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| Sujet: Dorian Black || Gotta raise some hell before they take you down Jeu 7 Déc - 22:31 | |
| Dorian T. Black une citation Blackest Night why do we fall ? so we can learn to pick ourselves up. nom complet : Dorian Tiberius Black alias : Bones âge : 30 ans date et lieu de naissance : Gotham City lieu d'habitation : Gotham City métier : Braqueur de banque et homme de main de Black Mask, indic' pour le GCPD contre son gré identité : publique (sauf quand il braque des banques masqué) équipe & affiliation : Gang du Black Mask / GCPD avatar : Tom Pelphrey crédits : u.c. Impulsif ; (Très) Colérique ; Possessif ; Violent Protecteur ; Perturbé ; Capable d'être bon ; Introverti ; Déteste qui il est ; Perdu ; Instable ; Vit tout à l'extrême, amour comme haine Tom Pelphrey | personnage inventé |
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Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen. (001), Dorian a été abandonné à la naissance et a passé son enfance en orphelinat (où les gérants maltraitaient les enfants impunément), et son adolescence de foyers d'accueil en foyers d'accueil. (002), Turbulent, colérique, fugueur adepte des combats de rue clandestins et des courses illégales de voitures pour se faire du fric, il a vite décroché de sa scolarité. Du fait de sa violence constante, et des bagarres et combats qu'il déclenche ou finit, on le surnomme vite "Bones" du fait des os qu'il brise, et des tatouages qu'il se fait progressivement partout sur le corps. (003), A force de traîner avec des malfrats, avec qui il commet des actes délinquants, il finit par se faire arrêter pour braquage d'une bijouterie à 16 ans. Ce n'était pas son premier braquage, mais ce fut celui où il se fit prendre. Encore mineur il ne reste pas longtemps en détention. (004), Seule l'armée acceptant de prendre des jeunes en perdition pour les recadrer, il s'enrôle, fait ses classes, mais réagit mal à l'autorité du métier et finit en court martiale après avoir utilisé les véhicules de l'armée pour transiter des armes et de la drogue avec d'autres gars de son régiment. Tous virés avec lui et incarcérés. En prison, foyer du crime, et sachant désormais manier des armes, il est repéré et recruté par le Gang du Black Mask. A sa sortie, il enchaîne les braquages et les boulots d'homme de main et de porte-flingue pour le Gang, extorque les commerçants qui ne payent pas la "taxe de protection" du Black Mask", protège les ventes d'armes et de drogue, tabasse ou tue qui on lui dit de tabasser ou de tuer, participe aux guerres de gangs et de mafia pour garder ou étendre le territoire du Black Mask contre les autres gangs qui rongent Gotham, etc. Il se fait une réputation, et survit dans ce monde à coups de poings et de mitraillettes. (005), Dorian ignore tout de sa véritable famille, et ignore donc qu'il est le frère jumeau de James de Clare, et seul héritier "mâle" de la famille riche de la côte ouest. Il a en vérité été "volé" à la naissance par sa tante et son oncle qui voulaient priver James Senior de son seul héritier masculin, et détruire la famille. Ils ont confié Dorian à un orphelinat de Gotham sans plus se soucier de son sort. (006), Avant d'entrer dans le Gang, il utilisait des masques de célébrités ou de hockey pour braquer des banques et des fourgons. Une fois devenu gangster à part entière, il arbore une cagoule noire avec une tête de mort grise ou noire dessus à l'effigie du symbole du Black Mask. (007), Ses relations amoureuses sont aussi chaotiques que sa vie, et ne durent jamais très longtemps, du fait de son instabilité et de sa violence notoire. (008), Il est allé plusieurs fois en prison (dont une après avoir été battu et arrêté par Batgirl) mais en est sorti toujours au bout de quelques mois grâce aux avocats véreux du Gang et aux magistrats corrompus alliés du Black Mask. (009), Dorian donne une partie de son argent aux foyers d'orphelins de Gotham. Malgré ses agissements, il obéit à un code