❝ Boom, boom, boom, boom. I'm gonna shoot you right down, right off your feet. ❞ Let's play!Un couinement perçant déchira la nuit et le silence de tombeau qui était tombé sur les docks. Toute une partie de Gotham était de sortie sitôt le coucher du soleil mais cette population là effectuait ses deal en silence et dans la plus grande discrétion. Burnley freight yard étalait ses entrepôts le long du port et nul besoin de déborder d'imagination pour se douter que des affaires loin d'être légales prenaient part dans le coin. Mais ça n'était pas vraiment la raison qui amenait Artemis ici ce soir là. Tout du moins en partie. Assise au bord d'une pile de conteneurs, jambes croisées dans le vide, le câble électrique qu'elle tenait glissa de sa poigne de plusieurs dizaines de centimètres, provoquant un glapissement particulièrement sonore un ou deux mètres plus bas. Le pauvre diable pendu par un pied qui se balançait tête en bas battit des bras comme s'il avait pu se libérer de cette manière tout en poussant des gémissements de forcené.
« Je commence à perdre patience Walter, gronda-t-elle, sors le portefeuille maintenant, tu nous fera gagner beaucoup de temps. »
Mais l'homme en question se contenta de protester de plus belle et la guerrière perdit tout intérêt pour ses dénégations énergiques. Jouer les recouvreurs de dettes pour un client anonyme n'était déjà pas particulièrement réjouissant, ça l'était encore moins lorsque le mauvais payeur avait des oursins dans les poches. Finalement à bout de patience, elle noua le câble au conteneur avant de sauter au sol d'un pas souple. Le malheureux Walter lui faisait face, à hauteur de visage et elle lui asséna une claque sonore sans la moindre sommation.
« Tais toi, le réprimanda-t-elle, je me fiche de savoir comment tu vas faire, tu as deux jours pour réunir l'argent. Pas une minute de plus ! - Inutile de jouer les dures la rouquine ! J'te paierais rien du tout et les Falcone viendront te faire la peau ! T'es sur leur territoire ! »
Son regard se durcit quelques secondes et dans un geste brutal, Artemis le saisit à la gorge, rapprochant son visage du sien. Le problème avec ce genre de petit truand, c'est qu'ils restaient toujours persuadés que leurs patrons du moment viendraient les sortir d'affaire alors qu'ils s'empresseraient plutôt de se débarrasser de ce genre de poids mort pour avoir les coudées franches. Il le découvrirait bien assez tôt.
« Tu m'ennuies Walter. » Siffla-t-elle finalement
Walter quant à lui ne semblait pas de cet avis, son visage prenant une jolie teinte aubergine alors qu'il commençait à suffoquer. Les humains, ces créatures si fragiles. Il suffisait de pas grand chose pour réussir à les briser, ce qui devenait presque ennuyeux.
« J'en ai fini pour ce soir. Tu as quarante-huit heures, finit-elle par conclure, je te laisse le plaisir de te détacher tout seul ? »
Nouveau glapissement d'indignation. Le truand dardait des regards agités par-dessus son épaule, comme tentant d'apercevoir quelque chose. Elle mit plusieurs secondes à réagir et elle se morigénerait plus tard pour s'être laissé endormir par la bêtise de sa cible du jour. Le problème avec les crétins dans son genre, c'était qu'ils compensaient leur manque cruel d'intelligence par le nombre. De vrais cancrelats. Aussi, lorsqu'ils sortirent de l'ombre, la demi-douzaine d'acolytes lui arracha une grimace ennuyée. Ils allaient lui faire perdre un temps précieux. Sa lame sortie à l'air libre, présence familière au creux de son poing.
