BLACKEST NIGHT ✸ groupe un

La nouvelle chambre commence enfin à ressembler à quelque chose. Vous avez fait de la place, déménagé certains meubles pour en acheter des nouveaux, et changé la couleur des murs. Une couleur neutre, abrogeant cette règle du bleu pour les garçons et rose pour les filles. Parce que vous ignorez le sexe de votre futur enfant – t'es de toute façon incapable d'attendre jusque là – mais surtout parce que vous refusez d'entrer dans ces codes douteux imposés par la société, et qui brident beaucoup trop d'identités aujourd'hui. Tu sais que c'est rapide, et que vous avez encore des mois devant vous avant l'arrivée de votre bébé, mais ton impatience est tenace. Tout autant que ton bonheur est incommensurable. Un rêve que tu ne fais plus que d'effleurer, mais qui est devenu bien réel. Un bonheur que tu sais néanmoins fragile, et que tu redoutes de voir se briser, comme cette tasse que tu entends tomber. Tu reposes le pinceau, et te presse de quitter la chambre pour rejoindre la terrasse. Juste à temps pour entendre Green Lantern annoncer la disparition de Bruce à Diana. Tes sourcils se froncent, t'es frappé en pleine poitrine par la nouvelle. Le monde vient peut-être de perdre Batman. Toi, beaucoup plus. Mais tu ne dis rien. Tu te fermes. Un déni qui va probablement t'aider à assurer tes fonctions. Puisqu'il va falloir vous en mêler, n'est-ce pas ? Tu te prépares déjà à cette éventualité, avant qu'elle te frappe elle aussi. Hal est paniqué, apeuré, ce n'est pas que la liaison, c'est aussi sa voix. Dehors, il fait noir. Tu entends les gens crier. En te penchant par dessus la rambarde, tu en vois certains commencer à courir, sans but précis, juste dans un réflexe de fuite et de survis. Le chaos s'étend sur Métropolis. Mais tu es étrangement calme. Car déjà abattu. Tu n'as pas envie de te battre. Tu n'as pas envie qu'elle se batte. Si tu écoutes tout ce qui s'échange entre eux, tu ne prononces pourtant pas un seul mot. Pas même sur son ultime confession, que tu accueilles sévèrement, les bras croisés contre ton torse. La Ligue est dissoute. C'est à Diana d'en prendre la charge. Comment pourrais-tu t’inquiéter pour ces gens, alors que la seule qui t'importe va à nouveau être au cœur du combat ? Pire, mener une équipe de justiciers. Onze millions de personnes, aucune ne te préoccupe. T'as conscience de ton égoïsme, et de cette colère qui te pousse à des pensées que tu regretteras plus tard. Mais c'est un fait. Tu te fiche de leur sort. Tu te fiche de tout. Parce que t'es épuisé. Fatigué de lutter sans cesse. Et terrorisé par ce qui pourrait lui arriver. Déjà auparavant, encore plus aujourd'hui, maintenant qu'elle porte votre enfant. « Je sais. » Oui, tu sais qu'ils vont mourir. Comme tu sais qu'elle ne pourra laisser faire. C'est dur de lutter contre soi-même. De faire taire cette partie de toi qui ne te ressemble pas. Celle qui cherche à prendre le dessus et qui est si proche d'y arriver. Mais jamais tu ne l'empêcheras d'aller à l'encontre de ce qu'elle estime être son devoir. Tu ne veux pas être celui qui fera peser sa conscience. Alors tu abdiques. La laisse guider ce peuple que tu as tant protégé, mais que tu détestes désormais. Pour l'obliger à prendre les armes. Le discours de Diana est plein d'espoir, plein de courage. Il est exactement ce qu'il vous fallait. Toi le premier. Elle appelle à l'union, à la cohésion et à l'entraide. Elle est digne de diriger la Ligue, tout autant que de sauver ce monde. Alors quand elle te demande ton avis, malgré la pesante tristesse, tu parviens à lui sourire. Fier d'elle. Et de tout ce qu'elle va inspirer aux habitants de cette planète. « C'était parfait. » Tu baisses ensuite la tête, incapable de cacher ta détresse plus longtemps. T'as tellement peur. Si Bruce est tombé, qui va être le prochain ? Tu refuses de la perdre, ou qu'il arrive quelque chose au bébé. Elle te demande de lui faire confiance, mais c'est tellement dur. Tellement dur de la laisser partir. Tu n'arrives pas à lui répondre, les mots sont bloqués dans ta gorge nouée. Et même si tu réponds à son baiser, il n'est pas d'une grande conviction. Mais tu lui fais confiance. Tout autant que tu crois en elle.

Une fois sur place, vous êtes rapidement rejoint par d'autres. Dehors, la dévastation a commencé. Un tsunami menace de détruire la ville, sans parler des débris qui s'écrasent dans les buildings. Ils ne s'en sortiront pas seuls. Tu sursautes, quand l'un des bâtiments est percuté de plein fouet sous vos yeux. Tu entends les hurlements de terreurs, et les premiers de ceux qui s'étaient cachés à l'intérieur commencent à sortir.  Mais pas tous. Tu ne seras d'aucune aide à Diana pour bloquer les routes avec les bâtiments, alors c'est vers l'immeuble en feu que tu cours. Non sans lui avoir lancé un dernier regard. S'il venait à lui arriver quelque chose, tu pourrais bien devenir aussi dangereux que le Syndicat. Mais elle t'a fait une promesse. Tu sais qu'elle va la tenir. Tout autour de toi  s'embrase. Pour t'assurer que personne ne reste coincé, tu défonces les portes à coups de pieds, les poignées étant déjà brûlantes et intouchables. « Sortez ! Dépêchez-vous ! » Tu ignores combien de temps l'immeuble va tenir avant de finir par s'écrouler. Mais tu dois y rester le plus longtemps possible. Finalement, le devoir qui lui incombe est aussi le tien. Tu es Red Hood. Encore ce soir, tu es Red Hood.

Résumé de l'action:

Blackest Night

Tous aux abris

La limousine Lincoln à châssis long du milliardaire de Metropolis avançait à l'angle de la 84ème et Budlong Avenue. Confortablement assis sur la banquette arrière en cuir de son véhicule, Lex Luthor lisait la dernière édition du Daily Planet. En une, gros titre sur 5 colonnes : Où le Syndicat du Crime va-t-il frapper ? Et là cette image. La photo de presse avait figé des bouches de passants qui s'apprêtaient à hurler. Ultraman pas loin lévitait au dessus du sol les bras croisés, en les fixant de son air démoniaque, un peu comme on fixe les fourmis au sol. Le Daily Planet page 6 : on craint que les grands centres urbains de Metropolis ou Gotham City attirent une fois de plus les exactions méta-humaines. Lex balança le journal par la fenêtre de sa voiture. Il n'avait pas dormit depuis 36h. La situation de crise lui mettait les nerfs à vifs. Les invasions venu du ciel provoquaient toujours des insomnies chez lui. Ce matin, alors qu'il était dans sa salle de bain, ses miroirs muraux lui avaient renvoyés son image. Il avait une sale tête depuis l'arrivée de la nouvelle menace sur terre. Il songeait en se contemplant : tu es prématurément vieillit à force de te confronter aux méta-humains, tu es trop ravagé. Il s'était prit son verre à dents. Il y avait mélangé une mignonnette de scotch avec de la dexédrine et un comprimé de valium écrasé. Il avait remué le tout avec le manche d'une brosse à dents et l'avait avalé d'un trait. L'effet s'était fait sentir au milieu de son torse et avait remonté peu à peu vers sa tête. Il avait prit appui sur le rebord du lavabo et avait scruté les miroirs. Il s'en voulait encore pour son reniement publique. Il avait appelé à l'aide aux méta-humains. Il avait promit le soutien inconditionnel de sa société. Mais quasiment aucun justicier masqué n'avait sollicité le soutien matériel de la Lexcorp, Luthor continuait d'inspirer la méfiance. Son portable vibra. Luthor le porta à son oreille et écouta. La voix de Wonder Woman, visiblement en train de s'adresser à la ville entière, sans doute relayée sur tous les appareils possibles. Quoi ? Si ? Non ? Lex écouta les propos de l'Amazone en fronçant les sourcils.

Le chauffeur de la limousine de Luthor braqua sèchement à droite alors qu'ils arrivaient en vue de la Lexcorp Tower. Il mordit le trottoir en voulant éviter la pluie de débris tombant du ciel, le volant lui échappa des mains. Prit de panique il écrasa les freins. Le coup de patins fit chasser l'arrière. Une autre voiture percuta le flanc de la limousine, de plein fouet. Le choc fit caler le moteur des deux véhicules. Le chauffeur de Luthor se cogna la tête et retomba sur son siège inconscient. La portière de Luthor s'ouvrit à la volée, Lex en sortit en titubant. Il leva les yeux vers le ciel. SOMBRE. Plus de soleil en vue. Des gens affolés qui couraient en tout sens. Luthor encore sous le choc s'avança péniblement sous la façade de son immeuble. Il s'arrêta devant l'entrée de son entreprise. Bousculade et confusion. Luthor perdit sa perruque, il ne s'en formalisa pas. Il tomba à genoux sur le trottoir et fixa le ciel, le regard abasourdi. Il lâcha sur une voix vulnérable qu'on ne lui connaissait pas :

« ça c'est un travail pour Superman. »

Et il dit avec un mélange d'amertume et d'impuissance :

« Alors où est-il passé ? »  

https://retconpunchdotcom.files.wordpress.com/2013/09/lex.png

Fiche codée par NyxBanana

Résumé de l'action:

Blackest Night
Intrigue

Hope is being able to see that there is light despite all of the darkness.

••••

La journée s'annonçait chaude et lumineuse aujourd'hui. Avec le soleil dressé au-dessus du pays, rien ne laissait présager à ce qui allait arriver ensuite. D'un coup, ce fut la nuit. La lune avait été déplacée. Du haut de l'appartement qu'il partageait depuis quelques mois avec Iris, Barry pouvait entendre les rues de Central City devenir de plus en plus bruyantes. Tout comme lui, les autres habitants se demandaient quel phénomène avait bien pu se produire. Une éclipse solaire ? Non, le lecteur de revues scientifiques qu'il était savait que la prochaine n'avait pas été annoncée avant plusieurs années. Même si c'était le cas, aucun individu ne devrait en mesure de lever les yeux vers le ciel sans risquer de devenir aveugle par la suite. Or là, tous observaient cet étrange soleil noir, mais personne ne semblait être blessé. Ce fut Wonder Woman qui lui apporta la réponse qu'il attendait quand sa télévision s'alluma toute seule. Le Syndicat  du Crime avait décidé de frapper. Avant même de répondre à l'appel à la résistance de son équipière, ce fut une autre chose qui hanta l'esprit d'Allen. Il profita d'être seul dans l'appartement, pour se rendre jusqu'à l'emplacement du téléphone fixe en un éclair et écrire un numéro aussi vite qu'il le pouvait. Quelle ne fut pas sa déception quand il tomba sur la boîte vocale. Il soupira, attendant le bip pour laisser un message. « Iris ? C'est Barry. Je viens d'apprendre ce qu'il se passe actuellement à Metropolis. Je sais que nous avons déjà eu cette discussion et que j'ai dit que j'acceptais que tu te mettes en danger, mais là... Ce n'est pas à un simple bâtiment en feu que nous avons à faire. S'il te plaît, reste en sécurité et n'agis pas de manière inconsidérée. Je risque d'être occupé avec le CCPD, mais on se verra à ton retour. Je t'aime. » Il raccrocha. Bien que connu pour être un éternel optimiste, Barry la voyait tout de même très mal l'écouter et se mettre à l'abri le temps que la menace soit écartée. Elle serait dehors, évidemment, à essayer d'aider le plus de civils possible avec les moyens qu'elle possédait ou à prendre des clichés qu'elle publierait quand le Syndicat serait vaincu. Enfin... Si on arrivait à les vaincre. Il secoua négativement la tête en se tapotant les joues. Non, ce n'était pas le moment d'avoir ce genre de pensées.  La Terre avait déjà survécu à l'attaque de Darkseid, Gotham avait résisté face à des dieux, Star City ne s'était pas écroulée quand des créatures venues du fond de la mer avaient surgi, tout comme Central City après l'invasion de gorilles. Encore une fois, l'humanité parviendrait à s'en sortir, il en était sûr.

Il n'était donc pas question de perdre un instant de plus dans cet appartement. Chaque seconde qu'il passait dans son salon, un innocent risquait de perdre la vie et ça, il ne l'accepterait pas. Sa combinaison rouge et or remplaça bien rapidement le T-shirt et le pantalon qu'il portait avant qu'il ne déambule dans les rues de Central City. Un rapide tour de la ville pour s'assurer que tout allait bien et le voilà sur le chemin pour la Ville de Demain. « Joli discours, Diana. Donne-moi cinq minutes et je suis à Metropolis. » Les éclairs qui suivaient sa trajectoire s'intensifièrent peu à peu, indiquant qu'il allait puiser un peu plus dans la Force Véloce afin de briser le mur du son. Flash sentait que sa vitesse avait quelque peu augmenté depuis la dernière catastrophe qu'avait rencontré Central City. Il lui fallait remercier le Docteur Wells et son programme spécial qu'il lui avait permis de sensiblement évoluer, il ne lui restait plus qu'à espérer que cela lui soit suffisant pour sauver la journée aux côtés de tous ceux qui mettront leur vie en jeu. Sur le chemin, il avait tenté de contacter Hal à plusieurs reprises, sans succès. Green Lantern devait probablement être occupé de son côté ou sur une autre planète de son secteur, si jamais Oa l'avait envoyé ailleurs à la dernière minute. Qu'importe, il essayerait de le joindre à nouveau quand la situation sera plus calme.

