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| Sujet: Helena Rimbauer ¤ The daughter of The Devil Dim 29 Déc - 1:27 | |
| Helena Molly Rimbauer My soul burns, my spirit sinks, my body cries in the darkness... Blackest Night why do we fall ? so we can learn to pick ourselves up. nom complet : Issue d'une noble famille ayant servi la couronne d'Angleterre, autrefois Helena - de son prénom - était fière d'être née dans la lignée des Rimbauer. Une fierté complètement évanouie dès lors que ce nom est devenu la cause de son éternel malheur. Molly est son deuxième prénom, on ne l'utilise plus que pour s'adresser à son autre personnalité. alias : Elle a deux surnoms : Helena "la tordue", c'est ainsi qu'on la surnomme, car elle a eu de cesse de tenter le suicide pour échapper d'une manière ou d'une autre à l'emprise de la reine de sang, sans le moindre succès. Quant à son autre surnom, il s'agit de "La pourpre sorcière". Si "la Tordue" est une moquerie, "La pourpre sorcière" est un titre presque honorifique, né de la sombre réputation qui accompagne Helena. Presque, car le surnom est malgré tout une appellation subtilement dénigrante, un surnom qui pourrait être comparable à "sinistre folle" ou "sordide personnage". La pourpre évoque l'état de pourriture dans lequel ses victimes sont retrouvées, mais aussi sa propre apparence lorsqu'elle chasse. âge : Elle est âgée de 156 ans, transformée alors qu'elle en avait 28. date et lieu de naissance : Elle est née en 1863, en Écosse, bien qu'elle fera plus tard ses études à Londres. Venue au monde plus précisément, dans le manoir familial des Rimbauer. lieu d'habitation : Là où la reine de sang, Mary, se trouve. métier : Dame de compagnie de la Reine, sa suivante forcée. identité : Secrète. avatar : Elizabeth Montgomery crédits : morphine. Perturbée ; Suicidaire ; Maniaque ; Atteint du syndrome de la personnalité multiple Courtoise ; Cultivée ; Timide ; Sensible Elizabeth Montgomery | personnage inventé |
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Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen. (001), La tordue et la pourpre sorcière ne sont pas que des surnoms, ils désignent aussi les deux personnalités distinctes d'Helena. L'une étant celle qui souffre de sa condition, l'autre qui apporte cette souffrance à ceux qu'elle considère prisonniers d'une vie paisible dont ils jouissent misérablement. Ceux qui ont connaissance de l'existence de ce "Mr. Hyde", appellent cette autre personnalité par le deuxième prénom d'Helena pour faire la distinction entre les deux. C'est donc Helena and "Molly". (002), Le syndrome est le fruit d'un traumatisme issu des derniers moments de sa vie humaine : Helena qui fut forcée de voir des connaissances, voire des amis éventrés et disséqués sous ses yeux, avant d'être elle-même transformée dans le simple but qu'elle dévore contre son gré sa propre famille, impie aux yeux du démon responsable de son malheur. (003), a tendance à prendre une apparence humaine qui la rapproche à l'identique de son physique d'autrefois, une blonde aux yeux vairons. C'est pourquoi il est facile de savoir quand Molly prend sa place, en plus d'avoir une expression reflétant son animosité, cette dernière se montre avec une chevelure brune et des yeux couleur pourpre (d'où son surnom) brillants d'une lueur sordide. (004), Au niveau de sa personnalité, Molly est davantage comme une enfant dans le sens où elle n'a aucun filtre émotionnel, personnage amoral agissant sans se soucier des conséquences de ses actes. Incarnant les peurs, les colères, les jalousies, ses mépris, et bien d'autres émotions d'Helena qu'elle ressentira à l'extrême. Par exemple : Helena est marquée par le fait d'avoir vu son entourage disséqué et en fait des cauchemars, Molly transformera ce traumatisme qui l'habite en fait et disséquera elle-même ses victimes. Helena sera jalouse d'une personne, Molly en aura quant à elle une obsession... (005), Helena se force à se rappeler de sa haine pour la reine chaque jour qui passe, bien que cela ne soit pas bien compliqué, car Mary fait en sorte que sa suivante n'oublie jamais la raison de sa douleur. Mais