« Bonsoir messieurs, lança-t-elle, quelqu'un ici veux faire me faire l'honneur de démarrer les hostilités ? »
Burnley freight yard. Un endroit que Rylee n’apprécie pas particulièrement mais ce soir elle a besoin d’avoir des infos et l’indic qui peut lui en donner ne sort jamais de la surveillance de la famille Falcone, deal entre la flic et cette famille qui parfois a des informations intéressantes. Elle n’a pas mis longtemps à le trouver même s’il se juge invisible -imbécile- et elle est en train de repartir, sa moto tournant au ralenti, les lumières éteintes pour ne pas se faire repérer. Elle est forcément moins discrète qu’à pied mais c’est quand même bien plus pratique de pouvoir partir très vite si jamais les choses tournent mal ou, si pour une raison ou une autre, elle tombe dans un combat entre famille. Normalement elle est plutôt tranquille avec cette famille là mais ça fait longtemps que la flic ne fait plus confiance à personne à part les membres de sa team. Elle ne met pas longtemps à entendre des cris plaintifs venant de sa droite et hésite un court instant entre laisser le mec se démerder tout seul ou bien venir jeter un œil à ce qui est en train de se passer. Elle s’est arrêtée, sa moto plutôt silencieuse en train de prendre la décision de rentrer chez elle parce qu’après tout la famille fait bien ce qu’elle veut sur son territoire quand elle aperçoit un groupe de six mecs passer non loin d’elle. Ce sont tellement des tueurs qu’ils ne l’ont même pas remarqué et elle pourrait se jeter des fleurs mais ce n’est pas très compliqué de la remarquer quand même. Des cons quoi…
Les mecs se dirigent vers les gémissements qu’elle vient d’entendre aussi elle arrête sa moto, la mettant à l’abri parce que sa moto est un peu toute sa vie, se glisse le long des containers pour voir ce qui se passe et est surprise de voir une rousse qu’elle ne connait pas un brin avec un mec suspendu par les pieds. La situation est plutôt cocasse et elle ne peut s’empêcher de sourire un peu en se demandant ce que le pauvre mec a bien pu foutre pour se retrouver dans cette situation face à la jeune femme qui n’a pas l’air vraiment inquiète des six mecs qui sont en train de lui tomber dessus. Un court instant la lumière des lampadaires se reflète dans la lame que la femme porte à la main et Rylee comprend assez vite qu’elle doit être la seule à l’avoir vu parce que les mecs la chargent sans inquiétude alors qu’elle, elle ne s’y risquerait pas. Enfin faudrait déjà qu’ils réfléchissent et soient observateurs, ce qui ne semble pas être le cas vu les ricanements débiles qu’elle entend alors que trois des mecs restent en retrait. Rylee soupire devant autant de bêtises et se demande si elle intervient ou pas parce que la jeune femme peut certainement les plier sans trop de soucis mais elle voit deux des trois en arrière sortir une arme discrètement. Bon…
Alors que le combat s’engage un peu plus loin, elle sort son autre arme, pas celle de service parce qu’elle n’a rien à foutre au milieu de Burnley freight yard et tapote sur l’épaule du premier gars à qui elle met un coup de coude en pleine cloison nasal, ce qui le couche assez rapidement avant de désarmer le second et s’en servir en bouclier face à l’autre qui la pointe de son arme. « Vraiment ? » demande t’elle au mec qui bouge son arme dans tous les sens. « Poses ça gars tu vas te faire mal a quelqu’un, tu sais même pas t’en servir » Ce qui finit d’énerver le mec qui tire sur Rylee et donc tue son petit camarade qu’elle avait mis en bouclier. « Tu vises super bien » fait elle en laissant le mec tomber a ses pieds « Oh merde merde merde » fait le mec qui vient de réaliser qu’il a buté son copain et elle en profite pour lui coller un grand coup de poing en récupérant son arme histoire d’éviter qu’il tue tout le monde par erreur. Quel con. Occupée à mettre l’arme dans son dos elle n’a pas fait attention aux mouvements derrière elle et entend l’armement d’une arme automatique juste à temps pour se mettre à courir vers l’amazone et la faire se mettre à l’abri alors qu’une rafale de balles vient les cueillir assez rapidement tuant au passage le mec suspendu. « T’as qu’une lame ? » demande t’elle a la jeune femme histoire de savoir avec qui elle se bat. Bon peut être qu’elle est assez puissante pour se débrouiller seule mais là face à une arme automatique va falloir la jouer autrement. Rylee regarde au dessus d’elle se disant que passer par le dessus histoire de tomber sur le mec qui les canarde serait une plutôt bonne idée. Maintenant faut qu’elle sache qui est cette femme.
AVENGEDINCHAINS
Dernière édition par Rylee Byrd le Mar 13 Nov - 23:05, édité 1 fois
❝ Boom, boom, boom, boom. I'm gonna shoot you right down, right off your feet. ❞ Let's play!La lame mordit la chair dans un chuintement presque inaudible juste avant que le sang ne se mette à couler, le pauvre diable s'effondrant au sol dans un couinement de douleur. Artemis n'eut pour lui qu'un bref haussement de sourcil condescendant. Les humains, ces petites choses fragiles. Il ne s'était probablement pas attendu à autant de rapidité de sa part et n'avait même pas eut le temps de dégainer son arme avant que son épée s'enfonce cruellement dans son flanc. Il survivrait s'il arrêtait de se tortiller de la sorte. Mais pouvait-on en demander autant de la part d'un tel bon à rien ?
Ils avaient définitivement abandonné toute tentative de discrétion et elle bondit sur l'un de ceux qui la tenait en joug, lui tordant le poignet d'un geste vif. Son arme tomba au sol alors qu'elle l'envoyait au tapis sans avoir à verser le sang. Sa tête heurta violemment le bitume et le sang ne tarda pas à lui couler d'une oreille alors que ses yeux prenait la lueur vacante de celui qui vient de sombrer.
