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 Talia | Don't mess with me

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Talia | Don't mess with me Empty
MessageSujet: Talia | Don't mess with me   Talia | Don't mess with me EmptyVen 29 Mar - 1:05

ft. Talia Al Ghul
Don't mess with me
La porte se referme avec un son de cloche. Ce son de cloche, Damian le connait par cœur. Il passe ici plusieurs fois par jour. Ce petit diner, typique des Etats-Unis. Damian l'aime beaucoup. Il en aime l'ambiance, un peu rétro, un peu sombre comme tout le reste de cette ville mais plutôt calme. Quand il veut passer un moment coupé du reste de Gotham c'est ici qu'il vient. Il y a une aura étrange qui tient la noirceur en partie éloignée. Les rebus de la société viennent quand même s'y nourrir mais certaines limites ne sont jamais franchies. Peut-être à cause de la gérante, cette femme étrange à la beauté particulière, presque effrayante. Damian est convaincu que c'est une méta-humaine. Il n'a pas de preuve mais cet endroit est surnaturel. Un peu comme le parc de Poison Ivy. Personne n'ose réellement endommager la nature qui y règne parce qu'Ivy règne en maître dans son domaine. C'est un peu la même chose ici. C'était. Cela sera. Il s'est arrêté au diner après la balade habituelle de Titus pour prendre un café et grignoter un donut avant de rentrer à la tour. Pour finir de préparer ses affaires, mettre Alfred dans son panier et rentrer au manoir pour offrir un peu de calme et de tranquillité à Barbara. Mais la noirceur de Gotham a tenté de rattraper les lieux. Tranquillement installé au comptoir, avec une tasse de café, le chien vautré derrière son tabouret, Damian discute avec la serveuse, étudiante avec un job pour payer ses études, plutôt jolie et facilement charmée par les côtés un peu trop adultes de Damian. Au son de la cloche, il tourne un peu la tête, jetant un regard vers l’arrière. Il voit un groupe entrer. Sans bouger, en silence, il les observe sans bouger. L’allure sombre, provocateurs et bruyants, leur intention semble assez évidente. Ils veulent créer des conflits, essayer d’être les premiers à réussir à faire quelque chose ici. Une preuve de courage ? Une volonté d’être les meilleurs ? Difficile de donner une réelle motivation. Ils s’approchent du comptoir. L’un d’eux avise l’enfant attablé sans le considérer comme une menace. Au contraire, il conseille à la serveuse de ne pas mettre son fils en danger et de faire ce qu’ils demandent sans broncher. Here we are. La caisse. Voilà leur but. La caisse d’un petit diner sans intérêt qui ne doit pas contenir plus de 300 dollars. Maigre butin pour des truands en apprentissage qui s’attaquent au seul endroit dans lequel ils n’auraient jamais dû vouloir commencer en pensant probablement profiter du calme des lieux. Evidemment, Damian ne compte pas les laisser faire. L'absence de caméra aidant, il se tourne, jetant une provocation au passage. Les hommes rigolent. Le plus proche de lui se tourne et s’approche pour le menacer. Damian le regarde. Le geste est souple et vif. Il sort de l’intérieur de sa veste un couteau et le plante dans la main du type, le coulant au comptoir. De l’autre main, deux couteaux partent se fichant dans des épaules. Il se lève finalement, se jetant sous ses pieds  et n'hésite pas à briser quelques os. Ils comprennent vite qu’ils n’auraient jamais dû essayer. Finalement, il s’appuie à une table après avoir récupéré son dernier couteau en les regardant, lançant un « And then, assholes ? » arrogant et provocateur. Tous reculent. Alors il les laisse s'enfuir comme des idiots une fois. Cela ne lui a pas demandé beaucoup d’énergie : quelques mouvements un peu souples, quelques couteaux lancés souplement. Pas de mort. Juste une bonne remise à l’heure des pendules de ces idiots pensant pouvoir faire quelque chose ici.

