Diana n'entend rien, sinon le son de sa propre respiration. Ses doigts se resserrent autour de la poignée de son épée et lentement, elle range son bouclier dans son dos. Elle effleure son lasso en même temps qu'elle se tourne pour observer son nouvel environnement. Sur ses gardes, elle avance de quelques pas. Le silence est assourdissant. Diana sait reconnaître un champ de bataille quand elle en voit un. Les ruines, les cadavres, les signes de combat, l'atmosphère lugubre qui donne l'impression d'être au beau milieu d'un cimetière... Cette ville, Diana la connaît. C'est Londres, ou du moins ce qu'il en reste. Ce n'est pas la ville fourmillante de vie qu'elle aimait. Ce n'est même plus une ville, c'est tout à fait autre chose... Comment s'est-elle retrouvée ici ? De quelle magie est-elle la victime ? Un instant plus tôt, elle se trouvait au plus profond de la forêt amazonienne, à la recherche du temple où Graal et Myrina espéraient ouvrir un portail sur Apokolips pour permettre à Darkseid de revenir sur Terre. Diana prend une profonde inspiration et sans perdre son sang froid, elle essaie de contacter la Ligue. Rien, personne ne lui répond, que ce soit depuis la Tour de Garde ou individuellement. Jason ne lui répond pas non plus et cela l'inquiète beaucoup plus. La seule chose qui la rassure, c'est de savoir que leur fille est avec lui, plus en sécurité qu'elle ne le serait avec quiconque. Mais où sont-ils ? Ont-ils eux aussi été transportés ailleurs, déracinés comme elle ? Une chose est certaine, Diana ne trouvera pas de réponses à ses questions en restant là où elle est. Déterminée, elle se met à avancer d'un pas assuré à travers les décombres de la ville. Elle s'arrête lorsqu'elle reconnaît, au milieu d'une pile d'ossements, des armes themysciriennes. Et un peu plus loin ce sont des restes d'armes atlantes, elle en a assez vu pour les reconnaître au premier coup d'œil. Se pourrait-il qu'encore une fois, ils aient été arrachés à leur monde ? Non, le cauchemar ne peut pas recommencer ! L'univers n'en a-t-il pas assez de jouer avec la Terre ? Diana fronce les sourcils, agacée. Et son agacement se transforme en rage quand elle entend le message qui est diffusé dans toute la ville. Des Terres différentes, une arène de combat pour départager les faibles des forts ? Folie ! Furieuse, Diana frappe un bloc de béton qui explose comme du verre et dont les morceaux sont projetés à plusieurs mètres. C'est à ce moment qu'elle entend un mouvement. Elle fait immédiatement volte-face, prête à affronter n'importe quelle menace. Mais elle ne voit rien... Rien, sinon un tout petit pied qui dépasse de derrière la carcasse d'une voiture carbonisée. Un enfant... Sans doute terrifié. Diana range son épée pour ne plus paraître aussi menaçante et elle s'approche doucement de la voiture. « Bonjour ? N'aie pas peur, je ne te ferai aucun mal. » Diana s'agenouille et découvre une petite fille, visiblement terrifiée, accrochée de toutes ses forces à un petit couteau qu'elle a certainement trouvé par hasard. « N'aie pas peur. Tu sais qui je suis, tu me reconnais ? Je suis Wonder Woman, mais tu peux m'appeler Diana si tu veux. » Elle lui sourit, avec une expression aussi douce que possible et tend la main vers la fillette pour lui retirer le couteau qu'elle tient pour éviter qu'elle se blesse. « N'aie pas peur, tout ira bien. Tu es en sécurité avec moi, je te le promets. Tu es toute seule ici ? Personne n'est avec toi ? » Personne de visible en tout cas. Pauvre enfant, jetée dans un monde cauchemardesque sans aucun moyen de se défendre et seule au monde... « Comment est-ce que tu t'appelles ? » Diana fait de son mieux pour la rassurer, mais elle ne peut s'empêcher de