BLACKEST NIGHT ✸ groupe un

Évidemment, il est là. Lois affiche à peine une mine étonnée quand elle trouve Lex dans les décombres de la tour, et l'armure qu'il porte ne la surprend pas le moins du monde, il lui semblait évident que monsieur le génie travaillait forcément sur un projet du genre. Ce qui ne le rend pas moins stupide à ses yeux. « Laissez-moi deviner : vous pensez qu'aucun de vos ennemis n'aura la bonne idée de viser votre tête ? » Quel crétin se forge une armure de haute technologie sans penser à intégrer un casque à la chose ? Absolument insensé. Mais ce n'est pas Lois qui s'en plaindra, si quelqu'un est volontaire pour lui tirer dans le crâne ou pour une petite décapitation propre et rapide... Mais elle fantasme, ce n'est pas le sujet. Elle fronce les sourcils quand il lui tend la kryptonite comme si de rien n'était, en lui expliquant que les autres fragments sont inaccessibles, enfouis sous des tonnes de gravats. Avec un peu de chance, des gravats et du plomb... Lois a un mouvement de recul quand il lui colle la pierre entre les mains, c'est tout juste si elle parvient à se retenir de la lui lancer à la figure ; mais ce faux élan de générosité l'arrange bien, il lui évite d'avoir à fouiller dans les restes de la tour, sous la menace d'un effondrement. « L'équipement adéquat ? » Elle étouffe un rire en secouant la tête. « A ce stade, je ne sais pas si vous êtes très arrogant, ou juste très con. Si la Ligue de Justice a du mal à tenir tête au Syndicat, vous espérez quoi ? Débarquer au milieu du chaos façon Jésus pour sauver le monde ? Pitié, vous me donnez envie de pleurer... » Urgence ou non, elle ne lui cirera pas les bottes. Qu'il fasse ce qu'il voudra avec son armure, mais qu'il ne se prenne pas pour le Messie fraîchement débarqué. Et qu'il ne se serve pas d'elle comme appât, à quel point la croit-il idiote ? « Non merci, je me passerai de la balade dans vos bras, j'ai encore un peu d'amour propre. Allez donc sauver des gens, et arrêtez de perdre de temps. Vous parlez trop. » La kryptonite entre les mains, Lois rebrousse chemin rapidement, pressée par le temps. Elle sort des ruines du bâtiment... Juste à temps pour voir son pire cauchemar se réaliser sous ses yeux horrifiés. Superman – Clark – qui s'écrase quelque part dans la baie. « Oh mon dieu... » Elle se précipite, avant de réaliser que s'il est blessé, la kryptonite ne fera qu'empirer son état. Le cœur battant, Lois regarde partout autour d'elle en espérant trouver une solution rapidement, et quand son chemin croise de nouveau celui de Jason, elle hurle. Avant même de réaliser qu'il est déjà un peu occupé avec la secrétaire de l'ambassade de Themyscira, qu'elle connaît pourtant bien. « JASON ! JASON ! J'ai besoin de ton aide, je... Oh mon dieu, Superman, il... » Reprends-toi, Lois, reprends-toi. Elle lui tend la kryptonite, sans lui expliquer de quoi il s'agit. S'il sait, il saura pour quoi elle le fait. Si non, c'est une personne de moins qui est au courant la faiblesse de Clark, et c'est tant mieux. « Il faut que tu caches ça. Dans quelque chose en plomb, là où Ultraman ne pourra pas la trouver... C'est important, vraiment important. S'il te plaît. Tu n'auras qu'à demander à Diana, elle saura pourquoi... Il faut que j'y aille... Il faut vraiment que j'y aille. » Lois se remet à courir, comme elle n'a jamais couru de toute sa vie. C'est littéralement une course contre la montre, son cœur bat à un rythme effréné et erratique, et quand elle arrive dans la baie, elle manque de trébucher sur une plaque de béton qui s'est soulevée du sol suite aux tremblements. « CLARK ! » Non, il ne peut pas être... Il n'est pas trop tard. Lois se jette à ses pieds, horrifiée, elle prend son visage entre ses doigts pour essayer de le réveiller, mais rien à faire. Et puis, elle aperçoit l'éclat émeraude planté dans son torse. « Non, non, non... Clark ? » Ils ne peuvent pas rester ici. La vague sera bientôt là, et sur la baie ils n'ont aucune chance d'y survivre. « Allez, Clark, allez ! » Elle attrape ses épaules pour essayer de l'entraîner à l'abri. Mais il est lourd, trop lourd pour elle. Mais elle s'acharne, parce qu'elle ne peut pas le laisser mourir là tandis qu'elle se met à l'abri, et tant pis s'il lui hurlerait de le faire s'il était encore conscient. Il ne l'est pas, alors d'une certaine façon elle en profite pour faire ce qu'il refuserait qu'elle fasse. La petite reporter du Daily Planet essaie à son tour de sauver Superman, voilà qui fera une bonne histoire... A condition qu'ils survivent. Et au fond, Lois ne se fait pas beaucoup d'illusions. Elle n'est pas de taille à lutter contre un tsunami, pas assez forte, ni assez rapide pour mettre Clark en sécurité avant. Mais elle préfère mourir à ses côtés, la conscience tranquille, plutôt que de vivre avec la culpabilité de n'avoir rien tenté.

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résumé des actions de lois:

Blackest Night

Tous aux abris

Luthor constata sans surprise que même au bord de l'hécatombe, alors que leur cité se retrouverait sous les eaux dans quelques instants, la garce du Planet ne pouvait pas s'empêcher d'être désobligeante pour marquer le coup une dernière fois. Elle avait mis le doigt sur quelque chose de plutôt évident. Son absence de protection pour sa tête alors que le reste de son corps était recouvert du blindage épais de sa robuste armure. Elle lui avait coûté des milliard et pourtant il avait refusé avec une nonchalance imprudente (pour ne pas dire suicidaire) le port d'un casque adapté. Les scientifiques qui l'avaient épaulés dans la construction de sa machine de guerre avaient pourtant tout fait pour le convaincre d'y ajouter un casque. Mais Luthor le vaniteux avait refusé obstinément. C'était tout simplement parce qu'il ne supportait pas l'idée que les gens ignorent qu'il s'agissait de lui dans l'armure. Il voulait que les caméras saisissent son visage triomphant lorsqu'il abattrait des méta-humains avec son jouet high-tec. Il voulait que le public voit son visage pour être portraituré en héros dans l'imaginaire. Il se refusait aussi à dissimuler sa tête pour ne pas souffrir de la comparaison avec Superman. Que dirait l'opinion public de lui s'il ne combattait pas à visage découvert comme l'engeance kryptonienne ? Lex s’empourpra lorsque Loïs ajouta qu'il parlait trop et perdait son temps. Il se promit intérieurement qu'il irait pavoiser à ses funérailles le jour où il serait enfin débarrassé d'elle. Lane refusait son aide pour atteindre les hauteurs à l'abri de la vague ? Très bien ! Luthor la quitta sur un regard furieux qui signifiait clairement : nous-n'avons-pas-les-mêmes-valeurs. Il s'attarda encore un peu dans les décombres de son repaire anéantit, ne pouvant se résoudre à le quitter pour de bon. Le symbole de sa puissance déchue. Les actions de la Lexcorp risquaient de plonger d'au moins 60 points en bourse après un carnage pareil. Mais tout cela paraissait vain et futile alors que la ville entière serait bientôt noyé d'eau.

Quand Lex se décida enfin la mort dans l'âme à quitter ce qui restait de son antre, il aperçut ces silhouettes près de la rive, juste au moment où il s'apprêtait à prendre son envol avec ses réacteurs dorsaux. Il lui semblait que tout le monde alentours s'était éloigné le plus possible et avait évacué les lieux pour se réfugier plus loin. Lex s'approcha d'eux sur la rive, dans l'idée de les secourir, avec un peu de chance ces deux citoyens pourraient témoigner du secourable milliardaire dans les médias, ce qui serait bon pour son image et…

LUI

Luthor contempla l'être haït en cape rouge que tentait de traîner avec difficulté la garce du Planet. Lex Jubila. Il était si plaisant de contempler le spectacle de l'impuissance de ces deux êtres. Une pensée qu'il n'avait jamais ressentit à l'égard de Superman traversa son esprit à sa grande surprise. Il n'avait encore jamais vu l'être défait et en position aussi critique. Pour lui cet alien était une abomination, à qui la foutue Lane avait accolé un surnom plaisant : « Superman » dans le but de l'humaniser. Luthor n'était pas dupe, il n'avait jamais considéré l'être comme autre chose qu'une menace cosmique. Mais pour la première fois de sa vie il eut l'impression de voir en sa bête noire un humain. A être au bord de la mort, inconscient et vaincu pour la première fois sous ses yeux. Lex s'empressa  de chasser cette image de sa tête. Et dire qu'il passait son temps à tourner en dérision ceux qui se faisaient avoir par le prétendu mythe de Superman. Un autre détails attira son attention : la kryptonite qui perçait à travers sa plaie sur le torse. Le chauve analysa froidement la blessure. Un avant-goût de la puissance du Syndicat du Crime. Ils étaient parvenu en un seul geste à faire ce dont il avait toujours rêvé d'infliger à Superman avec sa kryptonite. Ce sentiment qui ne dit pas son nom : ils lui avaient volé sa victoire contre l'engeance à cape rouge. Et cette sensation du réel qui rattrapa Luthor dans son analyse de la situation : il était contraint de sauver ce qui pouvait l'être chez sa Némésis, car c'était encore le seul à pouvoir affronter au coude à coude ce groupe démoniaque. Il abandonna aussitôt toutes ses fictions qui le faisaient rêver. La fin de Superman ne pouvait être accepté pour le moment. La mort dans l'âme il saisit le justicier inconscient et le souleva de son lourd bras mécanique. Il tendit son autre main vers Lane. Lex avec son sourire narquois :

« Vous souhaitez peu être attendre le prochain taxi ? »

Il s'envola et les déposa au sommet du Daily Planet. Il ajouta avec insistance à la journaliste :

« Et surtout que tout ceci reste entre nous, n'allez pas écrire dans votre prochaine édition que j'ai sauvé la mise à cette chose kryptonienne, j'ai une réputation à défendre. Personne ne doit jamais le savoir. »

Fiche codée par NyxBanana

Résumé de l'action:

La chute du héros. L'ange de Métropolis s’effondre avec sa ville. Quelle triste tableau se dessine dans le ciel. Si l'homme le plus puissant de la planète ne peut rien contre eux, quelles chances vous restent-il ? Malgré l'aisance de l'intrusion de pensées parasites dans ton esprit, tu refuses de te laisser abattre, pas quand il y a encore tant à faire pour sauver ces gens. Etta est à l'abri, tu lui as promis de revenir avant l'impact. Même si elle se cache derrière une apparence nonchalante, tu sais qu'elle est terrorisée, et que ta présence lui était rassurante. A nouveau dans les rues, tu indiques à tous ceux que tu croises l'entrée de l'immeuble. Tu n'as pas le temps de t'attarder auprès de chacun, tu ne peux leur adresser plus que de quelques mots, même si tu aimerais faire beaucoup plus. Notamment auprès de ces enfants en pleurs, séparés de leur parents dans la cohue. Certains les retrouveront plus tard, d'autres non. Tu reconnais la voix qui t'appelle, Lois Lane, que tu te presses de rejoindre. Tu sais que lien qui l'unie à Superman est très fort, et qu'elle est de loin la plus affectée par sa défaite. Tu n'as pas le temps de t'en assurer, mais tu espères qu'il va bien. Ou que du moins, il ira bien. « Lois, ça va aller, il faut que tu gardes le contrôle sur tes émotions. » Plus facile à dire qu'à faire. T'es plutôt bien placé pour comprendre ce qu'elle ressent à l'instant. La perte de l'être aimé est une douleur déchirante, incomparable. Tes mains sur ses épaules, tu fais ce que tu peux pour la rassurer. « C'est Superman. Superman s'en sort toujours. » Le morceau de caillou vert qu'elle te tend est important, tu le ressens dans sa façon de te confier ce qui s'apparente à une périlleuse mission. Il est lié à l'homme d'acier, mais également à Ultraman. « Très bien. Sois prudente ! » Et c'est sur ces derniers mots que vos chemins se séparent à nouveau, en espérant qu'ils ne mettront pas trop de temps à se rejoindre. Tu cours avec le caillou vert, à la recherche d'un endroit où la cacher. Du plomb. Du plomb, où est-ce que tu vas trouver du plomb ?

