Une petite remise en contexte s'impose. Lorsqu'Oliver a rencontré Mari, il était lui aussi à ses débuts de justicier. A vrai dire, il était à une période un peu sombre de sa vie. La justice et la vengeance se ressemblait. Il avait alors appris que son père avait caché beaucoup de chose. Mettant la main sur un complot gigantesque qui pesait sur Star City. Il ne voyait que la violence pour répondre à la violence. De plus, il n'était pas tout à fait maitre de ses pulsions et choissisait parfois d'être le bourreau. Il avait quelques équipier, il venait de prendre Roy sous son aile et faisait équipe de temps en temps avec John Diggle. Néanmoins, ce soir là, il agissait seul, comme de nombreuse fois. Sa croisade était plus personnelle, un ancien associé de son père travaillait avec la pègre. Il était temps que cela cesse.
Voilà plusieurs soirs que je veille en ville, enquêtant sur un des anciens associés de mon père. Ce dernier recevait des pots de vins de la pègre pour que l'entreprise perde certaines cargaison à des endroits bien précis de la ville. Bien qu'il ne se trouve plus dans l'entreprise, il continu son commerce avec les trafiquants. Dire que j'aurai pu passer à côté de lui et qu'il aurait pu ne jamais être inquiété, ça me dégoute. J'ai remonté jusqu'à lui à cause d'une sale affaire. Un gamin avait été tué par des armes qui avait été volé à Queen Corps, il y a de ça quelques années. Bien sûr, la police est venue m'interroger et ça m'a fait mener mon enquête de mon côté. Je ne voulais pas en parler à John et à Roy. Cela concernait mon entreprise, pas notre mission en tant que justicier. Enquêter ne fût pas une mince affaire et j'ai du planter quelques jambes et briser quelques membres pour avoir des réponses. Maintenant que j'avais tout les éléments, il était temps d'aller mettre un coup de pied dans la fourmillière. Justement, le parrain de la pègre diner au restaurant ce soir. Qu'est ce que cela pouvait être cliché. Je verifie une dernière fois mon équipement et je démarre. Ma moto fonce sur la route, les pneus adhérant parfaitement au sol. La nuit était douce et la route dégagée. Cela faisait presque une semaine que l'archer vert n'avait pas fait son apparaiton. Voilà, il était temps de refaire une entrée fracassante. Je saute peu de temps avant l'impact, ma moto traversant la vitrine du restaurant, le bruit du verre se brissant résonne dans toute les rues aux alentours. Je sais déjà que j'ai peu de temps avant que la police arrive. Mes flèches commencent déjà à pleuvoir, sur les personnes les plus réactives. Les flèches sont précises, sanglante et meurtrières. Je marche, rentrant dans le restaurant, mes pieds écrasent le verre répandu sur le sol. Je commence à frapper fortement les hommes de main du parrain de la mafia. Ce dernier c'est déjà enfui. Ce n'est pas grave, je suis sûr que ses hommes me diront où le trouver. Je me sers d'un couteau que je trouve pour le lancer et désarmer un des mafieux. J'esquive un coup et propulse l'un des hommes à travers une table. Très rapidement, c'est un véritable chaos qui se déroule dans le restaurant. Les premiers coup de feux commencent à pleuvoir. Je me réfugie derrière un comptoir, attendant le bon moment pour agir ... Voilà, certains rechargent, je bondis et tire des flèches, chacune touche leur cible ... sauf une, un homme qui s'enfuit. Les sirènes de polices retentissent au loin. Je pars à la poursuite de cet homme qui sort par l'arrière du restaurant. Ma flèche vient directement se planter dans sa jambe, le faisant chuter immédiatement. Je viens le saisir et je le plaque sur le mur, mettant une de mes flèches sous sa gorge.
- Dis moi où se trouve ton patron ! Je n'ai pas le temps de discuter, je te laisse cinq secondes ! Un ... deux ...
Je vois son visage blanchir sous la terreur. Mon visage ne laisse passer aucune émotion. Je pourrais le planter, là, ce sera si facile. Il a intérêt à me répondre et vite. Je n'ai pas le temps d'attendre, surtout que la police ne va pas tarder à débarquer. J'ai plutôt intérêt de disparaitre de la zone avant qu'ils arrivent. Surtout que ce n'est pas le grand amour entre eux et moi. Même si on est dans le même camps !
Je n'ai pas envie de tuer cet homme, même s'il le mérite. Je ne fais pas couler le sang inutilement. Là, je n'avais pas le choix, déjà parce que ces ordures ont tué des gamins et que je devais remonter jusquà leur chef rapidement. Je sens qu'il est sur le point de craquer. Parfait, je n'aurais plus qu'à l'assomer et reprendre ma traque. Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il s'était passé. Je me retrouve soulever et balancer dans une poubelle avec force. Je pensais que c'était un gorille du mafieux, mais non, c'était une femme dans une tenue de justicière. Un regard froid, glacial comme si elle me jugeait. C'est qui celle là ? J'allais répondre, mais je la vois s'envoler avec l'homme de main. Je reste une seconde immobile, je prends mon arc, une flèche, je m'apprête à tirer. Je suis sûr de toucher ma cible, mais je baisse mon arc. Cela ne vaut pas le coup. Je range ma flèche et je retourne dans le restaurant. Je sens mes os craquer à cause de la douleur. Les sirènes de polices se font de plus en plus proche. C'est une question de seconde, je démarre prêt à partir ... mais je me stoppe. J'entends quelques choses vibrer. Je fouilles un des cadavres et je trouve un téléphone. Je prends pas le temps de l'ouvrir pour le moment. J'enfource ma moto et je quitte rapidement les lieux. Evitant les rues avec des caméras. Après quelques minutes je reprend le téléphone et le regarde. L'homme avait reçu un message, disant que Trevor était à l'hopital et que s'il était encore en vie c'est qu'il avait parlé. Donc, il devait l'éliminer. Ca complique les choses, j'allais devoir attendre avant de reprendre ma chasse. Je ne pouvais pas laisser des innocents se faire tuer. Ce ne serait pas arrivé si cette justicière n'était pas intervenue ! Je l'aurai simplement assomer et la police l'aurait arrêté. Dans ce cas là, ils n'auraient pas lancer un assaut. Je grogne, je n'étais pas sûr d'arriver à temps. J'allais avoir besoin d'aide et vite. J'appelle alors John et Roy et je redémarre. Je tombe sur leur messagerie, je soupire.
- Spartan, Speedy, on a un problème. La mafia va envahir l'hopital de la ville. J'ai besoin de renfort !
J'arrive rapidement sur place. Je trouve déjà un vigil mort à l'entrée de service. Je suis arrivé trop tard ! Cela me met hors de moi ! J'ai beau blamé cette justicière, je sais que c'est en grande partie ma faute ce qu'il se passe ici. Il fallait que je trouve le dénomé Trevor avant eux. J'active l'alarme incendie afin que les civils commencent à évacuer le batiment. Je commence rapidement à monter les escaliers, si je me trompe pas, il devrait être au cinquième étage. Après tout, c'est souvent à cet étage que se trouve mes victimes. Maintenant, il allait falloir que je trouve où. L'hopital est trop grand pour que je fouille tout tout seul. Soudainement, mon oreillette se met à fonctionner. C'est la voix de Diggle que j'entends, il me dit que Roy est en chemin et qu'il est au QG. Il a accéder au plan de l'hopital et aux caméras de surveillance. Apparement les hommes de main de la mafia se dirige vers l'aile ouest.
- Merci John ! Dit à Roy d'évacuer tout le monde ! Je m'occupe de nos amis !
Il me demande ce qu'il se passe mais je coupe la communication. Je n'ai pas le temps de lui dire à quel point j'ai merdé. Je cours vers l'aile ouest de l'hopital, il faut que j'arrête vite les truands. Mes pas résonnent dans les couloirs, j'évite des personnes qui semble fuir. Ils n'ont pas l'air de faire attention à moi et les rares personnes qui font attentions à moi semble être content de me voir. Je tourne dans un nouveau couloir et j'aperçois un des hommes regarder les panneaux pour s'orienter. Je saisis une flèche, bande mon arc, retiens ma respiration, et je lache la corde, tout droit dans son épaule. Ma flèche le traverse et se plante dans le mur. Si bien qu'il reste accrocher. Il pousse un gémissement de douleur et il lache son arme. Je cours, réduisant la distance. Un de ses collègues alerté par le bruit déboule dans le couloir arme en poing. Il me voit et s'apprête à tirer une rafale, quitte à tuer des innocents. Une autre flèche part et traverse directement son oeil. Il n'a pas le temps de tirer. Je finis ma course par un coup de poing dans la machoir du premier homme. L'assomant, alors qu'il venait juste de se détacher. J'entends des coups de feux plus loin, ils doivent avoir trouver le fameux Trevor et si ça tir, c'est qu'il doit être accompagné par cette mystérieuse justicière. Je cours donc en direction de la fusillade.
Je n'ai pas de temps à perdre, bien que cette justicière a réussi à m'envoyer voler dans une poubelle, je ne suis pas sûr qu'elle puisse faire grand chose contre des hommes de la mafia lourdement armée. Même si elle arrive à résister, le personnel de l'hopital est lui totalement incompétent et il risque d'y avoir des victimes collatérales. Je me dépêche donc dans ces vastes couloirs. Le bruits des armes automatiques résonnent suffisamment pour que je les entendes. Malgré tout, je ne pense pas être le seul, s'il y a encore des mafieux dans l'hôpital, ils ne vont pas tarder à venir en renfort. Bon chaque chose en son temps, d'abord se débarrasser des gros bras armées qui ont dû trouver Trevor et ensuite réfléchir aux autres criminels dans l'hopital. Le bruit de mes pas étaient masqués par le brouhaha ambiant. L'alarme incendie avait créé une certaine panique, certaines infirmières se trouver autour de lit de certains patients afin de pouvoir les évacuer au plus vite. En tout cas, si on leur confirme qu'il y ait bien un incendie. Je n'arrive pas à entendre s'il y a des sirènes aux loins, je ne peux pas savoir dans combien de temps la police sera là. J'arrête soudainement ma course, je vois deux gorilles qui me font dos, armée lourdement. Je sors deux flèches tasers, un nouveau type de flèche que je suis content d'enfin tester, et je tire. Les deux hommes sont électrocutés et ils perdent connaissances. Au moins je suis sûr qu'ici la police pourra les arrêter. Habituellement, je les aurais menotté tout de suite, mais mes yeux se posent sur la justicière. Elle porte une tenue pas tout à fait au point, à vrai dire, vu son comportement, je pense bien que c'était la première fois qu'elle faisait ça. Bon dieu, pourquoi elle a fait ça dans ma ville ? A vrai dire, j'avais tout une série de questions à lui poser et malheureusement trop peu de temps pour le faire. Mon regard s'arrêta soudainement sur son collier, un frisson étrange me parcouru, mais je n'aurai pas vraiment su dire pourquoi. Je doute qu'on ait le temps pour les présentations, mais elle va quand même avoir le droit à des remontrances.
