BURNING SKIN ✸ (seven sins, groupe 2)

seven sins

burning skin

Participants : George Harkness, Harleen Quinzel, Floyd Lawton, Tracy Trevor.

Gotham City, East End :

Des corps s'emmêlent et se goûtent sous le reflet d'une lune pleine qui les guette. East End, là où le vice règne, là où les penchants les plus inavoués peuvent se dévoiler. Dans cette longue rue peuplée d'êtres en perdition, à la recherche d'un quelconque réconfort charnel, les néons scintillent de leurs enseignes lubriques. Boite échangiste, club de strip-tease, et bien sûr, l'éternel réseau de prostitution, qui aguiche ceux qui n'auraient pas encore trouvés de chaussure à leur pied. Des trottoirs habités par le péché, et pas n'importe lequel. Luxure est ici. Elle rôde dans l'ombre, observe son œuvre se dessiner sous ses yeux, comme un tableau lugubre qui prendrait vie. Accompagnée de Gourmandise, elles laissent leur influence atteindre son paroxysme, nourries avidement par ces hommes et ces femmes en quête de ce qu'elles peuvent leur donner : le plaisir de la chair et la faim du corps. East End est devenu le point culminant des deux péchés, et ensemble, elles sont en train de créer un spectacle placé sous le signe de la débauche et de l'excès.

Quartier d'A.R.G.U.S:

Amanda Waller est face à sa Suicide Squad, accompagnée par son supervieuse, Rick Flag. Tous deux présentent la mission qui va être incombée à la Task Force X : « Vous vous rendez à Gotham, il semblerait que quelque chose ne tourne pas rond là-bas. Comme d'habitude vous allez me dire, mais cette fois c'est différent, il pourrait s'agir de péchés capitaux échappés. Remerciez donc Black Adam pour votre mission de ce soir. Votre but est bien évidemment de contenir les péchés et de trouver un moyen de les enfermer. » En tenue, George Harkness, Harley Quinn, Floyd Lawton, Killer Croc et Katanna écoutent attentivement les instructions de leur nouvelle mission suicide. « Vous lirez le rapport dans l'avion, mais sachez déjà que vous risquez de vous retrouver en plein milieu d'une orgie. Et il se peut que ces emmerdeurs de S.H.A.D.E viennent également vous tenir compagnie. Bonne chance Esquadron.»

précisions :

→ Suicide Squad, ainsi que S.H.A.D.E représenté par Tracy, vous avez donc le bonheur de vous occuper de Luxure et de Gourmandise ! Vous l'avez compris, les deux péchés se sont planqués dans un quartier craignos de Gotham, où le sexe a une place importante et omniprésente. Vous allez donc vous retrouver au milieu de gens qui... s'apprécient vraiment beaucoup et sans aucune pudeur BURNING SKIN ✸ (seven sins, groupe 2) 1968573457

→ Au sein de la Suicide Squad, en plus des trois participants, se trouvent Rick Flag, Killer Croc et Katanna pour vous aider. Tracy, tu peux également venir accompagnée d'un ou plusieurs pnj si tu en ressens le besoin. Sachez également que Captain Marvel fera parfois quelques apparitions, puisqu'il essaye lui aussi d'enfermer les péchés. Cependant sa présence est ponctuelle, il se partage entre chaque endroit où les péchés ont été signalés.
→ N'oubliez pas qu'en plus de la forte influence de Luxure et Gourmandise, vous êtes toujours affectés par votre péché respectif BURNING SKIN ✸ (seven sins, groupe 2) 1968573457

→ Chaque post fera, idéalement, entre 500 et 800 mots. Si vous dépassez (ça arrive à tout le monde quand y a beaucoup de choses à dire) ce n'est pas très grave, mais n'oubliez pas que les sujets d'intrigue doivent aller vite, alors soyez le plus concis possible !
→ Merci de résumer vos actions à la fin de chaque post pour plus de clarté. N'oubliez pas de passer régulièrement dans le flood approprié pour coordonner vos actions avec les autres joueurs.

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Enfin. Le moment d'agir contre cette magie qui transforme ma vie en enfer depuis plusieurs semaines est venu. Je dois dire que je ne suis pas très à l'aise, pas très sereine à l'idée de devoir affronter cette magie, mais il le faut, c'est pour ça que je me bats. Pour ça que je voulais tant retourner au gala à Métropolis pour tenter de faire quelque chose. Alors lorsque l'ordre m'est donné de me rendre à Gotham, je ne peux qu'accepter. Gotham. Une ville qui m'effraie autant qu'elle me fascine. Une ville dans laquelle je passe beaucoup de temps. Beaucoup moins depuis que nous sommes revenus du paradoxe temporel. J'ai moins de raisons de m'y trouver. Washington attire à nouveau toute mon attention. Le rapport qu'on m'a envoyé fait été d'une recrudescence d'orgies et de scènes à caractère sexuel. Ce n'est pas étonnant dans cette ville, mais à ce point, cela semble attester que quelque chose cloche plus que d'habitude. Alors je suis envoyée là-bas, accompagnée d’un autre agent. Officiellement, nous sommes dépêchés sur place pour conseiller un partenaire de l'entreprise pour laquelle je travaille. Voilà l'officiel des choses. Mais bien sûr, c'est bel et bien pour S.H.A.D.E que je me rends au milieu de la luxure. Qui est mon propre péché. L'enfer sur Terre. Mais je dois le faire. Essayer de garder la tête froide. Ne pas trop penser à celui qui m’obsède depuis des semaines. C’est donc en tenues civiles que nous nous téléportons à Gotham. Tout de même équipée d’une arme, de tranquillisants et de divers autres gadgets qui m’ont été remis et qui se fondent très bien dans ma tenue. Une voiture m’attend déjà sur place, louée à l’aéroport et mon figure sur l’un des registres de vols. Je remonte une rue en voiture et m’arrête, me garant sur le côté, pour rallier East end à pieds. Toujours là où il faut quand il le faut.

J’entre dans le quartier à la sordide réputation et déambule dans les rues. Ce que je vois est… désolant. Attirant. L’envie de les retrouver, de me fondre dans ces groupes qui se dévorent presque littéralement est intense. Mais je ne peux pas. Luka n’est pas là. Même si je vois de temps à autre son visage sur un autre, je sais qu’il n’est pas là. C’est là que je la vois. Cette fille, je la connais. Je l’ai déjà croisée plusieurs fois en venant voir Zatanna. Une jeune fille, même pas encore majeure, coincée au milieu d’un enchevêtrement de corps. Je m’approche et réussi tant bien que mal à la dégager, refusant obstinément les invitations lancées par les autres participants, je l’attire à moi. Elle se glisse contre moi, susurrant un : « Tracy… Laisse-moi te saluer comme il se doit » chaleureux et sensuel. Un peu trop. Je la repousse doucement, et l’entraîne un peu plus loin dans la rue, l’empêchant de retourner là-bas. « Rentre chez toi, d’accord ? Rentre chez toi et rester enfermée ». Après plusieurs minutes à débattre, je la vois s’éloigner. Je devais l’accompagner, mais quelque chose me dit que c’est ici que je dois être si je veux réaliser la mission pour laquelle je suis là. Alors je reste là, à la regarder s’éloigner. C’est un groupe de voix qui me force à pousser la tête. A quelques mètres de moi, un groupe arrive. Un groupe atypique. Mon partenaire pour cette mission me rejoint après avoir parcouru d’autres rues et grogne quelque chose en voyant la suicide squad arriver. Toujours là où on ne voudrait pas qu’ils soient, mais nous allons devoir faire avec. « Quelques groupes de gens sous l'influence de la luxure que j’ai dû disperser, mais rien à signaler de plus. Quelques passants qui s’agglutinent dans les restaurants, dans les boutiques, ils… amassent… ». Je reste un instant silencieuse puis me contente simplement de proposer : « La gourmandise ? ». Il acquiesce et finalement lorsque la suicide squad arrive, je me contente d’un : « Eh bien… Vous avez le sens du timing, vous en avez des choses à faire… ». Mon binôme s’écarte un peu pour aller séparer un groupe quand deux hommes commencent à se battre en grommelant qu’il est avocat et qu’il ne devrait pas avoir à faire ça. Sacré avocat. Il n’y a rien chez lui qui ait un quelconque rapport avec le droit. Mais ses capacités de contrôle des émotions pourraient nous être bien utiles, il faut le reconnaître. « Un petit coup de main ? ». C’est pas tant une question qu’une affirmation. Je reconnais Flag pour l’avoir croisé plusieurs fois devant A.R.G.U.S en venant y chercher Steve pour l’emmener déjeuner. Est-ce qu’il me reconnaît, ça c’est une autre histoire. Peu importe, je ne suis pas là pour me faire des amis…

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Event Seven Sins

A la fin du speech d'Amanda Waller, c'est un George Harkness tout fier qui lança à l'assistance :

« Le quartier chaud de Gotham ? Ça tombe bien, je connais bien les lieux ! J'y ai traîné mes guêtres à l'occasion, un an avant d'atterrir au pénitencier. J'y ai perdu mon froc dans une partie de dès sur le trottoir devant la librairie porno « le monde des adultes de Big Bob ». J'ai aussi fait une crise de delirium tremens là-bas après avoir sniffé de la colle à maquette. Le dealer m'a trompé sur la marchandise. »

Digger fit un clin d'oeil à Katana. La japonaise leva les yeux au ciel. Digger le charmeur lui lança la bouche en coeur :

« Vu que nous allons en excursion dans cette petite sauterie, on pourrait se mettre en binôme. Cher coeur, je ne voudrais pas te voir en séduire d'autres avec cette œillade enflammée qui est la tienne. »

Katana lui colla un direct du droit qui le fit tomber à la renverse. Elle saisit le col de l'australien pour l'attirer vers elle et lui balança des coups en revers. Des droites, des gauches, des droites, des gauches. Elle lui balança des hatémis et des tsukis. Elle dégaina son sabre. Killer Croc et Rick Flagg lui tombèrent dessus. Ils durent carrément s'y mettre à deux pour l'empêcher de décapiter Captain Boomerang.

…………………………

L'affrontement avec les créatures contre qui Waller les avait envoyé en mission n'avait même pas commencé que Digger arborait déjà une figure malmenée par les coups. Ceux de Katana. Malgré un visage contusionné, il déblatérait non stop à l'intérieur du transport aérien qui les menait à Gotham City.

« ...et y'a cet entrepôt situé juste derrière la boutique de Sex Toy Peavy, vous savez ? Un truc du genre à vous vendre des accessoires fétichistes de fabrication mexicaine. La rumeur court que y'a un téléphone clandestin qui sert de prise de contact avec le point de ralliement des prostitués mâles. « Un garçon sur commande » que ça s'appelle. Y'a aussi le Hunkey Monkey Bar. C'est là que les joueurs de foot de l'université de Gotham emmènent des filles étudiantes dans l'arrière salle après les avoir invités, dans l'espoir de les sauter. Mais à vrai dire la meilleure adresse, c'est la compagnie de taxi Monarch de Gotham dans ce quartier. Les chauffeurs vous amènent aux racoleuses direct. Ils vous fournissent aussi du Nembutal, du Séconal, de la Codéine et des ampoules de Nytrate d'Amyl à sniffer pendant l'acte. Le tout à prix raisonnable. C'est le pied. Et si vous êtes du genre SM, ils vous fournissent même un collier de chien clouté en laiton pour 5 dollars, une affaire... »

Leur transport eut des ratés. Dans le style avion qui plonge vers Gotham. Le plancher de la soute où ils se trouvaient tremblota. Pas de quoi interrompre Digger qui déblatérait toujours, provoquant l'ennui général :

«...y'a aussi cette réclame dans le quartier pour cette pharmacologie sensée vous rallonger le dard. Une arnaque. J'ai taxé 800 dollars pour leur médication et mon membre n'a pas gagné un seul centimètre. J'ai finis par me résoudre à ne jamais égaler les stupéfiants 40 cm de Richard « Rick-la-trique » Rincon, le célèbre acteur de film pour adultes, qui collectionne de nombreux premiers rôles dans le cinéma de nuit de Gotham... »

Il se cajola sa collection de Boomerang enchevêtré dans son harnais sous sa veste. Puis en affichant un visage concentré qui fouillait dans sa mémoire, il entreprit de se remémorer les films érotiques dans lesquels avait joué son héros. Il récita en fermant les yeux très fort et en comptant sur ses doigts :

« L'homme à la trique, A coup de trique, Le roi de la Trique, Une trique d'enfer, Retour de la Trique, La loi de la trique. Monté comme une trique, Les délices de la trique, Les aventures de la trique, Les vacances de la Trique et… bah en fait je crois que c'est tout. »

Une fois l'avion atterrit, alors que la fine équipe de la bande à Waller débarquait sur le tarmac, Captain Boomerang, le ton sérieux et grave, fit une recommandation à tous ses compagnons.

« Quand on sera là-bas, si jamais vous êtes tentés par les travailleuses aux mini-jupes ras la… ras la… »

Coup d'oeil en direction de Katana et Harley, qu'il n'osait pas offenser en employant un mot malheureux.

« ...ras la salle de jeux quoi, ne sollicitez jamais celles qui travaillent pour Milt Ward, le plus barbeau des maquereaux. Ce salopard emploie et maquereaute uniquement des transsexuelles. »

Puis il s'approcha de Floyd et lui souffla dans l'oreille dans le style « confidence-de-toi-à-moi ».

