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 The interview (Loïs Lane)

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MessageSujet: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyLun 24 Avr - 19:18




The interview
Loïs Lane • Lex Luthor
Dossiers de la Lexcorp : Rapport succinct sur les éléments rivaux de la Lexcorp. Marqué : « CHRONOLOGIE/FAITS CONNUS/OBSERVATIONS/RELATIONS CONNUES/AFFILIATIONS ET ORGANISATIONS. » Sujet : LANE, LOÏS JOANNE/Aucun noms d'emprunts/Sexe féminin/Nationalité américaine/Née le 17/08/82 à Pittsdale (Iowa). Compilé à la demande de LUTHOR ALEXANDER (Directeur). Classé : CONFIDENTIEL. L'accès au dossier nécessite l'autorisation du directeur.

1.- Résumé : le SUJET LOÏS JOANNE LANE doit être considéré comme un personnage séditieusement anti-Lexcorp, possédant depuis plus de 10 ans des liens multiples avec le SUJET SUPERMAN, qui couvre un large éventail d'actions anti-Lexcorp. Elle est partisante de la « Justice League » des justiciers masqués  et des meta-humains en général. Elle adhère à cette dynamique dans l'opinion publique qui considère les meta-humains « Justiciers » comme des héros, voir des modèles. Elle est de façon plus significative, une reporter d'investigation du Daily Planet et préconise le soutien au SUJET SUPERMAN et à la « Justice League » depuis plusieurs années. Ce qui justifie son classement au niveau 4 du risque pour la sécurité de Lexcorp. Le SUJET LOÏS LANE a également été soupçonné (sans preuve) de soutien informel au SUJET SUPERMAN et de malversations envers la Lexcorp/pas d'informations complémentaires disponibles, et de diffamations envers la personne du directeur Luthor/pas d'informations supplémentaires disponibles.

2.-Une étude a été accomplie pour envisager les mesures à prendre, pour empêcher le SUJET LOÏS LANE de susciter des polémiques médiatiques, à propos des actions de la Lexcorp et de publier des propos pro-Superman. Nos avocats ont proposé de la citer à comparaître pour sédition et trouble de l'ordre public, si le directeur Luthor est élu à la Maison Blanche. Pour l'instant le SUJET LOÏS LANE doit faire l'objet d'une photo-surveillance. La rumeur attribue au SUJET LOÏS LANE, un lien privilégié avec le SUJET SUPERMAN qui lui a sauvé la vie à plusieurs reprises.

3.- Le SUJET LOÏS LANE se considère comme un contre-pouvoir face à l'expansion de la Lexcorp à Metropolis. Elle enquête depuis longtemps sur nos financements occultes, nos négoces d'armements et même les correspondances du directeur Luthor avec d'autres sociétés. Elle s'emploie à faciliter la diffusion d'informations à propos de la Lexcorp, avec d'autres médias du pays. Le SUJET LOÏS LANE voyage abondamment à l'étranger et sur le territoire américain pour ses investigations. Il est notoire qu'elle se déplace assez fréquemment dans Metropolis, son principal lieu de travail, mais aussi dans les principales villes de Gotham City/Star City/Central City qui sont concernés par le phénomène meta-humain. La rumeur court qu'elle aurait soutenus de diverses façons des gens possédant une identité clandestine et liés de près ou de loin à la « Justice League ». Les archives de la Lexcorp qui tentent de recenser l'activité meta-humaine sur terre et les archives de photo-surveillance attestent la présence du SUJET LOÏS LANE avec certains membres connus de la « Justice League » même si l'ont ignore la nature de ses contacts. Elle a également été présente dans 14 des interventions du SUJET SUPERMAN juste pour l'année 2016.

4.- Plus récemment, le SUJET LOÏS LANE a prit en charge la direction de toutes les enquêtes du Daily Planet a propos des incidents du 17/03/17, qui ont ravagé les villes « meta-humaines » et permit au directeur Luthor de briguer le mandat présidentiel. Nous craignons que sa supervision opiniâtre mette à jour l'implication de la Lexcorp dans ces événements.
 

…………………………

Une garce

Jugement sans appel. Luthor considéra le dossier de Loïs Lane. Une foutue idéaliste ? Peut-être, donnant très fort sur sans doutes. Une dangereuse ? Sans doutes, donnant très fort sur probablement. Une emmerdeuse ? Probablement, donnant très fort sur oui.

Luthor lisait les dossiers. Une radio crachouillait des nouvelles. L'investiture du parti républicain était assuré pour lui. Ses rivaux arrachaient des voix ici et là pour l'investiture du parti démocrate. La chambre forte des documents de Luthor était bourrée de dossiers. Lex le paranoïaque préférait que les choses les plus sensibles soient sur papier pour être brûlées sans laisser de traces. Un ordinateur, tout le monde arrivait à le hacker désormais. Lex virait paranoïaque. Il avait fait installer 4 meubles de rangement supplémentaires, à force de faire ouvrir des dossiers sur tout le monde. La chambre forte frisait la saturation. Lex pataugeait dans les dossiers jusqu'aux chevilles. Il lisait des copies-carbone de rapports du FBI et de la police de Metropolis. Il espionnait efficacement les deux institutions. Ils semblaient avoir classé les attaques surhumaines. C'est l'horloger, Gorilla Grodd, les olympiens et cie qui ont attaqués notre pays. L'A.R.G.U.S continuait l'enquête en revanche. Amanda Waller était encore plus paranoïaque que lui. La sécurité de la Lexcorp avait abattu un intrus hier. On avait trouvé des micros cachés sur son cadavre. Lex avait examiné le dossier de Loïs Lane. Trop succinct, que des soupçons, rien de consistant. Impossible de la faire inculper pour quoi que ce soit s'il était élu au pouvoir. La seule chose qui l'inquiétait, c'était sa connexion avec Superman. Lex continuait à être à cran dès qu'on parlait du kryptonien. Il ressassait sans cesses ses anciens échecs face à Superman. Ses sbires n'osaient même plus le citer devant lui.ça n'avait pas d'importance, Luthor ne pouvait pas contrôler Superman, il pouvait contrôler des influents le moment venu. Il avait des dossiers classés, indexés, et prêts à servir pour un chantage. Le maire de Metropolis tabassait son épouse. Le maire de Gotham trompait sa femme. Le directeur de la CIA était un alcoolique. Le directeur de la NSA aimait les mineures. Le sénateur du New Jersey sniffait de la cocaïne. Le gouverneur de Pennsylvanie entretenait un réseau de prostitués mâles. Le secrétaire d'état au commerce avait organisé un dîner à 100 000 dollars, avec l'argent public, un repas réunissant lui, le député du Maryland et 6 prostituées d'Europe de l'Est. L'un des juges de la cour suprême s'était piqué à la codéine dans la grosse veine du pénis, pour améliorer ses performances.

Les sbires lui avaient laissé entendre que Loïs Lane était devenu plus difficile, pire que Perry White. Un homme averti en vaut deux ; étudie son dossier avant de la rencontrer. La dernière fois ça remontait à quand ? Lex l'avait oublié. Il la croisait genre une ou deux fois par an, lorsqu'il s'agissait d'interview. Ses sbires aimaient bien reluquer les photos-surveillance de Lane. Ils commentaient : « Quelle pouliche bien dans sa primeur ! On a envie d'en croquer, rien n'y manque ! » Les sbires étaient effarés. Ils ne comprenaient pas pourquoi Lane traînait dans son sillage un tocard du Kansas. Elle méritait mieux selon eux. Lex bâilla. Depuis deux semaines son sommeil était en ruine, ses nerfs à vif, ses cauchemars revenaient sous forme de séquences pendant la journée.

Lex arriva dans un hall VIP de la Lexcorp Tower, pour accueillir Loïs Lane. La garce était difficilement étiquetable. Elle était moitié arriviste en vue du Pullitzer, moitié vacharde en vue de la Lexcorp dans les ennuis. La pièce était déprimante, façon impersonnelle. Des murs gris. Un crétin d'employé avait cru bon de foutre des drapeaux américains sur les murs, juste pour illustrer le destin présidentiel de Luthor. Le milliardaire avait annoncé sa propre arrivée avec des effluves d'Aqua Velva. Il avait réajusté sa perruque sur sa tête, pour que sa calvitie soit bien invisible. Il se demanda avec quoi Lane annoncerait son arrivée. Lex s'attendait à ce qu'elle l'emmerde d'entrée de jeux. Il s'était promit qu'au tout premier commentaire désobligeant, il ne l'égorgerait pas. Il se contenterait de s'esclaffer devant elle et d'agiter sa main, genre arrêtez-de-me-faire-rire.
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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyVen 28 Avr - 14:08

the interview
LOIS & LEX

Lex Luthor. À chaque fois que Lois voyait son nom en couverture d'un journal, à la télévision ou sur internet, elle ne pouvait s'empêcher de grimacer. La côte de popularité du milliardaire était en hausse, les médias et la population chantaient ses louanges, et ses rivaux politiques tremblaient d'appréhension. Sourire enjôleur, distribution de chèques, déclarations enflammées... Oh, elle lui reconnaissait bien ça, il savait charmer les foules. Mais pas Lois. Elle savait pertinemment ce qui se cachait derrière ce masque de bienveillance, ce regard mielleux et ses promesses de sécurité. Elle aurait voulu pouvoir publier un article cinglant à son égard, ruiner sa réputation de quelques coups de stylo... Mais elle ne le pouvait pas, évidemment. Elle était dans l'obligation de suivre les règles, parce qu'elle était intègre malgré tout. Chaque article publié était criant de vérité, et là était tout le danger venant d'elle. Lois n'était pas du genre à donner du corps aux petites rumeurs, elle ne s'intéressait qu'à la vérité, et à la vérité qui faisait mal. Par le passé, elle s'était déjà attaqué à Luthor, et avait sali sa réputation si belle et si lisse. Les gens avaient le droit de savoir qu'il ne valait pas mieux que tous ces barons du crime qu'ils abhorraient. Gotham avait le Joker, Metropolis avait Lex Luthor. La folie du premier était publique, celle du seconde dissimulé sous des couches et des couches de mensonge. Lex était un génie, Lois en avait conscience. Mais ça ne l'effrayait pas le moins du monde. Il ne lui faisait pas plus peur que Zod, Darkseid ou encore l'Horloger. Elle avait des nerf d'acier, il en fallait beaucoup pour la déstabiliser. Et quand bien même il l'aurait effrayée... La haine qu'elle ressentait à son égard était trop intense pour être remise en question par un sentiment comme la peur. Elle savait ce qu'il avait fait à Clark. Superman. Il avait manqué de le tuer, et ne cessait de chercher à ruiner son image à chaque discours. Sa jalousie à son encontre était palpable. Et parce que Clark et elle étaient proches, elle était également au courant de ce qu'il avait fait. À Metropolis, Gotham, Star City et Central City. Il était responsable de la mort de milliers d'innocents. Il avait presque tué Wonder Woman. Et il n'y avait aucune preuve. Si la Ligue de Justice osait l'accuser publiquement, elle perdrait davantage en crédibilité. Qu'à cela ne tienne, les héros n'étaient pas seuls. Ils avaient des alliés en Lois Lane et le Daily Planet. Si elle devait soulever toutes les pierres de Metropolis pour y trouver les secrets enfouis de Luthor pour les aider à rendre justice, elle le ferait. Elle était particulièrement coriace, quand elle s'y mettait.