- A quoi tu joues ? Tu crois qu'avoir un costume et des pouvoirs suffit à être une justicière ? Tu es inconsciente, tu débarques et tu mets ta vie et celle d'innocent en danger ! Cet homme que tu protèges et le bras droit du plus grand groupe mafieux de la ville, et toi tu l’emmènes à l'hopital ! Vu le nombres d'informations qu'il a, tu crois que le grand parrain va le laisser en vie ? Félicitation, tu as déjà du sang d'innocent sur les mains ! Tu vois, ce type que tu défends à tout prix, il vend des armes à des enfants qui s’entre tuent dans les rues de la ville. Il alimente les gangs pour les affaiblir par la suite et contrôler des quartiers. Cet homme à fait en sorte que des mères perdent leur unique enfant. Tu ne sais pas où tu as mis les pieds, tu ne sais rien de la situation actuel. Tu viens avec des idéaux et ton inexpérience et tu penses pouvoir donner des leçons ! Tu es qu'une enfant naïve, tu ferais mieux de rentrer chez toi !
Je ne prends pas le temps d'écouter s'il elle me répond ou non. Je n'ai pas vraiment le temps pour ça, j'active mon oreillette à nouveau et la voix de Diggle se fait entendre. Apparement, il est entrain de m'appeler assez paniquer. Cela n'annonce rien de bon et je ne vais pas pouvoir vraiment jouer au babysitter. Je dois prendre une décision assez rapidement, le mieux c'est que Roy me rejoigne pour gérer au mieux la situation.
- Oui Spartan je suis là, quelle est la situation ?
Bon, c'est bien ce que je pensais, la police serai là dans dix minutes et des fourgons d'hommes armés sont entrain de prendre d'assaut l'hopital. Sûrement qu'ils ont été prévenu de ma présence et pense pouvoir faire une pierre deux coups. Roy et moi allons rapidement être dépassé par les événements et Diggle ne sera jamais là à temps pour nous aider. Il ne me rester qu'une seule carte à jouer ... et malheureusement ça pouvait être que quitte ou double. Je me tourne alors vers la femme, la détaillant du regard. Pesant le pour et le contre de ma futur requête. Déjà en contre, elle m'avait envoyé dans une poubelle ... en pour elle a des pouvoirs qui lui ont permis de voler, de me jeter dans une poubelle et de se protéger de balles. Contre, elle semble être aussi têtue que moi et elle est inexpérimentée. Pour ... je n'ai pas vraiment le choix si je veux pouvoir sauver le plus d'innocent possible. Des hommes armés arrivent et je doute qu'ils fassent une distinction entre civil et nous.
- On dirait que tu as une chance de rattraper tes conneries ! Plusieurs groupes d'hommes armés vient de rentrer dans l'hopital dans le but de nous descendre. Maintenant à toi de montrer ce que tu vaux vraiment et de m'aider à les repousser pour sauver le maximum d'innocent !
Je ne sais pas encore si j'ai bien fait de laisser à cette jeune justicière naive sur le terrain. Après tout, la seule chose qu'elle a réussi à faire c'était de me jeter dans la poubelle et mettre tout un hopital en danger. Malgré tout sans Diggle à mes côtés, je ne savais pas vraiment comment gérer la situation. Roy est occupé à évacuer le maximum de monde possible. Il ne restait plus qu'elle et moi pour éviter que ça tourne au massacre. Je pouvais voir dans son regard qu'elle était déterminée. Elle activa alors son collier et devient invisible ... c'était assez étrange, mais pourtant je commençais à comprendre un peu le pouvoir du collier. Peut être qu'elle pouvait s'attribuer des pouvoirs ... comme voler, sa force ou se rendre invisible ... néanmoins ça peut avoir une faille, je doute sur le fait qu'elle puisse utiliser plusieurs de ses pouvoirs à la fois. Sinon, elle aurait pu maitriser assez facilement ces deux hommes. Je pense qued malgré tout elle ne sais pas utiliser ses pouvoirs correctement, ce qui explique surement ses erreurs et son besoin de prouver sa valeur. Ce n'est pas en se jettant dans la rue sans le moindre entrainement qu'on arrive à être un justicier. J'ai passé cinq ans sur une île à tenter de survivre à des criminels. Ce n'est pas une tâche facile et j'ai subit sûrement les pires des tortures, c'est ce qui m'a permis d'arriver jusqu'ici. Alors qu'elle, elle ressemble à Roy dans ses débuts, mais lui au moins j'avais pu l'entrainer et il suivait à peu près mes indications, tout le contraire de cette jeune femme. Bon, je n'avais pas le temps de réfléchir à ça, ni de la materner, nous avions des problèmes et il allait falloir agir et vite. Je prends soin de menotter les deux gorilles, s'ils se réveillent, ils pourraient facilement finir le boulot. Au moins ça sera ça de moins à gérer. Le truc, c'est que je ne sais même pas par où elle est partie ... je soupire ... le travail d'équipe est aussi à revoir. Je ne lui donnes pas deux semaines dans la rue si elle continue comme ça ! Je ne pouvais pas rester ici, il fallait que je bouge. Je colle une caméra au dessus de la porte, histoire que Diggle puisse voir le couloir. Au moins, s'il y a un problème il pourra me le dire. Diggle me prévient pour me dire qu'il a accès au caméra de surveillance et qu'il suit la progression des troupes ennemis. Il y a des hommes à l'est qui risque d'arriver rapidement.
Bon, il allait falloir que j'accueille mes invités comme il se doit. Je ne pouvais pas me servir de l'obscurité comme effet de surprise, couper le courant mettrait la vie de beaucoup de patient en danger. De plus, il fallait que je prenne soin de calculer le nombre de flèche que j'allais utiliser. Je suis assez confiant, je pourrais bien les neutraliser sans utiliser mes flèches. L'avantage de m'être aussi entrainé au corps à corps. Par contre, je devais aussi veiller sur la justicière, elle est restée ici parce que je lui ai demandé. S'il lui arrive quelques chose, ce serait de ma faute. Bon, je devais d'abord pensé au groupe d'ennemis avant de penser à elle. J'entendais leur pas résonner dans les escaliers. Le personnel qui n'avait pas évacué s'était réfugié dans les chambres des patients en espérant que tout ce cauchemar se termine vite. a vrai dire, moi aussi j'espérais que ça se finisse vite. La nuit ne faisait que commencer et ma traque n'était pas encore terminée. Je me met à couvert dans un angle, j'attends un peu, j'écoute leur pas et quand ils sont assez proche, je sors de ma couverture et je tire une flèche explosive à leur pied. Cela en fait tomber la majorité d'entre eux. Il n'en reste plus qu'un debout, avant qu'il n'ait le temps de comprendre, une flèche atteint son bras et le fait lacher son arme. Je cours, m'appuis sur le mur pour me projeter et le frapper en plein visage. Le mafieux perd connaissance. Je les attaches rapidements, ne sachant pas si je ne vais pas tomber sur des renforts. Je réactive mon oreillette
- Spartan, donne moi un rapport de la situation !
Les nouvelles étaient tous sauf bonnes, la justicière s'était débarassée d'un groupe de criminels, mais elle allait bientot se retrouver encercler. Roy était entrain de gérer les autres groupes. D'après lui, j'aurai le temps d'aller aider la jeune femme avant qu'ils aient le temps d'arriver à Trévor. Bon il allait falloir que je fasse vite. Je rècupère la flèche que j'ai planté dans le bras du mafieux et je me dirige donc dans la direction de la justicière. Je me laisse guider par Diggle, en espèrant que je n'arrive pas trop tard.
Bien que je suis pressé, mes pas se font silencieux dans le couloir. Malgré le faite que Diggle ne voit pas de présence ennemis sur mon trajet ne veut pas forcément dire qu'il n'y en a pas. L'endroit regorge d'angle mort niveaux caméras. Bon, la mafia semble ne pas vouloir faire dans le discret, ce qui signifie surement que Trévor en sait beaucoup trop sur leur organisation pour le laisser en vie. En tout cas, je vais mettre fin à leur agissement cette nuit, ils ont fait trop de victime innocent et ça doit prendre fin. Il est temps pour moi d'avancer un peu plus sur mes projets ... Néanmoins, cette justicière a piqué à vif ma curiosité et je compte bien avoir quelques réponses à mes questions. Cela veut aussi dire que je ne peux pas la laisser partir ... Bon, je dois l'avouer que j'avais compté sur le fait de la faire redescendre sur Terre et de lui ôter de la tête sa folle idée d'être une justicière. En même temps, je sais très bien que si elle est comme moi, personne n'arrivera à lui faire changer d'avis. Surtout pas quelqu'un dont elle n'apprécie pas les méthodes. Je vais donc devoir prendre mes responsabilités, je ne peux pas la laisser quitter Star City sans l'avoir formé, ce serait mettre sa vie en péril. Je pense avoir réussi à percevoir un don, je pense qu'elle a ça dans le sang ... ce qui ne pourrait pas être très bon pour son avenir. Enfin, je n'ai pas le temps de penser à ça, j'ai des criminels à arrêter.
J'arrive peut être un poil trop tard, mais je reste discret, je l'observe pour voir comment elle va réagir. Elle se jette avec vitesse sur la horde d'ennemie qui l'entoure. Néanmoins, elle n'a pas assez observé son environnement et pas assez observer le nombre d'adversaire qu'elle avait autour d'elle. La voilà donc dans une situation que j'ai souvent vu avec Roy, malgré que lui avait appris à s'en sortir tout seul. Ce ne semblait pas être son cas à elle et je n'avais pas vraiment le choix d'intervenir. Je décoche une flèche qui vient se planter dans le bras qui tient le couteau ... à vrai dire pour être plus précis, ma flèche vient de sectionner un nerfs qui permet le mouvement. Son bras se met à pendre comme mort et son arme vient rebondir sur le sol dans un tintillement métallique. Ensuite, vient le cri de douleur du mercenaire, car en évidence, cet homme n'étais pas un mafieux. Il relâcha un peu la pression et l'infirmière en profita pour s'enfuir. Je sors donc de l'ombre pour regarder le criminel. Je pouvais sentir une sorte de terreur dans ses yeux, il avait peur de ce que j'allais lui faire subir. Cette peur me faisait sourire intérieurement, mais mon visage restait de marbre. J'allais surement lui dire une réplique du genre "Tu as trahi cette ville !", néanmoins, mon regard se posa sur cette jeune femme qui n'avait pas apprécié mes méthodes un peu plus tôt. En tant normal, j'aurai surement fini de neutraliser ce criminel, mais ce n'était pas pour autant que c'était la bonne méthode. L'opinion me voyait plus comme un criminel qu'un héros, c'est peut être justifié ... Je devais peut être changer de méthode. Je me tourne alors vers la jeune femme.
