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 to the end, to the end, they remain | barbara

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MessageSujet: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyMar 10 Déc - 19:22


to the end, to the end, they remain


« Citizen Steel ? On a besoin de toi en bas. » Nate tressaillit presque alors qu’il se vit brusquement tiré de ses rêveries par une voix réussissant à percer l’épais voile de ses pensées. Un peu ahuri, comme un type tiré d’une profonde méditation, il leva la tête et les yeux vers le jeune homme qui venait de l’interpeller sur le perron de la maison de Whitechapel dont lui, Donna, Nicole et leur groupe occupaient la cave. Depuis combien de temps il était assis là à regarder dans le vide, alors que la Résistance et les civils entassés pêle-mêle dans ce vieux quartier industriel de Londres vaquaient à leur occupations ? Ces jours-ci, Nate avait un peu de mal à définir le temps qui passait, et il aurait été bien incapable de dire si c’était à cause de l’incident qui semblait avoir eu lieu pendant sa confrontation avec Terra, ou bien si c’était cette guerre sans fin qui s’étirait qui commençait à faire des dégâts irréversibles sur un esprit qu’il savait trop malléable. « Citizen Steel ? » Sourcils froncés, le jeune homme l’arracha à nouveau à ses pensées, et Nate hocha la tête en s’éclaircissant la gorge. « Désolé, j’étais ailleurs. J’arrive. » répondit-il en se redressant sur ses deux jambes, avec un sourire qui se voulait rassurant. Le jeune résistant hocha la tête, pas complètement dupe, et s’avança dans la foule en direction de la première bouche de métro en vue, son escorte sur ses talons. Escorte qui jeta un regard derrière lui, presque anxieux, comme s’il avait peur de ne plus revoir cette maison, devenue un semblant d’abri et de foyer, sitôt qu’il ressortirait des intestins de la ville. Au fil des semaines, il avait bien appris qu’en temps de guerre, c’était l’éphémère qui faisait office de loi.

Dans les souterrains de New Themyscira, les pas de Citizen Steel résonnaient au même rythme que ceux de son comparse qui avançait dans le silence. Dans les rangs de la Résistance, on s’était habitué à la drôle de présence de cet égaré de Terre-1, doté d’une force physique inexplicable et plus résistant que n’importe quel matériau qu’ils avaient pu croiser dans leur vie – et plus discret, plus effacé que ce que ses capacités hors-normes auraient laissé sous-entendre. On lui demandait parfois son aide, pour les escortes les plus risquées, pour démolir des murs, ou déplacer des morceaux de bâtiments et des bus éventrés sur la route. Il ne rechignait jamais, ne se plaignait jamais, alors on l’avait tacitement inclus dans les rangs, parce qu’on ne pouvait pas se permettre de ne pas exploiter des talents pareils quand l’ennemi était plus surhumain encore. Et comme il n’avait pas protesté, on était parti du principe qu’il était d’accord, sans se poser plus de questions que ça. De toute façon, Nate non plus n’avait pas envie de se poser plus de questions que ça. A part Nicole, il ne savait pas où était sa famille. Il ne savait pas où était Hank. Il ne savait pas où était Barbara. Au moins, se rendre utile l’empêchait de devenir complètement fou d’inquiétude. « On a besoin de toi pour déplacer des trucs. Y a une nouvelle au poste de commande, une fille de Terre-1, elle aussi. Super douée avec les ordinateurs, paraît-il. Elle nous aide à optimiser tout l’équipement. » Super douée avec les ordinateurs ? Nate tendit l’oreille, un espoir complètement déraisonnable vrillant soudainement au creux de sa poitrine. Non. Non, ce serait trop beau, pas vrai ? « Un peu bizarre comme fille. Elle porte toujours un masque – un peu comme celui de Batman. D’ailleurs elle se fait appeler Batgirl. Chelou, non ? »

Le tunnel aurait pu s’écraser sur leurs têtes que Nate ne l’aurait même pas remarqué. Batgirl. Terre-1. C’était vrai alors ? Après tout ce temps, Barbara était là, à portée de bras ? Sonné par l’annonce, le cœur tambourinant désespérément dans sa poitrine, aux prises avec les griffes d’un espoir complètement dingue et déchirant, il se laissa guider jusqu’au poste de commande, où il remarqua à peine Lois Lane affairée à discuter avec le Batman de cette Terre, ou les autres, pour laisser ses yeux se fixer uniquement sur la silhouette en cape et masque, dont s’échappait une cascade de cheveux roux. « Batgirl ? » souffla-t-il, sans doute trop bas pour qu’elle l’entende. « Ouais, c’est elle. Et – hé, mais où tu vas ? Steel ! » Et comme ça, le malheureux garçon se vit planté par sa recrue, alors que Nate avançait droit devant lui en direction de Barbara en ne faisant que peu de cas des quelques regards curieux tournés vers lui. Dans sa poitrine, son cœur était sur le point d’exploser – et pour la première fois depuis des semaines, le bourdonnement incessant qui menaçait parfois de le rendre fou s’effaça tout à fait. Elle était là. Elle allait bien. Merci bon Dieu. « Batgirl ! » appela-t-il, plus fort cette fois, pour être certain d’attirer son attention. Oubliée, la Résistance, oubliée, la mission, oubliée, la guerre qui faisait rage au-dessus de leurs têtes. Le monde pouvait bien s’effondrer sur lui-même, le sien venait de se remettre à tourner à l’endroit. Le soulagement en était presque insoutenable, et les regards hébétés de la Résistance n’auraient pas pu avoir moins d’importance alors qu’il la rejoignait enfin, et sans autre forme de sommation, la prit dans ses bras. « C’est vraiment toi. » souffla-t-il, encore stupéfait de ce retournement du destin. « J’osais pas y croire. » Et il avait encore du mal, alors même qu’il la sentait là, contre elle, et se demandait si elle allait le réprimander de l’afficher de la sorte en public, mais tant pis, c’en serait même drôle. Il l’avait retrouvée, et là, tout de suite, c’était tout ce qui comptait.

 
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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Age du personnage : 29 ans
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Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyMer 11 Déc - 13:35

Nate &
Barbara

to the end, to the end, the remain

«  Et ça ? » s'enquit une voix féminine. « Ah ça j'en ai besoin ! » répondit une jeune femme rousse, genoux au sol et buste penché vers l'avant sous la lourde surface d'un bureau métallique. Bien que Lois Lane avait probablement plus intéressant à faire, elle assistait sans rouspéter Barbara. Cette dernière abandonna rapidement sa position accroupie pour littéralement se mettre à plat ventre dans la poussière. Le sol mouillé adhéra à la matière de son armure et la jeune femme grimaça. Sale comme elle était cependant, elle ne s'en formalisa pas plus que ça. Ici, la gothamite n'avait pas le luxe de se montrer délicate – chose qu'elle n'était pas. «  Il me faut un tournevis plat et un tournevis pozidriv pz3». Seul le silence répondit à ses demandes et Barbara fut bien obligée de constater que son aide du moment ne comprenait pas son langage du bricoleur du dimanche. Avec un petit soupir, elle rampa donc pour sortir de dessous le meuble et alla elle-même farfouiller dans la boîte à outils assez peu fournie. Par chance, elle trouva facilement un tournevis plat à la bonne taille. En revanche, elle dut se rabattre sur un tournevis cruciformes pour l'autre. «  Je vais me débrouiller à partir de là, merci ». Apparemment soulagée, Lois s'éloigna sans demander son reste et alla mettre ses capacités aux services de Thomas Wayne. Ce dernier se tenait bras croisés vers l'entrée de la salle de commande. Ses yeux bleus ne lâchaient pas sa silhouette et la rousse devait user de tout son self-control pour éviter de lui demander de regarder ailleurs. A force, cela commençait définitivement à la mettre mal à l'aise. Jusque là, elle avait montré qu'elle était digne de confiance. Plusieurs jours qu'elle travaillait sans relâche sur leurs équipements pour les améliorer. Elle méritait avoir gagné au moins un peu de sa confiance. Assez pour éviter d'être fixé comme un criminel par son geôlier.

Avec un soupir, elle se cacha, à nouveau, sous la structure en métal et finit de faire ce qu'elle avait à faire là-dessous avant de se remettre sur ses deux pieds. D'une main distraite, la jeune femme épousseta son uniforme sale.  Le geste ne servit qu'à étaler un peu plus la boue qui s'était incrustée dans les plis de son plastron. Ici, l'hygiène n'était définitivement pas une priorité et même si elle rêvait d'un bain ou d'une douche chaude, Batgirl savait qu'il y avait plus pressant sur son agenda du jour. Alors sans se plaindre et en se forçant à oublier son apparence, elle pianota sur les divers claviers autour d'elle et relança les divers appareils qu'elle venait de réparer. Ces derniers bipèrent difficilement mais se lancèrent sans plus de difficulté. Satisfaite, Batgirl laissa un sourire fleurir sur sa bouche.

Cette tâcher terminée, elle se tourna vers la suivante. Son sourire disparut lorsqu'elle avisa la grosse caisse. Elle avait besoin de déplacer cette dernière pour pouvoir avoir accès au panneau de contrôle situé en dessous. Elle n'avait cependant par la force nécessaire pour accomplir un tel fait. Barbara devait donc attendre que l'aide qu'on lui avait promise – sans lui donner plus de détails que cela – daigne arriver. En attendant, la jeune femme retourna vers les ordinateurs de la pièce pour finir de coder leur nouveau programme de sécurité.  Assise sur une chaise bancale, elle essaya de ne pas trop bouger pour éviter de se retrouver les quatre fers en l'air. Pendant quelques minutes, elle travailla en silence, concentrée sur l'écran à la lumière pisseuse. Un fait qui n'allait pas arranger sa vue déjà fatiguée et abîmée. « Batgirl ! ». Surprise par l'appel de son nom de code, la justicière sursauta légèrement. Ses yeux émeraudes glissèrent autour d'elle avant de se poser sur la silhouette de l'homme qui venait de l’interpeller.  La jeune femme resta interdite, le regardant approcher. Des semaines qu'ils étaient ici, et c'était la première fois qu'elle le voyait. Ou entendait parler de lui. Si bien qu'elle en était venue à se demander si il n'avait tout simplement pas été transporté avec les autres. A la fin, c'était ce qu'elle avait préféré croire, plutôt que de laisser l’inquiétude la rongeait de l'intérieur.  Dans sa poitrine, son cœur cogna fortement, presque douloureusement de la voir ainsi face à elle. Malgré le bonheur et la chaleur qui se dégagea en elle, Babs ne put s'empêcher de se demander à quel monde il appartenait. Etait-il celui de cette terre désolée ? Ou au contraire, le sien ? La jeune femme espérait de tout cœur que la seconde solution soit la bonne.

