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|  Sujet: Dawn goes down to day || Pamela Ven 22 Mai - 21:30 | |
|   Dawn goes down to day
Ce n’était pas la première ville qu’elle visitait, mais pour le moment, c’était la pire. Elle en avait entendu parler, de Gotham, ça c’est sûr, à la télé, et dans la vie de tous les jours. Il avait bien fallu qu’elle aille voir par elle-même à quoi elle ressemblait, cette poubelle. Pourtant, elle détestait ça, tout comme elle détestait toutes les choses en métal, en verre ou en béton que les humains construisaient comme s’ils avaient l’intention d’en recouvrir la Terre entière. Elle ne savait pas trop pourquoi elle s’imposait ça. La curiosité malsaine. Toxique. La solitude. Le besoin de raccrocher au train de sa partie humaine, qui était toujours là et dont elle ne pouvait pas se défaire. Deux bras, deux jambes, une tête, de la chair et du sang. Elle était née et avant grandi dans le marais, et sa mère exceptée, elle avait dû voir une centaine d’êtres humains à tout casser jusqu’à son adolescence, où elle avait commencé à aller à Houma, la ville la plus proche de la maison de ses parents. Mais même Houma n’avait rien à voir avec une vraie ville. Et encore moins avec Gotham. Non, ça, c’était… Indescriptible. Et pour amortir le choc de cette découverte, il aurait fallu qu’elle fasse appel à des souvenirs qu’elle voulait laisser enfermés dans son esprit, alors elle se forçait à tout regarder, tout écouter. Elle marchait dans une rue sombre, entre deux rangées de façades sombres piquetées de ruelles perpendiculaires encore plus sombres. C’était la nuit, et l’air puait. Depuis qu’elle était là, sa gorge et ses yeux la piquaient et elle pouvait sentir son organisme à moitié végétal être envahi par la pollution qui régnait dans l’air ambiant comme une chape de plomb. Si elle avait été complètement plante, elle aurait dépéri, probablement.
Tous les dix mètres, quelque chose la faisait sursauter. Il y avait autre chose qui la dérangeait dans les villes, c’était le bruit. Il n’avait rien à voir avec les bruits de la forêt. Rien ne grinçait, ne bruissait, ne soufflait, ne murmurait. Ici, tous les sons étaient secs, violents, coupants. Des choses se cassaient, tombaient, s’entrechoquaient. Parfois des gens criaient au loin et elle ne comprenait pas pourquoi. Des klaxons, des sirènes d’ambulance, des crissements de pneus, le bruit seul d’une voiture la frôlant à toute allure lui arrachait une grimace douloureuse. Et puis, il y avait des ombres partout. Elle avait l’habitude de dormir dehors, ou dans des squats, ou sur des bancs, et elle savait que la faune nocturne des villes était bigarrée, mais ici, c’était vraiment la cour des miracles. Au-delà des clodos habituels, des camés, des prostituées et des fugueurs et autres orphelins, elle sentait qu’il y avait un autre genre de population tapie dans les ombres, et que c’était à eux en vérité que Gotham appartenait. Et à part ça, aucun parc, aucun square, pas un arbre à l’horizon. Bon, elle avait peut-être choisi le mauvais quartier… Elle marchait avec le bras tendu, pour tout effleurer de la main – les murs, les lampadaires qui ne fonctionnaient pas, les voitures… Alors qu’elle passait devant l’entrée d’une ruelle plongée dans le noir, un bruit métallique violent la fit sursauter et se figer, comme un lapin pris dans les phares d’une voiture. Elle attendit quelques secondes, et vit une petite silhouette famélique sortir des ombres en miaulant faiblement. « Oh, hello toi… » Elle s’avança dans la ruelle et s’accroupit, la main tendue. L’animal pelé et boiteux vint poser sans hésiter son museau dans sa paume. Elle captait sa faim et sa soif, et un peu sa douleur. « Tu te demandes bien pourquoi tu es sur cette terre si c’est pour vivre ainsi, hein ? » Le chat miaula son approbation.
