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 Appearances are deceptive [Feat. Oliver]

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Appearances are deceptive [Feat. Oliver] Empty
MessageSujet: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptySam 1 Fév - 21:07

Appearances are deceptiveIl y a un peu plus d'un an...

Abasourdie, je le regardais... Son visage, sa peau, ses cicatrices, ses cheveux, ses yeux... Il était bien l'homme que j'aimais, là devant moi, l'homme que j'avais quitté sereine le matin même. C'était bien Oliver devant moi mais je ne le reconnaissais pas. Il était désormais comme un étranger à mes yeux. L'homme que j'aimais ne pouvait pas avoir fait ça, il ne pouvait pas m'avoir causé une telle douleur... et pourtant... Je l'avais vu de mes propres yeux, endormi dans ces draps froissés, nos draps... nu et blotti contre cette garce affreusement vulgaire et banale. Comment avait-il pu? Mon coeur était brisé en mille morceaux et la douleur qui m'accablait était indescriptible. Je n'arrivais plus à respirer, les larmes montaient et je ne pouvais les empêcher de déferler sur mon visage. Cet homme, je l'aimais plus que tout, je l'aimais à en crever mais il avait commis l'un des seuls pêchés que je ne pouvais pas lui pardonner. Je me souvenais alors de ses douces promesses faites sur l'oreiller et cela ne faisait que m'achever un peu plus. Il prétendait avoir changé, il prétendait vouloir m'aimer à jamais. Mais il avait passé la nuit dans les bras d'une autre et cette simple idée m'était tout simplement insupportable. La journée avait pourtant si bien commencé...

Dix Neuf heures plus tôt...

Ce matin là, mon réveil sonnait comme d'habitude. Comme vous je devais me lever pour gagner ma croûte et assurer les fins de mois. Être justicier ne payait pas les factures et nous n'avions pas tous la chance d'être des milliardaires nés avec une cuillère dans la bouche. Je t'aime mon amour mais tu sais que je ne peux pas m'en empêcher. Bref, j'avais donc un boulot comme tout un chacun, un boulot pour lequel je devais me lever aux aurores et Dieu que c'était dur ce matin là. Je n'avais qu'une envie, rester au lit et dormir encore et encore. J'ouvrais les yeux et apercevais l'une de mes plus grandes sources de motivation. Il dormait encore, il paraissait si paisible, si serein. C'était plutôt rare chez Oliver Queen et je savais pertinemment que j'étais l'une des seules privilégiées à pouvoir voir cette facette de lui et j'aimais ça. J'aimais être l'une des seules à le connaître vraiment, sous son meilleur comme son plus mauvais jour. Je restais un instant au lit à le contempler, littéralement. Et comme à chaque fois que j'ouvrais les yeux avant lui, j'étais submergée par ce sentiment viscérale et inexplicable d'être certaine de vouloir le contempler ainsi tous les matins et ce pour le restant de mes jours. Oliver Queen était l'homme de ma vie, j'en étais intimement convaincue, cela ne faisait aucun doute, il était mon âme soeur. J'esquissais un sourire. Pour rien au monde je n'aurais souhaité être ailleurs. Lentement, je me glissais hors du lit, je ne voulais pas le réveiller. Il avait besoin de sommeil mon homme, ses nuits étaient bien trop agitées alors je voulais le laisser en paix. Debout, je replaçais délicatement le drap sur lui, laissant mon regard vagabonder sur ses cicatrices. Il en avait tellement. Ça me fendait à chaque fois le coeur car je n'aimais pas savoir qu'il avait souffert et qu'il souffrait encore. Mais ces cicatrices m'inspiraient également un immenses respect et une grande admiration. Oliver était un vrai guerrier, un vrai battant. Oui je l'admirais, bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer, bien plus que quiconque puisse le concevoir. Je le regardais avec tendresse, gravant cet instant dans ma mémoire puis je m'éclipsais discrètement dans la salle de bain.

Sous la douche, il me rejoignait par surprise, il savait que j'aimais cela. J'éclatais de rire avant de me retourner vers lui et de l'embrasser passionnément. Plus rien au monde n'existait alors à part nous. Voilà l'effet qu'Oliver Queen avait sur moi. Le seul homme sur cette Terre capable de me faire sentir que j'étais la seule et l'unique. Le seul capable de me donner une impression de sécurité et de bien être sans pareil. Après cette petite douche crapuleuse, nous nous installions dans la cuisine pour le petit déjeuner. J'aimais ces moments simples avec lui. Ces moments qui me donnaient l'impression que nous étions un couple ordinaire, comme les autres et pas seulement Green Arrow et Black Canary. C'était dans ces moments de banalité absolue que j'étais la plus heureuse. Je nous préparais des pancakes, j'adorais les pancakes, avec du beurre et plein de sirop d'érable... Un régal... et des heures à la salle de sport pour éliminer tout ça bien sûr. Je n'étais pas du genre femme aux fourneaux avec tablier, livre de recettes et brushing impeccable mais, avec lui c'était naturel. J'avais tout simplement envie de lui faire plaisir, de prendre soin de lui. Je n'avais pas à me forcer, je n'avais pas à prétendre être quelqu'un d'autre. Je m'installais alors sur les genoux d'Ollie afin de picorer dans son assiette. J'avais souvent ce besoin, lorsqu'il était dans la même pièce que moi, et que nous étions seuls bien sûr, de sentir ses bras autour de moi, sa peau contre la mienne. Il était un véritable aimant dont je ne parvenais pas à me défaire. Une fois bien installée, je déposais un tendre baiser sur ses lèvres avant de manger un bon morceau de pancake. Je n'avais tellement pas envie d'aller travailler ce jour là. Pourtant, Dieu seul savait à quel point j'aimais mon travail. Mais ce jour là, étrangement, je n'avais ni la motivation ni l'envie. Je voulais simplement rester à flemmarder avec Oliver. A croire que j'avais eu un pressentiment sur ce qui nous attendait cette nuit là. Comme si j'avais eu le pressentiment que ce petit déjeuner en amoureux serait le dernier.

« C'est quoi ton programme aujourd'hui? »

Demandais-je avec légèreté.

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyJeu 6 Fév - 8:34

Appearances are

deceptive

Oliver Queen

Dinah Lance

My name is Oliver Queen. After five years on a hellish island, I have come home with only one goal: to save my city. But to do so, I can't be the killer who I was. To honor my mother's memorie, I must be someone else, I must be something else. I am the Green Arrow !

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Star City : Il y a un peu plus d'un an

Vous savez, des fois on se réveille d'un cauchemar et on croit que tout est réel alors que ça ne l'était pas. Son coeur palpite un peu trop vite, on transpire, on à l'impression qu'on va mourir. Puis on commence à rationaliser en se disant que tout ce qui s'est passé n'était qu'un rêve et on se rendort auprès de la personne qu'on aime. La ce fût tout le contraire, je croyais me rêver auprès de la personne que j'aime, mais j'allais vivre un véritable cauchemar. Ce qui me mit la puce à l'oreille à mon réveil, c'était le parfum, un parfum différent de celui de Dinah. C'était étrange parce que j'étais persuadé de m'être endormi dans mon lit ... enfin je crois. A vrai dire, je ne me rappel plus très bien de la journée d'hier et encore moins de la soirée. Aller réfléchis Oliver qu'est ce qu'il s'est passé hier ?