Quand elle avait su par Perry que le milliardaire avait bien voulu – dans son infinie bonté, bla bla bla – accorder une interview au Planet, Lois avait sauté sur l'occasion. Et Clark avait bondi sur son fauteuil, et à la première chance qui s'était présentée, lui avait dit que c'était très probablement dangereux. Elle avait haussé les épaules, peu intimidée par Luthor. Elle était l'une des rares à savoir quel genre d'homme il était vraiment, cela faisait la candidate idéale pour mettre à jour ses frasques. Et le mot était faible, quand on parlait de terrorisme. Et puis, que risquait-elle ? Qu'il la balance du haut de LexCorp ? Il ne serait pas le premier à en avoir envie, et après le passage des Kryptoniens, celui de Darkseid et plus récemment de l'Horloger, elle était devenue experte en vol plané. Et elle savait très bien que Clark écouterait avec attention leur échange, et débarquerait à la moindre suspicion de danger. Quand l'Ange de Metropolis veillait sur vous, de quoi avoir peur ? Pas d'un homme mégalomaniaque. Qu'il ne s'attende pas à ce qu'elle lui cire les bottes, parce que ça n'arriverait pas. De toute façon, il commençait à la connaître, ce n'était pas la première fois qu'elle l'interviewerait, il devait savoir à quoi s'attendre. Et elle aussi, elle se doutait bien qu'il ne lui ferait pas d'aveux larmoyants parce qu'elle chercherait le faire parler. Pour qu'il avoue, il aurait fallu qu'il culpabilise, et Lois doutait fortement que ce soit le cas parfois, elle se demandait si Lex n'était pas juste sociopathe, incapable des émotions humaines les plus élémentaires.

Armée de ses notes, son carnet et son enregistreur, Lois avait pris la direction de LexCorp. Après maintes et maintes recommandations de la part de la moitié du Daily Planet, elle avait finalement consenti à faire preuve d'un minimum de tact et de politesse. Au moins au début, avant que Luthor ne finisse par irrémédiablement l'échauffer. Arrivée au rez-de-chaussée du building, elle présenta sa carte du Planet, et après quelques vérifications, les vigiles la laissèrent rentrer. Pas question de la laisser se promener seule dans les locaux, néanmoins. C'est tout juste si elle parvint à se retenir de lever les yeux au ciel en remarquant les drapeaux américains installés un peu partout, comme si du jour au lendemain Lex était devenu le parfait patriote. Accompagnée, Lois ne pouvait pas prendre la moindre photo et si c'était frustrant, ce n'était que partie remise. Quand elle vit la silhouette de Luthor, elle se força à afficher un sourire de circonstance. Elle aussi était douée quand il s'agissait de jouer la comédie. Elle avait beau l'avoir en horreur, elle lui tendit la main, par pure politesse, quand bien même son contact était dérangeant. « Monsieur Luthor, Bonjour. Je vous remercie d'avoir bien voulu accorder une interview au Daily Planet. » Des banalités affligeantes... Ils n'étaient pas dupes, ni l'un, ni l'autre. Il pompait son oxygène de par sa simple présence. Alors par pure rancune, elle espérait que c'était réciproque. « Nous avons reçu beaucoup de questions, à propos de votre candidature... Ainsi qu'à propos de votre position concernant les méta-humains et la Ligue de Justice. Oh, et ce que vous comptez faire pour aider Metropolis à se reconstruire, après l'attaque de l'Horloger... » Lois, mettre les pieds dans le plat ? Toujours, et en prenant de l'élan.
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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptySam 29 Avr - 10:35




The interview
Loïs Lane • Lex Luthor
La première pensée de Luthor en observant Lane se planter face à lui fut : cette jeune femme est née pour traquer le prix pullitzer et pour briser des cœurs. Luthor afficha un sourire de carnassier en écoutant ses propos. Prévisible… sauf pour ses interrogations à propos de la rénovation envisagée, suite aux attaques de l'Horloger.

« Suivez moi Miss Lane, marchons un peu. »

Lex lui indiqua la direction avec courtoisie. Ils passèrent devant des affiches électorales du grand Lex. La posture et le style du bonhomme sur les images, faisaient référence aux grands hommes du passé. Lex le sauveur, quand Franklin Roosevelt rencontre Ulysse Grant en un seul homme. Il y a 2 jours Luthor avait demandé son avis à un consultant à propos de ses portraits présidentiels. Le type avait fait des études de psychologie. Il lui avait dit sans ambages : «Mon ressentit ? Vous êtes pareil à tous ces hommes qui non seulement se veulent brillants, mais qui en plus sont obsédés à l'idée de prouver au monde entier qu'ils le sont. » Luthor l'avait donné en pâture à son requin. C'était un émir saoudien qui lui avait offert la bestiole en question. Luthor l'avait mit dans une piscine dans ses quartiers privés au sommet de la tour. Il l'avait appelé Kal-El par pure dérision. Ses sbires aimaient à nourrir Kal-El avec des hamburgers et des pizzas. On devait changer l'eau régulièrement, elle devenait vite huileuse. Ils avaient balancé le consultant dans la piscine, Kal-El l'avait bouffé tout cru. En ce moment ils avaient installé Kal-El dans un aquarium géant, dans les salles d'apparat de la Lexcorp Tower. Juste pour impressionner les nombreux visiteurs, qui se pressaient à cause de la médiatisation de Luthor depuis les attaques sur la côte Est par les méta-humains.

« Oui Miss Lane, j'ai bien prit la mesure de la dévastation de Metropolis, et bien entendu Lexcorp interviendra pour rebâtir les endroits sinistrés, et ça gratuitement. C'est mon devoir de citoyen envers ma ville après tout. »

Luthor avait déjà proposé son plan de rénovation pour redonner un visage aux 5 endroits de la cité victime des bombes. Il avait fait donner une conférence devant 80 personnes de la municipalité et du bâtiment au début de la semaine. Lex avait fait son petit speech devant un pupitre encadré par les inévitables drapeaux américain dont il n'arrêtait pas de s'entourer depuis son annonce comme candidat. Lex lança son discours convenu et se ramassa des applaudissements mitigés, la plupart des présents regardant leurs montres ou somnolant. Lex avait balancé quelques vannes préparés par ses conseillers en communication, pour faire comme l'ancien président Ronald Reagan. Les gens l'avaient regardé d'un œil morne. Il n'avait pas obtenu le moindre sourire, ni le moindre gloussement. Autant quand il s'attaquait en paroles aux méta-humains, il avait l'attention de tout le pays, juste à cause de la polémique qu'il suscitait, autant quand il parlait architecture, les gens s'en fichaient. Dans son speech Luthor avait enchaîné sur ses plans, les matériaux, les nécessités, le réaménagement de la voirie autours des buildings, les dispositions pour que les nouveaux bâtiments résistent à une nouvelle baston entre surhomme, la stratégie de mobilisation des forces de l'ordre, des pompiers, des auxiliaires et autres en cas d'attaques aérienne méta-humaines (suivez mon regard). Lex avait récolté des applaudissements mesurés, des applaudissements de gens qui s'ennuient. Un journaliste avait levé la main. Il avait posé une question : L'horloger a disposé ses explosifs dans les endroits les plus adaptés pour obtenir un maximum de dégâts. Pensez vous qu'il a reçu le soutien d'un expert ? Qu'il avait un associé ? Luthor avait agrippé le pupitre. Il avait dit : ça me paraît trop fantaisiste. C'est fort improbable, je PEUX vous l'assurer.

Luthor invita la journaliste du Daily Planet à entrer dans une des salles d'exposition de la Lexcorp. Il la reluqua discrètement alors qu'elle passait la porte. Il pensa : elle pourrait être très élégante avec une robe en cachemire noir et avec des escarpins à talons hauts aux pieds. A sons sens, elle devait faire du 34, les robes bien pincées à la taille devaient la rendre désirable aux yeux des autres primates. Il se demanda si Superman n'avait pas un petit faible pour elle. Il tournait autours d'elle d'après son dossier sur Lane. Elle pourrait faire un merveilleux appât. Dans la salle, Luthor s'avança vers une maquette et en retira la drap qui la recouvrait. Il dévoila les quartiers sinistrés en miniature, complètement rebâtit, avec quelques ajouts.

« Personne à part vous, n'a encore vu ça. Profitez en bien Miss Lane, vous avez l'exclusivité. »

A l'autre bout de la pièce, deux employés étaient en train de traîner un buste de Luthor qui pesait au moins 40 kilos. Les deux ne s'étaient pas rendus compte que Luthor était entré dans la pièce avec la journaliste. Le premier s'écria :

« Bordel c'est trop lourd ! Non mais pourquoi on doit se trimballer un truc pareil jusqu'à la salle de presse ? Le boss est un mégalo. »

Luthor s'empourpra, il frisa l'apoplexie. Le second lâcha le buste, le sol résonna. Il s'exclama :

« Comme si y'avait pas assez d'images de lui dans ce foutu building. Pourquoi on mettrait pas plutôt un buste de Superman pour changer ? Après tout il a sauvé la ville. On pourrait lui rendre hommage pour une fois. »

Le teint de Luthor passa au violacé malsain. On aurait dit que le milliardaire avait déjà un pied dans la tombe. Il entraîna Loïs Lane plus loin, en priant intérieurement pour qu'elle n'ait rien entendu.

« Mais poursuivons. Vous vouliez me parler de Superman et ses acolytes je crois ? Soyons honnêtes entre nous Miss Lane. Le ciment du désaccord cordial qui m'oppose au Daily Planet depuis plus de 10 ans, c'est Superman, nous en sommes conscients l'un et l'autre. Alors ne mâchons pas nos mots, dîtes les choses comme elles sont. J'y répondrai avec honnêteté. »

Ils passèrent devant un groupe de gens en visite organisé. Un des visiteurs genre étudiant les aperçut et s'émerveilla, il fonça vers eux en brandissant un calepin et un stylo, il demanda enthousiaste :

« Est-ce que je peux avoir un autographe ? »

Lex lui accorda son sourire je-vous-aime-mais-je-vous-méprise. Très digne et satisfait il répondit :

« Mais bien sûr jeune homme. »

« Non pas à vous, je demandais ça à Mademoiselle Lane, j'adore votre plume, je lit tous vos articles. »

Luthor eut des palpitations, les veines de son cou frémirent. Vous voyez ses artères qui se gonflent ? Une fois l'emmerdeur partit, Lex hoqueta :

« Miss Lane, quelle notoriété, je suis impressionné. »

Foutu hoquet. Il avait le sentiment qu'il ne passerait pas tout de suite celui là. Ils arrivèrent dans une des salles d'apparat. Kal-El le requin tournait en rond dans son aquarium. Luthor tenta d’étouffer son hoquet s'arrêta devant le bassin, à contempler le squale, il posa une main sur la vitre.