personnel et ne tue pas les enfants de moins de 15 ans. (010), Il a récemment été arrêté et s'est retrouvé dans une situation compliquée, au point de risquer la peine de mort (alors que ce n'est pas lui qui a tué les trois enfants pris en otage durant le braquage). Cet événement l'a chamboulé et il commence à remettre en cause son mode de vie sur certains points, en envisageant un chemin de rédemption. Pour sortir de prison, entre autres raisons, il a accepté "de force" (pour ne pas mourir) de devenir un indicateur pour le GCPD et a donc repris ses activités dans le Gang avec cette double-casquette périlleuse. A moins que ça ne soit une triple-casquette... Terroriste, criminel, génie du mal... vous considérez-vous comme tel ? Je suis pas un terroriste fanatique comme on on peut en voir se faire sauter à la télé. Je suis encore moins un génie du mal, je préfère l'action à la réflexion. Mais je suis clairement pas un enfant de choeur. Je fais ma place dans ce monde de haine et de rage, avec ma haine et ma rage à moi, et advienne que pourra. Je vis au jour le jour, car je peux crever demain comme un chien dans le caniveau d'une balle perdue durant une guerre entre gangs. Je braque des banques, je reverse pas les gains aux pauvres, mais un peu aux orphelinats, okay. Je suis donc pas totalement pourri. Et d'ailleurs, je touche pas aux gosses de moins de 15 ans, c'est ma règle. Je me considère comme un raté, un mec perdu dès le départ, mais obligé d'avancer, de faire quelque chose de ses mains. Comme un type qui essaye de survivre, qui n'a jamais correspondu ni à un employé de bureau, ni à un employé de fast food qui paie ses impôts. J'ai jamais réussi à trouver ma place dans la société normale, alors je suis devenu un hors-la-loi, parce que y a que là que je me fais respecter, que j'ai une utilité, que là où j'ai trouvé des gens pour qui j'avais un peu de valeur, voire qui sont pour certains devenus comme des frères d'armes et de sang face à nos vies chargées d'adrénaline et de dangers. Que là où toute la colère qui me ronge , chargée d'un sentiment profond d'abandon et de solitude, peut s'exprimer sans contrainte. Quel est votre but, et qu'êtes-vous prêt à faire pour l'atteindre ? Mon but est simple, je veux survivre. Et un peu, vivre, quand c'est possible et que mes gains me le permettent. Je veux surtout remplir mes journées pour ne pas avoir à faire face à la vie minable qui est la mienne, la personne minable que je suis. Je suis seul, né sans parents, né sans frères ni soeurs, sans attaches, sans foyer,je suis devenu un gangster qui cogne et qui tue, on peut pas dire que j'aime me regarder dans la glace. J'aime et déteste tout à la fois la vie que je mène. J'ai besoin de cette vie, et en même temps, je rêve d'en échapper. Mais pour quoi faire d'autre ? Quel autre but ? J'en ai pas. J'erre sur cette Terre sans vraiment savoir pourquoi j'ai autant besoin de taper des gens, souvent des raclures, ce qui allège à peine mes remords. Tout ce que je sais, c'est que j'aime faire ça, et je me hais justement d'aimer ça. D'être à ce point-là primaire dans mon humanité. Que pensez-vous des héros et de leur volonté d'instaurer la paix dans le monde ? Rien à carrer des encapés. A part ceux de Gotham qui nous pourrissent les affaires, bien entendu. Mais pour qui ils se prennent tous ces aliens qui osent venir nous dicter notre conduite ? Ouais, j'suis raciste, et je vous emmerde. Qu'ils retournent chez eux si on n'est pas assez bien pour eux. La Terre existait sans eux, elle peut le faire de nouveau. Les bat-tocards, et même les arrow-cons là, les justiciers humains, ils sont déjà assez une plaie comme ça, pas la peine d'en rajouter avec des dieux, kryptoniens, martiens et autres ampoules vertes de l'espace. Pour tout dire, je les ignore, m'occuper de Gotham est déjà une activité à temps plein avec ses guerres intestines, ses territoires contrôlés par différents psychopathes, ses sectes de l'ombre et autres masqués de Hiboux aristocrates. Je laisse volontiers à la Ligue de Justice de mes deux le soin de s'occuper des invasions aliens. Ils sont pas de mon univers, et j'ai bien plus peur quand je me retrouve dans un échange de tirs avec le Joker, Catwoman ou Zsaz que si je devais faire face à Super-Pecnot, Wonder Bitch ou le Flashouilleur en collants. Alek - Alexandre - 26 ans. pays : France fréquence de connexion : Tous les jours environ où avez vous connu que le forum ? I helped build it votre avis dessus : un dernier mot ? QUOI MAGGLE ?! QU'EST-CE QU'ELLE A MAGGLE ?! |