penser qu'ainsi à découvert, elles sont en danger. La petite fille, tout particulièrement. « Tu veux bien venir avec moi ? Je voudrais trouver mes amis. Tu aimes Superman ? Ou un autre membre de la Ligue de Justice ? Tu voudrais bien m'aider à les chercher ? » Diana se mord la langue ; elle a fait les choses à l'envers. « Mais d'abord, on pourrait chercher ta famille en même temps que la mienne. J'aimerais beaucoup retrouver ma fille. C'est encore un petit bébé, elle s'appelle Ophelia. Elle aime beaucoup les peluches, sa proférée c'est un petit renard. » Elle veut mettre la petite en confiance autant que possible, même si leur situation est pressante et le danger omniprésent. Elle lui tend les bras, mais elle ne la force pas à venir jusqu'à elle. « Il faut qu'on trouve un endroit plus sûr. Tu veux bien venir avec moi ? Tu dois avoir faim et soif, je pourrai te trouver quelque chose à manger et des vêtements plus chauds. Tu seras en sécurité avec moi, je te le promets. Je prendrai soin de toi jusqu'à ce qu'on retrouve ta famille. » Elle commence en retirant son manteau et en le plaçant autour de la petite fille, pour la réchauffer. Quoi qu'il arrive, elle est maintenant sous sa responsabilité.
Combien d'enfants sont comme la petite Sasha, seuls et perdus dans un monde dangereux et inconnu ? Qui qu'il puisse être, ce "Collectionneur" aura des comptes à rendre, tôt ou tard. Diana hoche doucement la tête quand Sasha lui parle de son oncle. Si c'est lui qui s'occupe d'elle, mieux vaut ne pas lui demander ce qu'il est advenu de ses parents. « ARGUS. Ton oncle travaille pour ARGUS ? Je connais quelqu'un qui travaille certainement avec lui. Je suis sûre que ce doit être quelqu'un de très courageux. » Il faut l'être, pour accepter d'avoir Amanda Waller sur le dos en permanence. Ou alors, il faut adhérer à ses principes et dans ce cas être dénué de conscience. Mais Diana juge cet état d'esprit incompatible avec la garde d'une enfant. « Je te promets que je vais faire tout ce que je peux pour t'aider à retrouver ton oncle. Mais en attendant, il faut que nous trouvions un abri. » Elles sont bien trop exposées et Diana ne peut se défaire du mauvais pressentiment qui lui serre la gorge. Sasha l'informe avoir vu des hommes armés et c'est la seule information dont elle a besoin pour estimer que le danger est partout. Si elle ne craint pas grand chose, ce n'est pas le cas d'une petite fille. « Ne t'inquiète pas pour Ophelia. Elle est en sécurité avec son père. » C'est du moins ce que Diana espère, elle prie pour que sa fille et son époux soient ensemble et en sécurité. Avec un peu – ou beaucoup – de chance, ils sont restés dans la relative sécurité de leur Terre maternelle. Sur ses gardes et prête à dégainer son épée à la moindre suspicion de danger, Diana suit Sasha jusqu'à l'intérieur d'une bâtisse qui semble être abandonnée depuis longtemps. Mais le silence n'est peut-être qu'une illusion, elles sont peut-être observées... « Reste près de moi, Sasha. Ne t'éloigne surtout pas. » À l'intérieur, tout est sans dessus dessous, comme si les habitants de la maison étaient partis précipitamment. Ensuite, elle avait sans doute été pillée, à en juger par son état. Sans lâcher la main de la petite fille, Diana passe d'une pièce à une autre. Quand elles entrent dans la cuisine, elle grimace quand elle aperçoit une vieille flaque de sang séchée qu'elle espère que Sasha n'identifiera pas. Elle ouvre les placards les uns après les autres, mais ils sont vides, il n'y a rien à manger. Diana grimace ; si elle peut se passer de nourriture, ce n'est pas le cas des êtres humains et encore moins des enfants. Après les placards, elle fouille le garde-manger et tous les tiroirs