La réponse à ses questions arriva sous la forme d'une étreinte et de quelques mots qui ne laissaient que peu de doutes sur  Toujours surprise par l'apparition, elle se laissa faire sans opposer de résistance. Finalement, elle passe ses bras autour de son buste – ou du moins autant se faire que peut, Nate étant plus large que la circonférence de ses bras.  Pendant quelques secondes, elle osa même fermer les yeux et profiter, si ce n'était de sa chaleur corporelle, de sa présence. Lorsqu'elle les rouvrit cependant ce fut pour les plonger dans le regard désapprobateur de Thomas par dessus l'épaule de Nate. A contre cœur, Barbara s'éloigna en raclant légèrement sa gorge sous l'effet de la gêne. «  Alors comme ça, c'est toi qu'on a dépêché pour m'aider ? Bienvenue au centre de commande alors je suppose » souffla t-elle non sans jeter un coup d'oeil au grand manitou, retourné heureusement à ses affaires. «  Tu vois ce caisson là ? Il faudrait que tu me le soulèves et le maintienne en l'air pour que je puisse passer en dessous et faire les raccords nécessaires. Tu crois que tu vas y arriver ? » plaisanta t-elle, retrouvant momentanément son air taquin malgré sa fatigue et la couche de crasse qui la recouvrait. Autant dire qu'il y avait plus glamour comme retrouvaille de couple.

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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyJeu 19 Déc - 0:40


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Il l’avait cherchée. Il avait scruté tous les visages qu’il avait croisés, cherchant ses traits dans des inconnus qui le regardaient avec méfiance, et il s’en était voulu de ne pas la trouver, et de ne pas bien savoir si c’était une bonne nouvelle ou non. Près de trois mois qu’il n’était qu’une boule d’inquiétude et d’anxiété, à laisser l’acide corrosif du désespoir le ronger sitôt qu’il pensait à sa famille, mais il y avait eu Barbara, aussi. Un peu moins que les autres, peut-être, pour la seule raison qu’il s’était échiné à se répéter qu’elle avait largement les moyens de se débrouiller en milieu hostile, mais la vérité, c’était aussi que son cœur avait loupé des battements, de façon horriblement douloureuse, à chaque fois que des patrouilles ramenaient des cadavres de leurs camarades tombés au combat et qu’il avait cru distinguer une chevelure rousse sous la couverture qui recouvrait pudiquement leurs visages anonymes. Mais ça n’avait jamais été elle, et maintenant, il savait pourquoi. Ca n’était pas qu’elle était restée sur une Terre dont ils ignoraient le devenir, mais parce qu’il avait eu raison : elle avait survécu, comme un roc immuable dans la tempête. Et à la sentir là, contre lui, lui rendant son étreinte, il avait enfin l’impression de se stabiliser un peu, lui aussi. Ils n’avaient pas eu le temps de grand-chose, Babs et Nate, depuis qu’à demi-mot, ils avaient décidé d’assumer ces sentiments naissants, mais à cet instant, il réalisait, alors que la sensation de sa silhouette entre ses bras s’imprimait dans sa mémoire, tout ce qu’il aurait vraiment perdu s’il l’avait perdue, elle. Et pour la première fois depuis ce qui lui semblait une éternité, il s’autorisa à sourire de soulagement – sans réaliser un seul instant la présence menaçante et ombrageuse qui venait de se matérialiser dans son dos.

Un raclement de gorge et une esquive savante pour rompre ce contact pas vraiment approprié en pleine révolution ; surpris, Nate suivi son regard, se retourna, et oh hi Batman. « Bonjour monsieur. » articula-t-il d’une voix un peu étranglée, avant de se racler la gorge à son tour alors que Thomas Wayne secouait la tête avec désapprobation avant de se désintéresser de leurs émouvantes retrouvailles. Bien, bien bien. Au moins avait-il l’air à peu près aussi cordial que le leur, de Batman – enfin quelque chose qui ne changeait pas trop. Ravalant sagement tout commentaire qu’il aurait pu faire, il décida de jouer le rôle qu’on avait bien voulu lui donner et suivit docilement Barbara – incapable, pourtant, de retenir un sourire et une lueur soulagée et attendrie dans ses yeux lorsqu’elle se tourna à nouveau vers lui, visiblement amusée elle aussi par leur petite mésaventure. « J’ai cru comprendre qu’on avait plus besoin de mes muscles que de mes compétences d’historien, donc je suis un peu vexé par le côté objectifiant de la chose. Mais si je peux me rendre utile… » rétorqua-t-il avant de baisser les yeux sur le chargement qu’elle lui indiquait. Et avec une provocation, rien que ça. Et Nate avait beau être une bonne pâte, la plus grande partie du temps, il n’était pas homme à refuser un défi quand on lui en proposait un. Après tout, il avait bien été sportif dans une autre vie, non ? « Tant qu’on y passe pas la nuit, parce que je ne garantis pas le résultat si je m’endors dessous. » Retrouver Barbara, et même avoir une excuse pour passer du temps avec elle et la retrouver. Pas vraiment dans des conditions idéales, c’est vrai, mais c’était tellement mieux que tout ce qu’il n’avait même pas osé espérer.

Sans se faire prier plus avant, et conscient d’avoir aussi le regard de Thomas Wayne vrillant entre ses omoplates, Nate se mit en position et glissa ses doigts sous la surface lisse de la grosse caisse – d’accord, maintenant il comprenait mieux pourquoi on l’avait envoyé chercher. Il prit une courte inspiration, puis, d’un geste souple, avec un hnf à peine perceptible, souleva le large caisson avec une aisance déconcertante. Le métal de l’objet couina sous l’effort soudain du mouvement, mais Nate, lui, ajusta sa position pour supporter les quelques centaines de kilos qu’il maintenait au-dessus de sa tête, révélant un panneau de contrôle désormais entièrement accessible. « Après vous, miss. » lança-t-il à Barbara alors que dans leur dos, quelques murmures parcoururent les rangs qui avaient observé la scène avec intérêt. Ceux-là, et Thomas, Nate tenta de ne pas leur accorder trop d’attention. Autant jouer la carte de la normalité – autant qu’il était possible de le faire en pleine démonstration de force surhumaine. Il observa attention Barbara qui se mettait en position, son costume couvert de poussière – ce qui le fit sourire – et corrigea son angle de poussée pour éviter que le caisson ne lui bloque la lumière. « Ils n’ont pas l’air d’avoir beaucoup l’habitude des méta-humains, par ici. J’ai cru comprendre que la plupart avaient mal fini, avant même cette guerre entre Atlantes et Amazones. » remarqua-t-il à voix basse pour n’être entendu que d’elle, alors que derrière eux, chacun retournait vaquer à ses occupations, sa curiosité satisfaite. Enfin, un petit moment tranquille. Enfin. Aussi tranquille qu’on pouvait l’être en évitant à sa nouvelle copine de se faire écraser par un caisson de métal. « T’as pas idée ce que je suis content de te retrouver. » avoua-t-il en suivant attentivement ses gestes. A vrai dire, il avait même encore un peu de mal à y croire. « J’osais pas penser à ce que t’avais pu devenir, ou même si t’étais là. » Et maintenant, il n’y avait plus de raison de s’inquiéter. Elle était en un seul morceau. Et elle avait l’air d’aller bien. Quel soulagement. « Par contre faut que tu m’aides à rattraper les derniers épisodes. Comment tu t’es retrouvée avec la Résistance ? »


 
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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyJeu 16 Jan - 18:17

Nate &
Barbara

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La jeune femme s'autorisa plus d'un sourire face à la gêne de son compagnon puis face à son humour. Il ne perdait jamais une occasion de se moquer gentiment de lui-même ou de la situation. Barbara ne pouvait qu'apprécier la soudaine légèreté qu'il venait d'apporter à cet endroit autrement extrêmement austère. Et cette légèreté se matérialisa également par recours à sa force surhumaine lorsqu'il souleva – presque sans efforts – le caisson qui leur avait posé tant de problèmes. Barbara se faisant hélas qu'un mètre soixante-dix fut bien obligé d'avoir recours à un escabeau pour atteindre sans se fatiguer le panneau de contrôle. Tournevis en main, elle dévissa le panneau de métal pour en révéler les entrailles. Pour son œil avisé, les raccords à faire semblaient évidents et elle ne perdit donc pas de temps à se mettre au travail. « Ils n’ont pas l’air d’avoir beaucoup l’habitude des méta-humains, par ici. J’ai cru comprendre que la plupart avaient mal fini, avant même cette guerre entre Atlantes et Amazones ». Discrètement, la jeune femme jeta un coup d’œil aux alentours et dévisagea les personnes encore présentes. «  Non seulement ils en ont pas l'habitude mais ils ne leur font pas confiance non plus » chuchota t-elle en continuant de faire ses branchements.  La justicière était loin de les blâmer mais certains continuaient d'agir comme si ils avaient le choix de leurs alliances. Ce qui n'était évidemment pas le cas. « T’as pas idée ce que je suis content de te retrouver ». Un sourire tendre se posa sur sa bouche et étira ses lèvres. Femme de peu de mots lorsqu'il s'agissait de parler de sentiments, elle lui assura que le sentiment était partagé d'un regard. Comme lui, elle s'était inquiétée. Par chance, ses journées avaient été très occupées et elle n'avait pas eu le loisir de se morfondre ou d'imaginer tous les scénarios catastrophes. Une aubaine vraiment lorsqu'on la connaissait. Elle et son très gros cerveau.

Un léger cri de surprise passa ses lèvres lorsqu'un courant électrique provoqué par un faux contact brûla le bout de ses doigts heureusement gantés. De manière distraite, elle secoua la main et se reconcentra sur sa tâche du moment. Il aurait été mal venu pour elle de se planter dans une tâche aussi simple au point de mettre le feu à la pièce. Thomas Wayne ne lui faisait qu'à peine confiance et il y avait fort à parier qu'un tel événement aurait mené à la rupture violente de toute entente. « Par contre faut que tu m’aides à rattraper les derniers épisodes. Comment tu t’es retrouvée avec la Résistance ? ». Un son remonta le long de sa gorge. « Constantine » répondit elle simplement en finissant ses derniers raccords. C'était bien grâce à – ou à case de son initiative – qu'elle avait pu avoir accès aux têtes pensantes de la résistance et qu'elle se retrouvait ici aujourd'hui. Bien sur, l'homme n'avait fait que les introductions et Bruce et elle s'étaient chargés de la conversation. Néanmoins, l'introduction avait été l'élément catalyseur et il fallait donc rendre à César ce qui lui appartenait.  «  Tu peux poser, je crois que c'est bon » souffla t-elle doucement en descendant de son perchoir. «  Plus qu'à brancher ça et faire quelques dernières manipulations.. »  murmura t-elle à sa seule intention. «  Je suis un génie » s'exclama t-elle satisfaite lorsque tout se mit à fonctionner correctement et qu'elle eut terminé de faire les derniers réglages.

