gods among us
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal


Partagez
 

 interview with a hacker | babs & nate

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous


Invité

Invité










interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyLun 10 Déc - 12:58

interview with a hacker
babs & nate

New York. La grande pomme, théâtre de bien des catastrophes et de bien des nouveaux départs au cours de ses quelques siècles d’existence, point de départ et d’arrivée pour des masses de populations en quête d’une nouvelle chance quand la vie avait décidé de les mettre à terre ailleurs, destination de pèlerinage et d’exil pour les âmes en peine qui n’avaient plus de chez eux. Nathaniel Heywood n’avait pas connu la famine irlandaise, ni le grand exode européen, ni la fuite des juifs vers l’Amérique à l’époque où son grand-père alignait les victoires sur le champ de bataille. Pourtant, lui aussi avait vu en New York une seconde chance, après que la cruauté des uns et les circonstances des autres ne l’aient privé d’une famille, d’un foyer, d’un corps. Deux fois.

New York avait été une chance de se reconstruire, mais maintenant que la réalité avait repris ses droits, la ville était un cruel rappel que ce qui aurait pu être n’avait été qu’un rêve de six mois. La Terre appelle Heywood, il est temps de redescendre, garçon.

Levant les yeux pour contempler les hauts bâtiments de Brooklyn à la sortie du métro, Nate laissa échapper un soupir, avant de baisser le regard pour s’assurer que la sacoche à son épaule dont il ne sentait pas le poids était toujours là. Repasser du jour au lendemain de star du sport à chercheur universitaire était une rude transition – et se ré-adapter à son manque de sensations et à son costume soigneusement caché sous ses vêtements, une véritable épreuve. Il avait envisagé se faire porter pâle pour quelques temps ; mais quelle aurait été l’alternative ? Se morfondre chez lui en attendant que ça aille ?

Ca n’irait jamais mieux, de toute façon. Autant relever la tête et reprendre comme s’il ne s’était rien passé. Comme si les six derniers mois n’avaient été qu’un répit bienvenu (enfin, si on oubliait la vision cauchemardesque d’un tsunami qui l’avait emporté quelques secondes avant qu’il n’émerge à nouveau dans son corps d’acier), une entrevue douce-amère de ce qui aurait pu être. Il avait une vraie vie à gérer maintenant, des cousins qui avaient toujours besoin de lui (dieu merci, ils ne semblaient se souvenir de rien), et d’autres problèmes bien plus mondains à gérer.

Les quelques minutes qu’il lui fallut pour gagner son immeuble s’écoulèrent dans la contemplation, et il remarqua à peine son voisin qui le salua d’un commentaire aimable sur la météo clémente. L’ascenseur, dont il occupait près d’un tiers de la capacité par son seul poids, l’amena à son étage, et face à la porte de son appartement, ses doigts fouillèrent ses poches jusqu’à entendre le son de ses clés. Aussi précautionneusement que possible, il les sortit de son manteau et en enfonça une dans la serrure, tournant lentement pour ne pas risquer un nouvel appel chez le serrurier. Enfin, il rentra chez lui. Seul, à l’abri de tout danger pour autrui.

Peut-être que l’ajustement était un poil plus difficile qu’il ne l’avait pensé.

Nate laissa sa sacoche pleine de bouquins tomber au sol et s’extirpa de son manteau et de son écharpe, les jetant sur le porte-manteau avant d’allumer la lumière et de se diriger vers sa cuisine. Après une brève hésitation, il décida qu’une bière avant de s’attaquer à sa correction de copies ne pouvait pas faire de mal (seigneur, que ces considérations lui semblaient mondaines après ce séjour dans cette… réalité alternative). Prudemment, il fit sauter la capsule et, maintenant la bouteille dans une prise qui lui semblait à peu près assurée, se dirigea vers son salon.

Alluma la lumière.

Et ne put empêcher la surprise et lui faire crisper les doigts et exploser la bouteille comme si elle n’avait été qu’un ballon trop gonflé. « NOM DE… ! » s’écria-t-il – à la fois à cause de son échec à garder prise, mais avant tout à cause de l’intruse qui avait décidé que c’était une excellente idée d’entrer chez lui par effraction et de l’attendre dans la pénombre de son salon. En fauteuil roulant. Avec un chat sur les genoux.

Peut-être qu’il était encore dans cette foutue réalité parallèle, après tout.

Eberlué, Nate prit quelques secondes pour observer des pieds à la tête la jeune femme qui s’était invitée chez lui sans permission. Un peu plus jeune que lui peut-être, bien qu’une certaine gravité dans ses yeux clairs semait le doute dans son esprit ; une cascade de cheveux d’un roux éclatant, et un air déterminé dans la moue qu’elle affichait face à lui, bravache, pas l’air le moins du monde désolée de son intrusion. Oh, et un fauteuil roulant. Il en avait presque oublié ce détail, tant l’apparition de cette fille tenait de l’absurde.

Réalisant qu’il avait sans doute l’air d’un poisson particulièrement idiot à rester planté là la bouche ouverte, Nate se ressaisit – et scanna la pièce du regard à la recherche d’éventuels complices. « Je peux savoir qui vous êtes et ce que vous fabriquez dans mon salon ? » demanda-t-il, le regard sombre – poli, mais clairement pas amusé par la scène tout droit sortie d’un mauvais James Bond. Ses yeux se posèrent à nouveau sur elle, et il hocha la tête vers le chat. « Le chat, c’est pour l’effet dramatique ? » Prudent, Nate resta où il était. Prêt à faire une petite démonstration de force si le besoin s’en faisait ressentir. « J’aime autant vous prévenir, ma patience est pas loin d’atteindre ses limites en ce moment, donc si vous pouviez m’expliquer ce que vous voulez rapidement, ça nous évitera des ennuis à tous les deux. »



Revenir en haut Aller en bas

Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_omexgltriD1r6n1iqo1_1280
Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : interview with a hacker | babs & nate 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

interview with a hacker | babs & nate C3a84958715c5763fa253f357b771d91840f7682 interview with a hacker | babs & nate Tumblr_inline_oyv9q5RQc51ricaxd_1280
- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_static_-513819770-content_2048_v2


Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyLun 10 Déc - 15:53

interview with a hacker
nathaniel & barbara
••••

Le retour à la réalité avait … été brutal. Comme je m'y étais attendue. Mais même en le sachant, rien n'aurait pu réellement me préparer au sentiment d'injustice qui me tordit l'estomac. J'avais vécu un beau rêve. Du moins en partie. A choisir, il n'aurait jamais terminé de cette manière. Mourir était une drôle d'expérience. Une que je n'avais pas voulu vivre. Surtout pas lorsque j'avais été tué par une main alliée. Ma relation avec Kory avait toujours été étrange. Bizarre. Tendue. Dick y était pour beaucoup. Mais jamais je n'aurais pensée qu'elle aurait endossée le costume de bourreau. Mon bourreau. Certes, elle ne semblait ne pas l'avoir fait exprès. Ni même consciemment. Mais tout de même. Le tout était traumatisant. Au point, où je comptais bien prendre mes distances et ne pas me retrouver en sa présence. Déjà que cela n'arrivait pas bien souvent pour commencer... Nous étions cordiales mais nous n'avions jamais été de véritables amies. Il y avait un peu trop d'eau dans le gaz pour que nous en arrivions à ce point. Et maintenant, cela semblait irrémédiablement compromis. Et encore, je ne savais pas à quel point j'avais raison. «  Tu es sûre de vouloir faire ça ? ». Mon père me sortit de mes pensées et je reposais mes yeux  fatigués sur mes bagages. « Oui » lui répondais je simplement avec une voix éteinte. Il m'envoya pour la millième fois un regard sceptique. Je savais qu'il ne croyait pas au bien fondé de mon projet. Peut être même ne le comprenait il pas réellement. Ce qui en soit était bien normal vu qu'il n'en savait pas la moitié. A nouveau, je lui avais menti. Une habitude vraiment. Cependant, il aurait su la vérité... eh bien jamais il ne 'aurait laissé partir. Ce qu'il savait été suffisant. Pour lui, je quittais les Etats-Unis pour l'Afrique du Sud. Ma destination ? Un institut pour personnes à la … faible composition. C'est ainsi qu'il préférait se faire appeler. Bien entendu, ils n'étaient qu'un centre de réhabilitation pour personnes aux psychés blessés. Évidemment, l'autre appellation sonnait mieux. Plus attrayante.  Et en soit ce n'était pas faux. J'allais vraiment là bas. Et j'y allais en partie pour me reposer. Ma vie était sans dessus-dessous. J'étais fatiguée. Epuisée même. Du repos j'en avais besoin. Mettre mon esprit à l'endroit n'était juste pas le seul objectif de mon voyage dans ce pays étranger. Ils avaient une autre branche. Plus expérimentale. C'était celle la qui m'intéressait plus que tout. «  T'en fais pas, tout va bien se passer ». Il bougonna et je souriais. Il détestait l'idée de me voir partir. Mais il se retenait de faire toute remarque par respect pour moi. J'étais désolée de le laisser, surtout après l'avoir à peine retrouvé. Mais je n'avais pas le choix. Si je restais ici... j'allais finir par faire quelque chose de drastique.

