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 i used to think i was sensible | floyd

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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
i used to think i was sensible | floyd 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : i used to think i was sensible | floyd CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyMer 28 Aoû - 20:54


i used to think i was sensible
Oh what a night. Layla aurait presque pu avoir la mélodie entêtante de la célèbre chanson dans la tête, si la dite tête n’était pas terriblement occupée à lui faire ressentir les effets de sa folle soirée de la veille avec l’efficacité d’une perceuse qui lui perforerait le crâne le plus lentement et douloureusement possible. Plus jamais, se promit-elle, sans savoir si c’était une promesse qu’elle pourrait tenir, mais à ce stade, elle était prête à se raccrocher à n’importe quelle certitude pour se convaincre de ne pas sauter à pieds joints dans la piscine et s’y laisser noyer – n’importe quoi pour faire disparaître l’abominable migraine qu’elle se traînait depuis son réveil. Waow. Elle ne se souvenait même pas de la dernière occasion à laquelle elle avait bien pu faire l’erreur de se soumettre à une telle gueule de bois – probablement quelque part autour des débuts du Blackbeard, leur première prise de baleinier ? Oh God, non, fouiller dans ses souvenirs était pire encore ; comme se planter un tournevis dans le crâne. Elle en resterait là, alors. Et si d’aventure, elle devait encore croiser la route de Dutch Grimshaw, elle se jura solennellement de ne plus jamais, jamais retoucher à quelqu’alcool qu’il lui proposerait. Layla soupira en descendant les dernières marches qui la séparaient du lobby du Blue Lagoon, et passa entre les quelques touristes qui commençaient eux aussi à émerger, pour gagner la vaste terrasse et la piscine et – et le soleil n’avait jamais plus été son ennemi qu’à cet instant précis.

Serre les dents, Cook. En réprimant une bordée de jurons de mécontentement, elle décrocha ses lunettes de soleil de sa robe de plage et les chaussa sur son nez – ok, vaguement un peu mieux. Quel spectacle pitoyable elle devait offrir. Et dans quel état était-elle la veille ? Oh shit. Le trou noir. Elle se sentit se décomposer, à l’idée de s’être couverte de ridicule face à Arthur friggin’ Curry, roi d’Atlantis, et d’être infoutue de s’en souvenir. Les paupières closes derrière le verre opaque de ses lunettes, elle s’insulta copieusement sous la barbe qu’elle n’avait pas, avant de soupirer à nouveau. Bon. Adieu Atlantis, ce fut agréable de bosser pour vous. Peut-être devrait-elle pointer au chômage lundi. Tant pis. Et, histoire de couronner le tout, Floyd n’était pas encore en vue. Est-ce qu’il était encore en vie ? Est-ce que Tracy l’avait haché menu ? Ils avaient bien réussi à se rejoindre, la veille, ça elle s’en souvenait – vaguement. Mais le reste étant un vaste trou noir, elle décida qu’elle s’en inquièterait plus tard. Elle s’avança de quelques pas vers le bord de la piscine, le soleil déjà haut dans un ciel radieux et sans nuages, et balaya du regard les quelques voyageurs déjà allongés sur les chaises longues afin de profiter de la formidable piscine sans chlore de l’hôtel ; et l’espace d’un instant, elle crut qu’il était encore en train de dormir (avec Tracy ? Elle chassa cette pensée en fronçant du nez), ou déjà parti, découragé par leur échec cuisant de la veille. Et la déception, qui commençait déjà à pointer le bout de son nez, de fondre comme neige au soleil sitôt qu’elle aperçut son partenaire, vautré dans une chaise longue, et apparemment absorbé dans une sieste de dix heures du matin. Ou alors il n’avait pas bougé depuis la veille. Maudit trou noir.

Enfin, une certaine bonne humeur décida d’être de la partie, et c’est plus légère qu’à son difficile réveil qu’elle traversa la terrasse, pour gagner le parasol sous lequel Floyd avait élu domicile. Avec toute l’élégance dont elle était capable – c’est-à-dire pas beaucoup, avec cette gueule de bois – elle remonta ses lunettes sur sa tête et s’assit sur le rebord de la chaise longue, croisa les jambes dans une remarquable démonstration d’équilibre particulièrement précaire, et sitôt que Floyd ouvrit les yeux, lui adressa un sourire en coin. « Hey partner. » Le pauvre n’avait pas l’air en bien meilleur état qu’elle. Mais le contentement d’enfin pouvoir profiter de sa présence seule à seul, lui, suffirait presque à alléger le marteau qui tapait encore joyeusement à l’intérieur de son crâne. « Dooonc… le plan d’hier a été un échec complet. » admit-elle avec une grimace navrée. « Désolée. Victor ne perd rien pour attendre. » Ca aussi, c’était une promesse. Quelle aventure désastreuse. Et elle en sourit à moitié, songeant que finalement, c’était peut-être là une autre constante qui se révélait dans leur quotidien chaotique : les mésaventures, ils pouvaient aussi bien les trouver dans le désert qu’en bord de mer. Mais ce matin, la tempête semblait apaisée – et peut-être pourraient-ils, à deux, profiter un peu du calme revenu. « Sois honnête. Tu me vois aussi floue que je te vois, ou tu t’en sors mieux ? » Allez, quitte à conclure sur un désastre, autant tirer le parti d’en rire, non ? Ils l’avaient mérité, quand même.


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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : i used to think i was sensible | floyd AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyDim 1 Sep - 21:36


i used to think i was sensible


Tu sais pas ce que tu baragouines, mais tu baragouines un truc, quand tu sens une présence s'assoir près de toi et te tirer d'un sommeil peu profond et non réparateur. T'as les tempes qui cognent depuis des heures, sans avoir eu le courage de t'extirper de ta chaise longue pour trouver une pharmacie, ou une bonne âme à l'accueil qui aurait pu te soulager, alors forcément, avec ce soleil qui tape, alors que tu tentes d'ouvrir les yeux, c'est d'autant plus chaotique. Depuis quand t'es ici, à roupiller approximativement au bord de la piscine ? Les rayons du jour t'agressent les iris et t'incitent à chercher de la main tes lunettes de soleil...que tu ne trouves pas. Bordel. Tant pis, de toute façon t'as pas besoin de la regarder pour savoir de qui il s'agit. « Partenaire. » Est-ce qu'elle est plus fraiche que toi ? Plus réveillée ? Au moins, elle, a eu le courage de se lever et de tenter de tenir sur ses deux jambes. Toi, si tu ignores depuis combien de temps exactement t'es là, tu sais néanmoins que ça fait un bon moment, et peut-être même toute la nuit. T'aurais donc pas eu la force de monter jusqu'à ta chambre ? Possible. Mais dans ce cas, qu'est-il advenu de Tracy ? Est-ce qu'elle a fini par en avoir marre et te jeter dehors ? Probable. Tant de question et si peu de réponses. Tu chercherais bien dans les tréfonds obscures et tortueux de ta mémoire post-cuite, mais plus t'essayes de le faire, plus ton mal de tête s'accentue. C'est donc avec résignation que tu abandonnes l'idée de rassembler les morceaux du puzzle de la veille. Pour l'instant. Car le simple souvenir des gens présents lors de votre réunification te donne la forte envie d'en savoir plus. Sans être certain d'apprécier ce qui te reviendra, comme le serait une apparition agressive d'un pop-up sur un site Internet. Pop. Pop.

Tu te redresses un peu, non sans grimacer au réveil de tes muscles endoloris et douloureux d'une position pour le moins inconfortable, et jette un œil instinctif à ton poignet. Raté. Ta montre fonctionne pas, t'avais oublié ? « Merde. » Tu cherches donc ton portable dans la poche, échec là aussi. Où est passé ce con, et comment tu vas chercher des indices sur la veille maintenant ? « Je vais tuer Victor. Je vais le chopper et le tuer. » Oh oui, parce que si tu le détestais déjà hier, ce matin c'est encore pire. C'était pas censé finir dehors sur une chaise longue. Et encore moins avec ce marteau-piqueur dans le crâne, si concret que t'aurais presque peur qu'il finisse par toucher la bombe. Après moult efforts et une lutte acharnée contre l’assaut des rayons du soleil, tu finis par ouvrir complètement les yeux, et les poser sur Layla, qui si n'est pas au top de sa forme, le cache plutôt bien. Ouais, c'est toujours plus facile avec une paire de lunettes sur le nez. « Je te vois net, mais par contre ne parle pas trop fort. » De base t'es pas du matin, mais là, c'est encore pire. T'es fatigué, l'esprit revanchard, un peu paumé... mais étonnement de bonne humeur. Bon, t'es un peu grognon comme d'habitude, mais tu n'appréhendes pas cette journée, au contraire, t'as plutôt hâte de voir comment elle va se dérouler. T'es là, elle est là, alors pourquoi ne pas en profiter ? « Il est quelle heure au juste ? » Plusieurs personnes sont déjà attroupées au bord de la piscine, alors il ne doit pas être aussi tôt que tu le ressens, corps et âme en agonie. Enfin, quelle différence, dans tous les cas t'aurais eu besoin d'au moins huit heures de sommeil en plus pour envisager te sentir en forme.

Tu finis par t'extirper non sans difficulté et avec la grâce d'un lamantin du fond de ta chaise, pour te mettre debout et tenter de te réveiller en t'étirant les bras. « Sérieux, il s'est passé quoi hier soir ? » Avec un peu de chance, elle s'en souviendra mieux que toi et pourra éclairer ta lanterne rouillée. Même si, pour être parfaitement honnête, il y a surtout un détail bien précis qui attise ta curiosité – et peut-être un peu autre chose : où sont ses camarades ? Non, c'est pas vraiment ça. C'est plutôt : « Alors, t'as passé une bonne nuit ? » Tout en subtilité. Enfin, avec le maximum de subtilité dont tu puisses faire preuve, en prenant en compte ton état matinal et ton caractère explosif quand il s'agit d'elle. Lit double ou lits séparés ? Aucun jugement là-dedans, Layla est une femme libre de s'amuser avec qui elle veut et quand elle le veut. C'est juste que t'aimerais le savoir. Parce qu'à la base, si t'es venu jusqu'à Coast City, c'était pour être avec elle, et pas pour laisser deux péquenauds lui rôder autour. Quand bien même l'un des péquenauds est le roi d'Atlantis. Pour l'instant, il n'y a que Victor sur ta liste, mais ça pourrait bien changer, Atlante ou pas. Ouais, tu partages pas, et alors.

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+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyMar 3 Sep - 21:04


i used to think i was sensible
Il y avait presque un parfum de nostalgie, dans ce moment qui suivait un réveil difficile. Si ses souvenirs de la veille n’avaient plus rien de net, voire avaient complètement disparu dans un trou noir, elle se rappelait en revanche sans mal de matins compliqués après des nuits trop courtes, ou trop arrosées, ou trop décalées pour que leurs corps et leurs cerveaux arrivent à suivre le rythme. Mais pour cette fois, plus de menaces au-dessus de leurs têtes ou dans le voisinage immédiat. Pas qu’ils en soient conscients, en tout cas. Et depuis leurs retrouvailles, et surtout depuis cette soirée à Metropolis, elle avait décidé que ça lui suffisait, comme status quo, parce qu’ils ne pourraient de toute façon rien décrocher de mieux, et qu’ignorer la réalité ne ferait que rendre leur situation plus difficile encore. Un compte à rebours toujours présent dans un coin de son esprit, à compter les secondes jusqu’à la prochaine frappe. Une démineuse avertie en vaut deux. L’attitude grincheuse de son partenaire lui arracha un sourire, et elle lui aurait donné une tape compatissante sur l’épaule, si elle avait été sûre de la viser correctement et de ne pas atterrir à côté, genre, sa tête. Cette seule pensée suffit à la faire rire toute seule encore, puis elle s’arrêta en pinçant les lèvres, par pitié pour son mal de tête et, visiblement, son intolérance nouvelle pour le bruit. « Dix heures et quelques. Peut-être onze heures, ou pas loin. » répondit-elle, elle n’avait pas fait beaucoup plus attention. Pour cette fois, ça n’avait aucune espèce d’importance.

Elle regarda Floyd se lever – du mieux qu’il le put – en plissant les yeux pour affronter le soleil derrière ses lunettes, et l’espace d’un instant elle fut tentée de prendre sa place sur le transat pour se rendormir, avant de se souvenir que non, ça n’était pas du tout le plan qu’elle avait prévu. Il n’y avait même pas de plan, mais se rendormir n’en aurait pas fait partie. Et elle qui allait lui demander s’il se souvenait des événements de la veille, eut très vite sa réponse. « Je te réponds dès que ma mémoire décide de se rebooter. » Et lui, aussi, de poser les bonnes questions – à laquelle elle commença par lui répondre avec une moue chargée de perplexité - et non sans lui avoir auparavant jeté un regard songeur. Evidemment, qu'ils savaient tous les deux pourquoi il posait la question. « Peut-être ? Je sais que je me suis réveillée toute seule, et qu’ils avaient pas l’air d’être là, donc… » L’interrogation était sincère. Elle se souvenait avoir commencé la soirée avec rien de moins qu’Arthur Curry, et un de ses vieux potes, visiblement, mais la suite était bien chaotique, et elle aurait été bien incapable de dire à quel moment elle les avait perdus. Oh seigneur. La réalisation stupéfaite passa sur son visage, et elle tourna la tête vers Floyd, résignée. « Floyd. J’ai paumé le roi d’Atlantis. » L’absurdité de cette seule phrase aurait, en temps normal, eu de quoi l’horrifier. Mais pour cette fois, pour cette unique fois, elle choisit le parti de l’acceptation, et soupira en se relevant à son tour. Elle n’était vraiment pas faite pour ce job, finalement. Peut-être qu’elle devrait envoyer sa lettre de démission à la reine avec un petit mot ‘j’ai perdu votre mari parce qu’on a trop picolé, pardon’.

« Bref. Et toi, ta nuit ? T’as dormi ici ? » demanda-t-elle – presque l’air de rien, parce qu'elle non plus, elle ne partageait pas, parce que vu sa tête, elle se doutait de la réponse, avant de baisser les yeux et de remarquer un reflet sous le transat. Elle se baissa promptement et ramassa une paire de lunettes de soleil, qu’elle tendit à son partenaire avec autorité. S’il acceptait de la suivre pour ce qu’elle avait en tête, il allait en avoir besoin. « Pour me faire pardonner, j’ai un truc à te proposer. » Et qu’elle ne proposerait pas à n’importe qui. Sa migraine et le brouillard s’effaçant aimablement pour lui redonner les moyens d’exposer son idée à Floyd et sa gueule de bois, elle se tint à ses côtés avec les yeux tournés vers la marina de Coast City, visible depuis la piscine en extérieur. « Il y a quelques mois, un type qui travaille au port m’a proposé de récupérer son vieux bateau si j’étais capable de le retaper. J’y ai passé quelques weekends, et il faudra encore y mettre un coup de peinture, mais autrement, il est en parfait état de naviguer… » Elle laissa la fin de sa phrase en suspense, adressant un regard en coin par-dessus ses lunettes à Floyd pour juger de sa réaction. Le temps était au beau fixe, le soleil déjà haut, avec quelques nuages blancs parfaitement inoffensifs, et un vent marin qui leur assurerait un minimum de vitesse sur l’eau. Si les conditions parfaites pour une sortie en mer n’étaient pas toutes réunies, elle voulait bien s’installer à New York et ne jamais en repartir. « Allez. Je te promets qu’une excursion en bateau, il n’y a pas mieux contre la gueule de bois. Et je connais plein de criques où on pourra agoniser sans qu’aucun touriste, atlante, ou Victor ne puisse venir nous déranger. T’es partant ? » Il n’était pas particulièrement pressé, si ? La dernière fois qu’ils avaient eu l’occasion de passer du temps en tête à tête, ç’avait été pour parler de choses difficiles – encore. Cette fois, peut-être que ça serait différent, et que la chance serait de leur côté.


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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyMer 4 Sep - 18:50


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Suspendu à ses lèvres, t'as le cœur qui s'emballe un peu, inquiet de cette chance sur deux de te prendre une baffe en pleine poire. Il te serait impossible de lui en vouloir, puisqu'après tout, c'est officiellement une belle amitié qui vous lie, mais tu ne parviendrais pas pour autant à masquer ta déception si tu venais à apprendre que le lit double a été son option choisie. Et ce silence qui s'installe te fait presque perdre ta contenance de roublard. C'est comme si elle cherchait les bons mots. Ou qu'elle essayait d'analyser ta réaction. En gros, rien qui ne te mette à l'aise. Et bim, la sentence tombe. Assez clémente, bien que ce 'peut-être' ne soit pas non plus ta réponse idéale. Elle s'est réveillée seule, voilà qui demeure un indice assez conséquent sur le déroulement de sa nuit. Pour le reste, il n'y a plus qu'à espérer qu'une révélation non désirée ne vienne pas perturber votre moment à vous. Parce que le pire là dedans, c'est que t'es pas certain d'avoir le droit de dire quoi que ce soit. L'instant de flottement étrange prend fin assez rapidement, officialisé par un rire rauque matinale qui s'échappe de ta gorge. « Il est assez grand pour retrouver son chemin, t'inquiète pas, il va pas t'en tenir rigueur. » Et à ton tour de répondre à la fatidique question. Comme elle, tes souvenirs de la vieille sont une étendue de points d’interrogation, mais tu peux néanmoins affirmer ne pas avoir passé ta nuit en présence féminine. T'es habillé, de la tête aux pieds, short, t-shirt et baskets, rien qui n'indique que tu te sois amusé de façon lubrique hier soir. « Je pense que j'ai passé la nuit là, ouais. Ou du moins, que je me suis retrouvé ici assez tôt. » Avec personne pour te tenir compagnie sur le transat.

Ces lunettes de soleil qu'elle te tend, est-ce un mirage ? Avec la hâte d'un homme agressé par le soleil, tu attrapes la paire et la glisse aussitôt sur ton nez. Ah, quel bonheur, pouvoir regarder les alentours sans plisser constamment des yeux. « Merci, maintenant plus qu'à retrouver le reste. » Notamment ton portable. Mais chaque chose en son temps, il semblerait qu'elle ait une proposition à te faire, et c'est tout ouïe que tu l'observes, mettant fin à tes étirements matinaux. « Quel type ? » Première information importante, qui est ce mec dont elle parle ? Connaissance ? Pote ? Ami ? Amant ? Hum, t'aimerais bien le savoir. Mais t'as comme l'impression que ce n'est pas franchement l'élément primordiale de son discours. Sans ne plus l'interrompre – surtout pour ce genre de remarque – un sourire étire tes lèvres à mesure que tu comprends la nature de sa proposition. Passer la journée sur un bateau avec elle ? A voguer vent dans le dos, air marin dans les narines ? Comment tu pourrais dire non ? « Je suis carrément partant ! Depuis le temps que j'ai envie de te voir à l'oeuvre, Capitaine Cook. » Plusieurs rencontres déjà depuis vos retrouvailles, mais aucune où tu as réellement pu la voir dans son nouvel environnement – hors de vos longues discussions dans son salon. Et vous avez assez disserté sur les choses délicates de ton quotidien, vous avez maintenant le droit à votre moment de détente. Et c'est sans retenue que tu manifestes ton enthousiasme, soudainement parfaitement réveillé et plus du tout incommodé par ta gueule de bois. « Je suis prêt ! » Tu chercheras tes affaires plus tard, elles sont probablement dans la chambre, là où tu n'as aucune envie d'aller pour l'instant.

Tu penses aux criques. Tu penses à votre tranquillité. A votre occasion d'enfin pouvoir profiter l'un de l'autre sans sujet qui fâche, sans personne pour contrecarrer vos plans. Alors oui, c'est d'un pas pressé et impatient que tu te diriges vers la marina avec elle, non sans avoir fait une petite pause dans une boulangerie. Canette de coca et pain au chocolat en mains, tu tends le second à ta partenaire. « On loue des planches ? » Parce qu'il serait dommage de s'en passer, certain qu'une vie près de la mer lui a permis d'acquérir des compétences que t'as très très envie d'admirer. Et peut-être que t'aimerais lui montrer un peu les tiennes, aussi. Cette journée vous appartient, vous n'avez aucune limite, et tu mords avec entrain dans ta viennoiserie, tandis qu'une autre idée effleure ton esprit. « Et on va acheter des bières ? » Parce que t'es pas raisonnable, et que t'as souvent entendu dire qu'on soignait le mal par le mal. « Mais tu peux te faire des menthe à l'eau, si tu préfères. » Sourire taquin, regard espiègle, tu provoques ta partenaire tout en sachant qu'elle te suivra, coûte que coûte. C'est comme ça entre vous.
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyVen 6 Sep - 19:25


i used to think i was sensible
Quel type ? Elle savait qu’elle n’avait nullement besoin de faire le moindre commentaire pour expliciter le regard semi-exaspéré qu’elle lui lança, exactement le même que celui qu’elle lui adressait, à l’époque, quand elle avait le malheur d’échanger trois mots avec un autre soldat, à fortiori quand il ne le connaissait pas : c’est qui ? Tu le connais bien ? Vous avez l’air de bien vous entendre. Et tout autant de remarques tirées tout droit du manuel du parfait partenaire un poil jaloux et possessif, et qui n’avait pas peur de le montrer. Heureusement pour eux deux, et pour la tranquillité de leur journée, il n’insista pas sur la question, et rebondit aussitôt sur sa proposition. Et ce sourire ravi qu’il lui dédia, malgré la veille ratée, malgré la gueule de bois, valait bien tous les plans contrecarrés et toutes les discussions difficiles du monde. Est-ce que ça n’était pas là une nouvelle preuve que, malgré la malchance qui semblait leur coller aux basques, ils trouveraient toujours un moyen, et surtout l’envie, de se retrouver ? Il y en avait eu, des obstacles et des tempêtes, au cours de ces derniers mois, mais le grand absent de l’équation, même à l’heure la plus noire où leur étrange relation fusionnelle avait été testée et usée jusqu’à la corde, avait toujours été, et resterait, le découragement. Et bon sang, après tout ce qu’ils avaient traversé, qu’elle était rassurante, cette certitude-là. Alors, bien qu’elle ait toujours été plus réservée, elle ne se gêna pas pour lui retourner son sourire, et ouvrir la voie vers la marina et leur future aventure.