Son arrivée à Metropolis coïncida avec la chute des premiers débris de la Tour de Garde. La ville de l'Homme d'Acier était réputée pour son grand nombre d'habitants, ce qui ne rendait pas la circulation facile dans une situation pareille. Son objectif premier était de retrouver Diana et tous les autres bienfaiteurs qui se sont joints à sa cause afin de connaître le plan établi, mais cela ne l'empêchait d'aider toutes personnes dans le besoin et se trouvant à proximité. Il usait principalement de sa super-vitesse et de sa capacité à passer à travers les murs pour les diriger vers un endroit plus sûr. Le speedster écarlate ne s'arrêtait en général pas plus d'une minute, le temps de s'assurer que ceux qu'il venait de sauver n'étaient pas blessés avant de reprendre sa route. Une famille s'éloignant d'un bâtiment en feu en courant attira son attention et, sans attendre plus d'une demie-seconde, il pénétra à l'intérieur. Il sentait le bois craquer sous chacun de ses pas, ce qui n'était pas bon signe. L'immeuble allait bientôt s'écrouler. Il n'était visiblement pas le seul héros présent sur les lieux. Un autre justicier, équipé d'un casque rouge cherchait à faire sortir les résidents également. Grâce à de rapides mouvements de bras, Flash parvint à éteindre les flammes qui rongeaient les escaliers menant au rez-de-chaussée et créa un chemin pour ceux qui résidaient aux étages les plus bas. Il s'adressa ensuite à celui qu'il considérait déjà comme un allié. « Aide-les à descendre, je m'occupe de ceux aux niveaux supérieurs. » Il s'éclipsa encore et emmena un à un les résidents vers l'extérieur, faisant sortir le dernier tout juste avant que tout ne s'effondre. Le bolide s'appuya sur ses genoux avant de se frotter le front avec le dos de la main, feintant d'être fatigué. « Et voilà, ils sont tous à l'abri maintenant. » Il se redressa ensuite, le doigt posé sur l'oreillette dissimulée sous les écouteurs de son costume. « Cinq minutes et vingt secondes... Tu m'excuseras du retard, Wonder Woman. J'aurais pu arriver plus tôt, mais j'ai eu quelques civils à mettre en sécurité sur le chemin. » Le coureur se rappela de la présence d'un autre individu à ses côtés. « C'était moins une, n'est-ce pas, hum... Red Hood, c'est ça ? » Les présentations furent à peine faites que cris provenant d'un autre building se firent entendre. « On papotera plus tard, si tu le veux bien, le travail nous appelle ! » Des étincelles générées par la Force Véloce émanèrent de son corps et il disparut juste après, déjà en route pour le prochain immeuble à évacuer.

••••

by Wiise

Flash Fact:

here we are, don't turn away now. we are the warriors that built this town from dust. the time will come when you will have to rise above the rest and prove yourself your spirit dies.  (@warrior, imagine dragons// beerus)

blackest night

☆ intrigue groupe un ☆

Amnesty Bay, Massassuchetts.
La voilà, riant à gorge déployée tandis que Salty se tenait là, sur elle, lui léchant la joue. La belle passait une main entre les deux oreilles du chien tandis qu'elle grattouillait celui-ci qui semblait particulièrement jovial. Il était vrai que Mera n'était pas une très grande fan de la vie à la surface, principalement dû à la manière dont ils agissaient envers les atlantes. L'humanité les craignait plus qu'ils le reconnaissaient, simplement dû au fait qu'en finalité, ils étaient plus inconnu qu'autre chose. C'était un secret pour personne, l'inconnu fascinait et effrayait à la fois. C'était puéril, mais bien véridique. Et ça avait tendance à agacer Mera qui n'avait définitivement pas la patience d'Arthur. Mais ça ne changeait en rien le fait que des week-end en tête à tête à Amnesy Bay, loin des obligations royales, elle appréciait ça. Tula gérait toujours Atlantis en leur absence, et elle était plus que qualifié. Voilà comment le couple royal avait décidé de s'accorder un peu de temps sur les côtes d'Amnesty Bay, profitant aussi de retrouver cet animal qu'elle affectionnait tout particulièrement, nourrit le reste du temps par une demoiselle locale en qui le couple avait confiance.
Se redressant, elle attrapait finalement le bâton tandis que Salty attendait déjà, aux aguets, prêt à aller le récupérer pour le ramener à sa maîtresse. Mais alors qu'elle levait le bras pour lancer ce morceau de bois, le paysage s'assombrit, forçant la belle à relever la regard vers le soleil qui, peu à peu, disparaissait dans le ciel, pour faire place à une sorte d'éclipse. Elle entendit Arthur sortir, observant lui aussi le ciel, et Mera tournait le regard vers lui. « Une éclipse était prévu ? » demandait-elle, presque étonnée. « Pas à ce que je sache. » se contentait-il de répondre. La belle ne quittait pas le ciel des yeux pendant prêt d'une dizaine de seconde s'empressant alors de pénétrer à l'intérieur du bâtiment connu pour être leur habitation terrestre. Arthur se contentait d'allumer la télé, tandis que Mera restait là, debout, les bras croisés tandis que Salty l'observait, ce bâton qu'elle avait finalement laissé tombé dans la gueule. Les journalistes offraient aux deux individus les informations dont ils avaient besoin, leur permettant ainsi de savoir enfin la situation. Avant même d'entendre la suite des informations, la belle attrapait son oreillette pour finalement la mettre en sortir à l'extérieur, réglant sa fréquence sur celle d'Atlantis. « Tula ? » interpellait-elle. « Tula, est-ce que tu me reçois ? » quelques brouillages de lignes, et finalement, voici la voix de la demoiselle répondait. « Ma Reine ! Vous tombez parfaitement bien, on se demandait qu... » La rousse coupait nette la dites Tula. « Tula, écoute moi bien. J'ai besoin que tu ordonnes à tous le monde de rester chez soit et de ne sortir de la cité sous aucun prétexte. » « Qu'est-ce qu'il se passe ? » demandait-elle alors presque paniqué. « Le syndicat du crime. » se contentait-elle d'expliquer. « Est-ce que vous pensez que Sea King va.. ? » Elle sentait la peur dans la voix de Tula, et elle pouvait comprendre. « Non. » répondit-elle en gardant son plus grand calme. « Arthur et moi allons rester à la surface pour gérer le tsunami prévu. Si il doit s'en prendre à quelqu'un, nous serons probablement les cibles. » avançait-elle, dans l'espoir qu'elle visait juste. « Contente toi d'ordonner à tous le monde de rester chez soi. Dis tout de même à notre Garde Royale d'être prêt à toute éventualité, et mets le palais en quarantaine. Compris ? » « Oui. » « Je reste joignable sur cette ligne en cas de besoin. » Et alors qu'elle raccrochait, elle entendit son mari l'interpeller. Se retournant, il lui fit signe de le rejoindre. Se retrouvant de nouveau devant l'écran, la voix de l'Amazone, mais également meilleure amie sortait des enceintes de la télévision. Mera, elle écoutait ce discours avec attention. Et comme bien souvent, il fallait dire que la demoiselle avait encore et toujours des messages inspirant. La savoir prête à combattre l'agaçait, craignant pour elle, comme probablement toute meilleure amie censé ferait. Retirant alors le t-shirt d'Arthur qu'elle portait sur elle, elle attrapait son éternelle combinaison verte tandis qu'elle voyait son mari déjà s'activé de son côté. Et les voilà finalement, avançant sur ce sable pour se rendre à Metropolis. Elle entendit cependant des pleures derrière elle. Se retournant, elle vit Salty, là, qui les regardait avec cet air triste. Une moue s'affichait sur le visage de Mera, et elle finie par s'avancer jusqu'à l'animal, le serrant alors dans ses bras. « On sera vite de retour, promis. » Une énième caresse et voilà les deux individus sous l'eau, en route pour Metropolis.

C'est comme ça qu'un quart d'heure plus tard, ils s'étaient retrouvés à Metropolis – nageant aussi rapidement qu'ils le pouvaient tout en se faisant aider par les courants marins. Et par chance, la distance à parcourir n'était pas énorme, leur permettant de se retrouver rapidement sur la côte de cette ville. A peine mit-elle le pieds sur les docks qu'elle observait Arthur prêt à rejoindre Diana et tout le reste de l'équipe. Mera, elle lui déposait un dernier baiser sur la joue avant d'utiliser son hydrokinésie pour pouvoir s'élever et prendre peu à peu de la hauteur qui lui permettrait de se déplacer dans la ville. Rapidement, elle connectait son oreillette sur la fréquence des autres justiciers présent. « Diana ? Ici Mera. » elle se doutait que la brune ait reconnue la voix de la rousse, mais simple habitude. « Arthur devrait pas tarder à être à vos côtés. Je vous rejoindrais plus tard, pour l'instant je jette un coup d'oeil à la ville pour repérer des points stratégiques nous permettant de pouvoir retenir l'eau le plus longtemps possible. » déclarait-elle tandis qu'elle déambulait entre les immeubles, gardant un éternel œil sur l'eau quelques mètres plus loin. « Mais à première vue il faudrait commencer à évacuer la ville. La ville est façonnée telle une presqu'île et seulement à deux, je crains qu'on ne soit pas capable de retenir toute l'eau. » avouait-elle. « De plus, avec autant de pression j'ignore combien de temps on pourra tenir. » elle marquait une pause, sachant pertinemment qu'apporter ce genre de nouvelles n'était ni plaisant pour elle, ni pour ceux qui la recevraient. « Et dans le meilleur des cas où les immeubles ne finissent pas immergé, une telle pression va détruite toute les fondations. Les bâtiments ne tiendront probablement pas longtemps. » Un soupire s'échappe d'entre les lèvres de la demoiselle. « Vous offrir du temps est la seule chose qu'on peut faire. » Pour peu que personne ne vienne s'en prendre à eux, évidemment. « Je peux toujours ordonner aux armées Atlantes de se tenir en stand-by à quelques mètres de la surface, dans l'éventualité où des humains se retrouveraient prit par la vague. » Elle terminait au moins sur une note à peu prêt positive.  

résumé de l'action:

« Bordel, quel est l'abruti qui a éteint la lumière ?! » « Euh... Perry... Je crois pas que le problème vienne de l'éclairage du Planet... » Perry relève la tête, et son expression change radicalement quand il regarde à travers la baie vitrée. « Oh. » Une petite syllabe qui résume beaucoup de choses. À commencer par "putain de merde, pourquoi est-ce que la lune vient de passer devant le soleil" ? Lois, elle, devine rapidement la réponse. Le Syndicat du Crime. Elle n'a pas le temps de reculer que son dos heurte le poitrail de Clark, elle fait volte-face, l'air réellement inquiète. « Top départ, hein ? Ça y est, ils commencent. » Elle parle assez bas pour qu'il soit le seul à réellement pouvoir l'entendre. Ultraman vient de frapper, lui seul est assez puissant pour pouvoir déplacer l'astre. Autant dire que les choses s'annoncent mal, très mal. Et bientôt c'est une alarme peu commune qui résonne dans tout Metropolis et fait trembler les fenêtres du Daily Planet. « Oh bon sang... C'est l'alarme contre les tsunamis ? » Question purement rhétorique. Lois prend une profonde inspiration alors que les battements de son cœur s'accélèrent. Trop tard, il les a forcément entendus. Mais elle n'a pas le temps de lui dire que ça va aller, un message est diffusé dans tous les locaux du Planet. Lois reconnaît la voix de Wonder Woman, qui donne des instructions à la population et accompagne le tout d'un discours plein d'espoir et d'ardeur. « La vache, elle sait comment motiver les troupes... Bon, puisque c'est la princesse qui l'ordonne, je vais descendre ouvrir le hall du... Clark ! » Planté devant elle droit comme un I, il lui fait comprendre qu'elle ne doit aller nulle part. Bah voyons. Ils n'ont pas vraiment le temps de discuter, onze millions de vies sont en jeu. Sans compter toutes celles sur la Tour de Garde, dont les débris commencent à se fracasser sur les immeubles. « Tout le monde reste calme ! Aux étages supérieurs, vous avez entendus Wonder Woman, allez vite ! » Perry, en bon rédacteur en chef, redirige l'équipe du Planet aux étages supérieurs et sur le toit. Ainsi, davantage de personnes pourront entrer se réfugier dans l'immeuble. Onze millions de personnes, c'est impossible à évacuer à temps. « Clark. Il faut que tu y ailles. Tes amis sont en dangers. Des gens innocents sont en danger. Ne reste pas là. Tout ira bien pour moi, je te le promets. Fais ce que tu fais de mieux. Va sauver le monde. » Elle se hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser avant de faire demi-tour. Contrairement au reste de la foule Lois, ne se précipite pas aux étages supérieurs, elle emprunte les escaliers pour descendre au rez-de-chaussée de l'immeuble. Là, elle pianote sur le digicode pour ouvrir les portes automatiques et les bloquées ouvertes. « Vite, entrez !! » Elle hurle aux passants de gagner l'immeuble. « Montez, dépêchez-vous ! Mais ne prenez pas l'ascenseur, allez ! » Elle quitte ensuite le hall du Planet, déterminée à sauver elle aussi un maximum de personnes. C'est là qu'elle se retrouve devant la LexCorp, et surtout devant Lex agenouillé, le regard tourné vers le ciel... Et chauve. L'occasion est trop belle, même en plein cataclysme. « Souriez pour la photo, Lex. » Clic. Photo prise et enregistrée sur son téléphone. Lois ricane. « Si c'est la dernière photo que je dois prendre, alors je mourrai heureuse. Bon courage. Et n'oubliez pas d'ouvrir l'aquarium de Kal-El, ce tsunami fera au moins un heureux. Je vous l'avais bien dit, qu'il retournerait à l'océan. » Bon, ce n'était pas vraiment ainsi qu'elle avait envisagé la chose... Mais bon, au moins, elle ne risque pas de mourir en ayant eu tort. Elle se remet à courir, sans réfléchir, en incitant les gens à se réfugier en hauteur. S'ils sont trop nombreux dans les rues, ce sera une véritable hécatombe quand l'eau arrivera. Dans la pénombre, elle trébuche, et freine des talons quand elle arrive devant le groupe de héros rassemblés. Elle a une pensée triste pour Diana. Fiancée et enceinte, et forcée de gérer ce chaos sans nom. C'est injuste. Ils ne sont pas assez nombreux. Bordel, ils ne sont pas assez nombreux. Lois sursaute quand elle entend des hurlements trop aigus pour appartenir à des adultes. En plein milieu de la route, il y a un car retourné plein d'enfants piégés à l'intérieur, certains blessés. Le chauffeur semble s'être tué en cherchant à éviter une voiture folle dont les passagers sont morts eux aussi. « Merde !! » Elle se précipite vers les enfants, grimpe sur l'habitacle. Impossible d'ouvrir la porte malgré le dispositif d'urgence, elle a été tordu dans l'accident et est à présent coincée. Et ce n'est pas avec son gros cerveau qu'elle parviendra à la débloquer. « Tout ira bien, pas de panique, on va vous sortir de là... HEY ! J'AI BESOIN D'AIDE ICI, IL Y A DES ENFANTS COINCÉS ! » Il leur reste quoi, une demie heure avant que la vague ne frappe Metropolis ? Ce ne sera jamais suffisant pour sauver tout le monde.