La serveuse est sidérée, derrière son comptoir. Il se redresse et range ses couteaux. Titus n’a pas bougé. Damian termine son café et en commande un à emporter laissant un billet de 100 dollars sur le comptoir. Elle le lui prépare puis le pose devant lui ne sachant pas si elle doit le dénoncer ou le remercier. Avant de partir il la regarde et lui conseille : « Ça reste entre nous… Si on te demande, je n’étais pas là… ». Il appuie ses propos d’un clin d’œil. Il ne lui ferait pas de mal. Il baisse son regard sur le chien et lui fait un signe de tête. L’animal se lève et le talonne. Il sourit en coin en s'éloignant, Titus sur les talons. Le chien est immense, gauche et ses oreilles dressées guettent les alentours. Malgré sa taille imposante, le molosse est une véritable patte. Un grand regard un peu idiot et un grand cœur. Rien d'un chien très agressif. Mais il ne vaut mieux pas tenter de s'en prendre à son maître. Café à emporter dans la main, Damian arrive au bout de la rue. Satisfait d'avoir repoussé encore un peu la noirceur de cette ville, il sifflote paisiblement. Les oreilles du chien tressautent. L’animal a de bons instincts. Alors quand une ombre se coule derrière lui, il se décale d’un pas, fait une pirouette pour éviter tout contact et se retrouve derrière la silhouette élancée de la femme qui vient de sortir de l’ombre. « Mère ». Le ton est froid. Il n’est pas spécialement heureux de la voir. Après ce qu’elle a fait, il ne souhaite pas réellement lui parler. Il est toujours en colère. L’enfant est rancunier et un peu trop fier pour ce genre d’exercice. « Qu’est-ce qui t’amène à Gotham ? ». La réponse ne l’intéresse pas réellement. Mais savoir ce qu’elle fait là pourra être rassurant ou pas. Selon ses intentions. Quelle mission peut bien l’amener ici ? Quelle personne à assassiner ? Il ajoute : « Il doit bien y avoir quelqu’un dans cette ville que tu n’as pas encore essayer d’assassiner dehors par cette belle nuit… ». Il sourit en coin et change de trottoir entraînant le chien derrière lui. Il n’a pas très envie de lui parler. La soirée est moins belle soudainement. Et son humeur badine est soudainement plus morose. Talia a le don de gâcher sa bonne humeur.  
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MessageSujet: Re: Talia | Don't mess with me   Talia | Don't mess with me EmptyVen 5 Avr - 0:22

Don't mess with me
DAMIAN && TALIA


Il y a certaines choses que Talia ne comprendra définitivement jamais. Le fait de jeter ses mégots à terre une fois ceux-ci éteints, par exemple. On pouvait l'accuser de bien des choses, mais elle faisait toujours les choses proprement, sans réellement laisser de traces. Et ce bien qu'elle savait répandre le sang à tout va et qu'elle était également en mesure de se livrer à une dissection anatomique présentant à l'air libre ce qui, normalement, est fait pour rester à l'intérieur d'un corps humain, bien à l'abri et bien protégé derrière la cage thoracique. Mais ces gens, là, qui fumaient cigarettes sur cigarettes, ne comprenant visiblement pas que cela ne ferait que les laisser avec une haleine putride et une hygiène bucco-dentaire si peu reluisantes, ils ne se contentaient pas de se polluer la santé. Non, il leur fallait également polluer le paysage de ceux qui n'avaient en rien choisi de se faire imposer de telles choses. Tout ceci était au final bien insignifiant, et Talia se contrefichait bien du taux de cancer du poumon qui pouvaient bien augmenter à Gotham. Elle n'était pas d'ici, et elle savait prendre soin de sa propre santé. En revanche, elle tolérait toujours aussi peu qu'on se permette de lui imposer des choix qui n'étaient pas les siens. Et comble de malchance pour tous ces ressortissants américains, mais comme aucun d'entre eux ne s'appelait Ra's al Ghul, elle pouvait bien les envoyer chier et leur régler leur compte en toute impunité sans avoir à ronger son frein. Encore une fois, elle savait faire les choses suffisamment proprement pour ne laisser que peu de traces pouvant potentiellement permettre que l'on remonte jusqu'à elle.

