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 Find my way home ✽ Luka

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MessageSujet: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyMar 8 Oct - 20:10

Find my way home

Terre-IV. Le collectionneur. Une autre réalité. Après avoir été plongés dans un paradoxe temporel par un speedster, nous voilà plongés dans une autre réalité. Une Terre qui n'est pas la nôtre. Une Terre ravagée par la guerre. Une guerre entre les Amazones et les Atlantes durant laquelle les humains n'ont été que spectateurs et victimes collatérales de la colère des titans. Apparue seule au milieu d'une Londres détruite, il a fallu réussir à survivre. Et cela a commencé par découvrir ce qui s'était passé ici. Par chance, j'étais équipée de matériel sorti d'Ant-farm et prête à partir en mission quand je me suis retrouvée là, téléportée à Londres après ma propre téléportation à Central City... Portant une tenue dont la fibre bien que souple est plus résistante qu’une tenue normale, équipée d'une arme et de quelques gadgets, cela fait déjà quelques jours que nous sommes tous là et j'ai réussi à approcher la résistance avec de grandes difficultés, dissimulée sous un pull pris sur un corps fraîchement tué et barbouillé de la crasse accumulée pendant mes recherches diverses. Je sais qu’ils ne me font pas confiance, mais au moins, j’ai un endroit à peu près sûr pour dormir la nuit et il est plus facile de trouver quelques morceaux de pain à manger. En laissant traîner mes oreilles et en posant des questions plus ou moins subtiles aux bonnes personnes j’ai pu comprendre comment cette Terre en est arrivée là. Quelques renseignements de plus m’ont appris la mort de certaines figures connues : Aquaman, Hal, Shazam, que j’ai rencontré à Gotham lors de notre affrontement avec Gourmandise et Luxure, ou encore Steve. Et tout en continuant mes découvertes de cette Terre, j’ai poursuivi les plus importantes des recherches : trouver Steve et Luka ; rongée par la peur qu’il arrive à mon Steve la même chose qu’au Steve de cette Terre et par cette dernière discussion eue avec Luka, laissant ce froid entre nous. Ma faute et celles de mes comportements égoïstes bien évidemment… Oh bien sûr, je n'ai aucun doute sur leur capacité de survivre ici. Mais même ici, au milieu de l’enfer, je veux sauver ce qui peut être sauvé de ma relation avec Luka et m’assurer que mon frère va bien. Hors de question de baisser les bras.

Et dans cette recherche presque désespérée, j'ai fait le pas de trop. Heureusement pour moi, il ne s'agissait que d'humains. Combien de temps ai-je passé à courir ? Je ne pourrais pas le dire. Poursuivie par un groupe de pillards, près à dépouiller tout ceux croisés sur leur route, j'ai préféré prendre la suite après quelques coups pour ne pas avoir à les tuer ou à me faire tuer. Sans un bruit, sans un cri, et autant que possible nous déplaçant tous le plus discrètement possible pour ne pas attirer l'attention d'autres personnes plus dangereuses que nous. L’un d'eux a finalement réussi à me couper la route - connaissant bien mieux la ville que moi - et je n'ai pas eu d'autres choix que de sortir mon arme pour tirer, l’empêchant ainsi de me poignarder. Le bruit a été assourdissant dans le silence de la rue. Derrière les hommes se sont arrêtés, semblant reconsidérer le danger que je représentais. Etendu au sol à mes pieds, l’homme est mort. Son souffle s’est définitivement figé dans son torse. Mais moi, je ne suis pas restée figée. Je me suis penchée pour récupérer ce qu'il possédait avant de me redresser pour m'éloigner en courant. Un couteau, une arme et son sac à dos. J'ai enfourné les armes dans le sac tout en disparaissant au coin d'une rue, puis d'une autre, jetant un œil régulier derrière moi. Je suis finalement entrée dans un bâtiment, m'y dissimulant pour observer mon butin. Je n’ai pas vraiment culpabilisé : c'était lui ou moi. Avec une certaine froideur, j’ai glissé le couteau à ma ceinture et l'arme dans mon propre sac à dos, cran de sureté bien enclenché. Dans le sac de l'homme abandonné derrière moi, je n’ai trouvé pas grand-chose si ce n'est une bouteille d'eau pleine et quelques bricoles métalliques. J’ai gardé celles qui pourraient me permettre de faire du troc que j’ai rangé dans mon sac et j'ai abandonné le reste.

Le bruit a attiré mon attention avant que je ne décide de fouiller le bâtiment. Rangeant mon arme à feu, définitivement trop bruyante, j’ai sorti le couteau, bien en main, prête à attaquer toute personne se montrant agressive avec moi et j’ai commencé à fouiller l’endroit méthodiquement silencieusement jusqu’à finalement ouvrir la porte d’une large armoire. Je ne sais pas laquelle de nous deux à eu le plus peur, mais aucune de nous n’a eu l’idiotie de crier. La vieille femme s’est tassé, suppliant à mi-voix que je passe mon chemin, me promettant qu’elle n’avait rien. Et moi, je me suis contentée de reculant en lui assurant que je ne lui ferais rien. Pourquoi diable m’en prendrais-je à une vieille femme en apparence sans défense. Bien sûr, l’espace d’un instant, l’hypothèse d’un piège m’a effleurée, alors je suis restée sur mes gardes en détaillant la femme me faisant face, l’invitant à sortir. Après quelques minutes de discussion, nous avons fini par comprendre l’une et l’autre que nous étions originaire de Terre-I. Je lui ai donné la bouteille d’eau récemment trouvée. Impossible pour moi de l’amener à la résistance sans être sûre qu’elle n’était pas une espionne, quant à ce camp de réfugiés dont j’avais entendu parler, survivants sans réel camp, tentant de ne pas se faire remarquer par les despotes continuant à se disputer cette ville, cela ne m’enchantait pas. Je n’avais pas entendu que de bonnes choses sur cet endroit et si cette femme semblait plus résistante qu’une vieille normale, l’idée ne semblait pas réellement la meilleure. Alors à défaut d’autres solutions viables, je l’ai emmenée avec moi, pour évaluer sa fiabilité.

Voilà comment je retrouve avec une vieille dame au caractère bien trempé. Si au début, elle ne parlait pas beaucoup probablement aussi méfiante que moi. Les choses ont vite changé, et non seulement elle s’est mise à parler, mais parfois dans une autre langue, que j’ai finalement pu identifier comme de l’italien – ce qu’elle a confirmé quand j’ai posé la question. Jurons et autres protestations contre mes directive, elle suit malgré tout chacun de mes conseils, les intégrant rapidement pour ne plus refaire les mêmes erreurs et au bout de quelques heures à peine, nous nous déplaçons presque aussi discrètement que j’étais seule. L’intelligence de cette femme lui assurera la survie si elle a un peu de chance. Son œil est sévère, et elle n’hésite pas à me remettre à ma place quand je vais trop loin, me rappelant le respect que je dois à la génération qui est la sienne et grâce à qui je suis là. Ce qui me tire de façon régulière un roulement d’yeux amusé plus qu’agacé. Chaton par nature, je ne suis pas si rude que ça. D’autres à ma place auraient probablement été bien plus désagréables que moi. Mais cette femme, comme tous ceux de notre réalité – moi y compris – est dépassée par quelque chose qu’elle ne comprend pas et est contrainte de s’adapter, elle est probablement moins patiente qu’à l’accoutumée. Ce qui se comprend. Lorsque nous arrivons dans Westminster, pour rallier un autre quartier, ma vigilance augmente. Nous avançons le plus discrètement possible pendant un temps sans que rien ne perturbe notre progression. J’entends les bruits de pas avant de voir quoi que ce soit, et j’attrape le bras de la vieille dame pour nous dissimuler toutes les deux derrière une voiture. J’ouvre mon sac et je sors l’arme trouvée sur l’homme que j’ai tué plus tôt dans la journée. Je me tourne un peu vers la femme et je lui explique comment s’en servir avec des consignes simples. En quelques secondes, je lui fais une formation accélérée, n’oubliant pas de lui préciser de tenir l’arme à deux mains pour anticiper le recul. J’ajoute à voix basse : « Ne tirez pas à distance, ne vous en servez que si quelqu’un s’approche de vous pour faire du mal, d’accord ? ». Elle acquiesce. Quant à moi, c’est le couteau que je sors. Discrètement, j’ouvre la portière et je la pousse à entrer dans la voiture, refermant celle-ci sans claquer la porte. Elle comprend vite qu’elle doit rester cacher.

Deux femmes arrivent sur la place, visiblement effrayées. Elles fuient. Oui mais quoi ? La réponse arrive à la suite : une amazone les poursuit d’une course souple et élégante l’œil noir, prête à faire main basse sur ses femmes. Pour quoi ? Les tuer ? Probablement. L’une d’elles, maladroite, s’effondre et l’amazone la rejoint. L’autre s’est arrêtée. Son amie l’enjoint à fuir, elle hésite. Et quand l’amazone lève son épée, je sors de derrière la voiture et m’élance pour la percuter sur le côté. Elle ne m’a pas vue arrivée et est déstabilisée par la violence du choc. Elle titube sur le côté et son épée frappe le sol. La fille roule, se traîne dans la poussière pour s’éloigner, se relève et rejoint son amie. « Allez-vous en toutes les deux ! ». Et déjà l’Amazone tente de les suivre mais je m’interpose, lui barrant le passage. Est-ce qu’il est temps de regretter ce geste ? Très certainement. Peut-être que finalement, c’est moi qui vais mourir avant même d’avoir pu retrouver Luka et Steve. Est-ce que je l’aurais mérité ? Totalement. Lorsque l’Amazone attaque, j’ai toutes les peines du monde à l’esquiver tant elle est vive et rapide. Elle se redresse et se tourne pour attaquer de nouveau, et je ne peux que l’esquiver encore. Combien de temps je vais tenir avant de faire une erreur ? Elle n’en fera pas. Même si je continue à la provoquer. Même si je continue à l’esquiver. Elle ne perdra pas patience. Et les gravats au sol rendent les déplacements difficiles. Enfin, seulement les miens bien sûr, parce que ça ne serait pas drôle sinon. En évitant un troisième coup, je tente de lui donner un coup de couteau. Et cela la force à reculer d’un pas, ce qui me laisse un peu d’air. La suite des attaques et contre-attaques sont plus fluides, j’arrive à parer certains de ses coups, mais sa force va très vite m’épuiser, d’ailleurs, elle finit par réussir à me donner un coup de coude au visage me jetant par terre. C’est un autre bruit, un peu plus loin dans la rue qui attire son attention. Il ne vient pas de la voiture, la vieille femme semblant avoir bien saisi le principe de ne pas se faire remarquer. L’Amazone qui s’apprêtait à me tuer se redresse aux aguets, ce qui me laisse le temps de lui faucher les jambes et de me redresser pour déguerpir. Dans un éclair de lucidité, je vais m’abriter ailleurs que derrière la voiture dont je viens. Elle me suit du regard. Je m’abrite derrière un gros bloc. Je crois qu’il faut que je change de stratégie. Je range mon couteau et sors mon arme. Ici comme ailleurs, je préfère éviter d’attirer l’attention sur mes autres talents. L’arme est chargée et prête à tirer, mais l’Amazone n’avance plus. Je ne suis pas sûre de vouloir regarder par-dessus le bloc de béton pour savoir ce qui se passe, alors j’attends encore un peu, peut-être qu’elle va m’oublier. Ou préférer se concentrer sur les deux autres femmes.
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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyJeu 10 Oct - 10:59