« Intimidant n'est-ce pas ? C'est un cadeau d'un émir. C'est un peu devenu la mascotte de ma société. Je l'ai appelé Kal-El. J'ai apprit ce nom comme le reste de la ville lorsque le général Zod a tenté de nous anéantir. J'ai donné ce nom à mon requin afin de ne pas oublier. Voyez, cet animal est beau, majestueux, impressionnant, mais il ne faut jamais oublier qu'il est puissant, trop puissant, et peux nous tuer avec une facilité déconcertante. En tout point similaire avec Superman. »

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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyLun 1 Mai - 18:57

the interview
LOIS & LEX

Qu'il ne soit pas dit que Lois Lane n'était pas capable de patience. Le simple fait de devoir partager son espace vital avec Luthor lui donnait envie de lui sauter à la gorge, mais elle se retenait. Difficilement, certes, mais elle se retenait. Elle avait des questions à lui poser, et des réponses à décrypter. Elle aurait d'autres occasions de l'insulter et de chercher à lui arracher les yeux. Avec sa campagne présidentielle, elle serait amenée à le revoir, alors elles ne manqueraient pas. Elle afficha un petit sourire faussement ravi quand il l'invita à le suivre. Dès la première affiche de campagne en vue, Lois leva les yeux au ciel sans qu'il ne le remarque. Oh, pour l'amour du ciel... Voir son visage dans toutes les rues de Metropolis, placardé partout et sur écran géant allait être une véritable torture pour la journaliste. Et pour Clark, sans le moindre doute. Voire pour toute la Ligue de Justice, s'il fallait voir un peu plus large. Nul doute qu'ils n'appréciaient pas de voir leur nouvel ennemi principal se présenter à la tête du pays, comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas responsable d'un carnage sans nom.  « Oh vraiment ? Vous avez, je suppose, conscience que la reconstruction des endroits détruits par l'Horloger coûtera des millions... Votre générosité vous fait honneur, je suis certaine que Monsieur le Maire accueillera cette nouvelle avec bonheur et soulagement. Avez-vous également l'intention d'aider au dédommagement des victimes et de leurs familles ? » Lois voulait savoir combien il était capable de dépenser pour conserver son masque de personnalité généreuse et altruiste. Dès qu'il s'agissait d'argent, les gens étaient réceptifs, alors sans le moindre doute cette stratégie allait lui permettre de s'attirer les faveurs de milliers de citoyens de Metropolis. Au grand désespoir de Lois. La bonne nouvelle, c'était que les personnes touchées par sa cruauté aurait peut-être de quoi reconstruire leurs vies. Ce qui n'excusait absolument rien, car cette hypocrisie lui donnait également envie de vomir.

La salle d'exposition de LexCorp, Lois ne l'avait en effet jamais vue, et apparemment elle avait l'exclusivité du privilège. Trop aimable, songea-t-elle en parcourant la pièce du regard avant de s'intéresser à la maquette qu'il lui présentait. Elle l'étudia avec attention, presque frustrée de devoir avouer que certains endroits seraient mieux après avoir été rebâtis. Toutefois, ils auraient pu l'être sans que ces centaines de personnes perdent la vie. « Ça vous ennuie si je prends quelques notes ? » Il ne devait attendre que ça, sans quoi il ne lui aurait pas présenté la maquette. Lois savait pertinemment que son article serait un millier de fois plus crédible si elle offrait à ses lecteurs quelques points positifs, au lieu de ne faire que s'attaquer à sa personne. Tout était une question d'équilibre, le but était de donner un maximum de crédibilité à son récit. Lois manqua de sursauter quand deux voix s'élevèrent dans la presse. Elle quitta son carnet des yeux, et remarqua la présence de deux employés dans la pièce. Les pauvres s'échinaient à traîner un buste de Luthor – bonjour mégalomanie – et de toute évidence c'était loin de leur convenir. Se mordant la lèvre pour ne pas ricaner, Lois coucha la scène sur le papier, allant même jusqu'à retranscrire avec exactitude les propos des deux hommes. Ils venaient de lui redonner sa bonne humeur, elle était plus que ravie de constater que Luthor ne faisait même pas l’unanimité parmi ses employés. Les entendre encenser Superman était comme du pain béni pour la journaliste, qui n'allait certainement pas omettre ce détail dans son article, avec la certitude que Luthor s'arracherait les cheveux. « Oh ne vous en faites pas, j'ai bien l'intention de vous interroger à propos de l'Ange de Metropolis. » Il devait détester ce surnom, n'est-ce pas ? L'Ange de Metropolis. Tout ce que lui n'était pas et ne serait jamais. Qu'elle soit toujours en colère après Clark n'y changeait rien, Lois demeurait une fervente défenseure de son alter-ego héroïque. Sans lui, l'attaque de l'Horloger orchestrée par Luthor lui aurait coûté la vie, elle ne l'oubliait pas. « Un autographe ? » Les sourcils haussés, Lois dévisagea une seconde l'employé de LexCorp avant de lui offrir un charmant sourire après avoir vu la mine déconfite de son patron. Merveilleux. Ces deux hommes continuaient d'égayer sa journée. « Bien sûr, avec plaisir. Votre nom ? » C'est avec grand plaisir que Lois signa son calepin, bien heureuse d'avoir arraché à Luthor ce petit plaisir. « Je suis ravie de constater que quelques personnes encore sensées lisent autre chose que la presse à scandale. »

Lois fit mine de ne pas remarquer que le grand Lex Luthor avait le hoquet. Elle espérait sincèrement que Clark l'avait remarqué, et qu'il riait de bon cœur. Si seulement elle avait pu l'enregistrer... Quand elle aperçut un aquarium – rebonjour mégalomanie, cela faisait longtemps – avec à l'intérieur un malheureux requin qui tournait en rond, elle fit la grimace. Elle fronça les sourcils, avant de se retourner vers Luthor. « C'est drôle. Quand on vous entend parler, on dirait presque que vous choisissez d'omettre sciemment l'importance de Superman et son rôle dans la sécurité du pays. Depuis qu'il est arrivé à Metropolis, le taux de criminalité de la ville a chuté de près de soixante-dix pour cent. Ses interventions sauvent approximativement deux cent personnes tous les mois. Et je ne vous parle que des interventions où les forces de l'ordre et des pompiers sont dans l'incapacité d'agir, évidemment. Il n'a pas démontré la moindre agressivité à l'encontre des habitants de ce monde et les protège depuis plus longtemps que nous le soupçonnons. Vous le savez, je le connais personnellement. Permettez-moi de vous assurer qu'il n'y a pas une once de méchanceté ou d'avidité dans cet homme. En revanche, il est parfaitement désintéressé et ne se soucie pas du pouvoir. En un sens, il est peut-être plus humain que vous et moi ne le sommes. » Lois sourit, fit une pause. « Naturellement, je comprends que sa puissance puisse vous donner des sueurs froides... Mais dans ce cas, pourquoi vous attaquer uniquement à lui ? Pourquoi ne pas dénoncer le régime nord-coréen, la tyrannie du Président russe ? Notre propre gouvernement possède la bombe nucléaire et dieu sait quelles autres formes d'armement. Ne vous méprenez pas, la prochaine guerre ne sera pas déclenchée par Superman, mais bien par l'un des nôtres. Qui sait, si vous arrivez à la Maison Blanche, peut-être s'agira-t-il de vous. »

Avec une nonchalance qui lui donnerait probablement envie de la donner en pâture à son requin, Lois porta son attention sur l'animal en question. Elle l'observa un instant, et un nouveau sourire trouva place sur son visage. « Vous savez qu'il y a des législations particulière concernant cette espèce particulière ? Le grand requin marteau a été inscrit sur la liste des espèces en voie d'extinction par l'UICN en 2004. Des accords spécifiques ont été passés avec Arthur Curry concernant cette espèce, et des dizaines d'autres. Seule une poignée d'aquariums publics à travers le monde ont l'autorisation d'avoir cet animal. Dans le pays, il s'agit uniquement des établissements de New-York et San Francisco. » Lois avait publié un article sur le sujet moins de six mois plus tôt, après avoir obtenu un compte rendu très détaillé des lois et espèces concernées par ces nouvelles lois, ainsi qu'une déclaration signée d'Aquaman en personne. Merci Clark, qui lui avait obtenu toutes ces informations auprès de son collègue de la Ligue. Avec cet article particulier, elle avait reçu de nombreux prix, et avait pu ouvrir les yeux sur la cause animale et en particulier sur les espèces marines. Ah, celle là, Luthor ne l'avait pas vue venir. « Je crains qu'il ne vous faille remettre Kal-El aux autorités compétentes, si vous ne voulez pas être attaqué en justice. Quel dommage que votre ami émir ait omis cette information pourtant essentielle... » 1 – 0 pour Lois Lane.
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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyMer 3 Mai - 10:21




The interview
Loïs Lane • Lex Luthor
Transcription d'une bande magnétique/micros espions d'A.R.G.U.S – Enregistrée à la Lexcorp Tower/Metropolis/Etat du New Jersey – Interlocuteurs : homme non identifié n°1 (probablement Alexander « Lex » Joseph Luthor) « L. Luthor ». Femme non identifiée n°1 (probablement Loïs Joanne Lane) « L. Lane ».

(Conversation en cours depuis 7 minutes)


L. Luthor : Intimidant n'est-ce pas ? C'est un cadeau d'un (Bruit de fond/Bruit de pas d'un employé passant à proximité) C'est un peu devenu la mascotte de (Bruit d'une porte qui se referme, qui se chevauche avec les paroles de Luthor) Je l'ai appelé Kal-El. J'ai apprit ce (Parasites de 2,6 secondes) lorsque le général Zod a tenté de nous anéantir. (Parasites de 3,2 secondes) ce nom à mon requin afin de ne pas oublier. Voyez, cet animal est beau, majestueux, (Parasites de 2,1 secondes)  jamais oublié qu'il est puissant, trop puissant, et peut nous tuer avec une facilité déconcertante. En tout point similaire avec Superman.

L. Lane : C'est drôle quand on vous entend parler, on dirait presque que vous (Parasites de 1,4 secondes)  l'importance de Superman et son rôle dans la sécurité du pays. Depuis qu'il est arrivé à Metropolis, (Bruits divers/Un nouvel employé qui passe)  a chuté de près de 70 %. Ses interventions sauvent approximativement 200 personnes tous les mois. Et je ne vous parle que des interventions où les forces de l'ordre et des pompiers sont dans l'incapacité d'agir, évidemment. Il n'a pas démontré d'agressivité (Parasites de 4,8 secondes)  depuis plus longtemps que nous le soupçonnons. Vous le savez, je le connais personnellement. Permettez moi de vous assurer qu'il n'y a pas une once de méchanceté ou d'avidité dans cet homme. En revanche il (Parasites de 1,3 secondes)  ne se soucie pas du pouvoir. En un sens, il est peut-être plus humain que vous et moi ne le sommes.  Naturellement, je comprends que sa puissance puisse vous donner des sueurs froides. Mais dans ce cas, pourquoi vous attaquer uniquement à lui ? Pourquoi ne pas dénoncer (Bruits inaudibles dans le fond/Employé qui claque une porte  après un passage)  autres formes d'armement. Ne vous méprenez pas, la prochaine guerre ne sera pas déclenchée par Superman, (Parasites de 4,0 secondes)  Maison Blanche, peut-être s'agira-t-il de vous.


…………………………

Document interne de la Lexcorp. Transcription mot pour mot d'une communication téléphonique – Enregistrée à la demande du directeur Luthor. Classé : CONFIDENTIEL 1-A ; Destinataire unique : Le directeur Luthor – Interlocuteurs : Amanda Waller « A.W » (Directrice du programme A.R.G.U.S). Hudson Chaffe « H.C » (Superviseurs des écoutes électroniques de la précédente).

