vient de se passer, Diana. J'ai besoin de comprendre. » Trop de pages manquantes. Trop pour que le fil de l'histoire fasse sens dans ton esprit. Mais tu ne veux pas non plus la brusquer. Tu n'as pas envie de mettre sur le tapis un passé qui lui fait encore du mal aujourd'hui. Tu attendras, s'il le faut, même si ce geste d'affection inattendu est obsédant. « Je ne vais pas prétendre deviner ce que tu ressens. Mais j'ai quand même ma ptite idée. » Parce que ton bourreau est libre, lui. Il court encore Gotham, fait raisonner son rire machiavélique à chaque coin de rues. Mais pour elle, c'est bien plus compliqué que ça, pas vrai ? « Là où il est, il ne te fera plus jamais de mal. C'est terminé, il ne t'approchera plus. » Même si, visiblement, il n'a pas besoin de lui porter des coups pour la mettre à genoux. Il a piétiné son cœur à distance. Son apparition a suffit à réveiller en elle des souvenirs qu'elle cherche à faire disparaître. Toi seul sait à quel point c'est difficile. Et sans elle à tes côtés, tu n'y arriverais tout simplement pas. « Et si tu me le demandais, j'irais l'achever moi-même. » Parce qu'il n'y a rien que tu ne ferais pas pour elle. Tu prendrais tous les risques pour lui enlever cette souffrance. Tu n'hésiterais pas une seule seconde à aller te confronter à un dieu. « Demande-le moi, et j'y vais, tout de suite, maintenant. » C'est absurde, insensé, mais le plus incroyable, c'est que tu es le plus sincère du monde. « Parce que je t'aime. » Tu prononces ces quelques mots en themyscirien, à la perfection. Et pour cause, voilà plusieurs jours que tu t'entraines devant la glace, pour les lui dire à la bonne occasion. Tu as demandé à une des guérisseuses, la plus aimable, quand tes journées étaient horriblement longues à attendre son réveil, comment se disait 'je t'aime' dans leur langue. Te faisant intérieurement la promesse de les prononcer devant elle à son réveil. Aujourd'hui semble être le bon moment. C'est spontané, un peu naïf, mais ça vient du cœur. Et c'est important de le dire régulièrement aux gens qu'on aime, surtout dans les instants les plus difficiles. Parce qu'on oublie bien vite qu'il y a du bon, quand le tonnerre gronde et que l'obscurité s'étend. La lumière ne s'est pas éteinte, il suffit de rallumer la bougie.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyLun 29 Mai - 0:06

never let me go
JASON & DIANA

(LES DIALOGUES EN ITALIQUE SONT EN THEMYSCIRIEN)


Il existe mille et une façons de briser un cœur, et Diana vient d'en faire la cinglante et amère expérience. Elle n'avait pas imaginé tant souffrir de ses retrouvailles avec Arès. Elle pensait avoir plus de temps devant elle pour se préparer à leur confrontation, songeait qu'elle serait parfaitement indifférente à sa présence et à son sort. C'est faux. C'est entièrement faux. Le revoir a réveillé en elle des douleurs fantomatiques, un mal qui n'existe que dans son esprit mais qui lui serre le cœur et lui donne l'impression d'avoir du plomb dans les poumons. Arès appartient à un passé révolu, une époque à laquelle elle ne songe plus qu'avec une nostalgie piquante, acide, corrosive. Des souvenirs heureux ternis par les années écoulées, salis par les trahisons, mais ancrés trop profondément en elle pour qu'elle puisse les mettre de côté, les ignorer ou les oublier. C'est facile, d'être en colère. De hurler, de frapper, de laisser libre cours à sa fureur. Diana aurait préféré être en colère, elle aurait aimé être capable d'imiter sa mère, capable d'humilier Arès pour ensuite tourner les talons et ne plus jamais regarder par dessus son épaule. Mais ce n'est pas de la fureur qu'elle éprouve, rien qu'une tristesse infinie qu'elle pensait jusque là impossible. Pourquoi pleurer pour son bourreau ? Pour celui qui l'a trahie, frappée, menacée, traînée dans la poussière et le sang de Gotham. Parce que Diana possède une sensibilité exacerbée, souvent masquée, invisible à l'œil nu pour qui ne la connaît pas. Sa jeunesse est rarement reconnue, parce que ses millénaires d'existence sont incompatibles avec l'idée que les mortels ont de la longévité, de la vie. Ce n'est pourtant pas faute de leur répéter qu'elle est jeune, différente d'eux en de nombreux points. Arès est le spectre d'un passé trop présent, auquel elle est encore enchaînée bien malgré elle. Jason ne peut pas comprendre, parce qu'elle ne lui a rien expliqué au sujet du dieu, sinon qu'il représente la Guerre sous toutes ses formes. Pas par volonté de lui dissimuler quoi que ce soit, mais par peur de réveiller des sentiments qu'elle s'était trop acharnée à enfouir pour avoir envie de les déterrer. Pour ne pas s'infliger de souffrances inutiles, et contre lesquelles elle ne peut rien – et lui non plus.

Diana étouffe avec peine un sanglot quand il la serre contre lui comme il le fait à chaque fois qu'il la sent sur le point de perdre pied. Les larmes roulent à grosses gouttes sur ses joues, laissant plusieurs sillons humides et salés sur sa peau. Elle le sait, Jason déteste la voir pleurer. Alors il s'acharne à l'embrasser pour empêcher ses larmes de couler, et Diana aimerait que ce soit suffisant. Mais ça ne l'est pas, pas cette fois-ci, c'est son âme qui saigne et mêmes les plus tendres des caresses sont inefficaces. Elle relève les yeux vers lui lorsqu'il prend son visage entre ses mains, et le sien lui apparaît flou, sa vision brouillée par les larmes. Elle bat des paupières jusqu'à ce que le voile se dissipe, pour détourner le regard presque aussitôt. Bien sûr qu'il a besoin de comprendre ce qui s'est déroulé sous ses yeux incrédules, sans qu'il ne puisse rien comprendre leur échange. Diana a agi instinctivement, sans songer à lui ni aux questions que son geste soulèverait. Mieux que quiconque, Jason sait ce qu'elle ressent, et c'est pour cette même raison qu'il lui offre d'aller achever Arès, comme si la tâche était aisée. Probablement qu'elle le serait pour lui, qui est déjà venu à bout d'un demi-dieu jugé invincible par ses pairs. Mais malgré tout ce qu'elle ressent, Diana ne peut se résoudre à prononcer une telle sentence, encore victime du lien qui l'a uni au dieu. C'est ce même cœur qu'il a piétiné qui la pousse à faire preuve de clémence à son égard. Une clémence qu'il ne mérite pas, qu'elle ne veut même pas lui accorder, mais dont il va tout de même bénéficier. Prisonnier des Amazones, il ne le restera pas éternellement, Hippolyte serait folle de le croire. Quelqu'un viendra le sortir de sa prison, une sœur ou un frère, peut-être mère Héra qui ne supportera pas de voir son fils être réduit à l'état de captif. Arès sera libre, demain ou dans mille ans, mais il le sera. Et Diana continuera à l'affronter, marionnette d'un destin cruel.

La surprise lui fait écarquiller les yeux quand elle l'entend prononcer les mots en themyscirien. Elle le dévisage un instant, ébranlée par cette déclaration inattendue dans sa langue natale. Elle lui offre un sourire mélancolique avant de prendre son visage entre ses doigts. « Je t'aime aussi. » Mais ce soir ce n'est pas la réponse à tout, n'est-ce pas ? Elle le regarde encore un instant avant de le lâcher, et elle s'éloigne de quelques pas pour aller s'asseoir sur le bord du lit. La matinée lui paraît si loin, et leur escapade semble à présent appartenir à un autre temps. Diana attend que Jason la rejoigne avant de se confesser, la tête baissée et les mains jointes posées sur ses cuisses. « J'avais douze ans, quand j'ai rencontré Arès pour la première fois. C'est lui, le premier homme que j'ai réellement rencontré. Ce jour là... Je fuyais les moqueries, comme bien souvent. Une Amazone de mon âge m'avait insultée, je me suis énervée et je l'ai blessée... J'ai fui, honteuse. Arès m'a trouvée dans la forêt en train de sangloter, comme l'enfant que j'étais. Il savait qui j'étais, évidemment... Mais il ne s'est pas joué de moi. Il m'a offert de faire de moi la meilleure guerrière que Themyscira ait jamais connue. Tu imagines bien qu'une telle offre, venant d'un dieu tel que lui, ne se refuse pas. J'ai accepté, et à partir de ce jour, je l'ai retrouvé à chaque pleine lune pour profiter de ses enseignements. Pendant des années, il a été... Mon mentor. Mon allié, mon ami. Je l'ai aimé, de tout mon cœur de petite fille blessée. » Elle ne peut le nier, ni minimiser l'importance de la présence d'Arès dans sa vie. « Et... Cela m'horrifie, mais je crois que c'est encore le cas aujourd'hui. Je sais qu'il m'a aimé, lui aussi. Comme je sais que je l'ai déçu en ne suivant pas la voie qu'il avait tracée pour moi. » Celle d'une guerrière impitoyable et sans merci, capable de retourner l'Olympe et le Tartare. Mais c'est le chemin de l'amour et de la compassion que Diana avait choisi d'emprunter, au grand dam du dieu.

« Ce n'est pas évident aujourd'hui, mais autrefois, Arès était un homme honorable. Être dieu de la Guerre, ce n'est pas une tâche aisée. Mais il s'en acquittait, comme Apollon tire le soleil dans le ciel chaque jour, comme Hadès s'occupe des âmes et comme Zeus gouverne les cieux... Mais les temps ont changé, et Arès a changé avec eux. » Diana se lève, presque brusquement, et rejoint la terrasse adjacente à sa chambre. Elle s'avance jusqu'à la balustrade, les bras croisés sous sa poitrine et le regard rivé sur l'horizon au delà de l'océan. « Quand vous... Quand les hommes ont commencé à se faire la guerre, il y avait une certaine forme d'honneur et de respect. Cela se passait sur des champs de batailles, ils se mesuraient les uns aux autres en personne, le sang qui coulait était arraché à son ennemi en face à face. Je ne dis pas que c'était beau, la guerre a toujours été laide. Mais la gloire était durement acquise, et l'on était en paix ou en guerre, il n'y avait pas d'entre deux. Cela a changé. Tout a changé. » Elle lance un regard triste à Jason avant de réclamer la sécurité de ses bras. « Les dieux se meurent. Aucun ne l'admettra, mais c'est la vérité. L'humanité a évolué, elle a laissé derrière elle les anciennes croyances, plus personne ou presque ne prie les dieux. Certains ont accepté leur sort. D'autres ont changé avec leur temps. Arès a changé. L'art de faire la guerre est devenu vicieux, pervers et corrompu. Les dirigeants ne sont plus en première ligne, ils sont tranquillement assis derrières des bureaux et appuient sur ses boutons, donnent l'ordre de bombarder telle ou telle région, déploient leurs troupes comme bon leur chante, et ce sont des innocents en paient le prix fort. » Elle n'est pas certaine d'être claire. Le mysticisme divin est difficile à saisir, même pour quelqu'un qui en étudie l'histoire depuis des millénaires. « La guerre a changé, et Arès a changé avec elle. Il se nourrit des conflits, et puisque les conflits sont à présent dénués d'honneur, il n'en a plus non plus. » Et s'il en reste, il est enfoui si profondément que Diana ne sait pas s'il pourra refaire surface un jour. « La seule à avoir été épargnée, c'est Aphrodite. » La raison est évidente, l'amour demeure la préoccupation principale des mortels comme des immortels. « Depuis la nuit des temps, tout ne tourne qu'autour de ces deux choses. La guerre, et l'amour. Les deux forces qui régissent le monde et qui s'entremêlent sont les plus incontrôlables. » Mais il le sait déjà, n'est-ce pas ? « On commet les pires folies au nom d'Aphrodite, et c'est Arès qui s'en repaît. Éros aime beaucoup semer la discorde pour contenter ses deux parents... » Les dieux aiment se jouer des mortels, en parfaits égoïstes qu'ils sont. Héphaïstos le lui a dit un jour, les Olympiens ne servent que leurs propres intérêts. Naïve, Diana a cru Arès différent. Et comme un papillon qui s'approche trop près d'une flamme, elle s'est brûlé les ailes.

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : never let me go (JASON) - Page 2 Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

never let me go (JASON) - Page 2 V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyMer 31 Mai - 0:09


Diana & Jason

The first time I saw you, I thought : "Look at that girl. I'm going to love her forever."


