Nobody's smarter than a bullet [PV Floyd Lawton]

Nobody's smarter than a bullet
C'est fou tout ce qui peut arriver en quelques heures. Xiomara ne s'était certainement pas levée en se disant qu'elle se retrouverait au Mexique, elle aurait bien eut du mal à le deviner d'ailleurs, car cela avait commencé de manière fort banale : un réveil au milieu des restes d'une soirée. depuis son retour sur terre post bartpoint, Xiomara avait une tendance aiguë à ce genre de fête qu'elle fréquentait avant à l'occasion, mais avec une fréquence élevée. Encore fortement marquée par son bref temps avec son père ainsi que son "service" avec Vandal Savage. Si Bart l'avait sauvée de son père, il n'avait pas sauvé son âme et elle se souvenait de tout, des meurtres, des massacres, des tortures, elle avait en mémoire des images qu'aucun jeune de son âge ne devrait avoir. Le meilleur moyen qu'elle avait trouvé pour lutter contre tout ça? un cercle sans fin de fêtes au quatre coins du monde, c'était pas comme si les autorités avaient de quoi l'arrêter, ça et ce qui est bien dans le monde de la nuit, une fois qu'on en fait partie intégrante et qu'on as un minimum de particularité ou de célébrité, c'est que des chemins de traversent s'offrent périodiquement pour faire les choses les plus folles. Taper la grimpette sur la tour Eiffel, faire mine de redresser la tour de Pise et fuir quand ça commence à fonctionner, jouer les toréador en affrontant des taureaux à main nue à Nîmes et en Espagne, Crush commençait à se constituer un joli dossier auprès d'Interpol en tant que fauteur de trouble d'origine alien. Si elle était loin de faire la première page des nouvelles face aux exploits des héros locaux, un groupe d'internaute relayait ses exploits sur les réseaux sociaux, il y avait aussi des memes.

Des faits qui l'aurait atteinte si elle en avait eut quelque chose à faire, au milieu des brumes de son esprit et de la fête sans fin qui s'était initiée il n'y avait que la fuite dans un cocktail détonant de drogues et alcools en tout genre, une spirale infernale dont les rares moments de calme n'avaient rien d'une partie de plaisir, son corps résistant aux effets addictifs mais purgeant bien trop vites les opiacés et l'éthanol, la forçant à battre tout les records partout ou elle passait. Il y avait bien le marché noir et ses drogues aliens plus adaptées à sa constitution, mais elle n'avait pas ce genre de moyens pour le moment, se contentant de ce que ses riches et crâneurs bienfaiteurs lui payait pour continuer à faire la fête, casser des trucs et faire la conne, un besoin de retour en enfance, à un temps plus simple, ou elle n'avait pas tout ces soucis, ou elle n'était pas la fille de Lobo, mais celle des Rojas, des gens biens.

Ce soir c'était en Suède en plein concert de Black Metal qu'elle se retrouvait, le groupe qui passait sur scène, au nom imprononçable bien évidement comme tout ce qui venait de ce pays, était littéralement en train de mettre le feu, effets pyrotechniques à l'appui et foule en transe pour témoigner de l’événement, le froid extérieur ne semblait pas avoir de prise sur la salle de concert qui s'agitait au rythme du gigantesque mosh pit devant la scène. Xio accompagnait le chanteur, fan incontestable de Kiss qui se dopait avec une cocaïne de la meilleure qualité, un truc qui devait être quasi pur car même elle avait du mal à abuser de cette douceur. Dans les backstage elle observait le concert, son protecteur aimait la faire monter sur scène à la fin du show pour casser des trucs, un petit spectacle auquel elle se prêtait de bonne grâce, complètement ravie de passer ses nerfs sur tout ce qui passait. Une bière en canette à la main, elle profitait tout simplement de la place premium qui lui était offerte dans cette soirée. La fin de la chanson arrivait, elle avait du écouter cet album une bonne dizaine de fois en entier et elle se pencha en avant pour entamer un growling en même temps que le chanteur, la chanson se terminant ainsi. C'est alors qu'un événement aussi inattendu qu'improbable se produisit, alors qu'elle se penchait en avant, un choc frappa sa tempe, la sonnant et l'envoyant au sol, complètement incapable de penser, elle se releva au son sifflant d'une balle qui frôla son oreille et provoqua un cri derrière elle, elle se retourna sur un spectacle assez improbable, entre les deux bâches, elle voyait celui qui lui avait été présenté comme le maire de la ville avec un trou entre les deux yeux. Le chanteur se retourna vers elle et croisa un regard furieux, Xiomara avisa les environs et son regard se braqua sur les structure soutenant les projecteurs au dessus de la régie, une lumière rouge, sans doute celle d'un viseur, le spectacle allait devenir intéressant.

Crush se mit à courir sur la scène sous le regard médusé du groupe avant de prendre appui sur le rebord et de sauter dans les airs en prenant appui sur le bord de la scène et de se propulser au dessus de la foule, enfonçant un peu le béton. Elle fendit les airs les yeux braqués sur le responsable de ce crime, un mec bizarre en tenue intégrale avec un sniper et des gros trucs sur ses avant bras.

-PRÊT OU PAS! J'ARRIVES MON SALAUD!