L'horloge raisonne dans ta tête. Tic. Toc. Les secondes s'écoulent, la vague se rapproche. Tu regagnes l'immeuble à bout de souffle, après avoir caché la pierre et essayé de sauver encore quelques personnes complètement déboussolées. Tic. Toc. Le chaos s'étend. La mort frappe. Tu serres brièvement Etta dans tes bras, soulagée de te voir en vie et revenu à temps. « Seigneur Jason, tu m'as fait une de ces peurs ! J'étais déjà en train d'essayer de trouver les mots pour expliquer à Diana ta disparition ! » Tu ne devrais pas vu les circonstances, mais tu souris à l'adorable secrétaire. Même quand le monde s'écroule, Etta reste fidèle à elle-même. « Je vais bien. » Mais tu ne peux pas en dire autant des autres, à l'extérieur. Votre étage est plein à craquer. Tu vois les visages terrifiés, les enfants comme les parents sont tétanisés. La vague gronde, et emporte tout avec elle. Tout le monde a une part à jouer, mais la tienne a t-elle été suffisante ? Tu penses à ceux que tu n'as pas pu sauver. Combien de corps vont être repêchés ? Et tous ces immeubles anéanties, des foyers détruits. Ils sont beaucoup trop à avoir tout perdu aujourd'hui. Parmi la foule, tu remarques une petite fille, un doudou serré contre elle. Tu ne vois personne pour la rassurer, personne pour lui promettre que tout ira bien. Même si c'est faux, même si elle ne reverra peut-être plus jamais sa famille, c'est ce qu'elle a besoin d'entendre. Elle se rapproche d'une fenêtre, piquée par sa curiosité, mais tu l'attrapes et la portes dans tes bras avant que son regard ne se pose sur l'enfer qui se déchaine. Tu refuses qu'une telle image la marque le restant de ses jours. « Salut toi ! Dis-moi, c'est qui le super-héros que tu préfères ? » Une liste où ton nom ne figurera pas. Tu n'es pas comme eux. Tu n'inspireras jamais les enfants. Et bien heureusement, d'un côté. Peut-être vainement, tu cherches à détourner son attention sur quelque chose de positif, sur un espoir. « Wonder Woman ! » Difficile de ne pas sourire, pas vrai ? « Oh, très bon choix ! Je t'avoue que c'est aussi elle que je préfère. » A mesure que tu lui parles, tu vois ses traits jusqu'à présent fermés commencer à se détendre. Elle semble peu à peu  oublier l'horreur de ce monde. Et t'es fier, fier de ce que peut provoquer Diana chez ces enfants. « Elle peut tout faire ! Un jour je serai comme elle ! » Elle joint ses poignets, mime parfaitement les gestes de son idole. Et tu vois même le début d'un sourire. « Ça te ferait plaisir de voir Wonder Woman ? Tu sais, si tu fermes les yeux, et si tu lui demandes de venir, je suis certain qu'elle passera te faire un ptit coucou. » Son regard s'illumine, et elle s'exécute aussitôt. T'aimerais tellement, tellement qu'elle puisse retrouver ses parents. Qu'elle n'ait pas tout perdu à cause de ces monstres. T'as le cœur qui se serre, c'est douloureux de faire semblant. Mais tu n'as pas le choix. « Ça va aller, tout ira bien. » Mensonge. Tu la serres un peu plus contre toi. Etta te rejoint, et si tu le pouvais, tu la serrerais contre toi elle aussi.

Résumé de l'action:

Le sol tremblait. Les murs, aussi. Blancs, trop blancs. Fissurés, écroulés, créant des fenêtres béantes sur la catastrophe. Autour d'elle, la panique. On s'activait, malgré le chaos environnant. La priorité avait été naturelle pour tous : mettre les enfants à l'abri. Sa tête tournait toujours un peu, étourdie par le sifflement qui n'avait pas quitté ses oreilles. Sans son costume, elle se sentait nue, inutile. Mais il y avait bien trop à faire ici. S'absenter une minute, c'était prendre le risque de mettre une vie innocente en péril ; Selina s'y refusait. Sans perdre de temps, elle se glissait dans les multiples chambres, y cherchant des réfugiés. Les enfants avaient été pour la plupart évacués, aidés par le personnel de l'hôpital, de braves âmes et la force et rapidité de Flash. De l'autre côté du couloir, une jeune brune vint s'adresser à elle : il fallait rejoindre les toits. Hochement de tête de la part de la voleuse, avant qu'elle ne fronce les sourcils une seconde. Cette adorable jeune femme semblait faire de son mieux, mais panique envahissait plus les couloirs que sa voix. Selina avait une chance : le personnel de l'hôpital savait qui elle était, et combien elle était influente. Cette chance, elle devrait en profiter. « REGROUPEZ-VOUS SUR LES TOITS, SUR LES TOITS. » Quelques visages s'étaient retournés sur les deux femmes, avant que la criminelle ne pose une main bienveillante sur l'épaule de la photojournaliste. « Mettez-vous en sécurité. Les enfants sont presque tous évacués ici. L'essentiel est maintenant de soigner les blessés. Si vous pouvez récupérer un peu de matériel de soin sur votre route... Je ferai de même. Je vais refaire un tour pour en être sûre qu'il ne reste plus de malades ici. » Sourire crispé, faussé ; elle-même n'aurait pas cru en ce sourire-là. Mais il fallait tenir bon. « Prenez soin de vous. » Sans tarder, elle s'était éclipsée, partant à la recherche d'éventuel blessé. Le sol, lui, ne cessait de trembler sous les pieds, menaçant à chaque seconde de s'écrouler.

Le scénario catastrophe avait au moins fait une chose : l'étage avait été correctement évacué. Elle n'avait plus qu'à rejoindre le toit, pour venir en aide aux blessés. Sur son chemin, elle avait ramassé des compresses, de la colle et de multiples outils pour soigner quelques blessures. Son instinct de voleuse l'avait également conduit dans une pièce où les boîtes jaunes de cachets meublaient d'énormes étagères. Bientôt, elle rejoindrait le toit. Elle était à mi-chemin, tout irait très vite. « ....Putain de merde. Son corps s'était figé. L'ouverture que le tremblement de terre avait provoquée sur le mur dévoilait le déluge au-dehors. Metropolis s'écroulait, fondait sous des eaux marécageuses. Tétanisés, les muscles du chat refusaient de bouger. La Ligue s'agitait. La Ligue s'épuisait. Et le ciel, de plus en plus menaçant, semblait vouloir s'abattre contre la ville de Superman. Selina le savait : ils étaient tous perdus.

qu'est ce qu'elle a fait la Selina ?:

Elle n'y arrivera pas. Elle n'y arrivera pas, elle le sait, mais elle s'acharne tout de même. Clark ne l'a jamais abandonnée, alors même si c'est peine perdue elle va s'acharner, parce qu'il n'en mérite pas moins. Des années et des années à sauver des millions de personnes, beaucoup l'ont vu tomber, et il n'y a qu'elle pour essayer de l'aider. Parfois, Lois perd foi en cette même humanité que Superman et les autres héros s'acharnent à vouloir sauver. Des millions de personnes, et pas une pour lui venir en aide. Alors au fond, est-ce que tout cela en valait bien la peine... ? Ce n'est pas franchement le meilleur moment pour philosopher sur l'orgueil vain de l'humanité, mais c'est peut-être le dernier qu'elle aura, alors elle en profite. Cela lui permet d'occulter – plus ou moins – le fait que l'homme qu'elle aime et elle sont sur le point de mourir noyés, emportés par une vague cataclysmique. Elle se souvient aussi de ce jour où, Lucy et elle, ont manqué de se noyer. Elles avaient échappé à la surveillance de leurs parents pour aller jouer au lac près duquel ils vivaient, avaient pris la barque du voisin et s'étaient bêtement chamaillées au point de faire renverser l'embarcation. Plutôt que de les rassurer après les avoir sorties de l'eau, le Général Lane les avaient sermonnées toutes les deux, en leur affirmant que cette leçon leur apprendrait à ne plus jamais désobéir. Moralité ? Lois s'était mise à désobéir deux fois plus, mais n'avait plus remis les pieds près d'une grande étendue d'eau. Alors la perspective de se prendre l'océan dans la gueule... Comment dire. Des millions de personnes... Et c'est Luthor qui se pointe comme une fleur au dernier moment, façon deus ex machina. Pendant un instant, Lois croit qu'il va saisir l'occasion en or qui se présente à lui de se débarrasser à la fois de son plus grand ennemi, et de celle qui a été une épine dans son pied depuis l'âge de ses quinze ans. Alors par réflexe, elle hurle quand il attrape Clark de son bras armuré, avant de réaliser ses vraies intentions. « Sérieusement... ? » Lui, les sauver ? C'est le monde à l'envers. S'ils avaient eu plus de temps, elle aurait pris quelques minutes pour analyser la situation, mais ces dernières étant comptées, elle se saisit à contrecœur de la main qu'il lui tend. Lex Luthor qui leur sauve la vie, l'ironie de la situation ne lui échappe pas. Il les dépose sur le toit du Daily Planet, où ne se trouve heureusement personne ; Perry ayant eu la bonne idée de faire monter ses employés aux étages supérieur sans pour autant les exposer aux débris tombant du ciel. « Oh bordel, arrêtez une minute de penser à votre putain de réputation ! Des milliers de personnes vont mourir, et vous... » Elle se tait quand la vague frappe Metropolis, une minute hypnotisée par le terrible spectacle, puis elle retrouve son sens des priorités. Elle s'agenouille auprès de Clark, toujours inconscient, et pâle, terriblement pâle. C'est la première fois que Lois le voit ainsi, vulnérable, et c'est terrifiant. « Il va mourir... Si nous n'enlevons la kryptonite, il va mourir... » Et ce sont probablement les mots que Lex a toujours rêvé d'entendre qu'elle vient de prononcer. Mais... « S'il meurt, nous mourrons tous. » Ce n'est pas une hypothèse, c'est un fait, une certitude. Sans Clark, sans Superman, le monde n'a pas la moindre chance face au Syndicat. Ce n'est déjà probablement qu'une question de minutes, voire de secondes, avant qu'Ultraman ne vienne finir le travaille. Metropolis est secouée par les eaux déchaînées, les immeubles qui s'effondrent et les efforts des héros pour sauver ceux qui peuvent encore l'être. Lois secoue la tête. « Vous nous détestez, et nous vous détestons. Mais là, tout de suite, si nous ne nous entraidons pas, nous creusons nos tombes. Et aussi attrayante que soit l'idée de voir le karma enfin vous rattraper, je ne pense pas que ce soit une solution très judicieuse. » Lois soupire, sans quitter Clark des yeux. Si elle le pouvait, elle arracherait la kryptonite de son corps à mains nues. Mais en le touchant, elle risquerait de précipiter sa mort. « Voyez le bon côté des choses. Si vous sauvez Superman et aidez la Ligue à vaincre le Syndicat, vous êtes certains de gagner les élections. » Si son ego est toujours aussi démesuré que la dernière fois où ils se sont vus, cet argument fera mouche.