Tracy &
Luka

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Pour tous l'arrivée sur cette Terre désolée avait été un choc. Mais pour Luka, en plus d'être un choc, cela avait été une expérience .. presque fatale. L'ancien militaire avait en effet eut la malchance de se matérialiser devant une patrouille Atlante. Pendant quelques secondes, les deux camps s'étaient regardés sans bouger, autant surpris d'un côté et de l'autre par cette apparition. Mais contrairement à Luka, les atlantes avaient vite repris leurs esprits et  n'avaient pas tardé à l'attaquer. L'homme dans sa malchance était au stand de tir qu'il aimait fréquenter lorsqu'il y avait été téléporté et il était donc armé d'un fusil d'assaut semi automatique. Sa réserve de balles était cependant plus que limitée. Il s'était donc défendu comme il avait pu avant de prendre la fuite dès que l'occasion s'était présentée. Fuir il n'en était pas fier mais il en était allé de sa propre survie. Finalement, il avait après plusieurs minutes finis par les semer et s'était caché pour les laisser passer, reprendre son souffle et analyser la situation dans laquelle il se trouvait. Pendant l'affrontement, il avait – de même que ses ennemis – entendu le message de ce collectionneur. Les assauts des atlantes avaient donc redoublés de hargne. Aujourd'hui, plusieurs jours plus tard, il ne pouvait s'empêcher de se demander comment il était encore en vie. Bien sur, il n'en était pas sorti totalement indemne. Avec un sifflement de douleur, l'américain défit le pansement de fortune qui entourait son biceps. La plaie sur ce dernier sans être mortelle était profonde. Sans médicaments et aide médicale appropriée, elle était de plus à deux doigts de s'infecter. Trouver des antibiotiques ici s'était cependant révélé mission impossible. Et pourtant, il avait essayé. Une fois qu'il avait compris où il se trouvait, Luka s'était mis en quête d'informations. Covent Garden n'avait rien donné. A part son arme, il n'avait rien à échanger. Autant dire qu'il n'était pas prêt à se débarrasser de cette dernière. Pour l'instant, elle était son seul moyen de survie et il allait donc veiller sur elle comme sur la prunelle de ses yeux. Quant à Whitechapel – endroit où il se trouvait actuellement – cela avait  été une déception de plus. Luka se préparait donc à se rendre dans les ruines des hôpitaux de la ville avec l'espoir fou de trouver quelque chose.

Il vérifia une dernière fois son magasin presque vide et l'enclencha. Sécurité désactivée, il se leva et commença son périple à travers la ville. Whitechapel était un peu loin du centre et il avait donc de la route à couvrir avant de pouvoir rejoindre sa première location. Heureusement un vieil homme avait été assez aimable pour lui fournir les adresses. C'était bien plus que ce qu'il avait espéré en osant lui demander. Luka avait donc tout noté et avait fait semblant de ne pas voir le regard triste que le londonien lui avait lancé. Il avait cependant fait promettre à Luka de ramener ce qu'il trouvait et dont il n'avait pas besoin. N'ayant aucune raison de garder tout pour lui, l'ancien militaire avait acquiescé. Les deux premiers endroits étaient complètement détruits lorsqu'il arriva sur les lieux. Il ne trouva rien d'intéressant et dus se résoudre à continuer, s'enfonçant un peu plus dans le centre. Alerte, il se rendit à la troisième clinique privée et réussit à dégoter quelques petites trouvailles. Rien pour soigner ses propres plaies mais les quelques seringues de morphine qu'il tenait entre ses doigts profiteraient sûrement aux citoyens. Pour cette raison – et en accord avec sa promesse- il attrapa une boite en fer un peu cabossée qui traînait par elle pour les placer à l'intérieur. Une fois protégée, les seringues furent placées dans son sac à dos et Luka put continuer.

Parti ce matin, il n'arriva aux alentours de Westminster que tard dans l'après midi après avoir parcouru plusieurs dizaines de kilomètres et fouillés tous les hôpitaux, cliniques et pharmacies qui s'étaient trouvés sur sa route. A l'heure actuelle, il avait amassé une petite fortune d'objets. Même lui n'aurait pas pensé en trouver autant. Seringues de morphine, simples antibiotiques, quelques compresses neuves, du voltaren, une petite bouteille de spray antiseptic, une bouteille d'alcool, du fil de suture et même une brosse à dent et du dentifrice. Avec tout ça, Luka avait de quoi soigner son biceps pour quelques jours. Pour la première fois depuis qu'il était arrivé, l'homme s'autorisa donc un sourire. Il avait bien travaillé. Bien travaillé et bien fait d'entreprendre cette folle excursion dans les entrailles de ce Londres dévasté – endroit où il n'était jamais venu et qu'il aurait aimé découvrir autrement.

Luka s’apprêtait à faire demi-tour lorsque les bruits caractéristiques d'un affrontement lui parvinrent aux oreilles. Prudemment, il avança et se cacha à l'angle d'un mur. De sa position, il ne voyait rien d'autre que le dos d'une amazone. Deux jeunes femmes passèrent en courant près de sa position sans le voir et disparurent dans les décombres. L'amazone, elle, continuait de se battre. Mais contre quoi ou contre qui il ne savait pas. Tout en bougeant pour en savoir plus – et prendre une décision éclairée – il fit rouler un petit caillou. Le bruit qu'il fit en tombant fut presque assourdissant. Les combats plus loin cessèrent et Luka retint son souffle, se maudissant à voix basse. Ce n'était pas son premier combat en zone rurale désaffectée et il n'aurait pas du faire une telle erreur. Sachant qu'il ne pouvait pas rester là, il continua sa cachette de fortune et profita du couvert offert par les autres pans de mur pour changer de place. Luka avait à présent une vie imprenable sur la zone de combat. Seule l'amazone cependant se tenait au milieu, corps bandé dans une position d'attaque. Posant son arme sur un petit creux, Luka se stabilisa et appuya son œil contre la lunette de son arme. Avant de tirer, il  ralentit sa respiration et compta jusqu'à trois. La balle fusa à travers l'air avec un sifflement. L'amazone ayant une ouïe cependant supérieure à la normale réussit à dévier le projectile avec ses bracelets. La balle alla alors se planter dans la carrosserie rouillée d'une voiture à proximité. Un cri de surprise fut relâché par la personne qui avait apparemment décidé de trouver refuge dans cette dernière. Il poussa un juron en voyant l'assaillante se retourner vers l'origine du bruit.

N'ayant d'autres choix, il sortit de ma cachette et se mit à découvert – tout en s'assurant de laisser son sac derrière lui pour préserver son butin. Il lui restait exactement dix balles dans le chargeur. Dix balles et dix chances de la tuer. Chaque balle devait donc compter. Avec un bruit féral, l'amazone se jeta sur Luka et effectuant une manœuvre au sol, Il réussit à lui tirer dans la cuisse. La balle ne fit pas bien de dégât et Luka se rendis compte à cet instant que la peau des amazones était clairement plus dures que celle des humains.  Un fait qui compliquait drôlement sa tache.  Une tâche qui se révéla encore plus compliquée lorsqu'il fut projeté dans la même voiture que dans celle où sa balle avait été dévié. Le choc fut si violent qu'il lui coupa le souffle pendant quelques secondes. Et c'était sans compter sur les points de couleur qu'il voyait tourbillonner devant ses yeux. Et dire qu'il n'avait pas trouvé une seule boite d'aspirine.

Pando
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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyJeu 10 Oct - 20:52

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Le bruit de l’arme à feu et le cri de la femme dans la voiture me forcent à me redresser. Mais avant que je n’aie eu le temps de bouger quelqu’un se redresse, pour détourner l’attention de l’Amazone du véhicule. Un homme. Difficile de voir son visage, presque impossible pour autant de ne pas le reconnaître. Mon cœur rate un battement. Lorsque l’Amazone se jette sur lui, j’en profite pour contourner les lieux et me diriger vers la voiture. De nous trois, c’est la vieille dame qui est la plus vulnérable. Et si elle ne bouge pas, l’Amazone la trouvera sans souci, dans l’hypothèse où elle nous tuerait tous les deux. Une fois derrière la voiture, j’entends un nouveau coup de feu. L’Amazone ne semble pas sourciller. J’ouvre la portière et incite la femme à sortir l’entraînant vers une nouvelle cachette. Heureusement d’ailleurs car à peine quelques secondes après que nous ayons commencé à bouger pour aller derrière un bloc de pierre, Luka est projeté sur la voiture. Non. De là, je le vois pleinement. Je suis à la fois très heureuse et tout à fait consternée de le retrouver dans ces conditions. Il faut que j’arrête de me jeter dans les batailles sans avoir un plan d’extraction. C’est aussi dangereux qu’inconscient. Il ne se redresse pas, sonné. Le choc a été violent, suffisamment pour que la taule de la voiture soit déformée. Et déjà l’Amazone, elle, s’approche, épée en main pour en finir avec lui. « Vous devriez partir ». Mais la vieille dame refuse. Elle semble aussi horrifiée et inquiète que moi pour Luka, qu’elle a vu depuis notre nouvelle cachette, mais je n’ai pas le temps de m’en soucier. Je lui laisse mon sac, pour ne pas m’en encombrer. À nouveau, je sors de ma cachette pour détourner son attention, mais cette fois elle ne se laisse pas surprendre et pivote vers moi. Je serre les dents. Je relève mon arme alors qu’elle s’avance vers moi. Je baisse mon arme et vise la cuisse la plus loin de Luka. L’Amazone esquive sans mal, la balle finit sa course dans une des nombreuses fissures du sol fracassé par cette guerre qui a ravagé ce monde, à l’image de cette ville. Je continue à reculer. Quand elle charge, je m'écarte, et me tourne pour tirer à nouveau. La balle se loge dans le bas de son dos, mais pas assez profondément. Je grogne. Elle se redresse très énervée. « Ok, ça va, je voulais juste faire un câlin ». Epée levée, elle revient vers moi. Décidée à me tuer et probablement à m’arracher le cœur. Elle attaque, encore. Sur mes gardes, j’esquive deux fois et suis contrainte de me jeter au sol pour la troisième. Je roule, me tourne, abandonne mon arme et lève les mains pour l'immobiliser. Je grogne un : « Pétasse d'amazone ». Je roule à nouveau, récupère mon arme, la laissant là, immobilisée et je cours jusqu'à Luka : « Tu vas bien ? ». Je le regarde inquiète, l'inspectant du regard pour m'assurer de son état. « Si on ne la tue pas maintenant, alors il faut qu’on s’en aille. On a fait beaucoup de bruit, ça risque d’attirer l’attention de renforts, ou d’atlantes ». Ou de pillards qui pourraient vouloir venir voir s’il reste des choses à prendre sur les cadavres. Foutus charognards qui n’ont aucun respect pour les autres et ne tentent même pas d’essayer d’améliorer la situation. Pire. Ils n’hésitent sans doute pas à jeter un peu d’huile sur le feu de temps en temps. J’avoue que je n’aurais rien contre l’idée de lui trancher la gorge, la maintenant, mais cela n’aiderait en rien. Alors je l’entraîne pour rejoindre la vieille dame toujours cachée derrière l’immense bloc de béton. Celle-ci attrape Luka et l’étreint. J’arque un sourcil. Une vieille dame italienne qui l’étreint. Se pourrait-il que… Un bruit dans la rue attire mon attention. La voilà à nouveau libre de ses mouvements. Je les enjoins au silence. Elle revient vers la voiture et quand elle est assez près, je la fige à nouveau, d’un mouvement souple et discret des doigts. « Il faut y aller, elle ne restera pas longtemps dans cet état ». Tant pis pour la discrétion. Difficile de dire quel lien fera cette femme entre mes paroles et la soudaine immobilisation de l’Amazone. Et j’espère que personne n’était embusqué pour le voir, cela pourrait me valoir de sacrés problèmes ici. Mais en attendant, il faut bouger. Je récupère mon sac et me redresse prête à quitter la place
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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptySam 30 Nov - 23:00