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| Sujet: Re: Dorian Black || Gotta raise some hell before they take you down Jeu 7 Déc - 22:31 | |
| Dorian Black citation I was born of tho whomb of a poisonous man, beaten and broken and chased from the land.- Dans une clinique privée de Seattle, USA, 30 ans auparavant. Une vieille famille. Riche. Un patriarche tyrannique, mysogyne. Des luttes familiales intestines et destructives. Deux naissances d'un même accouchement. L'ombre d'une rancune tenace, d'une haine viscérale. Dans le secret, l'un de ces enfants fut dérobé, éloigné, donné à un orphelinat perdu à l'autre bout du pays, dans l'une des pires villes de ce dernier. Une ville où on se souciait encore moins qu'ailleurs des sans familles. Et il est de notoriété publique les premières années de vie, celles de l'enfance et de l'adolescence, forgent à jamais les pas de la vie future. Pour le pire et le meilleur. New blood joins this earth And quickly he's subdued Through constant pained disgrace The young boy learns their rules.- A l'angle d'une rue, quelque part dans Bludhaven. "Soixante dollars, déconne pas je descendrai pas plus bas ! Sinon casse-toi !" La négociation était serrée. J'avais volé quatre téléphones dernière génération à des passants pendant les trois dernières heures de ma fugue, et à présent que le butin était conséquent, il était temps de l'écouler auprès des autres ratés du quartier. "Grouille il faut que j'rentre bientôt !" C'était pas tout, mais le personnel de l'orphelinat miteux où j'étais allait commencer à comprendre que j'avais encore pris la poudre d'escampette, et allait encore envoyer les flics patrouiller dans le secteur pour me rattraper. Je préférais éviter, les coups de ceinture de la dernière fois étaient encore fichés en travers de mon dos. "Okay okay !" Les billets passèrent d'une poche à l'autre. Le téléphone aussi. C'était le dernier. Je les bradais pour les écouler vite, alors qu'ils en valaient le quadruple. On pouvait pas tout avoir. Plus qu'à planquer mon butin, qui me servirait à acheter des clopes et des bières à ma prochaine fugue. Je fis le check habituel à Michael, acheteur du moment, puis enfouis mes mains dans les poches de mon blouson de football US troué et sale. Retour vers Guantanamo Kids. J'avais onze ans. We don't need no education. We don't need no thought control. Hey, teacher ! Leave those kids alone !- Orphelinat n°4, quelque part à East End, Gotham City. "T'es complètement fou ! On va aller en prison ! Détache-le !" "Non ! Il mérite de payer ! Maintenant tu fermes ta gueule et tu me laisses faire !" Logan se tut, et croisa ses bras contre son torse, mal-à-l'aise. Couteau de cuisine tenu fermement en main, j'arrachai de l'autre le sac de tissu de la tête de notre professeur de géographie, sac de tissu imbibé du sang qui avait coulé de sa tête après que je l'eus assommé avec une brique ramassée dans la cour de l'orphelinat la veille au soir. Et cachée dans mon oreiller pour échapper à l'inspection du coucher. A peine Monsieur Calway voulut-il parler que je collai la pointe du couteau contre sa carotide, le regard féroce. Il ravala son hurlement de détresse. "On sait pour le trafic d'organes ! Vous les volez sur les orphelins et vous les revendez au marché noir ! Espèce de connard !" Des mmm s'élevèrent derrière son torchon en travers de la bouche qu'on lui avait collé et bien serré. "Ecoute gros con, c'est simple, tu vas signer ces papiers d'émancipation