de la pièce. C'est tout juste si elle ne soupire pas de soulagement quand elle trouve une barre de céréales au chocolat oubliée au fond d'un bocal à biscuits. Elle défait le papier et tend le maigre repas à Sasha. « Je suis désolée, il n'y a rien d'autre ici. Nous allons voir si nous pouvons trouver des vêtements chauds ici et ensuite je te trouverai quelque chose d'autre à manger. » Diana fronce les sourcils quand un journal laissé sur le plan de travail de la cuisine attire son attention. Il date du début de l'été et en première page se trouve la photo floue d'une... Amazone? Non, pas n'importe quelle Amazone, elle. Ses yeux s'écarquillent au fur et à mesure qu'elle lit le titre de l'article : "La guerre entre Themyscira et Atlantis continue à faire rage : la Reine Diana et l'Empereur Arthur refusent de négocier un armistice". Diana parcourt les pages du journal rapidement et ce qu'elle apprend lui donne. Le vertige. Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible... Elle froisse le journal et le jette dans un coin de la pièce. « Allons voir ce qu'il y a à l'étage. Ensuite, nous devrons quitter cette maison pour trouver un endroit plus sûr pour la nuit. Est-ce que tu sais où ton oncle pourrait... » Diana ne termine pas sa phrase. Elle vient d'entendre quelque chose tomber et se briser à l'étage. Ce n'est peut-être rien, une fenêtre ouverte et un coup de vent ou un animal errant... Ou il s'agit peut-être d'autres hommes armés ou pire, si elle croit le journal qu'elle vient de lire. « Sasha, cache-toi sous la table. Tout de suite. » Son ton ne laisse aucune place à la négociation. Diana sort son épée de son fourreau, prête à faire tout ce qu'il faudra pour protéger la petite fille. Mais si elle est censée être une reine sans pitié dans ce monde, peut-être n'aura-t-elle besoin de rien faire du tout pour effrayer quiconque se risquerait à entrer dans la cuisine. Peut-être... Ou peut-être pas.
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Dernière édition par Diana Prince-Todd le Sam 19 Oct - 22:03, édité 1 fois
Diana regarde Sasha disparaître dans un petit placard avec un léger sourire aux lèvres. Cette petite semble être maligne, très maligne, ce qui est loin d'être un mal dans ce monde si étrange. Les sourcils froncés, Diana observe un homme s'avancer dans la cuisine, arme pointée droit sur elle. Elle se retient à peine de lever les yeux au ciel. Vraiment ? Combien d'imbéciles vont encore s'amuser à lui tirer dessus avant de comprendre que c'est tout à fait inefficace ? Comme si l'un ou l'autre possédait une arme et des balles magiques ! Elle ne bouge pas, elle voit bien à quel point l'homme est effrayé, comme si elle était la dernière personne qu'il s'attendait à trouver dans une maison abandonnée. Sans doute est-ce le cas, après tout si elle est censée être la reine de ce monde, les allées en ruines ne doivent pas être ses endroits de prédilection. L'homme baisse son arme et fait une courbette maladroite, mais il transpire l'hypocrisie par tous les pores de sa peau. Celui qui passe par derrière s'imagine sans doute être très discret, mais il l'est autant qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine et ses déplacements n'échappent pas à l'ouïe fine de Diana. Quand ils commencent à tirer tous les deux, elle détourne les balles pour éviter que l'une d'entre elles n'aille se perdre dans le placard où est cachée la petite fille. Retour à l'envoyeur pour celles qui ricochent sur son armure ou sur sa peau, et l'un des deux hommes s'écroule en hurlant de douleur et en tenant sa jambe. L'autre, sur le point de prendre ses jambes à son cou, se retrouve vite prisonnier du lasso de Diana, qui l'a finalement préférée