H.C : Oui allô ?

A.W : Vous allez immédiatement me virer le sous-doué qui a posé nos micro-espions à la Lexcorp Tower. Le son est particulièrement médiocre, j'ai du mal à saisir plusieurs propos échangés par notre cible avec cette espèce d'emmerdeuse qui court après les ambulances pour avoir un scoop.

H.C : Je vais y remédier dans la semaine. Je vous promet qu'à l'avenir nos écoutes clandestines auront un son plus net et plus précis. Dîtes ? Vous entendez ce bruit de capteur dans le combiné ?

A.W : Oui je l'entends aussi. Bon dieu, nous sommes sur écoute.

H.C : Qui a fait ça à votre avis ?

A.W : Mais cet empaffé de connard de Lex Luthor bien entendu.

H.C : Vous en êtes sûr ?

A.W : Évidemment, C'est lui qui a fournit au Pentagone et au département d'état tous nos satellites de communications. L'Infâme salopard, j'aurais du m'en douter. S'il veut jouer à ça, il va y avoir droit. Mais qu'est-ce qui vous fait rire ?

H.C : Rien, c'est juste qu'il a eut la même idée que vous.

A.W : Fermez là où je vous fais muter en Alaska.

(Suit une conversation non pertinente)


…………………………

Les espions de Luthor avaient qualifiés Lane de « chieuse », les espions de Luthor connaissaient bien leur boulot. Lex le patient écouta la journaliste en essayant de se retenir. Il afficha son expression du visage qui voulait dire : avaleur de couleuvres et fier de l'être. Il observa discrètement ses mains. Zut, il avait de petites traces de sang sur ses paumes. La faute à Lane. En l'écoutant faire son éloge de Superman, Luthor avait serré ses poings si fort, qu'il avait enfoncé ses ongles dans ses paumes jusqu'au sang. Mais la curée arriva dans l'instant suivant, lorsqu'elle avança ses arguments pour le priver de son requin. Les espions de Luthor avaient qualifiés Lane de « Cataclysme », les espions de Luthor connaissaient bien leur boulot. Lex manqua de s'étrangler. Elle voulait lui retirer SON Kal-El ? Lex l'impassible afficha une expression neutre genre je-suis-au-dessus-de-tout-ça. Mais il se prit discrètement son pouls avec les deux doigts de sa main droite sur son poignet gauche. BORDEL ! Il faisait 180 au bas mots…

« Je vous rassure tout de suite Miss Lane. Mon requin ne batifole dans cet aquarium qu'à titre provisoire. En temps normal, il dispose aux étages supérieures de l'immeuble, d'un bassin plutôt coquet aménagé avec une faune maritime qui simule son milieu naturel. Je précise que son bassin a les dimensions d'une piscine olympique. Faîtes donc venir les investigateurs du bien-être animal et des réglementations sanitaires. Ils seront subjugués et seront ravi de le laisser ici, plutôt que de le donner à un quelconque zoo. »

Pieu mensonge. Remarquez le requin n'avait pas l'air malheureux à bouffer des pizzas, des hamburgers et des êtres humains. Les espions de Luthor avaient qualifiés Lane de « Calamité », les espions de Luthor connaissaient bien leur boulot. Luthor se promit intérieurement qu'il aurait sa vengeance contre Lane. Elle allait vite comprendre qu'elle n'était pas la seule à savoir orchestrer des campagnes de dénigrement nationale dans sa feuille de chou. Luthor lui réservait un chien de sa chienne en vrai chacal revanchard. Il imaginait déjà la gueule de l'article que pondrait à sa demande l'un des magasines à scandale qu'il possédait en sous-mains.

…………………………

Revue du tabloïd à scandale « Confidential »

« La reporter vedette du Daily Planet se prend du bon temps avec du mâle cuivré !!! »

Loïs Lane les aime grands et minces, les pectoraux généreux et la mine piquante. La journaliste de choc du Planet est connue dans les bas-fonds de Metropolis comme la louve blanche. Une vraie maman gâteau qui aime à distribuer les beaux billets verts de la caisse noire de Perry White dans les coins chauds et sombres, là où les verres sont bien grands et le jazz bien cool. Où la fumée des joints se presse comme nuages d'orages, où les idylles de Lane la succube rythment le be-bop au tam-tam de jungle d'un saxo ténor gémissant. La Loïs a besoin de moments de détentes entre deux articles. Rejoint-elle la piscine du Jonathan Club et ses collets montés ? Non. Emmène-t-elle son partenaire d'investigation au grill de Mike lyman ? Non. Où va-t-elle donc ? Mais là où ça remue bien, au sud de Jefferson. Elle se mets sa petite tenue mauve en rayonne et nylon bien luisante. Et en avant pour le voyage fantastique au pays du stupre et de la luxure. C'est ce que fait Lane la pétulante perverse tous les samedis soirs, mais parlons faits. Loïs l'obscène est une habituée de la Casbah de Minnie Roberts, le plus flambard des boxons de la ville. On s'est laissé dire qu'elle aime les bains au lait de coco, servit avec fortes caresses par deux mignons façon chipendale. On l'a vu au 7ème ciel, grâce au punch planteur bien servit de la maison. Son rancart ce soir là était un minet arrêté à deux reprises par la brigade des mœurs pour racolage et possession de marijuana. Commentaire d'un témoin : Loïs, elle aime sur la piste de danse quand ça frotte. La perverse Lane saura-t-elle refréner ses instincts lubriques ? Souviens-toi, cher lecteur, c'est ici que tu l'a lu en premier. Ça sera répété, déformé, amplifié.

…………………………

Le patron de la Lexcorp sortit de sa rêvasserie tout en indiquant à Lane un couloir d'un geste bienveillant.

« Par ici je vous prit. Voyez-vous je n'aurais jamais pensé briguer le mandat présidentiel un jour. Ça n'avait jamais été une de mes ambitions. J'avais toujours tourné mon regard vers Metropolis et rien d'autres. Mais la situation de notre pays est telle depuis ces sinistres attentats, que j'ai décidé de prendre cette initiative. Étrange candidature que la mienne je vous l'avoue, mais l'époque est étrange. Après tout par le passé, les américains ont élu président un cultivateur de pomme de terre, un acteur de western et un général de l'US Army. Ils ont même élu un catcheur gouverneur du Minnesota. Alors pourquoi pas un chef d'entreprise comme moi à la Maison Blanche ? Ce qui est déterminant dans ma démarche auprès du peuple américain. C'est que je suis étranger à la carrière. Je ne suis pas un politicien de métier, je suis issu de la société civile J'ai déjà plus d'argent et de pouvoir qu'il m'en faut avec la Lexcorp. Vous comprendrez que ma candidature est désintéressé contrairement au candidat du parti d'en face. Mais voulez-vous aborder un point particulier ? »

Luthor paria qu'elle allait remettre ça sur le tapis avec Superman, après tout il avait esquivé les propos violents avec lesquels elle l'avait prit à parti avec le grand scout bleu. Ils avancèrent dans le couloir. Ils passèrent devant des agents de sécu. Ils reluquèrent Loïs. Luthor les fusilla du regard. Ils décampèrent avec empressement.

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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyLun 8 Mai - 21:37

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LOIS & LEX

Franchement, on n'avait pas idée de garder un tel animal dans un si petit aquarium. Arthur Curry s'en arracherait le cheveux, et aurait probablement envie de lui mettre son trident dans un endroit peu agréable de son anatomie s'il savait. Ce qui serait le cas, Lois n'allait pas se priver d'envoyer un courrier détaillé à l'ambassade d'Atlantis pour l'informer des conditions de vie de ce pauvre requin. Non seulement cela casserait les pieds à Luthor – ce qui serait une petite vengeance après ce qu'ils avaient vécu en Afghanistan – mais en plus, c'était une question d'éthique. Il y avait des lois, et puisque Lex était le premier à clamer haut et fort que la Ligue de Justice devait les suivre, qu'il en fasse de même. Après des années à enquêter sur Luthor, Lois avait fini par se faire à sa personnalité hypocrite, mais c'était encore plus flagrant quand il agissait de la sorte. Une rose dans une main, et un fusil dans l'autre, du Luthor tout craché. « Quand bien même votre bassin ferait la taille de la Méditerranée, cela reste illégal, je suis navrée d'avoir à vous le dire... Quant à l'éventualité de le confier à un Aquarium, sachez au moins que ces établissements possèdent un personnel formé spécialement pour prendre soin de ce genre d'animaux... Mais je suppose qu'Arthur Curry préférerait voir l'animal rendu à son milieu naturel, duquel il a été arraché dans l'illégalité. De toute évidence. » Agaçante, Lois ? Si peu. Mais quand on la cherchait, on la trouvait. Et Lex avait ce don de la faire sortir de ses gonds dès qu'il ouvrait la bouche, c'était presque comme si elle y était allergique. La réciproque étant vraie, c'était à se demander pour quelle raison il avait accepté d'être interviewé par elle pour le Daily Planet. Son petit côté masochiste, sans aucun doute. Cet homme avait absolument tous les vices.

Elle quitta le requin du regard lorsque Luthor l'invita à le suivre une fois encore, ce qu'elle fit sans grand enthousiasme, mais sans protester non plus. Tout dans LexCorp hurlait argent, c'était exagéré, démesuré, et si elle croisait encore un autre portrait de son hôte, elle allait faire une overdose. Il ne jurait que par lui-même, c'était à vomir. Lois ne comprenait pas que l'on puisse jouer avec des vies innocentes, comment on pouvait faire preuve d'une telle fausseté et être encore capable de se regarder dans le miroir sans avoir honte. Ses beaux discours étaient à vomir. Le coup du petit Américain parti de rien, elle l'avait entendu mille fois, ce n'était plus spécial, ce n'était pas ce qui intéressait les gens. Un fermier du Texas ne pouvait pas se sentir proche d'un homme à la tête d'une fortune de plusieurs milliards de dollars, peu importe qu'ils aient eu le même point de départ dans la vie, leurs présents étaient diamétralement opposés. « Nulle candidature présidentielle ne peut être réellement désintéressée, Monsieur Luthor. Quand on se lance dans une campagne visant à gouverner le pays, c'est qu'on a forcément quelque chose à y gagner. » Certes, c'était un peu cliché d'exposer les choses ainsi, il y avait forcément des personnes décentes dans le milieu politique... Mais Luthor n'en faisait définitivement pas partie, et Lois n'était pas dupe une seule seconde. Il pouvait bien l'abreuver de beaux discours et d'œillades complaisantes, ça ne prendrait pas avec elle, elle connaissait son vrai visage. « Mais votre candidature est certes surprenante. Nous avons reçu des centaines de courriers et d'e-mails au Planet. Les gens veulent savoir quel programme vous comptez leur présenter, si l'adversaire démocrate vous inquiète, votre position concernant les méta-humains qui sont aussi des citoyens de ce pays... D'après nos premiers sondages, la Ligue de Justice n'est qu'en sixième position de leurs préoccupations. Après le chômage, l'économie, le racisme, l'éducation et la lutte contre le terrorisme. Et cinquante et un pour-cent sont encore satisfaits par leurs actions. Je ne l'invente pas, vous pourrez vérifier ces chiffres vous-même sur le site du gouvernement. » Méthodique dans ses recherches, Lois ne présentait que des faits, pas des rumeurs ou des hypothèses, des faits.