« Il y a une boutique de location juste à côté du port. On n’a qu’à aller là-bas. » La digue longeant la mer, aménagée en promenade bordée de palmiers et assortie d’une piste cyclable, n’avait pas encore été envahie par les touristes, qui lui préféraient le début d’après-midi pour se réfugier à l’ombre des terrasses en bord de plage, et si vous lui demandiez son avis, il n’y avait pas de meilleur moment dans la journée, ni de meilleur façon d’en profiter qu’avec un pain au chocolat en guise de petit-déjeuner et remède à la gueule de bois. Voyons, que manquait-il d’autre à leur panoplie des parfaits vacanciers ? « Des bières ? Alors que tu tires encore une tête de mort-vivant ? » Comme si elle valait mieux. Mais la provocation eut – évidemment – l’effet escompté, et elle lui rétorqua d’un petit coup de coude dans les côtes, demi-sourire au coin des lèvres : « Va pour les bières. Le premier qui roule sous la coque a perdu. » Floyd non plus ne résistait jamais à un défi, et tant pis s’ils n’avaient plus cibles à abattre en un temps record, ou de mec deux fois plus lourd qu'eux à faire tomber d’une prise dans la boue, leurs esprits compétitifs trouveraient toujours un exutoire ailleurs.

Un crochet par la supérette et un détour par la boutique de location plus tard, et Layla guidait son partenaire sur le dédale de passerelles entre les yachts et les quelques bateaux de pêche qui constellaient la marina, jusqu’à atteindre la passerelle numéro quatorze, à laquelle était amarré un voilier d’un peu moins de dix mètres de long, estampillé Chesapeake 32. « Home sweet home. » lança-t-elle par-dessus son épaule à son partenaire en dépliant le ponton, avant de lui envoyer un trousseau de clés. « Tu mets les planches dans la cabine pendant que je prépare les voiles ? » Parce qu’évidemment, hors de question de brancher le moteur une fois sortis du port, avec ce courant d’air. Avec un enthousiasme renouvelé, elle sortit la grand-voile et le foc de leurs housses respectives pour les laisser près du mât, prêtes à être hissées, pendant qu’elle repassait à l’arrière vérifier l’état de la barre et du gouvernail, croisant Floyd tout aussi affairé qu’elle sur son passage. C’était drôle, elle en était presque nerveuse, de l’accueillir à bord – nerveuse, et à la fois excitée de lui montrer ce dont elle était capable, loin des champs de mines d’Afghanistan, et de l’avoir lui pour équipier, alors qu’elle naviguait toujours en solitaire. « J’en reviens pas qu’on ait mis autant de temps avant que je ne te kidnappe en mer. Et que tu m’avoues que tu sais surfer. » fit-elle remarquer en prenant place derrière la barre, une fois leur équipement et vivres chargés, et les amarres largués. Une fois en mer, plus rien de ce qu’ils laissaient à terre ne compterait. Deadshot, la Suicide Squad, les fantômes – ceux-là restaient à quai, et elle n’en éprouvait absolument aucun remord. La capitaine du bord tourna la clé du moteur, qui se mit à ronronner comme un gros chat sorti d’un long et profond sommeil. « Dernière chance de faire demi-tour, matelot. Tu te dégonfles, ou tu me suis ? » Et évidemment, elle vit bien dans ses yeux l’éclat de malice tellement familier qui lui répondit. Il la suivrait – et ils verraient bien où le vent les portera.


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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyDim 8 Sep - 1:15


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Une tête de mort-vivant ? Tu prends un air faussement offusqué, avant de masquer un sourire élargit par cet enchainement toujours aussi efficace quand il s'agit de concorder vos envies, malgré le troc du paysage de guérilla désertique pour une longue allée en bord de mer ponctuée de palmiers magnifiques. Et comme tu t'y attendais, ton anticipation de sa réaction était correct, une provocation qui a tapé dans le mille et qui l'entraine sur le chemin de la non-raisonnabilité avec toi. Pas grave, vous ne l'avez jamais été, sans que quoi ce soit ne puisse vous donner réellement tort, quand vous êtes ensemble. Vous faites des bêtises, et alors ? Tu comprends de plus en plus que c'est une constante inchangée, et que, comme à l'époque, ce n'est pas ce facteur qui changera l'équation de l'alchimie qui vous a attrapé dans ses filets il y a de ça maintenant cinq ans. Cinq années qui auraient été de cristal pour n'importe qui, mais qui pour vous, reste aussi solide et incassable que le plomb. Après quelques courses et une location, voilà que tu poses ton premier pied sur le bateau, aussi symbolique que si tu le faisais dans une nouvelle parcelle de son intimité. Et qu'elle te pardonne, mais il te faut plusieurs longues secondes pour que sa voix parvienne jusqu'à tes oreilles, submergé d'une émotion inattendue et pour le moins déstabilisante. Alors c'est ça qu'elle faisait, Layla, quand elle rentrait chez elle ? Quand elle laissait sa tenue de soldat au placard ? C'est ici, sur un bateau ou un autre, qu'elle contemplait sa solitude, berçait par la houle de l'océan, avec pour seul chuchotement celui du vent du large ? C'est comme te rapprocher d'elle. De toucher un peu plus l'essence de son existence, l'apprivoiser, et essayer d'y trouver une place, pour que tout puisse concorder sur un même pan commun. « Tout de suite, Capitaine ! » Matelot docile et heureux de participer au démarrage de l'engin. Non, vraiment, cette journée va effacer votre échec d'hier, t'as un bon pressentiment.

Après avoir rangé les planches, tu retournes auprès de Layla pour ne pas perdre une miette de ses manœuvres. C'est la première fois que tu montes sur un bateau avec elle, et tu comptes bien profiter de chaque instant, à commencer par la passion qui l'anime quand il s'agit du monde maritime. Ce qui est important pour elle l'est aussi pour toi, mais l'avantage dans ce cas de figure là, c'est que t'as même pas besoin de faire semblant de t'y intéresser. Son univers te plait, t'attire, et tu regrettes de le découvrir aussi tardivement. « Savoir surfer c'est un grand mot, je pratiquais que quand on partait en vacances. » Ce 'on' qui n'existe plus, et qui, tu le pensais, allait te serrer le cœur, une pluie battante et imprévue de souvenirs qui t'aurait gelé les os. Mais non, pas cette fois. Tu parles du passé sans qu'il ne te fasse mal, parce qu'aujourd'hui, le présent est à la hauteur. « Je te suis. » Tu te retiens de dire toujours, parce que ce serait un mensonge. Il n'y a pas eu de toujours durant ces cinq ans. Tu n'as pas cherché à la rejoindre, et même si tu avais tes raisons, le goût d'amertume n'a jamais quitté tes lèvres. Ce regret qu'il est trop tard d'exprimer, ou même ne serait-ce qu'à laisser une place dans cette journée, tu l'enfermes dans un coffre et le balances par-dessus bord. Stop. Pas maintenant.

Tu ne dis plus un mot, par crainte de perturber sa concentration le temps qu'elle sorte le voilier du port de Coast City, mais tu restes attentif au moindre de ses mouvements. Layla, tu l'as vue une arme en main, face à des bombes, mais jamais à la barre d'un bateau. Et tu te rends compte combien le tableau est rassurant. Elle s'en est sortie, elle a trouvé la meilleure façon de se raccrocher à une vie normale, et quand bien même il lui reste sans doute encore du chemin à parcourir, elle est et restera toujours plus avancée que toi dans ce retour à la civilisation. Ça te fait sourire, en fait. Tu souris, un peu bêtement, en l'observant manoeuvrer ce bateau qu'elle a retapé de ses propres mains, parce que t'es heureux de la voir comme ça, épanouie, au moins le temps d'une sortie. « C'est drôle, j'ai l'impression de tout savoir de toi, et en même temps pas du tout. » Toujours debout, tu t'approches pour te tenir à ses côtés, après cette confession que tu espères pas trop impromptue. Il y a cette évidence entre vous, cet instinct qui a guidé bon nombre de vos décisions, mais ce n'est pas suffisant. Ou alors, peut-être que t'es trop gourmand, que t'en demande beaucoup trop vite, et que le temps fera les choses en temps voulu. Mais c'est comme ça, t'as un appétit démesuré dès qu'il s'agit d'elle. « Tout ça, c'est ce qui t'a aidé à te relever ? » Sans toi pour la maintenir à flot. Quand il a fallu qu'elle se trouve une autre bouée de sauvetage pour la ramener sur la rive. Tu le sais mieux que personne, la transition, le retour à normalité, peut être extrêmement violent. Mais quand tu la vois aujourd'hui, avec son gouvernail entre les doigts, tu te dis qu'elle est forte, courageuse, et que malgré les nombreuses tempêtes qu'elle a essuyé, elle est parvenue à garder brillamment le cap. « Quand j'étais pas là. » T'étais pas obligé de préciser, mais t'as eu envie de le faire, sans trop savoir pourquoi. Peut-être pour enterrer définitivement le passé. Pour qu'elle sache que maintenant, elle aura toujours les deux. Qu'aujourd'hui est la première fois, mais certainement pas la dernière.
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+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyDim 8 Sep - 21:25


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Concentrée, elle l’était, les mains fermement agrippée à la barre en manoeuvrant pour les sortir de cette marina le plus vite possible – en bonne impatiente qu’elle était dès que résonnait le bruit de ce moteur qui lui apparaissait comme une aberration comparé au sifflement du vent dans ses voiles et ses gréements. Mais concentrée, elle l’était aussi sur cette étrange impression de déjà-vu mêlée de nouveauté, une rencontre hybride entre deux sentiments contraires alors qu’elle sentait la présence bien tangible de Floyd juste à ses côtés. Comme ce premier soir, où il avait passé le pas de sa porte, et que, sur le coup, elle avait craint son passé et son présent irréconciliables. Quel chemin ils avaient parcouru, depuis. Finalement, ça n’était peut-être pas plus mal qu’elle ne l’ait pas emmené faire un tour en bateau plus tôt : elle aurait passé trop de temps à regarder par-dessus son épaule pour vérifier qu’il était toujours là, et ils auraient fini dans un autre bateau, ou dans un amas de rochers. Quel chemin ils avaient parcouru, pour que maintenant il puisse se tenir là, et qu’elle ait la distincte impression qu’enfin, le monde se remettait à tourner dans le bon sens, et que le gouffre qui séparait Floyd du reste de sa vie s’était pratiquement refermé. Cette excursion, c’était aussi une main tendue, pour qu’enfin il achève de franchir la faille – et il l’avait prise, comme il avait pris toutes les autres. Et elle, elle était soulagée au-delà de toute description de ressentir à nouveau cette certitude, réconfortante, instinctive, qu’il était là pour rester.

Mais il y avait présence, et il y avait présence – un mot dont ils devaient réinventer la définition, puisque les règles du jeu avaient changé, et que ce qui leur suffisait dans leur désert ne tenait plus forcément la route ici. Elle détacha brièvement ses yeux de la ligne d'horizon pour les reporter sur lui, alors que sa drôle de confession flottait encore dans l’air, un constat qu’elle sut immédiatement vrai et réciproque. Se connaître par cœur, tout en ayant encore tant à découvrir, c’était bien là le paradoxe sur lequel ils butaient depuis leurs retrouvailles. Et ils avaient buté - violemment. « Je sais. C’est bizarre comme sentiment, hein ? » confirma-t-elle – et pour une fois, ce constat n’était accompagné ni d’incertitudes, ni d’angoisses. Un constat qui n’était rien d’autre que ça : un état de fait, auquel ils pouvaient remédier s’ils s’en donnaient la peine. Tout comme son absence. Ses yeux repartirent vers la mer alors qu’elle négociait la sortie du port, et c’eut été mentir que d’affirmer que le rappel de ce trou noir de cinq ans ne tirait pas sur des cordes encore sensibles et douloureuses. Mais à force de le voir revenir, ça devenait plus facile, de regarder en arrière et d’y voir autre chose qu’un foutu gâchis irréparable. De vivre avec, et de regarder vers l’avant, au lieu de s’accrocher à ce qu’ils avaient raté.

Elle haussa les épaules, à la recherche d’une réponse adéquate qu’elle doutait réellement avoir. « J’imagine. » finit-elle par lâcher alors que l’embarcation passait enfin l’entrée de la marina, pour déboucher sur la mer. « Ils ont tenté de m’envoyer chez le psy, chez les conseillers en réinsertion sociale, tout leur cirque habituel. Ca marchait pas des masses. Mais sur l’eau, ça allait. Au fond, c’était une bonne rééducation : t’as pas le temps d’hésiter, pas le temps de douter, pas le temps de ruminer. Soit tu prends une décision, soit tu finis dans les rochers. » Sounds familiar, right. Et puis, quand elle s’aventurait au large sur son catamaran, personne ne l’avait entendue parler toute seule, alors qu’elle s’adressait au fantôme d’un partenaire perdu, telle Robinson perdant la raison dans son royaume de solitude et de silence. Enfin sortis du port, exposés au vent marin qui soufflait avec énergie sur les eaux ouvertes de Coast City, elle s’autorisa à le regarder à nouveau, un sourire malicieux au coin des lèvres. « Tu veux essayer, pour voir par toi-même ? » Et, sans lui laisser le temps de discuter, elle coupa le moteur et s’écarta de la barre pour lui laisser la place, le tirant d’autorité devant le gouvernail. « Garde le cap, et on est bon. » lui glissa-t-elle en accompagnant sa consigne d’un geste qui voulait dire ‘tout droit’. Poussé par son élan, le bateau continuait d’avancer, secoué par la houle plus forte de l’océan, mais ça n’empêcha pas Layla de se débarrasser de sa robe de plage pour la balancer dans la cabine, avant de remonter à l’avant du bateau pour enfin hisser les voiles. En quelques gestes travaillés, la grand-voile et le foc furent hissés, les nœuds de huit et de taquet effectués, et aussitôt, le bateau gagna en vitesse, son potentiel enfin libéré par ses voiles ajustées. « Alors ? C’est pas si mal d’être capitaine, non ? » demanda-t-elle, tout sourire, en zigzagant entre les écoutes et les trapèzes sans se soucier du roulis du bateau pour regagner le côté de Floyd. Elle laissa passer un instant de flottement – attentive à leur trajectoire et à ses gestes tout de même, les eaux autour de Morro Bay et Coast City étaient réputées difficiles. Mais il se débrouillait, comme d’habitude ; il apprenait vite, il apprenait bien, et elle savait qu’il s’adapterait mieux que personne à ce nouveau défi. « Et toi, en dehors de tes talents de surfeur, tu me caches d’autres surprises ? » Puis elle ajouta, après une brève pause : « Maintenant qu’on a le temps de parler d’autre chose que nos casseroles respectives… » Oui, elle osait en faire une plaisanterie. Mais bon sang, s’ils n’arrivaient pas à en rire, de leurs mésaventures, à quoi bon ? Et du temps, ils en avaient. Enfin.


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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyLun 9 Sep - 15:57


i used to think i was sensible


Quelle est sa couleur préférée ? Son groupe favori ? Le prénom de ses parents ? Le film qu'elle pourrait regarder cent fois sans se lasser ? Finalement, toutes ces banalités qui pour vous restent encore un gros point d’interrogation, parce que vous faites tout à l'envers. Layla, tu la connais aussi intimement que tu connaissais Susan jadis, mais vous deux, c'est à travers l'anormalité que vous vous êtes apprivoisés. C'est comme commencer quelque chose par la fin. Lire les dernières pages d'un livre, ou se spoiler les dernières minutes d'un film. Tu sais qu'elle se réveille toujours la première le matin, qu'elle a horreur de sentir le sable s'infiltrer dans ses rangers, et qu'à table, elle glisse fréquemment ses cheveux derrière ses oreilles. Mais tu ne sais pas si elle a déjà eu un chat ou un chien, ni la durée de sa plus longue relation amoureuse. Un paradoxe qui aurait pu être problématique, si vous n'aviez pas le temps de tout reprendre à zéro, à l'image même de ce que vous faites aujourd'hui, comme deux personnes lambdas, et non pas comme deux soldats dans une zone de guerre qui cherchent à survivre et à se raccrocher à un semblant de normalité. C'est pas grave si tu ignores encore tous ces détails de sa vie, tu finiras par les apprendre, à les aimer ou à gentiment les détester, à un moment ou à un autre, sur ce bateau ou dans le canapé de son salon, autour d'un verre ou assis sur le sable d'une plage de Morro Bay. Naviguer a été son échappatoire en ton absence, quand il a fallu reconstruire ce qui a été brisé là-bas, et maintenant, elle t'a aussi toi à ses côtés. Elle peut raccrocher les wagons du passé à ceux de son présent, et laisser la locomotive vous guider tous les deux vers ce que l'avenir vous réserve.

Toi, prendre la barre ? « Je... » Tu n'as pas le temps de donner ton avis, quand le Capitaine donne un ordre, on exécute. Te voilà donc responsable d'un voilier, sans aucune ligne d'expérience sur ton cv nautique. Quel honneur. Quelle confiance. Concentré et désireux de bien faire, tu fixes l'horizon pour maintenir le bateau sur le bon cap, tout en te laissant aussi aller au plaisir de l'apprentissage. Tu comprends le plaisir qu'elle y trouve, toi-même sentant subitement une poussée jouissive de liberté absolue. Le calme environnant, uniquement perturbé par le doux clapotis des vagues contre la coque, et cette sensation d'être seuls au monde, avec personne pour venir parasiter votre moment d'intimité retrouvé – et largement mérité. Un peu plus loin, entre hissage des voiles et autres préparatifs dont tu ignores les thermes techniques, tu la vois retirer sa robe de plage. Et soudainement, ce n'est plus sur la ligne d'horizon que tu poses ton regard azur, mais sur le corps dénudé de ta partenaire. Geste presque instinctif, que tu t'autorises pour la première fois sans le moindre remord, et sans aucune once de honte – bien que tu bénisses la discrétion offerte par les lunettes de soleil sur ton nez. Des courbes féminines que tu prends largement le temps d'observer, avant de te rendre compte de ce que pourrait te coûter ce plaisir personnel. « Merde. » Tu chuchotes pour toi-même, à l'abri des oreilles de ton professeur, après t'être provoqué une petite frayeur. Mais tout va bien, t'as maintenu le bateau dans la bonne direction, et ce malgré ton petit moment d'égarement. « C'est génial ! » Confession sans exagération, incapable de feindre l'enthousiasme qui t'anime à la barre du bateau. « Comment je m'en sors ? » Pour un débutant, et avec en plus la distraction qu'elle t'a offerte. Mais dont, évidemment, elle ignore tout.

Maintenant à l'aise à la barre, tu n'as aucun mal à suivre ses directives tout en entamant la discussion avec elle. Tes talents, hum. Bon, elle sait déjà pour le tir, qui est sans doute celui à mettre en haut de la pyramide. Et qu'est-ce que tu sais faire d'autres ? Tu creuses ton esprit un moment, n'ayant jamais eu à répondre à cette question auparavant, avant de te lancer dans l’énumération de la courte liste de tes aptitudes : « Je sais surfer, mais je peux aussi le faire en buvant une bière. » Pas peu fier, tu lui adresses un sourire plein de malice, teinté d'un léger voile de mystère. Peut-être en verra t-elle la démonstration tout à l'heure. « Je suis aussi très bon masseur, merci la dextérité de mes mains. » Ouais, là aussi tu peux te vanter. Tes doigts sont un instrument de mort, mais ils peuvent aussi être tout le contraire. Tu sais parfaitement t'en servir, peu importe le domaine. A elle d'imaginer jusqu'où ça peut aller. Bon, par contre, il y a un dernier talent que là, t'as un peu plus de mal à avouer. « Et je... » Tu te racles la gorge, comme si les mots étaient coincés dans ta trachée, refusant catégoriquement de sortir. « J'aime bien les mathématiques. » Capacité peu commune, mais forte utile dans ton boulot de tireur d'élite. Calculer les trajectoires de balles est primordial pour atteindre une cible. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles tu ne rates jamais. Impatient de changer de sujet, sans lui laisser le temps de rebondir sur ta passion bizarre, tu enchaines : « Et laisse-moi deviner pour toi. Bon, j'ai bien vu que t'étais une pro du bateau. Je sais aussi que t'es super douée en plongée sous-marine. Mais je rajouterais ton don pour t'occuper des poules cassées. Et en cinq ans, je suis sûr que t'as été au moins une fois  élue Miss Morro Bay. » Compliment maladroit mais sincère. C'est ta façon de te jeter à l'eau, et d'avouer à demi-mot une autre facette de cette nouvelle relation que tu cherches encore à déterminer, et qui t'a poussé, tout à l'heure, à porter un regard inédit sur elle.
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Layla Cook


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Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyVen 13 Sep - 2:01


i used to think i was sensible
« Comme un chef. » Et un sourire pour accompagner son assentiment, en taisant le soulagement silencieux et somme toute dérisoire qu’elle éprouvait en le voyant réellement s’amuser à la barre. Tout le monde n’appréciait pas d’être propulsé hors de sa zone de confort, mais elle avait pris le pari, et il l’avait relevé haut la main, sourire aux lèvres et bonne volonté en bandoulière. Mais quelque part, c’était aussi un test d’observation, alors qu’elle gardait, derrière ses lunettes, un œil attentif sur lui autant que sur ses gestes avec le gouvernail. Il avait changé, Floyd, depuis le désert et l’Afghanistan ; elle avait toujours vu des fêlures et des zones d’ombre se dessiner sous la surface de son attitude, parfois insouciante, presque toujours provocatrice, mais ces cinq dernières années, la prison, la Suicide Squad, et que savait-elle d’autre encore, semblaient les avoir approfondies jusqu’à l’irrémédiable. Même le retour de leurs vieilles habitudes ne parvenait à effacer les traces ravageuses du temps qui avait passé. Et Layla, sitôt qu’elle réfléchissait à chacune de leurs rencontres, se trouvait incapable d’en arriver à une autre conclusion que celle dictant qu’elle n’avait pas encore réussi à mesurer, pleinement, toute l’étendue des dégâts. Trop tôt, ou trop tard – elle espérait que la première proposition soit celle qui s’avère juste. Mais en attendant, si elle pouvait partager avec son partenaire la seule chose qui lui avait vraiment permis de retomber sur ses pattes à elle, et lui offrir ne serait-ce que quelques minutes de répit dans un quotidien fragmenté où leur improbable duo n’aurait même pas dû avoir de place, s’ils avaient écouté d’autres voix que les leurs, alors elle n’en demandait pour le moment pas plus. Pas aujourd’hui, pas en cette journée où accord tacite avait été signé, pour bannir ombres et emmerdes de leur paysage idyllique.

