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 Genes do not make family

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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

hero of earth

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Date d'inscription : 02/06/2017
Face Identity : Sam Heughan.
Crédits : Clarky ; starfire
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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
Profession : Agent de la police scientifique de Central City; superhéros.
Affiliation : Justice League.
Compétences/Capacités : Genes do not make family Tumblr_pgvzt4jX8R1sja44to8_r1_500

Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyDim 26 Nov - 12:56

genes do not make family
steve & james
••••

Pour la première fois depuis des mois, j'avais du temps libre devant moi. Pas de missions, pas de contrats, pas de rencontres avec des clients. Mon planning était totalement vierge de toute obligation. Je ne l'avais pas fait exprès mais le hasard faisait parfois bien les choses. Les journées suivantes, en revanche, elles seraient bien chargées. Autant utiliser le temps que j'avais pour me reposer. Et pour faire toutes les choses que j'avais besoin de faire depuis des semaines. La première chose que je fis cependant fut de descendre au petit café à deux pâtés de maisons de chez moi. Mon chez moi n'offrait pas toutes les nécessités de la vie. Il était vrai que j'aurais pu acheter une machine à café depuis le temps que j'avais élu domicile dans le vieil appartement abandonné. Pourquoi faire cependant ? Je n'allais pas y rester. Je ne restais jamais bien longtemps au même endroit. Déjà j'y étais depuis trop de temps. Il allait falloir que je songe à changer d'emplacement. Je pouvais rester dans la même ville en revanche. Star City m'offrait tous un tas d'opportunités depuis que j'étais arrivée. Ou peut être pouvais je bouger à Central City qui avait aussi su me ravir avec ses contrats. Voilà de quoi réfléchir pendant les prochains jours. Je remerciais la serveuse lorsqu'elle me tendit mon grand café avec bien trop de sucre. Il y avait de quoi attraper un diabète qu'en le regardant. Mais je m'en fichais. C'était mon petit plaisir personnel. Ça ne m'arrivait pas souvent. Je pouvais donc en profiter.  Sur le trajet du retour, je sirotais ma boisson sans chercher à me presser. Mon regard fut attiré par la devanture d'une petite boutique. Je me stoppais et détaillais la vitrine. Les prix semblant correct, je me décidais à entrer. Une jeune femme avec des cheveux bleus électriques m'accueillit tout sourire.  Je ne perdis pas mon temps à regarder autour de moi. Je savais ce que je voulais. Après tout, j'achetais toujours la même chose. Je payais mes achats en liquide et lui rendit son sourire lorsqu'elle me souhaita une bonne et radieuse journée. Mes paquets sous le bras, je terminais le trajet jusqu'à l'immeuble dans lequel je résidais.

Une fois à l'intérieur, et mes paquets posés à même le seul, j'entrepris de me battre avec la porte d'entrée. Toujours difficile à fermer et d'autant plus pénible à ouvrir. En soit c'était une bon moyen de protection. Personne ne pouvais rentrer incognito. Impossible d'être discret avec une porte pareil.  Aucun risque que quelqu'un vienne essayer de me voler en pleine nuit. Dans les Glades, c'était une sacrée sécurité. Mes cheveux relevés en un chignon déstructuré, j’entreposais mes nouvelles trouvailles. La toile blanche alla sur le petit chevalet qui trônait dans un coin de la pièce. Je le déplaçais au plus près de la fenêtre. Les carreaux sales laissaient filtrer peu de lumière mais ça me suffisait. Je me posais sur une caisse pour m'en servir comme tabouret. De là, je sortis mes crayons et la peinture que je venais d'acheter. Je m'étais découvert un don pour la peinture et le dessin assez tôt dans ma jeunesse. A mon grand regret, je n'avais jamais vraiment suivi de cours. J'avais simplement passé du temps dans le centre communal pour jeune de mon quartier mal famé. A l'adolescence, j'avais cessé d'y aller. Mon don était alors tombé dans l'oubli. Je l'avais repris à Juvee. Nous étions obligés d'avoir une activité. J'avais donc choisi quelque chose que e savais faire. Plus ou moins. Je manquais clairement de pratique. Je manquais de moyen. Je manquais de technique. Mais le cœur y était. Dans d'autres circonstances, j'aurais pu devenir quelqu'un. Mais ce n'était pas ainsi que ma vie avait été conçue. Ceci dit, c'était mon talent inné pour tout ça qui m'avait fait m'intéresser à l'art et puis après à son marché. Un marché plus que lucratif dans lequel je ne regrettais pas travailler. C'était plus qu'intéressant.  

N'ayant pas d'idées précises de ce que je voulais faire, je laissais la mine de mon crayon flirter avec le papier. Je passais plus d'une dei heure dans la même position à tracer des lignes discontinues. Cet exercice avait quelque chose de reposant. Mon cerveau se mit en pause. Je ne réfléchissais plus à rien. Je fus cependant forcée de reprendre pied avec la réalité lorsque des coups violents furent portées contre ma porte en bois. Je sursautais en sortant de ma transe. Les gonds sautèrent et la porte s'ouvrir à la volée. Par réflexe, je me jetais sur le côté et allais refermer mes doigts sur le petit pistolet jeté sur mon matelas. Je n'eus pas le temps de m'en servir qu'un coup fut porté à l'arrière de mon crâne. Avant que je n'ai pu comprendre ce qui se passait, je sombrais dans l'inconscience.

x x x x x x

Une plainte passa mes lèvres. Je plissais les yeux sous la douleur. Petit à petit je les ouvrais. La première chose que je vis fut le sol puis ensuite mes pieds attachés aux pieds d'une chaise. Je fronçais un peu les sourcils sans comprendre. Doucement, je relevais la tête. Ma vue se brouilla un instant avant de s'éclaircir.  Je soufflais en regardant autour de moi. J'étais dans une pièce. J'essayais de bouger mes mains. Elles étaient aussi attachées. «  Bien tu es réveillée ». Je tournais ma tête vers l'origine du bruit jusqu'à poser mes yeux bleus sur la silhouette d'un homme. «  T'es qui toi ? ». J'étais certaine de ne jamais l'avoir vu de ma vie. «  Un ami de ta mère ». « J'ai pas de mère ». La réponse était sortie avant même que je ne puisse me poser une question. Comme tout le monde j'en avais eu une. Je ne l'avais juste jamais vraiment considéré comme telle. Et elle ne m'avait jamais considéré comme son enfant. De plus, pour moi, elle était morte depuis longtemps. Elle ne faisait palus parti de ma vie depuis que j'avais atteint l'âge de quinze ans. Elle n'était qu'un fantôme d'un passé révolu. Elle était une étrangère. Juste une génitrice et certainement pas une mère. «  Oh vraiment ? ». Si j'en croyais son sourire, je l'amusais. Il se déplaça jusqu'à arriver à mes côtés. Il approcha mon téléphone de mon visage pour me montrer une photo de celle qui m'avait mise au monde. «  Et donc ? ». «  C'est ta mère ». «  Je te l'ai dis, j'ai pas de mère ».  Il douta, je lui souris. Avec un peu de chance, j'allais pouvoir le convaincre qu'il s'était trompé de cible. Franchement, je n'avais pas envie d'être mêlée au pétrin dans lequel elle avait bien pu se mettre. Ce n'était pas mon problème.  Mon sourire tomba lorsque sa main rentra fortement en contact avec ma joue. Je grognais. «  Arrête de te foutre de ma gueule ! ». Ses doigts agrippèrent ma mâchoire et serrèrent. Je grimaçais. Il avait de la force.  Beaucoup de force. «  Ta mère, elle me doit un bon paquet de pognon  et elle nous a dit que t'avais de quoi rembourser ». Il serra encore un peu et je rejetais la tête vers l'arrière pour essayer de m'échapper de sa poigne. C'était bien le genre de ma mère en effet. De tout me renvoyer dessus pour se décharger. Elle se croyait plus intelligente que tout le monde.  Elle devait déjà entrain de se carapater pendant que lui perdait son temps ici. Elle pensait certainement qu'il mettrait du temps à me trouver. Ou qu'il passerait sa vie à le faire. Je n'avais eu aucun contact avec elle. Si j'avais de l'argent ou pas, elle n'en savait rien. Mais peut être espérait elle que j'en ai pour payer ses dettes. Ma mère était une vipère de la pire espèce.

Finalement, il me lâcha et je grimaçais de plus belle en bougeant ma mâchoire. Ça faisait un mal de chien. «  J'ai rien du tout, cette femme t'a menti ». Oui, je continuais à tout nier en bloc. Nos gênes en commun ne faisaient pas d'elle ma mère et de moi sa fille. Une famille était basée sur plus que cette notion. «  Je dois te reconnaître que t'es têtue dans ton genre ». Il secoua son doigt en face de mon visage. «  Mais tu vois je sais qui tu es. Je sais que t'es bien celle que je cherche. Je suis allé me renseigner ». Je le fixais sans broncher alors qu'il agitait un dossier sous mon nom. Un dossier avc mon nom et le tampon de la police de Los Angeles. Génial... il avait des connexions. «  T'as réussi à te faire une petite renommé depuis tes folles années d'adolescente ». Je restais silencieuse alors qu'il faisait mine de parcourir les pages. «  Comment tu m'as trouvé ? ». J'avais besoin de savoir. Je ne pouvais pas faire les mêmes erreurs. «  Ce n'est pas important. Ce qui compte c'est que je t'ai et que tu vas me filer le fric que ta mère me doit ! ». Certains croyaient encore au père noël. Je n'allais pas lui filer un centimes. Il pouvait s'asseoir dessus. Mais ça, il n'avait pas encore besoin de le savoir. Après tout, j'avais essayé de nier qui j'étais, ça n'avait pas marché. Pour sortir d'ici, il allait falloir que je fasse semblant de coopérer. «  Okay combien ? ». Malgré moi, j'émis un sifflement lorsqu'il m'annonça la somme. Je ne savais pas ce qu'elle avait foutu mais on ne parlait pas de quelques briques ici. «  J'ai besoin d'un téléphone ». L'homme me considéra avant de taper contre le fer de la porte dans son dos. Cette dernière s'ouvrit. Il marmonna quelques mots à l'attention de je ne savais qui. Au moins, je savais à présent qu'il n'était pas seul. Quelques minutes plus tard, on lui ramena ce que j'avais demandé. Je lui dictais le numéro. Numéro que j'avais appris par cœur. Heureusement. Il me flanqua l'appareil entre l'oreille et l'épaule. Un sentiment de soulagement m'envahit lorsque la voix de Steve résonna de l'autre côté du combiné. Je ne me présentais pas et lui demandais de ramener les 500 000 dollars au point de rendez vous que l'on m'avait indiqué.  Intérieurement, j'espérais qu'il se serve de la communication en cours pour traquer ma location et pour me sortir de ce pétrin. Pétrin dans lequel je ne m'étais de plus pas fourrée pour une fois !