Star City : 19h plus tôt

C'est le réveil de Dinah qui me sortit lentement du sommeil ce matin là, enfin comme quasiment tout les matins à vrai dire. Enfin, le temps que je me réveil réellement, Dinah avait quitté le lit. C'était un matin comme je les aimais, un matin à nous. Je comprenais très bien pourquoi elle voulait travailler. Mon oisillon, contrairement à moi avait toujours dû travailler dur pour s'en sortir, alors que moi j'étais né avec de l'argent à ne plus savoir quoi en faire. D'ailleurs, j'en veux un peu à mes parents de m'avoir laissé toujours tout faire et à me croire au dessus des lois. J'étais un de ces gamins idiots que Dinah déteste tant. J'ai changé, l'île m'a changé pour que je devienne une version plus adulte et plus sombre, ensuite Mari m'a changé, elle m'a fait comprendre le mot justice que j'associais à tort avec vengeance et surtout Dinah m'a changé. A vrai dire, même avec Mari, c'était ma vie de justicier que je privilégiais, mais avec elle, c'était notre relation que je souhaitais privilégié. J'étais tout simplement beaucoup plus humain avec elle et certains diraient même que je suis moins stupide à ses côtés. Bien que je le nie, je sais que c'est une vérité. J'entendis l'eau coulée, elle était sous la douche et je décide donc de me lever pour la rejoindre. J'avais simplement envie de passer le plus de temps possible avec elle. On avait chacun son travail et des fois ils nous arrivaient de ne pas nous voir. Alors je voulais profiter de chaque seconde passer avec elle. Je la rejoins par surprise sous la douche et elle éclata de rire. Son rire était pour moi comme un rayon de soleil qui perce les nuages. Son rire arrivait à me réchauffer le coeur même quand je suis au plus mal. Dinah vient m'embrasser avec passion et je lui rendis son baiser. Rien n'avait plus d'importance quand je suis avec elle, le temps semblait comme arrêté, suspendu autour de nous. Dinah était la femme de ma vie et j'en étais persuadé. Je commençais même à chercher une bague pour la demander en mariage. J'étais tellement fou amoureux d'elle que j'aurai pu piquer son anneau à Hal pour lui offrir en bague de fiançaille. Bon, je ne suis pas sûr que Hal soit content et que ça plaise vraiment à Dinah, mais au moins elle aura une tenue verte tout comme moi... Bon c'est une mauvaise idée je dois l'admettre. Après notre douche, Dinah prépara le petit déjeuner. Sûrement ne voulait elle pas me laisser faire après mon dernier échec de préparation de petit déjeuner. Je pouvais la comprendre, puis je sais qu'elle fait ça pour me faire plaisir et je ne peux pas lui en vouloir. Elle s'assit sur mes genoux, comme à son habitude et je la prend dans mes bras comme à mon habitude. Avec elle, j'arrivais à vivre sereinement des matins normales. Je caresser doucement sa peau, j'aimais la douceur de celle-ci, j'avais l'impression de toucher un ange. Elle me demanda mon programme d'aujourd'hui. Je ne pouvais pas lui mentir, elle savait quand je mentais, mais je ne pouvais pas lui dire toute la vérité non plus.            

"Je dois aller au bureau aujourd'hui, j'ai des réunions avec mon conseil d'administration pour racheter une entreprise. Puis, je te rappel que j'ai un gala, j'espère que je ne rentrerais pas trop tard. Tu vas me manquer toute cette journée sans toi !"

Ce que je ne lui disais pas, c'est que j'avais enfin trouvé la bague de fiançaille que je voulais lui offrir pour ma demande en mariage. Ensuite, j'aurai plus qu'à lui proposer de passer un petit week end à Venise histoire de nous détendre et je pourrais enfin la demander en mariage. Bon, beaucoup me diront que c'est une mauvaise idée parce qu'on s'engueule souvent, mais ceux là ne savent pas ce qu'on vit au quotidien, ces matins parfaits qu'on vit l'un avec l'autre.  

Star City : 18h30 plus tard

Voilà, je me souviens, je suis allé à un gala hier soir, qu'est ce qu'il s'est passé là bas ? Je commence à ouvrir les yeux, je vois une parfaite inconnue et j'ai un mouvement de recule. Je ne me souviens pas du tout d'elle, je tourne mon regard vers le pied du lit et je vois Dinah. Tout est flou autour de moi, pourtant, je ne me souviens pas d'avoir bu tant d'alcool que ça. Ma tête me fait un mal de crane et j'ai du mal à réfléchir. Je peux voir dans les yeux de Dinah à quel point son coeur est brisé. Dire que je lui avait acheté ma bague de fiançaille aujourd'hui ...

"Dinah, ce n'est pas ce que tu crois ..."


ⒸJessnounou
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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyDim 9 Fév - 12:37

Appearances are deceptiveIl y a un peu plus d'un an...

La douleur... cette douleur je ne l'oublierai jamais. C'était comme si on m'arrachait le coeur de la poitrine, comme si je suffoquais. Cet homme je l'aimais tellement, je l'aimais à en crever. J'étais tellement persuadée qu'il était le seul et l'unique. Je me voyais déjà m'avancer vers l'autel pour lui dire oui. Je nous voyais déjà fonder notre propre famille et finir nos vieux jours ensemble. Moi qui d'ordinaire peinais à imaginer un avenir, moi qui peinais à croire que je pouvais avoir une vie comme tout le monde... Oliver avait réussi à me redonner espoir, il avait réussi à m'inspirer ce sentiment de sécurité et d'amour inconditionnel. Le voir dans notre lit avec une autre m'avait littéralement détruite. Je ne supportais pas l'idée qu'il ait pu en toucher une autre, qu'il ait pu en embrasser une autre, qu'il ait pu... je n'arrivais même plus à le dire. J'étais effondrée mais j'étais aussi incroyablement en colère. Contre lui, contre moi. Je savais de quoi était capable Oliver Queen, je l'avais d'ailleurs longtemps méprisé pour cela. Mais il avait fallu que je sois faible, que je crois à ses bobards et à ses belles paroles. En fin de compte, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même n'est-ce pas? Je revois encore son regard, surpris, choqué, désemparé... Il ne s'attendait pas à être pris la main dans la sac. Il me répugnait. Cet homme pour qui j'avais ressenti le plus grand des désirs, le plus grand des respects, me dégoutait et ça faisait atrocement mal. Il était le seul vers qui je voulais me tourner quand ça n'allait pas, le seul auprès de qui je trouvais un refuge consolateur. C'était dans ses bras que je courrais me blottir quand tout foutait le camp. Mais là... où allais-je bien pouvoir aller?

Je n'avais plus mon meilleur ami, mon compagnon, mon amour, mon soutien indéfectible. Il avait disparu en une fraction de secondes me laissant seule au monde. Il me disait alors que ce n'était pas ce que je croyais... J'avais envie de lui hurler dessus, j'avais envie de lui faire mal comme lui m'avait fait mal. J'ouvrais la bouche, mais aucun son ne sortait. La douleur m'enserrait la gorge, je ne trouvais pas les mots, je ne trouvais pas la force. Le chagrin immense qui s'était abattu sur moi avait drainé toute mon énergie. Mes yeux s'emplissait de larmes tandis que je perdais mes mots et que mon regard, déçu, meurtri, se posait sur Oliver. Je ne la regardais même pas, elle. J'espérais juste qu'elle en valait la peine pour qu'il ait pris le risque de tout briser ainsi. Il avait joué avec le feu et nous avait embrasé tous les deux. Je lui lançais alors mon regard le plus méprisant qui soit et tentais de me calmer car je sentais que tout pouvait partir en vrille. Je ne voulais pas commettre l'irréparable. Je restais un moment silencieuse, je baissais la tête pour prendre une grande inspiration. Je devais lutter contre mon envie de hurler ma douleur, cela les aurait probablement tous les deux tué. Je faisais alors un signe négatif de la tête. Non je n'allais pas craquer, non je n'allais pas céder au chaos. Non je ne voulais pas croire ce que je voyais, non je n'allais pas écouter une énième fois les bobards d'Oliver Queen. C'était un privilège qu'il avait perdu dès lors qu'il avait glissé cette putain dans nos draps. Je relevais calmement la tête, les larmes coulant sur mes joues.

« J'espère au moins qu'elle en valait la peine... »

Sur ces simples mots, je tournais le dos aux deux amants, le coeur brisé, et je quittais notre appartement. Sonnée, abattue, détruite, j'avançais tel un zombi vers ma moto. J'avais l'impression que des poids énormes étaient attachés à mes chevilles. Chaque pas était une véritable lutte.

Dix Neuf heures plus tôt...

Les caresses d'Oliver étaient d'une tendresse infinie, j'aimais être dans ses bras, indubitablement le meilleur endroit sur cette Terre. Jamais un homme ne m'avait fait ressentir cela auparavant et plus le temps passait, plus notre relation évoluait, plus j'étais certaine que c'était LUI. Mon grand amour. Mon unique et ultime grand amour. Je devais avouer que je me laissais souvent rêver à une demande en mariage. Au bord de la plage... j'avais toujours rêvé que l'on me demande en mariage au bord d'une plage, sable, vagues et soleil couchant. Oliver agenouillé devant moi, ses yeux plein d'étoiles, les miens embués de larmes de joie. Et puis il me poserait simplement, sobrement la question, sans fioritures. Je lui soufflerai un grand oui enthousiaste et ému et il me prendrait dans ses bras. Oui je l'imaginais bien cette bague autour de mon doigt, cette promesse de s'aimer pour toujours, dans le meilleur comme dans le pire. Moi qui avais toujours cru ne jamais vouloir me marier, Oliver m'avait transformé. Il m'avait redonné foi en l'amour, en l'avenir. Je lui avais demandé ce qu'il faisait aujourd'hui, non pas pour le fliquer ou contrôler ses faits et gestes mais tout simplement parce que j'aimais que l'on se raconte nos journées, que l'on agisse comme un couple normal. J'avais une totale confiance en lui. J'aimais que l'on s'éloigne de la Ligue et de nos alter-egos. J'aimais savoir ce que faisait Oliver Queen et non pas Green Arrow. J'aimais être Dinah Lance et non Black Canary. C'était peut être idiot mais j'aimais l'entendre parler de son bureau, de son conseil d'administration, de son gala... Je me souvenais d'ailleurs qu'il m'en avait déjà parlé mais malheureusement je ne pouvais pas l'y accompagner. Le travail... Il fallait parfois, souvent, faire des concessions. J'espérais obtenir une promotion, je devais donc redoubler d'efforts, faire des heures supp et montrer à mes supérieurs que j'en voulais. C'était comme ça dans le monde de la police, il fallait faire ses preuves sur le terrain sans arrêt, montrer sa hargne et sa détermination. Et bon Dieu que j'en avais à revendre. Je voulais que mes parents soient fiers.