là où Helena se force à se rappeler pourquoi elle doit haïr la reine, c'est parce que d'autres émotions pour sa créatrice viennent entraver sa raison, telle que l'amour. Molly ne se force pas à haïr la reine pour sa part, elle est simplement le réceptacle des émotions sincère d'Helena, donc ironiquement Molly aime Mary comme si cette dernière l'avait mis au monde, une mère envers qui elle sera inébranlablement fidèle... Ce qui en soit, est le cas, Molly est née des traumatismes que Mary a crée chez Helena, la reine est donc bel et bien à la fois sa mère vampirique, mais aussi psychique. Si Helena est bouleversée à l'idée que Mary remplace le visage de sa mère dans ses souvenirs au fil des siècles, Molly aura tendance à croire que cela a toujours été Mary.(006), Helena est suicidaire, d'où son surnom "La tordue". Elle n'a jamais désiré sa condition d'immortelle, et la manière dont elle fut transformée la marque à jamais d'une douleur qu'elle n'a jamais supporté. Même si elle montre s'être résignée à son éternel supplice, Mary n'est pas dupe et fait surveiller Helena quoi qu'il arrive lorsqu'elle n'est pas au côté de sa suivante afin de s'assurer qu'elle ne réussisse pas à trouver une opportunité d'échapper son inéluctable présence. (007), Molly n'est pas une psychopathe qui tue gratuitement, ses actions sont avant tout animées par la haine, l'envie ou la jalousie d'Helena et elle agit indirectement pour assouvir les pulsions que son hôte réprime. Son mode opératoire : capturer un groupe de personnes adultes ou jeunes adultes - jamais des enfants - qu'elle considère comme corrompu par le plaisir, la luxure, par la vie elle-même. Elle souhaite alors leur faire découvrir ce qu'elle, en tant que Helena, a subi. Et ce, selon sa vision perverti du monde, elle pense sauver leur âme dans le tourment. Selon Molly, la souffrance est la clé du salut, elle existe elle-même, car Helena est tourmentée après tout. Elle disséquera le petit groupe de personne de sorte à ce qu'ils ne meurent pas immédiatement. Elle vous dira, si vous lui demandez pourquoi, qu'elle le fait pour leur offrir une chance de survie, même ridiculement minime. S'ils meurent, c'est qu'il ne devait pas être autrement. S'ils survivent, alors ils seront devenus comme elle, des élus marqués à vie par la souffrance. Les brisés sont ceux qui sont les plus évolués. De ce fait, Molly refuse de s'en prendre à une âme déjà tourmentée, torturée, ayant d'ailleurs une profonde sensibilité pour ces derniers. À savoir que les victimes meurent quelques heures après avoir été soigneusement éventrées vivantes. Cependant, étant bien caché, on retrouve les victimes que lorsque l'odeur de leur décomposition est insupportable. (008), Mary voyageant beaucoup et Helena étant forcée de rester auprès d'elle, les meurtres de Molly ont lieu un peu partout autour du globe. De ce fait, Interpole est missionné pour la retrouver et la neutraliser sans réellement savoir qu'il pourchasse une immortelle, un fantôme qui n'a aucune existence dans leur base de donnée et qui se trouve être l'un des plus dangereux prédateur de l'espèce humaine. (009), Helena entend les murmures de Molly lorsqu'elle est consciente et inversement Molly entend Helena. Elles se hantent quelquefois l'une et l'autre de visions et d'apparitions. (010), "Holy Molly, creepy purple witch, come to me !" Chanter ce vers trois fois d'affiler avec moquerie provoque le déclic psychique qui va forcer Molly à se manifester et prendre la place de la personnalité de Helena qui sera écrasée par la peine... Holy Molly, était le surnom adorable que lui donnait ses neveux, les mêmes qu'elle a dévoré à sa transformation. Le traumatisme de son acte est tel que sa conscience ébranlée par le chagrin cherche un refuge mental lorsqu'elle se souvient d'être le monstre qui a massacré sa famille, Molly est bien évidemment ce refuge. Terroriste, criminel, génie du mal... vous considérez-vous comme tel ? Pas vraiment, je me considère comme une victime dont les circonstances m'ont à jamais noirci le cœur. Si je tue, c'est pour me nourrir... Si je tue, c'est aussi pour partager cette souffrance qui m'accable. Je