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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyMar 12 Déc - 0:25

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JAMES & STEVE



Effervescence et chaos. Voilà les termes qu’utilisent Steve pour désigner le quartier général d’A.R.G.U.S. depuis le passage du Syndicat du Crime. Tous les agents sans exception sont sur le qui-vive, à essayer de pallier aux problèmes engendrés par la disparition du soleil, pour ne citer que cet exemple-là. A chaque fois que Steve passe à un étage, dans un couloir ou près de n’importe quel bureau, il peut ressentir la pression qui en émane. Comme un bourdonnement intempestif qui, au bout d’un moment, le met mal à l’aise. Car aucun d’eux n’arrive à trouver une solution à leur problème. Steve mentirait s’il ne se sentait pas désemparé face à la situation, et ce depuis l’attaque du Syndicat. Son action d’aider à évacuer la population avec d’autres a été utile oui, mais il aurait voulu faire plus.
Faire comme tous ces héros qu’il connait. Aller se battre dans l’espace comme Hal, secourir la population à la vitesse grand V comme Barry. Créer un barrage en couchant des immeubles comme ont pu le faire Donna et Diana. Aider Clark à ne pas se retrouver sans pouvoirs. Ou tout autre chose héroïque nécessitant au préalable des pouvoirs pour être accomplie dans les règles de l’art.

Steve soupire et ferme les yeux, ne voulant pas encore repenser à tout cela. Sans grand succès. Le numéro deux d’A.R.G.U.S. s’empresse de pousser la porte de la salle de gym avec sa main libre, la seconde transportant son sac de sport. Comme à son habitude, la salle est vide. Personne ne s’en va courir sur des machines en pleine journée et cela arrange Steve. Une des habitudes de l’espion depuis l’attaque d’Ultraman et ses amis est de faire du sport. Toujours plus de sport. Pour devenir plus fort ou avoir l’illusion de. Pour trouver un moyen de se sentir utile. Ou avoir l’illusion de, encore une fois. Lorsque Steve a commencé son entraînement intensif, il n’a pas vu d’autres options que de courir sur un tapis de course, faire des exercices musculaires et autres joyeusetés sportives nécessitant les machines d’une salle de sport. Tout en essayant de maîtriser un autre style de combat en parallèle. En somme tout pour se sentir plus utile à la prochaine attaque et ne pas baisser les bras.

La salle de sport est vide et cela l’arrange. C’est un coup calculé, évidemment, que d’aller s’entraîner durant ces heures creuses. Il y a bien quelques agents s’aventurant de temps en temps mais rarement les mêmes. Steve pourrait limite croire que sa tenue sportive les rebute. Après tout, il est très rare de voir Steve dans un débardeur gris moulant laissant plus qu’entrevoir sa musculature et short de la même couleur. Seulement Steve sait que d’avoir la salle presque uniquement pour lui à ces heures fait partie des quelques avantages à être le numéro 2 d’A.R.G.U.S. alors il en profite, comme aujourd’hui. Tout comme il profitera par la suite des douches et vestiaires vides. Pas de blagues graveleuses qui arriveront à ses oreilles, pas de jeux débiles basés sur de la comparaison qu’ont certains agents d’une même équipe. Juste le bruit de l’eau qui coule et qui s’écrase au sol ou sur son corps endolori pour l’accompagner dans les méandres de ses pensées. Le calme est une denrée aussi rare que le soleil désormais, le blond se doit d’en profiter.

Steve retrouve le brouhaha constant des équipes d’A.R.G.U.S. presque deux heures plus tard et se remet instantanément au travail. Il s’en va aider quelques collègues par-ci, se permet de demander des informations supplémentaires à d’autres par-là. En temps de crise, il trouve inconcevable de rester les bras croisés sans rien faire ou uniquement à taper des rapports. Il est d’ailleurs en pleine discussion avec un des membres de l’équipe de geeks, comme il les surnomme affectueusement, lorsque son portable vibre dans sa poche. Il dégaine le smartphone par réflexe, se disant que son potentiel interlocuteur pourrait lui laisser un message. Seulement le correspondant « numéro masqué » l’intrigue. Il fronce les sourcils. « Un instant », se sent-il obligé de dire à son collègue avant de s’éloigner de quelques pas puis de décrocher. La voix qui répond à son « Allô ? » l’étonne plus qu’elle ne l’apaise. La perturbe plus qu’il ne l’aurait imaginé, sans trop réellement savoir le pourquoi du comment. « James ! Comment… » vas-tu ? compte-t-il demander avec un air détaché. Mais la blonde au bout du fil ne lui en laisse pas le temps, entrant directement dans le vif du sujet. Elle lui parle d’une rançon de 500 000 dollars et le cœur de Steve rate un battement. Merde. Alerte et se félicitant de ne pas avoir donné son nom de famille en décrochant, Steve claque instantanément dans ses doigts pour attirer l’attention de l’ingénieur informatique pour lui faire comprendre qu’il va avoir besoin de lui. « Attends, attends, répète, que je note tout. » Sa réplique est à moitié vraie mais il préfère passer pour le bouffon de service au-cas-où leur communication soit sur écoute. En réalité, Steve cherche simplement à gagner du temps alors que le collègue ingénieur s’empresse de lancer une triangulation sur son ordinateur pour localiser le lieu de l’appel. Une minute, je n’ai besoin que d’une minute, pense-t-il en se saisissant d’un papier et d’un crayon, le téléphone coincé entre son oreille et son épaule. « 500 000 dollars, ok. L’adresse ? » Il ne sait pas si James a compris son petit jeu sans même le voir mais Steve a l’impression qu’elle prend plus de temps pour lui dicter l’adresse. Le numéro deux d’A.R.G.U.S. croise le regard de son collègue qui lui confirme qu’ils ont localisé la provenance de l’appel d’un pouce en l’air. Retenant un soupir de soulagement (au moins une étape de faite), Steve a à peine le temps de confirmer qu’il a noté le montant, l’adresse et l’heure du rendez-vous que la communication s’arrête aussi rapidement qu’elle a commencé. « L’appel a été passé de Bludhaven. » Sa mâchoire se serre et ses paupières se ferment quelques instants. Steve aurait presque préféré retourner dans son taudis des Glades à ce stade. « Evidemment. Merci pour ta réactivité. On remet notre point pour une autre fois. » L’ingénieur se contente d’opiner du chef après lui avoir donné le papier contenant l’information sur la localisation de James. Steve est de toute façon déjà trop perdu dans ses pensées pour répondre, se précipitant d’un pas rapide en dehors du bureau. Dans quel pétrin s’est-elle fourrée, cette fois ?, ne peut-il s’empêcher de penser.

***

Steve a réussi à assembler une bonne équipe à la va-vite. Il ne pouvait décemment pas mobiliser tout A.R.G.U.S. pour le sauvetage de celle qu’ils considéraient tous comme une criminelle s’il ne voulait pas attirer l’attention d’Amanda sur tout ça. Cinq personnes, six avec lui, pas plus. Le point de rendez-vous et le lieu où James est retenue prisonnière n’étant pas au même endroit, Steve et son équipe ont convenu de se séparer en deux groupes : le premier servant de fausse piste, au lieu de l’échange avec une mallette vide (seul face aux malfrats, les deux autres cachés, prêts à intervenir) ; le second, mené par Steve lui-même, là où se trouve James. Sur le papier, le plan semble cohérent et faisable par six agents expérimentés. Il ne reste plus qu’à voir la pratique. « En position, chef. » L’oreillette de Steve crépite alors qu’il pénètre dans l’entrepôt semblant abandonné devant lui. Bludhaven ne démérite vraiment pas sa réputation de ville pire que Gotham, encore plus avec la nuit perpétuelle depuis août. L’ambiance y est oppressante, ayant même réussi à le mettre mal-à-l’aise lors de leur arrivée sur place.  Il chasse cette pensée de son esprit.  « Noté, vous savez ce qu’il vous reste à faire, bon courage. » Il fait signe à ses deux agents de le suivre sans couper la communication dans son oreillette et avance prudemment. L’entrepôt abandonné n’a qu’un seul étage. Il n’est pas difficile de trouver la seule pièce éclairée de l'endroit. Et l’entrepôt est calme, les hommes faisant leur ronde peu difficiles à éviter. Tout semble trop facile…

En effet, ce n’était qu’un faux semblant. A peine Steve a le temps de faire signe à ses deux agents d’avancer, pensant que la voie est libre, que des balles leur passent non loin. Ils répliquent. Les festivités commencent mais leur objectif reste le même : arriver rapidement à la pièce éclairée et ne tuer qu’en cas d’extrême nécessité. Ou self-défense.