« D'autres volontaires ? » Lança-t-elle à la cantonade, clairement pas amusée par ce contretemps
Ca aurait dû se finir aussi facilement que ça. Elle aurait pu leur envoyer mordre la poussière mais voilà que le bruit de coups de feu répétitifs brisait le silence et qu'elle se sentait projetée vers l'arrière. Il en aurait fallu plus pour la jeter au sol mais l'amazone agrippa le bras de celle qui venait de lui tomber dessus, profitant de la confusion pour se jeter derrière un conteneur avec cette mystérieuse inconnue qui venait d'interférer dans son affrontement.
Quelqu'un les visait avec une de ces armes automatiques qu'affectionnaient les mortels. Et il lui manquait quelques instants supplémentaires pour revoir ses plans. Aussi rapide soit-elle, il lui faudrait absolument identifier l'endroit d'où se tenait le tireur. La question de la brune lui arracha un regard méfiant et elle la repoussa contre la paroi de métal dans un bruit sourd. La lame de son épée vint lui effleurer la pommette dans une menace vite disparue. Elle ne lui avait jusque là pas donné de raison de la considérer comme une ennemie, allant jusqu'à éliminer deux des hommes qui la menaçaient. Mais ça ne voulait pas dire qu'elle comptait l'accueillir à bras ouverts.
« C''était largement suffisant jusque là, siffla-t-elle, qui es-tu? »
Mais elles n'avaient pas le temps pour ça et de nouveaux coups de feu vinrent mettre fin à son interrogatoire. Artemis se garda bien de lui dire que grâce à sa rapidité, la menace que pouvait représenter ce genre d'arme était largement atténuée. Il n'était pas question de dévoiler ce genre d'information et cette femme l'avait peut-être observée se battre suffisamment longtemps pour réaliser que quelque chose sortait de l'ordinaire.
« On n'a plus le temps pour ça, maugréa-t-elle comme pour elle-même, tu as une idée d'où vient se tireur ? Si tu m'aides, j'ai de quoi nous en débarrasser. Et après ça tu me diras d'où tu sors. »
La fin resta en suspend. Elle n'avait pas l'intention de la laisser partir avant de lui avoir tiré la vérité. Etait-ce le hasard qui l'avait amenée là ce soir ? Et pourquoi être intervenue dans ce cas ? Mais pour ne pas éveiller les soupçons de l'inconnue, Artemis décida de jouer le jeu et d'accepter cette aide impromptue.
L’arme automatique arrose partout et Rylee commence à se dire que ça fait chier de se faire tirer comme des pigeons en ce moment. Cela fait plusieurs fois qu’ils ont affaire à ce type d’arme et ce n’est pas normal, y’a une famille qui est en train d’en faire arriver un gros stock et ça ne lui plait pas, faut qu’elle mette son nez dans ses histoires avant que ça dégénère encore plus. Collée contre un des containers, la lame de l’amazone sur le visage elle n’a clairement l’air aucunement effrayée de se retrouver dans cette position et lui offre un regard éloquent genre « Vraiment ? T’as que ça à foutre ? » avant de repousser la lame de sa main dispo puisqu’elle tient toujours son arme dans la seconde et que clairement elle n’a pas décidé de l’utiliser contre elle, elles sont dans le même camp dans cette histoire donc c’est à elle de voir mais elle peut aussi se barrer et la laisser là se démerder. Elle est peut-être balèze, certainement une encapée -comme ils disent souvent dans son équipe- mais elle est quand même dans une sale position. « Largement suffisant pour le combat au corps à corps mais là y’a besoin d’être deux. Une pour l’occuper, l’autre pour le dégommer. » se contente de répondre Rylee qui n’est clairement pas émue par ce qui se passe ni la froideur de l’amazone comme elle n’est pas plus chaleureuse.
Elle pointe son nez et de nouveau l’arme reprend les tirs. Vu comment ça arrose c’est encore un abruti qui ne sait pas s’en servir et qui n’est clairement pas doué donc ça va au moins les aider à s’en débarrasser vite. Elle regarde de nouveau Artemis qui lui propose de s’en débarrasser et vu ce qu’elle a vu avant elle se doute qu’elle en est capable. « Laisses moi deux minutes et je te dis où il est. » Elle se déplace derrière les containers et va simplement jouer à l’appât et, comme elle s’en doutait, le mec ne va rien voir venir aussi il va tourner son arme a chaque fois pour essayer de la canarder, ne comprenant pas qu’elle est en train de jouer a la triangulation avec lui. Après trois essais, il n’est pas très compliqué de savoir exactement où se trouve le tireur qui ne bouge clairement pas, il tourne juste l’arme et elle fait signe à Artemis de la direction où faut agir même si elle se doute que la jeune femme à du comprendre. Enfin par défaut elle communique les informations qu’elle a avec son équipe donc là elle fait la même chose, déformation de flic.