Oliver me disait que j'allais lui manquer et je n'avais aucun doute sur la véracité de ses propos. Moi aussi il allait terriblement me manquer. Alors nous étions vraiment devenu ce genre de couple? Certes on s'engueulait pas mal et souvent avec véhémence mais, au fond, on ne pouvait pas vivre l'un sans l'autre. J'avalais mon pancake et me tournais vers lui en souriant. Je glissais mes mains dans sa nuque et l'embrassait tendrement.

« Tu vas me manquer aussi. Mais si tu n'es pas trop fatigué après ton gala, on pourrait terminer la soirée ensemble, rien que toi et moi et un bon bain chaud. Je ne devrai pas rentrer trop tard non plus. »

Je l'embrassais à nouveau, incapable de m'en empêcher. Oliver le savait je préférais nettement les têtes à têtes au calme plutôt que les grands galas d'hypocrites remplis de bourgeois dépensant leur fric pour se donner bonne conscience. J'étais donc soulagée de devoir bosser... je n'aurais pas été à l'aise à cette soirée. Si j'avais su... je me serai fait violence pour l'accompagner, cela aurait peut être évité le pire. Mais le destin en avait décidé autrement. Peut être que finalement c'était mieux que les choses se soient déroulées ainsi. Après ce nouveau baiser, je posais mon regard sur l'horloge du four. Il était vraiment l'heure que j'y aille si je ne voulais pas me coltiner un blâme pour non respect de la ponctualité. Je levais les yeux au ciel, je n'avais pas envie de le quitter.

« Hum... Je dois y aller. »

Je quittais alors les bras et les cuisses d'Oliver pour m'emparer de ma veste, des clés de ma moto et de mon sac. Je lui avais préparé le petit déj, il se coltinerait la vaisselle et le rangement. Cette idée m'amusait beaucoup. Je vous l'avais dit que j'étais pas du genre femme au foyer bien rangée. Et puis l'imaginer entrain de jouer les ménagères, ça le rendait encore plus séduisant à mes yeux. Avant de partir, je revenais bien évidemment vers lui pour déposer un dernier baiser sur ses lèvres. Je ne savais pas à quel point j'avais raison... Ce baiser serait véritablement le dernier.

« Bonne journée mon amour, à ce soir. Je t'aime. »

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyVen 14 Fév - 10:10

Appearances are

deceptive

Oliver Queen

Dinah Lance

My name is Oliver Queen. After five years on a hellish island, I have come home with only one goal: to save my city. But to do so, I can't be the killer who I was. To honor my mother's memorie, I must be someone else, I must be something else. I am the Green Arrow !

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Star City : Il y a un peu plus d'un an

"J'espère au moins qu'elle en valait la peine ..." ces mots résonnent dans mon crane comme des coups de poignard. La culpabilité, le remord, le doute, des sentiments qui se mélangent et m'assaillent. Je n'arrive plus à avoir les idées claires, je n'arrive plus à réfléchir. Mon esprit est embrumé, je n'arrive pas à mettre en place les éléments du puzzle. J'essaye de réfléchir, je n'ai que très peu de temps, je sais que Dinah va partir. Il faut que je la rattrape. Pourtant, mon corps refuse de bouger, comme s'il était emprisonné dans sa torpeur. Aller Oliver réfléchit, souviens toi ce qui s'est passé ce soir.

Star City : Plus tôt dans la soirée

Le gala se déroulait à merveille et je discutais avec le chef de la police. Une partie des donations de ce soir allez revenir à la police de Star City pour aider à lutter contre le crime. La soirée avait commencé vers 19 heures, je m'y étais rendu après avoir fait un tour dans les bijouteries et acheter une bague de fiançaille pour Dinah. J'y avais d'ailleurs rencontré un de ses amis au passage. J'avoue que je ne l'appréciais pas trop, car il collait un peu trop Dinah à mon gout, mais je lui faisais amplement confiance. Pour elle, j'avais changé et je savais que jamais elle ne me trahirait. Son ami m'avait surpris entrain d'acheter la bague de fiançaille, et je lui avais expliqué mes projets histoires de faire ami ami avec lui. Après tout, Dinah le voudra sûrement comme témoin et donc je devais essayer de faire des efforts pour elle. Je lui dit aussi que nous allons surement partir à Venise quelques jours et qu'il soit donc pas surpris si Dinah ne le prévient pas. Je comptais lui faire la surprise ...

D'ailleurs, nous parlions de Dinah avec le chef de la police, il connaissait notre relation intime et il me disait en plaisantant que ça se voyait. Dinah était plus souriante mais elle arrivait un peu plus en retard au boulot. Je ne pus m'empêcher de rire un peu.

"Je vous promet d'essayer de moins la retenir le matin ! Par contre, il se peut que je vous l'emprunte quelques jours, je vous préviendrais à l'avance bien sûr !"

Il rit et je lui parla de ma demande en mariage. On était devenu ami avec le temps, même s'il avait des soupçons sur ma double identité, nous avions fini par nous entendre. Bien sûr, je ne lui ai pas révélé que j'étais Green Arrow. Il me parla alors du poste de maire, il dit que ce serait une bonne idée que je dépose ma candidature. Star City avait selon lui besoin de sang neuf. Je lui dit que je n'étais pas encore prêt à faire de la politique pour le moment. J'étais déjà trop occupé avec mon entreprise et si je me lancer en tant que maire, je devais trouver quelqu'un de confiance pour reprendre la boite.

Star City : Quelque heures plus tard

Je n'arrivais qu'à me souvenir de la discution avec le chef de la police, tout était flou après ça. Pourtant, j'étais sûr d'avoir fait un discours et un gros don à la police de la ville. Par contre, je n'arrive pas à me rappeler qui elle est. Je n'arrive même pas à me rappeler quand je l'ai rencontré. Pourtant c'est forcément pendant la soirée, je ne vois pas d'autre moment possible. Je ne me rappel de rien, j'arrive enfin à me lever en titubant. J'observe mon environnement, une bouteille de whisky vide traine sur la table de nuit. Un whisky bas de gamme que je n'aurais jamais acheté, un très mauvais whisky d'ailleurs. J'ai un léger flash, je me rappel d'un verre de whisky commander au bar du gala, mais je ne me rappel pas avec qui j'étais. Je titube légèrement, mon corps est engourdi, mes idées ne sont pas clair, je me sens mal, comme si tout mon corps venaient d'être torturé. J'ai l'impression que toute mes cicatrices se rouvre une par une et que ma tête est entrain d'être pioché par les septs nains qui chantent leur chanson débile en boucle. Il faut que je rejoigne Dinah, pour lui dire que je pense avoir été drogué ... oui ça doit être ça, jamais je ne l'aurai trompé. Mon corps est lourd et j'essaye de la rejoindre mais je trébuche et tombe mollement au sol. J'entends le son de sa moto qui part, c'est trop tard. La colère et ma tristesse m'envahit alors que j'entends mon oisillon s'envoler loin de moi. Je me redresse difficilement, je ne m'étais jamais senti aussi lourd. La jeune femme fini par se relever et me rejoindre en petite tenue. Son visage me dit vaguement quelques choses, mais pourtant, je pense qu'elle vient d'un passé encore plus lointain. Je n'arrive pas à me rappeler qui elle est. Elle finit par me demander si je vais bien et je commence à bouilloner de rage. A vrai dire, j'explose !

"Prends tes affaires et dégage, je ne veux plus jamais te revoir !"

Elle ne dit pas un mot et s'en va après avoir récupéré ses affaires. Je suis désormais seul avec ma tristesse et ma colère. Je suis au devant des portes des enfers et j'en passe le seuil.  