Comment trouver des mots susceptibles d'atténuer la tristesse ? T'aimerais tellement parvenir à soulager ne serait-ce qu'un tout petit peu sa peine. C'est plus simple de lui proposer de tuer Arès. C'est concret, c'est une action qu'il te suffit d'exécuter. Sans parler de la difficulté de la tâche, tu sais qu'à la fin il y aurait une vraie finalité. Quelque chose de satisfaisant. Là, tu avances dans un brouillard épais, pas après pas, sans avoir si tu vas trébucher l'enjambée suivante. Sa douleur te transperce, plus douloureux qu'un millier de lames. C'est pas des conneries, les âmes-soeurs. Impossible d'ignorer la véracité du mythe quand tu sens ses émotions aussi bien que si c'était les tiennes. Il y a ce lien, invisible mais indestructible, qui s'est tissé entre vos deux âmes, et qui vous rendent sensibles à ce que ressent l'autre. Quand elle est heureuse, t'es heureux. Quand elle rit, tu ris toi aussi. Et quand elle pleure, t'as le cœur en berne. Un spleen qui creuse ton organe vital. Elle est précieuse, Diana. Wonder Woman l'est pour le monde, mais Diana l'est pour toi. Elle est ton joyaux, ta pierre précieuse, que t'aimerais parfois protéger dans un coffre. L'y enfermer pour que personne ne puisse lui faire du mal. Cette femme, extraordinaire, qui a sacrifié tant de choses par compassion et empathie, est trop brisée pour que tu puisses lui enlever sa peine. Elle est trop profondément ancrée. Ce n'est pas quelque chose qu'on pourrait gratter avec le dos d'une éponge. Essuyer, ou envoyer loin à l'autre bout de la pièce. Ce n'est pas des cauchemars qui disparaissent au réveil ou des chimères qui s'éloignent quand on met nos mains sur les yeux. Son chagrin s'est accumulée au fil des siècles, de différentes natures, mais présent depuis le début. Enfant née d'argile, montrée du doigt pour sa différence, et aujourd'hui cible de mégalomanes psychopathes qui veulent s'attaquer à ce qu'elle représente. L'espoir. La bonté. Tout ce qu'il y a de bon dans cet univers. Ils veulent la faire taire. C'est dangereux pour eux, toute cette générosité. Mais tu devines sa lassitude, fatiguée de porter à bout de bras une humanité qui lui fait du mal. Et voilà que maintenant ce sont les siens qui cherchent à la faire tomber. Alors oui, c'est insoutenable, de rester planter là. A voir ses larmes couler, son regard s'éteindre, et son corps vaciller. La seule chose dont t'es certain, c'est que tu seras là si elle tombe. Tu l'aideras toujours à se relever. Il n'y a que toi qui la vois vulnérable, brisée, avancer poitrine béante. Et même si c'est une responsabilité énorme, tu vas faire tout ce qui est en ton pouvoir pour l'aider. A ta façon, peut-être un peu maladroitement, mais t'y arriveras. Parce que t'es un homme acharné, qui ne baisse pas les bras face à la difficulté. Encore moins quand il s'agit d'elle. Tu la porteras sur ton dos s'il le faut. Mais elle se redressera, et relèvera fièrement la tête. Elle le fait toujours.

Elle s'éloigne pour se mettre assise au bord du lit, et tu ne tardes pas à la rejoindre. Tu dénoues ses mains liées avec une des tiennes. Vos doigts se cherchent, naturellement. Tu sais déjà que ça risque d'être pénible pour elle de raconter cette histoire, alors tu lui offres un tout petit peu de courage avec ce simple contact. Pas une seule fois, tu n'interromps son histoire. Tu écoutes, attentivement, renforçant l'étreinte quand sa voix se trouble. T'es véritablement surpris, d'apprendre le rôle qu'a tenu Arès dans sa vie. Bien plus que la simple connaissance que tu t'étais imaginé. Il a été présent, il l'a soutenu, et il l'a prise sous son aile. Il l'a accepté quand les autres riaient d'elle. Il l'a entrainé quand personne ne croyait en son potentiel. Là où toutes ont échoué, lui, il a réussi. Ce qui rend sa trahison d'autant plus intolérable. La colère menace à nouveau de se réveiller, mais tu la fais taire. Car ce n'est pas son heure. Tu comprends l'amour qu'elle lui a porté. Et tu comprends que cet amour demeure présent encore aujourd'hui. Ce que tu ne comprends pas, c'est lui. Pourquoi l'a t-il abandonné ? Pire, pourquoi a t-il voulu lui faire du mal ? Quand elle se lève brusquement et marche jusqu'à la terrasse extérieure, tu la suis, non sans froncer sévèrement des sourcils. Dans ta tête, c'est le chaos. Tu te sens minuscule, ridicule, face à l'immensité des dieux. Ses problèmes dépassent ta simple mortalité. Tu n'as jamais endossé le rôle du confident. T'étais pas de ceux qui savent écouter et régler les soucis. Parce que t'étais déjà pas foutu de gérer les tiens, mais aussi parce que t'étais trop tourné sur toi-même pour te préoccuper d'autrui. La faute à une vie de solitaire dans les rues de Gotham. Et là, Diana te parle de dieu de la guerre. De personnification, d'évolution, d'imprégnation, de changement. Des choses qui te dépassent complètement et qui font te fait perdre pied. Le regard vers l'horizon, à ses côtés, tu cherches de quoi te retenir. Pour ne pas sombrer dans cet univers trop vaste pour toi. Tu pousses un léger soupire, avant de la serrer contre toi. Elle t'explique à merveille les choses, si bien qu'il est facile de cerner où elle veut en venir. La guerre, le mal de l'humanité. Souvent étroitement liée à la religion. Deux fléaux du monde. T'es pas croyant. Et même durant tes heures les plus sombres, tu ne t'es jamais mis à genoux pour prier. Tu savais que personne ne répondrait. Et t'étais bien trop fier, pour supplier quelqu'un de te venir en aide. Mais ici, c'est différent. Les dieux sont réels. Ils représentent tous quelque chose, et se nourrissent de l'attention des mortels. Sans ça, ils n'ont plus de raison d'exister. Arès est devenu l'image de ce qu'il représente. Tout va mal. Et avec la chute du monde, vient également la sienne. Ta main se loge dans ses cheveux que tu caresses doucement, continuant d'écouter avec toute ton attention. Mais est-ce elle que tu cherches à apaiser, ou toi ?

Quand elle termine, tu ne reprends pas tout de suite la parole. Parce que toutes ces informations, t'as besoin de les intégrer. T'essayes vraiment de comprendre. Et certaines choses, tu peux y parvenir avec un peu d'efforts. Mais tout ce qu'elle vient de te dire, globalement, ce n'est pas ça qui importe à tes yeux. Il y a des changements, et de ces changements ont découlé des lourdes conséquences. Ça, tu t'en fiche. Les problèmes des dieux ne t'importent pas. Tu les méprises, tous. Arès le premier. Toi, ce qui t'importe, c'est Diana. Quand tu sens ton sang bouillir de rage, incapable de la retenir plus longtemps, tu mets fin à l'étreinte, et recule de quelques pas. Tu appuis tes mains sur la rambarde, et secoue la tête, dans l'impossibilité de mettre de côté tes sentiments personnels. « Tu sais, Diana, je ne suis qu'un homme. » Pas dans le sens masculin, au sens général, celui qui regroupe toute l'humanité. « J'entends tout ce que tu viens de me dire. Je comprends où tu veux en venir. Mais toutes ces excuses que tu trouves, et qui ont certes peut-être du sens, moi je m'en fiche. » Tu lèves le regard vers elle. Tu ne veux pas être brute dans tes propos, mais c'est toujours de cette façon que tu t'exprimes. Tu ne mâches pas tes mots, parce que t'as pas de temps à perdre. Tu vas droit au but. Et même si ce soir ce n'est sûrement pas ce dont elle a besoin, tu te dois malgré tout de lui dévoiler tout ce que tu penses. « Diana, bon sang, j'en ai rien à foutre d'Arès. Ou d'Aphrodite. Ou de n'importe quel autre dieu à l'égo surdimensionné ! Qu'est-ce ça peut me faire qu'ils soient oubliés ? Ne te méprends pas, je sais qu'ils font partie de ton monde, et ordinairement, je n'oserais pas mépriser ce qui s'y rapporte de près ou de loin. Mais eux, ils sont mauvais ! » T'admires sa capacité à voir le meilleur chez chacun, mais t'es pas comme ça. Toi, tu les vois tels qu'ils sont. C'est pour ça que tu cours les rues chaque nuit, à vider ton chargeur dans les arrières boutiques mafieuses. Parce que ces gens sont mauvais, eux aussi. Et que tu n'es pas là pour leur chercher des excuses ou leur donner une seconde chance. Tu les tues, tout simplement. Sans ça, ils continueraient leurs méfaits. Arès, mériterait de mourir. Ce soir. « Arès a essayé de te tuer ! Je suis désolé, vraiment, mais c'est tout ce que je suis capable de voir. Et c'est d'autant plus impardonnable qu'il a été ton mentor et ton ami. Parfois, il ne faut pas chercher des raisons à tout acte, et juste accepter la réalité telle qu'elle est.  » Tu ne cries pas, le son de ta voix est posée, mais vive. Parfois, elle déraille, sous le coup de la colère et des émotions. T'aimerais vraiment qu'elle comprenne ton ressenti. Qu'elle réalise que tout ça, c'est beaucoup trop pour toi. Que tu l'as perdu, il y a un mois de ça, et que suite à ça, t'as vécu un véritable enfer. C'est impossible de voir les actes d'Arès sous un autre jour après ce qui s'est passé. « Et la réalité, c'est qu'il a été responsable de ta presque mort. Et de ma semaine cauchemardesque. J'ai vécu les pires jours de ma vie par sa faute. J'ai erré, comme un fantôme. Je m'en suis pris à des adolescents sans défense. J'ai agressé Tim. Parce que j'ai cru t'avoir perdu. Et j'étais prêt à faire n'importe quoi pour apaiser un peu cette souffrance insoutenable. » Vous n'avez pas réellement reparlé de tout ça depuis son réveil. Taire le mal le rend moins réel. Ce soir, tu n'y arrives pas. Tu viens à peine de la retrouver que t'as déjà peur de la reperdre. Le voir, moqueur, arrogant, évidemment que ça t'a atteint. Que Diana s'en approche et le touche a été pire. Les larmes te montent aux yeux, sans prévenir, alors tu détournes rapidement la tête. « Tout ce que je vois, c'est le mal qu'il t'a fait, et qu'il continue à te faire. La seule chose à laquelle j'arrive à penser, c'est trouver les cachots pour lui planter une épée dans la gorge. » Tes dents se serrent, tout comme tes poings sur la rambarde. « Et si je ne t'aimais pas autant, c'est exactement ce que je serais en train de faire. » Votre amour, vous ne le devez ni à Aphrodite ni à Eros. Vous êtes les seuls fondateurs de votre histoire. « Alors s'il te plait, arrête. Tout ça, c'est au-dessus de mes forces. Ne me dit pas que tu l'aimes. » Tu veux revenir à votre après-midi, où il n'y avait que vous deux. Là, tu te sens comme un pion sur un échiquier, où s'affronte des dieux qui s'ennuient. Et Arès vient de remporter la première partie.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyLun 5 Juin - 0:51

never let me go
JASON & DIANA

(LES DIALOGUES EN ITALIQUE SONT EN THEMYSCIRIEN)


Diana ne réalise pas toujours que ses paroles peuvent être déconcertantes pour ceux qui n'ont pas toujours évolué dans un monde peuplé de dieux – pour les mortels. Pour Jason, Arès et les autres ont longtemps été des noms dans des livres d'Histoire, des mythes presque oubliés, des êtres sans aucune tangibilité. Sauf que les dieux sont réels, faits de chair et de sang, et aussi cruels et changeants que peuvent l'être les hommes. Mais Diana, elle, côtoie les Olympiens depuis sa plus tendre enfance, ils font partie de sa vie depuis toujours. Elle les connaît, les comprend, sait quelles passions les animent et quels sombres désirs les tiennent éveillés la nuit. Mais Jason, lui, comment le pourrait-il ? Il ne connaît d'eux que ce qu'il en a vu. Des êtres dépourvus de conscience, à la morale douteuse et d'un égoïsme sans pareil. Et c'est loin d'être faux, mais ce n'est qu'une infime partie de ce qu'ils sont. En quelques mots, Diana ne peut pas lui faire comprendre toute l'essence des dieux, il lui faudrait des milliers d'années pour y parvenir. Et puis, peut-être qu'il s'en moque, qu'il ne veut rien entendre. Parce que lui aussi, elle le connaît, elle sait qu'il ne voudra pas entendre ses arguments, pour la seule et unique raison qu'Arès est responsable de sa mort. C'est lui qui a orchestré le massacre de Gotham et a entraîné Hercule dans son sillage. Le demi-dieu ne se serait pas intéressé de lui-même à l'humanité, encore moins à une aussi triste ville. Arès a apporté mort et dévastation chez lui, et s'est rendu responsable de sa mort. Elle peut parfaitement comprendre que Jason peine à entendre ce qu'elle tente de lui expliquer ; ce serait comme essayer de justifier les actions du Joker en usant de sa folie pour l'excuser. Les actions d'Arès ne sont pas plus justifiables que les siennes... La différence majeure, c'est que Diana a aimé son bourreau. Qu'elle l'aime peut-être encore malgré tout, comme un chien qui persiste à revenir auprès d'un maître maltraitant.