Tracy &
Luka

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Vision trouble, souffle coupé, mal de tête. Luka sur le coup ne se sentait pas très bien. Allongé au sol, il peinait à retrouver ses repères. Le choc avait été rude et l'italien pouvait encore sentir ses os vibrer dans son corps. Dans le brouillard de son esprit, il s'étonnait de n'avoir rien cassé.  A moins qu'il soit encore trop secoué pour s'en rendre compte. Luka grogna, secoua la tête comme pour s'ébrouer et posa ses poings au sol pour tenter de se relever. Son biceps blessé tenta de le rappeler à l'ordre mais l'homme ignora la douleur pour au moins se mettre à genoux. Une main inconnue se posa sur son dos et il faillit réagir par réflexe pour se défendre contre ce qu'il interprétait être une attaque imminente. Seule la voix connue arrêta ses gestes. Tête à présent tournée vers son interlocutrice, il la fixa de ses yeux légèrement ronds. Était-elle vraiment là ? Ou n'était elle qu'un fragment de son imagination ? Par chance la proportion que cette femme avait à se mettre dans les situations délicates rendait tout ceci crédible. Parfois, le hasard faisait bien les choses. Tout de même choqué de la retrouver là, il apporta une main à sa joue et déposa ses doigts sur sa peau. Cette dernière était chaude et douce comme dans ses souvenirs. Et dire qu'il n'avait plus penser en profiter. Il fallait dire qu'ils ne s'étaient pas quittés en bon terme et ici, dans ce monde, .... toute dose d'espoir était d'un danger absolu alors il avait préféré ne pas réellement y penser. Même si cela était plus facile à dire qu'à faire.  « Si on ne la tue pas maintenant, alors il faut qu’on s’en aille. On a fait beaucoup de bruit, ça risque d’attirer l’attention de renforts, ou d’atlantes ». Pour toute réponse, Luka hocha la tête. Prenant appui sur la voiture cabossée, l'ancien militaire finit par se redresser. Il chancela légèrement une fois debout mais réussit à garder son équilibre. A nouveau il secoua al tête et chassa le dernier brouillard qui entourait son esprit. A ne pas en douter, il allait avoir une sacrée bosse. Et un traumatisme crânien. Et il avait probablement une commotion cérébrale. Quelque part, il pouvait s'estimer chanceux. Au moins son crâne ne s'était pas ouverte en deux comme une noix de coco en tapant le pare-choc. Quant à l'état de son dos, il ne préférait même pas y penser pour le moment.

La présence de Tracy ne fut pas la seule surprise de la journée. Luka resta ainsi paralysé lorsque deux bras se refermèrent autour de son buste – ou tentèrent d'en faire le tour sans y parvenir. Ses yeux bleus glissèrent sur les cheveux de la personne âgée qui venait de l'étreindre. Le parfum qui s'en dégageait , et ce malgré la poussière, était si familier qu'il était impossible de l'ignorer. C'était avec cette odeur dans les narines que le petit garçon qu'il avait été s'était endormi tous les soirs pendant des années.  « Nonna » souffla t-il d'une voix rauque. « Tesoro » répondit-elle en levant finalement son visage vers lui. « Stai bene ? ». La vieille dame hocha la tête et se recula un peu tout en maintenant un contact entre eux. Luka la laissa l'inspecter et laissa échapper un rire dans un souffle lorsqu'elle lui déclara qu'il ne ressemblait à rien. Il voulait bien lui accorder qu'il devait faire peur à voir.  Dans un geste tendre, il la ramena vers lui et la serra contre son cœur. Il avait du mal à croire qu'elle était là. Au milieu de ce foutoir. Elle qui en avait déjà assez vu dans sa vie. Une colère sourde coula dans ses veines. Elle ne méritait pas de se retrouver là et Luka se promit de tordre le cou à ce Collectionneur si il avait le malheur de se retrouver sur sa route.

Les retrouvailles furent écourtées par l'Amazone qui quelques secondes plus tard se retrouva à nouveau figée sur place par les bons soins de Tracy. « Il faut y aller, elle ne restera pas longtemps dans cet état ». «  Tu peux la retenir encore un peu ? Il faut que j'aille récupérer un sac de l'autre côté » demanda t-il. Il attendit le signal de Tracy pour foncer vers son ancienne cachette , une grimace perpétuellement scotcher à ses lèvres. Oh oui, le coup avait vraiment été rude et il allait le sentir pendant quelques jours. Combattant la nausée, il attrapa l'une des lanières et souleva l'objet du sol. Il se replaça sur son dos et sprinta comme il put en sens inverse. «  Allons y ». Prenant la main de sa grand mère dans la sienne, il commença à entraîner cette dernière dans son sillage. « Insieme ». La vieille italienne hocha la tête et serra ses doigts de sa main noueuse. Tournant son visage vers Tracy, il offrit à cette dernière un sourire et coula sur elle un regard qui il l'espérait révélé toute la gratitude qu'il avait à son égard. Elle avait trouvé et protégé sa grand mère. Et pour ça il lui devait beaucoup.  «  Alors comment vous vous êtes rencontrées ? » osa t-il demander une fois que le champ de bataille fut un peu plus loin derrière eux. « Et vous ? » rétorqua sa grand mère, n'ayant apparemment rien loupé de leurs échanges précédents. Elle haussa un sourcil, clairement dans expectative. Et dieu savait que  Maria Corleone ne lâchait jamais l'affaire. Jamais.

Pando
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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyDim 1 Déc - 21:09

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La scène est touchante. Un peu flippante, mais touchante. Cela me perturbe un peu. Cela fait bien longtemps qu'une femme ne m'a pas touchée ainsi. Je retiens la grimace qui pointe le bout de son nez. C'est donc touchant d'amour familial sincère. Les retrouvailles d'une grand-mère avec son unique petit-fils. Je souris un peu. Flippant parce que tout ce temps, j'étais avec la grand-mère de Luka. Heureusement pour moi, je n'ai rien montré de très choquant, à part un penchant prononcé pour le danger. Je les laisse profiter de leurs retrouvailles entendant un commentaire de la vieille dame sur l'apparence de son petit-fils. Je souris amusée. Elle n'a pas tort. Mais j'ai l'impression qu'ici, personne ne ressemble à rien. C'est surement parce que c'est difficile de se laver et de se changer. Survivre est déjà bien assez dur. L'Amazone reprend vie et je suis forcée de l'immobiliser à nouveau avant d'attirer leur attention. Il faut y aller. Luka me demande si je peux la retenir encore un peu le temps qu'il récupère son sac. Alors j'acquiesce, le laissant reprendre ses affaires. Il me faut à nouveau immobiliser l'Amazone une fois. Lorsqu'il nous rejoint, il attrape la main de sa grand-mère et l'entraîne. Je me place à ses côtés, regardant autour de nous pour vérifier qu'il y a personne. Pour le moment, personne ne semble arriver. En tout cas, pas de cette direction. Et c'est assez difficile. Malgré mon état d'alerte, je ne peux m'empêcher de remarquer ce regard qu'il pose sur moi. Et je le connais assez pour y lire sa reconnaissance. Je souris un peu. Il n'a pas besoin d'être reconnaissant. Je ne savais même pas qui m'accompagnait. Question de survie.

Lui aussi doit remarquer que les lieux sont calmes, puisqu'il finit par nous demander comment on s'est rencontrées toutes les deux. Et pour toute réponse, elle lui retourne la question. Ça me tire un léger rire. Cela ne m'étonne pas vraiment. Et quelque part, je trouve ça mignon. Mais si j'ai appris quelque chose sur sa famille, c'est qu'elles ne sont pas du genre à lâcher l'affaire. Je regarde à nouveau autour de nous, puis je commence par dire à l'adresse de Luka : « Je fuyais des pillards, je me suis cachée dans un bâtiment, j'ai entendu du bruit, je l'ai trouvée dans un placard ». Je souris un peu, ajoutant : « On ne s'est pas vraiment présentées, on est juste restées ensemble depuis. Ce qui ne m'a pas évité de m'attirer des ennuis ». Cela aurait dû. Mais cela ne m'a pas empêché de m'interposer contre cette Amazone. C'était impulsif. Et un peu idiot. Comme d'habitude. Je grimace un peu en me passant une main derrière la nuque. Si j'avais été la seule en danger. Mais en réalité, Luka l'a été plus que moi. Et il est surement blessé. Je les entraîne dans un dédale de ruelles, jusqu'à un bâtiment. En longeant la façade, je regarde à l'intérieur par les fenêtres, ne voyant rien, une fois devant l'entrée, je pousse la porte, regarde à l'intérieur et entre. Je fais le tour d'en bas, et je monte pour faire pareil. En redescendant je pose mes affaires et je regarde sa grand-mère : « Nous fréquentions le même parc de jogging et le même coffee shop ». Je lui adresse un sourire simple. Pas besoin de détailler la suite, vu que notre relation a vraiment démarré après le paradoxe temporel. Et nos états respectifs ne nécessitent pas vraiment d'être explicités. Je regarde ensuite Luka en désignant une chaise : « Assieds-toi et laisse-moi vérifier que tu vas bien ». Le choc a été rude. Il faut qu'on s'assure qu'il va vraiment bien. Je ne suis pas médecin, mais s’il est blessé, on devrait pouvoir s’en rendre compte en l’examinant correctement. Trouver un médecin sera plus difficile. Mais pas impossible, je l’espère.

Une fois qu’il est assis, je l’aide à se débarrasser de sa veste et sans vraiment lui laisser l’occasion de protester je commence par examiner son crâne, puis ses épaules et le haut de son dos, palpant chaque zone avec précautions, guettant la moindre réaction de sa part. « Je suis désolée… ». Je ne parle pas seulement de l’Amazone bien évidemment. Et je regrette réellement. Et si nous étions seuls, je serais bien heureuse de pouvoir le retrouver avec beaucoup plus d’affection. Tout en l’auscultant, je lui dis : « J’ai espéré que tu ne serais pas concerné… ». J’aurais préféré le savoir en sécurité, sur notre Terre, bien au chaud dans son appartement. Et maintenant que je sais que cette femme est sa grand-mère, je ne peux que déplorer encore plus notre situation. Je soupire et je dis : « A croire que le monde ne peut pas être tranquille plus de quelques mois ». C’est plus une protestation rauque pour moi-même. Je le contourne pour lui faire face et appuyer avec une certaine douceur sur ses côtes. Une grimace déforme mon visage alors que j’envisage la possibilité que … je suspends mes mouvements et je relève mon regard sur lui : « Tes sœurs… Et si elles… » étaient là ? Je reste interdite. Silencieuse. J’espère réellement que non. Quant à Steve, autant dire que je suis presque sûre qu’il est là. Steve est comme moi, toujours dans ce genre de plans. Ou peut-être est-ce plutôt moi qui suis comme lui comme je suis la plus jeune des enfants Trevor.