« La règle en la matière, c'est de ne jamais faire confiance à une fille qui refuse de se désaper complètement. »

…………………………

La frontière entre le quartier chaud et le reste de Gotham s'annonça par le panneau clignotant d'une clinique douteuse pour les maladies vénériennes. Des marins de l'US Navy en permission y accouraient pour y acheter de la pénicilline de contrebande afin d'éviter la syphilis.

Les agents du SHADE rencontrèrent ceux du Suicide Squad sous une affiche murale vantant les mérites du bar « Gogo Girls ». A la proposition de Tracy Trevor, Digger lança :

« Un coup de main ? Pas besoin, notre équipe possède déjà un expert de terrain à propos de la zone qu'on doit arpenter. »

Il se désigna lui-même fièrement des deux pouces.

Fiche codée par NyxBanana

Spoiler:

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Toutes les missions s'enchainent mais ne ressemblent pas, à un détail près : elles sont les pires qui soient. Et c'est impassible, mais le regard sévère, que tu écoutes Waller vous faire une énième introduction à la énième prochaine corvée. Avec le temps, certaines choses s'arrangent, s'atténuent, mais pas ta colère chaque fois que t'es appelé comme un chien pour remplir les basses besognes d'une tyran en tailleur. Peut-être que t'as pas de laisse au cou, mais t'as bien pire, cette foutue bombe implantée sous ta peau et qui menace d'exploser à la première désobéissance trop tenace. Tes camarades autour sont dans le même cas, et aux côtés de Waller, le clébard en chef, le pire de tous, qui lui exécute les tâches sans avoir la crainte de sauter brutalement. Rick Flag, cet homme que tu méprises, mais contre qui tu ne peux rien, sous peine de le voir dégainer sa tablette magique, comme le ferait un cowboy en plein saloon. Sauf qu'en face, toi, t'as aucune chance. Plus tard, dans l'avion qui vous mène droit vers l'épicentre de la folie, tu lis rapidement le dossier qui vous a été donné, puis le jettes négligemment dans un coin. T'as déjà compris de quoi il s'agissait. Ces péchés, tu les as vus à l'oeuvre de tes propres yeux, au cours d'une soirée à Métropolis qui s'est révélée catastrophique, mais qui aurait pu être bien pire. Toi-même tu sens l'influence de ce mal qui te ronge et cherche à prendre le dessus sur tout le reste. Qu'en sera t-il là bas ? Tu te doutes que ce qui vous attend va être redoutable, et que vous avez peu de chance de sortir de ce bordel sans conséquences. Une soirée normale quand on appartient à la Suicide Squad, en somme.

Quand tu foules le sol de Gotham de tes bottes, entièrement sous le costume de Deadshot, tu sens aussitôt une chaleur étrange t'étouffer. Une chaleur qui n'a rien de naturel, et incomparable à la pollution et à la vie frénétique Gothamite que tu connais plutôt bien. Non, ce qui rôde dans l'air est organique, sale et puant. A moins que ce ne soit la présence de Digger à tes côtés ? Comme tu l'attendais, ton camarade ponctuel au mauvais goût prononcé n'a pas perdu de temps pour énumérer toutes les saloperies qu'il est possible de faire dans ce quartier moisi de la ville. Un guide particulier, et qui franchement, ne donne pas envie de fréquenter les endroits qu'il décrit. « Ou plus simplement, ne pas te taper la première porteuse de mst qui passe, Boomerang. » Un conseil qui vaut tout aussi bien que le sien. Après avoir stoppé un frisson de dégoût provoqué par l'australien, tu t'approches avec le groupe d'une autre équipe, déjà sur place. S.H.A.D.E. Et quelle surprise, une connaissance, visiblement prête à en découdre avec un mal qu'elle connait si bien. « Tracy Trevor. » Oh, tu sais qu'elle te déteste, et notamment qu'elle t'estime trop proche de Layla, mais ce soir, ces querelles restent au placard. Vous n'en avez pas l'air, mais vous êtes quand même des professionnels, vos sentiments personnels n'ont pas à interférer dans la mission. Ce qui sera sans doute plus aisé pour toi que pour elle.

Bien, maintenant que tout le monde s'est dit bonjour, c'est l'heure de passer à l'action. Tu t'en doutes, les péchés sont bien planqués, et il y a peu de chance qu'ils se révèlent tout de suite. Mais en attendant, vous pouvez toujours essayer de faire quelque chose pour ces pauvres gens en plein accouplement urbain. Des images qui te répugnent, mais qui aussi paradoxalement provoque aussi chez toi une toute autre réaction. Une envie. Un désir. Sentiment perturbant que tu t'efforces de mettre de côté. Et comme d'habitude, n'attendant pas les instructions de Flag, tu lèves ton fusil vers les nuages et tire plusieurs coups bruyants, dans le but d'obtenir l'attention des civils jusqu'à présent concentrés sur autre chose. « Couvre-feu, rentrez tous chez vous. Vous ferez ce que vous voulez dans vos piaules, mais en pleine rue c'est franchement dégueulasse, on a aucune envie d'assister à ça. » Un franc-parler habituel, tout autant que cette désinvolture toujours proche de l'arrogance. Mais en contrepartie, jamais personne ne pourrait te blâmer de manquer d'audace.

résumé :

AVENGEDINCHAINS

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harley & floyd & tracy & digger

Harley soupire bruyamment, ostensiblement. « Quand est-ce qu'on mange ? J'ai faim, moi ! » Comme une petite fille d'humeur grognon, elle donne un coup de pied dans un caillou sur son chemin. Elle fait la moue. Tout ce qu'elle voulait, c'était finir tranquillement son paquet de cookies et son sachet de bonbons. Mais non, il avait fallu que Madame Amanda Waller La Toute Puissante les expédie manu militari dans l'un des pires quartiers de Gotham. Enfin, pire que les autres. Cette histoire de Péchés et compagnie, Harley n'y comprend pas grand chose et elle s'en moque franchement. Elle n'écoute pas grand chose de la parlotte de Captain Boomerang et trottine jusqu'à Rick sur ses bottines à sequins beaucoup trop hautes pour l'occasion. Elle s'accroche à son bras et recommence à se plaindre. « Rick, mon chou, j'ai faim ! J'ai super, super, super faim ! » Rick marmonne quelque chose en levant les yeux au ciel, et tire de l'une des poches de sa veste une sucette en forme de cœur qu'il lui tend. Les yeux de Harley s'illuminent comme s'il venait de se mettre à genoux pour lui demander de l'épouser. Pendant une seconde, elle se demande ce qu'elle aurait répondu... Non, forcément, ce ne serait pas sympa pour June ! Mais elle prend la sucette et le remercie en plantant un baiser bruyant sur sa joue, sur laquelle elle laisse une évidente trace de rouge à lèvres. Momentanément calmée par le goût du sucre, Harley suit le reste de l'équipe bien sagement et rattrape Floyd. Elle fronce le nez quand elle remarque enfin ce qui ne va pas autour d'eux. « Pouah, c'est vraiment... Dégoûtant ! Berk, prenez des chambres, enfin ! » Harley n'est pas la plus pudique des demoiselles, mais tout de même, de là à faire ce genre de gymnastique en pleine rue ! Floyd et elle n'ont jamais fait ça devant tout le monde ! Harley plaque une main sur sa bouche, choquée de rencontrer des gens plus dévergondés qu'elle. Il faut dire que ça n'arrive pas tous les jours... Contrairement au reste de l'équipe, elle n'est pas mécontente de faire la connaissance de Tracy Trevor. Elle se met même à sautiller sur place, excitée comme une puce. « Trevor ?? Comme Steve ?? » Elle aurait pu continuer longtemps à s'extasier sur rencontre tout sauf fortuite, mais Killer Croc avait posé sa main sur son épaule en poussant un grognement pour la faire taire. Les bras croisés sous sa poitrine, Harley fait mine de bouder avant de sursauter quand Floyd tire plusieurs coups de feu en l'air pour attirer l'attention des civils forts occupés à faire des choses peu catholiques. Elle secoue la tête de façon exagérée ; combien de fois lui a-t-elle dit que quand il fait ça, les balles finissent toujours par retomber quelque part. « Ugh, les mecs... » Son petit tour fait malgré tout son effet, ces messieurs et ces mesdames s'empressent de se rhabiller pour aller finir leur petites affaires dans un endroit un peu plus privé. Mais évidemment, il en reste quelques uns qui sont vraiment trop occupés pour bouger et Harley tire la langue, n'ayant pas la moindre envie de s'approcher de ceux là... Quand un cri strident qui appartient vraisemblablement à une gamine lui perce les tympans, elle cherche immédiatement d'où il vient. Et quand elle remarque qu'un type énorme cherche à entraîner une petite fille dans une ruelle sombre en la tirant par les cheveux, Harley lâche un chapelet de jurons qui ferait tourner de l'œil n'importe quel prêtre digne de ce nom. Elle réagit plus vite que les autres et malgré ses talons hauts, elle arrive à hauteur de l'homme en quelques foulées rapides. « Hey, gros lard ! » À peine a-t-il tourné la tête vers elle que Harley lui assène un coup de batte en pleine figure, plusieurs de ses dents volent. Le premier coup est suivi par un deuxième quand il lâche la petite, cette fois en plein dans les bijoux de famille. Il gémit de douleur et glisse à terre en se tenant l'entrejambe. Harley en profite pour lui donner un coup de pied dans l'estomac avec la pointe de sa bottine avant de prendre la gamine dans ses bras. « Ça va, mon chou ? Il ne t'a pas fait trop mal ? » La petite secoue la tête et renifle en essuyant les grosses larmes qui roulent sur ses joues. « Tu veux une sucette ? Je suis sûre que mon copain Rick a encore une sucette pour toi. Riiiiiick ? » Bingo. C'est cette fois une sucette en forme d'étoile que le superviseur de la Suicide Squad tend à la petite, avec un air mortifié. Harley fronce les sourcils quand elle remarque les regards posés sur elle. « Quoi ? Vous voulez ma photo ? »

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Actions de Harley Quinn:

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A peine ai-je proposé la gourmandise que je me contredis moi-même en me remémorant ces paroles. Ils amassent. Alors, peut-être cela pourrait-il être l'avarice. Ou l'orgueil ? La volonté de posséder plus que les autres, d'être meilleur que les autres. Les trois pourraient aller à sa description il me semble, mais je ne suis pas une experte en la matière. L'espace d'un instant, je regrette que Blood ne soit pas là, sa magie nous aurait été bien utile. Mais nous devrons nous débrouiller sans lui. Et il est difficile de le mieux préciser les choses sans avoir vu plus. Sans avoir ressenti plus. Et je dois avouer que la luxure qui imprègne les lieux me parasite beaucoup. Voir le visage de Luka toutes les deux personnes et avoir une envie irrépressible de me jeter sur lui n'aide pas à se concentrer. Je n'ai pas hâte de ressentir plus précisément les effets des autres péchés capitaux... Même s'il semblerait qu'il y en ait d'autres. Cela ne serait pas drôle, sinon, n'est-ce pas ? Toujours plus. Très vite, nous sommes rejoints par l'équipe de Waller. Tous avec un casier judiciaire si long que je me demande bien ce qui a poussé cette vipère à les sortir de leurs cellules... Peut-on vraiment les considérer comme une unité spéciale au même titre que certaines unités des forces de l'ordre ? Non, définitivement pas. Mais... peut-être pourront-ils être utiles. Enfin... bien vite, l'un d'entre eux me répond qu'ils n'ont pas besoin d'aide puisque leur équipe possède déjà un expert de terrain... Jensen sourit en coin. L'homme qui vient de parler à une dégaine pour le moins douteuse et une odeur qui l'est encore plus. L'homme qui m'accompagne reste silencieux et je me contente de répondre : « Bonne nouvelle alors... Mais vu ce qui se passe ici, nous ne serons pas de trop, j'imagine ». Plus l'on est de fous, plus l'on rit, c'est bien ça le dicton, non ? C'est bien vite au tour de Floyd de me toiser - enfin, je ne peux que l'imaginer - sous son masque et je me contente de répondre sur le même ton : « Deadshot ». Je n'apprécie pas l'homme. Ni sa relation avec Layla. Mais ses talents sont incontestables, tout comme son expérience de terrain. Aujourd'hui, il n'est plus tellement temps de nous quereller, n'est-ce pas ?