Star City : 19h plus tôt

J'étais vraiment bien avec Dinah, ma vie avait entièrement changé depuis que j'étais avec elle. Cela me convenait parfaitement et j'échangérai la vie que j'ai pour rien au monde ... ou peut être pour plus de temps avec elle. Quand nous étions ensemble, je me sens complet, en harmonie avec moi même. Je me sens tout simplement bien. Je ne faisais même plus de cauchemar en sa présence. Alors qu'habituellement, j'étais plus du genre à ne pas réussir à dormir. Depuis mon retour de Lian Yu, j'avais été profondément marqué et ça n'a pas évolué dans le bon sens quand je suis devenu Green Arrow. Pourtant, quand j'avais rencontré Dinah, tout avait changé pour moi, elle était comme une bouteille d'oxygène pleine, alors qu'on est coincée au plein milieu de l'océan. Dinah est nécessaire à ma survie et ça je me s'en suis rendu compte à de nombreuse occassions. Peut être même un peu trop nombreuse. Je ne la voyais plus trop en tant que Dinah Lance en ce moment, elle passait ses journées au boulot et on passait nos soirées en tant que justiciers. Pourtant, c'était ces rares moments en tant que couple qui faisait toute la beauté de notre vie. Je pense néanmoins que nous avions besoin un peu de congés pour nous retrouver vraiment tout les deux. A chaque fois qu'elle s'éloignait, elle me manquait terriblement. J'aimais sentir ses lèvres contre les miennes alors qu'elle me disait que j'allais aussi lui manquer. Puis elle proposa de finir la soirée ensemble dans un bon bain chaud.            

"J'adore ton programme mon oisillon, j'ai hâte d'être à ce soir !"

Ma belle finit par partir en me laissant la vaiselle à faire. Je savais qu'elle aimait me laisser faire certaine tâche ménagère. Un dernier baiser ... le dernier baiser avant la fin. Un dernier je t'aime et elle s'en alla. Voilà les derniers souvenirs que j'avais vraiment d'elle, ce au revoir, qui s'est transformé en adieu.


ⒸJessnounou
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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyLun 17 Fév - 18:59

Appearances are deceptiveIl y a un peu plus d'un an...

Je venais à peine d'arriver, je n'avais même pas encore enlevé ma veste, que je plaquais déjà un sale enfoiré sur le bureau d'un collègue. Une clé de bras à l'ancienne et il faisait moins le malin le voyou de bas étage. Il avait osé se pointer au commissariat pour se plaindre que, soit-disant, des flics s'étaient servi dans son stock la nuit passée. Je voulais bien l'écouter moi, lui donner le bénéfice du doute et vérifier ses dires, je ne faisais jamais de traitement de faveur et encore moins pour les flics... Mais là il avait trop sorti ses gros sabots pour tous nous aboyer dessus et nous menacer. Il avait fallu le calmer, je m'en étais chargée. J'étais en forme ce jour là, j'étais toujours en forme quand je commençais mes journées dans les bras d'Oliver. Du coup, je savais exactement sur quoi j'allais plancher aujourd'hui. Ce type... même s'il avait choisi la mauvaise méthode pour se faire entendre, devait être entendu et son histoire m'intéressait. Car si des flics corrompus il y avait dans ce service, je voulais les serrer moi même. Je ne supportais pas que ceux et celles qui avaient juré sur leur honneur de servir et de protéger les autres puissent salir notre insigne ainsi. Si ce sale voyou disait vrai, alors je devais le vérifier. Il méritait de pouvoir parler, il méritait d'être pris en considération. Chaque être humain, quelques soient ses origines ou sa condition, méritait que l'on prenne le temps de l'écouter. Mais pour marquer le coup, je foutais tout de même le type en cellule quelques heures. Le temps que je remplisse ma paperasse en retard. Il devait comprendre qu'on ne s'en prenait pas aux gens, et encore moins à un commissariat de police tout entier, de la sorte. Je l'avais laissé mariner un peu dans son jus, histoire qu'il réfléchisse et qu'il comprenne ses erreurs. Puis, après le déjeuner, je le libérais et je le prenais entre quatre yeux dans une salle d'interrogatoire. Là, il avait pu me dire tout ce qu'il avait sur le cœur, son histoire, ses doutes, ses accusations. Je lui promettais alors que je ferai tout pour faire la lumière sur cette affaire. Je lui promettais aussi que s'il avait osé me mentir et accuser des collègues à tort, il s'en souviendrait. Choqué et surpris de voir que pour une fois quelqu'un l'écoutait, il m'avait remercié un nombre incalculable de fois. J'en profitais alors pour lui parler plus personnellement. Il ne semblait pas être un mauvais bougre au fond. Je lui faisais ma sempiternelle leçon de morale sur le fait que de choisir la voie du crime était une erreur. Je savais très bien que souvent ils n'en avaient rien à foutre de mon discours les voyous. Ça entrait par une oreille et ça ressortait par l'autre. Mais si au moins, pour une fois, ne serait-ce qu'une toute petite fois, mon discours pouvait impacter positivement sur l'avenir de quelqu'un alors ça valait la peine que je le rabâche encore et encore.

J'avais donc passé toute mon après-midi et le début de la soirée à chercher, à enquêter. Je suivais les pistes que le voyou m'avait donné, je remontais l'emploi du temps des flics en question. Eux... Je ne les interrogeais pas pour l'instant, je ne voulais pas qu'ils aient la puce à l'oreille et qu'ils aient ainsi le temps de dissimuler des preuves. Il était tard lorsque je comprenais que le voyou avait dit vrai. Cela me fendait le cœur, ça me rendait malade de voir que des crapules salissaient encore et toujours notre job. Des égoïstes, des minables, des lâches... Je voulais tous les laisser croupir en taule mais bordel, j'avais tout un tas de paperasse à remplir avant de pouvoir leur tomber dessus. Pas grave, j'avais tout ce qu'il fallait pour les serrer et c'était le plus important. Malheureusement, cela allait me prendre le reste de la soirée. Je me commandais donc un repas chinois à livrer directement au commissariat et j'appelais Oliver pour le prévenir que je rentrerai plus tard finalement. En tout cas, j'essayais de l'appeler... Je tombais systématiquement sur son répondeur. Je n'aimais pas ça. J'avais presque envie d'appeler ses collègues, Hal, Barry ou même encore Diggle pour m'assurer qu'il allait bien. Mon radar s'était activé, comme si j'avais senti que quelque chose de louche se tramait. Mais je ne voulais pas oppresser Oliver, je ne voulais pas qu'il croit que j'étais une femme possessive à l’extrême. Car c'était vrai, je ne l'étais pas. Alors je laissais couler en me languissant de le retrouver enfin. Une fois ma journée terminée, j'enfourchais ma moto et je rentrais chez nous, impatiente de prendre un bon bain chaud et surtout de retrouver Ollie. J'espérais qu'il était déjà rentré de son gala, ces soirées pouvaient être interminables parfois. J'aurais été vraiment déçue de rentrer et de trouver l’appartement vide. Enfin, c'était ce que je pensais à l'époque. Car avec un peu de recul, je me dis que cela aurait été nettement préférable. Au lieu de cela, quand je rentrais chez nous, notre petit cocon, notre petit nid douillet rien qu'à nous, je sentais une odeur de parfum féminin bon marché m'agresser les narines. Ce n'était déjà pas bon signe. Une bouteille de vin et deux verres entamés sur la table basse... Je fronçais les sourcils et mon cœur se serrait déjà. Une étole en soie, une pochette de soirée, des escarpins qui n'étaient pas les miens... Les larmes et la colère me montaient.

Je savais que je devais affronter la vérité, je savais ce qu'il m'attendait derrière cette porte, celle de notre chambre. Je savais que je n'y couperai pas et pourtant, je m'y rendais à reculons. A chacun de mes pas, je voulais faire marche arrière comme si cela pourrait effacer la vérité et le souvenir désormais gravé dans ma mémoire d'une scène de crime bien particulière. Celle où l'homme que j'aimais me trompait avec une autre... Je prenais alors mon courage à deux main. J'étais Dinah Laurel Lance bordel de merde! Black Canary! Je devais affronter la vérité. Je soufflais un grand coup et ouvrais la porte de notre chambre. Je crus défaillir. J'avais espéré m'être trompée jusqu'à la dernière seconde. Il aurait pu s'agir d'un couple de cambrioleurs qui se seraient payé une bonne soirée à nos frais, ça s'était déjà vu ce genre de choses... Mais non. Dans ce lit, dans notre lit, c'était bien Oliver. Mon Oliver. Nu, à moitié dissimulé sous notre drap. Et cette garce, cette garce allongée à côté de lui, nue elle aussi... La suite vous la connaissez... J'ai cru mourir.

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyMer 19 Fév - 9:53

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My name is Oliver Queen. After five years on a hellish island, I have come home with only one goal: to save my city. But to do so, I can't be the killer who I was. To honor my mother's memorie, I must be someone else, I must be something else. I am the Green Arrow !