Mais présentement, elle n'était en rien venue jusqu'à Gotham pour se faire la partisane d'un spot publicitaire devant sensibiliser à la lutte anti-tabagisme. Et elle n'était pas non plus là pour jouer aux grandes redresseuses de tord. C'était une tâche basse et vile, qui ne lui arrivait même pas à la cheville. Le tout alors qu'il allait sans dire qu'elle était bornée, et que pour la détourner d'une tâche et d'un but qu'elle s'était fixés, il fallait vraiment ne rien comprendre à rien, ou bien encore apprécier de se battre contre des moulins à vent. Oui, la jeune femme avait beau passer une grande partie de son temps dans l'une des nombreuses bases secrètes de la Ligue, il n'en demeurait pas moins qu'elle avait une très grande culture, et notamment littéraire. Elle savait donc tout autant se servir de sa tête que de son corps, ce qui devait bien accentuer sa dangerosité et son taux de létalité, probablement. Deux qualités qu'elle ne pensait pas retrouver dans ces individus qui s'élançaient hors d'une échoppe en prenant leurs jambes à leur cou. Ils n'avaient en tout cas aucun goût vestimentaire, et leur allure patibulaire ne cadrait pas avec leur attitude, car ils couraient en gigotant en tous sens, comme des pantins quelque peu désarticulés. Sans parler de leur vagissement qui la firent plisser le nez, légèrement agacée. Mais, après tout, sans même avoir mis les pieds dans la fameuse échoppe, spécialisée dans la restauration, à en croire l'enseigne, Talia se doutait bien de ce qui avait dû se passer, ou plutôt pensait-elle avoir une très bonne idée du responsable de tout ce bazar. Et ce alors qu'elle gardait ce qu'elle en pensait pour elle. De la même façon, elle se garda bien de vouloir redoubler de discrétion. Elle connaissait son fils, puisqu'elle l'avait conçu et élevé. Elle savait de quoi il était capable et, de toute façon, elle n'avait nullement envie de s'amuser au jeu du chat et de la souris. C'était quelque peu lassant, surtout quand cela vous contraint à devoir trouver la souris parmi un duo dont aucun des membres n'était inoffensif. En tout cas, Talia ne s'attendait pas à être reçue avec fleurs, champagne et grands sourires, et sur ce point là, elle ne fut ni déçue ni surprise. Ce qui l'amusa, en revanche, ce fut ce désintéressement feint, cette volonté de Damian de montrer qu'il n'avait pas besoin d'elle, qu'il était au-dessus de tout ça, alors même qu'elle n'avait encore rien dit et que c'était lui qui posait des questions. Et quand on s'appelle Damian Wayne, ou al Ghul, peu importe, on ne parle jamais pour ne rien dire, et on ne s'adresse pas au vent non plus ... Cependant, s'il veut jouer, et bien jouons ... Elle le laisse s'éloigner quelque peu, avant de se diriger vers le passage piéton le plus proche et d'attendre que le feu piétonnier passe au vert, comme pour feindre, elle aussi, un relatif désintéressement et jouer à la citoyenne modèle. Mais ce qui est fait est fait, et les voilà à présent de nouveau tous deux du même côté de la chaussée.
