Tap.Tap. De manière régulière, mes talons frappent légèrement le sol. Rythmer par ma marche, ou par la musique que j'ai dans les oreilles. Souvent je m'en rend pas compte, mais je prend la rythme de la musique que j'écoute. Certaines fois je plus essouffler que d'autres, donc une théorie des plus crédibles je dirais. Je marchais assez régulièrement, ayant la chance d'avoir tous les commerces de proximité non loin de chez moi. Un petit quartier tranquille, sans doute un peu bobo, mais j'aimais dire et penser que c'était le coin cosmopolite de StarCity. Et puis il fallait dire que cela avait un avantage pour quelqu'un comme moi : c'était calme. Les habitants étaient respectueux et c'était trop « différent » pour que les gangs ou autre fasse beaucoup leur affaires chez nous. Bien que j'étais stressée de savoir mes chats ce baladant dehors, avec cette peur au ventre qu'une voiture les écrasent. Aurais voulut rester à la campagne, il y aurait eu moins de risque.
Sacs cabas en main, avec sur mon mon sac à dos pour les produit les lourd, encore deux rues et je serais chez moi. Je connaissait ce trajet par cœur je le faisait depuis trois ans maintenant. Quand je suis arriver à StarCity je m’étais installer dans un appart vraiment miteux, sans mes chats. J'avais vite pété un câble. Heureusement par la suite j'ai pus acheter -avec un crédit bien sûre- une Tiny House, dans la partie la plus récente de la ville. Des nouveautés qui montre que StarCity vivait avec son temps et avoir les progrès qu'on faisait. Et j'étais bien installer, c'était ma maison et un jour je pourrais même l'emmener et m'installer ailleurs.
Suivant le trottoir en chantonnant, je tourne à droite pour suivre une petite rue entre deux rangées de maisons. Pendant un moment j'ai crut que les murs changeait de couleur tout seuls. Puis toutes une partie des maisons autour de moi disparurent. Hein ? Je me retourne et derrière moi je voie littéralement un champs de bataille, une ville en état de destruction des plus avancer. Mais c'est quoi ce bordel. Et avant que je puisse sortir un juron, une voix ce fit entendre, une voix pas du tout rassurante !
Il est sérieux ? J'insulta ce « Collectionneur » de nombreux de nom en français. J'étais déjà angoissée sur ma Terre à moi, mais ici j'allais mourir d'un arrêt cardiaque ! C'était pas possible comment un boulet comme moi pouvait vivre dans un monde apocalyptique. Je sentis mes jambes tremblées, mes mains laissèrent tomber mes sacs. Tombant à genoux, le souffle coupé, je sentais des larmes incontrôlables, mont et couler sur mes joues. Putain !
Encore une journée que je passe seul, c'est une chose qui m'arrive assez régulièrement en ce moment. J'ai besoin de me prendre un peu de temps pour moi pour être plus performant. Depuis que Diggle et Roy sont partis, je travaille en solo dans la ville. Bien sûr, Dinah vient me prêter main forte de temps en temps, mais elle a aussi ses occupations. Elle est aussi insaisibale que le vent, c'est sûrement cette liberté qui me fait craquer pour elle. Les choses sont parfois compliquées entre elle et moi. Nos disputes ponctuent régulièrement nos vies, mais on s'aime et ça je ne pourrais pas le nier. Je devais m'entrainer, devenir un homme meilleur, pour pouvoir la protéger ... même si elle n'en a pas vraiment besoin. Malgré tout, ce n'est pas seulement pour elle que je dois devenir plus fort, je dois aussi protéger les jeunes Titans, la prochaine génération de héros. J'ai déjà échoué une fois et ça a failli détruire le monde. Je n'ai pas réussi à arrêter Slade, ils étaient tous mort. Bart à changer la timeline, il a approché la Terre de la fin du monde et tout ça à cause de mon incompétence. Je ne devais plus jamais faire cette erreur, je devais m'améliorer pour pouvoir les protéger. Si je n'y arrive pas, je ne serais pas digne d'être un justicier. Dire qu'il y a quelques années, je n'agissais pas vraiment pour la justice, j'agissais par vengeance. J'étais violent, meurtrier et je croyais que c'était ça la justice. Un jour, j'ai appris auprès d'une apprentie justicière la plus grande des leçons. Parfois, pour s'améliorer, il faut savoir se remettre en question. Ces instants de solitude me servent à ça, à me remettre en question, à me détendre. Aujourd'hui, je suis dans mon QG, torse nu, l'arc à la main. Je reprends mes premiers entrainement, ma respiration calme, j'attends que la machine à balle de tennis s'amorce. Mes doigts lache la corde et je vois ma flèche se planter dans le mur. Soudain tout semble bouger, je commence à avoir froid, comme si je me trouvais à l'extérieur. Je sors une nouvelle flèche de mon carquois et je me trouve soudainement dans une ruelle que je ne connais pas.