De son côté, une femme que je n'ai pas trop de mal à reconnaître comme Harley Quinn tant sa réputation la précède semble elle plutôt enthousiaste et interroge sur mon nom de famille. Un sourire se dessine sur mon visage pour toute réponse. De toute façon, elle aurait bien fini par trouver l'information par elle-même, autant ne pas le nier. Mais elle est vite calmée par Killer Croc ne manque pas de m'impressionner. Mais je n'ai pas peur. Peut-être le devrais-je. Les coups de feux qu'il tire après pour attirer l'attention de la foule et annoncer un couvre-feu me font un peu grimacer, tant par le bruit que par le mouvement. Difficile de tuer quelqu'un en tirant en l'air mais... on ne sait jamais ce qui peut arriver quand on tire une arme, n'est-ce pas ? Je ne dis rien. La suite me laisse un peu sans voix. Plus rapide pour réagir que nous tous au cri qui vient de résonner, Harley sans va de son côté pour tabasser un type qui voulait entraîner une gamine dans une ruelle et bien vite, l'enfant est en sécurité, une sucette à la main. Donc Flag se balade avec des sucettes. Une pour Harley qui en a une coincée entre les lèvres. Pour qui d'autres ? Je suis quasiment sure qu'il y en a pour l'homme qui m'a parlée en premier. Que je reconnais d'ailleurs comme l'un de ceux qui étaient présent à Morro Bay avec ses boomerangs. Captain Boomerang donc, je suppose. Lorsqu'elle nous demande si on veut sa photo j'esquisse un léger sourire amusée. Elle me plaît. Même si j'imagine sans mal qu'il vaut mieux se méfier. « Nous devrions avancer, il y a encore pas mal de groupes qui ont décidé d'attenter à la pudeur ce soir... La luxure est de sortie... ». Mon binôme, Jensen, sourit en coin mais acquiesce un peu. J’en profite pour m’approcher de l’enfant pour lui demande : « Où est-ce que tu vis ? ». Vivre. Habiter. Toujours être vigilants car les rues de Gotham sont peuplées d’orphelins et un faux pas est vite arrivé lorsqu’on s’adresse à un enfant. J’attends qu’elle nous indique un endroit avant de dire : « Il vaut mieux ne pas la laisser là et la mettre en sécurité ». C’est donc dans la direction qu’elle nous a indiqué que je commence à me diriger, laissant l’enfant au bon soin d’Harley qui étonnamment semble avoir un bon contact avec les enfants. Enfin, vu sa tenue colorée et son expressivité, ce n’est peut-être pas si étonnant que ça. Mon regard s’attarde sur la gamine et mon cœur se serre un peu, mais il vaut mieux rester vigilant, il pourrait nous arriver n’importe quoi. Lorsqu’on arrive à la hauteur d’un nouveau groupe influencé par la luxure, Jensen les disperse et leur conseil d’une façon appuyée de rentrer chez eux. Plus doux que Floyd, mais bon, en soit ce n’est pas difficile.

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Event Seven Sins

Deadshoot fit jouer de sa pétoire et tira en l'air pour effrayer les gens et mettre fin à l'orgie. En se marrant Digger se baissa à terre et ramassa des douilles encore chaudes et fumantes provenant de l'arme à feu de son comparse. Il remarqua que le sol possédait un bel amoncellement de détritus ici et là : capotes nervurés, ampoules de nitrate d'amyle, godes usagés et même des boîtes d'allumettes avec effigie et adresse de bars sado-masos. Il en ramassa une, et la plaça dans la poche de Floyd sans lui demander son avis, tout en lui confiant le plus sérieusement du monde:

« Tiens, ça peut-être utile, si tu souhaites faire une surprise à ta moitié en l'emmenant dans un lieu… expérimental. »

Harley Quinn quand à elle délivra une fillette des mains d'un pédophile en roue libre. George s'esclaffa devant la correction qu'elle infligea au pervers, mais se révulsa dès qu'il vit le coup cruel que leur acolyte blonde porta à l'entre-deux du lubrique. Digger ferma les yeux très fort, avec une expression de douleur sur le visage, tout en lâchant :

« Arg ! Dans les choses de la vie ! Je sais qu'il le mérite, mais j'ai mal pour lui. »

Leur groupe reprit son chemin avec la fillette qu'ils venaient de délivrer. Ils passèrent devant des façades de bar à strip-tease en berne. Ils passèrent devant des prostituées qui avaient trop de maquillage et trop de kilomètres au compteur. Ils passèrent devant une « agence » de call-girls qui avait été pillée. Captain Boomerang aperçut une gamine dedans. Il décampa en abandonnant les autres du SHADE et du Suicide Squad. Il s’éclipsa et pénétra à l'intérieur du lieu dévasté. Il se planta devant la fille qu'il avait aperçu : une jeunesse. Brune, une quinzaine d'années. Modèle détournement de mineur typique de la part des maquereaux. La fille qui portait un pyjama, les yeux humides :

« Vous êtes un client d'Ellis ? »

« Euh, non. Petite, quel âge tu as ? »

« 14 ans. Pourquoi les hommes vous demandent-ils toujours ça ? »

Elle avait parlé avec un accent traînant des plaines. Harkness paria qu'elle avait été kidnappée dans le Kansas ou autre du même style.

« D'où tu viens ? »

« Dakota. Mais si vous me renvoyez, c'est simple je m'enfuirai à nouveau. »

Une fugueuse. Une sacrée distance pour arriver à Gotham. Elle s'en mangeait une sévère pour fuir son foyer d'origine aussi loin.

« Et euh… cet Ellis, il était gentil avec toi ? »

Il passa la « chambre » de la gamine en revue : Ours en peluche, revues de star, blouse d'écolière sur la coiffeuse. Mais pas de fringues de putes, pas d'attirail pour la came.

« Il ne m'obligeait pas à faire ça avec d'autres mecs si c'est ce que vous voulez dire. »

« Tu veux dire que tu ne le faisais qu'avec lui ? »

« Non, mais mon grand frère me l'a fait. Et mon cousin aussi. Et y'a cet autre mec qui voulait m'obliger à le faire avec des mecs, mais Ellis m'a racheté à lui. »

Intrigue de maquereaux.

« Ellis, il voulait quoi? »

« Tout ce qu'il voulait, c'était dormir dans le même lit que moi et jouer aux cartes. C'était si mal que ça ? »

« Euh... »

Boomerang cadra Ellis : un maquereau qui n'avait pas eut le cran de forcer une mineure même si ça le démangeait.

« Mon frère était pire ! Mon cousin était mille fois pire ! »

Digger lui prit les mains pour la rassurer. Elle se dégagea aussitôt. Clair et net : plus envie de se faire toucher par le moindre humain de sexe masculin jusqu'à la fin de ses jours.

« Il est où Ellis ? »

« Une créature a surgit et l'a emporté pour le manger. »

La luxure qui rôdait dans le coin. Déjà ça de gagné. La gamine complètement paumée qui s'agite :

« Ellis me hurlait jamais dessus lui ! Alors que mon papa et mon frère le faisaient tout le temps ! »

…………………………

Rick Flagg arrêta leur groupe en se rendant compte qu'il manquait l'un d'entre eux. Ils n'eurent pas longtemps à attendre. Captain Boomerang revenait en courant dans leur direction pour les rattraper sous les yeux furieux de Rick. George tenait par la main l'adolescente en pyjama qui avait acceptée de le suivre. Sitôt rejoint le reste du Squad et du SHADE, la jeune fille brune s'empressa de lâcher la main de Digger. Vraiment le dégoût à l'idée de toucher un seul mec. L'australien reprit son souffle et lança à l'assistance en haletant, avant même que quelqu'un lui sorte qu'ils étaient là pour affronter les pêchés et ne pouvaient sauver tout le monde :

« Voici Liz, elle vient avec nous et c'est pas négociable ! »

Il se retourna tout fier vers la jeune fille. Mais elle n'était déjà plus à côté de lui. Il constata qu'elle ne s'était pas abritée blottit derrière lui son chevalier protecteur. Non, elle était allée se planquer derrière Tracy-Harley-Katana. Les seuls femmes du lôt, donc les seules en qui elle avait confiance.

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La pluie de balles interrompt les râles lascifs des débauchés nocturnes. Bien sûr, il faudra plus que ça pour mettre un terme définitif à ce bordel sans nom, mais faut bien commencer quelque part. Une méthode drastique qui tu le sais ne plaira pas à tout le monde, Tracy en tête de liste. Qu'importe, tu te fiche pas mal de SHADE, toi, tout ce que tu veux, c'est en finir le plus rapidement possible. Le problème, c'est que dans son dossier Waller vous a pas expliqué ce que vous étiez censés chasser. Des péchés capitaux, ça d'accord, mais à quoi ils ressemblent ? Des esprits qui infiltrent autrui ? Des métamorphes ? Ou des créatures sorties tout droit des enfers ? Vous n'avez aucune idée de ce que vous êtes en train de chercher, alors commencer par les civils n'est pas un mauvais plan. T'as un haut le coeur quand tu sens Digger glisser un truc dans ta poche – probablement dégueulasse, comme d'habitude. C'est pas le moment. Ses conneries, t'as pas envie de les entendre maintenant, et il le sait très bien. « Ferme-la Digger, je suis pas d'humeur. » Harley prend alors à son tour les devants, s'élançant furieusement vers l'homme animé par le vice. C'est ça le problème, les péchés n'excusent pas tout. Pour en venir à désirer une petite fille, il faut avoir un souci dans la tête dès le départ. C'est répugnant. Rien ne justifie un tel acte, pas même une magie mystérieuse. Voir des gens qui s'accouplent dans les rues, passe encore, mais dénicher un pédophile, là c'est carrément autre chose. Ton bracelet armé dirigé droit vers lui, tu te tiens prêt à tirer au premier dérapage. Mais ta partenaire n'a pas besoin de toi pour lui mettre la dérouillée qu'il mérite. Son swing n'a plus rien à prouver, et c'est avec une forte réjouissance que tu le regardes récolter ce qu'il a mérité. Si tu portais pas de masque, t'aurais été cracher sur son corps inconscient. « Pourriture. » Une de moins, mais il y en a encore beaucoup d'autres.

Tous ces enfants perdus au milieu de ce carnage, ça fait monter ta colère en flèche. Ils sont ton point faible. La tragédie t'a directement frappé, et elle te hantera toute ta vie. Aujourd'hui, tout ce qu'il te reste c'est la douleur qu'une vengeance n'a pas su apaiser. Est-ce que vous allez seulement pouvoir protéger tout le monde ce soir ? Peut-être qu'en ce moment même se dresse une scène que vous ne pouvez pas voir, avec quelqu'un qui appel à l'aide sans que vous ne puissiez l'entendre. Une hypothèse qui te fait froid dans le dos, et qui t'oblige à avancer rapidement. « Bon, les enfants en priorité. » Il doit y en avoir beaucoup dans les parages, horrifiés et apeurés de ce qui se joue devant leurs yeux. La Luxure a touché leurs parents, et elle a mis fin à leur innocence. Tracy et Harley semblent savoir ce qu'elles font avec les gosses, toi, avec tes armes voyantes et ton masque impassible, t'as peu de chance de gagner leur confiance. Tu les laisse s'occuper de la ptite, espérant qu'elles lui cacheront les yeux, tandis que tu continues d'avancer avec le reste de la Squad. Le quartier a toujours été sale, mais cette nuit il est d'autant plus lugubre. Il te donne des frissons, comme si tu plongeais dans l'antre du mal lui-même. Certains couples ont pris la fuite après ta démonstration, mais d'autres ont repris leurs activités douteuses. Cette fois, c'est au tour de Boomerang de se séparer du groupe, et tu le suis du regard pour ne pas perdre sa trace.

Une autre gamine. Putain. Elle a l'air terrorisée, elle ose même pas lever ses yeux sur toi. Y en a combien ici ? Combien vous allez en trouver ? Tu empruntes le chemin précédemment pris par Digger, et rentre dans le bâtiment dégueulasse où il a trouvé Liz. T'as besoin d'en trouver. Besoin de trouver un des proxénètes. Tout ceci devient beaucoup trop personnel. Ta mission c'était de buter la Luxure, pas de te retrouver dans un cauchemar éveillé. Tu grimpes les escaliers deux par deux, défonces les portes sans patience, à la recherche de quelqu'un sur qui passer tes nerfs. Toi, ce n'est pas une enfant que tu trouves recluse dans le noir, mais un homme qui semble se cacher de quelque chose. « Pitié, faites quelque chose ! Elle me cherche ! » Qui ça ? La Luxure ? Probablement. Mais il a pas trouvé mieux en tombant sur toi. Tu braques ton arme sur lui, pile entre les deux yeux. Ses mains tremblent. Il est paralysé par l'angoisse. T'as jamais tué quelqu'un comme ça, dans la rue, sans avoir à remplir un contrat. Mais ce mec, cette pourriture, c'est un maquereau, et il engage aussi des gosses. Des gosses comme Eddie, pour assouvir des monstres. C'est ptete pas celui que tu cherchais, mais celui-ci est tout aussi répugnant. T'hésites, parce que tu veux pas franchir une nouvelle limite, mais putain ce que t'aimerais céder. T'aimerais le tuer comme t'as tué ceux qui ont touché ton fils. Y a ton palpitant qui hurle, et une goutte de sueur perle sous ton masque. Vous êtes là pour sauver cette ville, pas vrai ?