Tefé fouilla la poche du sweat-shirt noir deux fois trop grand pour elle qu’elle avait volé dans une voiture deux jours plus tôt et dont elle avait rabattu la capuche sur sa tête. Il lui tombait jusqu’à mi-cuisses et c’était la seule chose dont elle était vêtue, à part un short en jean usé jusqu’à la corde. Elle sortit un paquet de graines de tournesols, en renversa quelques-unes dans le creux de sa main et poussa le chat à les croquer, même s’il n’aimait pas ça. Combien d’heures, peut-être de jours cela lui ferait-il gagner avant qu’il n’aille mourir dans un caniveau comme la bête misérable qu’il était ? « Hey. C’est mon chat. » Tefé se releva d’un bond, en une belle imitation du chat lui-même qui faisait le dos rond, ses quelques poils encore intacts tout hérissés. Un type se tenait dans l’entrée de la ruelle, lui bloquant le passage. Grand, baraqué, calme. Tefé le regarda en silence. Même pas en rêve c’était son chat. C’était à elle qu’il voulait quelque chose. Elle n’avait pas peur. Elle était loin d’être sans défense et c’était loin d’être la première fois qu’elle se faisait agresser. « C’est mon chat, répéta le type. « C’est toi qui l’a mis dans cet état ? Je vais avoir besoin d’argent pour le véto. » Tefé leva les yeux au ciel et il s’avança vers elle. Elle serra les poings, prête à se battre, même si elle ne s’était jamais trouvée si loin de la nature. Elle sentait la présence du Green, mais loin, si loin, si profondément enterré sous ces tonnes de goudron… L’homme, cependant, ne lui sauta pas dessus, mais envoya un coup de pied au chat qui disparut dans la pénombre de la ruelle. Tefé ne s’y attendait pas du tout. Elle détestait les humains. Elle les savait capables du pire, les avait vus faire. Mais ce pire-là, non, elle ne s’y attendait pas. Elle poussa un hurlement en tournant les talons pour tenter de retrouver l’animal, et sentit une main agripper sa capuche, puis ses cheveux, la tirant en arrière. Elle se retourna pour assener un coup de coude dans le visage du type, mais il la jeta par terre. Elle sentit le petit corps pelé et le prit dans ses mains sans plus faire attention au type. Le chat respirait à toute vitesse, jusqu’à ce qu’il ne respire plus. « Ton fric. » Elle ne se retourna même pas. De toute façon, elle n’en avait pas, de fric. Elle cherchait des yeux une arme, un truc pointu ou lourd. De quoi tuer cet homme. Bordel, Gotham lui laissait vraiment une sale première impression.
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| | Sujet: Re: Dawn goes down to day || Pamela Mer 27 Mai - 17:36 | |
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Dawn goes down to day ♙ ♟ ♙ ça fait des semaines qu'elle se renseigne sur cette entreprise ivy, qu'elle étudie chaque déplacement, qu'elle regarde sa pauvre petite nature mourir à petit feu. des semaines qu'elle élabore un plan pour tout détruire, pour empêcher cette usine de continuer à déverser des produits toxiques dans ce qu'elle considère comme son chez elle. il est impossible pour elle de rester sagement assise sans ne rien faire, impossible pour elle de respecter cette promesse qui encore aujourd'hui lui reste en travers de la gorge. ivy sait que ce n'était pas négociable, la seule possibilité pour elle de rester avec ses orphelins et surtout de ne pas finir à arkham. pourtant, comme ce soir alors, qu'elle se couvre d'un long manteau et d'une longue capuche pour cacher son visage, elle s'avance en quête de destruction, de vengeance. un travail qu'elle terminera rapidement, comme la véritable professionnelle qu'elle est désormais. dont elle est presque fière alors, qu'il ne reste désormais plus rien, plus personnes pour continuer de déverser autant de pollution dans cette ville qui est la sienne, batman devrait la remercier au lieu de passer son temps à vouloir l'enfermer dans cet asile pour fous. ivy n'est pas folle, elle est juste incapable de partir faire sa vie ailleurs.. gotham qu'elle serait tout simplement incapable de quitter, son foyer dont elle s'occupe comme une véritable mère, son paradis sur terre à la fois magnifique mais, surtout mortel pour les visiteurs non appréciés. ivy n'envisage pas une seule seconde de remettre ses pauvres enfants à la rue, sans aucune défense, à devoir travailler pour le premier criminel disponible dans l'unique but de recevoir juste assez pour manger. bien que parfois ce ne soit même pas le cas. chaque jours, elle retrouve un orphelins parfois tabassé à mort dans les rues de gotham ou la plupart du temps des enfants mal nourris depuis des semaines. ils sont la seule chose qui compte à ses yeux désormais, tout comme le bien être de la flore dont elle sent le sang couler dans ses veines depuis de nombreuses années maintenant.