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Pour un mec sorti de prison, t'as quand même la vie bien chargée. Entre la Suicide Squad et tes contrats, finalement, tu y restes bien peu de temps dans cette foutue ville de Gotham. Et c'est sans te retourner que tu claques une nouvelle fois la porte de ton appartement sommaire, toujours heureux de quitter le trou à rat qui te sert de logement. Enfin, techniquement, tu ne devrais t'en prendre qu'à toi-même. L'endroit n'est pas si mal, c'est juste que tu passes plutôt tes heures à boire et à jouer avec ton révolver qu'à faire le ménage. Alors forcément, le bordel s'accumule, tout autant que ta motivation à faire quoi que ce soit pour retrouver un mode de vie plus sain. Et dans le fond, tu t'en fiches pas mal. T'es pas certain qu'il te reste encore beaucoup de temps à vivre sur cette planète, alors à quoi bon passer l'aspirateur. Ça fait longtemps que tu n'accordes plus d'importance à la banalité de l'existence, te renfermant chaque fois un peu plus dans une bulle bien sombre que tu défies quiconque d'essayer de faire éclater. Même Zoe n'y parvient pas, les quelques rares fois où t'as le droit de la voir. On t'a tout pris, jusqu'à ta putain de liberté, alors à quoi bon vouloir essayer de vivre un jour de plus. Advienne que pourra. Avant de sortir de l'immeuble, tu prends quand même le temps de glisser quelques billets sous la porte de ton propriétaire, histoire d'être réglo en payant à jour fixe ton loyer. Finalement, la seule chose qui ne te manque pas, c'est l'argent. Waller t'a volé une bonne partie en te relâchant de Belle Reve, mais il te restait encore quelques comptes cachés largement suffisants pour continuer de vivre correctement. Tout ça, tu le gardes pour l'avenir de ta fille. Tu veux qu'elle aille dans les meilleures écoles, et que jamais elle ne manque de quoi que ce soit. C'est la seule chose que tu puisses faire pour elle ces dernières années, alors personne ne se mettra en travers de ton chemin. Contrat sur contrat, pour empiler toujours plus de billets. Un jour, peut-être, la roue tournera. En attendant, te voilà en route pour la Suède, où quelques millions t'attendent.

Dans l'avion, après avoir passé la douane sans aucun problème avec ta fausse carte d'agent fédéral, tu observes plus attentivement le dossier qui t'a envoyé sur la cible du jour à abattre. Sten Nordin, maire de Stockholm, qui te vaudra la coquette somme d'un million de dollars. Y en a beaucoup qui disent que t'es trop cher, mais au final, ils finissent quand même tous par quémander tes services. S'ils veulent l'un des meilleurs mercenaires du monde, ils n'ont de toute façon pas d'autres choix que d'allonger le pognon. Et sans vouloir te vanter, t'es on ne peut plus qualifié dans ton domaine. Quelques heures d'avion plus tard, tu poses enfin les pieds sur le sol de suèdois. Premier réflexe, vérifier que l'argent a bien été transféré sur ton compte. Parfait. T'aimes quand les choses se déroulent sans embûches. Matos récupéré, t'as deux heures pour te mettre en place. Largement suffisant. Lieu choisi : un concert. Ce qui te laissera en plus l'occasion de profiter un peu de ce que ce beau pays a à t'offrir en matière de musique.

Bam. L'oeil dans ton viseur, perché au-dessus de la foule et face à la scène, le coup part sans que tu ne bouges un muscle. La routine. Balle de sniper en pleine tête, l'homme est mort sur le coup. C'est maintenant l'heure de prendre rapidement la fuite, avant que les forces de l'ordre ne débarquent. Contrat rempli tu envoies un message crypté à tes employeurs pour confirmer le décès, bien qu'ils ne devraient pas tarder à le voir par eux-mêmes en flash info. Pourquoi ils voulaient ce mec mort, ça, t'en sais foutrement rien, et c'est pas ton problème. Fusil rangé, sac en bandoulière sur le dos, c'est avant de filer à l'anglaise que tu vois, non sans grande surprise, une ado te faire face. Okay, d'où elle sort celle là ? Bras tendu vers elle, où tes bracelets armés sont enclenchés, tu ne prends pas le temps de chercher à comprendre ce qu'elle te veut et lui tires une balle dans le genou. Endroit stratégique. De quoi l'arrêter net dans sa course. « Pas bouger. » Pourquoi faut toujours que tu viennes te faire emmerder par des mecs et des nanas costumés. Celle-ci a l'air particulièrement coriace, à en juger par son atterrissage musclé et les traces laissées sur le béton. « Sans déconner, y a aussi des putains de super-héros en Suède ?! Faut toujours que vous veniez m'emmerder. » Ce qui n'était pas du tout prévu au programme. Et si tu l'avais su, t'aurais doublé le prix du contrat. Bon, tant pis, on va dire que ça te ferait ton sport quotidien. A moins qu'une balle suffise à arrêter cette titan en culotte courte.