Le vent du large gonflait les voiles et son sourire amusé face à ces confessions innocentes – et évidemment qu’elle allait insister pour qu’il fasse montre de ses talents de surfeur à bière, elle était quasiment certaine qu’il serait incapable de lui refuser ce plaisir si elle lui lançait le défi. Floyd, une planche de surf, une bière – oui, elle arrivait parfaitement à se représenter ce tableau dans sa tête, et elle en riait déjà d’avance quand sa seconde confession lui fit arquer un sourcil étonné. « Ah oui ? Donc il faudra que je te demande de me passer de la crème solaire avant le beer-surfing, c’est ça ? » Et pour une fois, une seule fois dans sa vie, Layla Cook se mordit la langue en se disant qu’elle aurait sans doute dû la tourner sept fois dans sa bouche avant de parler. Vite, elle se concentra sur la ligne d’horizon pour ne surtout pas croiser son regard, même derrière les lunettes de soleil. Elle avait oublié que la spontanéité et elle faisaient rarement bon mélange – apparemment, surtout quand Floyd était concerné de près ou de loin. Mais c’était sa faute à lui aussi, à parler de massages. Heureusement, la conversation passa vite à autre chose, et les mathématiques lui semblèrent tout de suite constituer un sujet de conversation moins glissant. Enfin, pas de son avis à lui, visiblement, puisqu’il ne lui laissa même pas le temps d’en placer une – et est-ce que c’était de l’embarras qu’elle détectait là dans le ton de sa voix ? Oh, il ne s’en tirerait pas si facilement. Même si elle acceptait de laisser glisser pour cette fois.

C’est le reste de sa tirade, en revanche, qui la laissa momentanément sans voix ; enfin, la conclusion, surtout, qui la prit de court et complètement désarmée. Eusse-t-elle été du genre à rougir que ses joues auraient peut-être déjà viré au cramoisi, soudainement bizarrement consciente d’être exposée à son regard ; mais cette réalisation, et ce commentaire somme toute sans conséquence, étaient tellement inédits, qu’elle ne sut d’abord même pas comment réagir. Puis elle releva les yeux sur lui, et se surprit elle-même. Floyd lui avait fait un compliment – à sa manière un peu maladroite, un peu bourrue, difficile de le blâmer – et ça lui faisait plaisir. « J’ai triché. La moyenne d’âge du concours était de soixante ans. » réussit-elle enfin à répliquer, mais même si l’humour était censé distraire, elle était si mauvaise menteuse qu’elle ne doutait pas un instant qu’il puisse lire ce qu’elle taisait sur son visage. Comme il avait toujours si bien su le faire. Oh, et puis tant pis. Oui, ce changement de ton lui plaisait, et oui, elle était heureuse de voir que la foudre ne leur tombait sur la tête ni à l’un, ni à l’autre. Après tout, ça n’était pas comme si leur relation n’avait pas toujours été chargée de ce quelque chose qu’ils ne s’étaient pas accordé le droit de nommer – elle en tout cas, se l’était toujours interdit, elle en avait largement pris conscience ces derniers temps. Mais puisqu’il avait, consciemment ou non, décidé de faire tomber une barrière, alors elle le suivrait. Comme toujours. « Et pour la dernière fois, mes poules ne sont pas cassées. Rends-moi la barre, c’est plus dangereux par ici. » Nouveau capitaine, oui, mais sous contrôle : elle reprit la barre sans confirmer ni infirmer ses hypothèses, rebuffade bon enfant après l’attaque injuste faite à ses chères poules, et elle fit bifurquer l’embarcation vers un amas d’îlots ignorés par les touristes, où ils bénéficieraient de toutes les vagues, de l’eau turquoise, et du calme qu’ils le souhaiteraient. « J’ai trouvé cette crique en cherchant un nouveau spot de plongée. L’accès est un peu sportif, mais avec ce temps, ce sera facile – si t’as de la chance peut-être qu’une otarie viendra même te chatouiller les pieds pendant que tu surfes. » bloquant son gouvernail, elle alla faire jouer son écoute de grand-voile pour ralentir l’allure, retourna à son gouvernail, et c’est sans difficulté qu’ils passèrent les bancs de rochers bloquant l’accès aux navigateurs moins expérimentés. Le bateau s’inséra dans la crique, bordée d’une plage de sable blanc, et finit par s’immobiliser juste avant qu’elle ne défasse ses voiles et ne jette l’ancre. Puis, un sourire réjoui sur le visage, et teinté d’une pointe de défi, elle le regarda par-dessus ses lunettes, son partenaire de tous les possibles. « T’as mis la barre très haute, Lawton. Je m’attends à ce que tu m’impressionnes, maintenant. Prêt ? »



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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyVen 13 Sep - 22:38


i used to think i was sensible


Cette fois, le champ de mines sur lequel tu marches n'explosera pas sous ton pied. Le bref instant de flottement qui suit ton compliment à peine dissimulé ne trompe personne, et surtout pas toi. Il n'y rien de concret et d'assumé qui s'échappe d'entre vos lèvres, mais vous le savez tous les deux, vous venez de franchir une nouvelle porte derrière laquelle se trouve l'inconnu. Ou peut-être pas. Tu ne sais plus vraiment, conscient que ce qui s'est créé entre vous ne date pas de vos retrouvailles sur le ponton de Morro Bay. Tout existait déjà là-bas, en Afghanistan, seulement, vous aviez fait le choix sage d'aborder les zones d'ombre de votre propre relation différemment. Et finalement, si c'est ces cinq ans n'ont pas réussi à vous ternir, c'est parce qu'il n'y a pas eu un seul jour où tu ne pensais pas à elle. Pas un seul où tu ne te demandais pas ce qu'elle était en train de faire, et avec qui. T'es pas du genre à t'étaler sur tes états d'âme, et parfois, t'es bien plus chamboulé que tu le laisses penser, ou paraître, en bon taciturne que tu es. Comme maintenant. Car si son regard à elle est fuyant, le tien l'est tout autant. Ce n'est pas que ce nouveau pallier de franchi, c'est aussi la prise de conscience de cette absence douloureuse. Pas de la partenaire partie, ou de l'amie envolée, qui elles n'ont rien d'inédit, mais de ce plus, cet inconnu qui existait autrefois et qui reprend ses droits aujourd'hui, après être trop longtemps resté enfermé dans le placard du déni. Même si tu l'avais voulu, jamais tu n'aurais pu l'oublier, et ce fait prend désormais tout son sens, quand après toutes ces années, elle seule parvient à perturber ton esprit. Ton cœur n'était pas anesthésié, simplement endormi, en attente d'être ranimé. Après avoir été privé de gouvernail, tu observes les eaux qui vous entourent, d'un regard à la fois curieux et espiègle. « Ça a pas l'air si compliqué que ça » Dis-tu, provocateur, mais bien trop conscient que si ça avait été toi à la barre, vous seriez déjà dans un sacré bourbier.

La crique est magnifique, et même s'il vous fallait affronter une montagne aux dangereux dénivelés, tu le ferais sans hésiter, pour pouvoir partager un peu d’intimité dans un endroit aussi paradisiaque avec elle. « C'est superbe. » Mais l'heure n'est pas à la bronzette sur le sable fin. Tout sourire, sentant bien qu'il est l'heure pour toi de faire tes preuves après avoir fanfaronné sur tes talents, tu te diriges vers la cabine, où tu troques tes vêtements contre ta planche. Uniquement vêtu d'un short de bain, et dans ton autre main, d'une petite bouteille bien spéciale. « Si j'ai bien compris, je commence par la crème solaire ? » Tu poses la planche de surf dans un coin, avant de te rapprocher de Layla, prêt pour la première démonstration. Bon. Inspiration intérieure. C'est pas le moment de se dégonfler. C'était son idée, mais t'es pas certain qu'elle ait pleinement mesuré ce que tout ceci engageait réellement. Après avoir tâché de blanc le dos de ta partenaire, tu poses tes mains sur sa peau dénudée, pour la première fois perturbé par un contact physique entre vous. Et c'est précisément parce que t'es bousculé que tu dois redoubler de concentration sur ton ouvrage. Ne pas laisser ton esprit voguer trop loin, faire abstraction de la sensation agréable sous tes doigts, et uniquement te focaliser sur cet avant-goût de ton don de masseur. Mais que c'est difficile, quand tes mains, vagabondes, descendent jusqu'à sa chute de rein, à la limite imposée par le tissu du bas de son maillot de bain. Tu ne te contente pas de faire pénétrer la crème dans sa peau, tu joues de ton habileté pour lui provoquer des sensations, à la fois joueur en poussant jusqu'au bout ce qu'elle a elle-même initié, et pris au piège de ton propre ressenti. « Et voilà, t'es maintenant protégée du soleil. » Tu te recules, sourire indéterminé aux coins des lèvres, ne sachant pas toi-même comment interpréter ce bref instant hors du temps, et de votre zone de confort.

Sans te laisser décontenancer, tu attrapes ta planche, une bière, et rejoins l'eau un peu froide mais transparente de cet endroit magique. « Prépare-toi à en prendre plein la vue, Cook. » Quoi, faut bien être un peu sûr de soi, et de toute façon, c'est rarement la modestie qui t'étouffe. Assis sur ta board, tu décapsules la bouteille, et attends la bonne vague pour te lancer. Le cœur qui palpite, t'as l'impression de jouer ta vie dans cette seconde démonstration, pas en plus vers ce que vous essayez d'initier un peu maladroitement. Mais avec efficacité. Ah, voilà celle qu'il te faut, la vague parfaite. Alors que tu sens son regard posé sur toi, tu t'allonges, nages de tes bras jusqu'à la barrière d'eau en formation, et hop, au bon moment, tu te relèves, en équilibre, et dévales la vague, bière à la main. Un peu secouée, la mousse sort du goulot, menaçant de prendre la fuite de ce pari fou. Mais tu tiens bon. Et tu finis par éclater de rire, fier de ta prouesse, un peu déconcertante, certes, mais qui a au moins le mérite d'être originale. Certains jouent de la guitare, d'autres font de la peinture, et toi, tu surfes avec une bière sans la renverser. Ah, oups, la finition laisse un peu à désirer, et tu chutes dans l'eau sur la fin, venant entacher ta prestation presque parfaite. Mais, bras tendu hors de l'eau, tu remontes vite entièrement à la surface, une main que tu passes en arrière dans tes cheveux humides, et fier comme un coq : « La bière est sauve ! » Et ton étrange tentative de séduction, aussi subtile que la roue d'un paon, comment se porte t-elle, après le massage et le beer-surfing ?
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyLun 16 Sep - 19:29


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Non, elle n’avait pas du tout mesuré ce que tout ça engageait réellement, mais pas une fois dans leur vie commune cabossée et chaotique n’avait-elle fait marche arrière, et elle se refusait à commencer maintenant – surtout quand une volteface serait, finalement, encore plus susceptible de briser cette petite bulle qu’ils se forgeaient, à grands renforts d’éclats de gêne inconfortable. Alors, puisque c’était elle qui avait initié sans le vouloir cette scène qui lui aurait fait lever les yeux au ciel dans n’importe quelle comédie romantique, elle se contenta de se traiter intérieurement d’idiote et de se féliciter de lui tourner le dos, parce que comme ça, il ne pouvait pas voir sa tête alors qu’il se pliait à son défi. Et elle devait bien l’admettre : il avait raison de se vanter. Elle se doutait bien que les battements de son cœur un peu plus pressés dans sa poitrine étaient moins dû à ce massage improvisé qu’au fait que ce soit lui, le masseur, mais cette fois encore, pas de mauvais omen ne semblait vouloir venir flotter au-dessus de leur tête, pas de foudre divine venue les punir de leur audace. Finally. Enfin, elle s’autorisa à respirer, à fermer les yeux derrière ses lunettes, et à se détendre sous le toucher expert de son partenaire. Ca n’était plus l’Afghanistan. La honte et la culpabilité pouvaient ranger leurs longues griffes menaçantes et laisser la place à un présent qui n’était pas forcément plus serein, mais dans lequel ils avaient l’espace pour s’apprivoiser à nouveau. Et apprivoiser tout le reste, qui commençait sortir de sa cachette, incapable d’échapper au soleil rayonnant de Californie. « Merci, partenaire. » Et comme ça, ils posèrent ensemble le pied sur ce nouveau terrain inconnu, comme au bon vieux temps. Parfois, c’était si difficile qu’il fallait des armes et des larmes ; et d’autres, si facile qu’il suffisait d’un regard et d’un sourire complice.

Et splash, voilà que Floyd continuait sur sa lancée, et elle s’accrocha au cordage pour ne pas perdre une miette de cette démonstration, alors que la vague fatidique faisait doucement tanguer le bateau et l’emportait, lui, filant sur sa planche bière en main avec une assurance admirable. Bon d’accord, là aussi, il savait ce qu’il faisait, et elle en était même impressionnée, l’ancienne monitrice de sports nautiques. Sourire aux lèvres, Layla le regardait faire, ravie de retrouver le Floyd joueur et tenace qu’elle connaissait si bien, et se prêta, sans le savoir, au même exercice que lui quelques instants plus tôt, profitant de la distance et du mouvement pour se rendre compte de sa musculature sèche et nerveuse, et de la façon dont de longues pattes d’oies se dessinaient au coin de ses yeux sitôt qu’il éclata de rire en basculant dans l’eau la tête la première avant d’en ressortir, bière saine et sauve, sa planche flottant à côté de lui après cette admirable cascade. « Yeaaaah ! » s’exclama-t-elle en éclatant de rire à son tour, le poing levé en l’air. « Très impressionnant. » Et peu désireuse de rester sur la touche, Layla se faufila jusqu’à la cabine chercher sa propre planche, et une bière, qu’elle jeta à l’eau avant de plonger à son tour, tête la première. Elle ré-émergea, après avoir dégagé sa crinière blonde trempée de ses yeux, se hissa lestement sur la planche pour pagayer des mains jusqu’à Floyd. C’était fou, ne cessait-elle de se répéter. Cinq ans plus tôt, elle gisait dans un lit d’hôpital, muette, privée de la seule personne qu’elle aurait voulue à ses côtés, à attendre le verdict des médecins qui n’étaient pas sûrs que l’état de ses organes lui permettraient un jour de pouvoir nager à nouveau plus de cinq minutes d’affilé.

Et aujourd’hui, elle s’apprêtait à surfer comme si de rien n’était, avec pour seule cicatrice un hématome permanent qui ressemblait à une large tâche de naissance, et dans l’eau avec elle, ce partenaire qu’elle avait si souvent désespéré de revoir. Si ça, ça n’était pas la définition d’une belle revanche, elle ne savait pas ce qui l’était.

En arrivant à la hauteur de Floyd, elle se redressa en position assise et décapsula à son tour sa bouteille, avant de la faire tinter contre celle de son équipier de la journée. « A la tienne, à tes talents cachés, et à notre gueule de bois de demain. » Les jambes dans l’eau, elle reporta son regard sur l’étendue turquoise devant eux, guettant elle aussi la vague la plus appropriée. « Tu te moqueras pas trop fort si je me ramasse, c’est la première fois que je teste. » Demande inutile, évidemment qu’il se moquerait très fort, et ce serait de bonne guerre. Elle porta le goulot à ses lèvres, et dès qu’elle eut pris sa première gorgée de bière, se hâta de s’allonger à nouveau sur la planche. « J’y vais ! » s’exclama-t-elle en nageant vers la vague, portée par le courant ; puis elle se redressa adroitement les deux pieds bien ancrés sur la planche, et sa bière à la main. La planche glissait parfaitement sur le rouleau marin qui la poursuivait sans merci, et trouver son équilibre avec sa bouteille était un exercice intéressant, mais faisable, pour une surfeuse expérimentée. Ha. « Trop facile ! » s’écria-t-elle à l’adresse de Floyd, puis elle poussa l’audace jusqu’à essayer de boire en surfant. Mais évidemment, elle n’avait pas tout à fait calculé que la cambrure de son dos provoquerait un déséquilibre de son poids – et hop, ce fut à son tour de basculer et de s’écraser en plein dans la vague. Sous l’eau, elle rouvrit les yeux, constata qu’elle tenait encore sa bouteille (même si les poissons allaient pouvoir profiter de son contenu, pardon Atlantis), et aperçut à quelques mètres de là les jambes de Floyd encore dans l’eau. Esquissant un sourire dans l’eau, elle s’approcha en quelques brasses, restant soigneusement au ras des algues alors que la planche attachée à sa cheville semblait dériver vers lui, et une fois arrivée sous son partenaire, remonta dans son dos d’une poussée franche. Et si lui avait cherché à lui faire peur en incarnant Michael Myers dans cette maison hantée, aujourd’hui, c’était elle qui lui offrait le remake de Jaws et lui cachant les yeux de sa main libre, menaçant de l’entraîner à tout instant vers un funeste destin dans les profondeurs. « You’re gonna need a bigger boat. » susurra-t-elle à son oreille avant de relâcher son emprise, ravie de son petit effet. « Bon, par contre, j’ai plus de bière. » commenta-t-elle en sortant sa bouteille vide de l’eau. « Comment je m’en suis sortie, Mr l’expert en beer-surfing ? »


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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyJeu 19 Sep - 18:22


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Depuis qu'elle est revenue dans ta vie, t'as peur. Une peur bénéfique qui t'encourage à aller au-delà de la zone de confort que vous vous êtes définie avec les impératifs d'autrefois, et dont tu peines encore à mentionner ouvertement – mais en as-tu réellement besoin ? Des barrières écroulées, et qui vous laissent le champ libre. Trop libre ? T'es peut-être pas rouillé quand il s'agit de beer-surfing, mais pour ce qui est d'attirer l'attention d'une femme, c'est moins sûr. Jambes battantes dans l'eau, tu prends appui sur ta planche, attendant que ta partenaire te rejoigne, après cette démonstration plus ou moins réussie. Il y a bien longtemps que tu ne t'étais pas essayé au périlleux exercice de la séduction. Que l'on ne t'en demande pas trop, et que l'on te pardonne tes maladresses, car avant cela, il a déjà fallu que tu acceptes le rapport changeant de votre relation. Que tu cesses de fuir, toi qui a pourtant l'habitude de foncer dans le tas, tête baissée, sans te soucier de ce qui adviendrait après. La tête brûlée, le fonceur, l'inconscient même, qui aura mis cinq ans à réévaluer son attachement, et à conclure sur une évidence qui ne date pourtant pas d'aujourd'hui : cette fille, tu l'aimes bien. Plus que bien. Et pas que sous ces versants connus et déjà apprivoisés. C'est en terrain miné que tu avances maintenant, et jamais tu n'auras été aussi prudent. Parce que t'en as entendu des histoires d'amitié brisée à coups de sentiments ambigus et d'évolution ratée, et que pour rien au monde tu ne voudrais gâcher ce que vous avez, pour quelque chose que vous n'aurez peut-être jamais. Tout ceci est hypothétique, une théorie que tu redoutes de mettre en pratique, mais qui est devenue l'un des moteurs de votre relation depuis vos retrouvailles, soudainement libérés de vos entraves et des interdits qui ont autrefois été aussi pesants qu'une mission délicate. Le plus, ou le pas assez. Ce goût d'inachevé, d'acte manqué, qui hante tes jours depuis cinq longues années. Un remord, pas un regret, car il est toujours préférable d'écrire la première page d'un livre sans rature.

Tu balayes tes craintes, et tout ce qui traversait ton esprit troublé, au son de vos bières qui s'entrechoquent, presque une promesse de reprendre tout là où vous l'avez laissé. « Et à nous, surtout. » Car n'est-ce pas le thème de toute cette journée ? Vous retrouver, et profiter d'une intimité, cette fois, sans sirène de détresse pour venir vous nuire. Après avoir bu quelques gorgées, tu poses tes avant-bras sur la planche, pour ne rien rater de sa démonstration à elle. Tu ne doutes pas une seule seconde qu'elle soit à l'aise en surf, cette fille est pratiquement liée à l'océan, mais qu'en est-il avec une bière à la main ? Intrigué, curieux et amusé, tu portes un regard appuyé et bienveillant sur ta camarade, dont l'équilibre et l'agilité te laissent pantois. Tu ne lui diras pas, par fierté masculine mal placée, mais toi, il t'a fallu de très longues tentatives avant de parvenir à ce qu'elle vient tout juste de te livrer du premier coup. Bien heureusement – pour ton ego – la prouesse prit fin de la même façon que la tienne, dans la flotte. Et t'éclates de rire, narguant, sans savoir si elle allait t'entendre : « Voilà ce qui arrive quand on fait trop la maline. » Ce qui ne modère nullement l'impression qu'elle t'a donnée, et le sourire de constater, que, peu importe de quoi il s'agisse, vous marcherez toujours dans les pas de l'autre, unis pour le désamorçage d'une bombe autant que pour une compétition enfantine de surf. Un jour, peut-être, vous trouverez un juste milieu. « Layla ? C'est bon reviens, y a pas de quoi avoir honte, c'était pas mal. » Toujours provoquant, et distrait par cette soudaine disparition après la chute, tu sursautes quand tu sens sa main se poser devant tes yeux, et son souffle contre ton oreille. Avant, évidemment, de te laisser aller à un éclat de rire réjouit, bon perdant pour une fois. « T'es nulle ! » Et tu appuies tes propos, faussement vexé, en tapant dans l'eau pour l'éclabousser. Vengeance réussie, un partout, balle au centre.

Tu prends maintenant ton air espiègle, feintant une sévérité en totale rupture de ton avec le reste, et rends ton verdict : « C'était bien, mais moins bien que moi. » A nouveau, tu ris, incapable de rester sérieux, lancé sur cette humeur bon enfant, légère, et terriblement salvatrice. « Non, c'était parfait, surtout pour une première fois. Mais arrête de me piquer mes skills ! » Et en bon gentleman – si si – te voilà déjà parti en direction du bateau, après avoir libéré ta cheville, pour aller chercher une bière à ta partenaire méritante. Tu en profites pour déposer la tienne, vide, et en prendre une autre. Tu sautes ensuite dans l'eau, pour la rejoindre à ton tour, mais en restant à bonne distance. « Hé, si tu veux ta bière, va falloir remplir deux conditions. » Toi aussi t'as envie de jouer et de taquiner. « Premièrement, je veux savoir honnêtement ce que tu penses de mon costume de Deadshot. » Oui, oui, t'es très sérieux. Vous en avez jamais parlé, et t'aimerais avoir son avis, qui, tu le sais, sera juste et objectif. Non pas que tu te sois déjà une fois préoccupé de ce que pouvez bien penser les autres de ta tenue, mais avec elle, c'est différent. Chacune de ses opinions est importante pour toi, et tu les mesures toujours avec beaucoup de valeur. Parce qu'en ce vaste monde, elle est probablement la seule personne qui veuille réellement ton bien. « La deuxième, c'est réussir à la récupérer. » Bières dans ton dos, tu restes en mouvement pour ne pas couler, prêt à subir son assaut, que tu repousseras du mieux que tu le peux. Rire, t'amuser, passer du temps avec quelqu'un que tu apprécies vraiment, c'était quand la dernière fois ? Tu serais bien incapable de le dire. Mais aujourd'hui, c'est certain, tu ne l'oublieras pas.
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Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
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+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyVen 20 Sep - 19:41


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Oui, elle était nulle – mais c’était pas grave, parce que c’était drôle. Et que petit à petit, elle arrêtait de comparer cette scène salutaire et improbable à leurs quelques instants de répit en Afghanistan, parce que finalement, il n’y avait peut-être plus besoin de toujours chercher à faire la comparaison. Qu’au lieu de chercher à raccrocher deux locomotives en espérant que rien ne se brise, celle de derrière pouvait être laissée au hangar, sans qu’elle n’ne démérite après ses années de service. L’essence de ce qu’ils avaient vécu dans le désert était toujours là, et ils avaient le droit de s’autoriser à se créer de nouveaux souvenirs, de nouveaux fous rires, sans avoir à constamment se référer au passé avec angoisse, en se demandant si le présent est à la hauteur. A mesure que les vagues les ballottaient dans cette crique, la houle emportait avec elle les derniers doutes qui subsistaient encore dans son esprit, et achevait de donner l’élan nécessaire pour tourner la page d’un chapitre que cinq ans avaient trop étiré. Ils avaient changé. Leurs attentes aussi. Il ne se passerait pas un seul jour sans qu’elle ne regrette profondément son erreur, mais l’attitude de Floyd ne cessait de lui confirmer qu’elle pourrait vivre avec. « Ca va, tu m’as humiliée à la carabine et t’as tenu plus longtemps sur la planche ! » protesta-t-elle, hilare, avant de se hisser sur une planche sur ses avant-bras pendant qu’il partait renouveler les stocks de bière. Et maintenant ? Maintenant qu’ils avaient mis une partie du plus dur derrière eux, et qu’ils avaient laissé se dessiner les contours de quelque chose de complètement inédit ? Plus de repères, plus de certitudes, mais Layla, elle, refusait de s’inquiéter outre mesure. C'était elle, l'experte en estimation de risques, non ? Tant qu’ils s’écoutaient, tant qu’ils restaient attentifs l’un à l’autre, comme ils savaient si bien le faire, elle était sûre qu’ils retomberaient sur leurs pattes, d’une manière ou d’une autre. Malgré la nervosité timide de ces premiers pas vers un inconnu avec un grand point d’interrogation au bout.