Alors qu'il m'aidait à boucler les derniers sacs, son téléphone de service sonna. Il soupira et prit l'appel. Quelques minutes plus tard, il venait m'embrasser et disparaissait. Gotham ne dormait jamais. Son à ce soir m'arracha quelques larmes dont il ne fut pas témoin. Je ne savais pas si les mots étaient sortis par habitude ou si il refusait de laisser la situation le perturber plus que mesure. Quoi qu'il en était, ce soir je ne serai déjà plus là. Miaou sur les genoux, je fis un dernier tour, pestant et grognant lorsque je me coinçais dans les encadrements des portes avec mon fauteuil.  Juste à temps car la sonnette résonna dans l'appartement silencieux. Mon amie Colleen, ne tarda pas à pénétrer dans mon espace. « Prête ? ». «  Toujours ». La vieille blague la fit ricaner. Pour autant, malgré son sourire banane, je ne manquais pas le scintillement mouillé de ses yeux. Elle aussi été triste de me voir partir pour un temps indéterminé. «  Alors New York nous voilà » s'exclama t-elle le plus gaîment qu'elle put.

x x x x x

Colleen m'avait laissé exactement à l'endroit que lui avais indiqué. Ses sourcils froncés en avaient dit long. Elle n'avait pas compris pourquoi c'était ici et non à l’hôtel qu'elle m'avait déposé. Pour toute réponse, je lui avais simplement répondu que j'avais une dernière course à faire avant de laisser le sol américain derrière moi. Elle avait soupiré et haussé les épaules et avait repris le chemin de  l’hôtel.  L'avion ne partant que demain matin, nous avions pris une chambre pour la nuit. Lorsque j'en aurais fini ici, elle reviendrait me chercher. En attendant, j'étais seule dans l'appartement de ce presque inconnu. Techniquement, je savais pratiquement tout ce qu'il y avait à savoir sur lui. Son nom, ses origines, les noms de ses parents et même ses notes de fin de lycée. Tout ce qui était informatisé était à ma portée. Mais je sentais qu'il y avait plus. J'avais donc décidé de venir directement à la source. Miaou sur mes genoux – car la petite fripouille avait refusé de quitter le nid douillet qu'il s'était fait sur mes cuisses – j'attendais qu'il daigne enfin pointer le bout de son nez. Lorsqu'il le fit enfin – après une heure d'attente en plus- il ne remarque pas directement ma présence. Mes sourcils s'arquèrent. Quelle nonchalance. Jamais un membre de la Batfamily ne serait rentré chez lui ainsi sans dénoter la présence supplémentaire. Cet homme n'était pas bien entraîné. « NOM DE… » cria t-il finalement tout en cassant la bouteille dans sa main. Je le laissais m'observer et continuais de caresser les poils gris de mon chat. « Je peux savoir qui vous êtes et ce que vous fabriquez dans mon salon ? Le chat, c’est pour l’effet dramatique ? ». «  Pas vraiment. C'est juste un pot de colle » lui répondais je calmement sans le quitter des yeux. « J’aime autant vous prévenir, ma patience est pas loin d’atteindre ses limites en ce moment, donc si vous pouviez m’expliquer ce que vous voulez rapidement, ça nous évitera des ennuis à tous les deux ». Un léger rire trouva son passage à travers mes lèvres. Je savais que cet homme pouvait me casser en deux et pourtant je trouvais le courage de me moquer – gentiment- de son malaise. J'aimais vivre dangereusement. Un fait que je n'avais plus à me prouver. «  Je suis Oracle » déclarais je finalement en reposant mes yeux verts sur sa silhouette.  «  Je vous avais bien dit que j'avais un intérêt personnel dans votre... situation médicale » offrais je à la suite. Je n'avais pas besoin de désigner mon fauteuil de la main. Ce dernier s'imposait de lui même.


••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyMer 12 Déc - 11:18

interview with a hacker
babs & nate

Oracle. Le nom sonna comme la détonation d’un coup de feu à ses oreilles alors qu’il resta planté là, incrédule, à assimiler ce qu’il venait d’entendre – sa bière explosée maintenant à des années-lumière de ses pensées. Oh il se souvenait parfaitement des étranges échanges par sms qu’il avait eu avec ce mystérieux inconnu quelques mois plus tôt (avant que toute cette folie ne leur tombe au coin du nez), un espion ou un hacker quelconque qui avait réussi à faire le lien entre lui, joueur de football à la retraite et supposé amputé, et le Citizen Steel dont le nom sortait parfois dans les journaux au gré d’interventions fortuites face au public. Enfin, quelconque. Pas si quelconque ça visiblement, si elle avait réussi à avoir accès aux dossiers classifiés de Mid-Nite, peut-être même de son grand-père – et Dieu savait que Hank était pointilleux sur la sécurité. Il se demanda quelle tête il ferait en réalisant que quelqu’un avait réussi à passer outre tous ses pare-feux et autre informations cryptées.

Enfin, Nate avait une situation plus pressante à gérer à l’heure actuelle.

Oracle, ainsi qu’elle se faisait appeler, n’avait pas d’intentions hostiles à son égard ; ou du moins, c’était ce qu’elle lui avait assuré quelques mois plus tôt lors de leurs premiers échanges. Comme elle le disait si bien elle-même, un intérêt purement médical. Les yeux bleus de Nate glissèrent sur le fauteuil roulant, une boule se formant dans sa gorge. D’accord. Ceci pouvait effectivement expliquer cela. L’espace d’un instant son visage s’assombrit. La pitié n’avait pas sa place dans une discussion pareille, mais Nate ne pouvait pas nier ne pas comprendre comment cette fille avait pu en arriver à entrer chez lui par effraction après avoir fouiné dans ses informations confidentielles si elle passait par ne serait-ce que la moitié de ce qu’il avait ressenti pendant près de dix ans sans sa jambe.

Lui aussi, à une époque, aurait fait n’importe quoi pour retourner à sa vie d’avant.

Nate soupira et baissa les yeux vers sa main qui, quelques secondes auparavant, tenait encore une bière. Des débris de verre jonchaient le sol – et pourtant, par une goutte de sang, pas la moindre trace d’éraflure sur sa peau aux reflets étrangement métalliques. Et évidemment, il n’avait rien senti. Hey, sans le son du verre brisé, il n’aurait même pas réalisé ce qu’il avait fait. Il laissa sa main retomber à son flanc et haussa les épaules à l’adresse de sa visiteuse. « J’espère que ça valait le détour, alors. Même si je ne suis pas sûr de voir ce que je pourrais vous apprendre de plus. A peu de choses près, tout est dans les dossiers auxquels vous avez eu accès sans demander la permission de personne, et dans ce que je vous ai dit moi-même. »

Même s’il y avait une pointe de reproche dans ses mots, le ton de Nate ne trahissait pas grand-chose sinon une certaine nonchalance résignée. Puisqu’elle s’était donné la peine de venir jusque-là après tout. Et puis que dirait-il à la police, s’il les appelait ? Bonjour, une fille en fauteuil roulant s’est invitée chez moi pour me poser des questions sur mes superpouvoirs ? Il pouvait presque les entendre ricaner d’ici. Ou l’enguirlander pour gâcher leur temps avec ses plaisanteries de mauvais goût. « Bon, Oracle… » reprit-il en croisant les bras sur son torse, jaugeant encore une fois la jeune femme. « Marrant, je m’attendais plutôt à une dégaine de Tilda Swinton. J’ai toujours pensé qu’elle serait top en génie informatique moralement ambigu. »

Blague à part, cette rouquine ne lui rappelait aucun visage connu – il s’en souviendrait si c’était le cas. Lentement, se mouvant avec précaution (même avec sa seconde peau restreignant ses mouvements, Nate n’arrivait pas à se débarrasser de cette habitude), il vint s’asseoir sur l’accoudoir du fauteuil qui lui faisait face et se baissa pour retrousser la jambe de son pantalon. Puisqu’elle était venue satisfaire sa curiosité, autant se montrer conciliant et jouer les bêtes de foire, non ? « C’est ça qui vous intéresse, j’imagine. » demanda-t-il d’un ton plus détaché qu’il ne l’était réellement, révélant sa jambe repoussée. La couleur chair de sa cuisse pâlissait juste au-dessus du genou, pour se dégrader rapidement en un gris acier luisant sur lequel s’accrochaient les reflets de la lumière de la pièce. Prothèse naturelle et involontaire – même le relief de ses veines offrait un prolongement parfait et impossible à distinguer de sa vraie jambe, si ce n’était pour la différence de teinte.