- Je te laisse te charger de lui ! Une fois qu'on aura repoussé l'assaut, il va falloir qu'on ait une petite discussion toi et moi ! Je ne peux pas te laisser partir jouer les justicières alors que tu es autant incompétente !
Je lui tourne le dos et je m'enfonce à nouveau dans les ténèbres afin d'aller protéger notre blesser. Avec un peu de chance, par reconnaissance il me livra son patron et je pourrais agir beaucoup plus simplement ...
Quelques semaines plus tard
Je suis dans l'Arrow Cave, enfin, dans ce qui va être la nouvelle Arrow Cave. J'ai dû déplacer mon repaire suite aux soupçons de la police qui pense que je suis le Green Arrow. Avoir la base sous mon lieu de travail ne pouvait m'apporter que des ennuis. Bien que je pense y laisser à l'avenir une tenue de secours. Pour l'instant, je me suis un peu exilé par rapport à la ville, dans tout les cas, je suis plus proche des Glades, là où la criminalité est la plus élevée. Au moins ici, j'aurai plus d'espace. L'endroit se trouve dans une ancienne usine de Queen Consolidated. L'endroit n'était plus rentable et a dû fermer. Enfin d'après les rapports officiels, officieusement c'est que les grands PDG comme mon père ont décidé de laisser tomber les Glades pour gagner encore plus d'argent. Aujourd'hui, je présente les lieux à Mari, après tout, elle aussi aura un mannequin ici. D'ailleurs, elle compte retourner être une justicière dans sa ville, mais elle n'est pas encore prête. Bon, elle n'en ai pas loin ... elle a beaucoup appris, mais j'ai aussi beaucoup appris auprès d'elle. Je suis devenu un peu moins violent. En l'attendant je me met à mon mannequin d'entrainement et je m’entraîne au corps à corps, je répète mes mouvements avec précision et force.
Mes mouvements sont de plus en plus précis, de plus en plus rapide et de plus en plus puissant. Je sens toutes les fibres de mon corps se déplacer et je me sens en harmonie avec moi même. Étrangement, frapper dans ce mannequin, répéter mes mouvements sans cesse me détendent. J'en oublie presque de faire attention à tout ce qui m'entoure, je me concentre juste sur le son que je produit quand je frappe ce pauvre mannequin d'entrainement. C'est la voix de Mari qui me fit m'arrêter, je ne fus pas surpris de sa présence, à vrai dire, je l'avais ressenti. Néanmoins, je ne sais qu'elle n'est pas une menace ... enfin n'est plus une menace. C'est vrai que le jour de notre rencontre fût un peu douloureux. Malgré tout, elle n'était plus la jeune femme déboussolée qui voulait devenir une héroine. Maintenant, elle à l'étoffe pour devenir une vraie justicière et pour prendre son envol. Cela me fait un petit pincement au coeur, parce que je sais qu'elle va finir par quitter Star City ... à vrai dire je redoute ce moment parce que je m'entends bien avec elle. J'apprécie sa compagnie et je sais qu'elle est une des rares personnes à pouvoir réellement me comprendre. Bien que nos avis diverges assez régulièrement et qu'elle est têtue, peut être même plus que moi. Ce qui est rare, Diggle peut en témoigner. Je ne réponds pas tout de suite à sa question. Je m'arrête et je me retourne vers elle. Je la trouvée ... séduisante, malgré le fait qu'elle soit en tenue d'entrainement. Je dois avouer que je ne suis pas insensible à ses charmes, mais je ne le montre pas. Je ne serai pas un bon mentor si je couchais avec mon élève. De plus, les personnes qui sont proches de moi sont souvent blessés ou souffre par ma faute et je ne veux pas que ça arrive avec Mari. Pourtant je suis partagé, entre mes sentiments et mon côté rationnel. J'essaye de chasser ces pensés de mon esprit et je lui souris.
- Il m'a rien fait ! Mais il m'aide à me recentrer sur moi même. Puis je tiens à signaler qu'il ne s'est jamais plains à qui que ce soit !
Je ris un peu et j’attrape ma bouteille d'eau pour me désaltérer. Cela me permet aussi de réfléchir aux prochains mots que je vais dire. J'ai beaucoup de chose à dire à Mari, après tout elle est bientôt prête à prendre son envol, bien que je sais qu'elle n'en ait pas encore consciente. Dans tout les cas, aujourd'hui, je vais la tester en condition semi-réel, j'ai mis du temps à mettre tout en place pour son entrainement. Diggle met en place les derniers éléments, ce qui me laisse un peu de temps pour lui faire visiter les lieux et pour qu'on s’entraîne un peu. Je repose ma bouteille d'eau.
- Sinon, bienvenue à la Arrow Cave, bon, je dois avouer que tout n'est pas encore au point. J'ai pas fini de transférer tout le matériel et de tout installer. Malgré tout, la base est opérationnelle, ça veut dire qu'à la moindre alerte on sera averti. Tu auras aussi un mannequin de libre qui te sera attribué. Au cas où tu veuilles revenir nous voir à Star City quand tu seras partie pour voler de tes propres ailes. Malgré tout, je doute que tu sois prête ! Donc avant de te faire le tour du propriétaire, je veux que tu arrives à me battre sans utiliser ton collier !
Je me dirige vers l'espace d'entrainement, ou des tatamis sont disposés sur le sol. Au moins, on pourra s’entraîner sans se blesser. Je me met en garde, dans une position qui ne laisse que très peu d'ouverture. Mon visage se ferme, ne laissant place à aucune émotion. Je suis concentré, comme si Mari était devenue une ennemie. Bien sûr ce n'est pas le cas, mais je ne dois pas laisser mes émotions me trahir. Il faut que je vois si elle est prête à affronter la vie de justicière ou non.
J'aimais la compagnie de Mari, peut être un peu trop. Un lien fort s'était formé entre nous et une forme de respect mutuelle s'était doucement installée entre nous. J'avoue qu'il y avait une certaine curiosité de ma part envers son collier magique. Les pouvoirs qu'elle avait avec lui donnait un avantage, mais lui donnait aussi une de ses plus grandes faiblesses. Maintenant qu'elle arrive à se battre avec, il faut qu'elle apprenne à se battre sans. Sinon, le jour où elle tomberait sur un adversaire qui bloquera sa magie elle se trouvera en mauvaise situation. En tout cas, elle était plus détendue qu'au début. A vrai dire, je m'étais vraiment montré froid avec elle. Elle a eu de la chance que je ne la rejette pas et que je ne l'ai pas envoyé chez elle. L'épisode de l'hopital lui a permis de prendre conscience qu'être naif peut apporter la mort. Bon, ça m'a aussi fait prendre conscience que je n'utilise pas forcément la bonne méthode, mais je ne lui avouerai jamais que j'ai changé grace à elle. A vrai dire, j'essaye de ne pas trop m'ouvrir et de m'attacher. Je sais que j'ai une tendance à faire souffrir les gens qui m'entourent. Ma croisade devait concerner que moi. Diggle a fini par me rejoindre et ensuite Roy. Je n'ai pas envie d'embarquer Mari dans mes ténèbres. C'est pour ça que j'ai laissé certains projets de côté le temps que je la forme. Beaucoup de chose me tracasse en ce moment, mais j'essaye de le cacher. Je garde un sourire de façade qui séduit la plupart des femmes et les magazines people y vont de bon train. Néanmoins, je m'intéresse guère aux relations pour le moment. Je suis plutôt en mode loup solitaire, il est loin derrière moi le jeune homme qui draguait toute les filles qu'il pouvait et qui renter en soirée avec une ou deux mannequin sous le bras. Bon, il lui arrive de refaire surface, mais c'est plus un masque que je montre pour cacher mon oeuvre de justicier. Je rigole un peu quand Mari me dit que je ne laisse pas le mannequin en placer une. C'est vrai qu'il m'arrive de parler beaucoup. Malgré tout le temps de la plaisanterie était fini. Il fallait que je vois si mon entrainement avait porté ses fruits. Mari n'était pas encore prête à devenir Vixen, déjà parce qu'elle n'avait pas confiance en ses propres capacités. C'est ce que je devais lui montrer aujourd'hui, elle n'a pas forcément besoin de se reposer sur son collier pour être forte. Je me mis donc en position alors qu'elle me disait douter du fait qu'elle soit capable de me battre sans son collier. C'est vrai que ça allait surement dépendre du sérieux que je mettrais dans le combat. Je me met en position de combat et je la laisse porter son première assaut. Elle charge mon flanc gauche, prévisible, tout son corps me criait son attaque avant même qu'elle la lance. Je me décale juste et je fauche habillement ses jambes. Je me tourne vers elle, toujours le visage sérieux.
- Concentre toi, tu n'es pas aussi rapide qu'un guépard ou fort qu'un rhinocéros. Si tu crois pas en toi, tes mouvements manqueront de conviction et dans ces cas là, j'ai déjà gagné. Tu ne deviendras pas une justicière si tu n'arrives pas à faire confiance en tes propres capacités.
Je m'éloigne de quelques pas et je me remets en garde. Je sais que mes mots sont durs, qu'ils peuvent être blessant, mais c'est comme ça qu'elle va s'améliorer. Elle pourtant tout le potentiel de devenir une grande héroïne, même bien plus douée que moi avec le temps. Néanmoins, jamais je ne lui dirais ça.
