gods among us
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal


Partagez
 

 Why so serious? [Feat. Joker]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyVen 1 Nov - 20:52



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès 

Il y a quelques mois...

« Je n'ai jamais écrit ce torchon! Et vous savez très bien que ce que vous avez fait va à l'encontre de l'éthique journalistique. Vous avez déformé mes propos et arrangé le tout pour contre-carrer le Gotham Mirror et ses articles scandaleux! Je veux un démenti et je veux que mon nom soit dissocié de cet article! »

Vicki était absolument hors d'elle et pour la mettre dans un état pareil, croyez moi, il fallait y aller. Elle qui d'ordinaire était plutôt du genre à s'écraser et à subir, là, sa rédactrice en chef avait été trop loin. Que l'on se moque d'elle derrière son dos, ça pouvait passer. Que l'on critique son style et ses idées, ça pouvait passer aussi. Mais que l'on s'attaque à la seule chose à laquelle elle tenait vraiment, ça non! Ses articles, c'était toute sa vie. Elle mettait une partie de son âme dans chacun d'entre eux. Vicki était intègre et faisait toujours en sorte d'être la plus neutre et impartiale possible. Seule la vérité comptait à ses yeux et cela était très important pour elle que les Gothamiens en bénéficient. Alors, lorsqu'elle avait lu son article déformé et bafoué dans le journal du matin, elle avait littéralement vrillé. Quelqu'un, Sandra en l’occurrence, s'était permis de réécrire certaines phrases pour rendre l'article plus racoleur et sensationnel. Alors oui l'article faisait parler de lui, oui il boostait les ventes, mais ce n'était pas l'article de Vicki Vale. Voir son nom associé à un tel ramassis de merde ulcérait la journaliste. Et pour la première fois depuis son entrée à la Gotham Gazette, elle avait tapé du poing sur la table et exprimé clairement son opinion. Non, elle ne pouvait tolérer une telle bassesse, elle ne pouvait laisser passer sans l'ouvrir. Après une courte enquête, elle avait rapidement découvert que Sandra Morgan, sa rédactrice en chef, était derrière tout ça. D'ailleurs, cette dernière n'était absolument pas ravie de voir la petite rouquine débouler en mode tornade dans son bureau.

« Vous vous prenez pour qui Vale? Vous n'êtes rien ni personne pour exiger quoi que ce soit ici. Qu'est-ce que vous allez faire? Vous n'avez aucune preuve. C'est votre parole contre la mienne. Vous devriez plutôt me remercier de vous avoir offert cet article sur un plateau d'argent. Vous avez bien besoin d'un coup de pouce, vos articles sont soporifiques et n'intéressent personne. Ne me cherchez pas trop Vale, vous n'êtes pas indispensable. »


Ah ça, ça ça devait la démanger depuis un bon moment la Sandra. Elle n'avait jamais digéré que Vicki soit engagée sans son avale. D'ailleurs, l'a journaliste la soupçonnait d'être à l'origine de la rumeur selon laquelle elle avait été pistonnée parce qu'elle était la fille du commissaire Vale. Sandra avait tout fait pour que Vicki craque, pour qu'elle quitte d'elle même sa place. Elle l'avait exploité en lui confiant des tâches qui ne lui incombaient pas. Elle lui faisait faire des heures supplémentaires, encore et encore. Elle lui refilait les sujets les plus ennuyeux et basiques. Mais Peter Sullivan, le grand patron de la Gotham Gazette, avait vu le potentiel de Vicki. Il l'avait engagé lui même, en personne, et avait donc tiré les bretelles de Sandra pour qu'elle mette plus en valeur les talents de la rouquine. Vous imaginez bien que cette sale pie l'avait extrêmement mal pris. Très certainement pour ça qu'elle avait fait ce sale coup à Vicki.

« Très bien, dans ce cas nous allons voir ce que Peter en pense. Peut être que la vérité l'intéressera, lui. »

« Faites très attention Vicki, vous jouez dans la cour des grands là. Vous portiez encore des couches que j'écrivais déjà en première page de cette gazette. Je connais du monde et je peux vous griller Vale. Fermez là ou j'anéantis votre carrière. Réfléchissez-y bien, qui pensez vous que l'on va croire? La recluse ou moi? Sur ce, bougez vos fesses de mon bureau et estimez vous heureuse que je ne vous vire pas sur le champ. »

Vicki ne savait plus quoi faire, elle savait pertinemment que ces menaces étaient réelles. Ce n'était pas du flan ou de l'intimidation. Sandra avait le bras long et un carnet d'adresses solides. Et puis elle s'entendait très bien avec Peter, elle le connaissait depuis des années... La rouquine commençait à se demander si finalement elle ferait le poids. Elle était furieuse, elle n'avait pas les idées en place. Elle préférait donc s'isoler et réfléchir avant de faire quoi que ce soit. Sans dire un mot, elle quittait donc le bureau de Sandra. Mais, en fin de journée, elle ne savait toujours pas quoi faire. Elle ne voulait pas se griller dans le métier mais elle ne pouvait pas délibérément laisser cet article frauduleux et mensonger signé de son nom. Cela la dégoutait au plus haut point, ça la prenait aux tripes. Non, elle ne pouvait pas, c'était plus fort qu'elle, elle devait dire la vérité à Peter. Elle avait alors pris l'ascenseur pour se rendre au dernier étage, là où était le bureau du chef. Mais lorsque les portes de l'ascenseur s'étaient ouvertes, elle avait aperçu au loin Sandra riant aux éclats avec lui. L'hésitation s'emparait d'elle à nouveau, le journalisme c'était toute sa vie et elle ne pourrait vivre sans. Alors, finalement elle préférait laisser la nuit lui porter conseil. Elle rentrait donc chez elle, tête baissée, honteuse, furieuse et surtout désemparée. Elle ne pensait alors pas une seule seconde, lorsqu'elle tournait la clé dans la serrure de son appartement, qu'une nuit de véritables calvaires l'attendait... Une nuit qui allait la marquer à jamais et changer sa vie.


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyJeu 7 Nov - 13:03



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès 

Il y a quelques mois...

L’article du Gotham Mirror était en première page et débutait avec un titre tout aussi racoleur et mensonger que son contenu. Le clown du crime y était dépeint ni plus ni moins que comme un pauvre type, ridicule à souhait. Tout l’article était tourné de manière à rendre le Joker risible. Ses crimes y étaient dépeints comme de mauvaises blagues de mauvais goût qui ne faisait rire personne d’autre que lui-même et ses acolytes, ceux-ci étaient dépeint comme des marginaux qui faisaient semblant d’être fou. Le Joker lui-même était traité comme un criminel lambda qui usaient de costume, maquillage et d’effets de manche afin de se sortir du lot, mais qui masquait surtout un manque flagrant de génie. Le Joker s’étouffa à moitié en lisant ses soi-disant origines de comédien de stand-up raté, son sourire élargit serait dû à un mauvais maquillage qui aurait abimé sa peau, ses cheveux vert une couleur de bon marché. Tout chez lui serait bidon jusqu’à son nom, Joker. En réalité, l’article tirait non seulement à boulet rouge mais semblait vouloir le provoquer. Si seulement cela avait été un piège lancé par le GCPD, les pauvres journalistes auraient pu espérer s’en sortir.

Joker lisait cet article de bon matin, en robe de chambre violette, avec son pyjama bariolé comme le costume d’un clown que porterait un enfant, en fait, précisément le costume que porte le jeune Michael Myers quand il assassine sa sœur dans le films Halloween. C’était la période et le clown du crime aimait les références filmiques pointues, et tranchantes. Il était en train de planter ses crocs dans une tartine lorsqu’il manqua de s’étouffer et recracha tout sur la table. La minute d’après, il explosait de colère, frappait la table et y renversait tout ce qui s’y trouvait, café, chocolat chaud à la guimauve de toute les couleurs, céréales tout vola dans les airs. Il fulminait tellement que mêmes les hommes de main alarmés vinrent voir pourquoi leur patron était dans une telle rage. Le Joker les accueillit comme toujours lorsqu’il était furieux, en les prenant pour une cible sur un numéro de lancer de couteau, il leur tira dessus avec son vieux six coups. Bien sûr, les balles les manquèrent mais de peu. Et les hommes reculèrent prudemment attendant que la tempête s’arrête.

La première idée qu’il eut fut de faire exploser l’immeuble où se trouvait les bureaux du Gotham Mirror. Il avait largement de quoi faire avec les explosifs qu’il avait en stock. Toujours avoir de quoi faire une bonne fiesta c’était la règle de base. Mais on lui fit remarquer, justement, que les explosifs devaient être utilisés plus tard dans un piège élaboré contre la bat-family. Joker saisit l’article et chercha le nom de l’auteur, s’il ne pouvait faire sauter le journal, il pouvait la faire sauter elle. Vicky Vale. Ce nom lui disait quelque chose. Elle avait fait quelques articles sur la mafia et les gangs de Gotham, et même un sur le Batman. Jusqu’à présent, elle n’avait osé s’attaquer à lui. Choix judicieux. Mais elle avait franchit la ligne, une ligne mortelle. Le Joker s’habilla donc, et passa une bonne partie de la journée à choisir le moment, le lieu et l’arme du crime. Il écrivit également une lettre, ou plutôt un pamphlet en réaction qu’il comptait agrafer sur la tête de la journaliste une fois qu’il l’aurait tué. Il finit par choisir d’aller directement chez elle, et de trouver sur place son arme du crime. De toute façon, il aimait l’improvisation. Le meurtre c’est comme un rythme de jazz, faut juste se laisser entrainer !