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Star City : Il y a un peu plus d'un an, durant les jours suivant la retour

Oliver Queen mourrait petit à petit, ronger par la colère, l'incompréhension et le désespoir. Pendant cette période je ne me reconnaissais plus, je n'étais plus un homme, j'étais plus que The Hood. Le Green Arrow et toute les valeurs qui représentaient étaient mort sauvagement assassiné par la trahison que je pensais avoir réalisé. La seule chose qui m'alimentait était les bouteilles de whisky que je buvais sans cesse comme une réponse mortelle à ma détresse. Je n'arrêtais pas de me passer les évènements en boucle dans ma tête, essayant de comprendre ce qui c'était passé, a essayé de trouver les éléments manquants au puzzle. Mon esprit n'arrivait pas à se souvenir de tout, alors j'essayais par l'alcool de retomber dans le même état pour arriver à me rappeler de tout. Mon téléphone n'avait pas arrêté de sonner, mais il était hors de question que je décroche, je ne voulais voir plus personne, je voulais rester seul avec ma colère. J'essayais de voir ce qu'il s'était passé dans la soirée du gala. Un souvenir commence doucement à me revenir, je bois une nouvelle gorgée de whisky, espérant alimenter un peu plus ce souvenir.

Star City : Lors de le soirée de gala

Après avoir discuté avec le chef de la police, je m'étais approché du bar pour me commander un verre. La soirée commençait à m'ennuyer, c'est à ce moment là que la jeune femme m'a approché, un visage tout a fait familier, qui venait d'un passé lointain. Sara, une de mes ex, enfin une de mes ex quand je n'étais pas encore Oliver Queen. Un amour de lycée que je n'avais pas revu depuis des années. Quel surprise de la voir ici, bien que ça a toujours été le genre à s'afficher dans les grandes soirées. Alors, je suppose qu'un gala ne faisait pas forcément exception. Elle s'assit à côté de moi avec un verre de martini à la main. Son parfum me rappelait d'ancien souvenir que je préférais oublier.

"Oliver Queen, cela fait des années que je ne t'avais pas vu aussi en forme. Enfin, que je ne t'avais pas vu tout court. A vrai dire, la dernière fois que j'étais venue chez toi, ta mère m'a mise à la porte assez violement en m'ayant traité de voleuse à cause d'un bijoux que tu m'avais offert. Je n'ai plus jamais pu t'approcher."

Je ne pus m'empêcher de rire un peu. C'est vrai que ma mère était intraitable. Je me souviens de cette fille qui pensait que je l'avais mise enceinte, elle avait disparu du jour au lendemain. Ma mère m'avait dit qu'elle avait perdu le bébé et que du coup elle avait déménagé. Il y a quelques semaines, j'ai pu voir qu'elle avait fait des virements régulier à cette jeune femme. Pour autant, après avoir enquêté, je n'ai pas trouvé la moindre trace d'un enfant, je m'étais sûrement imaginé des choses. Je regardais Sara, bien qu'à une époque elle m'attirait énormément, ce n'était plus le cas aujourd'hui. Aujourd'hui, il n'y avait que Dinah à mes yeux.

"Sarah, en effet ça fait longtemps ! Oui ma mère était très protectrice et j'ai été privé de sorti pendant deux semaines pour avoir lui avoir volé des bijoux. Il me semblait que tu avais déménager à Central City après ça."

"Oui, j'y habite toujours, je suis revenue à Star City seulement pour affaire !"

Je n'arrives pas à me souvenir de la suite de la conversation ...

Star City : Trois jours après la rupture, 20h37

Je sentais les os se briser sous mon coup, ma frappe était puissante et je comptais le faire souffrir. Je tenais coller contre le mur un petit criminel, un vaurien qui faisait simplement dealer de la drogue. Pourtant, ce n'était pas un bon soir pour lui, j'étais en colère, j'étais devenu violent et aigri. Mon poing est rentré en collision avec sa machoire et l'homme s'est écroulé sur le sol. Il allait avoir du mal à se remettre de sa soirée, au moins ça lui fera peut être réfléchir à changer de voie. Il était à terre et il essayait de s'enfuir en rampant, mon pied vient directement s'écraser violement sur sa jamber, ses os craquèrent bloquer entre le béton et mon pied. Un hurlement s'échappa de sa bouche, mais pas de chance pour lui, on est dans les Glades et dans les Glades, personne ne viendra l'aider.

"Dis moi où se trouve ton chef et je te laisserai vivre !"

Il me suppliait pour que je l'épargne. Je sortais une nouvelle flèche et je commence à bander mon arc. Je lance un lent compte à rebourd, je le vois palir de peur, mais mon visage reste impassible. Lacher la corde serait si facile, mettre fin à sa piètre existence serait peut être une bonne idée.

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyDim 23 Fév - 8:18

Appearances are deceptiveIl y a un peu plus d'un an...

Cette nuit là, j'avais roulé... encore et encore. Je ne savais pas du tout où j'allais, je n'avais pas envie de le savoir. Je voulais simplement être loin, très loin d'Oliver. Ma bécane ne m'avait jamais déçu, elle savait toujours être là pour moi et m'offrir cette sensation de liberté et de bien être inégalée. Malheureusement, cette fois-ci, elle n'avait pas suffit. La douleur et le chagrin étaient bien trop forts. Mais j'avais tout de même continué à rouler pour oublier, pour l'oublier. Impossible, je n'arrêtais pas de le voir et de le revoir nu avec cette femme, dans notre lit. Je les imaginais ensemble... c'était plus fort que moi. Ça me faisant tellement mal, mais je ne pouvais m'en empêcher. Je les imaginais entrain de s'embrasser, leurs corps l'un contre l'autre. Les lèvres d'Oliver sur sa peau brûlante... le plaisir qui devait n'être que mien offert à cette garce. Cela me dégoutait, cela me répugnait, cela me faisait horriblement mal. J'étais triste, je pleurais mais j'étais aussi très en colère. La haine montait en moi et ce n'était jamais bon signe. Alors oui, je devais rouler, encore et encore, pour ne faire quelque chose que je pourrais regretter. Je me retrouvais alors soudain à San Francisco. Je devais faire un plein alors je m'arrêtais à une station service. Il y avait un petit bar pas loin... je n'hésitais pas bien longtemps. Je faisais mon plein et je garais ma beauté sur le parking du bar. Je retirais mon casque et j'entrais dans le bar. Pas de sourire ou de salutation, je n'avais envie de parler à personne. Je voulais juste noyer mon chagrin dans quelques verres et qu'on me foute la paix. Je m'installais alors au comptoir et commandais une bière. Le barman avait de l'expérience, le genre de paumées solitaires comme moi, il les repérait et il me faisait pas chier, j'appréciais. Je buvais ma bière en contenant mes larmes. Hors de question que je craque devant les quelques clients présents dans le bar. Il n'y avait pas foule et c'était très bien comme ça.

Le jukebox crachait du Elvis Prestley, j'adorais ça. Pourtant, je ne parvenais pas à sourire. J'avais l'impression que j'avais perdu le goût à la vie en perdant l'amour d'Oliver. Comme si plus jamais je ne serai capable de sourire à nouveau. Je commandais une autre bière. Je repensais à notre rencontre, à la Justice League. Ce petit con arrogant et plein aux as qui passait son temps à draguer tout ce qui bougeait. Je l'avais détesté dans la seconde même si je l'avais de suite trouver extrêmement séduisant. Peut être pour ça que je m'étais montrée aussi vache avec lui dès le début. Parce que j'avais senti qu'il pourrait me faire craquer et je ne voulais pas. A l'époque, Oliver représentait tout ce que je détestais. Le privilégié né avec une cuillère en argent dans la bouche, le privilégié qui avait toujours eu ce qu'il voulait sans jamais galérer. Le privilégié qui se croyait plus haut que les autres et traité les femmes comme de vulgaires jouets. Malgré nos prises de bec parfois virulentes... nous avions fini par nous rapprocher. Je me souvenais alors d'un entrainement à la Tour de la Justice League où la chaleur était montée rapidement entre nous. Les entrainements étaient propices aux rapprochements et nous n'avions pas dérogé à la règle. Je me souvenais de ce que j'avais ressenti lorsque pour la première fois nos deux corps s'étaient blottis l'un contre l'autre, lorsque pour la première fois il m'avait prise dans ses bras. Oh ce n'était pas du tout romantique, il s'agissait d'un vrai combat où nous ne retenions pas nos coups, laissant notre animosité réciproque s'exprimer pleinement, mais ce que j'avais ressenti... J'avais su, j'avais compris qu'un jour, nous finirions par craquer et devenir plus intimes.

Je commandais une autre bière. Je repensais à notre premier baiser, à notre première danse, à notre première nuit d'amour, à notre premier "je t'aime"... Nous en avions eu des premières fois tous les deux, toutes délicieuses. Même notre première dispute... elle s'était finie par une réconciliation mémorable sur l'oreiller. Ça finissait toujours comme ça entre Ollie et moi. On s'emportait fort, on criait fort mais on se réconciliait encore plus fort. Pas cette fois... Hors de question, il avait été trop loin en me trompant. Ça... ça, malgré tout l'amour que j'éprouvais pour lui, je ne pouvais lui pardonner. Je commandais une autre bière, un homme s'asseyait à côté de moi. J'espérais alors qu'il n'allait pas tenter quoi que ce soit avec moi parce que je n'étais pas d'humeur pour ces conneries. Mais le bougre ne disait rien et ça m'allait très bien. Il commandait lui aussi une bière et grignotait des cacahuètes. Je faisais comme si il n'était pas là...