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résumé des actions de lois:

Blackest Night

Tous aux abris

Lex Luthor n'aurait pas su dire si la scène tenait de l'apocalypse biblique ou d'un aperçu de ce que serait un monde plongé dans un hiver nucléaire. Malgré la robustesse et la sécurité qu'il ressentait à être dans son armure de combat, il recula inquiet du rebord de l'immeuble du Daily Planet. La foudre qui s'abattait ça et là associée à la vague et surtout à la vision encore traumatisante, d'une Metropolis, dans laquelle sa Lexcorp Tower avait disparu, venait d'abattre son inspiration comme sa volonté. Le bon sens lui disait de fuir pour de bon, il n'avait que trop retardé son départ du sinistre. Le chauve leva son regard vers le ciel, soupesant le risque de se faire frapper par les éclairs qui ne cessaient d'éclater s'il s'envolait loin d'ici. Les atermoiements de Loïs Lane captèrent à nouveau son attention. Elle ne cessait d'en appeler à son pragmatisme pour sauver la vie de son héros plutôt qu'à son sens moral. Lex ne put s'empêcher malgré la situation critique, d'afficher un demi-sourire amusé. Lane le connaissait bien mieux que tout autre journaliste. Mais le croyait-t-elle cynique à ce point là ? Luthor était agacé, oui dans son absence de scrupule et son égocentrisme, il avait toujours fait preuve d'un manque d'empathie effarant. Mais il n'était pas dépourvu d'idéalisme. Malheureusement celui-ci ne cherchait qu'à privilégier l'humain face aux surhumains. Et Superman représentait tout ce qu'il exécrait. Mais encore heureux le sens du danger de Lex avait assez de force pour l'avoir convaincu de ne pas le laisser mourir un peu plus tôt. Le milliardaire répondit à la journaliste avec cet espèce de ton d'un technocrate qui se donne du mal pour sauver une situation compromise :

« N'ayez aucune crainte, je suis assez lucide pour voir que nous n'avons pas plus puissant que ce… Kal-El pour contrer Ultraman. Mais de vous à moi, je ne pense pas que Superman survivra assez longtemps si jamais on parvient à retirer cette kryptonite. Il a été trop irradié par la roche de son ancien monde pour pouvoir redevenir tel qu'il était autrefois. »

Lex se pencha vers le corps inconscient de Superman et lui saisit le bras pour le lever et le soupeser, tel un scientifique avide d'expérience.

« Aucune rigidité cadavérique, il en est encore à l'état pantelant, un peu comme un serpent qui continu de bouger bien que coupé en deux. Donc si notre Superman est bien mourant sans recours possible, son corps n'a pas encore l'air au courant. »

De ses gros doigts mécaniques Luthor écarta les paupières du kryptonien pour observer ses pupilles dilatées.

« Étonnant, il n'est ni en état de mort cérébrale, ni dans le coma. A mi chemin entre les deux en fait. Je ne sais pas où est partit son esprit, mais il n'est plus ici. Vous saisissez notre dilemme Miss Lane ? Quand bien même je pourrai le maintenir en vie assez longtemps pour qu'il nous protège du Syndicat du Crime, nous risquons d'avoir à l'avenir un Superman qui a perdu ses facultés mentales. »

Luthor se releva en s'écartant du corps vulnérable de sa bête noire. Luthor expliqua à Loïs d'une voix qui avait perdu son assurance :

« Entendons nous bien. Je compte bien m'acharner sur lui pour qu'il reprenne le combat avant qu'on y passe tous. Mais s'il périt ou pire, devient un légume pour le restant de ses jours. Je l'achève, je dissèque son cadavre et je m'approprie tout ce que je juge nécessaire pour créer un double à sa mesure. Ce sera la seule chose qui nous restera pour espérer en réchapper. »

Et toujours moins décevant que ma première version de  « Bizarro » à n'en pas douter…

Un éclair s'abattit sur le globe terrestre en étain aux revêtements d'acier qui trônait sur l'immeuble du Daily Planet. Luthor en eut le souffle coupé. S'il n'avait pas été engoncé dans son armure, il aurait été projeté au sol sous le choc. Il lança à Lane par réflexe :

« Attention ! »

Le vaste globe métallique aux lettres du journal qui les surplombait commença à vaciller et  connu un début d'effondrement dans leur direction. Lex sauta dans un bon prodigieux (que n'aurait pas renié un des membres de la Justice League) grâce à son armure. Les deux bras en avant il retint le vaste ornement, l'empêchant de dégringoler sur eux 3 trois. Lex cria à l'intention de Lane :

« Superman ! Trainez le plus loin ! Je ne vais pas tenir ! »

L'hydraulique des bras de son armure commença à céder, le globe du Planet continuait de peser sur lui en un grincement lourd de menace. Il entendit le raclement du socle contre le marbre de l'immeuble. Lex entendit les bruits d'alertes de sa machinerie. Ça signifiait que son armure avait des ratés. Il finit par céder. Luthor s'esquiva grâce à ses propulseurs dorsaux. Il suivit du regard le globe heurter le parapet du toit de l'immeuble puis rebondir dans un fracas. Le globe passa la rambarde. Le symbole du Daily Planet plongea dans l'eau agitée en bas. Luthor ratterit lourdement. Il jeta un regard effaré à Lane. Il pensa :

Je suis comme un méta-humain moi aussi...

Fiche codée par NyxBanana

Résumé de l'action:

Blackest Night
Intrigue

Hope is being able to see that there is light despite all of the darkness.

••••

Les minutes lui manquaient. A ce rythme-là, le speedster ne parviendrait pas à vider l'hôpital avant l'arrivée de la vague. Simplement faire de son mieux n'était pas toujours pas suffisant. A un moment, il fallait s'y résoudre. Le tsunami allant s'abattre d'un instant à l'autre, le speedster partit s'abriter sous le toit de l'hôpital. Quelqu'un semblait avoir pris la direction en son absence étant donné que tous se rendaient plus ou moins calmement jusqu'aux étages supérieurs du bâtiment, ce qui n'était pas si mal que ça. Ce qui l'étonna, en revanche, fut la présence d'Iris parmi ceux qui guidaient les autres vers les toits. Son masque réussissait à dissimuler l'exaspération et l'angoisse qui le rongeaient encore plus maintenant qu'il la savait loin de sa chambre d'hôtel. « Je ne devrais même pas être surpris de vous voir ici, normalement. » Il aurait même dû s'en douter, en fait. Même si cela avait été naïf de sa part, le sprinteur avait tout de même gardé l'espoir que sa partenaire ait saisi la gravité de la situation et ait rejoint un endroit où elle serait plus en sécurité qu'ici. Il y avait actuellement beaucoup trop de choses dont il devait se soucier pour ne pouvoir garder un œil que sur elle. « Vous vous ennuyiez à Central City ? » Il ne pouvait pas trop lui reprocher d'être là, surtout qu'elle se trouvait déjà à Metropolis avant que l'alerte au tsunami ne soit annoncé. Qu'importe, d'autres choses demandaient toute sa concentration.

Il déposa une main contre l'une des fenêtres du bâtiment et put sentir celle-ci vibrer sous la puissance du raz-de-marée. En quelques secondes, le sprinteur ne voyait plus qu'une large étendue d'eau avec uniquement les toits des immeubles les plus hauts de visibles. Les objets les moins solides, tels que des voitures ou des lampadaires, flottaient à la surface. Le plus marquant restait néanmoins les corps inertes des civils qui n'avaient pas pu être sauvés à temps. « C'est horrible... » Il n'y avait rien à dire de plus. Chaque catastrophe qui menaçait la planète semblait toujours plus destructrice que la précédente. Le sol se mit à s'agiter avec plus d'intensité qu'avant, faisant perdre l'équilibre à l'un des occupants qui aurait pu se retrouver avec le nez cassé si le justicier n'était pas revenu à ses esprits pile à ce moment-là. Le courant était bien trop fort pour qu'il puisse espérer courir dessus. Qui plus est, il ne possédait pas la force physique de Wonder Woman ou Hawkgirl, il ne serait d'aucune utilité pour soutenir le barrage. Flash n'était pas dehors à se battre jusqu'au bout. Aider ceux qui étaient dans le besoin au sein de l'hôpital était la seule chose dans ses moyens, mais il aurait souhaité faire beaucoup plus. Il ne s'était jamais senti aussi impuissant de toute sa vie. Il aurait pu continuer à s'en vouloir, mais un enfant qui tirait sur le bas de son costume capta son attention. La dame qui s'était occupée de lui jusqu'à présent était absente, ce qui l'inquiétait. Barry afficha un sourire dans le but de le rassurer avant de partir à la recherche de cette dernière qu'il trouva quelques étages plus tard, visiblement aussi marquée que lui par ce qu'il se passait à l'extérieur. « La Ligue fait de son mieux pour bloquer la vague, ne vous inquiétez pas. » Il avait maintenant même du mal à se convaincre lui-même, mais il savait que rester immobile à contempler ce désastre ne ferait pas avancer les choses. Surtout que son interlocutrice semblait munie d'objets qui pourraient être utiles aux blessés qui sont en haut. « Il vaut mieux regagner les toits. »

Il ne savait pas combien de temps cela avait duré, combien de minutes se sont écoulées avant que les choses ne s'apaisent. Certains se réjouissaient, mais il ne fallait pas être devin pour savoir que leurs péripéties étaient loin d'avoir pris fin. Toute la métropole était en ruine désormais, et il n'osait pas imaginer ce qu'il en était des nombreuses victimes du tsunami. « L'hôpital aura besoin de toute l'aide possible pour pouvoir gérer l'arrivée en masse des blessés. Je peux compter sur vous ? » Il s'était adressé à toutes les personnes valides et capables d'agir à proximité, dont Iris et la demoiselle qu'il avait croisée plus bas. Lui, il comptait aider les employés qui s'étaient mobilisés pour secourir ceux qui étaient encore vivants, mais qui avaient eu le malheur d'être piégés sous les décombres. Arpenter les rues de Metropolis en regardant droit devant soi était plus difficile qu'il ne l'aurait pensé. Il devait essayer de ne pas se laisser distraire par les ravages causés par le tsunami, les bâtiments qui n'avaient pas tenu et, surtout, par les cadavres éparpillés partout dans la ville. Il serrait les dents. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir en partie responsable de leur sort. Beaucoup avaient survécu, certes, mais il se disait que plus encore auraient pu vivre un jour de plus s'il avait été plus rapide. « C'EST À CELA QUE RESSEMBLENT VOS HEROS ? » La voix d'Aquaman le sortit de ses pensées et l'interrompit dans sa course. Il s'arrêta net et l'expression sur son visage s'illumina à la vue d'une figure familière. Celle-ci changea toutefois quand il saisit la situation, quand il comprit que le Arthur qu'il connaissait était celui qui était allongé au sol, à la merci de celui qui devait être Sea King. Il ne lui en fallut pas plus pour saisir la situation. Il chargea alors à toute vitesse l'envahisseur muni du trident de Poséidon et percuta ce dernier avec son épaule pour l'envoyer aux pieds de son collègue. Si ses capacités étaient semblables à celles de son équivalent sur cette terre, cela ne lui aurait probablement causé aucun dommage. Dans le meilleur des cas, cela n'avait dû faire que l'irriter. « Vous avez déjà pris suffisamment de vies comme ça. Je refuse de vous en laisser une de plus. » Se charger de deux membres du Syndicat du Crime à lui seul relevait quasiment de l'impossible. Ultraman n'avait d'ailleurs pas hésité à le lui rappeler d'un rire méprisant. La priorité restait toutefois de déplacer Aquaman, mais Barry ne pensait pas que les deux autres le laisseraient partir sans rien tenter pour l'arrêter. Peu d'options s'offraient à lui. Il pouvait probablement les distancer et mettre Arthur en sécurité, mais cela mettrait les civils aux alentours en danger. Laisser son compagnon là n'était pas une bonne idée non plus, Flash ignorait à quel point contenir le raz-de-marée avait pu l'épuiser. Ses chances de pouvoir tenir tête seul face à deux êtres de leur calibre étaient fort mince. Il pouvait néanmoins essayer de les attirer dans une zone où ils représenteraient une menace un peu moins importante. Ou espérer réussir à les occuper suffisamment longtemps pour que des renforts apparaissent.