C’est ainsi qu’il attendit que la journaliste sorte de son travail et qu’il la fila jusqu’à chez elle. Le Joker aimait observer ses victimes dans leur milieu naturel. Bon en fait c’était des conneries, il était juste méfiant avec internet, big brother, et toutes ces conneries. La bonne vieille méthode, rien de mieux. D’autant que les gens ne regardaient plus autour d’eux totalement absorbé par leur téléphone. Il entra dans l’immeuble comme une fleur, et monta dans l’ascenseur, il avait pourtant sa tenue colorée mais personne ne faisait attention à rien, pas même à lui. Sa veste violette, son costume violet, sa chemise verte, et sa cravate de toute les couleurs, son sourire immense, rouge, comme une plaie béante, et ses yeux comme deux danseurs fous dans ses orbites. Il s’arrêta au bon étage, et se contenta de frapper à la porte. C’est dingue comme les gens manquent de bon sens. Ils pensent qu’une petite chainette peut empêcher le mal de s’engouffrer chez eux ? Le Joker avait toujours sur lui une petite pince qui lui permettait de la couper ainsi qu’un aimant qui permettait de les faire glisser. En gros le kit du bon petit voleur. Les assurances avaient beau dire à leur client de s’enfermer à triple tour, rien n’y faisait. Et le rire du clown se fit entendre alors que la porte s’ouvrait, il força l’entrée à son habitude.

« Alors ma jolie, on voulait rire du clown, s’en payer une bonne tranche ? Et bien le clown est venu danser à sa propre fête, qu’en dis-tu ? » déclama-t-il en éclatant à nouveau de rire, un rire étrange, qui semblait sonner creux. Faut dire que le Joker riait même quand il n’en avait pas l’humeur, un mauvais coup à la tête, la faute à la chauve-souris ou… grâce à lui. Joker voyait sa condition comme un réel bénéfice, sans aucun doute ! « Allons, souris, toi aussi tu vas être à la fête ! » ajouta-t-il en lui touchant le bout du nez avec son index, comme on l’aurait fait avec un enfant. Le geste semblait tendre mais fait par le Joker s’en était tout simplement flippant. « Oh mais j’oublie, tu n’aime pas mon humour, tu trouves mes blagues lamentables… » fit-il en secouant tristement la tête, jouant le clown triste.


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyMar 12 Nov - 19:08



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Vicki ne décolérait pas alors qu'elle entrait dans son modeste appartement, d'un modeste immeuble. Certes ce n'était pas le grand luxe ou les beaux quartiers de Gotham mais elle l'aimait elle son appartement. Il était simple, à son image, du moins elle aimait le croire. Vicki aimait être une femme simple, bien loin des pétasses superficielles qu'elle était parfois, malgré elle, amenée à côtoyer. Comme cette pétasse de Sandra. Je vous l'avais dit, elle ne parvenait pas à décolérer, malgré le chemin parcouru et le confort de son petit foyer retrouvé. Malgré ce que beaucoup pourraient croire, il n'y avait pas de mignon petit chat qui l'attendait derrière la porte, miaulant son affection pour quelques croquettes et quelques caresses. Miss Vale avait effectivement eu un chat, pendant plus de quinze ans même, mais ce dernier était mort, la maladie et la vieillesse l'ayant emporté. Une terrible épreuve pour la jeune femme qui ne s'en était jamais vraiment remise. Ce chat avait été comme son enfant, elle l'avait aimé plus que tout au monde. Le perdre avait été extrêmement douloureux, voilà pourquoi elle s'était refusée d'en reprendre un. Déjà parce qu'elle aurait eu l'horrible sensation de trahir la mémoire de son chat disparu et puis parce qu'elle ne voulait pas connaître ce terrible déchirement à nouveau. C'était donc un appartement complètement vide que la journaliste retrouvait. Après avoir allumé la lumière, elle retirait ses chaussures et son manteau à la volée puis elle les déposait à leur place. Toujours. Chaque chose à sa place, tel aurait pu être le dicton de Vicki Vale, tel était le dicton de Vicki Vale. Son manteau ne devait être ailleurs que sur son porte manteau, disposé dans le couloir de l'entrée. Et ses chaussures ne devaient être ailleurs que dans son meuble à chaussure, lui aussi disposé dans le couloir de l'entrée.

Une fois cela fait, elle se rendait dans le salon où elle écoutait son répondeur. Oui, vous avez bien lu, ce truc archaïque et désuet que plus personne n'utilise de nos jours. Et bien détrompez vous, Vicki en possédait toujours un et aimait ce petit rituel du soir. Il y avait d'ailleurs un message, la société de dératisation prévenait de son passage en fin de semaine pour s'assurer qu'aucun petit rongeur n'était revenu squatter l'immeuble. En effet, quelques mois en arrière, les habitants de l'immeuble, dont Vicki, avaient pu constater la présence de colocataires indésirables. Le propriétaire avait été rapide et efficace. Vicki était ravie de constater qu'il était même consciencieux et attentionné. Elle était rassurée de savoir que l'entreprise venait vérifier l'efficacité de son travail. Elle esquissait donc un léger sourire avant de se diriger maintenant dans la cuisine. Elle se lavait frénétiquement les mains, comme chaque soir, comme à chaque retour à son domicile en fait. Puis, elle se servait un verre d'eau. Elle se demandait alors ce qu'elle allait bien pouvoir manger ce soir. Oh quelque chose de léger et d'équilibré bien sûr, mais quoi? C'était toujours la corvée ça. A force, elle ne savait plus quoi faire, plus quoi cuisiner, c'était toujours pareil. Elle soupirait d'avance. Une bonne douche, oui, elle allait prendre une bonne douche avant de se décider. Cela l'aiderait très certainement à trouver l'inspiration. Et puis, elle avait bien besoin de se relaxer un peu après cette rude et éprouvante journée. Si seulement tu savais ce qui t'attendait Vicki... Tu aurais prié pour revivre encore et encore cette journée sans jamais connaître l'horrible nuit qui s'annonçait.

Vicki s'apprêtait donc à rejoindre la salle de bain lorsqu'elle entendit quelqu'un toquer à la porte... Cela était étonnant, elle n'attendait personne ce soir et cela était vraiment très rare que ses voisins lui rendent visite. La journaliste était méfiante. Elle l'était toujours, même quand il s'agissait du livreur de sushi, c'était dans sa nature. Tiens, cela lui faisait penser qu'elle commanderait bien quelques sushis ce soir. Mais ses pensées devinrent beaucoup moins futiles lorsqu'elle vit la chainette de sa porte s'ouvrir toute seule tandis qu'elle s'approchait de cette dernière. Qu'est-ce que...? Qui pouvait bien se trouver derrière cette porte, qui pouvait bien vouloir entrer chez elle de force? La panique s'emparait immédiatement de la jeune femme qui restait presque tétanisée sur place. Elle n'osait plus rien dire, plus rien faire, comme si cela pouvait réellement la sauver. Et quand la porte s'ouvrit, mon Dieu, quand la porte s'ouvrit, elle crut défaillir. C'était comme si le sol se dérobait sous ses pieds. Impossible de ne pas reconnaître l'intrus. Il ne s'agissait ni plus ni moins que du Joker en personne... C'était la première fois que Miss Vale se retrouvait en face à face avec le terrible criminel. Il était vraiment terrifiant... Le coeur de la jeune femme s'emballait et elle peinait à respirer. Et tandis qu'il s'approchait d'elle en s’esclaffant, Vicki restait pétrifiée, comme si elle ne contrôlait absolument plus son corps, comme si son cerveau ne fonctionnait plus, détraqué par la peur incommensurable qui s'était emparée d'elle. Alors, quand le doigt du Joker touchait son nez, elle sursautait. C'était comme un électrochoc, son instinct de survie qui lui hurlait "bouge toi! ta vie est en danger ma grande!". Ni une, ni deux, sans même répondre au criminel, elle se saisissait de son vase, pourtant préféré, posé sur le guéridon qui se situait tout près d'elle, et le balançait sur le clown. Façon de parler, elle ne le considérait absolument pas comme un vulgaire clown mais bel et bien comme une terrible menace, l'un des pires criminels de Gotham. Pas le temps de réfléchir à ce qu'il disait, pas le temps de réfléchir à pourquoi il était là. Là, elle devait surtout sauver sa peau.

Vicki se précipitait alors dans sa salle de bain et s'enfermait à double tours. Terrorisée, en état de panique totale, elle commençait à hyper ventiler et se laissait donc glisser le long de la porte pour ne pas tomber. Sandra... son article... son putain d'article! Le Joker s'en prenait à elle à cause de cette garce! Elle allait mourir pour un article qu'elle n'avait même pas écrit! Vicki était au bout de sa vie. Et pour couronner le tout, elle avait complètement oublier de chopper son téléphone au passage. Elle se retrouvait donc coincée dans une salle de bain sans fenêtre, et sans téléphone. Même la plus cruche des héroïnes de film d'horreur aurait pensé à prendre ce fichu téléphone. Vicki Vicki Vicki... tu avais fais une belle bourde là.

« Ce n'est pas moi qui ai écrit cet article! »


Hurlait-elle à travers la porte. Un cri désespéré pour une situation désespéré. Quelles étaient les chances que le Joker la croit?...

« Partez! S'il vous plait... »

Des sanglots apparaissaient dans sa voix, Vicki craquait nerveusement. Elle n'était pas du tout prête à affronter le Joker. Elle n'était pas encore la Vicki courageuse et battante que l'on connait. Elle n'était encore à l'époque qu'une frêle et innocente victime.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptySam 14 Déc - 10:26



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès 

Le coup du vase, il devait l’admettre, il ne s’y était pas attendu. La porcelaine éclata sur son crâne déjà amoché par le temps, les sévices, et une vie pas vraiment tendre. Le Joker avait été façonné comme beaucoup de criminels par la dureté de Gotham, et comme certains des patients les plus connus d’Arkham, il avait tiré son parti des horreurs qu’il avait enduré, il s’était taillé un personnage, il était devenu ce personnage, il répandait la terreur qu’il avait ressenti des années, la douleur qui avait été la sienne, il la partageait, avec une certaine malice, et toujours, un certain sens de l’à-propos et du spectacle. Joker soignait ses entrées, ses tenues, ses paroles et ses gestes. Mais ses victimes le remarquaient rarement, et cette journaliste l’avait dépeint comme un vulgaire clown, comme un type qui pensait être effrayant. Le Joker allait lui faire comprendre qui il était. S’il le fallait, il la façonnerait comme il avait été façonner, c’était son petit truc à lui, ça, de détruire les gens et d’en faire des créatures cauchemardesques comme lui-même. Gotham faisait ça à beaucoup de monde après tout. Croyez-vous que le Batman et ses amis chauve-souris étaient sains d’esprits et de corps ? Non, bien sûr que non ! La vie est une chienne, et le Joker n’en était que l’aboiement.