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Nobody's smarter than a bulletElle avait atterri face à son adversaire, fracturant à nouveau le sol à son arrivée dans un bruit inquiétant, désormais debout, elle s'apprêtait à se jeter sur lui quand une balle faucha sa jambe au niveau du genoux la faisant trébucher et se ramasser au sol. Loin de la calmer, face contre terre, elle entendit son adversaire lui ordonner de ne pas faire de mouvement supplémentaire et de le laisser partir, alors ça non! Elle avait une bonne excuse pour se le faire, elle n'allait pas se priver, elle se releva tout simplement, son jean tout neuf piqué au chanteur dans ses affaires présentant désormais un trou de belle taille. C'est là que Floyd prononça des mots qu'il aurait sans aucun doute le temps de regretter une fois qu'elle aurait posé ses mains sur lui pour lui un faire un gros câlin à lui en péter les côtes et la colonne. Elle le regarda avec mépris, elle ne connaissait pas Deadshot, ou n'était pas en état de s'en souvenir si elle l'avait déjà vu dans les dossiers des titans, mais vu son passage éclair parmi eux, ce n'était pas une certitude. Xiomara voulait juste se défouler, pas de chance pour l'assassin. Elle planta son regard rouge dans le sien, les tâches noires autour de ses yeux magnifiant leur éclat, un super-héros? Les super-héros tuaient-ils des innocents? Les super-héros étaient-ils les enfants de criminels intergalactiques ayant exterminé leurs semblables? Elle connaissait la réponse à ses questions au fond d'elle, cela ne comptait pas au final que les Rojas l'ait élevée et aimé, cela ne comptait pas que Lobo ait usé d'une technologie de contrôle mental, elle était un monstre, elle en portait la certitude en elle. Peu importait que le maire soit mort au final, quelle importance?

-Je suis pas un héros et je suis pas venu t'emmerder.

Elle saisit le premier objet lourd à sa portée, une poubelle en métal encastrée dans le sol par une barre de fer pour éviter que le premier abruti venu au taux d’alcoolémie élevé ne la renverse en titubant dessus. Sans lâcher le regard de Floyd et avec un beau sourire sur le visage en dessous de ses sourcils froncés et de son regard empli de haine, lui donnant une allure de démente, le métal plia d'abord sous sa prise avant que d'un coup sec elle arrache l'objet, projetant des petits débris mettallique alentour et sectionnant la barre de maintient de l'objet au passage.

-Je suis venu faire rentrer ta tête entre tes épaules!

Complètement aveuglée par l'envie d'en découdre avec ce mystérieux tueur à présent, elle avait hurlé ces derniers mots. Protégée derrière le métal de l'objet qu'elle saisit à deux mains, elle le souleva soudainement au dessus d'elle pour le projeter sur son adversaire dans le but tout simplement de l'envoyer voler avec. Loin d'en rester là, Xiomara suivit le mouvement pour continuer de réduire la distance, elle ne risquait pas de laisser ce salopard lui échapper sans qu'ils aient appris à bien mieux faire connaissance. Elle se mit donc tout simplement à courir dans sa direction avec un hurlement de rage absolument pas contenue. Elle n'en voulait pas à Floyd dans le fond, il avait tué un mec qu'elle ne connaissait pas et dont elle se moquait éperdument, il n'était qu'une offrande à sacrifier sur l'autel de son dégoût personnel, une raison supplémentaire de s'en vouloir et de se blâmer à l'avenir, car si Xiomara était en effet une meurtrière, elle ne l'avait été que quand elle n'était pas elle même. Vandal Savage et ses troupes de maintient de l'ordre, son père biologique et ses contrats... Tout cela était encore trop récent pour qu'elle puisse faire la part des choses et réalise qu'elle n'y avait été pour rien, que ce n'était tout simplement pas sa faute. Les souvenirs polluaient sa psyché dans un enfer incessant de visions qu'elle faisait fuir comme elle le pouvait.

-Et ça commence maintenant!

Elle termina sa course par une glissade au sol pour faucher Floyd en le percutant au niveau des chevilles avec ses jambes en avant, bon ça avait toute les chances de briser ces dernières au point d'impact, mais ça c'était l'idée de base. Elle aurait ensuite tout loisir de s'amuser avec lui une fois cul-de-jatte.
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Okay, très bien, tu retires ce que t'as dit, finalement, elle n'a absolument rien du super-héros. T'es à peu près persuadé qu'elle ne te regarderait pas de cette façon si c'était le cas. Regard incandescent, sourire carnassier, elle te donnerait presque l'impression d'être qu'une simple proie sans défense. La gamine a le diable au corps, et elle a décidé que ce soir tu serais son sac de frappe. Bordel. Le plan était de déguerpir aussitôt la cible abattue, mais en te retardant, elle risque de te faire tomber tout droit dans les filets de la police. Et il est absolument hors de question que tu retournes en prison. T'as pas signé avec la Suicide Squad pour un retour à la case départ. Une balle dans le genou, voilà qui aurait dû l'arrêter aussitôt, mais c'est avec désarroi que tu l'observes essuyer l'impact aussi facilement qu'une simple écharde dans son doigt. De quoi te permettre d'évaluer ton adversaire. Force surhumaine, et guérison rapide. Rien qui ne t'arrange, toi le simple humain masqué sous un costume qui ne l'empêchera pas de t'atteindre. Les seules armes dont tu disposes sont tes balles et ta capacité de réflexion. Te sortir des pires situations, c'est devenu ta spécialité, alors aucune raison que ce soir soit l'exception. La poubelle en métal profondément ancrée dans le sol se détache sous la force de ses bras, et tu comprends très vite que si tu ne bouges pas rapidement, c'est avec ton corps qu'elle risque de faire un strike. Okay, autre constat, elle ne se bat pas pour t'arrêter, mais bien pour te tuer. Elle frappe pour faire mal, et elle attaque pour en finir vite. L'attitude typique des dégénérés. Tu sais pas d'où elle sort cette ado tarée, mais avec la malchance que tu te traines depuis des années, t'es pas franchement surpris qu'elle soit tombée sur toi. Un, deux, trois ! Avant l'impact, tu esquisses une roulade pour éviter le projectile. Ça n'en est fallu de peu, mais au cours de ta carrière chez la Task Force X, t'en as croisé des grosses butes. Pas de quoi t’impressionner.