Elle s’apprêtait à quitter sa planche et le rejoindre à la nage pour le remercier de cette nouvelle bière, mais dans un retournement de situation qu’elle aurait dû voir arriver à trois kilomètres, la voilà victime d’un odieux chantage. « Prendre ma bière en otage, quelle lâcheté, Lawton. » Mais elle accepta quand même d’écouter ses conditions. Et quelles conditions. Son premier instinct aurait été de lui demander si c’était une blague, parce que ça ne pouvait être que ça, lui demander son opinion sur son costume de tueur à gages, mais il lui suffit d’un regard pour comprendre qu’il était parfaitement sérieux. Et évidemment, un nouveau défi. Elle secoua la tête en soupirant. Incroyable, celui-là. « C’est très moche, ce marchandage. » lança-t-elle en s’approchant lentement à la nage. Rirait bien qui rire la dernier. « Ok. Alors, ton costume… évidemment ce serait mieux s’il ne me rappelait pas que mon partenaire est à la merci d’une psychopathe du gouvernement… » Quoi, il avait dit ‘honnêtement’. « Mais si on parle d’un point de vue purement esthétique… » A quoi il ressemblait, son costume, déjà ? Elle avait cherché des photos de ce fameux Deadshot sitôt l’adrénaline de l’attaque de Morro Bay retombée, et Floyd reparti à Gotham – ou en mission, comme il s’était finalement avéré. Pour confirmer ou infirmer ses soupçons, pour se demander si elle les reconnaissait, ces postures attrapées au vol par des journalistes particulièrement audacieux. Elle avait passé des heures sur le site des archives du Daily Planet et de Picture News, à comparer les clichés avec ses souvenirs, à essayer de trouver des points communs ou des différences. Et finalement, c’était lui qui lui avait donné le fin mot de l’histoire.

« Il te va bien. Badass et professionnel. C’est une bonne couleur pour toi, le rouge. » répondit-elle enfin en continuant de s’approcher à la brasse. « Et le masque… ça te donne un petit côté Michael Myers, mais c’est nettement mieux que la tenue en spandex ou les sous-vêtements par-dessus les vêtements. Iconique. » Non mais c’est vrai, c’était quand même ridicule cette mode dans le monde des superhéros. Comment est-ce qu’elle était censée les prendre au sérieux, après ? Au moins, Deadshot avait le mérite de penser pratique. Est-ce que c’était ça, la réponse que Floyd attendait ? Une façon de dédramatiser ce sujet dont ils avaient maintes fois parlé depuis les révélations de Metropolis, mais toujours dans ses aspects les moins reluisants ? « Et maintenant que tu as eu droit à ton éloge vestimentaire, j’aimerais bien récupérer ma bière. » enchaîna-t-elle, et en deux brasses rapides, referma la distance entre eux, un sourire malicieux accroché aux lèvres. Il avait l’avantage sur la terre ferme, Floyd – il courait plus vite, il était plus fort, et elle chassa bien vite de son esprit le souvenir déroutant de cette course-poursuite sur la plage au lendemain de l’attaque du Déluge, et de l’étreinte désespérée qui l’avait suivie. Il avait l’avantage sur la terre ferme, mais l’eau, c’était son élément à elle. Un titre qu’elle défendrait farouchement. Elle tenta une première attaque, son bras cherchant à passer sous le sien pour attraper la bouteille dans son dos, mais Floyd avait de bons réflexes, alors elle changea de tactique et disparut à nouveau dans l’eau. Ah, s’il voulait du défi, et de la résistance, il allait en avoir. Et hop, telle un crocodile, elle jaillit hors de l’eau et se jeta sur son partenaire, espérant non pas le noyer, tant qu’à faire, mais le forcer à utiliser ses bras au lieu de les garder croisés dans son dos et hors de sa portée. Dans un éclat de rire elle se débattit vaillamment au cœur des éclaboussures, s’accrochant à ses épaules et à son bras pour lui arracher ce qui n’était plus une simple bière, mais un véritable trophée. Un poulpe n’aurait pas fait preuve de plus de détermination – et à défaut d’arracher complètement la précieuse bouteille à son emprise, elle parvint au moins à mettre la main dessus. « Ha ! » s’exclama-t-elle, à bout de souffle, avant de regarder Floyd, triomphante – et de songer, non sans qu’une lueur un peu perturbée ne vienne s’immiscer dans ses yeux, qu’ils avaient rarement été aussi nez-à-nez auparavant. Et à nouveau, elle pensa à ces comédies romantiques – est-ce que la bienséance voudrait qu’elle rougisse d’embarras et s’écarte précipitamment, au lieu de s’accrocher tel un paresseux à son arbre ? Oh, et puis flûte. Quitte à tomber dans les clichés, autant faire les choses à leur façon. « … j’ai gagné là, non ? » sourit-elle en relâchant sa prise, mais sans lâcher la bière. A le mettre au défi, dans une arène dont eux seuls, finalement, dictaient les règles.


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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyLun 23 Sep - 17:56


i used to think i was sensible


Il n’y avait pas de place pour le jeu en Afghanistan. Il y avait même parfois cette honte chaque fois que tu t’autorisais à rire ou à plaisanter, parce que t’avais l’impression de minimiser la gravité de la situation. La mort dominait tout là-bas, elle vous enveloppait de son long manteau noir et froid, et vous n’aviez pas le droit d’essayer de vous en échapper. Elle décidait qui frapper, un beau matin ou une sombre nuit, et ça aurait très bien pu être toi. Ou elle. Vous avez vécu la perte de bon nombre de vos équipiers, sans même parler les vies que vous preniez vous, d’un tir de fusil ou d’une grenade envoyée, et jamais vous ne l’avez méprisée ou minimisée. Il fallait rire, parfois, pour ne pas simplement pleurer. Il fallait écouter ces chansons d’ABBA, pour oublier que dehors n’était qu’un champ de bataille prompt à vous détruire au premier faux pas. Mais ce n’était pas assez, pas suffisant pour faire disparaitre l’horreur de votre quotidien. Alors aujourd’hui, tu fais dans l’excès. Tu te dresses en Peter Pan et tu profites de chaque seconde de cette légèreté acquise et exorcisée de toute culpabilité, parce que cette fois, ce n'est plus survivre, mais commencer à vivre. « Arrête de râler ou j'augmente la mise ! » Passé la contestation et le cynisme, vient enfin son avis tant attendu sur la question. Peut-être est-ce une façon de désamorcer un état de faits dérangeants, ou bien un moyen de l’inclure désormais dans tout ce que tu entreprends. Elle était là à la naissance de Deadshot, et quelque part, t'aimerais la voir à tes côtés pour la suite. Pas littéralement, mais en guise de soutien, quand il te faudra retourner dans un combat que tu ne veux pas mener, et qu'elle sera te raison d'y revenir, en un seul morceau, de préférence. « Wow, je m'attendais pas à autant. Merci, mon sens du style s'en trouve flatté. » Et l'air de rien, la proie – ou la prédatrice ? – se rapproche, impatiente de récupérer son dû. Qu'elle vienne, t'es prêt.

Premier essai, premier échec, tandis qu'un sourire satisfait étire tes lèvres. « Raté. » Oh oui, tu sais très bien que tu ne vas que renforcer sa détermination et aiguiser son instinct revanchard, mais le jeu serait beaucoup moins drôle si elle ne donnait pas le meilleur d'elle-même. Soudainement disparue, tu restes aux aguets, bien trop conscient de son aisance quand il s'agit d'évoluer sous l'eau. Et splash, ce n'est pas une mâchoire qui se referme sur ton bras, mais la poigne d'une partenaire qui tient visiblement beaucoup à sa bière. Mort de rire, tu ne parviens pas à articuler la moindre phrase, et consacre plutôt toute ton énergie à essayer de protéger ton bien de cette attaque efficace et sournoise. C'est difficile de se débattre les mains dans le dos, avec pour seule impulsion la force des jambes qui s'agitent sous l'eau, et plusieurs fois, tu manques de couler. « Tu coulerais ton partenaire pour une bière, traitre ! » Oups, t'échappes de peu à boire la tasse, ce qui te dissuade complètement d'utiliser les mots comme moyen de défense contre ses assauts. Mais il est de toute façon déjà trop tard, elle gagne du terrain à mesure que tu t'épuises à maintenir ta position périlleuse, et rapidement, elle met la main sur la précieuse bouteille. Vos éclats de rire alternent avec le bruit des éclaboussures devenues des armes, et pour cette fois, tu admets ta défaite. Le bleu de tes iris accroche le sien, alors que tu réalises seulement maintenant, le calme revenu, que jamais tu n'avais pu détailler son visage d'aussi près. Ton bras libre frôle sa taille, hésitant, incertain sur la démarche à suivre, avant qu'elle ne mette elle-même fin à ce rapprochement nouveau et à ton questionnement intérieur. Tant pis. Trop tard. « T'as gagné. » Tu relâches la bière après moultes péripéties, puisqu'elle l'a bien méritée.

Tu tires ensuite la corde de ta planche pour la ramener à toi, et t'allonges dessus, prêt à aller en direction du rivage. « Allez, on va profiter un peu de la crique pour siroter cette bière. » La tienne est posée à l'extrémité, attendant sagement d'être décapsulée, et tes bras sont déjà plongés dans l'eau pour commencer à avancer. Mais doucement, tu sens l'esprit de compétition qui vous habite reprendre le dessus. Il te suffit d'un regard à ta partenaire pour comprendre qu'elle aussi, cherche à arriver la première sur le sable. « Tu rêves ! » Avant d'éclater de rire et de booster ta cadence, bien évidemment désireux de prendre ta revanche sur tout à l'heure. Tes bras prennent un rythme soutenu, et la crique se rapproche de plus en plus, assez pour te faire espérer la victoire. Ou pas. La remontada sur ton côté droit est impressionnante, et pour espérer conserver ta première place, tu n'as pas d'autres choix que de te rapprocher et de rentrer en collision avec sa planche. Oui, ce n'est pas très fair-play, mais le principal c'est de s'amuser. C'est en tout cas ce que tu lui diras, quand elle te le reprochera. Tu redescends sur la terre ferme pour finir ta course les pieds dans le sable, puisque tu sais que c'est là que tu pourras faire la différence, avec tes jambes plus grandes et ta vitesse plus rapide. Encore quelques enjambées et... victoire ! Te voilà premier sur la plage, bière en main, sourire de vaurien aux lèvres. « Sans rancune, Cook, personne n'a dit qu'il y avait des règles. Mais je t'ai dit que le perdant devait rouler une pelle à Dutch ? » Tu décapsules ta bouteille et en bois les premières gorgées en admirant le paysage. C'est sublime. Un lieu magnifique aux couleurs vives, tout droit sorties d'un tableau, comme tu n'en as vues que rarement dans ta vie. Faut dire que t'es depuis toujours plus habitué au bitume qu'au sable blanc. « Action ou vérité ? » Parce que le jeu ne fait que commencer. Et que t'as très envie de jouer.
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyMer 25 Sep - 17:01


i used to think i was sensible
Est-ce qu’elle avait vraiment gagné ? Elle n’en aurait pas juré, alors qu’elle rompait un peu involontairement ce nouvel instant de flottement, comme une bulle qu’on fait éclater pour avoir remué l’air un peu trop vite. Mais elle avait sa bière, et elle s’éclaircit la gorge pour reprendre contenance tout en ramenant sa propre planche à elle. « Quoi, t’es déjà fatigué ? » lança-t-elle, refusant d’être celle qui mettrait fin à leur suite de provocations tout en se hissant pourtant sur sa planche, bouteille à la main sans protester. Inutile de s’attarder sur ces moments qui les faisaient si bien sortir de leur zone de confort, et qui pourtant avaient l’air de vouloir se répéter, de leur propre volonté ou non. Surtout de leur propre volonté, finalement, dans un jeu vieux comme le monde mais auquel ils jouaient ensemble pour la première fois. On se cherche, puis on s’esquive, et c’était à qui cèderait le premier, et Layla commençait à se demander jusqu’où ils allaient bien pouvoir repousser leurs propres limites, eux qui n’étaient rien d’autre que des casse-cous, et si leur audace naturelle finirait par prendre le pas sur une maladresse bien explicable, après tout ce temps. En équilibre à califourchon sur sa planche, elle jeta un regard au bateau bien ancré dans la baie, seul rappel un peu concret qu’il y avait encore un monde là-dehors, bien plus menaçant et impitoyable que cette crique soumise à la seule tyrannie du soleil californien, puis lui tourna le dos et s’allongea à son tour pour ramer des bras, et mettre le cap sur la plage. Ni la Suicide Squad ni le reste n’avaient disparu, mais au moins, ils pouvaient se vanter d’avoir réussi à mettre un peu de distance entre eux et ces tristes éléments de leur quotidien. Tout le monde ne pouvait pas en faire autant.

Elle remontait à un bon rythme, et elle ne put réprimer un sourire de travers sitôt qu’il s’en aperçut, et hop elle mit un coup d’accélérateur, bien décidée à ne pas lui laisser la victoire ; mais c’était sans compter Floyd et son légendaire caractère de mauvais perdant, qui optèrent de concert pour une approche bien moins honorable qu’une course honnête. Elle eut à peine le temps de le voir se rapprocher du coin de l’œil, et bim, la collision fit vaciller sa planche, et une vague un peu traîtresse se chargea d’achever de la déséquilibrer. « NAN ! » Et plouf, deuxième chute disgracieuse alors qu’elle se raccrochait à sa planche – et, sous l’eau, attrapa la bouteille de bière pour l’empêcher de couler. Elle battit des jambes pour remonter à la surface et se hissa aussitôt sur sa planche, à la fois piquée au vif et hilare, mais c’était trop tard, il avait pris trop d’avance, et malgré tout l’effort qu’elle mit dans ses bras, elle arriva bonne dernière et se laissa glisser les pieds dans l’eau et le sable en arrivant sur la plage. « C’est ça, fais le malin. Je retiens, Lawton. » La prochaine fois, c’était elle qui gagnerait, et lui qui irait rouler une pelle à leur camarade de soirée, hein. D’un geste assuré, elle planta sa planche dans le sable, puis s’y laissa tomber à son tour, le souffle court après cette course aquatique effrénée. A son tour, elle décapsula sa bière, et n’hésita qu’une moitié de seconde avant de céder à l’appel de la fraîcheur. On disait aux automobilistes de ne pas voir avant de prendre le volant, et c’était curieux de voir qu’on oubliait totalement de donner le même conseil aux propriétaires de bateaux – comme si le rhum des temps anciens les immunisait contre les dangers de l’ivresse. Ben voyons. Tant pis, ça ne pourrait de toute façon pas être pire que la veille.

Et puis Floyd décida de lancer un nouveau jeu, et Layla lui dédia une œillade peu impressionnée. « C’est ça ta technique pour me faire faire des trucs encore plus idiots ? Ou pour m’exploiter ? » L’hôpital qui se fout de la charité. Mais le démon du jeu n’était jamais loin, et son scepticisme affiché se changea en amusement intéressé en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Sourire en coin, elle ne répondit pas tout de suite, prenant d’abord le temps d’admirer elle aussi la vue qui s’offrait à eux – et un peu lui aussi, parce que ça lui allait bien, le soleil, le maillot de bain, et les rires, plutôt que les balles, l’uniforme, et la poussière - et de commenter. « Il ne manquerait que notre musique, et ce serait parfait. » Et au moins, dans cette crique, il n’y aurait personne pour râler à propos de leurs goûts prétendument douteux. Oh allez. Action ou vérité, ça leur ressemblait bien – ça ressemblait presque à un titre pour résumer leurs mésaventures de ces derniers mois, même. Finalement, il n’y avait peut-être même pas de jeu plus approprié pour eux. Elle porta le goulot de sa bouteille à ses lèvres, laissa quelques gorgées de bière opérer leur magie et préparer le terrain d’une légère ivresse à la bordure de l’insouciance, et s’allongea dans le sable, les yeux fermés sous le soleil, sa bouteille posée sur son ventre. « Je prends cinq minutes avant de me renvoyer patauger ou me noyer. Doooonc : vérité. Shoot, cowboy. » déclara-t-elle avant de rouvrir un œil et tendre le bras et sa bouteille vers son partenaire – une invitation à trinquer à nouveau, et à la rejoindre dans le sable. Et déjà elle réfléchissait aux gages et questions qu’elle allait bien pouvoir lui infliger, tout en redoutant à moitié les siennes – il avait l’esprit retors, Floyd. Mais c’était pour ça aussi qu’elle avait signé. Challenge accepted, all the way.


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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyVen 27 Sep - 13:40


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Ta technique ? Quelle technique ? Celle de se cacher derrière un jeu d'adolescents pour percer les secrets encore inavoués de ta partenaire ? Ce n'est pas comme si c'était simple d'anticiper le virage serré, d'essayer de reprendre l'équilibre, tout en étant impatient de découvrir ce qui se trouve de l'autre côté de la route. T'avais pas trop le choix, le jeu de la bouteille n'aurait pas été assez subtile. Et puis, la vérité, c'est que c'est réellement comme ça que tu te sens quand t'es avec elle. Un prépubère qui tatillonne, qui a peur de se lancer et de se rater, et qui enchaine les maladresses gentillettes. Le souci – et un peu la honte – c'est que toi, t'as 35 ans, divorcé, et normalement, le jeu de la séduction devrait t'être aussi acquis que le code de la route. Sauf qu'avec Layla, c'est casse gueule. Ça l'a toujours été, quand dès son arrivée elle s'est montrée froide et revêche, et qu'il t'a fallu apprendre à l'apprivoiser avant de la découvrir sous un tout autre jour. Pour y parvenir, vous avez quand même du vous échapper d'un groupe terroriste et survivre ensemble dans une safe base. Voilà qui résume bien la difficulté du franchissement de chaque étape de votre relation. Avec elle, c'est la nouveauté, chaque fois que vous sortez un peu trop longtemps de votre zone de confort. C'est comme réapprendre à la connaître, craindre ce qui ne pourrait pas lui plaire, et espérer taper dans le mille. C'est un défi, un challenge de tous les instants. Vous n'avez pas froid aux yeux, vous l'avez prouvé plusieurs fois ces dernières semaines, et il est peut-être temps maintenant d'arrêter d'avoir peur de ce qui adviendra ensuite. Même si t'es le premier à avoir les jetons. Même si t'es celui aux zones d'ombre compliquées. Même si il y a toujours le poids de ces cinq années séparés. T'es lassé de la théorie, lassé de te poser une tonne de questions, t'es prêt à te lancer dans la pratique. Avec le cœur léger d'un adolescent.

« Tu sais que j'ai une playlist qui me fait penser à toi, sur mon téléphone. » Téléphone que tu n'as toujours pas retrouvé, d'ailleurs. Mais là n'est pas le plus important. Non, ce qui l'est, c'est que tu viens clairement de lui avouer avoir tout un tas de choses qui te faisaient penser à elle, sans même avoir besoin de choisir vérité. Des chansons d'Abba, d'Eiffel 65, et d'autres, plus personnelles, que tu n'auras peut-être jamais le courage de lui faire écouter. Parce que tu te sentirais gêné de dévoiler une facette aussi sensible, pour ne pas dire romantique ou fleur bleue, de ta personnalité. Sans sa présence à tes côté, il a fallu que tu combles le vide autrement, tout en acceptant la malédiction de ne jamais réellement y parvenir. Parce qu'une musique c'était pas elle, se remémorer un souvenir non plus. Rien ne pouvait remplacer la vue de son sourire, vos chamailleries et votre complicité, pas même les fragments de ta mémoire où elle tenait une place de choix. Tu te raccrochais à ce que tu pouvais, mais ces cinq ans à essayer sont incomparables à ces uniques quelques heures que vous venez de passer ensemble aujourd'hui. Et même si tu as eu tout le temps de t'en rendre compte durant tes longues nuits d'insomnies à remuer un passé que tu pensais enterré à jamais, le manque n'aura jamais été aussi réel qu'à cet instant précis, maintenant que vous avez retrouvé ce que tu désespérerais de reconstituer avec des litres de whisky.