Rien que la regarder suffisait à lui donner un vague sentiment de malaise – il détourna donc les yeux sur son invitée et lui tendit également la main qui avait tenu (et fait exploser) une bouteille de bière. Intacte, sans rien de visiblement remarquable dessus – si ce n’était la texture de sa peau, qui après un instant d’observation, n’avait visiblement pas grand-chose d’épidermique. « Voilà. Vous m’excuserez si je ne vous serre pas la main. Vous avez vu ce qui est arrivé à cette pauvre bouteille. »






Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_omexgltriD1r6n1iqo1_1280
Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : interview with a hacker | babs & nate 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

interview with a hacker | babs & nate C3a84958715c5763fa253f357b771d91840f7682 interview with a hacker | babs & nate Tumblr_inline_oyv9q5RQc51ricaxd_1280
- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_static_-513819770-content_2048_v2


Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyJeu 13 Déc - 8:58

interview with a hacker
nathaniel & barbara
••••

Sans dire mot, je le laissais me détailler. De là où j'étais, je percevais parfaitement le mouvement de ses iris. De mon visage, ces derniers glissèrent  jusqu'à mes jambes, immobiles dans l'objet qui m'aidait à rester mobile. Après avoir été capable de courir de tout mon soul, de me battre ou même juste de marcher et de sentir, revenir à cette vie là était comme enfoncer un pieu dans mon cœur. Me tuer définitivement aurait été plus miséricordieux. Cependant, ce n'était pas ainsi que la vie fonctionnait. Et à moins que je ne trouve le courage de mettre fin à mes jours, je n'allais pas mourir dans la seconde. Après, tout pouvait évidemment arriver. Un accident, une attaque. Personne n'était jamais à l'abri de rien. Et pour ceux qui se souvenaient de cette autre vie, cette vérité n'en était que plus vraie encore. Au lieu de me morfondre cependant, j'avais décidé de me tourner vers une autre alternative. Une alternative risquée où je pouvais y perdre la vie. Ce que je m’apprêtais à faire n'était pas sans risques. Même moi, à l'heure actuelle, je n'en connaissais pas toutes les spécificités. Néanmoins, j'étais persuadée au fond de moi que je devais essayer. Le jeu en valait sûrement la chandelle. Du moins, si nous réussissions. Ceci dit, il allait falloir que je m'arme de patience. Tout n'était pas encore au point. Le tout tait encore au stade de projet. Mes idées, leurs technologies. J'étais un génie mais même moi je ne pouvais pas tout faire. Je n'en avais tout simplement pas les moyens. Le projet devant, de plus, rester secret, je ne pouvais pas me permettre d'aller demander de l'aide et des ressources à droite et à gauche. Pas avec un mentor comme Bruce qui laissait traîner ses yeux et ses oreilles un peu partout. Je me doutais ne pas pouvoir le tromper indéfiniment. Mais j'avais juste besoin d'un peu de temps. C'était tout ce que je demandais. Une fois le processus enclenché, il pouvait bien découvrir le pot aux roses. Cela ne changerait plus rien.

« J’espère que ça valait le détour, alors. Même si je ne suis pas sûr de voir ce que je pourrais vous apprendre de plus. A peu de choses près, tout est dans les dossiers auxquels vous avez eu accès sans demander la permission de personne, et dans ce que je vous ai dit moi-même ». A cette remarque, je  lui souriais amusée. Lorsqu'on avait un talent comme le mien, on ne s’embarrassait guère des mesures de politesse. Demander la permission de quelqu'un était devenu une nuisance plus qu'une nécessité. Et puis, Hank Heywood me rendait bien la pareille. Le voir essayer de me contrer avait été assez amusant. Il y était même parvenu dans mes moments de relâchement. Cela n'avait  jamais tenu mais j'avais apprécié ce petit jeu du chat et de la souris.  « Bon, Oracle…Marrant, je m’attendais plutôt à une dégaine de Tilda Swinton. J’ai toujours pensé qu’elle serait top en génie informatique moralement ambigu ». La comparaison m'arracha un petit rire surpris. Ce n'était pas commun. Et quelque part, e devais avouer que je partageais son point de vue. Elle aurait été parfaite dans un tel rôle. «  Ah parce que vous saviez que j'étais une femme avant de me voir débarquer ici ? » demandais je, curieuse malgré moi. Oracle était extrêmement célèbre et populaire sur la toile. Cependant, à part mes proches et quelques rares privilégiés, personne ne savait qu'une femme se cachait derrière le masque vert qui me caractérisait.  Dans l'esprit des gens, Oracle était une homme. Jeune, plutôt âgé.. cela dépendait de l'imagination de chacun. Franchement, cela en disait long sur notre société. Et surtout la place attribuée aux hommes et celle attribuée aux femmes. Comme quoi, malgré tous nos efforts, il y avait encore des montagnes à gravir. Bien entendu, je n'avais jamais essayé de dissiper la rumeur en m'identifiant comme appartenant au sexe féminin.  Leur confusion aidait ma cause et protégeait mon identités et celles de mes proches. Elle était tout à mon avantage.

L'homme en face de moi se mouva. Immédiatement, je détaillais sa manière de bouger. Même moi, je parvenais à déceler la précaution dans  chacun de ses gestes. Cet homme avait peur de ses propres capacités. Peut être même en était il terrifié. Un fait que je pouvais comprendre. « C’est ça qui vous intéresse, j’imagine ». Devant mes yeux avides de connaissance, il dévoila sa jambe. Je restais silencieuse et observais. J'essayais de me détacher au plus de ce que je voyais mais ma curiosité devait se lire sur chacun des traits de mon visage. J'avais un esprit scientifique et je ne pouvais pas le cacher. Tout ce qui sortait plus ou moins de l'ordinaire me fascinait. Raclant ma gorge, je remontais vers lui lorsqu'il parla à nouveau. Sa paume ouverte dans ma direction était intacte. Si je ne recherchais pas un tel rendu, je m'avouais intriguée.  A tel point, que je glissais la pulpe de mes doigts sur la fausse peau de sa main. Là encore, je le faisais sans permission. Une habitude vraiment. Si il sursauta, je ne le percevais pas, concentrée par mon nouvel objet d'étude. Sa main entre les mains, je la tournais et la retournais. L'examinais sous toutes ses coutures. «  Ce n'est probablement pas ce que vous voulez entendre mais vous êtes unique » lui soufflais je en relevant mes yeux verts pour trouver son regard.  Finalement, je lâchais sa main et enfonçais à nouveau mes doigts sur le pelage de mon chat , qui fainéant jusqu'au bout n'avait pas bougé un poil. «  Vous êtes capable de résister à tout ? Par exemple, le feu, la chaleur ?  » demandais je finalement. «  Qu'en est il de l'eau ? » continuais je en fronçant les sourcils de concentration. « Quels sont les autres effets secondaires ? » rajoutais je en faisant mentalement une liste des questions qui me venaient à l'esprit.  Et la liste s'allongeait à vue d'oeil.


••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyDim 16 Déc - 11:49

interview with a hacker
babs & nate

Nate se retint d’avouer qu’il n’en avait en réalité rien su – il avait beau ne pas être le dernier des idiots (du moins il l’espérait, avec un doctorat et une carrière académique plutôt active à son actif), il n’était ni Einstein ni Sherlock Holmes. Il aimait juste imaginer ce qui sortait de l’ordinaire ; y compris que Tilda Swinton pouvait être une super-hacker en pull à capuche carburant au café derrière six écrans d’ordinateurs différents. Cette file n’était pas Tilda Swinton, mais clairement, elle sortait de l’ordinaire. Au premier regard, Nate l’aurait plutôt soupçonnée d’être une de ces reines de la fac, pompom girl star du campus mais dont les yeux clairs pétillants d’intelligence dénotaient qu’en plus d’être la star du terrain elle avait sûrement les meilleures notes de sa promo d’ingénierie en bio-chimie. Jusqu’à ce que le fauteuil n’entre dans l’équation, évidemment.