«  Vous y êtes arrivée ? » demanda Lois en se matérialisant à se côtés. «  Evidemment. Vous avez un système satellite à présent totalement opérationnel. Essayez de pas le casser trop vite. Et … soyez douce avec le programme, cela reste du bricolage » déclara t-elle en lui expliquant rapidement les quelques manœuvres qu'ils pouvaient à présent faire. «  Vous croyez que vous pouvez faire autant de miracles avec l'autre machine ? » demanda la seconde de Thomas en pointant du doigt une machine dans un état lamentable. «  Pas sans certains matériaux. Matériaux que vous n'avez pas ». La brune poussa un soupir et demanda à Barbara le genre de chose qu'elle recherchait. Après quelques minutes de conversation entre les deux femmes, il fut décidé que Barbara elle-même allait pouvoir quitter le quartier général de la résistance pour aller fouiller les ruines de la surface à la recherche de cuivre, bois, fer et autres matière première de ce genre. «  Tu m'accompagnes ? » demanda la rousse au géant de métal qui se tenait encore à ses côtés. Bien sur, l'américaine se doutait bien de la réponse de ce dernier et n'attendit pas cette dernière pour se mettre en route. Il semblait évident qu'il allait suivre et embarquer à ses côtés pour cette nouvelle aventure.

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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyMar 21 Jan - 23:14


to the end, to the end, they remain


« Constantine ? Le magicien de rue qui fume trop et fait sortir Batman de ses gonds tous les quatre matins ? » Voilà qui résumait à peu près tout ce que Nate savait du personnage, et du portrait peu élogieux qu’on lui en avait fait, il n’avait pas vraiment envie d’apprendre à le connaître de plus près. Savoir qu’il était dans les parages lui suffisait largement – et tout ce qui comptait, c’était que Barbara se soit retrouvée au bon endroit, au bon moment, pour qu’il finisse enfin par la retrouver. Avec elle à ses côtés, et la certitude de plus en plus palpable de d’autres de la Ligue et d’ailleurs étaient aussi à New Themyscira, le monde lui paraissait un peu moins hostile qu’à son arrivée, et survivre à toute cette monstruosité, un peu moins impossible. Son optimisme perdu pointait à nouveau le bout de son nez, et Nate essayait de s’y accrocher fermement, comme à un fil d’Ariane qu’il aurait égaré, alors qu’il observait Barbara travailler avec le même sérieux, la même application féroce, et la même méticulosité que sur leur Terre, devant ses multiples écrans dans la tour de l’horloge ou sur le terrain. Ils s’étaient déjà sortis de situations absurdes et compliquées, à Gotham et ailleurs, pourquoi une autre planète serait différente ? Les regards méfiants dans son dos, Nate les sentait vriller à travers ses vêtements, mais la défiance des habitants de Terre-4 était bien le dernier de ses soucis à ce moment-là. Rien ni personne, pas même Thomas Wayne et son hostilité aussi palpable qu’un mur de briques, ne parviendrait à le convaincre de quitter cette salle de commande sans Barbara. Ils l’avaient appelé à la rescousse, et maintenant, ils allaient devoir supporter sa présence, qu’ils le veuillent ou non. Où qu’elle aille, il irait aussi – si elle lui en donnait la permission, évidemment, mais elle, et elle seule, avait ce pouvoir-là, désormais.

« Quoi, quelqu’un a osé douter de ton génie, ou tu veux juste que je confirme ? » plaisanta-t-il de bon cœur en obéissant et en reposant son chargement avec toue la délicatesse dont il était capable avec un caisson pareil – puis il se retourna pour faire face à Lois Lane, qu’il salua d’un hochement de tête, avant de garder le silence pendant que les deux femmes de la situation discutaient des plans à suivre. Nate resta volontiers en retrait, pas peu fier d’être aux premières loges pour voir Barbara gérer tout ce qui lui tombait dessus d’une poigne de fer. Et finalement, Lois lui confia une nouvelle mission, et sitôt que Barbara lui proposa de l’accompagner, il n’hésita même pas une seule seconde. « Oui mademoiselle, je vous suis mademoiselle. » répondit-il simplement avec un sourire rassuré, avant de lui emboîter le pas. Désormais, hors de question de se perdre de vue. Et c’est d’un pas décidé et avec l’air d’un garde du corps escortant le cerveau de l’opération qu’il la suivit dans les dédales de souterrains du métro londonien, direction, la surface. Avec tous les dangers que ça impliquait, mais que cette fois, ils n’auraient aucun mal à affronter à deux.

Evidemment, qu’il aurait préféré passer du temps avec elle en tête à tête, rattraper le temps perdu, prendre de ses nouvelles, mais là dehors, les menaces étaient presque palpables, la tension, électrique, et tous deux étaient trop coutumiers des environnements hostiles pour se laisser distraire, quand bien même la tentation était grande. Les Atlantes et les Amazones, ou encore des pilleurs ou il ne savait quels autres dangers qui rôdaient dans ces ruines, pouvaient leur tomber dessus d’un instant à l’autre. Deux heures durant, ils progressèrent prudemment, s’éloignant de plus en plus de Whitechapel pour s’aventurer dans ce qui avait dû un jour s’apparenter au riche quartier de Kensington. Deux heures durant, ils arpentèrent et retournèrent tout ce qui pouvait de près ou de loin ressembler à des restes de bâtiments qui pouvaient leur fournir les ressources qu’ils recherchaient, amassant tout ce qu’ils pouvaient dans une brouette improvisée que Nate, bien évidemment, tirait en bonne mule qu’il était. Et, alors qu’il retournait une énième plaque de béton, il arqua un sourcil intrigué en déchiffrant l’inscription gravée dessus dans un style faux marbre évoquant le néo-classique et les temples romains. « Babs ? T’as vu ça ? » l’appela-t-il en pointant l’inscription du doigt. ‘Lotus Baths’, lisait-elle. « Ca a dû être un spa ou un truc du genre, avant la guerre. » Contemplatif, il releva la tête pour embrasser le bâtiment encore debout du regard, puis tourna la tête vers sa compagne. Tous les deux couverts de poussière, ils faisaient une sacrée paire – mais ça avait presque quelque chose d’amusant, au milieu de tout ce désastre. Il fallait bien trouver ses petites joies où on le pouvait, dans ce monde tordu. « On trouvera peut-être des trucs intéressants là-dedans. Peut-être même de l’eau, si on a de la chance. » Après tout, la plaque avait été cachée pendant tout ce temps. Peut-être que les groupes de pilleurs des environs n’avaient pas su ce qu’ils avaient sous le nez. Et puis, il l’avouait volontiers, il était un peu curieux. Et pas que. Posté sur Barbara, son regard s’adoucit, et il délaissa sa remorque improvisée pour se saisir du visage encore masqué de la plus grande héroïne qu’il connaisse, son pouce venant chasser une trace de poussière de sa joue. « Et j’ai pas envie d’y retourner tout de suite. S’il te plaît. » C’était un risque, évidemment, de rester exposés, mais s’ils allaient à l’intérieur ? S’ils ne se faisaient pas remarquer ? Tout se passerait bien, non ? A travers les molécules d’acier dans son épiderme, à travers les terminaisons de l’implant, Nate sentait la chaleur de la peau de Barbara sous ses doigts, sa réalité, sa tangibilité ; et, quelque part, il craignait de la voir disparaître à nouveau s’il relâchait un peu trop vite son attention. Et, parce qu’ils étaient enfin à l’abri des regards et de la sévérité de Thomas Wayne, Nate se pencha pour sceller l’espace entre eux d’un baiser qui lui avait tant manqué, qu’il en avait l’impression que c’était le premier, à nouveau. Un baiser pour exorciser la tristesse qui lui pesait depuis leur arrivée, un baiser pour se rappeler que tout n’était pas encore perdu. Lorsqu’il se détacha enfin d’elle, il laissa son front contre le sien, avec un sourire à moitié malicieux, à moitié soulagé. « Ne me dis pas que t’es pas curieuse, toi aussi. » Et une dernière provocation pour la route.


 
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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyMer 22 Jan - 16:54

Nate &
Barbara

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Malgré l'état de la ville, Barbara fut contente de retrouver l'air extérieur. Cela faisait déjà trop longtemps à son goût qu'elle était cloîtrée dans les égouts à faire du rafistolage. Nécessaire ou pas, la jeune femme était comme tous les autres humains. Elle avait besoin de voir la lumière du jour. Au moins, une fois de temps en temps. En débouchant à l'air libre, elle fut pour quelques secondes surprise du paysage urbain chaotique qu'il l’accueillit. Bien qu'elle avait déjà arpenté les rues dévastées, le malheureux spectacle était toujours aussi saisissant. Et à nouveau, elle ne pt s'empêcher de se promettre que elle vivante, jamais rien de tel n'arriverait dans son monde. Sur le coup, elle se fichait bien de devoir mettre le monde à genoux si il le fallait. Évidemment, ce n'étaient que des paroles en l'air. Barbara n'avait ni ce pouvoir, ni les ressources nécessaires, ni la volonté réelle de priver les gens de leurs libres arbitres. Ce n'était pas ainsi qu'elle combattait le mal. Mais sur le moment, le dégoût qu'elle ressentait fut assez fort pour que l'idée lui passe en tête.  Avec un léger soupir, elle mit un pied devant l'autre et avança, commençant officiellement la quête qui était la sienne. Et si ces poings étaient légèrement serrés contre ses flancs, personne n'était là pour en juger. Personne sauf Nate et elle se doutait qu'il n'allait pas lui faire une réflexion. Par soucis de sécurité, la rousse vida cependant son esprit pour se concentrer pleinement sur son environnement et sur tous les dangers qui rodaient au milieu des débris. Après tout,  si ils voulaient mener leur mission à terme, il fallait qu'ils restent en vie. Et deux paires d'yeux étaient mieux qu'une.