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Dernière édition par Steve Trevor le Sam 30 Déc - 22:47, édité 1 fois
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Bartholomew Allen


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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyVen 15 Déc - 17:30

genes do not make family
steve & james
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Le téléphone me fut arraché et la conversation coupée. L'homme m'envoya un rire en coin avant de briser le petit boîtier sous sa chaussure. Je haussais un sourcil mais ne fit aucune remarque. Pour tous ses hommes de main, tout son pouvoir, tous ses contacts, il se semblait pas savoir que détruire un burner après communication ne servait à rien. Ils ne pouvaient pas être tracé ainsi. « Reste sage ». Je reculais mon visage lorsqu'il posa son pouce sur ma joue dans une moquerie de caresse. Je lui envoyais un regard noir alors qu'il se mettait à rire. Ce mec était un abruti de la pire espèce. La porte se referma dans son dos et je restais avec l'un des gardes. Ce dernier me fixa avec un sourire sardonique  mais ne bougea pas de sa place. Je me désintéressais de lui. Du moins en apparence. Je le gardais toujours dans mon champ de vision. Je n'étais pas assez folle pour ne pas le surveiller. Bien sur, pieds et poings ainsi liés je ne pourrais rien contre lui. Mais tout de même, je préférais le voir venir. Pour la quinzième fois, je testais la solidité de mes liens en bougeant mes poignets. Ils étaient serrés. Je n'allais pas pouvoir sortir mes mains de là seule. Ou du moins, non sans me faire mal. Je pouvais toujours me déboîter les pouces pour voir si cela fonctionnait. Peut être allais je garder ça en dernier recours. Je ne devais pas prendre de décisions hâtives. Je devais laisser la situation décanter. Voir ce qui allait se passer.

Je me demandais si Steve avait pu tracer l'appel. Et si oui, était il en route à l'heure qu'il est ? Ou avait il simplement décidé d'ignorer ma situation ? Franchement, je ne savais même pas pourquoi je lui accordais autant ma confiance. Nous nous trouvions pas du même côté de la loi. J'avais travailler une fois avec lui. Ce qui avait fini mal se terminer pour moi. Je ne pus m'empêcher de me trouver stupide. Cela ne me ressemblait pas. Moi la femme indépendante qui avait juré de ne jamais dépendre d'un homme, attendais que l'un d'entre eux viennent me sauver la mise. Un sourire se posa sur mes lèvres. C'était risible.  Et triste aussi quelque part. A croire que , dans le fond, je n'avais pas retenu la leçon qui m'avait été si durement inculquée. Je ne pouvais pas faire les mêmes erreurs. J'avais survécu jusque là en suivant cette simple règle. Qu'avait donc de si spécial Steve Trevor pour que m'en éloigne ? Dans mon esprit la réponse était claire. Il n'avait rien. Il était comme tous les autres. Je savais que cette conclusion était particulièrement injuste. Il n'avait rien fait pour me prouver qu'il n'était pas digne de confiance. Mise à part, le fait qu'il travaillait pour Waller. Quelque part, ça en disait aussi long sur lui. Cette femme ne m'inspirait aucune confiance. Et cela depuis le tout début. Depuis notre toute première rencontre. Pour autant, malgré toute ma rationalité, c'était bien lui que j'avais appelé. Lui et personne d'autres. Bien entendu, sur le moment, il m'était apparu comme l'option la plus valable. Il avait les ressources. En outre, je n'avais pas d'hommes de mains. Personne ne connaissaient mes planques, mes comptes en banque, mes caches. J'étais la seule à savoir. Je n'avais personne de confiance à l'extérieur. Un choix de vie que je ne regrettais absolument pas. Mais qui menait parfois à certaines complications.  Je soupirais à nouveau, pas plus avancée. «  Pourquoi tu soupires ». Je reposais complètement mon regard sur mon baby sitter. «  Peut être parce que je suis attachée à une chaise dans une pièce à la lumière pisseuse et à l'odeur putride ». Il me sourit, amusé. «  Et puis, la compagnie laisse grandement à désirer ». Son sourire chuta. Il n'avait pas apprécié l'insulte à peine déguisée. Je le regardais serrer des dents puis reprendre une expression neutre. «  Oh j'ai touché un nerf sensible ? ». Je savais que je ne devais pas le provoquer. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je fermais cependant la bouche lorsque je le regardais approcher, menaçant. Il allait me frapper. Ses intentions étaient limpides. Comme prévu, une douleur se propagea sur mon visage. Un grognement passa mes lèvres. «  Quelque chose d'autre  à dire ? ».  Je lui souriais de mes dents à présent tâchée de rouge, prête à ouvrir la bouche pour répliquer.

Le bruit de coups de feu m'en empêchèrent.  Je tournais la tête vers la fenêtre mais ne vis rien. Je tournais rapidement la tête lorsqu'une balle perdue vint se ficher dans le verre et le faire exploser. Apparemment, mon coup de poker avait fonctionné. Mon baby sitter se positionna près de l'ouverture et commença à vider le chargeur de son arme automatique sur ce qui se passait en dessous. Pour ma part, j'usais du poids de mon corps pour soulever les pieds de ma chaise et me déplacer. La technique était loin d'être discrète mais l'homme de main était, de toute façon,  trop occupé pour faire attention à moi.   Le plus rapidement que je pus, je rejoignais le tuyau en fer cassé qui dépassait du mur. Je priais pour celui ci soit assez tranchant pour me permettre de me dégager.  Je glissais le bout le plus pointu entre mes poignets et bougeais pour espérer rompre le matériel qui me maintenait attachée. Malheureusement pour moi, la porte s'ouvrit à la volée pour laisser rentrer le chef de toute cette opération. Il ne perdit pas son temps pour venir à ma rencontre. Il tira sur mes cheveux et m'éloigna. «  Oh non non, ma petite. Tu ne vas aller nulle part !  Tu vois on va éliminer tes petits copains et après on va s'occuper de toi». Il y avait de la rage dans ses yeux.  Il n’appréciais pas l'intrusion. Ni la déconfiture. Je ne pus m'empêcher de sourire. Il pointa le canon de son arme sur mon front. «  Détache la ». «  Boss .. ». «  Détache la !! ». L'homme de main quitta sa place près de la fenêtre explosée. Bientôt, je fus libre de mes entraves. «  Debout chérie, on va aller dire bonjour ».  Je fus rudement soulevé et placée en face de lui. Une fois sur mes pieds, je tentais de m'extraire de sa poigne. «  Reste tranquille, sinon je vais me fâcher ».  Sans ménagement, je fus placée là où tout le monde pouvait me voir. La forte voix de mon kidnappeur résonna bientôt dans l'endroit. Ce qui demandait été basique. Il voulait juste les voir décamper pour pouvoir continuer  à faire son business tranquillement. Si ils hésitaient, je mourrais.  Probablement d'une balle dans le crâne, si je devais prendre des paris. Il n'y avait pas plus simple que ça. Ni plus efficace.

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by Wiise
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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyJeu 4 Jan - 19:06

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JAMES & STEVE



Les balles fusent. L’altercation a commencé. Raté pour la discrétion, ils vont devoir faire avec. « A couvert ! », crie-t-il à ses deux agents. Ils doivent blesser et non tuer. Son ordre direct, qui détonne de ceux que donnent Amanda de manière générale – tuer plutôt que blesser, telle est sa devise désormais. Steve se retient de leur rappeler, il leur fait assez confiance pour ça. Mille et un plans s’imposent alors dans son esprit pour atteindre la pièce à l’étage mais aucun ne lui semble pertinent – il faut qu’ils restent tous en vie, pas qu’un se sacrifie pour les autres, ce serait complètement aberrant sinon. Même s’ils s’acharnent à leur tirer dessus.

Adossé contre une des caisses de l’entrepôt, arme dégainée et prête d’utilisation, une pensée saugrenue traverse l’esprit de l’agent : que fait-il là, exactement ? James est une criminelle, dans d’autres circonstances, il n’en aurait rien eu à faire – tout comme le reste d’A.R.G.U.S présentement. Est-ce que les circonstances changent la donne au final ? Et puis, pourquoi l’a-t-elle appelé à l’aide (en quelque sorte) en premier lieu ? Elle la femme indépendante pleine de ressources. Elle la femme qui s’est sortie de situations bien pire. Elle la femme qui n’a pas besoin d’un homme, ou de plusieurs pour l’aider. Elle la femme qui sait pourtant pertinemment qu’il n’est pas du même côté de la loi qu’elle. Et pourtant, même en sachant tout ça, elle a composé son numéro en cas d’urgence. Et pourtant… La pensée reste en suspens.

Rien ne réussit cependant à répondre à sa question ; que fait-il là, bon sang ? Est-ce parce qu’il lui en doit une ? Leur dernière mission (et surtout première mission) ensemble ne s’est pas déroulée comme prévue après tout. Est-ce à cause de ce qui s’est passé pendant ladite mission ? Non. Cela avait été une diversion intelligente que de faire croire à ses gros balourds qu’ils les confondaient avec le couple qu’ils recherchaient réellement. Leur faire croire qu’ils s’occupaient autrement en faisant autre chose de bien plus intéressant dans une pièce sombre et isolée que s’enfuir. Cependant, cette diversion l’avait complètement chamboulé. A un cheveu de perdre le contrôle au profit de tout le reste – pulsions ? Surprise ? Sentiments ? Qu’en savait-il vraiment ? – Steve avait surtout eu une impression de vide lorsque l’improvisation fut stoppée brutalement sans pouvoir se l’expliquer. Etait-ce le signe qu’il avait attendu ? Celui qui, lorsqu’il croiserait le regard de Diana, lui fera comprendre qu’enfin il ressent plus rien que de l’amitié ? Qu’il avait réellement, cette fois, tourné la page ? Peut-être. Cependant, si ce signe signifiait qu’autre chose se tramait… Non, impossible, voyons. Et pourtant… Cette pensée-là aussi reste en suspens. Décidément.