A nouveau sur tes deux jambes, tu sors ton revolver pour y loger plusieurs balles différentes. Parmi tes spécialités, y en a bien une qui réussira à la ralentir. Mais elle est rapide, et t'as pas le temps d'éviter le choc. C'est en te fauchant que sa course effrénée s'arrête, ne te laissant aucun autre choix cette fois-ci que de subir l’assaut. Bam. Brutalement, tu t'étales sur le sol, les chevilles douloureuses, le dos abîmé. Le cri de douleur que tu pousses est étouffé par le masque, mais elle peut en être certaine, elle n'a pas manqué sa cible. Souffle coupé, tu parviens difficilement à articuler : « C'est quoi ton problème ? C'est ton papounet que je viens de tuer ? » Vu sa tronche, peu de chance, mais la question mérite d'être posée. Si elle n'appartient pas au groupe des emmerdeurs en costume colorés, pourquoi elle tient autant à t'arrêter ? Elle a passé une mauvaise journée ? Elle a besoin de se défouler ? Si tu ne fais rien, elle va finir le travail, alors c'est le moment de sortir ton arme pour tirer. Une première balle dans son épaule. Explosive, la détonation est dans quelques secondes. Puis une autre dans l'abdomen, fragmentée. Des morceaux vont s'éparpiller un peu partout dans la zone touchée. Faut te rendre à l'évidence, c'est pas au combat au corps à corps que tu risques de l'emporter. Ta seule chance c'est de la toucher à distance. Et profitant de l'effet de surprise – et espérons-le, de douleur – tu sautes sur le bâtiment plus bas pour prendre la fuite. Mais tes chevilles blessées rendent l'atterrissage extrêmement douloureux, et la grimace que tu réprimandes est loin d'exprimer justement l'horrible sensation d'avoir l'impression de les sentir se disloquer sous l'impact. Une fuite vaine et futile pour le boiteux qu'elle a fait de toi, t'en as parfaitement conscience, mais qui t'offre un précieux de gain de temps pour anticiper la suite. Bon, si les armes à feu ne sont d'aucune efficacité sur elle, il te reste une dernière solution. Et avant qu'elle ne te retrouve, tu décalottes une balle de poison que tu gardes précieusement dans ta poche. Si elle est aussi insensible à ça, il ne te restera plus beaucoup d'options. Quelle sale journée. Plus jamais tu ne viendras dans ce maudit pays, même pour plusieurs millions. Le désavantage de ta profession et de travailler uniquement en solo, c'est qu'une fois dans la merde jusqu'au cou, y a personne pour venir t'en sortir.

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Nobody's smarter than a bulletUn choc contre ses rangers, touché, l'assassin passe au dessus d'elle, Impulse aurait put prendre un selfie d'enfer ce salaud. Xiomara tendit son bras pour attraper quelque chose mais l'assassin était agile et hors de sa portée, elle ne parvint qu'à effleure sa ceinture. Elle termina sa glissade avec un retentissante "BOUYAH!", Cyborg lui avait filé le virus. Elle se releva vite, mais pas assez, Deadshot était déjà campé sur ses appuis et tenait un revolver pointé vers elle, un sniper, des canon sur les poings et des armes en plus? Il avait un fetish celui-là. Malgré ça, Xiomara avait senti l'odeur du sang de sa proie, ce petit cri de douleur étouffé lui avait procuré un bien fou, il allait comprendre sa douleur Bobba Fett! Elle se mit en position un petit sourire sur les lèvres, prête à enchaîner, elle fit quelques petit sauts sur place pour que son ennemi reprenne son souffle, c'était pas drôle sinon, grand mal lui en pris car les mots qui sortaient de sa bouche étaient comme des coups de poignards. Les flammes, le corps de ses parents dans le mobil-home pourri qu'ils habitaient, elle se mordit la lèvre inférieure et se figeât quelques instants. Des instants suffisants pour qu'il l'aligne avec la rapidité et la précision d'un faucon fondant sur sa proie. Un pincement au niveau de son épaule alors que le projectile explosif se plantait dans sa peau et restait bien en place, une deuxième choc à son ventre la plia en deux et déchiqueta sans aucune pitié son t-shirt. Mais quel sale petit enfoiré, ce t-shirt est neuf! Enfin, probablement. Elle l'a eut ou ce t-shirt? Xiomara se relève et pointe un doigt accusateur sur Floyd avant de montrer les dégats sur ses habits.

-Je vais te...

L'explosion la coupe avant qu'elle n'ai le temps de continuer ses menaces ou de les mettre à exécution, un souffle puissant l'envoi valser sur le côté d'une manière presque comique et l'envoi s’éclater dans le mur à côté d'elle, déchirant toute trace de vêtement au point de l'explosion. Si Xiomara est en effet résistante et plutôt lourde pour son gabarit, l'assassin as clairement trouvé un outil qui as défaut de lui avoir fait de sérieux dommage, l'a stoppé net dans sa course. La peau calciné commence à se régénérer, la douleur réveille la demi-czarnienne qui ne peux que constater que son adversaire peut se faire la malle à tout moment. Sa vision est un peu trouble suite au choc et elle entends un sifflement aïgu. Sa voix est discordante quand elle tente de finir sa phrase.

-... péter ton râtelier à chicot.

Elle ne va pas mentir, ce dernier coup à été particulièrement douloureux, et pas que pour l'amour propre. Reste à espérer qu'il en as pas des centaines de comme ça, par ce qu'elle sait pas si elle peut en encaisser beaucoup, c'est que ça sonne cette merde. Elle se pousse de l'épaule et titube avant de se remettre en position de combat. Le sifflement se calme peu à peu alors que son facteur régénérant prends le relais. Sa voix reprends peu à peu contenance alors qu'elle se met bien face à Floyd les bras tendus, un sourire cruel sur le visage en en faisant mine de palper l'air de ses mains dans un geste en disant long sur ses intentions, un petit rire amusé s'échappa de sa gorge.

-J'espère pour toi que t'a pas tué mon père, mais si tu veux tenter ta chance contre mon géniteur je dit pas non, j'espère que tu tiens pas à tes couilles... si tu les as encore après ce combat.

Finit de jouer, Xiomara va lui montrer qui est le patron, l'enfoiré aime tirer donc il va pas tarder à refaire usage de son petit pistolet, elle doit se débarrasser de ça. La distance n'a jamais été son truc mais avec le temps elle as appris deux trois trucs. Elle se penche soudain en avant et frappe le sol de ses deux points pour provoquer une onde de choc qui fend le sol et fragilise la structure, un grondement de mauvaise augure se fait entendre et Xiomara saisit le métal sous le béton en y enfonçant ses mains avant de s'arc bouter violement pour soulever le tout dans un bruit de tonerre, si Deadshot ne veut pas venir à elle, il n'a qu'à affronter un mur. Le pan de sol une fois soulevé, Xiomara commence à le pousser en lui fonçant dessus tout en hurlant à plein poumons.

-MOVE BITCH! GET OUT THE WAY!

La surface ne devrait pas tarder à essuyer les coups à sa place, restait à espérer que cette merde improvisée était suffisamment solide pour supporter les assauts de ses balles.

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HRP:

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Qui c'est qui l'a élevée, cette charretière ? Elle est encore plus vulgaire que Digger et Harley réunis, et ça, c'est quand même un exploit. Tu te doutais que les balles ne l'arrêtaient pas longtemps, mais en plus d'avoir gagné un peu de temps, t'as pu observer encore un peu plus longuement ses techniques de combat. Une grosse brute qui casse des murs et arrache des trucs pour ensuite de tes balancer à la tronche, mais absolument aucune technique. Rien de réfléchi dans ses attaques, aucune stratégie qui se dessine. Grosse erreur quand l'on se retrouve face à ancien militaire dans ton genre, qui a passé des années à s'entrainer à absolument toutes sortes de situations. T'as rencontré des gens minutieux, intelligents et novateurs, mais également des balourds comme elle, qui mettaient toute leur puissance de frappe dans leurs poings, mais rien d'autres. C'est pas le genre que tu préfères affronter, mais là, tu n'as visiblement pas d'autres choix. T'es prêt, qu'elle vienne, et elle comprendra ce que c'est que de s'attaquer à plus expérimenté que soit. Les bottes bien fixés sur la surface du bâtiment pour avoir l'appui parfait, tu l'observes poursuivre ses pitreries dans le second acte de son show. Elle parle beaucoup trop, ça finira par se ressentir dans sa concentration. Elle va manquer de plus en plus de détails qui pourraient lui coûter cher, dont cette main dans ta poche qui se retire et se cale dans ton dos. Une nouvelle fois, elle utilise votre environnement pour tenter te mettre hors d'état de nuire rapidement. Sans cesse les mêmes approches, si bien que tu lis dans son jeu et anticipes déjà la suite. Cette gamine, d'où qu'elle sorte, a du potentiel, mais manque cruellement de technicité. « Et bien figure-toi que si, j'y tiens beaucoup. » Tu te sens comme un torero agitant son drap rouge pour obliger le taureau à pointer ses cornes. Bien, lui tirer dessus n'est d'aucune utilisé, mais voyons comment elle s'en sortira une fois que tu seras sur elle. Elle approche, un pan de mur en guise de bouclier contre tes armes, mais elle se trompe lourdement si elle s'imagine que c'est ce béton là que tu vas détruire. Et l'objet dans ton dos se dévoile, une petite grenade, que tu envoies au bon timing à quelques mètres devant elle, calculant chaque variante pour être certain de ne pas rater ton coup. Sa vitesse et le temps de détonation étant les éléments clés. Et puis, boom, le sol éclate, et tu l'observes tomber dans le trou laissé par l’explosion. Elle n'aura évidemment pas eu le temps de freiner, la petite maligne.

Un étage plus bas, tu profites de sa confusion pour la rejoindre d'un saut habile. Tu te retrouves maintenant debout à côté d'elle, et par chance, les employés de ce bâtiment ont déjà quittés leur lieu de travail depuis plusieurs heures. C'est seul que vous vous retrouvez, libres de ne pas mesurer vos coups. Et t'es le premier à commencer. Le corps à corps est probablement ta seule chance d'en venir à bout, alors tu te déchaines sur elle, frappant tes gants épais contre son visage après l'avoir immobilisée au sol avec tes jambes. Tu frappes également chaque endroit du corps qui pourrait la ralentir ou bloquer sa respiration. T'aimes pas ça, taper sur une adolescente, mais non seulement elle ne t'a laissé aucun choix, mais en plus elle t'a très fortement énervé. Alors tu te lâches complètement, tu cognes, encore et encore, jusqu'à sentir tes propres phalanges te faire souffrir. Elle récupère malheureusement rapidement, alors c'est maintenant l'heure de la seconde étape. Tu récupères la balle à moitié décalottée dans ta poche, puis verses dans sa bouche la poudre empoisonnée. « On va voir si t'as toujours ta grande gueule ouverte après ça. » Qu'elle s'estime chanceuse, ça ne devrait pas la tuer, mais considérablement l'affaiblir. Peut-être que t'as mal estimé ses capacités régénératrices, mais tu restes persuadés qu'avec ces molécules toxiques, son corps mettra plus de temps qu'avec de simples balles. Tu ne cherches plus à a la ralentir, mais à lui coller une assez bonne raclée pour avoir le temps de fuir. Voyons maintenant ce qu'elle vaut après cette rafale de poings et ce petit cadeau qui se propage dans son organisme. Tu ne doutes pas qu'elle finira par se relever, mais peu de chance que ce soit en pleine forme. Elle t'a prouvée qu'elle pouvait péter des trucs, mais c'est à ton tour de lui donner une leçon dont elle se souviendra. Si elle veut se battre, très bien, mais ce sera selon tes règles, et en combat rapproché. Ta proie, maintenant que tu l'as choppée, tu ne comptes pas la lâcher.

Spoiler:

AVENGEDINCHAINS

Nobody's smarter than a bulletLe raclement de la plaque la protégeant des tirs de deadshot était sonore et peu subtil, mais c'était sans doute le meilleur plan qu'elle avait, la balle explosive l'avait salement sonnée et elle ne souhaitait en aucun cas s'en prendre une autre. Mais encore très inexpérimentée, elle n'envisageait pas toutes les options de l'adversaire, elle fonçait sans réfléchir, persuadée qu'elle pourrait écraser ce petit insecte sans difficulté. Impossible de voir Floyd préparer la suite, camouflé par le couvert qu'elle s'est offert, il as tout latitude pour agir avec sa grenade qui se pose devant la lame de bulldozer improvisée que manie l'ado enragée, Xiomara poussa avec rage l'objet qui atteint le projectileau moment de l'explosion, elle sentit la vibration faire vibrer l'objet qui se fendit entre ses doigts alors que le sol s'écroulait et qu'elle poussait un cri en tentant de se raccrocher à tout ce qui pouvait lui tomber sous la main, mais elle ne rencontra que l'air et les débris avant que le choc avec le sol n'expulse l'air de ses poumons, un sacré chute quand on tombe sur le dos, ça aurait put sans doute briser la colonne d'un être humain normal, mais Xiomara as du sang Czarnien, le sang de Lobo coule dans ses veines et la pousse à aller de l'avant. Elle regarde autour d'elle en se relevant mais seule la poussière l'entoure, cette dernière s'infiltre dans ses poumons et elle tousse, bon sang c'est pire que les clopes bon marché cette merde, pliée en deux en tentant de reprendre son souffle déjà bien traumatisé par la chute, Xiomara agite les bras désespérement pour tenter de faire de l'air.

C'est à ce moment là que l'enfer se déchaîne. Une bruit sur son flanc lui indique que Floyd l'a rejointe, son regard se tourne avec colère vers lui avant qu'un premier coup ne frappe sa trachée, coupant sa respiration et la jetant dans la panique. Ses yeux sont exhorbités et ses mains se portent à sa gorge par réflexe. Les coups suivants n'auraient sans doute pas fait aussi mal si elle s'était protégé, mais Floyd à une ouverture et il ne compte visiblement pas la laisser s'enfuir, son corps reçoit une correction digne de la scène du couloir de Old Boy. L'assassin vise son foie, ses reins, son estomac, ses tempes, sa gorge, tout ce qui ferait plier n'importe quel adversaire. Mais la jeune fille régénère encore et encore, augmentant un calvaire déjà insupportable. Ses coups rencontrent les airs. Elle doit faire quelque chose, elle doit réagir, les méchants ne doivent pas gagner, c'était ce que son père adoptif disait, ils doivent être mis en prison. Ses yeux s'illuminent alors que son sang Czarnien prend le dessus, que sa sourde et profonde colère s'agite, Crush prends la relève et pousse un hurlement rageur et frappant, mais elle est vite stoppée par un Floyd qui se glisse sous son coup et frappa l'intérieur de son genoux pour la mettre à terre, elle tente de se relever mais il la saisit déjà pour introduire une balle dans sa bouche, une genre de produit se déverse immédiatement et empli sa gorge, prise de panique pendant que son assaillant enfonce le clou avec une petite phrase assassine. Elle saisit par pur réflexe son bras et l'envoi dans le décor. C'est là, alors qu'elle se relève, que le poison commence à agir.

Xiomara sait qu'elle est virtuellement impossible à tuer, ses capacités de régénération l'ont sauvé d'un tas de truc balèze, des chutes du haut d'immeubles, des quantités de stupéfiant qui pourraient assommer un éléphant, des explosions qui avaient déchiré son corps, on lui avait pompé la quasi-totalité de son sang avant de la jeter d'une falaise, elle n'a pas peur de la mort. Mais quand le poison commence à paralyser ses extrémités, à provoquer des difficultés respiratoires, à brouiller ses sens et sa perception, elle doute, elle se demande si au final il n'est pas là pour elle ce bâtard, et si on avait trouvé ce qui avait tué les siens, ce que Lobo avait créé, ce qu'elle savait que les titans devait garder dans un coin secret... au cas où. Une chose capable de mettre fin à sa vie définitivement, elle panique en cherchant Floyd là ou elle l'a jeté avant de fixer son regard sur lui. La peur est une chose étrange, elle peut pousser à repousser ses limites tout comme elle peut paralyser, l'optique rouge semble la fixer avec la promesse de la mort. Si Xiomara doit mourir, elle veut mourir avec panache. Le poison se répands dans son organisme, il ne doit pas lui rester beaucoup de temps, elle se sent déjà faible, elle approche de Floyd avec la rage de vaincre, chaque pas est une épreuve de volonté. Le curare est une belle saloperie dont elle ne connaît rien.

-Tu... viens... avec moi.

Ses yeux semblent émettre une lueur rouge alors qu'elle le fixe le mercenaire, ses jambes semblent se dérober sous elle et elle s'écroule, les yeux toujours sur Floyd, elle ne va pas le laisser s'en tirer, non, elle ne peut pas. Elle attrape un pilier et se relève comme elle le peut.

-Je suis pas encore au sol.

Quitte à partir, autant partir avec panache non? Morte pour morte. Elle saisit l'immense pilier et commence à grogner pendant qu'elle rassemble sa volonté et que le béton armé se fissure. Il a voulu aller sous terre? Qu'il y crève et y pourrisse avec elle. Xiomara ne doit pas le laisser partir, elle ne doit pas abandonner, elle sent ses bras céder en même temps que la structure alors qu'elle part en arrière et qu'il se plie en deux, cédant, elle n'y connaît pas grand chose en bâtiment, mais si péter des trucs lui as appris quelque chose, c'est que toute structure à besoin de stabilité pour rester debout. Un grondement se fit entendre alors qu'elle essayait d'hurler de rire, mais qu'aucun son ne sortait de sa bouche, ce dernier effort l'avait mise en détresse respiratoire et elle étouffait, les mains sur la gorge. Elle se réveillerait d'ici quelques heures, une fois son système purgé, voir d'ici un jour en fonction des dégâts causés par la chute de cette section sur sa poire.:copyright:️ 2981 12289 0

nobody's smarter than a bullet

Et vlan, c'est terriblement aisément qu'elle te renvoie le revers de la médaille, le dos fracassé contre le mur. Souffle coupé et colonne douloureuse, tu remercies le poison qui commence à faire effet, et l'empêche de lancer une seconde attaque qui aurait pu t'être fatale. Elle est douée, la gamine. Peut-être pas tactique, mais assez tête brûlée pour réussir à causer des dégâts même au bord de l'agonie. Mais son endurance n'est pas ce qui te frappe le plus chez elle. Non, c'est cette lueur dans ses yeux, celle que tu portais toi aussi dans le fond de tes iris, dansant au fond d'elles comme des flammes. La non crainte de la mort a un air particulier, et elle le porte sur son visage juvénile. Comment est-ce possible ? Comment une adolescente peut déjà être prête à mourir au combat ? T'emporter dans la tombe est sa dernière volonté, ignorant que le poison ne la tuera pas, malgré l'impression qu'il risque de lui donner. Toi aussi, il y a encore pas si longtemps, tu te battais sans aucun sens de survie, sans te soucier de ce qui arriverait ensuite. Pire encore, tu collais le canon de ton flingue dans la bouche, lancé dans une roulette russe qui aurait pu sceller ton destin. Tu ne craignais pas la mort, au contraire, tu l'attendais de pied ferme. Persuadé que plus rien dans ce monde ne valait la peine d'être vécu. La seule personne qui est parvenue à te maintenir à flots, c'est Zoe, ta fille. Sans elle, tu serais déjà probablement six pieds sous terre depuis longtemps. Alors ouais, t'es perturbé par ce qui se dresse devant toi. Elle devrait avoir toutes sortes de raisons d'avoir peur, mais elle ne montre rien. Bluff ou vérité ? T'es incapable de le dire. A nouveau debout sur tes deux jambes, tu observes son corps la trahir, tandis que le mal atteint peu à peu tout son organisme. Elle s'en sortira. Parce qu'elle était pas dans le contrat. Et t'aimes pas gâcher les balles. T'es un mercenaire, pas un foutu meurtrier. T'exécutes seulement ceux qui ont eu le malheur de contrarier des gens très riches et très puissants. Les autres, les quelques assez fous pour se dresser sur ta route, tu te refuses de les faucher. Et ça ne fait pas du tout de toi quelqu'un de bien, juste quelqu'un avec des principes.

Bordel de merde, qu'est-ce qu'elle est en train de faire ? Si elle arrache ce pilier, c'est plusieurs étages du bâtiment qui risquent de s'écrouler, voir même l'immeuble tout entier, si la course de dominos ne parvient à être arrêtée. Trop tard. C'est sa dernière œuvre. Le dernier effort avant de tomber dans un coma provisoire. Elle n'aura peut-être pas vraiment gagné ce soir, mais elle n'aura certainement pas perdu. Le temps t'est compté, chaque seconde est cruciale pour ta survie, et contrairement à elle, aujourd'hui, t'as plus du tout envie de crever. « Merde ! » T'aimes pas ça, quand t'es pris de remord. Pourtant, c'est sans hésiter que t'emportes la gamine avec toi. A moitié dans les vapes, t'ignores si elle sent son corps se soulever et être porté entre tes bras, mais c'est exactement ce que tu fais, alors que les grondements du béton qui s'affaisse se fait de plus en plus menaçant. C'est parti. Tu cours, dévales les escaliers à vive allure, fracassant tout ce qui se trouve sur ton chemin de ta botte. Derrière, tu entends distinctement les premiers étages s'écrouler, comme un éboulement sur le point de t'emporter avec lui. Tu cours avec moins d'aisance, avec le poids de l'adolescente contre toi, mais tu parviens à atteindre le rez-de-chaussée avant qu'il ne soit trop tard, puis la sortie, salvatrice. Heureusement que la journée de travail est terminée, les pertes humaines auraient été considérables. Et ça, dans sa vengeance et sa haine, t'es pas certain qu'elle y ait pensé, la justicière en culotte courte.

Tu détales encore sur plusieurs mètres, englobé d'un nuage de poussière qui te brûle la gorge malgré le masque. Les gens commencent à hurler dans les rues, apeurés par ce soudain vacarme assourdissant. Les flics et les secours ne vont pas tarder à arriver, par chance, toi tu seras déjà plus là. C'est finalement dans une ruelle que tu déposes le corps de la jeune fille contre un mur. Elle t'aura presque fait suer, cette emmerdeuse. Mais qu'elle se rassure, le poison disparaitra de lui-même dans quelques heures, et sans doute même plus vite que prévu avec son métabolisme rapide. « On se reverra. » T'aimerais que tout ceci ne soit qu'une rencontre fortuite, éphémère, mais tu sens du plus profond de toi-même que ce n'est là que la première manche. Ou le début de quelque chose d'autre ? Encore trop tôt pour le dire. Et après t'être assuré que tout irait bien pour celle dont tu ignores le nom, tu fuis la scène de guerre, contrat rempli. Avec un petit imprévu, mais contrat rempli.

Spoiler:

AVENGEDINCHAINS

Nobody's smarter than a bulletSi l'univers recèle nombre d'endroits peu accueillants, de menaces intergalactiques et de miracles capables de mettre en péril l'existence d'être d'une grande puissance, c'est souvent avec des outils simples et basiques trouvés sur cette bonne vieille terre que l'on fait le plus de mal à une personne, le poison ne pouvait pas la tuer, mais ça Crush ne le savait toujours pas, tout ce qu'elle sentait était ses poumons qui refusaient d'agir, sa cage thoracique prise de spasmes incontrôlable. Les sons du bâtiment qui s'écroulait devenaient diffus et sa vision passait peu à peu au noir, son facteur régénérant luttant pour stopper les effets du manque d'oxygène dans son cerveau, si son père aurait sans doute put se sniffer une telle poudre au petit dej' avant de rire comme une baleine. Crush restait désespérément la moitié de ce monstre, l'autre moitié, bien humaine lui conférait pas mal de désavantages sur un véritable Czarnien, elle entendait le rire sadique de ce salopard pendant qu'elle luttait pour garder connaissance, pour conserver pied. "Soit une gentille fifille." qu'il disait ce salopard quand il la forçait à tuer quelqu'un, qu'il usait de son contrôle total et absolu sur elle pour lui mettre un mort de plus sur la conscience, qu'elle brisait méthodiquement chaque membre d'un alien quelconque avec une prime sur sa tête, ses yeux étaient luminescents pendant qu'elle cherchait à se relever, incapable de retirer les mains de sa gorge qui semblait se serrer.

C'est là qu'elle voit la lueur rouge dans la poussières des décombres, cet oeil rouge luminescent symbole de sa mort prochaine qu'elle pense assurée, elle survivrait au bâtiment, mais ce poison qui l'empêche de respirer, elle ne sait pas combien de temps il mettra à l'achever, elle préfère accélérer les choses et emporter l'autre avec elle, mais il bouge encore, merde, pas assez fort, une grimace se dessine sur son visage alors que la lueur rouge devient rapidement tout ce qu'elle perçoit dans son maigre champs de vision, elle veut l'insulter, se relever pour l'achever, mais elle en est incapable, il la saisit par le col et la traîne, salopard de vicieux, il veut un trophée? Incapable de se débattre, incapable de résister, Xiomara se sent faible, insignifiante, son dernier souffle se donnera bientôt sur un échec, il la soulève alors que ses bras deviennent trop faible pour lutter une de ses mains tente de se lever pour agripper sa gorge et l'étouffer, lui faire ressentir ce qu'elle ressent, si y'en as bien un qu'elle devrait tuer si ce n'est le meurtrier de ses parents, c'est le sien non? Mais elle est trop faible et tombe finalement dans l'inconscience, bercée par les bruits d'un bâtiment s'effondrant et le ballottement maladroit d'un Floyd qui se rends sans doute compte que la petite est plus lourde qu'elle n'en as l'air.

Dans un long couloir, Crush avance, la lumière au bout du tunnel est vive, chaleureuse, elle la rejoint avec un calme immense, elle ne sent plus la peine et la douleur, elle sent la paix en elle, un grand sentiment de vide apaisant.

Une main froide la ramène à la réalité alors que, se pose sur son épaule celle d'un flic qui croise une paire d'yeux incandescents, quand elle reprends conscience dans un brancard, les deux infirmiers murmurent un truc en Suédois pendant que le flic prenait une distance de sécurité, la main sur son arme. Mais encore trop faible et son sang n'ayant pas eut l'occasion de purger tout son système des drogues à cause du combat, elle ne put que leur offrir un baragouinement indistinct, elle n'était pas morte visiblement, ce n'était donc pas ça qui la tuerait, son regard perçus à travers des yeux mi-clos contemplaient son oeuvre, la salle de spectacle était ravagée et elle sentit immédiatement le remords la submerger, sans oublier qu'elle avait pommé son portable avec toutes ces conneries et qu'elle était désormais coincée ici... Il était sans doute le moment de rappeler quelques anciennes connaissances. Bordel elle allait devoir retourner chez les Titans, sa main passa sur son visage alors qu'elle luttait de nouveau pour regagner conscience. Elle savait pas qui était ce cyclope, mais la prochaine fois il en aurait pour son argent.:copyright:️ 2981 12289 0

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