Rien de prévu aujourd'hui, c'est pas si rare que ça. En ce moment, je me contente d'être colis-man pour des gens qui préfèrent pas se faire capter par les griffes de la loi. C'est bien rare que j'ai l'occasion de tuer une ordure, une vermine, un rat... Je parle de criminel, hein. J'ai pas à tuer de rongeurs, mon logement est nickel. Non non, c'est juste que... Je sais pas, en ce moment j'ai bien envie de me taper un délire livreur illicite le jour, faux super-héros du dimanche le soir. Mais bon, je ne suis pas une chauve-souris de deux mètres et de deux cents kilos qui fonce comme un bulldozer sur toi... Nan, j'suis plutôt dans un autre style de direct. Cramer la tronche, ça te parle ? Bref. Aujourd'hui, j'avais donc prévu de sortir faire une bouffe avec Aspen... Ouais, je sais, il est loin d'être Barack Obama mais il vaut quelque chose, il cache quelque chose derrière son asociabilité. Je peux le sentir, et puis il a une bonne tronche, et il sait se battre. Que demander de plus ? Une rente sur salaire ? Nan nan, je suis un pote, pas un taxeur. Avant d'appeler Aspen, je saisis une cagoule dans main et saisis le numéro de mon pote. "J'espère que t'es dispo', mon pote, on va passer un bon après-midi entre amis, comment tu vas ?"
Une fois la conversation terminée, je garde la cagoule dans ma poche et enfile des vêtements pour sortir. Disons que le nudisme, bien que ce soit une pratique respectable, n'est pas pour ma pomme. J'ai toujours ce style particulier : Sweat noir, veste en jean sans manches noire ou bleue, un jean noir avec une chaîne rattaché aux attaches pour ceinture, et des bottes de sécurité, ou des baskets. Bon aujourd'hui, j'étais entièrement habillé en noir avec mes bottes, cagoule oblige car j'ai envie de casser des bouches. Quoi de mieux pour casser des bouches que d'attendre des guignoles à East End ? J'avais fixé un point de rendez-vous à Aspen, et j'arrive toujours en avance. 13h15, je suis déjà adossé à la vitrine de cette coiffeuse à "l'entrée" d'East End. Aspen arrive un peu après.
"Alors, comment ça va, mon grand ?" Je suis toujours sympa avec mes amis, c'est normal nan ? Surtout qu'il n'est pas comme tout le monde... Je lui avais dit qu'on allait se faire une bouffe à East End. Evidemment, pourquoi se faire une bouffe à East End ? Alors qu'il existe des fast-foods plus proche de chez moi ou de chez Aspen qu'ici ? Je lui avais sous-entendu qu'il y aurait du sport aujourd'hui... Je lui explique donc : "J'ai retrouvé un type qui me doit du fric pour un service que je lui ait rendu. Ce crétin compte quitter Gotham d'ici une semaine, après avoir arnaqué plusieurs gars du milieu afin de se débarrasser de ses pot-de-colles. Si ça te tentes, on va faire une descente chez lui, piquer son fric et aller se faire une bouffe après ça. En dehors des mecs qu'on trouvera là-bas, personne ne déboulera, il est détesté de tout Gotham. Alors, qu'en dis-tu ?"
Messages : 362 Date d'inscription : 31/01/2020 Face Identity : David Mazouz Crédits : Gotham Age du personnage : 23 ans Ville : Gotham City Compétences/Capacités : Forces :
-désensibilisé aux températures extrêmes et à la douleur physique ;
-devenu un très bon espion, fait preuve d'une grande discrétion ;
-capacités physiques humaines légèrement élevées ;
-très bon tacticien et stratège ;
-bon potentiel concernant l'analyse psychique ;
-sait faire preuve d'observation et de logique.
Faiblesses :
-capacités sociales presque nulles ;
-doté d'une grande maladresse physique ;
-fragilisé psychologiquement ;
-incapable de sentir la douleur, dangereux si blessé. Situation Maritale : Célibataire
Aspen n’était pas le genre d’individu à s’ennuyer pour un grain de poussière, puisque même cette petite chose virevoltante parvenait à avoir toute son attention : c’était fascinant aux yeux du jeune homme de ne pas être obligé de rester vigilant au cas où un ennemi surviendrait pour le prendre au dépourvu… d’ailleurs c’est le téléphone qui le piégea gaiement en sonnant fièrement à côté de ses oreilles. Il avait oublié cette chose bizarre dont il a toujours eu du mal à saisir le mécanisme. Après quelques secondes à essayer d’appuyer sur la touche verte (Cassandra lui avait appris comment se servir d’un téléphone portable) pour décrocher, il entendit finalement la voix de Joshua : ce jeune homme était un véritable mystère pour Aspen, mais il était plutôt sympathique.
« Après-… midi. Amis ? Entre- amis ? » Répéta-t-il grossièrement et avec une très grande maladresse.
Le mot ami était toujours très agréable pour les oreilles du garçon : un ami. Il avait un ami ! Oui. Et puis même s’il ne comprenait pas vraiment les blagues de Joshua, il souriait car c’était ce que les amis faisaient, non ? Il hocha la tête pour répondre à son ami, oubliant que non, il ne pouvait pas le voir faire des gestes ou des signes. Il fallait parler, Aspen. Parler. Mais c’était si douloureux et difficile.
« Oui… Oui. Bien. Et- et… toi ? » Demanda-t-il en retour, toujours aussi heureux de se dire qu’il avait un ami.
La conversation fut assez courte, mais la tête aux cheveux bouclés avait compris le message : il devait rejoindre Joshua à l’entrée d’East End, à 13h15. Et il ne comptait pas être en retard ! En réalité, il était même arrivé beaucoup trop en avance, patientant sagement jusqu’à qu’il reconnaisse la tignasse rousse de son ami. Il s'éloigna rapidement pour faire semblant d'arriver en retard : avait-il remarqué ? Aspen espérait que non. Un sourire maladroit et il s’approcha, tout aussi gauchement en direction de Joshua. Il entendit la question et s’apprêtait à répondre en langage des signes avant de se rappeler que tout le monde ne signait pas ; il fit alors une nouvelle fois des efforts pour ouvrir la bouche.
« Bien- Bien… Toi ? »
Décidément, c’était difficile. Il se massa nerveusement la gorge pour chasser les envies de vomir qui lui écrasaient le cou à chaque mot qu’il avait le malheur de prononcer et écouta attentivement le rouquin, fronçant les sourcils et hochant silencieusement la tête. Curieux, il signa d’abord pour demander si ce type était mauvais ou non, se braqua et essaya de reposer sa question de vive voix. Ce qui donnait à peu près ça :
Très franchement, ce n’était pas ça. Il s’agaça un peu et essaya d’écrire sur le téléphone que Cassandra lui avait donné ; c’était la meilleure et la plus gentille, pensait-il. Mais ce n’était pas le moment de divaguer. Il écrivit alors sa question et tendit son portable à Joshua, lui collant presque l’écran sur le nez comme s’il avait peur que le rouquin ne puisse pas lire ce qu’il venait d’écrire.