Sonné, il la voit du coin de l’œil, dans une vision toute de rouge vêtue du fait du sang coulant sur son œil, partir en courant, il l’entend à moitié, sonné encore, s’enfermer dans ce qui semble être une salle de bain. Tanguant, il s’avance vers la dite salle de bain. L’appartement est relativement petit, le chemin jusqu’à la porte close n’est pas bien long. Il l’entend couiner, hurler à travers la porte, de terreur. Ce sont des suppliques qu’il entend. Quel joli son que celui de la terreur, quelle douce chanson que celle de la panique. Le Joker sourit. Il a toute la nuit. « Je t’entends très mal, tu sais ? Ce qui est étrange pour une journaliste qui veut tant faire entendre sa voix qu’elle accepte de signer un article… comment ils disent déjà ? Ah oui, pute à clic. » Certains font l’erreur de croire que le Joker n’y connaît rien en technologie moderne, qu’il ignore tout des réseaux sociaux, d’internet, des médias. Bien sûr qu’il consulte tout cela, qu’il surveille les hastag relié à son nom mais il n’a pas de compte à son nom, il n’est pas inscrit sur toutes ces merdes qui rendent les gens totalement accro. Il connaît le monde moderne, mais il lui préfère ses fêlures, les plus antiques, celles qu’on tend à oublier.

Sa main ganté couverte à présent de sang se ferme en un poing qui vient toquer à la porte après un long silence. Toc toc fait-il. Pas de réponse immédiate. Le Joker soupire. « Faut que tu demandes qui est là, voyons ! Pourquoi diable tout le monde oublie ses classiques ? Faut vraiment tout vous rapprendre. » Elle n’était pas la première ni la dernière. Bien sûr Joker n’avait absolument pas conscience que si les gens ne riaient pas ou ne réagissaient pas à ses blagues c’est essentiellement parce qu’ils étaient trop angoissés et paniqués pour rire. Il n’avait jamais compris cela. Et cependant, avant de répandre la terreur, ses blagues ne faisaient déjà rire personne.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyMar 17 Déc - 16:03



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Recroquevillée en boule dans sa salle de bain, Vicki était lamentable, pathétique. Une biche égarée, apeurée, terrifiée... Elle priait de toutes ses forces pour que tout cela ne soit qu'un horrible cauchemar mais cela était peine perdue, le Joker était bel et bien là, chez elle, dans son salon. Et elle savait ce qu'il réservait à ses victimes, elle savait ce qu'il réservait à ceux et celles qui l'avaient offensé. Et visiblement, cet article, ce torchon qu'elle n'avait même pas écrit, avait grandement offensé le criminel. Quelle injustice... Après tout ce qu'elle avait vécu, après tout ce qu'elle avait dû affronter, après toutes les situations dangereuses dont elle était sortie partiellement indemne... elle allait mourir ici, dans son appartement, pour une faute qu'elle n'avait même pas commise. C'était d'une tristesse. Vicki ne parvenait d'ailleurs pas à cacher la sienne, les larmes coulaient et elle suppliait littéralement le clown de l'épargner. Elle n'avait pas d'autres armes, à l'époque, que ses mots pour tenter de s'en sortir. L'espace de quelques secondes durant lesquelles le silence semblait régner à nouveau, Vicki crut bien un instant qu'elle y était parvenue. Mais lorsqu'elle entendit les pas du Joker se rapprochaient de la porte, elle comprit que c'en était fini d'elle, il ne partirait pas et cette porte ne la protégerait pas indéfiniment. Que faire alors? Hurler jusqu'à la mort, ameutant ainsi les voisins, des personnes âgées et sans défense pour la plupart. Cela les mettrait toutes en danger et le clown de Gotham serait bien capable de faire sauter tout l'immeuble pour tous les punir... Non, Vicki ne pouvait pas prendre un tel risque. Elle ne pouvait pas mettre la vie de toutes ces personnes en danger. Et puis le Joker avait peut être déjà des sbires positionnés à chaque étage. Mon Dieu... Vicki imaginait déjà le pire. Elle ne voulait pas que le moindre mal soit fait à ses voisins, à d'autres innocents, elle préférait mourir sur place, dans la seconde.

La voix du Joker retentissait alors derrière la porte et Vicki Vale tressaillait. Cette voix... elle ne l'avait jamais entendu d'aussi près. Cette voix, elle ne l'oublierait plus jamais. Des images des précédentes victimes du Joker, tuées ou torturées, lui revenaient alors en tête. En tant que journaliste fouineuse, elle en avait vu des scènes de crime, elle en avait vu des clichés, et elle ne pouvait désormais pas s'empêcher de s'imaginer à leur place. Heureusement, se disait-elle, personne ne me pleurera. Elle n'avait plus son père, tué par le Seeker en personne. Elle n'avait plus sa mère, placée en asile psychiatrique depuis près de trente ans. Elle n'avait pas d'amant, pas de compagnon, et presque pas d'amis. Des connaissances à la limite mais personne dont la vie serait brisée sans elle. Il y avait bien ce détective, Jason Bard... Vicki éprouvait quelque chose pour lui, une attirance qu'elle combattait ardemment chaque jour mais lui, lui ne ressentait assurément rien pour elle. Non, personne ne la pleurerait une fois que le Joker danserait sur sa tombe et c'était bien là sa seule consolation. Une mort solitaire pour une personne solitaire. Perdue dans ses pensées, perturbée par cette perspective macabre d'avenir, Vicki ne disait plus un mot. Elle se sentait nauséeuse, abasourdie. Mais le toc toc toc froid et sinistre du clown la faisait revenir brusquement à la réalité. Il voulait jouer avec elle mais elle n'était absolument pas disposée à le faire. Elle voulait juste qu'il comprenne qu'elle n'était pas derrière tout ça, que ce n'était pas elle qui avait écrit cet article diffamatoire. Mais en même temps, elle ne pouvait pas dénoncer la véritable coupable au risque de la voir dans la même situation qu'elle actuellement. Elle était complètement perdue. La fin justifiait-elle réellement les moyens?

« Je vous jure que je n'ai pas écrit cet article, vous vous trompez de cible! On s'est servi de moi pour vous attaquer. On s'est servi de vous pour m'attaquer. »

Oui... Tout devenait clair dans l'esprit de Vicki. Sandra savait très bien les risques qu'elle avait fait encourir à sa journaliste en modifiant délibérément son article comme elle l'avait fait. Oui elle avait fait cela pour rendre l'article plus intéressant, plus scandaleux. Oui elle avait fait cela pour booster les ventes. Mais elle avait aussi fait cela dans l'espoir que le Joker s'en prendrait à une journaliste de la Gazette... et ainsi faire la première page de tous les journaux et même se retrouver aux infos du soir. Quel coup de pute! Quel coup de pub! Et tout ça gratos! Quelle garce cette Sandra, elle était prête à sacrifier une de ses journalistes sur l'autel pour faire décoller ses putains de vente. Vicki était outrée mais tout prenait enfin un sens dans sa tête. Et comme elle était le vilain petit canard, elle avait été la cible parfaite. Nombreux étaient ceux et celles qui voulaient la voir déguerpir du journal, Sandra avait fait d'une pierre deux coups.

« Vous n'êtes pas du genre à être la marionnette de qui que ce soit, je me trompe? Croyez moi, vous faites une grossière erreur... »

Autant tenter le tout pour le tout non?
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyVen 3 Jan - 20:23



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès 

Le Joker avait beau être agacé que la journaliste ne réponde pas à son toc toc et n’entre pas dans son jeu, il l’écouta néanmoins à travers la porte. Elle jurait par tous les dieux qu’elle n’avait pas écrit cet article. Il avait le plus grand mal à la croire. Elle pouvait jurer autant qu’elle le voulait, les gens étaient prêt à tous les mensonges quand ils avaient la trouille. Il avait espéré qu’elle ait un peu de ce cran qu’on disait qu’elle possédait. Le collègue qui lui avait donné son adresse parlait d’elle avec tant d’admiration, bien sûr, cela lui passa quand le Joker eut saisit le clavier du type et lui défonça la tronche à coup de clavier jusqu’à ce que les touches sautent et qu’il finisse assommé ou peut-être mort, le Joker n’avait pas vraiment vérifié. Il s’en foutait, il avait filé jusqu’à ladite adresse se moquant de laisser une trace sanglante derrière lui menant jusqu’à la journaliste. Peu importait, avant que qui que ce soit ne remonte la piste, il aurait disparu en laissant un cadavre derrière lui, comme toujours. Parfois, le Batman était assez rapide pour le coincer, surtout quand il lui avait laissé quelques indices mais cette fois-ci, il n’avait laissé aucun indice, il ne souhaitait pas être dérangé avant d’en avoir fini.

Quand la jeune femme tenta de jouer avec son égo, elle marqua un point. Le Joker n’aimait pas qu’on se joue de lui, c’était tout à fait vrai. Et il s’énervait quand on faisait de telles choses. Alors il n’était pas dit que pour la forme, il irait tuer la personne qu’elle estimait responsable, histoire d’être un minimum juste comme aurait dit Double Face. Parce qu’il lui arrivait de penser qu’il fallait être juste. Alors, oui, il allait l’écouter mais pour le moment, son plan restait le même, ils papoteraient, il l’écouterait, et ensuite, il la tuerait et ferait pareil avec la personne qu’elle estimait responsable de tout ça. Parce qu’il serait parfaitement incapable de dire qui disait la vérité, il valait mieux faire une justice à l’ancienne, les deux ou plus si plus étaient impliqués seraient tués… ou alors… il ferait exploser le bureau où elle travaillait. Il n’avait jamais trop aimé les journalistes, ils étaient toujours là ces grattes papiers à juger sans jamais faire quoi que ce soit. Ils ne se mouillaient jamais, et descendaient des gens, des commerces, des artistes juste avec leur plume assassine.