pamela accorde rarement beaucoup d'importance aux choses. elle n'est plus du genre à se préoccuper des problèmes des autres, souvent pamela passe son chemin, avance sans prendre la peine de se retourner. pourquoi accepter de se faire utiliser pour des causes qui ne sont pas les siennes ? et pourtant quelque chose l'attire dans cette ruelle, lui donne envie de mettre son nez dans des affaires qui ne la concerne pas. peut-être que c'est la vision de ce petit corps frêle à l'autre bout de la rue qui lui donne envie d'avancer, envie de découdre avec ce redoutable personnage toujours debout devant elle, qu'elle continue d'observer de dos un léger sourire au coin des lèvres. « pathétique. » qu'elle fait avec lenteur glisser contre sa langue. assez fort pour attirer l'attention du duo face à elle mais, surtout de ce prédateur qu'elle ne quitte plus du regard désormais. qu'est-ce qu'il s'attend à trouver sur la jeune femme ? il suffit de la regarder pour comprendre qu'elle n'est qu'une fille des rues et qu'elle est certainement incapable de lui donner ce qu'il désire. puis.. faudrait être stupide pour penser une seule seconde qu'il a une chance de s'en sortir. le prédateur ne le réalise pas encore mais, petit à petit il tombe droit dans son piège, petit à petit il devient le prochain casse croûte de poison ivy. « qu'est-ce que tu viens de dire ? » parce qu'il pense sincèrement qu'elle va s'exécuter et gentiment lui répéter ce qu'elle vient de lui dire ? ivy pourrait utiliser la facilité, l'avoir sous son emprise, le ridiculiser avant de le tuer mais, c'était beaucoup trop simple. loin d'être assez pour venger le corps de ce pauvre chat mort dans les bras de la blonde. « qu'il était temps pour toi de mourir. » et avant même que l'homme ne puisse effleurer le moindre de ses cheveux, ses plantes avaient déjà réussi à le plaquer avec violence contre le mur, son tendre petit cou à deux doigts de se briser pour de bon. « qu'est-ce que tu viens faire à gotham jolie plante ? » pourquoi t'impliquer si grande souffrance ? elle connait ce genre de regard, celui de la solitude, d'avoir le sentiment d'être perdue. l'homme toujours collé au mur, incapable d'articuler le moindre mot, elle s'avance devant le corps inerte du chaton, caressant une dernière fois cette petite douceur avec une profonde peine dans son coeur. « gotham n'épargne jamais les plus faibles. » qu'elle murmure avec une certaine tristesse. pour survivre dans cette ville, il faut des épaules solides et surtout quelque chose dans l'estomac. désormais à ses côtés, ivy en est persuadée.. cette inconnue possède une force similaire à la sienne, elle le ressent jusqu'au plus profond de ses entrailles. « les hommes pensent toujours avoir le monopole sur tout.. le droit de vie, les femmes, l'argent, les armes mais, surtout.. la nature. cet homme n'est qu'un déchet parmi tant d'autres. » et malheureusement il est très loin d'être le seul. petite vermine que pamela à jurée d’exterminer jusqu'au dernier. en tout cas, assez discrètement pour ne pas attirer l'attention de l'homme chauve-souris bien que cette vengeance ne soit pas la sienne.
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| | Sujet: Re: Dawn goes down to day || Pamela Jeu 28 Mai - 10:17 | |
| Dawn goes down to day
Tefé sentit le chat mourir comme une petite particule d’elle-même qui s’évaporait. Ce n’était pas grand-chose. Des animaux mouraient tous les jours par millions. Elle n’y prêtait pas attention parce que dans la moitié des cas c’était le grand cycle de la vie et dans l’autre moitié, si elle s’était laissée toucher par ces assassinats, elle aurait perdu l’esprit. Mais puisqu’elle tenait l’animal entre ses bras et qu’elle était tout entière tendue vers lui pour tenter de capter son essence, elle n’avait pas pu ne pas le sentir mourir. Tout doucement. Très discrètement. Rien d’exceptionnel, juste la flammèche d’une bougie que l’on souffle. Le Red en prit acte, et puis voilà. Quand elle releva le nez, elle se rendit compte qu’une femme se tenait là, et ne comprit d’abord pas ce qu’il se passait. Elle aussi elle était venue la braquer ? Tout semblait possible dans cette ville. Cela paraissait même plus plausible que le coup du bon samaritain. Les humains ne se tendaient pas la main dans ce genre de petits malheurs acceptables, une banale agression parmi des centaines d’autres qui auront lieu cette nuit. Pour Tefé, ça ne changeait rien. Elle pouvait tuer un homme, elle pouvait tuer une femme. Mais elle leva le nez un peu plus haut, sentant dans l’air quelque chose de familier chez cette femme. Totalement spectatrice de la scène, elle se demandait encore si elle devait sauver la femme de l’homme ou se sauver elle-même quand soudain, des plantes semblèrent jaillir de nulle part pour plaquer son agresseur contre un mur.
