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 all flowers keep their light | pamela

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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
all flowers keep their light | pamela 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : all flowers keep their light | pamela CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: all flowers keep their light | pamela   all flowers keep their light | pamela EmptySam 1 Juin - 23:41


all flowers keep their light
Jamais Layla ne se sentait plus en dehors de son élément que lorsqu’elle se trouvait happée dans les rues trop étroites et trop peuplées d’une ville qu’elle trouvait trop grande. Trop grande, trop bruyante, trop sale, une constate agression de tous ses sens qui la poussaient à plonger en apnée plus sûrement encore que si elle plongeait dans l’eau qui, elle, lui était si chère. Les épaules voûtées et le visage à moitié recouvert de la capuche de son pullover, elle avançait d’un pas sûr et pressé dans les rues de Burnley, bien trop consciente que le moindre ralentissement ou le moindre regard échangé par inadvertance dans cette fichue ville du crime pouvait signer la fin de sa tranquillité. Concentrée sur sa route, ses poings serrés dans ses poches se tenaient prêts à répondre à la moindre hostilité. Peut-être qu’elle était complètement paranoïaque. Peut-être qu’elle exagérait le danger. Mais non, avait-elle décidé. Elle avait suffisamment fréquenté la ville en pleine période du Syndicat du Crime pour savoir quelles pourritures peuplaient ses rues de bas en haut. Des quartiers les plus moisis et des petites frappes jusqu’aux manoirs extravagants dignes de films d’horreur douteux et autres barons du crime, Gotham avait au moins le mérite d’être honnête et de ne même plus chercher à cacher la peste qui la gangrenait de toutes parts. Une maladie qui existait partout ailleurs, mais qu’on balayait sous le tapis pour prétendre que tout allait bien et qu’on n’était pas tous irrécupérables. Sans ralentir le pas, Layla bifurqua au coin d’une ruelle et se faufila jusqu’à la porte d’un immeuble. Ca faisait un moment qu’elle n’était pas revenue frapper à cette porte-là. Elle rabattit sa capuche en arrière et sonna à l’interphone, avant de se laisser aller contre la porte d’entrée en attendant que Pamela accepte de lui ouvrir.

Le buzz retentit dans le hall d’entrée, et Layla poussa le battant avant de traverser le couloir et grimper les escaliers au même rythme soutenu comme s’il s’était agi d’un exercice d’endurance, jusqu’à atteindre le palier silencieux de la reine des plantes de Gotham City – et sans doute du pays dans son ensemble. Au bout du couloir, une porte ouverte l’attendait, invitation silencieuse à entrer en son royaume, pauvre émissaire qu’elle était. Elle poussa le battant et le referma derrière elle sitôt entrée – enfin arrachée à l’atmosphère oppressante du reste de la ville.  « Hey. » lança-t-elle simplement en traversant le couloir pour gagner le salon, où l’attendait, splendide de rousseur enflammée, Pamela Isley. Qui n’avait pas changé d’un iota, depuis la dernière fois que leurs routes s’étaient croisées. Les épaules de la pirate auto-proclamée de Coast City se détendit dans ce salon, cet appartement aux effluves de fleurs qui l’enveloppaient comme une couverture confortable et rassurante. Avant Pamela, Layla n’aurait pas pensé particulièrement aimer les fleurs. Mais depuis leur rencontre, elle devait bien admettre qu’elle faisait bien plus l’effort d’en planter dans son jardin. Comme dans un effort inconscient de recréer l’air enivrant qu’elle sentait ici. « Désolée de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt. J’ai été… occupée, ces derniers temps. » soupira-t-elle, avec un demi-sourire qui ressemblait plus à une grimace. Elle croisa son regard un instant, et fut presque tentée de lui raconter, les aberrations de ces dernières semaines – l’invasion de Morro Bay, Orm Marius, Cheetah, Floyd, cette foutue soirée à Metropolis ; puis elle se ravisa en secouant la tête. Assez ressassé. Elle était venue justement pour se sortir la tête de tout ça, et elles avaient possiblement du pain sur la planche, toutes les deux.