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyMer 4 Mar - 9:28

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My name is Oliver Queen. After five years on a hellish island, I have come home with only one goal: to save my city. But to do so, I can't be the killer who I was. To honor my mother's memorie, I must be someone else, I must be something else. I am the Green Arrow !

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Star City : Il y a un peu plus d'un an, durant les jours suivant la rupture

Le minable devant moi venait enfin de me donner la réponse que je voulais entendre. Son chef tenait un club de combat clandestin et il recrutait les meilleurs combattants pour une opération prochaine. C'était intéressant, je ne pouvais pas l'arrêter tant que je ne savais pas ce qu'il tramait. Le meilleur moyen de le savoir, c'était de rentrer dans la cage et de défier tout les concurents un à un. Je plante une flèche dans la jambe du criminel qui se met à saigner et je tire une flèche grappin pour le suspendre la tête en bas. J'espère pour lui que les flics vont arriver rapidement, sinon il risque bien de se vider de son sang. Néanmoins, ce n'est pas mon problème, il avait qu'à crier assez fort pour que la police vienne le cueillir. Moi je finis par rentrée chez moi, après avoir eu les informations sur le lieu du prochain combat.

Passer la porte de chez moi est compliqué, je revois sans cesse Dinah, je m'attends à la voir dans la cuisine ou dans notre lit, mais je suis seul. Je n'arrive pas à remettre les éléments du puzzle en place, je n'arrive pas à comprendre ce qui s'est passé ce soir là. Mon téléphone m'attends, tronant sur le comptoir à côté d'une bouteille de whisky vide. Je regarde l'écran du portable, espérant voir un message de Dinah qui accepterait qu'on discute, mais ce n'est pas le cas. Juste des messages de John qui s'inquiète pour moi, car ça fait plusieurs jours qu'il n'a pas de nouvelle. Je suppose que Dinah ne lui a pas encore dit ce qu'il s'était passé, après tout, s'il avait su, il m'aurait sûrement tourné le dos ou m'aurait traité d'idiot. J'hésite un instant à renvoyer un message à Hal ou à Barry, voir au deux, une sorte de SOS, mais je finis par renvoyer un énième message d'excuse à Dinah qui ne recevra pas de réponse, comme tout les autres. En même temps, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, après tout, elle pensait que je l'avais trompé. Il m'arrivait de le penser aussi, mais tout ceci ne collait pas avec ce que j'avais fait la veille, ça ne collait pas avec le nouveau Oliver. L'ancien aurait sûrement trompé Dinah, si la fille était canon, mais je n'étais plus comme ça, et je refuse de croire que j'étais redevenu comme ça. Même si ce n'était que le temps d'une soirée. J'étais amoureux de Dinah, j'étais fou d'elle et jamais je n'aurai fais ça, surtout après avoir acheté une bague de fiançaille. Je regarde cette bague comme hypnotisé; moi qui avait imaginé ce moment parfait à Venise où je la demanderai en mariage et pouurtant, je sais désormais que ça n'arriverai jamais ... enfin dans tout les cas pas maintenant. Je soufflais avant d'aller me coucher pour une nuit encore agitée.    

Star City : Deux jours plus tard, dans un sous sol obscure

L'endroit puait l'urine la sueur et le sang, mais pourtant ce n'était pas ce qui me préoccupait. A vrai dire c'était plutôt le colosse de deux mètre tout en muscle qui se trouvait devant moi. Mes coups ne semblaient lui faire aucun effet. Apparement, c'était une sorte de bizutage des nouveaux combatants, affronter le champion. Un colosse invaincu digne d'Hercule qui pourrait vous casser les os en un coup de poing. Bien que mes coups semblait ne faire aucun n'effet, je commençais à comprendre où frapper, tout en l'esquivant. Pour l'instant, il n'avait pas réussi à me toucher, mais je voyais boen que pour le moment il s'amuser. Tant que je ne me laissais pas distraire, tout allait bien se passer, nous nous tournions autour, j'avais un masque de lutteur mexicain sur le visage pour pas qu'on me reconnaisse. Au moins, personne ne se posait de question dans ce genre d'endroit. Soudain, j'aperçus une chevelure que je reconnaissais ...

"Dinah ?!"

J'avais perdu ma concentration et le pied de l'homme vient me frapper en plein dans le ventre me projetant contre la grille. Le sang commençait doucement à couler de ma bouche. Je n'étais même pas sûr que c'était elle, il allait falloir que j'en finisse rapidement si je ne voulais pas mourir dans cette cage. Il s'élançait vers moi, sûrement pour en finir. Mon poing rencontra sa gorge avec force et il commença à tituber en arrière, avec de la peine à respirer. Je me redresse, déterminé et je cours vers lui. Je saute et lui assène un drop kick qui vient à son tour le projeter dans la cage. La foule commence à hurler autour de nous. Il se met à crier aussi et me fonce dessus, mon poing vient rencontrer sa machoir dans un craquement sinistre et l'homme s'affale au sol. Il est sonné, mais ce n'est pas suffisant. Je viens lui donner un coup de pied en plein visage et il finit par s'écrouler. C'est une véritable folie dans la foule et je n'arrive pas à voir Dinah dans tout ce cohue, j'avais peut être rêvé après tout. Des gardes viennent me chercher dans la cage et me disent que leur boss veut me voir, ceci ne sentait pas bon. J'espérais qu'ils n'allaient pas m'enlever mon masque.

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptySam 7 Mar - 17:14

Appearances are deceptiveIl y a un peu plus d'un an...

Assise là en grignotant des cacahuètes et en buvant des bières, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui. Alors je buvais plus, encore, pour oublier. L'alcool, je n'avais jamais eu de problème avec. Je savais en profiter sans faire d'excès, sans me mettre en danger moi ou les autres. Mais cette nuit là, pour la première fois de toute ma vie, j'avais eu envie d'en abuser. En abuser jusqu'à ce que je m'écroule, jusqu'à ce tout devienne vague et flou, jusqu'à ce que je ne sache plus discerner le vrai du faux. Plus que tout, je voulais que ces bières m’enivrent, qu'elles me délivrent. Alors j'en commandais, encore. Le barman tiquait, il hésitait à me servir mais mon regard déterminé et la liasse de billets que j'avais posé sur le bar avaient suffit à le persuader. L'homme à côté de moi ne disait toujours rien, lui aussi il buvait, lui aussi il semblait vouloir oublier. Je sais à quoi vous pensez... Vous nous imaginez déjà oublier notre chagrin dans les bras l'un de l'autre. Arrachant violemment nos vêtements dans une chambre de motel minable avant de se réveiller honteux et nauséeux au levé du jour. Et bien non... ça n'arriverait pas! Pour la simple et bonne raison que j'aimais toujours Oliver. Jamais je ne lui ferai ça. Ironique non? C'était pourtant la meilleure des vengeances, me taper le premier venu. Mais il en était hors de question. Même si je haïssais Oliver pour m'avoir trompé, je n'avais pas envie de lui rendre la pareille. Parce qu'il était toujours le seul et l'unique malgré tout. Puis parce que ce n'était pas du tout mon genre. Je n'avais jamais été ce genre de femmes, coucher avec le premier venu, trouver réconfort et refuge dans la luxure. Non... Ce n'était pas moi. J'avais besoin d'aimer pour m'abandonner, et il n'y avait qu'un seul homme que j'aimais. Celui la même qui m'avait trahi et détruite en une seule partie de jambes en l'air.

J'étais restée deux bonnes heures dans ce bar à picoler et c'était bien éméchée que je l'avais quitté. Hors de question bien évidemment que je remonte sur ma bécane dans cet état là. J'aurais été un danger pour moi mais surtout pour les autres. J'avais repéré ce petit motel à seulement quelques minutes à pied du bar et je décidais de m'y rendre pour passer la nuit. Je marchais, ou plutôt je titubais jusqu'à là bas. A l'accueil, j'avais du attendre un bon quart d'heure avant qu'un gérant ne se ramène enfin. Tout ce que je détestais. Je m'étais pas alors gêné pour tapoter une bonne vingtaine de fois sur cette satanée cloche posée sur le comptoir. Trente dollars la nuit... C'était raisonnable et honnêtement, vu l'heure, vu mon état, j'en avais rien foutre. Je voulais juste prendre une bonne douche bien chaude et me laissais tomber dans un plumard avec l'idée délicieuse que j'étais à des années lumière de Star City. L'homme bougonnait un truc, je lui filais l'argent et je choppais la clé sur le comptoir avant de chercher ma chambre. Une fois devant la porte, je galérais à trouver la serrure et c'est là que le type du bar en avait profité pour m'accoster. Classe le gars. Il repérait les pochetronnes désespérées dans les bars, il le suivait jusque chez elles ou jusqu'à leur motel et là il en profitait pour se jeter sur elle. Sauf que là mon gars t'étais pas tombé sur la bonne.