L’espace d’un instant, Nate se demanda si elle aussi avait vu tous ses rêves et toutes ses ambitions réduits en poussière par l’événement, quel qu’il soit, qui l’avait placée dans ce fauteuil. Ca expliquerait sans doute son acharnement dans ses recherches qui flirtaient doucement avec le harcèlement, à ce stade.

Bonne pâte, il la laissa manipuler sa main sans protester, notant l’attention avide avec laquelle elle l’observait (clairement une scientifique), prenant sans doute des notes mentales – il savait qu’il faisait la même chose à chaque fois qu’il tombait sur quelque chose d’un tant soit peu intéressant dans ses recherches. Il voyait ses doigts courir sur la surface métallique de sa seconde peau, sans les sentir ; trop conscient que l’absence de costume ne ferait absolument aucune différence. Avec ou sans camisole de force, il était passé de footballeur professionnel tout en muscles à armoire à glace à la consistance d’une statue de métal. Aucun costume, aucune réparation miracle ne pourrait rien y faire.

Sa remarque, accompagnée de son regard, lui arracha un sourire. « Détrompez-vous. On a une certaine affinité avec le métal, dans la famille. Je suis juste le dernier en date – et celui qui a pris tout le délire un peu trop au pied de la lettre. » Un grand-père et un cousin cyborgs, et maintenant, lui, l’homme d’acier au sens littéral du terme. Peut-être qu’il y avait un facteur génétique dans la propension des fils Heywood à se frotter d’un peu trop près avec le métal, après tout. Nate se demanda si son frère Kirk aurait suivi le même chemin, volontairement ou par accident, s’il avait vécu assez longtemps.
Reprenant possession de sa main, il plia et déplia ses doigts presque inconsciemment et rabattit la jambe de son jean sur sa cheville. Evidemment, comme il pouvait s’y attendre, les questions commencèrent à pleuvoir. Si elle fronça les sourcils, les siens s’arquèrent d’étonnement – il aurait dû les anticiper ces questions, mais pouvait-il vraiment lui confier les possibles failles et faiblesses que les recherches de Mid-Nite avaient trouvées dans sa nouvelle composition ? A nouveau, Nate scruta la jeune femme du regard, sondant le sien, son expression, la curiosité qui s’y peignait en essayant de deviner si d’autres motifs moins nobles et plus dangereux pour lui s’y cachaient. Il était nouveau à ce petit jeu des superhéros, mais nul besoin d’être un vétéran pour adopter les réflexes élémentaires de méfiance et de préservation.

Mais Nate n’était pas, contrairement à certains de ses confrères, un cynique – et s’il était loin d’être parfait ou totalement aguerri dans ce nouveau domaine, il estimait qu’être un bon juge de caractère valait autant que toute l’expérience du monde. Et s’il ne valait pas un Superman ou une Wonder Woman, il savait qu’il se trompait rarement sur l’intention des gens.

Et que cette fille, avec son chat sur les genoux et ses airs de non-Tilda Swinton, n’était probablement pas le génie du mal qu’on aurait pu la soupçonner d’être avec sa drôle de manie de s’introduire chez les gens. Nate décida de faire confiance à son instinct.

« Ok, doucement, ‘Oracle’. La prochaine fois, prévenez-moi à l’avance, que j’aie le temps de vous préparer un exposé PowerPoint. » s’amusa-t-il en levant les mains comme pour la ralentir, avant de rassembler ses pensées et de laisser ses mains retomber sur ses cuisses. « Voyons voir… en se basant sur nos recherches et mon… expérience de la vie quotidienne, je peux – à priori – à résister à peu près à n’importe quel dégât physique. Je ne brûle pas, je ne casse pas, je ne plie pas, il semblerait que cet acier soit inoxydable donc oui, je peux prendre des douches comme tout le monde… » Ils n’avaient pas encore testé l’acide ou le poison, mais bizarrement, Nate n’était pas impatient d’en arriver à ce stade. Même si ses organes avaient subi le même traitement que l’extérieur de son corps, il y avait des risques que lui-même n’avait que moyennement envie de prendre.

Ses yeux retombèrent sur le sol, avisant la flaque de bière et les débris restés au sol. Ah oui, peut-être qu’il devrait s’occuper de ça avant que le chat se soit pris d’une envie de se balader – ou que les roues du fauteuil ne passent dessus. Il se leva de son accoudoir et poursuivit ses explications en allant chercher balai et serpillère à la cuisine. « Le principal effet secondaire indésirable, c’est l’absence de sensations tactiles. En plus de rendre ma nouvelle force impossible à contrôler, ça m’oblige à suivre un examen médical toutes les semaines pour s’assurer que je ne me sois pas blessé d’une façon ou d’une autre, ou que je ne suis pas malade sans le savoir. » Il revint équipé de sa fidèle serpillère en dédiant à l’Oracle un haussement d’épaules. « Après, même si je tombais malade, ce serait compliquer d’opérer sans un équipement médical adapté… Pour être honnête avec vous, il y a encore beaucoup de choses que je ne sais pas encore. » admit-il en ramassant le verre brisé. « Tant qu’on y est, vous voulez boire quelque chose ? Thé, café, histoire de rendre ça un peu plus… normal ? » Après tout, un peu de civilité dans cette drôle de situation ne pouvait pas faire de mal, si ?


Revenir en haut Aller en bas

Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_omexgltriD1r6n1iqo1_1280
Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : interview with a hacker | babs & nate 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

interview with a hacker | babs & nate C3a84958715c5763fa253f357b771d91840f7682 interview with a hacker | babs & nate Tumblr_inline_oyv9q5RQc51ricaxd_1280
- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_static_-513819770-content_2048_v2


Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyLun 17 Déc - 20:05

interview with a hacker
nathaniel & barbara
••••

 « Ok, doucement, ‘Oracle’. La prochaine fois, prévenez-moi à l’avance, que j’aie le temps de vous préparer un exposé PowerPoint ». Quelqu'un d'autre aurait rougi face à cette remarque. Mais n'étant pas n'importe qui, elle me passa bien au-dessus de la tête. «  Et dire que je venais à peine d'entamer la longue liste de questions qui venait de se former dans mon esprit » répondais je à la place avec un air faussement déçu. J'avais beau être curieuse, je n'était pas pour autant totalement inhumaine. Je savais que ma curiosité pouvait être ...envahissante. Ma soif de savoir était sans pareille. J'aimais tout connaître sur tout.  Depuis que j'étais enfant, il en allait ainsi. «  Et puis soyons honnêtes, vous n'auriez jamais accepté de me recevoir si je vous avais prévenu. Vous surprendre était donc la seule solution envisageable » complétais je avec un léger sourire en coin. Je e moquais mais seulement gentiment. Il était déjà bien gentil de ne pas encore m'avoir mis dehors. Beaucoup ne se seraient pas gênés à sa place. Ou alors ils auraient tout simplement tempêté et appelé la police. Après tout, ce dont je venais de me rendre coupable était passible d'une peine d'amende et d'emprisonnement dans ce état. Et dans tous les autres d'ailleurs. La violation de domicile était une infraction que les autorités ne prenaient pas à la légère. Ce qui allait de soi. Il n'était jamais agréable de se retrouver avec un ou une inconnu(e) chez soi. Pour être honnête, je n'aurais probablement pas supporté l'intrusion. Comme on disait par chez moi, faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais.

« Voyons voir… en se basant sur nos recherches et mon… expérience de la vie quotidienne, je peux – à priori – à résister à peu près à n’importe quel dégât physique. Je ne brûle pas, je ne casse pas, je ne plie pas, il semblerait que cet acier soit inoxydable donc oui, je peux prendre des douches comme tout le monde… ». «  Intéressant » murmurais je en fixant mes yeux verts sur sa personne. Dans mon esprit, je décortiquais, classais et rangeais les informations qu'il venait de me donner. Ses réponses amenèrent évidemment dans leurs sillages d'autres interrogations. Personne n'était jamais complètement invincible. Tout le monde avait une faiblesse. Surtout, rien n'était jamais éternel. Bien sur, c'était particulier vrai pour mon espèce. Le genre humain. Nous étions fragiles, destinés à nous briser après un laps de temps assez court. C'était ce qui faisait la beauté de l'espèce humaine. Son côté éphémère. Mais même les dieux et autres êtres soit disant invincibles ne l'étaient pas. Tout le monde avait son point faible. «  Vous avez essayé les lasers haute précision de catégorie militaire ? Ils sont capables de couper n'importe quel type de métal connu » questionnais je en traçant de mes iris les contours de ses mains. «  Du moins c'est ce que j'ai entendu dire » repris-je en réalisant rapidement que ma question pouvait sonner étrangement. Après tout, j'étais une jeune femme dans un fauteuil roulant.Quelle utilité avais je donc de ce type de matériel ? Aucun si on suivait la logique.