« Beaucoup de gens se demandent ce que vous comptez faire pour la population de la classe moyenne, et ceux qui vivent hélas sous le seuil de pauvreté. Ces gens là craignent que votre fortune ne vous ait rendu aveugle ou pire, imperméable, aux problèmes de la majorité. Voyez-vous, si Superman sauve des vies physiquement, il est impuissant face à l'économie du pays, et face à des systèmes de santé, d'assurance, d'emploi et j'en passe, qui rendent la vie difficile à des millions de personnes. » Non, la totalité du pays ne voulait pas brûler la Ligue de Justice sur le bûcher et voir les méta-humains disparaître. Les extrémistes étaient bien évidemment présents, et toujours là pour faire des vagues, mais le citoyen lambda était davantage préoccupé par ses factures que par les petites affaires de la Ligue. « Que comptez-vous faire pour améliorer le niveau de tous ces gens qui choisiront peut-être de vous faire confiance ? »
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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyMer 10 Mai - 17:52




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Loïs Lane • Lex Luthor

Luthor accompagnait son invitée tout en tentant de garder contenance. Miss Lane mettaient en doute le destin présidentiel de Luthor. Lui-même fantasmait sur 99 façons de la faire tuer. Il allait déjà lui falloir batailler pour qu'elle ne fasse pas saisir son requin. Il envisageait déjà de faire croire pour la semaine prochaine que son squale avait trouvé la mort. Ainsi aucune autorité n'irait se saisir du Kal-El nautique. Il n'aurait plus qu'à le remettre au secret dans son autre aquarium néfaste, à attendre la chair humaine des gêneur, qu'il lui donnerait en pâture. Lex après les commentaires fâcheux de la journaliste, lâcha avec un air faussement peiné :  

« Mais pourquoi insinuez-vous que ma fortune m'empêche de penser aux préoccupations des gens ordinaires ? De même qu'on peut-être un homme, et être en faveur du féminisme, on peut très bien être un individu aisé et être en faveur des gens les plus modestes. Songez aux actions caritatives de la Lexcorp depuis 15 ans. »

Lex les fit entrer dans une vaste salle remplie de boxes de bureaux, dans lesquels s'affairaient les employés de la Lexcorp. L'arrivée du grand patron et de la reporter vedette du Daily Planet fit décroître le brouhaha. Des gens commencèrent à les regarder. Certains tournaient la tête dans leur direction.

« Ma priorité avant l'économie est bien entendue la sécurité de notre pays, qui par 3 fois a été victime d'une hécatombe méta-humaine. Je n'ai pas besoin d'évoquer l'invasion avortée du général Zod, le carnage de Darkseid et encore moins les terribles événements de cette année qui ont frappés nos villes. C'est là que portera mon action dès les premiers mois si le peuple américain me choisit pour assurer la destinée du pays. Mais n'ayez crainte à propos de l'économie américaine et des sujets de société, ils ne seront pas oubliés. »

Lex sentit cligner un million de paupières. Il ne savait dire si les employés étaient intrigués par lui, par Lane ou par leur duo inattendue dans cette pièce.

« Je présenterais mes propositions devant le congrès si je suis élu. Les américains peuvent me faire confiance, le dollar sera soutenu. Je ne laisserais pas flotter notre monnaie à la baisse. J'envisage aussi une politique de grands travaux pour créer des emploies. Il existe des projets de mises en valeur des terres dans le Colorado, d'aménagement des voies fluviales en Louisiane et dans le Wisconsin. Des constructions de barrages hydro-électrique, de recyclage agricole et de reboisement dans 8 autres états. Je vous parle de 4 millions d'emplois ne nécessitant aucune qualification qui pourront être créé dans les 3 mois suivant mon investiture. Qui financera ceci vous allez me dire ? Moi-même. Quand bien même je ne serais pas élu, je suis prêt à faire don aux autorités d'1 milliard de dollars pour mener à bien ces projets. Êtes-vous convaincu de mon désintéressement ? »

Luthor jeta un coup d’œil circulaire à la salle. Certains remarquèrent son regard et détournèrent aussitôt les yeux. Deux secrétaires discutaient à voix basse en pointant leur doigt vers Lex et Loïs.

« Je ne sais pas si vous le savez, mais je fais partis de ces chefs d'entreprises qui depuis 3 ans, appellent à une nouvelle mobilisation industrielle afin de dynamiser notre économie. Mais contrairement à mes collègues milliardaires, je m'oppose à ce qu'on supprime les mesures antitrust. C'est contre notre constitution et je suis un très grand partisan convaincu de la légalité. Je n'autoriserais la suspension des lois antitrust qu'aux entreprises qui augmentent les salaires de leurs employés de 30 % et comptez sur moi pour proposer au sénat l'adoption d'une convention qui protégera tous les bas salaires. »

Un comptable et un commercial passèrent devant eux, ils étaient bouche bée de voir la partisante n°1 de Superman en train de converser avec le détracteur n°1 de Superman.

« Et je ne vous parle même pas de mon projet de réforme du système bancaire qui allégera les dettes de tous les particuliers. Pour ce qui est de notre société, en homme de progrès, je compte obliger tous les états qui le refusent toujours, à légaliser l'avortement pour de bon. En particulier les conservateurs qui s'opposent à cette mesure médicale, même en cas d'avortements ou d'incestes. Bien et si nous en revenions aux problèmes de l'heure ? A la priorité ? Je veux parler du problème méta-humain. »

Nouveau coup d'oeil circulaire, cette satanée salle de bureau toute entière regardait dans leur direction.

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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptySam 20 Mai - 0:01

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LOIS & LEX

Lois ne supportait pas l'hypocrisie. C'était la raison pour laquelle elle avait tant de mal à encaisser les mensonges de Clark, peu importait qu'il ait voulu lui cacher son alter-ego pour la protéger, il avait trahi sa confiance et la pilule avait du mal à passer. Mais Clark était quelqu'un de bien. Il ne lui avait pas caché qu'il était un terrible criminel, un psychopathe en puissance. C'était ce qu'était Luthor, purement et simplement, chacun des mots qu'il prononçait était un mensonge éhonté, la preuve qu'il la prenait vraiment pour une parfaite imbécile. Mais Lois n'était pas dupe, il aurait beau planquer ses cadavres sous autant de tapis qu'il le voulait, elle les trouverait tous et toujours. Elle savait ce qui se cachait derrière son masque de figure bienveillante, la figure d'un homme animé par de pures envies de pouvoir et de puissance. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'était pourquoi. Pourquoi s'acharner ainsi à vouloir détruire Superman et la Ligue de Justice ? Jalousie, peur, complexe d'infériorité ? Cet homme était fou, c'était indéniable, mais les limites de sa folie et ses raisons restaient à déterminer. Ce devait être l'un des rares types de Metropolis à haïr Superman, là où la plupart des gens rêvaient de pouvoir le rencontrer en personne. « Vous savez, beaucoup d'hommes politiques ou très fortunés donnent de l'argent à des associations caritatives... Ca ne fait pas d'eux des saints. Rappelez vous du scandale qui a ruiné Anthony Wood : il a donné des millions pour les structures culturelles de la ville, mais faisait également dans le recel d’œuvres d'arts... Beaucoup font des donations pour cacher quelque chose, monsieur Luthor. Il va falloir faire plus que financer quelques programmes pour vous attirer la confiance des électeurs. » Ce fut tout juste si Lois parvint à se retenir de lui balancer tout ce qu'elle savait sur ses petits trafics. Elle avait promis de se tenir correctement, elle voulait éviter à Clark un énième sauvetage parce qu'elle n'avait pas été capable de tenir sa langue. Mais elle en savait des choses...

Elle soupira longuement, faisant mine de ne pas remarquer les dizaines de paires d'yeux qui s'étaient tournés vers eux au moment où ils étaient entrés dans des bureaux. Lois se demandait ce que les employés de LexCorp pouvaient bien penser – réellement – de leur patron. Peut-être que récolter quelques témoignages sous couvert d'anonymat serait une bonne idée... A méditer, une fois qu'elle ne partagerait plus le même air que Luthor. « Je n'ai pas besoin de vous rappeler que sans Superman, la tentative d'invasion et de terraformation de la planète par Zod aurait réussi, Darkseid n'aurait pas été repoussé et des milliers de personnes seraient mortes dans les attentats commis par l'Horloger il y a quelques semaines. » Lois fronçait les sourcils, sans quitter son interlocuteur du regard. « J'étais dans le train, vous savez. Dans le wagon qui pendait dans le vide, même. Sans l'intervention de Kal-El, nous ne serions pas en train de converser tranquillement. Il a sauvé les centaines de personnes qui étaient dans ce train. Certes, il n'a pas pu empêcher les cinq bombes d'exploser, mais sans lui les conséquences d'une telle action auraient été catastrophiques. J'étais sur place, et je peux vous dire que les autorités étaient complètement dépassées. » Sans doute devait-il regretter qu'elle ne soit pas morte dans une explosion. Mais Lois était comme de la mauvaise herbe, à chaque fois qu'on tentait de l'arracher, elle repoussait plus forte encore. À entendre Lex, l'économie était une partie importante de son programme. L'arbre avec lequel il comptait cacher la forêt, donc. Avec tous les éléments qu'elle possédait, Lois aurait été bien idiote de ne pas le comprendre. Elle soupira, si fort que Clark dut l'entendre comme si elle avait été juste à côté de lui. « Un milliard de dollars, quatre millions d'emploi... C'est beaucoup. Et dit comme ça, ça a l'air utopique. Je ne remets pas en questions vos... engagements, mais nombreuses sont les promesses de campagnes qui ne sont pas tenues, pour une raison ou pour une autre. C'est le jeu de la politique, d'où la méfiance naturelle de la population. De plus, votre manque d'expérience dans le domaine risque de jouer en votre défaveur... Vous allez devoir convaincre lors des débats, Lex. » Elle avait hâte d'assister à ces discussions animées entre candidats. Si d'ordinaire, elle détestait ce genre de choses, avec Luthor sur l'échiquier, elle était forcée de suivre le déroulement de la partie.