Layla posa au sol son sac à dos et s’accroupit pour défaire la fermeture éclair et en tirer, précautionneusement, deux paquets savamment emballés dans du papier journal. « J’ai pas pu faire autrement pour les préserver du voyage, j’espère que ça ira quand même. » Tout aussi prudemment, elle défit les paquetages, et en tira deux plantes – deux échantillons, à cette échelle – préservées dans des bocaux, dans une tentative de leur offrir un petit écosystème en attendant d’atterrir entre les mains expertes de Pamela. Elle se releva, et tendit ses trouvailles à son acolyte. « Voilà la marchandise. Je suis tombée dessus quand on a intercepté des braconniers en plein trajet retour d’Alaska, c’était dans leurs stocks. Notre spécialiste en botanique n’a pas su nous dire ce que c’était, j’ai pensé que ça pourrait t’intéresser. » Une plante marine sans le moindre doute, mais quoi exactement, elle n’en avait pas la moindre idée. Si Pamela pouvait l’aiguiller, elle saurait ensuite où rediriger le reste des stocks – vers un centre de recherches, un parc naturel pour une replante. Peut-être même chez Pamela elle-même, si elle le souhaitait. Débarrassée de son précieux cargo, Layla prit enfin le temps de souffler, laissant sa complice d’antan et d’aujourd’hui vaquer à ses occupations alors que son regard scannait la pièce, détaillant les nouvelles plantes qui s’étaient ajoutées à son impressionnante collection depuis la dernière fois. C’était paisible, chez Pamela. Vivant, aussi. Vivant comme un battement de cœur lent et mesuré. On en oublierait presque le reste de la ville, dans ce petit paradis des plantes. Sans même qu’elle ne s’en aperçoive, un léger sourire s’installa sur ses lèvres. L’agitation constante de sa vie lui parut soudain bien lointaine, de même que le raid mouvementé qui lui avait permis de mettre la main sur ces spécimens. « Comment vas-tu ? » demanda-t-elle enfin, en observant sagement Pamela s’affairer à sa tâche. Les premières fois qu’elles avaient eu affaire l’une à l’autre, elles étaient toutes deux en passe de finir sur les fiches du FBI. Et aujourd’hui… elles s’étaient assagies, l’un et l’autre. Peut-être. Elles essayaient, en tout cas, de temps en temps.


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MessageSujet: Re: all flowers keep their light | pamela   all flowers keep their light | pamela EmptyLun 10 Juin - 23:17

all flowers keep their light

The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.


Elle aimerait croire qu'elle allait bien, qu'elle reprenait sa vie en main, c'était totalement faux. Son esprit vagabondait, ses oreilles restaient grandes ouvertes pour les plantes, même celles qui paraîtraient les plus insignifiantes. Les entendre hurler de douleur en permanence lui donnait des migraines et pourtant elle essayait de garder la face. Pour elle, pour ses enfants humains. Pour ceux qu'elle avait pu sauver aussi, les plantes de sa main, donnant des airs de petit jardin botanique avec parfois des fleurs qui se promenaient et semblaient se courir les unes après les autres comme le feraient des enfants ; c'était en tout cas ainsi qu'elle les voyait.

Elle avait du changer de sa maison à un appartement relativement grand mais moins qu'une maison, elle espérait que ce serait temporaire. Elle faisait dormir ses orphelins à l'internat pour leur permettre la semaine d'avoir un lit et un toit sous la tête, sans être tous les uns sur les autres dans leur chambres, plus ou moins. Elle devait dormir dans le salon, compromis qu'elle avait fait. Elle ne parvenait pas à débloquer l'argent qu'elle avait à la banque et personne n'acceptait de l'avoir comme employée, du moins, pas de manière normale. Il fallait parfois qu'elle utilise de ses charmes, et par charme elle entendait phéromones, pour obtenir ce qu'elle voulait. Elle avait juste assez pour payer le loyer et les factures mais se débrouillait pour les courses avec ses phéromones. Elle recevait pourtant des aides, des alliés qui lui donnaient de l'argent mais elle préférait économiser. Elle comptait bien retrouver sa maison sous peu. Mais elle avait pourtant l'impression de reprendre sa vie en main, parce que contrairement à ce qu'elle aurait fait il y a encore une année, elle ne monopolisait pas tout un immeuble avec ses plantes et ne rendait pas l'air irrespirable pour empêcher les autres de rentrer, ses plantes n'étaient pas toutes vénéneuses pour empêcher les autres de rentrer avec des masques. Alors pour elle, c'était comme si elle se reprenait vraiment en main.

Elle avait des amis, elle avait des alliés. Malgré son égo qui l'empêchait de dépendre de la charité des autres. Layla faisait partie de ces rares amies à ne pas éprouver de la pitié pour elle ou en tout cas si c'était le cas, elle cachait bien son jeu. Elle l'accueillait toujours avec plaisir, Pamela avait toujours été plus encline à tendre la main et faire confiance aux femmes, même avant ses mésaventures avec Woodrue. Layla faisait partie de ces femmes dont le charme ne pouvait pas la laisser indifférente et les efforts qu'elle faisait ne pouvaient pas non plus la laisser indifférente ; si plus de personnes comme elles existaient, elle n'aurait pas à s'inquiéter de sa ligne de conduite.

Bonjour, Layla.