« Le principal effet secondaire indésirable, c’est l’absence de sensations tactiles. En plus de rendre ma nouvelle force impossible à contrôler, ça m’oblige à suivre un examen médical toutes les semaines pour s’assurer que je ne me sois pas blessé d’une façon ou d’une autre, ou que je ne suis pas malade sans le savoir ». ça, ce n'était pas de chance.  Mais d'un côté j'enviais son manque de sensation. Étrange lorsqu'on savait que je ne sentais rien après la taille. Mais pas tellement lorsqu'on savait à quel point le reste de mon corps – et plus particulièrement le reste de mon dos – pouvait me faire souffrir. Et ce en permanence. Cette douleur sourde et omniprésente, je l'avais oublié. Elle faisait partie de moi et je m'y étais habituée. Sans m'en rendre compte. Le retour à la vraie réalité m'avait rappelé à quel point mon corps était une plaie. « Après, même si je tombais malade, ce serait compliquer d’opérer sans un équipement médical adapté… Pour être honnête avec vous, il y a encore beaucoup de choses que je ne sais pas encore ».  Je hochais la tête, en signe de compréhension. Déjà mes neurones s’échaudaient. J'étais un réparateur. Je réparais les choses. Et Nate Heywood était le projet le plus parfait pour des personnes de ma trempe. J'imaginais déjà milles et uns solution pour son petit problème.  J'étais comme ça. Plus particulièrement, cela faisait étrangement écho aux idées et programmes que j'avais pris le temps de développer pour ma propre personne. Le même programme  qui – j'espérais – serait implanté via un implant expérimental dans mon cerveau. Peut être pouvais je en changer quelque peu la configuration pour pouvoir l'aider également. Le sujet était à réfléchir. « Tant qu’on y est, vous voulez boire quelque chose ? Thé, café, histoire de rendre ça un peu plus… normal ? ». Un rire amusé passa la barrière de chaire de mes lèvres et ce bien malgré moi. «  Vous êtes vraiment un cas à part Nathaniel Heywood mais soit...un  café s'il vous plaît à moins que vous ayez un soda quelque part. Si oui, je suis preneuse ». Le coca cola, ma drogue de prédilection.


••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyMar 18 Déc - 12:13

interview with a hacker
babs & nate

« Les lasers ? » répéta-t-il, interloqué, en jetant les bouts de verre éparpillés à la poubelle avant de se mettre à éponger le sol. « Hum… non, je ne peux pas dire qu’on ait essayé, mais je pense que pour le coup, je vais m’abstenir de tenter le diable un peu trop fort. » Servir de cobaye expérimental pour tester les limites de son nouveau corps, il s’y prêtait sans trop de difficultés ; mais il fallait bien poser une limite aux risques qu’il acceptait de prendre. Ne rien sentir, y compris la douleur, était une plaie, mais il admettait que mourir serait un problème d’une toute autre ampleur qu’il n’avait aucune envie de tester, malgré son propre esprit scientifique. Pas sur sa propre personne, en tout cas. Certains mystères de sa constitution se révélaient au jour le jour, au rythme des accidents étranges du quotidien, ou de batailles insensées contre le crime et autres forces qui cherchaient à mettre le monde à mal. Après tout, quelle autre fonction pouvait-il trouver à ses étonnantes nouvelles capacités ? Jouer les bêtes de foire ? Devenir un empereur du mal lui-même ? Nate Heywood n’aimait pas particulièrement le feu des projecteurs, et il avait le cœur trop tendre pour endosser le rôle du méchant. Ce n’était pas en pleurant devant Love Actually qu’on devenait un Black Adam – quelles autres options avait-il alors outre tenter de mener une vie normale (et échouer) ou reprendre le flambeau tendu par son grand-père ?

Nate chassa ces pensées de son esprit en se redressant et en faisant son offre à sa visiteuse – si elle n’avait pas encore sorti les lasers de précision militaire, c’est bien qu’il avait eu raison dans son jugement, n’est-ce pas ? Et puis, au rire clair qu’elle lui offrit (comme le tintement d’une cloche), il décida, totalement arbitrairement, que cette drôle de fille ne pouvait décidément pas faire partie du club des monstres criminels qui cherchaient sa perte et celle de ses semblables. Son amusement était contagieux, et Nate fut bien incapable de réprimer un sourire en secouant la tête, regagnant la cuisine pour se débarrasser de sa serpillère et sortir les boissons du frigidaire. « Appelez-moi Nate. Il n’y a… vait que mon grand-père pour m’appeler Nathaniel, quand il est d’humeur à la jouer old school. » Il se rendit compte après coup qu’il avait failli déraper – mais si l’Oracle en savait déjà tellement sur lui, peut-être savait-elle déjà qui était vraiment Hank Heywood, celui qui se faisait passer pour un de ses propres descendants. Il décida de ne pas poser la question, et retira une canette de coca et une nouvelle bouteille de bière du frigo.

Une entrée par effraction qui se transformait en soirée presque normale. Quelque chose lui disait que ça n’était clairement pas la chose la plus étonnante qu’aucun des deux aurait vécu. Son sourire franc toujours suspendu au coin des lèvres, il revint dans le salon et s’approcha du fauteuil pour lui tendre son poison tout en sucre et cafféine. « Si je comprends bien… » commença-t-il après lui avoir donné sa boisson – sans le moindre effort, Nate décapsula sa bière, sans explosion intempestive cette fois. Victoire. « Vous faites toutes ces recherches dans un but médical. Ca a à voir avec le fauteuil, j’imagine ? » Une question rhétorique. Elle l’avait sous-entendu, et il l’avait bien compris dès l’instant où il avait posé les yeux sur ce qu’il savait très bien être à la fois sa prison, son enfer personnel, et son seul moyen d’indépendance. Nate avait eu une relation similaire et tout aussi conflictuelle avec ses béquilles, à l’époque. Et ses anti-douleurs. Ses béquilles métaphoriques, qui complétaient celles tout à fait réelles sans lesquelles il aurait lui aussi fini en fauteuil. Cette fois, il ne s’assit pas sur l’accoudoir du fauteuil, mais sur le fauteuil lui-même, pour être à la même hauteur d’yeux que la mystérieuse Oracle. En la dévisageant, songeur, son regard s’adoucit et son sourire s’effaça d’un iota. C’était fou ça, quand même. Pendant près de dix ans, il s’était senti perdu dans la solitude la plus totale, dans la douleur la plus terrible puis dans l’insensibilité totalement isolante, sans que personne, malgré tous les efforts de ses amis, de sa famille, ne puisse vraiment comprendre par quoi il passait.

Et cette fille débarquait chez lui sans s’annoncer, avec son propre corps à la dérive, une tête trop active qui tournait en rond à chercher une solution à l’insoluble, et pour la première fois en une décennie, Nate surprit au creux de sa poitrine ce terrible soulagement commun à ceux qui, perdus dans la tempête, réalisaient qu’ils n’étaient pas les seuls naufragés. « J’adorerais pouvoir vous dire que ce qui m’est arrivé peut être répliqué sur d’autres, vraiment. Mais même sans compter les effets secondaires – et je sais qu’ils paraissent dérisoires quand on connaît l’alternative – le fait est qu’on n’a pas réussi à comprendre pourquoi… pourquoi moi. On s’est demandé justement s’il existait un moyen d’utiliser ce qui m’est arrivé à des fins thérapeutiques, mais toutes nos analyses ont été non-concluantes. Impossible de reproduire l’incident. » Il marqua une pause, regardant ses mains avant de relever les yeux vers elle. « Je comprends très bien ce que vous traversez. C’est pas moi qui vais vous blâmer de chercher une solution. Si je peux faire quoi que ce soit, n’importe quelle question que vous avez… » Il n’avait pas eu la combativité de cette fille, à l’époque – et il en avait honte aujourd’hui. Elle ? Elle se débattait visiblement becs et ongles, et ça, ça forçait l’admiration. Il n’avait pas le droit lui dire qu’une situation valait mieux qu’une autre. Surtout pas celle-là.

« Et sinon, j’en ai une de question. Vous avez un nom, ou je dois continuer à vous appeler ‘Oracle’ alors que vous connaissez sûrement mes notes de maternelle ? » demanda-t-il d’un ton plus léger.