« Babs ? T’as vu ça ? » . La jeune femme émit un son et ne quitta pas instantanément le petit circuit électrique qu'elle venait de récupérer à même le sol. Elle analysa les composants d'un œil critique et décida qu'elle pouvait probablement en faire quelque chose. Il lui faudrait juste un peu d’imagination. «  Qu'est ce qu'il y a ? » demanda t-elle en tournant finalement son visage pour regarder ce que son compagnon lui montrait. Sous les lentilles de son masque, son sourcil se arqua. « Ca a dû être un spa ou un truc du genre, avant la guerre ». Sur ce point, l'homme avait probablement raison. Et vu le quartier – dans lequel ils avaient finalement débouché au bout d'une heure et demi de marche- , cela avait du être un endroit prisé et haut de gamme. Un endroit qu'elle n'aurait jamais pu se payer avec son maigre salaire de bibliothécaire. Non pas qu'elle soit le genre de femme férue de beauté. Elle possédait les crèmes de base comme toutes les autres femmes mais ne faisait jamais des milles et des cents pour sa peau. De ce côté là, elle n'avait vraiment rien d'un gourou. Elle estimait cependant que sa peau était très bien comme elle était.  Même si là tout de suite, un bon décrassage ne lui ferait pas de mal.

« On trouvera peut-être des trucs intéressants là-dedans. Peut-être même de l’eau, si on a de la chance ». Barbara contempla la proposition. Elle dut cependant être trop longue dans sa prise de décision pour Nate qui une fois à sa hauteur, attrapa son visage dans ses mains. La rousse frissonna légèrement au contact de sa peau plus froide. « Et j’ai pas envie d’y retourner tout de suite. S’il te plaît ». Un sourire amusé étira les lèvres de la justicière. Elle devait cependant avouer qu'une part d'elle – celle qui n'était pas obsédée par le boulot, par la guerre et par la justice – désirait la même chose.  De ne pas rentrer tout de suite. De ne pas retrouver l'air difficilement respirable tant il était chargé en CO2 du quartier général de la résistance. De profiter encore pour quelques minutes ou quelques heures de sa sa liberté retrouvée. Mais surtout de profiter de sa présence, de ce moment à deux qui leur avait été offert.  D'en tirer profit au maximum. Pour toutes ses raisons, elle accueillit presque avec soulagement le baiser qu'il déposa sur ses lèvres craquelées. Ce fut à ce moment précis que la jeune femme se rendit vraiment compte du manque qui avait résidé dans son cœur. De la peur de le perdre ou de ne jamais le revoir qui s'était insufflée à son insu dans le vide que leur soudaine séparation avait laissée. Il lui avait manqué plus qu'elle ne se l'était avoué tout simplement. « Ne me dis pas que t’es pas curieuse, toi aussi ». La jeune femme roula des yeux par pur amusement. «  C'est bon on y va» craqua t-elle sans avoir besoin d’être réellement persuadée. « Quel enfant tu fais » ajouta t-elle avec le sarcasme qui la définissait si bien.

Avant de rentrer dans le bâtiment et de traverser l'ancienne réception et les anciens vestiaires, ils prirent cependant le temps de cacher convenablement la petite brouette qui contenait toutes leurs trouvailles. Il aurait été bête de perdre leur cargaison après avoir fait tous ses efforts. «  Je te jure si y'a un atlante qui sort du bassin principal et qui me tue, je reviendrai te hanter pour la fin de tes jours » chuchota t-elle en pénétrant dans ce qui avait été autrefois la pièce principale des bains.  Une pièce qui avait du être de toute beauté mais qui aujourd'hui était terne, froide, sale, poussiéreuse et plongée dans l'obscurité. Malgré tout, grâce à son masque et toute la technologie à l'intérieur, Barbara pouvait déceler les contours des bassins. Au milieu,  le bassin principal et tout autour des bassins plus petits. Plus loin, une porte au verre brisé bougeait légèrement sur ses gonds. La jeune femme supposa qu'elle devait mener à un hammam ou à un sauna.  Après avoir jeté un coup d’œil dans tous les bassins  - tous vides de présence atlante, amazone ou même humaine - et dans les hammam et saunas, la jeune femme décida de se diriger vers le fond de la salle ou deux couloirs se dessinaient. «  A droite ou à gauche ? » questionna t-elle dans le même ton de voix chuchoté. Prudence était mère de sûreté. Elle préférait éviter de parler trop fort avant d'avoir fait le tour complet du propriétaire.

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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyMar 28 Jan - 23:27


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Oui il faisait l’enfant, mais à sa décharge, il n’avait guère eu l’occasion de s’adonner à un peu d’insouciance depuis qu’ils avaient atterri sur cette fichue Terre, donc il espérait bien qu’elle lui pardonnerait ce petit écart ; et vu l’étincelle dans ses yeux verts, il était à peu près sûr qu’il n’avait même pas besoin d’être pardonné. Ravi, Nate lui retourna son sourire, imperméable à son sarcasme – qui, si vous lui demandiez son avis, faisait de toute façon partie de son charme. C’était un peu déroutant, cette façon de faire, devoir partir en vadrouille alors qu’il ne voulait rien tant que se poser quelques instants avec elle et rattraper le temps perdu, en apprendre plus sur ses aventures ou mésaventures de ces derniers mois, mais Nate avait bien compris qu’il allait devoir se contenter de ce qu’il avait. It’s fun to be a superhero. « Avoue que ça te fait craquer. » rétorqua-t-il, facétieux, avant de déposer un baiser sur son front – enfin, sur son masque - et d’enfin la libérer de son emprise pour repartir à l’aventure. Tout n’allait pas bien dans la tête de Nate Heywood, encore fracassée par il ne savait quel mal depuis plusieurs semaines, mais la présence de Barbara, son soulagement de la savoir en bonne santé et en sécurité, et l’euphorie de la savoir à nouveau à ses côtés, anesthésiait, au moins pour un temps, les intempéries douloureuses qui ravageaient son pauvre cerveau, ou son esprit, ou son corps, ou les trois. Des réponses quant à ce qui lui arrivait, il n’en avait toujours pas, pas vraiment, mais visiblement, Barbara Gordon était le traitement dont il avait eu besoin tout du long. Même si, comme rendez-vous de jeune couple, on avait sûrement déjà vu mieux que les ruines d’un spa sur une autre planète. Bah. Comme le disait savamment son petit frère de son vivant : shit happens.

Prudemment, Nate emboîta le pas de sa petite amie, précautionneux à chaque pas qu’il faisait, trop conscient d’être celui d’eux deux qui avait le plus de chances de trahir leur présence. Mais le seul écho au bruit discret de leur progression était celui du silence et, parfois, d’eau gouttant des canalisations. « Aw, ça veut dire que t’as envie de passer du temps avec moi, je le prends comme un compliment. » chuchota-t-il sans pour autant cesser de prêter attention à leur environnement. Il avait beau blaguer, elle n’avait pas tort. Ils auraient l’air bien peu fier si un Atlante, ou plusieurs, s’avéraient faire la sieste dans un de ces bassins. Mais rien ni personne ne vint troubler la quiétude des lieux, et ils purent même en profiter pour apprécier, ou au moins imaginer, la beauté fanée de l’endroit, trouvaille étonnante dans cette ville en ruines. Arrivés à l’intersection entre les deux couloirs, Nate prit le temps de réfléchir à sa question, avant que ses yeux n’attrapent un panneau à moitié recouvert de poussière. Du revers de la main, il frotta la surface lisse pour en révéler l’inscription. « Caldarium ? » déchiffra-t-il au-dessus d’une flèche pointant vers la droite. « Ils ont voulu imiter le modèle des bains publics romains. Le caldarium, c’est le bain le plus chaud. » Hop, d’un geste, il essuya la poussière de l’écriteau indiquant la gauche. « Vestiaires. Allons à droite, s’il y a des Atlantes qui traînent, je doute qu’ils soient en train de se changer. » Et puis, il était bien curieux de savoir si ces prétendus bains à la romaine étaient vraiment fidèles aux originaux. Est-ce que sur Terre-4, les célèbres bains de Bath étaient en fait à Londres ? D’un signe de tête, il indiqua à Barbara de le suivre. Lui, il avait bien envie de le découvrir.

Et l’historien en lui, autant que l’aventurier, dut étouffer un sifflement d’admiration en découvrant, comme un miracle au milieu du champ de bataille, une salle nettement moins abîmée – quoique loin d’être intacte – que les précédentes. S’il n’y avait plus guère de vapeur, en revanche, il avait bien l’impression que la température était plus élevée ; et, décidant de tenter le diable, il s’approcha du vaste bassin, s’accroupit au bord… « Me pousse pas, hein. » chuchota-t-il à l’intention de Barbara, avant de glisser la main dans l’eau. Et non seulement aucun requin, piranha ou Atlante n’émergeant des eaux pour l’engloutir ou le trucider sur place, mais en plus, une autre surprise l’attendait. « Alors ça. L’eau est encore chaude. » Improbable. Un sourire ébahi accroché aux lèvres, Nate se retourna pour voir si Barbara était aussi surpris que lui. « Doit y avoir une source chaude là-dessous. En tout cas, pas d’Atlante à signaler, ça c’est sûr. » Avec un grognement, Nate se redressa, observant l’eau une dernière fois, puis il s’en revint sur ses pas, pour suivre Batgirl et retourner sur leurs pas. Ils avaient une dernière pièce à vérifier avant de conclure qu’ils étaient en sécurité dans ce refuge improbable, et tous deux repartirent en direction du dernier vestiaire à explorer. « Quand on sera sûrs qu’aucun piège mortel et atrocement douloureux ne nous attend au détour du couloir, ça te dit qu’on se pose au moins cinq minutes ? » demanda-t-il à voix basse, alors qu’ils progressaient dans le corridor. Baissant les yeux sur sa compagne, il ajouta : « On a pas vraiment pu discuter, avec Batman-4 sur le dos. Je suis content de voir que t’as l’air d’aller bien, mais j’aimerais que tu me racontes, aussi. Tes trois derniers mois, ici. » Sans lui. Anxieux de savoir si elle allait vraiment bien, ou si, comme lui, elle portait des séquelles encore invisibles à son œil inculte.