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harley & floyd & tracy & digger

On ne touche pas aux enfants, un point c'est tout ! Même dans le monde déjanté d'Harley Quinn, ça ne se fait pas. Et pourtant, elle en a fait des choses horribles avec le Joker... Mais elle n'a jamais touché à un seul cheveu d'un enfant. Non, non, non et encore non ! Être attiré par une gamine... Franchement, il fait avoir un grain ! Accompagnée par la sœur de l'agent Trevor, Harley raccompagne la petite jusqu'à l'endroit qu'elle leur désigne et fait en sorte de lui cacher les yeux pour qu'elle ne puisse pas voir toutes les cochonneries qui ont encore lieu dans la rue. Harley fait la grimace quand son ventre gargouille, bon sang ce qu'elle peut avoir faim... ! Elle repose la petite par terre avant de frapper à la porte de l'appartement situé au rez-de-chaussée d'un immeuble crasseux – comme tous les autres. Ce sont deux adolescents occupés à se goinfrer qui ouvrent la porte, et l'enfant se précipite à l'intérieur après avoir fait un signe de la main à Tracy et Harley. Après avoir sorti un stylo de l'une de ses poches, Harley écrit sur son avant-bras en lettres rose fluo le numéro de l'appartement et celui de la rue, pour repasser plus tard voir si la petite va bien. Quand elles rejoignent le groupe, elle fronce les sourcils en apercevant une autre enfant terrorisée, cette fois secourue par Digger. « Les enfants en priorité, je suis tout à fait d'accord ! » Harley pose une main réconfortante sur l'épaule de l'adolescente venue se réfugier derrière les seules femmes du groupe – elle ne se demande pas pourquoi. « Katana, mon chou, tu restes avec... Liz, c'est ça ? Je reviens, j'accompagne Fl... Deadshot ! » Histoire de ne pas se prendre une balle dans le derrière, elle demande tout de même l'autorisation silencieuse à Rick, qui roule des yeux avant de hocher la tête. Harley se promet de le remercier d'un baiser bruyant sur la joue en revenant. Sur les talons de Floyd, elle grimpe les marches en se disant qu'elle a vraiment besoin de se remettre au sport, elle arrive complètement essoufflée au bon étage. « Oh la vache, je crois que je vais cracher mes poumons ! » Elle trottine jusqu'à l'appartement d'où proviennent des suppliques assez pathétiques qui ressemblent à des couinements de souris. Floyd a braqué son arme sur un proxénète qui lui dit vaguement quelque chose... « Euh... Muffin, ça va pas ? T'as une crampe ? » Bah oui, pourquoi est-ce qu'il ne tire pas ? Lui qui a d'ordinaire la gâchette si facile ! C'est parce que le type est désarmé et pleurniche comme un bébé ? Les sourcils exagérément froncés, Harley réfléchit. Où est-ce qu'elle a déjà croisé cette pourriture... Ah, oui ! Ça lui revient. Et ces souvenirs ne sont pas jolis jolis. « Je le connais, ce trouillard ! C'est l'un des pires maquereaux de Gotham ! Les gars de Mister J. vont souvent le voir quand ils ont besoin de... De... Tu vois quoi ! Lui, il donne des filles pour presque rien ! » Des filles. Pas des femmes. Non pas que la seconde option vaille mieux que la première, mais le tout rend le trafic encore plus glauque. « Bref, cette raclure ne manquera à personne. Fais-moi de la place, muffin. » Harley sort son arme, retire la sécurité et elle tire sans sourciller. BANG ! Comme ça, sans sourciller. Ce que le type a pour cervelle éclabousse le mur derrière lui et il s'écroule, son visage figée sur une ultime expression de terreur. Harley souffle sur le canon de son arme et la remet à sa place. « T'en fais pas, personne ne se plaindra de sa disparition ! On vient de rendre un super service aux demoiselles de Gotham ! Bon, tu me diras, y en aura toujours pour le remplacer... Mais t'inquiète pas, avec Poison Ivy, on en fera notre affaire ! » Harley sourit de toutes ses dents, pas le moins du monde traumatisée par le meurtre de sang froid qu'elle vient de commettre. Comme dit la chanson : He had it coming, he had it coming. He only had himself to blame ! « Allez viens, muffin ! On va retrouver les autres, sinon ils vont croire que nous aussi on est en train de s'envoyer en l'air ! C'est pas que j'ai pas envie, hein, mais t'imagines pas à quel point j'ai faim ! » Elle attrape Floyd par la main et l'entraîne derrière elle. « Dis, après on ira manger un truc ? Comme la dernière fois, tu sais, quand Rick nous a laissés aller au restaurant de tacos tous ensemble ! C'était le pied ! »

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Actions de Harley Quinn:

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Les enfants en priorité. Très clairement, cela semble être une bonne idée. Alors j'acquiesce aux propos de Deadshot. A l'évidence, il ne semble pas être aussi mauvais que je n'aurais pu le penser. Je le regarde fixement, quelques secondes, mais sous le masque, impossible de déceler les émotions... Harley et moi nous chargeons de ramener l'enfant jusqu'à chez elle, où elle est accueillie par des adolescents et entre rapidement après nous avoir fait signe. Elle n'a pas l'air mécontente de rentrer. Je plisse les yeux et alors qu'Harley note le nom de la rue et le numéro de l'appartement, moi je tends à la fillette ma carte professionnelle sur laquelle elle trouvera mon numéro de téléphone en lui conseillant de m'appeler en cas de problème. On ne sait jamais n'est-ce pas ? Bien sûr elle n'a pas de portable mais les adolescents avec lesquels elle vit en ont surement... je l'espère. Dans le doute, je préfère qu'elle l'ait si jamais elle a l'occasion de s'en servir un jour. Je leur conseille aussi de rester enfermer chez eux pour les heures qui arrivent. Les adolescents acquiescent et referment bien vite la porte. Alors nous voilà à retourner prêt des autres. Et c'est au tour de Digger de nous ramener une gamine. Liz. Une adolescente cette fois qui s'empresse de venir se cacher derrière Harley, Katanna et moi. Je la regarde et soupire un peu. Cette ville n'a jamais été un exemple de vertu mais là... On atteint des sommets. Les choses bougent rapidement ensuite. Deadshot s'engouffre dans un immeuble suivi de Harley. Je me contente de regarder Flag en lui demandant : « Il vous reste des sucettes ? ». Il fouille sa poche et en sort une la tendant à Liz qui la prend sans rechigner. Autour de nous la rue est calme. Beaucoup trop calme. Je n'aime pas ça. Jensen signale qu'il faudrait faire quelque chose. Et alors que je regarde la façade, j'aperçois du mouvement. Ce visage, je le reconnaîtrais entre mille. Luka. Mais comme ce n'est pas la première fois que je le vois dans ces rues ce soir, je ne réagis pas. Jusqu'à ce que j'entende le coup de feu. Jensen me voit tourner la tête et sait que je vais forcément aller voir ce qui se passe. Mais il leur propose de continuer pour essayer d'aller faire du repérage dans les immeubles qui se trouvent plus loin dans la rue, Flag acquiesce. Ils s'éloignent et de mon côté je m'engouffre dans l'immeuble.

Monter les premières marches ne me demande pas beaucoup de temps et je me retrouve bien vite face à une vision qui me stoppe net, comme si j'avais pris un mur. Dans l'escalier se trouvent deux hommes et une femme. Deadshot, qui porte toujours son masque mais dont le pantalon est ouvert, un homme dont les traits sont exactement les mêmes que ceux de celui qui hante mes pensées depuis des semaines. Et Harley qui semblent beaucoup s'amuser. Mon cœur s'arrête quelques instants. Mon sang semble se figer dans mes veines. Le temps semble se stopper autour de moi. Obnubilée par le spectacle, je ne sens pas la créature se matérialiser derrière moi. Une entité dont les contours semblent flous laissant penser qu'elle peut adopter la forme qu'elle désire selon ce qu'elle perçoit dans l'esprit de ceux dont elle veut influencer les vices les plus enfouis. Un homme en l'occurrence et lorsqu'elle susurre quelques mots à mon oreille, c'est la voix de Luka que j'entends. D'ailleurs l'homme dont les traits sont les siens semble m'inviter d'un geste lascif. La voix me susurre d'y aller, mais en réalité, c'est autre chose qu'elle attise en moi. Elle se sert de mes propres faiblesses du désir qui me consume pour cet homme que je me refuse à toucher pour ne pas le forcer à quelque chose qui pourrait le mettre mal à l'aise pour attiser ma jalousie. Ma colère. « Ecarte toi ! ». Ma voix est froide de colère, presque tremblante tant je suis blessée. Dans un geste inconscient, guidé par l’entité, je sors mon arme et la lève, prête à abattre Harley. Et lorsque je sens l'arme dans ma main, je me ressaisis et la baisse immédiatement. La vision s’estompe. Deadshot et Harley sont bien là, mais ils sont debout. Elle est couverte de sang. Le coup de feu probablement. Alors ce n'est pas Deadshot. Mais il était là, n'est-ce pas ? Et alors que mes pensées se recentrent sur le présent, je me rappelle de la voix alors je me tourne arme levée. Luxure est là, sous les traits de Luka. « Dites-moi que vous le voyez... ». Voient-ils la même chose que moi ? Difficile à dire. Mais lorsqu'il fond sur moi, je tire. La balle semble se ficher dans son torse et il disparaît. Je grimace et demande : « Est-ce que vous l'avez vu ? ». J'en oublierais presque le mort. Encore un peu secouée. Ce n'était pas lui. Ce n'était pas lui.

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Deadshot avait décampé. Sans doute en éclaireur selon Digger. En tout cas leur groupe continuait son équipée alors qu'Harley ne tarda pas à prendre la tangente à son tour pour suivre Lawton. George n'y prêtait pas attention, trop occupé à raconter des exploits factice de la Suicide Squad à Liz, l'adolescente qu'il avait amené avec lui et qui restait planquée derrière Katana.

« Et donc t'as Superman, qui vaincu par nos talents combinés, s'est mit à genoux devant moi et qui m'a supplié en gémissant de l'épargner, lui et tous les tocards de la Justice League. En pleurant d'effroi il criait : Pitié ! Vous êtes les plus fort ! Surtout toi Captain Boomerang ! Nous le savons désormais ! Vous êtes la meilleure équipe ! A partir de maintenant on vous laissera protéger le monde à notre place, mais pitié, ne nous envoyez pas à Belle Reve ! Il faut être courageux, brave et endurant comme vous pour supporter ce pénitencier là ! Et nous n'avons pas vos qualités pour endurer ça ! »

« Digger ? »

« Oui ? »

« La ferme »

(Oui c'était bien Rick Flagg qui venait de lui dire de la boucler). Le baratin de l'australien était tombé à plat de toute façon. Liz lui jetait un regard méfiant, elle ne croyait visiblement pas à sa petite histoire. Un coup de feu à proximité. Le groupe se retourna armes en avant. Tout le monde était sur les nerfs. Ce fut au tour de Tracy Trevor de décamper pour aller investiguer sur la source du bruit, et rejoindre en passant le duo Floyd/Harley. Nullement désemparé par l'attente, George entreprit de draguer Katana (encore).

« Eh ! Quand on sera de retour, si on allait manger à deux au réfectoire du pénitencier ? On a plein de choses à discuter toi et moi. Je veux dire, tu adores les sabres japonais et moi aussi ! On a tellement en commun…. J'adore le Japon tu sais ? Oui oui j'ai toujours rêvé d'aller visiter ton pays, je suis fan du Japon. Quand j'aurais finis de purger ma peine de prison, on pourra y aller à deux ? J'ai toujours rêvé de visiter les villes japonaises, comme Pékin, Shanghai et Hong Kong. »

Le regard brûlant de Katana à travers son masque kabuki semblait dire : « Sauvez moi de ce païen ». Nouveaux coups de feu à proximité. Trevor avait trouvé Deadshot. Quelqu'un quelque part avait tiré sur quelque chose. Liz trembla. Digger essaya de la rassurer. Il tendit un boomerang à l'adolescente.

« Tiens. C'est une pièce de maître. En acier inox avec des rebords en téflons auto-affutant. Plus tu le lances sur une cible, plus il devient tranchant. Si un minable essaye de poser sa main sur toi, tu lui enfonces dans les c….. euh, dans les choses de la vie. »

Mais visiblement pas convaincu leur petite protégée se garda de prendre le boomerang tendu par Harkness.