Revenir en haut Aller en bas

Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_omexgltriD1r6n1iqo1_1280
Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : interview with a hacker | babs & nate 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

interview with a hacker | babs & nate C3a84958715c5763fa253f357b771d91840f7682 interview with a hacker | babs & nate Tumblr_inline_oyv9q5RQc51ricaxd_1280
- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_static_-513819770-content_2048_v2


Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyMar 18 Déc - 14:52

interview with a hacker
nathaniel & barbara
••••

  « Appelez-moi Nate. Il n’y a… vait que mon grand-père pour m’appeler Nathaniel, quand il est d’humeur à la jouer old school ». «  Très bien... Nate » susurrais-je amusée, sans relever sciemment la mention à son grand-père. Non, il n'était définitivement pas comme les autres. Peut être que le métal dont il était composée le faisait se sentir invincible. Du moins autant se faire que peut. Cela pouvait expliquer son comportement et le fait qu'il ne se sentais pas particulièrement en danger. Ce qui était vrai en soi. Je n'étais pas un danger pour lui. Pas aujourd'hui en tout cas. Physiquement de toute façon, je n'en serais jamais un. Le danger que je pouvais représenter pour lui était bien ailleurs. Il ne pouvait pas le toucher. Il reposait dans la toile. Je le remerciais lorsqu'il revint avec une canette de coca à la main. Ce garçon avait vraiment tout pour plaire.. même ma drogue préférée. « Si je comprends bien… Vous faites toutes ces recherches dans un but médical. Ca a à voir avec le fauteuil, j’imagine ? ». «  Bingo » soufflais je avant de porter ma boisson à mes lèvres. J'avais bien compris que sa question n'attendait pas de réelle réponse de ma part. La raison de ma visite ici était particulièrement évidente. Surtout elle prenait de la place. On n'imaginait jamais à quel point un fauteuil roulant pouvait être imposant avant d'en posséder un soi-même. Ce qui était quelque chose que je ne souhaitais à personne. Même pas à mes pires ennemis. Même pas au Joker lui même. C'était pour dire. Vivre avec un tel appareil était un véritable challenge à toute heure de la journée. Surtout, cela avait un coût. Bien trop élevé. Lorsqu'on était atteint d'un handicap ce n'était pas simplement toute notre vie qui changeait. Notre façon de vivre cette vie était également chamboulée. Par extension, elle chamboulait la vie de nos proches. Tout était à aménager et revoir. Salle de bain, wc, cuisine... Il fallait de la place. Surtout il fallait de la stratégie. On ne pouvait pas ranger tout n'importe où. Il fallait que tous les objets communs soient à porter de main.

«J’adorerais pouvoir vous dire que ce qui m’est arrivé peut être répliqué sur d’autres, vraiment. Mais même sans compter les effets secondaires […]  mais toutes nos analyses ont été non-concluantes. Impossible de reproduire l’incident ». Sourire à présent inexistant, je l'écoutais religieusement. Si mon but n'était pas de recréer ce qui lui était arrivé, j'appréciais ses efforts pour m'en parler. Je savais par expérience que se remémorer ce genre d’événement n'était jamais très plaisant. Malgré cela, je ne me sentais pas encore horrible au point de m'excuser pour la curiosité et pour mon intrusion.  « Je comprends très bien ce que vous traversez. C’est pas moi qui vais vous blâmer de chercher une solution. Si je peux faire quoi que ce soit, n’importe quelle question que vous avez… ». «  C'est gentil Nate, mais il n'y a rien que vous puissiez faire pour moi » répondais je de façon catégorique. Il n'était pas à l'origine de son traitement, c'était une évidence. La personne qui l'était, le docteur Mid Nite, n'en savait apparemment pas plus que lui. Ce qui lui était arrivé restait une anomalie scientifique. Ce qu'il me disait ne faisait que confirmer ce que j'avais déjà trouvé avant d'arriver ici. J'avais espéré en trouver plus mais il fallait croire qu'il n'y avait pas grand chose d'autre à déterrer. Seule ma curiosité mal placée me faisait rester. Et m'avait fait venir en premier lieu. Je n'allais pas le cacher, il était fascinant. A sa façon. De plus, je me retrouvais un peu en lui. Je savais qu'il me comprenait. Mieux que quiconque ; mieux que mon père, mes frères ou mes amis. Rien que pour ce sentiment de compréhension qui me traversait le corps, j'étais contente d'être venue.

« Et sinon, j’en ai une de question. Vous avez un nom, ou je dois continuer à vous appeler ‘Oracle’ alors que vous connaissez sûrement mes notes de maternelle ? ». Je pouffais légèrement autour d'une gorgée de soda. «  Hum... c'était un très joli père noël que vous aviez réalisé. Clairement il valait son A+ »  déclarais je avec le sérieux. Évidemment, je n'avais aucune idée de ce qu'il avait bien pu dessiner ou non pendant sa petite enfance. Je n'étais pas remontée aussi loin. Et puis, je savais d'avance qu'il n'y avait rien à trouver. A l'époque, les profs n'étaient pas aussi prompt à rentrer les notes ou appréciations de leurs élèves sur un fichier informatique. Surtout, cela ne leur avait pas été demandé. La relation de l'homme avec la machine avait été bien différente. « Barbara. Je m'appelle Barbara » lui avouais je finalement après avoir pesé le pour et le contre. D'un côté, il pouvait très bien revendre au plus offrant ce qu'il venait d'apprendre sur moi. Oracle était une femme et son nom était Barbara. De l'autre, une simple recherche internet lui permettrait de trouver qui j'étais à présent qu'il m'avait vu. Barbara Gordon était hélas tristement célèbre sur Gotham City. Les journaux relatant mon accident étaient toujours disponibles sur la toile. « Bien sur, cela reste entre nous ». Je choisissais donc de lui faire confiance tout en sachant pertinemment que j'avais le pouvoir de lui faire payer toute... indiscrétion de sa part. Au centuple. «  Et si je vous disais que je pourrais peut être aider à dissiper vos effets secondaires, vous seriez prêt à prendre le risque ? » questionnais je, plus par curiosité de connaître sa réponse qu'autre chose. Après tout, cette chance reposait sur mon programme. Ce dernier restait encore à tester. Et surtout il n'était pas prêt pour ce genre d'expérience. Un jour peut être mais pas aujourd’hui. Etait-ce alors mal de lui laisser entrevoir une porte ouverte ? Très probablement. Cependant, je n'avais jamais rencontré une difficulté insoluble. Du moins jusqu'à présent. J'étais prête et déterminée à y mettre tous mes neurones. Il fallait croire que je venais de me trouver un nouveau projet.

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyMer 26 Déc - 23:49

interview with a hacker
babs & nate

Barbara. C’était un joli nom ça, Barbara. Un peu old school, avec un parfum des stars des années 50 – que Nate chérissait particulièrement, en bon cliché de chercheur en histoire qu’il était. Maintenant qu’il y pensait, il y avait quelque chose de ça dans le visage de sa visiteuse, l’ovale parfaite de son visage, la pâleur de porcelaine que d’autres se seraient damnées pour atteindre sans se couvrir le museau de poudre, les yeux clairs aux paupières tombantes qui conféraient à son regard quelque chose de voilé et aussi mystérieux que l’identité derrière laquelle elle s’était réfugiée… Nate décida (sans doute sagement) de garder ses réflexions pour lui, songeant que ce type de commentaire était sans doute un peu prématuré dans leur relation somme toute très professionnelle. Attendre qu’ils aient (ou non) atteint un certain stade de confiance avant de laisser briller son nerd intérieur lui sauverait peut-être les trois points de crédibilité qui lui restaient, après tout.

A sa demande, qu’il jugea très raisonnable, il opina du chef avec détermination. « Evidemment. De même que j’espère que tu n’iras pas clamer tout ce que je t’ai raconté sur les toits. » S’il n’était pas difficile de voir que quelque chose chez lui était inhabituel, Citizen Steel et Nathaniel Heywood continuaient d’exister en deux entités séparées : le costume et sa peau qu’il consolidait toujours sur le champ de bataille, lui conférant cette teinte argentée acier qui lui était propre sur ce moment-là, suffisaient à brouiller les pistes. Tant qu’à faire, il préférait que les choses en restent là. Si la vie de superhéros lui plaisait au point qu’il avait peut-être envoyé sa candidature à la Justice League, sans se faire la moindre illusion sur ses chances de succès, il appréciait aussi de pouvoir sortir de chez lui sans se faire instantanément reconnaître dans la rue.

