I'm Batman

(001), La mort de ses parents, Thomas et Marta Wayne, sous ses yeux quand il n'était qu'un enfant l'a marqué à tout jamais. C'est cet évènement qui a créer un traumatisme de telle taille que Batman s'est insinué écrasant presque entièrement la personnalité de Bruce. Dans ce coeur sombre se niche le besoin de vengeance, la rancoeur, la culpabilité, la colère, la solitude et la douleur qui le défini encore aujourd'hui. (002), La perte de ses parents, la mort de Jason Todd, ou encore la balle ayant touché Batgirl, autant de choses qui font que Bruce Wayne est absolument terrifié à l'idée de perdre un membre de sa famille. C'est pour cela qu'il ne s'est jamais marié, n'a jamais eu l'intention d'avoir des enfants et a même refusé dans un premier temps la bat-family. C'est Alfred bien sûr à qui l'on doit les Robin autant que Batgirl mais aussi à la persistance de ces derniers à s'imposer à Batman. (003), Très méfiant, Bruce ne fait guère confiance à qui que ce soit et demeure très discret et secret, préférant n'avoir quasiment pas de vie en tant que Bruce Wayne plutôt que de risquer de dévoiler sa véritable identité, à savoir Batman. Véritable double personnalité, Batman est plus qu'un masque, c'est ce qu'il est vraiment. C'est la carapace qu'il a forgé. Et Batman est plus méfiant encore que Bruce, il ne fait confiance à personne pas même à ses amis, que ça soit la Bat-family ou la Justice League. (004), Difficile de le croire mais Bruce Wayne ressent des émotions, cependant il ne les montre jamais. Cela fait parti du personnage. Toujours sombre, toujours austère, toujours inflexible et autoritaire, toujours sec comme un pruneau. Il ne déserre jamais les dents, sourit rarement, mais a une belle ride du lion creusée entre ses deux sourcils à force de les froncer. A dire vrai, il se déride très rarement. Parfois, Barry Allen y parvient. Mais c'est rare. (005), Vicky Vane, Catwoman, Talia Al Ghul, on pourrait croire qu'il est un tombeur mais en fait, Bruce Wayne passe son temps à repousser les femmes quitte à ensuite les regretter amèrement. Il aime, oui, mais ne s'accorde jamais le loisir de réellement aimer, et surtout, il ne les laisse jamais pénétrer sa vie. Persuadé que s'il venait à être heureux sa vie serait aussitôt détruite à nouveau, il s'exclu tout bonheur. Ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas conscience du mal qu'il provoque chez ceux qui ont le malheur de l'aimer. (006), Sa moralité est tout à fait discutable. Certes, il ne tue jamais mais n'hésite pas à marquer au fer rouge des criminels ou à les laisser s'entretuer pour faire le ménage. Certes, il n'utilisera jamais une arme à feu, mais il n'hésite pas à suspendre des types dans le vide pour les faire parler. Certes, il combat les criminels et aide la police de Gotham autant que la Ligue de la Justice, mais pour autant, il est lui-même considéré comme un criminel par la loi, et agit souvent en tant que tel. Batman a sa vision du monde et s'autorise des choses qu'il ne permettrait pas que d'autres fassent. (007), Plus grand détective du monde, c'est avant tout un esprit logique et scientifique qui se passionne pour les sciences, la mécanique, l'informatique, l'intelligence artificielle autant que la pensée humaine et sa logique. Ainsi étudie-t-il soigneusement le comportement de ses criminels les plus déviants, et a-t-il toujours un coup d'avance sur ses ennemis quelqu'ils soient, et d'où ils peuvent venir, même du fin fond de l'espace. (008), Paranoïaque jusqu'au dernier degré, Batman a toujours dix millions de plans de secours au cas où Superman se retournerait contre l'humanité, au cas où des extraterrestres tenteraient de l'envahir, au cas où des zombies contamineraient l'humanité... Bref, il a plus de plan encore que n'en a le gouvernement américain. Et certains de ses plans prévoient tout de même que ses amis se retournent contre lui. (009), Obsessionnel, au fond, Batman ressemble beaucoup plus à son éternel ennemi qu'il ne veut bien l'admettre. Comme le Joker, il règne sur les ténèbres et le chaos, comme lui, il a un trouble de la personnalité, comme lui, il a vécu un traumatisme profond, enfin, comme lui, il a dû accepter la présence d'une famille alors qu'il n'en voulait pas. Mais Batman refuse de voir ces similitudes. Le Joker lui a trop pris, trop fait mal, pourtant, à la fin, il finit toujours par l'épargner, et espérer qu'un jour, ils ne seront plus ennemis. (010), Il a peur à la base des chauves souris, et c'est de là qu'il a puisé son inspiration pour créer Batman, mais cela est sans doute le secret le mieux gardé.

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