La luxure avait fuit la présence du trio mené par Harley, mais le pêché avait rabattu son venin sur le groupe du Squad qui patientait en attendant le retour de la bande à Floyd. Les pensées érotiques s'insinuèrent dans l'esprit de Digger. Il vit tout à coup Katana vêtu d'un élégant kimono de geisha aux motifs fleuris, elle papillonnait des prunelles dans sa direction. Elle tendait vers lui une boite polie en acajou et en érable aux motifs traditionnels japonais. La boite était ouverte et dedans trônait une pêche à l'allure savoureuse sur un coussin en velours. Quand une geisha faisait ça dans la japon féodale de l'ère Meiji, cela signifiait qu'elle proposait à un homme des rapports sexuels. Digger en avait rêvé de ce fantasme dans ses rêves les plus inavouables. Il lança à la japonaise la voix rauque :

« Oui ôtons nos vêtements. »

Mais la vraie Katana interloquée par les paroles incompréhensibles de Digger lança froidement dans son interphone:

"Waller は、残念なことに、彼の頭の中で爆弾を爆破する"

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Pourquoi hésiter un proxénète ? Pourquoi alors que tu as déjà tué des hommes moins dangereux que lui. Est-ce que la notion de contrat est devenu si importante pour toi ? Tuer sur un champ de bataille c'est une chose, tuer des cibles définies une autre, mais tuer de sang-froid ? Est-ce que tu tiens vraiment à franchir cette ligne ? A gravir une nouvelle étape sur l'échelle du crime ? Tu pourrais hurler tant tu te sens tiraillé. Il y a encore quelques jours peut-être que tu l'aurais fait avec moins d'hésitation, mais aujourd'hui, tu te sens moins enclin à t'enfoncer un peu plus dans les ténèbres. Parce que justement, tu t'es trouvé une bonne raison d'en sortir. Tu sais qu'Harley est là, t'entends sa voix, même si elle te semble lointaine, presque un écho sur lequel tu dois te concentrer pour qu'il parvienne jusqu'à toi. Elle s'agite, reconnaît elle aussi celui que tu tiens en joue. Une ordure. Une pourriture qui ne mérite pas de vivre. Mais ce n'est pas suffisant. Pas suffisant pour sacrifier ce que tu cherches à construire. Et puis le coup part. Sous le choc, t'as peur qu'il s'agisse de ton arme, que ton doigt ait appuyé sans que tu le réalises sur la gâchette. Mais non, c'est Harley. C'est elle qui a abattu l'homme. Quand tu tournes alors ta tête vers elle, confus, un peu secoué, tu ne sais pas quoi lui dire. La remercier ? Tu sais qu'elle détestait ce mec, mais t'es persuadé que ce n'est pas la vraie raison de son choix. Non, elle l'a fait pour toi. Pour mettre fin à ton dilemme morale et l'endosser à ta place. T'es pas doué avec les mots, alors tu te contentes d'un hochement de tête. Un geste qui paraît simple, presque anodin, mais qui pour toi est déjà beaucoup. Ces gens avec toi, la Suicide Squad, souvent tu les considères comme de simples collègues, et parfois, certains, comme Harley, te prouvent qu'ils sont parfois bien plus. « Tout ce que tu veux. » Pour une fois, tu n'es pas d'humeur à lui refuser quoi que ce soit. Te laissant entrainé par la main, vous finissez par retrouver Tracy, visiblement alertée par le bruit du coup de feu. Mais elle ne semble pas dans son état normal. Vraiment pas. « Wow, Tracy, baisse cette arme. » Celle qu'elle braque sur Harley, inconsciemment, et visiblement sous l'influence de la magie. Et c'est bien ce qui t'inquiète, comment lutter contre une force qui possède de tels pouvoirs ? Par chance, pour cette fois, elle semble se ressaisir d'elle-même...

...ce qui n'est pas ton cas. Comment c'est possible ? Quel est donc encore ce sortilège ? « Layla ? » Car c'est elle qui se tient aux côtés de Tracy, elle vers qui elle braque son arme. Son regard clair, son sourire en coin, même son odeur, qui emplit tes narines d'une émotion lubrique contre laquelle tu luttes avec férocité – oh, cette peur de ce qu'elle pourrait soulever. Bang. La balle part, l'illusion prend fin. Et avec elle, ce qu'elle a fait naitre en toi. Mais même délivré, t'as le cœur qui se resserre dans un étau douloureux, tant l'apparition t'a semble réelle. Il te faut quelques secondes pour reprendre tes esprits, pour te raccrocher à la réalité. « J'ai vu quelque chose. » Sec, perturbé, tu te dépêches de descendre les dernières marches pour regagner l'extérieur et le groupe. « J'ai un plan. » Pour l'instant, c'est principalement à Flag que tu t'adresses. Par simple politesse. Car peu importe son avis, ce n'est pas à lui que la décision revient. « Tracy... » C'est maintenant vers elle que tu te tournes. « J'étais avec Harley en haut pendant plusieurs minutes, mais c'est toi que Luxure a cherché à... je sais pas comment dire ça... dévorer ? Qu'importe, je pense que t'as un lien particulier avec elle. » Et tu ne chercheras pas à savoir pourquoi. Ou à mettre Tracy dans l'embarras en l'obligeant à déterminer la nature de leur lien devant tout le groupe. Ce qui est important, c'est les faits. Et les faits sont là. « On pourrait essayer de l'atteindre en se servant de toi. » Oui, c'est bien un rôle d'appât que tu lui proposes. Et elle est tout à fait libre de refuser. « Lawton, je ne suis pas certain que ce soit pertinent de mettre sa vie en danger sans être sûr du résultat. » Agacé, tu fais taire ton supérieur d'un doigt tendu vers lui. T'as pas fini de parler. Et tant pis, tu paieras plus tard le prix de ton insubordination. « Tracy, je t'oblige à rien. Mais je pense que ça vaut le coup de tenter. A nous tous, on pourra essayer de l'atteindre quand elle se sera matérialisée. » Sans certitude que le péché puisse être blessé par des armes humaines, mais ça vaut le coup d'essayer, non ? C'est le seul plan que vous pouvez mettre à exécution rapidement. « Pour la faire apparaître, je pense qu'il va falloir que tu... » C'est délicat à dire. « ...que tu laisses tes pensées vagabonder dans des contrées...lascives. » Bon, elle comprendra où tu veux en venir. Pour attirer Luxure, il faut penser à ce qui la définit. Le souci, c'est que vous risquez tous d'être touché, et qu'il faudra lutter contre. Elle va se matérialiser sous la forme la plus à même de vous atteindre. Et t'en as fait les frais, l'expérience est délicate et douloureuse.

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Les problèmes de conscience, les états d'âme et les remords, ce n'est clairement pas le truc de Harley. Ces choses là, elle préfère les laisser aux super zéros comme Batman et ses oisillons. Et puis Gotham c'est la jungle, c'est manger ou être mangé. De toute façon, ce maquereau ne manquera à personne et certainement pas aux pauvres filles qu'il forçait à se prostituer. Il y en aura forcément un autre qui s'empressera de prendre sa place, mais en attendant c'est une pourriture de moins dans les rues. Pour Harley, l'affaire est classée, ce n'est certainement pas la mort d'un proxénète qui l'empêchera de dormir à poings fermés. Elle n'a même plus envie d'y penser, parce qu'elle est morte de faim. Son ventre gargouille tellement fort qu'elle est presque sûre que le reste de l'équipe peut l'entendre. Perturbée au plus haut point par son envie de nourriture, Harley met un moment à réaliser que Tracy est là et qu'en plus de ça elle braque son arme droit sur elle. « Oh oh. » La pauvre fille ne semble pas avoir toute sa tête... Et puis d'abord, c'est qui cette Layla ? Harley fronce les sourcils et croise les bras en affichant une mine boudeuse, avant de couiner comme une souris quand le coup de feu part. « Non mais dites, faites un peu attention, c'est dangereux ces choses là ! » Une chance pour elle, Tracy semble avoir visé comme un pied, ou alors ce n'est pas du tout elle qu'elle regardait... Au fond, elle s'en fiche un peu, elle est juste soulagée de ne pas avoir été trouée comme un gruyère. Harley soupire de frustration quand Floyd se met à descendre les marches quatre par quatre pour rejoindre leurs coéquipiers du jour. Et là, c'est la vision d'horreur, Boomerang qui est en train d'enlever ses fringues. « Oh bordel, Digger ! » Harley lui file une claque derrière la nuque avec toute la délicatesse – ou pas – qui la caractérise. « Ressaisis-toi ! Parce que Katana, elle est à deux doigts de séparer ton service trois pièces du reste de ton corps ! Et devant Pinky en plus, non mais t'as vraiment honte de rien ! » Elle secoue la tête en affichant une mine outragée, les mains sur les hanches et elle retourne auprès de Floyd. Tatsu marmonne quelque chose en japonais que Harley ne comprend absolument pas, alors elle se contente de lui sourire de toutes ses dents en guise de réponse. Elle fait de son mieux – non vraiment, elle essaie de se concentrer !– pour écouter et enregistrer le plan de Floyd, mais... Son esprit vagabonde ailleurs. La Luxure, elle n'en a pas grand chose à faire. Après tout, personne n'est jamais mort de trop s'envoyer en l'air ! Bon, à part peut-être les vieux croûtons ayant abusé des petites pilules bleues, mais sinon... Harley ne peut s'empêcher de soupirer bruyamment. Et d'un coup elle se redresse, un peu à la manière d'un chien de chasse qui aurait entendu une proie pas très loin. « Dites... Vous sentez cette odeur ? » Cette odeur de... de... Ça lui rappelle l'odeur d'un camion de sucreries à une fête foraine. Barbes à papa, pommes d'amour, sucettes et bonbons, gaufres et beignets... Là, son estomac se met à crier famine pour de bon. « Bon, euh, c'est pas que vos histoires de cœur et de cul ne m'intéressent pas, mais moi j'ai faim ! Je vous retrouve plus tard ! Bye ! » Sans demander l'autorisation de personne, Harley file en direction de l'odeur qui lui fait tourner la tête, plus vite que ses talons hauts ne le laisseraient croire possible. Elle a faim, de plus en plus faim, elle ferait un malheur si elle tombait sur une pâtisserie, une boulangerie ou même un supermarché. Mais dans ce coin de Gotham, c'est peine perdue... Pourtant, Harley fonce comme si elle savait exactement où elle allait. Elle entend Rick lui hurler de ramener ses fesses, mais elle est devenue sourde. Cette maudite odeur de sucre la rend folle, elle n'a jamais eu aussi faim de toute sa vie, elle mangerait n'importe quoi... Sans trop savoir comment, Harley se retrouve dans quelque chose qui ressemble vaguement à une discothèque branchée... En beaucoup plus glauque. Et l'odeur de sucre qui lui donnait l'eau à la bouche disparaît pour être remplacée par une odeur de chair en putréfaction qui lui fait reprendre ses esprits aussi efficacement que si Killer Croc lui avait collé une claque. Et c'est là qu'elle remarque qu'il y a des gens. En train de manger d'autres gens. Harley plaque une main sur sa bouche quand elle sent qu'elle risque de vomir. Voilà, ça y est, elle a l'appétit coupé. Il y a du sang jusqu'au plafond, des... des morceaux de corps humains éparpillés un peu partout et surtout au fond de la pièce, une horreur qui ne peut être que Gourmandise elle-même. Autant dire que la déception est de mise, Harley s'attendait à un truc qui ressemblerait à un Bisounours... « Nope, nope, nope, nope, nope ! » Elle remonte les escaliers qu'elle avait emprunté en vitesse, en hurlant comme une folle, parce qu'elle a bien compris que sa présence n'a pas échappé à la joyeuse bande de cannibales qui se sont lancés après elle. « LES GARS ! HEY, LES GARS, J'AI TROUVÉ GOURMANDISE ET SES COPAINS ! ET ILS VEULENT ME MANGER ! » Pour une fois, ce n'est pas une mauvaise blague.

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Layla ?. Voilà l'appel de Floyd alors que j'ai tiré sur Luka. Et lui confirme qu'il a vu quelque chose. Mais il n'a pas l'air très avenant. Ce que je peux comprendre s'il a l'impression que je viens de tirer sur Layla. Par chance, je le pense assez intelligent pour comprendre que ce n'était pas elle. Parce que... ce n'était pas elle n'est-ce pas ?. J'espère que oui. Mais cela ne pouvait pas être eux. Il n'y avait qu'une seule personne, une seule entité. A l'apparence de Luka et à l'apparence de Layla. Une apparence différente pour chacun d'entre nous quand Harley, elle, ne semble pas avoir vu. Mais il a un plan. Alors il descend les marches et nous rejoignons les autres. Et visiblement, Luxure n'est pas loin. Je regarde autour de nous mais elle est invisible pour le moment. L'espace d'un instant, tout le monde se pare du visage de Luka et la chaleur qui vrille le bas de mon ventre est soudainement insupportable. J'ai un mal fou à ne pas me jeter sur la première personne venue. Heureusement, la voix d'Harley me ramène à la réalité alors qu'elle s'adresse à Digger.

Floyd expose son plan. Il a cependant une certaine précaution lorsqu'il évoque le lien particulier que j'ai avec elle. Il connaît le péché qui m'habite depuis Metropolis. Il sait. Pour autant, il ne l'expose pas trop aux autres. Plus de précautions que celles que j'ai moi-même prises en le forçant à s'expliquer à Layla sur son identité et son boulot... Mais bon, ce n'est pas le moment de regretter mon impulsivité et ma tendance à protéger tout le monde, n'est-ce pas ? Les paroles de Floyd me font froncer les sourcils. Est-ce qu'il vient vraiment de me proposer de servir d'appât ? Je penche la tête. Mon collègue de S.H.A.D.E. croise les bras en secouant la tête de gauche à droite, désapprouvant ce plan à l'évidence. A son tour, Flag s'interpose, mais Floyd poursuit tout de même. Avant que je ne réponde, Harley s'éclipse, ne répondant pas à la protestation de Flag qui a bien du mal à contrôler ses hommes... Le pauvre. Je souris un peu amusée et je réponds à Floyd : « La faire venir ce n'est pas tellement un problème... C'est surtout la façon de la contrôler. On ne peut pas la tuer enfin... J'imagine qu'il n'est pas possible de tuer une force millénaire, alors il faut la contrôler... ». La forcer à quitter les lieux, mais comment la remettre dans le rocher de l'éternité ? C'est bien ça que j'ai lu dans le dossier laissé par notre patron à notre attention. « Il faudrait pouvoir l'emprisonner pour que Captain Marvel puisse la renfermer dans le rocher de l'éternité. Il n'y a que lui qui puisse faire ça. Et à l'évidence, les balles ne servent à rien contre elle. L'électricité peut-être ? ». Le courant électrique peut peut-être l'empêcher de disparaître. Comme l'ancrer dans la réalité ? « Dans tous les cas, il ne vaut mieux pas faire ça ici. Plutôt dans un immeuble abandonné. Jensen, tu pourrais contrôler le trop plein d'émotions ? ». Il y en aura. Les miennes. Les leurs ? Luxure sera là. Alors forcément, ils risquent de perdre pied. Et il est hors de question que tout cela finisse en orgie. Il répond : « Je peux toujours essayer… Mais... C'est beaucoup de risques. Tu pourrais être blessée. Elle va bien finir par revenir par elle-même non ? ». J'hausse les épaules pour simple réponse. C'est l'histoire de ma vie de faire ce genre de choses. Au moins pour une fois je ne serais pas toute seule.