La jeune fille écarquilla les yeux, et le Green chanta. Elle avait dix-huit ans, Tefé, en apparence, parce qu’en vérité, on lui avait volé des années de vie à cause d’une infâme magie noire. Et en toutes ces années de vie elle n’avait jamais vu une humaine faire une chose pareille. Mais était-elle vraiment humaine ? Il lui semblait que oui. Et pourtant le Green la reconnaissait comme une des siennes. Pas élémentaire, mais autre chose. Elle la regarda approcher, baissa les yeux sur le chat qu’elle tenait toujours quand la femme le caressa et hocha la tête en silence. Cela lui paraissait logique, que les faibles soient toujours les victimes. Cela correspondait à sa vision de l’existence. Elle posa le petit cadavre par terre et se leva pour rejoindre la femme. Elle buvait ses paroles, se repaissait de sa vision. Vu comme ça, alors cet homme avait sa place ici, dans cette rue, dans cette ville, au milieu de tous les hommes comme lui, dans cette immense poubelle qu’était la mégapole… Quatre ans auparavant encore, Tefé vivait encore avec ses parents bien à l’abri dans le bayou et ne connaissait des humains en tant que civilisation urbaine, empilés le uns sur les autres, que ce qu’elle voyait à la télé quand elle se rendait à Houma, la ville la plus proche du marais, qui comptait péniblement vingt cinq mille habitants éparpillés dans des baraques branlantes qui ne s’étaient jamais remise de Katrina et des mobile-home. Tefé leva une main sans prêter attention aux gargouillis que le type laissait échapper et la posa sur une des plantes. « Comment est-ce que tu fais ça ? Ici, dans cet endroit ? » Sous sa peau, elle sentait le grouillement de la vie végétale, pure dans un environnement pourtant pollué.
Elle tourna le visage vers la femme, interloquée et émerveillée. Elle aurait voulu parler d’elle à son père, lui raconter cette rencontre… Tefé porta la main à sa bouche et en sortit un petit gland tout lisse. Elle tendit l’index vers le type, et alors que son doigt s’affinait et se transformait en un bout de bois pointu, elle le lui enfonça dans le ventre pour y percer un trou, ignorant le hurlement étouffé de sa victime. Puis elle y enfonça le gland, le fourrant dans ses entrailles. La blessure ne risquait pas de le tuer. Le reste, en revanche. Elle sentait la graine de chêne pulser sous son impulsion, alors que, se connectant au Green, Tefé lui redonnait vie. Elle sentit les petites racines naître du gland, grandir, se frayer un chemin dans le corps du type qui n’arrêtait plus de couiner désormais, jusqu’à ce que des branches percent sa chair de l’intérieur et de le déchirent littéralement. C’était probablement une mort désagréable, mais au moins c’était rapide. Enfin pas trop lent. Bref. Tefé leva les yeux vers la femme pour voir si celle-ci était choquée, horrifiée ou inquiète de l’avoir vue massacrer ainsi quelqu’un dans une rue. « J’ai oublié, il y a un type qui joue les justiciers ici, non ? Batman ? Je ne veux pas que tu aies des ennuis à cause de moi. » Elle revint s’accroupir au-dessus du petit cadavre du chat, le menton sur les genoux. Elle tendit le doigt vers lui en chantonnant tout bas et une petite fleur poussa sur son ventre pelé, puis une seconde. « Le pauvre… À quoi ça sert de vivre, si c’est pour vivre comme ça… » Oui hein, bonne question. Tefé regarda de nouveau la femme. « Je m’appelle Tefé. Qui es-tu ? Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi. » Et elle ne s’attendait pas à rencontrer quelqu’un comme elle ici particulièrement, à Gotham City.
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| | Sujet: Re: Dawn goes down to day || Pamela Mer 17 Juin - 16:59 | |
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Dawn goes down to day ♙ ♟ ♙ ivy ne quitte plus la jeune femme du regard. cette vengeance n'est pas la sienne. ivy n'a jamais été contre le fait de tuer, de prendre, de venger cette terre qu'elle a jurée de protéger au puéril de sa propre vie. pourtant ce n'est pas à elle de prendre ce plaisir. pas à elle de lui rendre service en essayant d'abréger ses souffrances. oh non.. ivy espère une mort lente, douloureuse, pour lui donner le temps de réfléchir à cette vie misérable qu'il a détruite par ses mauvaises actions. à force de jouer au plus malin, à force de penser qu'il est bien plus puissant que deux pauvres femmes. ivy veut qu'il regrette. qu'il paye. « il me suffit d'une fleur, d'une plante.. juste un petit bout de vie entre mes mains. » comme cette petite fleur qu'elle fait grandir dans le creux de sa main devant la jeune femme. il lui suffit simplement d'en avoir un petit bout près de son coeur pour apporter une toute nouvelle vie sur gotham. un sourire qui se dessine sur ses lèvres lorsqu'elle aperçoit son enfant s'émerveiller à la lumière du jour. rien n'est plus merveilleux aux yeux de pamela qu'un peu de nature pour réchauffer son pauvre petit coeur. plus merveilleux que de rencontrer quelqu'un qui