ne suis plus rien d'autre qu'une bête guidée par les remords et de sombres douleurs. Je hais ceux qui ont le privilège de respirer dans le luxe en toute insouciance. La souffrance que je leur apporte n'est qu'une forme de justice que je m'octroie. Cela ne fait pas de moi une criminelle, les criminelles sont ceux qui se pavanent et profitent de ce qui m'a été arraché, cette liberté que jamais je ne reverrais un jour, si ce n'est, je l'espère, que dans la mort. Quel est votre but, et qu'êtes-vous prêt à faire pour l'atteindre ? Mourir... Il n'y a guère d'autre ambition que celui de mettre fin à mon éternité et échapper à l'emprise qu'à ma reine sur moi avant que tout se perde dans mon esprit, avant que je ne sois plus que l'ombre de moi-même. Oui, mourir avant que les derniers souvenirs de ma vie humaine ne s'estompent, et que l'image de ma tendre mère biologique soit à jamais perdu, Bien qu'il soit malheureusement trop tard pour cela. Oui, elle fut remplacée peu à peu par le visage de son infâme bourreau, mais je veux périr, tant que j'ai encore conscience que Mary n'est qu'un monstre et qu'elle n'est en rien de celle que mes souvenirs inventent. Je me bats contre ma propre condition, tout en l'acceptant implacablement. Fidèle à ma reine, j'attends malgré tout que sa vigilance s'estompe pour mettre fin à mes jours et celle de cette autre personnalité sur laquelle je n'ai aucune emprise. Que pensez-vous des héros et de leur volonté d'instaurer la paix dans le monde ? Qu'ils sont les investigateurs du chaos, leurs actions apportent des conséquences malheureuses. Ils ne sont rien de plus que les immondices que j'exècre le plus, eux qui ne savent rien du réel malheur, de la réel souffrance. Les disséquer pour sauver leurs âmes de la folie qui les consumes, c'est bien la seule chose que je puisse faire pour les guider sur la voie du juste. Pour moi, la paix n'a rien de bon, elle est injuste et éphémère, elle ne permet pas à ces fous de voir que beaucoup d'autre souffre quand eux sont idolâtrés par des fanatiques aveugles. Un monde de violence est un monde idéal, car tous souffrent de manière égale.
Time Lady - Alma - 24 ans. pays : France. fréquence de connexion : 7/7j. où avez vous connu que le forum ? J'y vis. votre avis dessus : Yeaaaaah !! un dernier mot ? “The broken are the more evolved. Rejoice !”.
Dernière édition par Helena Rimbauer le Dim 29 Déc - 20:25, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Helena Rimbauer ¤ The daughter of The Devil Dim 29 Déc - 1:28 | |
| Dr. Helena and Mrs. Molly Interview with the vampire « Vous n’avez pas à avoir peur docteur, je comprends néanmoins que cela puisse surprendre que de découvrir en entrant dans votre bureau cette étrangère que la pénombre couvre de son voile impie. Je peux sentir l'odeur de vôtre détresse, elle a un parfum particulier, une douceur qui a le don de faire naître en moi ce désir encore latent lié à cet instinct difficilement domptable. Ce même désir qui me pousse à vouloir faire naître davantage de peur en vous, car c’est ainsi ma nature docteur. Plus la peur est grande, plus elle excite cette bête exigeant d’être rassasiée. » L’homme silencieux à cause du choc, n’avait pas osé bouger devant la silhouette quelque peu attrayante de celle dont le regard semblait se perdre à travers le paysage urbain qui se dressait au-delà de la fenêtre. « Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrée dans mon bureau, la porte était fermée ? » S'exprima alors l’homme, en tentant de discerner le visage de la femme sans succès, sa chevelure semblait clair, il pouvait en deviner la couleur blonde. « Je me nomme Helena de la noble maison Rimbauer, éteinte aujourd'hui. Je suis, à ce jour malheureux, la dévouée servante de la nuit, maudite à ne jamais plus connaître les douces insouciances d'un bain de soleil, un plaisir qui m’est dorénavant interdit. Sachez que les mots suivants vous condamneront auprès des miens, car le secret se doit d’être. Je suis et je serai pour le reste de mon éternité, une vampire. » L’homme s’esclaffa d’un grossier rire à la manière d’un comédien dont l’interprétation était douteuse. Il avança vers