Made by Neon Demon

résumé des actions de lois:

Blackest Night

De la peinture pleins les cheveux, pleins les mains également, et mon pinceau coincé entre mes dents, je regardais d’un œil critique le début de toile qui se trouvait devant moi. J’avais commencé à reproduire sur une grande toile la bataille que nous avions vécu à Themyscira, ma manière personnelle d’exorciser mes démons réveillés ce jour-là. Je tendis la main pour attraper ma palette de peinture à l’instant même où le noir envahit la pièce. Je pestais contre l’éclairage quelques secondes avant de me rendre compte que je n’avais allumé la lumière en plein jour. En plein jour. Et il n’était aucunement prévu d’éclipse solaire aujourd’hui, une certitude. Reposant rapidement mon matériel sans prendre la peine de le ranger, je me dirigeais vers la pièce à vivre de mon appartement, frottant énergiquement mes mains dans un chiffon. Je jetais un œil attentif sur ma télé restée sur une chaine d’information continue, augmentant le son autant que je le pouvais. Le mot syndicat du crime avait fait son chemin jusqu’à mon esprit pour expliquer la disparition de l’œuvre d’Apollon dans le ciel. J'analysais ce que cela signifiait si nous avions plus de soleil, encore pouvait-il être seulement caché ? Il devait être plus simple de le cacher que de le retirer, même pour eux. La chaine d’information, toujours allumée chez moi ou presque, ne disait pas plus que cela. Y gardant une oreille attentive, je me hâtais d’aller revêtir mon armure, qui était un peu plus résistante que mon costume de Troia. Elle était propre mais j’y voyais encore le sang qui l’avait maculée à Themyscira. Je mettais mon oreillette quand elle s’activa. Donna ? Oui Cassie ? Wonder Woman à la télé… euh partout. Je repartis devant mon écran et un sourire se posa sur mes lèvres en entendant ma sœur, notre sœur puisque j’entendais le souffle de Cassie à l’autre bout de la communication, nous parler. Nous motiver, nous donner les ordres. Elle était un leader né et sa voix à ce moment-là ne fit que me le confirmer. Pourtant mon sourire murut bien vite quand je compris les implications de ce qu’elle disait. Le Syndicat avait déclencher un tsunami sur Metropolis. Je n’avais pas fait attention à l’alarme jusque-là. Ils avaient vraiment masqué notre soleil ces… J’inspirais un grand coup. Wonder Girl ? On se retrouve dans les rues de Metropolis… Fais attention. Conseil inutile car soit elle n’a pas besoin que je lui dise soit elle n’aura pas l’occasion de l’appliquer.

Renonçant à prendre la porte, je passe par la fenêtre et survole la ville jusqu’à un rassemblement autour de Wonder Woman. Je me pose à côté d’eux et écoute l’idée de Diana de coucher des bâtiments en travers des rues. Ca pourrait ralentir la progression de l’eau dans la ville, une bonne idée. Je réfléchis et rapidement j’arrive à la conclusion que Arthur et Mera pourraient empêcher le tsunami d’arriver. Nous nous ne pouvons que limiter les dégâts qu’il causera. J’allais proposer de ne pas prendre les immeubles les plus hauts, ceux où les personnes se trouvant sur le toit auraient le plus de chance de ne pas être submergé quand la voix de Mera retentit dans mes communications, réduisant mon idée au néant car jamais les fondations ne tiendraient pas. Entendant la suggestion de la Reine des mer de sauver les gens après le passage de la vague je souris. Des pneumatiques et des gilets de sauvetage. On devrait en trouver au port. Après le passage de la vague et avant l’arrivée des secours, ça éviterait les noyades. Je hausse les épaules, signifiant que je n’ai pas mieux à proposer. Surtout qu’il faudrait encore que les pneumatiques survivent au passage du tsunami. Mais je sais que si on n’essaye pas, même ce genre de petites solutions, on peut être certain de ne pas s’en sortir. Et surtout nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous pour tergiverser. Je prend mon envol de quelques centimètres. Pour qu’on puisse coucher des bâtiments sans risque, il faudrait que ceux ne pouvant le faire évacuent les avenues. On se chargera d’évacuer les bâtiments ou d’en prendre des vides. Je réfléchissais ici en membre de la young justice, habituée à travailler en équipe avec eux. Et je savais que les humains d’entre nous, sans super pouvoir, n’avaient aucune chance de coucher un bâtiment. Mais une fois l’immeuble retirer de sa position initiale, je n’aurais pas le temps de dégager la rue avant de le poser. Je vais coucher des bâtiments au niveau du front de mer. Les habitants ont déjà du commencer à évacuer cette zone là. Sans plus attendre, je partis en direction de la baie. Plus je m’en rapprochais plus les rues semblaient vides. Repérant un bâtiment correspondant à mes besoins, je me précipitais à l’intérieur, espérant le trouver vide ce qui n’était pas le cas. S’il vous plait ! Ma mère est bloquée à l’étage. Une jeune femme, un bébé dans les bras, et visiblement pas la force de déplacer sa mère. Je m’en charge. Quelques minutes plus tard, je confiais la personne âgée, paniquée et coincée dans un fauteuil roulant, à sa fille. Eloignez vous de la baie le plus possible et mettez-vous en sécurité. Je repartais à l’intérieur du bâtiment pour en poursuivre l’évacuation, après avoir pris soin d’en déclencher l’alarme incendie pour prévenir ceux qui pouvait partir d’eux même de le faire.

Résumé:

Tes gestes sont mécaniques. Ta tête pratiquement vide. Tu répètes sans cesse la même technique, défoncer la porte à coup de pied, vérifier la pièce, évacuer ou grimper les marches. Bien sûr, que leur sort te préoccupe, mais pas autant que tu ne le devrais. C'est à elle que tu penses. A Diana. Contrainte de prendre le commandement et de risquer sa vie pour cette ville. Alors même qu'elle porte votre enfant. Tu fais de ton mieux pour ne pas laisser l’inquiétude te gagner, en vain. T'es au quatrième étage, uniquement guidé par ta volonté d'en sauver le plus possible, quand un éclair rouge apparaît à tes côtés. Flash. Il a éteint les incendies du bas, pour que vous puissiez redescendre sans encombre. Voilà qui devrait te faciliter la tâche et diminuer considérablement les risques. Tu t'exécutes d'un hochement de tête, quand il te demande de les escorter vers la sortie, et dévale les escaliers à vive allure. Hommes, femmes, enfants, ils sont tous apeurés. « Tout va bien se passer. » Est-ce un mensonge ? T'en as pas la moindre idée. Mais ce sont des mots qu'ils ont besoin d'entendre. Ils ont besoin de savoir que quelqu'un veille sur eux, et qu'ils sont plusieurs dehors à tout faire pour éviter la catastrophe. Une fois à l'extérieur, et les civils hors de danger – pour le moment – tu t'autorises à reprendre ton souffle. La fumée a pénétré à travers le masque, rendant ta respiration pénible et difficile. Mais tout va bien. Tout le monde va bien. Flash à tes côtés, t'es presque à deux doigts de lui tendre la main pour les présentations et le remercier pour son aide. Il connait donc ton nom. Ta notoriété est plus étendue que tu ne l'aurais imaginé. « Jolie couleur. » Et en éclair, te voilà à nouveau seul. Bon, quoi faire ensuite ? Il va falloir plus de monde si vous voulez avoir une chance de gérer ce chaos. D'un coup d'oeil circulaire, tu distingues la présence du couple d'Atlantis, de quelques groupes de héros, dont Donna qui s'attèle déjà à la tâche. Diana, elle aussi tu la vois, saine et sauve. Alors rassuré, sans perdre de temps, c'est maintenant vers un car scolaire que tu cours aussi vite que tu le peux. Il est retourné, les enfants prisonniers à l'intérieur. Des enfants. L'image te donne froid dans le dos. Que sont devenus leurs parents ? Où vont-ils aller ? Tout ceci est un cauchemar éveillé. Tu grimpes rapidement sur le dessus, où tu retrouves une jeune femme qui t'est familière. Lois Lane. N'a t-elle pas écrit un article sur toi ? Dans d'autres circonstances, tu te serais presque senti flatté. Mais avant toute chose, tu cherches à débloquer cette maudite porte. Tu t'acharnes, assénant de puissants coups de rangers, jusqu'à ce qu'elle cède. Les gonds éclatent, mais il reste encore à les faire sortir. Leur panique risque de te compliquer la tâche. « Je vais les soulever, faites les descendre. » « Oh, Red Hood ! Ta nana m'a demandé de t'obéir, alors me voilà. » Cette voix, c'est celle de Roy. Tu le regardes, quelques secondes, abasourdi par la nonchalance avec laquelle il vient tout juste d'à moitié révéler ton identité. A une grande journaliste, qui plus est. « On fait descendre les gosses, emmène-les dans un endroit sûr. » Quand tu ouvres complètement la porte, leurs cris te font mal à la poitrine. Ils se bousculent, cherchent tous à sortir le premier de leur enfer. « Restez calme, on va tous vous faire sortir de là. » Tu n'es malheureusement pas aussi doué que Diana pour les grands discours, et tu ne sais quoi dire de plus pour les rassurer. A genoux sur la carcasse du bus, tu te penches pour attraper le premier enfant et le hisse jusqu'en haut. Et de un. Encore une vingtaine. Petit à petit, avec l'aide de Lois et d'Arsenal, le car se vide. Tous sont terrorisés. Dont un petit bonhomme, qui refuse de descendre et s'accroche fermement à la journaliste. « Tu sais ce qui va te donner du courage ? » D'un geste vif, tu ôtes ton masque, sans crainte aucune de te dévoiler aux yeux de tous. Il y a des priorités. « Avec ce masque, tu ne crains rien. Moi c'est ce que je fais quand j'ai peur. Je le porte, et après je me sens beaucoup mieux. » D'abord hésitant, il finit par le prendre, et l'enfile timidement sur sa tête. Tu souris, touché par ce gamin qui essaye de se surpasser, et mangé par ce masque trop grand pour lui. « Il te va mieux qu'à moi en plus. » Visiblement rassuré, il finit par descendre à son tour. Et les deux derniers sont rapidement dehors eux aussi. Quand tu te relèves, c'est dans un long soupire de soulagement mais aussi d’inquiétude. Ce n'est pas terminé. Ce n'est pas prêt de l'être. « Jason Todd. Drôle de circonstances pour faire connaissance, je vous l'accorde. » A découvert, tu n'as plus rien à lui cacher. Toi, Red Hood, le mari de Wonder Woman, même personne. « Pas mal comme scoop ? » Sortir avec des super-héros, pas facile tous les jours. Encore plus aujourd'hui, alors qu'ils risquent leurs vies sous vos yeux.

Résumé de l'action:

Blackest Night - Groupe Deux

Les gentils, le chauve et le borgne

Bloquant la malheureuse attaque d'un des sbires, Slade lui attrapa le bras avant de le lui briser sans la moindre délicatesse. Dégainant le poignard qui pendait à sa ceinture, il frappa une, deux, trois fois en pleine poitrine, et projeta le cadavre au sol d'un coup de pied. Cinq gardes, cinq cadavres. Une mission banale, presque trop facile. Sa cible était au sol, tétanisé par la débauche de violence et de mort à laquelle il venait d'assister. Nettoyant la lame de son couteau, il s'empara du pistolet dans le holster à sa cuisse et le pointa sur sa cible « Désolé, mais Mr Stagg a décidé de se passer de vos services. » Mais alors qu'il allait faire feu, la luminosité décrut soudain. S'attendant à une attaque, le mercenaire porta sa main jusqu'à la poignée de son épée, prêt à réagir à la moindre attaque de justicier. Qui tarda à se manifester, laissant l'effet de surprise se dissiper trop vite pour qu'il puisse être exploité convenablement. Non, ça n'était pas une attaque. C'était autre-chose. S'approchant de la fenêtre, il vit que le soleil était totalement dissimulé par une éclipse. Alors ça, ça puait sérieusement. Son intuition se manifesta bien vite lorsqu'il entendit une alarme retentir à travers la ville. Une alarme qui annonçait de gros ennuis. Entendant sa cible tenter de s'enfuir, il braqua son arme dans sa direction sans même se tourner, avant de tirer, atteignant l'homme en pleine tête.
Se dirigeant vers le bureau du type qu'il venait de tuer, il alluma rapidement l'écran de son ordinateur, mais ne put rien faire d'autre qu'assister à la diffusion d'un message prononcé par Wonder Woman. Rangeant son pistolet dans son holster, il l'écouta d'une oreille, tiquant à la mention du Syndicat. Il n'aimait franchement pas ces types, et vu l'idée totalement débile qu'ils venaient de mettre en application, Slade n'allait clairement pas les aimer plus. Le mercenaire n'avait pas de scrupules à provoquer quelques dommages collatéraux, mais tuer onze millions de personnes de sang-froid... l'idée de travailler avec la bande de justiciers en collants ne l'enchantait pas, mais c'était ça ou voir une ville se noyer. Attrapant la chaise, il la balança à travers la fenêtre, avant d'attraper son grappin. Sautant dans le vide, il assura sa chute à l'aide du grappin, et arriva sans mal au niveau du sol « Wintergreen, j'ai besoin de toutes les infos que tu peux me trouver sur cette attaque. » « Je suis sur le sujet monsieur. Les satellites d'ARGUS et du NORAD montrent un tsunami qui se dirige rapidement vers Metropolis. La vague devrait toucher la ville dans moins de quarante-cinq minutes. Sa hauteur est estimée à environ quinze mètres. » Slade jura, avant de remonter la rue, ordonnant à tous les passants qu'il croisait de se mettre à l'abri. Deathstroke qui jouait au bon samaritain, voila qui avait de quoi en étonner plus d'un. Mais c'était ça ou les laisser crever sans rien faire, et même si il était un "vilain", il n'allait pas rester sans rien faire. Il était un soldat avant tout, et laisser des millions de civils se faire tuer sans rien faire n'était pas dans ses principes. Il était peut-être un tueur, un sociopathe et un des tueurs les plus prolifiques de la planète, mais il y avait des limites à tout.
Alors qu'il tournait à l'angle d'une rue, il s'arrêta en voyant une femme tenter d'aider une bande de gamins piégés dans un bus accidenté. S'approchant, il poussa un soupir lorsqu'il vit qu'il s'agissait de Lois Lane. Décidément, cette fille avait un véritable don pour se foutre dans des situations dangereuses afin d'être sauvée par son ange gardien en collants bleus. Le hic, c'est que Superman devait être pas mal occupé avec tout ce merdier pour venir à l'aide d'une petite journaliste. C'est alors qu'il vit deux héros débarquer pour lui porter secours. Arsenal et... tiens donc, Red Hood. Les regardant jouer aux gentils justiciers, il leva les yeux au ciel quand le second retira son masque, et afficha un sourire sous le sien lorsqu'il lança un plaisanterie à l'intention de la journaliste « Oh ouais, ça vaut au moins le Pulitzer tout ça. Vous m'excuserez de pas applaudir, mais on a autre-chose à foutre que se lancer des fleurs. » Voyant Arsenal porter la main à son carquois, Slade écarta les mains, signe qu'il n'avait pas l'intention de poser problème « Du calme les mioches, pas la peine de jouer au cowboy devant les enfants. Si j'avais voulu vous tuer, vous seriez déjà morts. On est dans le même camp, que ça vous plaise ou non. » Sans même attendre leur réaction, il se tourna vers la journaliste, avant de dire avec force  « Vous, trouvez un immeuble, un haut. Vous arrêtez pas avant le sixième sinon vous aurez la tête dans l'eau. Privilégiez un immeuble de bureaux ou un bâtiment récent, ils devraient mieux tenir le choc quand la vague arrivera. » Il tourna à nouveau son regard vers les deux justiciers, avant d'ajouter « Un de vous devrait aller avec eux, les rues sont loin d'êtres sûres. » Le chaos avait tendance à attirer les cinglés et à réveiller tous ceux qui se plaisaient à provoquer l'anarchie dès qu'ils le pouvaient. Et vu le chaos qui leur tombaient littéralement sur la gueule, ils allaient être servis en matière d'anarchie.