 
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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyMer 29 Jan - 13:48

Nate &
Barbara

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Une fois le choix de Nate fait – avec plus ou moins de logique -, Barbara le suivit dans le couloir noir. Sa vison nocturne activée, elle n'avait cependant aucun problème à savoir où elle allait. Bientôt, cette dernière ne fut d'ailleurs d'aucun utilité car ils débouchèrent dans une pièce éclairée – bien que faiblement. Babs désactiva donc sa technologie et leva la tête pour observer ce plafond si singulier. Elle supposait que les trous faits dans les pierres apparentes servaient à la ventilation et permettaient à la chaleur et à la vapeur de s'échapper sans étouffer les utilisateurs. Tout en permettant bine sur à la lumière du jour de pénétrer dans la pièce ronde pour la bercer de sa lueur. En soit, pas un mauvais design et la justicière devait bien le reconnaître.  « Me pousse pas, hein » chuchota Nate en allant s'accroupir près du bassin. «  Je n'y avais pas pensé mais maintenant que tu le dis... » ne put elle s'empêcher de rétorquer avec un léger sourire. Malgré tout, elle resta sur ses gardes, une main refermée autour d'un des derniers batarangs qu'elle avait encore à sa possession. Après tout, ni elle ni lui ne savait ce qu'il y avait au fond de ce bassin. Lorsqu'il y plongea la main, elle retint son souffle. Rien cependant ne se passa et la jeune femme put se relaxer pour quelques secondes. « Alors ça. L’eau est encore chaude. Doit y avoir une source chaude là-dessous. En tout cas, pas d’Atlante à signaler, ça c’est sûr ».  Pour toute réponse, elle fit remonter un son dubitatif le long de sa gorge.  Si l'eau était chaude, elle s'étonnait de ne voir aucune trace de passage dans cette pièce. Ils ne pouvaient pas être les seuls à avoir eu l'idée de venir dans cet immeuble.

«  Allons voir les vestiaires » déclara t-elle finalement en tournant sur ses talons pour revenir dans la pièce principale et prendre cette fois-ci à gauche. « Quand on sera sûrs qu’aucun piège mortel et atrocement douloureux ne nous attend au détour du couloir, ça te dit qu’on se pose au moins cinq minutes ? On a pas vraiment pu discuter, avec Batman-4 sur le dos. Je suis content de voir que t’as l’air d’aller bien, mais j’aimerais que tu me racontes, aussi. Tes trois derniers mois, ici ». Barbara lui lança un regard par dessus son épaule et l'observa quelques secondes. «  Si tu veux » acquiesça t-elle simplement. Il n'était pas le seul à se sentir tiraillé de toute part et qui avait besoin de souffler. Elle-même avait passé des jours sous terre à voir les mêmes visages et à effectuer les mêmes gestes. Elle avouait sans mal que Thomas Wayne était … très présent. Trop présent même si on lui demandait son avis. Un fait qui ne pouvait pas être empêché. Et puis, Barbara s'avouait facilement être assez égoïste pour avoir envie de le garder un peu pour elle plus longtemps. Des raisons qui ne devaient pas différer des siennes. Du moins, le supposait-elle.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la dernière pièce, Barbara leva sa main dans un signe clair d'arrêt. Avec précaution, elle pencha sa tête pour regarder au-delà du mur de béton qui lui bloquait l'accès. La pièce était large et rectangulaire. Seulement plongée à moitié dans le noir. Barbara pouvait facilement voir danser les grains de poussières dans les quelques rayons lumineux qui se propageaient dans l'endroit. Le tout avait franchement l'air austère. Aucun danger ne lui sauta cependant aux yeux. Avec des pas presque inaudibles, elle pénétra dans la pièce et l'examina. Un rang de casiers sur sa gauche, des douches craquelées et de toilettes hors d'usage sur sa droite. Au fond quelques bassins faisaient autrefois office de lavabo. Ses sourcils se froncèrent cependant sous son masque lorsqu'elle remarqua des empreintes de pas sur le sol au milieu de la poussière. Doucement, elle se baissa et les examina. «  Humaines. Déjà vieille d'une semaine je dirais » déclara t-elle à voix basse.  La poussière qui s'était déjà accumulées à l'intérieur de la trace lui donnait une bonne idée de son âge. A part eux, il n'y avait plus personne ici. Pour le moment. Cela lui donnait cependant raison, ils n'avaient pas été les seuls à trouver les bains. «  Regarde si tu peux trouver quelque chose dans les casiers ». Elle-même écouta ses propres directives et ouvrit le premier casier en partant du début de la pièce. La porte en fer fit un atroce bruit lorsqu'elle la bougea. L'écho se propagea à travers toute la structure et rebondit sur les murs. Barbara stoppa tout mouvement et tendit l'oreille. Pendant quelques secondes, elle resta presque sans respirer , à écouter. Aucun autre bruit ne vint cependant déranger la quiétude des lieux.  Par sécurité cependant, elle s'éloigna du casier et abandonna l'idée de fouiner à l'intérieur. Le bruit de fer rouillé avait été à réveiller les morts et la jeune femme préférait éviter de tenter le diable. «  Ou non en fait » souffla t-elle en glissant un regard vers Nate qui par chance n'avait eu que le temps de mettre sa main sur le métal sans actuellement chercher à l'ouvrir.

«  Je crois que je vais refaire un tour du propriétaire une dernière fois » continua t-elle, n'écoutant que sa paranoïa. Elle devait cependant s'assurer que personne n'avait entendu et qu'ils étaient aussi seuls qu'ils le pensaient.  Sans attendre une réponse de sa part et sans l'attendre lui non plus, Batgirl disparut à travers les ombres et sans bruits repassa dans chaque pièce, analysa chaque bassin, jeta un coup d’œil dans chaque coin, surveilla l'extérieur. Avec sa technologie comme appui, elle balaya la structure entière. Rien. Il n'y avait rien. Alors, elle se détendit et faisant tourner sa cape autour d'elle, elle s'enfonça à nouveau dans le spa pour retrouver son petit-ami. Elle s'arrêta tout d'abord dans les vestiaires et les trouva vide de vie. Immédiatement, elle sut où l'homme était allé trouvé refuge. Avec un sourire amusé scotché aux lèvres, elle alla donc rejoindre la pièce à l'eau chaude – dont elle avait déjà oublié le nom. «  Tu crois qu'elle est propre ? » s'enquit-elle en arrivant. D'un geste du menton, elle désigna l'eau qui dansait doucement dans la structure de pierre. Barbara n'avait fait qu'une toilette de chat ces derniers jours et se languissait de pouvoir correctement se nettoyer. Et franchement, vu qu'ils étaient là autant en profiter non ?

Elle écouta la réponse de Nate et activa sa propre technologie pour avoir un second avis. Franchement, ça paraissait être correct. Alors elle haussa les épaules et commença par enlever son masque. Un soupir d'aise passa ses lèvres lorsqu'elle put enfin poser l'objet sur un rebord humide. Il lui semblait avoir été engoncé dans ce dernier pendant des semaines entières – ce qui était probablement le cas si on en croyait sa peau rouge et irritée par endroits.  Soudainement soucieuse de se débarrasser de son armure, devenue trop lourde pour son corps fatigué depuis déjà des jours, elle effectua des gestes rapides et jeta son plastron et sa cape à même le sol. Vu leurs états, ils ne risquaient plus rien. Pour la première fois depuis longtemps, elle avait l'impression de pouvoir respirer convenablement, sans obstacles. Sans poids pour lui compresser la poitrine. D'ailleurs, elle passa sur une main sur cette dernière et massa les deux petits globes qui lui servaient de seins à travers le tissu rigide de sa combinaison seconde peau. Se rappelant qu'elle n'était pas vraiment toute seule, elle alla poser son regard émeraude sur Nate. «  Si j'en enlève encore...tu ne vas pas flipper hein ? Je te jure ce n'est pas une invitation » ne put-elle s'empêcher de lâcher en faisant une référence évidente à ce qui s'était déroulé dans cette chambre d’hôtel à Coast City. Même si elle connaissait les raisons de son... refus.. elle ne pouvait empêcher cette petite partie d'elle de se sentir encore blessée. Et cette petite partie d'elle avait apparemment décidé de se faire entendre.

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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyVen 14 Fév - 19:58


to the end, to the end, they remain


Barbara était perfectionniste – bien plus que lui ne l’était, et pourtant, par certains aspects, il estimait en tenir une sacrée couche. Mais lorsqu’elle lui annonça repartir faire un dernier tour du propriétaire, il se retint de la retenir, sachant pertinemment qu’elle n’aurait pas l’esprit au repos tant qu’elle n’aurait pas inspecté chaque centimètre carré de cet endroit – et était-ce vraiment le bon moment pour lui confesser qu’il n’entendait aucune présence, à travers l’écho métallique des tuyaux et plomberies de cet ancien spa, ou devait-il garder les mauvaises surprises pour plus tard ? Plus tard, décida-t-il, et il hocha doctement la tête alors qu’elle s’enfonçait à nouveau dans la pénombre de l’endroit, laissant l’homme d’acier tout à sa contemplation face à ce bassin encore fumant. Maintenant qu’ils étaient sûrs que l’endroit était vide, Nate y trouvait l’atmosphère beaucoup moins menaçante, et beaucoup plus apaisante. Une petite bulle de tranquillité au milieu de tout ce chaos ; il s’approcha du bassin, se baissa pour effleurer des doigts la surface de l’eau, une sensation toujours curieuse contre les particules de métal dans son épiderme, surtout à cette température. Depuis combien de temps n’avait-il pas eu l’occasion de profiter d’un peu d’eau chaude ? L’eau qu’ils avaient à Whitechapel avec Donna et Nicole était évidemment froide, à peine tiédie lorsqu’ils tendaient de la chauffer avec les moyens du bord. Dommage que cet endroit soit trop profondément enfoncé en territoire ennemi. D’autres qu’eux auraient pu en profiter – après qu’ils aient eu leur tour, évidemment. Nate se redressa, juste au moment où Barbara revenait à son tour, visiblement satisfaite de son examen. Il lui rendit son sourire : « Si les Atlantes et les Amazones n’ont pas démoli le système de renouvellement des eaux, ça devrait aller. Au moins elle est pas noire de crasse. » Contrairement à eux deux, sans doute.