    « Où est passé ton sens de la nuance, mon cher fils ? Je ne me résume après tout pas à une facette machiavélique ... » Son ton se fait faussement peiné, avant qu'elle ne reprenne. « Je n'ai encore pas touché au moindre cheveu roux de ton amie Barbara ... Et ce cher Alfred est encore en un seul et même morceau. » Enfonçant les mains dans les poches de son trench-coat, elle observa un instant le pelage nocturne de l'animal qui suivait son fils comme ce qu'il se trouvait être, c'est à dire un bon chien-chien. « Si tu tiens réellement à savoir ce que j'ai fais depuis mon arrivée ici, et bien disons que je n'ai pas passé la nuit seule. Rien que ne vaille la peine de s'étaler sur le sujet, mais c'était plutôt pas mal. Trop court, parce que l'endurance masculine est si souvent décevante, et pas de quoi donner un goût de reviens-y, mais au moins a-t-il su y mettre les formes et l'ardeur. Mais j'ai connu mieux. A croire qu'il existe tout de même un fossé entre les assassins de la Ligue et ceux qui ont un jour eu leur chambre attitré au Manoir Wayne. » Elle faisait évidemment référence à ses expériences passées avec Bruce, ainsi qu'avec Jason, bien qu'elle doutait fort que cela passionne tant Damian. « Je vois que Bruce n'a pas encore échoué dans son rôle de père, tu as l'air plutôt en forme. Je ne pense pas qu'on puisse en dire autant des insignifiants vermisseaux que tu viens juste de recadrer. »

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MessageSujet: Re: Talia | Don't mess with me   Talia | Don't mess with me EmptySam 6 Avr - 17:57

ft. Talia Al Ghul
Don't mess with me
L'adorable enfant change de trottoir sans plus d'attention à la femme qui l'a rejoint. Il ne souhaite pas la voir. Ni lui parler. Damian est en colère. Il est en colère contre elle et déçu par son comportement. Il savait déjà que Talia n'était pas une mère extraordinaire mais il n'envisageait pas qu'elle pourrait s'en prendre à lui, à ce point. Damian serre les dents en s'éloignant. Il se sentait bien, avait passé une bonne soirée finalement gâchée par l'arrivée du spectre aux cheveux bruns. La peau pâle de Talia semble rayonner sous la lune, lui donnant une allure presque irréelle. Pourtant, elle est bien là. Elle ne le suit pas. Damian en est satisfait, mais étrangement, il n'imagine pas Talia baisser les bras aussi facilement. Si elle est là, c'est pour une raison. Finalement, le bras droit du démon le rejoint et prend la parole. Elle lui adresse une question assortie d'un commentaire. Il croise les bras dans son dos en continuant d'avancer. Les paroles qu'elle prononce après le tendent. Entièrement. Soudainement, Damian est encore plus indisposé envers celle qui lui a donné naissance. Et maintenant qu'elle menace les deux seules personnes auxquelles il s'est un peu attaché, il ne peut même plus prétendre l'appeler mère. Car Damian la tuerait sans hésiter si elle s'en prenait à Barbara. Peut-être serait-il moins en colère si elle s'en prenait à Alfred. Mais tout de même. « Tu oses parler de nuance... Tu oses prétendre être autre chose que cette femme machiavélique en menaçant des gens... ». Il secoue la tête de gauche à droite. « Tu peux faire de moi ce que tu veux – enfin essayer – mais à ta place, je ne franchirais pas cette ligne… ». Il répond et lui tient tête. Il ne lui ment pas, cela serait inutile de le faire. Elle le connait un peu trop bien à son goût. Son ciel s'est obscurcit. Si Talia fait peser une menace sur Barbara et Alfred, cela signifie qu'elle pourrait faire peser une menace sur d'autres personnes. Il pense à Zatanna, bien sûr, la jolie magicienne aux si beaux yeux. Mais ils pensent aussi à ceux qui ne sont pas encore ici. Cela le contrarie. Sans même les connaître sa mère bouscule encore ses projets avec ses menaces. Et il aurait tort de ne pas la prendre au sérieux. Damian ne fera jamais cette erreur. Il ne peut pas se permettre de sous-estimer sa mère. Alors il doit différer encore. Attendre un peu que son attention se détourne afin de faire les quelques remous qu’il va devoir faire. Il pourra effacer ses traces mais pour réaliser ses plans il sera contraint d’en faire quelques-unes. Avant de tout faire disparaître. Et peut-être disparaîtra-t-il avec ces fameuses traces d’ailleurs. Il regarde la nuit devant lui. L’obscurité est dissipée par la  lune qui brille haut dans le ciel. Damian s’est habitué à l’ambiance de la ville, si noire, si glauque. Et à cette impression de nuit perpétuelle. Il l’apprécie même finalement. Il trouve ça bien plus aisé d’aller et venir sans être vu ici où les brumes sont si persistantes. Mais il se méfie également, car n’importe qui peut surgir sans prévenir.