by black arrow

Résumé:

Blackest Night

Tous aux abris

Une journée maudite, jugement sans appel. Lex était tellement obnubilé par l'aspect menaçant de cette éclipse qui donnait à la ville une ambiance de fin de monde, qu'il en oublia de jeter un regard noir à la garce ultime du Daily Planet lorsqu'elle le prit en photo. Cette médisante ne manquerait pas de le mettre en première page la semaine prochaine, mais tout ceci lui paraissait tellement trivial alors que les gens autours couraient comme s'il y avait une émeute. Il se releva défait et se mit à réfléchir en 4ème vitesse. Que faire ? Le Deus Ex Machina tant attendu ne fut pas long à arriver. La 2ème femme après Lane pour qui il avait le plus d'hostilité dans cette ville (et même dans le pays, pour ne pas dire dans le monde) arriva à son tour pour le prendre à partie (une journée maudite on vous dit). La princesse de Themyscira le souleva sans ménagement pour le plaquer contre le mur en granit sur lequel était affiché de façon classieuse le logo de la Lexcorp. Les pieds de Lex ne touchaient plus le sol. Son regard surprit allait de l'Amazone au monarque Atlante qui se situait derrière elle. Sa première pensée : ils viennent pour moi. Ces justiciers pensaient-ils que c'était lui le responsable de tout ceci ? Oui il avait bien été capable d'organiser des massacres dans les grands centres urbains afin de braquer l'opinion publique contre les super-héros. Mais une éclipse, cela dépassait toute mesure. Jamais un simple humain comme lui, malgré toutes ses ressources, ne serait en mesure de provoquer une chose pareille. Mais plus surprenant encore, Wonder Woman annonça son intention de faire tomber sa tour pour enrayer les flots qui allaient s'abattre sur la ville. Luthor leva les yeux au ciel lorsqu' Aquaman évoqua sa mascotte, son squale géant. La garce Lane avait osé le prévenir. Mais il reporta son regard sur Wonder Woman qui semblait plus vindicative que jamais.

« 15 secondes Lex »

Quelque chose en Luthor voulu se montrer narquois et lui rétorquer avec un sourire mauvais aux lèvres que jamais il ne l'aiderait à faire s'écrouler son plus beau bâtiment architectural, l’œuvre de sa vie. Mais quelque chose d'autre en Luthor qui aimait cette Metropolis avec une réelle sincérité, pour en avoir bâtit la plupart des immeubles les plus notables, ne put s'empêcher de lâcher un commentaire plus que surprenant pour un homme aussi egomaniaque.

« Oui… c'est une idée géniale que vous avez eut là ! Ma Lexcorp Tower est le plus grand bâtiment de cette ville. 100 étages. Si vous la faîtes tomber elle bloquera plus de 3 blocs urbains entiers, Recouvrant la totalité de l'avenue s'étendant de Hoover Street jusqu'à Saticoy Boulevard. De plus elle bloquera plus sûrement la vague que les autres bâtiments écroulés, ma tour possède de nombreux revêtements aux éléments plombés et en composites de carbone… »

Afin que Superman ne puisse pas voir ni entendre ce que je fais dans mes labos les plus secrets…

« ...Mais ça sera plus difficile de faire tomber mon immeuble que les autres buildings. Il va falloir exploser les 4 piliers de la face sud de ma tour, qui sont tous revêtus de matériaux hyper solides pour pouvoir soutenir mes 100 étages. Et j'ai placé un générateur gravitationnel à la base également, pour éviter justement que mon immeuble ne s'écroule à cause d'un combat surhumain. J'ai retenu les leçons du duel Superman vs Zod il y a des années. »

Luthor saisit les deux mains de l'Amazone en un geste complice pour qu'elle se décide à le reposer au sol.

« On peut le faire avant que l'hécatombe n'arrive, mais c'est à vous de m'aider. Envoyez tous ceux qui ont une large force ou une bonne puissance de feu pour exploser ces éléments. Je ne vous cacherais pas que ceux qui tenteront ça risquent de ne pas en réchapper. »

Luthor une fois de nouveaux sur ses deux pieds, réajusta sa veste. Il jeta un regard toujours aussi méfiant à Aquaman.

« Ah et mon animal de compagnie se trouve au 63ème étage. Ouvrez le passage de la pièce secrète qui se trouve derrière la bibliothèque. Bougez le livre de Machiavel, vous accéderez à Kal-El mon requin. Vous ne pourrez pas manquer son bassin, il y a des squelettes humains au fond. »

(Musique d'ambiance)

Et Luthor les quitta aussitôt. Sa première pensée ? La survie. Et il entra dans son immeuble pour se précipiter dans le premier ascenseur, il monta jusqu'à l'étage de sa chambre forte, pour retrouver sa dernière création. La chose qu'il avait achevé dans ses labos dernièrement, conçut pour anéantir Superman en duel. Son armure de combat robuste. Il entra à l'intérieur et pour la première fois fit quelques pas avec. Il se sentait massif, il se sentait fort. Est-ce que c'était ceci que Superman ressentait ? Luthor s'apprêta à fuir l'immeuble et à s'envoler dans son nouveau jouet high-tec loin de Metropolis. Mais il se surprit lui même à vouloir rester. Était-ce le fait qu'il refusait de voir une ville dont il avait été le principal architecte depuis les années 90 être anéantie ? Ou bien était-ce le fait qu'il voulait se prouver à lui-même que si Superman pouvait le faire, il pouvait le faire aussi et le surpasser ?

Il se rendit au rez-de-chaussé, dans la salle ou il avait placé son générateur gravitationnel qui pouvait sauver l'immeuble de la destruction en cas de gros dégâts méta-humains. Son instinct de survie le suppliait de laisser la tâche à ces foutus justiciers et de quitter les lieux immédiatement. Il risquait d'y passer s'il tentait le coup. Armure ou pas, il aurait du mal à survivre à 100 étages qui tombent. D'après ses calculs, les 5 ou 8 étages situés au dessus de sa tête s'écrouleraient directement sur tout le rez-de-chaussé suite à l'effondrement. Ensevelit sous des tonnes de pierres et de métal. Luthor s'esclaffa par dépit.

RIP Alexander Luthor : 1967-2017

Il braqua tout l’armement de son armure sur le générateur et ouvrit le feu. Décharges d'énergies et gros calibres. Des explosions énormes, contenus à un seul souterrain. Des morceaux de capitonnage d'acier et de béton se décomposèrent. Les armements de Luthor rechargèrent et tirèrent, rechargèrent et tirèrent, rechargèrent et tirèrent. Des échardes d'acier ricochèrent sur son armure, la fumée lui donnait des haut-le-cœurs. La visibilité fut vite réduite à zéro. Un paillage de débris en béton vint s'écraser aux pieds de son armure. Les armements de Luthor rechargèrent et tirèrent, rechargèrent et tirèrent, rechargèrent et tirèrent. Une quarantaine de tirs eurent raison des poutres des murs autours. Le plafond situé juste au dessus commença à s'écrouler. Un mélange de plâtre et de béton s'écrasa au sol. Le mobilier de bureau du premier étage dégringola autours de lui et vola en morceaux. Les gravats tremblèrent d'eux-mêmes, emportés par le tourbillon du générateur qui s'emballait. Luthor dégagea les gravats à coup de pieds pour continuer à s'approcher en tirant et à aligner sa cible. Il se mit à vomir des esquilles de plâtres. La fumée lui fit cracher des mucosités noirâtres, il continua à tirer avec opiniâtreté alors que tout s'effondrait. Une quarantaine d'explosion commença à retentir autour de lui. L'immeuble commençait à vaciller.

Fiche codée par NyxBanana

Résumé de l'action:

Assise sur le sol de sa chambre au Mont Justice, Artemis était en train de vérifier l’état de ses flèches après un entraînement quand l’éclipse l’avait surprise. Il n’y avait aucune éclipse de prévue, elle en était presque certaine. Pressentant le pire, elle avait rejoint le reste de l’équipe dans la salle commune pour entendre la confirmation de ses craintes : le Syndicat du Crime avait attaqué, après des semaines de silence radio. Et il n’avait pas ménagé son entrée. Elle avait crispé les poings de colère à cette nouvelle, mais le temps manquait pour exprimer ce qu’elle ressentait. Comme les autres membres de la Young Justice présents à ce moment, elle entendit le discours de Wonder Woman à travers son oreillette pendant qu’elle enfilait son costume et qu’elle s’équipait. Chaque seconde comptait dans ces circonstances, chaque seconde représentait de nouvelles vies perdues. Tous, ils se regroupèrent à nouveau dans la salle commune avant d’être téléportés au plus près de l’attaque. Et en une fraction de seconde, Artemis se trouva plongée avec ses coéquipiers dans le chaos le plus total. Apparaissant dans une rue de Metropolis, elle découvrit la foule en panique ainsi que les débris de la Tour de Garde qui filaient au-dessus de leurs têtes. Elle replia son arc, qui ne lui était ici d’aucune utilité. Les deux dangers principaux venaient du ciel et de la mer : rien qu’elle ne puisse combattre avec ses armes habituelles. Parfaitement humaine, elle n’avait aucun pouvoir contre les deux catastrophes qui menaçaient la ville, mais elle n’était pas inutile pour autant. Il fallait mettre les gens en sécurité avant que la vague ne frappe la ville, c’était la priorité. Wonder Woman avait pris le contrôle des opérations et Artemis se rangea à ses ordres sans discuter. Elle ne pouvait pas faire basculer de bâtiments au milieu des rues, tant pis. Elle vivait au milieu de méta-humains chaque jour et elle ne s’était jamais lamentée sur son absence de pouvoirs, elle savait très bien pallier à ce manque sans rien leur envier. Il fallait des gens pour évacuer les civils et calmer la panique afin de réduire au maximum les pertes. Elle allait s’y atteler.

Aux côtés de Robin et de Wonder Girl, Artemis s’élança dans la foule, rassemblant les gens, criant des ordres pour qu’ils ne s’éparpillent pas là où les immeubles devaient s’abattre. Elle n’avait pas l’habitude de travailler ainsi, en contact direct avec autant de civils. D’habitude, elle était dans l’ombre ou en train de cogner des brutes épaisses, et elle ne savait pas trop comment s’adresser à ces gens qui pensaient que leur dernière heure était venue. Elle pouvait lire la terreur dans leurs yeux et elle ne pouvait rien faire pour l’effacer, elle n’était là que pour faire la circulation, pas pour se battre, pas pour résoudre de problème immédiat. Ce constat la mettait mal à l’aise. « S’il vous plaît, s’il vous plaît … » Artemis se tourna vers une femme qui l’appelait timidement. Elle se tordait les mains, ne cessait de regarder autour d’elle pour sonder la foule avec anxiété. Un petit garçon d’une dizaine d’années s’accrochait à elle. « Je ne sais pas à qui m’adresser … » « Dites-moi, je vais vous aider. » « Ma fille a disparu … Elle était là, mais je l’ai perdue dans la bousculade … Elle a douze ans, les cheveux blonds, pas très grande …  » « Elle est partie avec des hommes, ils lui tenaient les mains. » Le garçon avait lâché l’information d’un ton réticent, et quand sa mère le pressa de questions, il désigna une direction où les hommes avaient emmené la gamine. « Je vous la ramène. » Fit Artemis avec colère en s’élança dans la ruelle qu’il avait désigné. Une catastrophe majeure était en train de s’abattre sur la ville, et Artemis bouillait de rage à l’idée que des hommes profitent du chaos général pour mener leurs sordides affaires. Elle n’eut pas de mal à les retrouver : certains que personne ne se soucierait d’eux, ils n’étaient pas allés bien loin. Les hommes étaient trois, l’adolescente était au milieu d’eux, plaquée contre le mur. « Hey ! Lâchez-la ! » Son ton mauvais, et peut-être également son costume la désignant comme faisant partie des justiciers locaux fit reculer un des hommes, mais les deux autres eurent la réaction habituelle : ils ricanèrent sans se soucier d’elle. Très bien, parfait. Elle savait donc lequel elle laisserait conscient pour mettre les deux autres en sécurité. Ca c’était facile, c’était beaucoup plus dans ses cordes que de manier une foule paniquée … Elle n’eut même pas besoin de déplier son arc. Les hommes avaient beau être costauds, elle les étala sans peine. Elle n’eut même pas besoin de toucher celui qui avait reculé : il leva les mains dans un geste de défense et se mit à jurer qu’il ne le referait plus. « Ramasse tes copains et dégage. Si je vous retrouve, je vous jette du haut de la WayneTech Tower, c’est clair ? » Elle ne pouvait rien faire de mieux dans l’urgence de la situation. Elle se détourna et tendit la main à l’adolescente, qui la saisit avec reconnaissance. « Viens, je te ramène à ta maman. Je vais vous mettre en sécurité. » Sa main dans celle encore tremblante de la jeune fille, Artemis retourna dans la grande rue.