Et sa jolie rouquine avait l’air d’en être arrivée aux mêmes conclusions, puisqu’avant qu’il n’ait le temps d’y songer lui-même, elle commença à se débarrasser de son costume – fort pratique à Gotham, mais c’est vrai qu’au bout de plusieurs semaines, ça devait légèrement porter sur les nerfs. Avec un sourire amusé, Nate la regarda faire, hop, adieu le masque (il dut s’empêcher de rire face aux traces rouges sur son visage habituellement pâle, allons Nate, ça n’a rien de drôle), adieu la cape, adieu le plastron – et effectivement il n’avait pas exactement réfléchi à ce qui viendrait logiquement ensuite, jusqu’à ce qu’elle ne l’attrape en train de la regarder. Oups. Et l’espace d’un instant, Nate crut qu’il allait se faire gronder pour son regard qui s’attardait peut-être un peu trop sur elle ; mais lorsqu’elle ouvrit la bouche, lui, il s’en trouva sans voix. « Hein ? » articula-t-il benoîtement, avant de réaliser. Oh. Oh. Oh no. Elle lui en voulait encore. Barbara lui en voulait encore à propos de l’incident de Coast City. Un éclair de réalisation passa dans ses yeux clairs, et il se mordit la lèvre inférieure. Merde. Ils n’avaient jamais vraiment reparlé de cet incident, depuis – hé, ils avaient même décidé, ce soir-là, de quitter le confort de la relation amicale pour s’essayer à la vie de couple, mais visiblement, Nate avait pensé pouvoir tourner la page un peu trop vite. Le souvenir de l’expression fermée et blessée de Barbara était inscrite au fer rouge dans sa mémoire, côte à côte avec la honte qu’il avait ressentie sur le moment. Honte d’avoir paniqué de la sorte, honte de ne pas avoir été à la hauteur de ses attentes, honte d’avoir été, quelque part, un lâche. Même s’il avait ses raisons – la raison n’avait pas toujours sa place dans les questions de cœur, de toute façon.

Nate resta silencieux un instant, songeur et hésitant, puis, il décida que flûte, à la fin. Il avait fait une gaffe, commis un impair ; peut-être qu’il y avait un moyen de le réparer, cette fois. Alors, suivant son exemple, il avisa l’eau chaude, et entreprit de se débarrasser de ses rangers, puis sa veste, avant de les abandonner sur un banc qui avait vu des jours meilleurs. « Tu sais quoi ? Puis c’est comme ça, moi aussi je vais en profiter. Pas de discrimination pour les hommes d’acier. » Et, s’il y avait de la provocation dans sa voix, comme un défi bon enfant, il tourna quand même la tête pour adresser un sourire à sa compagne. « Et dans mon cas, je te ferai dire que c’est totalement une invitation. » A la fin de l’envoi, je touche. Bon d’accord, il était peut-être un poil culotté au vu de la situation, mais s’ils ne pouvaient pas recourir à l’humour pour désamorcer une situation aussi complexe qu’embarrassante, à quoi bon ? Du moins, c’était ce que Nate espérait. Dédramatiser, parce que ça faisait trois mois qu’ils ne vivaient que des horreurs, et qu’ils avaient bien gagné le droit à un peu de tranquillité d’esprit. De penser à eux, plutôt que de penser aux autres. « J’ai fait les tests dont on a parlé quand tu es rentrée à Gotham. » ajouta-t-il en se débarrassant de son t-shirt, fatigué et pratiquement élimé après toutes ces aventures sur Apocalyse-land. Sur sa nuque, à la base de son crâne, une cicatrice à peine visible soulignait le souvenir de l’opération qui avait couronné de succès tous les efforts de Barbara et son implant. « D’après Mid-Nite il n’y a aucun risque, biologiquement parlant. C’est juste moi qui dois faire attention. » Puis, il réalisa le manque complet d’innocence de ces déclarations alors qu’ils étaient tous les deux en train de se déshabiller, et juste après avoir mentionné l’incident qui avait tout déclenché. T’es un boulet, Heywood. 10/10 pour le tact, vraiment. « Enfin, je veux dire – je ne dis absolument pas ça pour sous-entendre quoi que ce soit, ou te mettre la pression, c’est juste qu’on a pas eu l’occasion d’en reparler, et puis… » Seigneur de nom de Dieu, il s’y prenait vraiment comme un manche – pourquoi se sentait-il aussi maladroit alors qu’il s’adressait bien à la seule personne que ces informations devraient légitimement concerner ? C’était toujours aussi compliqué, le couple ? Si c’était le cas, il avait sacrément oublié, en dix ans. « La seule chose que tu dois savoir, aussi, c’est que je pense avoir pris un mauvais coup, il y a quelques semaines. » avoua-t-il en relevant les yeux vers elle, sondant son expression. « Je ne sais pas si mes pouvoirs ont changé – j’en ai pas l’impression, c’est juste que… j’ai l’impression que ma tête réagit plus au métal autour de moi qu’avant. Comme une réverbération constante. Ou des acouphènes. Doooonc… voilà voilà. » Pour masquer son inconfort, Nate, pieds et torse nus, fit semblant de réarranger ses vêtements sur le banc. « T’es sûre que je t’ai manqué, avec mes bêtises, ou c’est la distance qui te faisait penser ça ? » demanda-t-il, en ne plaisantant qu’à moitié, avant de se redresser. Nate Heywood, broken boyfriend of the year.


 
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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyMar 3 Mar - 0:02

Nate &
Barbara

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Nate fut un instant confus. Perdu même. Du moins si la jeune femme en croyait son expression. La lumière se fit cependant rapidement dans son esprit. La rouquine, sur le coup, se maudit de l'avoir mis mal à l'aise. Elle estimait néanmoins que la question se devait d'être posée. Avant un nouveau drame du même type. Prudence était mère de sûreté. Du moins le disait-on. Pour toute réponse, Nate commença lui aussi à se délester de ses propres couches vestimentaires. Batgirl haussa un sourcil, peur sûre de savoir si cela était ou non une permission. La note d'humour qui passa cependant ses lèvres conforta cependant la jeune femme. « Et dans mon cas, je te ferai dire que c’est totalement une invitation ». La native de Gotham resta un instant interdite. Avait -elle bien entendu ?  Vraiment, la situation était en tout oint différente de celle qu'ils avaient vécu quelques mois auparavant dans cette petite chambre d’hôtel mal meublée – elle ne se remettait toujours pas du lit simple dans un hôtel soit-disant de luxe. «  Présomptueux » lâcha t-elle finalement sur le même ton de camaraderie , après avoir tout de même raclé sa gorge.

Puisqu'il lui donnait son feu vert, Babs fit rouler doucement ses épaules d'avant en arrière puis agrippa entre ses doigts la fermeture presque invisible de sa combinaison seconde peau. Elle tira cette dernière vers le bas et dévoila sa peau laiteuse, de la naissance de ses seins jusqu'à son nombril, et le noir de son soutien-gorge de sport. Par la suite, elle retira l'un après l'autre les bras des manches et laissa le haut pendre sur ses hanches. La suite de ses gestes furent stoppé par les paroles de Nate. Dans ce qu'il semblait devenir une nouvelle habitude, elle le regarda surprise. Pour autant, à part un sourire elle décida de ne rien dire du tout et se pencha pour retirer ses jambières et genouillères qui allèrent comme le reste retrouver le sol. « D’après Mid-Nite il n’y a aucun risque, biologiquement parlant. C’est juste moi qui dois faire attention ». La rouquine garda les informations dans un coin de son esprit alors qu'elle marchait sur ses talons l'un après l'autre pour retirer ses longues bottes au cuir renforcé et usé. Elle ne put s'empêcher de se demander par ailleurs comment s'était déroulé cette conversation. Il y avait fort à parierl que le docteur avait du poser toutes les questions les plus embarrassantes possible. Un sourire amusé se posa sur ses lèvres sèches. Elle regrettait presque de ne pas avoir pu y participer. Cela avait du être drôlement divertissant.  

Presque nue, elle dégagea ses cheveux roux sur une épaule et continua de darder son regard émeraude sur la silhouette partiellement dénudée de l'homme qui avait commencé à partager sa vie « Enfin, je veux dire – je ne dis absolument pas ça pour sous-entendre quoi que ce soit, ou te mettre la pression, c’est juste qu’on a pas eu l’occasion d’en reparler, et puis… ». Un rire étouffé remonta le long de sa gorge lorsqu'il commença soudainement à bafouiller, rattrapé par la situation et le manque d'innocence de ses propos. Par chance, Babs était loin d'être une vierge effarouchée. A la place, elle lui montra toutes ses dents dans un sourire prédateur et envoya ses doigts trouver la bordure de sa combinaison sur son bassin et le descendit jusqu'à ses chevilles, démontrant une souplesse parfaite de gymnaste lorsqu'elle se pencha tout en gardant ses jambes parfaitement tendues. « La seule chose que tu dois savoir, aussi, c’est que je pense avoir pris un mauvais coup, (…) T’es sûre que je t’ai manqué, avec mes bêtises, ou c’est la distance qui te faisait penser ça ? » rajouta t-il finalement alors qu'elle marchait finalement dans sa direction, simplement vêtue  - non plus de ses sous-vêtements qui avait finalement était emporté avec le reste – mais de ses cicatrices.  Au diable la pudeur. On ne prenait après tout pas un bain tout habillé. Et c'était bien ce qu'elle comptait faire.

Pour le coup ces nouvelles déclarations lui firent marqué un temps d'arrêt. Barbara le considéra un instant avant de froncer des sourcils. «  Tu peux me la refaire ? » demanda t-elle, inquiète.  « Est ce que tu penses que l'implant bug ? » reprit elle, réfléchissant déjà à tous les dangers que cela pouvait représenter. Son intention soudainement ailleurs, elle en oublia complètement sa nudité.

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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyDim 8 Mar - 17:21


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Nate avait déjà connu des périodes de crise, sur leur Terre – les paradémons de Darkseid, Doomsday, le Syndicat du Crime, pour ne citer qu’eux – mais une guerre, il l’admettait sans fard, c’était la première. Le décalage, il l’avait déjà ressenti quand il était tombé sur Floyd, le jour de leur arrivée dans ce monde maudit et condamné, lui, pauvre cabot perdu, alors que son ami d’enfance avançait dans les décombres  avec la détermination rageuse du type qui a déjà vécu ça des centaines de fois. Puis le temps avait passé, et Nate, lui, il avait appris. Il ne s’était pas habitué, parce que, quelque part, il refusait de s’habituer à quelque chose d’aussi aberrant que la guerre, mais il avait bien voulu apprendre à s’adapter, et une des choses qu’il avait cru apprendre, c’était que parfois, quand on y regardait bien, quand on plissait les yeux à travers les traces de sang sur les décombres et les nuages de poussière, on pouvait, de temps en temps, trouver un peu de beauté au milieu du désespoir. En s’accrochant bien, en cherchant un peu, même les paumés comme lui pouvaient y trouver quelque chose, comme un petit miracle. Pour lui, elle était là, son miracle. Elle le suivait dans sa tentative un peu maladroite de surmonter l’incident du Blue Lagoon, pour avancer, même au milieu d’une guerre qui n’était pas la leur. Peut-être que c’était un effet de la guerre, d’ailleurs, de remettre les choses à leur place et balayer très loin ce qui n’était pas important. Qu’est-ce qu’il en savait, lui. Tout ce qu’il savait, à cet instant, c’était que son cœur avait loupé un ou deux battements, et qu’il accélérait inévitablement dans sa poitrine, alors que Barbara se dévêtait devant lui. Nue, vulnérable, et indestructible dans la lumière qui filtrait doucement à travers les fissures dans le plafond. Un ultime pied-de-nez à la guerre qui faisait rage dehors, pendant qu’eux se retrouvaient et se découvraient, peut-être un peu tard, mais certainement pas trop tard.