« Ma jolie, ouvre-moi cette porte qu’on en discute tout les deux. Je veux bien écouter ta théorie du complot, mais à condition que tu ouvres cette porte. » Comme le silence lui répondit, il se décida à mettre une menace dans la balance. En général ça fonctionnait. « Si tu n’ouvres pas, je vais faire sauter les bureaux du journal où tu bosses. Je ne me contenterais pas des bureaux, je ferais sauter tout l’immeuble. Comme tu le sais, je vais jusqu’au bout de mes promesses. Alors, ouvre-moi. » Il se mit à gratter à la porte, se tournant dos à celle-ci, sa tête contre le bois, un immense sourire aux lèvres, il fredonnait une petite chanson. Une chanson avec des clowns qui arrivaient, dansaient, faisaient le show, amusaient les enfants. Diantre, qu’il aimait cette comptine quand il était gamin. Et comment elle effrayait à présent toutes ses victimes.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyMer 8 Jan - 21:12



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Toujours accroupie dans son coin, Vicki attendait la réponse du Joker... Elle espérait en réalité ne pas l'entendre. Elle espérait que tout cela ne soit que le fruit de son imagination ou bien que le Joker ait finalement décidé de faire marche arrière et de quitter son appartement. Bien évidemment tout cela était totalement utopique et impossible. Mais quand la mort toque littéralement à votre porte, vous pouvez perdre la tête et vous mettre à espérer les miracles les plus improbables. C'était exactement ce qui se passait dans la tête de Vicki Vale. Elle espérait un revirement inattendu qui la sortirait in-extremis de cette mauvaise passe. Elle parvenait toujours à s'en tirer, et même si une toute petite partie d'elle continuait à espérer que ce soit encore le cas cette fois-ci, une autre partie savait que non. La chance avait tourné... Cela ne pouvait pas durer Vicki... cela ne pouvait pas durer. La voix glaçante du Joker retentissait alors à nouveau. La rouquine sursautait, affreusement déçue de s'apercevoir qu'elle avait raison et qu'il était toujours là, prêt à en découdre. Il insistait encore, teigneux et déterminé. Il voulait qu'elle ouvre cette fichue porte et Vicki était d'ailleurs très étonnée de constater qu'il n'avait pas encore tenté de l'ouvrir par lui même. Peut être ne voulait-il pas se fatiguer? Peut être attendait-il l'arrivée de ses gros bras? Ou souhaitait-il simplement faire durer le plaisir? Tout était possible avec le clown de Gotham.

L'homme prétendait alors qu'il acceptait d'écouter sa théorie du complot. Vicki relevait la tête, interloquée. Elle arquait son sourcil gauche... Elle ne le croyait pas une seule seconde, il disait tout simplement ce qu'elle avait envie d'entendre. Il tentait de l'amadouer pour qu'elle sorte. Il bluffait, elle en était certaine. Elle ne répondait donc rien, oui, finalement le silence était peut être la meilleure option pour qu'il parte. Le silence et l'ignorance. Vicki décidait alors à cet instant précis d'opter pour cette stratégie. Elle espérait alors que le Joker se lasse, qu'il renonce accablé par l'ennui. Mais cette stratégie minable tombait rapidement à l'eau lorsque l'homme la menaçait de faire exploser la Gazette et tous qui seraient à l'intérieur avec... Vicki ne portait pas ses collègues dans son cœur, c'était vrai. La grande majorité la traitait comme une moins que rien. Ils la regardaient pratiquement tous de travers et chuchotaient derrière son dos. Vicki était la bizaroïde du coin, le vilain petit canard. Mais ce n'était pas une raison pour qu'elle accepte de sauver sa petite vie contre la leur. Non... Cela Vicki ne pouvait pas le faire. Elle ne pouvait pas laisser mourir des gens à sa place.

Merde... Il la tenait le clown... La rouquine n'avait plus le choix, elle ne pouvait plus rester dans son petit trou de souris en attendant que le méchant gros chat trouve une autre proie. Non, elle allait devoir l'affronter et très probablement y succomber. Car rares étaient les survivants du Joker. Alors, tandis que le criminel fredonnait une étrange mélodie, Vicki s'était levée. Elle s'était regardée un instant dans le miroir... Ses cheveux en bataille, ses joues rouges et son mascara qui avait coulé. Elle était affreusement pathétique et faible. Ce reflet dans le miroir la dégoutait, elle se dégoutait. Elle détournait alors le regard et s'approchait lentement de la porte. Elle n'avait pas envie de tourner ce verrou, elle n'avait pas envie de tourner cette poignée, elle n'avait pas envie d'ouvrir cette porte. Et pourtant, c'était exactement ce qu'elle avait fait. Tremblante et apeurée, elle restait là, debout, sans rien dire. Sa vie était désormais entre les mains du plus terrible criminel de Gotham. Joker... Vicki Vale était tout à toi...

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyMar 11 Fév - 0:03



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès 

La porte finit par s’ouvrir, prouvant une chose, la jeune femme aux cheveux ébouriffés, à la mine décomposée, au maquillage en ruine avait plus de cœur qu’il n’en aurait jamais. Elle lui rappelait la chauve-souris, toujours prête à se sacrifier pour les autres. Joker avait bien essayé de lui dire qu’il ne fallait pas faire ça, se sacrifier toujours et encore pour les autres, que ça ne servait à rien. Au fond, c’est lui surtout que ça faisait chier, si Batou mourrait, qu’est-ce qu’il ferait lui hein ? Sans sa Némésis ? Ce n’était pas ces ridicules Robins qui allaient le remplacer, pas dans son cœur du moins, encore moins dans sa ville. Gotham était aussi noire et corrompu que ses politiciens, elle était difficile en affaire, et ne laissait pas la place du chevalier noir au premier venu, elle avait sculpté son ange gardien autant que les ténèbres qui la tapissait, et sans nul doute, l’avait-elle sculpté lui aussi, son ange au sourire bouffi, agrandit à coup de scalpel. Un sourire qui à cet instant s’agrandissait d’une manière obscène, dégueulasse, répugnante, à vous filer la gerbe, à vous donner envie de vous barrer en courant, à vous hanter jusqu’à vos cauchemars. Un sourire destiné rien qu’à elle. Sa brave petite journaliste, sa vaillante soldat qui se dressait face à lui, du moins, essayait de garder autant qu’elle le pouvait un minimum de fierté mais il devait le lui reconnaître : « Vous avez du cran ma petite. Un sacré cran. D’autres auraient fuit, par la fenêtre que vous avez à votre salle de bain. C’est étroit mais une jolie poupée comme vous au corps si fin aurait sans doute pu s’y glisser. D’autres auraient simplement vidé tous leurs fluides. Mais vous avez eu le courage d’ouvrir cette porte, et pour cela, ma jolie, je vous accorde toute mon attention. »

En disant cela, il attrapa une chaise et s’assis, à l’envers, passant ses deux jambes de chaque côté du dossier, planquant son ventre et sa poitrine contre ledit dossier, croisant les bras par dessus le dossier, et callant son menton entre ses bras croisés. Il l’observait. Elle était jolie comme ça, plus jolie ainsi, avec le mascara qui coulait, les cheveux en bataille, comme si elle venait de sortir d’un quelconque champ de bataille ou d’un asile psychiatrique. Il aimait les gens quand ils avaient l’air fou, au bout du rouleau, prêt à craquer, à tout faire exploser, quand ils effleuraient les limites de leur psyché, quand ils se sentaient basculer et que peu de choses les retenaient encore. Sage comme une image, il l’observait. Attendait. Bien sûr, elle pouvait choisir d’en profiter pour s’enfuir. Pas sûr qu’elle en ait vraiment l’occasion mais ça se tentait. Il s’était assis là, au milieu de la pièce, confortablement callé, attendant que le spectacle commence. Elle pouvait tenter de gagner la porte, d’appeler à l’aide ou essayer de l’assommer avec n’importe quoi lui tombant sous la main. Ça aussi ça se tentait. Bien sûr, il valait mieux réussir son coup car le Joker risquait de l’envoyer valser, de l’amocher vraiment salement si elle se ratait.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptySam 15 Fév - 13:37



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Le Joker... Le mythe, la légende... Jusque là, tu n'avais fait qu'écrire sur lui, tu n'avais fait qu'imaginer ce qu'il pouvait bien y avoir dans les méandres de son esprit comme dans ceux de ta mère. En le voyant de si près, en croisant son regard aussi fixement pour la première fois, tu ne pouvais t'empêcher de penser à elle. Ta mère, enfermée depuis toutes ces années dans un asile psychiatrique qui t'effrayait tellement que tu n'osais même pas lui rendre visite. Tu avais tellement peur d'y finir toi aussi, peur que la seule chose qu'elle t'ait vraiment transmise ne soit justement cette terrible maladie qui avait détruit sa vie, votre vie. Ce regard que tu voyais à cet instant précis, dans ton appartement, il te glaçait le sang, il te paralysait. Non seulement tu prenais conscience de l'ampleur du danger, du concret de la situation, mais en plus cela te renvoyait à des angoisses bien plus profondes et personnelles. Oui, le Joker te tétanisait littéralement. Tu tenais tant bien que mal debout pour ne pas t'effondrer face à lui et garder un semblant de dignité mais tu savais d'ores et déjà que bientôt tu n'aurais plus à te soucier de cela. Il n'y avait absolument aucune raison pour que le clown de Gotham ne t'épargne. Aucune raison pour qu'il ait pitié et te laisse survivre à cette petite entrevue. Tu en étais certaine, tu vivais tes derniers instants. Tu prenais alors conscience à quel point tu ne voulais pas mourir. Tu y songeais pourtant si souvent depuis la mort de ton père... à en finir définitivement. C'était à tes yeux la facilité et puis tu étais trop lâche pour aller jusqu'au bout, heureusement... Sinon, tu ne serais plus là depuis longtemps. Mais là, face au Joker, face à la mort, tu ressentais quelque chose que tu n'avais jamais ressenti, la peur, la vraie. Celle qui vous saisi aux tripes, qui vous étreint la gorge jusqu'à en perdre conscience. C'était une révélation des plus paradoxales. Tu t'offrais à la mort et tu comprenais à quel point tu aimais la vie. Quel mauvais timing Vicki Vale. Tu avais gâché toutes ces années pour en arriver là. Tu n'avais jamais réellement profité de ta vie, t'enfermant dans ta douleur, tes faiblesses, tes angoisses et tes doutes. Tu avais refusé de vivre à fond par peur de ne pas savoir le faire et maintenant que tu avais envie de tenter l'aventure, de te resaisir, il était trop tard. Oui... belle et douce ironie.