Le problème méta-humain. Lois secoua doucement la tête, lassée d'entendre cet argument sortir à toutes les sauces des bouches des Républicains et autres étroits d'esprit. « Les méta-humains ne sont un problème que parce qu'ils sont marginalisés, comme peut l'être n'importe quelle communauté américaine qui n'est pas essentiellement blanche et chrétienne. Imaginez un peu. Vous êtes une femme, afro-américaine et méta-humaine. La société vous rejette en masse, alors que vous désirez uniquement vous insérer et mener une vie tranquille. Que faites-vous ? Forcément, les individus sont en colère, lassés d'être traités comme des citoyens de seconde zone. Être méta-humain, c'est une histoire de génétique. Évidemment, il y a toujours quelques fous pour mener des expériences douteuses sur le génome humain... » Suivez mon regard. « Mais la plupart des individus possédant une mutation en ont hérité par hasard, notamment après l'explosion du générateur de particules de Star City. Et si, plutôt que de marginaliser des individus potentiellement dangereux, on cherchait à les insérer correctement dans la société ? Ces gens qui sont rejetés deviennent des cibles de choix pour les organisations criminelles. Vous connaissez les techniques de recrutement des terroristes, je n'ai pas besoin de vous les expliquer... Les nouveaux super criminels font de même avec ces gens là. Les méta-humains sont citoyens américains, au même titre que les autres. Ils ont les mêmes droits. » Elle afficha un large sourire, et haussa légèrement le ton pour être bien certaine d'être bien entendue. « Mettre tous ces gens dans le même panier, c'est ni plus ni moins du racisme. » Sous couvert de prétendus intérêts publics, mais ça ne changeait pas la réalité des faits. « Vous ne pensez pas que nous ferions mieux de traiter les méta-humains comme des gens ordinaires, avant de faire systématiquement d'eux un problème et une menace ? »
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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyDim 21 Mai - 18:29




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Loïs Lane • Lex Luthor

Lex Luthor fantasmait encore sur 99 façons de tuer Loïs Lane. Certes il l'écoutait d'une oreille attentive, affichant son air faussement débonnaire et paternaliste de grand notable, mais en son fort intérieur il était ROUGE. Et ce fut encore pire lorsque la garce aborda le problème méta-humain, comparant les opinions de Lex à de la discrimination caractérisée aboutissant dans une impasse. Le sentiment du milliardaire à l'encontre de la journaliste passa de ROUGE à NOIR TOTAL. Il guida Lane loin des bureaux et des regards effarés de ses employés.

« A propos des méta-humains et de la controverse qui nous anime, je vous propose que nous prenions l'exemple du cas que nous connaissons tous deux le mieux, en tant que natifs de Metropolis, je parle bien entendu de Superman. »

Lex se remémora tout à coup que c'était Lane qui lui avait trouvé ce foutu surnom, et que l'Alien ne l'avait pas démenti ou renié, comme s'il appréciait ce petit nom. Depuis plus personne ne l'avait désigné autrement que par ce patronyme.

« Abordons le sous un aspect philosophique et scientifique. Sous l'approche philosophique et morale tout d'abord. Les partisans du kryptonien, prétendent que sa présence nous inspire et nous pousse à devenir meilleur. Mais un être capable d'exploits qui nous sont impossibles, ne peut nous inspirer. Le salut de l'humanité repose sur elle-même. Et non sur une créature venue d'ailleurs. Tant que Superman existera, le monde restera endormi sur ses lauriers, et s'empâtera de plus en plus, en attendant qu'il nous sauve de nous-mêmes. Il nous a juste apprit à nous reposer sur lui, au lieu de nous battre pour nous-mêmes. Et pourtant des gens continuent de mourir de faim à travers la planète, de tomber malades et de faire la guerre. Des problèmes que seul l'intellect et l'érudition humaine pourront résoudre. Aussi plutôt que d'avoir la fiction d'un messie providentiel inhumain en la personne de cet alien et de ses acolytes, il faut offrir à l'humanité une véritable source d'inspiration humaine doté des attributs que j'ai cité... »

Luthor acheva ses mots en passant dans un large couloir. A sa toute dernière phrase, il tendit son bras vers un de ses portraits affichés au mur dans le style Big-brother-vous-regarde, avec son sourire je-vous-aimes-mais-je-vous-méprise. Et il effleura amoureusement son propre visage avec ses doigts. Nul doute qu'il pensait à lui même en parlant d'une nouvelle source d'inspiration qui remplacerait Superman. Luthor stoppa devant une porte blindée gardée par deux molosses en costard. Un écriteau indicatif marqué « La Collection » en lettre ciselé était situé juste au dessus de ce passage. Les gorilles se hérissèrent à la seule vue de Loïs Lane. Lex leva un doigt en l'air. Les molosses se ratatinèrent et ouvrirent la porte. Luthor le courtois invita l'envoyée du Daily Planet à pénétrer dans l'endroit protégé avec un geste cordial.

(Musique d'ambiance)

Lex désigna avec négligence les murs couverts d'étagères, de par et d'autres du passage central. Des bocaux par dizaines et dizaines contenant des reptiles de mers ou des glandes semi venimeuses. Un crapaud de mer géant dans un aquarium. Un morceau d'écorce d'arbre ramassé sur une ancienne scène de crime de Poison Ivy à Gotham. Le végétal semblait vivant, façon plante carnivore. Des étiquettes codés sur les bocaux. Lex commenta :

« Évoquons l'aspect scientifique de Superman maintenant. Vous pouvez voir ici Miss Lane un Boiga Irregularis. Un serpent introduit par notre pays sur l'île de Guam dans le Pacifique après la seconde guerre mondiale. Les naturalistes savaient ce qu'ils faisaient. Il s'agissait d'introduire cette espèce menacé dans un nouvel habitat où elle serait en paix et pourrait écarter certains prédateurs pour protéger les petits animaux à sang-froid. Mais le serpent a détruit plusieurs races d'oiseaux et de reptiles. Ici vous pouvez voir un crapaud-buffle envoyé en Australie pour maîtriser les nuisibles. Il a décimé la biodiversité. Les souches étrangères détruisent leur environnement à la moindre occasion. Vous comprenez ? Même si Superman a été introduit sur terre pour protéger l'humanité. Si on suit toutes les théories de l'évolution, ça finira par mal tourner. Nous refusons d'ouvrir les yeux parce que cet organisme extraterrestre puissant et parasite possède les traits d'un être humain. »

Lex pianota sur un digicode devant une gigantesque porte de coffre-fort plus loin. La porte en acier était épaisse. Elle s'ouvrit lentement. A l'intérieur du coffre il y avait plusieurs vitrines exposant des minéraux. Luthor fit quelques commentaires devant chaque vitrine. Mais pour une fois il avait, sans s'en rendre compte, un espèce de ton juvénile, une absence de retenue, comme s'il abandonnait son masque de relation publique, pour être lui-même pleinement, l'espace d'un instant qui n'appartenait qu'à lui.

« Comme vous le savez peut-être, j'avais demandé en 2008 à être reconnu officiellement comme l'inventeur de l'Astrobiologie. Une discipline qui étudie la vie extraterrestre. Mais les autorités se sont juste contenté de me rire au nez et de m'envoyer paître à l'époque. C'était bien avant l'invasion de Zod. Aujourd'hui ce domaine d'étude est enfin prit au sérieux. Regardez un peu ce que j'ai récupéré dans les météorites qui se sont écrasés aux 4 coins du globe, en des temps lointains. Ici un minéral provenant d'un météore issu de Neptune. 30 fois plus loin que le soleil. Une pierre qui a rarement vu les rayons solaires, et qui provient d'un environnement froid à moins 180 degrés. Ici un minerai provenant de Mercure. Elle a habitée son ciel dans une atmosphère raréfiée. Et ici un minéral extrait de proxima du centaure, un mélange fascinant de silicium et de carbone… Mais tout ceci n'est rien en comparaison du joyaux de ma collection. La plus récente des météorites qui nous atteint, c'était il y a plus de 30 ans qu'elle a surgit dans notre monde.»

Luthor s'approcha d'une vitrine placé tout au centre du coffre-fort. Une pierre verte  étincelante, à mi chemin entre l'émeraude et le jade. Elle était dans la seule vitrine aux parois en verre blindé, et reposait sur un coussin en velours, comme une œuvre d'art. Bien que Luthor ait acquis aux fils des ans presque toutes les pierres issus de la fameuse météorite. Bien qu'il en ait des kilos entier, répartit en secret aussi bien dans le reste de sa tour, que dans ses bases secrètes à travers le pays. C'était celle-ci la toute première qu'il avait acquise. Par elle que tout avait commencé dans son obsession. Luthor posa une main sur la vitre, un peu comme on pose une main affectueuse sur un nouveau né.

« Mon xénominéral le plus parfait. Il vient d'une planète éteinte et perdu à jamais. Un monde qui gravitait autour d'une étoile naine rouge. Elle a la couleur de la vie sur terre, du monde végétal. Elle a ma couleur préféré. C'est une splendeur à nulle autre pareil. »

Luthor se recula lentement, contemplatif.

« Par une étude et un examen de ces raretés, nous en avons apprit plus sur le cosmos que Superman nous en apprendra jamais. Comment voulez-vous qu'il soit l'un des nôtres ? Quand bien même il choisirait de partager sa vie avec une humaine. Leur couple ne pourrait pas avoir d'enfants, car c'est un kryptonien, pas un humain. »

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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyJeu 1 Juin - 18:23

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LOIS & LEX

99%. Lois avait déjà perdu 99% de son quota de patience en conversant avec Luthor. À chaque minute qui passait, l'envie de lui sauter à la gorge pour l'étrangler ou le donner en pâture à son requin de compagnie se faisait de plus en plus forte. Cet homme avait réponse à tout, du moins c'était ce qu'il faisait croire avec ses beaux discours et ses paroles alambiquées. Ah, au moins, il maîtrisait déjà l'art et la manière de vendre n'importe quoi, comme tout bon politicien se respectant ! Ce qui ne le rendait pas plus admirable aux yeux de la journaliste, qui ne prenait plus de notes que pour sauver les apparences, exaspérée au possible par l'attitude de son hôte. Elle n'était pas étonnée, mais pas moins profondément agacée par son attitude suffisante et ses idées qui lui donnaient envie de s'arracher les cheveux. Au moins elle avait la certitude qu'il était aussi pourri qu'elle l'avait toujours dit, il n'avait pas changé. Tout était bon pour ramener la conversation à Superman, son obsession pour Clark était flagrante, et Lois ne pouvait s'empêcher de se demander si cela ne dissimulait tout simplement pas un gros complexe d'infériorité. Aussi riche et puissant soit-il, Lex n'était qu'un homme. Limité dans ses actions, condamné à endurer les mêmes supplices relatifs à la condition humaine que tous les autres. Et ça, c'était une chose qui devait le rendre fou de jalousie. Il suffisait d'étudier un petit peu le personnage pour le comprendre, et cela faisait quinze ans que Lois le faisait. Luthor enviait Superman. Ses capacités, sa popularité, son histoire, peut-être même enviait-il son uniforme kryptonien ! Et parce qu'il ne pouvait pas obtenir tout ça, il avait fait de Clark – ou plutôt Kal-El – son ennemi, sa Némésis personnelle. Tous les motifs étaient bons pour détruire son image ou remettre son statut de héros en question.