partage le même combat, les même ambitions alors, qu'elle observe la petite blonde percer un trou dans le ventre de la victime avant de sortir un gland de sa bouche. « magnifique. » elle est surprise ivy, dans le bon sens du terme. une forme de nature différente de la sienne mais, toute aussi puissante et redoutable. « tu es magnifique. » qu'elle murmure une nouvelle fois en direction de l'inconnue avant d'observer en silence les effets du gland à l'intérieur de son ventre. son sourire ne s'efface pas, bien au contraire. pour une mort douloureuse elle ne pouvait pas espérer mieux. « ce n'est pas le premier. » pas le premier homme qu'elle s'amuse à déchiqueter sur son passage. ivy reconnait ce sentiment dans le fond de ses yeux. cette petite à du souffrir et plus d'une fois. cette petite ne semble même pas.. humaine, en tout cas pas intérieurement. et ivy n'a absolument pas l'attention de l'abandonner à son triste sort, seule dans cette ruelle face à ce qui reste du cadavre accrocher au mur. « oh chérie ne t'inquiète pas pour lui. » qu'elle avoue en venant rapidement hausser les épaules. batman n'est que le cadet de ses soucis.. enfin, il est vrai qu'elle n'a aucune envie de perdre son refuge, ses enfants mais, ivy n'a pas tuée cet homme, ivy n'a fait que sauver une âme perdue. qu'est-ce que batman pourrait bien lui reprocher ? cette fois ? « je sais comment m'occuper de lui crois moi. » qu'elle lui répond avant de lui offrir un clin d’œil de confiance. ivy n'a pas peur de batman, ni même de personnes en réalité. bien qu'il soit le seul à ne pas succomber à son charme. ivy est capable de manipuler qui bon lui semble.. la police, des civils, il vaudrait mieux pour batman de ne pas trop venir l'embêter, ni même la pousser à défendre ce qui compte le plus à ses yeux. « et toi ? qu'est-ce que tu viens faire à gotham ? » parce qu'il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer qu'elle n'est clairement pas d'ici. que cette ville n'est pas faite pour elle, bien trop violente pour une femme à l'apparence d'une jeune gamine. « je suis celle qui s'occupe de préserver la nature à gotham, de la sauver. » et c'est bien grâce à cette même nature qu'elle est toujours en vie aujourd'hui, toujours debout sur ses deux jambes à jouer les ecoterroriste comme beaucoup aiment le penser. « poison ivy. » l'unique, la redoutée. « si tu venais avec moi, je règne sur Robinson Park. c'est un véritable petit coin de paradis peuplés de mes orphelins et de cette nature que je sens vivre en toi. je prendrais soin de toi. » lui donnerait un coin où dormir mais, surtout.. faire d'elle une véritable combattante capable de tout et n'importe quoi pour réussir. « je te dirais tout ce que tu dois savoir sur gotham. » et je ferais de toi l'une des femmes les plus redoutables de toute cette ville.
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| | Sujet: Re: Dawn goes down to day || Pamela Ven 19 Juin - 17:49 | |
| Dawn goes down to day
S’il y a bien un mot que jamais personne n’a utilisé pour la définir, c’est celui-là. « Magnifique. » Aux yeux des humains – et elle le savait parce qu’ils ne se gênaient jamais pour exprimer leur opinion à voix haute même quand elle ne l’avait jamais demandé –, elle était « maigrichonne », « sauvage », « pénible », « violente ». Une « saleté ». Non pas que ça la touchait. Ses parents avaient bien sûr eu des qualificatifs plus agréables pour parler d’elle, mais « magnifique », ça non jamais, pas même sa mère qui pourtant devait être la personne qui l’aimait le plus au monde vu que c’était bien à ça que servaient les mères, à ce qu’il paraît. Mais elle comprit que la femme ne parlait pas là de son apparence – de ses vêtements débraillés, de ses cheveux emmêlés, de son air revêche. C’était plus que cela, c’était un regard au-delà de la bête humanité qu’elle posait sur Tefé et celle-ci sentit une émotion bien peu habituelle chez elle l’envahir : de la fierté. Elle, elle trouvait l’inconnue magnifique dans tous les sens du terme. Elle était une femme magnifique selon des standards humains, Tefé ne se faisait pas d’illusion sur elle-même et n’était pas non plus insensible à la beauté, quelle qu’elle soit. Et puis il y avait ce qu’elle faisait avec les végétaux. Elle-même n’aurait pas su comment faire renaître la vie d’un petit bout de plante coupée du Green. Peut-être qu’elle pouvait, mais elle ne savait pas faire. C’était comme si la femme elle-même était une plante, une source de vie végétale. Et pourtant elle n’était pas une élémentaire. Tout ça était étrange. Et si pendant une minute, elle craignit d’être allée trop loin avec le type présentement tartiné sur le mur et dans la ruelle, elle constata que la femme n’était pas choquée ni dégoûtée. Et qu’elle ne voyait pas tant la chair martyrisée que le processus de la nature qui avait mené à cette situation. Elle esquissa un sourire timide et un peu tordu, peu habituée à ce genre d’exercice.