Le Joker te disait que tu avais du cran. Dieu qu'il ne te connaissait pas alors. Ou alors, c'était toi que ne te connaissais pas? C'était en réalité possible... Aurait-il pu déceler ce que personne à part ton père et Jason Bard n'avait su déceler jusque là? Dommage que tu n'en aies pas eu bien avant de ce fameux cran, tu ne serais certainement pas dans cette terrible situation. Mais après tout, on récolte ce que l'on sème non? S'enfuir par la fenêtre? Oh tu l'aurais sans aucun doute fait s'il y avait eu une fenêtre dans cette foutue salle de bain, mais ce n'était pas le cas malheureusement. Ça avait d'ailleurs toujours été le plus gros défaut de ton appartement mais tu aimais trop ce dernier pour le quitter à cause d'un si petit détail. Quand au sois-disant courage d'avoir ouvert cette porte... Là encore le Joker te surestimait, tu n'avais pas fait preuve de courage juste de bon sens. Tu préférais sacrifier ta vie plutôt que de mettre en péril toutes celles de ton journal. Oui c'était du courage mais toi, Vicki, dans ta petite tête où tu passais ton temps à te dévaloriser coûte que coûte, ce n'était pas du courage. Tu en étais convaincue, tu étais tout sauf courageuse. Étonnamment, le Joker te disait que tu avais toute son attention, il te laissait une chance de t'expliquer visiblement. Tu devais saisir cette chance Vicki, c'était peut être ta seule opportunité de t'en sortir. Le criminel s'asseyait tranquillement devant toi, te laissant alors tout le loisir de tenter une échappée belle. Mais tu savais qu'il te testait, puis honnêtement, tu n'avais même plus la force de tenter quoi que ce soit. Puis tu savais qu'à la moindre erreur, tu perdrais tout espoir et cet infime espoir que tu avais encore, c'était la dernière chose qui te raccrochait un tant soit peu à la vie. Tu ne tenterais donc rien pour t'enfuir ou t'en prendre à lui. C'était cela l'ancienne Vicki Vale.

« Je... je n'ai pas écrit cet article, vous devez me croire... »


Disais-tu toute tremblante. Tu murmurais presque...

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptySam 29 Fév - 16:55



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Touchante poupée qui ne savait parler. Joker savait pourquoi, du moins s’en doutait. Sa présence coupait bien des langues, faisait taire bien des bavards, des comiques à qui il s’était attaqué n’avaient su trouver ni blagues ni vannes pour le faire se tordre de rire, tous se taisaient, d’effroi et de frayeur. Il ne pouvait leur en vouloir. C’était leur nature, ils étaient ainsi fait. Pour avoir croisé bien des âmes, il savait reconnaître aisément ceux qui était des prédateurs et ceux qui n’en étaient pas. Mais parfois, il suffisait d’un événement vraiment traumatique, tragique pour chasser de quelqu’un son caractère, sa nature de proie, pour le transformer en autre chose, en quelqu’un comme lui par exemple ou comme le Batman. Il pouvait lire dans les prunelles de celui-ci qu’il avait vu la mort danser devant lui, qu’il avait été comme lui, au-delà de toute raison, qu’il s’était perdu dans les ténèbres, et qu’il brûlait à l’intérieur, qu’il craignait la lumière comme d’autres craignent la nuit. La journaliste lui faisant face s’était vue ôter son courage à la minute où il lui avait parlé. Dommage, il lui avait pourtant fait de beaux compliments, et il s’était même assis gentiment. Pourquoi les gens le forcent-ils encore et encore à être méchant ? Ce n’est pas qu’il ne voulait pas, ça l’amusait au fond, mais parfois il aimerait n’avoir à scarifier personne, n’avoir à jouer avec les lames et les objets pointus, à malmener la chair. Parfois, il voulait juste qu’on le fasse rire, sourire.

Le prince du rire se pencha en avant, la chaise bascula avec lui, et il redressa, le leva, et la chaise tomba derrière lui alors qu’il s’avançait vers elle. La journaliste pouvait encore hurler, tenter de s’enfuir, mais il savait qu’elle n’en ferait rien. La terreur la tenait en son pouvoir. Que disait l’épouvantail à ce sujet ? Mince, il l’avait oublié. Mais indéniablement la peur possédait un pouvoir dévastateur, et combien était-il amusant d’en constater les traces, les morsures, les coups qu’elle infligeait, ce qu’elle provoquait chez tant d’autres. Et quoi ? N’avait-il lui même été se jeter dans une cuve de produit chimique par peur ? Parce qu’il avait épousé sa peur, il était devenu autre. Il espérait que la jolie poupée en ferait de même. De sa manche glissa une lame, un scalpel, qui tomba au creux de sa main et qu’il brandit, lumineux, brillant sous les yeux de biches de la journaliste. Il caressa sa joue avec le plat de la lame, délicatement, reproduisant un geste fait des milliers de fois. Il ne dessinait pas toujours d’immenses et terrifiants sourire, parfois, la menace suffisait à le galvaniser, à le rendre ivre de joie, de cette joie malsaine qui dansait entre ses reins. « Vicky Vale, ma douce, ma belle, n’es-tu pas journaliste ? » Il tapota doucement la lame contre sa joue, si elle bougeait, indéniablement elle se couperait et le sang coulerait. Il était trop proche et la lame posé contre elle ne lui causerait aucun dommage à condition qu’elle ne bouge d’un cil. « Est-ce qu’un journaliste n’est pas supposé s’étayer sur des faits, analyser un peu la situation ? Voyons, tu as ouvert la porte pour me répéter encore cette vaine supplique ? Ma chérie, il faut que tu ais un peu plus de jugeote. Je veux des noms, je veux des raisons, je veux une histoire. Et si elle me plait, alors peut-être que tu t’en sortiras entière. » La lame effleura sa joue alors qu’il parlait, et le sang finit par perler, juste en dessous de son œil. Le geste n’était anodin. Il savait que la douleur serait trop minime pour la faire s’effondrer mais que sentir la morsure de l’acier la ferait prendre conscience de la menace.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyVen 6 Mar - 9:08



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Le regard que le Joker posait sur toi était tout aussi terrifiant que la perspective de ce qu'il pouvait bien te réserver. Tantôt tu avais l'impression de l'attendrir, tantôt tu avais l'impression d'inspirer en lui un fureur incontrolable qui ne tarderait pas à s'abattre sur toi. Tu étais terrifiée car justement il était imprévisible. Tu pouvais te croire sortie d'affaire et l'instant suivant te retrouver hurlant de douleur en le suppliant de t'achever pour que tout cela s'arrête. Oui tu regardais trop de films d'horreur Vicki Vale mais tu savais aussi que cela pouvait bel et bien exister dans la réalité... Tu avais lu autant de comptes rendus macabres que de scénarios abracadabrantesques. Tu savais, malheureusement, que la réalité n'était pas si éloigné que ça de la fiction. Et avec un être aussi instable et machiavélique que le Joker... cela prenait tout son sens. Tu le savais capable des pires atrocités et c'était cela qui te tétanisait le plus. Tu tremblais comme une feuille, tu te décomposais au fur et à mesure que le silence s'imposait. Tu tournais en boucle, répétant inlassablement la même phrase. Mais que pouvais-tu bien dire d'autre pour ta défense? Tu ne pouvais pas mentir, il l'aurait su immédiatement. Tu étais une bien piètre menteuse Vicki Vale. Tu ne pouvais pas non plus dénoncer ta patronne, tu ne voulais pas sauver ta vie au détriment d'une autre. Tu étais coincée... Littéralement coincée avec le plus grand, le plus terrible, le plus dangereux criminel de Gotham. Tu sursautais alors comme une pauvre petite chose lorsque la chaise du Joker tombait lourdement sur le sol. Tu étais sur les nerfs, incapable de te contrôler ou de réfréner tes angoisses. Tu ne hurlais pas, tu ne bougeais pas. Tu savais que cela ne ferait qu'empirer ton cas. Et puis, honnêtement, tu n'en avais même plus la force.

Puis vint finalement l'instant que tu avais tant redouté, le Joker brandissait fièrement une lame sous ton regard embué de larmes de détresse. Les choses sérieuses allaient commencé. Tu te demandais alors s'il avait tout simplement prévu de te tuer ou s'il préférait jouer un certain temps avec toi avant. Tu ne savais pas quelle serait ta résistance face à la moindre torture, tu n'avais jamais été dans une telle situation. Tu angoissais alors à l'idée que la souffrance ne te fasse cracher le morceau et dénoncer la véritable responsable de tout cela. Tu ne savais pas du tout si tu aurais la force d'endurer la moindre douleur sans craquer misérablement. Dieu... Tu espérais vraiment, sincèrement, pouvoir te montrer plus forte que ça mais honnêtement, tu ne pouvais pas l'affirmer. Tu détournais légèrement la tête lorsque le criminel vint glisser la lame sur ta joue. Elle était froide et pourtant tu avais des bouffées de chaleur. Tu te sentais mal, au bord de l'évanouissement. Tu te mettais d'ailleurs à espérer perdre conscience, cela te donnerait au moins quelques instants de répits. Un échappatoire éphémère qui serait réellement le bienvenu pour calmer ton cœur qui battait la chamade. Mais non, tu restais bel et bien consciente... Le Joker t'appelait alors sa douce, sa belle. Tu savais désormais que tu ne laisserais plus jamais qui que ce soit t'appelait ainsi. Dans l'hypothèse où tu survivrais miraculeusement à tout cela. Ces mots, cette voix... Ils raisonneraient à jamais en toi comme synonymes de terreur et d'angoisse.