Elle reste immobile, les bras croisées, pétrifiée comme une statue de marbre alors que Jason la relâche et s'éloigne. Elle perçoit la tempête qui fait rage dans son esprit, voit les tremblements de ses mains alors qu'il s'appuie sur la rambarde. Elle attend, nerveuse, qu'il prenne la parole. Et quand il le fait, elle perçoit très vite la sévérité de son ton. Si elle ne lui est pas destinée, elle lui arrache néanmoins un long frisson. Diana en vient à regretter ses aveux, parce qu'ils lui font du mal. Toutes les vérités sont-elles bonnes à entendre ? C'est ce qu'elle pensait sincèrement jusqu'à présent, jusqu'à voir la douleur s'installer sur les traits de Jason. Elle n'ose pas se rapprocher de lui, elle ne fait que le fixer de ses grands yeux sombres et brillants, les lèvres déformées par une grimace malheureuse. Son regard, elle ne le soutient pas longtemps et se détourne, un peu honteuse. Oui, la plupart des dieux sont mauvais. Mais ils sont plus compliqués que cela, chose qu'elle ne se risquera pas à lui dire. Ses paroles lui brisent le cœur, parce qu'elle sait qu'il a raison, mais également parce qu'elle se sait incapable de renoncer à voir le bon en eux. Comme elle est incapable d'abandonner l'humanité tout en la sachant capable des pires atrocités. Ce n'est pas elle, ce n'est pas dans sa nature. Et c'est ce qui l'a tuée, sa volonté de protéger ceux qui ne sont peut-être pas dignes de l'être. Les mots d'Hippolyte résonnent dans son esprit et font écho à ceux de Jason. Ils ne te méritent pas. Mais quand bien même... Comment renoncer, comment ? Diana en est incapable, aussi douloureuse que soit son entreprise, elle se doit de continuer à essayer. Comme Kal-El, elle a fait de la compassion sa plus grande alliée et en fin de compte, elle partage peut-être sa naïveté.

Diana a l'impression d'être frappée par la foudre de Zeus quand Jason lui parle enfin de son calvaire durant cette longue, interminable et insupportable semaine. Il ne lui a jusque là rien dit à ce sujet, et elle n'a rien demandé. Pour ne pas rendre réel leur calvaire et éviter de jeter du sel sur des plaies encore béantes. La réalité est pourtant là, laide et implacable. Elle est morte, et elle l'a entraîné dans sa chute. Les larmes roulent sur ses joues et elle ne cherche pas à les en empêcher, submergée par les souvenirs de leurs derniers moments à Gotham. Jason qui serre son corps de poupée désarticulée contre lui et la supplie de ne pas le laisser. Elle, qui lui confesse une dernière fois son amour avant de rendre son dernier souffle. Le reste n'a que peu d'importance, comparé à ces moments où même leur amour n'est pas parvenu à les sauver. La mort est venue réclamer son dû et elle l'a obtenu, avant que Diana ne soit arrachée à ses griffes par la force d'un coup de poing kryptonien. Mais elle est partie, suffisamment longtemps pour entrevoir les abysses. Jason, lui, s'est retrouvé confronté à de nouveaux démons peut-être plus vieux que les autres. Comment pourrait-il pardonner l'impardonnable ? Savoir à quel point il a souffert est une chose, l'entendre mettre ses propres mots sur sa souffrance en est une autre, qui lui fend le cœur aussi sûrement que la lame d'Hercule l'a fait. Jason rêve de tuer Arès, et pourquoi ne le ferait-il pas après tout ? Parce qu'il l'aime, et c'est tout. Parce qu'il l'aime et ne supporte pas de l'entendre lui dire qu'elle éprouve encore de l'affection pour Arès et que rien ne peut la justifier réellement. Alors elle ne le dira plus, et fera de son mieux pour ne plus le ressentir non plus. Hélas, les choses ne sont pas toujours aisées. « Je suis désolée... Je suis tellement désolée, Jason... » Elle l'est, à un point inimaginable.

Il lui faut un certain temps pour retrouver le contrôle de ses membres, et lorsqu'elle le fait c'est pour se rapprocher de lui, elle prend doucement son poignet pour pour l'ôter de la rambarde et lui permettre de se glisser entre cette dernière et lui. « Regarde-moi...  S'il te plaît, mon amour, regarde-moi. » Elle prend délicatement son visage entre ses doigts, et essuie les larmes qui perlent aux coins de ses yeux. « Je suis là... Je suis là, et je n'irai plus nulle part, jamais. Ce qui est arrivé... N'arrivera plus, je t'en fais la promesse. C'est dans ma nature d'aimer, le bon comme le mauvais, je ne peux pas lutter contre cela... » Elle lui offre un sourire, un peu triste et désolé. Ses doigts caressent ses joues avec tendresse, puis l'une de ses mains glisse sur son cœur. « Mais toi, je t'aime comme personne d'autre. C'est la seule chose qui doive t'importer. Le reste, les autres... Les dieux, les hommes... Arès, Hercule, Luthor et tous les autres... Ils sont là, mais que peuvent-ils contre l'amour qui nous lie l'un à l'autre ? » C'est une question qui n'attend pas de réponse verbale tant elle est évidente. L'amour conquiert tout, la haine comme la douleur, il écrase les préjugés, ignore les frontières et abat tous les murs. Et il se moque de la mort comme de la guerre, elles ne sont pas des adversaires dont il se soucie. « A quoi bon vivre, si ce n'est pas pour s'aimer ? » Diana sent son cœur battre rapidement sous ses doigts, affolé par sa colère. Cette rage, elle veut la souffler, comme la flammèche d'une bougie. « Jason... Que peut le monde, contre l'un de tes sourires ? Contre tes caresses, tes baisers ? Tu écrases tous mes ennemis quand tu me regardes, fais disparaître tous mes maux quand tu me fais l'amour... Tout cela... C'est la seule réalité qui ait de l'importance. Le reste n'est que de la poussière sous nos pieds. Quoi qu'il arrive, quelles que soient les batailles que nous ayons à mener... Elles ne sont rien. »  Elle ponctue sa déclaration d'un long baiser auquel se mêle le sel de leurs larmes, mais cela non plus n'a pas d'importance. Le tissu de sa chemise se froisse sous ses doigts avant qu'elle n'écrase sa poitrine contre la sienne. « Amor est vitae essentia. L'amour est l'essence de la vie. N'oublie pas. N'oublie pas et ne laisse rien d'autre te dicter ta conduite. » Diana s'écarte de quelques pas, avant de lui tendre la main, une expression douce et apaisée sur le visage. « Viens oublier le monde avec moi. » Le monde est laid, mais qu'importe ? Ils s'aiment.

✸ ✸ ✸
(love, loss and pain)

Diana ouvre les yeux brusquement, secouée par le tremblement résiduel d'un cauchemar. Elle bat des paupières pour habituer sa vision à la pénombre de la pièce, à peine éclairée par la lumière blanche de la lune. Jason n'a pas bougé, sa tête repose contre sa poitrine, il dort. Diana soupire et caresse ses cheveux un instant, en attendant que les battements de son cœur s'apaisent. Elle ne ferme pas les yeux, devine que le sommeil la fuira pour le reste de la nuit. Elle finit par s'extirper doucement des bras de Jason en faisant maints efforts pour ne pas le réveiller, sans succès. Son sommeil n'est pas plus profond que le sien, et à présents leurs cauchemars sont rivaux. « Excuse-moi, je ne voulais pas te réveiller. » Elle dépose un baiser sur son front avant de repousser les draps pour ensuite quitter le lit. Elle va récupérer une robe laissée sur le dossier d'une chaise et l'enfile, avant d'allumer une lanterne qui dispense quelques rayons dorés dans la pièce. « J'ai besoin de réponses. J'ai besoin de comprendre. » Elle ne sait pas s'il verra tout de suite où elle veut en venir, mais elle lui demande malgré tout de s'habiller pour la rejoindre. Le palais est endormi, à peine éclairé par quelques torches et les seules Amazones qu'ils croisent sur leur chemin sont celles qui fond leur ronde de nuit. Leurs expressions sont graves, elles sont toutes silencieuses. La lanterne de Diana éclaire leur route quand ils quittent le palais et s'engagent dans des ruelles étroites qui les conduisent loin du cœur de Themyscira, loin des Amazones. Le bâtiment qui finit par se dessiner devant eux n'est qu'une tour, haute et sans fenêtres ni ouvertures d'aucune sorte. Devant l'entrée, plusieurs Amazones membres de la Garde Royale montent la garde. Elle s'écartent sur leur passage après un instant d'hésitation, Diana entend leurs murmures quand ils s'introduisent à l'intérieur.

Ils descendent d'interminables escaliers qui les mènent sous terre, et ce n'est qu'une fois arrivés au sous-sol de la tour que l'endroit révèle son identité ; les geôles de Themyscira. Il n'y a qu'un long couloir où plusieurs cellules se font face, et une tout au fond qui semble avoir été creusée à même la roche. C'est la seule gardée par des guerrières, la seule éclairée de plusieurs torches. « J'ai besoin de comprendre », répète-t-elle, davantage pour elle-même que pour Jason. Elle prend une profonde inspiration pour se donner du courage et traverse le couloir, la tête haute. Quand elle arrive devant les cellules, les Amazones échangent un regard surpris et inquiet. « Ouvrez-moi. » « Princesse... La reine a interdit à quiconque de le voir. » « C'est un ordre, Niobe. » L'Amazone interroge les autres d'un regard, elles semblent se concerter silencieusement puis enfin l'une d'entre elle s'avance pour déverrouiller la lourde porte métallique. Les autres, sur la défensive, pointent leurs lances vers la cellule, prêtes à bondir au moindre mouvement suspect. Ces Amazones là, Diana les connaît bien. Niobe, Egeria, Aella, Delia, Penthiselea. Des guerrières si farouches qu'elles mettraient à terre tous les généraux des armées humaines d'un seul regard. Mais elles cèdent à sa demande, plient le genou devant leur princesse. Une forte odeur de souffre et de métal se dégage de la cellule, Diana tend sa lanterne à l'une de ses sœurs avant d'entrer à l'intérieur, suivie de très près par Jason. Cette fois, il n'est pas question de faire preuve de la moindre faiblesse. Cette fois, elle reste digne et fière, le regard perçant et tranchant. Les poings serrés, elle observe son ennemi en silence.

Les chaînes qui ont été passées à Arès ont été forgées par Héphaïstos et bénies de la magie de Zeus, destinées à maîtriser même le plus puissant des dieux. La prison est à la hauteur du prisonnier, qui a d'ailleurs perdu de sa suffisance, et n'observe plus Diana qu'avec une étrange curiosité. « Je me demandais quand tu viendrais me voir, Diana. » Ses mots coulent sur sa peau comme un poison acide qui la fait tressaillir. « Ce n'est pas une visite de courtoisie. » « Le contraire eut été fort étonnant. Mais je n'en attendais pas moins de ta part, princesse. » « Je ne suis là que pour te poser une seule question, avant de te laisser croupir ici pour l'éternité. » Arès rit d'un rire glaçant. « Nous savons tous les deux que cette cellule ne me retiendra pas. » « N'en sois pas aussi certain. Tu ne serais pas le premier à sous-estimer les Amazones. » « Non, certes... » Diana a l'impression qu'une tonne de plomb lui comprime la poitrine, mais elle ne reculera pas. « Je veux que tu me dises pourquoi. Pourquoi tu as fait ça. » Arès se redresse, menaçant, et s'avance d'un pas. « Et pourquoi pas ? Ne suis-je pas le Dieu de la Guerre, après tout ? » « Tu étais bien plus, autrefois. » Il ricane encore une fois, et Diana se retient difficilement de tourner les talons. Elle cherche la main de Jason et entremêle ses doigts aux siens, pour se donner un peu de courage en attendant qu'Arès reprenne la parole. « Pourquoi... Pourquoi, Diana ? Parce que tu es ma plus grande réussite. Et mon plus grand échec... Tu étais farouche et indomptable... Et regarde-toi, à présent. Les hommes ont fait de toi leur chienne de garde, mais sont les premiers à te flageller quand toi, tu te bats pour eux. Ne l'as-tu pas encore compris ? Le monde des hommes est voué à mourir, et depuis longtemps. Je ne cherchais qu'à accélérer le processus pour nous libérer de leurs immondices. Et j'ai longtemps espéré que tu serais mon fer de lance. Je me suis fourvoyé... Mes sœurs ont laissé leur faiblesse contaminer ton cœur, et te voilà acharnée à défendre une cause perdue d'avance... Les hommes ont-ils besoin de moi pour s'entretuer, Diana ? Combien de massacres ne sont nés que de leurs esprits dérangés et pervertis ? Tu connais la réponse à cette question, je le lis dans ton regard. » Diana secoue la tête, comme pour chasser des pensées parasites. « Tu te trompes... Il y a du bon en eux. Tu choisis seulement de l'ignorer. » « Non, je suis réaliste. La bonté des uns n'effacera pas la cruauté des autres. Tu n'éteindras pas un incendie de forêt avec un verre d'eau. » « Peut-être pas... Mais je me dois d'essayer. C'est dans ma nature. » « Et c'est dans la mienne de chercher à t'en empêcher. Je ne t'en veux pas, Diana... C'est ainsi que Zeus t'a... Créée. » « Je me suis créée seule. Ni lui, ni aucun d'entre vous n'êtes responsables de la femme que je suis devenue. » Diana le défie d'un regard, qu'Arès soutient, comme s'il savait quelque chose qu'elle ignorait. Il ne dit rien, cependant, et se détourne d'elle pour observer Jason d'un regard à la fois curieux et plein de mépris.