Derrière les lunettes de soleil, ton regard se pose sur la tâche dessinée sur sa peau. Une marque physique laissée par probablement l'un des pires moments de sa vie. Alors après avoir cogné ta bouteille contre la sienne, tu viens t'assoir dans le sable à ses côtés, et doucement, délicatement, du bout des doigts, tu viens effleurer son bleu ineffaçable. « Ça fait mal ? » Non, ceci n'est pas ta question, même si tu as bien entendu qu'elle venait de choisir vérité. C'est une curiosité, une réponse à une question, qui, tu l'espères, sera suffisamment convaincante pour stopper l'étau qui vient subitement d'asséner ton cœur. Le coude comme appui dans le sable, un peu surélevé, tu redessines les contours de la tâche sous forme de caresses. Un geste affectif, et un peu plus, que tu cesses pour reprendre le cours du jeu, avant de te perdre dans quelque chose d'autre, un peu trop tôt. Tu t'allonges à ton tour dans le sable, les yeux rivés vers le ciel bleu au-dessus de vos tête, et quel bonheur d'y voir autre chose qu'une épée de Damoclès. « Alors, vérité. » Tu réfléchis, quelques secondes seulement, avant de lancer la première manche. Tu ne vas même pas prétendre ne pas y avoir déjà un peu songé. « Est-ce que t'es déjà tombée amoureuse ? Ou ressenti quelque chose qui s'en rapprochait. » Bien évidemment, ce n'est pas le genre de jeu où le hasard y trouve sa place. Ce n'est peut-être même pas un jeu, mais une façade, une excuse derrière laquelle se cacher pour pouvoir accéder à des recoins inaccessibles de front. Tu tournes ta tête vers elle, pour ne rien perdre de ses possibles réactions, outre que la réponse qu'elle te donnera oralement. Rien n'est innocent, tout sert un intérêt précis. Elle le sait tout aussi bien que toi, pas vrai ? Là est toute l'excitation, et ce petit goût de mise en danger qui rend le tout à la fois effrayant et grisant.
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyDim 29 Sep - 16:17


i used to think i was sensible
Des cicatrices, leur histoire en était décorée jusqu’à saturation, des cicatrices à même la peau récupérées comme trophées du champ de bataille, et les cicatrices les plus importantes, plus pernicieuses, cachées sous la surface et qu’ils n’avaient de cesse d’inspecter depuis leurs retrouvailles. Mais celle-là, elle qui avait attiré l’attention de Floyd, était moins une cicatrice qu’une pierre ni blanche ni noire qui marquait en brun sur sa peau ce jour fatidique où ils avaient été séparés pour de bon. Un rappel constant de l’accident qui avait précédé de quelques jours à peine sa décision fatidique. Celle qui avait tout fait basculer. Un rappel d’une erreur de jugement, tatoué sous sa peau qui frissonna au contact de ses doigts. Layla releva les yeux sur son partenaire, et voyant ses sourcils froncés derrière ses lunettes, lui offrit un sourire indulgent, alors que sa main à elle venait effleurer son avant-bras. La réciprocité comme bouclier contre leurs ténèbres, la tendresse comme épée contre des dangers qui n’existaient plus toujours. « Plus maintenant. » assura-t-elle, sincère. « Une visite chez le dermato de temps en temps, c’est tout. C’est juste une tache qui me fait ressembler à un dalmatien rose, rien de plus. » Une tache qui, au lieu de lui rappeler ses regrets, maintenant, pouvait se contenter de servir de mémo. Les choses n’avaient aucune autre signification que celle qu’on voulait bien leur donner. « Vraiment. » Ca aussi, un bagage qu’ils pouvaient laisser derrière eux. Le problème n’avait jamais été l’explosion, ni ses blessures – c’était tout ce qui avait suivi. Ils avaient bien assez à faire pour qu’il se tourmente avec ça aussi. Sa main vint s’égarer sur celle de Floyd, comme une promesse silencieuse, avant de retomber dans le sable, et puis il retira sa main aussi et d’un commun accord, ils décidèrent de ne pas relever tout de suite la signification de cet échange-là.

Layla s’éclaircit la gorge et, pour se redonner contenance, se tourna à son tour sur le côté, coude dans le sable, sourire amusé aux lèvres, pour faire face à son partenaire, prête à passer sur le grill impardonnable du jeu le plus impitoyable jamais inventé. Et il commençait fort, Floyd. Très fort, même. Si fort qu’elle en ouvrit la bouche pour dire quelque chose et la referma aussitôt, puis détourna les yeux pour regarder la mer comme si une baleine allait en sortir pour lui offrir une distraction, puis le regarda à nouveau, bien consciente que cette seule réaction silencieuse venait sûrement de lui en dire bien plus sur la sensibilité de cette question que si elle avait aligné le moindre mot. Bon. Tant pis. Ignorant la torsion bizarre au creux de son estomac, elle prit une inspiration, et se jeta à l’eau. « Il y a encore pas très longtemps, j’aurais dit non. » Ah mais oui, elle avait une bière. La liqueur du courage. Portant le goulot à ses lèvres, elle rechargea ses batteries en deux gorgées, puis poursuivit : « A part il y a très longtemps peut-être, mais même là, ma carrière ou autre chose prenaient le pas, donc j’imagine que j’étais pas vraiment amoureuse. » Petit tour d’horizon d’une vie amoureuse qui n’avait jamais été bien loin. Jusqu’à une rencontre, dont elle avait mis beaucoup trop de temps à mesurer l’importance. « Enfin, ça c’est ce que je me disais encore il y a peu, mais… » Ses yeux étaient fixés sur l’étiquette de sa bouteille, que ses ongles cherchaient inconsciemment à décoller. Une dernière chose à laquelle se raccrocher avant de céder à l’appel grisant – et assez effrayant – du vide. « Dernièrement j’ai réfléchi, et je pense que j’essayais surtout de me voiler la face. Donc. Voilà. »

Le bilan était établi, et alors que l’aveu franchissait ses lèvres, elle se surprenait à reconnaître les mêmes sensations qu’à l’époque où elle sautait en parachute d’un hélicoptère et directement dans l’océan. Parce que c’était culotté, de devoir avouer ces vérités qu’elle venait à peine de saisir elle-même, avec celui qui l’avait forcée sans le savoir à tout réévaluer. Mais c’était lui qui avait lancé le jeu, lui qui l’avait mise au pied du mur, alors qu’il ne s’étonne pas qu’elle saisisse la perche tendue. Il n’y avait plus de famille à tenir en compte, plus de professionnalisme à maintenir, à quoi bon essayer de se convaincre encore que son affection, à défaut d’un autre choix lexical plus fort, plus solennel, plus explosif aussi, n’était rien que de très platonique ? Des ‘juste amis’ n’échangeaient pas des étreintes comme les leurs. Elle, elle ne cherchait pas la main ou le regard de ses rares amis comme elle cherchait les siens. Et si cette réalisation, comme tous les changements, avait quelque chose d’effrayant, elle sentait aussi que se mentir à elle-même finirait encore moins bien que d’accepter la vérité, quitte à se planter lamentablement. Mais Floyd avait demandé si, et non pas qui, alors il devrait se contenter de cette réponse incomplète. Pas peu fière de sa performance, elle accepta enfin de relever les yeux pour croiser son regard, une lueur de défi dans ses prunelles bleues, presque une provocation – tire tes propres conclusions, partenaire – et une gorgée de bière plus tard, prit à son tour les commandes. « A toi. Action ou vérité ? » Parce qu’il n’y avait pas de raison qu’elle soit la seule sur la sellette – et il choisit action. Un sourire de sale gosse ravie vint ourler le coin de ses lèvres, et elle prit le temps de la réflexion, le menton dans le creux de sa main. « Je pourrais t’envoyer faire des longueurs ou attraper un poisson, mais vu où t’as placé la barre… » Et pour être honnête, elle n’avait aucune envie de sortir tout de suite du champ d’expérimentation dans lequel ils s’étaient lancés. Et le jeu, la bonne excuse, les protégeait encore en cas de dérapage, pas vrai ? « Je veux que tu m’expliques, ou mieux, que tu me montres, en soixante secondes max, ta meilleure technique de drague. Pick-up line incluse. » lâcha-t-elle enfin. S’il y allait avec ses gros sabots, elle n’allait pas prétendre être la reine de la subtilité non plus, une fois ses barrières abattues. A lui de décider s'il voulait inverser les rôles et la suivre, ou s'en tenir là.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyLun 30 Sep - 18:59


i used to think i was sensible


De part sa déroutante sincérité, Layla te désarçonne. Tu te pensais malin, à placer déjà très haut la barre du jeu insolent, et voilà que tu trébuches sur ta propre question. Parce que finalement, tu avais mal anticipé la réponse, ou minimisé son impact. Ce que te dit Layla, c'est à la fois trop et pas assez, mais suffisant pour te plonger dans une impassibilité mutique, alors que tu tentes tant bien que mal d'analyser ses mots révélateurs. Un déni réciproque dont l'existence vient de mourir à l'instant, ici, comme une montagne de sable balayée par la vague, après avoir eu ses heures de gloire pendant longtemps. C'est la première fois, en presque six ans, que vous admettez ce que vous avez cherché à faire disparaître derrière des faux semblants à l'allure d'une simple amitié fusionnelle. C'est d'amour qu'elle te parle. Une flamme que tu as allumé et qu'elle vient d'embraser, aussi vivement que cette drôle de sensation qui accélère brutalement ton cœur. La certitude que rien ne sera plus jamais comme avant, mais cette fois, sans la crainte de ce qui pourrait advenir. Parce que tu sais, que ce qui est né dans le désert afghan, peut enfin s'exprimer, se développer, et même se concrétiser, si tu trouves le courage qui t'a jusqu'à présent fait défaut. Il y a des choses qui ne trompent pas, des gestes éloquents, des envies palpables, et un besoin de plus en plus évident. Tu ignores ce que tu espérais en lui imposant cette vérité, mais maintenant t'es au moins sûr d'une chose : vos attentes battent à l'unisson, comme le palpitant dans ta poitrine, à mesure que tu lisais entre ses lignes.

Lèvres interdites, tu t'autorises seulement un sourire troublé, quand son regard fuyant vient enfin se fixer au tien. « Action. » Parce qu'une autre vérité t’enfoncerait un peu plus profondément dans le méandre de tes interrogations, et de l'attitude à adopter, maintenant que le robinet a été ouvert, et que la certitude abstraite s'est transformée en tout ce qu'il y a de plus concret. A ton tour de boire quelques gorgées de bière pour rendre les confessions plus faciles, et d'éclater de rire – un peu jaune – quand tu entends le défi qu'elle vient de te lancer. « Oh, bon sang. » Elle est à la hauteur, Layla. Elle sait jouer, avec la précision chirurgicale d'une partenaire qui préfère de loin maintenir cette bulle d'intimité inédite que de prendre le moindre risque de la faire éclater. Très bien, vous avez donc une ligne directrice, un fil rouge à suivre, et qui vous mènera vers des contrées encore inexplorées. « Ton père est un voleur ? Parce qu'il a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux. » Hé, elle a dit que les pick-up lines étaient incluses. Tu tentes de garder ton sérieux, avant de céder sous le poids de ta propre bêtise, et de laisser le rire emporter ta première tentative de réussir ce défi. « Je suis nul, mais quand même pas autant ! Vas-y, lance le chrono, je suis prêt. » Ta meilleure technique de drague ? En vérité, et malgré les apparences, t'en as pas. Mais tu peux essayer de l'atteindre, elle, précisément. Lui avouer ce que tu lui dirais, si vous en veniez, un jour, à jouer cartes sur table et cœurs ouverts. Encore un rideau derrière lequel tu te caches avec aisance, mais après tout, le rideau n'a t-il pas toujours été un élément même du spectacle ? Tu te lèves, et incites Layla à suivre ton exemple, pour un maximum d'efficacité. Et tu te lances. « On s'est rencontrés le 6 janvier 2014, soit 2028 jours, 48 672 heures, 2 920 320 minutes, et pas une seule seconde où depuis je n'ai cessé de penser à toi. » Une démonstration de calcule mentale sur laquelle tu mises tout, au risque de casser les dents sur une indifférence possible, voir probable. Mais c'est ce que tu es, un mercenaire redoutable, un tueur de sang froid, mais aussi un homme désarmé quand il s'agit d'avouer ce qui se cache derrière la façade de l'implacable Deadshot. Puisqu'il te reste encore quelques secondes, tu ôtes la montre attachée à ton poignet depuis des années, puis tu la tends à celle que tu es supposé séduire – supposé, parce que t'es pas franchement certain que ça marche. « Et maintenant que je t'ai retrouvée, j'ai plus besoin de cette monstre pour me rappeler, chaque seconde de chaque jour, tout ce que tu représentais pour moi. Alors je te l'offre, t'es libre d'en faire ce que tu veux. Moi, maintenant, elle ne m'est de plus aucune utilité. » Est-ce que c'est top ? Beaucoup trop ? Sûrement. Mais l’exercice était rude. T'estimes que chaque approche est différente, et qu'aucune femme ne devrait être considérée comme toutes les autres. Alors tu t'es entièrement focalisée sur elle, appuyant là où ça pourrait faire mouche, le tout saupoudrait de ta propre personnalité décalée. « Alors ? Verdict ? T'embrasses ou tu repousses ? » Hypothétiquement, bien entendu. Et oui, après cette prestation, bonne ou mauvaise, tu n'en attends pas moins qu'un avis sincère et tranché. Tout en nourrissant un peu plus ce flirt poussé que vous avez engagé. Et peut-être même que tu en tireras une leçon pour l'avenir. Qui sait. « Et pour la montre, je suis sérieux. » Tout ce que tu lui as dit était sérieux, le seul mensonge là-dedans, c'est prétendre l'avoir fait pour le jeu. A défaut d'avoir offert une action habile, tu lui auras proposé une vérité sincère.

De retour à elle. « Action ou vérité ? » Après avoir opté pour la sincérité en première manche, la voilà qui choisit cette fois le tout aussi dangereux défi. Tu pourrais te contenter d'une égalité parfaite dans la difficulté de la tâche à accomplir ou confesser, mais non, ce serait tout de suite beaucoup moins intéressant. Vous êtes sur une belle lancée, et ce n'est certainement pas toi qui la stoppera à coups de frilosité ou de pudeur soudaines. « Je veux que tu désignes les trois parties de mon corps que tu préfères ... avec tes lèvres. » Évidemment, c'est une action, alors interdiction de tricher en se contentant de les énumérer. Non, ce qu tu lui demandes, sournoisement mais en respect total des règles que vous avez silencieusement instaurées, c'est de venir embrasser ce qu'elle préfère chez toi. Si l'un de vous deux devait céder et battre en retraite, ce ne serait pas toi.
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
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+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyMer 2 Oct - 18:46


i used to think i was sensible
Il fallait peut-être qu’elle arrête d’essayer d’être drôle, Layla, parce qu’à chaque fois, ça finissait par méchamment lui revenir dans la figure – surtout quand Floyd décidait de retourner son propre jeu contre elle et transformer ce qui n’aurait dû être qu’un gage un peu idiot en nouveau témoignage de… d’elle ne savait pas trop quoi. Elle avait suivi son exemple et s’était levée, dans une fausse solennité, et les mathématiques avaient succédé à la pire pick-up line de la planète – et elle se demanda sincèrement s’il avait préparé son texte ou s’il venait vraiment de calculer tout ça de tête. Impressive. Un sourire ravi et amusé trônait encore sur ses lèvres, autant par sincérité que pour dissimuler la danse un peu farfelue que son cœur venait de faire dans sa poitrine, jusqu’à ce qu’elle le voie retirer sa fameuse montre qui n’indique plus l’heure de son poignet. Une montre qui contenait à elle seule 2028 jours, ou 48 672 heures, ou  2 920 320 minutes, et ces chiffres offraient un tel changement de perspective qu’elle crut presque en avoir le vertige lorsqu’il déposa la montre dans sa main. C’était long, cinq ans – et plus long encore quand on regardait dans le détail. Mais il n’y avait, pour une fois, plus cette tristesse ou ce regret dans les propos de Floyd, rien que cette confirmation que tout ce temps-là, ils avaient été dans les pensées l’un de l’autre. Ca comptait au moins pour quelque chose, après tout ce temps passé à se persuader qu’elle l’avait perdu pour de bon. « Arrête Floyd, c’est la montre de ta mère, je peux pas… » Mais les mots moururent sur ses lèvres face à la détermination affichée de son partenaire, et elle soupira, avant de passer la montre à son poignet. « Alors elle ira avec tes plaquettes à la maison. » Quant au verdict… la montre sécurisée autour de son poignet, elle lui dédia une œillade malicieuse. « Avec ce tour de force, je te tombe dans les bras… mais seulement après avoir vérifié l’exactitude de tes calculs, partenaire. » Dont elle ne doutait pas – mais il aimait si peu qu’on remette en question ses talents, le Deadshot, qu’elle n’avait pas pu résister.

Et c’était à son tour à nouveau de passer sur la sellette, et elle choisit action, et porta le goulot de sa bière à ses lèvres pendant qu’il réfléchissait à son châtiment. Elle était préparée à tout, courir un marathon en une heure, traverser le Pacifique à la nage, escalader une falaise, voire même à devoir elle aussi lui sortir sa meilleure pick-up line, mais elle s’était si peu attendue à ce qu’il bouscule aussi férocement l’ordre établi qu’elle manqua de s’en étrangler de surprise avec sa bière. « T’es sérieux là ? » demanda-t-elle après avoir réussi à retrouver sa respiration – mais oui, il était parfaitement sérieux. Bien sûr qu’ils pouvaient – et allaient – encore se planquer derrière l’excuse du jeu pour justifier leurs choix, mais cette fois, impossible de prétendre ne pas voir dans quoi ils s’embarquaient. Mais très bien. Elle non plus, n’avait pas la moindre envie ni intention de jouer la carte de la prudence. « Ok, Casanova. Tu l’as cherché. Prends la pose, pour voir ? » Sourire malicieux en coin, sa bière à la main comme réconfort, s’il pensait qu’elle n’allait pas jouer le jeu à fond, il se trompait, quand bien même elle devait ignorer les nœuds farfelus qui se nouaient dans sa poitrine. Elle l’observa de bas en haut, sans retenue, puisque la retenue avait fichu le camp par la fenêtre avec ce gage et qu’il lui avait officieusement donné la permission de le regarder autrement que comme un collègue, ou un ami, ou en se cachant. Il lui plaisait, Floyd, elle n’essayait même plus de le nier. Mais de là à choisir ce qui lui plaisait le plus… Songeuse, elle but une nouvelle gorgée de bière, et, profitant du léger bourdonnement que l’alcool faisait courir dans ses veines et son esprit, s’approcha, le contourna, pour se hisser sur la pointe des pieds et déposer un premier baiser dans son cou, là où le trapèze joignait nuque et épaule. Elle s’y attarda une demi-seconde de trop, peut-être, à laisser ses lèvres s’égarer sur sa peau avant de reculer, mais lorsqu’elle le contourna à nouveau pour se retrouver face à lui, elle accrocha délibérément son regard, et le sien aurait pu se traduire par ‘c’est ta faute’. Et c’était vrai, en plus. Une nouvelle hésitation, puis elle lui attrapa la main pour l’encourager à tendre le bras, et déposa un deuxième baiser léger sur son avant-bras – pour toutes les fois où elle s’était reposée sur sa capacité à tenir un fusil ou la porter, elle, sur le champ de bataille. Plus qu’un. Ses yeux bleus repartirent sur le visage de Floyd, qu’elle n’avait jamais eu le loisir d’inspecter d’aussi près. Evidemment que c’était le visage, mais quant à choisir un détail précis… Ou plutôt : le détail qui lui venait à l’esprit était encore, lui semblait-il, trop prématuré. Alors elle se décida pour un compromis : et, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine, elle attrapa son menton entre ses doigts pour l’embrasser au coin des lèvres, à la naissance de la fossette qui se dessinait toujours quand il se mettait à rire.

Lorsqu’elle rompit le charme, elle en menait bien moins large qu’elle ne voulait bien s’en donner l’air, mais elle refusait de perdre ce défi-là et de se dérober à son regard. « Et de trois. » conclut-elle en faisant cogner sa bière contre la sienne – elle ne savait pas pour lui, mais elle avait au moins besoin de ça pour digérer ce nouveau palier passé. Sa bouteille presque vide, elle enchaîna : « Action ou vérité ? ». Et à lui, cette fois, de choisir vérité, un choix peut-être plus sage après cette soudaine escalade du rapport de force. Le choix de la sécurité, le choix qui devrait leur permettre de souffler ne serait-ce qu’un bref instant. « Ok, c’est quoi ta couleur préférée ? » Une boutade, une seule, pour détendre l’atmosphère, semblait-il. Sauf qu’il avait cherché à les attirer plus loin sur cette nouvelle route ; et que s’il croyait s’en sortir à si bon compte, alors ces cinq années avaient vraiment été trop longues. « Répond pas, c’était une blague. Vérité : est-ce qu’il y a quelqu’un dans ta vie qui occupe un peu plus tes pensées qu’il ou elle ne devrait ? » Et voilà. Floyd avait choisi d’interroger son passé, elle, elle ramenait résolument le débat dans le présent. Même si ces quelques heures constituaient déjà des indices non-négligeables, elle voulait le pousser dans ses retranchements, lui aussi. Qui sème le vent récolte la tempête, comme on dit.


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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyMer 2 Oct - 23:08


i used to think i was sensible


Ce que t'as essayé de lui faire comprendre, avec ce numéro un peu trop théâtrale, c'est que le passé, le votre plus précisément, n'a plus sa place dans le présent, et que cette montre ne mérite rien d'autre qu'une vie entière dans une boite à souvenirs. Parce que c'est ce qu'elle est, comme tes plaques, comme ta mère, comme ton père, et comme tous ceux qui se sont dressés entre vous, parfois même sans le vouloir. Tu enfermes les regrets, les remords, et tout ce dont tu n'as plus besoin, pour pouvoir réécrire l'histoire à zéro. Cette fois sans alliance à ton doigt. Autrefois aussi infranchissable qu'une montagne. Ce n'est pas dans les trésors de Layla qu'elle se trouve, celle-ci, mais au fond d'un tiroir, où tu ne l'as plus jamais regardée, plus jamais affrontée. Un échec, bien évidemment, mais aujourd'hui plus une rature, plus rien d'insurmontable. Une bribe d'histoire, un chapitre, que tu ne reliras sûrement jamais. Un adieu à tout ce qui t'enracinait contre ta volonté, maintenant que tu as enfin la force d'avancer, et quelqu'un pour te sortir du sable mouvant dans lequel tu t'étais enfoncé. Quand l'obscurité se renfermera sur ta montre, tu ne seras pas attristé, tu seras heureux et soulagé d'avoir enfin remis tes pendules à l'heure, et de revoir le temps reprendre son cours, après être resté fixé pendant cinq ans sur un instant figé qui a gangréné ton présent.