En revanche, si Nate s’était détendu depuis le moment où il avait réalisé l’intrusion dans son appartement, la prochaine question de Barbara fit immédiatement disparaître toute trace d’amusement de son visage, qui se figea si bien dans une expression de stupeur et d’incompréhension que l’espace d’un instant, il aurait sans doute réellement pu passer pour une statue de métal. « Quoi ? » dit-il, incapable d’imaginer une réponse plus intelligente. Son premier réflexe fut évidemment de penser qu’elle plaisantait – de façon un peu cruelle sans doute, après qu’il lui ait raconté tous les problèmes que Mid-Nite avait rencontrés en essayant de résoudre le même problème qu’elle affirmait peut-être pouvoir résoudre après quelques minutes seulement passées en sa compagnie. Son deuxième réflexe fut de laisser échapper un demi-rire aussi court qu’incrédule. « Ca fait presque cinq ans que certains des meilleurs chirurgiens et scientifiques se penchent sur la question sans succès, tu te souviens ? » lui rappela-t-il avec amusement, mais aussi avec un éclat d’amertume – bien involontaire – dans ses yeux bleus.

Au stade où il en était, l’espoir était quelque chose de dangereux, que Barbara en ait conscience ou non. Il ne pouvait pas vraiment la blâmer, sauf si ses intentions étaient finalement moins pures qu’il ne l’avait cru (il pouvait presque entendre son grand-père l’avertir qu’elle cherchait peut-être à abuser de sa naïveté… et il n’aurait peut-être pas tort), mais les gens comme eux vivaient pour et mourraient par l’espoir qu’un jour, leurs problèmes trouveraient une solution. Que Barbara retrouverait ses jambes. Qu’Evelyn pourrait à nouveau danser. Que Nate pourrait à nouveau ressentir quelque chose, n’importe quoi, pourvu que ce soit quelque chose. Au fond, c’était comme le deuil : on faisait le deuil de son propre corps par étapes successives. Nate se savait sur le point d’enfin atteindre le stade de l’acceptation.

Ce n’était pas facile, mais renoncer à l’espoir déraisonné qu’il ressentirait à nouveau quelque chose un jour était le seul moyen qu’il voyait, après une demi-décennie dans cet état, pour enfin se libérer d’un poids auquel il savait qu’il s’était trop habitué. Et il y était presque. Il avait des jours avec, des jours sans… mais globalement, il ne s’en sortait pas trop mal, non ?

Lui faire miroiter une porte de sortie alors qu’il s’était résigné à son sort, à se libérer dans le renoncement, c’était comme le faire replonger dans son addiction aux antidouleurs. Comme offrir un whisky à un alcoolique en rémission, une seringue à un héroïnomane en cure de sevrage.

Et c’était tellement tentant.

« … c’est fourbe de me demander ça après tout ce que je t’ai dit. » finit-il par plaisanter en espérant secouer la chape de plomb qui s’était abattue dans la pièce en même temps que le silence (combien de temps était-il resté perdu dans ses pensées ? Il aurait été incapable de le dire). Il releva le regard vers la jeune femme ; il pouvait lire dans ses yeux à quel point elle était déterminée à sortir de son fauteuil, et maintenant, à quel point elle était sérieuse en le dévorant des yeux comme un sujet de recherche des plus prometteurs. Une tornade qui ne laisserait ni murs ni frontières l’arrêter jusqu’à ce qu’elle n’obtienne gain de cause ou ne détruise tout sur son passage en essayant.

Elle avait une force qui bouillonnait en elle comme un volcan dont le cœur était en fusion, là où Nate savait très bien que l’acier qui constituait sa peau ne reflétait pas la faiblesse de caractère dont il se blâmait, peut-être à tort, peut-être à raison. Il avait abandonné. Barbara, non.

Il pouvait déplacer des montagnes de façon littérale, elle avait le regard de quelqu’un qui déplaçait celles qui étaient trop lourdes pour le reste du monde, surtout celles qui se trouvaient devant leur nez.

S’il avait pu sentir quelque chose, Nate aurait presque pu sentir le pincement dans sa poitrine qui voulait dire qu’il était déjà fichu.

« … de quel genre de risque est-ce qu’on parle ? » demanda-t-il, se maudissant intérieurement (il cédait déjà, il cédait toujours, junkie du désespoir et de l’échec qu’il était face à la force et la détermination des autres). « Si je m’embarque dans tes expériences comme cobaye, je veux avoir tous les détails. Bonne pâte, peut-être, mais pas encore stupide. »



Revenir en haut Aller en bas

Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

Messages : 2304
Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_omexgltriD1r6n1iqo1_1280
Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : interview with a hacker | babs & nate 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

interview with a hacker | babs & nate C3a84958715c5763fa253f357b771d91840f7682 interview with a hacker | babs & nate Tumblr_inline_oyv9q5RQc51ricaxd_1280
- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
interview with a hacker | babs & nate Tumblr_static_-513819770-content_2048_v2


Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptySam 29 Déc - 11:51

interview with a hacker
nathaniel & barbara
••••

 « Quoi ? ». Fini la bonne humeur et l'amusement. Le visage de l'homme face à moi se figea sur des sentiments contradictoires mais somme toute négatifs.  Je le laissais digérer l'information que je venais de lâcher dans son appartement comme une bombe. Pour ma part, je continuais de siroter ma boisson gazeuse, sans jamais pour autant le quitter des yeux. Lorsqu'il lâcha un petit rire – certainement nerveux au vu de son visage encore constipé – je haussais un sourcil. Ma bouche s'étira malgré moi en un léger sourire. Sourire qui fut vite caché par les bords en métal de la canette de coca cola que je tenais dans la main. « Ça fait presque cinq ans que certains des meilleurs chirurgiens et scientifiques se penchent sur la question sans succès, tu te souviens ? ». Face à sa stupeur, Nate en laissa tomber son vouvoiement d'usage. Un fait qui m'amusa. «  Je me souviens » soufflais je avec une lueur au fond de mes iris verts. «  Mais à leur contraire... je ne suis ni chirurgienne ni scientifique ». Mon talent était ailleurs, au milieu des codes et autres balises informatiques. J'étais un génie. Mai un génie avec une domaine d'activité bien spécifique. J'étais l'ingénieur du dématérialisé. Et du matérialisé aussi lorsqu'il s'agissait de mettre au point des gadgets en tout genre. Mais cela n'avait rien de médical ou de biologique. Par ailleurs, je ne prétendais pas pouvoir me mesure aux personnes qui l'avaient aidé ou tout du moins tenté de l''aider jusque là. C'était bien pour cela que moi-même j'allais trouver une partie de la réponse à mes questions en dehors du territoire des Etats-Unis, chez des personnes qui maîtrisaient justement le côté physique de la chose.

« C’est fourbe de me demander ça après tout ce que je t’ai dit ». «  Oui » acquiesçais je à ceci. C'était vrai après tout. Même c'était pire que fourbe. Quelque part, c'était aussi cruel. Mais je ne le faisais pas pour de mauvais desseins. Mon esprit curieux avait juste pris trop rapidement le pas sur le reste de ma conscience. Pour autant, je n'étais pas encore prête à m'excuser. Après tout, je commençais à peine à travailler sur ce projet. Et je disais à peine car mon cerveau avait déjà commencé à calculer en fond ce qui devait l'être. «  Ceci dit je n'ai jamais prétendu être quelqu'un de très sympathique » continuais je, «  juste que je ne te voulais pas forcément du mal ». Et cela faisait toute la différence. Je lui voulais pas sciemment du mal. Et je persistais et signais en ce sens. Pour autant, cela ne faisait pas de moi quelqu'un e gentil. J'étais persuadée qu'un débat pouvait être ouvert sur la question. Je n'étais pas mauvaise de nature mais j'étais trop intense pour être réellement agréable. Pas comme lui qui semblait rayonner plus ou moins la bonne humeur et la bonté et ce malgré sa condition particulière. Moi j'étais un bourreau de travail avec peu de temps à consacrer aux autres. Il n'y avait qu'à regarder ma vie pour s'en rendre compte. Ma vie et toutes les relations qui la constituaient. Les personnes que je voyais le plus étaient celles avec qui je travaillais. Ils étaient certes ma famille mais nous étions en contact aussi parce que nous y avions un intérêt commun : celui de la lutte contre le crime. Bien sur, je les aimais. Tous autant qu'ils étaient. Et cela même si je ne cautionnais pas forcément l'intégralité de leurs comportements. Mais pour autant, notre relation ne pouvait pas être qualifiée de saine. Je n'avais pas besoin d'un psy pour le savoir.  Et eux non plus. Cela n'empêchait en rien néanmoins le lien fort qui nous unissait. C'était juste différent.  Pas commun.