à son épée. Elle ramène l'individu jusqu'à elle et le saisit par le col pour le soulever du sol. La terreur se lit dans ses yeux et Diana grimace quand elle réalise qu'il n'a pas pu s'empêcher de mouiller sans pantalon. « De quel camp faites-vous partie ? » L'homme, sous l'emprise du Lasso de Vérité, ne cherche même pas à résister à son emprise. « La Résistance ! Nous faisons partie de la Résistance ! » Diana hausse un sourcil. « Et qu'est-ce que c'est que, la Résistance ? » Son captif a l'air étonné un instant, avant de se remettre à parler. « Les survivants du génocide perpétré par les Atlantes et les Amazones ! Nous voulons juste survivre et vous renverser ainsi que l'empereur Orm Marius... » « Et où est-ce que vous vous cachez ? » Cette fois, l'homme tente de résister au lasso ; et quand les mots lui échappent ses yeux s'écarquillent d'effroi et des larmes roulent sur ses joues. Par tous les dieux, quel genre de monstre peut-elle bien être pour lui pour qu'il ait à ce point peur ? « Whitechapel... Les résistants sont à Whitechapel... Mais il y a des enfants, des familles entières, vous ne pouvez pas... » Diana le relâche et il tombe sur les fesses. Elle lui donne un petit coup sur la tête, juste pour lui faire perdre connaissance. L'autre n'a pas cessé de hurler, alors elle fait de même avec lui avant de s'occuper de jambe blessée avec ce qu'elle trouve dans la maison. « Tu peux sortir de ta cachette, Sasha. Tout va bien. » Diana raccroche son lasso à son harnais et range son épée dans son fourreau. Les mains sur les hanches, elle secoue la tête en regardant les deux énergumènes étendus au sol. « Ne t'en fais pas. Je les ai juste assommés, ils se réveilleront bientôt avec un simple mal de tête. Ce ne sont que des garçons stupides. » C'est l'Amazone qui parle. Parfois, les hommes manquent à ce point de discernement que c'en est pathétique... Diana s'agenouille à la hauteur de Sasha et pose les mains sur ses épaules. « Je sais peut-être ou retrouver ton oncle. Ce n'est pas très loin d'ici, mais nous allons devoir être très prudentes, il est possible que nous rencontrions de vilaines personne en chemin... » Elle affiche un sourire, pour se montrer aussi rassurante que possible. Elle imagine sans peine à quel point tout ceci doit être effrayant pour une enfant. « Tu peux être courageuse pour moi ? Si tu as peur, ne t'inquiète pas. C'est tout à fait normal d'avoir peur. Mais je suis sûre que tu es une petite fille très courageuse, et ton oncle sera très fier de toi quand il verra à quel point tu as été forte. Est-ce que tu es prête à faire le voyage avec moi ? Je te protégerai, je te le promets. Tu n'as pas besoin de ce couteau, Sasha... » Doucement, Diana le lui retire et le pose sur la table de la cuisine. Une petite fille ne devrait pas avoir à s'accrocher à un couteau pour se défendre. Ce n'est pas ainsi que les choses doivent fonctionner. « Je suis là pour te protéger, Sasha. Il ne t'arrivera rien avec moi, je te le promets. »
La Résistance. C'est là que Diana doit se rendre pour comprendre ce qui est arrivé à ce monde. Après ce qui vient de se dérouler, elle ne s'attend pas à recevoir un accueil chaleureux mais elle a besoin de réponses, et surtout de mettre la petite Sasha en sécurité. Elle soupire doucement quand la fillette lui demande si elle connaît la ville dans laquelle elles se trouvent. « Nous sommes à Londres, en Angleterre. C'est loin de chez nous. Mais ne t'en fais pas, nous allons trouver comment rentrer. » La situation est inquiétante, mais il en faudra bien davantage pour que Diana perde son sang-froid. Ce n'est pas la première fois qu'elle se réveille dans un autre monde, et ce n'est sans doute pas la dernière, hélas. « Je