Lorsqu'elle reprend la parole, Damian écoute. Il ne réagit pas. Si elle pense le mettre mal à l'aise, il n'en est rien. Peut-être s'ils avaient été différents, les choses en auraient été autrement. Peut-être aurait-il été choqué. Dans un monde normal, les enfants n'ont pas à savoir ce genre de choses. Ils ne veulent même pas imaginer leurs deux parents faisant l'amour pour les concevoir. Damian connaît sa mère. Il connaît sa réputation. Il n'a aucun mal à imaginer ce qu'elle dit et n'est pas gêné de l'entendre parler aussi ouvertement de sexe. Et quand bien même elle pourrait penser que tout cela est inutile - peut-être perçoit-il une certaine ironie dans ses propos, à son intention - il se moque bien de cela. Damian est agressif. Il est méchant. Et tout cela c'est bien à cause d'elle. Même si jadis, les deux Al Ghul n'usaient que de peu de mots. Aujourd'hui Damian a des choses à dire. « A défaut d'être endurant a-t-il au moins été créatif ? S'est-il contenté d'un missionaire si ennuyeux ou a-t-il tenté autre chose ? Testant ta souplesse à l'aide d'une pieuvre ? Ou la posture du bambou ? Ou peut-être celle du roseau ? ». Un instant, il se demande comment il peut en savoir autant sur les positions sexuelles, avant de se rappeler de ces deux abrutis au collège qui se sont sentis pousser des ailes en dérobant un exemplaire d’un livre sur ce genre de position.  Il roule des yeux. La réponse ne l'intéresse pas. Si elle pense l'avoir mis mal à l'aise, alors elle se trompe lourdement. Il se moque bien des ébats sexuels de sa mère. Il se moque aussi de ses états d'âme. Enfin, c'est ce dont il essaie de se convaincre, bien sûr. Ses autres paroles devraient le laisser de marbre, plus que cela ne le fait en réalité. Cette très légère fierté qu'il ressent au compliment de sa mère l'agace. Et il pourrait lui dire que Bruce est nul comme père, mais cela lui ferait trop plaisir. Alors il dit : « Il est bien meilleur que tu ne l'es, c'est certain. En même temps, ce n’est pas si difficile. Il lui suffit de ne pas me poignarder… ». Le gamin préfère être blessant. A défaut de pouvoir lui planter un poignard dans le ventre, il se contente de lui envoyer une pique acerbe d'un ton très détaché. Ces deux parents finiront par le tuer. L'un ou l'autre. Ou les deux en association. Il n'a que treize ans et déjà l'impression d'avoir vécu une vie de cinquantenaire. Et il se sent las de tout cela. De cette famille. D’être le meilleur entouré de babouins dégénérés incapables d’aligner plus de trois idées à la suite. Dans tout cela, il n’y a que quelques objectifs dont il ne se lassera jamais : construire son avenir et prendre ce dont il a besoin pour le faire, par exemple. Nettoyer cette ville également. Si un jour il a tué pour la grandeur de son grand-père, il poursuit d’autres objectifs aujourd’hui. Il ne se sent pas touché par un état de grâce généreux. Il se fiche pas mal de la veuve et de l’orphelin. Il veut juste prouver à Batman qu’il est digne d’être son fils. Peut-être fait-il cela pour rien. Mais au moins en faisant cela, il fait un peu de bien. Ça lui change.