Made by Neon Demon

Résumé:

Lois a beau essayer, elle ne parvient pas à ouvrir la porte du bus. Elle est coincée, et les enfants s'agitent à l'intérieur, paniqués. Alors elle est soulagée quand un héros fait son apparition. Enfin, justicier. Red Hood. Le dernier joueur en date à avoir intégré la partie de Gotham, aux méthodes controversées. Mais efficace. Et Lois a beau essayer d'être aussi objective que possible en terme de loi, impossible pour elle de voir d'un mauvais œil un type qui se débarrasse des violeurs, pédophiles et autres pervers de la ville. Elle s'écarte le temps qu'il fasse sauter les gonds de la porte, et elle se demande s'il ne possède pas une force surhumaine pour arriver à un tel exploit aussi rapidement. Méta-humain ? Elle note la question dans un coin de sa tête avant d'acquiescer quand il lui dit qu'il va soulever les enfants pour les faire sortir, et qu'elle devra les aider à descendre ensuite. Et un second héros les rejoint, il lui faut une seconde pour le replacer, mais c'est surtout l'information qu'il balance le plus naturellement du monde qui lui fait écarquiller les yeux. « Pardon ? » Sa nana ? Wonder Woman ? Son regard fait l'aller-retour entre le justicier et l'Amazone qui semble très occupée à malmener Luthor – décidément, ce n'est pas son jour, et tant mieux ! C'est moche, le karma. Lois reprend ses esprits et commence à aider les enfants à descendre du bus, et les uns après les autres Arsenal les conduit dans un immeuble pour qu'ils puissent se mettre à l'abri. De temps à autre, elle lève les yeux vers le ciel, à la fois pour surveiller que des débris ne foncent pas vers eux, mais également dans l'espoir de voir apparaître Clark. Il va bien. Il va forcément bien, n'est-ce pas ? Elle essaie de s'en persuader, alors qu'un petit garçon se met à paniquer dans ses bras et refuse de la lâcher pour rejoindre Arsenal. « Tout va bien, n'aie pas peur, ça va aller... » Mais rien n'y fait, il ne la lâche pas, malgré les encouragements du jeune archer et de ses amis. C'est finalement Red Hood qui parvient à le rassurer, en lui offrant son masque. Lois écarquille légèrement les yeux en reconnaissant le visage qu'il dévoile, mais elle se reprend vite pour faire descendre l'enfant. Arsenal accompagne le dernier groupe d'enfants à l'abri, Lois en profite pour reprendre sa respiration. Et faire connaissance avec la moitié de Wonder Woman, en plein cataclysme. Une journée ordinaire dans la vie de Lois Lane. « Donc en fait, c'est toi la version efficace de Batman. » Elle peut presque entendre Clark soupirer depuis l'espace. « Hm, Lois Lane, enchantée. Drôles de circonstances, mais crois-le ou non, j'ai presque l'habitude de ce genre de situations. » Soupir résigné. Le moins que l'on puisse dire, c'est que sa vie est riche en rebondissements. Un peu trop peut-être. « Super scoop. Je peux compter sur toi pour une interview plus tard ? » Elle plaisante, naturellement, elle n'a pas la moindre envie d'emmerder le petit-ami de Diana. Fiancé ? Mari ? Aucune idée, elle posera la question un peu plus tard. Elle descend à son tour du bus, juste à temps pour entendre une voix grave et pleine de condescendance s'élever. Elle fronce les sourcils quand elle découvre l'individu ; franchement, on croit rêver. Pas le moins du monde impressionnée, elle lève un doigt accusateur. « Alors écoute-moi bien Double-Face de mes deux, j'ai pas survécu à Zod, Darkseid, l'Horloger et l'armée de sbires de Luthor en me tournant les pouces et en jouant à la demoiselle en détresse, alors je vais pas laisser un pauvre con dans ton genre me dire ce que je dois faire, tes petits conseils tu peux te les fourrer où je pense ! » Non mais merde, et puis quoi encore ? Arsenal l'observe d'un drôle d'air, avec une expression à mi-chemin entre l'admiration et l'effroi. Elle hausse les épaules. « Ferme la bouche, tu vas gober des mouches. » Lois sursaute et manque de chuter quand une explosion assourdissante fait trembler le sol, et pendant une seconde elle redoute l'arrivée du Syndicat. Et puis, elle voit la tour Lexcorp commencer à vaciller, presque lentement. Cent étages qui s'apprêtent à s'effondrer et... Et Wonder Woman rattrape la chose comme si de rien n'était. Bon. Très bien. ADMETTONS. C'est plus fort qu'elle, elle regarde Jason d'un drôle d'air. C'est tout juste si elle se retient de lui demander s'il n'a jamais eu peur d'être cassé en deux par accident ; uniquement parce qu'il aurait sans doute le réflexe de lui retourner la question. Et de toute façon, un autre morceau de la Tour de Garde menace de les pulvériser s'ils ne bougent pas immédiatement. Lois ne peut s'empêcher de grimacer, désolée en imaginant Clark voir tous ces gens mourir, ces gens qu'il ne parvient pas à sauver. Le quartier général de la Ligue semble avoir été intégralement détruit. Et si même Superman n'a pas pu le sauver, alors...

Made by Neon Demon

résumé des actions de lois:

Blackest Night
Intrigue

Hope is being able to see that there is light despite all of the darkness.

••••

 « J'ai laissé ma poupée à ...» « Je reviens tout de suite. » « ... l'intérieur. » Barry n'était déjà plus là pour entendre la fin de sa phrase. Il monta jusqu'au troisième étage de l'immeuble et fouilla rapidement dans chaque pièce avant de tomber sur la fameuse poupée. La petite fille n'aperçut qu'un éclair avant de sentir son jouet entre ses mains. Le bolide écarlate était trop pressé pour entendre ses remerciements, il y avait encore énormément à faire. Il ne dut d'ailleurs pas entendre très longtemps avant que la voix de Diana ne résonne dans son oreillette. « C'est comme si c'était fait. » Parmi les héros présents sur les lieux, Flash faisait partie des plus rapides, il était donc naturel qu'il soit assigné à l'évacuation d'immeubles. « Plus vite, plus vite. » La rue dans laquelle il venait de pénétrer était quasiment vide, il en profita alors pour accélérer quelque peu en direction de LexCorp. Chaque seconde de perdue était une seconde où un individu risquait de perdre la vie et le bolide refusait d'avoir une mort sur le dos parce qu'il n'aurait pas été assez rapide. Il savait malheureusement que tous les sauver était impossible, les justiciers n'étaient pas assez nombreux et ne pouvaient être qu'à un seul endroit à la fois. Chaque morceau de la Tour qui s'abattait ne faisait que lui rappeler ce triste fait. Mais cela l'encourageait également à faire de son mieux pour minimiser les pertes, mettre le plus de personnes possible en sécurité. Les rues de Metropolis étaient inconnues pour Barry qui n'y avait posé les pieds qu'à de très rares occasions. La tour de Luthor était, par chance, suffisamment grande pour être visible sur des kilomètres. La pluie de débris semblait l'avoir épargnée jusqu'à présent, qui plus est. Plusieurs employés étaient réunis dans le hall d'entrée et collés aux fenêtres de la pièce en essayant de comprendre quelque chose à ce qu'il se passait à l'extérieur. S'enchaînèrent ensuite d'innombrables allers-retours, durant lesquels il devait également esquiver les météorites qui s'écrasaient sur la rue, entre LexCorp et le nord de la ville. Monter et descendre toutes les marches des cent étages de la tour à plusieurs reprises s'avérait être une tâche assez pénible, mais l’Éclair ne fléchit pas. Il ne pouvait pas se le permettre. Après avoir vérifié qu'il ne restait plus aucun civil à l'intérieur du gratte-ciel, le sprinteur prit le chemin pour Wayne Finances.

Il s'en voulut de ne pas pouvoir épauler les quelques Titans qu'il croisa sur sa route, mais les instructions de Diana avaient été très claires. Chacun avait reçu des ordres bien particuliers. Barry devait se concentrer sur certaines constructions en priorité et laisser le reste à ses camarades. Cela l'incitait néanmoins à terminer au plus vite ce qui lui avait été demandé. Ainsi, il pourrait se rendre utile ailleurs par la suite. Il manqua de peu de rater Wayne Finances. Par chance, l'immense " W " qui ornait la façade avant de l'édifice lui fit comprendre qu'il était arrivé à temps. Il n'avait pas le temps de souffler, il expliqua rapidement aux occupants comme il allait procéder. « Mettez-vousenligneunparunetsurtout, restezcalme. Jevaisvousguiderversunendroitunpeuplussûr. » Sous la hâte, il avait oublié que tous ne pouvaient pas le comprendre quand autant de mots sortaient de sa bouche en quelques secondes seulement. L’Éclair prit une grosse inspiration avant de s'exprimer à nouveau, avec un rythme beaucoup moins soutenu cette fois. Ceci fait, le voilà qui recommence ses interminables va-et-vient. Il lui fallait régulièrement changer d'habitations dans lesquelles il déposait les employés tant ceux-ci étaient nombreux. Et cela n'était pas près de se terminer, il n'avait vidé que deux bâtiments sur les cinq qui lui avaient été demandés jusqu'à présent. Il s'assura qu'il n'avait oublié personne en retournant jeter un bref coup d’œil à l'endroit d'où il venait. « Wayne Finances a été vidé de ses occupants. » Flash quitta encore une fois les lieux en un clin d’œil. Direction la banque centrale.

••••

by Wiise

Flash Fact:

Cette fille, tu l'aimes bien. Elle sait parler à l'anti-Batman qui vit en toi. Lois Lane, journaliste de talent, femme de cran, et peu fan de la chauve-souris. Elle est plutôt bien partie pour obtenir tes faveurs. En revanche, pour l'interview, elle n'a pas une chance. Tu sais qu'elle ne fait pas dans le racolage – et qu'il s'agit probablement d'une plaisanterie – mais ta vie privée restera privée. Bien que tu puisses remercier Roy pour cette divulgation imprévue. Heureusement, tu sais qu'elle protégera ton identité. En tant que petite-amie de Superman, tu as entièrement confiance en elle. L'arrivée impromptue de Slade t'arrache un soupire. Tu n'es pas d'humeur à endurer ses sarcasmes. Encore moins ses ordres. Votre relation est compliquée, ponctuée de hauts et de bas, mais aujourd'hui t'aimerais qu'il se contente de se rendre utile, sans chercher à imposer sa domination malvenue. Alors que tu es sur le point de répondre, Lois prend la parole avant toi. Et c'est de toute beauté. Tu te tournes un peu pour cacher ce sourire naissant et satisfait. Deathstroke, Arsenal, personne ne semble lui résister. Les réflexions fusent, sans que tu ne puisses contenir ton rire. « J'ai bien peur que ton leadership soit à revoir, Deathstroke. » Néanmoins, il n'a pas tort. Il faut mettre les civils à l'abris, et dans des immeubles qui pourront encaisser le choc de la vague. S'il est décidé à vous venir en aide, tu n'es pas contre un petit coup de main. Vous ne serez jamais assez, et cette fois, héros ou vilains, il n'y a aucune différence. Vous êtes tous dans la merde. Alors autant s'unir le temps d'une journée, pour avoir une chance de voir la suivante. « Arsenal, fais ce qu'il dit. Organise un groupe de civils et guide les jusqu'à une zone de sûreté. » Sans perdre de temps, tu vois ton ami récupérer les enfants et les emmener jusqu'à un immeuble protégé. Il y a tellement à faire que tu ne sais même pas quoi faire ensuite. « Il faut que nous ... » Boom. Le bruit est assourdissant. Ta phrase en suspend. La Lexcorp, le bâtiment le plus haut de cette ville, est sur le point de s'écrouler. Les dégâts pourraient être considérables, et les victimes trop nombreuses. Mais il ne chute pas. Puisque Diana le maintient à bout de bras. A la regarder, ça a presque l'air facile. L'immeuble est soulevé, puis reposé dans les rues pour bloquer le passage de la vague. Choqué, abasourdi et impressionné. Trop d'émotions à la fois. Si bien que tu ne parviens pas à détacher ton regard d'elle. Tu peines à déglutir. Presque un an, et tu es toujours autant scotché. Tu sens le regard de Lois peser sur toi, alors tu tournes la tête vers elle en haussant les épaules, presque nonchalant. Oui, c'est bien ta femme. « Oui, elle fait ça de temps en temps. » A la différence qu'aujourd'hui, elle porte un enfant. Et tu doutes que porter plusieurs tonnes soit très bon pour leur santé. « Si ça peut vous rassurer, je n'y suis toujours pas habitué. » Le seras-tu un jour ? Peu de chances. Ses capacités sont extraordinaires, et tu ne cesseras jamais de l'admirer pour sa force et sa dévotion. Quand un autre débris se dirige vers Lois, Slade et toi, tu attrapes la main de la journaliste, et l'aides à descendre du bus. Avant de … « COURREZ ! » Vous n'avez que quelques précieuses secondes avant que l'impacte ne vous pulvérise. A vive allure, tu cours dans les rues de la ville, t'assurant que Lois reste non loin de toi. Tu n'as vraiment aucune envie de voir la petite-amie de l'homme le plus puissant de la planète mourir bêtement. Et c'est d'ailleurs vers ta moitié à toi que tu te diriges. Sa silhouette se rapproche, tout comme celle de … Bizarro ? Que fait-il ici ? Mais trop tard. Tu n'as pas le temps de lui poser toi même la question, le clone s'envole dans les airs pour lutter lui aussi. Et bizarrement, tu ne peux t'empêcher d'éprouver une petite fierté. Il a fait du chemin. Diana n'est plus qu'à quelques mètres, tu vois ses jambes vaciller, et avant qu'elle ne tombe, tu la retiens. « Je te tiens ! » Elle est là, épuisée par l'effort, affaiblie par les nausées, mais sauve. Tu la maintiens contre toi, en la serrant dans tes bras. Doucement, pour ne pas qu'elle ne sente d'autant plus mal. « C'était impressionnant, mais je doute que soulever l'immeuble le plus imposant de la ville soit recommandé pour le bébé. » Mais elle est Wonder Woman, et tu ne pourras jamais faire quoi que ce soit contre ça. C'est dans sa nature de sauver ce monde. Tes mains se posent sur ses joues, inquiet. « Tu vas bien ? » Du regard tu t'assures qu'elle n'est pas blessée. Une égratignure serait déjà plus que tu ne peux le supporter.