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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyMar 3 Déc - 21:24

Tracy &
Luka

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Ce fut Tracy qui consentit à répondre Maria Corleone après avoir répondu à Luka. L'homme ne put empêcher un petit sourire amusé de fleurir sur ses lèvres face à l'explication simpliste qui passa les lèvres de la blonde. En soit, elle ne mentait pas. Elle omettait juste une bonne partie de la vérité. Ce faisant, elle ne répondait même pas réellement à la question qui avait été posé. Après tout, Maria voulait en savoir bien plus que les quelques mots innocents qu'elle avait prononcé. Luka savait que c'était sa façon de se montrer curieuse tout en restant délicate. A présent âgée, la vieille dame n'avait jamais oublié la façon dont elle avait du se comporter dans un passé réservé aux hommes. Délicatesse et subtilité avaient donc été les armes qu'elle avait manié et continuait de manier malgré la liberté qu'elle possédait. Ceci dit, Luka ne chercha pas à ajouter plus de détails à ce que Tracy avait déjà dit. Les raisons étaient multiples. Malgré sa gratitude et le bonheur que sa présence lui faisait éprouver, il n'oubliait pas la façon dont il s'était quitté. Ni pourquoi ils en étaient arrivés là. Il y avait alors fort à faire entre eux avant que Luka se sente capable de présenter Tracy comme sa petite amie à la première femme de sa vie.

Le trio pénétra dans un bâtiment abandonné. Malgré la douleur dans sa boîte crânienne, Luka resta en alerte. Ici, quelque chose pouvait bondir de tous les recoins. Sans jamais réellement se détendre, il obtempéra lorsque Tracy lui demande de s'asseoir. Cependant, Luka plaça la chaise de façon à pouvoir garder un œil sur sa grand-mère, assise plus loin, et sur les entrées principales. Dans ce genre de situation à risque, le soldat à la retraite qui sommeillait en lui n'était jamais très loin. L'homme grogna à voix basse lorsqu'elle l'aida à retirer sa veste. Son corps semblait s'être transformé en une énorme plaie au fil des dernières minutes. Le coup s'était fixé dans ses muscles et dans ses os. Pour autant, rien ne semblait fêlé ou cassé. Pour ce qui étaient es traumatismes intérieurs, il doutait franchement que Tracy puisse les déterminer. Sans rien dire, il la laissa cependant continuer son exploration minutieuse. Quelque part, il appréciait la pression de ses mains sur son corps. La chaleur de ses paumes. Il se sentait presque coupable d'en profiter ainsi. « Je suis désolée… » murmura t-elle à sa seule intention. Pour toute réponse, l'américain pressa sa main contre sa hanche, lui signifiant que ce n'était rien. Ce n'était ni l'endroit ni le moment de se laisser aller à la discussion. Encore moins devant sa grand mère qui curieuse comme pas deux les détaillait toux deux avec un sourcil haussé. Luka ne savait pas ce qu'elle voyait et il préférait l'ignorer. Il en entendrait parler bien assez tôt. Et il redoutait déjà l'interrogatoire qu'elle lui ferait passer.

« J’ai espéré que tu ne serais pas concerné…A croire que le monde ne peut pas être tranquille plus de quelques mois ». Face à cette constatation, Luka ne put empêcher ses épaules de se secouer sous l'effet d'un rire silencieux. Il arrêta cependant bien vite lorsqu'une douleur vrilla son épaule. Avec tout ça, il avait presque réussi à oublier l'état de son biceps. La suite des paroles de Tracy finit de toute façon de tuer son soudain amusement. Lui aussi y avait pensé. Sans relâche pendant des heures, des jours. Il s'en était presque rendu fou. Lorsqu'il l'avait pu il avait arpenté les parties de la ville qui lui étaient accessibles. De ses sœurs ou de sa mère, il n'avait trouvé aucune trace. Même son beau-père avait été sur sa liste de recherche – et pourtant il ne portait pas vraiment ce dernier dans son cœur. Alors pour éviter de perdre la tête et tout espoir il s'était persuadé qu'elles n'étaient tout simplement pas ici. «  Elles ne sont pas ici, j'ai cherché partout ». Jusqu'à preuve du contraire, c'était ce qu'il choisissait de croire. Luka ne manqua pas le soupir de soulagement de son aïeule et lui offrit le sourire le plus réconfortant qu'il avait en stock. «  Je n' ai pas vu ton frère non plus » rajouta t-il, sans savoir si cela lui apportait un peu de réconfort. Sans savoir quoi faire, il lui serra donc la main un peu fermement.

«  Nonna, tu sais toujours faire des points de suture ? » questionna t-il par la suite. «  Évidemment, tu me prends pour qui » rétorqua la vieille dame en se levant pour venir jusqu'à son petit fils. Infirmière un jour, infirmière toujours. «  Il y a de quoi suturer et désinfecter dans mon sac » lui apprit il en se délestant non sans grimacer de son tee-shirt. C'était la seconde fois qu'il se retrouvait ainsi devant Tracy et sous la lumière blafarde de l'endroit ses cicatrices n'en avaient l'air que plus impressionnantes. Maria fut surprise de voir son petit-fils aussi peu vêtu en présence d'une autre personne que sa famille. Seule elle pouvait se vanter de l'avoir vu ainsi. C'était elle qui après son retour à la maison après soin de son corps – et de son psyché lorsque celui-ci décidait de se faire la malle.  «  Elle les a déjà vu » déclara simplement l'ancien militaire, se rendant compte un peu trop tard que ce n'était pas forcément la bonne chose à dire. «  Hum... ça et tout le reste je suis sûre ». Luka faillit s'étrangler avec le peu de salive qu'il avait dans sa bouche. Ses joues flashèrent de rouges et il ne sut que répondre, de peur de s'enfoncer un peu plus. Ce fut avec un sourire satisfait que Maria lança un regard à Tracy et s'occupa de la blessure au bras de son petit-fils.

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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyMar 3 Déc - 23:08

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Des excuses. J'aimerais pouvoir faire plus. Dire plus. Et j'aimerais mériter qu'il me pardonne. Mais en réalité, ce n'est pas le cas. Et ça ne le sera jamais. Malgré tout, je sens la pression sur ma hanche, impulsée par sa main. D'une certaine façon le contact m'apaise, même s'il ne chasse pas tous les doutes. Comment le pourrait-il ? Après avoir passé la plus grande partie de ma vie à me saborder moi-même et à me traîner chaque fois un peu plus bas. Difficile de changer certaines choses. Je ne m'attarde pas plus, continuant de l'ausculter. Il grimace par endroit, mais rien de très concluant. J'aimerais dire que je ne suis plus inquiète. Mais en réalité, ce n'est pas le cas. Un rire silencieux l'agite lorsque je râle que le monde ne peut visiblement pas être tranquilles. Dommage. Et moi je ne trouve pas ça très drôle. Mais en contexte, et vu de sa fenêtre, peut-être que si. Un bref sourire passe sur mes lèvres. Je suis penchée sur ses côtes quand je me rends compte que ses sœurs pourraient être ici. Il me dit avoir cherché partout. Cela me rassure. Il n'a probablement rien laissé au hasard. J'imagine qu'il sait pour les camps de prisonnières. Mais ce n'est surement pas le moment d'en parler. Je m'en voudrais d'inquiéter sa grand-mère inutilement. Le soupire derrière elle est lourd de sens et le sourire qu'il lui offre également. S'il n'est pas convaincu, il est convainquant, c'est déjà pas mal. Il rajoute quelque chose à propos de mon frère en me serrant la main. Je le regarde un moment et je lui dis : « Les Trevor ne sont jamais loin des ennuis... Mais je ne l'ai pas vu non plus ». Ce qui devrait me rassurer. Je n'en ai pas entendu parler non plus. Il y a un moment de pause. Le Steve de ce monde est mort. Enfin, c’est ce que j’ai appris des quelques résistants prêts à échanger quelques informations sur ce monde en échange de quelques petits coups de mains ou marchandises trouvées lors de mes recherches. S’il est réellement mort, je ne donne pas cher de la peau de mon Steve si on le reconnait. Les gens sauront qu’il est de Terre-I. Et s’il tombe des gens décidés à suivre les ordres du Collectionneur... Je réprime mon soupire et serre la main de Luka en retour. Finalement, je me redresse et me décale lorsqu'il interpelle sa grand-mère. Il retire son tee-shirt dans le but évident de se laisser soigner par sa grand-mère. Celle-ci est surprise. Je n'attarde pas vraiment mon regard sur le torse de Luka, ce n'est pas vraiment le moment. Il signale à sa grand-mère que j'ai déjà vu ses cicatrices. Je fronce les sourcils. Est-ce vraiment nécessaire de lui préciser cela ? Et la vieille italienne ne tarde pas à réagir. Je réprime péniblement le « Si seulement » qui menace de franchir la barrière de mes lèvres, tandis que Luka rougit assez vivement. J'arque un sourcil et je demande : « Pourquoi tu rougis ? ». Je roule un peu des yeux, comme je sais si bien le faire. Si encore c'était vrai, je pourrais le comprendre, mais ça ne l'est pas. Je souris moqueuse, retenant le : « Ce n'est pas faute d'avoir essayé ». Avec le recul, je me dis qu'il avait peut-être raison de ne pas vouloir aller trop vite. En tout cas, Maria n'a pas sa langue dans sa poche. Je comprends tout de même la gêne de Luka confronté à un tel commentaire dans la bouche de celle qui l’a élevé, même si d’une certaine façon, cela m’est étranger. Je détaille l’italienne. C'est un sacré morceau de femme. Et s'il elle apprenait la façon dont j'ai traité son petit-fils, je ne donnerais pas cher de ma peau.