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MessageSujet: Re: Talia | Don't mess with me   Talia | Don't mess with me EmptyDim 21 Avr - 0:01

Don't mess with me
DAMIAN && TALIA


Damian avait toujours eu un fort caractère. Avant même sa naissance, il n'avait jamais manqué de se manifester en remuant ardemment à l'intérieur du ventre de Talia. Cette dernière n'avait jamais été une petite nature, et n'avait donc jamais vraiment bronché, malgré les coups qu'elle se prenait et les nuits de sommeil écourté qu'elle devait vivre. Et ce bien qu'en privé, elle n'avait jamais manqué de chercher à apaiser l'enfant, en lui parlant, et en établissant au mieux le contact avec lui. Quand il était né, elle avait refusé qu'on l'assiste comme une pauvre femme incapable de se mouvoir, bien qu'elle s'était tout de même assurée du concours de sage-femmes expérimentées pour venir l'aider en cas de besoin. Quand il avait refusé de faire ses nuits, de prendre le sein ou lorsqu'il avait refusé tous les jouets en caoutchouc censés l'aider à se faire les dents, Talia n'avait pu qu'y voir la marque d'un esprit d'ores et déjà fort et aiguisé. Depuis, le constat qu'elle avait alors fait ne s'était jamais démenti, bien au contraire. Mais Damian avait tout de même changé et évolué avec les années. S'il était borné et que lui faire entendre raison quand il avait tord était loin d'être une mince affaire, il possédait cependant un excellent esprit d'analyse, et savait prendre cas des variables et des nouveaux paramètres entrant en jeu, pour s'adapter et rebondir. Sans doute parce que, tout comme elle, il refusait d'être pris au dépourvu, ou d'être surpris. Cela ne pouvait guère vous laisser qu'une sensation très désagréable, comme si on tentait de vous écraser la trachée en serrant fort, fort, ou que l'on essayait de vous lier les pieds et les poings, pour pouvoir faire de vous ce que l'on désirait. Il n'en demeurait pas moins que malgré tout ceci, malgré la fierté qu'elle avait d'avoir un fils tel que lui, des fois, elle se disait qu'il ne méritait rien de plus qu'une paire de baffes, et qu'il existait tout de même un côté enfantin et puéril chez lui. Avant que cette pensée ne s'envole très rapidement et qu'elle se dise que, dans le fond, elle aussi avait été ainsi à son époque. Peut-être un peu moins, parce qu'elle n'avait pas reçu la même éducation. Ou plutôt si, à la différence près que, Damian, lui, avait eu une mère, et que Talia ne l'avait jamais sans cesse aussi sèchement réprimandé qu'elle-même avait pu l'être par son propre père. Elle ne lui avait jamais directement dis qu'elle l'aimait, mais elle ne doutait pas qu'il en avait conscience. Du moins, jusqu'à ce qu'elle lui fasse subir ce qu'il avait dû endurer il y a quelques temps ...
    « Je n'ai encore menacé personne, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dis. Je tenais simplement à te faire remarquer que tes proches vont bien, et que tu n'es pas suffisamment sorti de ma vie pour que j'ignore qui ils sont et de qui il s'agit. » Elle ne s'était jamais entièrement adressée à lui comme elle se serait adressée à un enfant. Mais jamais non plus elle n'avait voulu le voir grandir trop vite, consciente que les années de l'enfance sont parmi les plus fugaces, là où, pourtant, elles constituent une grande partie des bases de la personne que l'on devient, une fois à l'âge adulte. Talia n'avait guère été ménagée, autrefois, et elle n'avait pas du tout voulu reproduire certaines des erreurs de son père. En revanche, elle savait qu'elle n'était pas pour autant exempte de toute méprise et de mauvaise décision ...