Elle laisse ensuite l’amazone agir avant que le silence ne devienne de nouveau pesant sur les docks. « Si tu veux pas avoir encore des emmerdes je te conseille de te barrer, les familles vont rappliquer » va faire Rylee qui a été récupérée sa moto qui n’a pas été touchée, fort heureusement par les coups de feu. Elle va s’installer dessus en regardant l’amazone, faisant exprès de ne pas répondre à sa question de qui elle est parce qu’elle n’a aucune raison de lui donner cette information tout de suite puisqu’elle ne lui donne pas non plus son identité. « Si tu veux qu’on discute de qui on est et de ce qu’on fout là pourquoi pas mais pas ici, t’as aucun intérêt à dessouder tous ceux qui vont débarquer sous peu donc jte sors de là et on en discute ailleurs. Ok ? » Parce que les informations de la jeune femme peuvent lui être utile elle ne le cache et qu’elle n’est pas du genre à laisser une femme se démerder toute seule si elle peut l’aider, même si celle-ci n’a clairement besoin d’aucune aide pour botter des culs facilement. Elle lui laisse de la place derrière elle si elle veut à moins qu’elle préfère courir ou bien se barrer. A elle de choisir, la flic a déjà remis le moteur en route alors que des bruits de voitures se font entendre. Il est temps de choisir et de bouger.
❝ Boom, boom, boom, boom. I'm gonna shoot you right down, right off your feet. ❞ Let's play!L'action se déroula avec l'aisance étonnante de ceux qui ont déjà eut à jouer ce genre de scène. Les introductions passées, chacune avait fini par comprendre qu'elles avaient à gagner en faisant alliance, aussi brève soit-elle. Artemis s'était contentée d'un signe affirmatif de la tête et l'inconnue avait filé dans l'ombre. La suite n'était que logique et elle fut sur le tireur avant qu'il ai réalisé qu'il n'avait fait que porter son attention sur la mauvaise cible. Quelques secondes supplémentaires et le silence. Il glissa contre le conteneur dans un bruissement mat et son arme tomba au sol alors qu'elle l'écartait dédaigneusement. Tout ça pour ça. Le résultat était le même mais l'amazone éprouvait un mépris profond face à tout ce gâchis.
« C'est ce qui arrive quand on traîne sur le territoire des Falcone. » répondit-elle à sa mise en garde
A son grand étonnement, la femme lui proposa de la suivre. Artemis retint un geste de méfiance, se demandant s'il s'agissait réellement d'une si bonne idée. Rien ne permettait d'assurer que cette inconnue n'avait rien en tête. Et en même temps, c'était une perte de temps et d'énergie que d'élaborer un plan aussi improbable. Et il fallait avouer qu'elle sentait sa curiosité piquée face à tant de mystère. Et Artemis n'aimait pas la sensation de rester dans l'ignorance. Elle qui avait toujours toutes les cartes en main n'appréciait pas de laisser partir cette femme d'où elle venait, emportant ses secrets avec elle.
"Touché." se contenta-t-elle de grommeler
La scène eut pu paraître incongrue alors que son arme retrouvait son fourreau et qu'elle montait à l'arrière de la moto. Surtout venant d'elle qui avait plus l'habitude de jouer les solitaires. Les lumières de Gotham défilaient à vive allure, se rapprochant à mesure qu'elles quittaient les dock. Déjà au loin, le ronflement des moteurs se faisait entendre. Peut-être qu'elle aurait dû poser plus de questions concernant le lieu où elles se rendaient mais cette femme avait raison sur un point. Attirées par l'odeur du sang et le bruit des coup de feu, les familles ne tarderaient pas à venir traîner dans le coin. Et aucune d'entre elles n'avait intérêt à se trouver là lorsque ça arriverait.
Leur fuite en avant les conduisit dans un quartier assez peu familier d'elle et elle remit pied à terre assez vivement, comme pour prendre un peu plus de distance par rapport à la situation.
« Tu as un endroit sûr où parler sans risque ? S'enquit-elle, une planque peut-être ? »
Elle n'allait pas tout déballer comme ça. Elle n'était même pas certaine de la version qu'elle allait lui servir. Après Artemis n'avait aucun intérêt à mentir, elle n'avait juste pas envie d'étaler ses affaires face à une inconnue. C'était beaucoup trop privé et ça la touchait de trop près. Et en même temps, élargir son cercle ne lui permettrait-il pas d'avancer un peu ? Jouer les solitaires ne lui avait que très peu réussi jusque là. Gotham disposait d'un réseau bien trop tentaculaire et tortueux pour qu'elle parvienne à le dénouer seul et ses secrets dissimulaient d'autres secrets comme des boites qu'on aurait imbriquées les unes dans les autres à l'infini.
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