Elle lui disait de ne pas s’inquiéter de ce type bizarre qui se baladait déguisé dans les rues de Gotham pour tabasser des gens – c’était ce que la rue disait de lui –, et Tefé la crut sans poser de question. C’est que là encore, ça ne l’intéressait pas vraiment. Elle croyait l’inconnue, tout naturellement. « Je ne sais pas. C’est la première fois que je viens ici. Je voulais voir à quoi ça ressemble, comme tout le monde parle de Gotham. Mais je ne trouve pas ça terrible. C’est moche, c’est sale et on a du mal à respirer. » Comme si la ville se trouvait sous un dôme de verre qui empêchait l’air de se renouveler. Puis elle jeta un regard étonné à Poison Ivy – un nom qui disait tout. « Vraiment, la nature ? Mais comment est-ce que tu survis, dans cette ville ? Il n’y en a pas… nulle part. » C’était presque un cri du cœur désespéré. Bon, certes, elle n’avait fait qu’errer au pif dans cette cité, elle était loin d’en connaître tous les recoins. Poison Ivy lui parlait d’un parc. Et de ses orphelins ? Est-ce qu’elle avait des enfants ? Autant de questions dont elle se fichait de la réponse, en vérité. Elle était déjà trop fascinée par la femme pour ne pas accepter son offre.
« J’aimerais bien voir, ça, oui. J’étais prête à m’en aller, parce que… » Elle regarda le chaton mort, puis le type mort, avec une grimace. Qu’est-ce que cette ville pouvait bien avoir à offrir ? Mais Poison Ivy lui parlait de quelque chose d’invisible, mais de bien réel, parce que Tefé ne pouvait pas croire qu’elle lui mentait. Et aussi, elle ne pouvait pas croire que la femme reste vivre ici sans une bonne raison. Tefé avait l’impression que depuis qu’elle était arrivée, elle dépérissait à la façon d’une fleur privée d’eau et de soleil : doucement, douloureusement. Elle se tourna vers Poison Ivy. « Je n’ai rien à faire et personne ne m’attend. Je te suis. Je veux voir de mes yeux ce dont tu me parles, parce que j’ai du mal à y croire. » Bon elle n’était pas sûre d’avoir envie de se retrouver au milieu d’une ribambelle d’enfants orphelins mais comme elle n’était pas certaine d’avoir bien compris cette partie, elle préféra ne pas poser la question.
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| | Sujet: Re: Dawn goes down to day || Pamela Sam 4 Juil - 15:15 | |
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Dawn goes down to day ♙ ♟ ♙ pamela n'a pas souvent prise les bonnes décisions. n'a jamais été réellement épargnée par son destin. à souvent trop fait confiance, trop donner de sa patience. aujourd'hui, elle n'est plus que l'ombre d'une petite fille un brin trop rêveuse, celle d'une gamine qui n'avait qu'un seul espoir ; celui de pouvoir croire en l'amour. jusqu'à faire face à la mort, jusqu'à sentir la douleur au sein même de ses propres veines. exploser de l'intérieur que ce soit physiquement ou émotionnellement. gotham est la seule chose à l'avoir sauvée. cette petite ville sans réelle importance qui est pourtant son chez elle aujourd'hui. cette ville qui a su faire naître le pire en elle, faire remonter à la surface toute cette haine pour les humains, pour les hommes.. qui lui a donnée soif de pouvoir, de succès, quitte à souvent échouer au début, quitte à ne jamais trouver son chemin. aujourd'hui gotham est son enfant d'une façon spirituelle, pleines d'orphelins qu'elle se doit de défendre corps et âme à défaut de pouvoir réellement engendrer la vie un jour sur cette terre. même si gotham est une poubelle qu'il faudrait nettoyer une bonne fois pour toute. même si nombreux sont ceux qui veulent la réduire en miette, la faire baigner dans le sang. « c'est le cas de toutes les villes trésor. » elles sont toutes moches d'une façon ou d'une autre, toutes plongées dans la corruption et le chaos.. bien que gotham soit certainement l'une des pires. « mais, elle ne demande qu'à être sauvée. » la nature ne demande qu'un peu d'aide pour y parvenir.. bientôt ivy en est persuadée, la nature sera de nouveau maître de son destin, capable de retourner n'importe quelle situation. ce n'est qu'une question de temps, qu'un peu de patience qu'elle garde précieusement dans une partie de son coeur. « la nature est toujours près de toi, elle garde une place fondamentale juste ici. » la rouquine qui vient pointer du bout du doigts ce petit coeur qui bat soigneusement sous sa cage thoracique. « il te suffit de la ressentir au plus profond de toi, dans le bout de tes doigts jusqu'à ton petit orteil ma chérie. » de lui accorder autant de confiance qu'elle le lui accorde. de ne faire plus qu'un avec elle. pour ivy c'est simple.. il lui suffit d'une toute petite forme de vie pour lui permettre de grandir, une simple petite fleur, une simple feuille et ivy fait des miracles. « gotham a besoin d'être sauvée de toute cette pollution, c'est le rôle que je m'efforce d'avoir dans cette ville. » et ce qu'elle a jurée de faire jusqu'à son dernier souffle. parce que c'est bien pour ça qu'elle est encore en vie aujourd'hui, immunisée contre des toxines redoutables. pour remettre de l'ordre. ivy lui accorde son sourire le plus sincère lorsqu'elle accepte. elle connait bien ce sentiment.. celui d'être perdue, de ne pas savoir trop quoi faire. mais, c'est le principe de recommencer une nouvelle vie, être en mesure de tout reconstruire, reprendre depuis le début sans devoir prendre en compte les erreurs du passés. « moi je serais là pour toi. » et c'est une promesse qu'elle ne fait pas à la légère ivy. tout comme elle promet de prendre soin de ses enfants, de les protéger quitte à sacrifier sa propre vie. « allons y tefé. » pas même un regard pour l'homme mort accroché au mur. batman aura de quoi s'occuper demain.