Je n'aimais pas me montrer dur avec Mari, mais c'est ce qu'elle avait besoin. C'est en apprenant de ses erreurs qu'on arrive mieux à se relever. Sa première erreur c'est de ne pas se fier à ses propres capacités. Ces dernières semaines, je l'ai entrainé pendant qu'elle utilisait son totem, sans qu'elle s'en aperçoive son corps a pris certains automatisme. Il faut juste qu'elle s'en rende compte, mais en doutant de ses capacités, elle se bloquera elle même. La pousser à bout n'était peut être pas la meilleure des solution, mais c'était le meilleur moyen de voir si elle était prête à tout encaisser. La faire tomber n'était qu'une première étape, il fallait qu'elle prenne les choses plus au sérieux. Elle ne devait pas abandonner, elle avait les capacités pour être une redoutable combattante au corps à corps, il fallait juste que je lui donne le petit coup de pouce pour qu'elle le remarque. Pour ça, je devais faire un travail sur moi même, j'avais envie d'être gentil avec elle et de la protéger. Néanmoins, ce n'est pas ça qui allait faire d'elle une justicière. Alors je devais me montrer froid, sévère, ne pardonner aucune de ses petites erreurs. Je devais être blessant, pour qu'elle sorte les griffes comme un animal blessé. En la blessant dans son ego et en la forçant à se dépasser, elle verra que sa force n'est pas son totem, mais que c'est elle avant tout. Je me remettais donc en garde et je l'attendais. Elle était déjà plus prudente qu'à son premier assaut. Néanmoins, son coup manquait encore d'efficacité, elle esquiva ma réplique avec habilité et un sourire se dessinait sur ses lèvres. Mari savourait un peu trop vite sa victoire. Je décide donc de passer à l'attaque, mes mouvements sont rapides et fluide et mon genoux traverse sa garde pour frapper tout droit dans son ventre et je la fait tomber une nouvelle fois. Je lui tourne le dos et je m'éloigne de quelques pas.
- C'est bien d'avoir réussi à esquiver un de mes coups mais ne t'arrête pas sur cette petite victoire. Contre attaque ! Ne me laisse pas le temps de réfléchir à mes prochains mouvements. Tu n'hésitais pas quand tu avais ton totem pour me jeter dans une poubelle. Alors je ne veux pas voir ne serait-ce qu'une hésitation quand tu m'attaques. Restes concentrée, imagine que je suis ton ennemi. Ne retiens pas tes coups, déchaine toi. Je compte pas retenir mes coups. Aller montre moi que j'ai bien fait de te former pour être une justicière et que tu ne m'as pas fait perdre mon temps !
Je souris légèrement en lui tournant le dos, puis mon visage redeviens impassible quand je me retourne et que je me met en garde. Je suis calme, je me concentre sur ma respiration et sur les yeux de Mari. Je m'y perds parfois, mais aujourd'hui c'est surtout pour essayer de déterminer ses intentions. Je dois repérer chacunes des ouvertures, chacune de ses faiblesses et appuyer bien dessus. C'est qu'en pointant ses fautes, quelle arrivera à les corriger et à devenir meilleure. J'espère qu'elle ne va pas se décourager pour autant. Bon, elle n'est pas dû genre à baisser les bras mais elle peut se décourager assez facilement. Si je lui avais pas donner sa chance à l'hopital, elle aurait surement oublié l'idée d'être une justicière. Cela aurait été du gâchi de potentiel, bien que parfois je me dis que je ne devrais pas la former, car si elle meurt, ça serait entièrement ma faute. Néanmoins, ne pas la former serait aussi la faire aller à une mort certaine. Alors j'espère prolonger son espérence de vie en la formant et bien qu'elle ne le sait pas encore, je serais toujours là pour l'aider et lui tendre la main.
Je restais entièrement concentré sur Mari. J'observais sa position, sa garde, tout ses mouvements. Je recherchais la moindre faille dans ses mouvements pour pouvoir lui porter un coup. Ses gestes étaient précis et gracieux et je commençais peu à peu à perdre ma propre concentration. J'étais trop occupé à la regarder pour vraiment parer tout ses coups. Ma garde commençait à avoir de plus en plus de faille et je me prenais de plus en plus de coup. Je n'arrivais pourtant pas à me ressaisir. Son parfum embrouillé étrangement mon esprit, mon regard se portait un peu trop sur ses formes et non sur ses mouvements. J'essayais de faire en sorte que ça ne se voit pas, mais il était trop tard, elle finit par m'esquiver et me frapper derrière le genoux. Me voilà donc en mauvaise posture, son bras saisissait mon cou, prêt à m'étrangler. Je reste calme, essayant de trouver une stratégie pour retourner la situation à mon avantage. Elle me tenait bien, la frapper dans les côte ne sera pas assez efficace. Je devais me servir de mon poid pour réussir à contrebalancer sa prise. J'ancre mes deux pieds dans le sol et prend une impulsion pour me renverser sur le dos. Je prépare mes mains pour me réceptionner et me dégager de sa prise au moment où on heurtera le sol. Tout est une question de timing, quand je sens son dos heurter le sol, je fais une roulade arrière pour me sortir la tête d'entre des bras. Ma réception est assez maladroite et je tousse un peu pour reprendre l'air dans mes poumons. Ma vision est un peu trouble, sûrement dû au contre coup de la fatigue, cela faisait un moment que je n'avais pas dormi. Le combat n'était pas pour autant terminé, même si je m'étais sorti de la prise de Mari, je n'en ai pas pour autant pris l'avantage. Je me redresse prêt à me remettre en garde, mais je ne le fais pas. Je sais très bien que je n'arriverais pas à continuer le combat. Cela ne lui apprendra pas à user son plein potentiel. Je me contente donc de sourire, comme à mon habitude.
- C'est mieux, bon, j'ai vu encore quelques failles dans ta garde, mais je pense que peu de tes adversaires pourront les exploiter. Ta prise d'étranglement est bonne, mais tu ne tiens pas assez tes appuis. C'est ce qui m'a permis de renverser la situation. Néanmoins, j'avoue avoir eu un peu de mal à trouver une ouverture. J'avais peu de temps pour agir et tu avais une bonne position pour éviter de te prendre mes coups. Tu vas peut être réussir à me battre un jour. Néanmoins tu as toujours besoin d'entrainement, tu t'améliores après chaque échec, mais je ne suis pas sûr que tu sois prête pour le terrain. Enfin pour être seule sur le terrain.
Bon, à mon avis elle avait le niveau pour devenir une justicière indépendante. Je ne voulais cependant pas lui avouer. Cela aurait voulu dire que Mari pouvait rentrer chez elle et donc que je ne la verrai plus. Rien que cette idée me serre étrangement le coeur. On formait une bonne équipe ... et puis j'avais des sentiments pour elle. Ce qui était assez étrange. Moi qui m'étais promis de ne pas aimer pour éviter de mettre en danger mes proches, me voilà de nouveau amoureux. Je ne pouvais pas en parler à Johnn ou à Roy, je sais que tout les deux me dirait que c'est une mauvaise idée ... ou encore pire, que je mérite aussi d'avoir un peu de bonheur et que Mari est une fille bien. Dans les deux cas, il ne fallait pas que je cède à mes émotions. Je pris donc une gorgée d'eau, afin de me calmer un peu l'esprit. Son parfum m'embrouillait encore un peu l'esprit, je n'arrivais pas à me l'enlever de la tête.
Mari était encore prête à se battre. Ce qui était sûr c'est qu'elle débordait d'énergie, à moins que ça soit moi qui est beaucoup trop fatigué. Si j'essayais de me souvenir de quand j'avais passé une nuit complète et réparatrice, je m'en souviendrais surement pas. Cela remonte à trop loin, si je ne suis pas sur le terrain, je m'entraine. Le peu de fois où j'essaye de me reposer, je suis hanté par des cauchemars. Mon corps commence à ressentir ces signes de fatigues, bien que je pourrais sûrement encore repousser mes limites, cela en deviendrais dangereux. Je commençais à m'en rendre compte, j'arrivais à me faire avoir par Mari, baissant ma garde à certains moment et ça aurait pu me couter le combat. Ici, ce n'est pas très grave, c'est de l'entrainement, mais que ce serait il passer si j'étais aller sur le terrain aujourd'hui ? Je n'arrive pas à m'enlever ça de la tête. Diggle m'a souvent dit de me prendre des vacances et de me reposer. Pourtant, je n'arrive pas à quitter Star City, j'ai trop peur qu'elle sombre dans les ténèbres pendant mon absence. Si je failli à ma tâche, comment je pourrais me regarder dans le miroir. Comment pourrais-je prétendre être un bon mentor pour Mari ? J'essayais de ne pas trop y penser. Je souris à la remarque de Mari, je sais qu'elle me taquine et je sais à quel point elle à progresser depuis que je l'ai pris sous mon aile. Elle a même progressé plus vite que Roy, ce qui est assez impressionant il faut le dire. J'aurais pu sûrement lui faire une réflexion sur le fait qu'elle n'était pas une mauvaise élève non plus, mais son sourire m'arrêta. Son sourire était si ... envoutant, que je ne trouvais pas forcément mes mots sur le moment. Elle reprit alors la parole, sans m'avoir laissé vraiment le temps de lui répondre. Je n'avais jamais vu Mari aussi hésitante dans ses propos. Elle semblait moins sûr d'elle, comme si chaque mot lui demandais un effort incroyable. Son attention était tellement gentil, une partie de moi voulait refuser, la partie de moi qui repousse les gens pour ne pas qu'ils soient en danger. Néanmoins, tout mon corps semblait vouloir crier un grand oui ! Je la voyais mal à l'aise, comme si elle avait peur d'avoir brisé quelques choses avec sa demande. Il fallait peut être que je commence à m'ouvrir moi aussi. Je lui souris avec douceur.
- Serait-ce une demande de rencard mademoiselle McCabe ? Je rigole, ne soit pas gênée, j'accepte volontier. Je veux savoir si tu es aussi douée pour la cuisine que pour le combat. Puis, ça te permettra de te racheter pour m'avoir jeté dans cette benne à ordure ! Je pense que s'offrir une soirée de repos ne sera pas de trop. Puis, si quelque choses ne va pas, Diggle et Roy pourront toujours nous contacter !
J'espérai tout de même que ce ne soit pas le cas. J'avais envie de passer le plus de temps possible avec Mari. A vrai dire, j'avais un peu espoir que cette proposition à diner cacher un peu autre chose. Mais j'en doutais un peu, peut être qu'elle voulait juste me renvoyer l'ascenseur en me montrant certains de ses autres talents. D'ailleurs, elle a sûrement perçu simplement à quel point je suis fatigué et à peut être eu pitié de moi. Je me faisais sûrement des films à vouloir croire que c'est un demi rencard qu'elle me proposer. En plus, je pense pas que ce soit le genre de Mari de chercher à avoir une relation avec moi. Je ne suis pas vraiment son genre d'homme, elle m'a même trouvé détestable au début. Même si ça a évolué je ne pense pas que ça a autant évolué que ça.