D'une certaine façon, Talia n'était en rien surprise d'entendre Damian lui répondre ainsi. Ou plutôt n'était-elle pas trop surprise de la teneur de ses propos. Après tout, le XXIème siècle était déjà plus que là, et de nos jours, comme on dit, tout le monde, aux USA comme dans les autres pays développés, a accès à internet. Et donc à ses dérives et à ses zones d'ombre. Le contrôle parental n'est plus alors qu'un vain mot, une grande et belle idée juste là pour se donner bonne conscience et rejeter la faute sur autrui. De toute façon, Damian n'avait pas forcément besoin d'internet : quand il voulait trouver une réponse, croyez-la, il la trouvait, ou bien il ne cessait de la chercher jusqu'à y parvenir, cette entreprise dusse-t-elle durer de longues semaines, voire même de longs mois. Il gardait cela dans un coin de sa tête, et ... Peut-être, en bonne mère, devrait-elle s'interroger sur l'endroit exactement où son fils avait pu pêché de telles connaissances. Peut-être devrait-elle tenter de débusquer le coupable qui avait entraîné Damian dans tout ceci. Mais elle n'en fit rien. De toute façon, on pouvait aisément en convenir, elle n'était en rien en lisse pour le concours de la mère de l'année, alors ... Néanmoins, elle n'entendait en rien lui répondre. Après tout, c'était encore elle l'adulte, entre eux deux, et ce même si certaines des capacités de Damian pouvaient clairement faire naître le doute, tout comme certaines de ses habitudes, de ses connaissances et de ses attitudes. De toute façon, elle n'avait aucun compte à lui rendre, là où elle-même n'avait jamais trop non plus été une mère intrusive. Sans doute, aujourd'hui plus que n'importe quand, il pouvait l'affubler de bon nombre de défauts, et l'accuser de bien des maux, mais il savait aussi être suffisamment avisé pour ne pas dépasser les bornes. De toute façon, viser juste était toujours bien plus efficace que de se laisser aller à une flopée d'accusations qui tombaient à plat ou à côté ...
    « Je ne pense pas que parler de tout ceci en pleine rue soit très indiqué. Nous ne sommes en rien semblable à tous ces êtres communs et insignifiants. Invite moi plutôt au restaurant, et je te dirais tout. Peut-être. » En revanche, le ton est moins léger et moins provocateur lorsqu'elle se doit de répondre à Damian concernant la suite de ses propos. Ainsi donc tenait-il à s'avancer vers cette pente là, vraiment ? « En effet. Bruce ne t'a encore jamais poignardé, du moins, à ce que j'en sache. Il a préféré continuer à te laisser croire qu'il était mort et que Owlman avait bel et bien eu sa peau. Te concernant, je n'ai jamais fais mes coups en douce, même lorsque je t'ai poignardé au flanc, alors que tu me faisais face. Dis moi, mon cher fils, quelle lame, à ton avis, est la plus pernicieuse ? Quelle couleuvre est la plus dure à avaler ? »


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MessageSujet: Re: Talia | Don't mess with me   Talia | Don't mess with me EmptyMer 1 Mai - 21:19

ft. Talia Al Ghul
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Bien sûr, elle se défend de toute menace, mais Damian la connait bien. Si elle devait s'en prendre à eux pour lui faire faire ce qu'elle veut qu'il fasse, il ne doute pas qu'elle le ferait. C'est étrange. A la fois il s'en rend compte, et en même temps il ne peut pas vraiment le croire. C'est un poison. Un doux poison qui s'insinue en lui. Cette mère dont il a toujours tant attendu et qui ne lui a jamais vraiment rien donné que la dureté et de la souffrance. Une vie dont il n'a jamais voulu et qu'il ne peut plus rejeter tant elle lui colle à la peau. Et malgré la douceur et la bienveillance du regard de Barbara posé sur lui, il ne peut la rejeter. Cette part sombre qu'il a en lui. Il ne peut pas la gérer, la repousser. Elle est là, incrustée en lui. Chaque crise de colère, chaque mouvement d'humeur, chaque envie subite et il prend ce qu'il veut. Il évacue ce qu'il a en lui et sème des cadavres. Bien sûr, sa mère a beau savoir beaucoup de choses, elle ne peut pas tout savoir. Et la voilà à lui dire qu'il fait toujours partie de sa vie, alors qu'elle l'en a elle-même éjectée. Et comme d'habitude, Damian est perdu. Il ne sait plus que croire. Alors il ne répond rien, s'enfermant dans un silence furieux. Les provocations passées, Talia ne poursuit pas. Elle n'envenime pas les choses. Et Damian ne dit rien, mais cela l'étonne. Sa mère ne capitule jamais sans une bonne raison. Et le gamin n'est pas sûr de vouloir découvrir ce que c'est. Elle lui propose cependant de l'inviter au restaurant pour parler de choses et d'autres, de leur supériorité. De ce qui l'amène ? Surement. Ou peut-être pas. Et lui ne veut pas savoir. Sa soirée était douce, agréable, bercée par la jolie beauté de la serveuse du diner dont il aime souligner les courbes, entrant doucement dans l'âge où les garçons commencent à ressentir du désir et de l'attirance pour les filles. Et Damian ne s'arrête jamais sur les filles de son âge bien trop immatures non. Il préfère de loin contempler la sagesse de femmes plus âgées. Pas trop non plus. Il garde le silence à l'ordre non dissimulé de sa mère, tâchant de rester inflexible.