« Besoin d'un coup de main beauté? »

Sérieusement? Il y avait pas plus ringard. J'esquissais un sourire amusé. Pour l'instant il restait à sa place, il ne me touchait pas, pas de raison de m'énerver.

« Non merci ça ira... »

Je répondais avant de finalement réussir à entrer cette fichue clé dans cette fichue serrure. Là, tout s'était enchainé à une vitesse folle. Le type avait attendu que j'ouvre la porte pour me pousser à l'intérieur et verrouiller derrière lui. Là, profitant toujours de mon état déplorable, il m'avait jeté sur le lit avant de s'allonger de force sur moi. Je lui disais que je ne voulais pas, je le repoussais, dans l'espoir que ça le pousse à renoncer et donc que ça m'évite de m'énerver... Mais non... Il avait dans l'idée d'aller jusqu'au bout, que je dise oui ou non, alors il allait jusqu'au bout. Il serrait mes poignets contre le matelas, posant ses vieilles dégueulasses dans mon cou. Ni une ni deux, je lui assénais un coup de front en plein dans le pif, il avait rien eu le temps de comprendre qu'il pissait déjà le sang. Il se relevait alors en geignant comme une pauvre merde. Il avait vraiment pas choisi ni le bon soir ni la bonne victime. J'enchainais en lui collant mes deux pieds dans l'estomac, il s'explosait contre le mur derrière lui avant de glisser comme une crêpe sur le sol. Je me relevais d'un bon, l'adrénaline que je ressentais prenait le dessus sur les vapeurs d'alcool. Je me ramenais devant lui, je l'attrapais par le colback et je le foutais littéralement à coup de pied au cul à l'extérieur de ma chambre. Nous étions désormais sur le parking du motel, oui c'était ce genre de petit motel où les chambres sont à l'extérieur.

Il croyait peut être que j'allais le laisser s'en sortir comme ça? Certainement pas. Je le ramenais au commissariat le plus proche et je portais plainte contre lui. J'allais quand même pas le laisser partir et recommencer ailleurs merde! J'avais peur cela dit que mon état ne joue en sa faveur mais ô quelle surprise, en arrivant au commissariat, l'homme était déjà connu des services. Ce n'était pas la première fois qu'il recevait ce genre de plaintes et en plus il était sous contrôle judiciaire le récidiviste. Cela me foutait vraiment en rogne de voir que la justice laissait des types pareil recouvrir la liberté. Mais je m'énervais pas, j'étais saoule, je venais déjà de fracasser un type, je ne voulais pas aggraver mon cas. Je présentais alors ma plaque, on causait cinq minutes entre collègues et pendant ce temps là, l'autre enfoiré retournait en prison, sans passer par la case départ... Une bonne chose de faite! Après tout ça, je retournais au motel, je la prenais cette putain de douche et je m'endormais comme un loir. Beaucoup trop d'émotions...

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyVen 13 Mar - 14:14

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My name is Oliver Queen. After five years on a hellish island, I have come home with only one goal: to save my city. But to do so, I can't be the killer who I was. To honor my mother's memorie, I must be someone else, I must be something else. I am the Green Arrow !

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Star City, dans un sous-sol obscure : Il y a un peu plus d'un an, durant les jours suivant la rupture

J'étais escorté par deux gorilles, je suppose que le patron n'a pas trop apprécié que je batte son champion la première soirée. Néanmoins, je ne comptais pas me laisser impressionné par ces types. Je sais que je pourrais les neutraliser, mais ce n'était pas mon but. On me mena dans un petit salon privé dont la vue donnée directement sur le ring. Un homme vêtu d'un costard blanc et avec un cigare à la main me tournait le dos. C'était d'un cliché, je profitais de la vue pour essayer de voir si j'appercevais Dinah dans la foule en bas, mais aucun moyen de la discerner. Je devais rester concentré, parce que la moindre erreur pourrait m'être fatale. L'homme finit par se retourner vers moi, c'était celui que je cherche, mais bon, le tuer maintenant ne serait pas chose aisée. Il tira une bouffée de cigare tout en me regardant, me jaugeant du regard.

- Tu viens de me faire perdre beaucoup d'argent ! Mais je suis d'humeur généreuse. Habituellement, les gars comme toi finissent dans une poubelle ou on ne retrouve jamais leur cadavre ! Je vois cependant tout ton potentiel ! Je voudrais que tu travailles pour moi afin de rembourser ta dette.

"Ce n'est pas de ma faute si votre titan ne tiens pas debout ! Je peux travailler pour vous, mais pour ça faudrait que je sois bien payé ! Alors on a un accord ? Ou je rentre chez moi ?"

- Tu le prends comme ça ? Les gars faites lui sa fête et ramener moi son masque !

Je détestais ce genre de situation. Le patron sortait son flingue, comme pour être sûr que tout ce passe bien. Je n'allais néanmoins pas me laisser impressionner. Le garde sur ma gauche rencontra directement mon coude dans sa machoir. J'étais sur mes gardes et je savais que ça pouvait arriver. Je n'ai pas peur de la situation, en faite, je me moque de mourir. J'esquive l'attaque de l'homme de droite, en me penchant un peu, son bras passant au ras de mon masque. Je lui saisis le bras et je mets tout mon poids pour le faire tomber, rentrant ensuite mes genoux des deux côtés de son coude, provoquant un craquement sourd. Je venais de lui briser le bas. Je faisais attention à ne pas me battre comme Green Arrow, il ne fallait pas que j'eveille les soupçons. Alors je m'étais inspiré des catcheurs pour me battre. J'aimais bien leur méthode pour procéder, au moins ça avait un côté spectaculaire supplémentaire. Je me redresse alors que le second revient à l'assaut, je le projette contre le mur et je me sers de son rebond dessus pour lui faire une suplex arrière et l'écraser sur le sol. S'il était mal tombé, il aurait pu être immobiliser voir mort. Je me relève prêt à attaquer le second gars quand le chef nous interromps.

- Ca suffit, je pense que je n'ai pas besoin d'en voir plus. Te tuer me ferai perdre un très bon éléments, mais je ne fais pas confiance aux hommes masqués.

"Je suis un luchador, enlever mon masque est un signe de deshonneur, si vous me voulez, ça sera avec mon masque ou je me casse d'ici ! A vous de choisir !"

Il réfléchit un instant puis il me donna une adresse un lieu et une heure pour le lendemain. Bien, j'allais peut être pouvoir passer à l'action. Je restais tout de même méfiant, c'est pas parce qu'il me laisse en vie maintenant qu'il n'a pas toujours l'attention de me tuer. Je sors de la salle et je me dirige vers la sortie. Je ne suis pas suivi pour l'instant. Je ne passe pas au guichet récupéré mes gains, je n'ai pas besoin de cet argent sale, puis c'est le meilleur moyen de me faire pister par la suite. Je suis plus intelligent que ça. Je rejoins directement la rue après avoir récupéré mon manteau et mon sac. Je le fouille rapidement pour voir si on a pas installé de gps et qu'on a pas fouillé dedans. De toute façon, il n'y a aucune trace de qui je suis à l'intérieur, j'ai bien fait attention. Je marche au hasard dans des ruelles pour être sûr que je ne suis pas suivit. Une fois que j'en suis sûr, je me dirige vers mon appartement après avoir retiré mon masque. Demain, j'ai une longue journée qui m'attends. Je pose mon masque sur la table et je me demande si j'avais bien vu Dinah aujourd'hui, où si ce n'était que le fruit de mon esprit. Je me sors une bière et je commence doucement à la boire. J'ai fini mes réserves de whisky hier, il va falloir que je me contente de bière. Je prends mon portable et je commence à rédiger un sms à Dinah. Un long message, lui disant à quel point je suis désolé, que sans elle je ne suis rien, que je ne suis qu'une ombre. J'aimerai lui dire que ce n'était pas moi qui était dans ce lit avec Sarah, mais c'était bien moi. Sauf que je ne me souvenais de rien de la soirée J'étais en train de me dire que j'avais été drogué, que c'était la seule raison valable pour que je me réveille avec cette inconnue, mais je doutais qu'elle puisse me croire. Après tout, j'avais la réputation d'un coureur de jupons. Je finis par supprimer tout le message, me disant que ça lui fera plus de mal qu'autre chose. Je continu donc à boire après avoir posé mon portable sur la table.

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyJeu 19 Mar - 11:21

Appearances are deceptiveIl y a un peu plus d'un an...