pour nous deux, sinon c'est tes organes que j'vais revendre !" Je fis descendre la lame pile sur son bide et appuyai un peu. "J'sais pas où c'est placé le foie, mais t'inquiètes j'finirai par trouver !" Je mentais même pas. When God decides to look the other way, you must find a way. Dig down, dig down, and find faith.S'il n'avait pas été trop occupé à crever de trouiller, et à se faire littéralement pipi dessus, il aurait remarqué que ma main tremblait, car je n'étais moi-même pas encore très rassuré par ce que j'étais capable de faire, quelle ligne j'étais capable de franchir. Je l'avais assommé, ça c'était pas très grave, mais éventrer un adulte, c'était différent. Il fallait autant de tripes que celles qu'on prévoyait de faire tomber sur le sol. Logan apporta les deux modèles de papiers administratifs qu'on avait fauchés dans le bureau de la directrice, de ceux qui permettaient l'émancipation de jeunes adultes avant leur majorité. On lui détacha une main. Il signa. "Tu parles, je balance tout votre trafic aux flics, c'est compris ?" C'était compris. Mon meilleur pote et moi étions enfin libérés de ces enfers perpétuels. Nous étions des survivants de quatorze ans, mais qui avaient bien plus de printemps passés psychologiquement du fait des maltraitances subies depuis notre enfance dans ces orphelinats, mal gérés et pas du tout contrôlés. Quatre mois plus tard, une fois à l'abri, je balançais l'info du trafic à des flics. Quand même. Je la jouais perso pour ma survie, mais si je pouvais en enculer deux ou trois au passages qui le méritaient, je ne comptais pas me gêner. Grab your gun, time to go to hell, i'm no hero, guilty as charge.16 ans. Pas toutes mes dents. Certains crochets du gauche en avaient éjectés de ma mâchoire avec la même violence que les coups que j'avais rendu durant chacun des rounds de chacun des combats de rues que j'avais mené, gagnés ou perdus. Mais mes tendances à ne rien lâcher, à encaisser pour mieux me relever avec la rage au ventre, et à remporter plus de victoires que de défaites, avaient par chance amené les grands chefs qui pariaient sur moi à investir sur mes soins et à me payer assez pour réparer ma gueule de boxeur enragé. Habitué à prendre des coups depuis mon plus jeune âge, à sentir la peur, à la cotoyer, la maitriser, comme une vieille amie, autant vous dire que subir la même chose pour gagner de l'argent avait des côtés paradisiaques en comparaison. Au moins, j'en prenais en connaissance de cause, et pour une cause : l'argent, la survie, la gloire un peu aussi, dans les bas fonds de Gotham City. La colère qui coulait dans mes veines en permanence était un carburant tout trouvé et j'étais bon. Pas le meilleur, mais j'étais bon, et je brisais des os comme on change de chemise. Mes os à moi compris dans le lot. Bien décidé à m'améliorer, je pris vite des cours de krav maga en plus du club de boxe où je trainais quasiment tout le temps lorsque je n'étais pas occupé à draguer une nana ou à préparer un braquage. Parce que oui, gamin j'avais commencé comme guetteur dans les quartiers chauds, pour les coups des plus grands, puis j'avais gravi les échelons de la délinquance. Mais voilà, à 16 ans, un braquage de bijouterie tourna au vinaigre et je finis en taule. Par chance encore mineur, ma peine fut allégée, contrairement à celle des autres majeurs. A ma sortie, sans mes "employeurs" de bas étage et leur petit réseau, je décidai de m'enrôler dans l'armée, seule institution acceptant les casiers judiciaires. Je me disais que y avait pas mieux pour apprendre à me battre et à manier les armes à feu de manière plus structurée que la merde que je faisais jusqu'à présent. Il était temps que je passe du petit caïd qui joue avec un pétard, à l'étape de vraie machine à tuer qu'on prendrait définitivement au sérieux. Je voulais faire ma place dans ce monde, et non rester en lisière des vrais durs qui régnaient sur Gotham et ailleurs. Et puis, j'étais un homme violent, je ne voyais vraiment pas quel autre métier