Mari n'arrivait pas à y croire, elle avait osé... A demi-mots, dissimulé sous un faux prétexte, elle avait proposé à Oliver un rapprochement. Si elle avait pu devenir rouge écarlate, elle le serait assurément devenue dans la seconde. Lorsqu'elle était mannequin et qu'elle parcourait le monde, elle avait l'habitude de fréquenter des hommes et de les séduire. En réalité, elle était un peu un Oliver Queen au féminin. Jet-setteuse, fêtarde, épicurienne et insouciante. Oh elle en avait fait des excès l'ancienne Mari. Drogues, alcool et aventures d'une nuit... Et puis elle avait été choisi par le totem et sa vision du monde, de la vie, de l'amour, avait drastiquement changé. Elle s'était incroyablement assagie, revoyant à la hausse ses priorités et ses valeurs. Fini les drogues, fini l'alcool, fini les hommes. D'ailleurs, depuis qu'elle avait été élue par le totem, depuis qu'elle avait découvert ses pouvoirs, elle n'avait fréquenté aucun homme. Cela devait faire environ deux ou trois ans... Autant vous dire qu'elle se sentait très mal à l'aise à l'idée de se lancer dans une histoire. Elle ne savait plus comment s'y prendre, elle avait peur d'être complètement rouillée. Elle ne savait pas quoi dire ou quoi faire... Il fallait aussi avouer que l'homme devant elle n'était pas n'importe qui. Oliver Queen. Green Arrow. Un homme qu'elle admirait et qu'elle respectait énormément. Mais aussi un homme réputé pour avoir connu un grand nombre de femmes, Mari ne se sentait pas à la hauteur. Elle se disait comment une femme comme elle pourrait intéresser ou combler un homme comme lui? Mais le sourire d'Oliver, ce doux et si beau sourire qui la faisait chavirer à chaque fois, lui retirait immédiatement ce poids du coeur. Elle sentait une enivrante chaleur l'envahir et elle se perdait dans son regard. Etait-ce de la folie? Très certainement, mais une douce folie, si agréable et apaisante. Mari en avait peur et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de s'y engouffrer. Oliver plaisantait alors, arrachant un sourire sincère à la jeune femme. Elle aimait lorsqu'il était comme cela. Souriant, blagueur et ouvert. Elle se sentait plus proche de lui dans ces moments là. Elle était encore plus heureuse lorsqu'il acceptait ce diner. Oh elle ne tirait pas de plans sur la comète, elle ne criait pas victoire, elle était juste heureuse de pouvoir partager un moment privilégié avec lui, même si cela devait rester purement amical.
« Parfait! Ce diner va nous faire le plus grand bien, j'en suis sûre. Et je relève le défi monsieur Queen, je vais ravir vos papilles comme personne. »
Vixen esquissait un large sourire sincère avant de ramasser ses affaires.
« 20h, chez moi et ne sois pas en retard! »
Plaisantait-elle en quittant les lieux. Mari avait vite pris la poudre d'escampette, elle voulait que tout soit parfait pour Oliver. Elle devait choisir son menu, sa tenue, faire les courses, le ménage, la cuisine, la table... Une grosse après-midi s'annonçait et elle n'avait aucune minute à perdre. Et elle avait bien eu raison de filer ainsi, le temps était passé à une vitesse folle. Il était déjà 19h qu'elle finissait seulement de dresser sa table. Tout était alors prêt sauf elle. Il ne lui restait plus qu'une petite heure pour prendre une douche, se coiffer, se parfumer, se maquiller et s'habiller.... et elle n'avait pas encore choisi sa tenue. Alors... Mari décidait de tricher un peu et d'utiliser ses pouvoirs pour réussir à tout faire dans les temps. Elle invoquait l'esprit du guépard et en une petite demi-heure, tout était bouclé. Elle pouvait enfin respirer. S'observant devant le miroir, elle avait néanmoins un doute... Avait-elle choisi la bonne tenue? Oliver avait plaisanté sur le fait que cette soirée était un rencard mais en réalité... il avait visé juste. Mari espérait que ce diner prenne cette direction mais elle avait peur que ce ne soit pas le cas pour Oliver. D'où la difficulté de choisir une bonne tenue. Elle voulait être séduisante mais pas aguicheuse, elle voulait être sexy mais pas vulgaire, elle voulait être féminine mais pas femme fatale. Elle ne voulait pas qu'Oliver soit gêné si pour lui leur relation ne pouvait être rien d'autre qu'une belle amitié. Mais elle ne voulait pas non plus lui fermer les portes si au contraire il espérait comme elle que leur relation évolue de manière plus intime... Qu'est-ce que tout cela pouvait être compliqué quand l'amour et l'amitié s'entrecroisaient. Finalement, après plusieurs essayages et hésitations, elle avait choisi d'opter pour une petite robe bleue assez simple.
Grâce à la fortune qu'elle avait amassé en tant que mannequin internationale, Mari vivait dans un beau et chaleureux duplex situé dans les beaux quartiers de Star City. Elle le louait au mois car elle savait que tôt ou tard, elle n'aurait plus d'excuse pour continuer à vivre ici, dans la cité de l'archer vert... à moins qu'Oliver ne lui en donne une... Mais ce n'était pas encore le cas. Elle ne pouvait donc pas s'installer de manière définitive ici, bien qu'elle en mourrait d'envie. Les délicieuses saveurs de l'Afrique avaient envahi son duplex. Elle avait voulu faire honneur à Oliver en lui préparant un plat typique de chez elle, une recette qui lui avait été transmise par sa mère et sa grand-mère avant qu'elles ne disparaissent malheureusement toutes les deux. Mari était orpheline depuis déjà bien longtemps et rendre hommage à sa culture, à sa famille, était primordiale. Elle était si fière de ses origines, elle aimait les cultiver chaque jour. Voilà pourquoi elle avait choisi de cuisiner un mafé pour Oliver. Un plat typique de l'Afrique subsaharienne à base de poulet mijoté en ragoût avec carottes, navets, pommes de terre, gombos, patates douces, oignons et ail. Un plat fameux et célèbre qu'elle accompagnait toujours de riz et qui, en général, parvenait à séduire tous les convives. Vixen espérait sincèrement que ce serait le cas pour l'archer vert. Cela lui tenait vraiment à cœur qu'il apprécie cette soirée et ce diner autant qu'elle. Elle faisait d'ailleurs les cent pas en l'attendant, elle avait hâte qu'il arrive et en même temps, elle appréhendait déjà. Elle avait peur de ne pas être assez belle, de na pas avoir assez bien cuisiné... Elle avait aussi peur qu'il annule ou qu'il trouve sa compagnie simplement ennuyeuse. On aurait dit qu'elle vivait là son premier rendez-vous amoureux, emprunt d'excitation et de stress. Plusieurs fois, elle réajustait nerveusement sa robe et ses cheveux quand soudain, Oliver frappait enfin à la porte. Le cœur de Mari s'emballait et elle se précipitait devant la porte avant de prendre quelques secondes pour respirer un peu. Elle ouvrait alors la porte, un grand sourire aux lèvres, des étoiles plein les yeux, elle était déjà sous le charme...
« Monsieur Queen. »
Le saluait-elle timidement, impressionnée par la carrure et le charisme naturel d'Oliver... Il était... absolument parfait. Mari était perturbée, c'était la première fois qu'il allait entrer chez elle, la première fois qu'ils allaient passé une vraie soirée ensemble, loin de tout et de tout le monde. Loin du boulot, loin des missions, loin du danger et des obligations. La première fois qu'ils allaient partager un vrai moment d'intimité...
Je ne le savais pas encore, mais je venais d'accepter la mission la plus difficile de ma vie. Trouver une tenue adaptée pour le rendez vous avec Mari et ne pas finir en retard. On pourrait croire que c'est simple, parce que je n'ai pas tout à préparer, mais c'est bien plus complexe. Surtout, que j'avais accepté sans vraiment réfléchir à la situation. Je lui avais dit oui, tout simplement, comme si c'était un simple rendez vous, alors que ce n'était pas le cas. Je savais, en tout cas pour moi, que c'était un peu plus qu'un rendez vous entre ami, mais je ne voulais pas non plus mettre la pression à Mari. Elle était l'une des rares personnes à connaitre qui j'étais vraiment au fond de moi. Mon coeur battait un peu plus vite dès que je la voyais. Bien sûr, je faisais tout pour le dissimuler, mais sa présence était devenue essentielle pour moi, c'est pour ça que j'avais rendu de plus en plus régulier nos entrainements et c'est aussi pour ça que je tenais à lui montrer en premier le nouveau QG. Je dissimulais ça derrière une barrière froide et sérieuse d'un mentor. J'allais pouvoir lui montrer un peu plus l'homme que j'étais, l'homme qu'elle m'avait fait en partie devenir. Avant de la connaitre, j'étais plus froid et renfermer que ça, un peu gronchon je dois l'avouer. Elle a fait naitre un nouveau Oliver, un homme meilleur qui savait se rendre un peu plus humain, un peu moins stupide. J'aurais pu sûrement faire n'importe quoi pour voir son sourire. C'était sûrement stupide de penser ça, mais je le trouvais hypnotique, plein de joie et de vie. Elle me donna l'heure du rendez vous, 20h et fila rapidement. Elle semblait être bien plus pressé à quitter le bunker que d'habitude.
- Je t'ai déjà dit mille fois de ne pas m'appeler Monsieur Queen et bien sûr je ne serai pas en retard !
Enfin, je l'espérai ne pas arriver en retard. Je n'étais pas réputé pour ma ponctualité. Je commence par ranger le matériel d'entrainement, ce n'est pas parce que j'ai un diner de prévu avec Mari que je dois laisser le QG en désordre. Une fois que je suis sûr que tout est en ordre je me dirige vers mon appartement. Il allait falloir que je trouve une tenue adapter pour ce soir. Dire que j'avais pensé que ce ne serait pas compliqué, pauvre de moi. J'étais perdu devant l'étendu de ma penderie. Pourquoi j'avais gardé une garde robe si fourni. Je commençais pas étudier mes costards et autres veste de costume. J'arrivais pas à trouver mon bonheur, je trouvais que ça faisait trop sérieux, trop chef d'entreprise. Je n'avais pas envie de cet aspect sérieux et droit. Je n'allais pas voir Mari en tant que patron d'entreprise ou en tant que riche Oliver Queen, j'y allais en tant qu'Oliver Queen, l'humain, l'homme. Je voulais que ce rendez vous ne ressemble à aucun que j'ai connu jusque là. J'abandonnais alors les tenues classique et je me dirige vers mes tenues beaucoup plus décontracté. C'était ça qu'il me fallait, avoir l'air serein décontracté, je n'allais pas en mission, j'allais en diner chez une amie. Je choisis donc de mettre un t-shirt blanc simple, avec un jean. Néanmoins, je devais rester élégant, je choisis donc un manteau qui avait toujours eu son petit succès. Je me regarde dans le miroir pour observer enfin cette tenue que j'avais choisi. J'espérais qu'elle plaira à Mari. J'espérais aussi n'avoir par l'air ridicule, ou alors d'avoir l'air simplement d'aller à un diner entre ami et que je veuille que ça reste là. Tant pis, je regarde ma montre et je vois que je n'ai pas beaucoup de temps. Il ne fallait pas que j'arrive les mains libre chez Mari. Je ne savais pas vraiment quoi lui acheter. J'avais peur que ramener un dessert fasse mine que j'avais peur de son repas. Après tout, je pense qu'elle préfère tout organiser elle même. En plus, je ne savais pas cuisiner de gateau, je n'avais pas le temps et je ne savais pas où trouver une bonne patisserie. Soudain une idée me vient, j'avais hérité de la cave à vin de mon père. J'allais pouvoir en profiter pour en offrir à Mari. Je ne savais pas ce qu'elle aimait être le vin blanc et le vin rouge, alors je pris une bouteille de chaque. Au moins, j'étais sûr de ne pas me tromper. En plus, chacune des bouteilles vaut une véritable fortune, je suis sûr au moins de lui faire découvrir de nouvelles saveurs. Je partis donc en direction de l'appartement de Mari, afin de toquer pile à l'heure. Je me devais d'être d'une ponctualité irréprochable. Mari m'ouvrit et elle était juste éblouissante, je me sentais si géné de ne porter une tenue aussi simple et décontracté. Qu'est ce que je peux être stupide au point de ne pas m'être un peu mieux habillé. Son sourire, son regard, j'étais déjà parfaitement sous le charme. J'étais tellement envouté par sa beauté que je ne releva même pas le fait qu'elle m'appelle Monsieur Queen. Il me fallu un instant avant que je lui réponde le sourire au lèvre.