Bière portée aux lèvres, tu cherches une nouvelle gorgée de courage au fond de la bouteille, avant qu'elle ne s'élance encore plus loin dans ce jeu dont vous ignorez encore les limites. Parce que même si tu es l'investigateur de cette action, tu n'en es pas moins fébrile. A sa merci, entièrement, tu te tiens devant elle, droit comme un i, reste d'une carrière militaire, tentant tant bien que mal de rester un minimum naturel alors que tu sens son regard appuyé sur toi, détaillant chaque détail de ton corps. T'as le cœur qui bat aussi fort que le loup de Tex Avery, et l'objet de ton émoi n'est en rien une rousse pulpeuse, mais une blonde intrépide. Premier baiser contre ta nuque, et aussitôt, tes muscles se raidissent, ta respiration se bloque. Cette sensation, ses lèvres sur ta peau, c'était une grosse erreur. Elle s'est à peine retirée que t'as déjà ressenti le manque. Une envie, un besoin, qu'importe de quoi il s'agit, ça t'a juste laissé un goût de trop peu. Elle se tourne, tu maintiens son regard, seul ancrage dans un océan de perdition, où tu luttes contre toi-même pour ne pas simplement te laisser porter par la vague. Une vague qui vous emporterait trop loin, trop vite, trop fort. Elle est douée Layla pour retourner le jeu contre toi. Accord tacite entre vous qui semble de plus en plus se dessiner. Vous êtes des partenaires, oui, mais quand il s'agit de séduction, il n'y a pas de place pour la prudence, encore moins pour la prévenance. Est-ce que vous avez basculé vers une nouvelle règle, de celui qui cessera le premier ? Ou... cèdera le premier ? Question légitime, alors que pour cette troisième et ultime fois, c'est au coin de tes lèvres qu'elle vient déposer les siennes, te poussant vers un effort inhumain pour ne pas tourner un peu ta tête. Tu pourrais, là, maintenant, t’agripper à ses hanches et faire aboutir ce cruel mais doux préliminaire. Tu pourrais, là, maintenant, te décaler d'un seul petit centimètre pour goûter enfin à ce qui t'a toujours été interdit. Mais il est déjà trop tard. Et t'as du mal à retrouver tes esprits, sonné par cette première approche physique concrète et ce goût profond d’inachevé qu'elle t'a laissé.

Allez, la partie continue. Echaudé, tu optes cette fois pour la vérité. Qui ne sera probablement pas de tout repos non plus avec ces risques de plus en plus inconsidérés que vous prenez. « Quoi ? T'as vu mon costume pourtant. » Elle connait déjà la réponse sans même le savoir. Le rouge. Evidemment que c'est le rouge. Est-ce que tu regrettes que ce ne soit pas réellement sa question ? Non. Celle qu'elle te pose vraiment n'est même plus une surprise au stade où vous êtes. Les filtres s'amenuisent, les barrières continuent de s'écrouler. Vous ne faites même plus semblant de prétendre quoi que ce soit. T'as essayé de mettre à jour ses sentiments tout à l'heure, et elle te rend maintenant la monnaie de ta pièce, dans une subtilité qui n'a plus sa place entre vous. Après une profonde inspiration, tu lâches le plus simplement du monde : « Non. » Clair, net et précis. Mais une affirmation qui mérite un peu plus de précision, après avoir cherché expressément son regard. « Il y a bien quelqu'un dans ma vie qui occupe mes pensées, mais pas plus qu'elle ne le devrait. Depuis le temps, je pense qu'elle mérite amplement la place qu'elle occupe. » Le jeu est déjà bien avancé, ce qui rend la confession plus facile pour toi à exprimer. Finalement, elle a fait le plus gros du travail, il ne te reste plus qu'à surfer sur sa vague. Tu pourrais t'arrêter là, ta réponse étant assez éloquente, mais après une brève hésitation, tu rajoutes, malicieux : « Tu penses que je devrais tenter ma chance ? » Conseil que  tu suivrais à la lettre.

« Action ou vérité ? » Nouvelle manche terminée, à la suivante, toujours crescendo dans la témérité. T'as pas envie de t'arrêter, et elle devrait le savoir, que t'as horreur de perdre. En choisissant action, elle t'offre une nouvelle occasion d'ébranler votre petite zone de confort – que vous avez néanmoins quitté depuis le début de la partie. A ses risques et périls, tu annonces : « Action. Tu dois venir me chuchoter à l'oreille, en y mettant du tien, ton plus gros fantasme. Sexuel, évidemment. » Tu précises parce qu'elle serait capable d'utiliser ce petit vice de procédure, et hors de question qu'elle s'en sorte aussi facilement. Elle se couche ou elle relance ? Toi, t'as encore quelques cartes à jouer.
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Layla Cook


Layla Cook

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Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : i used to think i was sensible | floyd CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyDim 6 Oct - 1:02


i used to think i was sensible
Il fallait bien l’admettre, elle faillit faire un arrêt cardiaque lorsqu’il lui opposa ce ‘non’ catégorique, qui lui donna aussitôt l’envie de courir vers l’océan, y plonger, et se creuser un trou dans le sable pour s’y enterrer et n’en jamais ressortir – accompagnée de son reste de bière, évidemment. Pendant un instant, un bref instant, elle crut bien que paf, ça y était, ils avaient atteint ce point où ils réalisaient que finalement ils n’étaient pas du tout sur la même longueur d’ondes, et elle, si rationnelle et terre-à-terre, s’était monté tellement de films qu’il y avait de quoi foutre le feu pour des jours et des jours, aussi brutalement que dans Inglourious Basterds. Mais non : qu’il ait sciemment cherché à l’induire en erreur ou non, il rectifia aussitôt le tir, et elle put se remettre à respirer, réalisant au passage qu’elle avait arrêté de le faire. En. Foi. Ré. Elle plissa les yeux, sondant son expression pour déterminer s’il l’avait oui ou non fait exprès, et si oui ou non elle devrait lui faire payer cet affront en le poussant du bateau plus tard, mais l’honnêteté de sa réponse suffit à lui faire oublier ses plans de revanche. Ils en étaient vraiment là, alors ? Aux aveux à demi-mot, à la troisième personne au lieu de la deuxième, qui n’étaient réellement couverts que d’un voile dont ils n’étaient vraiment dupes ni l’un ni l’autre ? Une confession qui faisait écho à la sienne en début de partie, et qui tira si bien sur une corde bien planquée sous la surface malicieuse du jeu, qu’elle en baissa les yeux, le cœur fébrile. Et alors seulement, elle remarqua le début de migraine lancinante qui venait de naître dans son crâne, comme deux doigts qui pousseraient très fort derrière son front – et elle fronça les sourcils et se pinça l’arête du nez dans une vaine tentative de la chasser. L’alcool ? Avec ce timing parfait, et alors qu’elle n’avait bu qu’une bière et demi ? Oh non. Elle reconnaissait les signes, maintenant. Go away, Amy.

Et comme si cette injonction agacée avait suffit, la douleur s’éloigna, et elle attrapa au vol la question de Floyd et releva sur lui un regard presque surpris. Tenter sa chance ? « … qui ne tente rien n’a rien, non ? » s’hasarda-t-elle à répondre, déstabilisée par l’intervention inopinée de l’au-delà, autant que par cette interrogation. Il y avait une différence, mine de rien, entre prétendre jouer, et admettre qu’on ne jouait plus. Et une partie, une infime partie d’elle-même, qui s’accrochait au contrôle à outrance, lui rappelait à quelle vitesse ils grillaient les étapes, alors qu’une autre cherchait à lui assurer qu’ils ne faisaient peut-être que rattraper le temps perdu. « Action. » décida-t-elle, faisant résolument taire ces trop nombreuses voix dans sa tête qu’elle ne laissait jamais s’exprimer à voix haute. Et la déconfiture fut immédiate, et elle laissa échapper un rire nerveux en enfonçant ses pieds dans le sable brûlant à titre de distraction. « T’es vraiment pire qu’un ado. » râla-t-elle pour la forme, et pour masquer son trouble. Elle n’avait pas particulièrement honte de ses fantasmes, mais il existait un monde, entre partager ses envies avec des partenaires de passage sans conséquences, et les partager avec le partenaire supposé rester. C’était un autre niveau d’intimité. Et c’était à des milliers d’années-lumières de tout ce qu’ils avaient pu vivre ensemble jusqu’à maintenant, comme si quelqu’un s’était trompé de film. Layla soupira, en pressant sa bière quasiment vide contre son front, puis prit une grand inspiration, vida sa bière en deux gorgées, et sortit ses pieds du sable pour se rapprocher de son bourreau. « Mon fantasme… » commença-t-elle, en approchant sa bouche tout près de son oreille – une confidence supposée se perdre dans la brise californienne, ou dans un murmure. « Pas loin de chez moi, en Alaska, il y a une forêt dans la montagne. En sortant des sentiers de randonnée, t’arrives à un bassin d’eau naturel, et une cascade. Et ce que les gens ne savent pas, c’est qu’il y a un grand renfoncement, juste derrière, en passant sous la cascade. » Une grotte planquée par un gigantesque rideau d’eau. Une bulle d’intimité parfaite, pour des amants protégés par l’écume et le tonnerre de la cascade, les sens exacerbés par l’intensité de la nature tout autour d’eux. Elle, en tout cas, c’était comme ça qu’elle l’imaginait. « L’odeur de la forêt. L’humidité de l’eau froide sur la peau. Le bruit de l’eau, et personne à des kilomètres à la ronde. J’ai toujours pensé que ça devait être une expérience incroyable, d’y faire l’amour. » Et avec ces derniers mots lâchés dans un souffle, elle recula, et lui piqua quand même sa bouteille pour en boire une gorgée, avant de la lui rendre. « Quoi. Je l’ai méritée. Action ou vérité ? » Voilà, brillant plan, Layla, change de sujet. Avant que les esprits et les imaginations ne s’échauffent.

Et Floyd suivit son exemple, jamais le dernier pour se jeter la tête la première dans les ennuis, et après un instant de réflexion, elle décida de tricher un peu. Même si ça n’était pas vraiment tricher. Juste lui rendre la monnaie de sa pièce, et une façon de rétablir l’équilibre des forces. « Alors à ton tour, partenaire. Toi aussi, tu vas m’avouer ton plus grand fantasme. Sexuel, évidemment. Mais… » Parce qu’il y avait forcément un mais, et qu’elle n’allait pas complètement plagier son idée non plus. « … tu ne vas pas me le chuchoter, tu vas me l’épeler, avec le doigt, sur ma peau. » Comme ces jeux d’enfants, où l’on s’amuse à écrire sur le bras de l’autre du bout de l’index, et à lui faire deviner des mots invraisemblables. Sauf que là, il ne s’agissait plus vraiment de jeux d’enfants, vu la thématique. « J’espère pour toi que tu peux le résumer en quelques mots. » ajouta-t-elle-même avec un sourire en coin, tout en lui tendant machinalement son bras en guise de parchemin. A lui de se jeter à l’eau et de se plier au jeu de l’inavouable – et de toutes les confidences qui ne quitteraient jamais cette crique, ni leurs souvenirs.

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyLun 7 Oct - 1:37


i used to think i was sensible


Qui ne tente rien n'a rien. Si ce n'est pas l'accroche que l'on graverait sur ta tombe, cela reste néanmoins l'un de tes principes fondamentaux, bien qu'il soit parfois plus facile à évoquer qu'à appliquer. Avant de tenter, il faut déjà savoir ce que l'on veut. Et si les choses deviennent presque aussi claires que l'eau à vos pieds, fut un temps où la conscience et la culpabilité prenaient le pas sur tout le reste, notamment sur cette envie, devenue aujourd'hui trop palpable pour être tu. Est-ce une incitation ? Un feu vert ? Comme si tu en avais besoin, après ces multiples allusions qui rendent le jeu moins important que les révélations qui en résultent. Il est là, maintenant, le seul intérêt de cet action-vérité. Ce n'est pas pour s'amuser, ce n'est pas pour passer le temps, ce n'est pas pour en apprendre un peu plus sur l'autre, c'est uniquement pour servir de bouclier contre les assauts féroces de l'évidence absolue. C'est le prétexte des aveux, l'excuse des maladresses, et l'essence dans le moteur de votre courage relatif. C'est tout un tas de choses, mais certainement plus un simple jeu. Encore moins quand tu la vois se rapprocher de toi, lèvres si proches de ton oreille que tu sens son souffle sur ta nuque. Peut-être que tu te comportes comme un adolescent, mais il faut bien rattraper tout le temps que vous avez perdu, et tu comptes bien tout reprendre à zéro, à commencer par ce flirt à moitié assumé, mais pourtant savamment maintenu et amplifié à chaque nouvelle manche. L'Alaska, terre inconnue pour toi, terre d'origine pour elle. Mais quand tu l'écoutes, avec cette attention religieuse qui t'est rare, t'as presque l'impression d'y être, derrière cette cascade, à écouter l'eau tomber, et à sentir la fraicheur du pays hérisser les poils sur ta peau – et étrangement, les frissons coïncident avec les murmures qu'elle attise à ton oreille. Tu visualises tout à l'aide de ses mots que tu sais parfaitement choisis, te prenant au jeu bien plus que tu l'aurais voulu, et te faisant regretter d'être finalement ici, dans cette crique pourtant paradisiaque. Non pas que la beauté soit moindre, simplement que le contexte est différent, la faute aux prémices de ce que vous êtes en train d'essayer de construire, contrairement à ce que l'évocation de ce fantasme fait naitre dans ton bas ventre. « Pas mal. » Et ceci est un euphémisme, quand on a l'imagination fertile.

Tu ne bronches pas quand elle s'empare de ta bière pour te voler une gorgée, trop concentré sur ce que tu vas maintenant tenter pour t'en soucier. Hum. Allez, vous êtes sur une belle lancée, autant continuer. « Action. » Et la sentence tombe rapidement. Un écho que tu accueilles d'un rire sincère, conscient d'être un peu devenu l'arroseur arrosé. En plus d'avoir chamboulé tes hormones, voilà qu'elle te retourne la faveur dans un fourbe copier/coller. Bien que la nuance soit importante. Et intéressante. Mais si elle espère s'en tirer comme ça, elle se trompe lourdement. Ce bras qu'elle te tend, tu le repousses, l'air offensé et déçu du peu de prise de risque. « Sur le bras ? Tu plaisantes ? Allonge-toi. » Non, ce n'est pas là que tu comptes graver ton fantasme sur sa peau, et tu ne tardes pas à dévoiler ton intention, un poil lubrique, en commençant par poser ton doigt au-dessus de sa poitrine, après l'avoir rejointe dans le sable. Même si tu vas synthétiser, t'as besoin de place pour écrire correctement. N'oublions pas qu'il s'agit du troisième art, tu tiens à faire correctement les choses, et avec beaucoup d'application. Premières lettres, d-a-n-s. Lentement, tu dessines le mot, à la verticale, du bas de son cou à sous le haut de son bikini. U-n-e. Fréquemment, tu cherches son regard, sourire de chenapan constamment scotché aux lèvres, tout en déviant le bleu de tes iris sur les siennes, de lèvres. Plus tu descends, plus tu prends ton temps. Les dernières lettres de ton fantasme se forment sur son ventre, où le dessin se transforme plutôt en caresses volontairement impudiques. C. R. I. Q. Et tu t'arrêtes à la limite de son bas, flirtant néanmoins avec le tissu pour former la fin de ton mot. U.E. Dans une crique. Exactement là où vous vous trouvez. Et bien évidemment, avec elle. Précision inutile, qu'elle comprendra d'elle-même dans ce regard qui en dit long, en plus de cette main qui s'attarde un peu trop sur son corps, avant de se résoudre, enfin, à se retirer. Ce n'est pas de la triche, pas même un mensonge, mais une envie nouvelle, fraiche d'il y a quelques minutes, quand vous avez tous les deux foulés la plage de cet endroit magique. Un fantasme que tu lui dois entièrement.

Il y a un moment de flottement entre vous, encore, alors dans l'espoir de le préserver, ou au mieux de l'accentuer, tu enchaines rapidement. « Action ou vérité ? » Il n'y plus le temps pour faire retomber la pression, maintenant, ton but, c'est justement de faire sauter la soupape. Vous êtes allés trop loin pour reculer. Même si tu le voulais – ce qui est loin d'être le cas – tu ne saurais pas comment faire. Vérité, très bien. T'as pas besoin de chercher bien longtemps, c'est déjà tout trouvé. « A quoi tu penses, là maintenant ? Une envie, une idée, peu importe. Qu'est-ce qui traversait ton esprit, avant que je te pose la question ? » Au moment où tu confessais ton fantasme, cherchant à faire naitre chez elle des choses bien précises. Pas ces pensée dont l'on parle, mais celles qui habitent les recoins les plus secrets de l'esprit. Et toi, t'as de plus en plus de mal à empêcher ton regard de dévier vers ses lèvres, et de moins en moins de volonté de le cacher. Peut-être bien que le jeu est terminé.
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyMer 9 Oct - 0:46


i used to think i was sensible
Il y avait certainement quelque chose de magique dans cet endroit. Qui aurait cru que tout ce dont ils avaient besoin pour enfin être en paix était une crique déserte nichée entre deux falaises à quelques dizaines de minutes de bateau de Coast City ? Ils avaient tenté, à leur façon, de se réintégrer à un quotidien qui requérait leur attention, mais à chaque fois, chaque tentative s’était soldée par un échec catastrophique. Pas la place pour les autres, quand l’autre en prenait autant. Peut-être que c’était vraiment ça, la réponse. Se couper de tout et de tout le reste, aller à l’encontre de tout ce que Victor avait pu essayer de lui inculquer depuis qu’elle l’avait rencontré, ce pauvre idéaliste qui avait beaucoup trop foi en elle ; se couper de tout, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’eux deux au monde. C’était un peu à ça que ça ressemblait, cette après-midi dans cette crique. Une expérience, un test improvisé et à l’aveuglette pour mettre à l’épreuve ce qu’ils auraient pu imaginer comme un monde idéal pour leur duo si particulier. Un parcours miné, mais où, finalement, il n’y avait rien à craindre. Chaque essai était transformé, et Layla n’était ni assez aveugle, ni assez incertaine pour ne pas voir que ce trouble qui aurait pu les faire reculer par peur de gâcher ce qu’ils avaient tant trimé pour sauver, était absolument partagé. Elle n’avait jamais été une bonne menteuse, mais avec Floyd, elle se sentait, et se savait, comme un livre ouvert – et elle aimait à penser que la réciproque était vraie, alors qu’il éclatait de rire face à son propre défi. Mais à ce jeu de rira bien qui rira le dernier, il semblait bien que plus personne ne rigolait, et que sous couvert de règles arbitraires, ils étaient aussi sérieux l’un que l’autre.

Et comme il était hors de question qu’elle se dérobe alors qu’il faisait encore monter la mise, elle secoua la tête et obtempéra, s’allongea dans le sable en attendant qu’il ne révèle ses cartes ; et cette fois, ce fut son tour de se sentir complètement exposée, à la merci de son partenaire qui se réinventait bourreau après avoir été sa victime. Echouant parfaitement à conserver un masque impassible, elle se força à réguler sa respiration, alors que ses doigts glissaient le long de sa poitrine – peut-être même qu’en se concentrant un peu, il pouvait sentir les battements effrénés de son cœur qui tambourinait furieusement, si bien qu’elle en oubliait presque de déchiffrer les lettres qu’il était supposé épeler. Sauvée uniquement par le gong, ou plutôt par une partie d’elle-même qui ne pouvait pas s’empêcher d’être attentive, trop attentive, tout le temps, mais pour une fois, ça jouait en sa faveur. D-A-N-S-U-N-E, et qu’il était difficile de retenir un soupir sous l’assaut de ces caresses à peine voilées, alors à la place elle tourna la tête et accrocha son regard. Très mauvaise idée. Ou très bonne idée, peut-être. C-R-I-Q-U-E, et elle ne savait plus si l’explosion de couleurs qu’elle sentit se répandre sur ses joues était due au toucher de son partenaire, ou à l’évidence qu’il venait de lui exposer. Cette fois, il avait parfaitement achevé de faire voler en éclats tous les doutes possibles et imaginables, et c’est complètement machinalement qu’elle répondit ‘vérité’ à sa question. Et elle songea à quel point il serait facile de transformer cette vérité en action. A quoi elle pensait ? Qu’elle n’avait qu’à se relever sur un coude pour clore l’espace intolérable entre eux et corriger ce baiser masqué de tout à l’heure. Est-ce qu’elle avait une envie ? Une seule : lui. Dernières défenses abattues. Cette bataille-là, c’était sans regret qu’elle la perdrait.

Mais l’explosion, elle ne la vit pas venir, sauvée par aucun signe avant-coureur – une vague d’énergie comme le souffle d’une bombe atomique, et le monde de se figer dans un ralenti terrifiant alors qu’elle sentit le sable se dérober sous son poids avant de chuter, chuter, chuter très bas. Et l’instant d’après, elle était de retour à Metropolis, dans ce maudit parc où tout avait failli s’écrouler – elle reconnut sans peine la scène qui commençait à prendre feu, et la pluie battante qui n’apaisait rien au brasier qui la consumait de l’intérieur, et en tournant la tête elle reconnut cette onde de choc qui n’avait autre qu’elle-même pour source. Et quelqu’un avait été touché. Mais cette fois, ça n’était pas Tracy. Un cri se bloqua dans sa gorge, et elle ferma les yeux pour faire disparaître ce cauchemar ; et à nouveau, la sensation de tomber, qui fit chuter son cœur dix-huit étages plus bas dans sa poitrine, et lorsqu’elle rouvrit les yeux, le souffle court et les pupilles dilatées par la frayeur, la crique lui parut aussi étrangère qu’une planète d’un autre système solaire. Et Floyd ? Tétanisée, elle tourna la tête, prête à le voir inconscient ou même mort dans le sable – mais non, il était toujours à côté d’elle, et ne semblait même pas avoir bougé, comme si son absence n’avait duré au plus qu’une seconde. Thank God. Oh thank God. « Je… » Je suis contente que tu ailles bien. Je suis contente que la magie de Zatanna ne fasse plus effet, sinon je ne sais pas ce qui aurait pu t’arriver là tout de suite. Layla déglutit ; une seule coupable possible, non ? Qui d’autre avait décidé qu’il représentait un danger pour elle ? « Je suis désolée. Mais je préfère te répondre une autre fois. Une fois qu’on sera vraiment que tous les deux. » Il savait très bien de qui elle parlait. Aussi dingue cela puisse-t-il paraître à des oreilles étrangères. « Je ne veux pas prendre le moindre risque. » Le ton était décisif. Peut-être qu’elle était trop prudente, et quelque part, elle regrettait déjà son choix – mais elle se refusait à le risquer lui, quand bien même cela voulait dire ruiner le jeu, la bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés, et l’instant de magie qu’ils avaient réussi à créer. Quitte à rester sur un goût amer d’inachevé, d’occasion manquée, et de chance gâchée ; quitte à passer les cinq prochaines années à se demander ce qu’il se serait passé, si elle avait décidé de défier le sort contre ses lèvres.