Pendant qu'elle s'occupe de soigner sa blessure au bras, je m'approche des fenêtres avec discrétion pour guetter l'extérieur. Je sonde rapidement mais avec attention les lieux, revenant plusieurs fois à chaque fenêtre, guettant changements et autres reflets. Mais je ne vois rien. Les alentours sont calmes. Il n'y a pas de bruit au dehors ce qui semble appuyer ces observations. Nous nous sommes pas mal éloignés des lieux de l'affrontement. Mais si nous avons attiré l'attention, alors mieux vaut nous déplacer encore. Parce que les lieux risquent d'être fouillés et nous pourrions être découverts plus tôt que prévu. C'est dommage. J'aurais préféré qu'il se repose. Rapidement, je fouille le rez-de-chaussée mais ne trouve rien de très attrayant. Lorsque je reviens, je les regarde tous les deux. « Je suis entrée en contact avec la résistance... Cela fait un moment que je n'y suis pas retourné, mais je devrais pouvoir les retrouver ». Je tais le fait que je ne voulais pas y retourner sans savoir si je pouvais faire confiance à Maria. Je marque une pause avant de dire : « Il y a bien le no man's land à Brixton, mais la misère qui règne là-bas est sinistre... Les campements de résistants semblent plus adaptés pour que tu puisses te remettre et que vous soyez en sécurité ». Je regarde Maria. Bien sûr, les Amazones et les Atlantes peuvent débarquer à tout moment, mais c'est aussi le cas pour le reste des lieux de cette ville. Ici, aucun lieu ne représente un havre de paix. Hormis peut-être cet îlot de nature, mais impossible d'y pénétrer. Alors autant laisser tomber. Et puis, les résistants sont plutôt bien organisés, et réussissent à tenir à distance leurs ennemis malgré des assauts réguliers. Je n’ai pas encore tout vu, mais ils sont discrets, intelligents et rapides. Ils répondent à la force par la créativité et au surnombre par de bonnes stratégies. « Les résistants ne sont pas hostiles. Ils sont méfiants, c’est certain. Mais avec un peu de patience et en leur montrant que nous ne sommes pas dangereux, nous pourrions peut-être même les aider ». Après tout, maintenant que nous sommes là, autant en profiter, non ? Et puis, ce n'est pas mon genre de fermer les yeux sur ce qui se passe ici, ni le sien. Et je n'aime pas spécialement les Amazones, ni leur chef. Et la Diana de Terre-IV est encore plus détestable que celle de Terre-I.

Je m'approche un peu plus et le regarde. Je reste un instant silencieuse avant de dire : « S'il reste un médecin dans cette ville, il sera sans doute avec eux… ». Je n’en ai pas vu, et je n’ai pas demandé, préférant rester tranquille. Mais maintenant qu’ils m’ont côtoyée un certain temps, il sera peut-être plus aisé de le faire. Et plus que mes maigres compétences, un réel savoir médical pourrait être le bienvenu. Pour le moment, et malgré une approche de la résistance, je n’ai pas vraiment croisé de visages connus. Je me tiens assez à distance, pour ne pas les envahir et les effrayer. Ne pas m’attirer d’ennui et faire profil bas. Ayant pas mal parcouru la ville, je leur ai dit tout ce que j’avais observé et ramené par mal de choses pour leurs campements et matériel. Je n’ai que faire de tout cela. Il m’importe plus de gagner leur confiance plutôt que de rester seule dans cette ville pleine de mille dangers. « A toi de voir ce que tu veux faire, mais dans tous les cas, je pense que nous devrions nous éloigner encore ». Par sécurité. Il choisira ce qu'il préfère faire. La résistance, ou les survivants neutres à ce conflit qui se contente de tenter de survivre plus ou moins en paix. Je ne peux imposer quoi que ce soit alors que sa grand-mère est là et qu'il a toutes les raisons du monde d'être en colère contre moi. Et aucune raison de me faire confiance. Autant que possible je resterais avec lui. Jusqu’à ce qu’il ne le veuille plus. Maintenant que je l’ai trouvé, il faudra qu’il me congédie pour que je m’éloigne.  
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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyMer 4 Déc - 23:36

Tracy &
Luka

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« Pourquoi tu rougis ? ».  Face à cette question, l'homme se renfrogna. Maria, elle, ricana sous cape. «  Il est timide mon petit » déclara t-elle, en se croyant sûrement très drôle. Luka lui ne partageait pas son amusement. C'était gênant d'entendre sa grand-mère, la femme qui l'avait élevé face à ce genre d'allusions. Après tout, si il y avait bien quelqu'un qu'il préférait tenir éloigné de sa vie sexuelle, c'était bien elle. Diplomatiquement, il décida de ne rien répondre de plus et garda ses lèvres résolument pressées. Il en avait déjà assez dit. «  Qu'est ce que tu me rappelles ton père quand tu fais cette tête » souffla la vieille dame, un air à présent triste dans le regard. Retrouvant une couleur normale, l'ancien soldat lui tapota doucement la main avec tendresse. A lui aussi, il lui manquait. Bien que ses parents ne l'avaient pas élevé pendant les premières années de sa vie, son père avait été son héros. Le vide laissait par sa mort n'avait alors jamais pu être comblé. Plus aucuns mots ne furent échangés entre les deux Corleone et Maria termina de suturer le bras de Luka dans le silence.  Ce dernier grimaça quelques fois lorsque l'aiguille perça sa peau mais n'émit aucun bruit d'inconfort. Malgré l'absence d'anesthésie, la douleur restait supportable. Surtout, il avait vécu bien pire dans ses années d'expérience. A côté de ce que son corps avait subi, cela n'était rien. Et il supporta donc le tout sans broncher. Lorsqu'elle eut finit l'ancienne infirmière passa un bandage autour de la plaie pour la protéger.  Luka bougea son bras pour tester le pansement et sa mobilité. Finalement, il repassa bras et têtes à travers ses habits pour se vêtir. Sa grand mère lui donna sa veste et il la remercia d'un léger baiser sur la joue. L'italienne face à ce geste d'affection ne se fit pas prier pour se lover un instant contre son petit-fils. Sans réellement s'en rendre compte, Luka commença à passer une main dans ses cheveux en bataille. Elle comme lui avait besoin d'une douche et d'un minimum d'hygiène. Mais surtout, elle avait besoin de repos. Maria Corleone était loin d'être aussi résistante que dans le temps et avait bien plus de mal à rester debout sur ses jambes gonflées. Luka était même surpris qu'elle ait réussi à marcher aussi longtemps sans avoir à s'arrêter toutes les dix minutes. Quoi qu'il en était, elle ne tiendrait pas plus à ce rythme.

Religieusement, il écouta Tracy lorsqu'elle exposa ses idées. La résistance, il n'avait fait qu'en entendre parler mais n'avait pas eu l'occasion de les rencontrer. « A toi de voir ce que tu veux faire, mais dans tous les cas, je pense que nous devrions nous éloigner encore ». ça c'était certain. Ils ne pouvaient pas rester là plus longtemps. Ils étaient encore bien trop près du lieu de la confrontation. Et puis, l'homme avait fait une promesse. Celle de ramener ce qu'il pouvait à Whitechapel. L'endroit devait donc être leur prochaine destination. Peut être pour y rester mais au moins pour honorer sa parole. Une information qu'il relaya évidemment à ses deux partenaires de galère. Cependant, la nuit n'allait pas tarder à tomber et le trajet jusqu'à Whitechapel était long et dangereux. Ils n'y arriveraient jamais avant que le soleil se couche. Si possible, il préférait éviter d'avoir à voyager de nuit. C'était à son avis la meilleure façon de mourir. Surtout dans un territoire aussi hostile et sans le matériel adapté. Des missions de nuit pendant sa carrière il en avait fait des centaines mais là il n'était pas tout là haut dans les airs avec du matériel militaire de point et des masques à vision infra-rouge. Non là il était au sol, en zone ennemie avec une seule arme et quelques balles. «  Marchons encore un peu et trouvons un endroit sûr pour nous abriter pour la nuit ». Ou aussi sûr que possible.

La voie à l'extérieur étant libre, ils se mirent en route. Plus les minutes défilaient et plus l'énergie de Maria s'amenuisait. Lorsqu'il ne fut plus possible pour elle de continuer, Luka donna son sac et son arme à Tracy. Avec un peu d'effort, il hissa la vieille femme sur son dos et ignora ses remarques sur la perte de sa dignité. Elle ne pouvait plus avancer et des mesures s'imposaient donc. Ainsi chargé, Luka se fatigua plus rapidement, ses forces l'abandonnant au fil des minutes. Têtu comme une mule, il continua cependant d'avancer sans se plaindre, ayant toute confiance en Tracy pour protéger ses arrières. Et ses devants. Et aussi ses côtés. Car oui il était vulnérable et seule la jeune femme avait les moyens à présent de les protéger des dangers. Lorsque le soleil commença à décliner, le groupe se mit en quête d'un endroit où se reposer. Ce dernier se présenta sous la forme d'une ancienne maison de ville à moitié défoncée et un peu en retrait entre deux pans de ruines. Une pièce à l'arrière était toujours en état et protégée de ses 4 murs. Luka fit même surpris de voir une clé sur la porte. Si ils restaient discrets, dormir ici ne serait pas un problème.

Soulagé, il déposa Maria au sol et s'étira longuement. Son dos craqua et il grimaça. Tout à présent le faisait souffrir le martyre. La douleur persistante n'était pas sans lui rappeler celle qui l'avait accablée en Bialya. Sachant très bien que ces souvenirs ne lui voulaient pas du bien, il les repoussa et se concentra sur le moment présent. «  Dormire nonna ». La vieille femme acquiesça sans se faire prier et Luka lui donna sa veste pour la garder au chaud. Pendant un instant, il la regarda chercher une position confortable. La fatigue eut cependant raison d'elle et l'inconfort de la situation ne l'empêcha pas de sombrer dans les bras de Morphée. Le silence s'étendit entre Luka et Tracy avant que ce dernier ne se retourne finalement vers elle avec un léger sourire d'où perçait tout son épuisement. Il resta cependant à la contempler. Finalement, il s'approcha. Glissant un dernier regard à sa grand mère pour s'assurer qu'elle dormait bien et ne faisait pas semblant, il plaça ses doigts sur la nuque de Tracy et la ramena à lui. Doucement, ses lèvres rentrèrent en contact avec les siennes. Lorsqu'il se recula, il resta tout de même près d'elle, son front collé au sien. Ce simple geste suffisant à l'apaiser. Bien sur, une partie de lui lui en voulait encore de lui avoir menti. Mais face à la situation dans laquelle ils se trouvaient, sa colère lui semblait presque dérisoire.

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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyJeu 5 Déc - 14:38

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A ma question, Luka se renfrogne, boudeur. Cela ne me surprend pas. Il n'est pas du genre à s'étendre en explications pour tenter de contredire sa grand-mère. Bien au contraire. Déjà homme de peu de mots, il reste silencieux pendant que sa grand-mère signale qu'il est timide. Un sourire amusé passe sur mes lèvres et lui se renfrogne d'autant plus. La suite n'appartient qu'à eux et pendant qu'elle termine de recoudre sa blessure, je guette l'extérieur. Finalement, je reviens vers eux pendant qu'il se rhabille tout en exposant les possibilités que nous avons et en concluant qu'il vaut mieux quitter cet endroit et marcher encore un peu avant de trouver un endroit sûr pour la nuit. J'acquiesce et récupère mes affaires. Nous marchons silencieusement. Mon regard ne reste jamais très longtemps au même endroit. Parce que Luka a son arme, je ne m'encombre pas de celle que j'ai récupérée, me contentant de garder les mains libres. Car mes mains sont bien plus efficaces sans arme qu'avec. Et lorsque Maria n'a plus assez de forces pour marcher, alors Luka la porte me confiant ses affaires. J'empile son sac sur le mien, sur mon dos et attrape l'arme. Mon attention redouble. Ainsi chargé Luka ne me strictement rien faire en cas d'attaque. Alors je ne laisse aucune zone au hasard, guettant même les fenêtres de bâtiments. Seules les protestations de Maria ont réellement brisé notre silence. Mais elle n'a pas eu le choix, et nous continuons d'avancer ainsi. Jusqu'à ce que finalement, Luka ne jette son dévolu sur une maison. Et je suis bien contente de le laisser faire. Si je développe de plus en plus de savoir-faire à SHADE, les bons plans pour dormir en sécurité ne sont pas encore au programme. Et je pense nous avoir fait prendre beaucoup de risques les nuits précédentes.