Qu’elle était belle, Barbara. Et lui, qu’il était stupide, planté là comme un grand benêt, à admirer sa compagne sans mot dire, comme si tous les mots du monde avaient décidé de déserter son cerveau pourtant bien rempli en même temps. Et à chaque pas qu’elle faisait dans sa direction, il sentait son cœur battre un peu plus vite, comme s’il voulait s’échapper de sa poitrine pour aller la trouver, elle. Elle avait souffert, dans son corps, Barbara – comme lui, et c’était peut-être aussi pour ça qu’ils s’étaient si bien trouvés, et maintenant qu’il pouvait la contempler à loisir, il se demandait ce qu’elle pouvait bien penser, elle. Sa peau pâle était couverte de cicatrices, résultats sans doute de la difficile vie de justicière et des nombreuses opérations que son état de santé avait nécessité, mais il songea qu’elles la sublimaient, ces marques à même son épiderme. Et, perdu qu’il était dans le délice pas vraiment inavoué de sa contemplation, il dut se faire violence pour se réveiller lorsqu’elle lui adressa la parole. « Hm ? » Woops. La Terre appelle Heywood. Ah oui, l’implant, ses bugs de cerveau, la possibilité non-négligeable qu’il déraille complètement, le spectacle qu’elle lui offrait lui avait presque fait oublier tout ça. Est-ce qu’elle le prendrait comme un compliment ? La connaissait, la réponse pouvait bien être oui, qu’il se ferait gronder quand même pour son manque de sens des priorités. Et elle n’aurait pas tort, maiiis pour une fois, il ne ressentait pas le besoin de s’en sentir coupable. N’en restait pas moins qu’il fallait qu’il se concentre un peu, quand même. Allez Heywood, fais un effort.

L’air vaguement piteux du pauvre homme pris en faute, ses yeux clairs quittèrent ses courbes pour remonter jusqu’à son visage – et une pointe de culpabilité finalement décida de lui piquer le cœur lorsqu’il décela l’inquiétude dans son expression. « Non, non non t’en fais pas, l’implant va très bien. » s’empressa-t-il de la rassurer en s’approchant à son tour, pour s’emparer de ses mains, essayant d’ignorer la proximité de leurs corps entièrement ou partiellement dénudés, pour se concentrer sur le sujet en cours – même si, il l’admettait volontiers, c’était un peu difficile. Surtout après des semaines à ruminer sur son triste sort, et à se demander quand il la retrouverait ; si seulement il existait un bouton magique pour faire abstraction de la réalité. « Je l’ai testé et re-testé plusieurs fois. Le problème vient de moi. C’est un peu comme si… comme si j’avais une radio dans le cerveau, et qu’elle se branchait parfois sur les gens, et parfois sur autre chose. Des vibrations métalliques, des ondes magnétiques peut-être… Je pense que quelque chose a déréglé le métal que j’ai dans la tête. Et que je vais devoir apprendre à le contrôler. » Bon d’accord, on avait vu mieux comme discours rassurant, mais ça n’était pas leur premier rodéo, si ? Ils savaient, qu’ils ne comprenaient pas encore tout au sujet de sa mutation. Ils savaient que tout n’était peut-être pas encore fixé – et ils savaient aussi qu’ils avaient, à eux deux, largement les outils et les cellules grises nécessaire pour comprendre et parer au problème. C’était ça, tout le secret. Tout seul, il perdrait pied – mais avec elle à ses côtés, tout lui semblait bien plus réalisable. « Bientôt tu m’appelleras peut-être l’homme qui murmurait à l’oreille des tuyaux de plomberie. » tenta-t-il de plaisanter, même si, honnêtement, ça ne le faisait pas beaucoup rire lui-même. Ca le faisait même plutôt flipper, mais ça, elle le connaissait trop bien pour ne pas le voir, alors à quoi bon le dire à voix haute. Tout ce qu’il espérait, c’était ne pas basculer totalement de l’autre côté. Ne pas devenir une version simplement mobile de ces statues de métal, froides et insensibles, que Reichsmark avaient semées sur son passage. Ne pas perdre ce qui lui restait d’humanité, quand son corps se faisait déjà trop hybride. Les mains de Nate relâchèrent celles de Barbara pour venir s’emparer délicatement de son visage. C’était grâce à elle, qu’il pouvait sentir, comme un miracle, la douceur de sa peau sous ses doigts. « Je t’apporte vraiment que des problèmes et des trucs bizarres, non ? » glissa-t-il avec un demi-sourire résigné. En espérant très fort que ce dernier développement sur son échelle de la bizarrerie ne serait pas l’anomalie de trop.

 
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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptySam 21 Mar - 17:31

Nate &
Barbara

to the end, to the end, the remain

Barbara regarda avec un léger amusement le regard de Nate se décoller de son buste et le roue colorer de rouge la peau de ses joues. Mais l'amusement fut de courte durée.  Bien qu'elle fut rassurée de savoir que l'implant fonctionnait encore normalement – du moins selon ses dires,  un fait qu'elle n'hésiterait pas à elle-même à confirmer. L'explication qui suivit la laissa cependant songeuse. Ces problèmes se trouvaient bien loin de son domaine de compétence. Après tout, Babs n'était pas un médecin ou un autre professionnel de santé. A supposer que ces derniers pouvaient l'aider, ce qui n'était pas moins sur à ses yeux. Non, elle, elle était un génie informatique avant tout. Une visionnaire technologique. Cela ne l'empêcha cependant pas de penser pendant quelques instants. Elle admettait cependant que là, à ce moment précis, elle se sentait dépassée par sa nouvelle métamorphose. Elle évita néanmoins de l'avouer afin de ne pas le paniquer. Sans rentrer dans la psychologie -domaine dans lequel elle était encore moins douée -, elle savait qu'il y avait quelque chose de rassurant à reposer une partie de son fardeau sur les épaules d'un autre. Et surtout sur les épaules d'un autre qui nous avait aidé par le passé. Elle garda donc prudemment sa bouche fermée et se contenta de lui envoyer un maigre sourire qu'elle espérait convaincant. De toute façon, ce n'était pas ici, qu'ils allaient pouvoir faire quelque chose. Ni dans ses bains, ni même sur cette Terre qui ne possédait plus aucune des merveilles technologiques qui faisaient leur quotidien dans leur réalité. Le problème allait donc devoir attendre à ses yeux qu'il retrouve leur monde. Ce qui supposait évidemment qu'il puisse un jour y retourner. Barbara n'était pas pessimiste mais elle préférait regarder de loin la vérité en face. Si elle se basait sur ses propres statistiques, leurs chances étaient minces. Tout comme leurs chances de survie. Mais elles existaient et cela lui suffisait.

« Bientôt tu m’appelleras peut-être l’homme qui murmurait à l’oreille des tuyaux de plomberie ». « T'es con » laissa t-elle échapper, un coin de sa bouche se soulevant malgré elle. Barbara ne jurait pas beaucoup mais sur le moment elle n'avait pu retenir ses trois petits mots.  Finalement, elle secoua légèrement la tête avant que Nate ne vienne s'en emparer. Immédiatement ses orbes émeraudes plongèrent tout au fond de ses yeux bleus. Ses propres doigts vinrent se poser sur le dos de ses mains avant qu'elle ne les recouvre de  ses paumes. « Je t’apporte vraiment que des problèmes et des trucs bizarres, non ? ». A cela, elle ne put empêcher un reniflement amusé. «  Nate,  je vis à Gotham. On ne fait pas plus bizarre que cette ville » lui rappela t-elle, les épaules soudainement secouées d'un rire muet.  Criminels aux noms bizarres, clown déjanté, tueurs déséquilibrés... la liste des bizarreries de cette ville était longue comme ses cheveux – aujourd'hui plus longs que son bras; résultats de plusieurs mois sans voir l'ombre d'un coiffeur. «  On trouvera une solution » dit-elle enfin, sans mentir. Car même si elle n'était pas capable, elle l'accompagnerait tout au long de ce nouveau voyage. «  Maintenant... il me semble que tu es encore un peu trop habillé » souffla t-elle d'une voix plus basse, plus secrète et au message destiné seulement pour ses oreilles. Un de ses sourcils se courba alors qu'un air mutin s'emparait des traits de son visage.

Après avoir déposé le plus léger des baisers sur ses lèvres, elle se recula et lui tourna le dos, lui offrant une vue imprenable sur la courbe de ses hanches et la cambrure de son dos. De ses orteils, elle testa la température de l'eau. La trouvant encore à son goût, elle rentra dans l'eau jusqu'à se retrouver au milieu de ce bassin, immergée jusqu'à la taille. Un soupir d'aise passa la barrière de chaire de ses lèvres alors que ses orteils se recourbaient de plaisir dans l'eau chaude. Depuis combien de temps n'avait-elle pu profiter de ce simple petit plaisir ? Une éternité lui semblait il. De ses mains, elle récupéra un peu d'eau et la passa sur son visage, sa nuque et la naissance de sa poitrine. Finalement, elle se laissa glisser dans l'eau et se submergea entièrement, yeux fermés pour éviter de perdre ses lentilles de contact. Une Batgirl myope ne servait ni à rien ni à personne. En remontant, elle dégagea ses yeux par dessus une de ses épaules. Pour le moment satisfaite, elle s'accouda au bord et posa son menton sur l'un de ses avant bras. Son regard se porta directement sur Nate qui n'avait pas bougé d'un poil. Un rire cristallin remonta le long de sa gorge et se perdit dans la fumée qui tournoyait dans cette petite pièce. «  Tu sais si tu viens me rejoindre, tu pourras me regarder d'encore plus près » le provoqua t-elle, secrètement flattée. Dernière invitation à la rejoindre avant qu'elle ne se décide à le pousser. Il prenait bien trop son temps à son goût.