L’oreillette de Steve crépite de nouveau. Il se surprend à penser un « déjà ? » alors que la voix de l’agent se discerne dans son oreille. « Chef, nous avons eu un petit problème… » Eux aussi ?, s’étonne l’agent alors qu’il prend soin d’éviter une slave de balles. Il s’est réfugié derrière un muret de l’entrepôt, un peu en retrait de la cachette de ses agents qui continuent d’avancer. A trop réfléchir, on se retrouve distrait. « Nous n’avons pas pu neutraliser tout le petit groupe, deux se sont échappés et se dirigent vers l’endroit où vous vous trouvez. » Evidemment. James a l’art et la manière de se retrouver dans des situations compliquées. Tout comme Steve, s’il s’admet ce fait un jour. « Entendu. Rejoignez-nous ici. Nous sommes dans une situation délicate et nous risquons d’être rapidement en sous-nombres s’ils s’invitent à la fête. Terminé. » Steve n’a pas le temps de faire de long discours alors qu’il répond enfin aux tirs de balles. Il touche à la jambe un des adversaires, qui s’effondre en se tordant de douleur et fait signe à ses coéquipiers de continuer à avancer et blesser si nécessaire. Blesser, pas tuer.

Alors que Steve et les deux agents qui l’accompagnent ont réussi à se rapprocher un peu plus de l’escalier tout en ripostant correctement – ils sont mieux entraînés que les hommes de main que la tête pensante de ce kidnapping et cela aide grandement face à des tireurs ne sachant pas aussi bien viser qu’ils ne le pensent – la porte de la pièce éclairée du premier étage s’ouvre à la volée. Presque instantanément, les tirs des mercenaires en carton (selon Steve) encore debout s’arrêtent. Le regard de Steve se pose sur la silhouette de James, malmenée par son kidnappeur. Sa mâchoire se serre instinctivement à cette vision. Cette fois, il ne peut pas lui passer discrètement un couteau suisse pour se défaire de cette poigne. « Barrez-vous d’ici ou je la descends. » « Relâche-la et on verra. » Steve s’avance à découvert vers une bonne position pour viser l’homme qui retient James en otage à l’étage du dessus. L’arme pointée vers lui, Steve constate avec satisfaction qu’il ne reste que deux hommes de mains encore capable de répliquer. Du moins, en attendant. Un rire émane du balcon du premier étage. « Tiens donc, mais c’est qu’on a une célébrité avec nous en plus ! » s’esclaffe le kidnappeur. La mâchoire de Steve se serre à nouveau. Contrairement à la dernière fois, il n’est plus sous déguisement. Le lynchage médiatique a beau être derrière lui, vieux de plus de deux ans, ce n’était pas la première fois que l’on voyait sa tête dans ces torchons journalistiques. « Bah alors ma jolie, tu aurais pu me dire que tu connaissais l’ex de Wonder Woman ! » L’homme se penche d’un peu trop près de James au goût de Steve, jouant avec son arme de sa main libre. L’homme ne baisse pas sa garde. Steve renforce sa poigne sur son arme. « Relâche-la. » L’ordre fuse dans l’air mais n’a pas l’effet escompté. Il ne quitte pas sa cible des yeux mais ose s’interroger sur la position et l’avancée du reste de ses hommes alors qu’un rire éclate dans l’entrepôt. « Mon cher Trevor, si tu crois que cela est suffisant, retourne tout de suite pleurer dans les jupons de ton tyran de chef. Cette demoiselle reste et point barre. Sinon je la descends devant toi là sous tes yeux. Au choix. » A nouveau, mille-et-un plans fusent dans la tête de Steve. Lui tirer dessus est un plan tentant mais bien trop létal pour James, encore plus avec le reste des hommes de mains dans le coin. Il a beau avoir une confiance absolue en ses agents, Steve n’arrive pas à savoir quelle solution est la plus viable pour tout le monde. Il leur faut une distraction…

Coïncidence ou heureux hasard, les portes de l’entrepôt s’ouvrent dans un violent éclat. L’autre groupe sous le commandement de Steve arrive en trombe en poursuivant leurs ennemis du jour. L’effervescence et l’échange de balles reprennent mais avec un effectif plus réduit. En effet, les deux agents de Steve avaient réussi à réduire le nombre d’ennemis en toute discrétion pendant le face à face de leur chef avec le kidnappeur de James. Ce dernier, distrait, en a baissé sa garde. Laissant l’opportunité à Steve et James de réagir. Steve arrive alors dans les escaliers lui permettant l’accès au premier étage mais la partie n’est pas gagnée pour autant.


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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyVen 5 Jan - 18:20

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« Tiens donc, mais c’est qu’on a une célébrité avec nous en plus ! ». L'homme resserra un peu plus sa prise sur mon bras. Un léger grognement de douleur s'échappa d'entre mes lèvres. Ce mec allait être rutre jusqu'au bout. Rustre et lâche. Après tout, il m'utilisait comme bouclier humain. Ils étaient tous les mêmes. Courageux lorsqu'ils étaient en nombres et en position de force, peureux dès qu'ils sentaient le situation leur échapper. J'aurais presque pu en rire si je n'avais pas eu une joue en feu, une lèvre en sang et un flingue pointé sur ma tête. Il fallait croire que mon instinct de survie avait fini par se manifester. Mieux valait tard que jamais, comme on disait. « Bah alors ma jolie, tu aurais pu me dire que tu connaissais l’ex de Wonder Woman ». «  On est deux à être surpris ». Mon regard se porta du mieux que je pus sur Trevor, placé bien plus bas. Je le détaillais sous un jour nouveau. Alors comme ça, il était l'ex de Wonder Woman. J'aurais pu m'en sentir impressionnée si... si je n'étais pas moi je supposais. «  Bah voyons ». Apparemment mon bourreau ne me croyait pas une seule seconde. «  Est-ce que j'ai l'air d'une personne qui s'intéresse à la presse people ? ». Le silence me répondit. Clairement, je n'en avais pas la tête. On se fichait pas mal de ce genre de choses dans mon milieu. A vrai dire je ne m’intéressais à tout ça que lorsque je devais le faire. Et même là, j'avais tendance à traîner des pieds. J'étais née sans rien, je ne courrais donc pas après ceux qui avaient tout. Sinon, je serais allée voler mon père depuis longtemps. Non je n'y jetais un coup d'oeil que pour des contrats ou pour solliciter un potentiel nouveau client. Après tout, je ne travaillais jamais pour mon propre compte. Il n'était alors pas surprenant que je sois passée à côté de cette information. Et puis, je n'avais pas de télé, pas de comptes sur les réseaux sociaux. Je n'achetais pas les journaux, enfin sauf ceux spécialisés dans l'art qui m'intéressaient particulièrement. Le reste, ça me passait à trois milles. Je n'évoluais pas au même rythme que les autres. Peut être en avais je entendu parler en passant, ou au détour d'une conversation. Mais cela ne s'était pas fixé à mon cerveau. J'avais toujours eu plus important à penser. Puis , j'avouais que, cela ne m'intéressait pas.  Je l'aurais su en revanche, j'aurais évité de l'appeler. Ou même d'être vue en sa compagnie. C'était pas bon pour le business. Ni pour disparaître.

« T'as qu'à l'utiliser lui pour aller soutirer de l'argent à l'Amazone. Je crois qu'elle est riche ». Je savais que j'étais gonflée. Lui prenait le temps de venir e sauver, et je le jetais sous le premier bus. Je ne m'en excuserais cependant pas. J'étais comme j'étais. « Mon cher Trevor, si tu crois que cela est suffisant, retourne tout de suite pleurer dans les jupons de ton tyran de chef. Cette demoiselle reste et point barre. Sinon je la descends devant toi là sous tes yeux. Au choix ». Apparemment, le charmant ami de ma mère n'était pas de cet avis. L'affaire était familiale. J'étais donc son ticket. A nouveau je serrais les dents. Ma famille ne m'avait jamais rien apporté de bon. J'étais dépitée de constater que malgré tout ce que j'avais pu faire pour disparaître et devenir quelqu'un d'autre, elle continuait de me poursuivre. Pourtant, j'aurais du m'en douter. Je savais que le passé ne cessait jamais d'exister juste parce qu'on l'ignorait. Il revenait toujours se manifester. Toujours.  Le canon de l'arme vint se presser contre la peau de mon cou. Encore une fois, j'essayais de reculer ma tête pour éviter le contact. Je ne voulais pas dire, mais ça commençait à sentir le roussi. Surtout pour moi. Je me forçais à ne pas paniquer. C'était la pire chose à faire.  La panique réduirait mes chances de survie au moins par deux. Si ce n'était pas plus. Comme elles n'étaient déjà pas bien hautes, je préférais toutes les mettre de mon côté. Tant pis, si je devais sacrifier tous les hommes qui étaient normalement là pour me sauver au passage.  J'avais pendant trop longtemps vécu pour moi-même pour m'en soucier. Un pincement au cœur me prit cependant. Steve ne méritait pas ça. Rien ne l'avait obligé. Un seul coup de fil de ma part avait suffit. Je rejetais cette pensée comme elle était venue. Dans la vie c'était chacun pour soi. N'est ce pas...?

Par chance, je n'eus pas besoin de recourir à de telles extrémités. La porte du hangar qui s'ouvrit d'un coup se chargea de distraire tout le monde. Moi compris pour l'espace d'une micro seconde. Mon assaillant lui fit l'erreur de tourner la tête pour regarder ce qui se passait. Son arme glissa de mon cou pour se repositionner dans le vide. Je profitais de son inattention pour lui envoyer un violent coup de coude dans l'estomac. Il se courba légèrement et perdit définitivement son avantage sur moi. J'avais beau ne pas être une excellente combattante, j'avais quand même retenu deux trois trucs pendant toutes ces années. Après tout, j'étais une enfant de la rue – si on oubliait mon héritage familial - j'avais du survivre. Ne pas être une excellente combattante avait une définition pour moi bien différente de celle d'une personne lambda. Je savais me débrouiller si il le fallait. Après ça, je crochetais sa jambe. Il ne lui en fallu as plus pour commencer à dévaler les marches lacé à quelques centimètres de nous. Il tendit la main vers moi dans un sursaut. Il me loupa. Je ne fis évidemment aucun geste pour l'aider. Ce fut satisfaite que je suivis la course maladroite dans l'escalier  qu'il effectua avant d'aller se ficher pratiquement dans les jambes de Steve. Un petit sourire vola sur ma bouche. C'était bien fait pour lui. La plainte qu'il laissa échapper étira un peu plus mes lèvres. «  Voilà une affaire rondement menée ». Je me moquais, je ne pouvais pas m'en empêcher. Les combats cessèrent tout autour de moi. Apparemment tous les criminels avaient été appréhendés. Si on ne me comptait pas dans le lot évidemment. Après tout, si on reprenait la définition du mot, c'était bien ce que j'étais. Une criminelle.