L'année qui suivit cette nuit là fut des plus mouvementée et compliquée. Il a fallut annoncer la nouvelle. Il a fallut affronter le regard de nos amis et de nos proches. Il a fallut accepter de voir notre rupture étalé dans les magasines à scandale. Il a fallut passer à autre chose. Bien évidemment, je n'y suis jamais parvenu. Malgré ma carapace et l'impression que j'essayais constamment de donner... Je souffrais encore et toujours d'avoir perdu l'amour de ma vie. Parfois, j'avais même hésité. Tout lui pardonner, effacer, balayer et tout recommencer. Retrouver ses bras forts et affectueux, notre relation que j'aimais tant. J'aurais pu faire comme des millions de femmes à travers le monde, fermer les yeux. Ça aurait été si simple mais non, je ne pouvais pas. Continuer notre relation avec ce fardeau, cette blessure encore ouverte, c'était nous pousser à courir droit vers la catastrophe. Ça n'aurait pas été honnête, ça n'aurait pas été digne de nous. Alors, même si parfois j'avais envie de céder à cette facilité monstrueuse, je tenais bon. Et pour ça, j'appliquais la technique Lance. Bouclier, carapace et faux semblants. Je me plongeais dans ma carrière de flic, dans mon rôle de justicière. J'enchainais les enquêtes, les actions et les missions. Tout pour que je ne pense plus à lui. Et quand je ne pouvais pas faire autrement, je m'efforçais de cultiver ma haine à son égard pour ne pas me laisser dominer, corrompre, par mes sentiments et mes émotions. Je le rabaissais à tout va, j'essayais de me convaincre qu'il était un monstre auquel je ne devais plus jamais céder. J'avais été une belle garce. Une garce amoureuse et blessée. Un cocktail extrêmement dangereux. Je voulais qu'Oliver souffre comme j'avais souffert alors je laissais courir des bruits comme quoi j'enchainais les conquêtes masculines alors que ce n'était absolument pas le cas. Je ne pouvais même pas regarder un autre homme qu'Oliver. Aucun ne m'attirait, ils me rendaient tous insensible. C'était simple, j'étais persuadée que plus jamais je ne connaitrai l'amour ou le plaisir de la chair. Sans Oliver, ça n'avait plus de gout, plus de valeur. Ça devait être lui ou personne.

Puis il y avait eu ce terrible épisode où une bande criminels m'avait kidnappé, séquestré, torturé et mutilé. J'ai bien cru mourir cette fois là. Je devais même avoué que pendant de nombreux jours, je l'avais espéré. Puis Oliver était venu me sauver... Cela aurait pu nous rapprocher, j'y avais songé, mais non... Encore une fois ça aurait été la facilité. Je me servais donc de cette épreuve pour m'endurcir un peu plus et m'éloigner d'avantage d'Oliver. Il m'avait aidé, il avait risqué sa vie pour moi, il s'attendait peut être à ce que je lui tombe dans les bras. Et bien non! Au contraire, je m'étais montrée ingrate et virulente, histoire de le choquer un coup, qu'il comprenne que ça ne servait à rien de revenir vers moi. Oliver et moi c'était bel et bien terminé et à l'époque, jamais je n'aurais cru une réconciliation possible. J'avais été vache, j'avais été conne. Mais je le répète, j'étais amoureuse et mon cœur était en mille morceaux. Ça n'excuse pas mon comportement, ça ne rachète pas mes fautes ou les blessures que j'ai pu infligé à Oliver, qu'elles soient physiques ou psychologiques. Mais ça explique comment j'ai pu être ainsi moi qui l'aimais tant. Moi qui n'étais pourtant pas du genre à me montrer cruelle et sans pitié. Aujourd'hui, je regrette encore amèrement mon comportement envers Oliver. Je viens tout juste d'accepter sa demande en mariage sur New Themiscyra et je compte bien me racheter jusqu'à mon dernier souffle. Nous savons désormais toute la vérité et je ne laisserai plus jamais qui ou quoi que ce soit s'interposer entre nous. Nous sommes des âmes soeurs, je n'en doute désormais plus, au fond, je n'en ai réellement jamais douté. C'était ma fierté, mon ego, qui parlaient. Mais aujourd'hui tout cela est dernière nous. J'ai un mariage à préparer, un homme à combler et malgré l'horreur qui s'est abattu sur notre Terre, je compte bien m'y raccrocher. Car le seul espoir, la seule lumière qui réside à jamais et pour toujours dans mon coeur s'appelle Oliver Queen.

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MessageSujet: Re: Appearances are deceptive [Feat. Oliver]   Appearances are deceptive [Feat. Oliver] EmptyLun 23 Mar - 9:30

Appearances are

deceptive

Oliver Queen

Dinah Lance

My name is Oliver Queen. After five years on a hellish island, I have come home with only one goal: to save my city. But to do so, I can't be the killer who I was. To honor my mother's memorie, I must be someone else, I must be something else. I am the Green Arrow !

----- ----- ----- -----

Pendant un an, un an de ténèbre de colère et de rage, j'avais été changé. Dire le contraire serait mentir, j'étais loin d'être l'Oliver que Dinah a retrouvé dans les bras d'une autre. J'étais plus que l'ombre de celui que j'étais. J'ai pris toute les décisions stupides que je pouvais prendre. Tout d'abord, je me suis éloigné de mon équipe, je ne voulais plus voir personne. Sans oublier bien sûr le fait que j'avais sombré à moitié dans l'alcool ... bon totallement dans l'alcool à vrai dire. Je prenais aussi de plus en plus de risque en tant que Green Arrow, j'étais devenu de plus en plus violent, je m'étais pris des balles, des coups de couteau et autre blessure en un temps record. A vrai dire, c'était presque miraculeux que je me sois sortie de cette année sans mourir. Je n'avais aussi plus qu'une seule obsession, c'était Dinah, je la suivais discrètement, tout en essayant de remettre en place les pièces du puzzle, pour comprendre ce qu'il s'était passé. Heureusement, il y a eu Hal et Barry qui m'ont aidé à remonter une première pente. Alors que j'étais sur le point de tout lâcher, que je n'étais plus qu'un ivrogne qui trainait dans les bars. C'est grace à eux que j'ai remis le costume, que j'ai repris l'arc pour combattre le crime. Malgré tout, j'avais toujoures mes pêchés, j'étais resté violent et peu de criminel s'en sont tirés sans séquel. Je n'ai nullement vu d'autre femme pendant cette période, j'aurai pu essayer d'oublier Dinah dans les bras d'une autre, mais pour moi ça avait été inconcevable. Je ne pouvais pas réellement vivre sans elle, j'étais que la moitié de moi même.

J'ai tout de même sombré un peu plus dans les ténèbres, à un point que jamais j'aurai cru pouvoir en ressortir. Tout ça est arrivé quand Dinah s'est faite capturée par un groupe de criminels. J'étais en colère et ce fût certainement la pire erreur qu'ils ont pu faire. S'en prendre à Dinah était synonyme de mort. J'avais torturé ces pourritures pendant des jours pour avoir l'emplacement d'où ils retenaient Dinah. J'ai dû brisé tout les os de corps, j'en ai lâché du haut d'un toit. Sans me soucier de leur état, je n'étais plus un homme à ce moment là, j'avais été une machine dont le seul but c'était de retrouver Dinah en vie. Je n'avais pas perdu une seule minute quand j'avais eut l'adresse où ils retenaient Dinah. J'avais un nombre de flèche limité, mais je m'en fichais. Au pire, j'aurai récupéré leur armes pour les tuer avec. Je me souviens encore du premier garde qui a ouvert juste une lucarne pour voir qui avait toqué et demander un mot de passe. Je me rappel avoir enfoncé une flèche dans son oeil avant de défoncer la porte. Je me souviens encore de ses cris de douleur avant que je lui brise la nuque. La mort, j'avais arrêté de l'infliger quand j'avais rencontré Mari car elle m'avait donné une humanité, pourtant en perdant Dinah, j'avais aussi perdu toute cette humanité. Je ne me souviens pas encore de tout ce qui s'était passé ce jour là, je me souviens juste d'avoir fait couleur beaucoup de sang, d'avoir eût un couteau planter dans le dos, ce qui ne m'a pas arrêté. Je me souviens aussi du soulagement quand j'avais vu que Dinah était en vie. Je me souviens aussi de m'être souvenu de tout les bons moments qu'on a eût ensemble. C'était à ce moment là que j'étais sûr que je voulais faire ma vie avec elle. Pourtant, ça n'avait pas été facile, cela avait pris encore du temps. En tout cas, à partir du jour de son sauvetage, j'avais retrouvé mon humanité. Tout cela nous a mené aux révélations de Sarah qui a avoué m'avoir drogué pour piéger notre couple sur demande de Seth. Cela nous avait mené à ma demande en mariage sur Terre IV et à son oui. Maintenant, nous allons voir où tout ça va nous mener à l'avenir.

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