« Donc selon vous, parce que Superman n'a pas les capacités d'être un vrai dieu ou un Jésus ressuscité, il ferait mieux de disparaître, tant pis pour les milliers de vies qu'il pourrait sauver ? » Lois haussa un sourcil avec un tel scepticisme qu'elle devait avoir l'air sortie d'un cartoon. « Kal-El n'est pas humain à proprement parler, mais il reste un homme. Qui, contrairement à la plupart des individus de cette planète, use de ses dons pour faire le bien. Ne vous méprenez-pas, les hommes ne font que se servir de lui et du reste de la Ligue pour se reposer sur leurs lauriers. Nous ne faisions pas mieux avant l'avènement de la Ligue de Justice, avant l'apparition de Superman, Wonder Woman, Aquaman et tous les autres. Prenez par exemple vous-même, et vos petits copains millionnaires ou milliardaires. Chaque année, vingt milliards de dollars sont dépensés dans les industries cosmétiques. Il n'en faudrait que dix-neuf pour élaborer un plan plausible qui permettrait de mettre un terme à la fin dans le monde. C'est une poignée d'hommes, probablement tous blancs et ayant la cinquantaine, qui jugent leurs profits plus importants que des millions de vies. Probablement parce que ces vies là se trouvent dans les pays du Tiers-Monde, qui n'intéresse évidemment personne. Se cacher derrière les héros et les rendre responsables de tout et de rien... C'est lâche. Mais très en adéquation avec l'attitude générale des gens de ce pays, cela dit. » C'est pas moi, c'est lui, dirait un enfant. Le plus triste dans cette histoire, c'était que de trop nombreux Américains partageaient ce point de vue, ayant besoin de personnes à blâmer pour leurs malheurs. Lois n'était pas idiote, elle savait bien que beaucoup de gens ne pouvaient pas faire grand chose pour changer le monde, mais ces pensées se répandaient malheureusement comme une traînée de poudre et les empêchait de penser à des solutions pour se focaliser sur leur haine. Allumer un feu était toujours plus compliqué que se plaindre d'avoir un peu froid.

Lois se retint difficilement de soupirer, continuant à suivre Luthor à travers les dédales de LexCorp, sans plus trop prêter d'attention à leur environnement, lasse de tout ce faste qu'elle se prenait en pleine figure à tous les détours de couloirs. Elle fut cependant bien obligée de reprendre ses esprits lorsqu'ils abordèrent l'aile scientifique du bâtiment. Des reptiles ? C'était à croire que Luthor avait l'intention de fonder son propre zoo. Elle fit la grimace devant une plante carnivore qui avait l'air aussi vivante que lui et elle. « … Organisme extraterrestre puissant et parasite ? » Ce fut plus fort qu'elle, Lois écarquilla les yeux, outrée par de tels propos. Mais pour qui se prenait-il ? « Vous avez conscience de la xénophobie présente dans vos propos ? » La journaliste est choquée par le vocabulaire employé pour désigner Superman, et elle l'aurait été même si elle ne l'avait pas connu personnellement. Elle ne savait même pas quoi répondre à cela tant elle était dépassée par une telle façon de penser. Ce n'était pas une chute que Luthor venait de faire dans son estime, c'était carrément un saut de l'ange. Sourcils froncés, elle le regarda entrer un code leur permettant l'accès à une salle qui avait des allures de coffre-fort. Allons bon, allait-il l'enfermer dedans et la laisser mourir de déshydratation ? Méfiante, elle le suivit à l'intérieur, et nota très vite son changement de comportement et la légèreté nouvelle de son ton. Il avait presque l'air... Heureux ? Et Lex heureux, c'était rarement une bonne nouvelle pour le reste de la société. Elle se sentit blêmir quand elle en aperçut la raison. « Oh bordel », murmura-t-elle dans un souffle en s'approchant de la vitrine protégée contenant le minéral vert qu'elle avait en horreur, et pour de très bonnes raisons. Très vite, elle se demanda s'il connaissait les "vertus" de la pierre ou si sa présence au sein de cette chambre forte ne relevait que de sa lubie de collectionneur. Elle priait pour la seconde option.

« Joli caillou. » Elle masquait son trouble en faisant preuve d'indifférence. Surtout, ne pas le laisser comprendre qu'elle savait de quoi était capable la kryptonite – dont il ignorait apparemment le nom. Son rythme cardiaque avait accéléré, Clark l'avait forcément perçu. La présence du minéral dans les locaux de LexCorp changeait la donne, et la colère qu'elle avait pu ressentir à l'égard de Clark fut transformée en inquiétude. Que Lex s'acharne à détruire son image, c'était une chose. Qu'il possède une arme capable de le tuer en était une autre. Elle espérait avoir un coup d'avance sur Luthor, et pouvoir prévenir Clark à temps. Lois dut cependant se retenir d'éclater de rire quand il lui balança sa dernière information pseudo-scientifique au visage. Ah, une attaque personnelle ! Elle commençait à se demander quand il tomberait aussi bas, mystère résolu. Il savait qu'elle entretenait un lien particulier avec Superman, et il choisissait de l'attaquer là dessus. Elle l'avait agacé au point qu'il en arrive là, c'était donc qu'elle était sur la bonne voie. « Superman est plus humain, voire même Américain, que la plupart des personnes que je connais. Contrairement à vous, je le connais personnellement. » Touché-coulé ? Elle l'espérait bien. « L'univers est vaste. Interminable d'après les recherches. Croyez-vous vraiment qu'il s'agisse d'un merveilleux hasard que Superman, et les Kryptoniens en général, partagent la plupart de nos caractéristiques physiques ? La logique aurait voulu qu'un être venu d'un monde aussi éloigné nous diffère en tous points, mais ce n'est pas le cas. Il nous ressemble plus que vous ne semblez prêt à l'admettre. » Il n'avait pas idée à quel point. « L'être humain partage 70% de son ADN avec l'oursin et 98% avec le chimpanzé. Sommes nous compatibles pour autant ? Oui et non, tout dépend des points communs que vous recherchez. La simple présence de Kal-El sur Terre, ses capacités à survivre sur une planète qui n'est la sienne suggère que nos ADN possèdent un minimum de similarités. À moins de tester votre théorie, je doute que vous puissiez affirmer avec certitude qu'un Kryptonien et un Terrien ne pourraient pas avoir d'enfants. Voyez les Amazones, par exemple. Elles ne sont pas plus humaines que Superman, mais ont des enfants avec des hommes depuis toujours. Votre affirmation n'est ni plus ni moins qu'une hypothèse, Monsieur Luthor. » Elle enfonçait le clou, et prenait ensuite soin de le visser dans la plaie au maximum. Haussement d'épaules particulièrement désinvolte. « Et puis, dans le pire des cas, l'adoption est un recours courant de nos jours. Les enfants adoptés ne sont pas moins légitimes que les autres. Mais je suppose que ce qui vous inquiéterait au cas où vous auriez tort, c'est la... Prolifération des gènes kryptoniens ? Mais vous savez, c'est exactement ce que fait un parasite. Il prolifère. Un peu comme vos charmants spécimens en cage. »
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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyVen 2 Juin - 20:53




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Loïs Lane • Lex Luthor

Luthor ne savais dire ce qui le poussait le plus à bout dans les propos de cette femme. Si l'hostilité non dissimulée de la journaliste envers les milliardaires et autres magnats, ne l'atteignaient pas à ce point-là (Lex était habitué aux médisances de la plèbe). La réaction dédaigneuse de Lane face à la splendeur qu'il conservait sous vitres blindés le fit fulminer intérieurement. Un caillou ? Elle osait désigner sa chère Kryptonite sous le sobriquet de vulgaire caillou ? Luthor se promit qu'elle venait de signer son arrêt de mort et qu'avant la fin de l'année il la ferait tuer par un de ses professionnels. Lex, les deux mains croisés derrière le dos, écouta l'envoyée du Daily Planet dans son discours pro méta-humains. Il afficha avec morgue cet espèce d'expression du visage qu'ont les érudits face à une personne qui n'a pas saisit tous les tenants et les aboutissants d'une menace qui pèse sur la société. Il lâcha désinvolte en secouant la tête :

« Je suis vraiment déçu Miss Lane. Et moi qui pensais que vous étiez capable de prendre du recul, et de mettre les choses en perspectives. Il y avait une époque où l'article que j'avais le plus d'impatience de lire à chaque édition du Daily Planet, était celui de Loïs Lane. J'espère que ce sera à nouveau le cas un jour. »

Lex sortit de son vaste coffre-fort. La porte se referma aussi lentement qu'elle s'était ouverte. Luthor invita Loïs à le suivre plus avant dans sa « collection ». Lex ajouta espiègle :

« Mais parlons de choses plus légères. Vous savez que je suis un amateur d'art éclairé ?  J'aime les… curiosités. Tenez, voyez cet ensemble qui a été peint par un artiste que j'ai grassement rémunéré, pour qu'il me compose cette satire fort amusante. »

Lex désigna l'un des murs d'un geste négligent. Une décoration de plusieurs tableaux façon vernissage. Que des toiles hétérodoxes inspirée par l'antipathie de Luthor. Des peintures à l'huile de qualité. Les grands maîtres revisités. Un lynchage de la Justice League à la Van Gogh. La défaite de Superman façon Rembrandt. La mort de Batman dans le style Matisse. Celle de Wonder Woman avec l'esthétique de Paul Klee. Un Aquaman sur le point de périr par Man Ray. La chute de Green Lantern inspirée Picasso. Martian Manhunter en version démoniaque de Frederic Remington. Le Flash éviscéré selon Grant Wood.

Lex le malicieux fit un clin d'oeil à Loïs Lane. Il s'arrêta ensuite devant l'entrée d'un patio plutôt insolite. Un jardin artificiel dans le style de ces jardins zen gravillonnés qu'on pouvait trouver au Japon. Lex avait créé cette pièce inusitée qui simulait la nature, pour y mettre en valeur sa collection de statue. Quelques petits animaux ça et là. Surtout des oiseaux. Lex évita des chats qui rôdaient dans le faux jardin et venaient vers lui. Il salua de loin un de ses employés. Le type avait la tête d'un sans-papiers. Il lavait au jet d'eau une statue grandeur nature de Lex Luthor.

« Ça c'est un cadeau que m'a fait Black Adam le leader de Kahndaq. C'est un ami personnel. »

L'employé aspergea la statue du général Zod. Les fientes d'oiseau se décomposèrent.

« Ça c'est une statue menaçante que j'ai érigé pour ne pas oublier la menace qui a frappé la terre. J'aime la montrer à mes invités occasionnels, ça provoque toujours des anecdotes de dîner mondains. »

Un chat escalada la statue de Thomas Merlyn et resta perché sur sa tête pour guetter les oiseaux.

« Ça c'est un cadeau que je réserve pour le rejeton de la famille Merlyn. Je cultive ma relation avec cette famille assez notable. Quand à leur fils unique il… ne manque pas de talents si je puis dire... »

Luthor qui sourit dans le genre : juste entre vous et moi, n'allez pas le répéter afin de ne pas gâcher la surprise du futur cadeau surtout. Il fit grâce à Loïs de lui commenter les 10 autres statues présentes.

« Je suis sûr que Thomas sera ravit de mon présent et qu'il en aura l'usage dans le jardin familial, tout comme moi ici avec ma propre statue. Bien voudriez vous aborder un dernier sujet d'importance avant de conclure cet entretien Miss Lane? Je me doute que vous êtes la journaliste la plus sollicitée du pays ces derniers temps. Et vous avez sans doutes encore fort à faire. »

Un chat frôla les jambes de Lane en ronronnant. Un oiseau passa devant une vieille photographie encadrée sur un mur :

Lex Luthor âgé de 23 ans, entouré par les 5 tous premiers employés de la Lexcorp. Ils posaient en rang devant l’hôtel de ville de Smalville. La photo était annoté par l'écriture de Lex :

Nous avons échoué à trouver les traces du météore qui s'est écrasé dans le Kansas en 1984, mais ce fut un  voyage initiatique pour nous.

Lex, octobre 1990.