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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyJeu 10 Oct - 23:33


i used to think i was sensible


Et soudainement, la dynamique change. Sans prévenir, sans signe annonciateur. Aussi violent qu'une bourrasque inattendue. Tu pensais que vous aviez trouvé une stabilité convenable, que vos envies étaient réciproques, et qu'enfin, toutes les barrières s'étaient écroulées. Mais non. Peut-être que tu t'es trop avancé, et que ce jeu n'était finalement rien de plus que ça. Bien que ce soit difficile à croire, quand les centimètres entre vous se faisaient de plus en plus pesants et difficiles à tenir, ou quand son regard cherchait le tien pour s'assurer que c'était bien ce que tu voulais, toi aussi. Et oui, c'est aussi ce que tu voulais, l'embrasser. Pourtant, après cette ultime perche tendue, t'es dérouté de voir Layla ne pas la saisir. Pire que ça, elle t'échappe. Pendant quelques secondes, elle semble complètement hermétique à tout que vous venez de construire, et son visage se referme sur quelque chose que tu ne parviens pas à définir. Ceci aurait pu être l'aboutissement de cinq ans d'errance, à ne jamais cesser d'espérer un jour retrouver l'autre pour justement reprendre l'histoire où vous l'avez laissée. Morte dans le désert afghan, c'est ici, dans le sable de cette crique, qu'elle aurait pu se concrétiser. Dans son entièreté. Débarrassée de tous les tabous. Vierge du moindre remord. Ta chance, elle était là, et sans que tu ne comprennes pourquoi ni comment, la voilà déjà passée. « Hey. » Tu vois ses traits se crisper pour se changer en une peur palpable dont l'origine inconnue fait monter ta propre angoisse. Comment la situation a pu changer aussi brutalement, en aussi peu de temps, et sans que tu ne sentes le vent tourner en ta défaveur ? Elle est perdue, confuse, cherche ses mots, et tu crains d'avoir mal fait quelque chose. Est-ce que t'as été trop loin ? Est-ce que tout a été trop rapide ? La déception est bien évidemment immense, mais moins que l’inquiétude que suscite son étrange réaction.

T'es sur le point de lui demander ce qu'elle veut dire par vraiment tous les deux, ne voyant personne aux alentours qui pourrait venir troubler votre solitude, puis c'est là, que tu te souviens d'Amy. C'était elle, déjà, à l'origine du fiasco de la soirée de Métropolis. Une petite fille bien trop présente et concrète dans la vie de ta partenaire, surtout pour un foutu fantôme, et avec bien plus de pouvoir qu'elle ne le devrait sur ses choix de vie. Tu te revois, ce soir là, pluie battante, à essayer de ramener Layla à la raison. Une bataille acharnée pour la récupérer, contre un adversaire mort il y a des années, dont la simple présence était non seulement déroutante, mais aussi dangereuse, notamment pour les gens de son entourage. Ça l'est encore plus aujourd'hui, quand une nouvelle fois, l'esprit possessif s’immisce dans votre intimité d'une façon que tu devines brutale. Un moment bien évidemment parfaitement choisi, puisque cette intimité qu'elle semble autant exécrer, était sur le point d'atteindre son apogée. « Amy. » Tu prononces son nom avec un mélange de résignation et de lassitude, voir d'énervement, de la voir ainsi briser des instants qui ne devraient appartenir qu'à vous. Après un long soupire, tu finis par te relever, conscient que le jeu s'arrête là, et qu'avec lui meurt ta chance d'enfin pouvoir goûter ses lèvres, et à tout ce qu'elle t'aurait laissé lui prendre. Mais tu n'es pas fâché contre elle, pas du tout, simplement profondément attristé de la savoir autant contrôlée par son fantôme, et condamnée à suivre ses lubies pour ne pas voir la situation dégénérer. Elle est enchainée, Layla, et il est temps que cela cesse. Cette journée était censée être la votre, mais ce n'est toujours pas le cas. Et ce ne le sera jamais, tant qu'elle sera là.

Debout, tu lui tends la main pour l'aider à se relever, puis tu te rapproches, pour déposer un baiser plein de tendresse sur son front. Une bien maigre consolation, mais déjà un risque, maintenant qu'Amy rôde dans le coin, à l'affut du moindre geste qui pourrait lui déplaire. « T'as eu l'air d'avoir si peur, qu'est-ce qui s'est passé ? » En Afghanistan, rares étaient les fois où la peur prenait le dessus sur elle, mais chaque fois que cela se produisait, la tienne se démultipliait brutalement. Une sorte d'émotion intuitive, qui savait que si Layla craignait quelque chose, alors tu devais le craindre aussi. Et c'est exactement ce que tu as ressenti tout à l'heure, quand son comportement a brusquement changé, et que la peur s'est installée dans le fond de ses iris. Si intensément, que maintenant, t'aimerais pouvoir la prendre dans tes bras, pour chasser tout ce qu'Amy a bien pu lui montrer ou lui faire comprendre. Mais que se passerait-il, si tu bafouais les règles qu'on vous a imposé ? Sans aucune intention ambiguë, ni plus ni moins qu'un désir de la rassurer. T'as bien compris qu'il existait des limites à ne pas franchir aujourd'hui, mais tu refuses de laisser une quelconque distance naitre entre vous. Tu veux bien revoir tes attentes à la baisse, mais certainement pas la laisser complètement gagner. « C'est pas grave, d'accord ? » Tout ça. Ce nouvel échec. A croire que vous êtes condamnés à essayer une dizaine de fois avant de pouvoir enfin obtenir ce que vous voulez. Mais c'est pas grave. Vraiment. Vous aurez d'autres moments, d'autres occasions, et pour l'instant, tout ce qui t'importe, c'est qu'elle se sente bien, et surtout pas responsable de ce fiasco. « Mais faudrait quand même dire à Amy que c'était pas de son âge. » L'humour comme méthode de désamorçage. Et puis une façon aussi de lui faire comprendre que tu ne la brusqueras pas, que tu ne la forceras pas à prendre des décisions trop hâtives, et que s'il te faut attendre encore un peu avant de pouvoir être vraiment seul avec elle, alors tu le feras. Amy partira quand elle seule l'aura décidé et une fois seulement qu'elle se sentira prête à faire ses adieux. Ton fantasme, lui, sera toujours là une prochaine fois.
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Layla Cook


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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
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+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyDim 13 Oct - 18:43


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Elle avait tout gâché, pas vrai ? Elle, ça pouvait aussi bien être Amy que Layla, Zatanna avait été très claire sur le sujet, elles en étaient arrivées à un point où l’une était difficilement dissociable de l’autre ; elle, ça pouvait être Amy et sa jalousie dévorante, qui refusait de céder du terrain alors même qu’elle savait la partie perdue d’avance, et elle, ça pouvait être Layla qui décidait de jouer la carte de la prudence, parce qu’elle ne savait pas, n’avait jamais appris comment lutter contre ce fantôme dont elle peinait à distinguer les limites de son influence. Et tout ça, Floyd en est bien conscient, depuis Metropolis, depuis qu’il a vu de ses propres yeux que la partenaire sur laquelle il s’était si souvent reposé n’était qu’une fraude contrôlée par une autre. La résignation et un certain énervement bouillonnaient sous la surface, jusque dans sa voix, et Layla sentit le poids de la culpabilité lui écraser la poitrine, elle qui se sentait encore si légère quelques secondes auparavant. La bulle avait explosé, l’illusion de leur intimité avait volé en éclat, et tous les efforts du monde ne pourraient pas rattraper les dégâts de ce nouvel échec qui aurait dû, qui aurait pu être leur plus belle victoire. Alors que Floyd se relevait, marquant définitivement la fin de ce jeu qui n’en était plus un, elle laissa sa tête retomber sur le sable et pressa les paumes de ses mains sur son front en réprimant un grognement dépité. Ce moment, il aurait dû être le leur, puisqu’ils avaient balayé les doutes qui pouvaient encore les entraver ; mais même après cinq ans à souffrir de l’absence de l’autre, même après des mois à affronter leurs pires zones d’ombre et remettre en jeu ce lien auquel ils tenaient tant, encore et encore ça ne suffisait pas. Et elle, elle commençait à se demander si ça suffirait jamais.

Elle rouvrit les paupières, avisa la main tendue de Floyd, et s’en saisit pour se relever, la mine honteuse et boudeuse et déçue et désappointée et toutes les variantes possibles et imaginables. Mais visiblement, il n’y avait toujours pas de configuration dans laquelle son partenaire ne pouvait pas passer outre ce qu’elle pouvait, malgré elle, lui faire endurer, et elle ferma les yeux en laissant échapper un bref soupir de soulagement, alors qu’il pressait un baiser contre son front. Comme à l’aéroport. Même si cette fois, ça n’était pas tout à fait la même chose. « J’ai eu une espèce de vision. » maugréa-t-elle. « Encore Metropolis, quand j’ai failli blesser Tracy. Sauf que cette fois, c’est toi que je voyais voler dans le décor. »  A quoi bon enrober la vérité dans un faux-semblant pour l’épargner ? Au vu de la portée ce qu’ils venaient de manquer, il méritait bien de savoir pourquoi. Mais c’était pas grave disait-il, et Layla releva les yeux sur lui, scrutant son visage à la recherche d’un quelconque indice qui démentirait ses propos. Sauf qu’il était parfaitement sincère. Et pour une fois, une brève fois, elle ne fut pas d’accord, même si elle se garda de lui dire, se contentant de hocher la tête. Est-ce que c’était vraiment pas grave, quand la réalité au-delà de cette crique, c’était que chaque fois qu’ils se voyaient pouvait aussi être la dernière ? Bien sûr qu’il lui avait promis de toujours tout faire pour s’en sortir, mais malheureusement, ça n’était pas un serment sur lequel il était le seul à avoir emprise. Elle ne s’en plaignait pas ; elle savait ce pour quoi elle avait signé, en acceptant de renouer avec ce partenaire fusionnel qu’elle ne pouvait pas accompagner dans les missions de la Suicide Squad. Mais ça n’empêchait pas la menace de lui tordre les entrailles, ni de voir ces moments qui leurs étaient volés comme de possibles dernières chances.

« T’es con. » rétorqua-t-elle alors qu’il parvenait enfin à lui arracher un rire bref, et elle chassa ces sombres pensées de son esprit, se forçant à penser qu’il avait raison. Elle, ils ne pouvaient pas se permettre de laisser le pessimisme prendre le pas sur le pragmatisme. Tant que rien n’arrivait, il n’y avait pas de raison de s’inquiéter, pas vrai ? Oui, ils auraient d’autres moments, d’autres occasions. Se laisser aller à un moment de faiblesse, c’était laisser gagner ceux et ce qui s’acharnaient à les séparer. Et ils étaient trop bornés, et trop mauvais perdants pour ça. « On retourne à l’eau ? » proposa-t-elle, un sourire revenu sur ses lèvres, avant qu’elle ne détale en direction des planches. Le dernier à la flotte avait perdu, évidemment !

Et au gré des vagues et du pack de bière qui fondait comme neige au soleil, de défi idiot en fou rire incontrôlable, les heures s’égrenèrent dans la petite crique en marge de Coast City, jusqu’à ce que le soleil ne commence sérieusement à baisser à l’horizon, et qu’elle ne signale à son partenaire qu’ils devaient rentrer avant la marée sous peine de la jouer Robin Crusoé pour les trois prochains jours. Les planches furent re-chargées dans la cabine, les voiles relevées, et le bateau s’en fut, laissant dans son sillon le souvenir d’une journée bien plus réussie que la veille, malgré tout. L’embarcation regagna sans encombre la marina de Coast City, et les deux soldats reconvertis en touristes regagnèrent l’hôtel où ils avaient abandonné leurs affaires après la nuit garantie par l’événement de la veille. Elle se demandait si elle devait proposer à Floyd de passer la nuit à Morro Bay, au vu de l’heure tardive et son manque d’envie de se séparer de lui, lorsque la réceptionniste se chargea de dissiper tous ses scrupules. Après leur avoir annoncé que leurs sacs les attendaient sagement à la consigne, elle ajouta : « Ah, je vois aussi une note pour vous… Mr McKenzie, l’organisateur, qui a laissé une instruction : si vous souhaitez rester une nuit de plus dans notre hôtel, il a posé une option pour vous réserver une chambre, miss Cook et mr Lawton. La note précise : ‘pour hier’. Et… c’est tout ce que je vois. » Layla arqua un sourcil stupéfait, et après avoir adressé un regard hébété à Floyd, crut sentir une paire d’yeux vriller dans son dos. Elle se retourna, et accrocha, à l’autre bout de la réception, le regard de Victor, qui lui adressa un signe de la main et un sourire en coin en attrapant sa propre valise. Un geste cordial, d’excuses, même, peut-être, auquel elle répliqua par un autre sourire, et en lui présentant cordialement son majeur. Ce qui n’eut aucun autre effet de que de le faire rire avant qu’il ne disparaisse dans un taxi. Satisfaite, Layla se tourna à nouveau vers Floyd, les bras croisés sur le comptoir de la réception. « T’en dis quoi ? Pyjama party pour se faire l’expérience complète ? » « Il nous reste des chambres simples et des chambres doubles. » précisa fort aimablement la réceptionniste, l’air de rien, comme si elle n’avait pas déjà tiré ses propres conclusions.


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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyMar 15 Oct - 22:51


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Le soleil se couche, et avec lui, une journée riche en émotions. Des rires, des jeux, mais aussi un rapprochement conséquent, saupoudré de menaces fantomatiques. Peut-être pas exactement ce que vous espériez après avoir abattu le dernier mur qui vous empêchez de faire évoluer votre relation, mais quand même, tu tires principalement une bonne grosse dose de bien être de cet après-midi passé ensemble. C'est la conclusion qui s'impose d'elle même, de retour sur le bateau, alors que tu vois la plage s'éloigner, là où sont restés dans le sable les regrets des actes manqués. Une crique qui aura été témoin de belles choses, et qui sait, dans un jour proche ou lointain, assistera cette fois à l'aboutissement de ce qui vous a échappé aujourd'hui. Cet endroit, c'est un peu le votre maintenant, et vous n'en avais pas encore fini avec lui. Vous n'en avais même pas fini l'un avec l'autre, mis en pause pour apaiser les tourments d'une meilleure amie décédée, à l'emprise si forte qu'elle aura été capable de transformer ce qui aurait dû être le point d'un chapitre en simple point-virgule. To be continued. Quand, tu ne le sais pas encore, mais tu ne manqueras pas de reprendre la plume pour finir ce que vous aviez si bien commencé. De retour à l'hôtel, avec le goût désagréable d'un au revoir qui se profile, tu espères secrètement que vous allez trouver une solution pour prolonger ce que tu refuses de voir finir. Pas encore. Pas déjà. Parce que ce soir, encore moins qu'un autre, tu te sens prêt à la laisser partir.

Et contre toute attente, à l'inverse de l'influence néfaste d'Amy, la réceptionniste vous offre sur un plateau d'argent l’échappatoire parfait. Une chambre louée pour vous ce soir ? Par Victor lui-même ? Le bougre aura finalement eu ses remords, vous offrant alors la possibilité d'obtenir ce dont il vous a privé hier. Démarche inattendue mais appréciable, qui n'appartient qu'à vous d'accepter. Et il est assez peu probable que vous refusiez, pas vrai ? Pourquoi vous priver d'une nuit dans un hôtel de luxe, et plus encore, de rallonger ce moment qu'aucun de vous deux n'a envie de voir prendre fin. « J'en dis que j'en suis. » Evidemment. Et sans attendre de consulter ta partenaire, pris par un élan d'enthousiasme exacerbé et incontrôlable, tu réponds aussitôt à la question posée : « Lit double. » Oups. Est-ce que tu viens de prendre là une décision un peu hâtive ? D'un haussement d'épaule désinvolte, comme tu sais si bien le faire quand tu franchis la ligne, tu adresses un regard qu'à moitié désolé à Layla, pourtant conscient qu'elle aurait toutes les raisons du monde de te tirer les oreilles. Mais vous n'avez pas eu l'occasion de jouer le jeu hier soir, ce serait dommage d'opter pour des lits séparés après avoir été scotchés l'un à l'autre pendant des heures. Ce serait comme trahir l'essence de cette journée. Impossible de finir sur une note décevante, faut aller jusqu'au bout, et qu'importe si les risques de rallumer la flamme viennent avec. Parce que oui, bien sûr que tu viens peut-être de rajouter du poids à votre fardeau. Partager le lit de la femme que tu désires et convoites, quelle merveilleuse idée. Que tu assumes pourtant.

Après avoir récupéré vos affaires à la consigne, vous prenez l'ascenseur pour regagner la chambre qui vous a été choisie. Et comme tu t'y attendais un peu, et bien, elle a absolument tout d'une suite nuptiale réservée exclusivement aux couples. Sur le lit, trône une bouteille de champagne offerte par la maison, entourée de plusieurs petits chocolats à mettre l'eau à la bouche, et tu n'as pas besoin d'aller vérifier les draps pour deviner qu'ils sont entièrement faits de soie. Une chambre placée sous un romantisme absolu, tamisée pour renforcer l'ambiance amoureuse, et qui du coup, te mets un peu dans l'embarras. « Ah. » Oui, ah, comme s'il ne fallait pas s'y attendre. Victor, la réceptionniste, évidemment qu'ils se sont imaginés que c'est cette suite qui vous conviendrez, et elle aurait pu, si le petit fantôme ne trainait pas encore dans les parages, rendant cette si belle occasion encore plus frustrante. T'as une boule dans l'estomac, cherchant déjà à mettre le hola sur ce que cette pièce fait naitre en toi, et plus particulièrement, dans tes attentes interdites et ton imagination débordante. Suite de la visite. La salle de bain est à l'image de la pièce principale, luxueuse, épurée mais de très bon goût, et avec une magnifique douche italienne pour ponctuer toute cette perfection. Oh. Et il y a ce petit détail important qui accroche ton regard, là, dans l'armoire au-dessus de la vasque, au milieu des produits d'hygiène et de deux brosses à dents : un paquet de préservatifs. « Ils ont vraiment pensé à tout... » Et à ce stade, il vaut mieux en rire qu'en pleurer. C'est du moins le choix que tu fais, après avoir adressé un long regard à ta partenaire. Cette nuit va être difficile. Vraiment.

De retour dans l'autre pièce, tu attrapes le dépliant du room service, et te jettes sur le lit, non sans avoir préalablement balancé tes chaussures dans un coin. Après cette journée intensive, tu commences à avoir faim, et ce malgré la sensation étrange qui continue de malmener tes entrailles. Mais même un bon gros repas gras et copieux ne parvient pas à te détourner de cette question que tu as très envie de lui poser depuis cette cocasse découverte dans la salle de bain. « Amy, avant tout à l'heure, elle t'avait déjà empêchée de... tu sais. » D'embrasser quelqu'un. De lui casser son coup. Qu'elle te pardonne de remettre ça sur le tapis, mais dans un contexte aussi agréable et romantique, difficile de ne pas se sentir à nouveau frustré par la tournure des événements. Vous aviez de quoi profiter ici, mais il va pourtant falloir que tu restes sage. Et c'est un mot qui ne fait que très très rarement parti de ton vocabulaire.  
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Layla Cook


Layla Cook

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Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : i used to think i was sensible | floyd CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyJeu 17 Oct - 23:17


i used to think i was sensible
Ouiii ben oui. Lit double. Evidemment. Mais quelle brillante idée. Elle qui allait justement proposer à Floyd d’en discuter un peu à l’écart, au vu de leur situation quelque peu particulière, il lui avait superbement damné le pion, et c’est un regard proprement stupéfait, un poil indigné, et chargé de reproches qu’elle darda sur lui alors qu’il haussait les épaules comme si de rien n’était. Est-ce qu’il avait déjà oublié ce qu’il s’était passé sur la plage ? La menace qui pesait au-dessus de sa tête, et le fait que ni cette après-midi ni cette soirée ne constituaient des missions de la Suicide Squad ? Mais il était déjà trop tard, la réceptionniste zélée se hâta de confirmer la réservation, et avant qu’elle ne réalise ce qu’il se passe, ils étaient déjà en route, avec leurs affaires, en direction de leur chambre pour la nuit. Dire qu’elle était passablement irritée par son attitude insouciante aurait été un euphémisme ; mais lorsqu’ils poussèrent la porte de leur refuge et découvrirent le décor ambiant, elle croisa les bras et s’appuya dans l’encadrement de la porte, en lui adressant un regard appuyé dans lequel son agacement ne prenait même pas la peine de se voiler. Ah. Ah bah oui, gros malin. Sans lui répondre ni décrocher un mot, elle alla abandonner ses affaires et ses sandales dans un coin, s’efforçant d’ignorer l’ambiance tamisée et chaleureuse et pleine de promesses de leur abri pour la nuit, avant de le rejoindre pour poursuivre leur exploration avec la salle de bains. Et évidemment, comme si le romantisme évident de la pièce principale ne suffisait pas, il fallait que le personnel ait pensé à laisser le détail crucial, fort utile sans doute pour n’importe qui d’autre qui resterait dans cette chambre, rappel forcé, et même un peu cruel, de leur propre opportunité manquée, dans cette crique. « Hm-hm. Eux, au moins. » rétorqua-t-elle en fusillant le paquet de préservatif des yeux, avant de les reporter sur Floyd. Et de comprendre qu’il pensait à la même chose qu’elle. Dammit.

Elle resta là, dans l’encadrement de la porte, à retenir un long soupir contrit alors que son partenaire se mettait à l’aise sur les draps soyeux de leur fameux lit double. Qu’on lui reproche d’être boudeuse, et elle n’hésiterait pas à voler dans les plumes de son accusateur. Ce n’était pas Floyd, clairement, qui avait eu cette vision horrifique, ce n’était pas lui qui avait peur de dire le mot de trop, d’avoir le geste qu’il ne fallait pas, et qui aurait ensuite à vivre avec la certitude que son partenaire avait été blessé, ou pire, par sa faute. Quelque part, elle lui en voulait un peu de son insouciance. Mais il ne la laisserait pas porter ce fardeau seule, si ? Elle se mordit la lèvre inférieure, puis, obéissant à une impulsion, ouvrit le cabinet de toilettes et s’empara de la boîte, avant de ressortir de la salle de bain. Elle l’avait repérée, cette commode, là juste dans l’angle, et en s’assurant que Floyd voyait bien ce qu’elle faisait – soutenant son regard dans une attitude de pur défi – elle enferma la boîte dans le tiroir du haut, le referma, le verrouilla d’un tour de clé laissée là, puis lâcha la clé dans le vase posé au-dessus. Plouf. Voilà. Minimisation des risques. C’était elle la démineuse – et même si ça n’était pas une bombe qu’elle s’était attendue à devoir neutraliser un jour, ça ne l’empêcherait pas d’être consciencieuse. Satisfaite et vaguement soulagée, comme si tout danger de dérapage était presque écarté, elle consentit enfin à gagner le lit à son tour et se laissa tomber dessus à son tour. Et sa question la prit de court.