« Et voilà le tueur de dieux... Diana, je n'ai pas besoin d'instaurer la violence dans le cœur des hommes. Elle s'y trouve déjà, je ne fais que jeter un peu d'huile sur le feu. Je n'ai jamais approché ton amant, et pourtant je lis en lui une véhémence qui me ferait presque pâlir de jalousie, une tendance à la violence inouïe... Et ton cher Kal-El était prêt à me réduire en poussière pour avoir osé lever la main sur toi... Ouvre les yeux, Diana. Avant qu'il ne soit trop tard et qu'ils ne t'entraînent dans leur chute. Tu as le potentiel d'être tellement plus que leur bouclier... Ta place est parmi les dieux, pas parmi les insectes. » Elle incline légèrement la tête sur le côté, songeuse. « Ma place... Ma place est où je le déciderai. Et ce ne sera pas à tes côtés. Je pleurerai l'homme que tu as été... Mais n'éprouverai plus que dégoût pour celui que tu es devenu. J'aurais aimé pouvoir t'apprendre l'amour, la compassion et l'espoir. Mais c'est peine perdue, ton âme est aussi noire que ton cœur, tu n'es plus une cause qui mérite que l'on se batte pour elle. Mais les hommes... Les hommes se battent, se tuent, commettent des erreurs et des atrocités, mais pas que. Je choisis de les aimer, pour les encourager à faire mieux. Je ne serai pas la sauveuse de l'humanité... Mais je continuerai à protéger les innocents et ceux qui ne peuvent se défendre seuls. Je suis ainsi, Arès. Tu as voulu me briser pour mieux me ramener auprès de toi... Tu n'as fait que me rendre plus forte. Je vais appliquer ton plus vieil enseignement et faire de ma peine ma plus grande puissance. » « Ta naïveté serait touchante, si elle n'était pas aussi avilissante. » Diana secoue la tête. « Je ne serai jamais ton fer de lance... Je choisis de demeurer celui de l'humanité. »

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : never let me go (JASON) - Page 2 Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

never let me go (JASON) - Page 2 V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyMar 6 Juin - 2:11


Diana & Jason

The first time I saw you, I thought : "Look at that girl. I'm going to love her forever."


Peut-on mourir par amour ? Oui. Elle te l'a prouvé à Gotham, en sacrifiant sa vie pour la tienne. Peut-on mourir d'amour ? Oui. Car cette perte était si proche d'être ta fin. Perdre le goût de vivre, c'est s'éteindre à petit feu. Chaque matin, toujours plus difficile de se lever. Chaque nuit, le cœur trop lourd pour être porté. Des draps froids, un fantôme à tes côtés, que par réflexe tu cherchais à enlacer, pour finalement te confronter brutalement à son absence. Un silence terrifiant, où tu désespérais d'entendre son rire y mettre fin. Ce rire, qui a brisé ta glace, et qui pourrait faire un millier d'autres exploits. Sa tendresse, qui t'apaisait après tes cauchemars, sa main dans tes cheveux, pour t'aider à retrouver le sommeil. T'es amoureux de ses attentions, de son être, de son âme, de tout ce qui fait d'elle qui elle est. Tu l'aimes plus que tu n'as jamais aimé personne. Plus que tu n'aimeras jamais quelqu'un. Et parfois, t'es terrifié par l'étendu de tes sentiments, parce qu'ils sont si intenses, qu'ils étaient à deux doigts de te tuer. Chagrin d'amour inconsolable. Trop difficile de vivre sans elle, alors plutôt mourir avec elle. Si elle ne s'était pas par miracle réveillée, peut-être que tu ne serais plus là aujourd'hui. Quel paradoxe, que d'avoir eu une seconde chance, et d'être prêt à la sacrifier pour retrouver l'âme-soeur perdue. Tu n'en veux pas à Diana de chercher encore le bon en Arès. C'est une des autres raisons pour lesquelles tu en es fou. Mais tu n'arrives pas à en faire autant. Il t'a trop pris. Il vous a trop pris. Quand parfois tu la regardes, t'as les poils qui s'hérissent, par peur qu'elle ne soit qu'un mirage, tromperie de ton propre esprit endeuillé. Que tout ceci ne soit qu'un rêve, dont tu serais sur le point de te réveiller. T'as eu plusieurs embûches dans ta vie, tu t'es pris pas mal de claques, mais jamais tu n'as connu une telle souffrance. Quand un homme qui se bat depuis toujours finit par baisser les bras, c'est que rien ni personne ne pourrait lui venir en aide. Si ce n'est l'objet de son désespoir. Qu'est-ce que tu as ri de ces Roméo, éperdu d'amour au point de s'y abandonner dans la mort. Tu ris beaucoup moins maintenant. Quand tu la serres dans tes bras, parfois, tu te revois sur le champ de bataille, son corps sans vie contre toi. Quand elle dort, tu surveilles encore sa respiration, pour t'assurer qu'elle n'est pas déjà partie. Et quand tu sors de ton sommeil, ta main cherche immédiatement son contact. C'est un traumatisme ancré en toi, et l'entendre parler de son bourreau, te replonge dans l'enfer de ce chaos. T'aimerais qu'on vous laisse tranquille. Que les dieux restent des dieux loin de vous. Loin de votre couple, que tu chéris au-delà des mots. Rien ne pourrait décrire à sa juste valeur ce que tu ressens pour Diana. Rien n'est assez fort. Si ce n'est pas de la folie, qu'est-ce que c'est ? Qu'il est difficile de faire ses adieux à celle que l'on aime, de sentir sa vie filer entre ses doigts, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. D'être frappé si violemment par l'impuissance et la fatalité. De n'avoir autres choix, que celui de faire des promesses, et de confesser un amour consumé trop tôt. C'est comme essayer de rattraper un ballon envolé vers les cieux. On ne peut plus l'atteindre, alors on se contente de le regarder partir, un pincement au cœur, et payer le prix de cette seconde d’inattention où l'on a lâché le fil.

Sa main attrape ton poignet, pour pouvoir se positionner entre toi et la rambarde de la terrasse. Tu fuis son regard, refusant de lui montrer tes larmes sur le point de tomber, mais t'es pas capable de t'y tenir, quand elle te demande de céder. Tes iris s'accrochent aux siennes, brouillées par les larmes. Tu ne cherches plus à les retenir quand tu sens ses doigts sur ta peau. Elles coulent le long de tes joues, pour s'écraser sur tes lèvres. Et tu t'accroches à sa robe, fermement, par peur de la voir s'évaporer. Qu'elle te quitte, comme elle l'a fait à Gotham. Pour te sauver. Pour vous sauver tous. Tu tentes de reprendre une respiration normale, de ne pas laisser les souvenirs t'envahir. Pas quand elle te confesse une nouvelle fois son amour. Des mots qui te touchent en plein cœur. Elle a raison, que peut le monde contre vous quand vous vous aimez d'un amour aussi intense ? Tu ne pensais pas pouvoir dire ça un jour. T'as toujours vécu dans la violence et la brutalité, c'est ainsi que tu prenais le dessus sur tes ennemis. Diana, elle chamboule ton monde. Elle chamboule ta vie. Elle est ton monde. Elle est ta vie. Ta main glisse sur sa nuque, et tu poses ton front contre le sien, pour être au plus près d'elle. Là ce n'est pas assez, t'as besoin de la sentir, que sa poitrine se soulève contre la tienne. T'as besoin de t'enivrer de son odeur, de sa présence. De caresser sa peau pour satisfaire ton corps qui l'appelle. Elle est là. Elle ne partira pas. Tu dois te l'assurer. « Parfois, j'aimerais juste qu'on parte, toi et moi. Qu'on s'enfuit, qu'on laisse ce monde aux autres, et qu'on aille construire le nôtre. Loin, où personne ne viendra nous chercher. » Prendre un sac, enfourcher ta moto, et partir. Vous arrêter de motels en motels, aller là où la route vous mène. Découvrir le paysage, vous aimer dans des chambres inconnues. Tout oublier. La souffrance, les responsabilités. Et ne vivre que l'un pour l'autre. C'est égoïste, mais est-ce vraiment condamnable, de vouloir tout quitter pour bâtir un avenir ailleurs avec celle que tu aimes ? Quand elle t'embrasse, c'est un feu d'artifice sous les étoiles. Son baiser fait taire toutes tes peurs. Tu la serres doucement contre toi, efface les mauvais souvenirs, pour les remplacer par d'autres. Tu entends ce qu'elle te dit, tout raisonne en toi, et tu acquiesces, comme une promesse silencieuse. Il n'y a qu'une finalité à tout ça. Et tu saisis sa main, pour te laisser guider jusqu'à la chambre. Les rayons de la lune pénètrent à travers les rideaux entrouverts, seule lumière dans la pièce, et doucement, tu la fais basculer sur le lit. « C'est insensé à quel point je t'aime. » Et c'est avec ton corps et tout ton cœur que tu vas lui prouver maintenant. Le monde, tu l'as déjà oublié.

***

T'es arraché de ton sommeil quand tu sens Diana s'agiter et chercher à s'extirper de ton étreinte. En général, t'es pas franchement du matin, mettant toujours de très longues minutes à émerger. Mais là, tu sais que quelque chose ne va pas. Il fait encore trop nuit pour que l'aurore soit à votre porte. Alors tu te redresses, les cheveux en bataille, les yeux encore à moitié endormis. « Ça va ? T'as fait un cauchemar ? » Ce ne serait pas la première fois depuis son éveil. Et subitement, tu t'en veux de n'avoir rien senti avant. Tu t'es réveillé trop tard. Depuis combien de temps est t-elle allongée dans le lit, incapable de se rendormir ? Mais ce n'est pas ça qui semble la préoccuper. Elle se rhabille, prête à sortir. Et tu sais où elle veut se rendre. Tu n'es pas enjoué par l'idée, mais peut-être est-ce nécessaire. Elle a besoin de savoir, de comprendre. Obtenir des réponses l'aidera à faire le deuil de leur ancienne relation. Et t'avais bien l'intention de l'accompagner avant même qu'elle ne te le demande. Tu quittes le lit pour enfiler des vêtements, les premiers que tu trouves, et ne tarde pas à la suivre. Dans les couloirs, les torches, pourtant de faible lumière, t'agressent un peu les yeux, pas encore complètement réveillés. Et c'est comme un enfant que tu te frottes les paupières des poings, en essayant de maintenir le rythme de ses pas. Vous quittez la chaleur réconfortante du palais pour rejoindre une tour sombre et glaciale d'apparence. Tu ne cherches pas à l'en empêcher, mais t'appréhendes malgré tout cette entrevue. Déjà, parce que tu ne supporterais pas qu'il lui fasse encore plus de mal, mais aussi parce que tu redoutes ta propre réaction. Ton envie de le voir mort est réelle. Vous descendez les escaliers, suivez un couloir, jusqu'à attendre le centre de la prison. Diana force l'interdiction de plusieurs guerrières Amazones pour pouvoir atteindre son but. Pour faire face à son bourreau. Son mentor. Sa détermination n'a aucun mal à percer leur défense. Et rien ne saurait résister à la princesse des lieux. Quelques mètres suffisent à ce qu'il se dessine sous ton regard inquisiteur. Le dieu est là, prisonnier de ses chaines, condamné à une vie derrière des barreaux. Châtiment bien trop clément. Entendre son prénom de sa bouche te répugne, et tu grimaces de dégoût, sans la lâcher d'une semelle. Soutien infaillible. Tu suis leurs premiers échanges avec une attention toute particulière, ne quittant pas des yeux celui qui est devenu ta prochaine cible à abattre. Son rire est une agression pour tes oreilles, et une provocation qui fait danser les flammes dans ton regard. Ses doigts se ressent sur ceux de Diana, la réconfortant comme tu le peux, dans cette confrontation où tu n'as pour le moment pas ta place. Mais ton tour viendra. Oh ça oui, toi aussi, tu lui diras ce que tu brûles d'envie de lui cracher depuis son arrivée remarquée au banquet.