- Bonsoir Mari, je ne sais pas trop ce que tu bois comme vin, alors j'ai emmené une bouteille de rouge et bouteille de blanc. En tout cas, ça sent très bon.
Ce n'était pas seulement l'odeur du repas qui me parvenait aux narines, mais le parfum de Mari qui emplissait mon coeur. Je rentre alos dans son appartement, et je découvre un merveilleux duplex. Je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il me faudrait un duplex comme ça en ville, histoire de ne pas trainer tout le temps dans cet immense manoir qui est le miens. L'endroit ressemblait vraiment à Mari et j'avais l'impression de rentre un peu dans son intimité. Je trouvais dans cet appartement un côté sauvage et doux qui me plaisait beaucoup. J'essayais de deviner à l'odeur qu'est ce qu'elle avait préparé, je n'arrivais pas vraiment à découvrir ce que c'est. Je dois l'avouer, je ne suis pas coutumier de la cuisine africaine ... je suis plus du genre mal bouffe américaine. Ce n'est pas parce que je suis milliardaire que je ne sais pas dégusté un bon big belly burger. Cela désespéré souvent mes parents d'ailleurs. Enfin bon, je n'ai pas vraiment envie de penser à eux pour le moment, j'ai juste envie de passer l'instant avec Mari.
- J'aime beaucoup ton appartement, je trouve qu'il te ressemble. Je tiens à te remercier pour ce diner, c'est vrai que ça fait bien longtemps que je ne me suis pas posé et passer une soirée normale me fera le plus grand bien !
Si Mari l'avait accueilli par un "Monsieur Queen" léger et amusé, c'était tout simplement parce qu'elle était complètement déstabilisée par la situation. Elle voulait détendre l'atmosphère et surtout se détendre elle même. Elle était déstabilisée par Oliver. A la seconde même où elle avait ouvert cette porte, à la seconde même où elle avait croisé son regard, elle avait perdu tout contrôle. Son coeur s'était emballé et une boule s'était formée dans son bas ventre... Mari savait très bien ce que cela signifiait. Elle ne l'avait ressenti qu'une seule et unique fois dans toute sa vie. Lorsqu'elle avait rencontré son premier amour. La jeune femme savait alors que malgré ses efforts, malgré sa raison qui l'incitait à la retenue, elle était tout simplement tombée éperdument amoureuse d'Oliver Queen. Rien ni personne ne pourrait changer cela et désormais elle devrait faire avec. Une partie d'elle avait envie de se lancer à corps perdu dans cette histoire mais une autre redoutait que ce sentiment ne soit pas partagé. L'éternelle crainte d'aimer et de ne pas l'être en retour. Est-ce qu'un homme comme Oliver Queen pouvait se contenter d'une femme comme Mari McCabe? Telle était la question qui plongeait la jeune femme dans l'angoisse et les doutes. Mais tous ces sentiments négatifs disparaissaient dès lors qu'Oliver lui esquissait un sourire. Il était si parfait, élégant, charmant, rassurant. Il la saluait alors et lui offrait deux bouteilles de vin. Il avait bien fait, Mari détestait le vin rouge, elle n'appréciait que la douceur sucré du vin blanc. Le justicier poursuivait en affirmant que le repas de Mari sentait très bon. Elle esquissait un sourire gêné, touchée par ce compliment, puis elle débarrassait Oliver des bouteilles.
« Merci beaucoup. Je t'en prie, entres. »
Mari se décalait alors pour laisser entrer Oliver et alors qu'il était dos à elle, elle se surprenait à l'admirer de la tête aux pieds. Il avait choisi une tenue très élégante qui lui allait à ravir. Elle sublimait sa silhouette à la perfection et le rendait encore plus séduisant, si tentait que cela était possible. Mari était totalement sous le charme, Oliver était définitivement en territoire conquis. Et tandis qu'elle se dirigeait vers la cuisine ouverte pour y déposer les deux bouteilles et surveillait la cuisson de son plat, Oliver lui disait qu'il aimait beaucoup son appartement. Cela faisait extrêmement plaisir à Vixen. Elle esquissait à nouveau un sourire, ravie que le milliardaire apprécie son petit cocon à elle. Elle savait qu'il ne disait pas cela par pure politesse, elle commençait à le connaître maintenant. S'il faisait un compliment sur son intérieur c'était parce qu'il le pensait sincèrement. Oliver n'était pas du genre à faire de faux semblant. Il était un homme bien, un homme vrai. Mari ouvrait la bouteille de vin blanc. Oliver trouvait que l'appartement lui ressemblait. Mari servait deux verres. Il la remerciait pour cette soirée. Mari s'emparait des verres et se rapprochait d'Oliver pour lui en donner un.
« Ça me fait vraiment plaisir que tu aies accepté tu sais. Tu comptes beaucoup pour moi Oliver. C'est important pour moi de pouvoir prendre soin de toi comme tu as su prendre soin de moi. »
Mari s'ouvrait un peu plus à Oliver tout en ne franchissant pas la barrière qu'elle s'interdisait pour le moment. Mais il était important et nécessaire pour elle qu'Oliver sache qu'elle tenait vraiment et sincèrement à lui. La jeune femme plongeait alors son regard dans celui d'Oliver, elle aurait alors pu s'y perdre. Il avait des yeux... divins, elle aurait pu s'y noyer. Puis son regard s'égarait quelques secondes sur les lèvres du milliardaire. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Elle rêvait tellement de partager avec lui un baiser passionné, son corps entier brûlait de désir pour Oliver. Elle avait irrésistiblement envie de l'embrasser. Gênée par ce furtif contact visuel qui trahissait ses sentiments à l'égard du justicier, Mari tentait de se resaisir, détournant immédiatement son regard de lui pour se diriger vers son vieux tourne-disque.
Je ne pouvais plus faire marche arrière, même si je n'en avais pas envie. J'avoue que ce diner chez Mari me stressé un peu. Je n'étais pas géné par le fait que j'étais avec Mari, bien au contraire. C'est plus que j'avais peur de briser cette relation qu'on avait à présent. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi proche d'une femme. A vrai dire, je n'ai jamais eu de relation si pur que celle que j'ai eu avec Mari. Avant, j'avais surtout eu des histoires d'un soir ou de quelques semaines, voir mois pour les privilégiées, mais je ne pouvais pas appeler ça de l'amour. J'agissais surtout par pur intérêt et par envie. Comme un gamin qui avait envie du dernier jouet à la mode pour le jeter deux semaines après. Voilà qui j'étais à l'époque, avant l'ile, avant que je devienne Green Arrow. Mari était la première femme qui me faisait autant d'effet, la première femme que j'avais envie de protéger, de prendre soin d'elle. C'était une sensation assez étrange pour moi. Quand j'ai commencé à prendre la capuche, au début, je faisais ça seul et je n'avais pas envie d'être accompagné. Pourtant, j'ai fini par avoir une équipe, des amis, je n'étais plus seul. Pourtant, j'avais gardé une barrière pour les histoires d'amour, je ne voulais pas que la personne qui partage ma vie risque la sienne. Néanmoins, malgré cet envie de protéger les personnes qui me sont proches, je suis irrémédiablement attiré par Mari. Elle m'apporta mon verre de vin blanc, au moins, je savais ce qu'elle préférait. Je me le notais dans un coin de ma tête, savoir ses préférences est quelques choses d'important pour moi. Elle me dit alors que je compte pour elle et qu'elle veut prendre soin de moi comme j'ai pris soin d'elle. Je vis alors son regard se plonger dans le mien. Je me noyais dans ses yeux et je pouvais commencer à lire son désir, un désir qui me renvoyais directement au miens. Son regard se posa sur mes lèvres, que les siennes appelaient en silence. Je vis alors la gène qu'elle avait, comme si elle souhaitait cacher ses sentiments, les faire taire. J'aurai pu faire la même chose, mais il y avait quelques choses de magnétique en elle, une chose que je ne saurai expliquer. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains.
- Je veux bien écouter un peu de musique mais avant ...
Je pris son visage dans ma main libre et le tourne vers moi. Je dépose mes lèvres contre les siennes pour l'embrasser avec passion et envie. Ce baiser était pour moi tel une délivrance, un second souffle dans une vie qui était pour moi à l'arrêt. Mon coeur accélérait dans ma poitrine et je pouvais l'entendre battre à l'unisson de celui de Mari. Ma langue vient alors chercher la sienne pour se lancer dans un balai dansant. Je viens doucement caresser son visage en faisant attention à ne pas faire tomber mon verre de vin. Je finis par me reculer un petit peu, rompant se prompt baiser. Je m'étais peut être un peu trop emballer, mais ça faisait trop longtemps que j'en avais envie.