« … j’en sais rien. » grommela-t-elle en guise de réponse avant de lui piquer la carte du room service des mains. Mais tout de même, elle accepta de développer un peu son propos. « Je savais même pas qu’elle me hantait depuis dix-huit ans jusqu’à ce que Zatanna me le dise, et me la montre. Mais je pense pas. » Après tout, elle n’avait jamais eu de vision horrifique avec qui que ce soit d’autre, et elle avait eu des histoires, avant ça. Brèves, pour la plupart – que ce soit à cause de son manque de patience ou son manque d’implication, ça finissait toujours un peu de la même façon. Jusqu’à aujourd’hui. « Je crois qu’elle ne s’est jamais sentie menacée, avant. Ou qu’elle avait pas le pouvoir d’agir. » Mais la différence notable, c’était quand même qu’elle lui avait promis de se débarrasser de son petit fantôme – c’était en partie à cause de lui, désormais, que les ‘jours’ d’Amy étaient comptés. Incapable de se concentrer sur le menu du room service, elle laissa retomber le dépliant entre eux. Ils n’avaient jamais vraiment parlé de ça. Des autres. En Afghanistan, elle savait qu’il était marié, et lui n’avait jamais posé de questions pour savoir si quelqu’un l’attendait au pays – et depuis leurs retrouvailles, ils s’étaient bornés à se découvrir célibataires, tout en occultant savamment les cinq dernières années, tirant sur elles un voile pudique, et quelque part, peut-être un peu craintif. De peur d’y découvrir quelque chose qui ne leur plairait pas. Pourtant, il fallait bien qu’ils abordent le sujet un jour, non ? Et puisque certains progrès leur étaient interdits ce soir, peut-être pouvaient-ils en faire ailleurs ? Songeuse, elle décida de poursuivre, prudente, presque précautionneuse. « Si elle agit par jalousie, ou par instinct protecteur, elle a jamais vraiment eu de raison de s’inquiéter. Ma plus longue histoire, c’était avant l’Afghanistan. Un peu plus d’un an. A un moment, j’ai donné la priorité à mon boulot et une promotion qui m’envoyait en mer six mois par an. Ca a pas loupé. » Et aujourd’hui encore, elle était incapable d’en éprouver le moindre regret – si ce n’était peut-être pour avoir été moins compréhensive qu’elle n’aurait dû l’être lors de la difficile conversation. Mais tant pis. C’était il y a très longtemps. Elle haussa les épaules. « Et depuis l’Afghanistan, y a jamais rien eu de sérieux. » admit-elle. Parce que la guerre l’avait changée. Parce que Floyd l’avait changée, aussi. Mais ça, il l’avait déjà compris sur la plage, non ? Et à l’aéroport ? Et dans la grande roue ? Layla se tourna sur le lit, pour faire face à son partenaire, étudiant attentivement son expression. Et elle aussi, elle avait une question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’il avait lancé ce jeu d’action ou vérité. Et qu’elle n’avait pas osé lui poser. « Et toi ? » demanda-t-elle. « T’as dit que Susan et toi aviez divorcé après que tu sois revenu, mais… depuis ? » C’était peut-être une erreur de lui poser la question : mais au moins, on ne pourrait l’accuser de fuir le sujet plus longtemps, à l’abri dans cette chambre tamisée, espérant que ce qui leur déplairait pourrait être étouffé par le reste.


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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptySam 19 Oct - 0:25


i used to think i was sensible


Elle est vraiment pas contente, Layla. Tu sens son regard sévère dans ton dos, braqué sur toi comme s'il lui suffisait de te fixer pour que tu te sentes tout petit. Tu n'as ni raison ni excuse pour justifier ta décision, tu l'as simplement prise, bravant le danger contre lequel elle t'a pourtant mis en garde. Une menace qui plane, mais que tu as négligé, voir méprisé, en choisissant le lit double, favorisant ainsi le rapprochement, et misant un peu trop dangereusement sur votre capacité à garder la tête froide. Est-ce que tu regrettes ? Non, pas du tout. Elle s'en rendra compte bien assez tôt, ta témérité se mélange parfois à ta bêtise, ayant toujours eu un mal fou à différencier les deux. Imprudent pourrait être ton second prénom, et ce serait drôle, si tu ne te retrouvais pas parfois dans des situations dangereuses qui auraient largement pu être évitées si tu avais pris le temps de réfléchir. Mais il est trop tard, et de toute façon, tu n'échangerais cette chambre contre aucune autre. Advienne que pourra. Mais ça, tu te gardes bien de le dire de vive voix, pas assez fou pour provoquer Layla, dont l'électricité se ressent dans toute la pièce. Et contre toute attente, ce n'est pas toi qui subit son courroux, mais cette pauvre petite boite de capotes, dont tu suis l'acheminement et le triste sort avec beaucoup d'attention et de rires refoulés, que tu sais, n'arrangeraient pas ton cas. Hop, enfermée dans un tiroir, loin de votre vue, disparue comme par comme magie. Mais est-ce suffisant pour faire taire ce qui hurle de toutes ses forces en toi ? Non. Le désir ne pourrait s'éteindre aussi aisément. Alors c'est finalement plus amusé que soulagé que tu observes la scène, mais avec la précaution d'un homme qui sait avoir fait une connerie. « Ils vont croire qu'on a passé une nuit de folie. » Et ils seraient si loin du compte. Tu ne doutes pas une seule seconde que cette soirée sera à la hauteur du restant de la journée, mais soyons honnête, elle aurait pu être tellement plus.

Tu sais pas pourquoi t'as lancé cette discussion, pourtant connue comme étant la plus épineuse d'entre toutes quand il s'agit d'emprunter le terrain glissant du passé des gens que l'on convoite. Vous ne faites même plus semblant, maintenant. Dans la crique, tout à l'heure, vous avez cessé de prétendre n'être que de simples partenaires, et même si Amy vous empêche de prendre une direction charnelle qui concrétiserait définitivement ce que vous ressentez, rien ne vous empêche en revanche de parler. D'aborder toutes ces choses désagréables qui se doivent d'être dites. Ces cinq ans d'absence, où d'autres ont comblé le vide que tu as laissé. Des courants d'air dans sa vie, mais qui te laissent le cœur glacé. Ça toujours été un gros problème chez toi, cette jalousie, cette possessivité qui ne t'apporte que souffrance et frustration, et qui s'exprime encore plus librement aujourd'hui. « Un peu plus d'un an... » Remarque éloquente qui trahi un ressentiment qu'elle connait déjà. C'est absurde, complètement absurde, mais c'est aussi plus fort que toi. Tu la regardes dans les yeux, Layla, tout en essayant de l'imaginer en couple, de mettre le doigt sur ce qui reste encore un grand mystère. Douce ? Distante ? Expressive ? Discrète ? Amy ne les aura pas dérangé, eux. Et peut-être que tu devrais te contenter de ça, de la satisfaction d'être l'exception et du danger que tu représentes pour elle, mais t'as l'esprit rebelle qui vagabonde dans des contrées que tu aurais préféré ne jamais arpenter. Celles de ses histoires amoureuses, qui te serrent la gorge, aussi futiles et sans importance soient-elles. Tu souris, timidement, avant de baisser un peu la tête. Parce que t'as l'impression qu'on t'a volé ces cinq ans, et qu'il n'y aurait pas dû en avoir un autre que toi. « Rien eu de sérieux, mais... beaucoup ? » Tu devrais te sentir gêné de poser une telle question, mais tu estimes qu'il ne devrait y avoir aucun tabou entre vous, et que même les pires vérités sont bonnes à dire. Dit-il, avec tous ses secrets inavoués.

Sans surprise, la question t'est retournée. Et c'est la première fois depuis que vous vous êtes retrouvés que tu l'entends prononcer le prénom de Susan. Un autre fantôme qui rode autour de votre relation, mais que tu n'as aucun mal à faire disparaître. Est-ce par crainte de la voir reprendre une place trop importante entre vous qu'elle ne s'autorisait pas à le faire ? Comme apparaitrait un esprit frappeur de légende urbaine dans le miroir d'une salle de bain ? Qu'importe la raison, si un jour elle venait à te le demander, tu n'aurais aucun mal à la rassurer sur la nature actuelle de cette relation passée. « Depuis, j'ai eu trois ou quatre aventures sans importance. Comme toi. » Pour des raisons évidentes. Incapable de t'attacher à quelqu'un qui n'était pas elle. Ne laissant aucune femme t'approcher trop longuement. Pas par peur d'être trop néfaste pour elles, ou de ne pas être à la hauteur, mais parce que tu savais déjà qu'une histoire plus sérieuse n'aurait aucun sens, aucun avenir. Elles n'étaient pas celle que tu voulais, tout simplement. Mais puisque tu dois être parfaitement honnête, il y a une fille, en particulier, dont tu dois lui parler. « Et, parmi elles, il y a Harley Quinn. » Oui, l'Harley Quinn ex-compagne du Joker, et maintenant ta partenaire dans la Suicide Squad. Relation charnelle soutenue, mais qui n'a pas pris plus de place qu'elle ne l'aurait dû. Non, vraiment, tu l'aimes pas cette conversation. Surtout quand après tout ça, tu te dois de rester loin, sage, et d'attendre, encore, que vienne ton tour de partager sa vie. Peut-être est-ce pour ça, qu'à défaut, t'as voulu partager son lit.
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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptySam 19 Oct - 20:19


i used to think i was sensible
Elle ne savait pas non plus pourquoi il avait lancé cette discussion, qu’aucun des deux ne voulait vraiment avoir – mais quelque part, c’était peut-être bien parce qu’ils ne voulaient pas l’avoir, qu’elle était nécessaire, surtout après cette journée qui avait complètement chamboulé leurs habitudes, leurs repères, et amorcé un changement radical dans la définition de leur relation. Ils avaient beau ne pas le dire, taiseux qu’ils étaient, et laisser leur esprit de compétition et du jeu s’exprimer à leur place, et les non-dits flotter dans l’air, ni l’un ni l’autre n’était dupe. Ils n’avaient pas encore besoin de poser des mots sur des définitions, quand les gestes suffisaient, renouant sans peine avec l’exercice intuitif de déchiffrer leurs silences mutuels. Et les silences de Floyd en disaient autant que le ton sombre par lequel il réagit à ses confessions. Elle ne chercha pas à se dérober à son regard, le temps qu’il encaisse le coup. D’une façon ou d’une autre, tout devenait plus difficile quand d’autres se permettaient de jouer aux intrus dans leur bulle – qu’il s’agisse de fantômes, d’anciens amants, ou d’amis encombrants. Layla secoua lentement la tête. « Non, pas beaucoup. C’était bien moins intéressant que jouer à la pirate écolo. » répondit-elle. Elle n’avait pas de nombre exact en tête, mais elle savait qu’ils et elles pouvaient se compter sur les doigts d’une main. Puis elle se prépara, parce que c’était à son tour, maintenant. Ils ne pouvaient plus vraiment prétendre qu’il n’y avait qu’eux à prendre en compte, dans cette danse improvisée qu’était la leur. Qu’ils le veuillent ou non, si c’était par là qu’ils se dirigeaient de concert, il allait bien falloir lever le voile de ce qu’avaient été leurs vies ces cinq dernières années, et surtout, maintenant qu’une grosse partie avait déjà été faite à grands coups de révélations explosives sur la Suicide Squad, qui les avait partagées.

Allongée sur ce lit, elle regrettait l’intervention d’Amy, pour ce dont elle les avait sciemment privés, mais aussi parce qu’ils auraient pu avoir cette discussion-là un autre jour. Bien sûr qu’elle était nécessaire, bien sûr qu’il fallait passer par là, mais l’exercice n’en restait pas moins désagréable au possible, dans un sens comme dans l’autre. Surtout comparée à l’alternative que la chambre même leur criait à la figure d’un ton narquois. Distraitement, Layla jouait avec le dépliant du room service tout en se préparant à entendre ce qu’elle n’avait aucune envie d’entendre, mais qu’elle avait besoin d’entendre quand même. Trois ou quatre aventures sans importance, comme elle. Balle au centre, match nul, on pouvait arrêter les frais. Si elles étaient sans importance, elle n’avait pas besoin d’en entendre le détail, et ne voulait ni nom, ni visage à associer à ces présences pourtant bien naturelles. C’était ça, le pire, dans son attitude un peu trop exclusive avec Floyd. Avoir conscience de l’absurdité de la chose, mais en souffrir quand même. Humain, trop humain, comme dirait l’autre. Mais ce qu’elle n’avait pas vu venir, et qui lui fit l’effet d’une claque en pleine figure, c’était qu’il aille jusqu’à lâcher un nom. Parce qu’elle savait parfaitement de qui il s’agissait. « Pardon ? » s’étrangla-t-elle en se redressant sur un coude. Harley Quinn. Gotham. Suicide Squad. Floyd. L’équation à laquelle elle ne s’était pas attendue, et qui d’un sort d’alchimie, se transformait en pieu enfoncé en plein dans sa poitrine. Sur le coup, elle aurait été incapable de dire pourquoi ça la heurtait autant, cette révélation, alors qu’incapable de trouver ses mots, elle n’arrivait à rien d’autre que fouiller désespérément le regard de son partenaire, sans se rendre compte du reflet blessé et trahi dans ses yeux à elle.

Il n’y avait jamais eu de place pour les autres dans leur étrange duo, et elle avait depuis longtemps accepté l’idée qu’il serait toujours irremplaçable dans le long sillon escarpé de sa vie, mais jamais elle ne s’était vraiment demandé si la réciproque était vraie. Ces filles sans visage et sans nom qui avaient pu partager brièvement sa vie ou ses draps, c’était une chose. Mais Harley Quinn, c’en était une autre, évidemment. C’était celle qui partageait son quotidien démentiel. Celle qui pouvait le suivre là où elle, désormais, était interdite d’accès. Celle qui pouvait assurer ses arrières quand elle restait impuissante du fin fond de sa Californie. Et maintenant, celle qui partageait avec lui une intimité qu’on leur refusait encore. La gorge nouée, elle se laissa retomber sur l’oreiller, mutique et perdue dans ses pensées. Et le pire, dans tout ça, c’était qu’en toute intégrité, elle ne pouvait même pas en vouloir à Harley Quinn, qui ne la connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Elle ne pouvait même pas en vouloir à Floyd, dont elle avait disparu de sa vie pendant cinq ans. Ou alors elle pouvait leur en vouloir un peu, secrètement, tout en sachant qu’elle ne devrait pas. Parce qu’au fond, il n’y avait qu’une responsable à blâmer. « … au moins elle ne t’a pas lâché, elle. » constata-t-elle à demi-mot, après une bonne minute de réflexion silencieuse. Parce qu’il n’y avait aucune raison de fuir devant l’honnêteté de Floyd, et que ça n’était pas non plus le genre de la maison, même si bon sang, ça faisait un mal de chien, ce constat. Tant pis. Encore une chose avec laquelle elle allait devoir vivre. Mais si c’était là un nouveau fardeau dont elle devrait s’accommoder, elle allait lui demander de l’aider, en achevant de dégager le brouillard qui lui obscurcissait encore la vue. « Je peux te demander quelque chose ? » finit-elle par demander, en acceptant enfin de croiser à nouveau son regard. Non, elle ne voulait vraiment pas avoir cette conversation, mais il était encore plus hors de question qu’ils ne l’aient pas. « J’ai pas eu l’occasion de te le dire, mais quand je t’ai cherché, il y a cinq ans, j’ai trouvé ton adresse. T’étais déjà parti, mais je suis tombée sur Susan. Je te passe les détails, mais c’était une catastrophe et j’ai bien compris que ça s’était mal fini, entre vous. » Mais s’ils étaient eux-mêmes la preuve d’une chose, c’était bien que rien n’était définitif. « Mais ça s’est arrangé, depuis ? Vous en êtes où ? » Parce que Layla et son manque crucial d’expérience en matière de noces n’avaient aucune idée de ce qui se passait, après dix ans de mariage qui finissent en crash fulgurant. « Et Harley Quinn ? C’est encore d’actualité ? » Parce qu’ils bossaient ensemble. Et que même si les réponses pouvaient ne pas lui plaire, elle préférait de loin serrer les dents et encaisser, que de jouer l’autruche ou sciemment laisser des zones d’ombres et ne pas savoir, elle, où se situer dans cette constellation. Et elle comptait sur l’absurde franchise de Floyd pour vite jeter la lumière sur ces interrogations, et lui permettre de passer à autre chose.


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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : i used to think i was sensible | floyd AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: i used to think i was sensible | floyd   i used to think i was sensible | floyd EmptyDim 20 Oct - 23:51


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Comment lui faire comprendre que qu'importe le nom, qu'importe le visage, rien ne s’imprègne vraiment sur toi, tout glisse comme des gouttes de pluie le long d'une vitre. Ton âme n'est liée à aucune autre, ton cœur ne bat pour aucune autre. T'as l'impression d'être de retour à la case départ, que tous tes acquis gagnés avec le temps t'abandonnent les uns après les autres pour te laisser soit désemparé, soit complètement démuni. Avec Layla, c'est toujours sauter du haut d'une falaise, en faisant le choix de croire que l’atterrissage n'aboutira à rien d'autre qu'une grande étendue d'eau pour amortir la chute. Est-ce qu'elle la ressent, cette sensation haletante, quand vos regards se croisent, et qu'il vous faut affronter les silhouettes du fond, ces figurants de troisième ordre mais qui pourtant détiennent un pouvoir immense chaque fois qu'ils deviennent un peu trop concrets. C'est votre faute. A trop ressentir les choses elles finissent par jouer de mauvais tours. Trop ou pas assez, t'es constamment penché d'un côté ou de l'autre, incapable de rester en équilibre sur le fil de la normalité, du juste milieu, affectionnant trop les extrêmes pour t'en satisfaire. Trop de violence. Trop d'erreurs. Trop d'incertitudes. Et trop de tout, quand il s'agit de celle à qui tu as donné le rôle principale dans ce qui est le grand film de ton existence. « Arrête. » Vous ramenez déjà assez le passé à vous pour tu la laisses remuer ce tourment là. Elle est partie, et elle a pris la décision de ne jamais revenir. Mais ce choix, tu n'as pas été le seul à en souffrir. Ce serait injuste d'entretenir sa culpabilité, alors que tout ce que tu veux, c'est justement pouvoir enfin tourner ton regard vers l'avenir. N'est-ce pas pour cette raison que vous parlez de ces gens laissés sur le quai ? « Harley n'est pas toi. Elle ne l'a jamais été, et elle ne le sera jamais. » Aussi attaché à Harley sois-tu, parfois ton seul soutien dans cette folie, jamais il n'a été question qu'elle remplace qui que ce soit. Comment l'aurait-elle pu, quand il t'aurait été plus aisé de noyer l'océan que de trouver quelqu'un à la hauteur de ce qu'elle représentait pour toi.

Tu pensais tout connaître de l'histoire. Que chaque détail de votre relation était écrit depuis longtemps, et qu'au mieux, il vous resterait simplement à les déchiffrer. Mais tu t'es trompé. Royalement. « Quoi ? » Ce qu'elle t'apprend te fait le même effet qu'une chute infernale du cinquième étage à la dureté de l'impact sur le bitume. Clac. Tu sais pas ce qui se brise en toi, mais pour encaisser le choc, tu enfouis ton visage dans tes mains, masquant ce que tu es incapable de contrôler. De la frustration. Beaucoup de colère. Et un énorme regret. Cette visite, tu l'as tant espérée. Un espoir cruel qui te serrait le coeur chaque fois qu'un poing frappait à ta porte. Et cette déception, tout aussi brutale, quand tu découvrais un visage qui n'était pas le sien. Combien de fois tu t'es fait avoir, bravant pourtant l'évidence qui cherchait à minimiser les souffrances que tu t'infligeais tout seul. Tout ce que tu aurais été prêt à faire pour que le fantasme devienne réalité. Tout ce que tu aurais sacrifié pour retrouver cette moitié arrachée. Et tu aurais pu, quelque part, si Susan t'en avais parlé. Si elle t'avait dit que ta partenaire tant attendue ne t'avais finalement pas oublié. Qu'elle t'avait même trouvé. Qu'elle était là, sur le pas de ta porte, espoir similaire au tien, de revoir ce regard, ou ce sourire, qui aurait suffit à combler le vide abyssal laissé par des mois d'absence. « Elle ne me l'a jamais dit. » Constat déchirant. Regret sans fond. Quand tu retrouves le regard de Layla, tu te sens abattu, et habité d'une furieuse envie de faire exploser toutes les Paris en bouteille. Cinq ans. Cinq ans à suturer une plaie qui n'aura eu de cesse de se rouvrir, pour finalement apprendre qu'elle aurait pu, elle même, panser chacune de tes blessures.

Il te faut faire un effort conséquent pour reprendre la discussion, le cœur si lourd que tu le sens tomber jusqu'à tes chevilles. « Non, elle me reproche beaucoup trop pour qu'une quelconque relation stable puisse s'instaurer entre nous. Et en plus, maintenant on travaille ensemble, alors je doute que ça s'arrange. Difficile, quand ton ex va peut-être détenir le détonateur de la bombe qui pourrait te faire sauter. » T'as le sourire triste, face à cette ironie du destin qui n'a absolument rien de drôle. Mais tu ne t'épanches pas plus, parce que le faire reviendrait à parler de Zoe. De Zoe uniquement. Et alors, elle comprendrait que non seulement t'as foutu en l'air ton mariage, mais qu'en plus, t'as pas été capable de protéger ton fils. Et t'es pas prêt pour ça. Pas encore. Tu refuses qu'elle te voit sous cet angle, pas maintenant.

Si tu as toujours été d'une possessivité exagérée et presque maladive, elle n'est pas en reste quand il s'agit de te partager. T'as bien vu, que la nouvelle était brutale. Et tu sais, que l'imagination est souvent débordante, parfois même plus quand elle ne le devrait pas. Alors elle a des questions, Layla, pour dissiper le voile, et espérer y trouver derrière une vérité moins terrible qu'elle n'y paraît. « Ça l'était il y a encore quelques semaines, mais plus maintenant. » Une nouvelle carte de sincérité a été lancée sur le tapis des grandes révélations amoureuses. Ton histoire avec Harley est née d'une solitude pesante et d'une angoisse qu'il te fallait absolument apaiser, mais aujourd'hui, l'aspect charnel de votre relation n'est plus ce qui la définit. Et tu n'as, donc, eu aucun mal à y mettre un terme. Pour une raison évidente. Une raison qui se trouve allongée à côté de toi sur le lit, et vers qui tu te penches, pour venir l'enlacer doucement, en quête de réconfort soudain, mais aussi avec envie de rassurer ses questionnements. Ton visage trouve refuge contre son cou, sur lequel tu t'autorises à déposer un unique baiser, estimant que celui-ci était mérité, et sans l'audace d'aller plus loin. « Mon monde s'est remis à tourner dans le bon sens, comment le reste pourrait avoir la moindre importance. » Et par conséquent, tu t'es débarrassé de tout ce qui allait à contre courant, dans l'espoir de parvenir plus vite à la rive qui te mènera à tout ce dont vous venez de parler, mais que vous ne possédez pas encore.
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