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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyVen 9 Juin - 23:14

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LOIS & LEX

Lois se demandait si Clark comptait les points depuis son bureau au Daily Planet. Elle l'imaginait bien avoir griffonné un tableau sur un coin de papier, sur lequel il ajoutait un trait à chaque fois que l'un ou l'autre remportait la manche. C'était très drôle comme image, et ça lui coupait un peu l'envie de sauter à la gorge de Luthor pour tenter de lui planter son stylo dans la carotide. Elle en avait assez entendu, elle avait de quoi publier au moins une dizaine d'articles, et aucun d'entre eux ne lui plairait. En soit, Lois n'en avait pas grand chose à faire de son avis de toute façon, elle espérait même le mettre hors de lui à la lecture, c'était son petit plaisir personnel. Mais à dire vrai, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi Lex avait accepté l'interview tout en sachant qu'elle ne le dépeindrait pas sous son meilleur jour. Lois commençait à se dire qu'il avait tout simplement voulu jouer avec elle, parader dans sa tour en lui montrant ses trésors et en se faisant passer pour le candidat du peuple. Il avait dû préparer son coup avec soin, comme elle le sien. À ceci près qu'elle n'avait pas ses ressources, ni son génie. Elle était loin d'être idiote, mais elle savait bien que les machinations de Luthor étaient soigneusement orchestrées, qu'il tirait sans certainement plus de ficelles que Clark et elle ne pourraient jamais le prouver. Et c'était frustrant, terriblement frustrant de savoir cet homme responsable de mille et un malheur, instigateur de massacres, mais ne rien pouvoir faire contre lui sans preuves. Elle avait envie de lui cracher tout son mépris au visage, tout en sachant qu'en agissant ainsi elle ne ferait que passer pour une folle. Ce devait être ce qu'il attendait, et Lois n'avait pas la moindre envie de lui donner raison. Ça lui ferait bien trop plaisir.

« On ne peut pas plaire à tout le monde. Voyez-vous, moi j'espérais qu'un jour, vous finiriez par voir que les héros sont peut-être plus une bénédiction qu'une malédiction, et que vous feriez davantage dans l'humanitaire avec les ressources à votre disposition... Mais comme je vous le disais, on ne peut pas plaire à tout le monde. » L'approbation de Luthor, elle saurait vivre sans. Elle ne ferait pas des nuits blanches parce qu'il n'aimait plus ses articles. Ce n'était de toute façon pas pour plaire qu'elle rédigeait des articles, c'était pour dévoiler la vérité au grand jour, tant pis si elle ne plaisait pas à tout le monde. Flatter l'ego, merci mais sans façon. Elle arrivait au terme de sa patience, aussi fut-elle soulagée lorsqu'ils quittèrent la chambre forte, avant de lever les yeux au ciel quand Luthor l'invita à la suivre ailleurs. Seigneur, elle avait l'impression de faire le tour du Metropolitan Museum avec un guide barbant. « Oh mon dieu, mais quelle horreur. » Unique réaction logique face à cette série de tableaux qui dépeignaient la Ligue de Justice sous un jour des plus lugubres. Mais ce n'était pas étonnant de la part de cet homme qui estimait valoir mieux que tout le monde, et qui avait pris les héros en grippe à partir du moment où il avait compris qu'ils étaient plus puissants que lui. Mais ces toiles avaient quelque chose de profondément inquiétant, qui faisait frissonner Lois d'angoisse. C'était stupide, mais ces visions cauchemardesques avaient un petit quelque chose de prémonitoire, de profondément dérangeant. Au cas où elle douterait encore de ses tendances psychopathiques, elle venait d'en avoir la parfaite confirmation.

La suite ne fut pas plus plaisante. Le coup du jardin interne à la tour, admettons, mais la statue grandeur nature de Lex, pitié. Elle aurait préféré être foudroyée sur place par Zeus en personne plutôt que d'avoir à endurer encore une seule minute de ses discours auto-glorifiant. Quant à l'impressionnante représentation de Zod... « Vous savez, une fois que vous le voyez de près, il n'est pas aussi impressionnant que cela. Je veux dire, ce n'est pas un psychopathe bien différent des autres. » Encore une façon peu subtile de lui rappeler qu'elle avait côtoyé les Kryptoniens bien avant lui, et que c'était toujours le cas. Ah, elle aurait bien aimé voir sa tête si elle lui disait qu'elle était même intime avec l'un d'entre eux. Mais elle craignait que la surprise que cela provoquerait chez Clark ne risque de lui faire détruire le Planet par accident. Alors elle préféra s'abstenir, et se contenter d'un charmant sourire plein de sous-entendus. Et ce fut tout juste si elle se retint d'éclater de rire lorsqu'un chat sorti de nulle part jugea bon s'escalader la statue d'un autre hommes, que Lois ne replaça qu'au moment où Luthor lui rappela son identité. « Ah, l'héritier Merlyn... Il faut croire qu'à Star City, les gosses de riches ont l'habitude de revenir d'entre les morts. Je ne savais pas que vous l'aviez pris sous votre aile... » Quant aux talents particuliers du fils Merlyn, Lois ne voulait même pas en entendre parler. Cela impliquerait de passer davantage de temps en compagnie de Luthor, et c'était tout simplement au dessus de ses forces. « Non, je pense que j'ai tout ce qu'il me faut pour rédiger mon premier article sur votre campagne. » Elle grinça des dents. « Je vous remercie d'avoir bien voulu m'accorder un peu de votre temps. Vous devez avoir beaucoup à faire, je ne vous retiens pas davantage. » Lois afficha un sourire forcé, ses efforts pour éviter qu'ils ne se transforment en grimace à peine dissimulés. Naturellement, elle se fit raccompagner jusqu'à la sortie – imaginez un peu qu'il lui prenne l'envie de se perdre malencontreusement dans les locaux – mais pour une fois, elle n'en eut pas grand chose à faire. Elle ne fut jamais aussi contente de retrouver l'air pollué de Metropolis, qu'elle inspira à fond en se pinçant l'arrête du nez. « Allez, Lois, au boulot, courage... T'as un article à écrire. »
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MessageSujet: Re: The interview (Loïs Lane)   The interview (Loïs Lane) EmptyDim 11 Juin - 7:55




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Loïs Lane • Lex Luthor

Une semaine plus tard

L'article sortait en kiosque aujourd'hui. Luthor était curieux de le lire. Bien entendu il savait déjà que l'article susciterait la controverse. Lane lui était défavorable et elle n'approuvait pas ses idées. Mais le simple fait qu'elle les expose dans son article, même avec ses commentaires désobligeants, allait leur donner une plus grande visibilité encore. Après tout le Planet restait le journal le plus lu de toute la cité. Toute publicité même néfaste, était bonne à prendre, surtout en période électorale. Luthor avait retenu cette phrase de Goebbels : « l'essentiel ce n'est pas ce qu'on dit sur vous, mais que l'on parle de vous. » Mais au-delà de l'exposition de sa vision de la société par le Daily Planet dans cet article, ce qu'il espérait, c'est que Lane parle plus avant de la Lexcorp. Il lui avait sortit le grand jeu lors de sa visite. Exclusivité sur la rénovation urbaine de la Lexcorp, suite aux attaques sur la ville, et présentation de la « collection » de Luthor pour la toute première fois à une simple invitée de la presse. De plus Lex avait espéré que la vision de Kal-El son squale majestueux, ainsi que de la fourmilière grouillant d'activité de ses employés, avaient fait forte impression sur Lane. Plus encore que la partie électoraliste de l'article, même si elle lui était défavorable, c'était cette image forte de la Lexcorp qu'il espérait qu'elle dévoile au public. Luthor s'obstinait depuis des jours à présenter son entreprise comme le lieu par excellence de l'initiative et de l'innovation au commun des mortels. Le milliardaire avait dans l'idée que les gens voteraient plus facilement pour lui s'ils avaient une vision positive de la Lexcorp. Pourquoi ne pas confier la destinée du pays à l'homme qui avait dirigé avec force une telle société ?

Luthor entra dans la suite de bureaux de son service marketing. Il trouva son staff d'une quinzaine de personne, agglutiné autours d'un bureau en train de lire l'article du Daily Planet qui venait de sortir de presse au matin. Jack Ryskind, son attaché de presse faisait la tronche. Il jeta un regard défait vers Luthor. Le grand patron était arrivé dans la salle en tenant amusé une batte de baseball. Il annonça :

« Regardez donc ce que m'a offert le maire de Gotham City. Elle porte l'estampille de l'équipe des Dodgers. Il m'a annoncé que lorsque le stade serait achevé sur les décombres de ce jardon botanique dont j'ai oublié le nom, je serai convié à son inauguration. Il m'a promit que je pourrai lancer la toute première balle de la saison devant les photographes. »

Lex agita sa batte de baseball, il demanda :

« Alors ? Que dit l'article ? Voyons voir quel mandrin la garce du Daily Planet me réserve. »

Pas de réponse de l'équipe, silence gêné. Lex se mit à lire tout en faisant tournoyer sa batte juste avant. A peine avait-il parcouru des yeux le premier paragraphe, que la peau de ses bras se hérissa de chair de poule. Il avait finit la moitié du texte, qu'il serrait sa batte jusqu'à l'étouffer. A la toute fin de l'article, il se tapait une double chair de poule et les yeux lui sortaient de la tête. Son équipe marketing se recula instinctivement. Lex fit voler sa batte. Il réduisit la chaise du bureau en petit bois. Il amputa la table de ses pieds. Il creusa le mur derrière lui de coups de batte jusqu'aux plinthes. Ses larbins se reculèrent effrayés, bien en retrait. Lex tapa. Un butoir de porte en plastique aux effigies de la Lexcorp, se vit réduit en 8 millions de morceaux. Les piles de paperasses volèrent, les esquilles de bois ricochèrent. Lex allongea un grand coup en arc dans la fenêtre et fit fuir tous ses employés dans une explosion d'éclats de verre. Seul resta son attaché de presse.

Alexander Joseph Luthor : haletant, stupéfié, les yeux vaudous.

« Patron, j'ai une autre mauvaise nouvelle. »

Lex, la figure à l'envers et les yeux catatonique.

« Quand vous avez annoncé votre candidature, vous étiez à 75 % d'intentions de vote, mais selon le sondage d'aujourd'hui, à cause de la série d'article de Lane depuis (et en particulier celui-ci) vous ne seriez plus qu'à 50 % Au coude à coude avec Amelia Carter votre rivale. »

Lex refit sa mise au point mi-lucide. Plus personne dans la salle à part lui et Jack Ryskind.

« Et ? A quelle conclusion vous en êtes arrivé mon petit ? »

« Vous savez patron, y'a encore moyen de garder la face. L'élection est devenu incertaine, vous n'êtes plus assuré de gagner. Vous pouvez toujours vous désister maintenant en faveur d'un autre candidat républicain. Il vous suffit d'invoquer une raison de santé ou de... »

Lex Luthor en eut le vertige. Visez donc le grand patron de Lexcorp : ce tremblement de terre, 9,9 en intensité sur l'échelle de Richter, et strictement intérieur. Il se lança à la poursuite de Ryskind en levant sa batte de baseball. L'attaché de presse prit la fuite à pas malhabile. Il trébucha et tomba sur la moquette. Luthor arriva sur lui, il cogna, un morceau de cuir chevelu vola. Ryskind fut agité de convulsions de la tête aux pieds. Lex essuya le sang qu'il avait dans ses yeux et continua à cogner.

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