légal je pouvais faire hormis tuer des gens en étant payé. Love, it will get you nowhere, you're on your own, lost in the wild. So come to me now, I could use someone like you, someone who'll kill on my command, and asks no questions. I'm gonna make you a fuckin' psycho.17 ans. Recruté après tous les tests comme soldat de rang, par chance les sous-merdes de l'armée n'ont pas des tests psychologiques compliqués à passer, sinon j'aurais été rebuté. Ils sont toujours bien contentes d'avoir de la chair à canon de jeunes paumés un peu cons pour aller courir au front sans poser de questions. Qu'on se le dise, dans mon plan de base, je comptais finir mes classes et mes trois années réglementaires militaires avant de retourner à la vie civile. Voire, j'avais presque l'espoir de me trouver une vocation. La vie militaire avait les mêmes caractéristiques que la vie d'un gang de malfrats, que je recherchais consciemment ou non : un fort effet de clan et de meute, de fraternité, parce que je n'avais jamais eu de famille et de liens proches sur qui compter, alors dans la violence et l'adrénaline, je retrouvais ce semblant de lien indéfectible lié par le sang versé et la mort à tous les coins de rue qui rendait tout plus vivant, plus intense. J'y trouvais de la violence, bien sûr. Du sport, parce que j'aimais ça, et que me coltiner les interminables footings matinaux dans le désert ou les innombrables pompes dans la boue ne me gênaient que superficiellement. Un cadre dans lequel me fondre pour me donner un but. C'était là tout le paradoxe, je recherchais un cadre, et en même temps, je ne supportais pas l'autorité. Ce fut ce problème qui me fit virer de l'armée au bout de deux ans, après mes classes et plusieurs missions à l'étranger. Ca, et le fait qu'avec quelques potes de régiment, nous avions pris l'habitude d'utiliser les véhicules militaires pour faire transiter des choses illégales et nous faire un peu plus de fric que nos soldes pourries. Chassez le naturel, il revient au galop. You better have soul, nothing less, cause when it's business time, it's life or death.20 ans. Après des déboires avec la court martiale, viré de l'armée, quelques mois de plus en taule, j'étais de nouveau libre. Autant vous dire que tenter de retrouver un job avec mon casier était peine perdue, de toute façon, j'en avais terminé avec la vie civile. Ce ne fut pas dur de me laisser réentraîner dans les ténèbres de Gotham City, avec plus de détermination encore. Avec les horreurs de la guerre venues s'ajouter à mon enfance difficile, j'étais désormais taillé pour le monde le plus noir du crime. J'avais tué des hommes. Dans un contexte de guerre. Et finalement, Gotham était une ville en guerre perpétuelle. Guerre entre gangs mafieux pour le contrôle des activités toutes aussi mafieuses et des territoires, guerre entre criminels et justiciers, guerre entre policiers honnêtes et policiers corrompus. Des guerres partout. Mon élément naturel. In the darkness of a broken town, you feel it in the air, something's going down. This town's like a forgotten face hiding in the shadows of a desparate place.Je fus donc recruté comme homme de main chez Black Mask, le gang le plus proche du quartier où j'avais passé mon adolescence avant de me faire arrêter puis de partir à l'armée. Le gang qui me ressemblait le plus dans ses méthodes et son style. Les costards élégants du Pingoin, très peu pour moi. Le maquillage de clown des psychos du Joker, encore moins. J'étais un malfrat, pas un échappé d'asile. Les tarés de la justice de Double-Face, non plus. Rien à secouer de la justice. Les camés de l'Epouvantail, non plus. Je prenais un peu de drogue de temps en temps mais jamais assez pour devenir addict, je préférais sécuriser les transactions pour le Masque que de les consommer. J'étais pas assez intelligent pour supporter les énigmes de l'Homme Mystère, et j'aimais pas assez la neige pour rejoindre Freeze, clairement. J'aimais les choses simples : des flingues, l'extorsion de commerçants, le braquage de fourgons ou de banques, la protection rapprochée des gradés du gang, la protection des convois de marchandises du gang, de ses tripôts, de ses casinos, le tabassage ou l'assassinat des traîtres, les échanges de tirs dans les rues avec les autres gangs. Baiser, aussi, bien sûr. Tout ça, c'était mon quotidien, et l'adrénaline que cela me procurait, c'était ça ma drogue. Je ne connaissais rien d'autre, je n'arrivais pas à vivre autrement. J'étais maudit. Mais j'avais mes potes de régiment avec moi, et notre petite équipe était efficace. De vrais frères d'arme et quasiment de sang dans les galères. Notre petit univers de gangsters était tellement prenant, que les invasions de Zod et de Darkseid ne réussirent pas à empêcher Gotham de se remettre debout avec les mêmes travers, les mêmes mafias, après chaque tempête. Pourtant ces invasions avaient semé la mort et le chaos, mais nous avions une capacité de résilience assez impressionnante. On a même profité de la panique générale et des pillages sauvages commis par la population terrifiée pour piller tout autant de notre côté grands hôtels, commerces, armureries, et autres lieux intéressants pour les affaires. J'avais perdu des amis dans ces dévastations, mais qu'y faire de toute manière. Face aux dieux métahumains qui foulaient cette Terre, nous n'étions pour eux que des insectes galopants dans leurs quotidiens insignifiants. Je méprisais les justiciers, quels qu'ils soient. Oui ils nous sauvaient, mais ils étaient aussi en grande partie responsable de ces conneries, et les bat-débiles nous faisaient bien trop chier pour leur être redevables. Je préférais les ignorer. Chacun son monde. Le mien était dédié au gang, au fracas de mes poings sur les mâchoires, au crépitement des mitraillettes contre le GCPD et nos rivaux. Ce n'était pas comme si j'avais quoi que ce soit à perdre. J'étais seul. Même les nanas dont je tombai un peu amoureux, finissaient par se barrer ou par crever d'une overdose parce que c'était des filles encore plus perdues que moi. Oui oui c'était possible. Et puis un jour, tout bascula. On braqua une banque, mais Joey paniqua, acculé par le GCPD qui avait cerclé le bâtiment. La moitié de mes gars se fit trouer la peau. On dû prendre des otages. Ca canardait de partout. On avait pourtant attendu précisément de savoir quand le Pingouin comptait braquer une autre banque, et Freeze un hôpital, pour faire notre coup en même temps, et s'assurer que les bat-tocards soient occupés par les autres attaques plus stratégiques. On pensait pouvoir gérer le GCPD, comme d'habitude, avec notre entraînement militaire et notre expérience désormais foisonnante. Mais leur nouvelle Task Force nous prit de court. Ce jour-là, je crus bien mourir. Mais Joey merda sérieusement. Il buta les deux gosses qu'il avait pris en otage. Je tentai de fuir mais me fis rattraper et arrêter non sans avoir été fauché par une balle à l'épaule dans ma tentative de fuite. Caleb, Joey et moi fûmes les seuls à survivre sur une bande organisée de sept braqueurs. Nouvelle case prison. Sauf que Joey choisit cette fois la carte de la trahison, et je fus accusé du meurtre des gamins. Sans aucun témoin dans le chaos du braquage, un accord passé en douce entre Joey, l'avocat du Masque, le Procureur et le GCPD, et je fus condamné à la peine de mort et Joey libéré. Ce con devait avoir plus de valeur que moi pour le gang, via des informations ou que sais-je. Voilà comment j'allais finir. Une seringue dans le bras et personne derrière la vitre pour venir me dire adieu, hormis les curieux et les témoins administratifs officiels. Une vie commencée dans la merde, une vie finie dans la merde. Hourra. Le miracle empoisonné qui vint me voir en cellule quelques jours après que la sentence fut donnée au procès s'appelait Gary Quinto. Il était inspecteur au GCPD et il avait une grande nouvelle pour moi. Joey s'était fait buter la veille de sa sortie de prison par des prisonniers. Et voilà que le GCPD se retrouvait sans sa taupe attitrée, qui aurait dû réintégrer le gang de Black Mask comme une fleur après que le GCPD eut favorisé a libération via un avocat véreux, pour donner le change. Menotté à la table et aux pieds, dans ma belle tenue orange de condamné à mort, face à l'inspecteur, je ne saisissais pas, ou ne voulais pas saisir ce que disait le papier posé sur la table et glissé jusqu'à moi. Le GCPD me sauvait les miches de cette sentence, par un habile procédé camouflé en appel, en échange de quoi je devenais indic' au coeur du gang pour leurs beaux yeux. Putain de merde. La peste ou le choléra. Soit je crevais par la seringue, soit je vivais dans l'angoisse d'être démasqué et crevais de la main du gang, après de probables tortures. Je le savais puisque je punissais parfois moi-même, selon les ordres, les traîtres au gang. Les cadavres retrouvés mutilés dans la baie, ou ligottés en lambeaux charcutés à des lampadaires au petit matin, je ne les connaissais que trop bien. Trahir ou mourir. Mourir vite sans souffrir ou mourir plus tard douloureusement. Pour certains le choix serait évident, les gens avaient tendance à vouloir éviter avant tout la douleur. Mais mon côté maso d'enfant battu, habitué à elle depuis toujours, fit que je choisis la mort en sursis. J'avais le fol espoir de trouver un moyen d'ici là de me sortir de ce merdier. Voilà comment je quittai le couloir de la mort plusieurs mois plus tard, après les procédures d'appel à la sentence. Voilà comment je perdis ma liberté en sortant de prison, pour me retrouver tenu en laisse par l'inspecteur Quinto, pressé comme un citron entre mon gang, ma famille de malfrats, et le GCPD pour me racheter une conduite. Bizarrement, ce furent ces longs mois de prison à croire que j'allais crever qui réveillèrent mes questions sans réponse au sujet de mes origines. Ces tourments que je noyais dans le stress de mon quotidien pour me convaincre que je me fichais pas mal d'avoir été abandonné, alors que je ne rêvais que d'une chose : retrouver mes parents, leur demander pourquoi, leur foutre la raclée de leur vie et brûler leur maison de haut en bas peu importerait la réponse. Il était donc temps, si je devais mourir prochainement en étant découvert comme indic' - car cela arriverait bien un jour, je n'étais pas naïf - de découvrir avant ça ce qu'il en était de mon enfance. Et la base de données du GCPD, désormais à portée de main plus que jamais, était déjà un bon début. Ce fut l'invasion nouvelle du Syndicat qui m'en offrit l'opportunité. Je jouai mon rôle d'indic', tout en étant plus impliqué que jamais auprès du gang qui avait choisi de s'allier à Owlman. Une décision que je peinais à comprendre, mais j'étais un soldat, j'obéissais, du moment que ça m'occupait. Que j'étais payé. Que je n'avais pas trop à réfléchir au fait que mon existence était minable. Tout ça quoi. Et puis, je soupçonnais grandement le Masque d'avoir un plan, de vouloir jouer le jeu d'Owlman pour rester en haut de la pyramide des dirigeants de Gotham. Il était malin, il s'adaptait, pour mieux survivre. J'espérais secrètement qu'il bute la chouette en traître pour qu'on prenne la ville pour nous, mais pour le moment ça n'était pas le cas. Qu'importe, je jouais mon petit rôle, et bientôt, je pus avoir accès en douce à l'un des ordinateurs du GCPD lors d'un contrôle avec Quinto. Personne hormis lui, mon agent référent d'indic', ne savait que j'étais un indic'. Dans le chaos de la guerre urbaine avec Owlman, j'avais donc piqué sa plaque pour accéder à mon propre dossier en me fringuant comme un flic et en appliquant la crème de peau que j'utilisais pour mes braquage pour masquer mes tatouages les plus visibles au niveau de mes mains, mes avant-bras et surtout mon cou. Ce fut la lecture du dossier qui amorça un nouveau basculement dans ma vie. Apparemment, j'avais une soeur jumelle. Et elle s'appelait James de Clare.
Dernière édition par Dorian Black le Jeu 7 Déc - 22:36, édité 1 fois |
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