Luka la dépose et lui conseille de se reposer. Par habitude, je vais faire le tour, veillant à ne pas m'approcher des fenêtres pour ne pas être visible de l'extérieur et une fois rassurée sur l'état de sureté du lieu je redescends. Maria remue encore un peu pour se trouver une position confortable et finalement s'endort, recouverte par le manteau de son petit-fils. Je dépose mes affaires dans un coin, et pose également l'arme de Luka contre un mur avant de me redresser. Le silence s'installe. Je ne suis pas sûre de ce que je dois dire ou faire, alors je préfère ne rien faire. LA situation est étrange, il faut bien le dire. Si nous étions seul, il serait plus aisé de parler, mais là... Ce n'est pas comme si j'étais la plus douée pour les excuses et les explications. Pourtant, je devrais en avoir l'habitude maintenant. Il se tourne, un léger sourire sur les lèvres, probablement aussi épuisé qu'il n'en a l'air. Je lui renvoie un sourire et accueille le baiser avec plaisir. Même s'il ne dure pas. Je ne recule pas, laissant mon front contre le sien soufflant : « Tu m'as manqué ». Et même si je sais qu'il peut largement survivre dans ce genre de conditions, j'étais inquiète. Et perdue. L'espace d'un instant, après mon arrivée, je me suis demandée ce qu'il adviendrait si je ne le revoyais pas. Jamais. Difficile de dire ce que j'ai ressenti. Mais je ne veux plus jamais ressentir ça. L'apaisement que je ressens à le savoir avec moi est bien plus supportable.

Finalement, je romps le contact pour me blottir contre lui. Je n'ai pas eu besoin de lui pour survivre ici. Je pense même m'en être plutôt bien sortie jusqu'à présent. J'ai faim, comme tout le monde ici, et je suis fatiguée, même si je continue à tenir debout accrochée à tout mon entêtement. Mais je ne suis pas morte, ce qui est déjà un exploit. Et je ne me suis pas fait remarquer tant que cela. Après avoir trouvé Maria, j'ai même pensé pour deux. Et heureusement que la vieille italienne était résistante, parce que ce monde n'est pas une promenade de santé. Je reste blottie contre lui un long moment avant de lui dire à voix basse : « Tu devrais dormir toi aussi... ». Je lui offre un sourire en me dégageant de lui et j'ajoute : « Je vais veiller à ce qu'on n'ait pas de mauvaise surprise ». Je peux tenir encore un peu. De longues nuits à éplucher des dossiers, sans dormir, à plaider encore et encore. Combien de fois ai-je repoussé mes limites énergétiques au-delà de ce que je pensais pouvoir faire ? Trop souvent. Et je le remercie aujourd'hui. Je dépose un baiser sur ses lèvres, trop heureuse de pouvoir le faire à nouveau. D'autant plus qu'il ne semble pas me tenir rigueur de notre dernière conversation. Enfin. Peut-être est-il encore en colère. Peut-être aura-t-il du mal à me faire à nouveau confiance, mais au moins, il ne me repousse pas. Et ça, c'est plutôt bon signe. « Essaie de dormir un peu ». Il en a plus besoin que moi. Je le réveillerais surement un peu avant le lever du jour pour dormir un peu avant que nous repartions. Après tout, je ne suis qu'une simple humaine et même deux heures de sommeil seraient les bienvenues. « Je te réveillerais pour que tu prennes la relève ». Le plus tard possible. Bien sûr, cela je ne lui dis pas. Il a beau avoir pu marcher autant, porter sa grand-mère, je reste inquiet sur son état général. L’Amazone n’y a pas été de main morte. Je regrette subitement de ne pas lui avoir fait exploser le cœur à cette erreur de la nature. Je réprime un soupire et m’installe à côté de la porte après avoir récupéré l’arme. Je devrais entendre les bruits provenant de l’autre côté si quelqu’un entrait dans la maison.


 

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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyDim 8 Déc - 21:37

Tracy &
Luka

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« Tu m'as manqué ». Un sourire se posa sur ses lèvres à l'entente de ses mots. « Toi aussi » souffla t-il tout aussi doucement. Malgré les derniers challenges qu'ils avaient enduré, il ne mentait pas. Elle lui avait manqué. Il fallait croire que malgré toute sa discrétion, toute sa prudence, elle s'était imposée d'elle-même dans son cœur. Elle s'y était faite une place. Ce fut donc sans mal que l'homme l’accueillit au creux de ses bras pour un moment. Il la serra tendrement et posa son menton sur le haut de son crâne. Pour un temps en paix, il soupira et laissa sa nervosité quitter son corps. La tension accumulée ces derniers jours fondit pour un instant comme neige au soleil. Elle laissa place à une fatigue grandissante et impossible à ignorer. Le soldat fut incapable de retenir le mouvement de ses paupières et laissa ses cils créer des ombres sur la peau sale de son visage. « Tu devrais dormir toi aussi... ». Ses yeux se rouvrirent lorsqu'elle bougea dans ses bras et se dégagea de lui pour pouvoir le regarder. Malgré son épuisement, il lui lança un sourire. Il acquiesça cependant. Il ne tenait plus debout et leur serait d'aucune utilité dans cet état. Après un dernier baiser, il laissa ses bras se détacher de son corps et commença à chercher une place confortable contre le mur aux côtés de sa grand-mère. Le militaire qu'il avait été avait définitivement dormi dans de pires endroits. Il savait donc que le sommeil viendrait sans difficulté. « Je te réveillerais pour que tu prennes la relève ». Assis contre le mur, jambes allongées devant lui, et bras croisés sur sa poitrine, il était prêt à rejoindre Morphée. Il ouvrit cependant un œil pour considérer la femme qui partageait à présent sa vie. « Trois heures. Tu me réveilles dans trois heures ». Elle aussi avait besoin de dormir et de reprendre des forces pour la journée de demain. Même si elle ne pensait pas en avoir besoin plus que les autres, elle se trompait. Ils étaient deux et il était donc impératif pour eux de se relayer autant que possible. Luka attendit qu'elle hoche la tête pour fermer les yeux. Au fond, il savait qu'elle ne l'écouterait pas. Par chance pour lui, son horloge interne était une habituée de ces situations en zone de combat. Elle se chargerait de le réveiller si Tracy oubliait.

Comme prévu, il se réveilla de lui même approximativement quatre heures plus tard. « Heureusement que tu devais me réveiller » rouspéta t-il à voix basse pour la forme. Chassant les dernières traces de sommeil de ses yeux, il se redressa et s'étira. Un grognement passa ses lèvres lorsque son dos craqua. A présent que son corps avait été au repos, il sentait clairement le tiraillements de ses muscles et ses courbatures. Sans rien laisser paraître, il termina de se relever. Il avait vu pire et pouvait donc supporter cet inconfort. Aussi désagréable soit il. Avant de prendre la place de Tracy, il s'assura que sa grand mère dormait toujours à poings fermés. Et qu'elle respirait toujours. Ce qui s'avéra être le cas. «  A ton tour, je vous réveillerai à l'aube quand il sera l'heure de partir » l'informa t-elle en récupérant son arme et en la laissant rejoindre l'endroit où elle souhaitait dormir. Par la force de l’habitude il vérifia le magasin et les balles restantes puis l'état général de l'objet. Comme Tracy avant lui, il se plaça au plus près de la porte et assuma pleinement son rôle de sentinelle pour le reste de la nuit.

x x x x

«  Chut » souffla t-il de la voix la plus basse possible en plaçant ses mains sur les bouches des deux femmes pour éviter qu'elles ne fassent du bruit en se réveillant. «  Il y a quelqu'un derrière la porte, ne faites aucun bruit ». Avec discrétion, il se remit debout et approcha de la porte. D'un geste de la main, il leur ordonna de s'éloigner vers le fond le plus reculé de la pièce. Collant son oreille contre le mur au lus près de l'entrée et canon de son arme contre le bois de cette dernière,  il tenta d'identifier le nombre d'assaillants et leurs intentions. Bien qu'il n'arrivait pas à comprendre ce qu'ils disaient, il y avait clairement des murmures de l'autre côté du mur. Un fait qui indiquait au moins la présence de deux personnes. Sauf si la personne se parlait toute seule. Ce qui sans être impossible n'était généralement pas la situation la plus probable.

Luka hésita. Pour l'instant quiconque se trouvait derrière cette porte n'était pas intéressé par la pièce dans laquelle ils étaient. Prenait il alors le risque de tirer ? Ou attendait-il que la poignée tourne pour agir ? Les deux options avaient du bon et du mauvais. Dans les deux cas, il ne pouvait cependant tuer qu'un seul ennemi et alertaient les autres de leurs présences. La situation était épineuse et Luka décida donc d'attendre de voir ce qui allait se passer. Avec un peu de chance, ils passeraient leurs chemins.

Pando
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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyMar 10 Déc - 22:13

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L'étreinte ne dura pas, mais malgré tout, elle fut presque plus ressourçante que toute une vie de sommeil. Et rassurante sur l'état de notre relation. Peut-être que finalement, les choses ne sont pas totalement foutues. Je pourrais me rattraper. De toute façon, je n'ai plus grand chose à lui cacher. Et à l'évidence, même si cela semble mieux de ne rien dire sur le moment, au final ça ne peut que créer des problèmes. Je le saurais pour la prochaine fois. Parce qu'il risque d'y avoir des prochaines fois : entre les missions de SHADE, les prochaines catastrophes qui arriveront sur notre Terre, et ce que je découvrirais surement de l'agence pour laquelle je travaille, je ne doute pas de devoir faire des choix, d'avoir des cas de consciences. Et Luka semble tout disposé à m'écouter et m'aider au besoin. Après tout, ayant lui-même été militaire, j'imagine qu'il s'est déjà retrouvé dans ce genre de situation. Après m'avoir poussé à accepter de le réveiller dans trois heures, il finit par s'installer, assis, jambes étendues, bras croisés pour dormir, ne tardant pas à trouver le sommeil. Bien installée, maintenant l'arme contre moi, oreille tendue, je guette les bruits extérieurs avec attention, accrochée à mon état d'éveil comme un chien à son os malgré les vagues de fatigues qui m'assaillent de plus en plus violemment. Et chaque craquement de la maison me rappelle pourquoi je dois rester éveillée. Chaque bruit suspect me pousse à me demander si je dois sortir de la pièce pour vérifier ou non. Mais, je n'en fais rien. Je m'accroche à ce que je sais de cette ville, me répétant mentalement les rues, les plans, les zones déjà fouillées, me rappelant les visages croisés pour tâcher de ne pas m'endormir. De temps en temps, j'avise Maria qui dort relativement paisiblement, et je vérifie que Luka est encore endormir. Lorsqu'il se réveille, je ne somnole même pas. Je suis là, assise en tailleur près de la porte, à l'écoute de l'extérieur, respiration calme et détendue.