C'est douloureux de l'admettre, mais Arès n'a pas complètement tort dans ses propos. Elle protège une humanité qui n'hésiterait pas à la crucifier. Elle sacrifie sa vie pour des gens qui brandissent des pancartes de haine à son égard. Toi-même, tu ne crois plus en eux. La misère dans les rues est réelle. Les extrémistes se cachent derrière des prétextes religieux. Et Arès n'en est pas entièrement responsable. Il n'a forcé aucun trafiquant à vendre des enfants pour satisfaire les besoins sexuels de quelques richissimes pervers. Il n'a incité aucun criminel à assassiner des innocents. Toutes ces horreurs que tu vois toutes les nuits, elles ne sont pas l'oeuvre d'un dieu, mais des hommes. Diana s'évertue à chercher le bon en vous, mais y a t-il réellement encore un espoir ? Est-ce qu'un jour vous serez capable de vous relever, et de vous unifier pour combattre le mal qui vous guette ? Serez-vous capable de devenir meilleur, et de vous aimer plutôt que de vous entretuer ? Il y a quelques mois tu aurais répondu avec certitude que non. Mais difficile d'être aujourd'hui catégorique quand tu es la preuve même que Diana peut faire des miracles. C'est cette confiance qu'elle place en vous qui pourrez faire la différence. Elle peut tout changer. Tu crois en elle, plus qu'en quiconque. C'est en ton espèce que tu crois beaucoup moins. Trop occupé à vous bouffer pour apprendre à vous tendre la main. Arès porte soudainement son attention sur toi. Le tueur de dieux. C'est donc ainsi que tu es surnommé dans les hautes sphères de l'Olympe ? Tu maintiens son regard, et secoue la tête, un fin sourire provoquant aux coins des lèvres. Il se trompe. S'il savait comme il se trompe. Tu es violent. Tu es imparfait. T'as commis beaucoup d'erreurs. Mais l'amour que tu portes à Diana est plus fort que tout ça. Et un jour, viendra le moment où il te faudra choisir entre ta colère et ton amour pour elle. Le choix est déjà tout fait. C'est elle qui te l'a dit, l'amour est l'essence de la vie. Et le monde ne peut rien contre vous, si vous vous aimez. Il cherche à la rallier à sa cause. Il veut ébranler ses convictions. Mais il n'y parviendra pas. Ce n'est pas par la haine qu'on gouverne le monde. Et ce n'est pas ta violence qui te définit.

T'es fier d'elle. Fier de sa force et de son courage. Et de tellement plus encore. Quand elle achève son discours, en faveur de l'humanité, tu ne peux t'empêcher de sourire, et de narguer silencieusement Arès. Le dieu de la guerre, vient de la perdre. « Tu souris, mortel. Tu t'imagines avoir remporté une victoire. Mais aujourd'hui n'est pas la fin, ce n'est que le commencement d'autre chose. » « J'ignore si tu finiras par sortir de cette cellule. Mais si c'est le cas, reste loin d'elle. Reste loin de nous. Parce que si tu es impressionné par ce que je peux faire sous l'influence de la colère, attends de voir ce que je peux faire par amour. » Il pense te connaître, mais il est très loin de la vérité. Sa pire erreur, serait de te sous-estimer, et de voir ta mortalité comme une faiblesse. Tu n'as pas eu besoin de pouvoirs d'un autre monde, pour ôter la vie d'Hercule. Et tu n'en auras pas besoin non plus pour l'affronter s'il venait à se dresser à nouveau sur votre chemin. Finalement, tu n'as même plus l'envie de lui cracher ton venin. A quoi bon ? Son existence n'est rien. Elle ne vaut rien. Et de ta main toujours liée à la sienne, tu la tires en arrière. « Diana, si tu n'es pas avec moi, alors tu es contre moi. Et à la guerre, il n'y a pas de pitié. Pas de compassion. Quand je sortirais, il sera le premier que je détruirais. Je connais ta faiblesse, je n'éprouverais aucun scrupule à l'utiliser. Les gens que tu aimes périront par ta faute. » Vous continuez d'avancer, et sa voix s'élève de plus en plus pour se faire entendre. « Tu m'entends ? Je vais briser sa nuque et offrir son âme à Hadès ! Si tu ne me tues pas maintenant, tu auras à jamais sa mort sur la conscience ! Tu es celle qui vient de le condamner ! Diana ?! » C'est trop que tu ne puisses supporter, même en faisant tous les efforts du monde. Ta main la relâche, avant de faire demi-tour et de te jeter sur les barreaux de la prison d'Arès. Tu serres si fort le fer entre tes poings que ça en devient douloureux. « Menace moi autant que tu veux, mais ne prononce plus jamais son nom. Tu l'as abandonné, tu l'as trahi, tu l'as tué, tu as perdu le droit de ne serait-ce que la regarder. » Jamais, tu n'as été aussi prêt de lui. Jamais tu n'as pu aussi bien détailler son regard. C'est les abysses que tu fixes. Un néant dans lequel tu pourrais te perdre, si tu ne l'avais pas à tes côtés. « NE PRONONCE PLUS SON NOM ! » Tu ignores si c'est Diana qui t'éloignes de la cage, ou si tu l'as fait de ton propre chef. Tu n'as plus notion de ce qui se passe autour de toi. Ta colère est telle que tu pourrais tout briser. « Regarde sa véritable nature. Admire l'espèce humaine dans toute sa splendeur. Sa rage est telle que je redouterais presque qu'il m'étrangle avec mes propres chaines. » Tu étais pourtant si proche d'y arriver. « C'est en ce genre d'homme que tu as placé tout espoir ? Ce n'est plus de l'amour, c'est de la folie ! »
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyVen 16 Juin - 23:33

never let me go
JASON & DIANA


Arès n'a rien perdu de sa superbe. Il reste arrogant, belliqueux et narquois, même enchaîné. Le Dieu de la Guerre dans toute sa splendeur. Mais Diana n'est pas impressionnée ; elle ne l'est plus. Ce qui s'est brisé entre eux est irréparable, et rien ne sera jamais en mesure de la faire oublier sa trahison. Jason a raison. Ses raisons importent peu, ses actes parlent d'eux-mêmes et s'il a jugé ses intérêts personnels plus importants que l'affection qu'elle éprouve pour lui, alors il ne la mérite simplement pas. Elle a été aveugle, naïve, mais on ne l'y reprendra plus. Il n'y a pas que le monde des hommes qui soit trompeur, elle le sait à présent. La vérité blesse, mais elle préfère cela à un mensonge. Elle n'a pas besoin du lasso pour lire le cœur d'Arès et savoir qu'elle ne le sauvera pas de lui-même. Elle chérira sa mémoire, mais ne le considérera plus que comme son ennemi, comme elle aurait déjà dû le faire depuis bien, bien longtemps. Arès finira forcément par sortir de sa cellule, et elle sera là pour lui faire face. Encore et encore, autant de fois qu'il le faudra. Il se battra pour la guerre, elle se battra pour la paix. C'est un cercle vicieux, infernal, puisqu'il ne peut y avoir de paix sans guerre et de guerre sans paix. Ce n'est pas pour rien que la Déesse de la Paix, Eiréné, et Arès sont amants. Les contraires s'attirent, c'est particulièrement vrai concernant les Olympiens. Mais elle choisit de se détacher d'eux – elle est Amazone, insoumise et libre. Cette confrontation est la dernière qu'elle aura avec Arès, et la seule qu'il lui faille pour comprendre qu'elle ne changera pas son essence. Antiope ne lui avait-elle pas dit, à son sujet, qu'un scorpion est fait pour piquer ? Arès est fait pour se battre. Les choses sont parfois aussi évidentes qu'elles en ont l'air, tout n'est pas de nature trompeuse.

Ce qui est dit est dit. La boucle est bouclée. Plus aucun retour en arrière ne sera possible, ne reste plus que l'avenir. Diana n'accorde pas de dernier regard à Arès quand Jason l'entraîne vers la sortie de sa cellule, parce qu'il ne le mérite pas. Son attention ne lui reviendra plus. Mais le dieu est malin, il sait sous quel angle l'attaquer pour la faire réagir à coup sûr. Jason, ses proches, son amour pour eux. Elle veut l'ignorer, mais c'est plus fort qu'elle, il parle de briser la nuque de Jason et elle fait volte-face, le regard noir. « Silence ! » Elle se souvient, brusquement, de ses menaces à Gotham. Là encore, s'attaquer à sa moitié avait été son plan, pour la faire souffrir le plus possible. Diana avait naturellement riposté en faisant barrage de son corps, elle avait encaissé les coups qui auraient pu et dû tuer Jason. Le plus naturellement du monde, sans y réfléchir. Arès attend d'elle qu'elle perdre le contrôle de ses nerfs, et c'est exactement pour ne pas lui faire ce plaisir qu'elle doit passer outre, ignorer ses menaces. Il le gagne finalement, son dernier regard, mais ce sera tout... De sa part, du moins. Jason est bien moins enclin qu'elle à faire cet effort, elle sursaute quand il la relâche pour se précipiter vers Arès. Sans les barreaux de sa cellule, il lui aurait sauté au cou. « Jason, arrête, je t'en prie, c'est exactement ce qu'il veut... Ne le laisse pas gagner... » Elle l'éloigne doucement, sous l’œil inquiet des Amazones. Encore un peu plus d'éclats de voix, et c'est tout Themyscira qui risque de surgir. Et Diana ne désire pas voir sa mère la trouver aussi près d'Arès. « Crois-moi... Si Jason décide de t'étrangler, il le fera de ses propres mains. Contrairement à certains, il n'est pas lâche. Quant à sa nature... Quant à l'espèce humaine... » Diana secoue doucement la tête. Cette conversation, ils l'ont déjà eue, il y a bien longtemps. « Ta propre nature t'empêche de voir autre chose que leurs défauts. Tu es à ce point persuadé de leur perversion que tu t'es rendu aveugle au reste. Tu ne vois que les traits qu'ils partagent avec toi, rien de plus. C'est sans doute plus aisé de les massacrer ainsi, je suppose. » Finalement, elle choisit de le regarder, droit dans les yeux. « Tu ne crois pas qu'ils m'ont déçue, moi aussi ? Que je ne me suis pas demandée un millier de fois s'ils valaient vraiment la peine que je me batte pour eux ? Mais contrairement à toi, j'ai compris que malgré tous leurs défauts, malgré les horreurs qu'ils sont capables de commettre, ils sont aussi capables du meilleur. Ils sont comme nous, Arès. Imparfaits et complexes. Exactement comme Zeus les a créés. À votre image. » C'est tout juste si elle parvient à se retenir d'évoquer sa jalousie. Arès n'a jamais caché son dégoût pour les créations de son père, comme un fils aîné jaloux de ses cadets. « Aimer, c'est de la folie, oui. Une folie nécessaire que tu serais sage de cesser d'ignorer. Je choisis d'aimer plutôt que de haïr. La haine ne donne naissance à rien, Arès... Je préfère souffrir d'avoir aimé que ne jamais avoir aimé. Peu importe ce que tu en penses. Tu as tort à leur sujet. » Elle bat un fer déjà froid, n'est-ce pas ? Il ne changera pas, alors à quoi bon s'acharner ? « Adieu, Arès. » Elle pose une main dans le dos de Jason pour le reconduire vers la sortie ; ils n'ont plus rien à lui dire, ni à entendre.