sais où nous devons aller et je connais le chemin, oui. Je connais même un raccourci. » Autrefois, Diana aimait beaucoup Londres. Dans ce qui lui semble à présent avoir été une autre vie, elle y avait passé du temps avec Steve. « Allons-y, avant que la nuit ne tombe. Fais très attention et reste près de moi, Sasha. » Diana tend l'oreille pour s'assurer qu'elles sont bien seules avant de prendre la main de Sasha pour quitter la maison. Au moindre bruit suspect, la fillette se met à l'abri le temps que Diana en vérifie la provenance. Mais cette routine lugubre et contraignante l'agace bien vite, elle est sur le point de proposer à Sasha un moyen de transport bien plus rapide lorsque cette dernière lui signale avoir entendu quelque chose. Méfiante, Diana commence à sortir son épée de son fourreau... Pour immédiatement la relâcher quand un gros chat surgit en faisant le dos rond. « Ce n'est pas grave, Sasha. Continuons. » Elle prend sa main et les entraîne quelques mètres plus loin, et s'agenouille derrière les restes d'une voiture carbonisée. « Je connais un chemin plus rapide pour aller à Whitechapel. J'espère de tout cœur que nous retrouverons ton oncle là bas. Mais si ce n'est pas le cas tu resteras avec moi, d'accord ? » Diana espère aussi pouvoir retrouver rapidement Jason et Ophelia dans le labyrinthe londonien. Ainsi que des membres de la Ligue, car elle doute pouvoir régler ce problème de taille seule. Mais surtout, elle prie les dieux pour que sa fille aille bien. « Tu sais comment nous allons aller là-bas ? En volant. Tu n'as jamais volé, pas vrai ? » Diana offre un sourire bienveillant à Sasha. Elle imagine à quel point tout ceci doit être effrayant pour elle. Les choses auraient pu très mal se passer si elles ne s'étaient pas trouvées. « Tu sais, je suis un peu comme Superman. Je sais voler. Nous irons plus vite ainsi. Si tu as peur, tu peux fermer les yeux. Je te promets que tu ne risqueras rien et que nous serons très vite arrivées. Tu es prête ? » Elle attend que la fillette lui ait répondu avant de la prendre dans ses bras. Diana prend son envol et elles s'éloignent du quartier dévasté, uniquement pour réaliser que la destruction s'étend à toute la ville. Par Zeus, que s'est-il passé ici ? Londres n'est plus que l'ombre d'elle-même, une ville fantôme, bien loin de celle que Diana avait connue. Se repérer dans ce champ de ruines est plus difficile qu'elle ne l'aurait cru, mais elle finit par reconnaître le quartier. Elles ne sont pas très loin de Whitechapel, elles pourraient même y arriver plus vite si Diana décidait de voler plus vite. Mais elle ne le fait pas pour la simple raison que le corps de Sasha aurait du mal à s'adapter à la vitesse et la dernière chose dont elles ont besoin, c'est qu'elle soit malade. Peu avant d'arriver à leur destination, Diana atterrit sur un toit et dépose Sasha à côté d'elle. Elle lui fait signe de rester en retrait et s'approche du bord, auprès duquel elle s'agenouille. Elle entend de nombreuses voix et voit plusieurs personnes s'agiter en contrebas. Elles sont certainement au bon endroit, mais Diana reste sur ses gardes. Elle a en tête la réaction des hommes et cet article de journal qui la désigne comme l'une des coupables de cette situation. Le comité d'accueil risque de ne pas être des plus chaleureux, mais ce n'est pas comme si elle craignait quoi que ce soit. Diana recule et se retourne vers Sasha. « À quoi est-ce que ton oncle ressemble, Sasha ? Je vais aller voir si il est en bas, mais pour le moment tu dois rester cachée et ne pas faire de bruit, d'accord ? Je reviendrai te chercher quand je saurai. Tu ne dois surtout pas te faire remarquer. Tu me promets de faire attention ? »