- Bordel, qu'est ce qui se passe ?
Le froid me fait un peu frisonner. J'ai connu pire malgré tout ... il ne faut pas que je reste statique. J'entends soudain une vois, une voix puissante. Un certains "collectionneur" se fait une petite expérience entre deux mondes. Super, on ne peut pas avoir la paix cinq minutes. Bon, les amazones et les atlantes s'affrontent et si on veut sortir d'ici, nous devons être l'espèce dominante. Donc il nous pousse à nous entre tuer. J'espère que les individus de Terre IV ne sont pas aussi bête pour suivre bêtement ce qu'un extra-terrestre leur dit ... après ils ont été assez bêtes pour se battre entre amazone et atlante. Je suppose qu'il faut pas trop leur en demander. Bon, je ne dois pas rester ici. Déjà premièrement, je dois me trouver de quoi m'habiller. Parce que rester torse nu avec mon arc et mes flèches, ce n'est pas vraiment le meilleur moyen de survivre en zone de guerre. Je commençais donc à bouger pour essayer de me repérer. J'étais allé qu'une fois à Londres et j'espérais me repérer un peu dans ces ruines. C'est là que je trouvas une femme en pleure dans une rue. Sûrement une autre habitante de Terre I. Il ne fallait pas qu'elle reste là. Vu l'état de la ville, je doute qu'il lui permette de rester en vie très longtemps. Je m'approche donc d'elle, doucement.
- Mademoiselle, vous ne devez pas rester ici ! En pleine rue ça peut être dangereux !
Je lui tend la main, je surveille tout de même les alentours, de peur que quelqu'un nous tombe dessus. Il faut qu'on trouve un endroit à l'abri. Je ne suis pas sûr que les appartements soient le meilleur endroit. Le mieux serait peut être de trouver les sous terrains ... Je pense soudain à Dinah, si ça se trouve elle se trouve aussi ici ! Il faut que je la retrouve pour l'aider. Je ne me pardonnerais pas s'il lui arrive quelques choses. Dans tout les cas, je ne pouvais pas laisser une civile ici, il faut que je la mette à l'abri et vite.
Genoux à terre, les mains contre le sol, je sens mon corps trembler. Une secousse entre le frisson et la convulsion. Avec un effet de flou tout autour de moi, ma vision périphérique perdant en efficacité. Mon oui aussi qui diminuait, comme si mon corps essayait de ce mettre dans une bulle, comme s'il voulait s'isoler de tout ce qui ce passait. Ce protéger pour éviter d'en supporter trop, enfin de craquer surtout, de dépasser les limites. Sans m'en rendre compte, j'avais aussi peur de « passer au vert » comme je disais. Mes crises de panique étaient maintenant lié à cette partie de moi, à ces pouvoirs qui profitait de la disparition de mes barrières pour ce pointé. Pas maintenant. On était dans un endroit, certes, pleins de décombres, mais bourré de métal. Que cela soit les tuyaux en plomb ou en cuivre, les poutres métalliques ou même les renforcement dans le béton de construction. Je sentais tout cela, comme on pouvait sentir différent odeurs dans une même pièce.
Dans cet environnement tellement hostile, une voix -qui n'est clairement pas celle du Collectionneur- ce fait entendre. Sur le coup je n'y fait guère attention. Jusqu’à ce que relève la tête, et voie une personne devant moi. Je souffle, j'ai du mal à respirer. Quoi encore ? On vient m'achever ? Pourtant instinctivement, je prend la main qui m'est tendue. J'arrive à me relever, malgré mes jambes en mousse. Debout, la seul chose à la quelle je pense c'est de récupérer mes sacs. Quitte à être dans un monde post-apocalyptique, je veux garder le peux de vivres que j'ai.
Je ne sais pas quoi faire, je n'arrive même pas à penser clairement. Il va falloir que je me pose dans un coin pour me calmer. Je savais qui était en face de moi -j'étais pas en état de faire réellement fonctionner mon cerveau- mais il avait intérêt à avoir des idées. Car personnellement, la panique allait duré un bon moment dans ma tête. Je serre mes cabas, comme si ma vie en dépendait. Je ne comptait pas les lâcher ou les perdre hors de question. Je comptait survivre un peu avant de me faire dézinguer par une Amazone ou un Atlante. Quoi que la plus envisageable des solutions cela serait de mourir de faim sur le long terme.
-Je...Je...vous suis....
J'arrive à articuler quelques mots, et pour l'instant cela sera les seuls. Qui qu'il soit il va devoir mener la braquer, car moi je coule à moitié.
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