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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptyVen 27 Mar - 17:31


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Au moins, il l’avait fait rire. Et étant donné les circonstances présentes, c’était vraiment tout ce que Nate pouvait demander de mieux : un peu de légèreté, pour tous les deux, pour compenser trois long mois d’absence et les tragédies humaines et personnelles dans lesquelles ils avaient inévitablement dû mettre les pieds. Un petit peu de lumière à l’horizon, après avoir passé trop de temps dans l’obscurité. S’ils ne pouvaient pas trouver ça ensemble, alors il aurait vraiment fallu qu’ils se posent des questions quant aux balbutiements de leur avenir commun. Mais Barbara n’était pas du genre à se laisser abattre par les difficultés, qu’elle affrontait avec la force de caractère d’une lionne et la force de frappe d’un bulldozer, et lui avait une expérience suffisamment poussive des ténèbres et de l’obscurité pour soigneusement les éviter, maintenant, dès qu’il le pouvait, en s’armant d’un optimisme parfois sans doute un peu naïf, mais tellement salvateur. Et parfois, Nate aimait à penser que peut-être, ils déteignaient un peu l’un sur l’autre. Il se souvenait, à l’époque où ils élaboraient encore le prototype de l’implant, de la prudence avec laquelle elle approchait chaque obstacle, refusant obstinément de s’autoriser le moindre optimisme prématuré ; et aujourd’hui, c’était elle qui lui disait que ça irait, et qu’ils trouveraient une solution, alors qu’ils n’en savaient rien encore. Et c’était lui, à l’époque, qui était si prompt à se décourager au moindre obstacle, et qui aujourd’hui, malgré la peur au ventre et la hantise de ce qui l’attendait peut-être, arrivait sans mal à la regarder dans les yeux et lui assurer que, quoi qu’il arrive, il ferait le nécessaire pour se montrer à la hauteur. C’est sans difficulté qu’il lui retourna son sourire, soulagé, le cœur plus léger, délivré d’un poids plus lourd qu’il ne l’avait imaginé. Indéniablement, il avait une chance monstrueuse, le docteur Heywood.

Et cette page-là se tourne aussi aisément qu’un baiser à peine dérobé, et quelques mots chuchotés à son oreille sans aucun autre témoin que les fantômes d’une Londres passée, pour chasser la noirceur et laisser la place aux sentiments naissants qui reprenaient leur pas sur tout le reste. Curieux endroit, pour essayer de poser les bases d’une relation, surtout pour eux qui étaient sacrément rouillés en la matière, mais quel choix avaient-ils, de toute façon ? Tout pouvait arriver demain ; et si Nate s’était souvent illustré par ses doutes, cette fois, il n’avait aucune envie de céder à la moindre hésitation. Planté là comme un colosse aux pieds d’argile, il l’admira qui s’éloignait en direction du bassin, ne cherchant plus à retenir son regard de pauvre homme complètement sous le charme. Il flottait dans l’air comme une inévitabilité, un gong qui sonnait enfin ; mais, contrairement au Blue Lagoon, il ne ressentait plus la moindre appréhension, ni la moindre crainte. Avait-il fallu qu’il passe si près de la perdre, et de se perdre lui-même, pour enfin passer outre des barrières dont il avait mis trop longtemps à réaliser l’existence ? Sans doute. Mais cette fois, plus de doutes, plus de peurs ; parce que Barbara était la seule femme avec laquelle il se sentait le courage et l’envie de les faire voler en éclats. Hypnotisé par le spectacle ravissant qu’elle lui offrait, il en avait complètement oublié la part active qu’il devait y jouer – comme elle le lui rappela avec une pointe d’amusement dans la voix. Oups. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, il sentait bien que les positions s’inversaient – à lui maintenant d’être l’objet de la découverte, et il devait bien l’admettre, c’était un petit peu plus intimidant que dans son souvenir. Oh well.

Déjà à moitié dénudé, Nate défit sa ceinture et se glisser hors de son pantalon, son pauvre cerveau se demandant déjà s’il paraîtrait trop hâtif de ne pas le plier – bon sang Heywood, t’as plus quinze ans, stop – puis se débarrassa de ses chaussettes, et, plus vêtu que d’un boxer, il jeta un regard en direction de Barbara, pour constater qu’elle était décidément très attentive au spectacle. Une observation qui lui arracha un rire silencieux, achevant de briser la glace ; il était temps de se prêter au jeu, lui aussi. « Ferme les yeux, je suis pudique. » lança-t-il sur un ton qui lui intimait exactement l’inverse, et sur cette plaisanterie, il acheva de se déshabiller tout à fait, bien conscient d’être à son tour l’objet de regards impudiques, et heureux de ne voir, dans ses yeux verts qui ne se détournaient pas de lui, que quelque chose de similaire à ce que lui ressentait à cet instant. Une anticipation pressée, un désir à la fois neuf et renouvelé, l’excitation d’une première fois qui se profile à l’horizon. A son tour, Nate se glissa dans l’eau fumante, prudent de ne pas déraper et transformer ces prémices prometteurs en noyade accidentelle, et s’approcha de Barbara. Comblant la distance entre eux, il laissa ses mains remonter le long de ses jambes, la cambrure de son dos, de ses hanches, pour l’attirer doucement au plus près de lui, déjà ivre de la douceur de sa peau laiteuse striée des légers reliefs de ses cicatrices. Tout était découverte et redécouverte. Découverte d’elle, découverte de lui-même, dans un corps si longtemps endormi aux sensations du monde que chaque caresse avait un goût de renaissance. Une machine qui se redécouvre une âme, un mort qui revient à la vie, papillons dans le bas-ventre et frissons le long de l’échine malgré la chaleur presque étouffante de l’endroit, alors qu’il semait des baisers le long de son épaule et dans son cou, pour enfin trouver le chemin de ses lèvres. Adieu la peur, et bonjour le renouveau. Pour tous les deux. « Ils nous en voudront si on met un peu de temps à rentrer, tu crois ? » demanda-t-il en ne s’arrêtant de l’embrasser que le temps de reprendre leur souffle. « J’ai aucune envie d’y retourner tout de suite. » Personne ne savait de quoi demain serait fait. Alors maintenant qu’ils avaient, enfin, l’occasion de ne se soucier que l’un de l’autre, il n’avait aucune envie de se hâter. Pas quand la noirceur de la guerre cédait enfin la place aux lueurs dorées de lendemains plus simples, à deux.

 
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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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MessageSujet: Re: to the end, to the end, they remain | barbara   to the end, to the end, they remain | barbara EmptySam 28 Mar - 15:16

Nate &
Barbara

to the end, to the end, the remain

Un sourcil toujours levé, signe silencieux de sa dernière provocation, Barbara ne perdait pas une miette du spectacle qu'il lui offrait. Ses yeux émeraudes glissèrent sans invitation sur toutes les parties dénudées qu'ils pouvaient atteindre. De la courbe de ses épaules à l'arche de ses pieds an passant par la vallée de son torse, rien n'échappa à son regard. Et il aurait été mentir que de dire que la jeune femme n'appréciait pas ce qu'elle avait sous les yeux. Nate pour toute son intelligence, détestait son corps – ce qu'elle pouvait comprendre car elle aussi avait du mal à se regarder dans une glace sans plisser des yeux - et n'avait pas, ou plus,  conscience de son côté désirable. Ou alors, il le cachait très bien.«  Ferme les yeux, je suis pudique »  déclara t-il dans un léger rire qui amena les coins de sa propre bouche à se relever. «  Toutes mes excuses majesté mais vous voyez je ne vous regarde pas, je dors les yeux ouverts » souffla t-elle avec une touche d'humour certaine pour répondre à sa propre plaisanterie. Pas plus embarrassé que ça, il termina de se déshabiller pour se trouver dans sa plus simple tenue. Maintenant, ils étaient à égalité. Ou presque. La rouquine avait l'avantage du bord et de l'eau pour cacher ou flouter sa propre nudité. Plus pour longtemps cependant.  Avec des pas précautionneux, il s'avança vers elle et Barbara se contenta de se retourner pour poser non plus son buste mais son dos contre le rebord. Une nouvelle invitation silencieuse à combler ces quelques petits centimètres qui continuaient de les séparer.  Lorsque ce fut chose faite, elle le laissa explorer de ses doigts sa peau et planter des baisers là où il le souhaitait , un sourire maintenant fermement accroché à sa bouche. Un sourire qui fut balayer pour un temps par la pression de ses lèvres sur les siennes.

« Ils nous en voudront si on met un peu de temps à rentrer, tu crois ? J’ai aucune envie d’y retourner tout de suite » demanda t-il, presque de manière rhétorique à ses oreilles. «  On n'aura qu'à leur dire qu'on s'est perdu » s'amusa t-elle en étalant ses doigts sur ses clavicules. «  Après tout, cette Londres est très différente de la nôtre et pleine de dangers » continua t-elle sur le même ton de la confidence, bien qu'ils étaient tous deux au fait de la dangerosité de l'endroit dans lequel ils se trouvaient. Un fait qui n'avait pourtant pas l'air de provoquer chez Batgirl le même élan de paranoïa habituelle. Il aurait été cependant idiot pour quiconque de penser qu'elle ne gardait pas ses deux oreilles ouvertes. Prompte à réagir au moindre bruit suspect. Mais pour l'instant à part le bruit de leurs propres souffles, l'endroit était silencieux. Et Barbara pouvait donc concentrer pratiquement toute son attention sur l'homme qui lui faisait face. Sur l'homme, son corps et sur le précipice  de plaisir dans lequel il cherchaient à tomber. Et y tomber,  elle le fit avec abandon, le cœur tambourinant gaiement dans sa poitrine et des soupirs au bord des lèvres.

x x x x

«  C'est bon, la voie est libre » chuchota t-elle, après avoir jeté un coup d’œil à droite et à gauche. L'après midi touchait à sa fin ; signe qu'ils étaient restés perdus dans leur monde et les bras de l'autre un peu plus longtemps que prévu. Quelque chose que la jeune femme ne pouvait évidemment pas regretter. Après tous ces mois – voir toutes ces années -, son corps, tout comme son cœur et son esprit, étaient finalement vivants. Satisfaits mais surtout épuisés pour toutes les bonnes raisons. « N'oublie pas la brouette ». Il aurait été très idiot après tout cela d'oublier la raison principale de leur sortie. Surtout lorsqu'elle était importante à la récolte d'informations et à la survie de cette Terre maudite. Une situation d'une gravité impossible à oublier au vu de la destruction ambiante et des cadavres qui jonchaient ici et là le sol et entre lesquels ils devaient naviguer. Malgré tout, ce fut avec une certaine légèreté et une complicité définitivement exacerbée qu'ils firent le trajet retour. Ce ne fut qu'à l'entrée des égouts qui marquait le début du territoire de la résistance que Barbara se déshabilla de son sourire pour adopter son ton neutre habituel. Il était l'heure de se remettre au travail.

the end.

Pando
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