Dangerous Womenavec @Harleen QuinzelOne person waiting for another was like an arithmetical sum, and just as empty of emotion.
Elle essayait de se refaire une vie, telle qu'elle aurait du être si tout cela ne lui était pas arrivé. Elle essayait, durement, de laisser toutes les épreuves derrière elle. Aller de l'avant était compliqué, surtout lorsqu'on avait été si extrême qu'elle dans les démarches, difficile de redevenir plus soft et de se maîtriser quand on a toujours tout laissé aller.
Elle avait repris un certain rythme de vie. Elle avait commencé à s'habituer à cet appartement ridiculement petit et à envoyer ses enfants en pension, pour qu'ils y soient mieux qu'ici, où les odeurs, sur lesquelles elle n'avait pas toujours de contrôle, pouvaient les asphyxier ou les rendre malade. Elle vivait seule la plupart du temps et si au départ c'était une bonne chose, aujourd'hui, elle s'ennuyait sévèrement. Quelque personnes venaient lui rendre visite, sorte de rituel qu'ils avaient pour s'assurer qu'elle n'allait pas péter les plombs à nouveau. Elle n'aimait pas être fliquée comme ça mais c'était toujours mieux que l'asile ou la prison.
Elle n'avait pas grand chose à faire, sinon étudier une plante marine que Layla Cook lui avait apportée, elle aimait les fleurs rares et ne pouvait aller dans le fond des océans, mais Layla avait des contacts qui l'y aidait. Contact qu'elle espérait pouvoir un jour rencontrer.
Elle entendait du bruit dehors, puis du bruit dans les escaliers de l'immeuble. Vivre en communauté n'était pas à sa préférence mais quand on avait perdu tout son argent pour sortir de prison et de l'asile et qu'on avait ses comptes bloqués, on faisait comme on pouvait. Quand personne ne voulait vous employer à cause de votre casier, aussi. Elle se demandait juste qui pouvait faire un boucan pareil tout en ayant sa petite idée. Elle n'attendait personne aujourd'hui mais elle avait quelque connaissances qui n'avaient pas besoin d'une heure ou d'un jour pour passer. Une connaissance en particulier. Elle verrait bien. Ce n'était pas comme s'il était pour elle légitime de penser qu'on pouvait la cambrioler alors que le premier à passer la porte sans être immunisé, attendu, invité, pouvait risquer l'intoxication à l'air au mieux. Elle n'ouvrait pas toujours les fenêtres et le petit appartement semblait être pris par une couleur verdâtre dans l'air. Elle aérait lorsque certains invités venaient ou quand les enfants revenaient pour les vacances ou alors lorsqu'il faisait assez bon dehors pour laisser le soleil entrer directement.
L'étape appartement commençait à devenir trop longue, alors elle se prenait à imaginer une maison plus vaste où tout le monde aurait son propre toit. Le manoir familiale aurait parfaitement pu convenir aussi, mais elle n'en n'était pas encore à souhaiter la mort de ses parents et elle n'était de toute façon pas sûre d'obtenir l'héritage familiale au vue de son lourd passif.
A être seule, elle réfléchissait beaucoup trop et il n'y avait pas grand chose à faire chez elle d'autre qu'observer les plantes sous toutes leur coutures. Il faudrait qu'elle pense un jour à contacter les amis de Layla. Elle se demandait aussi ce qu'en penserait Harleen. Elle n'avait pas eu de nouvelles de son arlequin depuis un petit moment, trop à son goût. Mais elle n'avait pas une bonne notion du temps lorsque son arlequin était absente, elle mettait sa vie sens dessus dessous et lorsqu'elle partait, le vide se faisait cruellement ressentir. Elle espérait au moins qu'elle allait bien. Ce qui lui faisait penser justement à ces bruits dans les escaliers et le bruit qui provenait de dehors, comme un crissement de pneus.
Elle avait repris un certain rythme de vie. Elle avait commencé à s'habituer à cet appartement ridiculement petit et à envoyer ses enfants en pension, pour qu'ils y soient mieux qu'ici, où les odeurs, sur lesquelles elle n'avait pas toujours de contrôle, pouvaient les asphyxier ou les rendre malade. Elle vivait seule la plupart du temps et si au départ c'était une bonne chose, aujourd'hui, elle s'ennuyait sévèrement. Quelque personnes venaient lui rendre visite, sorte de rituel qu'ils avaient pour s'assurer qu'elle n'allait pas péter les plombs à nouveau. Elle n'aimait pas être fliquée comme ça mais c'était toujours mieux que l'asile ou la prison.
Elle n'avait pas grand chose à faire, sinon étudier une plante marine que Layla Cook lui avait apportée, elle aimait les fleurs rares et ne pouvait aller dans le fond des océans, mais Layla avait des contacts qui l'y aidait. Contact qu'elle espérait pouvoir un jour rencontrer.
Elle entendait du bruit dehors, puis du bruit dans les escaliers de l'immeuble. Vivre en communauté n'était pas à sa préférence mais quand on avait perdu tout son argent pour sortir de prison et de l'asile et qu'on avait ses comptes bloqués, on faisait comme on pouvait. Quand personne ne voulait vous employer à cause de votre casier, aussi. Elle se demandait juste qui pouvait faire un boucan pareil tout en ayant sa petite idée. Elle n'attendait personne aujourd'hui mais elle avait quelque connaissances qui n'avaient pas besoin d'une heure ou d'un jour pour passer. Une connaissance en particulier. Elle verrait bien. Ce n'était pas comme s'il était pour elle légitime de penser qu'on pouvait la cambrioler alors que le premier à passer la porte sans être immunisé, attendu, invité, pouvait risquer l'intoxication à l'air au mieux. Elle n'ouvrait pas toujours les fenêtres et le petit appartement semblait être pris par une couleur verdâtre dans l'air. Elle aérait lorsque certains invités venaient ou quand les enfants revenaient pour les vacances ou alors lorsqu'il faisait assez bon dehors pour laisser le soleil entrer directement.
L'étape appartement commençait à devenir trop longue, alors elle se prenait à imaginer une maison plus vaste où tout le monde aurait son propre toit. Le manoir familiale aurait parfaitement pu convenir aussi, mais elle n'en n'était pas encore à souhaiter la mort de ses parents et elle n'était de toute façon pas sûre d'obtenir l'héritage familiale au vue de son lourd passif.
A être seule, elle réfléchissait beaucoup trop et il n'y avait pas grand chose à faire chez elle d'autre qu'observer les plantes sous toutes leur coutures. Il faudrait qu'elle pense un jour à contacter les amis de Layla. Elle se demandait aussi ce qu'en penserait Harleen. Elle n'avait pas eu de nouvelles de son arlequin depuis un petit moment, trop à son goût. Mais elle n'avait pas une bonne notion du temps lorsque son arlequin était absente, elle mettait sa vie sens dessus dessous et lorsqu'elle partait, le vide se faisait cruellement ressentir. Elle espérait au moins qu'elle allait bien. Ce qui lui faisait penser justement à ces bruits dans les escaliers et le bruit qui provenait de dehors, comme un crissement de pneus.