Quant à la pique lancée par Damian sur la comparaison entre ses parents, elle ne tarde pas à y répondre avec un certain tranchant et une certaine vérité qui résonne durement à l'oreille de Damian. Et toute cette attention qu'il cherche à avoir de l'un comme de l'autre, il ne l'obtient jamais. Celle de sa mère n'est qu'une attention intéressée, presque perverse. Celle de son père est bien trop distante, dure pour ce garçon qui cherche encore sa place dans ce monde. Quant à Dick et à Barbara, aussi bienveillants puissent-ils être, ils sont bien trop jeunes pour être des parents. Et cela l'énerve encore plus. Cela l'énerve de tellement ressentir ce besoin ardent, qui le dévore, alors que dans une autre vie, Damian a supporté une vie d'orphelin sans jamais en souffrir. Peut-être y arriverait-il mieux s'il l'était à nouveau. Peut-être devrait-il lui-même trancher ces gorges qui n'ont rien de plus à lui apporter que de la souffrance. Il marche, mains fermement enfoncées dans ses poches, chien sur les talons, avançant sans aucune peur dans la nuit noire de Gotham. « J'en ai déjà avalée tellement... Une de plus ou une de moins qu'est-ce que cela peut bien changer... ». Il ne laisse transparaître aucune souffrance, aucune colère. Même pas la lassitude. C'est un constat, un simple constat. Damian n'a de garçon que l'apparence. Il était adulte avant même de savoir marché. Un adulte avec des failles creusées par la vie. Mais un adulte tout de même, cela n'en déplaisent à son entourage. « Et j'en avalerais d'autres... ». Quoi qu'il puisse faire, aussi intelligent et vif puisse-t-il être, il le sait, la vie prendra un malin plaisir à lui en faire avaler d'autres. La cruauté des gens n'aura jamais de fin, n'est-ce pas ? Alors autant s'y préparer à l'avance. Il se contente de rajouter : « J'ai déjà mangé, Talia. Finissons-en veux-tu ? Nous avons probablement d'autres choses plus intéressantes à faire ailleurs ». L'enfant grandit. Et aussi ardent soit le désir d'accepter cet ordre, de courber l'échine pour profiter un peu plus longtemps de la présence de sa mère, l'enfant résiste. Dans un regard brille une flamme nouvelle de rébellion. Il est un être libre pensant maintenant, Talia devrait se méfier de l'influence de ce nouvel environnement dans lequel elle l'a volontairement plongée. Si sa résistance est encore bien faible, elle est bien là. Et son emprise sur lui n'est plus aussi forte qu'avant. Il se méfie à présent, tout son corps tendu, prêt à esquiver le couteau qui jaillira des étoffes qu'elle porte. Peut-être qu'il pliera, si elle insiste. Difficile à dire face à cette nouveauté. Le venin de Talia n’est jamais très loin dans le cœur de son enfant.
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