« Tu n'es pas prête, Diana. » Arès ne semble pas de cet avis, cependant. Elle ne devrait pas lui répondre, mais son instinct la pousse à le faire, pour une raison qu'elle ne s'explique pas. « Pas prête pour quoi ? » « La tempête qui va bientôt éclater.  Tu n'entends pas l'orage gronder au loin ? Tu n'as pas senti le vent du changement sur ta peau ? » Étrangement, elle frissonne. « Je ne sais pas de quoi tu parles. » « Pas encore. Mais cela viendra, plus vite que tu ne l'imagines. Et ce jour là... Ce jour là, tu auras besoin de moi, Diana. » Il continue à répéter son prénom, comme pour enrager Jason. Il se joue d'eux, mais le ton de ses paroles sous-entend son sérieux. Et c'est bien ce qui perturbe Diana, cette soudaine gravité. « Je n'ai plus besoin de toi depuis longtemps. Quoi qu'il advienne... Je me débrouillerai sans toi. Nous faisons partie de mondes différents, à présent. Adieu, Arès. » Le dernier regard qu'ils échangent est long, lourd de quelque chose d'indescriptible. Diana choisit de l'ignorer et tourne les talons définitivement cette fois ci. La page est tournée, le chapitre est clos. Les Amazones referment les portes de la cellule derrière eux et Diana les remercie d'un regard avant de se diriger vers la sortie du souterrain. Quand ils regagnent la surface, elle prend une profonde inspiration, elle a l'impression d'avoir été libérée d'un poids dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. L'air lui semble frais, presque piquant. « C'est étrange. Je me sens... Légère ? Comme soulagée d'un fardeau. » Elle sourit, son visage tout juste éclairé par les rayons de la lune. « Mettons de la distance entre ce monstre et nous, tu veux bien ? » Elle lui tend la main, et quand il la saisit elle va se blottir dans ses bras avant qu'ils ne fassent le chemin inverse, pour retourner se prélasser sous les draps.

Dans la cour du palais, où sont disposées les statues des Amazones de la royauté, une silhouette immobile et silencieuse. Diana manque de passer à côté sans la voir, c'est un léger mouvement de tête qui la fait sursauter. « J'aurais dû me douter que tu passerais outre mes interdictions. Que tu chercherais à le voir malgré tout. » Comme une enfant prise en faute – et c'est exactement le cas, Diana baisse la tête. « Mère... » « Je ne suis pas en colère. Je comprends. Je constate simplement ne plus être en mesure de te protéger. Ta vie échappe maintenant parfaitement à mon contrôle... » « Mère, je... Je suis navrée, j'avais besoin de comprendre, de savoir pourquoi... » « Je sais, Diana. Je sais. » Il y a une tristesse dans le ton d'Hippolyte qui met Diana mal à l'aise. Elle est la première à oublier que sous sa couronne, Hippolyte est sa mère avant d'être sa reine. Et qu'une mère s'inquiète pour son enfant. Les dernières semaines ont été éprouvantes pour elle aussi. Comment régner quand son unique fille est à l'agonie. Elle s'approche, et par réflexe, Diana fait un pas en arrière, heurte la poitrine de Jason. Hippolyte ne lui en tient pas rigueur et prend son visage entre ses mains. « Dois-tu vraiment repartir ? Tes amis de la Ligue vont bientôt venir réclamer ton retour. Ne peux-tu pas rester plus longtemps ? Tu es sauve, ici... Tu leur as déjà tout donné, jusqu'à ta vie... N'est-ce pas suffisant ? » Hippolyte cherche son regard, mais Diana se dérobe. « Vous savez que je ne peux rester. J'ai fait une promesse... Des promesses. Vous savez que je n'ai jamais pu me contenter de Themyscira... » « Je le sais, Diana. Trop bien. Mais s'il devait t'arriver quoi que ce soit, une fois de plus... » Le regard d'Hippolyte dévie, se pose sur une statue de marbre qui arrache une grimace douloureuse à Diana. Antiope, resplendissante dans son armure, fière et droite. Mais rien de plus qu'une effigie à mille lieues de l'originale. Mais hélas tout aussi froide et sans vie. « Ils ont besoin de mon aide, mère. » « Ils ne la méritent pas. Ils ne te méritent pas. » Diana aimerait pouvoir lui répondre, mais l'avis d'Hippolyte à ce sujet demeure immuable. « Dis-moi, Jason, la méritez-vous ? » « Mère, je vous en prie... » « Non. Je veux entendre sa réponse. Je veux savoir à quelle humanité je sacrifie mon unique enfant. »

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : never let me go (JASON) - Page 2 Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

never let me go (JASON) - Page 2 V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyDim 18 Juin - 1:33


Diana & Jason

The first time I saw you, I thought : "Look at that girl. I'm going to love her forever."


Ne le laisse pas gagner. T'aimerais, mais c'est trop dur. Qu'il s'attaque à toi, qu'importe, ce ne serait pas le premier à te lancer des menaces. Mais qu'il cherche à l'atteindre elle, à jouer de sa faiblesse pour tenter de la mettre à terre, tu ne peux le supporter. Si les barreaux ne vous avez pas séparé, tu te serais jeté sur lui, pire qu'un chien enragé, pour le faire taire. Dieu ou homme, la crainte n'existe plus quand il s'agit d'elle. Pour la protéger, tu serais prêt à n'importe quoi. A te jeter dans la gueule de n'importe qui. Et tu pourrais même gagner. Hercule t'a sous estimé, jusqu'à ce qu'il réalise que tu étais sur le point de l'abattre. T'as vu la peur dans ses yeux, quand il a compris que tu n'arrêterais pas avant de l'avoir tué. T'as lu le regret, et son incapacité à t'arrêter. Terrasser par un sentiment beaucoup trop grand pour lui. C'est là ton avantage, n'être qu'un simple mortel que les plus puissants considèrent à peine. Ils sont forts, presque invincibles, dotés de pouvoirs que tu n'auras jamais, mais ils n'ont pas l'amour qui habite ton cœur, et qui te pousse à réaliser des exploits. L'amour est le sentiments le plus incroyable. Avant ça, tu étais certes doué et intrépide, mais tu te battais pour toi-même. Pour soulager une peine. Pour assouvir une colère féroce. Aujourd'hui, tu te bats pour elle. Pour lui offrir un monde meilleur. Quelque part, pour qu'elle ait moins de raisons de partir tous les matins, pour cette quête sans fin. Tu partages son fardeau, et peut-être qu'à vous deux, vous parviendrez à réaliser des miracles. Tu es toujours admiratif, de sa vision de l'humanité, qu'elle tente de faire comprendre à Arès. Mais il ne pourra jamais l'assimiler. Il n'a pas vécu à vos côtés. Il ne voit que le pire, puisqu'il n'a pas eu l'occasion de constater le meilleur. Pour cerner votre complexité, vos multiples facettes, il faut s'intéresser à vous. Aller au-delà des apparences, et creuser. Creuser sans relâche, même si ça semble désespéré. Exactement ce qu'elle a fait pour toi. Tu ne pensais avoir besoin de personne, habitué à une vie solitaire, à ne pouvoir te fier qu'à toi-même. Tu ne pensais pas avoir droit à ce bonheur que tu voyais chez les autres. C'est elle, qui t'a fait comprendre que toi aussi tu méritais à un peu de paix. Que la guerre n'était pas salvatrice, et qu'elle ne t'apporterait rien de plus que toutes les souffrances que tu avais déjà connu. Il te provoque, mais tu ne réponds plus. Fatigué. Tu entends son avertissement, et étrangement, tu n'y vois pas une fourberie de plus. Mais tu ne dis rien, parce que ce n'est pas ce dont Diana a besoin ce soir. Les funestes présages ne briseront pas votre journée. Il a causé trop de dégâts, c'est terminé. Les adieux sont nécessaires. Consommés. La page est arrachée.

L'entrevue terminée, vous retrouvez l'extérieur, à ton plus grand soulagement. Tu commençais à étouffer, pris à la gorge par la haine d'Arès. Il fait nuit, le calme règne à Themyscira, mais en ton cœur, c'est la tempête. Tu t'es confronté à énormément de criminels au cours de tes années d'acharnement à faire régner la justice, mais rare sont ceux dépourvus d'empathie. Même les plus tourmentés, possèdent toujours une part d'humanité. Il n'y que chez un seul homme, que le néant a tout emporté : le Joker. C'est le seul, chez qui il ne reste plus rien de bon. Tu ne connais pas assez Arès, et Diana semble avoir entretenue une toute autre relation avec lui par le passé, mais il t'a rappelé le clown. Assoiffé par la destruction. Incapable de ressentir certaines émotions. Et c'est épuisant, de faire face à un mal absolu. Pourtant, il n'y a rien que Diana ne pourrait embellir. La sentir contre toi est un apaisement réel, une bouffée d'oxygène après être passé à deux doigts de la suffocation. Tu fermes les yeux, et te laisse emporter par votre éteinte. Moment qui n'appartient qu'à vous. Où personne d'autre n'a sa place. Nouvelle parenthèse agréable dans cette soirée compliquée. Sur le chemin qui vous ramène à la chambre, vous croisez une silhouette familière. Mais aux traits assombris par l’inquiétude et la peur. Hippolyte est là, consciente de ce qui vient tout juste de se passer. Tu devines déjà ce qui va suivre, et t'es mal à l'aise, d'être ainsi témoin d'une conversation qui ne concerne qu'une mère et sa fille. Quand Diana recule et te percute, tu frottes doucement ses bras pour la rassurer. Unique pouvoir que tu peux exercer dans la scène qui se joue devant toi. Une tragédie grecque qui t'arrache le cœur. Parce que tu comprends la reine. Diana t'es si précieuse, que tu aimerais pouvoir la tenir hors de danger en permanence. Chaque jour, la voir se battre contre ses adversaires est une torture. Tu regardes à travers l'écran ses prouesses, mais le pincement dans ta poitrine ne disparait jamais. Et si le combat prenait un autre tournant ? Et si elle tombait à terre ? Ton angoisse la plus extrême s'est matérialisée à Gotham. Cette ville qui t'a vu naitre et qui t'a façonné, t'a trahi, en t'arrachant la femme que tu aimes. Trahison douloureuse. Peut-être était-elle trop jalouse, de ne plus être la seule qui importe. Quand Hippolyte t'inclue dans leur échange difficile, t'es un peu pris de court par sa question. Pourquoi as-tu l'impression que c'est t'imposer de choisir un camp ? Que prendre partie pour l'une reviendrait à blesser l'autre ? Ce qu'elle te demande n'est pas anodin, elle cherche ton soutien pour convaincre Diana de rester. Mais comme tu n'es pas un menteur, et ça même sans l'influence du lasso, tu n'envisages pas de dire autre chose que la vérité. « Non, nous ne la méritons pas. » C'est sans appel. Avis tranché. Plus qu'une lame sur laquelle il serait aisé de se couper. C'est une évidence. Tu connais ton espèce, tu connais vos pires tourments. Des siècles à s'auto-détruire. Des sacrifices d'innocents pour des causes vaines. La tristesse, la misère, la haine. Vous n'êtes pas parfaits. Pourtant, c'est cette imperfection qui vous rend beaux, malgré tout. « Mais elle nous rend meilleur. En croyant en nous, elle nous pousse à faire mieux. Je suis l'exemple même des miracles que peut accomplir votre fille. » Vous n'êtes pas que vos erreurs. Pas que vos échecs. Vous êtes bien plus que ça. Et c'est ce que Diana a su voir en vous, en toi. « J'ai vu des petites filles porter son costume, et adopter son attitude, en espérant devenir un jour comme elle. J'ai vu des innocents, perdus, désespérés, retrouver le sourire en la voyant, parce qu'elle est la première à leur avoir tendu la main. J'ai vu beaucoup de gens, inspirés par elle, et chercher à se surpasser. A choisir de faire le bien. Diana représente l'amour dans un monde meurtrit par la haine. Nous ne la méritons pas, mais nous en avons besoin. Car tout n'est pas perdu. L'humanité peut encore être sauvée. Et je pense sincèrement, qu'elle est la seule à pouvoir le faire. » Ce serait tellement facile, de baisser les bras. De simplement donner raison à Hippolyte, et convaincre ensuite Diana d'arrêter le combat. De ne l'avoir que pour toi. De vivre une vie normale à ses côtés. Mais bon sang, ce serait beaucoup trop égoïste. Et tu n'es pas comme ça. Tu fais le choix de ne pas l'être. Comme elle en a fait tant d'autres. « Diana a fait ce choix il y a des années, et je l'admet, c'est terriblement tentant pour moi d'essayer de mettre un terme à sa croisade. Mais je n'en ai pas le droit. Elle seule peut décider ce qu'elle souhaite faire de sa vie. Si ce n'est ni à vous, ni à moi, d'intervenir pour l'en empêcher. » Le regard que tu lances à la reine est brisé. Tu luttes contre cette envie profonde, celle qui ne satisferait que vous deux. T'espères qu'elle va comprendre, et que comme toi, elle ne cherchera pas à se mettre en travers la destinée de sa fille. « Rester ici, sur Themyscira, la mettrait en sécurité. Mais rester passive pendant que l'humanité s'auto-détruit, ce n'est pas qui elle est. Et même si c'est extrêmement difficile de la voir se mettre en permanence en danger, même si la peur de la perdre pour de bon est étouffante, on doit respecter sa décision. Votre fille ne serait pas heureuse ici. Pas tant qu'il y encore tant à faire pour cette planète. Pas tant qu'il y a encore de l'espoir.  » Diana ne reste pas les bras croisés face à la misère du monde, elle se jette dans l'arène, et elle se bat, pour ce qui lui semble juste. C'est une de ses plus belles qualités, et tu ne seras pas celui qui l'en prive. « On a fait beaucoup de conneries. Et on a commis beaucoup d'horreur. Mais votre fille nous a pardonné. Qui est assez bon, pour en venir à tout nous pardonner ? Vous ne devriez pas y voir un sacrifice, mais une fierté. » Quand tu t'arrêtes enfin, ton cœur bat la chamade. Parce que prononcer ces mots à voix haute, t'a fait réaliser leur signification. Elle t'a tout pardonné. Elle vous a tout pardonné. Et ce que tu es devenu aujourd'hui, est peut être ce que l'humanité va devenir demain. Grâce à elle.