Tu sursautais à nouveau lorsqu'il tapotait la lame sur ta joue en te demandant si tu n'étais pas journaliste. Question rhétorique bien évidemment , il n'attendait aucune réelle réponse de sa part. Il enchainait alors, exprimant sa déception d'entendre encore et toujours la même chose. Tu savais bien que cela ne lui plairait pas, tu savais bien qu'il en voudrait plus. Tu ne pouvais pas lui offrir ce qu'il attendait, tu ne voulais pas. Il exigeait désormais des noms, des mobiles, des explications. Tout cela, tu pouvais aisément lui donner. Toute cette merde tu avais peut être une chance d'y échapper. Mais à quel prix? Tu ne pourrais plus jamais te regarder en face si une autre personne devait perdre la vie pour toi. Et cela même si cette dernière était entièrement responsable de tout ce merdier. Sandra était la seule fautive et pourtant... tu voulais tout de même la protéger. Tu avais alors envie de hurler, de le repousser, de t'enfuir à toute vitesse mais tu en étais incapable. La lame transperçait alors ta fine et douce peau, tu fronçais les sourcils. La douleur était vive mais supportable. C'était juste un avant goût, un hors d’œuvre. La première goutte d'une longue lignée, à ne pas en douter. Tu prenais alors une profonde inspiration, beaucoup de choses t'étaient passé par la tête depuis l'entrée du Joker. Un fouillis sans nom qui t'avait mise sans dessus dessous. Un bordel monstre qui t'avait retourné le cerveau et fait perdre tous tes moyens. Mais cette coupure, nette, précise, avait agit comme un électrochoc, remettant en place ce qui devait l'être. Oui tu allais souffrir, oui tu allais sans doute mourir... mais tu y étais prête pour protéger d'autres vies. C'était ça, Vicki Vale. Soudainement, tu cessais de trembler, ta respiration se stabilisait et tu plongeais ton regard, encore embué de larmes, dans celui du Joker. C'était comme si une autre Vicki avait pris le relais... Comme si, pour supporter l'insupportable, tu avais passé le flambeau à une sorte d'alter ego plus forte et plus résistante que tu ne le serais jamais.

« Une vraie journaliste ne révèle jamais ses sources Joker... »

Ta voix sonnait comme une provocation, la provocation ultime d'une mourante qui n'avait plus à rien à perdre. Car tu l'avais bien compris, quoi que tu dises, quoi que tu fasses, tu allais y passer. Alors autant le faire avec un minimum de dignité.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyMar 31 Mar - 22:26



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Le Joker avait abattu sa première carte sanglante et avait perdu. La petite journaliste le regardait, l’œil brillant dotée d’une nouvelle résolution. Loin de lui faire cracher le morceau, il venait de lui donner du courage. N’importe qui d’autre se serait énervé, aurait tapé du pied. Le Joker non. Il la regarda pendant de longues secondes sans ciller, comme s’il voulait vérifier si elle tiendrait la distance. Parce qu’il arrivait que les gens aient un soubresaut de conscience avant de sombrer. Généralement ils se mettaient à pleurer ensuite. Mais les larmes avaient déjà coulé et elle continuait de la regarder sans que cette lueur de défi ne s’enlève de son œil. Je vais te la retirer, te l’arracher. pensa-t-il mais cette pensée disparue comme elle était venue.

Il y en avait tant, des pensées étranges qui habitaient sa caboche, des pensées violentes qui survenaient, comme des vagues prenant d’asseau son esprit, dévastant ses pauvres barrières qu’il tentait de dresser, l’ordre n’avait plus court dans sa tête malade, pas plus que la raison. Tout avait été balayé, détruit, par une noirceur abyssale amenée par une cape noire et deux oreilles de chauve souris. Qui avait besoin de sa raison ? Pas lui. Le génie du crime qu’il était en passe de devenir, le maître de Gotham, damnant le pion aux justicier, devait sa réussite à la folie. Une folie que lui-même ne contrôlait pas mais qu’il décorait de temps en temps de jolies couleurs.

« Protéger ses sources, au prix de sa vie ? » Il se pencha vers la jeune femme et secoua la tête comme une poupée sur ressort le ferait, basculant à droite puis à gauche en éclatant soudainement d’un rire qui paraissait totalement faux et sonnait étrange. Parce qu’il l’était. Certains se demandaient s’il sur jouait, d’autre si quelque chose dans sa tête avait définitivement lâché, lui s’en moquait, le rire traversait ses lèvres sans qu’il le maîtrise mais bien souvent, l’effet en était résolument intéressant. Il observa cette femme qui le défiait du regard et se lécha les lèvres boursouflées en se demandant qui craquerait le premier. « C’est parfaitement idiot mais ça m’étonne pas. Quelqu’un ayant écrit cet article est parfaitement idiot. Ça doit vouloir dire que c’est toi ! » fit-il d’un ton dramatique en se penchant à nouveau sur elle mais cette fois-ci il la saisit par les épaules.

Qu’il eut réellement décidé de la tuer ou que ce soit un simple jeu pour lui était impossible à déterminer. Ce qu’il était certain c’est qu’il la jucha sur ses épaules comme un fétu de paille et qu’il marcha droit jusqu’à la fenêtre. Là il ouvrit grand la fenêtre et le vent s’engouffra. Dans ses grands immeubles, le vent soufflait entre les tours comme s’il était piégé dans un courant d’air. Il ne lorgna même pas la hauteur, il savait qu’en l’envoyant la tête la première elle ne survivrait pas à la chute. Mais peut-être qu’elle parlerait avant, et s’éviterait ainsi une mort aussi douloureuse que pénible ? Il la déposa devant lui sans avoir la moindre délicatesse pour elle, commençant à la pousser, la tête la première vers le vide, la retenant toutefois pour éviter qu’elle ne glisse vraiment. « J’imagine que ton journal aura un chouette titre pour ta mort. Espérons que cette fois-ci ils me feront un plus joli portrait, quoi que, je pourrais aller poser une bombe à leur bureau pour m’assurer de les faire taire à jamais… t’en penses quoi ? » Le vent soufflait tellement qu’il ne l’entendait pas aussi la tira-t-il à l’intérieur. « T’as dit un truc ? »


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyMer 8 Avr - 15:24



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

C'était décidé. Même si t'étais terrifiée, même si t'étais horrifiée, tu ne sacrifierais pas la vie de quelqu'un d'autre pour sauver la tienne. Plutôt mourir que de tomber aussi bas, que de faire preuve d'une telle bassesse, d'une telle lâcheté. Dans cette foutue salle de bain, tu avais réagi comme une idiote, guidée par ton simple et primitif instinct de survie. Tu avais dis la vérité, tu en avais trop dit. Oui ce n'était pas toi qui avais cet article, oui tu ne méritais pas d'en payer le prix mais tu regrettais amèrement désormais de le lui avoir avoué sur un instant de faiblesse typiquement humain. Le Joker te toisait du regard, il ne répondait pas. C'était encore plus terrifiant que toutes ses gesticulations ou tous ces rires habituels. Parce que là, tu ne savais vraiment pas à quoi t'attendre. Allait-il rester comme ça en silence sans rien faire ou allait-il soudainement te planter une lame entre les côtes? Tout pouvait arriver et à chaque instant tu craignais le pire. Pourtant tu ne lâchais pas, pas encore... Protéger ses sources au prix de sa vie? Oui... C'était exactement ce que tu avais voulu dire, ce que tu avais insinué. En tout cas, tu espérais en avoir la force. Tu n'avais jamais été confrontée à ce genre de situations extrêmes. Tu ne savais donc pas réellement de quoi tu serais capable. Mais en tout cas, une chose était sûre, tu voulais y parvenir. Il se penchait vers toi, tu reculais tout en sachant que tu ne pouvais malheureusement rien faire d'autre. Tu étais entièrement à sa merci. Puis il éclatait de rire, te perçant presque les tympans au passage. Son rire... cet horrible rire. Il te hanterait pour toujours. Tout chez cet horrible individu te hanterait pour toujours.

Il t'observait alors, son regard te glaçait le sang. Il se léchait les lèvres, son geste t'horrifiait. Il qualifiait ton attitude d'idiote tout comme ton article. Finalement, peut être que c'était un mal pour un bien qu'il ne t'ait pas cru dans cette fichue salle de bain. Il pensait en effet toujours croire que c'était toi et toi seule l'auteur de cet immonde article. Tu ne ferais pas la même erreur deux fois, tu le laissais dire sans plus tenter de le convaincre du contraire. Tu garderais la vérité pour toi autant de temps que tu le pourrais. Certainement jusqu'à la fin d'ailleurs, si tu tenais jusque là. Il t'attrapait par les épaules, tu sentais les larmes monter. Qu'allait-il te faire? Le contact de ses mains contre ta peau te répugnait. Il t'emportait alors avec lui jusqu'à la fenêtre qui menait sur la grande rue. Non, pas ça... pas défenestrée... Quoi que.. Finalement ça irait vite et tu n'aurais pas à souffrir. A moins que tu ne survives à la chute, ce qui saurait tout simplement horrible. Les pires scénarios envahissaient ton esprit chamboulé et tu t'imaginais déjà écrasée au sol, le visage ensanglanté. Comme dans ces films où la caméra fait un gros plan sur la victime, les yeux ouverts, morte sur le coup. Oui, c'était ça la vision que tu avais tandis qu'il te menait jusqu'à cette foutue fenêtre. Sans prendre aucun gant, sans mauvais jeu de mots, le Joker te poussait tête la première vers l'extérieur. Tu avais envie de hurler mais tu te retenais. Ça n'aurait fait qu'ameuter d'autres potentielles victimes... Ton sort était de toute manière scellé. Tu étais désormais seule face au vide, maintenue en vie par le seul désir du plus grand psychopathe de Gotham City en personne... Tu ne pouvais imaginer pire scénario.

Ton journal... Un chouette titre pour ta mort... Il ne te connaissait décidément pas le Joker, il n'avais pas fait un bon travail d'investigation en tout cas. Bien que tu le soupçonnais d'en avoir simplement rien à foutre de ta petite personne totalement insignifiante à ses yeux. A ton journal, la grande majorité n'en aurait rien à faire de ta mort, un tiers du reste ne connait même pas ton existence et le dernier tiers, ils te pleureraient mais reprendraient vite leur vie. Pas de quoi faire les titres. Tu serais juste un nom parmi tant d'autres dans la rubrique nécrologique. Rien de plus. S'il espérait marquer les esprits ou faire passer un message avec ta mort... Il se fourvoyait le Joker. Bref, c'était le moment, le moment fatidique. Celui que tu avais craint toute ta vie. Finalement, tu commençais à te dire que ça serait comme une sorte de libération. Tu serais enfin libérée de tes angoisses qui te rongeaient à chaque seconde de chaque journée. Oui, tu te disais ça pour tenir le coup, pour amoindrir l'horreur de la situation et ne pas craquer. Mais c'est là, à cet instant précis, qu'il décidait de menacer tous tes collègues... Te sacrifier pour sauver une autre vie? Oui! Sacrifier d'autres vies pour en sauver une seule? Ça non. La donne était redistribuée. Tu ne pouvais pas te laisser partir ainsi avec une telle menace.