Quelque fleurs avaient poussées dans ses cheveux, c'était souvent l'effet que lui faisait le printemps. Il y avait la même température ici et la lumière passait bien par la fenêtre. C'était aussi souvent un signe de son humeur. Un moyen de s'y fier. Elle s'avançait jusqu'à la jeune femme, découvrant ce qu'elle tirait de son sac et des papiers. Elle ne pouvait que sourire ; elle adorait les découvertes. Elle n'avait malheureusement pas l'occasion d'aller sous l'eau à de telles profondeurs et ne pouvait donc pas voir toutes les merveilles qui pouvaient s'y cacher, pourtant, elle aimerait tout découvrir et découvrir les secrets de certaines pour garder de leur force et vigueur dans l'eau salée. Elle travaillait dessus, dernièrement, afin de rendre ses plantes plus résistantes au sel et l'eau salée, combien de plantes étaient mortes déshydratées, asséchées et ayant très mal vécu l'eau de mer ? Trop. C'était aussi un moyen comme un autre pour la rousse de s'occuper l'esprit et cela n'avait pas un mauvais fond, non ? Juste protéger la flore comme elle l'avait toujours fait et à terme rendre ses plantes résistantes à tout, de l'eau salée, au feu, au désherbant, au soleil cuisant. Elle croyait qu'un jour elle parviendrait à tout ça. Ce n'était pas non plus comme si elle avait d'autres choses pour s'occuper.

Il y a des hauts et des bas, comme toujours. Et toi, depuis tout ce temps ? J'ai l'impression que cela fait une éternité.

Elle faisait surtout trop attention à son petit monde pour faire en plus attention au reste.

Installe toi, fais comme chez toi. Tu veux boire quelque chose ?

Elle allait poser les bocaux dans le salon, les posant sur sa table de travail pour les observer tout à l'heure. Il y avait de la vie là-dedans, elle le ressentait sous ses doigts comme de drôles de chatouillis. Difficile pour elle de décrire exactement ce qu'elle ressentait dans ces moments là, de nouvelles voix qui s'ajoutaient, des chatouillis, de l'excitation, tout cela à la fois.

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Layla Cook


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MessageSujet: Re: all flowers keep their light | pamela   all flowers keep their light | pamela EmptyVen 21 Juin - 18:40


all flowers keep their light
Il y avait presque quelque chose de nostalgique, à être là entourée des plantes qui s’épanouissaient aussi sûrement sous l’attention de Poison Ivy que si elles s’étaient trouvées en pleine forêt tropicale. La dernière fois qu’elle s’était trouvée au milieu de cette forêt intérieure luxuriante, Layla en était encore à se livrer à des activités qu’à peu près personne, dans son entourage actuel, n’approuverait franchement. Sauf Pamela, sans doute. Pamela, elle comprenait mieux que personne pourquoi elle, une ex-militaire promise à une brillante carrière, avait fini par péter un câble et tout raccrocher pour joyeusement aller faire sauter des installations polluantes en pleine mer. Là où d’autres lui accrochaient volontiers l’étiquette d’extrémiste, sans qu’elle ne se sente particulièrement l’envie de les contredire, Pamela avait plutôt eu tendance à l’encourager dans ses dérives qu’elle n’avait jamais considérées comme telles. Deux sœurs d’armes avec leurs méthodes bien à elles, unies dans une case commune. Mais face à quelqu’un comme Pamela, Layla devait bien admettre se débattre avec la drôle d’impression d’occuper une place d’usurpatrice ; une impression qui s’était faite de plus en en plus prégnante ces dernières années, à mesure que quelques êtres extraordinaires avaient fait un détour sur le chemin tortueux de son quotidien presque ordinaire. D’abord Tefé, puis cet être du marais qui avait affirmé être le père de sa petite protégée, et enfin Pamela, Orm, et les Atlantes : à côté d’eux, qui était-elle, insignifiante humaine, pour se prétendre personnellement touchée par les désastres qui ravageaient leur chère planète ? Pouvait-elle seulement imaginer ce qu’ils traversaient, eux tous ? Ou comprendre ? La remise en question, faite au rythme de ces rencontres bouleversantes, prenait des airs de labyrinthe sans fin et sans réponse. Ca ne l’empêchait pas de continuer, même si elle s’était remarquablement assagie sur la méthodologie. Mais face à Pamela, dont les plantes semblaient la suivre alors qu’elle déambulait au milieu d’elles, parfaitement dans son élément, elle se sentait si petite, qu’elle aurait pu disparaître dans un bouton de rose, et que ça n’aurait pas fait la moindre différence pour le reste du monde.