ivy essaye de jouer les guides touristiques du mieux qu'elle le peut. parce que bien souvent elle recueille des enfants abandonnés par cette même ville, sans avoir le besoin d'expliquer comment les choses fonctionnes. téfé est comme un nouveau née à qui elle doit tout enseigner, tout apprendre. et ivy n'est pas stupide.. il lui faut bien trouver des personnes dignes et surtout de confiance pour reprendre ce qu'elle a commencée en cas de problème. au cas où il lui arriverait quelque chose bien qu'elle à toujours harley de son côté et à jamais. « je te présente mon petit coin de paradis. » qu'elle annonce d'un signe de la main, tout en lui montrant un vaste coin de verdures, apportant des couleurs à cette ville bien trop sinistre au yeux de la rouquine. des orphelins jouant encore à l'extérieur, des plantes toutes plus belles les une que les autres. « quiconque ose toucher à la moindre tête d'un de mes enfants.. et bien tu sais, eux aussi ont le risquent de voir un gland sortir de leurs bouches. » et ivy sait elle aussi faire de très gros dégâts. la jeune téfé qu'elle amène dans son appartement avant de sortir du frigo à manger, à boire et de tout poser sur la table devant elle. « dis moi d'où tu viens. » parce qu'elle est curieuse ivy, parce que cette petite blonde l'intrigue bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. « et je te dirais tout ce que tu veux savoir. » mette en confiance, c'est bien l'une des spécialités de la belle ivy, bien qu'elle ne soit pas forcée de parler la plupart du temps. tefé n'aurait eu qu'à sentir ses phéromones. mais, pour ivy la situation est différente, tefé est un nouvel enfant, bien qu'adulte qu'elle s'est une nouvelle fois jurée de protéger.
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| | Sujet: Re: Dawn goes down to day || Pamela Mar 7 Juil - 19:54 | |
| Dawn goes down to day
Elle était perplexe, Tefé. Voire dubitatif. Elle ne voyait pas dans Gotham ce qu’Ivy semblait y trouver. Elle ne voyait pas la nature, pas même un tout petit bout, et elle ne voyait pas ce qu’il restait à sauver. Elle ne voyait pas non plus l’intérêt de rester ici, pour elle mais aussi pour Ivy. N’aurait-elle pas été plus heureuse loin des mégapoles humaines ? Au fin fond d’une forêt, comme les élémentaires, comme son père ou Lady Jane ou tous ces êtres qu’elle connaissait qui étaient nés de la nature et ne l’avaient jamais quittée ? Bon, la différence, c’était qu’il n’y avait rien d’humain chez son père et les autres. Ils auraient eu du mal à se balader en ville sans créer la panique. Si Tefé pouvait y aller, si elle pouvait survivre à l’atmosphère chargée de pollution, c’était grâce à son sang humain. Et elle sentait l’humanité chez Ivy également. Etait-ce pour cela qu’elle restait ici ? Tefé était un peu perdue, mais curieuse, aussi. Et elle sentait que la femme ne se ferait pas prier pour lui donner des réponses. Elle n’avait rien à voir avec les autres adultes de son existence, qui ne répondaient jamais clairement à ses questions, qui semblaient toujours vouloir omettre quelque chose, ou mentir, si ça les arrangeait, ou si ça leur permettait de la « protéger ». Malgré tout, dans les paroles de la femme, elle retrouvait un peu des paroles de son père. Lui aussi lui disait qu’elle portait le Green en elle et qu’ainsi, elle ne serait jamais, jamais seule, où qu’elle aille. Et lui aussi parlait de protéger – protéger qui, ça, elle en était moins sûre. Son père était le champion de la nature, mais il était aussi très attaché à l’humanité, un grand écart moral que Tefé n’avait jamais compris ni accepté, et qu’elle ne lui pardonnait pas non plus.