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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyMer 24 Jan - 1:56

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JAMES & STEVE


Sa mâchoire se serre un peu plus et son regard envoie un instant des éclairs à la blonde après sa tentative de changer d’otage. De le prendre lui pour faire chanter la richissime Diana. Oui, elle est riche – et oui, Steve ne cache pas non plus avoir une bonne situation mais là n’est pas le propos – mais ce n’est pas comme s’il était une réelle forme de chantage aujourd’hui. Dans le sens où il y avait d’autres personnes plus importantes dans sa vie que lui, l’ex. Cependant, alors que Steve se refuse de décortiquer la révélation qu’a faite James – jamais il n’aurait pensé trouver quelqu’un qui ne connaissait pas son lien avec Wonder Woman. Mais alors pourquoi était-elle rentrer en contact avec lui la toute première fois ? – le criminel ignore sa requête et continue sur sa lancée. C’est elle qu’il veut et personne d’autre, y compris quelqu’un de plus fortuné. Qu’a-t-elle encore fait cette fois ? La question revient dans sa mémoire, ne se doutant pas un seul instant qu’elle n’y est pour rien. Qu’elle n’a, cette fois-ci, titillé l’égo de personne. La mâchoire de James se serre et Steve replace ses mains sur son arme en synchronisation. Il était là pour la sortir de cette situation difficile. De cette mission qui semble impossible sans un miracle. Car si Steve sait pertinemment qu’il peut atteindre la bonne cible, aucune de ses stratégies ne le satisfait. Car dans n’importes lesquelles, quelqu’un allait être tué. Dans la plupart des cas, ce serait le chef des opérations ennemies. Pas du tout partisan du précepte « faites ce que je dis, pas ce que je fais », Steve ne veut en aucun cas avoir à descendre l’homme dans sa ligne de mire. Il se doit de montrer l’exemple, le bon exemple. Il doit simplement blesser et non tuer. Mais si Steve ne fait que de le blesser, peu importe la manière et l’endroit, il lui donnera une opportunité de mettre à exécution son plan. D’éliminer James sous ses yeux. Peut-être le méritait-elle, à avoir voulu le jeter directement sous les rails du train pour s’en sortir ? Non. La logique de blonde échappe au numéro deux d’A.R.G.U.S. Peut-être était-ce seulement son instinct de survie ? Peut-être.

Alors que Steve prie à moitié pour une solution miracle pour l’aider à choisir la marche à suivre – ses principes contre la dangerosité actuelle – la cavalerie arrive et distrait tout le monde l’espace d’une demi-seconde à peine. Temps suffisant pour reprendre ou perdre l’avantage. Temps suffisant à James pour se défaire de son bourreau. Temps suffisant à Steve pour se rendre compte que son équipe a été efficace. Il évite tout de même quelques balles, atteint l’escalier. A peine monte-t-il quelques marches que l’homme, qui le menaçait quelques minutes plus tôt de descendre James sans ménagement, fait un rouler-bouler avant d’atterrir à ses pieds, comme un cadeau tombé du ciel. Un sourire arrogant se dessine sur le visage de Steve. L’homme espère encore un instant qu’il pourra s’en sortir. Son rêve se brise au moment où Steve lui assène un coup de poing qui l’assomme. « N’y pense même pas, mon cher. » Steve se contente alors de soulever le corps inerte du criminel, observant avec satisfaction la scène en face de lui. Tous les criminels ont été appréhendés, ses agents s’occupent de les arrêter. Il tourne le dos à l’escalier. « Voilà une affaire rondement menée. » Une voix féminine parvient à ses oreilles, qu’il ignore. Il n’a pas besoin de se retourner pour savoir qui s’adresse à lui et préfère se concentrer sur sa tâche actuelle. Steve fait signe à un de ses hommes d’approcher. Il lui refile le poids mort qu’est le criminel inconscient dans les bras. « Occupez-vous de lui, enfermez-les quelque part au QG avec les autres et vous connaissez la suite de la chanson. Ah et, bravo, je suis fier de vous et vous remercie de votre aide. » Son sourire s’étire alors que son agent repart en transportant le corps du criminel, faisant signe à ses hommes qu’ils peuvent gérer le reste. Il leur fait assez confiance pour ça.

Steve se tourne alors vers James. « Une affaire rondement menée, n’est-ce pas ? Quel dommage que tu n’aies pas pu échanger ta place d’otage avec la mienne. C’est à se demander pourquoi tu m’as appelé… », ironise-t-il un peu. Il range son arme dans son fourreau et se frotte les yeux d’une main. Maintenant que la situation est calmée, les questions refont surface. Pourquoi l’a-t-elle appelé ? Pour mieux l’utiliser ? Ça n’a toujours pas de sens. Elle n’avait après tout tenté la parade qu’au moment où elle a su pour le lien entre lui et Diana… Toute cette réflexion ne répond pas à sa question. Ni même à celle qui concerne cette histoire d’enlèvement pour de l’argent. Steve a pourtant vu le squat, squat loin d’être luxueux, où James habite. Il fronce ses sourcils. L’ont-ils capturée à son squat ? Une bonne minute s’écoule alors qu’il observe ses traits, à la recherche du moindre indice caché, sans succès. Il ose poser la question qui lui brûle les lèvres, retenant le reste dans un coin de sa tête – ni le lieu, ni le moment de s’étendre sur toute cette situation. « Où t‘ont-ils tendu une embuscade ? A ton squat ? » Ses iris se plongent dans les siennes, attendant une réponse verbale qui ne vient pas. L’absence de réponse lui fait ainsi comprendre qu’il est sur la bonne piste. Steve lâche un soupir résigné. Il a beau ne pas avoir digéré l’ingratitude de James, il ne peut, sans comprendre exactement pourquoi, se résoudre à la laisser croupir dans un endroit insalubre et qui n’est désormais plus aussi sécurisé qu’elle le supposait. « Suis-moi. Tu n’as plus d’endroit où crécher et ce lieu n’est pas des plus propices pour discuter. Puis je préfère largement te savoir dans ma chambre d’amis que dans un autre squat je ne sais où. » Trop bon, trop con ? Sûrement.

Le trajet retour jusqu’à Washington, en voiture, s’est fait dans le plus grand des silences, les laissant l’un comme l’autre en proie avec leurs pensées. Plus ils se rapprochaient de Washington, plus les questions de Steve se précisaient. Mais l'agent a résolument gardé son regard sur la route, les plaçant une à une dans un coin de sa tête. Y compris celle qui est revenue sans cesse : pourquoi l’as-tu invité à rester chez toi ? Steve fait fi de la pensée et continue, sans s’arrêter, jusqu’à les débarquer dans le parking de son immeuble. Quelques instants plus tard, il débloque sa porte et laisse James pénétrer dans son appartement sans un mot jusqu’à ce qu’il la referme derrière lui, n’arrivant plus à se retenir désormais pour faire la lumière sur tout ce qui venait de se passer. « Tu m’expliques comment tu t’es retrouvée dans une situation pareille, maintenant ? » Peut-être a-t-il été trop direct. Mais s’il lui offre un endroit où dormir, il a tout de même le droit de savoir le pourquoi du comment.


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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyVen 26 Jan - 22:41

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« Une affaire rondement menée, n’est-ce pas ? Quel dommage que tu n’aies pas pu échanger ta place d’otage avec la mienne. C’est à se demander pourquoi tu m’as appelé… ». «  Oh voyons Trevor fais pas ta vierge effarouchée ». Je balayais le tout d'un signe de la main. Franchement, si il attendait quelque chose d'autre de moi... c'était qu'il s'était trompé sur tout la ligne me concernant. Ma survie était plus importante que le reste. Comme on ne cessait de le répéter, c'était chacun pour soi. Surtout dans un milieu comme le mien. «  Si ça peut te rassurer ce n'était pas dans mes plans. L'opportunité s'est présentée, je l'ai saisi ». Ce n'était pas plus compliqué que ça. Je reconnaissais cependant que ce n'était pas très décent. Cependant, la décence ne savait à rien si l'on était mort. Je trouverais bien un moyen de me faire pardonner. En outre avec un métier comme le sien, je m'étonnais qu'il ne soit pas habitué à ce genre de situations. Je ne devais pas être la première à essayer de retourner ma veste ou à jeter mes coéquipiers ou sauveurs sur les rails du train. Sauver sa peau était la réaction la plus humaine qu'il soit. Beaucoup seraient capable du pire pour préserver leurs vies. Je n'étais pas différente des autres sur ce point là. J'avais la même tare. Le même instinct. La même ingratitude qui définissait  si bien la race humaine Lui aussi l'avait probablement eu avant de le mettre en laisse grâce à un entraînement intensif. J'étais formellement convaincue que l'on naissait tous égaux sur ce point là.  Pas de quoi s'en émouvoir donc.  Je n'avais de toute façon jamais prétendu être meilleure que les autres. Au contraire même, je n'avais aucune illusion. Je savais ce que j'étais. Et je n'étais définitivement pas quelqu'un de bien. Sans être une ordure non plus. Je voguais dans cet espace grisâtre qui régnait entre les deux.