Les mains enfouies dans les poches de son pull, Layla accepta son invitation et trouva sa place sur un fauteuil près d’une table où trônaient une multitude de petits vases et de bocaux, tous débordant de vie verdoyante. Un léger sourire vint retrousser le coin de ses lèvres avant qu’elle ne relève les yeux sur son hôtesse, coiffée d’une couronne hétéroclite de fleurs qui avaient l’air d’avoir juste poussé là – ça lui allait si bien. Elle n’était toujours pas sûre d’avoir pleinement saisi l’étendue des capacités de son amie, mais de Pamela on pouvait au moins dire qu’elle vivait pleinement sa passion. « Juste un verre d’eau, merci. » répondit-elle simplement, avant de reprendre son inspection des plantes qui l’entouraient. Ses connaissances en botanique étaient loin d’égaler celles de Pamela, mais ça ne l’avait pas encore empêchée d’apprécier la beauté des spécimens qu’elle cultivait là. Alors que Pamela s’affairait avec ses plantes et ses boissons, Layla tendit prudemment la main vers une fleur en pot qu’elle ne connaissait pas, en approcha doucement le bout de ses doigts – elle ne la toucha pas, ne souhaitant pas risquer d’infliger quelque dommage, mais elle ne put lutter contre l’étrange sentiment qu’une énergie presque magnétique, hypnotisante, émanait de ses pétales. Le parfum, peut-être, ou l’atmosphère de tout l’appartement, ou simplement son imagination ; elle retira sa main et la garda sagement sur son genou jusqu’au retour de Pamela. « Ca fait une éternité. Le prix à payer pour vivre à l’autre bout du pays. » D’un hochement de tête, elle la remercia pour le verre d’eau, et se laissa aller contre le dossier de son fauteuil. Et elle, alors ? Des hauts et des bas, comme avait dit Pamela. Seigneur. Si elle devait lui conter par le menu toutes ses aventures invraisemblables de ces derniers mois, elle ne saurait même pas par où commencer, elle qui avait en plus l’outrecuidance d’être une bien piètre conteuse. Layla ouvrit la bouche pour répondre, et ne tomba sur un immense point d’interrogation ; ses iris bleus cherchèrent ceux de Pamela, et elle soupira en se résignant. Yes, songea-t-elle. C’était le bordel à ce point-là.

« J’avais peur de m’ennuyer, en renonçant à faire sauter des baleiniers. J’avais tort. » admit-elle avec un demi-sourire contrit. Elle se frotta les mains l’une contre l’autre, alors qu’elle cherchait ses mots, pour expliquer sans trop en dire, pour raconter sans la barber, pour détailler sans avoir l’air de se plaindre. Pamela avait sans doute d’autres choses à l’esprit que ses ennuis abracadabrants. « On m’a proposé un nouveau boulot à l’ambassade atlante. Mon cv d’écolo acharnée a l’air de leur avoir plu. » Et deux semaines plus tard, j’accueillais chez moi un prince en exil. Tu sais, la routine. « Puis on s’est fait envahir – des créatures de la Fosse, ils appellent ça, à Atlantis. Des espèces de créatures hybrides à mi-chemin entre le piranha et l’alien des profondeurs. » La ville avait été sévèrement touchée, mais dans l’ensemble, ils s’en étaient sortis. Peut-être que Pamela avait vu les nouvelles – non, Pamela ne s’intéressait pas trop à l’actualité, c’était peut-être passé sous son radar. « Au moins j’ai encore une maison et un bateau. » se força-t-elle à sourire en baissant les yeux sur ses mains. Et après tout ça, il y avait eu Metropolis, bien sûr, et cette soirée caritative qui avait tourné au désastre, et les révélations de Floyd, et celles de Zatanna – et ces seules pensées suffirent à raviver le brasier de braises qu’elle pensait avoir réussi à étouffer. Calme-toi, Cook, murmura la petite voix dans son esprit, alors que quelque part au loin, la Colère s’amusait à lui perforer les entrailles au tisonnier, ravivant sa rage de ce soir-là ; la gorge nouée, Layla releva les yeux sur Pamela, s’accrocha à son regard plus vert que nature comme à un point d’ancrage. Ne pas se laisser influencer, avait dit Zatanna. Ici, avec Pamela, elle était en sécurité. Pas d’influences néfastes. Pas de raison de perdre le contrôle. « J’avoue que ça me manque, quand même. » Oh la confession honteuse. « On fait du bon boulot avec l’organisation, mais c’est pas pareil. Ca ne peut pas l’être. » Ca ne le pourrait jamais. Et ça, il n’y avait guère que Pamela, qui pouvait réellement le comprendre. « C’est moche, cette impression d’être une junkie en manque, non ? » C’était l’image qu’elle s’imaginait donner en tout cas. Une junkie en manque d’adrénaline et de coups d’éclats, qui se rattrapait comme elle le pouvait. Elle espérait que Pamela avait moins de difficultés qu’elle à rester dessus, ce foutu droit chemin dont on leur avait tant vanté les mérites.



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