« … de quel genre de risque est-ce qu’on parle ? Si je m’embarque dans tes expériences comme cobaye, je veux avoir tous les détails. Bonne pâte, peut-être, mais pas encore stupide ». «  Oh je ne sais pas, il me semble qu'il faut être assez stupide pour au moins accepter de converser avec une illustre inconnue sur des tests hypothétiques .. » lâchais je en le regardant droit dans les yeux. Stupide ou alors très courageux. Il fallait dire qu'il avait pour lui le fait de ne pas risquer grand chose. Du moins physiquement. Le mental était un autre problème.  «  Et pour être franche je ne sais pas encore de quels risques on parle ». L'idée venait littéralement de pointer le bout de son nez dans mon cerveau. Je n'avais donc pas réfléchit jusque là. Il fallait dire, de plus, que j'étais plutôt du genre à ignorer les risques. Ils ne faisaient que rarement parti de mon équation. «  Mais avant de faire quoi que ce soit, il va falloir que je teste la résistance de ta .. peau » déclarais je en faisant un signe de la main dans sa direction. «  Jusqu'à ses limites » ajoutais je pour essayer de lui faire comprendre que j'avais besoin de savoir si je pouvais percer sa carapace. C'était la première question. L'implant que j'avais crée pour ma personne avec l'aide des scientifiques de l'institut de mobilité des personnes handicapées en Afrique du Sud était fait pour être directement implanté dans mon cerveau. Mon cerveau et ma colonne vertébrale. Il allait servir de pont entre les connexions. Il allait servir de prothèse en quelque sorte entre les éléments qui ne fonctionnaient plus. Rien ne disait encore que cela marchait bien entendu. Les chances de succès étaient faibles et s'élevaient à seulement  40%. Mais j'étais prête à prendre ce risque. Cependant, ce n'était pas un risque qu'il pouvait prendre si je ne pouvais pas accéder à l'intérieur de sa personne.  Le système devrait alors être changé pour subvenir à ses besoins spécifiques. « Alors prêt à sauter dans l'inconnu ? ». Littéralement. Tout ceci n'avait rien d'une science exacte. C'était expérimental. Et ça l'était pour une raison.

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate EmptyLun 31 Déc - 17:26

interview with a hacker
babs & nate

On disait que la vie était faite de surprises, et qu’on ne savait jamais quels développements nous attendaient sur la route. Ce précepte, Nate Heywood l’avait profondément intégré dès le jour où il avait compris qu’il ne jouerait plus jamais au football. Il avait fait partie de cette jeunesse aux rêves pleins la tête, assez veinarde pour se faire remarquer par il ne savait quels dieux bienveillants qui lui avaient donné une chance, de cette jeunesse dont l’avenir brillant était tout tracé devant elle pour peu qu’elle se donne la peine d’y parvenir. Il s’en était donné la peine, à l’époque. Il ne comptait plus les heures passées à l’entraînement, les muscles froissés ou déchirés, les os brisés, les matchs disputés alors que son corps n’aurait jamais dû tenir le choc. Tout ça pour une chance de vivre la vie dont il rêvait pour lui et sa famille.

Puis les surprises avaient commencé, et rien n’avait plus eu de sens, et au lieu d’être capitaine de son navire, Nate n’en avait été que passager ballotté par les vents.

Accepter qu’il ne sentirait plus jamais rien, qu’il ne serait jamais qu’une boîte de conserve à taille humaine, n’était au fond rien d’autre qu’une tentative de se part de faire passer son désarroi pour une décision volontaire, non ? De sombrer dans la terrible illusion que c’était lui à la barre quand, une fois de plus, une fois de trop, il laissait les circonstances décider à sa place.

Les véritables capitaines, les battants de ce monde, c’était les gens comme Barbara qui enduraient la vague et même alors que le bateau coulait, hurlaient ‘non !’ à la face du monde en colmatant les brèches et en repartant à l’assaut au lieu de se résigner à couler en espérant un peu de clémence s’ils se rendaient sans lutter. Ceux qui cherchaient à défier toutes les probabilités et estimaient qu’une chance de victoire, aussi infime soit-elle, valait bien d’affronter les quatre-vingt-dix-neuf chances d’échec possibles.

Nate laissa échapper un rire, ses épaules se détendant enfin. « Touché. » avoua-t-il. Après tout, n’importe qui d’autre dans sa position l’aurait déjà mise dehors, la super-hackeuse en fauteuil qui lui proposait maintenant de lui servir de sujet d’expérience – de devenir la Créature de son Frankenstein avec tous les risques encore inconnus que ça comportait, sans savoir, autrement que par ce que lui soufflait son instinct, s’il pouvait lui faire confiance.

Mais alors qu’il relevait les yeux sur Barbara, il se prit à avoir envie, de lui faire confiance. Cette fille qui n’y allait pas par quatre chemins, dont la franchise désarmante pouvait sans doute être par moments blessante, qui ne prenait pas de pincettes et ne cherchait même pas à dissimuler son intérêt pour le phénomène de foire qu’il était devenu ; cette fille qui le regardait pour ce qu’il était et envisageait déjà ce qu’il pouvait être. Rien de sympathique là-dedans, comme elle disait. Mais en même temps, la sympathie, à force, il finissait à en avoir sa dose.

A ses explications, il baissa les yeux sur sa main, qui reflétait la lumière de la lampe au-dessus de leurs têtes. Il y aurait sans doute moult moyens de tester la résistance de sa peau, peut-être de la rendre plus malléable aussi pour faciliter les expériences. Il savait déjà qu’au ‘naturel’ sa carapace était au moins possible à franchir – à l’inverse de quand il se concentrait pour la durcir entièrement pour la rendre indestructible au moindre danger. Peut-être que ce serait là la faille à exploiter. « Voyons le bon côté des choses. T’auras même pas besoin d’anesthésiant. » plaisanta-t-il d’un ton désinvolte. « Et si ma jambe a prouvé quoi que ce soit, c’est que j’ai dû gagner des pouvoirs de régénération dans cette histoire. Si on fait des tests localement – sur un doigt, une main, un pied – on devrait pouvoir en tirer des conclusions satisfaisantes sans risquer la mort instantanée. »

C’était à lui de laisser parler son esprit scientifique – le chercheur qui voulait des réponses à ses questions, le petit curieux qui voulait comprendre le pourquoi du comment et remettre les pièces dans le bon ordre pour résoudre le puzzle de son propre corps.

Quelle paire ils faisaient, ces deux fracassés, cherchant une solution à l’impossible.
Mais Barbara avait beau être une fille peu « sympathique », Nate devait bien admettre qu’elle savait vendre ses projets, aussi foireux soient-ils. Peut-être que c’était la seule chose dont il avait besoin, après tout. Une étincelle de feu pour faire repartir la machine – ou une tornade rousse pour lui donner le coup de pied au train qu’il fallait pour le sortir de sa torpeur désemparée.

Nate prit une profonde inspiration, sondant les yeux verts et impitoyables de Barbara. Et prit sa décision.

« D’accord. Si tu arrives à élaborer un processus expérimental et me proposer un modèle de prototype, j’accepterai. Après tout, on ne vit qu’une fois, pas vrai ? » répondit-il, la légèreté de son ton démentie par la résolution nouvelle dans son regard. Une dernière chance. C’était ça, que Barbara lui proposait. « Barbara, Oracle. J’accepte ton marché. »

Quelques minutes plus tard, Nate laissa son étrange visiteuse (et la boule de poils qui dormait sur ses genoux) repartir, les yeux balayant la ville au-dehors alors que la voiture s’éloignait dans les rues de New York. Nate l’ignorait encore, mais il avait un répit de quatre mois avant que la célèbre hackeuse ne refasse surface dans sa vie : quatre mois de préparation, de transformation, de décisions importantes. Pour l’un comme pour l’autre.

Quatre mois avant que deux rêveurs un peu trop déterminés ne se lancent dans l’impensable avec la ferme intention de faire mentir le destin.

FIN.



Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé












interview with a hacker | babs & nate Empty
MessageSujet: Re: interview with a hacker | babs & nate   interview with a hacker | babs & nate Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
interview with a hacker | babs & nate
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» L'interview (Zod).
» The interview (Loïs Lane)
» it's a new dawn, it's a new day | babs
» Interview With A Godfather [Feat. Clark]
» you've got to lose to know how to win | babs (afrique du sud)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
gods among us :: limbo :: archives :: les rps terminés-