Il râle, à voix basse, mais n'est pas réellement en colère. Quoi qu'il en dise, il avait besoin de dormir. C'était important. Je lui offre un sourire, même pas désolée, pendant qu'il s'étire. Je tâche de ne pas m'inquiéter d'entendre son dos craquer comme ça. Une fois debout, il inspecte sa grand-mère du regard, ce qui me laisse le temps de me lever et lorsqu'il se tourne vers moi, il me dit qu'il nous réveillera à l'aube, quand il sera temps de partir. J'acquiesce pendant qu'il inspecte l'arme et le regarde s'installer, avant de m'approcher de mon sac. Je retire mon blouson et m'assois à proximité de mon sac à dos, dans un coin de la pièce, pas de fenêtre dans mon dos, l'assurance que personne ne viendra de par-là, sauf à défoncer le mur, ce qui me tuerait probablement. Je retire le couteau à ma ceinture, avant de m'allonger, me roulant en boule, bien rangée et repliée sur moi-même, histoire de ne rien laisser dépasser. D'un bras, je me recouvre de mon blouson, habituée à le faire, avant de rester là. Pendant quelques minutes, je garde les yeux ouverts, fixés sur le porte avant de finalement, arrêter de lutter contre le sommeil.

J'ouvre les yeux au moment où Luka pose sa main sur ma bouche. S'il n'y avait pas eu son murmure, j'aurais paniqué. Mais étrangement, mon cerveau reste calme. Est-ce que c'est un rêve ? Non. Je ne le crois pas. Il me faut quelques secondes pour réellement me tirer du sommeil et me redresser silencieusement. Il y a quelqu'un derrière la porte. Well. Il nous demande d'aller vers le fond. Je ramasse le couteau dont je m'étais débarrassée avant de dormir et je le tends à Maria, juste au cas où. Il pourra bien m'en vouloir plus tard s'il le souhaite. De mon côté, c'est une arme que je sors de mon sac avant de reculer. Juste au cas où. Et d'instinct, je me place devant l'italienne, les deux mains bien accrochées à mon arme, pointée vers la porte, prête à tirer au moindre souci. Mâchoires serrées, l'ensemble de mes muscles tendues, je tente désespérément d'entendre ce qui se passe de l'autre côté du panneau, mais je suis trop loin. De l'autre côté, quelqu'un fouille la maison. Et si pendant de longues minutes rien ne se passe, le temps semblant même s'être arrêté et le silence n'étant troublé que par nos respirations plutôt contrôlées à tous. Même si les bruits de mon cœur tambourinant si fort dans ma poitrine doivent surement être entendus à des kilomètres. Je retiens ma grimace. Si je ne m'en sors pas trop mal sur le terrain - et pour cause, je continue à survivre à toutes mes mésaventures - je déteste attendre. Ne pas savoir ce qu'il va arriver. Et le simple fait d'imaginer tirer sans voir qui va entrer me révolte. Et s'il ne s'agissait que d'adolescent ? Cela me tuerait de découvrir cela. Le silence se prolonge et soudainement, la poignée tourne. Une fois. Verrouillée, le battant ne s'ouvre pas. Pourtant, l'instant d'après, la serrure saute et la porte s'ouvre à la volée. Dans le mouvement, j'ai finalement choisi de coincer l'arme sous mon bras, me permettant ainsi de figer le fumigène artisanal qui s'apprêtait à nous enfumer. L'engin ne fonctionne pas et je ressors l'arme, la pointant vers la porte. Ce ne sont ni des amazones, ni des atlantes. Pas leurs méthodes. Alors quoi ? Qui ? Des pillards ? Des résistants ? Des gens qui cherchent juste de quoi survivre ? Lorsque l'un d'entre eux rentre, je le reconnais tout de suite. Et à l'évidence lui aussi. Un sourire s'étire sur ses lèvres : « Mais qui voilà donc ? Regarde, on dirait bien la petite conne qui a tué ton frère... ». Ah oui, c'est bien ça. Je retiens ma grimace, parce que quand même, il faut une énorme malchance pour réussir à retomber sur le même groupe de charognards deux fois de suite. Une chance, cet idiot n'a pas vu Luka. Il se contente de s'approcher, pensant probablement que je ne vais pas tirer pour voir pourquoi son engin ne fonctionne pas, il le pousse du pied, mais cela ne le déplace pas. Un autre homme entre alors, plus trapu et visiblement plus fou que l'autre. Yeux injectés de sang et très en colère contre moi. Lui par contre voit Luka et avant qu'il n'ait le temps de dire quoi que ce soit, je baisse mon arme, tire dans le genou du premier homme rentré qui se plie sous la surprise et sous la douleur et j'en profite pour lui asséner un coup de crosse le plus violemment possible. Avec toute la hargne que j'ai en moi d'être ici et de devoir survivre dans ce monde avec trois fois rien témoin de la souffrance de nos deux peuples. Il s'écroule, conscient mais sonné. Je me redresse pour voir où en est Luka. L'affrontement est flou et quand finalement, l'un des deux arrive à repousser l'autre, les deux armes sont pointées mais je ne veux pas prendre le risque. Le premier coup de feu à probablement trop attiré l'attention. Dans la confusion, je range mon arme dans ma ceinture et quand le pillard s'apprête à tirer je tente de le figer. Mais la panique de voir Luka être blessé change la donne et en réalité, l'homme explose, ses molécules se disloquant dans l'air. « Oh non. Merde. Merde pas encore ». Je l'avais fait dans le paradoxe. Et dans notre réalité, à Morro Bay contre un trencher. Mais je n'avais pas réussi à le refaire depuis. Je déteste ça. C'est... C'est vraiment horrible.

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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyDim 15 Déc - 22:05

Tracy &
Luka

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Le jeu était fait de patience. Attendre, encore et toujours de voir ce que l'autre allait faire. Un duel auquel s'était bien trop de fois adonné le miliaire qu'il avait été. De tout son cœur, il priait cependant pour que les gens derrière cette porte fasse demi-tour et disparaissent dans la nuit. Tout en sachant au fond de lui que ce n'était probablement pas ce qui allait se passer. N'importe qui dans leurs situations à tous aurait ouvert la première porte fermée. Et ce même si ce n'était pas le réflexe de survie le plus intelligent. Après tout, il pouvait y avoir tout et n'importe quoi derrière le panneau fermé d'une porte. Un ennemi, un allié. Quelqu'un que l'on pouvait vaincre ou au contraire quelqu'un trop fort pour nous. Luka savait cependant depuis longtemps que la logique était une science qui différait pour chacun et que les réflexes instinctifs n'étaient que rarement les bons. Dans une guerre et en terrain hostile, le militaire savait qu'il fallait pratiquement toujours faire l'inverse que ce qui paraissait logique. Ainsi, il fallait se cacher au lieu de courir le danger. Une balle allait plus vite et plus loin d'un humain. Des exemples, il en avait des dizaines en tête et sa situation ne pouvait que lui rappeler celles similaires qu'il avait vécu en Irak et Afghanistan. Car même en étant pilote de formation, l'homme n'avait pas toujours été caché dans un hélicoptère ou un avion. Parfois, ses bottes avaient été au sol, dans la poussière.

Doucement, la poignée tourna puis fut relâchée. Un test. Le personne derrière essaya plus franchement, réussissant cette fois-ci à ouvrir la porte. Avec la force de l'habitude, Luka se fit le plus petit possible – et e malgré sa stature. Dos bien à plat contre la surface du mur, il laissa le canon de son arme suivre l'homme au visage sale. Ce dernier ne l'avait pas encore vu. Bien trop obnubilé par sa bombe de fumée défectueuse – merci Tracy – et par la vision de cette dernière. Luka ne put être que surpris des mots qu'il prononça par la suite. Ainsi, ils s'étaient déjà rencontrés. La faute à pas de chance. Vraiment. Parfois le hasard faisait vraiment mal les choses. Alors qu'il s'apprêtait à passer derrière lui, son comparse décida de se rajouter à la fête. Plus gros, plus grand et plus conscient de ce qu'il y avait autour de lui. Le combat s'engagea alors rapidement entre Luka et le nouvel assaillant. L'air mauvais placé sur le visage de ce dernier en disait long sur ses intentions et l'américain ne comptait pas le laisser les mettre à exécution. Trop près de lui, il ne put utiliser son arme de peur e blesser le reste de l'assemblée. Si les tuer eux ne lui faisait ni chaud ni froid, il ne voulait pas risquer de toucher Tracy ou sa grand mère. Ce fut alors avec ses poings qu'il attaqua ou riposta. Son état physique était cependant en berne et ce qui aurait du être un combat facile pour quelqu'un de son niveau se transforme en joute à armes égales.  Plus encore lorsqu'ils se retrouvèrent face à face, à se tenir en joug.  

L'assaillant n'eut néanmoins jamais le loisir de presser son doigt sur la détente. Il explosa. Littéralement. De surprise et par réflexe, Luka ferma yeux et bouche lorsqu'un liquide chaud s'abattit sur la peau de son visage. Il savait sans avoir besoin d'ouvrir les yeux ce qui coulait sur son visage. Rien que l'odeur était suffisante à son identification. Par ailleurs, ce n'était pas la première fois qu'il recevait des éclaboussures de ce genre. « Oh non. Merde. Merde pas encore ». Ce fut les paroles paniquées de Tracy qui forcèrent Luka à amener sa main à son visage pour enlever le gros du sang qui recouvrait ses yeux. Puis il ouvrit ces derniers. Sans un mot, il se tourna vers les deux femmes. Sa grand mère, main sur sa bouche, le regarda yeux ronds. Plus de surprise que d'horreur. Luka n'oubliait pas qu'elle en avait vu des vertes et des pas mûres tout au long de sa carrière. Surtout, elle avait survécu à une guerre mondiale. Même si elle n'était que très peu âgée aux moments des faits. Sans un mot, elle baissa sa main et alla attraper un bout de son tee-shirt trop large qu'elle déchira de ses mains noueuses. Luka la remercia du regard et commença à se débarbouiller le visage. « J'espère pour toi Tesoro qu'il n'avait pas de maladie . Il manquerait plus que tu attrapes je ne sais quelle maladie qui nous ai inconnu. Ou pire une méningite cérébro-spinale ou la tuberculose ». Luka stoppa ses gestes pour regarder sa grand mère soudainement horrifié par cette perspective à laquelle il n'avait jamais songé. Jamais une fois dans sa carrière. «  Je suis sûre que ça ira » termina finalement Maria en avisant les yeux écarquillés de son petit-fils.

Un étrange silence plana entre eux pendant quelques instants et Luka secoua finalement la tête pour chasser les pensées noires que la vieille femme venait de lui mettre en tête. Avec sa peau toujours rouge et marquée par le sang , il se tourna vers Tracy et lui demanda si elle allait bien. Il la remercia aussi de lui avoir probablement sauvé la vie. Le reste de la conversation viendrait plus tard lorsqu'ils auraient le temps d'en parler. Quant à Maria, si elle était choqué par ce que venait de faire la jeune femme blonde, elle n'en montra rien et alla même jusqu'à tapoter gentiment son épaule. «  Allez mon enfant, on doit partir » lui souffla t-elle et Luka acquiesça. «  Tracy on vous met devant, clairement vous savez mieux faire que nous » crut elle bon de rajouter avec une dose d'humour qui était certainement très déplacé. Sa manière à elle de ramener les choses à la normale. Ou autant se faire que peu.