Mais avant que nous n'ayons bougé, la voix d'Harley retentit dans la rue. Elle crie et les appelle. Lorsqu'elle arrive dans leur champ de vision, il est évident qu'elle est poursuivie par d'autres personnes. Toutes ont l'air sales, tâchées de rouge. Ils veulent la manger ? La manger elle ? Pardon ? Jensen a un mouvement de recul et tente de contrôler leur émotion mais eux sont déjà perdu. Il secoue la tête de gauche à droite avant de sortir son arme. Je râle : « Ce sont des civils, évite de les tuer ». Ils sont possédés, mais si nous parvenons à enfermer à nouveau les péchés, ils devraient retrouver leur libre arbitre, non ? Bon, ils risquent d'avoir à faire à de gros traumatismes, mais au moins, ils seront vivants. Je sors aussi mon arme, n'ayant pas très envie de tenter ma chance aux tranquillisants. A choisir entre eux et moi, je préfère rester vivante, entière et sans marque de morsures. Les trenchers ont déjà bien assez œuvrés. Je lève mon arme et tire sans attendre visant les jambes et les épaules. Il faut parer au plus urgent : gourmandise d'abord. Luxure ensuite. « On ne peut pas les laisser se disperser, ils risquent de manger d'autres personnes... ». Déjà, certains d'entre semblent s'intéresser à leur nouvel environnement riche en nouvelles proies. Ils sont affamés. Mais tout en tirant et en essayant de les empêcher de bouger, j'essaie de voir si l'un d'eux est différent. Si Gourmandise a pris une forme humaine. Mais difficile à dire. J'ajuste un nouveau tir et fauche un deuxième cannibale. Jensen lui aussi fait son œuvre et le groupe s’éclaircit déjà. Mais face à cet assaut non prévu, ils cherchent des abris et tentent d’entrer dans les immeubles qui nous entourent. Mauvaise idée. Même isolé ces monstres pourraient faire des ravages.

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Event Seven Sins

Harkness reprit ses esprits avec la frappe d'Harley en plein sur sa nuque. Ses visions idylliques de Katana en geisha se dissipèrent et il aperçut à nouveau la japonaise dans son accoutrement ninja, avec ce masque Kabuki sur le visage. Les pensées de Digger se résumèrent à :

Le pied ! Encore mieux que la fois où j'ai biberonné de la terpine et sniffé de la colle à maquette avant d'aller faire une crise de delirium tremens pendant 6 jours de rang ! Je ne sais pas quelle substance a provoqué cette hallucination, mais j'en reveux !

Il médita sur son fantasme inavouable, les yeux rêveurs, posté aux côtés d'un Killer Croc en train de se curer les crocs. Dans l'intervalle, Harley Quinn s'en était allé explorer l'entrée d'un night-club décrépit aux néons éteints, à la recherche de nourriture pour assouvir l'instinct de gourmandise qui la possédait. Elle ressortit du lieu en criant pour alerter leur attention, avec sur les talons, une bande de cannibale en roue libre. La bande hétéroclite de mangeur de chair humaine allait d'un chauffeur de taxi en train de brandir une tronçonneuse, à une furie en train de tenir fermement des agglomérats de viscères difformes en passant par un courtier en costard en train d'agiter une machette.

La horde leur tomba dessus dans la confusion la plus totale. Loin de répliquer avec son boomerang en bois pour assommer leurs assaillants, Digger, qui se planta devant Liz, l'ado qu'il avait secouru, dans une posture de chevalier protecteur, projeta ses boomerangs les plus meurtriers. Ceux ciselés et bien tranchants. Il renvoya et repropulsa tous ses jouets dans leur danse mortelle. Il trancha des mains, des carotides et des doigts. Des cannibales s'obstinèrent sur divers membres de la Suicide Squad ou des agents d'ARGUS, certains s'enfuirent vers des immeubles. L'australien lui, se mit à déambuler au milieu de la mêlée confuse à la recherche de l'un de ses boomerangs qui n'était pas revenu à l'envoyeur.

« Bordel ! Quelqu'un a vu Wilbur ? Il n'est pas revenu jusqu'à moi ! »

Harkness désignait par « Wilbur » un des boomerang qu'il employait le plus et qui faisait partis de ceux à qui il avait attribué un petit nom par affection. Finalement il mit la main dessus. Wilbur était planté dans la cuisse (jusqu'au fémur) du corps d'un cannibale au sol qui couinait de douleur. George arracha son boomerang de sa cible sans ménagement et récupéra son arme. Il la rangea dans son harnais et alors que la mêlée générale continuait plus ou moins il lança à ceux qui pouvaient l'entendre :

« Eh ! Ça vous rappelle pas Moro Bay ? Ces bestioles qui voulaient toutes nous bouffer ? Y'avait une fille magique, une autre toute en flamme et même Ocean Constipé Master. »

Digger se pencha pour ramasser une main tranchée qui traînait par terre. Le reliquat d'un membre découpé par l'un de ses boomerangs une minute plus tôt (elle avait même encore une alliance au doigt). Il agita la main un peu comme s'il brandissait un trophé dans le style tête coupée vaudou. Il se vanta devant Tracy Trevor :

« T'as vu un peu mon efficacité au boomerang ? Tu veux connaître mon secret pour faire mouche ? C'est comme pour uriner en fait, pour nous les hommes, pour ne pas en mettre à côté ça nécessite un œil précis et une main sûre. »

Fiche codée par NyxBanana

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Tu entends Digger et Harley se chiffonner dans ton dos, mais c'est sur Tracy que tu portes toute ton attention. Tu sais que le plan est risqué, tu n'as pas besoin de l'avis de son collègue pour t'en rendre compte, mais quels autres choix avez-vous ? Vous êtes en train de lutter contre des forces magiques, millénaires, et peut-être inarrêtables. Alors même si ta proposition est un peu bancale, ça le vaut le coup d'essayer. Et elle a raison, les attirer c'est bien, mais il va falloir ensuite les mobiliser pour laisser le temps à Captain Marvel de les récupérer. Seul souci : comment on capture des trucs pareils ? Tu réfléchis, mais votre champ d'action est plutôt limité. « Ton pote là, tu dis qu'il contrôle les émotions. C'est pas celles des autres qu'il faut viser, mais Luxure et Gourmandise elles-mêmes. » Il a dispersé des gens sous l'influence de Luxure tout à l'heure, alors pourquoi ne pas tenter sur la cause du problème plutôt que sur ses conséquences ? Tu ne sais rien de ce mec, ni sur l'étendue de ses capacités, mais encore une fois, ça vaut le coup d'essayer. Tracy en guise d'appât, son partenaire pour immobiliser les deux péchés, et la Suicide Squad pour les emprisonner – temporairement. Bien, il reste la troisième partie du plan : comment les maintenir sur place ? L’électricité pourrait être une solution, mais comment en créer une assez puissante pour les atteindre ? Et surtout, la faire durer assez longtemps ?

Problème qui va rester un moment en suspend, puisque vous voilà attaqués par une horde de zombies affamés. La routine, quoi. Tu jures sous ton masque, déjà lassé par ce bordel sans nom dans lequel Waller vous a encore envoyé, et te rapproche de la mêlée où tout le monde est en train de prendre part. Ces gens devant vous, même s'ils sont devenus des cannibales, sont tout ce qu'il y a de plus normaux sans l'influence des péchés. Alors pour une fois, t'es de l'avis de Tracy, il faut éviter de les tuer. C'est donc dans leur talon d’Achille que tu vises, pour les empêcher d'avancer et de blesser qui que ce soit. Mais tous n'ont pas ta dextérité à l'arme et des balles touchent des endroits dangereux et compromettants pour la survie des victimes. « Je monte sur un toit, vous allez finir par toucher une artère, et là ce... » Un boomerang de Digger passe sous tes yeux et s'encastre dans le cou d'un cannibale. Bon. Il semblerait qu'il soit trop tard pour se soucier du sort de ces pauvres malheureux. D'un haussement d'épaules, tu adresses un regard navré à Tracy. Pour une fois, t'es pas responsable du carnage.

C'est une véritable boucherie. Autour de vous, des corps recroquevillés, des membres coupés, et même toi t'es parfois pris de haut le cœur. T'en as vu des horreurs à la guerre, mais là, ce sont des habitants innocents de Gotham dont il s'agit. Tu t'en es tenu aux talons, mais tous n'ont pas partagé ton initiative. Un peu désemparé, tu observes le champ de bataille. Vous avez stoppé la progression des cannibales, mais à quel prix ? « Il faut que ça s'arrête, tout de suite. » Jusqu'où va aller ce cauchemar si vous ne mettez pas rapidement un terme à l'influence de ces montres ? « Je crois que je préfère encore Morro Bay. » Au moins là, c'est sûr des saloperies sorties des abysses qu'il fallait shooter.

Et au milieu du carnage se dresse Gourmandise, matérialisée sous sa forme affreuse. Elle hurle, elle est frustrée, car vous venez de mettre hors-jeu un bon nombre de ses réceptacles. « Tirez sur cette salope. » Tes deux flingues en main, tes bracelets armés activés, et boom, tu canardes cette pourriture sans le moindre répit. Tu sais pas si ça peut l'atteindre, mais au moins ça te défoule. C'est pour tous ces innocents. C'est pour la soirée de Métropolis. C'est pour toutes les merdes que vous subissez depuis qu'elle et ses potes ont ramené leurs gros culs ici. « Regardez, on dirait qu'elle souffre ! » Oui, elle se tort, elle cherche à se protéger, incapable de disparaître en fumée pour s'échapper. Vous l'avez affaiblie en maitrisant sa horde de cannibales. Vous avez donc une chance de gagner. Avec un plan qui tient la route, vous allez réussir.

résumé :

AVENGEDINCHAINS

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harley & floyd & tracy & digger

Si courir en talons hauts était un sport de compétition, Harley aurait fini médaille d'or aux Jeux Olympiques. La seule chose qu'elle déteste plus que les clowns – merci l'auto-thérapie – c'est le cannibalisme. Ou peut-être bien que c'est juste sa phobie du moment, parce que c'est sûr et certain, elle va faire des cauchemars pendant des semaines ! Elle couine comme une souris quand elle entend de mâchoires claquer derrière elle, comme dans une reconstitution drôlement réaliste du plateau de tournage de The Walking Dead. L'appétit coupé pour de bon, Harley accélère et lâche un cri strident quand les balles se mettent à voler en direction du groupe de cannibales. « Hey oh, les gars ! Je suis encore au milieu, non mais ça va pas ?! » Floyd serait capable de dégommer une mouche en plein vol mais pour les autres, rien n'est moins sûr ! Un boomerang passe sous son nez et refait le portrait de quelqu'un derrière elle, et ce n'est qu'une fois arrivée à la hauteur de son équipe qu'elle s'autorise à reprendre sa respiration. Juste une poignée de secondes avant d'empoigner sa batte à deux mains et BAM elle commence elle aussi à faire voler des dents. Harley cogne au hasard mais pas trop fort quand même, parce qu'elle a bien conscience que ces pauvres gens ont perdu leurs moyens à cause de Gourmandise. « BrRrRrrr. » Elle frissonne en songeant qu'elle aurait pu se retrouver à leur place et elle aussi grignoter son voisin ou sa voisine. « Je suis d'accord avec toi, Muffin, trop c'est trop ! » CRACK, c'est un nez qui est brisé grâce à un habile coup de batte et BING une petite vieille qu'elle envoie dans un tas de poubelles renversées. « Morro Bay ? Avec les gros poissons moches, là ? Ça avait l'air tellement fun ! » Harley affiche une mine boudeuse en se souvenant qu'à ce moment là, Waller avait préféré qu'elle reste sagement à Gotham. Dommage, elle aurait bien aimé rencontrer quelques Atlantes, parce qu'ils sont quand même vachement plus séduisants que des cannibales couverts de sang et de morceaux humains non identifiés. Quand Gourmandise sort de son antre, Harley pointe un doigt accusateur vers elle. « Ah mais c'est pas possible, qu'est-ce que t'es moche ! Tu ressembles à... Tu ressembles à... À un blobfish ! » Un gros ramassis de gelée rose, visqueuse et carrément dégoûtante, donc. Harley lâche sa batte, attrape son revolver et se met elle aussi à vider son chargeur sur Gourmandise. « À cause de toi – » BANG. « J'ai pris – » BANG. « Trois kilos ! » BANG. « ET JE NE RENTRE PLUS – » BANG BANG. « DANS MA ROBE PRÉFERÉE ! » BANG BANG. Plus de balles ? Rien de grave, Harley est pleine de ressources ! « J'espère bien qu'elle souffre ! Imagine avoir faim tout le temps, imagine ! » Rétrospectivement, Harley se dira que ce n'était pas si horrible que ça. Rétrospectivement. En attendant, elle a soif de vengeance alors à défaut de pouvoir avaler un milk-shake vanille-fraise du tonnerre chez Joe, elle va passer ses nerfs sur Gourmandise. Et en plus elle essaie de prendre la poudre d'escampette ? « Non mais tu rêves, la mocheté ! » N'est pas Wonder Woman qui veut, mais depuis qu'elle a vu l'Amazone mettre une raclée du tonnerre à une bande de braqueurs de bas étage à Gotham, Harley se promène avec un simulacre de lasso aux pouvoirs divins – une corde peinte en dorée, donc. Elle fait des cabrioles, rebondit sur le toit d'une voiture et atterrit sur le toit d'un magasin à louer. Elle prend de l'élan et comme une véritable acrobate, s'élance. Elle se rattrape à un lampadaire avant de se laisser tomber sur Gourmandise, qu'elle saucissonne d'une façon qui aurait rendu Wonder Woman super fière – si si, elle le jure. Comme elle ne parvient pas à partir en fumée pour leur échappée, Gourmandise ressemble maintenant à un gros gigot prêt à être enfourné. Fière de son coup, Harley fait une énième galipette avant de s'incliner devant ses coéquipiers comme une artiste de cirque. « TADAAAM ! » Elle ne rentre peut-être plus dans sa robe préférée, mais elle a réussi à arracher un sourire à Rick Flag. Et ça, ça n'a pas de prix. Pour le reste, il y a Weight Watchers.