Résumé de l'action:

Blackest Night

Tous aux abris

Alors que les décombres s'abattaient autours de Luthor, il réfléchissait à ses chances d'en sortir indemne. Il n'eut pas à imaginer une échappatoire bien longtemps. L'Amazone le tira de cette situation périlleuse avec la nonchalance d'une héroïne qui accomplit plus une corvée désobligeante qu'un réelle sauvetage à ses yeux. Elle le jeta sans ménagement sur Considine Street face à la façade ouest de sa tour en plein effondrement. Luthor leva les yeux effarés et assista à la suite. Wonder Woman en train de gérer l'écroulement d'un building de 100 étages par la seule force de ses poignets. C'était ce genre de puissance qu'il fallait craindre chez les méta-humains. Ces dieux parmi les hommes étaient trop dangereux. Les gens étaient donc tellement aveugle à assister régulièrement à de pareilles démonstrations de force depuis des années ? A les aduler au lieu de voir la menace ? Son armure high-tec verte pesait des tonnes et pourtant elle l'avait arraché du sol pour le projeter là sans aucun effort, et maintenant elle accompagnait la chute de son immeuble. Le fracas du bâtiment colossale s'échouant dans la rue acheva le moral de Luthor. Il se tenait là inerte, face à sa tour désormais morte. Des milliers de vitres avaient volés en une multitude d'éclats, passant au dessus de sa tête dans une pluie violente. Lex n'avait même pas moufté, tellement il était consterné par la vision du siège de sa société dans ce dernier signe d'agonie. Il tendit sa main vers son immeuble mort. La scène avait une allure de symbole. L'homme le plus riche et le plus influent de Metropolis, seul face aux décombres de ce qui avait été le siège de son empire financier, industriel et immobilier depuis 2003. De tous les immeubles bâtit par Luthor, la Lexcorp Tower avait toujours été de tout temps son préféré. Quand on vit longtemps dans un endroit, on finit par en faire partie. Son écroulement avait été nécessaire pour protéger la ville de la vague qui arrivait d'une minute à l'autre, Lex savait qu'il pouvait la faire rebâtir, mais la vision apocalyptique de son chez lui anéantit, lui faisait un pincement au cœur. Quelque chose en lui s'était brisé en même temps que son immeuble. Il avança lourdement avec son armure, hébété par la scène. Envahit par une profonde mélancolie il observa d'un regard mort et sinistre la ruine de l'endroit au monde qui lui était le plus cher.

Wonder Woman vint interrompre ses tristes réflexions. Elle évoqua la Kryptonite qu'il possédait et qui était maintenant dans les décombres. Lex tourna vers elle un visage absent, comme s'il ne s'était pas encore remit du choc. Tout ça lui paraissait désormais vain. L'envie lui démangeait de tourner le dos à cette maudite qui avait entravé ses plans depuis un certain temps déjà, de la laisser à sa tâche impossible, et de quitter immédiatement Metropolis en s'envolant dans son armure. Quelque chose l'en empêcha. Ce désir viscéral, encore, de sauver SA ville. Mais était-elle encore sa ville ? Il y a longtemps Luthor était le visage et l'âme de Metropolis, mais depuis des années Superman avait usurpé sa place dans le cœur des habitants. Malgré tout il voulait tenter et s'acharner à la protéger comme les autres méta-humains autours. Lex était touché dans son orgueil : s'il était incapable de sauver la ville, en quoi était-il plus fort que Superman ? Lui il se serait acharné jusqu'au bout. Depuis le début de la panique il brillait par son absence. Un signe du destin pour Luthor peut-être. La providence allait peut-être lui permettre de contribuer à sauver ce qui pouvait encore l'être. Et à prouver à la population que Superman n'était pas le messie providentiel que tout le monde voulait absolument voir en lui.

Lorsque sa création, le sujet B-Zero, le clone de Superman, qu'il avait mit des années à élaborer, apparut de façon spectaculaire, le visage de Lex s'illumina. Son monstre était revenu ! Un nouvel atout à ses côtés pour affronter le Syndicat et…

Le visage de Lex se décomposa aussitôt : cette familiarité avec l'Amazone. Et puis ce petit nom ridicule qu'elle lui avait donné : Bizarro. Luthor fulmina intérieurement. Toute la disparition de sa chose s'expliquait. La garce lui avait dérobé. Elle l'avait retourné pour en faire un des siens. Mais ce qui acheva Lex, fut d'apprendre par incidence que Prince était enceinte. Il jeta un regard suspicieux à l'héroïne. Elle allait donc engendrer un nouveau méta-humain ? Une engeance qui serait surpuissante comme les autres abominations de la Justice League et affilié à n'en pas douter. Encore une menace pour l'avenir, encore une menace à gérer. Après le départ de Bizarro, Luthor s'apprêtait à ouvrir la bouche pour parler de sa créature clone inachevée, mais Wonder Woman lui demanda de la boucler avant même qu'il n'ait prononcé le moindre mots et dans la foulée lui donna de nouveaux ordres. Lex le vaniteux afficha un visage digne d'une crise d'ulcère. Sa tête s'empourpra et passa au violacé malsain. S'il y a bien UNE CHOSE qu'il ne supportait pas. C'était de jouer les seconds couteaux dans un sauvetage super-héroïque de centre urbain qui se faisait avec les moyens du bord. Comment pouvait-elle croire qu'il pouvait trouver un moyen de détourner l'eau face à l'hécatombe qui s'approchait d'eux aussi vite ? Et comment pouvait-elle penser qu'il parviendrait à dissimuler la Kryptonite de sa tour effondrée aux yeux d'Ultraman ? Il lui faudrait des jours pour passer en revue les restes de son ancienne Lexcorp Tower afin de retrouver tous ses minerais aliens.

Aussi, c'est avec désobligeance que Lex voulut persifler une réponse arrogante à l'Amazone. En éternel provocateur, il s'apprêtait à lui dire sur un ton narquois :

« Finalement je suis content que vous soyez enceinte… les mères se battent deux fois mieux pour défendre leur progéniture. Vous arriverez peut-être ainsi à esquinter le Syndicat avant d'y passer... »

Mais il se retint. L'état de Prince lui rappelait tout à coup une autre femme et surtout une autre maternité. Avant que Wonder Woman ne s'envole, Lex lâcha avec une sorte de sincérité désarmante, qui était exempt de toute moquerie :

« Cet enfant que vous attendez vous coûtera tout. Et il n'aura peut-être pas la signification que vous voulez. Si vous voulez lui en donner une, survivez à ce qui va arriver. »

Une fois qu'elle eut disparut, il retourna vers sa tour effondré. Il pensa : Je ne pourrais pas retrouver à temps toute la Kryptonite dans ces gravats. Ultraman va la sentir et la vouloir. Ce qui veut dire qu'il va venir là. Ce qui veut dire qu'on sait déjà où il va venir. Ce qui veut dire qu'on peut le piéger ici même et lui tendre une embuscade. Ce qui veut dire… Luthor jubila. Il pensa :

Tout art de la guerre est duperie. Parfois aux échecs, il faut que l'adversaire dévore avec gourmandise le pion empoisonné pour provoquer sa propre perte.

Fiche codée par NyxBanana

Résumé de l'action:

Au fin fond des archives d’A.R.G.U.S., personne ne vous prévenait lorsqu’une catastrophe arrivait. Vous subissiez cette catastrophe, forçant ainsi tout le monde à être sur le qui-vive sans comprendre le pourquoi du comment. Alors lorsque les lumières des archives s’éteignirent, sa première pensée fut « Quel est l’abruti qui vient d’éteindre la lumière ? ». Ce ne fut que lorsqu’un vacarme assourdissant atteignit ses oreilles, ainsi que le retour de l'électricité - générateur de secours ? - que Steve comprit que quelque chose clochait. Car l’agent, perdu dans ses dossiers depuis plusieurs heures, ne faisait en aucun cas attention à l'extérieur lorsque la catastrophe arriva – comment aurait-il pu, après tout, enfermé dans cette pièce sans fenêtre avec pour seule compagnie sa propre personne ? Rangeant les dossiers à la va-vite, Steve se précipita dans le couloir pour essayer de comprendre. Comprendre l’agitation. Comprendre pourquoi le bruit strident de l’alarme lui attaquait les tympans. Jamais l’alarme du QG ne résonnait dans les locaux sans raison. Quelque chose clochait et ce n’était clairement pas un simple problème de méta-humain cette fois. Steve ne connaissait qu’une seule personne dans tout le bâtiment pouvant répondre à ses questions. Et il vit avec horreur qu’elle avait essayé de le joindre une bonne dizaine de fois depuis quelques minutes.

De retour à un étage beaucoup plus fréquenté du QG d’A.R.G.U.S., Steve dût se frayer un chemin et jouer des coudes pour atteindre rapidement le bureau d’Amanda Waller. Ce fut à peine essoufflé qu’il pénétra dans le sacro-saint bureau de la directrice de l’organisation. Qui manquait de patience, pour ne pas changer. Il préféra prendre les devants avant de lui laisser le temps de lui hurler dans les oreilles. « J’étais aux archives, qu’est-ce qui se… Whoa. » Si Steve ne s’était pas plus étonné que ça de l’éclairage artificiel du bureau d’Amanda, il n’avait surtout pas pris la peine de regarder par la fenêtre. L’éclipse solaire avait des allures de fin de monde. Amanda ne prit même pas la peine de s’offusquer de son retard ou de la mine déconfite de son bras droit avant de lui expliquer la situation. Ultraman avait décidé de jouer avec les astres et ses comparses n’allaient pas tarder à faire leur entrée en fanfare. Départ instantané pour Metropolis, ville plus que touchée par les catastrophes. Et cela ne faisait que commencer.

La voix de Diana émana dans tout le QG au moment où Amanda termina son explication. Renforçant sa volonté d’arriver vite sur place. Il fallait qu’A.R.G.U.S. aide. Non pas pour qu’Amanda puisse se faire bien voir face à la Ligue mais par devoir. Steve accéléra le pas en direction du hangar, bipant ses hommes d’en faire autant, s’assurant dans la foulée que Tracy soit en sécurité loin de Metropolis. Metropolis… La ville de Batman n’arrivait visiblement pas à avoir du répit. Steve soupira à cette pensée alors que l’avion décollait enfin de Washington. En espérant qu’ils n’arrivent pas trop tard…

Le spectacle de désolation qui accueillit Steve et ses hommes lui noua le ventre. La ville était plongée dans le chaos total. Jamais ce spectacle de désolation ne l’avait autant accablé. Il chassa très vite cette pensée de son esprit pour se concentrer sur les tâches à faire. Ce n’était pas le moment de divaguer.
Alors qu’il remarquait que Diana et d’autres semblaient avoir la situation sous contrôle – il ne s’étonnait même plus de voir des immeubles être transportés aussi facilement et ne voulait pas forcément savoir ou comprendre pourquoi – Steve entendit une voix qui l’interpellait ainsi que ses hommes. « Besoin d’aide, Troia ? », cria-t-il à Donna qui se précipita à sa hauteur. « Aide-moi à vider les bâtiments, ils vont nous servir de barrage. » Steve, ayant eu à la fois l’explication concernant la partie de Tetris de Diana avec les immeubles et un moyen d'aider les super-héros, acquiesça d’un signe de tête avant de crier ses instructions à ses hommes. Ils n’avaient plus de temps à perdre.