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by Wiise

Flash Fact:

Le chaos. Steve est incapable de décrire autrement la scène alors qu’il se sent dépassé. « Par là ! Mettez-les à l’abri ! » Il crie ses ordres comme s’il savait ce qu’il faisait, se comportant comme le chef d’équipe qu’il est. Mais au fond, tout au fond, sans même se l’admettre réellement, ce spectacle de désolation l’effraie. Le constat s’impose une nouvelle fois de lui-même : il n’est qu’un simple humain et n’est en aucun cas équipé pour combattre ces ennemis d’une autre réalité. Qui déclenchent des tsunamis que certains tentent de contrer en allongeant des immeubles, par exemple. Comment est-ce qu’eux, humains lambdas, pouvaient contrer ça ? Le fond du problème réside dans cette question pour l’agent. Oui, aider la population à se mettre à l’abri contre vents et marées – même ses pensées s’amusent à être ironiques en pleine crise – signifiait se rendre utile. Seulement cela manque à Steve de se retrouver sur le front. Jouer le héros lui manque. Être de taille en face de ces nouveaux ennemis comment peuvent l’être Diana, Barry et Clark lui manque. « Sortez d’ici, tout va s’effondrer ! », se contente-t-il de crier alors que lui et son équipe s’approche d’un immeuble encore à moitié debout. Donna l’avait abandonné il y a quelques temps maintenant et Steve s’était retrouvé seul avec son équipe à évacuer tous les immeubles. Et tout s’était enchaîné. Le tsunami qui n’avait pas été complètement contenu par les immeubles couchés, la course pour se mettre à l’abri – ou en hauteur, dans leur cas – regretter de ne pas avoir réussi à sauver tout le monde puis une vague qui disparaît pour ne laisser place qu’à une ville de Metropolis dévastée alors qu’ils avaient dû tous redescendre. Au loin, les combats avec le Syndicat faisaient rage. Et le chaos ne semblait pas se finir.
Steve continue donc à donner ses ordres à son équipe, faisant aussi vite qu’il le pouvait. Et alors qu’il pensait que tout était perdu – on ne pouvait décemment pas ignorer le combat héroïque au loin – un cri retentit dans ses oreilles. Steve lève un instant la tête, reconnaissant ce cri entre tous. Diana. Qui visiblement venait d’achever un des ennemis. Un pas de plus vers la fin de ce calvaire. « On continue ! » Steve retrouve ses esprits et son commandement. Face à un immeuble dans un état douteux mais visiblement encore peuplé, Steve ordonne une nouvelle fois à ses agents de le faire évacuer. « Mais chef, ils sont trop nombreux », s’inquiète un des agents. Steve retient un juron. « Allez devant, faites du mieux que vous pouvez, je vais chercher de l’aide. » Ses hommes ne se font pas prier et le laisse seul. Il ne lui reste plus qu’à trouver de l’aide. Ou avoir de la chance de trouver de l’aide.

Made by Neon Demon

résumé de l'action:

Le spectacle est désolant, tel que Lois n'a encore jamais vu. C'est pire que Zod, c'est pire que Darkseid, c'est pire que Luthor et ses petites manigances. C'est la grande inondation, une scène de destruction quasiment biblique. Lois est presque reconnaissante que Clark ne soit pas conscient pour assister à la scène. Même lui, qu'aurait-il pu faire contre un océan déchaîné ? « Écoutez-moi bien, espèce de fils de pute... », commença-t-elle tout en délicatesse et en politesse à l'égard de Lex. « S'il meurt, vous n'aurez pas son corps. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais. Vos petites expériences de génie du mal, vous savez où vous pouvez vous les foutre ? » Son cadavre pour les aider à vaincre le Syndicat ? Mais pour qui la prenait-il ? Elle vivante, hors de question. Et Lois doute que ses amis de la Ligue laissent Lex le disséquer comme une souris de laboratoire. Avant que leur simulacre de discussion ne tourne au vinaigre, un éclair les interrompit en venant s'abattre sur le globe du Daily Planet, et si Lois n'avait pas eu le réflexe instantané de fermer les yeux, sans doute aurait-elle pu devenir aveugle, au moins momentanément. Le bruit avait été assourdissant, si bien qu'il lui fallut quelques secondes pour entendre les mises en garde de Lex. « Et merde ! » Le socle du globe avait été fragilisé par l'impact de la foudre, si bien qu'il menace de les réduire à l'état de purée sanguinolente. Grâce à son armure, Luthor parvient à la retenir, et Lois ne se fait pas prier pour traîner Clark à l'abri le plus rapidement possible, loin du globe. « Poussez le dans le vide ! » Et écrasez les membres du Syndicat au passage, merci bien. Lois rallonge Clark le plus délicatement possible, toujours en faisant de son mieux pour ne pas toucher à la kryptonite, consciente que le moindre mouvement risque de la faire s'enfoncer plus profondément dans son corps. « Ça va aller... Tiens le coup, ça va aller... » Lois sursaute quand elle entend une voix grave et plutôt agressive résonner. Elle laisse Clark un instant pour aller voir de qui et de quoi il s'agit – Sea King et Ultraman. Elle déglutit en voyant la Ligue de Justice aux prises avec leurs versions maléfiques. S'ils semblent s'en tirer remarquablement bien face à Sea King, qui ne tarde pas à finir embroché sur l'épée de Wonder Woman après avoir tenté de tuer Aquaman, le second leur donne plus de fil à retordre. Lois fronce les sourcils. « Si nous voulons avoir une chance de sauver Superman, il faut que nous partions maintenant, tant qu'Ultraman est occupé ailleurs. » Volontairement ou non, la Ligue leur offre une parfaite distraction, il n'y en aura peut-être pas de seconde. « Il faut que nous partions, maintenant. Je sais que vous avez des laboratoires un peu partout à travers le pays, le plus proche fera l'affaire. » Le temps presse, Lex comprendra que c'est la meilleure solution. « Si vous voulez vraiment essayer de le sauver, il n'y a pas de temps à perdre. Je ne sais pas combien de temps la Ligue va pouvoir contenir Ultraman, dès qu'il sera libre il risque de vouloir achever son rival. » Lois secoue la tête, avant d'avoir comme une illumination. « Dites... Je sais que vous faites plus ou moins alliance avec Zod et l'autre garce de Faora... Vu qu'ils adorent taper sur Superman... Vous ne leur passeriez pas un petit coup de fil ? Je suis sûre qu'ils adoreraient faire joujou avec Ultraman. » Ce n'est pas l'idée du siècle, non. Mais plus Ultraman sera occupé, moins il aura de temps et de pensées à consacrer à Clark.

Made by Neon Demon

résumé des actions de lois:

Blackest Night

Tous aux abris

Aux premières loges du carnage. Depuis la rambarde du toit de l'immeuble meurtri du Daily Planet, Luthor contemplait en contrebas la riposte des justiciers qui ne s'était pas fait attendre, face à l'arrivée cauchemardesque de deux des membres du Syndicat du Crime. Luthor avait toujours été un homme de l'ombre, qui ne quittait que très rarement le confort de son bureau pour intriguer et manigancer. A chaque fois qu'il avait vu un affrontement dantesque entre surhomme, c'était toujours par l'intermédiaire de caméras vidéo, images satellites, capture visuelle de drone et tout autre procédés du même genre. Pour la première fois il assistait de ses propres yeux à un affrontement entre ces dieux et demi-dieux. De quoi vous donner des frissons. Le milliardaire malgré le sentiment de sécurité que lui procurait son armure, se sentait désemparé et vulnérable face à cette vision pleine de démesure. Malgré la distance qui le tenait éloigné du combat, il n'en ratait aucun détails : assaut général sur l'abomination Ultraman. Quelques éclairs de décharges statiques ça et là. Le Flash en mouvement. Bizarro à l'assaut, tout poing dehors. Lex eut un pincement de fierté pour sa création. Cette Starfire qui n'était pas en reste à côté et qui donnait la réplique. Hawkgirl face à Sea King, pugilat puissance 10. Ce dernier lança une charge dévastatrice contre l'Amazone. Un choc à vous faire valser les gravats d'immeubles tout autours. Ce grondement sourd qui résonne jusque sur 3 pâtés de maison alentours. Un mouvement de glaive. Adieu. Luthor soupira intérieurement. Un de moins. Toujours ça de prit sur l'ennemi.

Lane l'interpella. Lex reporta son attention sur elle. La journaliste le prenait à partie sans ménagement. Elle exigeait leur fuite. Luthor qui l'avait trop remit à plus tard acquiesça enfin. Il était temps de mettre le kryptonien en sûreté. Il enclencha l'outil de communication de son armure et appela Mercy Graves :

« Ma douce ? Où es-tu ? Je suis sûr que tu n'as pas vraiment fuit Metropolis depuis que cette journée a tourné à l'orage. »

« Tu devines bien. Je suis dans l'un de nos hélicos de fret à survoler la ville depuis tout à l'heure. Tu n'a toujours pas décampé ? »

« Tu lis dans mes pensées... »

« Pour pas changer. »

« Je suis sur le toit du Daily Planet qui a été quelque peu malmené. Je t'attends, c'est quand tu veux. Tu ne devineras jamais qui sera ton prochain passager VIP. »

Lex éteignit la communication et jeta un regard sur le corps inconscient de Superman. Il songea aux dernières parole de Lane à propos de Zod et sa complice. Oui des renforts providentiels pour gagner du temps contre l'engeance qui menaçait là en bas. L'Injustice League avait brillé par son absence. C'était tous des stratèges sournois comme lui. Ils s'étaient sans doutes tous tenu à l'écart pour ne pas prendre de risques, préférant attendre que le moment soit propice pour s'attaquer au Syndicat. Rien de surprenant, ça avait toujours été le modus operandi de l'équipe de super-criminels réunit par Luthor. L'hélico de transport de Mercy approchait au loin. On pouvait déjà apercevoir sur sa carlingue, le symbole reconnaissable entre tous de la Lexcorp. Lex jeta un regard suspicieux à Lane, d'où lui était venu ses soupçons à propos de Zod et lui ? Officiellement le général kryptonien et lui faisaient un duo mal assorti : le conquérant venu d'un autre monde et le tenant de l'humanité opposé aux métas-humains. Personne ne risquait de soupçonner qu'ils étaient alliés en secret contre Superman et pourtant… Comment la garce avait-elle pu mettre la main sur cette révélation ? L'hélico de Mercy survolait l'immeuble au dessus de leur tête. Lex songea que Zod, en bon passionné de choses martiales, devait se tapirs non loin des événements qui touchaient la ville, à observer ce qui  se passait pour mettre au point sa stratégie ultérieure contre Ultraman qui le menaçait autant que les autres. Luthor enclencha la communication de son armure à nouveau. L'un des satellites de la Lexcorp dans l'espace commença son balayage et trouva aussitôt son comparse de l'Injustice League. Lex ne s'était pas trompé, Zod était bien là à léviter au dessus de la ville, à contempler le spectacle. Lex s'adressa aussitôt au général alien à travers l'appareil de communication high-tec, dont disposait chaque membre de l'Injustice League, tel un biper, pour échanger entre eux.

« Mon ami, c'est Luthor. Je suis à Metropolis moi aussi. Je me suis laissé dire que nos rivaux venaient de prendre violemment à partie Ultraman, et que nous pourrions profiter de l'occasion pour lui porter un coup bas dans la confusion. Et qui sait ? Dégager cet antagoniste douteux qui compte remettre en question notre future hégémonie. »

Soupire de Zod à l'autre bout du fil. Le kryptonien était toujours agacé par le langage pompeux et ampoulé de Luthor.