« Où t‘ont-ils tendu une embuscade ? A ton squat ? ». Mon silence répondit à sa question.  Je ne savais toujours pas comment ils m'avaient retrouvé. Même avec des contacts. Je faisais toujours attention. Sauf qu'il fallait croire que j'avais commis une erreur. Peut être m'étais je senti un peu trop en sécurité. De Star City j'étais censée ne plus y être depuis longtemps. Sauf que j'étais restée. Je supposais que c'était ça qui avait causé ma perte. A trop rester dans un même endroit, l'on devenait reconnaissable.  Pour les personnes comme moi ce n'était pas une bonne nouvelle. Je supposais ensuite que l'argent avait fait le reste. Il n'y avait rien de mieux pour délier les langues. Surtout des drogués en quête d'un peu de sous pour se payer leur prochaine dose. Ils étaient prêts à tout. Mes interrogations j'aurais aimé les poser à mon agresseur. Je savais cependant que je n'allais pas avoir accès à sa cellule. J'aurais pu demander à Steve une faveur. Mais après le coup que je venais de lui faire... autant dire qu'il y avait peu de chance pour qu'il accepte de me faire une fleur. Ce qui était bien dommage vu que j'aurais adoré m'entretenir avec ce monsieur.  Au moins, je pouvais me réjouir de son sort. Il n'allait probablement pas gambader dans la nature de sitôt. C'était déjà ça.  Une victoire même petite était toujours mieux qu'une défaite. Bien sur cela ne réglait pas tous mes problèmes. Ma mère finirait bien par recommencer un jour ou l'autre. Hors de question que j'aille lui rendre visite néanmoins. A  l'heure actuelle, elle ne savait pas si j'étais vivante ou morte depuis longtemps. C'était mieux ainsi. Je n'avais de toute façon aucune envie de me retrouver face à cette femme. Elle ne méritait pas que je m'impose sa présence. Même pour une courte période de temps. Pour moi elle était morte et c'était tout ce qui importait. Je soupirais finalement sans réellement regarder Steve ne face de moi.  Sur le moment, j'étais bien loin de l'entrepôt dans lequel nous nous trouvions encore. Je réfléchissais déjà à la prochaine étape. J'envisageais où j'allais poser mes bagages. J'allais définitivement changer de côte.  Ce qui tombait bien puisqu'ils avaient réussi à m'emmener jusqu'à Blüdhaven. La ville en elle même offrait des opportunités pour les gens comme moi. S'installer ici n'aurait pas été une mauvaise idée. Sauf que je ne pouvais clairement pas rester ici à présent.  Cela aurait été bien trop risqué. Quoique. Le risque pouvait être mesuré si je m'y prenais bien. «Suis-moi. Tu n’as plus d’endroit où crécher et ce lieu n’est pas des plus propices pour discuter. Puis je préfère largement te savoir dans ma chambre d’amis que dans un autre squat je ne sais où ».

Je relevais brusquement le visage vers lui pour le fixer.  Peu pouvaient se vanter de pouvoir me surprendre. Lui avait réussi. J'ouvrais ma bouche pour la refermer aussitôt. Sur le coup, je ne savais pas quoi lui répondre. Un non catégoriquement s'imposa à moi. C'était la pire idée que j'avais entendu depuis un moment. Franchement , je ne comprenais même pas comment il en était venu à me le proposer. De plus, je ne voulais pas lui être plus redevable que je ne l'étais déjà. Je lui en devais déjà une. C'était suffisant. Quoiqu'on pouvait s'estimer quitte. Après tout, j'avais pris une balle  pour lui. Ou plutôt pour sa mission. Ce qui revenait au même. La blessure bien que cicatrisée continuait de me lancer. Le froid glacial qui s'était abattu sur la terre à cause de l'absence de soleil n'arrangeait pas cette sensation. « Je... ». J'avais été prête à refuser. Quelque chose m'en empêchait cependant.  Ma bouche se tordit. Je devais avouer que j'étais fatiguée, émotionnellement drainée par les dernières heures. Mon visage me faisait souffrir là où j'avais été atteinte. Je ne rêvais que d'une douche et d'un endroit sec où dormir. Sec et si possible avec le chauffage. Je savais que là tut de suite je n'aurais le droit à rien à tout cela si je m'en allais de m'en côté. De l'argent j'en avais assez pour me payer une chambre d’hôtel... mais tout était sous scellé. Je n'avais pas de papiers, pas de carte bancaire pour retirer. Il fallait que je rentre sur Star City pour aller récupérer ma cache.  « Okay ». Je l'avais finalement soufflé en croisant mes bras contre ma poitrine. «  Mais ça ne veut rien dire ». Je pointais un doigt vers lui avant de descendre les marches, tête haute. J'avais beau m'avouer vaincue pour le moment, je ne disais pas adieu à ma fierté pour autant.

Le trajet jusqu'à chez lui se passa dans le silence. Nous n'étions pas amis. De ce fait, je n'avais pas grand chose à lui dire. Pour autant, nous n'étions pas des étrangers. Notre relation était étrange. Ce qui nous étions l'un pour l'autre n'avait pas de réelle définition. Néanmoins, nous arrivions toujours à nous retrouver en présence de l'autre. Cela me gênait. Il représentait une inconnue qui me mettait mal à l'aise. Je ne devais pas quoi penser de lui. De ses actions. A nouveau je me demandais pourquoi je l'avais réellement appeler. Je savais qu'il y avait plus à cette question que je ne voulais l'admettre. La peur de découvrir quelque chose que je ne voulais pas me posait à ne pas trop creuser.  Pour faire fi de la tension qui s'était introduite entre nous, j'avais tourné ma tête vers la fenêtre et avais fait semblant de dormir jusqu'à ce que sa voiture s'immobilise. Là je fus bien obligée de laisser tomber mon char. Je le suivis à l'intérieur sans rien dire. Immédiatement, mon regard alla analyser chaque recoin de la pièce dans laquelle je venais de pénétrer. Par la force de l'habitude, je notais toutes les sorties possibles. Fenêtres, portes tout y passa. Mes yeux recherchèrent caméras et micros. Ils ne décélèrent rien. Ce ne fut qu'après qu'ils voyagèrent sur les meubles et la décoration. Cette dernière était très masculine. Ce qui n'était guère étonnant. Je ne pouvais pas vraiment me permettre de juger cependant. Si j'appréciais les beaux tableaux et les jolies choses, je m'en embarrassais jamais lorsqu'il s'agissait de mon propre chez moi. Cela n'aurait été que du temps et de l'argent perdu. Ce soir le démontrait bien assez à lui seul.

« Tu m’expliques comment tu t’es retrouvée dans une situation pareille, maintenant ? ». «  Je ne savais pas que l'interrogatoire faisait parti du deal ». Les questions j'avais attendu qu'il me les pose. Cette dernière ne me surprenait donc pas. Il aurait étonnant qu'il se taise. A sa place, moi aussi j'aurais cherché à savoir. La curiosité, voilà un autre sentiment humain. Je terminais mon tour de la pièce avant de revenir vers sa position. Je me plantais devant lui. A bonne distance. Malgré ce qu'on pouvait en penser, je n'étais pas aussi à l'aise avec le contact humain que je le laissais entendre. Surtout dans un contexte qui n'avait rien à voir avec ma vie professionnelle. Encore plus lorsque ce contact ou cette proximité s'effectuait avec un homme. Rien que pour cette raison, me retrouver ici avec lui était une mauvaise idée. Une sueur froide me remonta le long du dos. Mais qu'est ce qu'il m'avait pris. Je venais de me jeter tête la première dans la gueule du loup. Je l'avais fait sans grande résistance malgré toutes mes réticences. Peut être avais je pris un plus gros coup sur la tête que je ne le pensais. «  La chambre d'ami c'est par où ? ». Je ne comptais pas lui répondre.  J'estimais ne pas lui en devoir autant. Surtout je n'avais aucune envie de lui parler de ma mère. Et de ses travers. Il y avait des secrets qui étaient bien mieux là où ils étaient. Cachés.  

x x x x x

Yeux ouverts, je fixais le plafond. Le matelas bien qu'un poil dur était confortable. Le tee shirt qu'il m'avait passé était doux contre ma peau. Malgré ça, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Mon cerveau était bien trop en ébullition pour que je trouve le repos. Pour ce qui me semblait être la millième fois, je soupirais. J'avais essayé toutes les techniques de méditation que je connaissais. Je m'étais tournée de tous les côtés. Rien n'y avait fait. A présent j'étais frustrée. Frustrée, énervée et tout aussi épuisée. Avec un grognement, je me mettais en position assise. Une de mes mains se perdit dans mes cheveux avant de ne trouver mes yeux. Je les frottais.  Je restais comme cela un moment avant de finalement me mettre debout. Sans bruits, je rejoignais la porte de la chambre que je déverrouillais. Une vieille habitude qui me collait à la peau. Je passais ma tête dans le couloir. Le reste de l'appartement était calme. A mon contraire, Steve devait dormir du sommeil du juste.  Sur la pointe des pieds je regagnais la cuisine à la recherche de quelque chose à me mettre sous la dent pour tuer mon ennui.  Je tâtonnais un instant à al recherche de l'interrupteur. Je me rabattis finalement sur la lumière de la hôte. C'était probablement mieux de toute façon. Elle était moins puissante et laissait la plupart de la pièce dans le noir le plus total.  Sans véritable gêne, je piquais le pot de glace qu'il avait laissé dans le congélateur. Pas mon parfum préféré mais cela ferait bien l'affaire. Cuillère et pot en main, je sautais sur le comptoir de sa cuisine américaine. Je plantais l'ustensile dans la glace et la laissais chauffer pendant quelques minutes. Je n'avais pas envie de tuer tous ses petites cuillères. Lorsque je jugeais la glace mangeable, j'apportais la cuillère à ma bouche.   La dégustation pouvait enfin commencer.