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Actions de Harley Quinn:

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Floyd et sa finesse naturelle ne m'étonne pas. Mais quand il évoque Jensen et ses talents, son idée n'est pas mauvaise. Ceci dit, influencer directement les péchés est une très très lourde tâche. Difficile de savoir s'il en sera capable. Mais cela pourrait nous permettre de les contenir. Si on arrive à les empêcher de fuir, ce qui n'est pas forcément facile. Cependant, j'avise Jensen d'un œil, qui ne semble pas en désaccord avec cette idée et je me tourne à nouveau vers les autres : « Donc Luxure et moi on aura une petite discussion. On vous gagnera autant de temps que possible ». Avant de perdre complètement les pédales ? Oui. Probablement. Affronter le péché qui est à l'évidence ma plus grande faiblesse, ça ne va pas être facile. Et y résister encore moins. J'espère juste que Jensen réussira à l'immobiliser assez longtemps pour qu'ils puissent faire quelque chose. Il est temps que cette ville s'affranchisse de leurs emprises malsaines. Mais avant d'avoir pu poursuivre cette discussion, tout dérape.

Les zombies cannibales de gourmandise envahissent la rue et malgré elle, Harley se retrouve au milieu du champ de tir. Floyd indique qu'il monte sur le toit au moment où Digger lance son premier boomerang qui atterrit dans le coup d'un cannibale. Bon sang. Je râle : « Ce sont des civils ! ». Ce qui n'a pas trop l'air de le faire culpabiliser. Floyd m'adresse un regard navré. Et Harley elle râle d'être au milieu de tout ce chaos. Mais comme les autres, elle ne tarde pas à fracasser des visages. Dans la mêlée, Digger interpelle et demande si cela ne nous rappelle pas Morro Bay. Oui et non. Difficile de comparer. Quoique, les atlantes de Morro Bay étaient contrôlés par leur reine, peut-être n'auraient-ils pas attaqués autrement. Mais la faim aurait pu les pousser à le faire. En dehors de l'influence de Gourmandise, ces gens n'auraient probablement pas dévorés d'autres hommes. Donc, difficile de comparer les deux foules grouillantes... Et quand Digger se vante, il est difficile de résister à la volonté de lui coller une balle dans le torse. Cela me ferait un bien fou. Je me contente de lui répondre : « Eh bah peut être qu'un jour vous arrêterez d'en mettre partout ». Le commentaire est acerbe, presque agressif. Mais les corps s'amoncèlent autour de nous et cela me navre. Certains encore en vie, plus ou moins blessés, d'autres irrémédiablement mort. Je grimace. Cela n'aurait jamais dû arriver. Autant de civils morts... Ils n'étaient pas responsables de leurs actes et ne méritaient pas de trouver la mort. Mais je n'ai pas vraiment le temps de râler plus que cela que Gourmandise se dresse devant nous. Et Floyd ne perd pas de temps commençant à tirer sur elle. Contrairement à son acolyte Luxure, elle semble souffrir et l'ancien militaire le remarque à haute voix. Mais sa foule de marionnette n'est plus. Elle n'a plus d'emprise sur les gens, ne tire plus aucun pouvoir de sa foule.

Harley se tourne vers le péché et s'adresse à lui. Puis, elle tire à son tour sur Gourmandise, continuant à lui parler, déversant toute sa frustration sur elle. Et lorsqu'elle essaie de partir, Harley la suit, grâce à d'agiles acrobaties. Elle la fait prisonnière d'un lasso doré et l'immobilise. Vidée de sa force, elle se débat, mais cela ne semble pas empêcher Harley de la contenir. En voilà un de fait prisonnier. Il faudra réussir à le maintenir en place pendant que nous nous chargeons de Luxure. Je souris à Harley. La performance mérite d'être saluée, c'est certain. Mais rapidement, je me tourne vers Flag et lui dit : « Ceux qui sont toujours vivants ont besoin de soin ». Et même si faire venir du personnel médical ici ne semble pas l'idée de l'année, il faut tenter quelque chose pour les sauver. « Il faut éloigner gourmandise d'ici pour que les blessés puissent être pris en charge » je me tourne ensuite vers Floyd : « Trouvons un immeuble vide pour nous occuper de Luxure. Il nous faut juste trouver comment l'empêcher de se dématérialiser ». Je marque une pause tout en cherchant un entrepôt vide dans les dossiers que j'ai sur mon téléphone concernant Gotham, le quartier et les péchés. Lorsque j'en trouve un, je donne sa position aux autres avant de commencer à m'y rendre. Il n'est pas très loin. Une fois devant celui-ci. Je dis : « On peut essayer l'électricité si les balles ne font pas effet. Les champs magnétiques peut-être... ». On pourrait aussi nous enfermer toutes les deux dans une pièce, elle aurait de quoi faire avec moi. Mais l'idée ne m'enchante pas vraiment. « Ou peut-être qu’on pourrait la priver de sa capacité de manipuler les autres ? Je veux dire … et si on pouvait la priver de désir sexuel ? ». Un genre de castration chimique en gros. Gourmandise toujours sous contrôle, nous entrons dans le bâtiment pour préparer l’intérieur. Nous nous dirigeons vers le premier étage et une fois dans la pièce principale, un vaste espace de type open space abandonné mais pas désaffecté totalement, nous nous mettons en plus. Finalement, une fois livrée à moi-même, parfait appât, je fais quelques pas, fouinant çà et là dans de vieille caisses de dossiers, les poussant du pieds pour découvrir diverses seringues. Ce faisant, je n’hésite pas à laisser traîner mon esprit jusqu’à Luka. Jusqu’à cette partie de moi qui m’a rendu la vie infernale depuis plusieurs semaines. Et très vite, mon corps prend quelques degré alors que je me laisse petit à petit envahir par cette luxure qui me dévore littéralement. Un bruit. Je me tourne et il est là. Debout au milieu de la pièce, à peine quelques mètres. Luka. Luxure. Il n’est pas. Ce n’est pas lui. Et maintenant, il faut garder la tête froide. Cependant, je joue le jeu. Ils ont besoin d’entendre que Luxure est là, s’ils ne s’en sont pas rendus compte par eux-mêmes : « Qu'est-ce que tu fais ici ? ». Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’il s’avance : « Je suis là pour toi ». Mhhpf. Non merci. Mais plus il s’avance, plus la tension est forte. Plus j’ai du mal à me contrôler. J’ai grandement envie de me jeter sur lui. Mais ce n’est pas lui. Ce n’est pas lui et je ne veux pas de ça. D’ailleurs il dit : « Et si tu arrêtais de résister… Cela serait tellement meilleur… Nous pourrions passer du bon temps ensemble à nouveau… ». Je suis frappée par une décharge de conscience. Ce n’est pas lui. Lui ne parlerait jamais comme ça. Bien au contraire. Je me redresse et je lui dis : « Oh ça oui, tu as raison nous allons passer un bon moment ». Et Jensen se redresse et focalise tous ses talents sur Luxure qui se retrouve déboussolé et immobilisé. Privé de toute émotion, toute luxure, toute volonté de manipuler et de devenir plus fort.

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C'est un George Harkness offusqué qui jeta un regard noir à Tracy Trevor après qu'elle eut suggéré fort explicitement qu'il ne savait pas uriner droit et qu'il en mettait à côté. Le pire c'est qu'elle avait formulé ça non loin des oreilles de Katana, ce qui agita Digger en tout sens. Encore un détail qui allait le rabaisser aux yeux de la japonaise pour qui il ressentait amoureusement la prunelle passion. Il n'eut pas le temps de rétorquer quoi que ce soit pour tenter de rattraper le coche. La Gourmandise apparut dans toute sa splendeur d'immondice et de gélatine. Mocheté puissance 10. Bof, un jour de travail normal dans la bande à Waller. L'injonction de l'ami Floyd tomba sans attendre :

« Tirez sur cette salope. »

Ordre suivis d'effet, sauf par le boulet de l'équipe. Écoutez un peu la voix de Captain Boomerang en train d'interroger le plus sérieusement du monde dans l'interphone, pendant que tout le monde ouvrait le feu :

« Mais comment tu sais que c'est une fille ? »

Le barrage de tir nourris cessa avec la créature qui semblait en suspens. Digger jeta un coup d'oeil à Liz l'ado qu'il avait sauvé. C'était le moment ou jamais ! L'occasion de jouer les cow-boy viril et de signer sa légende devant elle. George s'avança donc de façon nonchalante dans la rue, en se dirigeant vers le péché hideux. Il marchait comme au ralenti, tel un cow-boy en train de traverser la rue jusqu'au saloon, pour aller défoncer le pistolero rival. Le vent vit volter les pans de sa veste lui donnant un certain effet. Pour parfaire son portrait Digger se lissa les favoris sur ses joues et colla un cure dent dans sa bouche. Il le plaça aux commissures de ses lèvres, façon Clint Eastwood. Digger écarta sa veste, dévoilant en plus de son harnais de boomerang sur son torse, un holster de western, UN VRAI ! Qui était ceinturé à sa taille. Dedans, il n'y avait pas un colt évidement, mais un Boomerang. En pur bois de sequoia. Un boomerang à l'ancienne qui faisait singulier comparé à ses autres projectiles en acier dans son harnais. Digger avait même gravé sur le manche de ce boomerang spécial duel : « From Belle Reve with love ».

L'australien se planta devant la créature, tout en prenant la pose. Une posture à mi-chemin entre John Wayne et Gary Cooper. Il lança à l'horreur glapissante :

« C'est entre toi et moi maintenant et... »

Même pas le temps de finir sa réplique, Digger l'égocentrique n'avait pas remarqué que pendant tout son petit numéro de frime complètement vain, Harley avait débuté son numéro d'acrobate. A bondir des toits de voitures aux bâtiments en se réceptionnant comme une vraie trapéziste. Le péché qui ne s'y trompait pas, avait commencé à esquiver vers la fuite. Harley entrava l'horreur avec un simulacre de lasso. Elle ponctua d'un TADAM ! l'immobilisation de leur cible. Liz applaudit à tout rompre. Killer Croc siffla l'exploit à travers ses crocs. Rick Flagg afficha carrément un putain de SOURIRE.

Digger trépigna, il sortit son boomerang de western et le fracassa au sol comme un enfant en bas age que l'on venait de priver de quelque chose. Il objecta furieux :

« Bordel Harley ! C'était mon moment à moi ! J'allais l'avoir ! Pourquoi tu m'as piqué l'occasion ?! Comment tu veux que la patronne m'accorde un jour une remise de peine si je me fais piquer toutes les occaz par vous autres ? C'est comme si j'arrivais à chaque fois en retard comme la cavalerie polonaise ! »

Pas grand monde ne prêta attention au Digger Show. D'une part Floyd et Tracy n'avaient pas perdu de temps et avaient décampé pour orchestrer la capture finale de Luxure ; et d'autres part les agents du SHADE et les hommes de Rick, étaient affairés sur la Gourmandise piégée par Harley. Ils lui balancèrent des projectiles électriques. Des espèce de piques raccordés à des fils. Quelqu'un bascula un interrupteur. La Gourmandise se cabra et hurla. La rue se mit à puer (comme une odeur de bile et de vomi grillé).

« Que quelqu'un cache les yeux de Liz... »

Killer Croc mit sa grosse patte devant le regard de l'ado pour l'empêcher de voir la suite. La Gourmandise couina et glapit, les câbles électriques en envoyaient un sacré coup. La Gourmandise se tortilla comme si elle était sur une plaque chauffante pendant qu'on envoyait la sauce. Ça rappela à Digger les types qui essayaient de se débattre en vain pendant les séances d'interrogatoire d'Amanda Waller (la directrice employait une gégène et plantait les pinces crocodiles sur les parties des mecs qu'elle interrogeait avant d'envoyer le jus.) Les mecs pivotaient et hurlaient avec les veines qui gonflent. C'était le même style pour la Gourmandise. Puis le péché tomba inconscient après un espèce de bruit. Le même genre de bruit que faisait Harley lorsqu'elle mastiquait sa gomme avant de faire une bulle qui éclate en faisant paooow !