« Vous me connaissez Lex. Vous savez bien que je ne dis jamais non à une épreuve de force quand elle est intelligemment pensée et utile à nos objectifs. Où êtes vous que je vous rejoigne ? »

« Le toit du Daily Planet (enfin ce qu'il en reste) c'est quand vous voulez. »

Luthor coupa la communication et leva les yeux vers l'hélico de la Lexcorp. Il suivit du regard l'engin qui se posa sur le toit avec facilité. Finalement la suppression du globe qui couronnait l'immeuble de presse s'était révélé utile. La porte de la soute s'ouvrit, prête à accueillir ses passagers. Derrière les vitres du cockpit Mercy se tenait sur le siège de pilotage. L'âme damnée de Luthor arborait des lunettes de soleil d'aviateurs et machonnait un cure dent. Elle fit coucou de la main à Lex. Elle aperçut Loïs et Superman et fit tomber son cure-dent aussitôt. « WTF ? » aurait pu être tatouée sur son front. Mercy porta sa main à sa figure en secouant la tête.

C'est à cet instant que le général Zod vint les rejoindre sur le toit en se posant dans un atterrissage brutal dont il avait le secret. Il vit Luthor et afficha une expression du visage stupéfaite. C'était la première fois qu'il le voyait muni de cette armure massive, mais c'était surtout la première fois qu'il le voyait CHAUVE. Luthor avait toujours porté une perruque en sa présence. Et Zod qui n'était pas au fait des substitut capillaire humain, avait toujours cru que c'était la vraie coiffure de Luthor. Mais plus surprenant encore pour le général : Superman à l'agonie. Il jubila :

« Vous l'avez eut Luthor ? C'est le moment ou jamais ! Achevons-le ! »

Il commença à se diriger avec un air triomphant vers Superman et Lane, puis se ravisa aussitôt, reculant inquiet. Il avait sentit à cette courte distance l'effet néfaste sur lui, de la kryptonite qui blessait le torse du justicier.

« On ne peut s'en débarrasser pour l'instant mon ami. Nous avons besoin de lui, même si ça m'attriste de dire ça. Nous n'avons pas plus puissant que Kal-El sur cette planète à opposer au Syndicat du Crime. Tournons plutôt notre attention sur Ultraman là en bas. Peut-être pourrions nous au moins le blesser en une utile diversion pendant que mon hélicoptère s'éloigne avec Superman. »

« Non ! L'occasion est trop belle ! Elle ne se représentera peut-être plus jamais ! Que m'importe s'il ne nous aide pas contre le Syndicat ! Je veux sa tête ! »

Luthor se mit face à lui et insista :

« Réfléchissez, il faut que... »

(musique d'ambiance)

Zod le poussa sans ménagement malgré le poids de l'armure de Lex. Son visage était dévoré par la haine. Ses yeux commencèrent à devenir rouge. Son rayon allait fondre sur son ennemi abattu et sur Loïs. Lex lui balança un crochet du gauche dans la figure. Le rayon mortel de Zod se détourna et vint s'abattre sur une façade d'immeuble à proximité. Lex l'empoigna fermement et cria à Loïs :

« Fuyez ! »

Zod finit par se dégager de l'étreinte en l'envoyant valser. Il jeta un regard à Lex qui signifiait : quoi que tu fasses, Superman va crever. Zod leva les yeux au ciel : voilà l'hélico qui a déjà décollé à quelques mètres au dessus d'eux. Luthor vit Zod se préparer à sauter avec violence pour l'atteindre et le faire crasher avec Superman. Lex se prépara aussi pour l'en  empêcher. Les deux super-vilains passèrent à l'action. C'était une charge avec élan de 3 mètres suivit d'une collision. Luthor l'empêcha d'atteindre l'hélico en le percutant. Ils retombèrent sur le toit du Daily Planet. Zod contra Lex sans même chercher à parer les coups de Luthor. Il plaça des frappes au corps. Il visa la tête, Luthor esquiva et laissa Zod taper dans le vide. Déséquilibré il fit une embardée. Lex plaça un uppercut du droit et lui fit valser sa tête en arrière. Zod tituba, Lex le frappa durement d'une coup de coude en pleine face. Zod lui donna un coup de tête en plein dans le torse de son armure. Il enchaîna avec un direct cinglant dans la cage thoracique de l'attirail puissant du milliardaire, suivit d'un crochet vicieux. Les deux coups portèrent et firent vaciller toute l'armature métallique de Luthor. Aussitôt débarrassé, Zod lança de nouveaux rayons mortel avec ses yeux en direction de l'hélico qui commençait à s'éloigner. Lex s'agrippa à lui pour l'en empêcher. Il fit dévier le regard meurtrier de Zod de tout son poids d'acier. Zod le repoussa en armant un ample crochet du gauche, il le décocha. Luthor l'avait vu venir, il baissa la tête. Zod rata et revint à la charge en le faisant basculer. Il lui distribua des coups au corps, du droit et du gauche. Il fit céder son armure. Il explosa tout son blindage avec sa pluie de coups. Enfin dépêtré de Luthor il reporta son attention sur le ciel. Plus rien à l'horizon. L'hélico avait disparu. Zod se tourna furieux vers Luthor à cause de son impuissance. Il saisit le milliardaire et l'arracha des ruines de son armure répandu au sol. Visez le patron de la Lexcorp dans son costard. Zod le soulevait d'une seule main. Les pieds de Luthor pendaient à quelques centimètre du sol. Le kryptonien lui glapit tout doucement, à mi chemin entre la mise en garde et le regret d'un collègue de travail.

« La prochaine fois que vous m'empêchez de le tuer. Ça sera entre vous et moi pour de bon. »

Il le jeta au sol. Il lança dédaigneux avant de s'en aller en volant :

« Et moi qui avait cru que vous étiez prêt à travailler à la perte de Kal-El sans aucun compromis. Vous êtes faible Luthor. Vous l'épargnez juste pour qu'il vous aide à protéger des fourmilières humaines sans importances comme cette ville. C'est Harrison Wells qui aurait du diriger notre alliance, pas vous. On en reparlera. »

Le général s'envola aussi brutalement qu'il était venu et disparu. Luthor resta à genoux face aux débris de son armure. Il allait devoir la repenser complètement et s'en créer une nouvelle. Et ça avant la fin de la semaine s'il voulait survivre à l'apocalypse du Syndicat. Perry White se ramena de l'étage du dessous sur le toit de l'immeuble avec un fumigène. Il voulait appeler du secours depuis l'extérieur et signifier qu'il y avait des gens dans les étages du Daily Planet. Perry vociféra :

« Luthor !!! Qu'est-ce que vous foutez ici ? Et bon dieu où est passé MON globe terrestre ? »

Fiche codée par NyxBanana

Résumé de l'action:

here we are, don't turn away now. we are the warriors that built this town from dust. the time will come when you will have to rise above the rest and prove yourself your spirit dies.  (@warrior, imagine dragons// beerus)

blackest night

☆ intrigue groupe un ☆

Elle fronce les sourcils tandis qu'elle prend une grande aspiration. Dans l'immédiat, c'est presque comme si elle ne réalisait pas, mais bien rapidement, la réalité refait surface. Elle s'extirpe de ce sommeil gagné par un épuisement  évident et se redresse. Elle sent quelque chose couler sur sa joue, alors rapidement, elle fait glisser ses doigts dessus pour finalement voir sur ceux-ci ce liquide rouge. Un autre froncement de sourcil, et la seule explication possible serait dû à la chute ; sa tête heurtant le sol et ouvrant légèrement sa peau.
Mera, elle regarde autour d'elle et elle sent des frissons remonter le long de sa colonne vertébrales. Metropolis n'était plus ce qu'elle était, fière, digne. Il ne s'agissait ici que de ruines, s'en était effrayant. Ils avaient fait leur possible, mais à croire que ça n'était pas suffisant. Il fallait dire que la vague avait été particulièrement haute, et puissante. La retenir avait demandé beaucoup trop d'effort, et aussi ridicule soit-il, ça l'avait épuisé la Mera, expliquant alors cette absence si soudaine. Combien de temps ? Probablement pas longtemps.
Un craquement sur sa droite. Elle relève le regard et voir ce truc sur le point de s'effondrer. Elle réagit, roulant sur le côté tandis que cette poutre métallique de, probablement, plusieurs dizaines de kilos s'effondre au sol. C'est que le début, la rousse, elle en a conscience. Il n'est plus temps de chômer. Elle a conscience ne pas être à deux cent pour cent de ses capacités, et la vérité ? Elle n'avait qu'une envie, plonger et s'enfermer dans Atlantis pendant plusieurs jours, voir heures. Mais c'était pas le moment. Elle ne serait peut-être plus totalement efficace, mais au moins, elle ne resterait pas à rien faire. C'était pour d'ailleurs économiser ses forces qu'elle optait pour une course rapide, lui évitant d'utiliser ses aptitudes et ainsi, la rendre inutile si ça venait à être le moment.

Elle ne mit d'ailleurs pas si longtemps avant d’arriver sur la scène d'action, Diana vs. Sea King. Ou en tout cas, la fin de ce qui semble être cette lutte, puisqu'elle voit la lame de Diana s'enfoncer dans le corps de celui qui tente de prendre désespéramment la place de son mari. Elle en avait même retenue son souffle, comme paniquée à l'idée que les choses puissent mal tournée. Mais lorsqu'elle voit le corps de l'individu tomber au sol, elle en est soulagée. Elle trottine, silencieusement avant de s'arrêter devant Diana. Forcément voir sa joue couleur écarlate ne rassure pas la rouquine. « Est-ce que ça va ? » lui demande-t-elle, forcément inquiète. Fronçant les sourcils dû à cette inquiétude mélangé à ce brun de culpabilité, elle reste silencieuse quelques secondes. « Désolé, j'aurais dû être là. J'aurais pu aider. » Elle n'y pouvait rien, en finalité puisqu'elle avait simplement perdu connaissance dû à l'énergie que tout les efforts déployés pour faire en sorte que cette vague face le moins de dégâts possible. Finalement, elle sent une main se poser sur son épaule. Redressant la tête vers le propriétaire de celle-ci, elle finie par enrouler ses bras autour d'Arthur, soulagé de le savoir presque saint et sauf – autant ne pas se reposer sur ce qui est acquis, y a encore pas mal de boulot à faire. Elle l'observe rapidement, comme pour s'assurer qu'il va bien même si en finalité, il doit être dans un état similaire au sien. Il passe une main sur le front légèrement écorché de Mera avant qu'elle balaye la tête de gauche à droite, avant de se mettre sur la pointe des pieds, déposant un baiser sur le joue du Roi d'Atlantis. Puis rapidement, elle se sépare de lui, bien déterminé à rattraper les minutes perdues là, allongée dû à sa perte évidente de connaissance. « Et maintenant ?  J'imagine qu'on doit s'attendre à un nouveau round, hein ? » demande-t-elle bien déterminée à pouvoir l'offrir ce coup de main, se doutant que le pire n'est pas encore passé. C'est probablement là que Mera va intérieurement se remercier d'avoir économisé ses forces. Et même si celles-ci n'étaient pas entièrement retrouvées, Mera restait Xebel avec une force et résistance plus forte que celle d'un Atlantes, ce qui en soit, était probablement un avantage non négligeable.   

résumé de l'action:

Artemis avait couru aux côtés de Red Robin et des autres membres de l’équipe pour évacuer le maximum de personnes vers les immeubles. Ils n’avaient fait que ça, courir, de part et d’autres, en hurlant des ordres aux civils désemparés. Avec ce sentiment d’urgence oppressant qui n’avait cessé de grandir, ce compte à rebours mortel qui les séparait de la vague … Ils ne pouvaient pas s’arrêter pour rassurer les gens, et Artemis avait souffert de croiser tous ces visages terrorisés à qui elle aboyait de se mettre à l’abri. Mais elle n’avait tout simplement pas le temps de s’apitoyer sur quoi que ce soit, et elle s’était endurcie pour redoubler d’effort, pour courir encore, pour trouver tous ceux qu’elle pouvait. Finalement, ils avaient fait de leur mieux mais le mieux n’avait pas été suffisant. La catastrophe à venir était plus forte que toutes leurs bonnes volontés réunies, plus forte même que tous les pouvoirs des meilleurs héros réunis. Personne ne pouvait lutter contre le tsunami qui se rapprochait de seconde en seconde. Ils avaient fini par se mettre à l’abri eux aussi, montant dans un immeuble en avalant les marches quatre à quatre tandis que derrière eux grondait déjà la vague qui s’apprêtait à déferler sur la ville. Quelques secondes de plus à rester en bas et ils auraient été emportés comme tout le reste. Emportés comme tous ces gens qu’ils n’avaient pas pu rassembler à temps.