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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyMar 30 Jan - 0:31

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JAMES & STEVE


En arrivant à son appartement, Steve aurait dû se douter que rien ne serait facile. Que James, même si aussi surprise que lui de son invitation à rester chez lui – pourquoi l’a-t-il invitée à rester dans sa chambre d’amis, déjà ? – n’allait pas se laisser amadouer si facilement. Elle ne l’a jamais fait, pourquoi est-ce que de se retrouver dans un nouvel environnement, bien qu’à l’abri, allait changer la donne ? Pourtant le numéro deux d’A.R.G.U.S. avait voulu essayer de pousser un peu plus sa chance, de briser une de ses barrières. Sans succès. « Je ne savais pas que l’interrogatoire faisait partie du deal » lui a-t-elle rétorqué. Il retient in extremis un soupir alors que James ne répond pas et change de sujet. Elle lui demande où se trouve la chambre d’ami. En temps normal, Steve aurait fait en sorte de pousser un peu plus pour avoir des réponses. Mais la situation n’est pas un interrogatoire, il n’a aucune raison de la passer au peigne fin – en tout cas pas cette fois, elle a été la victime. Je me résigne à lui faire un tour de l’appartement. « La chambre d’ami, qui a sa propre salle d’eau et ses toilettes, est derrière la cuisine, américaine comme tu peux t’en douter, tandis que la salle de bain, les autres toilettes et ma chambre se trouvent de l’autre côté, accessibles via ce couloir. Et le reste n’est pas difficile à trouver. » Le reste étant le salon et la salle à manger qui partage le même espace devant elle. Etrangement, l’appartement que Steve occupe depuis sa prise de poste chez A.R.G.U.S. est plus grand que celui qu’il a longtemps partagé avec Diana. Tout est plus spacieux, le forçant à devoir remplir certains vides pour éviter tout écho – qu’il ne supporte pas, souvenir douloureux de son début de vie en tant qu’orphelin. Ce moment où il réalisa qu’ils n’étaient plus que tous les deux, Tracy et lui. Sa pensée le distrait et lui serre surtout le cœur. L’espace d’un instant, il repense à sa dernière conversation avec sa petite sœur. Cette soirée qui devait être reposante et qui a été tout son contraire. Il retrouve cependant sa situation actuelle lorsque son regard se pose sur l’arrière de la tête de James. Une autre blonde, une autre histoire. Décidément. Tout d’un coup mal à l’aise, Steve laisse James vaquer à ses occupations alors qu’il fait de même. Ça ne veut rien dire, a-t-elle dit. Il a essayé de se convaincre de la chose pendant tout le trajet silencieux du retour. Il n’est vraiment pas certain que ce soit vrai.

Le reste de la soirée a été tout aussi étrange. Steve a fouillé ses placards pour lui trouver à son invité de quoi se changer. Sa recherche n’a rien donné de bien extravagant : deux t-shirts unis qui ne lui vont plus – et qu’il a visiblement gardé pour une raison qui présentement lui échappe – un pantalon de yoga que Tracy lui a laissé par dépit, dans ce qui lui semble être une autre vie, et un t-shirt, à lui cette fois et qui n’a pas de problème de taille, pour faire office de (courte) chemise de nuit. Steve n’a pas mieux à lui proposer pour l’instant. Dans la foulée, il sort de son placard de salle de bain une trousse de toilettes neuve, et bien trop féminine pour lui, contenant tout ce dont James pourrait avoir besoin. Il prend une serviette et amène le tout dans la chambre d’ami. Il dépose le tout sur le lit dans un silence gênant et se retire avant de lui faire savoir que le dîner est bientôt prêt. Des spaghettis. Steve n’a clairement pas la tête à faire autre chose que des pâtes à la sauce tomate surgelée de toute façon.

Plusieurs heures plus tard, après un semblant de conversation qui n’a pas réussi à combler les silences, Steve est allongé sur le dos dans son lit, les deux yeux grands ouverts, incapable de trouver le sommeil. L’agent soupire en regardant une énième fois l’heure de son réveil, complètement frustré. De manière générale, Steve est réputé pour ne pas avoir de problèmes pour s’endormir. Son sommeil est certes léger – ce qui l’a grandement avantagé lors de ses années en tant que militaire – mais il se rendort toujours aussi vite qu’il se réveille.

Exceptés lors de quatre événements marquants.

Les deux premiers événements sont logiquement liés aux décès respectifs de ses parents. Le troisième est lié aux premiers soirs post-rupture avec Diana, lié à son cœur brisé et à la perte de cette fichue habitude de dormir seul. Le quatrième événement est donc ce soir, en proie à tous ses questionnements. Steve fixe son plafond immaculé à la recherche de réponses. Pourquoi lui a-t-il ouvert sa porte ? Le temps d’un moment, Steve se revoit une bonne dizaine d’années en arrière, de retour de son crash sur Themyscira avec une « jeune » Diana derrière lui. A l’époque, cela lui avait semblé être l’action la plus logique à faire que de l’héberger dans son petit appartement, alors qu’il la connaissait à peine. Mais, déjà à l’époque, il était sous le charme de cette brune qui lui avait sauvé la vie. Avec James, le parfait opposé de Diana, la donne est complètement différente. James ne lui a jamais sauvé la vie, mais plutôt la mise (et vice-versa). James l’a mis dans des situations compliquées – comme celle du jour. Ils ne viennent pas de se rencontrer mais ne sont pourtant pas amis. Que sont-ils, alors ? Des colocataires ? Pour le moment, oui, visiblement. Autre chose ? Oui mais quoi ?
Steve inspire fortement et se frotte le visage, perturbé. Ses actions et la logique sous-jacente l’étonnent bien plus qu’elles ne le devraient, alors que cette impression de ne plus savoir ce qu’il fait persiste et perdure. Une dernière fois, il essaye de trouver une position confortable et ferme les yeux dans l’espoir de rencontrer le marchand de sable, comme lui dirait sa mère. Le seul visage qui s’impose alors est celui de la blonde à plusieurs pièces de lui, probablement en train de dormir à poings fermés. Ses yeux se rouvrent instantanément, laissant le numéro deux rager silencieusement sous ses couvertures. Il se résigne alors, se met en position assise et pose sa tête contre la tête de lit, les yeux fermés. Plus du tout habitué à être tourmenté de cette façon, il met plusieurs minutes avant de comprendre quelque chose d’important : son cœur ne s’est pas serré lorsqu’il s’est rappelé de certains moments avec Diana. Il ouvre les yeux de surprise et fixe la fenêtre de sa chambre. Vient-il seulement de comprendre qu’il a enfin tourné la page ? Probablement. Sûrement. Il se lève alors brusquement, bien décidé à tester sa théorie. Vêtu d’un simple bas de pyjama, comme à son habitude, Steve ouvre délicatement la porte de sa chambre et se dirige vers le salon où sont entreposées certaines choses qu’il cherche. Persuadé de trouver son espace salon-salle à manger-cuisine dans le noir et vide, Steve ne s’attend pas à voir James sur le comptoir de sa cuisine américaine en train de manger de la glace à même le pot. D’un coup, tous ses doutes la concernant reviennent alors que son cœur rate un battement. « Je ne t’aurais jamais imaginé fan de glace menthe-chocolat. » Steve arque un de ses sourcils alors qu’il s’approche doucement du comptoir, un sourire en coin sur son visage, se fichant complètement d’être torse-nu face à James. Il a complètement oublié ce qu’il voulait faire et se contente de récupérer une cuillère propre de l’autre côté du comptoir. « Tu m’en laisses ? » Son regard observe James comme s’il la découvre pour la première fois. Pourquoi l’a-t-il invitée à rester, déjà ? S’il n’arrive pas encore à répondre à la question, Steve a cependant l’impression qu’il commence à trouver une logique derrière tout ça. Et en cet instant, sa logique lui commande d’arrêter de réfléchir.



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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

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Age du personnage : 35 ans.
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x sens surhumains
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x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
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x voyage entre dimensions

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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyMar 30 Jan - 22:50

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Machinalement, je portais la cuillère du pot à ma bouche. Dès la seconde bouchée, je m'étais perdue dans mes pensées. Mon regard était loin, tourné vers la fenêtre mais  presque perdu dans le vide. Les lumières que je voyais scintiller au loin m'en rappelaient d'autres. D'une autre ville. Sur une autre côte. Dans une autre vie. Los Angeles avait toujours brillé de milles feux. J'avais adoré me carapater sur le toit pour observer les lumières de la ville mais aussi les étoiles qui scintillaient dans le ciel. Enfant, c'était à peu près le seul moyen que j'avais eu de m'évader. Des histoires, allongée sur les tuiles rouges, je m'en étais conté par centaines. J'avais presque tout inventer.  Evidemment, aujourd’hui, je ne me souvenais de rien. Tout cela n'avait été que les rêves d'une gamine malheureuse à la recherche d'aventure. Ma vie n'avait pas bien changé. Quelque part j'étais toujours cet enfant triste. Surtout j'étais toujours aussi seule. C'était un choix. Un que j'avais fait il y avait bien longtemps. Un choix que je ne regrettais pas. Mais comme tout le monde, des fois, je me surprenais à rêver. A formuler des hypothèses. A imaginer ce à quoi ma vie aurait pu ressembler. Je m'arrêtais généralement bien vite. Je n'aimais pas me bercer d'illusions. La personne que j'étais devenue ne pouvait pas se permettre de vivre la tête dans les nuages. Les contes de fées n'étaient que pour les enfants. Je vivais dans le vrai monde. Et ce dernier était aussi odieux que cruel pour ceux qui n'étaient pas né sous la bonne étoile. Je savais que je n'avais pas à me plaindre. Je m'étais fait un nom, une réputation et une place dans un monde mené par des hommes. De l'argent j'en avais plus que je n'en avais jamais eu. Je ne savais juste pas quoi en faire. Les dépenses superflues étaient inutiles et handicapantes. Un jour peut être aurais-je l'occasion de me servir de ce petit pactole que j'avais amassé au fil des années. En attendant, il patientait gentiment, découpé en plusieurs parties aux quatre coins du globe. Ou alors je pouvais peut être en profiter un peu pour partir en vacances. Après tout, je venais d'être enlevée. Enlevée par des gars qui n'avaient pas mis des plombes à me retrouver. Quitter le pays ne me semblait pas être une si mauvaise idée.