« Non pas ça! »

Essayais-tu de lui dire sans ameuter tout le quartier. Il te ramenait à l'intérieur. Quel ascenseur émotionnel, c'était horrible.

« Pourquoi tous les tuer pour une faute que J'AI commise?! Vous avez gagné, j'avoue, c'est bien moi qui ai écrit cet article. Je suis la seule à devoir payer! »

Tu n'étais pas une piètre menteuse mais tu n'excellais pas non plus en la matière... Le Joker allait-il tomber dans le panneau?


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyVen 17 Avr - 16:03



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Le numéro de Poker du Joker avait fonctionné. Visiblement elle ne réagissait qu’aux menaces des morts lancés sur les autres pas sur sa personne… C’était tristement tragique et à la fois la preuve manifeste d’une humilité qui l’ennuyait presque. Comment pouvait-on autant mettre de poids sur la vie des autres si peu sur la sienne ? Le clown secoua la tête. Terroriser cette journaliste était amusant il est vrai, et à force de jouer avec elle, la colère qui avait été la sienne au début s’était apaisée. Il pourrait presque s’en satisfaire. Presque. Il avait besoin toutefois de marquer le coup, de montrer qu’on ne pouvait pas s’en prendre impunément à lui, tout journaliste qu’on soit. Il observait la jeune femme et s’interrogeait. A présent elle avouait tout, il avait suffisamment terrorisé de gens pour savoir que la terreur était la base de la torture, plus encore que la souffrance, et qu’à un certain stade, on avouait tout pour juste que cela cesse. Il se demandait si c’était pour cela qu’elle avouait ou si c’était vraiment par soucis de ne pas emporter plus de vie que la sienne. Il la ramena entièrement à l’intérieur et referma la fenêtre en soupirant. « T’as vraiment aucune estime de ta vie, petite souris. » C’était bien moins amusant de jouer avec les gens qui se fichait de mourir. Mais jouer avec son attachement pour la vie des autres pourrait bien lui suffire après tout.

Le Joker la lâcha pour aller fouiller son appartement, il jetait tout par terre sans se soucier de créer un sacré bazar derrière lui. Il lisait les livres, les magasines, journaux, observait les photos, tout ce qui se trouvait à portée de regard et jetait aussitôt l’objet sur le sol. En fait, il faisait exprès de briser le verre des cadres, de tout balancer par terre sachant l’effet psychologique que cela aurait sur elle. Il ne l’observait pas pour autant, il continua son numéro, jusqu’à ce qu’il tombe sur l’ordinateur de la jeune femme. Il s’en saisit et revient vers elle en lui demandant de le déverrouiller. « Tu vois petite souris, j’ai comme un doute sur tes soudains aveux. Et j’ai le sentiment que menacer ta vie ne sera d’aucune utilité. Menacer tes collègues a l’air plutôt efficace. Je pourrais bien tous les tuer et te laisser en vie toi, je sais que ça te rendrait dingue. Alors si tu veux qu’on en arrive à de telles extrémités, débloque ton ordinateur et montre moi l’article que tu as écrit toi. Et ensuite, tu me diras qui a réécrit l’article. Je suppose que ça doit être ta rédactrice en chef, c’est leur taf non ? De te dire quoi écrire ? Ou peut-être est-ce un collègue ? A moins que ce soit les flics mais si c’était eux, ils t’auraient protégé. » Le Joker lui laissait encore une chance et il s’estimait très généreux avec elle. Il ignorait pourquoi il ne l’avait pas défénestré. Il avait cru en ses protestations. Les innocents protestent généralement contrairement aux gens coupables.


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyMar 21 Avr - 14:50



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Ce n'était pas toi qui avais écris cet article et pourtant tu avouais... Pourquoi? Pour essayer de sauver d'autres vies car tu savais que quand le Joker proférait une menace, il ne bluffait jamais. Bien évidemment, tu ne voulais pas mourir, tu étais même terrifiée par la mort. Mais l'éventualité que d'autres personnes trépassent par ta faute... C'était tout simplement impensable, pire que la mort elle même. Tu ne saurais le supporter. Finalement le Joker te ramenait complètement à l'intérieur et refermait la fenêtre. Cela voulait-il dire que désormais tu avais une petite chance de t'en sortir. Tu soufflais un bon coup, savourant le fait d'être toujours en vie et ce malgré tes faux aveux. Tu avais de nouveau espoir mais tu ne criais pas victoire, oh ça non, tout ça était loin, très loin d'être terminé. Le clown te disait que tu n'avais vraiment aucune estime de ta vie. Si seulement il savait à quel point il avait tapé juste. Tu te mésestimais tellement. A tes yeux, tu n'étais qu'une moins que rien, une journaliste ratée, une femme pitoyable. Tu t'accablais sans arrêt des pires défauts et t'enfermais dans une solitude dévastatrice. Tu ne t'en rendais pas compte Vicki Vale, mais tu te détruisais toi même à petit feu. Tu savais, que si tu devais disparaitre maintenant, il n'y aurait pratiquement personne pour te pleurer. Ta disparition ne changerait absolument rien et serait à peine remarquée. C'était triste mais c'était l'implacable vérité. Alors oui, Joker, Vicki Vale n'avais aucune estime pour sa propre vie. Soudain, alors que cela était absolument improbable, inespéré, le criminel te lâchait. Tu étais... libre... Allait-il te laisser tranquille? Avait-il eu son quota de divertissement pour la soirée? Tu l'espérais mais très vite, tout aussi vite, tu déchantais. Non, il n'en avait pas fini, il fouillait et saccageait méticuleusement ton appartement. N'importe qui en aurait profité pour fuir mais toi tu savais que ça ne servait à rien, à rien car il se vengerait sur d'autres. Tu étais totalement impuissante face à lui et bien trop centrée sur les autres pour penser uniquement à ta petite personne.

Tu restais donc là, recroquevillée dans un coin de la pièce à le regarder tout détruire sur son passage. Tu te laissais alors glisser le long du mur avant de mettre ta tête dans tes genoux et tes mains sur tes oreilles. C'en était trop, tu ne voulais plus voir, tu ne voulais plus entendre, c'était au dessus de tes forces. Cette intrusion dans ton intimité, c'était tout simplement insupportable, peut être plus que de la torture physique. Tu espérais néanmoins ne pas le savoir, ne pas le découvrir. Tu étais si mal Vicki... si mal... Cette nuit était un véritable cauchemar dont tu avais l'impression que tu ne te réveillerais jamais. D'ailleurs, le Joker ne te laissait pas tranquille plus longtemps, il revenait vers toi. Tu relevais donc la tête vers lui, à nouveau de grosses larmes sur tes joues, et tu remarquais qu'il s'était emparé de ton ordinateur. Ta première source, ta mine d'or. Toute ta vie, toute ta carrière était là dedans. Tu frémissais de terreur de le voir ainsi dans les mains du pire criminel de tout Gotham. Il te disait alors qu'il avait des doutes sur tes aveux, malheureusement tu t'en étais doutée... Cela aurait été trop facile sinon. Le Joker était réputé pour être un homme extrêmement intelligent, rusé et futé, difficile à berner donc, tu ne pouvais que le constater. Il avait également compris que menacer les autres à ta place était l'un de tes plus grands talons d'Achille. Tu était prise au piège de toute part. Tu redoutais énormément la suite des opérations. Il te tenait le clown. D'ailleurs il en profitait pour te forcer à débloquer ton ordinateur. Si tu ne le faisait pas, il tuerait tous tes collègues. Tu n'avais concrètement pas le choix, tu devais t'exécuter. Tu tapais donc ton mot de passe, cherchais l'article que tu avais écrit sur lui, le vrai, et tu le laissais lire. Dans cet article, tu ne faisais pas l'éloge du Joker, mais presque. Ca n'avait rien avoir avec ce qui avait été publié. Tu soulevais le niveau de dangerosité du Joker bien trop sous-estimé à ton goût. Tu mettais l'accent sur son intelligence, sa ruse, sa cruauté mais aussi son expérience. Tu tirais la sonnette d'alarme car tu sentais qu'il n'était pas assez pris au sérieux. Tu le qualifiais même de "plus grand esprit criminel que Gotham ait jamais connu". Voilà ce que toi, Vicki Vale, tu pensais réellement du Joker.

« Je ne sais pas qui a écrit l'autre article... Mais je peux enquêter pour vous? »

Tu essayais là de gagner du temps... pour peut être obtenir l'aide du chevalier Noir. Mais tu doutais que cela fonctionne...


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyJeu 7 Mai - 22:49



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

La petite souris céda. C’était la première fois qu’il la voyait céder face à lui, sous ses menaces, et son sourire s’accentua. Il souriait toujours ou presque. Mais là, il avait un sourire éclatant. Il eut même un petit rire en prenant l’ordinateur. S’asseyant par terre en tailleur, il posa l’ordinateur portable sur ses genoux et parcourut l’article qu’elle avait affiché sur l’écran. Pendant tout le temps où il lisait, il l’avait lâché des yeux. Si elle l’avait voulu, elle aurait pu tenter de s’enfuir, l’assommer même, si elle en avait vraiment l’audace mais elle n’en fit rien. La plupart des gens sont trop terrifier pour faire une chose pareille. Et en vérité, ils avaient raison. La seule personne capable d’avoir le Joker était Batman, parce qu’il le laissait faire. Il aimait sentir la rage de son meilleur ennemi s’acharner sur lui, il aimait sentir ses veines bouillir, il aimait voir la rage sur ses traits, tant de colère. Il aimait cet homme, bordel, il en était accro. Plus encore que le crime, plus encore que la terreur et la mort de centaines d’innocents. Sa Némésis donnait du sens à tout ce qu’il faisait. Même à cet instant. A travers le portait du Joker, se sentait en filagramme celui du Batman. Fallait être sacrément malin pour le voir, mais tout était là. C’est presque comme si la souris le disait, que seul le Batman était en mesure d’arrêter le Joker, que seul le chevalier noir prenait au sérieux la menace qu’il constituait, lui et elle visiblement. Il éclata de rire en lisant quelque chose dont lui seul comprenait l’ironie. Puis il replia l’ordinateur et le posa à plat par terre. Son regard coula vers la jeune femme qui prétendait ignorer qui avait écrit l’article paru, et se proposa à mener l’enquête.