Elle resta dans l’abri tout relatif de leur immeuble pendant ce qui lui sembla être un temps infini, attendant que le niveau de l’eau baisse enfin et qu’elle puisse à nouveau se rendre utile. Dans la cohue, elle avait perdu ses coéquipiers de la Young Justice, et elle devait se forcer à ne pas s’inquiéter pour eux. C’était désespérant de rester ici sans rien faire, coincée dans le noir au milieu des autres rescapés, et elle n’avait jamais ressenti avec autant de force sa banale humanité. Pas capable d’être dehors pour aider lors du combat qu’elle entendait faire rage … Mais dès que l’eau redescendit, elle ressortit de l’immeuble et se mit à sonder les rues. La boue et les débris avaient tout envahi, et il y avait même des bateaux couchés en travers des rues. Des immeubles étaient effondrés, tout n’était plus que désolation et destruction. Metropolis était devenue un véritable charnier. Pendant un instant, la jeune femme resta immobile devant ce spectacle, mais il ne lui fallut que quelques secondes pour reprendre ses esprits et repartir. Elle se dirigea vers un homme isolé qui s’avéra appartenir à ARGUS. Ses hommes étant déjà partis en avant pour commencer à évacuer un immeuble sinistré, elle lui emboita le pas. « Merde … » Siffla Artemis en entrant dans l’immeuble et en constatant les dégâts. Elle n’avait aucune envie de se trouver là, l’immeuble menaçait de s’écrouler et émettait des grincements menaçants. Il y avait un monde pas possible et les escaliers étaient bondés, sans compter que certaines personnes, en état de choc, semblaient refuser de vouloir bouger. « Suivez-moi, je vais avoir besoin de votre aide. » Fit-elle à l’homme d’Argus en se dirigeant à son tour vers les escaliers. Elle ne vérifia pas s’il la suivait, elle espéra juste qu’il le ferait. Elle dut jouer des coudes pour monter et déboucha à l’étage le plus élevé, où une foule dense se trouvait encore. La tension était palpable et on entendait ça et là des cris et des menaces. Les gens étaient prêts à tout pour survivre, même à écraser leurs prochains. « Vous pouvez essayer de ramener l’ordre ? Je vais faire une tyrolienne pour qu’ils puissent évacuer plus vite, mais autant éviter qu’ils se piétinent les uns les autres en attendant. » Elle se dirigea vers une fenêtre, déjà brisée par le choc, et observa l’immeuble en face. Il était en bien meilleur état, et ne menaçait pas de s’effondrer. C’était tout ce qu’elle demandait. Elle déplia son arc et encocha une flèche, puis visa soigneusement, calculant la pente pour que personne ne s’écrase de l’autre côté en utilisant sa tyrolienne improvisée. Elle manquait de lumière, mais elle n’avait pas le droit à l’erreur. Quand le trait fila dans l’obscurité, il entraîna avec lui le filin renforcé qu’elle avait utilisé tant de fois par le passé. Elle entendit le choc quand le crampon se fixa sur l’immeuble en face, et elle attacha l’autre bout du filin soigneusement de son côté. Elle se retourna vers le type d’Argus. « Vous connaissez le principe ? On fera avec les moyens du bord, mais ça permettra d’évacuer plus de gens sans attendre qu’ils arrivent jusqu’en bas. Il va falloir qu’ils utilisent ce qu’ils ont sous la main pour glisser, une veste par exemple. » Elle était équipée pour la traversée, mais elle n’avait rien à fournir à tous les autres rescapés. « Je passe devant pour réceptionner les gens, vous vous occupez de les faire passer ? Laissez une quinzaine de secondes entre chaque personne, ça devrait être suffisant. » Elle enjamba la fenêtre, s’accrocha au filin et se jeta dans le vide. Quelques secondes plus tard, elle se heurtait au mur d’en face, à quelques centimètres à peine d’une fenêtre. Elle s’autorisa un sourire satisfait : même dans le noir, elle avait très bien visé. Elle n’eut même pas besoin de faire d’acrobaties pour entrer dans le bâtiment, à la portée de ses jambes. Elle se retourna alors et cria : « Allez-y, envoyez la première personne ! »

Made by Neon Demon

Résumé:

L'eau se retire, mais pas le danger qui règne sur la ville anéantie. Métropolis, ville de lumière et d'avenir, n'est plus qu'un terrain vague abandonné, contrôlé par l'oppresseur. Tu confies la petite à Etta – qui saura la distraire, tu n'as aucun doute là-dessus – pour pouvoir jeter un œil sur la situation. C'est terriblement frustrant, que d'être enfermé dans cet immeuble, sans possibilité d'action concrète. C'est là que tu les vois, Ultraman et Sea King, la fierté marque leurs traits, cette sordide satisfaction d'avoir tout détruit. Des milliers de mots, pour l'orgueil et la soif de pouvoir d'une poignée de monstres. Ils vous narguent, cherchent à vous humilier d'autant plus. Tes poings se serrent de rage. Si seulement tu pouvais te mesurer à eux, sans risquer de finir les os brisés en une fraction de seconde. Déverser toute ta colère, cracher ta haine, parce que t'en as désespérément besoin. Le corps d'Aquaman est trainé comme un vulgaire morceau de viande, vaincu, il devient un acteur du spectacle morbide qui se joue devant vous. Tu sais, qu'ils n'hésiteront pas à l'exécuter de sang froid, et tu sais, que Diana ne le permettra pas. Alors avec une angoisse qui te serre la gorge, tu observes la scène, espérant qu'elle ne sera pas celle qui sauvera la mise du roi d'Atlantis. D'autres sont venus te rejoindre à la fenêtre, ils parlent entre eux, s'inquiètent du sort qui leur sera réservé si toute la Ligue tombe sous le joug du Syndicat. Tu les comprends, le symbole d'espoir lui-même s'est écroulé sous leurs yeux. Comment pourraient t-ils croire en un quelconque avenir lumineux, alors que la nuit noire engloutie le monde ? L'action s'enchaine très vite, Flash intervient, mais il ne pourra pas contenir à lui seul deux membres du Syndicat. Heureusement, il est rapidement rejoint par Bizarro et d'autres héros, qui occupent Ultraman, tandis que... que Diana affronte Sea King. Tu la vois parer le premier coup, et c'est bien assez pour te donner une bonne raison de retourner sur le terrain. Tu préviens Etta, lui promets que tout ira bien, et tu dévales les escaliers pour rejoindre l'extérieur. Le décor est chaotique. Les immeubles effondrés côtoient les carcasses de voitures. Quand ce ne sont des corps humains. T'es profondément atteint par le désastre, voir tous ces gens qui n'ont pas réussi à se mettre à l'abri t'arrache le cœur, et il te faut un moment pour reprendre tes esprits. Quelques secondes pour faire ce deuil, et te voilà à courir en direction du combat. C'est stupide, que comptes-tu faire contre lui ? Tu vas simplement te dresser entre eux ? Prendre les coups à sa place ? Pour l'heure, tu n'as pas d'autres plans. Tu feras comme d'habitude, improviser. Alors que tu te rapproches peu à peu, et que leur deux silhouettes se dessinent plus distinctement, tu sens une force te soulever dans les airs. « Didi, bien. » Bizarro. Le clone t'a probablement empêché de faire une très grosse bêtise, mais t'es incapable de le comprendre tout de suite, submergé par la colère et la frustration de ne pouvoir atteindre celle que tu aimes. « Bizarro, lâche-moi ! Je dois aller l'aider ! Relâche-moi ! » Il n'en fait rien. « Méchant, mort. » Méchant ? Sea King ? Tu te calmes un instant, et observe la scène depuis les cieux. Il a raison, Diana en est venu à bout, tu peux distinguer le corps de son adversaire cloué au sol. Le soupire de soulagement que tu laisses échapper est immense. « Je ne vais rien faire de stupide, tu peux me redéposer. » Ton ami s'exécute aussitôt, et tes pieds regagnent le sol. Face à lui, tu lui adresses un sourire de remerciement. « Je suis heureux de te revoir. » Lui aussi. Il te rend ton sourire, un sourire un peu effrayant, mais le plus sincère du monde. Puis dans une légère bourrasque de vent, il repart au combat. Il a tout abandonné pour toi, il a voulu te sauver toi. T'es fier de lui. Et fier d'être son ami. Mera a retrouvé Arthur, et tu rejoins ta femme toi aussi. Elle n'a rien. Du moins, en apparence. Quand tu croises son regard, tu hausses nonchalamment les épaules. « Désolé, je pouvais pas rester là sans rien faire. » N'es-tu pas celui considéré comme le rebelle de la famille ? Ta présence en première ligne est-elle si surprenante que ça ? Probablement que non. Sûrement pas pour elle. Tu franchis les derniers pas qui vous séparent, et la serre doucement contre toi. Elle va bien. Le bébé va bien. Tu peux reprendre ton souffle. Tu déposes un baiser sur son front, avant de te reconcentrer sur la suite des événements. D'un hochement de tête, tu salues le couple royal. Zod est là. Luthor est en armure high-tech. Très bien. « C'est quoi encore ce bordel ? » Trop d'égo en un seul endroit, ça ne promet rien de bon. Puissent t-ils tous s'entretuer.

Résumé de l'action:

Blackest Night

Event

Depuis sa Tour du destin, Dr Fate contemplait l'hécatombe qui frappait Metropolis. Le carnage sans nom provoqué par le Syndicat du Crime n'avait rien de bien originale. Il offrait de vagues parallèles avec des dévastateurs du passé comme Attila ou Tamerlan. Et pourtant il était abasourdis par ce qu'il voyait. Les pouvoirs des méta-humains dépassaient toute mesure. Pourtant il l'avait perçu ce futur là, à travers la prescience que lui conférait ses pouvoirs. Un futur parmi d'autres. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas été préparé. Et pourtant il ne cessait de jeter un regard attristé face à l'ampleur des dégâts provoqués par ces derniers super-criminels en date. La terre en avait connu des méta-humains néfastes ces dernières années. Mais rarement aussi dangereux. Dr Fate n'aimait pas à intervenir dans les affaires humaines qui ne concernaient pas l'occulte ou la magie. Ses pouvoirs étaient avant tout ésotériques. Mais pour son grand malheur, il ne pouvait s'empêcher de percevoir différents futur possibles avec les choix changeants que faisaient tous les êtres qui s'affrontaient là en bas dans les ruines de Metropolis. Sauf le sien, il était incapable de connaître les détails de son propre avenir, il ne pouvait voir que ceux des autres. Il avait suivit le combat les yeux fermés, en observant juste mentalement depuis sa tour. Dans les multiples possibles il voyait parfois les antagonistes qui s'affrontaient mourir en combat, sauf Ultraman, qui émergeaient toujours aussi effroyable à chaque choc dantesque. Il voyait aussi les multiples méta-humains présent survivre dans certains autres futurs possibles. Les variables changeaient, mais une constante restait. La fille de Zeus survivait à chaque fois en raison de sa résilience, et de sa volonté de ne pas s'exposer à Ultraman à cause de l'enfant qu'elle portait. Mais… choix changeants imprévisibles avec la nature humaine. Elle fut prise violemment à partie par Ultraman. Pendant tout l'affrontement Dr Fate avait perçut 5 futurs possibles dans lesquels elle fuyait indemne le combat, 2 autres ou elle se retrouvait blessé mais sans que sa vie soit en danger, l'amazone finissait quand même par fuir. Et enfin un seul futur où elle se faisait grièvement blessé, mais où son enfant survivait quand même après que d'autres héros aient emporté l'amazone dans leur fuite. Mais tout à coup, à cause d'Ultraman qui la maintenait captive, Dr Fate perçut 8 nouveaux futurs où elle se faisait tuer dans les prochaines minutes. 5 dans lesquels elle finissait grièvement blessé et perdait son enfant avant de succomber elle aussi plus tard. Et enfin un seul et unique futur où elle survivait à ses blessures, mais où elle perdait son enfant quand même suite aux sévices du Kryptonien démoniaque. Dans tous les cas son enfant allait mourir.