L'air de rien c'était bien la première fois de ma vie que ma mère avait eu besoin de moi pour quelque chose. Même si ce n'était que pour nourrir ses noirs desseins, elle avait pensé à moi. Si ce n'était pas triste. Un léger rire désabusé passa mes lèvres. Cette femme... elle ne cessait jamais de m'étonner. Et pas dans le bon sens du terme. Elle était l'image parfaite de tout ce qui n'allait pas avec la race humaine. Venant de quelqu'un comme moi, ça en disait beaucoup. Après tout, j'étais loin d'être une citoyenne modèle. Vraiment très loin. Mais ma mère battait tous les records. « Je ne t’aurais jamais imaginé fan de glace menthe-chocolat ». Perdue dans mes pensées plus sombres les unes que les autres, je ne l'avais pas entendu. Mon cœur tambourina dans ma poitrine. Par réflexe je m'étais figée. J'étais prête à me battre ou à fuir.  Je raclais ma gorge lorsque je me rendis compte de ce que je faisais. Ça n'allait pas passer inaperçu ça. Mentalement, je me fustigeais. Je n'aurais pas du baisser ma garde au point de le laisser me surprendre. Steve avait l'air gentil, aimable et courtois. Mais c'était un homme. Ça jouait contre lui. «  Ce n'est pas ce que je préfère mais il n'y avait que ça ».  Je rapportais la cuillère pleine de crème glacée à ma bouche tout en le regardant. Mes yeux bleus descendirent instantanément sur la surface nue que représentait son buste. Le spectacle avait beau ne pas être déplaisant, j'avouais que sa presque nudité me gêna. Pour autant, je ne laissais rien paraître. J'étais pleine de bizarreries. Et il était chez lui. Il avait bien le droit d'oublier de mettre un tee-shirt si cela le chantait. Surtout que je n'étais pas vraiment plus habillée avec son tee-shirt sous lequel je n'avais mis aucun soutien-gorge et ma petite culotte blanche. Je n'avais qu'à le regarder dans les yeux. Ou du moins essayer. Malheureusement, je n'étais qu'humaine.

« Tu m’en laisses ? ». «  Vu que on est chez toi, je suppose.. ». Il ne me semblait pas avoir vu un autre pot de toute façon. Et comme je venais de le dire, il m'hébergeait. Je n'allais pas le priver de glace si il en souhaitait. Je n'avais que peu été élevée mais j'étais bien plus éduqué qu'on pouvait le croire. Déjà j'avais du apprendre. Je ne me serais jamais fondu dans la masse des riches et puissants dans le cas contraire. J'avais des manières. Elles ne me reflétaient pas. Ni moi ni mon parcours. Mais j'en avais.  Je fis glisser le pot jusqu'à lui et attendis patiemment mon tour. Je savais qu'il fallait que j'arrête bientôt. J'allais finir malade sinon. J'adorais la glace mais c'était un luxe pour moi. Je n'en mangeais jamais.  Nous échangeâmes le pot pendant quelques instants en entretenant une conversation plutôt silencieuse. On parlait ici et là mais la conversation était éparse. Au moins, l'air entre nous n'était pas aussi électrique et chargé qu'il l'avait été. Au contraire l'énergie entre nous n'était pas tendue. Elle était calme, presque sereine. Du moins jusqu'à ce que je lui envoie malencontreusement de la glace au visage. Ma cuillère avait ripé sur le bord en carton et avait fait office de trébuchet pour son contenu. Je restais surprise, bouche ronde. «Ah pardon ». Vraiment, je ne l'avais pas fait exprès. Si le premier projectile était un accident, le second fut fait en toute connaissance de cause et avec un petit sourire. Il avait été prêt à ouvrir la bouche pour râler. «  Un problème ? ». Je n'aimais pas que l'on râle.

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MessageSujet: Re: Genes do not make family   Genes do not make family EmptyJeu 1 Fév - 23:08

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JAMES & STEVE


En se penchant sur son comptoir pour récupérer une cuillère, Steve réalise deux choses : leur promiscuité, lui rappelant cette fameuse diversion plus ou moins réussie lors de leur mission ensemble, ainsi que ce t-shirt ne cache vraiment pas grand-chose. Il devrait pourtant n’en avoir rien à faire – après tout, en plus d’être lui-même torse-nu et de ne rien faire pour aller enfiler un haut, il l’a déjà vue bien plus déshabillée que ça, avec uniquement ses sous-vêtements, tandis qu’elle l’avait déjà vu torse-nu lors de cette même occasion. Et pourtant, il a l’impression que quelque chose se bloque lorsqu’il avale sa salive. Que quelque chose a changé, sans comprendre pourquoi. Est-ce lié à sa prise de conscience concernant Diana ? Diana l’Amazone avec des superpouvoirs. Diana la brune. Diana l’héroïne Wonder Woman. Diana, celle qui veut sauver tout le monde et parfois même ceux qui ne le méritent même pas. Diana est le total opposé de James en bien des points. James la blonde. James la criminelle. James l’humaine tout comme lui. Et pourtant, que ce soit en lisant son dossier ou en vrai, James a réussi à le surprendre et à lui faire comprendre qu’elle est bien plus que ça. Qu’elle n’est pas sans cœur mais survivaliste, car la vie l’a forcée à le devenir pour survivre. Qu’elle est solitaire et qu’elle ne fait pas confiance à l’autre car jamais personne ne lui a prouvé le contraire. Tout le monde l’a déçue, presque comme le monde des Hommes et sa cruauté ont déçu Diana. Steve a toujours vu plus que cette façade de criminelle sans cœur qu’arbore James sans pour autant voir tout. Est-ce pour ça que tu l’as invitée ? Est-ce pour ça qu’en cet instant, elle te perturbe tout de même un peu, Steve ? Les deux questions s’imposent alors que l’agent trouve enfin une cuillère dans l’égouttoir à couverts. Il fait semblant de les ignorer alors qu’il tend la main vers James pour récupérer le pot de glace. Il l’imite en s’asseyant également sur son comptoir et mange une cuillérée. Malgré le chauffage qu’il n’éteint que pour faire aérer –  merci le Syndicat et cette nuit perpétuelle qui commence à lui courir sur le système – et la bonne température ambiante de l’appartement, Steve frissonne un instant alors que la glace fond sur sa langue. Il n’est pourtant pas connu pour être frileux et met cette réaction sur le compte de la glace et non d’autre chose pouvant le perturber davantage. Et tant pis si James se moque de lui.

Etrangement, la blonde ne dit rien. Ils s’échangent tout d’abord le pot à tour de rôle en silence, l’un comme l’autre perdus dans leurs pensées. Plusieurs fois, Steve se retient de poser une question. Comment va-t-elle faire pour récupérer ses affaires, de l’autre côté du pays ? Accepterait-elle qu’il l’aide (car tout ira beaucoup plus vite avec l’intervention de Steve) ? Ce ne sont que deux des questions qui lui traversent l’esprit. Parfois, même, Steve tente des regards en biais vers James, le rendant encore plus pensif sur sa personne et sur ce qu’ils sont l’un pour l’autre. Ce même type de regards que parfois, il y a bien longtemps de ça dans ce qui lui semble une autre vie désormais, Steve a pu avoir avec Diana lors de son apprentissage des us et coutumes du monde des Hommes. Est-il… ? Non, il ne sait pas, peut-être ? Leur discussion légère le coupe dans le fil de ses pensées. Une discussion banale, interrompue par des silences pas forcément gênants, qui ne se dirige pas vers des sujets à problèmes. Une conversation calme à laquelle ils ne sont pas habitués mais qui leur convient, bien loin des tensions qui ont pu se créer entre eux dans un passé plus ou moins lointain. Une atmosphère sereine qui, en un coup de cuillère, change.

Steve reçoit un peu de glace sur le visage alors que James s’excuse, visiblement confuse. Il se contente alors de récupérer la glace sur son doigt et pense naïvement que cela se terminera là. Mais James semble d’humeur joueuse et, cette fois-ci délibérément, elle lui envoie un autre projectile de glace sur le visage. La bouche de Steve s’ouvre dans une forme de « o » pour répliquer mais James lui coupe la parole. Il referme la bouche et laisse un sourire en coin s’étirer sur son visage. « Non, non, aucun problème », dit-il sur un air faussement innocent. Conscient que la glace va être définitivement gâchée – il n’en reste plus beaucoup de toute façon – Steve dépose sa cuillère sur le comptoir et trempe son doigt dans le pot avant d’étaler un peu de glace sur le nez de James. « Vraiment aucun. » Il se retient de rire face à la mine faussement choquée (et surtout prête à répliquer) de James qui fait de même. D’un coup, l’ambiance devient beaucoup plus joueuse. Steve prend le pot des mains de James et saute du comptoir. Il en profite pour rajouter un peu de glace sur son visage avant de s’enfuir. S’en suit alors une course poursuite où chacun arrive à prendre l’avantage un instant. Le résultat est assez catastrophique : le t-shirt de James est plein de taches alors que le bas de pyjama de Steve semble survivre (mais pas son torse) ; leurs visages et cheveux ne sont pas en reste. In fine, Steve a le pot de glace dans la main et a coincé James dans un coin de la pièce. « Je crois qu’il t’en manque un peu, là. » Rieur, il rajoute sur une des joues de James un peu de glace et est prêt à lui en rajouter encore un peu tout autour des lèvres lorsque ses iris se plongent dans les siennes. D’un coup, son rire s’arrête et son cœur bat plus vite. Il déglutit, sentant la situation changer. Suivant son instinct qui lui crie quoi faire, Steve baisse sa tête et rapproche ses lèvres des siennes avant de l’embrasser doucement. Ce baiser ne ressemble en rien à celui, inattendu, qu’ils ont partagé lors de la mission De La Vega. Seulement cette fois, il n’y a personne pour les interrompre. Et pourtant, après un laisser-aller flagrant, James repousse Steve à bout de bras. Elle le pousse pour s’échapper en courant dans la chambre d’amis. Sans un mot, sans un regard, sans une explication. La porte claque sur un Steve qui essaye de retrouver sa contenance et qui, surtout, ne comprend pas. A-t-il imaginé des choses ? A la fois déconcerté, blessé et triste, Steve fixe la porte désormais close. Il retient son envie de défoncer la porte pour avoir des explications et se contente, résigné, de faire demi-tour. Il fait demi-tour en direction sa salle de bain pour se débarbouiller, avec la même question en tête : qu’a-t-il fait ?

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