Made by Neon Demon

résumé de l'action:

Blackest Night

Attention en dessous ! Indication inutile parce que je sais parfaitement que personne se trouve en dessous. Je m’étais moi-même assuré que personne ne se trouvait à cet endroit précis. Et me voir coucher un premier immeuble au sol avait refroidi les passants. Certains restaient sans bouger à me regarder faire quand je tentais de la voie de leur dire de partir. D’autres avaient eu la bonne idée de fuir plus vers l’intérieur de la ville, là où ils seraient moins en danger quand le tsunami arrivera bien que je n’étais pas bien sure qu’ils y soient réellement en sécurité. Et certains avaient préférés se rendre utiles en m’aidant à évacuer les personnes qui étaient dans les bâtiments. Jetant un dernier coup d’œil à la chaussée, je déposais le plus délicatement que je pouvais l’immeuble sur le sol. Le plus délicatement possible chez moi consistait à pester tout en le faisant, pester contre l’ensemble des muscles de mon corps qui se rappelaient à mon esprit. Flottant dans les airs, je regardais le début de mon œuvre. Un instant je fus traversée par une vague de pessimisme. C’était pas assez rapide. Ca ne montait pas assez haut. Ca n’irait jamais. Je fermais les yeux, quelques secondes. J’avais dit à Diana que j’allais m’occuper de la zone de la baie. Bien vite, à peine avais-je coucher le premier immeuble, je m’étais rendu compte qu’à cet endroit de la ville, juste au bord de la baie, cela ne suffirait pas. Il fallait les empiler sinon la vague passerait au dessus sans même qu’ils ne la ralentissent d’une demi-seconde. Sauf que pour cela, je devais évacuer de pauvres personnes qui n’avaient rien demander d’un bien plus grand nombre d’immeuble que j’avais initialement prévu. Et cela prenait du temps. Si bien que je n’avais pas eu le courage de dire aux civils qui m’aidaient dans cette tâche d’aller se mettre à l’abri. Je poussais un soupire, considérant que ces quelques secondes d’inquiétudes étaient suffisantes et que je ne pouvais pas réellement me permettre d’en avoir plus. Je me retourne et suivant les signes que me fait un civil en bat, je me précipite vers le prochain immeuble vide. Je le soulevais de terre et le passais au dessus de ma tête en cherchant du regard l’endroit où j’irais le poser. C’était comme une sorte de Tetris géant. Je devais monter le plus haut possible tout en faisant des lignes complètes le haut de la baie. Et si je m’en sortais pas si mal à Tetris cela avait tout de même quelque chose d’exceptionnellement plus… prenant mentalement et physiquement. Je m’apprêtais à poser ce bâtiment quand la douce voix de ma sœur résonna à mes oreilles. Je relevais la tête comme pour la voir avant de comprendre mon absurdité. Diana était à l’autre bout de la ville. Oui ? Boucher l’entrée de la baie. Je souris doucement. Arthur pensait que peut être cela pourrait être utile. Ce n’était donc pas si stupide finalement. A condition de réussir à monter assez eau avant que la vague ne nous enveloppe. Une course contre la montre. Une sorte de défi que j’avais bien l’intention de remporter même si cela me drainait toute mes énergies. C’est en cours, trop lentement. L’aide des Titans serait plus que bienvenue. Merci. Pas vraiment plus de le temps de m’attarder sur ce qu’elle me dit. Pas non plus le temps de lui demander comment elle va ou quoique ce soit. Je tiens un immeuble à bout de bras, c’est lourd ce genre de petite chose. Je pose l’immeuble au sol et le temps que je fasse ça je remarque que du monde arrive sur les lieux. Un sourire se pose sur mes lèvres alors que je hélais Steve. Besoin d’aide… oh que oui ! Aide-moi à vider les bâtiments, ils vont nous servir de barrage. Et démerdez vous pour que des civils ne trainent pas dans mes pattes. Je me retenais de rajouter cette partie, sachant bien que Steve et les agents de A.R.G.U.S. y penseraient. Je levais les yeux vers le ciel. Des morceaux de la Tour de Garde n’arrêtaient pas de tomber sur Metropolis, mais pour le moment la zone où j’opérais était épargnée. Pas les eaux juste à côté. Boucher la baie avec tout ce que je trouverais qu’avait dit Diana. Je rejoins les Titans, tout juste arriver sur les lieux. Ceux qui peuvent pas porter de lourdes charges vous aidez à évacuer la zone. Les autres… on va faire le plus grand Tetris de toute votre existence. D’une main je désigne le début de barrage derrière moi. Utilisez tout ce que vous pouvez. On a pas le temps de faire dans la dentelle. Je vais ramasser la Tour de Garde dans la baie. Je prends mon envol sans plus d’explication. Les Teen Titans sauront se débrouiller avec aussi peu d’informations que cela. Mes mains se referment sur un bout de métal qui dépasse de l’eau. Je le hisse vers le haut avec moins de faciliter que je ne l’aurais voulu. Puis tout d’un coup, le morceau semble plus léger. Besoin d’aide Troia. Avec plaisir Kon-El. Je souris à Conner. Sa présence allait rendre les opérations beaucoup plus faciles. Tu penses que le mur va résister à la vague ? Probablement pas. S’il est assez haut, la pression risque de le faire céder. Surtout que les bases sont un gruyère. Je pourrais utiliser les morceaux de la Tour de Garde pour souder les immeubles entre eux. Tu es un génie Kon-El ! Tu t’occupes de ça et je m’occupe des immeubles ? Sans attendre une autre réponse que le hochement de tête de mon coéquipier, et notant que ses yeux avaient pris cette couleur rouge si significative, je retourne à ma tâche d’augmenter la hauteur du mur pendant qu’il le consolidais. Diana ? Suuperboy utilise les décombres de la Tour de Garde pour solidifier notre mur. Quelqu’un pour les ramener du centre-ville ? J’aurais bien envoyer les titans les chercher mais ceux d’entre eux ayant les capacités physiques de le faire m’étaient trop précieux ici si nous voulions pouvoir faire grimper cette construction assez haut à temps.

Résumé:

Courir ? C'est tout à fait dans ses cordes, voire même dans ses habitudes. Alors quand Jason l'entraîne à sa suite pour éviter les débris de la Tour de Garde, Lois ne se pose pas de question et fonce. C'est la troisième fois qu'elle se retrouve dans cette situation. D'abord Zod, puis Darkseid, et maintenant le Syndicat du Crime. Mais cette attaque risque d'être la pire de toute, parce que ce ne sont pas seulement quelques individus mal intentionnés qui se dirigent vers Metropolis, c'est un tsunami. Et contre l'eau, nul ne peut rien. Elle doute même qu'Aquaman et son épouse soient en mesure de maîtriser une telle masse d'eau, cela semble impossible. La ville sera certainement ravagée en grande partie, et malgré tous les efforts de la Ligue,de milliers – peut-être des millions – de gens vont mourir. Et Metropolis n'est qu'une ville parmi les dizaines qui seront touchées par la perturbation des marées. Gotham ne sera sans doute pas épargnée elle non plus, c'est... Au delà de tout ce qu'elle peut imaginer. Elle court à en perdre haleine, et ne s'arrête que lorsque son compagnon d'infortune la lâche pour aller rattraper Wonder Woman, de toute évidence affaiblie par l'effort. Les mains sur les genoux, Lois tente de reprendre sa respiration pendant de longues secondes, sans réellement y parvenir, son cœur bat à tout rompre, ses poumons la brûlent. Cette fois, elle se sentait complètement impuissante, incapable de faire quoi que ce soit pour aider les héros. Ce n'était certainement pas elle qui allai réussir à coucher des immeubles en travers des avenues pour détourner l'eau. Elle prend une profonde inspiration, et se redresse en passant une main dans ses cheveux déjà sales de poussière. « Est-ce que ça va aller ? », demande-t-elle presque timidement à Jason, inquiétée par la pâleur de sa compagne – soulever des immeubles, ça ne peut pas être bon une femme enceinte, qu'elle soit fille de Zeus ou non. Mais elle n'en dit pas plus, son regard se porte sur la tour de Luthor et... « Oh bordel de merde. Le fils de... » Elle se souvient clairement de la kryptonite qu'elle a vu dans ses locaux, et qui risque d'être potentiellement fatale à Clark si Ultraman le conduit sur Terre pour terminer le combat. Mauvaise idée... ? Probablement, mais ça ne l'empêche pas de foncer vers la Lexcorp. Si elle parvient ai moins à trouver le minéral, elle pourra peut-être tenter de l'éloigner avant qu'il n'agisse sur Clark et le prive de ses capacités. Elle entre dans les reste du bâtiments, en espérant qu'elle ne se fera pas écraser par un bloc de béton au passage, et fait de son mieux pour éviter les débris déjà au sol. C'est plus fort qu'elle, elle ne peut s'empêcher de prendre quelques photos des dégâts, songeant déjà à l'article qu'elle pourra rédiger si par miracle elle survit. Elle jette un coup d’œil à l'heure et grimace – vingt minutes avant que la vague ne frappe. C'est trop peu, bien trop peu. Mais Lois persiste, elle tente de se repérer dans la tour renversée, sans grand succès. « Putain... Putain !! » Chaque minute est une minute perdue, et autant dire que si elle se trouve encore dans les ruines quand la vague arrivera, elle n'aura pas la moindre chance de survivre, et Clark ne pourra peut-être pas venir la sauver in extremis cette fois. Mais elle persiste, parce qu'elle doit le faire. Elle doit le faire pour Clark, pour Kara, pour Conner, pour tous ceux qui risquent de mourir si Ultraman tombe sur la kryptonite, et parce qu'elle ne peut pas rester les bras croisés à ne rien faire ou à paniquer lorsque l'avenir du monde est en jeu. C'est de la folie, oui. Autrement dit, sa spécialité.

Made by Neon Demon

résumé des actions de lois:

Blackest Night

Tous aux abris

Le milliardaire en armure de combat se trouvait dans ce qui restait de son ancien bureau secret de sa tour effondrée, celui où auparavant il organisait ses complots. Une pièce  avec des murs de revêtement en plomb et en composite de carbone, afin que Superman ne puisse pas voir ni entendre les manigances qu'il orchestrait dedans. Ça n'avait plus aucune importance désormais. Ses étagères de bibliothèques lambrissées de chêne étaient effondrées avec tous les volumes qu'il avait acquit au cours des ans. Ses fauteuils de cuir noir étaient tous retournés. Quelques uns de ses plus onéreux tableaux accrochés au mur avaient souffert dans la chute. Son Picasso était intact, son Matisse avait le cadre abîmé, son Van Gogh était réduit en miette. Tous les sous-verres dans lesquels il avait mit les articles les plus fameux du Daily Planet sur Superman au cours des ans étaient explosés. Toutes les poutres de la pièces étaient effondrés. Plus aucune importance maintenant que l'architecture de la Lexcorp Tower n'était plus verticale. Des cendres partout. Le parquet était éventré, le mur secret dissimulant l'un de ses labos secrets était disloqué. C'est dans ce cadre complètement surréaliste que Luthor brandissant le gros morceaux de Kryptonite qu'il conservait dans cet endroit de la tour, croisa Loïs Lane.

Il lui jeta un regard à peine surprit. Évidemment… la fouineuse n'avait pu s'empêcher de venir inspecter les lieux comme une vautour attirée par la chute de la Lexcorp Tower. Luthor fronça les sourcils dans une grimace outrée. Cette médisante était sans doutes venu pour ramasser ce qu'elle pouvait en terme de papiers compromettant, de brevets scientifiques insolites plus ou moins légal ou pire encore. Cette intrigante à la solde de la presse, le 4ème pouvoir, ne vivait que pour faire et défaire les réputations aux yeux du milliardaire de Metropolis. Mais il soupçonnait aussi qu'elle était venu pour dérober sa Kryptonite. Elle voulait profiter de l'occasion pour s'emparer du précieux minerai et ainsi l'envoyer au diable si elle ne pouvait le détruire. Pour empêcher Luthor de disposer de la seule arme encore connue à ce jour, capable d'avilir le maudit alien à cape rouge qui lui pourrissait la vie depuis une éternité. Peut-être était-elle aussi en quête de la seule chose notable à renforcer la vigueur d'Ultraman. Encore une fois, pour ne pas qu'il mette la main dessus, afin de protéger son champion. Le pseudo-justicier qu'elle portait aux nues depuis trop longtemps déjà. Lex lança à Lane avec une ironie mordante :

« Désolé mais ceci est un de mes bureaux privés et je ne reçoit que sur rendez-vous. »

Lex tendit la Kryptonite vers la journaliste du Planet en lui désignant de l'autre main.

« Vous êtes venus dénicher ça je suppose ? C'est le 3ème xénominéral de taille respectable qui se trouve dans ma tour. Je ne pense pas pouvoir récupérer les deux autres. Le premier, de taille assez modeste était sous vitrine blindée dans mes salles d'apparat au sommet, mais tout est sous des débris, nous n'avons plus le temps d'entreprendre une fouille. Quand au second, je vous l'avais présenté lors de votre dernière visite. Il est toujours dans ma chambre-forte dans ma collection privée, mais l'imposant coffre d'acier est ensevelit sous des tonnes de gravats. On ne peut y accéder. »

Des coulées d'eau ensablées à cause des décombres commencèrent à filtrer ça et là. La vague se rapprochait imperceptiblement. Mais Luthor avait trouvé ce qu'il voulait. Au moins un minérai de Kryptonite. De quoi servir d'appât à Ultraman pour organiser un piège. Il n'y avait plus qu'à décamper pour se mettre à l'abri avec d'autres méta-humains et aviser avec eux la suite des hostilités. Une pensée sournoise agita Luthor. La maudite Lane était là, seule, vulnérable, sans témoin, visiblement son champion était dieu sait où mais pas ici pour venir la secourir. C'était le moment ou jamais. Il pourrait la supprimer pour de bon, lui écraser la tête entre ses deux mains, ou la piétiner. Son armure lui offrait tant de possibilités pour la réduire au silence pour de bon. La version officielle raconterait qu'elle était morte dans les décombres de la ville martyre au cours de l'hécatombe, sans doute d'une malencontreuse chute de débris. Lex Jubila. Toutes ces années pendant lesquels Loïs l'avait dénigré lui et sa société dans son torchon, seraient vengés. Finis les innombrables vexations qu'elle lui avait infligé au cours des ans ! Il suffisait juste de la saisir par le cou de sa lourde main mécanique, de la soulever du sol avant de la broyer ! Mais Luthor le sournois songea qu'il y avait plus utile encore. Lui confier la Kryptonite pour qu'elle serve d'appât ELLE ! Ultraman ne manquerait pas de foncer sur Lane lorsqu'il arriverait et lui infligerait un supplice plus abominable encore. Aussi Luthor colla le minerai dans les mains de Loïs sans même lui demander son avis.