Digger ramassa le « lasso » d'Harley qui s'était détaché du monstre, le machin lasso était tout cramé et fumant. Il avait perdu sa couleur doré. George dit à la blonde :

« C'est quoi cette arnaque ? Je croyais que c'était un vrai comme celui de l'amazone moi. »

Fiche codée par NyxBanana

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deuxième groupe ✸ gotham city

Il faut un certain temps à Billy Batson pour reprendre ses esprits, planté au milieu d'un carnage qu'il n'avait pas imaginé. Des corps à l'agonie, d'autres sans vie, et d'autres...charnellement emmêlés. « Ohhhh mon dieuuu. » Mains sur ses yeux, il avance dans la rue en se fiant uniquement à l'agitation et aux voix qui se rapprochent. « Hé les amis ! » Pointe de vitesse pour les rejoindre, où sur le sol, gît déjà Gourmandise, maitrisée par ses camarades. « Bon boulot les héros ! » … ou pas ? Après quelques secondes d'observation, il remarque la batte ensanglantée d'Harley, les boomerangs d'Harkness plantés dans les civils, et l'allure particulière des autres membres du groupe. Et soudainement, Billy se sent beaucoup moins à l'aise. « Ou les pas-héros, comme vous préférez. Ne vous souciez pas de moi je ne fais que passer. » Où est Luxure ? L'éclaire jaune quitte le premier groupe pour rejoindre le second, visiblement en plein exécution d'un plan pour attraper le péché lubrique. C'est donc en chuchotant que Billy s'adresse à eux, craintif de perturber leur concentration. « Je m'occupe de ramener Gourmandise d'où elle vient pendant que vous vous occupez d'attirer l'autre ici. C'est vraiment pas pour les enfants, et je... » Il s'arrête subitement, avant de se reprendre aussitôt : « Enfin, moi je suis un adulte, mais je suis occupé. Je reviens quand vous avez terminé ! A plus dans le bus ! » Et bim, Captain Marvel s'empare de Gourmandise, direction le Roc d'Eternité, où elle retrouvera la prison qui l'attend. Un de moins en liberté.

précisions utiles :

→ Comme promis, voilà Billy Batson/Captain Marvel/la cavalerie à la rescousse BURNING SKIN ✸ (seven sins, groupe 2) 1933588154

BURNING SKIN ✸ (seven sins, groupe 2) 1933588154

la MAJ approchant, il vient vous aider en finir avec ces maudits péchés, et les collecter pour les ré-enfermer dans leurs statues BURNING SKIN ✸ (seven sins, groupe 2) 21141223

BURNING SKIN ✸ (seven sins, groupe 2) 21141223

→ Il ramène Gourmandise au Roc d'Eternité, épaté de l'efficacité du groupe. Pendant son petit aller-retour, il laisse les autres attirer Luxure, et il viendra la récupérer elle aussi quand elle sera immobilisée.
→ On touche à la fin de cette intrigue, voici le dernier tour ! Faut donc se focaliser sur Luxure, dernière étape avant la victoire.
→ Billy fera une dernière apparition une fois que vous aurez vaincu Luxure pour ramener le péché au Roc, à vous d'assurer BURNING SKIN ✸ (seven sins, groupe 2) 21141223

burning skin

T'es plus certain d'être en mission de la Suicide Squad, mais plutôt devant le Harley Show. Comme à son habitude, ta partenaire n'est pas du genre à faire dans la dentelle, et Gourmandise paye le prix des longues semaines qu'elle a subi sous son influence. Une vengeance justifiée et méritée, qui en plus a le mérite de te faire sourire. Derrière le masque, bien caché, il s'étire d'un bout à l'autre de tes lèvres. « Bien joué, Harley. » Mais ceci n'est qu'une bataille de gagnée, la guerre doit encore être menée. Vous ignorez pendant combien de temps Gourmandise va rester sonnée, et surtout, il vous faut maintenant retrouver Luxure. Pas le temps de vous féliciter trop longtemps ou de vous reposer sur vos lauriers, il faut passer à la suite. Tu acquiesces à l'initiative de Tracy, pas de temps à perdre, il faut en finir vite. Après avoir rechargé tes armes, tu la suis jusqu'à l'immeuble abandonné où vous allez pouvoir manoeuvrer loin des civils. Tu sais que votre plan n'est pas parfait, qu'il est faillible, mais c'est le seul que vous avez à disposition. Et puisque tu as eu son accord, pourquoi ne pas tenter le coup. « Je sais pas comment on va faire pour trouver de l'électricité dans un immeuble délabré. Et encore moins une dose assez grosse pour l’assommer. Je vais improviser. » Quoi ? Comment ça c'est pas rassurant ? Si vous êtes parvenus à maitriser Gourmandise, vous pouvez aussi le faire avec Luxure. Avec un peu de chance. « Son pouvoir dépend de nous tous, de ce qu'on dégage et ce dont elle se nourrit en exacerbant nos émotions à outrance. Pour la priver de désir sexuel, il faudrait qu'on se prive nous-même de ça. Et je sais pas toi, mais moi, j'ai aucune foutue idée de comment réaliser cet exploit. » Très franchement, même en te concentrant le plus ardemment du monde, tu crains que ce ne soit pas aussi simple que ça. Parfois, il y a ces désirs enfouis au fond de nous-même qui refusent de se taire. Tu ne fais pas exception. Tu ne tournes alors vers le camarade de Tracy, celui à qui tu as confié ton idée tout à l'heure. « T'es notre seul espoir. Va falloir que tu donnes tout pour essayer de l'immobiliser. » Oui, tu les mets tous les deux en danger, mais s'ils travaillent pour S.H.A.D.E, c'est un risque dont ils ont conscience à chaque mission. Il faut souvent savoir vivre dangereusement pour obtenir des résultats. Ils n'ont peut-être pas l'appellation suicide dans leur groupe, mais c'est tout comme.

A Tracy de jouer. Elle peut te faire confiance – même si tu doutes que ce soit le cas – tu ne laisseras pas cette monstruosité lui faire du mal. A l'affût du moindre bruit et du moindre mouvement autour de vous, tu attends patiemment que Luxure veuille bien se montrer, attirée par les pensées salaces de Tracy. Et bingo. Voilà saloperie numéro deux. Et cette fois, elle ne se présente pas à toi sous la forme de Layla, mais celle d'un homme qui t'est inconnu, et probablement étroitement lié à elle. Le petit jeu est terminé, et Jensen ne perd pas une seule seconde. La créature est subitement immobilisée, elle cherche à se débattre, et tu vois l'agent en faire tout autant. Pourvu qu'il ne souffre pas durant ce duel mental. « Bon, à mon tour. » Tu te mets en position de tir, bras tendu, et tu envoies ta balle en plein milieu de son crâne. Elle hurle, sent qu'elle perd le contrôle elle aussi, et qu'il est impossible de s'échapper. Tu tires une seconde balle, en pleine poitrine cette fois. Elle s'affaiblit, mais comment faire pour la capturer définitivement ?

« Ouah super, vous avez réussi à chopper cette horreur. » L'homme qui apparaît subitement est vêtu d'un costume rouge et jaune à la longue cape blanche. Tu ignores son nom, mais tu l'as déjà vu lors de mission de la Justice League. Et il vient répondre à l'épineuse question que tu te posais précédemment. Qu'il vous débarrasse de ce truc une bonne fois pour toute. « Il était temps que vous arriviez, les héros. » T'es un peu mordant, mais bon, avec tout ce que avez vécu et vu ce soir, t'es dans ton droit le plus absolu. « Merci pour le coup de main, je la ramène d'où elle vient. Tout est terminé, s'en est finit de ces vilaines bestioles. » Et boom, aussi vite que le vent, l'homme s'empare de Luxure et l'emporte avec lui, libérant Jensen et Tracy. Tu te hâtes vers eux pour t'assurer qu'ils vont bien après ce face à face pénible et sûrement douloureux. « Tout va bien ? » C'est finit. Tu le sens. Ce qui habitait au fond de toi n'est plus, elle a disparu complètement. C'est comme si t'étais libéré de lourdes chaines à tes chevilles. « Bravo. C'était du bon boulot d'équipe. » Puis tu ajoutes : « Mais j'espère ne plus jamais vous revoir. » Sans offense hein, mais ce genre de missions, t'as pas envie d'en subir toutes les semaines. Et pour la dernière fois de la journée, tu souris, sans qu'ils n'en aient la moindre idée.

résumé :

AVENGEDINCHAINS

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harley & floyd & tracy & digger

Un à zéro pour Harley Quinn, la reine de Gotham City ! La mocheté n'ira plus nulle part, la partie est finie pour elle. Et heureusement parce que si elle avait continué comme ça, Harley aurait fini par se transformer en barbe à papa à force d'ingurgiter tout ce sucre. Mais elle au moins, elle n'a mangé personne ! Rien que d'y penser elle en a des frissons, c'est vraiment dégoûtant cette histoire. En retenant Gourmandise, Harley se sent un peu comme Wonder Woman avec son lasso, même si bon on ne va pas se mentir, elle est quand même vachement moins classe. Mais hé, tant que ça fonctionne ! Si elle s'écoutait, elle irait cogner la mocheté avec sa batte mais pour une fois, elle fait preuve d'un peu de sérieux. Si si, vraiment ! Même Waller en resterait les fesses collées sur sa chaise. Ou peut-être pas, allez savoir, rien ne semble jamais perturber cette femme, elle ne semble même pas avoir été touchée Gourmandises et ses copains-copines. Harley roule des yeux et secoue la tête quand Digger se met à râler, comme à chaque fois que soit-disant elle lui vole une occasion de briller. « Si tu pensais un peu moins avec ta petite nouille et un peu plus avec le pois chiche de cerveau, tu ne manquerais pas de rafler la mise à chaque fois ! » Non mais, et puis quoi encore ? Harley manque de faire une crise de fan hystérique lorsque Shazam – ou Captain Marvel, c'est selon les goûts – fait sa soudaine apparition au milieu du carnage cannibale et de l'orgie glauque. Visiblement il n'est pas à l'aise, mais ça lui passe complètement au dessus de la tête. Un membre de la Ligue de Justice en personne est là et en plus il est épaté qu'ils aient réussi à capturer Gourmandise ! Harley en est sûre et certaine, elle a des étoiles dans les yeux à ce moment même et une petite voix lui souffle que d'ici peu, ce sera lui son nouveau héros préféré. Faut dire que son costume, il en jette ! Quand il repart avec le Péché, Harley relâche son simulacre de lasso et se met à sautiller sur place, surexcitée. « HIIII LES GARS, VOUS AVEZ VU ? VOUS AVEZ VU ÇA? » Difficile de passer à côté, mais Harley adore pointer du doigt les choses évidentes. « Et un de moins, WOOHOO ! » Plus que six ? Aucune idée, mais une chose est sûre, il leur reste encore Luxure sur le dos. Mais Harley, elle, estime qu'elle a assez donné de sa personne pour cette mission. Essoufflée, elle pose ses mains sur ses hanches et soupire bruyamment avant de lancer un regard pour le moins fatigué à Digger. « Qu'est-ce que je viens de te dire ? Ton pois chiche ! Si j'avais un vrai super lasso comme Wonder Woman, tu crois que je traînerais encore avec une bande de losers comme vous ? » Même si elle les apprécie beaucoup, ces losers, il faut bien dire les choses comme elles sont. À l'exception de Katana qui est là de son plein gré, ils forment une belle bande de bras cassés qui ne doivent leur survie qu'à leurs capacités hors du commun. Mais sinon ils sont bel et bien une bande de losers, au sens propre comme au figuré. Pendant que le reste de l'équipe prend soin de péter les dents de Luxure, Harley va s'asseoir sur le rebord d'un trottoir et sort de l'une de ces poches un bubblegum qui a miraculeusement survécu à son appétit sans limite. Elle ne tarde pas à faire d'énormes bulles roses qui éclatent avec un POP bruyant et quand Shazam revient, elle en fait une tellement grosse qu'elle lui éclate à la tronche et elle se retrouve avec du bubblegum partout. Mais rien ne saurait entamer sa bonne humeur retrouvée, alors elle lui fait coucou de la main pendant qu'il embarque Luxure. Et hop, mission accomplie ! La Suicide Squad qui aide la Ligue de Justice à sauver le monde, celle là elle ne l'avait pas vue venir ! Zut, elle n'a pas eu le temps de demander un autographe au héros, elle aurait bien aimé pouvoir l'ajouter à sa collection. Du coup elle sera obligée de le revoir, c'est obligé ! En décollant un morceau de bubblegum collé dans ses cheveux, elle se relève et trottine joyeusement jusqu'au reste de l'équipe. Elle est tellement contente de les voir tous en un seul morceau qu'elle se jette au cou de Rick pour l'embrasser sur la joue avant d'enlacer Killer Croc. Puis comme une gamine impatiente, Harley tire sur la manche de l'uniforme de Floyd. « On rentre maintenant ? Je dois vraiment, vraiment me remettre à la gym. Ça urge. » Le tout dit avec le plus grand sérieux du monde. Elle a un rencard avec Poison Ivy bientôt, alors il faut qu'elle rentre dans sa robe préférée.

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