son bureau pour y déposer ses affaires de travail. Avant de sortir une cigarette et la mettre en bouche après l’avoir allumé. « Et donc, vous vouliez vous nourrir de mon sang et me tuer, hein ? » Sa voix ne cachait en rien son ton moqueur, la femme toujours baignée dans la pénombre face à cette fenêtre sans bouger de sa position, lui répondit : « Oui. » Avec le même ton calme et indifférent avec lequel elle s’était adressée à l’homme depuis qu’il était entré dans ce bureau. Elle rajouta : « Mais j'ai vu que vous étiez psychanalyste, mon appétit s'en est trouvé évanoui, car ne voulant désormais point passer à côté de l’opportunité de vous raconter mon histoire. » L’homme assis sur son siège attrapa son téléphone fixe et commença à composer le numéro de police. « Je n'ai pas de temps à consacrer à vos sornettes, veuillez quitter mon bureau où je vous laisserai vous expliquer avec les agents de la loi. » Annonçant le docteur, qui provoqua enfin une réaction chez la femme. Elle se retourna dans sa direction, mais malgré la lampe de bureau allumée, la femme était trop loin de la source lumineuse pour que son visage lui soit révélé. Le docteur se trouvait alors un peu bête de ne pas avoir tout simplement allumé la lumière principale quand il était devant la porte d'entrée, bien que la peur de découvrir un étranger en entrant, soit en partie responsable. La femme s’avança d’un pas, ce qui fit se dresser d’instinct l’homme loin d’être à l’aise en compagnie de ce qu’il pensait être une illuminée échappée d’Arkham. « Je peux comprendre votre anxiété, mais nous n’arriverons à rien ainsi, mettant un peu plus de clarté pour commencer. » Annonça-t-elle, tandis que l’homme la fixait tout en attendant que la police lui réponde. Ce ne fut alors que le temps d’un battement de paupières que la silhouette de la femme disparue et que dans ce même instant la lumière principale s’alluma. Bien avant que l’homme réalise que c’était l’œuvre de la femme, cette dernière était déjà assise en face de lui dans un autre battement de paupières. L’homme bondit en arrière dans un sursaut de panique évidente, lâchant le téléphone au passage. « Co… Comment avez-vous ça ? » L’homme ne quittait pas la femme du regard, elle avait semble-t-il des yeux normaux, bien que d’un fascinant duo de couleur arborant ses iris à la fois bleu et vert, un vairon étonnamment magnifique pour une créature censée inspirer la peur. Sa chevelure semblait être faite d’or tant le blond contrastait avec sa peau si pâle et pourtant si magnifique. Maintenant qu’il la voyait, elle semblait dégager une beauté surnaturelle, envoûtante, et sans l’ombre d’un doute impie. « J’ai fait comme vous, une série de gestes simples… Mais trop rapide pour votre perception. Je suis née pour être en mesure d’attirer ma proie et l’empêcher de s’enfuir le moment venu. Mon corps est fait de sorte à ce que la lutte soit inutile pour vous autres mortels. » Annonça-t-elle, tandis que l’homme resta silencieux, son cœur parlant pour lui, dont le bourdonnement était un sens agréable qui n’échappait guère à la créature de minuit. « Je ne vous veux désormais aucun mal, je ne souhaite obtenir de vous qu’une oreille attentive. Auriez-vous l’amabilité d’accepter d’être témoin de mon histoire ? » ~~~ o ~~~ Le soir où ma vie prit fin, fut une bien triste heure précédée d’un massacre d’une horreur absolue. Ma famille fut responsable d’une terrible erreur, car elle avait eu l’imprudence de jouer avec des forces incommensurables et impies sans même avoir conscience de la menace qui pesait sur tous ceux qu’elle liait à leur funeste destin. Tragique ironie, leur fidélité envers leur reine soucieuse de connaître la vérité sur de mystérieux meurtres dans les rues de Londres, avait attiré sur eux la fureur d’une tout autre couronne, régnant dans la nuit et la terreur. Mon père était à la tête d’une branche militaire travaillant secrètement pour la couronne afin d’enquêter avec plus de facilité sur des meurtres qui avait, déjà pour l’époque, aucune quelconque logique. On peut considérer qu’elle dirigeait une forme de police secrète, dont les recherches étaient bien plus concentrées sur le monde occulte et ses anomalies de la nature qui ne se contentait point seulement de se pavaner à travers de ridicules légendes enfermées entre les pages d'un livre. Pour ma famille et ses collaborateurs, les légendes semblaient avoir une part de vérité qui à l’époque m’échappait totalement. Voyez-vous, Docteur, on n’avait guère pu me convaincre qu’il y avait un Dieu dans tout ce qui existait. J’étais après tout, une femme de science, qui ne pouvait croire que lorsque le fait se présentait elle. Des croyances sans fondement, sans preuve, si ce n’est que la parole d’un prête, ou des écrits dont les origines étaient douteuses, n’avaient à mes yeux rien d’autre de concret qu’un fanatisme obsessionnel issu de la crainte de la mort. Malgré la présence de mon père, Philosophe et mathématicien, chevalier de la reine, reconverti en détective missionné par la couronne d’Angleterre, à qui je dois aussi mes grandes études de part son influence... Eh bien, je n’étais guère séduite par l’idée de croire en de fantaisistes histoires d’esprits et de monstres, de goules et de spectres. Le surnaturel était une question à laquelle mon père voulais répondre, mais ce ne fut pas mon cas. Je m’intéressais à l’époque aux travaux du neurologue et imminent personnage que fut le dr. Sigmund Schlomo Freud que j’ai eu d'ailleurs le plaisir immense d’écouter durant un séminaire grâce à l’influence de mon père. J’étais immédiatement séduite par ses théories sur l’inconscient et le mécanisme psychique, au point de braver l’impossible et étudier moi-même ce qui devait être réservé au homme de l'époque. C’était une ère différente et il était inconcevable qu'une femme soit autorisée à suivre les mêmes études qu’un homme civilisé. Mais je ne désirais pas être comme ma mère ou mes sœurs, n’ayant que pour rôle, de se pavaner dans les bals et réceptions organisés par mon père dans le but dérangeant de trouver un gentil fortuné et surtout cultivé à l’une de ses trésors. J’étais la plus jeune ayant hérité de la beauté de mon arrière-grand-mère, j'étais la seule qui avait obtenu de cette femme la chevelure blonde, ainsi que des nuancé deux bleus et de verts dans mon regard, un vairon énigmatique. Car mêmes si mes deux iris sont à la fois bleus et verts, le vairon venait du fait qu’un œil est bleu nuancé de vert et l’autre vert nuancé de bleu. Cela intriguait les gens qui inventaient n’importe quel prétexte ridicule pour venir m’aborder et contempler mon regard. Je voyais la fascination brillaient au fond de leur pupille dilaté de désir, comme les vôtres le sont en cet instant, docteur. Mais ne vous excusez pas, je fais cet effet à bon nombre de personne, bien plus à cause de ma nature désormais. Je n’aimais guère les festivités de mon père, ni même l’idée qu’il me promette à un homme pour sa fortune. Mais je devais rester dans ses bonnes grâces, car il était celui qui me permettait d’accéder aux travaux de Freud sur la conscience et l’inconscience humaine. Je n’avais pas encore été mariée le jour où je suis morte, mais j’avais déjà terminé mes études et reçu le droit d’ouvrir mon propre cabinet en tant que l’une des premières psychanalystes de l’époque. Nous étions peu, mais passionné par nos travaux. Mais revenant à la cause de ma mort… J’étais à mon cabinet lorsqu’elle est arrivée en personne, je pensais qu’il s’agissait d’une nouvelle et potentielle patiente. Elle nous avait capturé un à un, mis dans des cages, mon père, ma mère, mes sœurs et leur époux, ainsi que leurs enfants qui étaient mes neveux et nièces à peine devenus de jeunes adultes actifs. Elle voulait que nous contemplions la manière dont elle disséquait et laissait mourir les collaborateurs de mon père et leur famille. Je ne savais rien de la raison pour laquelle nous avions attiré la furie de cette femme que les ténèbres ne saurait engloutir entièrement, étant elle-même le néant, obscur et infini. La vérité arriva lorsqu’elle entra dans la cage et qu’elle s’adressa à mon père directement, en lui annonçant ce qui allait se passer et pourquoi cela allait se passer. Nous allions servir de repas à l’un de ses enfants et nulle ne serait épargnée pour ses crimes envers sa sombre dynastie, tout simplement parce que mon père avait réussi trouver et étudier une créature fantastique qui appartenait à cette femme. Elle réclamait vengeance. J’étais en larmes comme le reste de ma famille qui sollicitait un peu de pitié dans le cœur de celle qui portait une couronne auréolé de sang, tel un seigneur infernal, régnant sur un trône de cadavre. Nous acceptions notre sort, mais nous voulions qu’elle épargne au moins mes neveux et nièces, ils étaient innocents… Sa force était telle que même si je l’avais voulu, je n’aurais même pas pu me débattre lorsqu’elle m’attira vers elle pour planter ses crocs dans ma jugulaire. Je peux encore me souvenir de la sensation du sang quittant mon corps, je me revois presque sentir ce même sang couler à travers sa gorge. Elle avait été violente, comme si elle tenait à graver ce douloureux moment dans mon esprit. Je perdis connaissance, en songeant qu’elle m’avait épargné à son enfant qu’elle lâcherait sur ma famille, qu’elle m’avait fait quelque part l’honneur d’échapper à une vision d’horreur. Seulement, le cauchemar vint lorsque je repris conscience à nouveau. Le simple fait d’y repenser me fait verser ces larmes de sang, je vous demande de m’excuser pour cela docteur. Je… J’étais incapable de faire fi de cette sensation de brûlure qui me submergeait à la gorge, j’étais comme aveugler d’un voile sanglant, car tout semblait rouge et sombre. Je ne percevais rien d’autre que ces bourdonnements incessants, brillant malgré tout comme un phare dans la nuit qui m’attirait indubitablement vers elle, moi qui fus dans cette obscurité, abandonnée et dans le besoin. Oui. Une faim saisissante qui écrasait progressivement le peu de conscience qu’il me restait, lorsque je réalisai la présence de l’odeur qui accompagnait les bourdonnements. Je n’entendis guère les cris, je ne pris même pas conscience de leur résistance. Mes sens étaient étouffés et mon corps endurcis par cette même faim, c’était comme si j’étais sous l’eau incapable de discerner le moindre son et les apparences, et comme sous l’eau, j’avais froid, terriblement froid. La seule chose qui comptait, c’était la chaleur que regagnait mon corps sous le nectar mystérieux et si vivifiant que j’avalais avec frénésie. Euphorique, je voulais continuer de m’abreuver sans jamais m’arrêter. Je n’en étais, dans les cas, plus capable. Ce fut que lorsque tous les bourdonnements cessèrent, que la transe se dissipa et que la clarté de mes sens revinrent, que je vis ce macabre tableau. Mon regard se posa sur le corps presque démembre de mon neveu entre mes mains. Et cette femme était là devant moi, à l’extérieur de la cage à savourer mes cris et mes pleurs, détruit par le chagrin, je demandais qu'à m'achève aussi… Je ne désirais rien de plus que rejoindre ma famille dans la mort. Une mort qui m’était interdit, cette femme jubilant à l'idée de faire de moi son trophée, mes tentatives de la convaincre d'une mort véritable était vint. Me suicider au début était impossible, déjà, car j’ignorai ce qu’étaient nos faiblesses à l’époque, mais lorsque je les découvris, cette femme avait veillé à ce que je ne sois pas capable d’agir. En faisant de moi sa dame de compagnie, ce n’était guère plus possible pour moi d’être seul très longtemps. C’était devenue mon devoir de la servir en tant que suivante. Condamnée à subir mon existence, mais aussi l’inéluctable présence de celle qui m’avait placé dans cette situation. La haine me rongeait à chaque fois que mon regard se posait sur son visage, à devoir la pomponner, entretenir sa garde-robe, faire sa toilette ou la suivre dans ses moindres déplacements. Je la maudissais, la haïssais, aussi bien que je désirais m'arracher ce cœur mort de ma poitrine. Car cette femme, n’était pas qu’une simple criminelle, non… Elle était désormais ma souveraine et j’étais devenue l’une de ses suivantes. Le temps passait et j’étais incapable de lui faire du mal, elle était devenue ma créatrice, j’étais liée à elle et impuissante face à ce lien surnaturel qui unit un vampire à sa progéniture. Incapable de me suicider, incapable de la tuer, le cauchemar se prolongeait dès lors que mes souvenirs d’enfance était hanté par le visage de cette femme. Elle commençait à remplacer ma mère biologique, dont j’ai aujourd’hui complètement oublié le visage. Oui. À chaque fois que je tente de me rappeler de la femme qui m'a mis au monde, je ne vois plus que cette reine cauchemardesque. Après m’avoir forcé à tuer ma propre famille, voilà qu’elle m’avait arraché le peu de chose qu’il me reste d’elle. Voyez-vous docteur, ce n’est pas seulement le fait qu’elle ait remplacé ma mère dans ma mémoire, c’est aussi que je ressens pour elle ce que je ressentais pour ma mère… C'est là que se trouve la perversité de ce maudit lien vampirique et c'est davantage ici que se trouve ma torture éternelle. J’étais devenue le récipient du désespoir, une marmite rempli de peines, de souffrances, de haines et de mes traumatismes passés. Une paria au sein du clan, la reine m'a isolé le plus possible des autres, c'est pourquoi j'ai commencé à me parler à moi-même comme un besoin vital de retrouver la surface afin de prendre une bouffer d’air salvatrice, j'avais besoin d'une amie, d'une confidente, je n'avais que moi-même, vous comprenez ? Je me noyais, docteur… Engloutie par mes émotions dominées par la peur. C’est vers la fin du 19e siècle, juste quelques années après ma transformation que j’ai commencé à prêter plus attention à cette voix dans votre tête, celle que nous entendant tous, celle de votre conscience. J’ai fait de cette voix ma seule amie, peut-être n’aurais-je jamais dû… Les trous noirs ont commencé durant cette même période. Vous êtes tout comme moi un psychanalyste, vous savez donc ce que cela signifie, docteur. J’ai volontairement soulagé mes peines, mes souffrances en devenue une autre, celle qui n’a que faire des conséquences et qui n’est plus écrasée par le poids de la douleur, ou même de la haine. Cette autre moi répond à mes plus noirs désirs… Elle est l’incarnation de ma jalousie, de ma haine, de mon animosité envers la vie elle-même. Je haïssais désormais ce à quoi, je n’avais plus le droit. Ou que j’allais, des corps étaient éventrés… D’abord à Londres, puis le reste du monde. Il m’était impossible de ne pas faire le lien avec moi-même, j’étais traumatisée par les images de ma reine disséquant les amis de mon père et puis, quand je revenais de mes trous noirs, j’étais maculée de sang. Bientôt, ceux de mon espèce prirent un malin plaisir à m'accabler de deux surnoms : le premier étant ‘’La tordue’’ qui me désigne, moi la suicidaire. Le second, ‘’la pourpre sorcière’’, pour ne pas dire plus explicitement ‘’la sinistre sordide’’ qu’était mon autre moi. À ce jour, elle me hante, docteur, en ce moment même, elle me chuchote des mots, m’incite à lui laisser prendre ma place, elle veut vous rencontrer et vous briser, docteur. Je n’en peux plus de tout ça, je suis fatiguée d’elle et de cette reine, cette mère… ce Diable. ~~~ o ~~~ L’homme était assis en face de l’immortelle, son regard était désormais fasciné. Cela faisait maintenant quelques heures qu’il écoutait le récit de celle qui avait encore l’apparence d’une jeune femme dans la fleur de l’âge. Les questions lui brûlaient les lèvres, ce n’est que lorsqu’elle se tut qu’il se permit alors d’engager son interrogatoire. « Quel effet ça fait d’être un vampire ? » La femme fixa l’homme d’un air songeur, avant de lui offrir une réponse. « Je peux sentir des odeurs dont le parfum m’était inconnu, et ce, alors qu’il se trouve à des kilomètre d’ici, je peux entendre votre coeur battre dans votre poitrine, ou bien cette mouche qui vient de se poser contre la fenêtre de votre bureau. Quand je lève les yeux, vers le ciel, c’est comme si je pouvais toucher les étoiles de mon regard. Je suis morte, mais tout me semble irrésistiblement plus vivant. » L’homme avait un regard envieux, l’odeur qu’il dégageait avait un parfum de curiosité qui n’était pas étranger à la centenaire. « Vous semblez si forte… Qu’avez-vous fait durant l’invasion de Darkseid, ou bien celle du syndicat du crime ? » Forte, ce n’est qu’une illusion dans le fond. Son esprit était tellement faible fasse à Mary, que sa personnalité en fut ébranlée. Faible au point de vouloir que tout s’arrête. Et même si ses pouvoirs pouvaient paraître impressionnants, elle n’avait que des faiblesses. Levant son regard en direction de la fenêtre, elle répondit. « Ce monde est différent de ce que nous avons toujours connu, cette technologie rend les hommes bien plus dangereux… Le risque qui s'accompagne de l'exposition de notre espèce est de plus en plus grand. Et cela n’arrange en rien notre reine lorsque des races venus du lointain cosmos envahis notre monde. Nous ne voulons guère prendre part a vos guerres, l’exception fut Darkseid qui ne nous avait pas laisser choix que d’intervenir et soutenir les héros à notre manière, car le danger était que nous soyons dépourvue de notre source alimentaire principale. » Annonça l’immortelle, qui laisser le temps au psychanalyste de saisir le sens de sa dernière phrase, avant de rajouter. « Le Syndicat du crime n’a guère était considéré comme une menace pour notre reine, alors nous nous en préoccupions guère. » La femme se leva et se dirigea vers la sortie… « Attendez, où allez-vous ? » Elle s’arrêta et contempla à nouveau la fenêtre. « Si je ne rentre pas auprès d’elle, elle enverra Ian. Et je ne souhaite pas provoquer cette situation. Merci de m’avoir écouté, docteur, j’en avais grand besoin. » Annonça-t-elle avant d’éteindre à nouveau la lumière principale et disparaître au même instant, laissant l’homme seul dans la pièce.
Dernière édition par Helena Rimbauer le Dim 29 Déc - 22:25, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Helena Rimbauer ¤ The daughter of The Devil Dim 29 Déc - 13:26 | |
| Bienvenue ou re bienvenue Bon courage pour ta fiche et choix d'avatar surprenant, je crois que c'est la premiere fois que je la vois prise sur un fow. agite ton nez pour voir Au plaisir de te croiser en rp |
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| Sujet: Re: Helena Rimbauer ¤ The daughter of The Devil Dim 29 Déc - 18:35 | |
| Moooooooh Je vais vous remercie, vous êtes trop chou. J'espère que ce personnage vous plaira autant que le premier, une autre dérangée qui ferait bientôt partie de vos vies *Agite son nez pour Emily et disparaît dans une brume magique pour aller finir la correction de sa fiche* |
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| Sujet: Re: Helena Rimbauer ¤ The daughter of The Devil Lun 30 Déc - 21:48 | |
| célébrons la victoire! ✸ La première étape a été accomplie avec succès! Te voilà maintenant validé et cela te donnera un accès complet au reste du forum! S'ti pas beau tout ça hein? ✸ Si jamais ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons vivement à lire le règlement, ainsi qu'à prendre connaissance du contexte (mais nous savons que tu l'as déjà fait), tout comme à lire les différentes annexes que nous avons concocté minutieusement et avec amour! ✸ Présentation terminée, il te reste une fiche générale à présenter: celle des liens et des rps! Cela reste facile, car en plus tu disposes d'un modèle tout beau et tout propre! Et si cela s'allie à ton personnage, tu auras même le privilège de le faire entrer dans le vaste monde des réseaux sociaux! Tout comme il pourra avoir son répertoire téléphonique! Ah, on te facilite tellement la vie, jeune padawan... ✸ Qui n'aime pas les profils tout beau et tout propre? Personne! C'est pour ça que nous t'invitons vivement à remplir les champs de ton profil pour que chaque membre puisse en connaître plus sur toi en un rien de temps! ✸ Les Etats-Unis sont tellement vastes et la population si variée... C'est pour cela que si tu envisages de créer un scénarios pour ton personnage, n'hésite pas à le faire et à engager le maximum d'informations pour que nous en sachions davantage sur lui! ✸ Tu vas sans doute penser que c'est pire qu'à l'école (tu ne peux pas savoir à quel point ), mais il est nécessaire que tu passes par nos registres, surtout si tu appartiens à une équipe, afin que nous puissions les tenir à jour! ✸ Nous te souhaitons de bien t'amuser parmi nous! N'hésite surtout pas à participer à nos jeux et à la partie flood pour encore plus de folie! |
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