Ce fut sans hésiter qu’elle suivit donc cette inconnue rencontrée dans la rue d’une des villes les plus dangereuses du pays. Mais bon, elle n’était plus une petite fille, et elle savait se défendre. Mais surtout, elle ne se sentait absolument pas en danger avec Ivy. Au pire, elle se sentait confuse. Pourquoi vouloir sauver une poubelle pareille ? Cela lui paraissait être beaucoup trop de boulot pour un résultat qui ne risquait pas d’être très satisfaisant… Elle marchait aux côtés de la femme, dans la nuit, le nez levé vers les hauts bâtiments de pierre dont les toits se confondaient avec le ciel lourd et chargés, incapables de se découper dans la pénombre car les nuages sales dissimulaient la clarté des étoiles. C’était étouffant. Pourtant, Ivy n’avait pas menti : à mesure qu’elles avançaient, Tefé senti la sensation familière, l’esprit collectif de la nature qui se tendait vers elle, l’agrippait, la happait pour l’intégrer au grand tout qu’il était : la nature. Ici, à Gotham. Des plantes, des fleurs, de l’herbe douce et humide. Une nature qui aurait dû être malade, faible, avec tout ce que l’air charriait de saleté, de même que la terre, mais il semblait qu’un jardinier magique la protégeait des dangers de la pollution urbaine, et elle se douta que c’était Ivy. Puis celle-ci l’amena chez elle, et Tefé resta un moment à la porte, le bec ouvert. Elle retira ses grosses boots avec bonheur, elle n’était jamais plus heureuse que pieds nus, mais dans la ville, cela la dégoûtait alors elle mettait des chaussures. Elle suivit son hôte, s’assit en tailleur sur une chaise à la table et se jeta sur la nourriture qui avait miraculeusement fait son apparition. Cela faisait des jours qu’elle n’avait rien mangé, et qu’elle se contentait de boire aux bouches d’incendie ou aux fontaines publiques – cela la rendait un peu malade, comme une plante qu’on arrosait avec de l’eau contaminée par des produits chimique, mais cela lui permettait de survivre.
Elle songea à sa mère soudain, qui l’aurait fusillée du regard. Tiens-toi bien, Tefé, quand tu es chez quelqu’un. Tu n’es pas une enfant sauvage ! En tout cas, c’était ce qu’Abby voulait croire de toutes ses forces, mais c’était bel et bien ce que sa fille était : sauvage. Quand enfin elle eut fait un sort tout ce qui se trouvait sur la table de comestible, elle se renversa en arrière sur la chaise avec un soupir d’aise, la main sur le ventre. Puis elle détailla un peu l’appartement d’Ivy. Elle ne savait pas à quoi elle s’attendait – qu’elle vive dans une serre ou quelque chose comme ça ? Mais tout ici avait l’air humain, et en plus, c’était rangé, bien décoré, ça sentait bon… C’était agréable. Elle observa le plafond, puis baissa les yeux de nouveau sur Ivy. « Je viens de Houma, enfin du marais près de Houma. C’est en Louisiane. Je suis née dans le marais et j’ai grandi là-bas. Tu as déjà vu ça ? Les arbres sont si vieux ! Et leurs racines sont énormes, elles plongent dans l’eau tellement profondément que même les humains avec leurs bulldozers n’ont jamais réussi à tout raser ! Et il y a de la mousse partout, c’est le rêve de marcher pieds nus là-bas. Tu devrais y aller un jour, tu devrais… » Elle s’interrompit avant de passer pour la cinglée de service. Ivy lui avait demandé qui elle était et d’où elle venait, et Tefé entendait bien lui répondre.
Elle détestait que les humains fouinent dans son arbre généalogique parce qu’elle mourrait avant qu’ils soient au courant de l’existence de son père et qu’ils ne le dissèquent sur une table d’opération. Mais avec Ivy, elle se sentait en confiance. Elle faisait partie du Green, elle aussi, non ? « Je ne suis qu’à moitié humaine. Mon père est un élémentaire de la nature, il est entièrement végétal, et il protège la nature. Il est très beau. » Elle ne voulait pas le voir, pour le moment, mais il n’empêche qu’elle l’adorait, même quand elle le détestait. Elle promena de nouveau son regard sur l’appartement d'Ivy. « C’est toi qui fais que ton paradis soit aussi vert et aussi vivant ? Toutes ces plantes, toutes ces fleurs… je n’en ai jamais vu d’aussi heureuses. Ici, dans cette ville ! » C’était vraiment incongru. « Pourquoi est-ce que tu veux sauver Gotham ? Tu ne serais pas plus heureuse dans la forêt ? Moi aussi je veux sauver la nature, mais ici, c’est vraiment un combat perdu d’avance. Ils seront toujours plus nombreux et plus vénéneux que nous. » Ce « ils » étant les humains, évidemment.
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