Quand tu regardes enfin Diana, après cette longue tirade, tu lui souris. Tu lui fais comprendre que tu seras toujours auprès d'elle, peu importe ses décisions, peu importe ses choix. Ses combats seront les tiens. Et votre amour triomphera de tout. « Reine Hippolyte, puis-je m'entretenir seul avec vous quelques minutes ? » Tu n'aimes pas cacher des choses à Diana, mais ce que tu veux faire, tu dois le faire seul. Pour la rassurer, tu lui déposes un baiser sur le front, avant de lui chuchoter quelques mots à l'oreille : « Ne t'inquiète pas, tout va bien. » Tu lui attrapes brièvement la main, avant de t'en détacher doucement, à mesure que tu t'éloignes avec Hippolyte. C'est quelques mètres plus loin, sous la lune, que vous vous retrouvez face à face. Tu prends de profondes inspirations, et la sueur perle soudainement sur ton front. Tu n'es pas préparé à ça, mais à nouveau, c'est ton cœur que tu vas laisser s'exprimer. « J'aimerais que vous sachiez, que si Diana a donné sa vie pour nous, je serais prêt à donner la mienne pour elle. C'est une promesse que je vous fait, plus rien n'arrivera à votre fille. Je veillerais à son bien être et à son bonheur. » Sous l'emprise du lasso, tu as déjà confessé ton amour pour elle, afin qu'elle soit certaine que tu sois bien digne de la retrouver. Ce soir, c'est de ton plein gré que tu te confies une nouvelle fois. C'est nécessaire. L’inquiétude d'une mère est terrible. Et t'aimerais pouvoir la soulager. « Je sais ce que vous pensez de l'humanité. Qu'on ne la mérite pas. Et peut-être que vous pensez la même chose de moi, de notre relation. » Même si tu as fait tes preuves, tu n'es pas différent des autres. Toi aussi tu es un homme. Toi aussi tu as du bon et du mauvais en toi. « Je ne prétends pas être meilleur que n'importe lequel d'entre les miens. J'ai commis autant d'erreurs qu'eux. Je ne vaux pas mieux qu'eux. Mais s'il vous plait, je vous en prie, croyez en moi. Croyez-moi, quand je vous assure, que je ne permettrais qu'aucun mal ne soit fait à Diana. » Tu ne parles pas d'Hercule. Ce que tu es prêt à faire pour elle va bien au-delà de cette exécution. T'aimerais qu'Hippolyte te fasse confiance. Qu'elle puisse te confier sa fille sans avoir peur de ce qui adviendra d'elle. « J'ai autre chose à vous demander ... » Tu détournes ton regard, te mords la lèvre, terrifié par ce que tu t'apprêtes à faire. Comme à chaque fois, avant de te lancer, il y a cet instant en suspend, où la peur prend le dessus. Alors tu la laisses faire, quelques secondes. Quelques secondes uniquement, où tu ne la combats pas. Trois. Deux. Un. Et c'est terminé. « J'aimerais, dans un futur proche ou lointain, demander sa main à votre fille. Est-ce que j'ai votre bénédiction ? » Principe démodé, qui te tient pourtant à cœur. Qui est aussi une forme de respect. Les Amazones est un peuple à part, et tu ne voudrais pas t'emparer de leur princesse, sans leur en avoir parlé avant. « Si je me permets de vous en parler aujourd'hui, c'est parce que j'ignore quand nos chemins vont se recroiser. Je sais que chez vous, le mariage n'est pas une institution établie. Mais chez moi, c'est la preuve d'un amour sincère et voué à l'éternité. C'est jusqu'à la mort qu'on se lie. Et c'est ce que je compte faire avec Diana. Lui promettre mon amour éternel. Lui prouver que jamais rien ne pourra nous séparer. Permettez-moi, s'il vous plait, reine Hippolyte, d'épouser votre fille, et de lui offrir tout ce dont elle aura besoin. Et de la protéger, coûte que coûte, au péril de ma propre vie.  Et ce, jusqu'à ce que la mort m'arrache à elle. » Tu pourrais presque te mettre à trembler, si le courage ne t'obligeait pas à garder la tête haute. Embrasser Diana. Demander la bénédiction de sa mère. Rien n'est acquis d'avance, mais on n'obtient jamais rien, en laissant la peur guider nos pas. C'est l'amour qui doit réagir nos vies. Et ça aussi, tu l'as appris auprès de sa fille.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyDim 18 Juin - 23:28

never let me go
JASON & DIANA


Diana sait qu'elle a brisé le cœur d'Hippolyte le jour où elle a pris le large pour le monde des hommes. Elle se rappelle encore de leurs adieux déchirants, du regard noir que la reine à lancé à Steve, l'étranger qui a été le flocon de neige qui a déclenché l'avalanche. Le départ de Diana n'était qu'une question de temps, précipité par son crash sur leur île paradisiaque. Ce que sa fille est devenue, elle peine encore à l'accepter, même après une décennie. Diana sait que sa mère a passé des millénaires à la protéger de tout et de tous. Des dieux, du monde des hommes, des injustices, du hasard – d'absolument tout. Et elle pense avoir échoué, n'est-ce pas ? Mais pour sa fille, ce n'est pas un échec, bien loin de là. C'est grâce à elle qu'elle est devenue aussi forte, c'est elle qui lui a inculqué ses valeurs, celles pour lesquelles elle se bat chaque jour. Loin de chez elle, loin des siennes... Mais pour rendre le monde meilleur, tenter de remettre les hommes sur le droit chemin. C'est une tâche laborieuse, peut-être même titanesque, mais elle se doit d'essayer. Quel genre de personne serait-elle si elle choisissait sciemment d'ignorer ses capacités à changer le monde ? Pas celle qu'Hippolyte a élevée. Les désirs égoïstes d'une mère, Diana ne peut hélas pas encore les comprendre, mais sans doute qu'elle non plus ne souhaitera pas voir son – éventuel – enfant prendre les armes pour s'attaquer à des adversaires parfois plus forts que lui. Mais elle ne pourra pas non plus le garder sous une cloche de verre, n'est-ce pas ? Pas plus qu'Hippolyte ne le peut. Que le monde mérite son aide ou non, là n'est pas la question. Ce n'est en tout cas pas une question que Diana se pose. Le mérite, c'est une notion trop abstraite, trop changeante. Elle ne peut pas laisser des centaines d'innocents périr parce que des centaines d'autres coupables ne méritent pas qu'on leur tende la main. Elle ne peut pas choisir cette justice là, elle ne peut pas choisir d'être cette personne là. Son rôle lui pèse, elle se sent parfois écartelée entre ses devoirs et ses désirs, mais elle s'en tient à ses choix. Ce qu'elle est, elle ne peut le nier, ce serait contre nature.

Elle ferme les yeux et ses épaules s'affaissent quand Jason donne à Hippolyte la réponse qu'elle attend. Non, nous ne la méritons pas. Voilà qui a le mérite d'être clair. Pendant un instant, Diana se sent trahie, parce qu'il vient de donner à sa mère une énième raison de vouloir la retenir sur Themyscira. Le regard d'Hippolyte en dit long, c'est la réponse attendue et espérée, qui légitimera ses craintes de mère. Sauf que, en fin de compte, elle n'est pas aussi définitive et tranchée qu'elle semble l'être. Diana se tourne pour écouter tout ce que Jason a à ajouter sur l'humanité. Et elle sent son cœur se gonfler d'amour pour lui, parce qu'il exprime parfaitement ses pensées, et parce qu'il a changé. Il est différent de l'homme pessimiste et abattu qu'elle a retrouvé sur ce toit de Gotham il y a ce qui semble être une éternité. Ils ont tellement traversé d'épreuves ensemble qu'elle a l'impression d'être à ses côtés depuis des années – depuis toujours. Elle ne pense pas être aussi parfaite qu'il la décrit, l'amour ne peut être objectif, mais elle voit l'expression d'Hippolyte changer, la surprise marquer ses traits. Jason n'a pas besoin de lasso pour dire la vérité, il exprime ses pensées sans les enjoliver d'une quelconque façon, sa sincérité transparaît dans ses paroles. Tellement que Diana ne trouve rien à ajouter ni à redire, et Hippolyte apparaît simplement stupéfaite. La mère et la fille échangent un regard, et Diana ne peut que hausser les épaules face à l'étonnement de la reine, pas moins secouée qu'elle par les propos de sa moitié. D'ailleurs, quand il la regarde enfin, elle ne peut que répondre à son sourire par un autre sourire. Elle aurait pu lui sauter au cou pour l'embrasser si Hippolyte n'avait pas été juste à côté d'eux. Quand Jason demande à cette dernière de s'entretenir seul à seule avec elle, elle hausse les sourcils, surprise. « Oh, très bien. » Il dépose un baiser sur son front et elle lui sourit avant de chercher le regard de sa mère, qui la rassure d'un signe de tête. « Retrouve-moi dans mes appartements quand vous aurez terminé. Bonne nuit, Mère. » Diana n'a pas la moindre idée de ce que Jason peut bien vouloir dire à sa mère en tête à tête, mais elle lui fait suffisamment confiance pour obtempérer sans sourciller.

✸✸✸
(HIPPOLYTE)

Les bras croisés sous sa poitrine, la reine observe avec attention le jeune homme en face d'elle. Jason transpire la nervosité par tous les pores de sa peau, c'est l'évidence même. Ce qui ne l'est pas, en revanche, c'est la raison de cette bien soudaine angoisse. Il a répondu à sa question en toute sincérité, elle n'en attendait pas moins de lui, et quand bien même elle aurait préféré qu'il aille en son sens, loin d'elle l'idée ou l'envie de lui reprocher sa franchise. Non, il y a autre chose... C'est tout juste si elle se retient de lui dire de respirer, par Héra, avant de suffoquer bêtement. Il répète à moitié ce qu'il lui a déjà dit lors de leur première entrevue, comme pour lui rappeler ses propos. Cela suffit à lui faire froncer les sourcils, sa curiosité piquée au vif. « Je te crois, Jason. Je t'ai cru la première fois que tu m'as assuré ne rien vouloir d'autre que le bonheur et la sécurité de Diana. Je ne doute pas de ta dévotion envers elle. » Doute-t-elle de ses capacités, cependant ? Difficile à dire. Après tout, n'a-t-il pas tué Hercule avec une facilité déconcertante ? Sa modestie ne la trompe pas. Le récit que Venelia et Aleka ont fait de leur affrontement suffit à lui faire croire que Jason possède bien plus de capacités qu'il ne semble lui-même le croire. Mais ses paroles ne visent pas à la rassurer simplement parce que Diana vient de voir Arès, il y a autre chose. Elle le regarde, remarque la sueurs sur son front, le léger tremblement de ses mains et c'est tout juste si elle n'entend pas son cœur tambouriner dans sa poitrine. Ah, enfin, il a autre chose à lui demander. Hippolyte lui sourit pour se montrer rassurante. « Je t'écoute, dis-moi ce qui te préoccupe. »  