Grandement perturbée par la présence d'Oliver et la tension ambiante, Mari avait préféré prendre ses distances en prétextant vouloir mettre un peu de musique. Elle était gênée par ce qu'elle ressentait à son égard. Non pas qu'elle refusait d'admettre ses sentiments, au contraire, mais elle avait peur que ces derniers ne soient pas réciproques. Elle avait peur de provoquer une gêne entre elle et Oliver, elle ne voulait pas qu'il se sente mal s'il ne ressentait pas la même chose pour elle. Elle ne voulait pas risquer de briser leur complicité et leur amitié qu'elle aimait tant. Mais d'un autre côté, elle savait pertinemment que son amour pour Oliver serait très compliqué à gérer s'il elle devait simplement se résoudre à être son amie. Mari ne savait plus quoi faire, prendre la fuite était donc sa meilleure option. Au moins le temps qu'elle se calme et qu'elle se ressaisisse. Elle devait réussir à contenir ce désir ardent, à le camoufler. Mais pour le moment c'était tout bonnement impossible. Dos à Oliver, elle prenait une grande inspiration en tentant de se calmer mais elle sentait son regard sur elle, il était là, si près... La lumière était tamisée, le vin était versé, tout était propice à un rapprochement et elle ne parvenait plus à le voir comme un simple ami ou collègue. Non... Son cœur ne cessait de battre à tout rompre, son corps était en ébullition et son esprit ne parvenait plus à raisonner. Oliver rompait alors soudainement le silence qui n'avait pas eu le temps de s'installer. Il voulait bien écouter un peu de musique. Mari esquissait un sourire, peut être que finalement il n'avait rien remarqué. Peut être qu'elle allait pouvoir reprendre le cour de la soirée sans avoir à rougir ou à éviter son regard. Innocente Mari, elle n'avait rien vu venir, elle n'avait pas imaginé une seule seconde ce qui allait se passer. Oliver tournait le visage de la jeune femme vers lui. Ce simple contact, délicat et bienveillant, l'avait mise en émoi. Elle tremblait de la tête aux pieds. Oliver avait plongé son regard dans le sien et Vixen avait instantanément compris. Tout ce qu'elle ressentait, tout ce qu'elle désirait... tout était réciproque. Elle savait alors qu'ils allaient échanger leur premier baiser, là, maintenant. Elle crut un instant défaillir. Mais dès lors que les lèvres de l'archer caressèrent les siennes, elle sentit une force et un bien être incomparables l'envahir. Ce baiser était absolument incroyable et divin. Naturel et si parfait. Mari était tout simplement aux anges. Une vague de chaleur l'envahissait et elle s'abandonnait entièrement à l'archer.
Puis, tel un gentleman, Oliver reculait. Il ne voulait très certainement pas brusquer Mari et surtout s'assurait qu'il avait bien fait. Peut être que lui aussi redoutait depuis tout ce temps que ses intentions et ses sentiments ne soient pas réciproques. Mari gardait les yeux fermés encore quelques secondes, se mordillant la lèvre inférieure, comme pour prolonger et fixer ce souvenir dans son esprit. Puis, en rouvrant les yeux, elle caressait ses lèvres du bout des doigts en souriant. Ce baiser... elle l'avait tant espéré, tant attendu. Elle peinait à croire que ce moment était arrivé et pourtant, ils avaient enfin osé franchir le pas. Enfin... c'était vraiment Oliver qui avait osé. Mari n'aurait probablement jamais osé le faire, bien trop vieux jeu à ce niveau là. Pour elle, c'était à l'homme de faire le premier pas, toujours. Sa mère l'avait élevé ainsi, dans l'idée qu'une femme entreprenante était mal venue et vulgaire. Mari était donc vraiment heureuse qu'Oliver ait fait ce premier pas vers elle, maintenant elle était délivrée de toutes contraintes, de toutes retenues. Il avait fait le premier pas, elle ferait le suivant. Et tandis qu'il s'excusait, affirmant qu'il n'avait pas su résister à la tentation, Mari ne le laissait pas finir et se rapprocher de lui pour l'embrasser à son tour. Un chaste et tendre baiser qui ne dura que quelques secondes. Juste le temps que leurs lèvres s'effleurent et se pressent l'une contre l'autre. Elle voulait simplement faire comprendre à Oliver qu'il n'avait pas à s'excuser, que ce baiser, elle l'avait souhaité, au moins, autant que lui. Sans rien dire, elle plongeait son regard dans celui d'Oliver lui faisant cette fois comprendre qu'elle avait envie de bien plus qu'un simple baiser. Elle reculait alors d'un pas, s'emparait de la coupe d'Oliver et posait les deux verres sur une étagère. Puis elle se retournait vers l'archer, toujours dans le silence le plus complet. Ses yeux et son corps parlant pour elle. Et puis, elle ne voyait pas la nécessité de mettre des mots sur l'évidence. Elle se rapprochait alors à nouveau d'Oliver, glissant ses mains sur son torse, remontant jusqu'à ses épaules pour faire glisser et tomber sa veste sur le sol. Puis, Mari passait ses mains sur la nuque d'Oliver et se serrait tout contre lui en l'embrassant passionnément. Elle ne pensait plus au diner. Elle avait juste envie d'être dans ses bras et de concrétiser leur amour qui ne demandait plus qu'à s'exprimer enfin.
J'avais l'impression qu'un poid s'était retiré au moment où j'ai embrassé Mari. Je me sentais plus léger, libre d'écouter mes sentiments, mon coeur. C'était une sensation que j'avais oublié depuis longtemps, la sensation d'être autre chose que Green Arrow. La sensation de me laisser aller et de ne plus faire attention à tout ce qui m'entourait. Pour la première fois depuis longtemps, j'oubliais la capuche, mon arc, mes flèches et ma croisade. Tout cela était secondaire par rapport à ce moment partagé avec Mari. J'avais rompu le baiser, me disant que j'étais allé peut être un peu trop vite. Pourtant la jeune femme garda les yeux fermées, surement pour fixer dans son esprit ce moment. Elle caressa ses lèvres du bout des doigts en souriant. Mari m'embrassa pour me montrer que mes sentiments envers elle sont réciproques. Je sentis mon coeur accélérer un peu, profitant de ces trop courtes secondes. Elle finit par se reculer et pris nos coupes. Je pouvais voir qu'elle désirait tout comme moi que ça aille plus loin. Je pense qu'on pouvait oublier le diner pour le moment, tout ce qui nous importe dans l'instant c'est de découvrir l'autre dans les moindre recoins. Elle se rapproche et ses mains parcours lentement mon torse, un frisson d'excitation me parcours mon échine. On n'avait plus besoin de mot, on sentait ce que l'autre ressentait, on pouvait laisser parler nos envies. Dès que ma veste touche le sol, mes mains viennent directement caresser ses hanches. Nos lèvres se retrouvèrent à nouveau dans un baiser bien plus passionné que les deux précédents. Je ressentais toute sa passion, toute son envie. Nos corps s'appelent mutuellement, mes mains remontent le long de ses hanches et je commence à lui enlever le haut de son ensemble. Je caresse son corps, parcourant chaque centimètre carré avec mes doigts. J'en parcourais chaque ligne pour connaitre chacune de ses formes. Ma langue jouait avec la sienne, je n'avais nullement envie de rompre ce baiser. J'aurai pu déchirer sa robe pour eviter de le rompre, mais je me dis que Mari m'en aurai surement voulu si je l'avais fait. Je commence à la soulever, avec force mais douceur et je me rapproche du canapé. Après tout, on serait bien mieux sur ce canapé que débout au milieu du salon. Je nous laisse tomber dessus tout en continuant le baiser, ma main vient doucement descendre sa jupe. Je sens mon coeur battre à en faire exploser ma poitrine. Seul l'envie compter à ce moment, une envie bouillonante qui semblait chauffer nos corps. Une passion qui déborde du au fait d'une trop longue attente. On avait été tout les deux frustrés de ne pas oser faire ce premier pas, alors que les sentiments étaient réciproque. Il est bien loin l'époque où Mari m'avait jeté dans cette poubelle et que je lui avait fait la leçon à l'hopital. L'époque de la méfiance avait été révolu par celui de l'amour. Je sentis mon portable vibré, c'était très propablement John, mais je m'en moquais. Je mis ma main dans la poche quelques instant et je coupa mon portable. Je n'en avais pas besoin, même si la ville est en feu, il devrait arriver à gérer avec Roy. Mes lèvres finirent par quitter ceux de Mari, pour lui laisser finir de retirer son haut, et vinrent trouver directement son cou pour y déposer des baisers et mordiller sa peau.
Mari ne parvenait pas à y croire, elle en avait tellement rêvé... Être dans les bras d'Oliver, partager son intimité, être plus proche de lui que personne d'autre sur cette Terre. Oui, elle avait l'impression de vivre un rêve éveillé mais les frissons qui parcouraient sa peau, les lèvres d'Oliver contre les siennes et ses mains sur son corps, tout cela lui rappelait qu'il ne s'agissait pas d'un rêve mais bel et bien de la réalité. Une vague de chaleur et de bien être l'envahissait alors. Elle était simplement et complètement heureuse. Elle ne pensait plus à rien d'autre, tous ses problèmes s'évaporaient et elle profitait de l'instant présent. Elle ne voulait plus réfléchir, elle voulait juste s'abandonner à ses sentiments, à ses pulsions, à Oliver. C'était si bon de lâcher prise pour une fois, de cesser de se poser un milliard de questions et de faire tout simplement ce qu'elle avait envie. Jamais elle n'aurait pu imaginer une seule seconde qu'Oliver puisse la désirer autant qu'elle le désirait lui et pourtant, elle en avait la preuve. Cela était d'un grand réconfort mais aussi d'une grande satisfaction. Elle était très flattée de se rendre compte que l'archer vert était attiré par elle, flattée de pouvoir lui inspirer de tels sentiments. Finalement, elle ne regrettait pas d'avoir attendu car le moment était absolument parfait. Cette première étreinte, ce premier baiser... Tout était d'une puissance et d'une force, Mari n'avait jamais ressenti cela auparavant et c'était vraiment très agréable, sans aucune autre comparaison possible. Leurs cœurs battaient à l'unisson et la jeune femme sentait son corps tout entier s'embraser pour Oliver Queen. Elle voulait ne faire plus qu'un avec lui. Elle brûlait d'impatience mais aussi d'appréhension. Le milliardaire était célèbre pour collectionner les conquêtes et Mari avait soudainement peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Et si elle le décevait, et s'il n'appréciait pas autant qu'elle cette nuit exceptionnelle.