Aussitôt il se leva en chancelant, au bord de la panique, Nabu l'esprit défunt de son mentor lui chuchota quelque part : c'est trop tard. Lui même pensa : peut-être, mais je ne peux pas le permettre.

Il ouvrit un portail dimensionnel et quitta sa tour.

…………………………

Le portail magique s'ouvrit à 10 mètres au dessus du sol dans Metropolis, Dr Fate apparut dans les airs en lévitant. Il était à respectable distance d'Ultraman qui tenait Wonder Woman sous son emprise. Le nouveau venu venait de débarquer sans bruit. Et pourtant Ultraman se retourna aussitôt. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, et la referma aussitôt sous le coup de la surprise. Le fait de voir débarquer un méta-humain avec une cape et le visage masqué n'avait rien d'incongru vu le nombre de super-héros présents dans la ville.

Mais…

Ultraman avait remarqué que la cape du sorcier qui lévitait en l'air, flottait contre le vent, ce qui était physiquement impossible.

Mais…

Ultraman avait remarqué que toutes les dorures du casque, des épaulettes, des avants-bras et du plastron au symbole d'Anubis du Dr Fate scintillaient comme si on était en plein jour, malgré l'obscurité dans laquelle il avait plongé la ville en déplaçant la lune. Ce qui était aussi impossible.

Mais…

Avec sa vision X de Kryptonien, Ultraman pouvait voir en détails le corps de chaque individu, sauf que lorsqu'il regardait le sorcier avec sa vision, il ne voyait à la place de la chair et des os, que du sable… comme celui qu'on trouvait dans un lointain désert perdu.

« Qu'est-ce que c'est que ça ? Ah je sais… magie ? »

Le leader du Syndicat du Crime s'esclaffa. De sa main droite, il tenait fermement Wonder Woman, il agitait son autre main vers le sorcier dans un geste qui voulait dire : elle est bien bonne, mais va jouer ailleurs.

« Il y a 9 futurs possibles pour toi. 4 voient ta mort. 2 t'humilient dans une détention interminable qui te voit souffrir de faiblesse. 3 te voient victorieux, mais dans ces 3 cas ton triomphe finit par ne plus rien signifier pour toi. Car celle que tu aimes finis par te considérer comme si creux, superficiel et vide, que tu finis par la tuer. »

Ultraman écarquilla les yeux. Malgré l'étrangeté de l'être qui lévitait à plusieurs mètres de lui. Il percevait son pouls et son souffle comme les autres fourmis humaines. Et Ultraman savait reconnaître quand quelqu'un disait la vérité. Il ne savait pas de quoi parlait cet d'espèce d'illuminé au casque dorée. Mais il avait lâché ses paroles avec la froide neutralité de quelqu'un qui est sûr et certain de ce qu'il dit. Ce qui agaça prodigieusement le chef du Syndicat. Il en lâcha Diana au sol et se détourna pour soulever un camion semi-remorque de ses deux mains. Il balança le véhicule en direction de l'agaçant. Dr Fate leva ses deux mains en l'air. Son geste fut accompagné par une lévitation d'au moins 10 véhicules. Toutes ces voitures endommagés décollèrent dans le ciel en ruisselant d'eau. Elles se précipitèrent vers le semi-remorque qui volait en direction du Dr Fate. Elles firent barrage. Elles percutèrent le projectile d'Ultraman dans un grondement de tôles froissés mis au supplice. Une pluie de pièces détachés, de ferrailles, de portières cabossés et de pneus retomba au sol.

Ultraman fonça alors sur lui avec une expression du visage rageuse, celle du type qui a fini de s'amuser et qui veut juste écraser un nuisible. Et…Dr Fate n'était plus là lorsqu'il arriva sur lui. Il n'y avait plus rien à part… une armée entière d'amazones qui chargeait dans sa direction. Il retomba au sol interloqué. Qu'est-ce que c'est que ça ? Elles l'encerclèrent. Une pluie de javelot et de flèches lui tomba dessus. Encore plus agacé, il décima leur rang à coup de poing rageur. Il les massacra toutes dans une ordalie sanglante sans cesser de se plaindre de l'acharnement des femmes guerrières qui croyaient pouvoir faire front contre lui.

Pendant qu'Ultraman était tout seul à frapper dans le vide comme un dément alors qu'il n'y avait absolument rien autours de lui, Dr Fate s'approcha de Wonder Woman et lui dit :

« Il faut partir, il va finir par se rendre compte que c'est une de mes illusions et revenir s'en prendre à nous. Je peux ouvrir des portails pour nous faire quitter la ville. »

Mais Ultraman s'était déjà rendu compte de la supercherie, il revint vers eux à la charge et  les saisit tous les deux par le cou. Il envoya valser le sorcier en le jetant au loin. Dr Fate se fracassa contre un débris de mur et tomba au sol inanimé. Ultraman satisfait reporta son attention sur l'amazone en affichant un sourire mesquin.

« Où en étions-nous ? »

………………………

Le sorcier rouvrit les yeux, il rampa. Sa respiration peinait. Son souffle s'arrêta net. Lorsqu'il avait percuté l'obstacle sur le côté gauche de son corps, il avait eut la sensation qu'on pulvérisait son bras. Il tenta de se remettre sur ses genoux. Il aspira une lampée d'air, la sensation que son bras gauche avait complètement cédé. Ça lui faisait pire que mal. Une sensation de brûlure intérieure puissance mille. Ironie du sort. Il pouvait percevoir les futurs de tout le monde mais pas le sien. Il abordait toujours un combat, impuissant à savoir s'il allait se faire tuer ou bien être blessé comme ici. Il aperçut Jason Todd. LUI ! Il rampa vers Red Hood en appuie sur une seule main, puis sur un seul bras. Il lui annonça :

« Ta vie n'a absolument aucune importance. »

Sa respiration eut des ratés, il vit 36 chandelles. Il chercha encore son souffle et trouva une bouffée d'air. Il continua à ramper en appuie sur un bras. Il lâcha au Red Hood :

« Ma vie n'a absolument aucune importance. »

Il fut saisit d'un spasme, son bras gauche était mort. Il se traîna, sa respiration explosa, sa respiration tint bon. Son bras gauche s'enflamma. Il se sentit à la dérive, il lâcha :

« Mais ton enfant à naître est primordial comparé à nous deux. Dans 36 ans, dans tous les futurs possibles, cet enfant sauvera le monde d'un désastre pire que celui-ci. Je ne suis pas intervenu pour sauver ta femme, je me suis interposé pour tenter de sauver ton enfant à naître. »

Il parvint à se redresser, il parvint à se mettre à genoux, il parvint à retirer son casque avec une seule main. Au moment où il le retira, son costume disparu aussitôt. Il n'y avait plus que Kent Nelson, dans son complet en gabardine froissé à cause de ce qu'il avait heurté, le bras qui pendouillait mort. Le petit os de sa clavicule dépassait sanguinolent après avoir déchiré le tissu de l'épaule de son costume. Sa tête était bien coiffé et sa pilosité faciale bien taillée. Mais il avait quand même le visage livide et défait. Nelson lui tendit maladroitement son casque, il lui dit avec une voix qui avait des ratés :

« Tu peux encore sauver ton enfant. Fais le, fais en sorte que cela arrive. Il te suffit juste de croire à l'incroyable. »

Et à peine l'avait-il déposé dans les mains de Jason, que le casque passa de sa couleur doré à la couleur pourpre, du même rouge que le masque de Todd.

Fiche codée par NyxBanana

Résumé de l'action:

Tout est rapide. Beaucoup trop rapide. Tu vois Ultraman se ruer vers vous. Puis sans transition, tu t'écrases lourdement sur le sol. Le béton brisé frappe tes muscles, la poussière t'agresse les narines et les yeux. Ce n'est pas l'oeuvre du surhomme, mais de Diana, qui avant l'impact a voulu te protéger. Au-dessus de toi, un fil électrique scintille de mille feux, mais sa beauté n'est qu'un leurre, et tu dois rouler sur le côté pour éviter qu'il ne t'assaille, comme un serpent enragé. Du regard, tu la cherches, pour la trouver en difficulté contre Ultraman, impuissant devant le sordide spectacle qu'il t'impose. T'aimerais crier, hurler, lui ordonner de ne pas la toucher, mais aucun son ne s'échappe d'entre tes lèvres. T'es paralysé par la peur qu'il ne lui arrive du mal. Tétanisé par le souvenir de Gotham. Par son corps sans vie dans tes bras. Ça ne peut pas se reproduire. Tu dois la sauver. Tu dois les sauver. Elle et votre bébé. Etre un simple humain ne t'a jamais empêché d'affronter des dieux. Héra, Hercule, ils ont tous commis l'erreur de te sous-estimer, et c'est ce qui t'a permis de prendre l'avantage sur eux. Mais là, malgré ta détermination féroce, comment peux-tu espérer avoir une chance ? Ce monstre a éliminé la Ligue de Justice avec une aisance insolente. Un à un, les héros de cette planète sont tombés sous ses coups. Pourtant, tu dois au moins essayer. Comme signe d'avertissement et de mauvais augure à cette saugrenue idée qui t'est venue, Dr Fate, le sorcier doré, s'écrase lui aussi au sol. La chute est rude. Personne ne s'élance contre Ultraman sans tomber. Ailes brisés. Espoir balayé. Pas même les êtres les plus puissants ne peuvent lutter. Pendant un instant, tu t'es imaginé que c'était toi qui te rapprochais de lui pour t'assurer qu'il aille bien, mais en vérité, c'est lui qui cherchait à se rapprocher de toi, annonciateur d'une prophétie. Selon lui, vos vies ne comptent pas, seule celle de ton enfant semble avoir son importance dans l'équation. Les sourcils froncés, t'es terrassé par ce que t'apprend le sorcier, de la plus nonchalante et dérangeante des façons. Si tu sais qui est le Dr Fate, et d'où il tient son pouvoir, en revanche, tu ne peux certifier que tout ce qu'il dit est vrai. Tu ne peux en avoir la certitude absolue. Est-ce vraiment le rôle que tu as à jouer aujourd'hui ? Endosser un pouvoir immense pour avoir une chance de sauver l'enfant qui sauvera plus tard l'humanité ? Héros d'un monde futur, alors que pour toi, il n'est encore que ton bébé. T'es incapable de l'imaginer autrement. Tu ne l'as même pas encore serré dans tes bras que son destin semble déjà tout tracé. C'est dur à accepter. Terriblement difficile. Mais tu n'as pas besoin de connaître son avenir pour être prêt à tout faire pour le protéger. « Je suis son père. Et elle est ma femme. Je n'ai pas besoin de plus pour tout tenter pour essayer de les sauver. » Le casque doré change de couleur quand tu le tiens entre tes doigts. De rouge, il est désormais entièrement recouvert. Tu ne fais pas ça pour l'humanité, tu le fais pour ta famille. Tu n'as pas le luxe de t'attarder sur autre chose que le présent.