La demande est pour le moins inattendue. Un peu hébétée, Hippolyte écarquille les yeux et dévisage Jason comme s'il venait de lui demander de lui remettre les clés des Enfers d'Hadès. Épouser Diana ? Voilà qui est pour le moins... Eh bien... Oh, à bien y songer, ça n'a rien d'étonnant. Il suffit de le voir la regarder pour deviner l'évidence. Un petit sourire naît sur ses lèvres, mais elle le laisse poursuivre, ressentant son besoin d'exprimer le fond de sa pensée. Elle a vite deviné qu'il n'est pas du genre à s'épancher gratuitement, alors lorsqu'il le fait il faut l'écouter jusqu'au bout. Quand il se tait, Hippolyte soupire doucement. « Lorsque je côtoyais encore votre monde, le mariage... N'avait rien d'uns institution enviable. Les femmes n'étaient que des possessions, des choses, que les hommes s'échangeaient, ils asseyaient leur autorité sur elles sans compassion ni affection... Avec de rares exceptions, cependant...» Hippolyte a un haussement d'épaules, elle secoue la tête. « Mais Diana m'a expliqué que vos traditions ont changé, celle-ci en particulier. Vous vous mariez par amour, je le comprends bien... Vos vœux sont touchants, je suis forcée de l'avouer. » Nul besoin de lui rappeler que ce n'est pas toujours pour l'éternité, elle a aussi bien saisi que beaucoup se marient sans mesurer la réelle importance de leur union, s'épousent sans être certains de leur choix. Mais Hippolyte connaît sa fille, assez au moins pour savoir qu'elle n'aime pas à la légère, qu'elle n'oserait pas s'afficher avec un homme sur leur île si elle n'était pas certaine de ses sentiments. « Il faudrait que je sois sotte et aveugle pour ne pas voir à quel point tu l'aimes. Et à quel point elle, elle t'aime. » La jalousie d'Aphrodite ne lui a pas échappé. Ce n'est pas tous les jours que la Déesse de l'Amour se retrouve frustrée. « Si Diana veut unir sa vie à la tienne, qui suis-je pour l'en empêcher ? Nous avons tous les deux compris qu'elle ne laisse rien ni personne lui dicter sa conduite. Ni les dieux, ni les hommes, ni les siennes... » Elle s'approche, et prend doucement le visage de Jason entre ses paumes. « Tu vas avec elle là où je ne peux la suivre. Aime-la. Protège-la. Sois tout ce dont elle a besoin, et davantage encore. » Tout ce qu'elle ne pourra pas être, parce qu'un océan et un monde les sépareront. « Je place tous mes espoirs en toi, Jason. Je te donne ma bénédiction, et toute ma confiance. »

✸✸✸

Étendue sur le lit, Diana patiente en observant le ciel étoilé à travers les rideaux ouverts, qui glissent doucement sur le carrelage de la chambre. Elle s'attendait à être secouée par sa confrontation avec Arès, mais elle est simplement soulagée, libérée de son emprise. Une page a été tournée, un nouveau chapitre peut commencer. Elle ne songe pas à ses menaces, à ses mises en garde. Elle est simplement apaisée, et s'il ne lui avait pas manqué Jason, elle aurait pu retrouver le sommeil sans difficulté. Quand la porte s'ouvre doucement, elle se redresse sur le lit et ramène ses jambes contre sa poitrine, sourire aux lèvres. « Je commençais à me demander si elle ne t'avait pas dévoré tout cru. » Évidemment, elle se demande ce qu'il peut bien avoir voulu dire à sa mère sans qu'elle ne l'entende, ce qu'il peut bien vouloir garder secret. Mais Diana ne pose aucune question, parce qu'elle leur fait confiance, à lui comme à Hippolyte. « Il nous reste encore quelques heures avant le lever du soleil. Tu veux toujours les passer à te prélasser dans les draps avec moi ? » Elle incline la tête sur le côté, joueuse. Joueuse, et le regard plein d'étoiles. « Je vais prendre ce sourire pour un oui. » Elle se sent idiote de s'être souciée de l'affection d'Arès. Comment aurait-il pu rivaliser une seule seconde avec celle que Jason lui offre encore et encore et encore ?

Made by Neon Demon


Dernière édition par Diana Prince le Mar 20 Juin - 0:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : never let me go (JASON) - Page 2 Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

never let me go (JASON) - Page 2 V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 EmptyLun 19 Juin - 13:30


Diana & Jason

The first time I saw you, I thought : "Look at that girl. I'm going to love her forever."


En vérité, tu parles d'une chose que tu connais mal. Le mariage. L'union sacrée qui lie deux êtres pour l'éternité. Enfant, tu t'en fichais. Adolescent, trop solitaire pour t'imaginer une vie à deux. Et aujourd'hui adulte, inenvisageable. Avant de la retrouver. Avant qu'elle ne vienne percuter ta dangereuse routine. Elle a chamboulé tellement de choses, tellement de croyances, que désormais, non seulement tu peux te permettre d'y penser, mais en plus, tu en crève d'envie. Et te voilà devant sa mère, fébrile, proche de défaillir. Hippolyte n'est pas n'importe qui, c'est une reine, une guerrière, qui dirige un peuple exceptionnel avec cœur et justesse. Elle t'a toujours impressionné, et lui demander face à face, de pouvoir tout partager avec son plus grand amour, te déstabilise plus qu'un duel armé. Tu crains qu'elle n'appuie sur la précocité de l'engagement, vous qui n'êtes ensemble que depuis quelques mois. T'aimerais pouvoir lui dire plus, lui conter combien le temps passé avec Diana est précieux, et que l'évidence est telle, que tu as cette impression d'être avec elle depuis toujours. S'il y a bien une chose dont tu es certain, c'est la longévité de votre relation. Tu le sens dans tes tripes, dans ton cœur, partout, que vous êtes destinés à vous aimer. Ce n'est pas un sentiment rationnel, il est impossible à expliquer, mais il est bien là. Et vous avez trop bataillé, pour freiner votre lancée. Tout ce bonheur qui vous tombe dessus, vous le méritez, et t'as envie de l'amplifier. Quand tu n'étais encore que Robin, rares étaient les images de l'amour dans ton quotidien. Il y avait Bruce et Selina, engagés dans un jeu du chat et de la souris, plus que dans tout autres choses. Des flirts sur les toits, parfois des nuits au manoir, mais jamais rien de véritablement concret. Tu pensais que c'était ainsi, que vous deviez vivre vos relations. Des moments d'évasion, éphémères mais euphorisants. Qu'à cause de votre croisade, il vous serait impossible de vivre plus épanouissement et constructif. Tu n'en veux pas à Bruce de ne pas t'avoir dit que vous pouviez rêver de mieux, malgré tout. Lui-même ne le sait pas. Peut-être que toi, tu pourras lui prouver que c'est possible ? Que vous pouvez allier relation durable et protection de Gotham ? Même au tout début, tu n'as pas douté pouvoir concilier ces deux aspects de ta vie. Ce serait mentir de dire que ce n'est pas plus difficile de partir les soirs, laissant derrière toi Diana et un appartement chaleureux, mais tu y parviens. Tu n'as pas à sacrifier l'un pour avoir l'autre. Et peu à peu, il se pourrait même que tu mettes de côté ces rondes nocturnes, ayant trouvé un apaisement bien plus salvateur dans les bras de celle que tu aimes. Tu ne t'imposes rien, tu laisses simplement le vent te porter, sans contraintes ni obligations. Et si tu dois complètement abandonner Gotham pour pouvoir vivre plus pleinement ton quotidien avec Diana, tu le feras, sans te retourner. Ton choix est déjà fait, il n'y a plus à attendre qu'il finisse par s'imposer.

Demander la main de sa compagne aux parents est une vieille coutume qui n'existe plus aujourd'hui. Et même si sa réponse ne changera en rien tes intentions, bien déterminé à épouser un jour Diana, tu le fais, par respect. Un respect immense, qui s'est agrandit au fil des jours que tu as passé ici. Les Amazones sont incroyables, pleine de grâce, mais aussi terriblement redoutables. Tu as appris à connaître certaines d'entre elles, à vivre au rythme de leur mode de vie, et à découvrir leur très riche culture. Tu t'es attaché à elles, faisant peu à peu abstractions des regards interrogateurs et mauvais. T'as presque l'impression d'avoir été accepté, et de leur avoir prouvé que tes sentiments envers leur princesse étaient réels et profonds. Alors même si l'avis d'Hippolyte n'est pas fondamental, il compte. Il compte parce que tu t'es rapproché d'elle, liés tous les deux dans la détresse d'avoir vu Diana aussi démunie. Vous avez partagé la même souffrance, et la même joie de la voir se réveiller. Tu n'as pas besoin de son consentement, mais tu le veux. Et planté devant elle, presque incapable de respirer tant la pression est grande, tu attends sa réponse. Le mariage est une institution méconnue ici. Et oui, il peut être à double tranchant. Une volonté d'engagement et une preuve d'amour, ou bien un acte sali par de multiples histoires sans véritables lendemains. De vos jours, sa portée a faibli, malmenée par des couples qui n'y voient que des avantages fiscaux. Mais si toi tu fais ta demande, ce sera pour célébrer votre amour. Auprès de ceux qui vous aime. Une journée placée sous le signe de votre histoire, et promettre aux yeux de tous, que tu aimeras Diana jusqu'à la fin de tes jours. L'émotion commence à s'emparer de toi, à mesure que la reine s'épanche sur votre relation. Elle sait que tu l'aimes de tout ton cœur, et que sa fille te le rend merveilleusement bien. Tu t'efforces de maintenir ton regard dans le sien, mais c'est de plus en plus difficile. T'es assailli par une multitude de bouleversements qui rendent ta concentration obsolète. Tu n'as jamais eu réellement de famille. Et si tu oses aujourd'hui confier tes intentions futurs à Hippolyte, tu n'en feras pas de même avec Bruce. Parce que contrairement à elle, il ne semble pas spécialement croire en toi, en vous. Peut-être est-ce parce qu'il n'a pas encore eu l'occasion de vous voir ensemble, voir à quel point vos gestes trahissent l'intensité de votre amour. Ils ne trompent personne. Pas même une mère dubitative face à la nature de l'espèce humaine. Si tu es celui qui parvient doucement à lui donner une autre image de l'humanité, ce serait une victoire, et une immense fierté. T'aimerais qu'elle comprenne le combat de Diana, qu'elle l'approuve, et qu'elle le soutienne. Qu'elle voit, que vous n'êtes pas que ces êtres corrompus et malveillants. Que vous êtes aussi capable d'aimer, aussi fort que toi tu aimes sa fille. Ton visage entre ses mains, les larmes menacent de te monter aux yeux, profondément heureux et soulagé. Sa réaction, c'est bien plus que tout ce que tu espérais. « Je vous promets, que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire d'elle la plus épanouie des femmes. Et que je l'aimerais, sans aucune limite, chaque jour un peu plus. » Tu sais que c'est en ton pouvoir. Aussi incroyable que cela puisse paraître, votre amour se renforce. Chaque épreuve vous rapproche, chaque bons moments vous fait tomber d'autant plus amoureux. « Je mesure à sa juste valeur votre approbation, et la confiance que vous placez en moi. Je vous en remercie, infiniment. » La reine des Amazones, réfractaire au monde des hommes, vient de place l'avenir de son enfant entre les mains de l'un d'entre eux. N'est-ce pas là la plus belle preuve de tolérance, d'acceptation, et de l'amour d'une mère pour sa fille ?

Ton entretien avec Hippolyte terminé, tu demeures sur ton petit nuage, le cœur léger. Savoir qu'elle t'approuve, et qu'elle te fait assez confiance pour te confier Diana, est un bonheur indescriptible. Tu ne pensais pas parvenir à faire aussi bonne impression auprès d'elle. Toi qui peut parfois te montrer caractériel, avec un langage bien fleuri. Mais cependant, toujours sincère et honnête. Est-ce ceci qui a fait la différence ? Qu'importe. Pour l'heure, tu vas retrouver celle que tu aimes, et finir cette nuit agitée à ses côtés. Quand tu ouvres la porte de la chambre et la vois dans le lit encore éveillée, tu ne peux t'empêcher de sourire. T'as envie de l'embrasser, de la serrer contre toi. T'espères qu'elle ne s'offusquera pas de ton entrevue secrète avec la reine. Tu as horreur de devoir lui cacher des choses, mais cette fois-ci, tu n'as pas eu d'autres choix. La surprise de ta future demande ne doit pas être gâchée. Tu redoutais un peu son état, après sa confrontation avec Arès, mais tu constates rapidement qu'elle se porte bien, et qu'elle n'attend plus que toi. Tu lui souris, te rapproches du lit, et grimpe dessus, cherchant ses lèvres avant même de te déshabiller. Parce que t'en as désespérément envie. Tu l'embrasses, tendrement, puis tu approfondis un peu plus, emporté par l'exaltation provoqué par son contact. Cette femme, tu vas l'épouser. Cette femme, tu vas passer le restant de ta vie avec elle. « Rien ne me ferait plus envie, mon amour. » Tu retires enfin tes vêtements, puis la rejoins sous les draps. Sans perdre de temps, tu la serres contre toi, et dépose une multitude de baisers sur son visage. Elle est là. Elle ne te quittera plus. Tu vas tenir la promesse faite à Hippolyte, et la rendre plus heureuse que jamais.

sujet terminé


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé












never let me go (JASON) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: never let me go (JASON)   never let me go (JASON) - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
never let me go (JASON)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» The Jason Blood Curse (Jason Blood)
» You who know these streets ... / Jason T.
» between the wars (JASON)
» (Jason T) If you can’t take it, break it
» all we ever have is now | Barbara & Jason

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
gods among us :: limbo :: archives :: les rps terminés-