Mais dès lors que les mains d'Oliver venaient se poser sur ses hanches, Mari savait. Elle avait senti cette osmose entre eux, leur étreinte ne pouvait être que réussie. Elle oubliait alors ses craintes et ses doutes pour se livrer corps et âme à Oliver. Elle le laissait mener la danse, elle aimait que ce soit lui qui soit aux commandes. Leur baiser devenait plus intense et langoureux, l'envie se faisait plus pressante, ils n'y tenaient plus. Oliver retirait alors le haut de Mari qui se sentait en confiance avec le milliardaire. Elle n'avait pas envie de se cacher ou de freiner la cadence au contraire, elle aussi retirait le haut d'Oliver. Elle l'avait déjà vu torse nu auparavant mais cette fois-ci ce n'était absolument pas le même contexte, et elle prenait le temps de l'admirer avant de se coller à nouveau à lui pour sentir la chaleur de son corps. Chaque caresse d'Oliver était un plaisir exquis dont Mari savait qu'elle ne pourrait jamais être rassasiée. Elle soufflait alors quelques gémissements de plaisir tandis que l'archer la soulevait avec une facilité déconcertante. Cela ne faisait que le rendre plus sexy et séduisant à ses yeux. Elle ne voulait plus quitter ces bras forts et rassurants. Jamais de sa vie elle ne s'était sentie aussi bien. Oliver l'allongeait sur le canapé et Mari enroulait ses cuisses autour de lui avec douceur et féminité. Ses mains recouvraient alors de tendres caresses le dos du milliardaire. Elle sentait toutes ses cicatrices et elle le serrait alors plus fort encore contre elle. Comme pour lui faire comprendre qu'elle, elle ne lui ferait jamais de mal. Elle laissait alors basculer sa tête en arrière dans un soupir de plaisir, laissant tout le loisir à Oliver de couvrir son cou de baisers sensuels. Puis elle revenait vers lui pour l'embrasser avec passion.
*****
Nue, allongée sur Oliver, Mari reprenait son souffle. Elle venait de passer la plus belle nuit de sa vie. Jamais un homme ne lui avait apporté autant de plaisir et de bien être. Elle ne pouvait alors s'empêchait de sourire tout en caressant le torse d'Oliver. Elle n'avait plus envie de bouger, elle voulait rester là, blottie contre lui pour toujours. C'était cliché? Oui... Mais une femme amoureuse ressentait toujours cela après l'amour. Les bras de l'homme qu'elle aimait étaient son refuge, son havre de paix. C'était ce que Vixen ressentait pour l'archer. Délicatement, elle embrassait le torse du milliardaire avant de relever la tête vers lui pour plonger son regard dans le sien.
« Tu as faim? »
Pas besoin de grande déclaration... cette nuit passionnée suffisait amplement à comprendre à quel point ces deux là s'aimaient sincèrement. Elle aurait pu lui dire qu'elle l'aimait oui, mais c'était trop tôt, elle ne voulait pas l'effrayer. Elle aurait pu lui glisser quelques mots doux mais ses yeux parlaient à sa place. Elle avait alors dit la seule chose qui lui était passée par la tête parce qu'elle, elle avait effectivement faim. Et maintenant qu'elle se sentait plus que jamais proche d'Oliver, elle savait qu'elle n'avait plus à jouer un jeu ou à faire attention à chacune de ses paroles. Elle pouvait enfin être elle même, à cent pour cent.
Nous avons passé un moment magique avec Mari, un moment rien qu'à nous, hors du temps, hors de la pression du quotidien. Nous étions dans le lit de Mari, l'un contre l'autre, tranquillement à récupérer de notre étreinte sauvage. Je voulais profiter de cet instant, profiter de son corps contre le miens. Sa douce chaleur irradiant ma peau, le battement de son coeur qui resonnait à l'unisson avec le miens. On s'aimait et on avait pas besoin de mot pour se le dire, nos gestes, nos regard en disait long. Pour une fois, je me sentais bien, parfaitement à ma place. Cela ne m'étais jamais arrivé, d'aussi loin que je me souviens, je me suis toujours senti un peu seul, j'ai eu des multiplies conquêtes c'est vrai, mais je n'ai pas été pour autant vraiment amoureux. Disons que je misais plus sur ma popularité qu'autre chose, les filles étaient juste un moyen d'être plus populaire. Néanmoins, cet Oliver Queen était mort sur Lian Yu, j'étais devenu The Hood et je ne pensais pas redevenir Oliver Queen. Pourtant, il avait commencé à réapparaitre, d'abord avec John, puis avec Roy, je m'étais montré un peu plus humain. Malgré tout, le vrai pas que j'ai fait en avant c'est avec Mari, j'ai complètement changé mes méthodes, je suis devenu un peu plus humain, moins impitoyable. Pourtant, j'avais refusé de m'ouvrir aux autres, car tout ceux qui sont proche de moi court un véritable danger. J'avais tout de même pris Mari sous mon aile, car sans moi, elle aurait surement fait les premières pages au bout de quelques jours de sa vie de Vixen. C'est en la formant que j'ai commencé à m'ouvrir et même si j'ai peur de regretter ma décision de lui avoir avoué mes sentiments, je suis heureux de l'avoir fait. J'aurai aimé que ce moment dure une éternité, peut être deux ... mais bon, tout à une fin. Enfin dans le cas de Mari, ce serait plutôt le mot faim qu'il faudrait employer. A vrai dire les premières paroles qu'elle a prononcé après que je l'ai embrassé et qu'elle m'a embrassé en retour c'est un "Tu as faim ?". C'est vrai que j'étais venu diner à la base, mais on a un peu oublié le repas.
- J'avoue avoir un peu faim, après tout il me semble que je suis venu diner. J'ai hate de gouter ta cuisine !
Je caressais tout doucement sa peau, traçant de léger cercle avec le bout de mon doigt. Je n'avais pas envie de quitter ses bras, j'avais envie d'y rester. Néanmoins, il ne fallait pas oublier pour autant de vivre.
*****
J'enfilais mon t-shirt et je rallumais mon portable. Il y avait de nombreux de message de John, la situation était peut être plus désespérée que je ne le pensais. Je lis toute les informations en diagonale, pour enfin voir qu'ils avaient réussi à gérer avec Roy. Lui qui m'avait toujours dit de prendre du temps pour moi avait l'air d'avoir du mal à gérer la situation tout seul. Je me promis que je m'excuserai auprès de lui, après tout il ne m'a jamais fait faux bon. Je range mon téléphone et rejoins Mari, je sers deux nouveaux verre de vin blanc, et en apporte un à Mari.
- J'espère ne pas t'avoir distraite au point que ta cuisine sois ratée. Au pire, je connais un excellent restaurant asiatique qui livre à domicile. Cela m'a souvent dépanné en rentrant de mission quand je n'avais rien mangé.
Blottie tout contre Oliver, Mari savourait cet instant qu'elle aurait voulu sans fin. Cette nuit... cette nuit avait été absolument parfaite et elle espérait qu'il y en aurait désormais bien d'autres comme celle-ci. Maintenant qu'ils s'étaient avoués ce qu'ils ressentaient, maintenant qu'ils avaient osé franchir le pas. Mari espérait qu'Oliver ne la voyait pas uniquement comme la femme d'une nuit, comme sa réputation l'insinuait. Elle espérait être plus importante que cela à ses yeux car lui était très important à ses yeux. Pour la première fois de sa vie, Mari McCabe savait ce que voulait dire les mots "être amoureuse". Oliver était l'homme de sa vie, elle en était persuadée. En tout cas c'était sincèrement ce qu'elle pensait à l'époque. Et là, blottie dans les bras de l'archer, elle imaginait déjà leur avenir ensemble, elle ne voyait plus le monde, sa vie, sans Oliver. Pauvre Vixen... Tu te trompais. Cela te briserait le coeur de perdre Oliver mais tu t'en remettras et vous deviendrez d'excellents amis et confidents. Lui trouvera l'amour, le véritable amour dans les bras de Dinah Lance, une de tes plus grandes amies... Quant à toi... Et bien toi, tu n'as pas encore trouvé l'amour mais cela changera. Bien sûr, à l'époque, impossible pour Mari d'imaginer l'avenir ainsi, séparée d'Oliver. Caressant le torse du justicier, elle lui demandait alors s'il avait faim. Après tout, un excellent repas typique de son pays les attendait toujours. Les gourmands... Ils avaient préféré passer directement au dessert. Comment les en blâmer? C'était qu'ils avaient patienté rudement longtemps avant de s'y attaquer enfin à ce dessert. Mari avait très faim, même si elle n'avait pas du tout envie de quitter ce lit, même si elle n'avait pas du tout envie de quitter les bras d'Oliver, elle avait très faim. Et soif aussi par la même occasion. C'était que leurs ébats avaient été mouvementés et passionnés, à leur image.
Oliver lui répondait alors que lui aussi avait faim. Vixen esquissait un sourire avant de déposer quelques tendres baisers sur le torse d'Oliver. Elle se hissait alors doucement jusqu'à sa bouche et l'embrassait tendrement. Puis, la jeune femme se relevait, elle enfilait une nuisette et un peignoir en soie puis elle se rendait dans la cuisine pour dresser les assiettes. Tous ses appareils de cuisine étaient programmables, ce qui faisait que rien n'avait cramé malgré les craintes d'Oliver. Tout était réussi à la perfection, il suffisait juste de réchauffer un peu le tout.
« Si je rate un jour mon mafé... achève moi! »
Bien sûr c'était de l'humour. Tout cela pour dire que jamais Mari n'avait loupé le fameux mafé de son arrière arrière arrière arrière grand mère. Ce plat était une véritable institution dans sa famille. Et même si elle n'utilisait pas l'équipement traditionnel pour le cuisiner, elle en suivait toute la recette à la lettre. Le louper serait une haute trahison, une honte, un déshonneur. Plutôt mourir que de rater son mafé ou de se rabattre sur un restaurant comme plan B. Tandis qu'Oliver servait deux verres de vin blanc, Mari ramenait donc deux assiettes. Au diable le service impeccable qu'elle avait prévu à la base, elle servait tout ça à la bonne franquette. Finalement, ils le partageaient bien leur premier repas ensemble. Mari ne parvenait pas à cesser de sourire, trop heureuse du tournant inattendu et inespéré de la soirée. Caressant tendrement la main d'Oliver, elle plongeait son regard dans le sien et le regardait avec fierté dégustait sa cuisine. Elle était heureuse de le voir heureux, heureux de pouvoir prendre soin de lui. Elle savait qu'elle pourrait faire cela toute sa vie. Elle savait que jamais elle ne se lasserait d'Oliver Queen. Mais à cet instant précis où son regard se poser encore avec tendresse et amour sur l'archer vert... Vixen n'imaginait pas une seule seconde la situation qui les opposerait dans une avenir pas si lointain.
Quelques années plus tard...
Le regard déterminé et empli de haine, Vixen fixait le Green Arrow droit dans les yeux. Ses lèvres ensanglantées, son arcade ouverte, son sang avait coulé et elle réclamait vengeance. Ses pupilles devinrent alors rouge pourpre et ses poings se serrèrent.
« C'est aujourd'hui que tu meurs Oliver Queen... »