Quand tu te relèves, et avant que tu n'enfiles le casque, la voix de Cassandra s'élève à tes côtés. Tu tournes la tête vers elle, heureux de la voir, bien que le sourire un peu triste. Le temps presse, et tu n'as aucune foutue idée de comment ce truc fonctionne. Elle a raison, si Diana était en état de te voir, elle n'approuverait pas. Mais as-tu réellement le choix ? « Pas besoin de manuel, je vais improviser. Comme d'habitude. » Cette fois, le sourire que tu lui adresses est beaucoup plus franc. A vous deux, vous pouvez rééquilibrer la balance. Il faut y croire. « Bon, on va lui botter le cul à cet enfoiré ? » D'un geste, tu plonges ta tête dans le casque mystique. Si Ducra t'a enseigné bon nombre  de choses sur la magie, rien, absolument rien, n'aurait pu te préparer à ça. La puissance qui t'envahie est difficilement contrôlable, et il te faut plusieurs bonnes secondes d'adaptation. Ton esprit est perturbé par toutes ces nouvelles possibilités qui s'offrent à lui. Quant à cette omniscience, elle est déroutante. Tu peux voir les destins de chaque personne qui croise ton regard. Leur avenir t'est à portée de main. Tout, est à ta portée. Doucement, tu lévites à plusieurs mètres du sol, et c'est là que tu vois ton reflet dans une vitrine non brisée d'un immeuble encore debout. Ce n'est plus ton costume de Red Hood qui s'y dessine, mais une tunique rouge et noire, munie d'une longue cape et du casque du sorcier. Tu sens sa présence. Tu sens qu'il t'observe. Tu n'es qu'un pantin. Mais il te donne l'illusion d'être bien plus. Tu peux faire naitre la magie entre tes mains, et c'est d'abord pour soulever des débris sous lesquels sont ensevelis des civils que tu testes ta télékinésie. Il te faut plusieurs essais avant de parvenir à un résultat satisfaisant. Plusieurs fois aussi, tu manques de chuter, défaut de ta concentration, ou de cette excitation nourrie par ce nouveau pouvoir. Tu peux le faire. Tu dois le faire. Et avant que Cassie n'y laisse sa peau.

C'est par les airs que tu te rapproches de l'homme à abattre, en gardant une distance cependant raisonnable. Tu n'es pas encore à l'aise avec ces nouvelles facultés, et même si tu en as désormais l'impression, tu es loin d'être invincible. Ni immortel. Occupé à affronter Cassie – qui t'a offert un temps précieux pour apprivoiser le casque –  il ne voit pas tes doigts s'agiter, et soulever par la force de la pensée les décombres de la ville. Sa destruction. Son œuvre. Que tu vas retourner contre lui. Au milieu du chaos, sous les regards abasourdis des survivants aux fenêtres et dans les rues, des dizaines et des dizaines de tonnes de béton s'élèvent, tous pointés dans la même direction. Tu ne relâches pas ta concentration. C'est étrange, est-ce que l'homme que tu as vu ressent lui aussi cette fatigue intense, comme si tu portais réellement tout ce poids à la force de tes bras ? Ou est-ce simplement dû à ton inexpérience ? Quoi qu'il en soit, tu redoubles d'efforts, redouble de détermination, et d'un geste vif et rapide, envoie les débris s'éclater contre ton adversaire. Tu sais que ça ne le tuera pas. Et que ça ne le blessera même pas. Mais ça a suffit à lui faire perdre l'équilibre et l'orientation. Il n'a pas vu la menacer arriver. La surprise se lit sur son visage. Pour toi, c'est une motivation de plus. « Qu'est-ce que tu fais ?! Cette planète m'appartient déjà ! » Il s'envole, se positionne face à toi à quelques mètres de distance. Il veut t'intimider, il entend ton cœur qui s'affole dans ta poitrine. Il sent, que tu ne maitrises pas ce nouveau pouvoir. Mais il te faudra plus que ça pour t'arrêter. Le duel est lancé. Et c'est à celui qui tirera le premier. « Tu parles de cette planète là ? » Le choc est colossal. L'énorme boule du Daily Planet le frappe de plein fouet. Propulsé au loin, son hurlement de rage parvient néanmoins jusqu'à tes oreilles. Oui, tu as peur. Oui, t'es terrifié. Mais elle ne vaincra pas. Il ne vaincra pas. Ta force tu ne la puises pas de ce nouvel attirail, mais dans ton amour pour Diana, et votre enfant à venir. C'est de votre lien que tu tires ton véritable pouvoir. Et ça, c'est une chose qu'Ultraman ne pourra jamais comprendre. A moins que ? « C'est drôle, il y a une chose en commun à tous les futurs qui te sont destinés. C'est la seule constante de ton avenir. La seule chose qui ne changera jamais. » Ta voix est déformée, voilée d'une emprunte mystique. Devant lui, tu matérialises l'être aimée, au bras d'un autre, son équipier, Olwman. Tu dessines sous ses yeux, sa seule fatalité. « Elle ne t'aime pas. Quoi tu fasses, peu importe le nombre de mondes que tu chercheras à conquérir, elle ne t'aimera jamais. » Tu ne mens pas. Il le sait. Et la vérité est toujours douloureuse. Alors qu'il se rue sur toi, la haine comme unique moteur, tu fais apparaître une centaine de doubles de toi-même. Tous sont ton miroir. Même attitude, même gestes. Impossible de démêler le vrai des faux. Dans sa rage, il cherche à les détruire, un par un. Son poing s'écrase sur chacun d'entre eux d'une rapidité insolente. Et à nouveau, tout devient trop rapide pour toi. Tu as à peine le temps de faire apparaître deux épées dans tes mains, que tu sens ses doigts s'agripper à ton cou. Il pourrait te tuer en une fraction de seconde, mais il te hait beaucoup trop pour te faire ce privilège. Il voit tes armes, et t'oblige à les faire tomber, du haut des cieux vers lesquels il t'emporte. Tu ne sais plus s'il rit ou s'il hurle. Un peu des deux. « Tu penses pouvoir m'arrêter avec des illusions ?! » L'air vient à te manquer. Tu ne cherches pas à te débattre, ni à ôter son emprise sur ton cou. Tu as besoin de tes deux mains libres. « C-ce n'est pas... une... illu-illusion. » Tu peines à sortir les mots, et alors même qu'il commence à en comprendre le sens, par la pensée, tu fais appel aux all-blades, dont la course vers la terre ferme est soudainement stoppée, pour remonter en flèche jusqu'à tes doigts. Et violemment, après avoir puisé tes dernières forces, les deux lames le transpercent. Sauvagement. D'un cri, tu enfonces le plus loin possible les épées magiques dans sa chair. Dans son regard qui s'assombrit, tu peux y lire beaucoup de choses. De l'étonnamment. De l'incompréhension. Et de la peur. Les all-blades, puissantes armes mystiques que tu dois à la pratique de la magie enseignée par Ducra et l'All-Caste, n'ont rien d'une illusion. Elles n'ont rien non plus du Dr. Fate. Elles sont directement liées à toi, Jason Todd. La faiblesse des kryptoniens n'est-elle pas la magie ? Oh oui, et sa douleur est réelle. Sa souffrance et sa frustration s'expriment à travers un hurlement étouffé. Il te relâche, et chute. Tu en fais de même. Epuisé et incapable de maintenir un équilibre à une telle hauteur, tu tombes toi aussi. Tu fends les airs, vers un sol qui se rapproche de plus en plus. Oh, l'atterrissage va faire mal. Très mal.

Résumé de l'action:

Une simple visite dans un hôpital. Tout était parti de là. Une simple visite qui n'avait pas tardé à tourner en véritable cauchemar. Tout était allé vite, très vite. Trop vite. Encore étourdie par le choc, Selina ne savait plus comment se rendre utile. Perdue dans les escaliers, les bras ballants et les mains chargées de médicaments, elle ne parvenait plus à réfléchir. Dans son esprit, tout est trouble et tout se mélange. Le spectacle qui se déroule sous ses yeux lui glace le sang, la cloue sur place. Ses alliés ont beaucoup donné et semblent beaucoup trop affaiblit pour continuer la bataille seuls. Les jambes tremblantes, elle avait remonté les dernières marches jusqu'au toit. Rejoindre les médecins, les enfants et les quelques civils venus se réfugier. Les cris des habitants fuyant la scène de guerre lui étaient insupportables, tout comme rester sur ce toit était un supplice qu'elle ne pouvait supporter plus longtemps. « Et merde. » Sans prévenir, elle avait lâché les sacs contenant le nécessaire de soin, avant de dévaler les escaliers comme elle pouvait. Certains murs s'écroulaient encore sur son passage, mais sa rapidité lui avait évité tout accident. La ligue avait plus besoin d'elle que les médecins. Sur le toit, les enfants étaient désormais en sécurité ; sa mission à l'hôpital s'arrêtait là. Il lui avait bien fallu quelques secondes pour retrouver son chemin vers la sortie, tant le chaos régnait. Et par miracle, le coffre de la voiture dans lequel elle avait déposé son costume n'était pas endommagé. Rapidement, Selina avait abandonné ses vêtements de femme d'affaires entre deux vestiges de salle d'attente déserte pour revêtir le célèbre costume de cuir noir. Enfin dans son élément, la chatte savait maintenant qu'il fallait agir vite et apporter son aide au plus vite aux justiciers. La scène d'horreur qui se produisait devant elle lui glaçait le sang. Elle avait vu Wonder Woman emportée par Ultraman, et Superman tomber du ciel comme un oiseau à qui on aurait retiré le pouvoir de voler. Sur le champ de bataille, les équipes faisaient pâles figures. Selina savait qu'en le rejoignant, elle mettait sa vie en jeu. Elle n'avait pas de super pouvoirs, elle n'avait pas la force nécessaire pour combattre un titan de la sorte. Mais elle n'avait pas non plus la lâcheté d'abandonner ceux qui se battaient pour le bien. Humaine ou non, elle voulait prendre part à la bataille.

Le destin lui avait trouvé un rôle plus rapidement qu'elle n'aurait pu le penser. Sous les traits de Docteur Fate, Jason s'était élevé dans les airs et entamé un combat avec Ultraman. «Bordel, Jason. » Ses yeux affolés regardaient la scène, sans parvenir à s'en détacher. Et soudain, la chute libre. Il fendait l'air comme Superman l'avait fait, avec une vitesse surprenante. Elle ne voulait pas voir ça. Elle refusait de voir ça. Sans tarder, Selina avait entrepris une course contre le temps, courant à en perdre haleine de toit en toit. Elle savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur : quelques mètres trop hauts ou trop bas, et c'était la chute assurée pour l'époux de l'Amazone. Mécaniquement, elle avait saisit son fouet. La prise devait être assez solide, stratégique. « Tu peux le faire, Sel. Tu peux le... » Et sans crier garde, son corps recouvert de cuir s'était élancé dans les airs, s'élevant majestueusement parmi les immeubles en ruines. Ses sourcils froncés démontraient sa concentration la plus totale, se focalisant sur un objectif bien précis. Et par un miracle certain, sa main attrapait finalement l'avant-bras du Red Hood avant que son corps ne percute le béton. « Je te tiens gamin. » Si elle peinait à soutenir le poids de leurs deux corps, elle n'avait pas trop eut de mal à atterrir sur le toit d'une entreprise en contre-bas. Un atterrissage un peu brusque, qui avait envoyé Jason et Selina quelques mètres plus loin. Il lui avait fallu quelques secondes avant de retrouver ses esprits, avant de relever son visage un peu écorché vers son ami, sourire aux lèvres. « J'allais quand même pas laisser des chatons orphelins. » Un brin d'humour qui n'avait, certes, guère sa place dans la situation présente. Son regard s'était finalement reporté sur le spectacle qui se passait plus haut : le monstre à abattre avait été emporté par une chute, lui-aussi. « Tu l'as affaiblit, je crois qu'il est sérieusement touché. » Finalement, elle pousse un léger gémissement de douleur en se relevant ; la jambe de la voleuse a elle aussi été touché, transformant le cuir en lambeaux. « On doit finir de crever cet enfoiré. Il doit y avoir un moyen, il y a forcément un moyen. » Plein d'espoir, le regard de Selina s'était posé sur celui qui avait fait tomber l'ennemi. Elle se doutait qu'elle ne pourrait pas agir à sa guise ; mais elle était déterminée à faire ce qui pouvait être à sa portée.

qu'est ce qu'elle a fait la Selina ?: