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 Secrets tell a million lies

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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

hero of earth

Messages : 807
Date d'inscription : 02/06/2017
Face Identity : Sam Heughan.
Crédits : Clarky ; starfire
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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
Profession : Agent de la police scientifique de Central City; superhéros.
Affiliation : Justice League.
Compétences/Capacités : Secrets tell a million lies  Tumblr_pgvzt4jX8R1sja44to8_r1_500

Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Secrets tell a million lies    Secrets tell a million lies  EmptyMer 24 Jan - 15:34

secrets tell a million lies
dorian & james
••••

A peine quelques semaines que j'étais sur Washington et déjà j'avais trouvé de quoi m'occuper. Il fallait dire qu'il y avait toujours quelque chose à faire dans la capitale. Ce n'était pas New York ou Los Angeles mais j'avais trouvé chaussures à mon pied. Pour le moment du moins. Je ne savais encore que faire de cette nouvelle situation. Je savais que je n'allais pas rester. Cela me semblait évident. Comment aurais-je pu de toute façon ? L'arrangement ne pouvait être que temporaire. C'était gentil de sa part mais nous évoluions dans des mondes bien trop différents. Ces dernières finiraient par nous rappeler que nous n'étions pas fait pour cohabiter. Je ne voyais pas d'autres alternatives. De plus, je ne croyais pas aux contes de fées. En outre, je n'avais rien d'une princesse. Moi j'étais juste l'imposteur ; celle qui prétendait l'être. Il fallait se méfier des apparences comme on disait. Un soupir passa mes lèvres. En quelques jours ma vie entière venait de prendre un nouveau tournant. C'était loin de me plaire.  J'avais l'impression de soudainement avoir perdu ma liberté. Une liberté qui avait été si rudement acquise. Je poussais un énième soupir. Ici et maintenant, je ne pouvais pas faire grand chose. Si ce n'était de finir de me préparer. Après tout, j'avais un événement dans un petit peu plus d'une heure et j'en étais toujours au même point.  Grâce à un petit tour de passe passe et une faveur, j'avais réussi à me faire inviter à l'ouverture d'une galerie. Les jeunes peintres qui venaient exposer leurs œuvres étaient en vogue. J'étais curieuse de découvrir pourquoi. Pour une fois, il n'y avait rien de criminel à cela. Du moins lorsque l'on oubliait ma petite manigance pour mettre mon nom sur la listes des invités. Après, j'étais juste là pour regarder. Pour en apprendre un peu plus. Pour me faire ma propre opinion. Je n'étais là que pour mon propre intérêt intellectuel et non pour un quelconque contrat. De toute façon, ils n'étaient pas encore assez connu pour que les gens s'y intéressent réellement.

Cheveux attachés, dents lavées, maquillage appliqué...il ne me restait plus que la robe. Pour la passer je retournais dans l'ancienne chambre d'ami devenu ma chambre. La pièce était toujours aussi vide que lorsque j'étais arrivée. A moi, il n'y avait rien. Rien à part deux trois habits rangés dans l'armoire.  Et la robe que je venais d'acheter avec l'argent que j'avais planqué de côté. Je vivais de peu de choses.  Comme toujours. Et puis je ne voulais pas m'étaler. De peur peut-être de m'habituer à un confort que je ne connaissais plus depuis longtemps. De peur de lui donner de mauvaises idées. De peur de beaucoup de choses en vérité. Etre aussi près d'un homme sans raisons professionnelles particulières me donnait le tournis. Cela me perdait. Et pas forcément dans le bon sens du terme. Après tout mes relations avec la gent masculine étaient compliquées. Pour ne pas dire autre chose.  Enfin prête, je récupérais mon invitation et sortis de l'appartement. Je profitais de l'absence de Steve pour n'avoir aucun compte à lui rendre. Un trajet en taxi plus tard et j'étais arrivée. Je remerciais le chauffeur et lui donnais la somme due. « Puis je avoir votre nom Mademoiselle ? ». «  Fox, Bryce Fox ». L'homme releva la tête pour me regarder par dessus la fine monture de ses lunettes. Je lui envoyais un sourire légèrement amusé. Pour appuyer mes dires, je lui tendis invitation et fausse carte d'identité. L'une de mes nombreuses. «  Prénom original pour une jeune femme comme vous ». «  Que voulez vous mes parents avaient un drôle d'humour ». Il hocha la tête et cocha mon nom avant de poliment m'inviter à rentrer avec un sourire. Je le remerciais et passais la porte sans me départir de mon sourire. Les hommes pensaient être les seuls à pouvoir porter un prénom masculin. J'étais la preuve vivante que cela n'était pas vrai. Ils détestaient qu'on leur rappelle qu'ils n'étaient pas aussi uniques. «  Mademoiselle, une coupe de champagne ? ». «  Merci ». Je m'en saisissais plus pour me fondre dans la masse que pour réellement la boire. Ayant eu une mère alcoolique, je me méfiais de ce genre de breuvage. Encore une fois, je n'allais faire d'y tremper les lèvres. Un gâchis certainement au vu du prix exorbitant de la bouteille. Il fallait bien ça pour faire plaisir à la faune de ce soir. Faune dont je ne faisais partie que par illusion.

A mon rythme, je commençais à me déplacer dans la grande pièce rectangulaire. J'évitais toute conversation avec le reste des convives. Je n'étais pas là pour sociabiliser. Juste pour m'en mettre plein les yeux. Je me stoppais quelques secondes devant un premier tableau avant de le juger trop glauque et de repartir à la recherche d'un coup de cœur. Je le trouvais finalement vers le fond de la salle, encore délaissée par le reste des invités. Il fallait dire que les petits fours retenaient bien plus leurs attentions. Sous leurs bijoux et vêtements hors de prix, ils étaient des sauvages. Bien plus que je ne le serais jamais. « C'est ma première création ». La voix grave et suave me sortit de ma rêverie. « Elle est magnifique ». Le jeune homme me sourit en se posant à mes côtés, mains croisées dans son dos. « Voulez-vous en entendre l'histoire ? ». «  Oh mais avec plaisir. Je suis toujours curieuse d'en savoir plus ». Ravi de ma réponse et de mon intérêt, il commença à me peindre l'âme de son tableau. Il était passionné, visiblement touché par ce qu'il me racontait. J'espérais secrètement pour qu'il ne devienne jamais bien célèbre. Ce n'était pas par méchanceté. Je détesterais juste à avoir à le voler dans le cas contraire. Oui même moi, j'avais une âme.

••••

by Wiise
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MessageSujet: Re: Secrets tell a million lies    Secrets tell a million lies  EmptyVen 9 Fév - 0:11


James de Clare & Dorian Black




Quatre heures de route. Pour certains c'était un calvaire, mais pour moi, c'était le paradis. Moi, ma bécane, l'asphalte et le vent, rien d'autre. Après des mois sous la tyrannie d'Owlman et du Syndicat, des routes verglacées et autres ponts brisés par les combats incessants entre métahumains, je savourais enfin une véritable escapade sur deux roues, seul et sans plus personne pour m'emmerder, là, de suite. Ca comptait parmi les choses principales qui m'avaient le plus manqué, en prison. Et depuis que j'en étais sorti, j'avais bien besoin de me vider la tête, parce qu'il s'en était passé des choses. Pris entre l'enclume et le marteau, à savoir le gang et le GCPD, il avait en plus fallu que je me prenne cette foutue balle dans l'épaule à Star City qui m'handicapait légèrement depuis, le temps que ma blessure ne guérisse totalement. Par chance, si on pouvait parler de chance, j'avais été soigné assez rapidement grâce à un étrange concours de circonstances. Cette inconnue m'avait soigné, et ne m'avait pas balancé aux flics. Tout ça alors que le matin même, j'avais été plutôt agressif envers elle. Une générosité que je ne méritais pas, et qui continuait malgré moi de me tarauder dans le secret de mon esprit, alors que je l'avais quittée sans autre forme de procès une fois en état de le faire. Après tout, elle n'était qu'une inconnue de passage dans ma vie, rien de plus.  C'était ce que je continuais de me répéter pour me convaincre. Me convaincre d'oublier mon code d'honneur et ma dette. De l'oublier, elle. Revenu à Gotham après ça, c'était ce crétin de Bullock qui était venu m'alpaguer pour me faire savoir qu'il était mon nouveau geôlier. Le pire, était que tout ça était arrivé pour une seule raison, la même qui me faisait traverser la côte est du nord au sud pour rejoindre Washington. Ma soeur.

Je ralentis pour me garer de l'autre côté de la rue où se trouvait l'entrée de la galerie d'art. Après avoir interrogé contact après contact depuis ma sortie de prison, de Gotham à Seattle en passant par Star City et autres villes, j'avais fini par remonter la piste, par grignoter mètre après mètre pour me rapprocher d'elle. J'avais presque fini par croire que j'avais rêvé ce dossier du GCPD, à force d'arriver trop tard et de ne récolter que des rumeurs sur sa personne, ou sur ses fausses identités qui ne menaient nulle part. Mais ce soir, je touchais au but. J'avais bon espoir que cette info soit des plus fraîches. Je coupai le moteur et me redressai, sans descendre néanmoins ni ôter mon casquer de suite. J'étais en avance. Les gardes de sécurité étaient déjà là, mais pas encore d'invités entrant à l'horizon. Je pris donc tranquillement le temps de retirer mes épais gants de motard, sans quitter le trottoir d'en face du regard. Je devais m'assurer qu'elle y serait, et donc si possible, la voir y rentrer. Même si j'avais mémorisé sa photo dans les moindres détails par obsession pour ce qu'elle représentait pour moi, j'avais sa photo sur mon téléphone, et il allait falloir que je compare à la volée. J'enlevai enfin mon casque et respirai un grand coup l'air frais du soir. Après avoir rangé ce dernier dans le siège, je me rassis dessus et patientai. Les invités arrivèrent, seuls ou en couple, tous plus élégants les uns que les autres même dans leur style d'artistes bohèmes. Un autre monde qui m'agaçait parfois. Mais ce soir il me laissait indifférent, tant j'étais concentré sur mon objectif et l'émotion qu'il me provoquait. J'étais stressé, impatient. J'avais un peu peur, aussi, à peu près autant que j'étais excité de la trouver peut-être enfin. J'avais l'impression que j'allais me jeter dans le vide. Après tout, j'avais une soeur depuis ma naissance, mais j'en connaissais l'existence depuis quelques jours à peine. Qu'allais-je lui dire ? Allions-nous nous entendre ? Etait-elle une mondaine avec un balai dans le cul que j'allais haïr au premier coup d'oeil ?

Une jolie rousse donna son invitation pour entrer. Je repensai à Star City un bref instant et ressentis un léger malaise. Je ne pouvais décidément pas ne pas payer ma dette. J'étais un criminel, mais j'avais un minimum de règles que je m'obligeais à suivre coûte que coûte, et parmi elles, la redevance du sang sauvé. Entre gangsters, c'était l'une des règles les plus courantes, étant donné le fait que faire couler le sang et risquer sa vie, était précisément, courant. Frôler la mort donnait une certaine valeur à ce genre de code, alors que mentir ou tuer ne nous posait pas autant de problèmes de conscience. Beaucoup de malfrats foiraient des missions parce que dans le camp d'en face, se trouvait un adversaire qui, dans une situation précise, leur avait sauvé la vie, et inversement. Gotham était un joyeux bordel de subtilités sanglantes de ce genre, c'était ce qui faisait le charme des mafias, avec les trahisons et les vengeances. Il n'y avait bien qu'avec le gang du Joker, qu'aucun code d'honneur ou de dette ne fonctionnait. Et clairement, cette seule constatation me conforta dans ma décision : je n'étais pas un de ces psychopathes inhumains. Et, pour cette raison, je paierais ma dette. Je me promis donc de retourner la voir lorsque j'en aurais le temps, pour m'en acquitter, et retrouver un semblant de paix intérieure sur le sujet.

Soudain, je crus la voir. Je rallumai l'écran de mon smartphone sur la photo de ma soeur, pour comparer, pour tenter d'avoir la confirmation que je n'hallucinais pas. Je descendis pour de bon de ma moto noire et fonçai en direction de l'entrée. J'avais mon flingue comme toujours planqué à l'arrière de mon jeans, sous ma veste en cuir. Entre autres armes à feu ou tranchantes que j'avais dans mes autres poches. J'allai droit vers l'agent de sécurité qui gardait l'entrée. Il allait me demander mon invitation mais je le devançai et plaquai sur sa liste quatre billets de cinq-cent dollars cash. « Je dois parler à une des invités, j'ai besoin de dix minutes, c'est la manière sympa, » déclarai-je en lui faisant face. Je plantai mes yeux sombres dans les siens, le visage fermé et déterminé. Je le laissai de lui-même comprendre ce qu'il était en train de se passer. Tout le monde n'avait pas deux mille dollars qui lui tombaient dans les mains sans rien faire tous les jours. Je le laissai imaginer ce qu'il allait en faire, mais je le laissai surtout prendre quelques secondes pour me toiser et perdre son regard sur les tatouages apparents dont ma peau était affublée notamment au niveau du cou. Il y avait certains signes tatoués qui suffisaient à eux seuls à faire comprendre quel genre de gars j'étais, avec qui je "travaillais", et ce dont j'étais capable. L'intimidation comptait pour la moitié de ma vie et de mes "missions". La réputation du gang du Masque Noir fit visiblement très vite son chemin jusque dans son petit crâne. La manière sympa, il fermait les yeux, et gagnait de l'argent. La manière moins sympa, j'attendais la fin de la soirée, et la fin de son service, et je lui expliquais la vie avec mon poing américain. Voire, je menaçais sa petite famille. Je laissais le mythe de mon gang le terrifier tout seul bien au-delà de ce que je prendrais la peine de faire en réalité. Son choix fut vite fait.

A l'intérieur, je traçai ma route sans un regard pour les oeuvres ou les convives. Je cherchai ma soeur. Elle était là, à quelques mètres. Mon coeur battait de plus en plus vite. Après tout ce temps. Je la trouvai enfin, écoutant un bellâtre bohème qui se la racontait sans nul doute un peu trop. Pendant une seconde, je m'arrêtai, hésitant. Et si c'était une mauvaise idée finalement ? Et si... Non. Il était trop tard pour changer d'avis, trop tard pour avoir peur. Je franchis les derniers mètres, sans tenir compte des regards qui se tournaient sur mon chemin. Autant dire que je faisais tâche dans le décor, mais j'en avais un peu rien à foutre. « On peut parler ? A l'écart ? Y a un truc... important... que je dois vous dire... » dis-je en venant m'incruster à côté d'elle, ignorant totalement l'homme qui lui parlait du tableau, de la pluie et du beau temps. J'essayais d'être poli, de faire ça correctement, de lui parler  dans les règles, si possible à l'écart. Mais mon seuil de politesse était encore trop bas pour les gens d'ici. « Excusez-moi... monsieur...vous interrompez une conversation... » Okay il me saoulait déjà l'autre. Je l'ignorais. C'était ça ou je le poussais contre le tableau sur le mur blanc derrière. « Prénom commençant par un J, nom de famille à particule... Je sais qui vous êtes okay...? Faut qu'on parle... » insistai-je en plantant mes yeux dans ceux de ma soeur, pour lui faire comprendre que je savais vraiment qui elle était. Je peinais à croire que c'était bien elle. Elle était belle, élégante, rayonnante. J'avais l'impression d'être le bulldozer qui venait détruire la maison de Candy.

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Bartholomew Allen


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MessageSujet: Re: Secrets tell a million lies    Secrets tell a million lies  EmptySam 17 Fév - 21:29

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dorian & james
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Le jeune homme continua sur sa lancée et pointa sur son tableaux les différentes techniques qu'il avait utilisé. Ainsi que son état moral au moment où ils le avaient mis en place. Malgré tout mon intérêt pour l'art, je ne connaissais pas grand chose à la technique. Je prenais donc avec plaisir les informations et les stockais dans une partie de mon cerveau. Un jour, elles me serviraient. Tout était toujours bon à prendre. Et puis, la culture était un bon moyen de s'ouvrir l'esprit. Lorsque la leçon était gratuite, c'était encore mieux. «  Je dois vous ennuyer. Pardon j'ai tendance à me laisser emporter». Le jeune homme ria gêné. Je lui offrais un sourire amusé et patient. «  Pas du tout je vous rassure ». J'avais donné la bonne réponse et l'artiste me renvoya un sourire ravie. «  Dites moi ce que vous voyez ». L'artiste m'encouragea à me confier avec un autre sourire mes yeux bleus se reposèrent sur la toile, sur ses courbes douces et à la fois agressives. Sur ses contrastes et mélange de couleurs ternes. Le tableau respirait une certaine innocence sous le caractère dépressif qu'il s'en dégageait. Il avait quelque chose de particulier. Quelque chose de fragile.  C'était ce qui avait attiré mon regard. Au vu de l'histoire qu'il m'avait conté, mes premières pensées avaient été justes. Je lui confiais mes sentiments et la sensibilité qui se dégageait de chacun des coups de pinceaux. Clairement, je flattais son égo. Le jeune homme était aux anges. «  Vous le voulez ? ». «  Vous me le donnez ? ». L'homme ria de bon cœur alors que j'étirais les lèvres sur le rebord de ma coupe de cristal. « Non mais je peux vous faire un prix ». «  Quel dommage..». Il secoua la tête amusé. J'avais les moyens d'acheter son œuvre d'art. Après tout, j'avais des millions éparpillés un peu partout. Néanmoins, je n'avais pas d'endroit où l'entreposer. Je n'avais pas de chez moi. Ou plus du moins. Avec mon style de vie chaotique il aurait été stupide d'acheter une telle pièce. Elle était magnifique oui, mais tout aussi encombrante. « C'est gentil mais... ».  Je n'eus pas besoin de finir ma phrase pour qu'il en comprenne la suite.  Ma phrase mourut de toute façon sur ma langue lorsqu'une personne vint se planter à nos côtés.

« On peut parler ? A l'écart ? Y a un truc... important... que je dois vous dire... ». Je tournais mon visage vers le nouvel arrivant. Mes yeux bleus s'accrochèrent à son visage. Je le détaillais. Lui, ses tatouages visibles, sa posture. Mon dos se raidit et mon visage se ferma. Il n'avait clairement rien à faire ici. Il n'était pas dans son élément. Il n'était pas là pour profiter du champagne et des petits fours. Mes doigts se resserrèrent sur mon sac et l'arme qui était à l'intérieur.  Cela ne pouvait être que la suite de mes aventures à Bludhaven. J'aurais pensé qu'ils auraient mis un peu plus de temps à me retrouver. Apparemment, je les avais sous estimer.  Mon nouvel ami peintre tenta de s'interposer sans grand succès. « Prénom commençant par un J, nom de famille à particule... Je sais qui vous êtes okay...? Faut qu'on parle... ». Ma mère me courrait vraiment sur le système. Peut être allais je finalement finir par lui rendre une petite visite. « Mlle Fox tout va bien ? ». « Excusez nous ». L'artiste hocha la tête. Je m'éloignais de lui. Je n'avais aucune envie qu'il soit blessé.  Il était gentil et ne méritait pas d'être mêlé à la pagaille qu'était ma vie. Pas aujourd'hui du moins. Avec un contrat , c'était différent. Visage fermé, je fis mon chemin à travers la salle. Ma main alla discrètement saisir la crosse du revolver.  Je quittais l'espace d'exposition et bifurquais à droite jusqu'à me retrouver à distance suffisante des portes d'entrée de la galerie. Je n'allais pas pour autant très loin et restais dans un lieu public et visible. Je n'étais pas assez stupide pour aller m'engouffrer dans une rue sans vis à vis. Je n'allais pas lui donner cette satisfaction. Surtout, je n'allais pas lui rendre la tâche facile. Il n'allait pas m'enlever aussi facilement. Ses petits amis avaient eu de la chance de me prendre par surprise. Mais là, n'avais pas avantage. Ce qui en soit était curieux. Il aurait très bien pu attendre que je sorte pour me tomber dessus. Je ne l'aurais pas forcément vu venir et cela même si son physique le rendait facilement visible. Cela ne voulait dire qu'une chose pour moi. Il voulait négocier. Quoi je ne savais pas. Mais je n'allais pas tarder à le découvrir. De ça j'en étais persuadée. « Vous voulez quoi ? ». Mon ton était froid, sec , agacé. «  Votre patron sait vraiment pas lâché l'affaire ». Son argent, il n'en verrait pas la couleur. Il avait qu'à le réclamer à la personne qui ne lui devait. Moi je n'allais pas lui donner un centimes. « Je vous conseille de pas faire un pas de plus, vous avez un calibre 9 mm pointé sur vous et je n'hésiterai pas à tirer ». L'arme était toujours cachée à sa vue dans mon sac. Pour autant, elle était fermement pointée dans sa direction. Autant dire que le tissu ne résisterait pas au projectile.

••••

by Wiise
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MessageSujet: Re: Secrets tell a million lies    Secrets tell a million lies  EmptyDim 11 Mar - 14:02


James de Clare & Dorian Black




Le peintre beau-parleur finit par partir. Sage décision. James avait visiblement bien compris qu'il ne valait mieux pas impliquer d'autres personnes dans cette rencontre imprévue. Je voulais simplement lui parler, après tout. Mais pour ça, j'étais prêt à tout, y compris à devoir virer des curieux par le col jusqu'à la sortie si nécessaire. Je la suivis un peu à l'écart hors de la galerie d'exposition. « Vous voulez quoi ? Votre patron sait vraiment pas lâcher l'affaire » J'arquai un sourcil. Non seulement elle était effronté et ne semblait pas avoir peur de moi ni de mon apparence, mais en plus, elle me parlait comme si elle me connaissait par patron interposé. Comme si je n'étais qu'un messager. D'où elle sortait celle-là encore. Je me remémorai le casier judiciaire, vierge, mais avec quelques annotations officieuses d'inspecteurs de police. Elle magouillait, ses paroles venaient de me le confirmer. Elle avait juste réussi à éviter de se faire prendre, d'où le casier vierge. « Je sais pas de quoi... » « Je vous conseille de pas faire un pas de plus, vous avez un calibre 9 mm pointé sur vous et je n'hésiterai pas à tirer. » Définitivement pas le comportement d'une femme lambda. Je cessai d'avancer vers elle. Après avoir observé un instant son sac à main où sa main était justement plongée dedans, je la fixai droit dans les yeux. Elle pouvait bluffer. Ou pas. Dans tous les cas, je ne lui voulais aucun mal, alors je n'avais pas de raison de rentrer dans son jeu, et ça même si par réflexe j'avais tendance à m'énerver très vite dès qu'on osait me braquer avec une arme. Question de fierté. Mais je pris sur moi.

« On se calme. Je sais pas de quel fric vous parlez, et pour tout dire j'en ai rien à carrer. Je suis pas là pour ça. Maintenant, je vais prendre un papier dans ma poche, parce que j'ai quelque chose d'important à vous montrer okay ? Me tirez pas dessus, sauf si vous voulez ajouter le Masque à vos poursuivants pour la fin de vos jours, » dis-je mi-calme, mi-menaçant. Clairement, si on tuait l'un du gang, la vengeance se faisait sans appel. Et mon clan personnel de l'armée allait être le premier à vouloir la scalper. Ce qui serait con, puisque c'était ma soeur, et qu'encore une fois, je voulais tout sauf lui faire du mal. Tant qu'elle m'en faisait pas, du moins. Et puis, même sans ça, je venais à peine de me faire soigner d'une blessure par balle à l'épaule, m'en reprendre une si vite après n'était pas dans mon emploi du temps. Je chassai le visage de la rousse de mon esprit, immiscé automatiquement à ce seul souvenir. Rester concentré.

Très lentement, j'écartai le pan de ma veste pour bien lui montrer l'intérieur, et l'absence d'arme à feu à cet endroit - mon flingue était comme toujours calé dans le bas de mon dos. Je plongeai la main dans la poche intérieure, pour en ressortir doucement deux papiers pliés en quatre sur eux-mêmes. Je lui tendis le tout et attendis qu'elle le prenne pour le lire. C'était le fameux dossier sur son compte, avec l'analyse ADN qui matchait clairement avec le mien. Nous avions tous deux nos traces ADN dans les fichiers du FBI, et ils avaient fait le lien par automatisme informatique. « D'après ces idiots de flics, vous et moi... enfin... on est de la même famille. » Frère et soeur faux jumeaux, mais sur le moment, j'eus du mal à le dire haut et fort, tant ça me paraissait encore ahurissant.  « C'est bon maintenant, on peut parler sans que vous me braquiez avec votre flingue ? En admettant qu'il existe vraiment. » J'attendis sa réaction. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me saute dans les bras, clairement. Sûrement que mon apparence allait plutôt la dégouter ou la faire flipper, mais j'avais au fond de moi l'espoir que malgré tout, ce ne soit pas le cas. Bien sûr, je n'en montrais rien, j'avais physiquement l'air plus blasé par la situation qu'autre chose, comme pour mieux me protéger d'une possible déception.

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MessageSujet: Re: Secrets tell a million lies    Secrets tell a million lies  EmptyVen 16 Mar - 23:44

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« On se calme. Je sais pas de quel fric vous parlez, et pour tout dire j'en ai rien à carrer. Je suis pas là pour ça. Maintenant, je vais prendre un papier dans ma poche, parce que j'ai quelque chose d'important à vous montrer okay ? Me tirez pas dessus, sauf si vous voulez ajouter le Masque à vos poursuivants pour la fin de vos jours ». «  Black Mask … un joueur de bas étage ». Je faisais clairement la maligne. J'avais entendu de Sionis. J'avais fait quelques affaires à Gotham après tout. Le monde de la criminalité y était tellement petit que tout le monde connaissait tout le monde. Ou presque. En tout cas les gros joueurs étaient impossibles à ignorer. Sous mon air bravache, j'étais évidemment légèrement apeurée. Je ne voyais pas ce que ce type me voulait. Ni ce que son patron me voulait. Etait il de mèche avec le gang de Bludhaven ? Est ce que c'était lui le big boss de toute cette histoire ? Après tout, je ne croyais pas une seule seconde que le débile qui m'avait enlevé était le cerveau de toute l'histoire. Ça ne collait juste pas. Il y avait quelqu'un derrière. J'avais eu le temps d'y réfléchir. Cela me paraissait plus que plausible. Peut être me trompais je. Mais j'en doutais. J'avais du flair pour ce genre de choses. Malgré les doutes qui m'assaillirent, mon visage resta impassible, forgé dans un masque je ne quittais jamais. J'étais bien trop habituée pour me laisser avoir aussi facilement. Je n'étais pas une débutante. Je ne l'étais plus depuis longtemps.

Mes yeux bleus se plissèrent lorsqu'il avança sa main tatouée vers l'intérieur de sa veste. Dans mon sac, mon doigt se pressa un peu plus fermement contre la détente sans pour autant la pousser jusqu'à en faire partir la balle. J'étais prête. Une seule pression de ma part suffirait à lui trouer la peau. Sauf si il arrivait à m'avoir avant. Évidemment. De sa poche, il ne sortit cependant que des papiers. Je ne me détendais pas pour autant. Cela pouvait être une stratégie pour me déconcentrer. Avec ce genre de personnes, l'on n'était jamais sûre de rien. Je survivais depuis trop longtemps pour me laisser avoir de la sorte. Il me les tendis. Je le fixais quelques secondes avant de m'en saisir de ma main libre. Les feuilleter de la sorte allait être compliqué. J'y parvenais cependant. Mes yeux accrochèrent ma photo d'adolescente. Mon dossier Juvee. Deuxième fois que je le voyais en même pas un mois. Dire qu'il était censé être clôturé depuis longtemps. Je n'étais même pas surprise d'apprendre que la police faisait très mal son travail. Au point que ce dernier se retrouve dans les mains de criminels. Après tout, ils ignoraient encore tout de mes activités.  Enfin si on oubliait Argus. Mais eux... ils ne jouaient pas dans la même cour. Je ne manquerai cependant pas de m'entretenir avec Steve à ce sujet. Il connaissait une partie de mon passé, je n'avais donc pas honte de lui demander de faire disparaître mon nom des bases policières.  « D'après ces idiots de flics, vous et moi... enfin... on est de la même famille ». Mes yeux avaient accrochés les résultats au moment où il me fournit lui même l'information.  

Mes sourcils se froncèrent, ma bouche se plissa.  Au fond de moi, je ne ressentis qu'une colère sourde et un agacement profond. Pas de surprise, pas d'émotions particulièrement déstabilisantes. Tout ça n'était qu'un ramassis de bêtises. Un nouveau moyen de m'atteindre. Je connaissais ma vie. Je connaissais mes parents. Je connaissais mon passé. Un jumeau n'y avait jamais été mentionné. « C'est bon maintenant, on peut parler sans que vous me braquiez avec votre flingue ? En admettant qu'il existe vraiment ». Pour toute réponse, je sortis l'arme de mon sac pour le mettre en joug de manière bien plus directe. Je ne plaisantais pas avec ce genre de choses. Il allait vite l'apprendre.  Évidemment, je ne la sortis pas n'importe comment. Je me servais de la pénombre pour la cacher aux yeux des passants. Mais lui, il la voyait. C'était suffisant. «  Vous croyez vraiment que je vais croire à pareille bêtise ? ». Un vilain sourire se posa sur mes lèvres rouges. «  Oh tu viens de faire l'erreur du siècle. Ton patron avec toi ». Personne ne pouvait jouer avec mon passé. Il était noir, déprimant, horrible en tout point. Mais il était à moi. Il n'appartenait qu'à moi. «  Et puis même à supposer que c'est vrai... C'est censé me faire quoi ? ».  Non vraiment ? J'avais vécue une vie d'enfer, une vie solitaire. Un frère j'en aurais peut être eu besoin dans ma jeunesse. Quand tout allait de travers. Quand les copains de ma mère me prenait pour leur souffre douleur. Ou me touchait. Ce n'était pas maintenant que j'allais en avoir utilité.  De toute façon, il n'existait pas d'autre héritiers à le famille des De Clare. J'étais la seule. Avec les deux morveux que mon père avait eu avec sa seconde potiche. « T'as vraiment pas réfléchi ton coup n'est ce pas ? » Je haussais les épaules , comme si je me sentais désolée pour lui. Franchement, j'aurais pu applaudir leur imagination... si elle n'était pas aussi stupide.

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MessageSujet: Re: Secrets tell a million lies    Secrets tell a million lies  EmptySam 31 Mar - 21:52

James de Clare & Dorian Black




« Black Mask … un joueur de bas étage. » Je redressai le menton, la fusillant d'un regard hautain. Prendre le Masque pour ce qu'elle disait était un affront. Mais bien que serrant le poing, je me retins de lui faire regretter sa légèreté. Je n'étais pas là pour faire ce genre de choses. Elle était juste insolente ou ignorante, ou les deux. Un caractère de merde clairement démontré en moins de quelques minutes. J'avais vraiment la poisse. Et en plus, elle avait un vrai flingue, désormais braqué sur moi. Je retins un sourire en coin. Elle avait mordu, elle l'avait montré, au moins j'étais fixé. Mais j'avais toujours pas sa réaction réelle. Elle refusa de croire ce qu'elle venait de lire, et me sortit encore des accusations stupides sur je ne savais quoi. « Mon patron ? » répétai-je, cette fois agacé par son déni borné. « Putain t'es sourde ou quoi, je te dis que ça a rien à voir avec tes... problèmes de je sais pas quoi ! Mon boss a rien à voir dans cette histoire, ça concerne que toi et moi là, arrête de délirer, » m'énervai-je, nullement intimidé par son pistolet. Mon agacement me poussa instinctivement à la tutoyer désormais. Si elle devait tirer et me trouer la peau, qu'il en soit ainsi. Je ne vivais pas une vie si dangereuse et borderline en ayant peur de crever dans un caniveau après un événement tournant mal. C'était pas comme si « Si j'avais quoi que ce soit à régler avec toi, on serait pas là à parler crois-moi, » maugréai-je. Je serais probablement déjà en train de la torturer ligotée sur une chaise dans un entrepôt désaffecté, ou de balancer son corps dans un incinérateur. Finalement, ça sembla s'imposer dans son esprit, comme logique. « Et puis même à supposer que c'est vrai... C'est censé me faire quoi ? »

Là, ce fut moi qui restai un instant silencieuse à la regarder. Parce que c'était une foutrement bonne question. C'était vrai. J'étais venu lui dire ça pour quelle raison, pour quoi faire, au final ? Je muselai le sentiment douloureux qui, étrangement, compressa mon coeur l'espace d'une seconde. Je ne la connaissais pas et pourtant sa réponse, bien que peu surprenante, me blessa sans que je ne me l'avoue. « T'as vraiment pas réfléchi ton coup n'est ce pas ? » Elle remuait le couteau dans la plaie. Non, je n'avais pas réfléchi plus que ça à la suite. Tout ce que j'avais su, c'était que je devais trouver cette soeur, la faire sortir du papier pour la voir en chair et en os. « C'est clair que je pouvais pas prévoir que ma soeur serait une garce stupide et prétentieuse, » finis-je par rétorquer. Son regard méprisant avait suffit à faire revenir mon propre masque de mépris. Finalement, mon énervement eut raison de ma patience. Je jetai un bras en l'air de dépit à son égard avant de me mettre à marcher de gauche à droite devant elle, sans m'approcher du fait du flingue.

« Je sais pas, qu'est-ce que tu crois qu'on peut vouloir quand on apprend ce genre de choses ? Peut-être qu'on aurait juste pu parler pour apprendre à se connaître. Histoire que je sache si tu sais des choses sur la famille, d'où je viens, qui sont nos connards de parents, ce genre de merde. Est-ce qu'ils t'ont abandonnée toi aussi ou t'as vécu le grand luxe ? Non attends, j'suis con, t'as vécu le grand luxe visiblement, vu où tu traînes et ce que tu portes. Je suis sûr que comme tu t'ennuies tes problèmes sont des problèmes de petite riche camée qui a pas payé ses dernières doses ? » fis-je à la volée, moqueur et hargneux. Je savais rien de sa vie, pas plus que ce que j'en avais lu dans le dossier, mais sur le moment je m'en fichais, puisqu'elle se fichait pas mal de la nouvelle, d'avoir un frère. Je voulais juste la provoquer. Et surtout évacuer ma colère renaissante.

« En fait t'as raison, j'ai foiré mon coup, si j'avais su que t'étais comme ça, je serais pas venu te parler, non, je t'aurais suivi, pour remonter jusqu'à eux, puis je vous aurais mis à tous une balle dans la tête bien alignés à genoux sur le tapis persan de votre beau salon, ouais tu vois j'ai le même sens de la famille que vous faut croire, » menaçai-je en la pointant de l'index, le regard noir. Clairement, je vivais mal le rejet. Son rejet. Plus que je ne l'aurais cru d'ailleurs. « Au moins j'ai vu ce que je voulais voir, et ça en valait pas la peine, alors si tu veux tirer, tire, ça sera pas la première de la semaine, mais arrête de me faire chier avec ton déni à la con, les analyses ADN ça ment pas, » achevai-je en me rapprochant jusqu'à sentir le canon de son arme se presser contre mon torse. Je la regardai droit dans les yeux. Mon regard était si noir qu'un coup de ma part semblait imminent, mais ce ne fut pas le cas. Elle allait réaliser que c'était vrai ou pas ?

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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

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MessageSujet: Re: Secrets tell a million lies    Secrets tell a million lies  EmptySam 7 Avr - 16:40

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« C'est clair que je pouvais pas prévoir que ma sœur serait une garce stupide et prétentieuse ». A sa remarque, je ne réagissais même pas. A quoi bon de toute façon. Je savais ce que j'étais. Et lui clairement n'en avait aucune idée. Je lui accordais cependant volontiers le fait que j'étais une garce. J'étais bien loin d'être parfaite, comme l'intégralité de la population humaine. Par contre, prétentieuse, je ne l'étais pas. Mon masque n'était que ça, un masque. Un moyen d'arriver à mes fins. Mais il ne me représentait pas. Il était là pour me cacher aux yeux des autres. Je ne m'en offusquais pas. Au contraire, j'y ressentais une certaine fierté. Il fallait croire que mes talents d'actrice était hors pair. Ou alors étais ce la robe qui se chargeait de faire l'effet pour moi ? Probablement un peu des deux. Je faisais ça depuis trop longtemps pour ne pas être sûre de mes capacités. « Je sais pas, qu'est-ce que tu crois qu'on peut vouloir quand on apprend ce genre de choses ? [...] Je suis sûr que comme tu t'ennuies tes problèmes sont des problèmes de petite riche camée qui a pas payé ses dernières doses ? ». Mes épaules furent légèrement secoués d'un rire silencieux. Si il m'avait agacé deux secondes auparavant, maintenant il m'amusait. Clairement, il était très mal renseigné. Il était venu à l'aveugle. Sans plan de secours. Qu'espérait-il trouver? Une famille en ma personne prête à l’accueillir à bras ouvert ? Chouette idée en théorie. Mais la réalité était un peu moins conte de fées. Il avait été bien trop présomptueux. Et c'était bien sur à supposer que tout ce charabia dont il me bassinait était vrai. Franchement, je n'y croyais toujours pas. Je n'avais jamais entendu parler de lui. Même pas en passant. Personne n'y avait jamais fait allusion. Ça sentait donc mauvais.  Mon père n'avait attendu que ça, un héritier. Un héritier de sexe mâle. Son abandon n'avait donc aucune chance de me convaincre. Au contraire même, cela renforçait mes doutes et ma suspicion paranoïaque.  Je ne savais pas à quel jeu il s'adonnait, mais il n'allait pas trouver en moi une idiote à plumer. « En fait t'as raison, j'ai foiré mon coup, si j'avais su que t'étais comme ça, je serais pas venu te parler, non, je t'aurais suivi, pour remonter jusqu'à eux, puis je vous aurais mis à tous une balle dans la tête bien alignés à genoux sur le tapis persan de votre beau salon, ouais tu vois j'ai le même sens de la famille que vous faut croire ». Mes yeux suivirent le trajet de son index dans ma direction. Pour le moment, je jugeais le geste relativement sans danger. A la oindre trace d'agressivité physique cependant, j'étais prête à déverser mon chargeur sr lui. A défaut d'être mon frère, comme il le prétendait, il aurait l'honneur d'être ma première victime.

« Au moins j'ai vu ce que je voulais voir, et ça en valait pas la peine, alors si tu veux tirer, tire, ça sera pas la première de la semaine, mais arrête de me faire chier avec ton déni à la con, les analyses ADN ça ment pas » .A présent, je roulais des yeux. C'était qu'il y tenait à cette histoire de jumeau. En plus, on ne se ressemblait pas. Certes, les faux jumeau existaient mais tout de même. Il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Mes yeux bleus soutinrent son regard noir. J'allais même jusqu'à lever un sourcil pour lui demander si il avait terminé son petit numéro. L'arme appuyée sur son torse ne tremblait pas. Pourtant, je n'étais pas aussi assurée que je le laissais penser. Je n'étais pas aussi calme. «  Les analyses ne mentent pas, à supposer que de base les résultats n'ont pas été trafiqué. Et que me dis que ce n'est pas exactement ce que tu as fait. C'est un bout de papier que tu m'as tendu.  Il existe plus d'une façon de les falsifier. Après tout, si on peut émettre de faux billets de banque, on peut très bien émettre de faux certificats ADN.. ». Un sourire étira mes lèvres rouges. «  Tu aurais du te renseigner un peu avant de débarquer ici mon ami. Tu aurais évité les erreurs me concernant ». Il n'y avait pas grand chose sur moi. Mais en cherchant un peu il aurait su que le luxe n'était pas ce qui me caractérisait le mieux. « Maintenant, si tu veux bien m'excuser, j'ai d'autres chats à fouetter. J'ai entendu assez d'inepties pour la soirée ». De ma main libre, j'hélais un taxi. Je ne le quittais pas des yeux. Je n'avais pas envie qu'il me prenne par surprise et qu'il ne n’embarque je ne savais trop où. Le taxi s'arrêta à notre niveau. Arme cachée contre mon corps, je le forçais à tourner pour me permettre d'atteindre la portière.  Je déverrouillais cette dernière et l'ouvris. Finalement je m'engouffrais à l'intérieur mais ne disparaissais pas encore toute entière dans habitacle. «  Oh j'ai failli oublier. 54-56 Roosevelt Street, Watts, South Los Angeles. C'est là que tu trouveras ta mère si jamais tu veux lui rendre visite. Le coup de l'esprit de famille j'ai trouvé ça très inspirant, surtout hésite pas à le mettre en œuvre. Tu m'enlèvera une épine du pied ». J'ironisais mais je ne plaisantais pas forcément. Je me fichais bien de ce qu'il pouvait lui arriver. A elle comme à lui. Je n'avais donc aucun scrupules à lui refiler son adresse. A supposer qu'elle habitait toujours au même endroit. Après tout, je n'étais plus en contact avec elle depuis des années. Elle pouvait très bien avoir déménagé depuis.  Cela ne faisait rien. Dans tous les cas, il y avait peu de chance qu'il s'y rende. Avec un dernier sourire en coin, je refermais la portière. Il était l'heure de rentrer et de se faire couler un bain pour oublier toute cette soirée. Elle était de loin l'une des plus bizarres que j'avais vécu dernièrement. Venant de moi, ça en disait beaucoup.

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