Prenant son élan, il bondit sur ses deux jambes, oscilla un temps comme s’il allait tomber en avant ou en arrière, puis se figea et la regarda, il étendit ses bras et sourit comme s’il venait de réussir un numéro. Son éternel sourire, grinçant, effrayant, il n’arrivait pas à l’empêcher, ne voulait s’en débarrasser, pourtant des chirurgiens le lui avait proposé. Mais quand on a un atout pareil dans sa manche, on s’en débarrasse pas, pas vrai ? Il s’avança vers elle en continuant d’osciller, à droite, à gauche, de tanguer comme un bateau sur le point de chavirer. Harley lui avait demandé une fois où il avait appris à danser, il n’avait jamais appris, c’était instinctif, son corps avait un constant besoin de bouger et il était tel un funambule sur une corde invisible que personne d’autre que lui percevait. S’il tombait, il tombait dans le vide, dans les abysses, une seule chose le retenait, le chevalier noir. Sans lui, pas de Joker. Quelle ironie n’est-ce pas ? Il souriait toujours en s’approchant d’elle, sa main se posa sur l’épaule de la jeune femme, il crut percevoir un tremblement, un frisson peut-être, ou un réflexe de répulsion plus probable. « Tu as fait du bon travail. Vraiment. Je me suis permit d’envoyer une copie à Batman, ça te dérange pas ? Je pense que ça lui plaira. » C’était une vieille adresse email, un truc phare, qui devait être connecté à un tas de machines bidon, un rempart en somme, une adresse qui avait été piratée et découverte depuis longtemps, mais le Batman lisait ses mails dessus, le Joker en était certain. « Au fond, t’es comme moi, t’es sous-estimée. Le problème ma petite c’est que tu me sous estime actuellement. Tu crois que je ne sais pas quand tu mens ? Nous nous connaissons à présent, alors s’il te plait, ne m’insulte pas et n’insulte pas ton intelligence. » Ses doigts serraient doucement mais surement l’épaule de la jeune femme y laissant de belles traces de doigts qui allaient marquer son épaule pendant quelques jours au moins.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyVen 22 Mai - 18:10



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Bien sûr que tu savais qui avait écrit cet article, tu t'étais longuement prise la tête avec cette personne. Et il aurait été si simple, si tentant, de balancer son nom au Joker pour ne serait-ce qu'avoir une infime chance de le voir enfin disparaitre de ta vie. Avoir ne serait-ce qu'une infime chance de voir ce terrible cauchemar prendre enfin fin. Mais voilà Vicki Vale, tu n'étais pas du genre à balancer des noms. Tu n'étais pas la femme la plus courageuse au monde. Tu n'étais pas la plus forte. Tu n'étais ni une justicière ni une super héroïne mais tu avais bien l'attention de tenir tête au Joker. Tu ne voulais pas causer la souffrance ou, pire, la mort de quelqu'un d'autre. Non tu ne lâcherais rien. Malheureusement tu te rendais compte que tu étais une bien piètre menteuse quand on venait juste d'essayer de te défenestrer. Tu étais bien trop sous le choc pour parvenir à garder ton sang-froid et les idées claires. Tout était en vrac dans ton esprit. Tantôt tu avais envie de lui tenir tête et de te jeter sur lui. Tantôt tu avais envie de craquer et de t'effondrer, là, devant lui. Et comme ton cerveau ne parvenait pas à se décider, tu oscillais entre les deux et ça donnait ce résultat minable, pathétique et peu convaincant que tu étais. Le Joker, lui, malgré son esprit clairement confus lui aussi, semblait malgré tout parvenir à garder un semblant d'ordre dans tout ce chaos. Tantôt il paraissait complètement fou, tantôt il paraissait terriblement lucide. Cela ne faisait qu'ajouter à ta propre confusion. Tu ne savais jamais sur quel pied danser. Tu ne savais jamais si tu pouvais souffler ou si tu devais faire ta dernière prière.

Le Joker bondissait soudainement sur ses deux jambes, tu sursautais en arrière, surprise et apeurée. Il oscillait d'avant en arrière, ajoutant à ton malaise et à ton angoisse, puis il se figeait et te regarder. Un frisson de terreur te parcourait de la tête aux pieds. C'était plutôt culotté ta proposition et tu te demandais si tu n'allais pas le regretter, dans la seconde. Tu avais l'impression terrible qu'il pouvait à tout moment te sauter dessus avec une lame pour te trancher la gorge. Il étendait alors ses bras, esquissait un nouveau sourire à vous donner des cauchemars jusqu'à la fin de vos jours... Tu n'avais pas la moindre idée de ce qu'il allait bien pouvoir faire. Il s'avançait alors vers toi, oscillant de droite à gauche. Il s'approchait de plus en plus de toi et posait sa main sur ton épaule. Tu en avais la nausée, tu ne supportais pas qu'il soit si proche de toi et encore moins qu'il pose ses sales pattes sur toi. Mais tu étais à sa merci, il le savait, tu ne pouvais rien dire ou faire sans risquer littéralement ta vie. Tu étais son otage, sa prisonnière. Il te disait que tu avais fait bon du travail et qu'il avait envoyé une copie au Batman. Si seulement cette garce de rédactrice en chef n'avait pas touché à ton article... Tout cela aurait pu être éviter. L'ambition et le pouvoir... Deux éléments qui pouvaient être si destructeurs et c'était toi qui en faisais les frais à cet instant précis. Puis il te disait que tu étais comme lui, tu fronçais les sourcils. Elle était bien bonne celle-là. Tu n'avais rien, absolument rien en commun avec lui. Et la simple idée qu'il puisse réellement le penser te révulsait au plus haut point. Mais s'il avait dit cela c'était juste pour faire une transition vers ton mensonge qu'il avait repéré à des kilomètres... Il serrait alors ton épaule, tu serrais les dents face à la douleur.

« Nous n'avons absolument rien en commun Joker. Et je n'ai pas menti. Je ne peux pas vous donner une information que je n'ai pas. Alors soit vous me tuez maintenant et vous mettez fin à cette mascarade. Soit vous partez. »

Tu tremblais comme une feuille Vale, tu tremblais comme une feuille.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] EmptyMer 10 Juin - 20:39



Why so serious?
“L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.” André Suarès

Il y a quelques mois...

Un soupire au bord des lèvres qui tomba telle une pierre dans l’eau. Brisant le silence ce soupire n’était que le préambule au chaos, comme toujours avec Mister J. Le clown grimaça en entendant ce nouveau mensonge, c’était comme quelqu’un qui s’amusait à tripoter un bouton, le dit bouton grossissait à mesure qu’on le tripotait et ça n’arrangeait absolument rien à l’affaire, au contraire, ça devenait rouge et franchement crado. Le génie du crime se baissa tout en tenant fermement l’épaule de la jeune femme, il s’accroupit face à elle en la regardant droit dans les yeux. « Vicky, Vicky, Vicky, tu as un problème aux tympans ? Vraiment ça peut s’arranger, crois moi. Docteur J sait comment s’occuper de ses patients. Tu devrais demander à Robin numéro 2.. ah désolé, c’est vrai qu’il est mort… non, tu devrais demander à la fille du commissaire Gordon, elle elle sait que je sais bien m’occuper des gens. Vraiment bien. Tu vois petite souris, j’avais presque envie de te laisser partir saine et sauve, parce que ton article était vraiment chouette et qu’au fond, t’es qu’une victime innocente mais t’arrête pas de me mentir, et ça tu vois, ça me fait vraiment mal au cœur ! » Tel un acteur sur scène, son visage s’animait avec la plus grande polyvalence, ses traits s’agrandissaient, ses sourcils se haussaient, alors qu’il l’observait avec ses grands yeux bleus qui la détaillaient. Il ne la suppliait pas d’un regard, oh que non, il l’observait avec presque du dépit, de la déception.

Ses doigts s’aventurèrent sur la joue de la jeune femme, sans qu’elle s’en rendre compte, il dessinait des larmes de clown du bout des doigts, parce qu’elle allait être triste si elle insistait avec ses mensonges, il l’observa et sentit qu’elle ne lui donnerait pas de nom. Quoi qu’il fasse, la tuer ne servirait à rien, la torturer peut-être, il ne s’y était encore vraiment aventurer. Elle semblait être une petite chose fragile. Il regrettait de pas avoir prit son gaz avec lui. Il pencha la tête sur le côté. Il jouerait sa dernière carte, ensuite, selon l’humeur il conclurait l’histoire d’une manière fatale ou pas. Il se redressa, tel un diable sur son ressort sortant d’une boîte. Sa main alla chercher dans sa poche intérieure une fleur de clown qu’il disposa sur sa veste, puis il se pencha vers elle. « Tu dois la reconnaître non ? C’est ma fleur préférée, excessivement vénéneuse. Si je la presse, tu sais ce qui va jaillir ? Tant de monstres comme moi sont né à Gotham à cause de quelques gouttes de ce mélange. C’est le même dans lequel j’ai plongé et qui m’a rendu… tel que je suis. On voit comment ça rend avec toi ou tu te mets à table ? » Le Joker avait une mine sérieuse à présent, ses grands yeux la dardait encore, et d’une main il tenait la fleur, prêt à l’asperger avec le liquide toxique et ses émanations plus toxiques encore, de l’autre, il avait sa main sur l’épaule de la journaliste. Cette dernière était simplement assise sur une chaise, même pas attachée, au fond, elle pourrait très bien se libérer et tenter de s’enfuir, mais la peur la retenait, la clouait à la chaise…

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé












Why so serious? [Feat. Joker] Empty
MessageSujet: Re: Why so serious? [Feat. Joker]   Why so serious? [Feat. Joker] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Why so serious? [Feat. Joker]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les Joker's • le gang du joker
» Et le Joker, il est où ?
» Le Joker - HA HA HA!
» Le Joker - HA HA HA!
» Et mer...... [Joker]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
gods among us :: limbo :: archives :: les rps terminés-