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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyLun 16 Déc - 19:52

Find my way home

L'explosion est silencieux. Pour dire vrai, cela ressemble plutôt à une dislocation, comme un comprimé effervescent en bien plus rapide. Tellement rapide que finalement, il n'y a plus que du sang qui gicle à la ronde. A peine quelques gouttes sur moi, mais bien plus sur Luka dont tout le visage est recouvert. Je grimace. Le pauvre. Je ne veux même pas imaginer quelle sensation cela doit être. Quand à ce bruit, je crois que je ne pourrais jamais l'oublier. Un bruit mat, d'éclaboussure, à mi-chemin entre le splash de l'eau et le bruit d'une éclaboussure de peinture plus épaisse que l'eau. Une nausée assez fulgurante me monte. Ce n'est pas la première fois que je tue, après tout, j'avais envoyé son frère dans le royaume des morts à peine quelques jours plus tôt. Mais ça... ça, c'est absolument ignoble. Le visuel. Le bruit. L'odeur. Non, définitivement, je ne peux pas. Je parviens à maîtriser le haut le cœur à grand peine. Maria bouge et vient donner un morceau de tissu qu'elle vient de déchirer. Moi, je ne bouge pas. Incapable de le faire. C'est comme si tout mon corps s'était figé et qu'il ne pourrait plus jamais bouger. Et j'ai un blanc encore plus énorme quand j'entends les paroles que l'italienne dit à son petit-fils. Méningite cérébro-spinale. Tuberculose. Bien sûr, elle ne le dit pas, mais mon esprit s'arrête sur d'autres maladies comme le SIDA ou différentes formes d'hépatites. Je grimace. La moindre maladie ici prend des formes monstrueuses. Il pourrait même développer des maladies éteintes dans notre monde voire même inconnue (comme Maria l'a si bien dit) venues des océans et véhiculées par les atlantes.

Black out. Mon cerveau s'est simplement arrêté de penser. Parce que je ne suis pas en mesure de réfléchir à ce qu'il se passerait s'il avait vraiment une maladie. Et s'il mourrait ? Non. Je ne le supporterais pas. Pas encore une fois. Et là, je me dis que peut-être ça serait mieux pour nous deux - ou peut-être seulement pour moi - si je n'étais pas autant attachée à lui. Je suis toujours debout, mais absolument pas en mesure de bouger. Pourtant je sais bien qu'il le faut. Mais c'est comme si les terminaisons nerveuses de mon corps ne voulaient plus fonctionner. Ou comme si mon cerveau ne voulait plus donner d'ordre. Ou peut-être les deux. La voix de Luka me tire de ma transe. Il me demande si je vais bien et me remercie. J'arrive finalement à lui sourire. Le rassurer. Je vais bien. Je suis toujours debout, vivante et personne n'est blessé. J'acquiesce à l'affirmative. J'irais bien. Mon estomac commence déjà à cesser de faire des siennes. Et comme me le signale Maria en venant me tapoter sur l'épaule, il faut bouger. Mon enfant. Je la regarde, un peu surprise. Cela fait bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé comme ça. Et je n'arrive pas bien à identifier ce que cela déclenche chez moi. Mais ils ont raison, il faut bouger. Et je n'ai pas encore esquissé le moindre geste qu'elle ajoute déjà un commentaire. Et là, il me faut quelques secondes pour intégrer ce qu'elle vient de dire. Je la regarde, choquée, puis je regarde Luka, avant de la regarder à nouveau. Elle n'a pas l'air en colère. Ni même choquée. En réalité, elle réagit avec un sang froid extrême. Même si dans le fond, cela ne devrait pas m'étonner parce que jusqu'à présent, elle a toujours été comme ça depuis que je l'ai trouvée. Depuis le moment où elle n'a pas crié, à ce moment dans la voiture où elle a laissé échapper un cri - première réaction vraiment dangereuses - elle n'a toujours été que calme et écoute attentive à chaque chose que j'ai pu dire ou qu'elle a pu voir. Je me contente d'acquiescer et je rassemble rapidement des affaires que je n'ai finalement pas vraiment sorties. Cependant, je tire quand même la bouteille d'eau de mon sac pour en boire une gorgée, histoire d'hydrater ma gorge très sèche, avant de la tendre à Maria et à Luka. Une fois nos affaires d'eau réglées, je la range, ferme mon sac, rajuste mon arme - celle de SHADE - dans son holster. Celle prise sur le cadavre est toujours au fond du sac. Et rassurée sur l'identité de la vieille femme, je lui laisse le couteau. On ne sait jamais, cela pourrait lui être utile. J'enfile mon blouson et mon sac à dos, puis je sors de la pièce. Je souffle : « Il faudrait qu'on trouve un coin pour te nettoyer ». Mieux que ça. Il ne peut pas rester comme ça. Trop de risques d'infection. Mais en attendant, il faut avancer.

Et une fois que nous nous sommes mis d'accord sur l'endroit où nous nous rendons, nous reprenons la route. Mains libres de pouvoir être utilisées, je ne peux m'empêcher de me demander si je pourrais faire exploser une amazone. Parce qu'elles sont plus résistantes que de simples humains. Leurs compositions sont différentes. Peut-être faudrait-il que je m'y reprenne à plusieurs fois. En tout cas, pour le moment, j'aimerais bien éviter de recommencer, parce que c'est vraiment ignoble. Je déteste ça. Encore plus s'il doit rester quelque chose derrière. Je préfère encore les immobiliser et trancher une gorge. Enfin, en réalité, je préférerais éviter d’avoir à tuer quelqu’un avant un moment. Même si je dois avouer l’avoir fait sans avoir le choix, cela ne me plaît pas. Qui suis-je pour déterminer si quelqu’un a le droit de vivre ou de mourir ? Bien sûr, pour protéger ceux que j’aime ou pour survivre moi-même, il y a des moments où on n’a pas le choix. Mais est-ce réellement vrai ? N’aurais-je pas pu me contenter de les figer tous les deux ? Nous n’aurions eu qu’à partir et personne ne serait mort. Surement. Je veux rester convaincue qu’il existe d’autres solutions que mettre fin à la vie de quelqu’un pour régler les problèmes. Finalement, lorsque nous arrivons à Whitechapel, il faut quelques minutes de négociation avant que l’on ne nous laisse passer. Je ne suis pas mécontente de revenir ici. Si je sais que les amazones peuvent débarquer n’importe quand, il y a moins de risques ici. Et d’ailleurs, pendant que Luka discute avec l’un des résistants, je vais chercher de l’eau. J’emprunte une bassine promettant de la ramener et je remplis ma bouteille d’eau contre quelques-unes des pièces métalliques que j’ai dans mon sac. Quand je reviens je le laisse terminer et finalement, une fois dans un endroit plus calme, je lui tends la bassine. Vraiment, il faut qu’il se débarrasse de ce sang.
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MessageSujet: Re: Find my way home ✽ Luka   Find my way home ✽ Luka EmptyDim 19 Jan - 23:33

Tracy &
Luka

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Après une pause eau – pendant laquelle il entreprit de se débarbouiller un peu plus le visage en mouillant le bas de son tee-shirt, qu'il passa ensuite sur son visage – ils se remirent en route. Peu de paroles furent échangées entre eux et le silence fut rapidement pesant. Malgré tout, ce dernier restait indispensable. Dans une zone de guerre autant se faire aussi discret que possible. Encore plus après un événement traumatisant. Ce petit épisode n'avait fait que leur rappeler les dangers qui se trouvaient à chaque coin de rue. Ils n'étaient pas tous seuls ici et ne pouvaient pas se permettre de l'oublier. Et puis seul un silence de plomb pouvait permettre à Luka et à son expérience de repérer aux bruits les dangers. L'homme était à bien des égards un prédateur et agissait donc comme tel lorsque la situation le demandait. Et là, tout de suite, elle le demandait. Le chemin, entrecoupé de pause pour s'assurer des routes, fut long et réellement fastidieux. Chacun garda pour lui son mécontentement et avança cependant sans se plaindre. Plus d'une fois, le militaire jeta cependant un coup d’œil à sa grand mère pour savoir comment elle s'en sortait. Ses traits tirés laissaient apparaître la fatigue mais elle persévérait. Autant qu'elle pourrait mettre un pied devant l'autre, Luka ne se faisait pas de soucis.

Ce fut avec un réel soulagement qu'ils arrivèrent finalement à Whitechapel. Sans relâcher sa prudence – primordiale même ici -, l'homme se redressa et moyenna leur entrée. L'ancien miliaire n'eut guère le temps de faire quelques pas que déjà il fut accosté par son contact. Fidèle à sa promesse, Luka déposa son sac à dos à ses pieds et commença à sortir les objets qu'il avait pu récupérer. Il en laissa de côté pour sa propre santé et pour celles de ses alliées. Dans une guerre, il fallait parfois faire preuve d'égoisme. On ne pouvait pas tout donner, sous peine de compromettre sa propre sûreté. Sa propre existence. Et ça il en était tout bonnement hors de question. Si Tracy pouvait survivre sans lui dans un endroit aussi hostile, sa grand mère restait vulnérable. Et il ne comptait pas la laisser seule, livrée à elle-même. En toute honnêteté, l'italien ne comptait pas non plus mourir sur cette terre désolée. Et il agirait donc au meilleur de ses capacités pour éviter que cela se produise. Aujourd'hui, cela passait par garder suffisamment de produits médicaux pour soigner ses blessures actuelles et futures ainsi que celles hypothétiques des gens qui l'accompagnaient.

L'échange fait, l'homme le remercia et retourna s'occuper de ses propres affaires. Coeur léger, Luka entreprit donc de suivre Tracy, Maria sur ses talons. Ils trouvèrent une vieille fontaine détruite – et depuis longtemps sans eau – sur laquelle la vieille italienne se laissa tomber. Luka la regarda étirer ses jambes et grimacer. Dans un coin de son esprit, il se promit de leur apporter un peu de réconfort en massant ses jambes lourdes et certainement gonflée. Il n'avait pas oublié que sa grand mère avait depuis des années tendances à porter des bas de contention. Il n'osait imaginer l'inconfort voir la douleur qu'elle devait à présent ressentir. Il s'en voulut presque de l'avoir fait marcher autant. Presque car ils n'avaient pas eu le choix. Et ne l'auraient probablement pas de sitôt. Pas avec l'état actuel des choses dans le coin. Le plus intelligent était encore de ne jamais rester trop longtemps à un même endroit. Pour rester en vie, il fallait bouger et éviter de peindre une cible plus grosse qu'eux dans leurs dos.

Avec un sourire, il accepta la bassine remplie d'eau que lui tendit Tracy. Doucement, il la posa sur ses genoux lorsqu'il eut finit de s'asseoir. Sans miroir pour se regarder, l'homme savait cependant qu'il allait avoir beaucoup de mal à enlever l'excès de sang sur sa peau de manière efficace. Et puis, l'objet était bancale sur ses cuisses du fait de sa position. «  Tu m'aides ? » finit il alors par demander à Tracy, ayant une pleine confiance en ses capacités. A côté de lui, sa grand mère laissa remonter un son amusé le long de sa gorge et garda les yeux fermés lorsqu'il tourna son visage vers elle. Clairement, elle avait une opinion sur la situation.

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