« Tenez, je sais que vous êtes venus pour ça, je vous laisse le soin de dissimuler le xénominéral dans l'endroit le plus sûr à vos yeux le moment venu. Je m'en serais bien occupé, mais je préfère aller me confronter au Syndicat du Crime aux côtés des autres, maintenant que je possède l'équipement adéquat. »

Grondement nautique au loin. Luthor commença à s'éloigner sur le pas pesant de son armure, il s'arrêta aussitôt et se retourna vers Lane. Il lui susurra sur un ton suave et la bouche en cœur en lui tendant sa main gantée de métal :

« Je sais que vous n'aimez aller dans les bras que d'un seul surhomme volant, mais si vous êtes disposée, je peux m'envoler avec vous pour vous déposer sur l'immeuble ou le point en hauteur de votre choix. »

Fiche codée par NyxBanana

Résumé de l'action:

La voix de Lois te sort brièvement de ton inquiétude, et tu prends le temps de lui répondre d'un hochement de tête, timide sourire aux lèvres. Oui, ça va aller. Il faut que ça aille. Tu maintiens Diana contre toi, aussi longtemps qu'elle en a besoin. Des nausées auxquelles s'ajoutent un effort trop conséquent. Même si elle n'en a pas l'air, même si elle ne s'en rend pas forcément compte, elle est plus fragile qu'elle ne l'a jamais été. Son corps se transforme, s'adapte à ce petit être qui grandit en elle, et réclame une attention toute particulière. Vingt minutes avant l'impact. C'est peu. Trop peu. Que peux-tu faire de plus ? Pas grand chose. Désormais, leur sort leur appartient. Vous avez fait ce que vous pouviez pour minimiser la casse, et tu vas entrainer avec toi le plus de gens possible dans les immeubles, mais vous ne pourrez pas sauver tout le monde. Quoi qu'il arrive, des vies vont être détruites. Et elle te fait fermement comprendre que la tienne n'a pas intérêt à en faire partie. Un ordre qui est en réalité une terreur palpable. Celle de te perdre. « Ne t'inquiète pas pour moi. Fais ce que tu as encore à faire, et sors de ce merdier indemne. » Tu ne veux pas être un fardeau pour elle, un poids qu'elle devra constamment surveiller pour éviter que tu ne te fasses tuer. Et tu sais pertinemment que si elle s'inquiète pour toi, ses capacités et sa concentration sur les tâches à accomplir seront considérablement réduites. Risque que tu ne prendras pas. Tu vas faire tout ce qui est en ton pouvoir pour la protéger. D'une façon ou d'une autre. Quand le Green Lantern atterrit pour donner les dernières nouvelles, tu approches toi aussi pour avoir une idée de la situation. Et elle est désastreuse. Ton cœur te prince, quand tu apprends la mort de tous ces gens. Ces innocents qui avaient une famille, tous massacrés de sang froid. T'es en colère, furieux contre ces êtres venus d'un autre univers qui cherchent à vous anéantir. Au nom de quoi ? Du pouvoir ? De la haine ? T'es fatigué par tout ça. Et si l'un d'eux se trouvait face à toi, nul doute que tu aurais serré sa gorge de tes doigts. Ce qui te touche le plus, c'est la tristesse qui émane de Diana. Elle les connaissait, peut être que certains étaient ses amis. Tu soupires, puis la laisses gérer la suite de sa mission, un peu à l'écart pour ne pas interférer dans son travail. Allez-vous réellement gagner ? Même si vos chances sont minimes, il reste toujours un espoir. Et tu refuses d'abandonner. Pas alors que tu vas enfin avoir ta propre famille. Quand elle revient vers toi, tu craches tes mots avec colère. « Bon sang, Etta ! » Il ne lui arrivera rien. Tu ne le permettras pas. Et si il n'était pas aussi difficile de laisser Diana ici, tu serais déjà en route vers elle. Mais c'est dur. Atrocement dur. Tu ne peux rien faire de plus pour l'aider, et tu seras sans aucun doute plus utile ailleurs, mais c'est ta femme que tu dois quitter, sans savoir ce qu'il adviendra d'elle ensuite. Tu sais qu'elle a promis, mais une promesse ne protège pas de la mort. « On se retrouvera. » Tu ignores si c'est pour toi ou pour elle que tu dis ça. Si c'est une question ou une affirmation. Là tout de suite, tu ne sais plus rien. T'as mal au cœur, tu le sens au bord des lèvres. « Fais attention. Et rejoins-moi quand tu le pourras. S'il te plait. » Tu as toutes les difficultés du monde à cacher ta détresse. Et il te faut puiser dans tes dernières forces pour partir, non sans un dernier regard lourd de sens. Une fois éloigné d'elle, tu cours pour rejoindre l'ambassade. Dix minutes, c'est peu. Mais c'est suffisant. Tu indiques aux gens que tu croises de se mettre à l'abri dans les grands immeubles, et quand tu pénètres dans le bâtiment, tu trouves Etta, dans son bureau, à rassembler des papiers. « Etta, qu'est-ce que tu fous ? » Est-elle au courant qu'un tsunami va frapper la ville ? Elle n'en a pas l'air ! « Oh, Jason ! Je récupère les papiers importants, je ne peux pas partir comme ça en laissant tout en plan ! » La surprise te bloque un instant. Avant de secouer la tête et de lui attraper la main. « Il faut partir, tout de suite. La vague va frapper Métropolis dans quelques minutes. » « Deux petites secondes ! Il me manque un traité ! » « On a pas deux secondes ! Si tu meurs, Diana va vraiment m'en vouloir ! » Sans perdre une minute de plus, tu la fais basculer par dessus ton épaule. Le cri qu'elle pousse est strident, et agresse ton tympan. « Jason ! Qu'est-ce que tu fais ?! Ce ne sont pas des manières ! Ce n'est pas ainsi qu'on traite une dame ! » « Je te sauve la vie. Tu me remercieras plus tard. Et j'ai vraiment envie que tu vois notre bébé. » Tu sens qu'elle cesse aussitôt de s'agiter. « Oh, moi aussi. Allons-y ! » Aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est avec Etta Candy sur le dos que tu cours te mettre à l'abri.

Résumé de l'action:

Blackest Night
Intrigue

Hope is being able to see that there is light despite all of the darkness.

••••

Les civils se trouvant à la banque centrale avaient rapidement suivis ses instructions. En période de panique, ceux-ci se tournaient automatiquement vers la première personne qui semblait être en mesure de les mettre en sécurité. Ils ne réfléchissaient même pas. Le fait de les avoir alignés l'un à côté de l'autre lui facilitait la tâche pour les porter et les emmener au nord de la ville. Il ignorait combien de temps il lui restait avant que le raz-de-marée ne s'abatte Metropolis, mais il préférait ne pas y penser. Cela allait le distraire et c'était bien la dernière chose dont ils avaient besoin en ce moment. Il lui fallait rester concentré et confiant afin de rassurer ceux qu'il amenait à l'abri. Après tout, si même les justiciers se mettaient à croire qu'il n'y avait plus d'espoir, Barry n'osait pas imaginer comment les gens qui ne portaient pas de cape se comporteraient. C'était pour cela qu'il souriait à ceux qui craignaient de mettre les pieds dehors et d'être transportés par l’Éclair. « Tout va bien se passer. » Le coureur répétait cette phrase à la plupart des individus qu'il conduisait ailleurs. Il ne disait pas cela uniquement pour les apaiser, il y croyait également. Ses yeux se déposèrent brièvement sur des Titans occupés à vider des habitations également et un léger sourire déforme ses joues. Avec autant de bienfaiteurs qui mettaient tout en oeuvre pour éloigner la menace, le résultat ne pouvait être que positif. « La banque centrale est prête à être allongée également. » Le bolide laissa les agents d'A.R.G.U.S. présents dans les parages se charger de la protection de ceux qui avaient trouvé refuge pendant qu'il s'occupait de trouver d'autres personnes à déplacer. S'asseoir une petite minute et souffler un peu ne lui aurait clairement pas fait de mal, mais il lui faudrait reporter cela à plus tard. La fatigue devait être le cadet pour le moment. Seul le nombre de vies qu'il y avait encore à sauver importait. Trois bâtiments sur les cinq demandés par Diana étaient désormais dégagés. Il était encore loin d'avoir accompli la tâche qui lui avait été confiée. Tant qu'il y avait encore un habitant risquant de se faire ensevelir sous les flots, il était inutile de penser à s'arrêter de courir. Autrement dit, ce n'était pas maintenant qu'il devait et allait fléchir.

L'irruption du sprinteur à l'intérieur de l'édifice et le soudain envol de papiers qui s'ensuivit surprit tout d'abord les occupants du Daily Star. Avec la pluie de débris et le danger de plus en plus imminent que représentait le tsunami, il était normal que ceux-ci peinent à rester tranquilles. Après quelques rapides échanges en vue de leur faire pleinement comprendre la situation, Allen prit avec lui un nouveau passager et l'emmena aussi vite que possible. Il recommença cette action autant de fois que cela avait été nécessaire pour vider chaque bureau et posa son regard sur la tour de Wayne Finances qu'il voyait commencer à tomber au loin. Il fallait continuer comme cela. « Vous pouvez vous occuper du Daily Star à présent. » Plus que l'hôpital. Cet endroit était un peu plus difficile à libérer que les autres, néanmoins. En effet, il lui fallait prendre encore plus de précautions afin de ne pas brusquer ceux qui étaient déjà blessés. Les directives qu'il leur transmit furent différentes de celles données dans les autres bâtiments. Il allait d'abord commencer par évacuer les femmes et les enfants malades ou blessés avant de s'attaquer aux hommes puis au personnel. Un garçon avec un pied dans le plâtre tira sur son costume pour attirer son attention. « Mon grand-frère ne croit pas que tu peux courir plus vite qu'une voiture de course. Il a tort, pas vrai ? » « Que dirais-tu de le découvrir par toi-même ?» Celui-ci monta sur son dos et ses bras s'enroulèrent autour de son cou. Flash prit ses béquilles avec une main et utilisa l'autre pour soutenir le passager. Cela ne semblait néanmoins pas nécessaire vu la force avec laquelle le petit s'accrochait à lui. Le bolide écarlate reprit à nouveau sa course. Il le déposa dans la première bâtisse qu'il jugea suffisamment sûre et le laissa entre les mains de quelques âmes bienveillantes qui avaient accepté de le garder. « Je te laisse te forger ton avis. » Le jeune garçon eut droit à un dernier sourire de l’Éclair avant qu'il ne s'éclipse encore. D'autres patients l'attendaient, il écouterait sa réponse plus tard. Cette dernière était évidente, toutefois. Il était clair que Barry était plus rapide qu'une voiture de course. Une chose était moins certaine, par contre. Serait-il assez assez rapide pour emmener le reste de ceux qui se trouvaient encore à l'hôpital en sécurité ?

••••

by Wiise

Flash Fact:

Les talons claquaient dans long couloir blanc. Un pas après l'autre, la démarche si particulière. Elle avançait avec aisance dans ce tailleur et ses talons affolants, sans la moindre perte d'équilibre. Elle écoutait à peine les mots de l'infirmière, bien trop occupée à observer les murs trop blancs de l'enseigne. Sa course avait été stoppé par ce qui s'apparentait être un médecin ; Selina ne savait pas trop, à vrai dire. Elle n'avait jamais aimé les hôpitaux, tout comme elle n'avait jamais aimé les murs trop blancs. « Mademoiselle Kyle, quelle chance de vous avoir parmi nous. On sait que vous quitter rarement Gotham. Votre présence nous honore. » Un sourire trop poli et une poignée de main peu franche. « Je vous en prie... » Sourcils froncés, ses yeux essayaient de déchiffrer le nom de son interlocuteur, brodé sur une blouse trop blanche et trop large. « Docteur Kadminski. Le plaisir est pour moi. » Le motif de sa visite était simple : l'amélioration des conditions de vie des enfants dans cet hôpital. Tous ici avaient été informé de sa présence. Tout avait été mis en place pour que tout soit parfait. Selina connaissait ce beau cinéma par cœur : d'abord, la présentation du personnel, puis celui que quelques enfants gravement malades, entourés d'une famille aimante et pleine de soutien. Tout ce qu'elle n'avait pas connu.

Tout était parfait. Le sourire aseptisé, l'anti-cernes sous les yeux des infirmières, le sourire fatigué des enfants. Tout était parfait, jusqu'à l'explosion. Tremblement de terre, avant un bruit sourd. Tout avait été soufflé, sans même qu'elle n'eut le temps de comprendre. L'explosion l'avait propulsé au sol, comme le reste du personnel hospitalier. La voleuse avait relevé le visage avec la plus grande difficulté. Sonnée par le coup, sa vue était trouble et le sifflement dans ses oreilles l'étourdissait d'avantage. Des cris, des larmes. L'incompréhension, avant de trouver la force de pousser le sol de ses mains pour refaire surface. Sur sa joue, du sang coulait. Arcade ouverte, pommette éraflée ; un classique. Autour d'elle, tout tanguait. Les adultes refaisaient surface, et tous présentaient des blessures mineurs. « Il faut évacuer les enfants. Il faut protéger les enfants. » Sans perdre une seconde, le chat s'était immiscé dans les chambres des jeunes patients, avant d'assister au spectacle qui se déroulait dehors. Devant ses yeux, tout semblait s'écrouler. Et étrangement, la présence de supers-héros ne la rassurait en rien. « Ils vont venir nous sauver ? » Une voix enfantine, d'un petit garçon avec les tuyaux d'une perfusion qui n'existait plus. « Bien sûr mon chéri, bien sûr. Viens là. » Selina avait ouvert ses bras, avant que l'enfant ne s'y précipite. Un œil sur la fenêtre, elle observait le spectacle. Elle devait les rejoindre. Elle devait les rejoindre, pour pouvoir comprendre. « Michael a dit qu'il avait vu Flash. Mais c'est idiot tu crois pas, on peut le voir, Flash. Il va bien trop vite ! »  Rire nerveux de la jeune femme. « Tu as raison. Mais parfois, on arrive à le voir. Ça marche si tu as des yeux super puissants. Tu penses les avoir ? » Il n'allait pas fallu plus d'une seconde à Selina pour comprendre que Flash avait accédé à l'étage, tant les yeux du gosse brillait. «  Madame, je le vois ! Je crois que j'ai des super oeils ! » « J'en doute pas mon chéri, j'en doute pas. » Sans même prendre la peine de s'adresser au héros, la brune avait déposé les enfants avec les autres, songeant rapidement à rejoindre l'extérieur pour apporter son aide. Pendant une seconde, elle s'était permis de se féliciter de chérir autant son costume ; dans le coffre de sa voiture, ce dernier l'attendait sagement. Mais pour le moment, l'objectif était tout autre : sauver les enfants de l'hôpital.

qu'est ce qu'elle a fait la Selina ?: