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 Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]

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MessageSujet: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyJeu 26 Mar - 19:42

The labyrinth of painMeave Arrowood & Cole CashEarth 44 Chapter I: The city of blood

4 years ago...
Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  Captur11
- Tu aurais dû voir sa tête quand je lui ai annoncé pour le bébé. Il était fou de joie. J’ai tellement hâte!

- Les enfants sont de vrais petits anges. La meilleure chose qui puisse t’arriver, je te le dis! Bientôt tu ne voudras plus t’en séparer. Ah, la vie de famille! Qui n’en rêve pas?

Moi. Je n’en rêvais absolument pas. La seule chose dont je rêvais présentement, c’était bien d’être seule dans cette fichue toilette. Enfermée dans une cabine, j’attendais impatiemment que les agentes d’A.R.G.U.S. ne coupent court à leur interminable placotage et me foutent la paix. Ça devait faire au moins dix minutes qu’elles s’éternisaient sur leurs plans de famille. De mon côté, j’étais lamentablement coincée ici, les deux mains appuyées sur le mur qui me maintenaient tant bien que mal debout devant la cuvette. J’ignorais ce qui me prenait depuis les derniers jours, mais ma santé faisait constamment des siennes sans donner le moindre avertissement. J’avais d’abord cru qu’il s’agissait d’un virus passager, mais il fallait croire que le truc en question avait l’intention de séjourner beaucoup plus longtemps dans mon système que ne je l’aurais imaginé.  

- Ah merde, tu as vu l’heure? Nous sommes en retard pour la réunion de 15 heures! Filons vite fait!

Oh oui, je vous en prie…! Je me laissai tomber sur mes genoux au son de la porte se refermant derrière les deux pies. Enfin. J’ignorais si c’était dû à la conversation que je venais d’entendre, mais mes nausées avaient sérieusement empiré. Mon corps était désagréablement tendu. Je n’avais jamais été aussi malade de ma vie. Mes nuits de sommeil s’accourcissaient, des migraines surprises me prenaient à des moments hasardeux et mes maux de cœur me retournaient complètement à l’envers. Ma situation actuelle déteignait d’ailleurs beaucoup sur mes entraînements. Rien pour aider l’égo. Moi qui avais au départ refusé de consulter pour quelque chose d’aussi mineur, j’étais désormais d’avis qu’un tour chez le médecin était devenu plus que nécessaire… Mais ça allait devoir attendre après la réunion à laquelle j’étais déjà en retard, selon les dires de mes collègues. Décidemment, la vie refusait de me laisser une seule seconde de répit. Je poussai un profond soupir et me relevai maladroitement pour quitter ma cachette. Je fis un arrêt rapide par le lavabo pour m’asperger le visage. Ça n’allait sans doute pas fixer magiquement mon teint blême, mais j’espérais au moins que ca puisse me remettre les idées en place. Appuyée sur les rebords du lavabo, je fixai devant moi en me repassant l’échange des deux femmes en tête. Et si…

- Faites que ce ne soit pas ça…

Pas que j’étais contre le fait d’avoir un enfant, mais la situation n’était juste pas…optimale. J’étais très orientée vers ma carrière, tout comme celui qui partageait ma vie. Qui plus est, je faisais partie d’une escouade spéciale qui me demandait d’être en tout temps au maximum de ma forme. Si porter un enfant impliquait de passer plusieurs heures par jour en tête à tête avec le bol de toilette, je doutais fortement pouvoir concilier les deux. De toute façon, ça n’était certainement pas ça. Je secouai vivement la tête pour me ressaisir et quittai le miroir sur lequel j’avais posé les yeux. Ce n’était pas le moment d’être parano. Faisant volte-face, je pris à mon tour la sortie des toilettes des femmes, me heurtant à quelqu’un aussitôt que je mis le pied dehors.  

- Agente Arrowood..! On vous cherchait justement. Aurais-je dû préciser que la ponctualité à la réunion de cet après-midi était impérative?  

- Mon erreur. J’ai été retenue...

Ah Sergent Cash, toujours d’une grande délicatesse. Il savait que j’avais un énorme problème avec l’autorité, mais il ne manquait pas à chaque fois de me rappeler les rangs que nous occupions respectivement. C’était son rôle après tout, mais je crois que ça l’amusait un peu aussi. Je croisai les bras en supportant le regard de Kalen, un faible sourire en coin. Je n’avais visiblement pas l’air dans mon assiette et ce fut sans doute la raison pour laquelle il capitula. Pour cette fois. D’un geste de la main, celui-ci m’indiqua la salle de conférence un peu plus loin et m’invita à passer devant.  Nous entrâmes tous les deux alors qu’une dizaine de personnes s’étaient rassemblées autour de la table. Tous se levèrent gaiement en nous voyant, fait plutôt étrange qui ne manqua pas de me faire sourciller.

- Bon. Nous sommes tous là, alors je serai bref…

Tous? Je comptai le nombre de têtes présentes et repris le même air confus qui venait tout juste de quitter mon visage. Nous n’étions même pas le quart de la division!  Je me tournai vers Kalen pour lui faire remarquer qu’il avait visiblement oublié ses maths. Ce qui s’en suivit échappa tout simplement à mon contrôle : L’homme en question avait le genou à terre, une minuscule boite entre les doigts. Ce fut amplement suffisant pour me faire oublier ma remarque sarcastique. Je savais qu’il aimait bien faire les choses en grand, mais il n’allait tout de même pas…

- Meave, tu es une femme extraordinaire. Je sais que nous en avions déjà discuté, que notre travail occupe une partie si importante de notre quotidien que nous en sommes presque à vivre sur la base d’A.R.G.U.S., mais c’est avec toi que je veux passer le reste de ma vie, pour le meilleur et pour le pire. Je veux que l’on puisse compter l’un sur l’autre, tant sur le terrain que dans les moments les plus anodins… Me ferais-tu cet honneur de devenir ma femme?


Je ne pouvais pas le croire. Kalen n’avait jamais été du genre à vouloir se marier, pas plus que moi d’ailleurs. Nous avions convenu d’un commun accord qu’il n’était pas nécessaire de s’attarder à ces vieilles traditions. Avec le temps, je dois avouer que je regrettais un peu mon choix, mais jamais je n’aurais cru qu’il reviendrait lui aussi sur sa décision. Il faut croire que ce dernier avait changé ses plans. C’est fou à quel point l’amour pouvait parfois nous pousser à poser des gestes dont nous ne nous saurions jamais cru capables. Je souris, envahie d’un bonheur enivrant. Oui, il est certain que je le voulais. Je ne demandais pas mieux que de rester à ses côtés, à A.R.G.U.S comme à la maison. Ma bouche s’entrouvrit pour lui donner la réponse qu’il attendait tant, mais comme j’allais lui confirmer mes sentiments, une violente douleur me saisit la cuisse. Je baissai lentement les yeux sur mes vêtements tâchés d’un liquide rougeâtre. Je posai une main sur la plaie en grimaçant d’inconfort. La souffrance était insupportable. En une fraction de seconde, les alentours devinrent flous. Les corps sans vie des gens présents autour de moi s’effondraient lourdement au sol les uns après les autres. Le noir s’installa, puis plus rien. Je sombrai.

Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  Captur11
-Kalen!

Paniquée, mon corps se redressa en position assise en moins de temps qu’il ne m’en fallut pour éteindre mon cri. Les yeux grands ouverts, je fixais devant moi en luttant pour reprendre contrôle sur ma respiration. Mon cœur se débattait dangereusement dans ma poitrine tandis que ma main cherchait à tâtons la source de cette douleur que j’avais à la cuisse. Mes doigts entrèrent en contact avec le bandage blanc qui recouvrait ma blessure, mais ce ne fut vraiment qu’au moment où mon regard s’arrêta sur le bijou qui ornait mon annulaire que je repris pleinement mon calme. Les derniers évènements me revenaient progressivement en tête par séquences. Quatre ans s’étaient écoulés depuis. Personne n’était mort, j’avais épousé Kalen et nous avions partagé notre bonheur depuis à trois, avec notre fille Lily’. J’étais aujourd’hui une justicière. Pourtant, il semblait me manquer un détail crucial. J’observai autour de moi la minuscule pièce dans laquelle je me trouvais : Des murs recouverts de plaques d’acier, une porte qui ne s’ouvrait pas de l’intérieur à une extrémité et à l’autre, une énorme vitrine trouée qui  donnait une vue sur une gigantesque salle. Comment avais-je pu oublier? Gotham avait été prise d’assaut. J’étais partie mettre une fin à tout ce chaos, seule. Rien ne s’était passé comme prévu et j’avais fini par perdre contre…

Ton heure n’est pas encore venue... Nous avons beaucoup de choses à nous dire. Tu verras, ce sera A-Meave-ing.


Cole. Mon cœur sauta un battement.

Il ne me fallut plus longtemps pour comprendre que je me trouvais dans une cellule, une du même genre que celles dans lesquelles j’enfermais normalement les criminels que je ramenais à Arkham. Les murs étaient presque indestructibles et la vitrine était bien sûr par balle. Il aurait fallu une force monstrueuse pour la défoncer. Ce genre de prison servait à contenir des criminels beaucoup mieux bâtis que moi. Il était donc impensable que j’use de ma force pour sortir de cette dernière. Je fis quelques pas vers le fond de la minuscule pièce afin d’analyser les lieux extérieurs à ma prison. Je ne m’étais jamais aventurée aussi loin dans l’asile. Cette section avait été bâtie de manière circulaire, les vitrines de plusieurs dizaines d’autres cellules réparties sur trois niveaux faisant face à un énorme poste de surveillance surélevé. Je semblais être au premier étage. D’ici, on pouvait voir à travers la grande baie vitrée de la pièce un homme qui attardait son regard sur les alentours. Nos regards se croisèrent. Ce connard pouvait bien faire le malin comme il le voulait de là-haut, j’allais m’assurer qu’il se rentre son sourire là où je le pensais. Je lui adressai un courtois doigt d’honneur avant de m’éloigner de la vitre, quittant son champ de vision. La prochaine chose que Cole vit dans ma cellule fut la base du lit, autrefois solidement accrochée au mur, qui percuta violemment la vitrine dans un vacarme incroyable. Bien sûr, mon élan ne fit même pas une égratignure, mais la scène alarma plusieurs gardes qui patrouillaient. L’un d’eux s’approcha, ce qui n’était pas très prudent de sa part. Je m’avançai à mon tour vers le squelette métallique du lit lorsque le soldat cogna dans le mur qui nous séparait de sa matraque.

-Hey, restes tranquille là-dedans! Recules!

Le criminel s’apprêtait à affirmer à nouveau son autorité à l’aide de son arme lorsqu’il fut soudainement distrait par mon corps qui se changea en une espèce de créature macabre aux longues griffes acérées. Pris de terreur, ce fut plutôt lui qui s’éloigna vivement de la cellule, s’enfargeant dans ses propres pattes alors qu’il était distrait par le revolver qu’il sortait de sa poche. L’homme tomba au sol avec son arme. D’un doigt tremblant, il pointa ma personne en cherchant le support de ses pairs qui abordaient soudainement eux aussi la même forme sinistre. L’affolement pouvait se lire dans son visage défiguré par l’effroi.

-Qu’est-ce qui se passe ici?! Ne vous approchez pas de moi! Restez loin je vous dis!!


Le malfaiteur ouvrit le feu sans hésitation sur les créatures démoniaques qui s’approchaient de lui, atteignant ainsi ses partenaires de crimes qui tentaient vainement de l’aider. Le film d’horreur se transforma bien vite en un véritable bain de sang. Les plus rusés se réfugièrent aux étages supérieurs pour échapper à la colère du tireur fou. De mon côté, je n’avais plus vraiment un rôle dans cette histoire, ma victime étant beaucoup trop occupée à repousser l’invasion de ceux autour. Je levai les yeux sur la baie à travers de laquelle je voyais autrefois Cole. Celui-ci avait désormais disparu. Rien de rassurant. Il fallait absolument que je sorte d’ici. Je saisis le mobilier d’acier qui m’avait plutôt servi de projectile et le balança de toutes mes forces dans la porte. Celle-ci ne bougea même pas.  Je renchéris avec un brutal coup de pied en plein centre. Toujours rien. Bordel!

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Dernière édition par Meave Arrowood le Mer 22 Avr - 0:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyVen 27 Mar - 4:10



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash


Mon entrée dans le poste de garde eu pour effet d’y arrêter toute activité. Je n’avais pas l’habitude de descendre au bloc des cellules. C’est d’ailleurs sûrement ça qui avait coupé le souffle des soi-disant gardiens : d’anciens criminels qui ne demandaient rien de plus qu’une chance de malmener ceux qui les avaient jadis accusés. Les hommes se ruèrent tous les uns aux côtés des autres. Les multiples rires et discussions qui animaient la pièce avaient laissé place à une ambiance bien plus stricte et ordonnée. Je cherchais à créer un contact visuel, mais aucun des hommes n’osaient même soutenir mon regard. Après un court silence, l'un d'eux décida d'avancer, levant légèrement les yeux vers moi. « Monsieur Grifter, si nous avions su que vous deviez passer. » L’homme cessa de parler lorsqu’il me vit l’approcher. Ma main agrippa le petit badge épinglé à l’uniforme de mon interlocuteur. « Thomas. Je vous conseille de tous sortir d’ici. » Je relâchai l’insigne, avant de prendre lentement la direction du poste de contrôle. « Personne! Je dis bien personne, ne passe à moins de onze mètres de la cellule quatre. »

Moins de vingt-quatre heures s’étaient écoulées depuis l’attaque de MadSense. Notre affrontement avait laissé des traces, autant pour elle que pour moi. Et dire qu’avant son arrivée, je ne savais même pas à quel point je désirais ce combat. Sa présence avait nourri une rage que j’avais partiellement enfouie depuis des années. Autrefois, je la considérais comme une alliée, désormais elle croupissait dans une cellule vitrée de mon quartier général. Ma position dans le poste de garde me permettait présentement de garder un œil sur la femme, tandis que les hommes que j’avais virés de la pièce quelques instants plutôt commençaient leur tour des cellules. Sauf pour celle de Meave, les cachots du premier étage étaient tous vide. Une série de transferts préventifs. De cette façon, elle n’allait pas pouvoir influencer les autres.

Mon regard toujours plongé dans sa cellule, un long sourire apparut sur mon visage lorsqu’elle m'offrit l’un de ses fameux doigts d’honneur. Elle me voyait, parfait. Je voulais qu’elle sache que j’étais là, perché dans ma tour à l’observer. Suite à son signe du doigt, la femme disparue, ce qui me permit vaguement de tomber dans ma tête. Pendant une seconde, je me rappelais de notre première rencontre. Les atrocités qu’elle m’avait fait subir cette fois-là. Je commençais à bouillir intérieurement. Je devais respirer pour retrouver mon calme. Avant même que je n’aille le temps de fermer les yeux afin de m’adonner à mon petit moment de détente, j’aperçus le lit mural de MadSense s’écraser contre la vitre. Elle voulait me faire perdre le contrôle, probablement autant que j’avais l’intention de lui faire perdre le sien. Dans un élan de colère, mon regard s’assombrit, puis je m’écriai à plein poumons tandis que mon environnement se mit à s’envoler en éclats.

Toujours guidé par la même énergie sombre, j’ouvris la porte pour sortir du poste de garde. Le gardien Thomas était couché au sol, il criait et tirait sur tout ce qu’il voyait. Pour une personne qui croisait le chemin de l’ancienne agente d’argus, ça aurait été dur de saisir qu’elle était la cause derrière l’agissement de l’homme, mais moi ce n’était pas ma première fois. Dans un geste rapide, je braquai mon arme en direction de celui qui n’avait visiblement pas compris mes directives, puis je mis fin à ses souffrances. Décidément, elle n’était pas très heureuse de sa position. Je dois dire qu’elle avait de la chance que je veuille prendre ma revanche, autant sur elle que sur Kalen. Sinon, elle aurait déjà eu droit à une balle entre les deux yeux. « Tu peux arrêter ton petit manège. Je me suis occupé moi-même de l’agent.» Mes yeux parcouraient la pièce dans un mouvement de tête rapide. Chacun des hommes que j’avais éjectés du bureau quelques instants plutôt étaient désormais morts. Avec la situation dans la ville, les hommes de mains devenaient de plus en plus une denrée rare, mais ça n’avait pas sembler lui passer par la tête.

Je gardais mes distances avec la cellule, Je ne voulais pas tomber dans sa petite folie. Elle aurait eu la vie trop facile. Mon regard se posa sur la vitre, alors que la justicière prit place sur son lit. Nos regards se soutenaient, tandis qu’un sourire malicieux prit tranquillement forme au bord de mes lèvres. «Belle pagaille que tu as faite là. Tu dois être assez fière de toi.» Sa réponse m’importait peu, je savais que son seul but était de faire flancher mon opération. J’étais persuadé qu’elle allait utiliser les phrases déjà pré-construites des héros. Dans sa tête, elle n’allait pas pourrir trop longtemps derrière cette vitre, elle l’avait déjà prouvé avec ses multiples tentatives. Meave avait relâché une force incroyable pour détacher ce lit, mais ça n’avait pas été suffisant et ce, malgré tous ses efforts. « J’ai déjà une équipe qui patrouille les rues. Tôt ou tard, je vais retrouver Kalen. Si tu me dis où le trouver, je te promets qu’il souffrira moins.» L'air qui occupait mon visage ne changeait pas. Pourquoi changerait-il ? J’étais la personne aux commandes. Fallait qu’elle se fasse à l’idée.

« Tu sais Meave, j’ai toujours été étonné de voir l’usage que tu fais de tes pouvoirs. Sincèrement, tu pourrais être une des criminelles les plus craintes de Gotham, mais à la place, tu préfères combattre ta vraie nature.» Dans un geste rapide, j’enfilai le masque que j’avais sorti plus tôt, reprenant aussitôt la parole. « T’imagines l’équipe que nous aurions pu faire ? Moi dans leurs têtes qui te fournis les informations et toi qui leur fais voir leurs plus grandes peurs. Ça aurait été incroyable, mais j’ai dû me contenter de travailler avec Jonathan Crane.» Ma main gauche se faufila dans l’une de mes poches pour en extraire une petite manette que je levai assez haut pour que Meave prenne connaissance de cette dernière. « C’est un des premiers que j’ai tués. Tout ce dont j’avais besoin, c’était sa formule. » Mon doigt se mit à glisser contre le bouton sans le presser. « Alors Meave, prête à visiter tes plus grandes peurs ou vas-tu simplement me dire où se trouve ton époux? »


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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptySam 28 Mar - 1:33

The labyrinth of painMeave Arrowood & Cole Cash
La porte refusait de s’ouvrir. J’avais beau tambouriner dans celle-ci, mes volées de coups avaient pour seul résultat de m’épuiser inutilement. Dans un dernier effort désespéré, j’envoyai mes deux poings rencontrer douloureusement le métal froid. Je n’allais pas rester coincée ici. Je ne voulais pas rester coincée ici!  Et pourtant, j’étais là, à reposer sur mes avant-bras pour reprendre bruyamment mon souffle après avoir tout essayé. Je pris une bonne minute à réaliser que la petite distraction du moment avait cessé. Un coup de feu avait retenti, mais mon cerveau semblait avoir ignoré cette information.

- Tu peux arrêter ton petit manège. Je me suis occupé moi-même de l’agent.

Je quittai le fond de la pièce et m’approchai d’un pas agacé, contournant le lit pour me planter à deux pouces de la vitrine. La salle dans laquelle nous nous trouvions avait plongé dans un long silence que seul l’homme devant moi avait l’audace de briser. Aucun des gardiens repliés aux étages supérieurs n’osait faire le moindre geste. C'était comme si le temps s'était soudainement arrêté à Arkham. La tension qui s'était rapidement bâtie entre moi et Cole ne cessait de croire tandis que nous soutenions le regard haineux l'un de l'autre. La distance qui me séparait de mon geôlier était beaucoup trop grande pour recourir à mes pouvoirs. Bien sûr… Je me laissai tomber sur le cadavre de mon lit. Mes épaules montaient et descendaient exagérément sous ma respiration qui n'avait pas tout à fait encore repris un rythme normal. Assise, je dévisageais celui qui arborait son éternel sourire mesquin.

- Belle pagaille que tu as faite là. Tu dois être assez fière de toi.

Sa remarque me fit détourner mon attention sur les environs. Il est vrai que mon tour de passe-passe avait fait fureur: Le sol était jonché de corps inanimés et de balles déformées par leurs traversées dans la chair. Une partie de moi regrettait autant de morts. Je ne crois pas qu'un tel carnage aurait plu au justicier masqué. Je n'aurais sans doute pas valu mieux à ses yeux que les autres criminels ici présents, mais on ne pouvait pas sauver tout le monde non plus. S'attendre à ce qu'il n'y ait aucun mort était naif.

- J’ai déjà une équipe qui patrouille les rues. Tôt ou tard, je vais retrouver Kalen. Si tu me dis où le trouver, je te promets qu’il souffrira moins.


- Tu n’as pas vraiment les valeurs familiales hein? Kalen n'y est pour rien dans cette histoire. Il va falloir te rendre à l'évidence, il ne t’as rien fait, pas plus que moi d'ailleurs, alors laisses-le en dehors de tout ça. Essayer de mettre la faute sur quelqu’un d’autre ne changera pas la donne. Tu as creusé ta propre tombe. Tu aurais pu faire des choix différents: Revoir tes plans de carrière, te caser et mourir de vieillesse. Mener une vie tranquille sans faire chier personne, ça n'était pas suffisant pour toi? Non, il faut que tu essaies de détruire une ville en entier!  Ça, c'est un projet digne du grand Cole!  

C’était plus fort que moi. À chaque fois qu’il prononçait son nom, je perdais mes moyens. Qu’espérait-il vraiment gagner dans tout ca? Il savait que je n’allais pas lui indiquer la location de Kalen, tout comme je savais qu’il n’allait jamais se retenir s’il venait à l’avoir entre ses mains.

- Tu sais Meave, j’ai toujours été étonné de voir l’usage que tu fais de tes pouvoirs. Sincèrement, tu pourrais être une des criminelles les plus craintes de Gotham, mais à la place, tu préfères combattre ta vraie nature. [...] T’imagines l’équipe que nous aurions pu faire ? Moi dans leurs têtes qui te fournis les informations et toi qui leur fais voir leurs plus grandes peurs. Ça aurait été incroyable, mais j’ai dû me contenter de travailler avec Jonathan Crane. [...] C’est un des premiers que j’ai tués. Tout ce dont j’avais besoin, c’était sa formule.

Un rire me secoua tandis que je penchais la tête vers l’arrière sous l’amusement. Est-ce qu’il était vraiment sérieux? Ma vraie nature? Je continuai de rigoler tranquillement avant de m’arrêter d’un coup sec, ramenant mon regard vers lui. Je pris un ton provocateur teinté d'une touche de ridicule.

- C’est une idée fantastique tu as là. Toi et moi, faire équipe ensemble pour lutter contre le bien. Pourquoi ne pas me laisser sortir qu’on en discute un peu? Commencais-je en lui adressant un superbe sourire qui eut tôt fait de disparaître. Franchement, tu devrais appliquer pour l’école de cirque. Tout ce talent gâché..!

J’avais remarqué qu’il avait remis son masque. Il tenait aussi un dispositif en main qu'il venait de sortir de sa poche. Ce ne devait pas être celui pour ouvrir la porte de ma cellule. Je n'étais pas particulièrement impatiente de connaître ce qu'il me réservait. Le nom de Crane ne m’évoquait rien de bon: J’avais entendu de nombreuses rumeurs sur le fameux criminel et ses méthodes, mais je ne pouvais pas laisser mon inquiétude se refléter. À la seconde où je lui montrais la moindre faiblesse, il gagnait. J’étais peut-être enfermée ici, mais tant que je ne craquais pas, je ne lui étais d’aucune utilité.

- Alors Meave, prête à visiter tes plus grandes peurs ou vas-tu simplement me dire où se trouve ton époux?

C'était bien ce que je pensais. J'avais d'abord espérer me tromper, mais il se trouve que j'avais malheureusement une très bonne intuition. Je me retournai autour pour repérer du regard quelques trous d’aérations dans la cellule. Il n’y avait pas la moindre trace de failles pas lesquelles le gaz pourrait s’infiltrer.  Pourtant, ce petit bidule n'était définitivement pas un bluff. Cash était on ne peut plus sérieux. Impossible de trouver et bloquer les conduits avant que la toxine ne s'infiltre dans ma minuscule prison. Le temps me manquait. Je laissai tomber l'idée et me contentai de jouer la carte de l'insousciance. L'homme de l'autre côté regagna mon attention

- Ça fait un peu super-vilain raté ton discours. Comme si j'allais gentillement t'aider. Tu crois avoir le dessus, mais attends qu'on soit du même côté de la vitre. Je te garantis que tu feras beaucoup moins le malin.

Je me relevai lentement et collai le haut mon corps contre le mur transparent qui nous séparait, les bras allongés au dessus de ma tête.

- D'ailleurs, si tu tiens tant à savoir où se trouve Kalen, tu devrais simplement lui passer un coup de fil. Comme tu l'as si bien dit, depuis toutes ces années, tu devrais connaître son numéro…Cole.

J’avais prononcé son nom d’une voix mielleuse tandis que je posai sur lui un regard empleint de sarcasme. Je savais qu'il avait l'intention de mettre son plan à exécution et qu'il allait se faire un plaisir à épier chacune de mes pensées, mais s'il comptait ainsi découvrir de nouvelles faiblesses à exploiter pour me briser, il se trompait sur toute la ligne. Mon ancien partenaire connaissait déjà mes points faibles: C'est justement ceux-ci qu’il recherchait à travers la ville.

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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptySam 28 Mar - 4:28



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash


Elle n’allait pas broncher. Elle avait joué à son tour la carte de l’assurance. Je pouvais le voir dans sa tête, peu importe ce que j’allais lui poser comme question, elle allait rester la plus évasive possible. Meave avait toujours une confiance débordante en ses habiletés. Il aurait fallu que je sois le dernier des crétins de croire que tout ça aurait pu changer à cause d’un combat. Depuis notre petit affrontement dans mon bureau, je savais désormais que j’avais une nièce. Après, ce n’est pas comme-ci ça changeait réellement quelque chose dans ma vie, outre me donner une arme de plus contre la justicière.

« Tu n’as pas vraiment les valeurs familiales hein? Kalen n'y est pour rien dans cette histoire. Il va falloir te rendre à l'évidence, il ne t’as rien fait, pas plus que moi d'ailleurs, alors laisses-le en dehors de tout ça. Essayer de mettre la faute sur quelqu’un d’autre ne changera pas la donne. Tu as creusé ta propre tombe. Tu aurais pu faire des choix différents: Revoir tes plans de carrière, te caser et mourir de vieillesse. Mener une vie tranquille sans faire chier personne, ça n'était pas suffisant pour toi? Non, il faut que tu essaies de détruire une ville en entier! Ça, c'est un projet digne du grand Cole! »

Les valeurs familiales. Kalen n’avait rien fait du tout. Mais quelle genre de niaiserie essayait-elle de me vendre là ? J’étouffai un petit ricanement à ses paroles, puis je décidai de laisser couler ses paroles. Elle pouvait bien se mettre la tête dans le sable si c’est ce qu’elle voulait faire. Je devais conserver mon sang-froid et me rappeler de qui était présentement enfermé derrière une baie vitrée. L'ancienne agente d'argus avait beau dire ce qu'elle voulait, mes méthodes avaient faits leurs preuves. Pouvait-elle en dire autant ?

MadSense ne me prenait pas au sérieux, du moins pas suffisamment. Sa façon d’agir, de répondre, même son petit rire, tout indiquait qu’elle pensait s’en sortir très prochainement. La seule idée qui traversait présentement son esprit était celle de m’envoyer son poing au visage. Chacune de ses idées était vouée à l’échec. La vitre par balle n’allait pas céder sous la force de ses coups, tout comme la porte derrière elle. En ce moment la seule chose qu’elle pouvait faire, c’était s’asseoir sur le lit qu’elle avait violemment envoyé contre la vitre quelques instants auparavant.

«C’est une idée fantastique tu as là. Toi et moi, faire équipe ensemble pour lutter contre le bien. Pourquoi ne pas me laisser sortir qu’on en discute un peu? Franchement, tu devrais appliquer pour l’école de cirque. Tout ce talent gâché..! »

Peut-être n’avait-elle jamais entendu parler du docteur Crane. C’était probablement ça, sinon elle n’aurait pas eu cette petite réaction. Avant mon règne, le simple fait de prononcer le nom de l’homme derrière la fameuse cagoule du Scarecrow causait des crises de panique à la plupart des gens. Une fois de plus, elle devait se montrer différente, Meave Arrowood devait prouver à quel point rien ne l’effrayait dans ce monde. Par moments, il fallait accepter ses peurs, les combattre, sinon elles revenaient pour nous empêcher de vivre. Crane m’avait fait comprendre cette petite nuance. Je voulais voir si sa toxine était vraiment bonne.

FB : Douze Jours Plus Tôt, Arkham Asylum.

L’homme repoussa ses lunettes plus loin sur son nez. Il ne pouvait pas faire autrement quand la nervosité s'emparait de lui. L’ancien docteur, maintenant devenu criminel notoire, ne s’attendait pas à recevoir de la visite. La chute de la ville l’avait poussée à se replier dans l’un de ses petits entrepôts artisanaux. C’était d’ailleurs la dernière qu’il possédait. Le grand spécialiste de la peur reculait à chaque pas que son visiteur faisait. « Docteur Crane, ou préférez-vous Scarecrow?» Crane repoussa une fois de plus ses lunettes tandis qu’il sentait ses mains devenir de plus en plus moites. « Vous ne semblez pas heureux de me voir docteur. Je ne croyais pas que vous pouviez encore ressentir ce sentiment. Les rumeurs disaient quand même que vous aviez trouvé une façon d’éliminer votre ressenti de la peur. Comme je suis déçu de voir que tout ça n’était qu’une banale histoire. » Le criminel connu sous le nom de Scarecrow n'eut d’autre choix que d’arrêter son mouvement lorsque son corps se heurta contre une des tables de travail. « Vous devriez savoir que les ouï-dires des gens ne sont pas toujours la meilleure source d’information, Grifter. » Dans un mouvement des moins subtils, le docteur commença à glisser ses mains contre l’objet qui l’avait jadis freiné, jusqu’à trouver un fusil. « Je ne ferais pas ça si j’étais vous. Vous voyez, je crois que mon règne sur Gotham manque un peu de terreur. Je suis ici pour vous proposez un accord. Votre toxine en échange de votre vie. Assez simple. » Deux armes s’élevèrent au-dessus de ma tête, alors qu’une de mes mains s’appuya sur la table. « Je veux faire face à mes plus grandes peurs. Suis-je au bon endroit?»

Crane offrit un petit geste rapide de la tête faisant ainsi comprendre au Grifter que son offre était acceptée. Après, que pouvait-il demander de plus en ce moment ? Une fois de plus, son doigt se posa au centre de son visage, repoussant la monture qu’il lui permettait de mieux voir. Il saisit une aiguille qu'il posa près de mon bras, avant de prendre tranquillement la parole. « Oh ça sera mon plaisir. Alors Grifter, dites-moi qu'est ce qui vous effraie le plus ? Je parierais sur le fait que vous êtes autophobe. » La voix de l’homme s’interrompit alors qu’il sentit ma main attirer la sienne vers mon bras, enfonçant ainsi l'objet dans ma peau. Je devais ressentir l’effet. Je ne voulais pas utiliser n’importe quoi. Sa toxine allait me servir autant comme un moyen de persuasion que comme une façon de briser l’esprit des plus tenaces. En une fraction de seconde, la pièce que j’occupais avec l’un des plus célèbres criminels de Gotham se remplit de mes peurs les plus profondes. « Tu n'est rien d'autre qu'un raté Cole, c’est de ta faute si nos parents sont partis.» Je détournai mon regard, je ne pouvais pas supporter le visage de mon frère. Mon mouvement de tête n’avait pas aidé, tout ce qu’il avait fait, c’était changer ma vision. Kalen n’était pas si mal lorsque je le comparais à une armée de Daemonites. Ma vision m’empêchait littéralement de bouger. Je devais trouver un moyen de revenir à la raison. Rien de ce qui m’entourait n'était réel. Il n’y avait aucun Daemonite et encore moins Kalen. Crane semblait satisfait de l’effet de sa toxine. « Alors qu’est-ce qu’un grand tyran comme Cole Cash voit-il ? » L’homme au costume brunâtre s’exclama dans un rire qui aurait laissé croire qu’il était également le Joker avant de reprendre la parole. « Le grand Grifter pris au piège de ses peurs par sa faute. Les autres criminels donneraient n’importe quoi pour te tenir dans un moment de vulnérabilité comme ça. Et c’est moi qui ai cette chance. Que pourrais-je bien faire de toi? » Mes peurs me limitaient dans mes possibilités, il avait raison sur ce point, mais ce que je voulais s’était tester sa marchandise et je n’étais pas déçu. Perdu dans mes peurs, je décidai de fermer les yeux. Je devais retrouver ma concentration, mais c’est plutôt le Black Curate qui prit le contrôle. Le flingue autrefois tenu par Crane se mit à voler dans les airs avant d'assommer l’homme.

Fin du Flashback

La manette toujours levée au bout de mon bras, je pris un air hautain, même si Meave ne pouvait pas le voir. J’aimais sentir cette sensation de contrôle. «Alors Meave, prête à visiter tes plus grandes peurs ou vas-tu simplement me dire où se trouve ton époux? » Impossible qu’elle me donne cette information. Elle s'efforçait même de ne pas penser à lui. La justicière regardait chaque mur de la pièce qui l’entourait. «Ça fait un peu super-vilain raté ton discours. Comme si j'allais gentillement t'aider. Tu crois avoir le dessus, mais attends qu'on soit du même côté de la vitre. Je te garantis que tu feras beaucoup moins le malin. D'ailleurs, si tu tiens tant à savoir où se trouve Kalen, tu devrais simplement lui passer un coup de fil. Comme tu l'as si bien dit, depuis toutes ces années, tu devrais connaître son numéro…Cole. » Décidément elle aimait jouer avec le feu. Mon doigt continuait de valser avec le bouton de la manette puis, finalement, j’exerçai la pression nécessaire pour enfoncer le bouton. Je reculai d’un pas tandis que la pièce vitrée se remplit d’un gaz verdâtre. Les trous dans la vitre n’allaient pas me causer de problème. Depuis ma petite expérience avec le gaz, j’avais eu le temps de faire quelques petites modifications à mon masque : pour être plus précis, un filtreur qui m'empêcherait de revoir mes pires peurs. « Pour toi, j’ai doublé la dose. Alors Meave... Dis-moi : Tu as peur de quoi, mis à part de me voir tirer ta petite famille ? »

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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptySam 28 Mar - 9:09

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole

Toute mon attention était maintenant rivée sur le danger que représentait le gadget dans les mains de Cole. Aucune de ses petites feintes ne m’échappait, chacune d'elles faisant sans cesse monter un peu plus mon appréhension de l’heure fatidique. Aussitôt qu’il se décida finalement à mettre ses menaces à exécution, je sautai d’un bond et saisis l’oreiller au sol pour en retirer la taie. Je plaquai le tissu sur le bas de mon visage dans l’espoir que celui-ci retarde l’inévitable. Le gaz avait déjà commencé à créer un nuage au plafond de la cellule. Je finis par repérer les minuscules trous que j’avais cherchés plus tôt. Ils étaient beaucoup trop petits et surtout trop nombreux pour tous les bloquer. Tôt ou tard, le gaz allait m’atteindre. J’avais déjà essayé d’enfoncer la porte sans succès. Je n’étais pas de taille pour éclater la vitre non plus. Je devais donc me résoudre à en subir les effets. Je n’allais pas perdre la face. J’étais forte et peu importe ce qui se cachait dans ma tête, j’allais l’affronter fièrement. Je me tournai une dernière fois vers Cole en lui accordant un air de défi derrière mon masque improvisé. Penses-tu sérieusement m’avoir aussi facilement? Rêves toujours… Je toussai un peu alors que mes poumons se remplissaient de la toxine, puis fermai les yeux.

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Je ne réalisai pas immédiatement que j'étais sous l'effet du gaz. Les yeux clos, je mis effectivement quelques secondes à trouver le courage de les ouvrir. Le néant s'imposait autour de moi. J'étais plongée dans l'obscurité la plus totale. C'est vrai, j'avais oublié cette peur-là.  Moi qui avais l'habitude de me battre en me privant de ma vision, c'était ridicule que le noir m'inquiète à ce point. Lorsque j'usais de mes sens, je contrôlais la situation. Je pouvais rallumer la lumière dès qu'un danger se faisait sentir. Or, dans des cas comme ceux-ci, je ne pouvais qu’endurer. Ces moments d’impuissance me rappelaient mes longues heures passées en isolement sur Titan, dans un cercueil où mon corps rentrait à peine. C’était là que j’allais finir si je ne me disciplinais pas rapidement me disaient-ils. Quelle éducation exemplaire… J’en étais devenue aussi claustrophobe, ce qui expliquait pourquoi je n’arrivais presque pas à bouger en cet instant. Je m’essayai néanmoins avec l’idée en tête de briser l’illusion. Plus je me débattais, plus les murs invisibles semblaient se refermer sur moi. Je mordis ma lèvre en refermant de nouveau les yeux, un air visiblement inquiet peint au visage. Je pouvais sentir mon corps se compresser légèrement sous la pression. Ça allait passer. Rien de tout ça n’était vrai. Je me le répétais sans relâche.  

Étonnamment, les parois se mirent lentement à se distancer. Avais-je aussi facilement battu les effets du gaz? Avoir su, je ne m’en serais pas autant alarmée. Je me décidai à affronter à nouveau ce qui m’attendait derrières mes paupières. Le plus vite j’allais à la rencontre  de mes peurs, le plus tôt j’allais dissiper les effets. Qui plus est, je savais parfaitement quelle était la prochaine chose à laquelle j’allais être confrontée : La mort de Kalen et Lily par la main d’un certain connard. Cet homme me faisait justement face plus loin. J’esquissai un sourire en coin à la vue de Cash.  

-C’est tout? Vraiment, ça manque d’originalité tout ça…


L’homme s’effaça soudainement de mon champ de vision, réapparaissant beaucoup plus près, à quelques centimètres à peine de ma personne. Celui-ci arborait un air neutre, dénudé d’une quelconque haine. Il faisait simplement m’observer alors que je l’observais moi-même en retour. Je ne comprenais pas ce qui était en train d’arriver. Ses doigts frôlèrent doucement ma joue. Je me figeai à notre contact, ne pouvant que lui accorder un regard perturbé. Je ne comprenais vraiment pas. Qu’est-ce que cette toxine essayait-elle de me montrer? Cole saisit ma main gauche dans la sienne, la caressant d’une tendresse dont je ne le savais pas capable. Dont il ne serait jamais capable. Son toucher me faisait vibrer d’une façon qui….m’effrayait? Ses lèvres vinrent lentement se coller à mon oreille, déclenchant un frisson qui me parcourut de la tête aux pieds. Je pouvais sentir l’odeur de son parfum enivrant prendre d’assaut mes sens, m’envouter dangereusement. L’objet de mes peurs murmura d’une voix faible à mon oreille quelques mots qui eurent un effet dévastateur sur mon esprit. Mon souffle coupa, les battements qui m’animaient cessèrent et mes yeux s’agrandirent sous l’effroi. La chaleur de sa main me quitta alors qu’il glissa ses doigts le long de mon annulaire, retirant ma bague au passage. Son visage s’approcha un peu plus encore du mien, nos lèvres n’étant désormais séparées que d’un millimètre. Mon cœur reprit fonction, s’emballant à un tel point qu’il menaça d’éclater d’une seconde à l’autre. Je tremblais de tout mon être, accusant sévèrement la distance qui nous séparait. Je désirais qu’il la franchisse, qu'il me fasse sienne, mais je ne le voulais désespérément pas à la fois. J’étais pétrifiée de peur par ce qu’il pouvait me pousser à faire. Par le fait que j’étais prête à céder. D’un geste dont je dus cruellement me convaincre, je levai finalement les bras pour repousser Cole avec violence.

-Ne t’approches pas de moi!

Je fusillai l’homme du regard avant de poser les yeux avec horreur sur mes mains ensanglantées.  Le sang qui dégoulinait n’était pas le mien. Je les essuyai en panique sur ma veste, mais le liquide rougeâtre continuait de les souiller malgré tout. Le décor avait soudainement changé. Cole était toujours présent, un fin sourire aux lèvres. Autour de nous, des corps mutilés étaient empilés les uns sur les autres. Il devait y en avoir des dizaines, non, des centaines. Je reconnus certains visages défigurés: Des agents d’A.R.G.U.S, des justiciers, des civils que j’avais l’habitude de côtoyer. Tous morts. Un haut-le-cœur me prit violemment alors que je m’écroulais sur mes genoux. J’étouffais, l’air refusant d’entrer ou de sortir de mes poumons. Mon corps désormais victime de spasmes m'avait retiré toutes les commandes. Je me cripspai en tentant vainement de reprendre ma respiration jusqu’à ce que je ne croise les pupilles blanches de Kalen, toujours transpercé de l’une de mes dagues. Le corps de notre enfant, à qui on avait réservé le même sort, reposait à sa gauche. Le front désormais contre terre, la tête entre les mains, j’enfonçai mes ongles dans mon cuir chevelu, entaillant ma chair à vif. Je lâchai un cri sourd en fermant les yeux.

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Aux prises avec mes propres terreurs, j’étais agenouillée dans une position identique à celle dans mon illusion. Mes cheveux descendaient les longs de ma tête à l’image d’un saule, dissimulant ainsi mon visage qui faisait face au plancher. Mon cri qui s’était échappé de ma gorge plus tôt venait de laisser place à des respirations saccadées. Je n’avais même pas conscience d’être désormais sortie de cet enfer. Mon cerveau s’était arrêté sur les images insupportables qui m’étaient venues, les repassant en boucle tel une musique sans fin. Mon corps était encore sous le choc, crispé et replié sur lui-même. J’ignore combien de temps s’écoula avant que je reprenne connaissance de mon environnement, mais lorsque ce moment arriva, je demeurai immobile, les yeux posés sur le sol mouillé de quelques larmes. Je forçai mes inspirations et mes expirations à se coordonner, mettant ainsi un peu d’ordre dans le désordre que mon esprit était devenu. Le spectateur devant moi ne devait pas avoir manqué une seule seconde de tout ce cauchemar. Cole. Ma tête se mit à tourner alors que je posai une main sur ma bouche, repensant à ce que je lui avais laissé entrevoir.
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyDim 29 Mar - 1:40



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Meave Arrowood et Cole Cash


Mon regard était rivé sur la prisonnière qui venait de s'effondrer au sol. Il ne m’en fallut pas plus pour comprendre que le gaz avait commencé à faire effet. Plus tôt que tard, j’allais avoir droit à un véritable spectacle. Le simple fait de la voir au sol ainsi me faisait bizarre. J’avais connu Meave tellement forte qu'il m’arrivait parfois de me demander si elle avait des faiblesses. Avait-elle non seulement une idée de la signification du mot peur ?

L'esprit de la justicière s'ouvrit totalement à moi au moment même où ses craintes commencèrent à prendre forme. C'était le début de la fin pour elle. La panique qui commençait à l'habiter me fit sourire. Sans hésitation, je m'incrustai dans sa tête. Contrairement à Crane qui n'avait aucune réelle façon d'exploiter les images vues par ses victimes, moi, je pouvais me permettre de les vivre avec eux. Je n'allais rater aucune des illusions qui prendraient bientôt naissance sous les yeux de la femme.

Pendant un bref instant, je crus qu'elle avait trouvé un moyen de contrer les effets du gaz. D'une façon ou d'une autre, tout ce que j'arrivais à voir dans sa tête, c'était de la noirceur. L'absence d'émotion de Meave me fit douter une fois de plus. Cependant, je finis par comprendre ce qui se passait : À chacun de ses mouvements, les murs se refermaient sur elle tel un étau. Elle avait beau se débattre, rien ne fonctionnait. Un vent de panique s'emparait de son esprit tandis que la femme ferma les yeux. « C'est tout ? Vraiment, ça manque d'originalité tout ça… » Sa volonté l'avait sortie rapidement de sa misère, mais c'est au moment d'ouvrir à nouveau les yeux que l'ancienne agente d'argus comprit qu'elle était loin d'avoir vaincu ses peurs les plus profondes. « Oh, ce n'est que le commencement. Crois-moi, tu n'es pas au bout de tes peines. » Peu importe ce qui allait suivre cette première image, les choses allaient devenir extrêmement intéressante.

Je restai figé lorsque je vis ma silhouette apparaître dans la tête de la femme. Je suivais chaque pas de l'illusion qui avait pris ma forme avec une attention particulière. Chaque seconde passée permettait au Cole imaginaire de s’approcher davantage de la femme que j’avais longtemps désirée, jusqu’au moment où elle trouva la volonté de repousser la duperie. À ce moment, leurs lèvres étaient pratiquement collées. Meave avait eu besoin de toutes ses forces pour repousser l'approche du fantôme. J’avais pu ressentir son combat intérieur. Ma relation avec Kalen m’avait faite refouler tellement de rage, et ce, depuis tant d’années qu'il était facile pour moi de dire que c’était de sa faute. Néanmoins au fond de mon être, je savais bien que c’était de la mienne. Je lui avais toujours laissé ses victoires. Face à lui, je baissais les armes. Je n’osais pas faire preuve d’adversité. J’en venus à me haïr pour ça. C’est cette même rage envers moi-même qui m’avait empêchée d’avouer à Meave ce que je ressentais à l'époque. Meave semblait redouter la proximité que nous aurions pus avoir. Petit à petit, je sentais ses peurs la gagner, sa tête légèrement inclinée guida mon regard vers ses mains. Voilà ce que je m’attendais à voir depuis le début. La scène précédente n’avait pas été déplaisante, mais pour la contrôler c’est celle qu’elle venait de commencer à voir que j’avais réellement besoin.

Son air tétanisé la força à regarder chacun des cadavres qui l’entouraient. L’ancienne chasseuse de primes avait peur de la mort, mais pas de n’importe laquelle. De la mort de ses proches. « Tu vois ce que tu pourrais accomplir ? Tu n’es pas destinée à t’occuper d’une enfant. Tu es une machine de guerre... comme moi. » Je pouvais voir chacun des petits détails, ce qui voulait dire que Meave les voyait aussi. Ma rivale avait beau savoir que ce n’était qu’une illusion, qu’une fois que le gaz allait avoir quitté son système tout ça n’allait être qu’un simple cauchemar, mais je pouvais sentir le regret la ronger.

Je sortis de sa tête une fois les illusions finies. Elle était brisée. Je m'assurai de conserver la distance nécessaire malgré le fait qu'elle était à genou au sol. Une de ses mains rejoignit sa bouche, camouflant ainsi une partie de la honte qu'elle ressentait. « Alors ça fait longtemps que tu me désires de la sorte? » Ça n’importait plus vraiment, mais une partie de moi voulait quand même connaître la réponse. Tout bonnement, j'avais eu accès à ses peurs les plus profondes.Je relevai mon masque suffisamment pour qu'elle ait un aperçu de mon sourire. « J'ai bien aimé ton petit combat avec toi-même. Tu voulais succomber, j'ai pu le voir.» Je fis un nouveau pas vers l'avant, en affichant toujours le même air hautain. J'allais encore revenir à la charge avec sa famille. « Une fois Kalen mort peut-être. D'ailleurs, je crois vraiment que tu devrais le faire, son corps porte très bien tes dagues. Tu ne trouves pas ?» Un petit rire innocent s'échappa de ma bouche. « Je vais même permettre à la petite de m'appeler Papa.» Le petit ricanement qui s'était extirpé plus tôt se transforma en rire machiavélique.

Un autre geste de ma part me rapprocha une fois de plus de la cellule. La distance semblait encore suffisante. Je voulais m'assurer qu'elle lève la tête. Ses visions étaient finies, je voulais son attention désormais dirigée sur moi. Son regard se mit à soutenir le mien, tandis que je lui fis un signe du doigt, lui demandant un court instant. Je portai mon index droit à mon oreille, simulant d'activer un appareil électronique. « C'est une excellente nouvelle. Oui bien sûr, quartier des cellules Voodoo. Merci. » Je haussai les sourcils en m'approchant une fois de plus. Je commençais à jouer avec le feu. Chacun de mes pas me rapprochait un peu plus de la limite des dix mètres. « C'était Voodoo. Tu ne devineras jamais sur qui elle est tombée. Puisque je suis un homme bon, je t'offre le choix. Qui de ta fille ou ton époux rencontrera l'une de tes dagues en premier ? »

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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyDim 29 Mar - 6:29

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole


- Alors ça fait longtemps que tu me désires de la sorte?


Je ne voyais pas Cole, mais je pouvais instinctivement ressentir sa présence qui franchissait la distance entre nous, pas à pas. Ses paroles résonnaient dans ma tête, me ramenant à chaque fois des bribes des cauchemars qui me torturaient encore. Le désirer? Non, je ne le désirais pas. Comment pourrais-je m’abaisser à une telle folie? Pourtant, je savais ce que j’avais fait et je n’étais plus la seule. Depuis hier soir, Cole partageait le secret qui me hantait depuis si longtemps. Cette petite expérience avec le gaz de Crane n’avait fait que lui offrir une image claire et précise de ce qu’il avait cru entrevoir. Mon insécurité gagnait en importance. Je me sentais piégée dans cette fichue cellule. J’avais lentement descendu mes mains sur mes bras, m’enlaçant ainsi silencieusement pour me procurer un peu de soutien. Les yeux toujours rivés sur le plancher, je n’osais pas lever la tête vers l’ancien agent. Je savais bien quel était l’air qu’il avait de collé au visage. Il devenait de plus en plus prévisible.

- J'ai bien aimé ton petit combat avec toi-même. Tu voulais succomber, j'ai pu le voir.

- Tu te trompes... Murmurais-je faiblement. J’ignorais si ses paroles lui étaient adressées ou si elles ne m’étaient pas plutôt destinées. Il n’y avait rien à succomber. J’avais eu une vie paisible avec Kalen toutes ces années. Nous avions scellé notre union par un enfant que nous aimions. Il avait beau se mettre en tête ce qu’il voulait, mon cerveau pouvait semer la confusion autant qu’il lui plaisait, ma famille était réelle. Mon amour pour eux l’était aussi, tout comme ma haine profonde à l’égard de Cole.

- Une fois Kalen mort peut-être. D'ailleurs, je crois vraiment que tu devrais le faire, son corps porte très bien tes dagues. Tu ne trouves pas ? Je vais même permettre à la petite de m'appeler Papa.

Mon corps bougea tout seul. Moi qui ne le croyais même plus capable de lever le petit doigt, je me tenais désormais debout, le poing tremblant contre la vitre. Mes yeux rougis s’attardèrent un long moment sur celui qui me dévisageait plus loin. Une longue fissure s’était faite dans le mur transparent qui nous séparaient. Avais-je frappé?

- Tu te montes la tête avec des histoires! Tu as truqué le gaz, tout ça ne veut rien dire! M’écriais-je avec colère.

Ma rage était palpable, mais ma honte derrière l’était tout autant. Un sentiment atroce s’empara de mes jointures, comme si celles-ci s’étaient morcelées au contact de la baie vitrée. Mes jambes vacillèrent, manquant de me faire rejoindre le sol une seconde fois. Le bout de mes doigts frôla mon poing toujours fermé. Une nouvelle vague de souffrance, cette fois-ci permanente, s’abattit sur mes os que je savais dès lors fracturés. Un faible gémissement de douleur ne tarda pas à s’échapper de mes lèvres. Cash ne semblait pas plus inquiet par la tournure des évènements. Le doigt levé, il m’intimait de patienter alors qu’il s’entretenait avec quelqu’un.

- C'est une excellente nouvelle. Oui bien sûr, quartier des cellules Voodoo. Merci. C'était Voodoo. Tu ne devineras jamais sur qui elle est tombée. Puisque je suis un homme bon, je t'offre le choix. Qui de ta fille ou ton époux rencontrera l'une de tes dagues en premier ?

- C’est impossible…Tu mens…Si ta pétasse touche à un seul cheveu de ma famille...


C'était typique comme phrase, mais je n'avais rien trouvé de mieux. J'essayais de rapidement réfléchir aux probabilités que Kalen et Lilyanna aient vraiment été ramenés de force jusqu'ici. Il ne pouvait pas les avoir retrouvés. Nous nous étions assurés de conserver notre enfant en sureté. En aussi peu de temps, il était impossible que sa petite patrouille ait pu repérer notre domicile si facilement. Était-ce un bluff? Ce devait en être un! Mon regard furieux se posa sur l’homme qui avait franchi la limite des dix mètres. Il était peu évident pour le commun des mortels de déterminer à l’œil nu la distance précise qu’il ne fallait pas franchir pour se mettre en danger, mais moi, je connaissais parfaitement cette mesure, comme si une petite ligne dans mon champ de vision la délimitait constamment. Ce qui me sembla être une occasion en or était  certainement une bien plus mauvaise nouvelle pour lui. Je concentrai toute mon attention sur l’homme. J’allais lui faire amèrement regretter d’avoir oser menacer mes proches. Je n’avais qu’une envie en tête et c’était bien de le mettre en pièces. Au diable les agissements héroïques et les règles, je voulais qu’il paie. Je m’occupai d’abord de plonger tout ceux dans mon périmètre dans les abysses, m’y affairant à la seconde suivante. Mais je voyais toujours. Mes alentours demeuraient aussi visibles que l’instant d’avant. Mon pouvoir refusait tout simplement de s’activer. Je tentai d’accentuer ma vision, d’atténuer ma sensation du toucher à mon poing brisé, rien ne se passait. Mon regard confus se posa sur Cole, sur la distance inférieure à dix mètres qui nous séparait, puis sur mes deux mains.

- Je…

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Dernière édition par Meave Arrowood le Lun 30 Mar - 3:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyDim 29 Mar - 8:28



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Meave Arrowood et Cole Cash
« Tu te trompes... »

Meave refusait de l'avouer. Le contraire m'aurait étonné. Je fis un pas vers elle en me râclant la gorge. La faible intensité de sa voix aurait passé inaperçu en temps normal dans cette section de l'asile. Malheureusement pour elle, le silence était roi en ce moment. Ses murmures se rendirent donc à mes oreilles malgré la distance entre nous. « Tu peux me mentir à moi, mais tu ne pourras pas te mentir trop longtemps. » Mon air arrogant prit place tandis que je laissais planer une autre menace contre Kalen. Je pouvais sentir l'impact de chacune de mes attaques concernant sa famille.

Je restai de marbre devant sa dernière action. La fissure qu'elle venait de faire dans la vitre ne changeait rien à mon plan. Mes hommes allaient prochainement mettre la main sur ses proches puis me les ramener. Une fois qu'ils seraient tous réunis, je m'arrangerais pour obtenir ma vengeance. Sa présence dans mon bureau avait déclenché cette guerre. Elle aurait dû partir lorsque je lui avais donné l'occasion.

« Tu te montes la tête avec des histoires! Tu as truqué le gaz, tout ça ne veut rien dire! »

Je ressentais son mélange d'émotion. Pour le moment, le combat qu'elle livrait était avec elle-même. Je n'avais aucun problème avec mes actions, mais désormais, je savais que la femme ne pouvait pas en dire autant. « J'ai doublé la dose, mais tout ce que tu as vu, ce sont choses enfouis en toi. » Notre petit moment fut interrompu par l'appel de Voodoo.

En l'espace d'une seconde, je pus voir une énergie nouvelle s'emparer de la femme. Elle n'avait sûrement pas apprécié l'annonce que je venais d'y faire. Sa menace fut la plus commune, par contre, elle la dirigea vers Priscilla. Et c'est elle qui m'avait fait le commentaire du discours de criminel raté. Chacune de mes enjambées me rapprochait de plus en plus d'elle. Il était relativement dur de calculer dix mètres à l'oeil. Malgré cette difficulté, je pouvais largement affirmer que mes pas m'avaient guidé sous les dix mètres.

« Que se passe-t-il Meave ? Suis-je encore trop loin ? » Pour une raison que je n'arrivais pas à expliquer, la justicière ne semblait pas réussir à utiliser ses pouvoirs. Dans un élan rapide, je parcourus la distance manquante entre moi et la baie vitrée. Il n'y avait plus que ça qui nous séparait, une vitre partiellement craquée. Mon regard soutenu le sien pendant une seconde. « Cole, voilà ce que tu as demandé. » La voix de Voodoo venait de rejoigne mes oreilles. Je plaquai mon arme contre la vitre de Meave. « Alors tu as pris ta décision ? »

Je pouvais sentir ce sentiment de satisfaction monter en moi. J'étais à un demi-tour d'être face à face avec lui. Kalen Cash, l'homme qui avait ruiné ma carrière. En moins de temps qu'il ne m'en aurait fallu pour faire mon tour sur moi-même, j'avais déjà eu le temps de me perdre dans ma tête. Je me voyais le tuer de mille et une façons, la prochaine méthode étant toujours meilleure que la précédente. Je fis volte-face tout en chargeant mon arme, pour finalement me rendre compte que ce n'était pas le bon gars. La frustration était perceptible sur mon visage. En un rien de temps, toutes les images que j'avais eues dans ma tête disparurent.

L'homme et l'enfant qui venaient d'être posés sur leurs genoux devant moi ne ressemblait en rien à Kalen et l'image projetée par Meave de leur fille. Je laissai un cri de rage s'échapper de ma bouche. Quelqu'un allait devoir payer pour cette faute, pour ce paquet de faux espoirs. Un geste rapide de ma main me permit de prendre le Gothamite comme cible tandis qu'une balle parcourut la distance nécessaire pour se loger entre ses yeux. J'observai la fillette pendant un moment avant d’ordonnée qu'elle soit jetée dans un cachot. Voodoo baissa les yeux vers le sol, cherchant à éviter les couteaux que mes yeux lui lançaient. Mon regard reprit rapidement la direction de Meave qui avait dû assister à cette scène impuissante. Soudainement, la femme derrière la vitre avait regagné ma pleine attention. Je pris sa direction hâtivement tout en tirant dans la vitrine déjà craquée. Mon poing s'écrasa contre la fenêtre dans un élan de frustration. La fissure déjà présente s'empira quelque peu, mais la vitre semblait voir tenir le coup pour le moment.

Un regard rapide au-dessus de mon épaule me permit d'établir un contact avec Priscilla. Mon ton autoritaire habituel la fit reculer d'un pas malgré la distance qui nous séparait. « Retourne dans Gotham et cette fois-ci ne te trompe pas, sinon... » Je laissai planer un doute avant de lui faire un geste de tête qui l'invitait à sortir. Ma tête pivota une nouvelle fois vers la cage qui contenait la H'san Natall. « Regarde-toi. J'ai toujours su que tu étais faite pour être en cage. »
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyLun 30 Mar - 5:36

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole

- Je …Je t’emmerde! Repris-je finalement après une éternité.  

- Que se passe-t-il Meave ? Suis-je encore trop loin ?


Chaque mètre franchi par Cole accentuait ma panique. Je focussais sur l’homme, ordonnais à mes pouvoirs de s’éveiller, mais celui-ci demeurait en contrôle de ses sens. La barrière de verre fut bientôt la seule chose qui nous sépara. La situation était si perturbante que la douleur qui m’avait envahie une seconde plus tôt n’était plus qu’un mauvais souvenir. J’étais certes une guerrière redoutable, mais sans mes capacités, mes ressources devenaient très limitées, encore plus ainsi enfermée. C’était la première fois que je voyais Grifter d’aussi près sans pouvoir m’attaquer à lui. Il se tenait là, libre de l’autre côté. Mon regard valsa d’haut en bas sur ce dernier avant de finalement s’arrêter pour soutenir le sien.

- Cole, voilà ce que tu as demandé.

L’intervention de l’arrivante accapara automatiquement toute mon attention. Je me poussai légèrement sur la droite pour les chercher du regard. La vue des deux étrangers déclencha en moi un profond soulagement. C’était égoïste, j’en avais conscience, mais j’étais faible quand il était question de ma famille. Je les voulais sains et saufs avant tout le reste.

- Alors tu as pris ta décision ?


Mon focus alternait entre les deux prisonniers et l’arme de l’homme qui n’avait visiblement pas encore remarqué l’erreur de son alliée. Sa déception fut grandiose. Cette dernière m’aurait sans doute procuré un immense plaisir si je n’avais pas redouté le pire. Un premier coup de feu retentit. Mon ancien partenaire venait de flinguer le père sans hésitation. Le sort de la gamine qui l’accompagnait fut la prochaine pensée qui me vint à l’esprit.

- Ne fais pas ça je t'en prie! Ce n’est qu’une enfant! M’exclamais-je en peur alors que ma main tapait avec insistance sur la vitrine.

Je laissai échapper un long soupir en fermant les yeux lorsque les hommes de main emmenèrent plutôt l’orpheline dans une autre cellule. J’étais personnellement responsable de cette tragédie. La peine qui l’habitait me brisait le cœur, mais elle allait vivre.

- Pourquoi…? Tu savais que ce n’était pas Kalen… Tu as traumatisé cette fillette à vie!


Les prochaines balles qui sortirent du canon furent tirées en ma direction, me faisant reculer jusqu’au lit derrière moi. Il était fou de rage et si ça n’avait pas été de ce mur transparent, j’étais certaine qu’il m’aurait descendue à l’instant. Le bruit sourd de son poing contre ma cellule me fit sursauter.

- Retourne dans Gotham et cette fois-ci ne te trompe pas, sinon...

La crise de colère de mon geôlier avait sérieusement fragilisé ce qui me retenait dans cette cellule. Je pouvais suivre des yeux la fissure dans la vitre qui rejoignait deux trous d’aération avant de continuer sa course pour compléter partiellement la forme d’un triangle. Une fois brisé ne serait-ce qu’un seul fragment de cette vitre, abattre le mur deviendrait une tâche aisée. Si je ne pouvais pas compter sur mon Sens Distortion, j’allais devoir recourir aux bonnes vieilles méthodes. Mon cerveau devint un tableau noir sur lequel je listai mes calculs. Les probabilités que la vitre cède à l’impact étaient de mon côté. Cette tentative allait certainement me coûter, tout particulièrement si j'échouais. Cependant, ce n'était pas un éventail de possibilités qui s’offrait à moi. Ce fut au moment où je pris la décision d’agir que l’homme retourna sa tête en ma direction.

- Regarde-toi. J'ai toujours su que tu étais faite pour être en cage.

Je lâchai un grognement inaudible à sa remarque. Motivation supplémentaire pour éclater cette vitre et ensuite Cash. Mon air mécontent laissa subitement place à un sourire mauvais. Je serrai mon poing encore en état et pris un élan de tout mon bras pour percuter sauvagement le point faible de la baie entre nous. À ma grande surprise, et surtout à mon grand bonheur, mon plan fonctionna. L’éclat triangulaire de la vitrine vola tandis que mon bras passa au travers de ce qui, je le croyais, allait me maintenir coincée ici jusqu’à ma mort. Je saisis le col de mon ennemi et le ramenai sans aucune délicatesse vers moi, son visage rencontrant violemment le mur entre nous. La fissure renaquît de plus belle, s’élançant vers de nouveaux trous près de la pièce manquante. Le psychopathe s’effondra au sol, visiblement saisi d’une solide migraine. Je n’allais pas célébrer ma victoire maintenant. Je n’étais pas encore sortie de cette cage, comme il aimait tant l'appeler. Aidée de mes deux mains, je saisis le lit et repris mon assaut sur la barrière avec ardeur. Le simple fait d’appliquer une tension sur mes doigts gauches déclenchait des éclairs de douleur insupportables. Un coup, deux coups, trois coups… La fissure s’étendait à vue d’œil, se multipliant en plusieurs failles qui elles-mêmes grandissaient. Je lâchai ma prise, ne pouvant plus tenir la souffrance de mes phalanges qui s’effritaient sous la pression. Le corps d’acier retomba au sol, mais je n’avais pas dit mon dernier mot. Cole commençait déjà à se relever. Le visage empreint de haine, je balançai mon pied pour l’envoyer finir le travail que j’avais commencé.

-Cède!!

La baie éclata en mille morceaux dans un bruit saisissant, me libérant enfin de cette horrible cellule. Une grande bouffée d’air emplit mes poumons, comme si je n’avais pas respiré une seule fois depuis mon emprisonnement. Tout sembla passer au ralentit. Mon regard se dirigea lentement vers Cole qui étendait son bras pour atteindre le revolver qu’il avait laissé tomber plus loin, le regard toujours rivé en ma direction. Je sautai sur lui, repoussant ses épaules pour qu’il s’éloigne de l’arme que je saisis. Je m’empressai de retirer le chargeur du flingue et lançai les deux composantes au-delà de la clôture qui nous entourait, celles-ci tombant dans le vide. Je ne pouvais pas utiliser une arme à feu contre un télékinésiste. Une telle idée serait de la folie. Je n'allais pas lui laisser prendre une seule longueur d'avance. Me jetant à nouveau sur lui, nos corps roulèrent sur quelques mètres avant que je ne le plaque au sol.

- Ton petit moment de torture est terminé!
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyLun 30 Mar - 11:08



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash


Le bruit ahurissant d'une balle qui quitta la bouche du canon venait de se faire entendre. L'homme qui avait été mis sur ses genoux devant moi venait de s'effondrer au sol. L'arme entre mes mains changea de trajectoire pointant finalement vers la tête de la gamine. Les coups répétés de Meave contre la vitre eurent l'effet escompté alors que je portai finalement une attention à ses paroles. « Ne fais pas ça je t'en prie! Ce n'est qu'une enfant! » Ses mots eurent pour effet de créer un sourire au coin de mes lèvres. L'entendre me supplier était comme de la musique à mes oreilles. Un simple geste de la main fit comprendre à mes hommes d'amener la jeune enfant ailleurs. Tirer l'homme n'avait pas calmé la frustration engendrée par l'erreur de Voodoo. Avant même que je n'aille le temps de prendre la parole afin de renvoyer ma collègue sur le terrain, la voix de Meave se fit entendre une autre fois. « Pourquoi…? Tu savais que ce n'était pas Kalen… Tu as traumatisé cette fillette à vie! » Évidemment que je savais que ce n'était pas Kalen, mais justement le fait que ça ne soit pas lui m'avait fait craquer. Ça l'aurait dû être lui, les choses auraient pris une tournure différente si ça l'avait été le cas. « Fais-moi pleurer, tôt ou tard elle l'aurait été de toute façon en voyant le monde tel qu'il est vraiment. » J'avais perdu espoir en ce monde depuis longtemps, c'est d'ailleurs l'une des raisons qui m'avait poussé dans cette croisade. Ma prise au pouvoir offrirait un vent de renouveau à la ville... un nouvel espoir. Toujours bouillant de rage, je repris la direction de sa cellule tout en déchargeant mon arme. Je voulais juste ne plus entendre sa voix.

Quelques mots destiné à Priscilla la guida vers l'extérieur de la pièce. Je faisais face à Meave une fois de plus. Mon élan de rage avait approfondie la fissure dans la vitre, mais je décidai de rester proche malgré tout. Une faille ne voulait pas dire un bris. La femme était encore derrière la barrière transparente et en prime elle semblait refuser d'utiliser ses pouvoirs. Loin de moi l'idée de m'en plaindre d'ailleurs. Elle rompit son moment d'immobilité suite à ma dernière provocation. Je camouflai tant bien que mal mon étonnement lorsque je vis son bras passer au travers de la glace. Le matériel qui était vanté comme étant ultra-résistant avait finalement atteint le maximum de sa capacité. Pris par surprise par la destruction partielle du verre, Meave eut le temps de saisir mon collet avant que je n'aie eu le temps de tenter un replis. Son mouvement me força à me cogner contre le séparateur entre nous, m'envoyant ensuite au sol. Une de mes mains vint se poser contre mon front, essuyant une petite trace de sang. « Tu vas regretter ça. » Les yeux fermés je cherchai un moyen de retrouver mes esprits le plus rapidement possible. Le coup qu'elle venait de portée m'avait offert un mal de tête instantané. Pour ajouter au mal de bloc, mon assaillante avait recommencée à frapper contre la vitre. Une bouffée d'air s'échappa de ma bouche au moment où je cherchai à reprendre mon équilibre.

La suite des événements se déroulèrent à vive allure. De mon côté se fut un battement de cils alors que je cherchais à chasser les points noirs que je voyais un peu partout. Pour la justicière ce fut un violent coup de pied contre ce qui restait de l'obstacle. La force déployée par la femme fit céder une fois pour toute ce qui la retenait prisonnière il y a de cela quelques instants. La guerrière profita de la chute du verre afin de me rejoindre sur la grille qui servait de plancher. « Allez putain, il est où se flingue. » Je tentai d'atteindre mon arme en étirant l'un de mes membres supérieurs. Étant donné qu'elle était désormais sortie de la cage, je n'avais pas le choix de fixer l'ancienne agente d'argus, ce qui me força à tâter la surface froide sans même prendre une seconde pour situer exactement l'objet de mes désirs.

Au moment où je finis par sentir le fusil du bout de mes doigts, ma rivale se jeta sur moi, plaquant mes épaules contre le sol. L'arrière de ma tête heurta le grillage, offrant ainsi la chance à MadSense d'envoyer mon arme vers les profondeurs de la pièce. Elle bougeait guidée par une rage incroyable, je pouvais le sentir. Je n'eus à peine le temps de reprendre ma position, qu'elle se rua encore une fois, plaquant à nouveau le haut de mon corps contre le sol, suite à une roulade. «Ton petit moment de torture est terminé!» Je n'allais pas abandonner aussi facilement, elle devait s'en douter. « Tu prends tes rêves pour des réalités ma jolie. Les menottes ne sont pas loin si tu insistes vraiment. » La force qu'elle exerçait contre mes épaules m'empêchait de faire quoi que ce soit d'efficace avec mes bras. J'allais devoir être plus imaginatif qu'un vulgaire coup au visage. Mon bassin se mit à bouger de droite à gauche. Je ne pouvais pas rester trop longtemps dans cette position, Meave finirait par en tirer trop d'avantages. Chacun de mes mouvements semblait desserrer la prise qu'elle avait avec ses cuisses. Un geste rapide de ma part me permit de faire passer mes pieds au-dessus de ses jambes. Bientôt la pesanteur de mes pieds contre l'arrière de la jambe de Meave la forcit à revoir la prise qu'elle avait sur le haut de mon corps. Aussitôt libérer de sa pression, je m'empressai de lui offrir un coup contre l'une de ses mains. Ma cible principale était son bras, mais sa réaction me fit comprendre que j'avais atteint un point sensible. « Oh ne me dit pas que tu n'arriveras pas à m'offrir un combat digne de ce nom. Après ce n'est pas comme si tu l'avais déjà fait non plus. » Une poussée de ma part éloigna nos corps, ce qui me permit de reprendre position sur mes pieds.

Pendant un bref instant, la situation me rappelait notre combat de la veille. Nous nous tenions face à face, les deux meurtris de nos affrontements. Je cherchais des yeux ce qui pourrait me servir d'arme, mais mon mal de tête troublait légèrement ma concentration. Le combat allait se diriger vers un combat singulier au corps-à-corps. Je sondai mon esprit en une fraction de seconde, je cherchais à savoir si l'absence d'arme pouvait me faire sortir gagnant du duel. Évidemment que c'était possible. « Es-tu aussi efficace sans tes armes ? » Dans cette optique, je sautai vers l'avant, réduisant l'écart présent entre nos corps. Ma première attaque fut balayée par ma rivale, mais le deuxième la frappa de plein fouet au-dessus de l'épaule droite. L'impact fit fléchir les genoux de Meave, ce qui me permit de surenchérir avec un coup de pied dans l'estomac la projetant vers l'arrière. J'avais repris les commandes et je n'avais pas l'intention de les perdre. Toujours guidé par la même rage, je me dirigeai une nouvelle fois vers elle. Je retirai complètement mon masque afin de lui offrir un autre sourire moqueur. Je franchis finalement les quelques pas qui nous séparaient encore, puis je portai une frappe au niveau des jambes, enchaînant ensuite avec un coup de coude au niveau de la tête. Je commençais à en avoir marre. Je devais la mener au sol, pour ensuite la briser.
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyMar 31 Mar - 2:57

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole

- Tu prends tes rêves pour des réalités ma jolie. Les menottes ne sont pas loin si tu insistes vraiment.

J’ignorai sa remarque en levant les yeux brièvement au ciel. On aurait dis un gamin en pleine puberté qui n’en finissait plus avec ses mauvaises blagues. Savoir ce que c’était un criminel avec un comportement aussi enfantin qui avait renversé l’ordre à Gotham me donnait un sérieux coup à l’égo. Notre lutte pour le contrôle dura quelques secondes, celui-ci se mouvant sans relâche au point de me faire finalement perdre prise. L’attaque qui s’en suivit atteignit précisément la blessure que je m’étais infligée plus tôt. Mon visage se tordit sous la douleur.

- Oh ne me dit pas que tu n'arriveras pas à m'offrir un combat digne de ce nom. Après ce n'est pas comme si tu l'avais déjà fait non plus.

Grifter conclut sa remarque par une poussée qui me projeta loin de lui. Je m’élançai vers l’arrière, usant de la propulsion offerte par mon adversaire pour performer un back flip périlleux. Mon saut se termina agilement sur la pointe mes pieds alors que mes genoux fléchirent pour absorber l’impact. Mes avant-bras ramenés devant moi, les poings fermés, je m’étais déjà positionnée en défensive dans l’attente de Cole. Ses remarques n’allaient pas m’atteindre. Pas cette fois-ci.

- Es-tu aussi efficace sans tes armes ?

- Viens donc vérifier au lieu de t'exclamer inutilement.  

C’est ce que nous allions avoir. L’espace d’un instant, je crus apercevoir l’image de Kalen tout près de son frère hocher la tête en ma direction, un air sévère au visage. Une seconde défaite n’était pas permise. L’homme en question avait manqué d’ardeur dans ses méthodes la première fois, ce qui m’offrait désormais une nouvelle chance de réussir là où j’avais lamentablement échoué. Si je perdais ce combat, il était fort probable que mon adversaire allait prendre toutes les précautions pour m’enfermer définitivement. Ou pas. Plus j’étais en sa présence, plus Cole me donnait l’impression d’un môme immature en pleine crise qui malmène ses jouets sans réfléchir.

L’homme ouvrit la danse en sautant vers moi. Son premier coup fendit l’air inoffensivement alors qu’il enchaînait déjà le second. Je contractai les trapèzes pour volontairement encaisser l’impact, profitant de cet instant pour arracher la carte magnétique qu’il avait sur sa veste d’une main et enfoncer violemment la pointe de mes doigts dans son nerf radial de l’autre. En me frappant ainsi, il avait ouvert une porte sur un point faible bien connu chez l’humain : l’aisselle et ses alentours. Les nerfs sensitivo-moteurs les plus importants s’y trouvent. La rotation de ma main créa un véritable bordel, déclenchant instantanément des picotements répandus sur l’entièreté du bras. Un coup de genoux arriva en ma direction, offensive que je compensai par mon bras gauche qui se positionna entre la jambe de Cole et mon ventre. Je poussai à contre-sens sur mon avant-bras pour rediriger l’impact. Le coup porta certes plus brusquement, mais j’évitai ainsi les dégâts dont mes organes vitaux auraient pu être victimes.

La valse reprit rapidement, ne m’offrant qu’une seconde de répit grâce à l’éloignement de nos personnes pour réguler ma respiration. Le sourire de l’homme ne me faisait plus ni chaud ni froid. Les mêmes trucs, utilisés trop souvent, finissaient toujours par perdre de leur effet. Cash entreprit de m’asséner un nouveau coup, cette fois-ci à la hauteur des jambes. Je pivotai légèrement sur ma gauche afin de me positionner de profil par rapport à mon ennemi. Ma cuisse frôla son poing élancé qui continua sa course dans le vide. L’attaque suivante qu’il entreprit me permit de prendre action sur l’homme : Alors que son omoplate était soulevée pour tenter une frappe du coude, j’envoyai mes jointures agresser gravement le grand rhomboïde, un muscle pleinement engagé lors d’un tel mouvement de l’épaule. Une blessure à un tissu aussi crucial à la motion du bras pouvait entraîner de sérieuses complications lors d’un combat. Mon enchaînement se termina enfin par l’élan brutal de mon genou contre le bas de son dos, tout juste à la hauteur de ses vertèbres lombaires. Cole chuta impitoyablement vers l’avant. Cet petit moment de faiblesse me permit de m’élancer vers la sortie que j’avais plutôt repérée alors que j’étais emprisonnée. Il était fort à parier qu’il allait me pourchasser, s’il était suffisamment rusé bien sûr, mais j’étais sacrément rapide. Il n’y avait donc aucune garantie qu’il allait réussir à me mettre la main dessus. Je grimpai les escaliers avec empressement, sautant les quatre dernières marches d’un bond pour atteindre la grande porte métallique. Mon regard s’attarda une dernière fois sur la salle pour repérer Cole des yeux tandis qu’un petit bruit confirmant la validité de la carte contre le lecteur se fit entendre.  
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyMer 1 Avr - 5:56



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash


« Viens donc vérifier au lieu de t'exclamer inutilement.  »

« Avec Plaisir. » Je me savais supérieur à elle, malgré ses récents succès. Meave refusait de le voir, j'allais donc devoir lui mettre en pleine figure. Mes séries d'enchaînements frappaient une fois sur deux. Je la connaissais résistante, mais elle semblait se surpasser, ce qui m'obligerait tôt ou tard à faire la même chose. L'excellente position défensive de ma rivale lui permit de m'arracher ma carte d'accès, tout en esquivant l'un de mes coups. Avec cette carte, la guerrière venait de gagner une liberté de mouvement bien trop grande dans l'asile. Il était impératif que je reprenne ce laisser-passer. La douleur de sa dernière attaque se vit sur mon visage. Son coup venait d'atteindre un point sensible. En une fraction de seconde, je commençais à ressentir une sensation d'engourdissement dans mon bras. Rien de très plaisant en général, encore moins lors d'un combat. Si j'avais prévu continuer mes poussées offensives avec mes bras, le fourmillement exigeait un changement de stratégie de ma part. Mon genou porté dans sa direction fut bloqué par le déplacement de son avant-bras.

Le combat contre l'ancienne agente d'argus allait être bien plus demandant que j'avais espéré. J'avais fondé trop d'espoir dans le gaz de Crane. J'étais persuadé qu'il allait incommoder ma rivale pendant une plus longue période, mais non. Je n'avais pas joué suffisamment dans sa tête. Je me maudis moi-même. La meilleure fenêtre qui s'était offerte à moi était lorsque la toxine voyageait dans son système. Une mauvaise décision qui venait de m'apporter son lot de conséquences. Chacune de mes tentatives semblait offrir une opportunité à celle qui s'opposait à moi. J'étais celui qui avais la chance de pouvoir être dans sa tête et pourtant, c'est elle qui semblait connaitre mes manœuvres. Une autre parade de sa part la mena dans une position favorable pour atteindre le bas de mon dos. Déjà légèrement incliné vers le sol, mon corps suivit l'agression de Meave, s'écrasant sous la force que la femme avait déployée. Temporairement paralysé par la douleur qui venait de se propager dans mon corps, un cri s'échappa de ma bouche. Suite à une respiration saccadée, je levai la tête dans les airs, regardant les gardes postés aux différents étages. « Arrêtez-là ! » Je pointai dans la direction de la H'san Natall qui était en train de prendre la fuite. Les balles se mirent à siffler dans la pièce, mais aucune ne trouva Meave comme cible. « Vous n'êtes qu'une bande d'incompétents! »

Le temps qu'il m'avait fallu pour me remettre sur pied lui avait certainement offert une longueur d'avance. Le seul point positif que je parvenais à identifier pour le moment était la distance entre nos corps. La justicière avait prouvé sa valeur en combat rapproché, mais jamais elle n'arriverait à me surpasser lorsqu'il s'agissait d'un duel éloigné. « Balance ton flingue, j'ai une chasse à faire. » Le gardien que j'avais sollicité laissa tomber son arme. J'entrepris ma course avant même d'avoir une main posée sur le revolver. La femme avait déjà passé la première grille de sécurité. J'utilisai d'ailleurs ma télékinésis afin de conserver le portail ouvert. Le pistolet se mit à me suivre tandis que j'empruntai le chemin que Meave avait déjà pris. Par le passé nous avions prouvé avoir une vitesse relativement semblable, la mienne ayant été améliorée à cause des Daemonites, alors que la sienne était purement génétique.

À première vue, ma course ne semblait pas m'offrir l'issue que j'avais désirée. Le mal qui m'avait cloué au grillage du bloc des cellules n'aidait vraiment pas. J'avançais le plus rapidement possible dans les longs couloirs de l'asile qui menaient vers la sortie. Il me fallut un certain temps, mais finalement, mon regard se posa sur la femme qui se tenait au bout de l'allée. Je levai le canon dans un geste rapide, appuyant sur la gâchette au même moment. La balle traversa la pièce à pleine allure, percutant le lecteur de carte magnétique. « Tu pensais courir où comme ça? » Elle allait devoir travailler plus fort que ça si elle voulait vraiment s'enfuir. Son évasion représentait une défaite et je ne supportais pas de perdre. Je continuai à avancer vers elle alors qu'un autre projectile s'échappa du fusil, terminant sa course directement dans les muscles de l'ischio-jambier de Meave. « Ça c'est pour les vertèbres. »

La blessure qu'elle venait de subir allait lui rendre l'esquive plus difficile. J'en profitai donc pour me lancer vers elle. Je me servis du momentum de mon mouvement afin de la projeter dans la porte qu'elle essayait d'ouvrir. La collision l'envoya lourdement au sol, ce qui permit de réduire l'écart entre nous. Je portai mon avant-bras au niveau de sa mâchoire dans un élan vif, puis je relevai partiellement Meave avant d'esquiver une attaque de sa part. Je la plaquai contre la barrière de fer. Je devais l'amener dans une cellule. J'entrepris le chemin tout en tirant la femme avec moi. À quelques occasions, je dus resserrer mon emprise celle-ci luttant ardemment pour sa liberté. « Plus tu te débats et plus je vais te faire souffrir. » Quelques pas nous séparaient de l'entrée du bloc des cellules. Une nouvelle fois, j'imposai le poids de mon corps contre le sien, profitant du mur derrière elle pour calmer ses ardeurs. « Je commence à en avoir marre de toi! » Je tournai la tête vers la droite pour apercevoir la salle qui allait me servir dans les prochains instants.

Avec insistance, je guidai le corps meurtri de Meave dans la salle, avant de l'installer sur une chaise. Je tenais la femme avec force, je ne pouvais pas trop la relâcher. L'une de mes mains la tenait fermement contre le cou afin de l'enfoncer profondément dans le fauteuil pendant que mon autre main s'occupait de la menotter contre le siège. La salle n'inspirait rien de bon : les néons ne fonctionnaient qu'à moitié, des instruments de docteur traînaient un peu partout, des traces de sang marquaient le plancher, il était clair qu'une personne avait déjà été torturée ici. Meave allait être la prochaine. « Tu penses que les H'san Natall te torturaient ? Attends de voir ce que je te réserve. » Je pris un scalpel sur l'une des petites tables de travail surélevées, puis je m'approchai d'elle. « Alors, tu comptes me dire comment une tueuse à gages a réussi à se faire accepter par les justiciers ? » Elle eut à peine le temps de souffler quelques mots que la lame commença à passer sur son avant-bras. « Tu crois vraiment qu'ils te font confiance ? Tu es naïve... » Un mouvement sec de ma part enfonça le bout de la lame sous le bras de la femme. « Quand ont-ils prévus leurs prochaine attaque ? »
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyJeu 2 Avr - 7:26

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole

Une fois le seuil franchi, j’avais filé sans réfléchir, guidée par la seule et unique idée de quitter cet enfer. L’asile était aujourd’hui habité de fous beaucoup plus dangereux que tous ceux enfermés ici jusqu’à présent. Le moins recommandable d’entre eux étaient justement à ma poursuite. J’entendais ses bottes claquer contre le sol aussi clairement que j’entendais mon propre souffle. Une fois à l’autre bout du corridor, ce ne fut la carte empruntée qui rencontra le lecteur, mais bien une balle qui m’érafla le bord de la paume. Le mécanisme qui devait m’ouvrir les portes de ma liberté explosa en quelques éclairs électriques.

- Tu pensais courir où comme ça?

Ma main se posa sur le mur à ma droite pour maintenir mon corps qui menaçait soudainement de s’affaisser sous le choc du projectile qui traversa ma jambe. Cole ne perdit pas une seconde. À l’instant où j’envisageai de contre-attaquer, mon dos avait déjà percuté le métal froid. J’encaissai un coup et en renvoya un en retour, mais la donne ne changea pas. Mes pieds trainaient déjà disgracieusement sur le plancher tandis qu’on m’entraînant maintenant vers je ne savais où. Mes efforts pour de regagner la liberté qui m’avait si rapidement été enlevée furent brefs et inconcluants.

- Plus tu te débats et plus je vais te faire souffrir. [...] Je commence à en avoir marre de toi.


Nous nous enfonçâmes dans une pièce voisine. Le clignotement des néons qui nous surplombaient me firent plisser les yeux. L’homme me plaqua contre ce qui me sembla être un siège poussiéreux sans délicatesse. Je lâchai un cri enragé de protestation, mes bras ne pouvant bientôt plus se mouvoir. Mes poignets tentèrent d’arracher les larges ganses de cuir qui les maintenaient inconfortablement contre les accoudoirs. Mon regard glissait à vive allure sur notre nouvel environnement. Le décor faisait un peu trop film d’horreur à mon goût. Quelque chose me disait qu’il n’avait pas l’intention de me faire tranquillement  la conversation.

- Tu penses que les H'san Natall te torturait ? Attends de voir ce que je te réserve.

Mes yeux détaillèrent Cole qui ne semblait visiblement pas ravi avant de se verrouiller sur l’objet qu’il tenait entre les doigts. On en était donc rendu là…

- Alright. Montre moi ce que tu as dans le ventre.

- Alors, tu comptes me dire comment une tueuse à gages a réussie à se faire accepter par les justiciers? [...] Tu crois vraiment qu'ils te font confiance? Tu es naïve...

J’ouvris la bouche pour l’envoyer balader, mais ce fut plutôt un grognement de douleur qui s’échappa de mes lèvres au contact de l’outil contre ma peau. Ma tête tourna sur le côté, à l’opposé de celui me transperça le bras.

- Quand ont-ils prévus leurs prochaine attaque ?

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Traduction

Je soufflai un coup et fermai les yeux. La seule chose qu’il voulait, c’était de me faire craquer. C’était ça depuis le début. J’avais été entraînée à garder silence, même sous la torture. Les H’San Natall étaient très imaginatifs dans leurs méthodes. Ils ne manquaient jamais d’inspiration, contrairement à bien des humains auxquels j’avais fait face. Pourtant, j’avais le sentiment que Cole saurait se montrer à la hauteur de mes semblables si charmants. Le haut de mon corps gigotait en recherche d’une position moins désagréable, peut-être même d’une manière de retirer le scapel qui s’était enfoncé dans mon bras. Chacun de mes gestes me saisissait d’une douleur additionnelle. Mon attention roula lentement sur Cole, lui offrant un air énervé.

- Tu dois être terrifié à l’idée ton temps soit compté… Je te comprends, je ne voudrais pas être à ta place. Tu n’as peut-être personne sur qui compter, mais moi si et ils vont venir pour toi.

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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyVen 3 Avr - 5:41



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash




« Alright. Montre moi ce que tu as dans le ventre. »

« Tu l'auras voulu.»

Elle en avait rien à faire d'être attachée dans cette chaise. Son esprit était clair, elle s'était échappée une fois pourquoi ne le referait-elle pas ? D'autant plus que le niveau de difficulté était largement plus bas. D'un certain sens je ne pouvais pas dire qu'elle avait tort. C'est généralement bien plus facile de s'échapper d'une chaise que d'une prison, surtout quand la dite chaise est seulement munie de vulgaires lanières de cuir. L'ancienneté des ganses pouvait même laisser croire que celles-ci céderaient suite à un mouvement trop brusque. Je devais la faire craquer et vite, car Meave n'allait jamais rester sagement assise sur son siège.

Je voulais que mes premières questions remettent en doute sa place parmi les héros. Après tout, ce n'était pas un mariage et la naissance d'un enfant qui changeaient une personne à ce point. Devais-je rappeler à quelqu'un de qui il s'agissait ? Une ancienne tueuse à gages qui se trouve soudainement une âme. Avant mon ascension au pouvoir, la femme qui me faisait présentement face avait plus de meurtres à son actif que ma propre personne. Comment quelqu'un qui tue pour l'argent peut-elle non seulement se considérer comme une héroïne ? Peu importe, je ne lui avais pas laissé le temps d'enchaîner avec des explications. Pour tout dire, je ne cherchais pas de réponse à ces questions là, je voulais juste l'ébranler un peu, lui faire prendre conscience qu'elle n'avait peut-être pas le support qu'elle croyait du côté des gentils sauveurs. Que la H'San Natall ait la confiance des justiciers ou pas, en ce moment, la situation aurait poussé les valeureux protecteurs à au moins l'informer de leur prochain plan d'attaque. L'inverse aurait été légèrement stupide de leurs part. Même moi je n'oserais pas la laisser sur la touche. Ses habiletés étant bien trop précieuses.

Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  Texte-pour-cole «Traduction dans le texte de Meave.»

Je poussai un léger grognement lorsqu'elle me répondit dans le dialecte de son monde d'origine. Malgré nos années en tant que partenaires, je n'avais jamais réellement pris le temps d'apprendre quoi que ce soit. Elle savait donc qu'elle pourrait probablement me faire perdre mon sang froid de la sorte. « Tu veux jouer comme ça...» Je devais rester calme et pourtant je sentais déjà mon sang bouillir dans mes veines. Une simple phrase qu'elle venait de prononcer et qui m'était incompréhensible venait de me rendre encore plus fou de rage. D'un coup sec, j'enfonçai la lame dans son bras, recevant ainsi un air énervé. Je m'efforçai de garder un air neutre. Que j'aille un sourire aux lèvres ou pas... pour le moment ça ne changeait absolument rien. « Tu dois être terrifié à l'idée que ton temps soit compté… Je te comprends, je ne voudrais pas être à ta place. Tu n'as peut-être personne sur qui compter, mais moi si et ils vont venir pour toi. » Elle se trompait, je n'étais en rien terrifié et ça paraissait dans ma façon d'agir. Dans ma façon de me tenir devant elle. J'étais droit et confiant, rien qui laissait même présager une once de crainte. Dans cette ville, elle représentait présentement la plus grande menace et pourtant, je la tenais. « Je les attends tous. Tu crois que je n'ai personne, mais si j'avais réellement personne, tu serais déjà partie d'ici... avec ma tête comme trophée. » Je la scrutais de haut en bas, tellement de place où frapper pour faire mal. Son sang coulait déjà le long de sa jambe, ainsi que sur son bras. «J'ai une armée à mes pieds, une ville sous ma gouverne. Je n'ai qu'à donner un ordre, un seul... Et tous tes petits amis seront morts avant même d'avoir le temps de m'approcher. » Je m'étais déplacé lentement derrière elle, passant finalement une de mes mains près de sa nuque pour agripper son cou. La pression de ma main était suffisante pour lui bloquer son apport en oxygène. Je penchai doucement ma tête vers l'avant, comme pour murmurer à son oreille. « Tu es encore vivante car j'en ai décidé ainsi, ne l'oublies pas. »

Après quelques secondes de coercition, je relâchai les muscles de ma main, permettant à ma victime de reprendre tranquillement une respiration normale. «Je n'aime pas vraiment me répéter, mais tu ne vas pas me donner d'autre choix, pas vrai ? » J'avais complété le tour de la chaise, me tenant à nouveau devant elle. Je laissai mes yeux valser dans la pièce pendant une fraction de seconde. Si à première vue la pièce n'avait rien d'une salle de torture, chacun des instruments que mon regard croisa reflétait leur côté sombre potentiel. « Tu sais en temps normal, j'ai des gens dans mon équipe qui s'occupent de faire parler les prisonniers, mais toi, j'ai décidé de te garder juste pour moi. » Pendant que je lui faisais comprendre la chance, ou malchance dans ce cas, qu'elle avait, je me mis à marcher en direction d'un petit chariot dissimulé dans le fond de la pièce. Les roues de l'objet se mirent à grincer sous la force que j'appliquais pour l'amener jusqu'à Meave. Le grincement s'arrêta près de la chaise qui retenait mon ancienne partenaire. On pouvait y voir dessus une machine pour faire des traitements d'électrochocs. « Dis-moi, combien de temps tu penses pouvoir tenir ? » Une nouvelle pression appliquée par mon corps me permit de freiner les élans de Meave. Je plaçai un crayon que j'avais ramassé au passage dans sa bouche puis je saisis les deux poignées de la machine avant de me placer près de sa tête. « Alors, voilà comment ça va fonctionner... une mauvaise réponse, un choc. Une absence de réponse... un choc. Je crois que c'est simple non ? » Je n'avais pas besoin de lui prouver que j'étais sérieux, au stade où nous étions rendus, elle le savait déjà. « Je vais commencer ça de façon relativement simple, quand ont-ils prévus d'attaquer ? » Mes mains prirent place au niveau des tempes de Meave.« Peu importe qui va être présent, vous allez tous finir à la même place, alors pourquoi pas me dire quel groupe compte m'attaquer ? »


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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyMar 7 Avr - 9:48

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole


Il n’avait pas totalement tort. Mon geôlier était certes entouré de partenaires de crime, de tueurs, d’hommes tout aussi fous que lui… Mais même au milieu d’une foule, on pouvait être laissé à soi-même. Grifter avait assurément des alliés, mais Cole lui était seul au monde. Je sentis sa main glisser sur ma peau pour venir rencontrer le début de mon cou. L’air qui m’habitait quittait difficilement mes poumons sous la pression qu’il appliquait. Je penchai légèrement la tête vers l’arrière pour dégager mes voies respiratoires, mais l’inconfort subsista malgré tout.

- Tu es encore vivante car j'en ai décidé ainsi, ne l'oublies pas.

Je retins un frisson qui menaça de me traverser et m’efforçai de faire le vide dans mon esprit alors que ses mots parvenaient à mes oreilles. "N’ose même pas" m’intimais-je. La bouffée d’air que j’inspirai finalement chassa les pensées qui tentaient sournoisement de m’atteindre. J’ouvris les yeux sur le plafond grisâtre.

- Je n'aime pas vraiment me répéter, mais tu ne vas pas me donner d'autre choix pas vrai?

- Ça n’est pas comme si tu allais me laisser gentiment partir de toute façon.

Je changeai l’objet de mon attention pour dévisager l’homme qui se tenait maintenant devant moi. Celui-ci semblait occupé ailleurs, ce qui ne l’empêcha toutefois pas de surenchérir.

- Tu sais en temps normal, j'ai des gens dans mon équipe qui s'occupent de faire parler les prisonniers, mais toi, j'ai décidé de te garder juste pour moi.

- Mais qu’est-ce qui me vaut ce grand honneur? crachais-je froidement.

Je le suivis des yeux alors qu'il se promenait banalement autour de moi. Bientôt, Cole quitta mon champ de vision. Mes bras tirèrent répétitivement sur les ganses qui me liaient à la chaise. Je n’étais pas très rassurée par le bruit qui se faisait entendre. Le grincement du chariot qu’il arrêta près de moi me fis serrer les dents.

- Dis-moi, combien de temps tu penses pouvoir tenir ?  

À contre cœur, je me décidai finalement à identifier le nouveau joujou que Cash avait décidé d’utiliser. Il ne pouvait pas être sérieux, mais je ne savais que trop bien qu’il l’était.

Nouvelle tentative de briser les ganses de ma part. Nouvel échec.

- Tu ne peux pas faire ça. C’est de la démence!

Mon ennemi semblait croire l’inverse. Pour lui, tout ce qui comptait à présent, c’était bien de connaître le prochain mouvement du camp adverse. Si j’avais suivi le conseil des autres justiciers… Je n’en serais pas là aujourd’hui. J’envoyai promener par terre le stylo qu’il força entre mes dents avant de lui envoyer un regard indigné.

- Alors, voilà comment ça va fonctionner... une mauvaise réponse, un choc. Une absence de réponse... un choc. Je crois que c'est simple non?

Je fermai les yeux en secouant lentement la tête. Mon corps s’enfonça dans la chaise. Un effort inutile pour se distancer de celui qui me menaçait.

- Je vais commencer ça de façon relativement simple, quand ont-ils prévus d'attaquer? [...] Peu importe qui va être présent, vous allez tous finir à la même place, alors pourquoi pas me dire quel groupe compte m'attaquer?

Mon silence fut une réponse suffisante pour lui.

15 years ago...
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Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  110
Traduction


J’effaçai la ligne de sang qui s’écoulait de mes lèvres du revers de la main. L’homme qui se trouvait face à moi sur le ring d’entraînement s’était désormais recroquevillé sur lui-même, jurant entre deux gémissements de douleur. Nos épaules se soulevaient lourdement sous notre respiration, mais j’étais la seule qui semblait reprendre peu à peu son calme. Je levai les yeux vers celui qui faisait office d’autorité suprême ici sur cette planète. Le H’San Natall m’observait sévèrement en attendant que je m’exécute. Il était visiblement agacé, non pas envers moi, mais bien envers celui qui avait lamentablement perdu face à une mi-humaine. Une défaite de la sorte n’était pas tolérée, même en dehors du champ de bataille. Ils étaient après tout bien trop supérieurs à cette race pour laisser passer une telle humiliation. Je me débarrassai de la barre d’osmium dont j’étais armée, celle-ci roulant bruyamment à ma droite.

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Traduction

Je soutenus le regard insulté de mon interlocuteur qui fronça furieusement ce qui lui servait de sourcils. Ma réponse sembla insuffler à mon adversaire au tapis une soudaine force dont il usa pour se redresser difficilement. Les mains appuyées sur ses cuisses, son corps tremblait dangereusement. J’entrouvris les lèvres pour lui affirmer mes intentions, mais me ravisai lorsqu’il leva vers moi un visage déformé par un air enragé. Dans une lenteur atroce, celui-ci se redressa pour se tenir droit, me faisant remarquer au passage son torse couvert d’ecchymoses mauvâtres. Chaque inspiration lui arrachait un grognement d’inconfort.

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Traduction

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Traduction

Mon exclamation fit place à un long silence de mort. La tension dans l’air était si pesante que personne n’osait faire le moindre geste. Même les autres soldats autour de nous avaient désormais mis un terme à leur combat pour se tourner en notre direction.

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Traduction

Le H’San Natall monta sur la plateforme, marchant vers mon opposant pour se planter intimidament devant lui. Ce dernier plongea une main dans sa toge et en sortit une poignée métallique qu’il tendit silencieusement. Le guerrier au corps meurtri saisit l’arme avec hésitation. Il appuya sur le bouton en son centre sous l’attention de son supérieur: Une longue tige articulée prit forme, celle-ci parcourue d’éclairs électriques d’un blanc aveuglant.

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Traduction

Les yeux de l’homme se levèrent vers moi tandis que je fermai aussitôt les miens en me mordant l’intérieur de la joue. Je me laissai tomber sur mes genoux et posai mes mains moites sur ma tête. Aussi bien en finir tout de suite... Je semblais peut-être d’un calme inébranlable de l’extérieur, mais cœur palpitait violemment. Les bruits de pas s’arrêtèrent juste à ma droite. Le seul son qui subsistait était celui du courant qui traversait l’arme. Je pouvais ressentir le souffle de celui que j’avais malmené plus tôt réchauffer mon épaule alors qu’il murmura à mon oreille.

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Traduction

Ma mâchoire se crispa, tout comme le reste de mon corps. Quelques secondes passèrent, puis un craquement se fit finalement entendre.

Le premier coup porta.

Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  Captur11

La même scène se répéta trois longues fois. Chaque mauvaise réponse entraînait une charge et chaque charge me faisait revivre l’un de ces foutus coups que j’avais pris il y a 15 ans. C’était comme si je m’y trouvais, en chair et en os. Le désavantage à toujours altérer ses sens, c’est bien que qu’ils finissent éventuellement par ne plus être en mesure de dissocier le réel de l’irréel. Ils vous font plonger dans ces fragments de votre passé comme s’ils étaient désormais votre présent. Il y avait là de quoi en devenir fou. C’était insupportable.

- Cole, s’il te plait… Demandes moi n’importe quoi d’autre, mais pas ça. Tu sais que je ne peux pas et que je ne vais pas te dire quoi que ce soit sur les autres. Demande-moi de te dire à quel point ton frère est désolé, à quel point tu manquais à certains agents d’A.R.G.U.S. Demandes-moi-même de te dire comment tu peux t’enfuir de Gotham sans te faire arrêter si tu décides la libérer la ville. N’importe quoi d’autre...

J’ouvris les yeux pour les plonger dans ceux de celui qui m’observait. Je n’arrivais pas à dissimuler mes tremblements, ni même mes émotions à ce point. Ce fut ainsi un élan à la fois de frustration et de détresse qu’il put lire sur mon visage lorsqu’il s’apprêta à répéter cette torture pour une quatrième fois.

- Pourquoi?! J’ai toujours été là pour toi, malgré tout! Alors dis-moi pourquoi tu t’acharnes!

PNJ de Cole négocié avec le joueur
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyMer 8 Avr - 5:52



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash


« Tu sais très bien que tu n'est pas une personne comme les autres. Il faut augmenter tout d'un cran pour toi. Dis-moi, combien de temps tu penses pouvoir tenir ? »

« Tu ne peux pas faire ça. C'est de la démence. »

Par moment, un simple contact visuel pouvait changer bien des choses. Dans ce cas précis, ce fut le niveau de confiance de Meave qui sembla différer. Celle qui semblait pourtant si opiniâtre depuis le début de notre affrontement venait de démontrer une nouvelle faiblesse. Il ne fallut qu'une fraction de seconde après que ses yeux se soient posés sur mon nouveau gadget pour qu'elle ne cède. Si elle parvenait à conserver tant bien que mal une mine forte, ce fut plutôt son choix de mots qui me permit de déceler son ébranlement. Je freinai mon mouvement, interrompant par le fait même le petit grincement. Mon positionnement par rapport à son corps n'offrait pas des milliers d'options. Il aurait fallu qu'elle soit vraiment bête pour ne pas comprendre ce qui allait suivre. Tout ce que je demandais, c'était des réponses. Elle savait déjà que je ne voulais pas vraiment la laisser partir, tout ce qui lui restait à faire c'était d'éviter les souffrances en m'offrant ce que je voulais.

Je pris place derrière ma rivale tandis qu'elle expulsa le crayon que je venais de lui forcer entre les dents. J'avais mis le stylo par précaution, mais bon. Meave n'oserait pas se lacérer la langue d'elle-même.

Une fois les paramètres de notre petite séance établis, j'entrepris sans attendre avec mes questions. Je voulais savoir où et quand les héros allaient attaquer. C'était écrit dans le ciel qu'une riposte de leur part était sur le point d'arriver. Tout ce que je demandais, c'était les détails de cette contre-attaque. Le silence de la justicière me força à porter les embouts électrifiés contre les tempes de cette dernière, libérant ainsi une décharge. Un rire machiavélique de ma part accompagnant le cri de la femme. « Je croyais que j'avais été clair dans mes explications. » Je fis cogner l'un de mes genoux contre le dossier de la chaise, marquant ainsi mon mécontentement vis-à-vis la situation. « Absence de réponse... choc. Mauvaise réponse... choc. Rien de très compliqué. » Meave devait comprendre que je n'allais pas hésiter à utiliser cette machine. « Donc une fois de plus. Quand ont-ils prévu d'attaquer Arkham? »

Encore une fois, ce fut son silence qui la guida vers l'électrocution. Le pouvoir que j'avais en ce moment sur la femme me permettait de tout voir ce qu'elle pouvait ressentir ou apercevoir dans sa tête. Je m'apprêtais à la foudroyer une nouvelle fois, lorsqu'une séquence d'images se mit à la hanter. En un claquement de doigts, Meave m'avait traîné avec elle sur la fameuse planète Titan, son monde d'origine. La femme que je connaissais semblait bien plus jeune, mais sa férocité restait la même. Je restai surpris de comprendre les paroles dites en H'San Natall. C'était surement dû au fait que les évènements prenaient lieu dans sa tête. La fameuse tueuse à gages avait donc refusé de prendre une vie. Surprenant. Il n'y avait probablement pas de somme d'argent en jeu. Peu importe, elle avait gagné face à un pur sang, la demi-humaine, tout pour déplaire au grand chef. Un léger ricanement s'échappa de ma bouche lorsque je fis l'association entre le soudain changement d'attitude de Meave lorsqu'elle avait aperçu ma machine et le fameux fouet métallique qui l'avait fait souffrir par le passé. « Voilà qui explique des choses. Encore surprenant que ça ne soit pas ressorti lorsque tu étais sous l'effet de la toxine. » Je savais qu'elle pouvait m'entendre. Par contre, elle était bien trop occupée par sa propre torture pour me répondre.

J'usai une autre fois la machine sur elle, la question restant la même. Je cherchais à voir si cette troisième utilisation allait la plonger un peu plus loin encore dans son souvenir, mais ce fut plutôt l'effet inverse. Meave sembla finalement reconnecter avec la réalité, prenant la parole avec un ton beaucoup moins triomphant qu'auparavant. « Cole, s'il te plait… Demandes moi n'importe quoi d'autre, mais pas ça. Tu sais que je ne peux pas et que je ne vais pas te dire quoi que ce soit sur les autres. Demande-moi de te dire à quel point ton frère est désolé, à quel point tu manquais à certains agents d'A.R.G.U.S. Demandes-moi-même de te dire comment tu peux t'enfuir de Gotham sans te faire arrêter si tu décides la libérer la ville. N'importe quoi d'autre... » Je ne pouvais cacher ma satisfaction. La fameuse Meave Arrowood qui venait de craquer. Certes, elle ne répondait toujours pas à ma question, mais je pouvais voir son âme s'effriter à chaque décharge qu'elle subissait. « Tu ne sembles pas comprendre que je n'ai rien à faire de ce que Kalen peut penser, tout comme les autres agents d'A.R.G.U.S d'ailleurs. Je suis en train de démontrer qu'aucun d'eux n'arrive à ma cheville. Et tu crois vraiment que je veux quitter Gotham? » Je m'étais déplacé pour lui faire face. Hors de question que je manque ça. Une de mes mains saisit le menton de Meave pour qu'elle soutiennes mon regard. « Gotham m'appartient, je n'ai aucune raison de quitter. Chaque personne qui va se dresser devant moi va finir six pieds sous terre. » Au terme de mes paroles, je relâchai brusquement le bas de son visage, puis je rebroussai chemin afin de reprendre place derrière la chaise qu'elle occupait.

« On va réessayer... Quand ont-ils prévu d'attaquer ? » Je sentais qu'elle se rapprochait du point de non retour. Tôt ou tard, Meave allait trahir ses petits amis. Un court silence s'installa une nouvelle fois dans la pièce. Je cessai de rapprocher les embouts lorsqu'elle s'exprima, laissant un petit soupçon de détresse s'emparer d'elle. « Pourquoi?! J'ai toujours été là pour toi, malgré tout! Alors dis-moi pourquoi tu t'acharnes!» Toujours été là pour moi, malgré tout? Non mais elle cherchait à me faire rire ou quoi ? Je fis une nouvelle fois le tour afin d'être devant elle. « Tu tentes vraiment cette carte avec moi ? Tu dis que tu as toujours été là... Alors dis-moi, tu étais où lorsqu'il m'a fait mettre à la porte? Quand as-tu tenté de savoir si j'existais non seulement encore ? Tu n'as pas besoin de répondre, je connais déjà les réponses à ces questions là. » Si son but était de me faire sortir de mes gonds, alors elle avait tiré le bon numéro. Je n'osais même pas croire qu'elle m'avait sorti ce paquet de phrases bidons. « Tu veux savoir pourquoi je m'acharne... Avant que je me tourne, tu me croyais mort et tu n'avais aucun problème avec ça. Ensuite, tu as voulu m'éliminer. Finalement, tu détiens des informations essentielles. » Je pouvais sentir l'entité du Black Curate prendre tranquillement le dessus sur ma personne. C'était la mort assurée pour elle si je perdais totalement le contrôle. Mon regard ébène reprit sa place sur mon visage. Poussé par la rage que ses propos m'avait fait ressentir, ainsi que par le Black Curate, je rapprochai une nouvelle fois les embouts, lui envoyant une nouvelle décharge. « Si j'étais toi, je commencerais à parler et vite... Mea'vir. » Je décollai les outils de ses tempes dans un geste rapide. « Nous étions partenaires et tu m'as trahi en lui donnant le bénéfice du doute. Je croyais qu'une personne comme toi pourrait faire une différence, mais au final, tu t'es seulement pliée à ce que le grand Kalen croyait. » Je pris une courte respiration, ne lui laissant pas le temps de parler. « Tôt ou tard, tu vas les trahir eux aussi... Tu es destinée à trahir les gens qui t'entourent, que ça soit sur le terrain ou dans ta tête. »

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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyJeu 9 Avr - 22:29

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole


- Tu te trompes sur toute la ligne..

Ma voix n’était plus qu’un murmure parmi les exclamations de l’homme. Mes doigts, toujours crispés par le dernier choc, relâchèrent lentement le cuir des accoudoirs. Je n’étais pas certaine que mon corps puisse encaisser une décharge de plus sans risquer de claquer. Ma tête tournait à une vitesse hallucinante, ma vue s’embrumait dangereusement. Mon regard traversa le brouillard qui me hantait pour se poser sur l’horloge décédée au mur devant nous. Depuis combien de temps étions-nous ici..? Je n’en avais pas la moindre idée. L’aiguille du temps avait-elle non seulement bougé d’une barre depuis notre arrivée dans cette pièce? Peut-être étions-nous figés dans le temps, dans une séquence qui se rembobinait éternellement : Toujours les mêmes questions, les mêmes réponses, les mêmes conséquences. Cole et ses assauts faisaient lentement tomber les barrières de mon esprit. À force d’insister, mes pensées plongeaient lentement dans les profondeurs de mes souvenirs pour ramener à la surface ce que j’essayais désespérément d’enfouir. Le début de la réunion me revenait peu à peu en tête. Non! Et déjà, le film recommençait. Cole récita à nouveau son texte-à-dire d’un ton tout aussi sec.  

- Arrêtes…murmurais-je d’un ton presque inaudible.

L’homme se répéta sans vaciller, d’une voix plus forte.

- S’il-te-plait..

Les embouts de la machine se rapprochèrent lentement de mes temps.

- J’ai dit stop!!! Hurlais-je furieusement.

La machine eut à peine la chance de frôler mes tempes que ses poignées entre les mains de l’ancien agent devinrent instantanément brûlantes, comme si celles-ci avaient reposé plus d’une heure sur le fer rouge. La chaleur était insupportable, chaque fraction de seconde qui passait accentuant davantage l’atrocité du ressenti.

Mon esprit pigeait désormais parmi mes souvenirs comme bon lui semblait. J’avais beau lutter pour m’éloigner de ceux entourant mon dernier échange avec les autres justiciers, mes pensées changeaient constamment de poste pour tenter d’offrir à Cash ce qui pourrait potentiellement les sauver d’une mort certaine. J’entrevis Lily’ chasser avec émerveillement un papillon, puis me remémorai l’instant d’après une parcelle de la discussion entourant notre stratégie. Je senti les mains de Kalen parcourir mon corps, puis entendis une autre bribe du plan d’attaque. Le sourire de Cole me traversa l’esprit, mais étrangement rien d’autre n’en suivit. Plutôt que d’enchaîner sur une nouvelle trahison de ma part, mes pensées se mirent lentement à reconstruire ce souvenir à la manière d’un château de cartes, un détail à la fois : Les membres de l’escouade qui s’y trouvaient, la douce brise du soir, le crépitement du feu autour duquel nous étions, l’odeur du whisky que nous partagions…

5 years ago...

Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  Captur11
C’était une chaude nuit de mai. Nous venions à peine de finir une longue semaine d’entraînement, une simulation intensive en forêt mise sur pied par l’organisation. Contrairement à d’autres équipes qui ne s’étaient pas réjouies d’une telle excursion, il s’agissait pour nous de vacances plus que méritées. Après tout, plusieurs jours sans la white queen à surveiller nos moindres faits et gestes, qui aurait demandé mieux? Notre petit moment de rêve prenait fin dès demain à l’aube et personne n’était prêt à retourner à la base d’A.R.G.U.S. Nous avions donc profité de cette dernière soirée en pleine nature pour se réconforter avec le meilleur remède qui puisse exister sur Terre : Le Whiskey, gracieuseté de Emp bien évidemment.

- Veux-tu bien arrêter de gambader autour du feu comme ça, tu vas finir par trébucher dedans. Lâcha un Kalen exaspéré à l’attention de Cole.

Comme toujours, son frère n’y avait pas été doucement avec l’alcool. C’était inévitable, à chaque fois que l’équipe buvait ensemble, Cole était toujours le plus bourré du groupe, suivi de près par nul autre que moi-même. Bon, il y avait aussi Emp qui ne laissait pas sa place, mais vu sa taille, c’était un peu compliqué pour lui ne pas être pompette après même une bière. Le cadet observa l’homme assis sur le tronc d’arbre à ma gauche en levant les yeux au ciel, un sourire narquois sur les lèvres. D’un bond, il sauta au-dessus du feu pour atterrir devant son ainé, légèrement débalancé vers l’arrière.  Par réflexe, j’agrippai le poignet de mon partenaire pour éviter qu’il ne serve de barbecue. Ce fut surprenant que je ne perde pas à mon tour le peu d’équilibre qu’il me restait. D’un revers de la main exagéré, celui-ci me remercia avant de lever la bouteille d’alcool à deux centimètres du nez de Kalen.

- Arrêtes de faire ton rabat-joie et rejoins-nous pour une fois.

Un sourire coincé aux lèvres, le leader de notre escouade repoussa le whiskey vers son interlocuteur d’un geste teinté par l’agacement.

- Je passe mon tour et vais te laisser avoir l’air idiot pour nous deux. Le rôle te va si bien.

Loin d’être insulté par la mauvaise humeur prévisible du sergent, Cole éclata de rire en secouant la tête. Il prit une petite pause, puis tourna son attention en ma direction, soutenant longuement mon regard. Je ne pouvais dire à l’époque si l’alcool y était le seul fautif, mais mon cœur battit double. Le sourire sur ses lèvres donna lentement naissance au mien. L’objet de mon attention tendit vers moi le trésor qu’il avait en main.

- Meave..?

J'approchai mes doigts vers la bouteille, frôlant les siens au passage, puis me dépêchai d’en prendre une grande gorgée. Je la lui rendis en détournant le regard, une grimace au visage. La chaleur de la boisson me prenait agréablement à la gorge tandis que j’expirai un bon coup.  Mon équipier leva les bras victorieux. Les rires de quelques-uns de nos camarades s’élevèrent, parmi eux retentissant l’exclamation d’Emp qui exigait qu’on lui file le Whiskey à lui aussi. Je posai mon menton dans les paumes de mes mains, observant de mes yeux légèrement pétillants l’homme qui se dirigeait maladroitement en sa direction. Celui-ci fut de nouveau pris de l’un de ses nombreux rires alors que je souriais à pleine dents sans quitter la scène du regard. Le jeune homme se chamaillait espièglement avec son ami, s’arrachant la bouteille à tour de rôle pour en boire quelques gouttes. Mes yeux le détaillèrent distraitement : Il avait bien changé depuis notre première rencontre. Certes, il était toujours aussi agaçant, mais il semblait maintenant plus heureux, plus chaleureux même. Il avait aussi pris quelques années, mais il avait bien vieilli. Très bien vieilli. Avec le temps, nous avions même appris à travailler ensemble. Meave et Cole, le duo redoutable qui veillait toujours l’un sur l’autre, qui l’aurait cru? Le rose de mes joues qui témoignait de mon ivresse s’accentua subtilement. Mais qu’est-ce que j’imaginais..! Une main tira soudainement mon poignet vers la gauche, me faisant ainsi tourner vers Kalen qui m’observait d’un air que je n’arrivais pas à saisir... De l’amertume? Je lui renvoyai un regard d’incompréhension alors que nous demeurâmes ainsi silencieux.

- …Tu perds ton temps. Se contenta-t-il de dire en se levant, saisissant sa gourde d’eau pour éteindre le feu de son contenu.

- Tout le monde au lit. On part à 5 heures tapantes.

Perdue dans la noirceur et les protestations de mes équipiers, je me redressai pour chercher Kalen du regard. Mais qu’est-ce qui lui prenait? On aurait dit qu’il était toujours sur mon dos dernièrement. Je finis par repérer sa silhouette qui s’effaçait plus loin à l’opposé des tentes et lui emboîtai le pas. Je m’arrêtai au beau milieu des ténèbres, tentant de repérer l’ombre que j’avais suivie jusqu’ici.

- Kalen?

Mon dos percuta l’écorce d’un arbre sous la pression d’un avant-bras contre mon torse, une main arrêtant celle que j’avais posée avec empressement sur l’une de mes dagues. Je fis un geste vers l'avant, désireuse de reprendre ma liberté de mouvement, mais fut aussitôt recollée au tronc. Je plissai légèrement les yeux, tentant ainsi de percer à travers la pénombre et reconnus celui que j’avais poursuivi. Ma garde se baissa peu à peu. Je percevais difficilement son visage, mais je pouvais tout de même lire sur ses traits le sérieux qui s’était emparé de lui. La tension dans l'air était palpable et bien que je l'aurais normalement envoyé balader, fidèle à ma nature, la situation actuelle me laissait sans voix. Un long moment passa sans que l’un de nous n’ait le courage de s’imposer. Ce fut lui qui brisa finalement le silence.

- Je veux être le seul que tu regardes ainsi. Personne d’autre... Et certainement pas Cole. Seulement moi.


Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  Captur11

Mes pensées furent brusquement interrompues par des cris à l’extérieur de la pièce. Mon esprit presque éteint s’éveilla abruptement, mes yeux désormais verrouillés sur l’entrée. Mes poignets tirèrent instinctivement sur les ganses pour me libérer de leur emprise, mais l’histoire restait la même. La porte vola d’un coup, l’un des hommes de main de Grifter y apparaissant à sa place. Le criminel blessé s’appuya lourdement au cadre en adressant un regard paniqué à son supérieur.

- Monsieur, nous sommes attaqués par des superhéros. Ils sont une dizaine!


Impossible, nous n’avions pas prévu d’attaquer aussi tôt. Le justicier masqué avait été très clair : Nous devions nous préparer convenablement pour réussir, un plan qui allait prendre des jours à mettre à exécution. À moins que cette attaque n’ait pas été orchestrée par le chevalier noir… Certains de mes alliés me vinrent à l’esprit. Bien sûr… Je n’avais pas été la seule à m’opposer lors de la dernière réunion que nous avions tenue. Nous étions environ une douzaine à avoir fait savoir notre désaccord. Au final, la majorité l'avait tout de même emporté, mais il n’était pas garanti que tous allaient se plier à une telle décision. Ils avaient donc eux aussi décidé de lancer une offensive surprise sans en informer les autres… Décidément, nous étions incorrigibles.

-Je crois que tu as ta réponse Cash… lui répondis-je enfin en laissant échapper un rire épuisé.


PNJ de Cole négocié avec le joueur
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyVen 10 Avr - 5:28



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash


La dernière décharge l'avait conduite à un point de non retour. Je pouvais voir son corps trembler dans le siège qui la retenait depuis un certain temps déjà. La femme n'avait même plus besoin de parler pour me faire comprendre qu'elle n'en pouvait pratiquement plus. De toute façon, son langage corporel en disait plus que ce qui était nécessaire. Peu importe à quel point mes attaques l'avaient conduite vers le bord du gouffre, Meave refusait toujours de répondre à mes questions. Pensait-elle encore à sa fierté ? J'avais toujours considéré ça comme un de ses défauts. Loin de moi l'idée de dire qu'être trop fier est un problème, mais dans son cas, ça en devenait maladif. Elle préférait donc griller sur la chaise au lieu de simplement balancer les ridicules plans d'attaque de ses partenaires masqués. « Tu te trompes sur toute la ligne... » Je sentais sa voix briser. « Tu crois ? » Jusqu'à présent, elle prouvait que je me trompais, mais chasser le naturel et il revient généralement au galop. Allait-elle me forcer à monter l'intensité des chocs ou la fréquence de ceux-ci ? «Quand ont-ils prévu d'attaquer ?» J'avais la ferme conviction qu'elle allait bientôt céder. Meave avait beau concentrer ses énergies qui lui restaient pour préserver de l'information, ça n'empêchait pas qu'elle commençait à m'offrir des parcelles de souvenirs.

Une fois de plus ma question resta sans réponse. La faible parole qu'elle m'offrit n'avait rien d'une réponse. C'était plutôt une demande. Je commençais réellement à perdre patience avec elle. «Quand ont-ils prévu d'attaquer ?» Je n'arrivais plus à me rappeler le nombre de fois que je lui avais demander la même chose. Cette fois-ci, sa réponse fut un simple s'il-te-plait. Elle n'était pas en position de faire des demandes, ne le voyait-elle pas? Un long soupir accompagna le rapprochement des poignées. « J'ai dis stop!!! » Un petit regain de force qui ne sembla pas venir seul. Non seulement venait-elle de me faire reculer, mais elle m'avait aussi forcé à lâcher les pommeaux que je tenais dans mes mains. Je ne pouvais pas expliquer ce qui venait d'arriver, mais les objets que je venais de lâcher étaient subitement devenus bouillants. Recommençait-elle vraiment à avoir une emprise sur ses pouvoirs ? Pouvait-elle non seulement contrôler ce genre de choses ?

Même si je n'avais plus mes mains contre les poignées de la machine, je pouvais encore sentir la chaleur de celle-ci. Je jetai un coup d’œil rapide vers mes mains, m'assurant qu'aucune marque de brûlure ne s'y trouvait. Je n'arrivais pas à m'expliquer la sensation causée par l'intensité et la durée d'exposition. Je portai mes mains à ma bouche avant de souffler doucement dessus, comme si je voulais éteindre une bougie. Mon souffle avait été relativement faible, je ne voulais tout de même pas lui donner la satisfaction.

Il me fallut quelques secondes pour retrouver finalement la raison. Mes yeux qui s'étaient fermés afin de me permettre d'apaiser le ressenti sur mes mains finirent par s'ouvrir à nouveau. Je concentrai chacune de mes pensées sur Meave. Avant qu'elle ne s'emporte, la femme avait commencé à me montrer de petits aperçus de ce qui semblait être une réunion de super-héros. Au final, même si c'était contre son propre gré, Meave allait finir par m'offrir les réponses qu'elle me refusait depuis de longues minutes.

Le cerveau de Meave n'arrivait plus à demeurer concentré sur la fameuse rencontre, c'était probablement en raison des multiples décharges qu'elle avait reçues. Son manque de contrôle me faisait voir une panoplie de ses souvenirs, me replongeant même dans un de ceux que j'avais moi-même essayé d'enterrer profondément dans mon esprit.

| 5 ans plus tôt |

Je n'arrivais tout simplement plus à marcher droit. La quantité phénoménale d'alcool qui circulait dans mes veines n'aidait pas. Nous venions de finir un autre entrainement, un autre succès lors d'une simulation. Il fallait bien fêter ça. Pour moi, toutes les raisons étaient bonnes pour fêter. D'ailleurs, le fait que Waller n'était pas là pour nous ramener à l'ordre en était une autre. Non, c'était plutôt Kalen qui avait pris cette place. Je lui avais déjà dit qu'il était bien trop sérieux, qu'il devrait se laisser aller par moment, profiter de la vie, mais nous n'avions clairement pas la même vision des choses.

Mon petit saut par-dessus le feu avait passé bien près de finir mal. Mon manque d'équilibre avait été compensé par les réflexes aiguisés de Meave. La simple sensation de sa main contre mon poignet fit accélérer les battements de mon coeur. Je n'avais toujours pas trouvé la force de lui dire l'effet qu'elle avait sur moi. Si en temps normal l'alcool facilitait les choses, avec elle tout semblait différent. Un geste de la main marqua mes remerciements alors que je tendis la bouteille vers mon frère. Kalen n'avait clairement pas l'intention de participer à la petite fête. Sa seule présence m'étonnait. « Je passe mon tour et vais te laisser avoir l'air idiot pour nous deux. Le rôle te va si bien. » Il pensait quoi ? Qu'il allait m'atteindre avec sa petite remarque ? Non, c'est le genre de remarque qu'il sortait déjà lorsque nous étions gamins. Il avait beau se montrer sérieux et tout, parfois il fallait apprendre à maturer. Un sourire prit place sur mon visage tandis que j'éclatais de rire. Rien qu'il n'allait faire pourrait briser mon moment de festivité. Je repris doucement un air plus sérieux, du moins dans la mesure de ce qui m'était possible. Si Kalen refusait de fêter, Meave n'allait pas se priver. « Meave..? » Nos regards se soutinrent pendant quelques secondes avant qu'elle ne finisse par prendre la bouteille. Le sourire qu'elle m'offrit me fit fondre un peu plus.

Fidèle à ses habitudes, ma collègue prit une longue gorgée avant de me rendre la bouteille. Notre chimie avait changé. Je me rappelais encore que suite à notre première rencontre, la seule envie que j'avais c'était de lui mettre une balle entre les deux yeu. Désormais, je n'oserais même pas imaginer une mission sans l'avoir à mes côtés. Un geste de ma part donna l'impression que je venais d'accorder un touché lors d'une partie de football américain. Mes bras bien haut dans les airs, je célébrai la gorgée de celle qui m'avait retenu quelques instants plus tôt. « Je savais que tu ne me laisserais pas tomber. » Je plaçai l'une de mes mains devant ma bouche, comme pour créer une petite barrière, puis je pointai Kalen de l'autre, passant près de renverser une partie du whisky. « Tu n'es pas comme certains. » La demande d'Emp me força à braver une fois de plus le long trajet, passant encore à quelques centimètres de finir couché dans le brasier. Une petite compétition entre moi et l'homme qui m'avait sauvé il y a de cela quelques années relança les rires de nos camarades, jusqu'au moment où notre Kalen pris la parole, nous indiquant qu'il ne voulait plus personne debout d'ici cinq minutes.

Mon regard se porta vers Meave, avant que celle-ci ne prenne la direction de mon frère. Je secouai tête pour faire comprendre que la situation ne m'allait vraiment pas. Je me tournai dans un mouvement pas très sécuritaire, avant de prendre la parole avec une voix assez forte. « Ne vous en faites pas, je vais m'occuper du gros méchant Kalen, faites juste ne pas perdre la bouteille. » Je pointai mes yeux de deux de mes doigts, avant de les envoyer vers mes partenaires pour leur dire que je les avais à l'oeil.

Je devais rattraper Kalen et lui faire comprendre qu'il n'avait pas besoin d'être aussi chiant. Il me fallut quelques minutes de marche, surtout avec ma démarche très instable. L'image que je vis eu l'effet d'un coup de poing. Avais-je imaginé des choses avec Meave ? Pourtant j'avais cru... Enfin, peu importe ce que je pensais, ça ne pouvait pas déjouer l'image d'elle et Kalen collés contre un arbre. Avec un peu de chance, aucun des deux ne m'avaient vu. « Tu t'attendais à quoi Cole... »

| Retour au Présent |

Ce furent des cris provenant de l'extérieur de la salle qui nous firent perdre le fil de ses pensées. Toujours positionné derrière la femme, mon regard se posa sur elle. À bien y penser, c'est sûrement cette soirée qui m'avait poussé à enfouir mes sentiments pour elle. « Monsieur, nous sommes attaqués par des superhéros. Ils sont une dizaine! » Le voilà son plan... elle avait accepté toute cette souffrance pour me contenir ici, laissant ainsi une chance à ses alliés. Mon homme de main finit par s'écraser au sol, laissant une traînée de sang suivre le mouvement de son corps sur la porte. « Je crois que tu as ta réponse Cash... » Son petit rire m'offrit la confirmation dont j'avais besoin. C'était vraiment ça leur plan.

Je fis quelques pas afin de me retrouver une fois de plus devant elle. Elle avait sorti le grand jeu pour me coincer. Mon yeux se plongèrent dans les siens, puis je revis encore le regard qu'elle m'avait porté lors de cette soirée, il y a de cela cinq ans déjà. « Je n'ai qu'une seule question maintenant... Pourquoi Kalen ? Je croyais qu'il y avait quelque chose entre nous... » Je ne pouvais pas partir de cette pièce sans savoir. Le souvenir de cette fameuse soirée me forçait à creuser plus profondément.

« Merde McGinn... repose en paix vieux frère. » Les quelques mots d'un autre de mes hommes de mains firent dévier mon attention. « Monsieur, ils sont en route. Nos troupes reculent et tentent de tenir du mieux qu'ils peuvent, mais l'attaque nous a tous pris par surprise. La plupart des hommes étaient déjà légèrement sonnés à cause des combats organisés. » Le mouvement de ma main ordonna à l'homme de se taire. Meave n'avait pas besoin d'avoir tous les détails. Je reportai mon attention vers la femme avant de m'adresser à l'homme qui se trouvait devant la porte. « Reste ici et surveilles là, je ne veux pas qu'elle s'échappe. En attendant je vais m'occuper de ce qui semble trop dur pour vous... » Le ton de ma voix permettait très bien d'identifier mon mécontentement. Je me dirigeai d'un pas rapide vers la porte avant de me retourner une fois de plus dans la direction de la H'San Natall. « Je vais revenir pour toi, nous sommes loin d'en avoir fini... »

J'avançai dans les corridors d'Arkham, me laissant guider par les coups de feu. Un des héros sauta dans ma direction ne prenant pas garde à la grille ouverte devant lui. Ma télépathie me permit de refermer le portail, causant la collision du héros contre le fer froid. L'homme visiblement sonné ne me posa aucun problème à ouvrir la porte. Je saisis l'arme qu'il venait d'échapper, puis je la lui enfonçai directement dans le poumon droit. « Quelle erreur de débutant. Vous croyez vraiment que c'est de cette façon que vous allez me faire tomber ? »

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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptySam 11 Avr - 10:17

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole


- Je n'ai qu'une seule question maintenant... Pourquoi Kalen ? Je croyais qu'il y avait quelque chose entre nous...

Ma tête pencha doucement vers l’arrière pour dévisager mon interlocuteur. Avais-je bien entendu? Mes lèvres s’entrouvrirent, mais notre discussion fut interrompue avant même que je ne puisse placer un seul mot. Les justiciers gagnaient du terrain, repoussant les troupes ennemies dans les recoins de leur base. Une lueur d'espoir naquît en moi.

- Reste ici et surveilles là, je ne veux pas qu'elle s'échappe. En attendant je vais m'occuper de ce qui semble trop dur pour vous...

Non…

- Je vais revenir pour toi, nous sommes loin d'en avoir fini...

- Cole! Rageais-je en me débattant contre mes liens. Merde!  

Mes protestations qui accompagnaient mes gigotements incessants semblaient sérieusement amuser l’homme qui montait la garde du cabinet. Adossé à un mur de la pièce, celui-ci se divertissait de mes tentatives désespérées, jetant un regard ou deux à la porte  lorsqu’il en avait l’envie. Mon attention fut soudainement captée par un mouvement rapide à ma droite. Étrangement, mon gardien ne sembla pas s’alarmer de quoi que ce soit. Une ombre passa à nouveau, puis son propriétaire apparût dans la limite de mon champ de vision. Mes yeux s’agrandirent à la vue de celui-ci. Mais comment s’était-il rendu jusqu’ici? Mon regard alterna entre mon allié et le criminel collé au mur. Sa position par rapport au cadre de porte faisait en sorte qu’il passait pour l’instant inaperçu, mais il n’allait pas le demeurer bien longtemps. Il fallait que je pense et vite. Une diversion, n’importe laquelle. Je fermai les yeux puis expirai en lâchant un faible rire à l’attention de celui qui m’avait à l’œil.  

- Quoi, qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi tu te marres comme ça? grommela l'homme en tourna sa tête vers moi.

- Rien, rien... lâchais-je évasivement d'un ton narquois.

- Me prends pas pour un con!

- C’est juste que… Je te plains en fait. Recevoir l'ordre de babysitter pendant que les autres défendent le fort... Ça doit quand même taper sur l’égo, non? À croire qu'il n'y avait pas grand-chose de prometteur sur ton cv…

Le criminel s'avança vers moi d'un pas grognon pour se planter à ma gauche. Il regarda vite fait autour de lui et empoigna la première chose qui lui tomba sous la main. Son scalpel se colla sur le coin de mes lèvres.

- Tu devrais sérieusement fermer ton joli clapet avant que je ne te coupe la langue. cracha-t-il en me dardant d'un regard pervers. Un haut-le-coeur me vint instantanément lorsqu'il mouilla ses lèvres étirées en un large sourire. La pointe de la lame glissa lentement sur la ligne de mon cou jusqu'à s'arrêter sur le col de ma camis, qui se déchira d'un centimètre. Ses yeux, qui avaient alors suivi le trajet de l'arme, se levèrent pour défier les miens. Ou autre chose.

Je gardais le prédateur devant moi au centre de mon attention, mais je pouvais entrevoir le justicier qui se rapprochait silencieusement de nous deux. J'inclinai aguicheusement la tête sur le côté en mordillant ma lèvre inférieure, invitante.

- Mais qu'est-ce que tu attends pour te servir?

Le gentilhomme eut à peine le temps de mettre sa menace à exécution qu'un coup massif derrière la tête l'envoya aux pays des rêves. Je collai ma tête au coussin du siège en laissant échapper un grognement sourd. Sale enfoiré. La pression sur mes poignets endoloris se relâcha, me faisant regagner la liberté qui m'avait été enlevée depuis bien trop longtemps déjà. Je me redressai en position assise, ramenant avec empressement les lambeaux de mon vêtement l'un vers l'autre. Une lourde cape rouge se posa sur mes épaules.

-  Tu as commencé la fête sans nous de ce que je peux voir...

Je soupirai.

- Comment as-tu su..?

- Je suis passé chez toi pour te demander de nous rejoindre dans notre coup. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver un Kalen mort d’inquiétude et une Meave qui ne répond pas à l’appel. J’ai deviné la suite….  Je peux comprendre que tu ne voulais pas rester les bras croisés. Aucun de nous ne le voulait, mais de là à foncer seule tête baissée? Franchement, c’était du suicide! D’ailleurs, en parlant de ça, on ferait mieux de foutre le camp avant de se faire liquider.

L’homme qui m’avait secouru ne perdit pas une seconde, me saisissant sans tarder par le bras pour me faire descendre les deux pieds sur terre. Je me laissai tirer vers l’entrée jusqu’à ce qu’une pensée ne traverse alors mon esprit.

- Attends...


Je me retournai vers ce qui m'avait retenue captive de cet enfer. La simple vue du fauteuil me remémorait l’intensité des chocs qu’on m’avait infligés. Cette séance avait fait resurgir des fragments d’une histoire que je m’étais jurée d’oublier. Au final, je m’étais torturée moi-même bien plus que Cole ne l’avait fait. Ma main s’empara de l’instrument qui reposait au sol tout près. Je ne pouvais pas partir ainsi. Je voulais qu'il ait une réponse à sa dernière question. Je voulais qu'il comprenne enfin, même après toutes ces années. Qu’il sache pourquoi. Pourquoi je m'étais donnée à Kalen en sachant très bien qu'il n'était pas le premier sur lequel mon regard se posait à chaque fois. Pourquoi je m’étais résolue à taire mon cœur qui, pour un autre, battait toujours plus fort de jour en jour. Si j’avais scellé mon destin à son frère, c’était parce qu'il avait été le seul à voir au-delà de l'agente d'A.R.G.U.S. Il m’avait vu pour la femme secrètement vulnérable que j'étais. Il avait patiemment mis à terre les murs que j’avais bâtis autour de moi, une pierre à la fois. Il m’avait fait sentir aimée, désirée, pour qui j’étais vraiment… Et Cole dans tout ça?

J'entaillai la chair de mon doigt.

Qu’avait-il fait..?

Mon index caressa le cuir noirci, traçant de longues lettres au passage.

Je le détestais profondément. Pour tout. Pour ce qu’il m’avait fait endurer dans cette pièce morbide, pour la facilité qu’il avait eue à me torturer, pour la cruauté dont il avait fait preuve à l’égard de nos amis… Mais je le détestais encore plus pour être parti. Pour m’avoir abandonnée et surtout, plus que tout, pour ne m’avoir jamais remarquée.

J’enfonçai furieusement le scalpel dans le siège, puis essuyai du dessus de la main les larmes qui avaient glissé sur mes joues.

Oui, je le haïssais… Mais je me haïssais aussi.

Because he saw me.
In a way you never did.

Je tournai les talons pour faire face à mon allié qui préféra garder le silence. Il ne comprenait peut-être pas tout à fait la situation, mais je pouvais lire sur son visage qu’il était peiné de me voir ainsi. Il posa un bras sur mon épaule. Nous savions tous les deux qu’aucune parole au monde ne pourrait m’apaiser. MadSense qui s’effondre pour un amour perdu depuis des siècles. J’avais au moins le réconfort de savoir que mon secret resterait bien gardé avec lui. Je m’avançai vers la porte en murmurant un faible "allons-y", l’invitant à me suivre. La douleur de ma jambe blessée allait nous ralentir, mais j’allais tenir. Il le fallait. J’avais été enfermée beaucoup trop longtemps dans cet asile, il était temps de rentrer à la maison. Moi et le justicier accédâmes au corridor désert. Déjà, des cris se faisaient entendre de la grande salle à notre gauche. Le visage de l’orpheline me revint. Nous ne pouvions pas l’abandonner à son sort, mais nous n’étions pas de taille face à une armée d’hommes. J’allais revenir pour elle. Ce ne fut qu’en m’en faisant cette promesse que j’acceptai finalement à contre-cœur de tourner la tête en direction opposée. La porte que j’avais tentée de franchir plus tôt était coincée, à moitié ouverte. Je m’arrêtai un instant, hésitante. Mes mains tremblantes se levèrent devant mes yeux. J’avais besoin de mes pouvoirs maintenant plus que jamais. Je m’imaginais difficilement traverser une mer d’ennemis sans eux… Je fus ainsi touchée d’un énorme soulagement lorsque ma vue s’accentua à ma commande, zoomant sur le détail des courbes qui formaient mes empreintes digitales.  Je concentrai mon attention sur l’ouverture de la porte. Personne ne nous attendait dans la salle voisine. Minimisant la réponse de mes connections nerveuses associées à la jambe gauche, je pris équilibre sur un pied pour mettre à l’essai la solution temporaire. Ça allait faire l’affaire. J’hochai la tête pour donner l’ordre et me lançai vers la sortie.

Le long corridor dans lequel nous entrâmes donnait sur deux rangées de cellules habitées par des prisonniers du criminel masqué. Je terminai ma course à l’extrémité de la place, devant le poste de commande. Plusieurs des individus derrière ces barreaux étaient de réels criminels, mais certains d’entre eux étaient aussi des membres du corps policiers. Nous n’avions pas le temps de faire du cas par cas. Je ne voulais pas laisser nos alliés moisir entre ces murs, mais était-ce vraiment censé de laisser s’évader des patients potentiellement dangereux pour la ville?

- Fais ce qu’il faut Mea'.


Je repoussai le tissu de la cape rouge pour appuyer sur le bouton rouge. Dans un bruit de sirène agressant, les grilles s’ouvrirent toutes à la fois. Des beuglements s'élever de partout alors que les hommes et femmes enfermés mirent le pied hors de leur cage. Nous venions sans doute de provoquer une émeute immaîtrisable, mais cette zizanie allait au moins nous donner un certain avantage. Les prisonniers de l’asile n’étaient peut-être pas dans notre camp, mais ils n’étaient définitivement pas dans celui de leurs geôliers non plus. Je ne pris pas la peine de chercher mes collègues des yeux et fonçai vers les escaliers pour atteindre le premier étage. Ils allaient devoir se débrouiller sans nous cette fois-ci.

Mon cœur tapa du tambour lorsque nous arrivâmes à la grande porte rouge qui menait au rez-de-chaussée. J’inspirai longuement afin réunir le courage nécessaire pour affronter ce qui allait se présenter à nous. La confrontation était inévitable. Nous entendions déjà les coups de feu retentir par dizaines et des hommes crier des indications à tue-tête. Ce qui se trouvait de l’autre côté n’était rien de moins qu’un champ de bataille où plusieurs hommes avaient déjà tombé. Je jetai un coup d’œil à travers la petite vitre rectangulaire. Il y avait du sang partout. Vraiment partout.

- Vous n’arrivez pas à le faire tomber ainsi. Pas avec aussi peu de renforts. Je conseille fortement que l’on se replie dès que la chance se présente.

- C’était notre intention. On venait simplement en reconnaissance. Et pour secourir la demoiselle en détresse, bien sûr. L’homme fit une pause pour me tirer la langue. Alors voici le plan: Nous allons faire diversion encore quelques minutes, le temps que tu sortes d’ici sans tomber sur ces connards. Dehors, il y a plusieurs motos dans le stationnement de l’établissement. Les clefs sont encore dans le contact. Prends-en une et file du plus vite que tu peux. Nous ne serons pas bien loin derrière. Préviens A.R.G.U.S. dès ton arrivée.  

- …Je peux vous-


- Je n’ai pas fini. Une dernière chose : Ça n’est pas le moment de jouer les héroïnes, pas dans ton état. Tu sais tout aussi bien que moi que tu n’as pas la force de te battre. Gère-toi et laisse-nous te sauver. Ne. Te. Retourne. Pas. Termina-t-il en s’attardant longuement sur chaque mot.

Le regard du héros combattit le mien jusqu’à ce que je ne capitule, passant une main dans mon visage en guise de drapeau blanc. Je ne pouvais pas le contredire, il avait parfaitement raison. Je ne leur étais d’aucune utilité morte, j’étais peut-être même un poids à ce stade-ci. Mon focus se dirigea à nouveau vers la seule chose qui nous séparait du feu de l’action. La porte explosa violemment contre le mur alors que nous pénétrâmes dans le grand hall. Nos chemins se séparèrent aussitôt, moi vers la gauche et lui droit devant. Le trou béant par lequel je m’étais infiltrée dans la bâtisse n’était pas loin, à quelques enjambées tout au plus. Ma tête pivota vers mon allié qui avait mis un genou à terre sous l’attaque surprise d’un ennemi. Je m’arrêtai d’un coup sec et tendis les paumes vers lui pour le faire disparaître du champ de vision de son assaillant.

-Je t’ai dit de ne pas te retourner! Cria-t-il sévèrement en repoussant son adversaire chez qui j’avais semé la confusion.

Je reculai d’un pas, récalcitrante. Je ne pouvais pas les laisser dans une telle situation. Et pourtant, je n’avais pas d’autre choix…

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Dernière édition par Meave Arrowood le Mer 15 Avr - 5:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptySam 11 Avr - 18:12



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash


Ma forteresse était sous attaque. Une horde de superhéros avait soudainement décidé de faire preuve de courage. Chose que j'attendais depuis plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Pour moi c'était l'occasion en or de démontrer une fois de plus la force de mon armée, ma puissance personnelle. Je n'arrivais plus à compter le nombre de fois que j'avais refusé de porter le premier coup. Je ne voulais pas faire cette erreur stratégique. La force de frappe nécessaire à mes rivaux pour reprendre l'asile était un atout bien trop majeur pour que je donne l'ordre de descendre dans les rues. Contrairement à mes alliés, j'avais décidé de sortir la stratégie de la patience et c'était aujourd'hui que ça allait me rapporter.

Sans cette attaque dirigée contre mes troupes, les chances auraient été fortes que je sois encore en train de torturer Meave. La H'San Natall avait été la pionnière de cette démonstration de volonté du groupe adverse. Je n'aurais même pas été étonné qu'elle me dise qu'il s'agissait de son idée. Le premier homme qui m'avait informé de la présence des héros dans le bâtiment s'était éteint, succombant ainsi à ses blessures. Les justiciers de Gotham n'avaient jamais eu la réputation de tuer leurs adversaires. Or, la mort de mon pion démontrait l'importance de la situation en cours. Le simple fait de penser qu'ils en étaient rendus à briser ce code d'honneur me mettait un sourire aux bords des lèvres.

C'est l'arrivée d'un autre de mes hommes qui venait de tout changer. Si le premier ne m'avait pas donné suffisamment d'information, le second avait réussi à me dessiner grossièrement l'image d'ensemble de ce qui était en train de se dérouler à l'étage principal. Ce qu'il m'avait décrit depuis son arrivée ne donnait pas l'impression que mes troupes étaient en route pour une autre victoire. Faut croire que ce n'est pas tout le monde qui parvient à profiter de l'avantage du terrain. Mon armée pouvait compter sur le positionnement défensif et malgré ça, une dizaine de héros avaient tout de même percer la ligne défensive ce qui m'avait forcé à quitter Meave. Sa voix m'avait ralentie dans mes pas, mais je ne pouvais pas rester en sachant que je perdais du terrain. Mes envies de grandeur et de pouvoir passaient bien avant la torture de mon ancienne collègue.

Déjà préparé par l'avertissement de mon subordonné, ma réaction fut grandement réduite lorsque mes yeux prirent connaissances de l'ampleur de l'attaque. Inférieurs par un nombre incroyable, les héros semblaient juste trop dominants. Un regard vif me permit d'identifier plusieurs de mes soldats inanimés au sol. Les règles de cette guerre venaient de changer et pour une fois ce n'était pas par ma faute. Un cri de ma part indiqua à mes hommes qu'il était temps de se replier. Les héros avaient causé trop de dommage, réduisant la moitié de mes troupes au silence. Pendant un court moment, je m'étais même surpris à repenser à ce que Meave m'avait proposée. « Demandes-moi-même de te dire comment tu peux t'enfuir de Gotham sans te faire arrêter si tu décides de libérer la ville. » Sa voix avait résonné en écho dans ma tête, me forçant à fermer les yeux pour retrouver mon sang froid. J'avais réussi ce tour de force avec moins d'hommes qu'il ne m'en restait en ce moment. Pourquoi cette fois-ci serait-elle différente ?

Les hommes de mains qui avaient réussi leur course jusqu'à ma position prirent formation sous mes ordres. Notre contre-attaque devait être bien portée si nous voulions avoir la moindre chance de ramener la balance dans ce combat. C'est un cri de guerre qui s'échappa de ma bouche qui servit de feu vert, lançant ainsi les troupes rassemblées autour de moi dans un assaut contre les justiciers qui avaient continué de gagner du terrain. Le retour en puissance de mes troupes s'additionna à l'arrivée de ma plus fidèle alliée. Priscilla venait d'entrer dans mon champ de vision et aussitôt elle avait envoyé l'une des justicières au tapis. La femme qui m'assistait depuis le début de mon ascension venait de revenir à un moment propice et pourtant tout ce que je voyais c'était l'absence de ce qu'elle devait ramener avec elle. Voodoo utilisa sa vitesse pour se faufiler jusqu'à mes côtés, me confirmant de vive voix qu'elle avait une fois de plus échoué à sa tâche. « Si ça se trouve Cole, ils ne sont même plus à Gotham. Enfin, si ton frère est moindrement brillant, il n'aurait même pas perdu de temps à partir lorsque la situation à commencer à s'empirer. » Ma main pointa vers le terrain afin de lui faire comprendre que son moment était mal choisi pour rentrer dans les détails. Je n'avais pas le temps de gérer son échec, pas pendant que nous étions attaqués. L'état des choses me forçait à banaliser son insuccès, d'autant plus que Meave était encore attachée en-bas. Tôt ou tard, la justicière allait me conduire jusqu'à sa famille. Il me fallait juste être patient, juste un peu plus. Je tirai la femme vers moi afin de la coller contre mon corps avant de lui offrir un léger baiser. « Gagne moi cette guerre et j'oublierais peut-être que tu as doublement foiré. » Priscilla fit un bref hochement de tête, avant de sauter dans l'action. De mon côté, je profitai de son éloignement pour me lancer à mon tour.

Un de mes poings percuta le visage de mon opposant avant que j'en ajoute avec un enchaînement digne des plus grands films de Kung Fu. Le héros s'échoua au sol sous l'impact, esquivant de justesse le coup qui aurait dû atteindre sa cage thoracique. Une roulade vers l'arrière permit à l'homme masqué de rapidement reprendre position sur ses pieds. Le méta-humain ne semblait pas avoir énormément de connaissances à mon sujet ou alors il ignorait simplement que j'étais un télépathe. Sûrement trop confiant, il s'imaginait déjà me porter le coup fatal, suite à une de ses téléportations. L'homme tenta une attaque frontale, avant de finalement mettre son plan à exécution. En une fraction de seconde, le héros qui venait de tenter une offensive disparut. Lorsqu'il réapparut derrière moi, il fut accueilli par un coup de pied. Mon talon frappa directement sur la pomme d’Adam de l'homme, ce qui le fit s'écrouler au sol. « Tu aurais dû t'informer sur moi avant de trop penser. » Je profitai du fait qu'il cherchait son souffle afin de saisir sa tête, puis je rompis son cou dans un geste brusque, relâchant mon emprise sur ce dernier.

Le retour de Priscilla me permettait d'envisager un retour auprès de Meave. Nous n'avions pas la même force, mais sa présence était plus que suffisante pour permettre à mes hommes de maitriser le groupe de bienfaiteurs. « Voodoo, tu es en charge, j'ai quelque chose que je dois aller finir. » Ma voix était bien portante. Je voulais m'assurer qu'elle m'avait bien compris. L'inverse n'était pas une option viable. Je fis volte-face afin de reprendre le chemin des escaliers qui m'avait conduit ici. Je freinai mon élan au moment où un justicier fit son apparition, tout droit sorti du sous-sol. L'homme ne m'avait visiblement pas encore vu. L'effet de surprise me permit de l'envoyer rapidement sur ses genoux. « Vous êtes tellement facile à éliminer. » Je portai mon poing vers le visage de l'homme afin de le faire souffrir avant d'en finir avec lui, mais ce dernier finit par disparaitre, comme s'il était un hologramme. « Je t'ai dit de ne pas te retourner ! » Mon regard se déplaça vers le côté opposé de la pièce. Évidemment qu'il avait trouvé Meave. D'ailleurs, ça expliquait sa disparition mystérieuse. Le justicier décida de profiter du moment de repos que la H'San Natall lui avait offert pour enchaîner un combo de coups que peu de personnes savaient faire. Suite à la rafale, mon corps fut entraîné dans une chute. Il ne m'avait pas fallu beaucoup de temps pour comprendre qu'il s'agissait d'un ancien agent d'argus. L'enchaînement nous avait été montré par nul autre que Kalen. L'homme ne m'avait sûrement pas marqué durant mon passage pour l'organisation, puisque sa voix ne m'avait rien dit. La séquence qu'il venait de faire, aidée du blackout offert par Meave, me replongea momentanément dans un souvenir.

| Un peu moins de cinq ans plus tôt. |

« Relève-toi... C'est peut-être un entrainement, mais j'en ai marre de te voir jouer le clown. Si tu n'es pas là pour être sérieux tu peux aussi bien partir. » Kalen n'en pouvait plus, je pouvais le voir dans son visage. Je venais de lui faire passer les deux dernières heures sur la même série de mouvements. Le chef d'escouade recula d'un pas afin de me laisser un peu plus de place pour que je reprenne ma position. « Cole, tu es le seul qui stagne en ce moment et je ne pense pas que tu ailles vraiment de la misère, alors vas-y montre moi ce que tu as dans le ventre. » Je levai les bras dans les airs, les positionnant devant mon visage, protégeant ainsi ma mâchoire. Ça faisait un bon moment que j'encaissai ses coups, je savais qu'il commençaient généralement avec une attaque au corps. Je rabattis son poing vers l'extérieur avant de débuter la séquence de gestes qu'il s'entêtait à me mettre en tête. Kalen s'échoua sous mes coups, posant un genou au sol. « Alors, c'est qui le clown maintenant. » Je portai le coup qui fit fléchir son autre genou, le menant face contre le sol. « J'imagine que tu veux qu'on recommence... » J'avais mis un peu plus de force qu'à l'habitude dans ce coup, je voulais qu'il s'en rappelle, qu'il y réfléchisse à deux fois avant de reprendre une nouvelle fois l'enchaînement. Kalen éjecta une petite quantité de sang qui s'était accumulé dans sa bouche, puis il leva la tête vers moi. « Oui on recommence, tu as hésité sur le troisième, je ne veux pas d'hésitation dans cette équipe. Tu hésites une seconde sur le terrain et qui sait ce qui peut t'arriver. »

Mon regard se tourna vers les autres présents pour l'entraînement, puis il s'arrêta sur Meave. Elle était la seule qui ne semblait pas juger ce que je venais de faire. Les autres affichaient tous un air surpris, laissant plutôt la petite voix dans leur tête dire que j'avais peut-être poussé légèrement la donne sur le dernier coup. Pourtant, il fallait être aveugle pour ne pas se rendre compte que c'était Kalen qui m'en demandait autant. Ma tête se balança doucement sur les côtés, pendant que je reportai mon attention sur mon ainé qui venait de reprendre sa position, annonçant le recommencement de sa voix grave.

Ses demandes commençait à m'exaspérer. Il savait très bien que j'avais acquis les connaissances qu'il demandait, mais il ne visait rien d'autre qu'un sans faute. Concentré sur le mouvement de ses jambes, je pris Kalen à contre-pied, l'envoyant au sol avec une ardeur incomparable. Tête contre le sol, Kalen releva légèrement sa tête pour m'offrir un petit sourire moqueur. « C'est tout ce que tu as... » Pour une raison qui m'était inconnue, sa provocation me monta à la tête, puis je m'élançai dans un geste qui aurait libéré une force suffisante pour lui briser la gueule. « Ça suffit! » La voix de Meave me ramena à l'ordre, tandis que Kalen disparut sous mon regard, m'amenant au sol à son tour, en utilisant une technique qu'il nous avait montrée quelques jours auparavant.

Retour au Présent.

La séquence qui venait de jouer dans ma tête s'était déroulée à vive allure, ce qui n'avait pas donné le temps au héros de m'attaquer à nouveau. Le corps de l'homme était redevenu visible à l’œil nu. Meave devait s'être enfuie ou du moins elle se trouvait à plus de dix mètres. Je me servis de mon avant-bras pour bloquer le coude descendant de l'homme, envoyant son bras vers la droite. La série que j'avais encaissée lorsque l'homme était devenu invisible m'avait fait mal. Je tentais tant bien que mal de replacer l'homme, mais en vain. Mon manque de force était facilement perceptible. Le héros devait avoir une force surhumaine pour m'avoir endommagé de la sorte. Je reculai en poussant avec mes pieds, prenant un peu de distance, évitant ainsi de rester à sa portée. L'homme se projeta dans ma direction avant de se faire frapper par un morceau de béton qui traînait près de moi. La douleur qu'il m'avait faite ressentir ne m'empêchait pas de me concentrer, ce qui lui valût cette attaque sortie de nulle part. Je m'approchai de l'homme, pour finalement poser un de mes pieds sur son torse. « Je sais que tu l'as aidée à s'échapper... dis-moi où est-elle allée ? » L'homme toussa avant de respirer difficilement sous la pression de mon pied. « Tu peux aussi aller en enfer Cash. » Le combat autour de nous s'était calmé. Les héros, comme mes hommes de mains, étaient pour la plupart couchés au sol. La majorité des personnes étaient inconscientes, mais les moins chanceux avaient payé de leur vie. Mon regard se plongea dans celui du héros couché sous mon corps. « Elle a vécu l'enfer, ça l'air que ça va être ton tour maintenant. » Mes yeux dévièrent vers Priscilla qui s'approchait tranquillement de moi. « Elle va finir par revenir pour eux, amènes les vivants dans les cellules. Pends les morts aux arbres dehors. »
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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyJeu 16 Avr - 4:28

The labyrinth of PainMeave Arrowood & Cole


J’aurais voulu rester, plus que tout. Rendre la pareille à ceux qui avaient mis leur propre vie en jeu pour me porter secours. Fuir ainsi ne me ressemblait pas et même s’il s’agissait de la meilleure chose à faire, chaque mètre franchi me détruisait un peu plus de l’intérieur. J’allais nous chercher des renforts pour solidifier notre position offensive, alors pourquoi avais-je la déchirante impression de les abandonner à leur sort? N’avaient-ils pas eux-mêmes l’intention de se replier dans les minutes qui suivent? Le justicier avait beau m’avoir affirmé qu’ils me rejoindraient d’ici peu, je savais au plus profond de moi qu’aucun d’entre eux n’allait mettre le pied dehors vivant. Et j’en étais responsable, du tout début jusqu’à la toute fin. Les atrocités qui avaient traversé mon esprit lorsque j’étais sous l’influence du gaz me firent l’effet d’un saut d’eau froide en plein visage. Mes pieds qui m’avaient rapidement guidée devant la rangée de moto noires garées à l’entrée s’enforcèrent dans le sol pour m’arrêter en pleine course. Ma tête tourna. Et s’il les achevait tous avant même que je n’ai la chance de revenir avec la cavalerie?

-Eh toi là-bas?! Les mecs, il y en a d’autres ici aussi!

Mon regard se posa sur l’un des chiens de Cole qui rameutait la troupe. Rapidement, une dizaine d’hommes pointèrent le bout de leur nez en réponse au beuglement du criminel. Désormais, je ne pouvais plus faire marche arrière et changer de plan. Si j’avais hésité à l’idée de rebrousser chemin quelques secondes plus tôt, passer au travers de la petite armée qui s’était désormais assemblée m’aurait coûté le peu d’énergie qu’il me restait, me rendant ainsi complètement vulnérable aux prochains ennemis sur lesquels je tomberais. Mon pied renversa violemment la totalité des motos sinon une que j’enfourchai avant de tourner la clef dans le contact. Le moteur gronda férocement. Je remontai la béquille d’un coup de talon, puis mis les pleins gaz pour m’élancer sur le chemin asphalté qui me mènerait à la rue principale. Les grilles menaçantes d’Arkham ne furent bientôt qu’un mauvais souvenir loin derrière moi.

Gotham était plongée à l’heure actuelle dans un silence morbide à en donner la chair de poule. Les cris de douleurs qui me martelaient plus tôt la tête avaient désormais fait place au chant des criquets tapis dans l’ombre. Il me fallut une bonne vingtaine de minutes pour atteindre ma destination. En cours de route, je m’étais assurée à plusieurs reprises de ne pas être suivie. C’aurait bien été le comble de mener aussi innocemment chez moi ceux que j’avais tenté de tenir le plus éloigné possible. J’avais ainsi fait quelques détours, puis abandonné mon véhicule de transport à deux coins de rue de ma résidence pour ne laisser aucun indice. D’un pas épuisé, j’avançais difficilement vers la porte de ma maison, le frottement de mes semelles contre le sol résonnant dans la nuit sombre. Je pouvais repérer au loin la petite lueur d’une chandelle qui traversait la fenêtre du salon. Qu’allais-je dire à Kalen? Comment allais-je lui annoncer cette nouvelle dévastatrice? Il en sera sans doute brisé, tout autant que je ne l’ai été lorsque Cole s’est retourné, là-haut, au sommet de ce maudit établissement. Ma main souillée par le sang et la saleté se posa sur la rampe blanche de l’escalier d’entrée. Mon pied leva lentement, atteignant à peine la prochaine marche que je montai péniblement. De simples marches représentaient désormais un obstacle de taille vu les multiples handicaps résultant de mes blessures. J'y étais presque. Je pris une dernière fois appui sur ma jambe blessée, aidée par ma prise sur la barre, mais mon corps céda à cet instant même, s’effondrant de tout son long sur le perron. Le vacarme incroyable que je fis capta l’attention à l’intérieur puisque la porte d’entrée s’ouvrit d’un coup, m’aveuglant ainsi avec l’éclat de lumière des chandelles du vestibule.

-Meave!

Sa voix m’apaisa instantanément, plus efficacement encore que n’importe quel antidouleur que l’on aurait pu m’administrer. Je levai les yeux vers lui, le visage à l’abri derrière la main avec laquelle je bloquais la source de mon éblouissement. Ses doigts gelés glissèrent doucement sur mes joues. Je pouvais voir son regard paniqué parcourir une à une mes blessures avant qu’il ne me prenne dans ses bras pour m’amener à l’intérieur.

-Il faut qu’on envoie des renforts Kalen. Ils ne vont pas tenir seuls.

-Fais pause une seconde! Tu as disparu du radar pendant plus de 48 heures. Tu n’arrives même plus à tenir debout. Qu’est-ce qui s’est passé???

Kalen me déposa délicatement sur le long divan avant de disparaître dans la salle de bain. Je me redressai difficilement, d’abord sur mes coudes, puis sur mes mains. Ça ne pouvait pas attendre. Il fallait qu’on envoie A.R.G.U.S. sur le terrain sans tarder. C’était maintenant ou jamais et il ne semblait visiblement pas saisir l’urgence de la situation.

-Tu ne comprends pas..! On n’a pas de temps à perdre avec tout ça! Contacte l’organisation et demande leur d’envoyer tous leurs hommes à Arkham.

Celui qui partageait ma vie réapparut dans mon champ de vision, faisant la sourde d’oreille sans le moindre remord. L’inquiétude, mais aussi l’agacement, se lisaient indéniablement sur son visage.  Rien que je disais semblait pouvoir le convaincre. Le contenu de la bouteille d’alcool qu’il tenait dans sa main se répandit sur la plaie par balle à ma jambe, m’arrachant au contact un cri que j’étouffai du mieux possible. Une minuscule voix incertaine se fit entendre du corridor.

-Maman…?

-Lily’ retourne te coucher.


-Kalen, j’ai besoin que tu entres en communication avec A.R.G.U.S.! Lui redis-je plus fort en saisissant sa main qui s’affairait à entourer la plaie d’un pansement compressif.

-Ce dont tu as besoin présentement Meave, c’est d’un médecin! Cria-t-il en repoussant la mienne.

Le ton gravement furieux qu’il prit déclencha chez l’enfant qui se lança sur moi une crise de pleurs incontrôlable. Je serrai la fillette dans mes bras en enfouissant mon visage dans ses cheveux. Je frottai tendrement son dos en jetant un regard à Kalen qui, pour une fois, laissa son air inébranlable de côté. Il devait avoir vécu l’enfer lui aussi, ici, à attendre que je revienne sans savoir quelle autre excuse sortir à sa fille pour justifier l’absence de sa mère. Nous avions tous les deux souffert d’une inquiétude dévorante pendant ce lapse de temps si court et si long à la fois. Comme lui, j’étais soulagée de savoir que nous étions tous sains et saufs, mais nos alliés là-bas avaient besoin qu’on leur vienne en aide.

-Je sais, mais on ne peut pas sortir. Pas pour l’instant… C’est trop dangereux. Promets-moi que tu passeras un coup de fil à Waller et que tu ne sortiras en aucun cas... Il vous cherche et je refuse de vous perdre tous les deux.


-Il nous cherche? Qui nous cherche? Mais enfin, qu’est-ce qui s’est passé là-bas?


Qu’est-ce que je devais lui dire?

-Je…

Comment devais-je lui dire?

-Meave! Dis-moi!
M’implora-t-il d’un regard désemparé.

Je n’avais tout simplement pas le choix. Il n’y avait absolument aucune bonne façon de le lui annoncer.

-C’est lui Kalen… C’est ton frère.


Je marquai un pause interminable, comme si les mots refusaient tout simplement de sortir de ma bouche...

-Cole est Grifter.

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MessageSujet: Re: Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]    Earth 44 Chapter II : The labyrinth of pain | Feat Cole Cash [Contenu explicite]  EmptyJeu 16 Avr - 8:33



Earth 44 Chapter II : The Labyrinth of Pain


Meave Arrowood et Cole Cash


Une autre victoire. Cette petite guerre improvisée s'était avérée coûteuse en effectif, mais au final, tout ce qui comptait réellement, c'était le résultat. Priscilla venait de finir de transmettre mes derniers ordres au peu d'hommes qui tenaient encore debout. La plupart prirent le chemin des cellules, alors que les autres quittèrent l'établissement, amenant avec eux les cadavres de nos ennemis. Les enjambées que j'avais faites en donnant mes dernières commandes m'avaient mené jusqu'à la faille qui avait permise à Meave de s'échapper. Mon regard s'était posé sur elle lors de mon combat contre l'un de ses alliés. Ma position précaire m'avait obligé à abandonner son cas, la laissant ainsi me filer entre les doigts.

« Tu sembles assez sûr de toi... dis-moi que tu as évalué l'option qu'elle ne revienne pas pour eux. » Je ne pouvais pas nier l'affirmation de ma collègue. Voodoo venait de me rejoindre au bord de l'ouverture. « Cole, tu dois être franc avec moi. Combien de chances as-tu eu de tuer cette femme sans l'avoir fait ? Elle a même réussi à s'échapper merde! Qui sait lorsqu'on la retrouvera ? » Mon regard fixé sur la grille qui fermait en temps normal l'accès au terrain de l'asile prit la direction de Priscilla. Le noir de mes pupilles interrompit la séance de questions de ma partenaire, forçant même cette dernière à se redresser légèrement. « Si tu la cherches comme tu as cherché son mari, tu ne la trouveras jamais. » Ma remarque venait d'atteindre son égo, je pouvais le dire simplement par l'air qui venait de prendre place sur son visage. La femme tourna doucement la tête afin d'éviter les couteaux que mes yeux lançaient. Disons qu'en ce moment, elle n'était pas vraiment bien placée pour me faire des commentaires sur mes méthodes, d'autant plus que j'avais réussi à briser Meave... Contrairement à elle et son équipe qui étaient revenues deux fois plutôt qu'une les mains vides. « Tout ce que je dis, c'est que tu aurais dû la tuer. Maintenant, elle reviendra avec des renforts. » Je fis quelques pas vers l'arrière avant d'effectuer un demi-tour sur moi-même pour finalement me rapprocher de l'escalier qui m'avait conduit à l'étage principal. Priscilla avait raison. Lorsque ma rivale des dernières vingt-quatre heures allait revenir, elle n'allait pas être seule. Nous avions peut-être capturé quelques uns de ses alliés lors du dernier combat, mais il restait encore des gros joueurs pour aider MadSense dans un assaut futur. « Peu importe ce qui a été fait, nous devons être prêts pour la prochaine fois. Ce n'est pas la grosse cavalerie qui s'est présentée ce soir et nos forces ont passé bien près d'être complètement dissipées. Une autre erreur de la sorte pourrait nous être fatale. »

Priscilla m'emboîta le pas, tandis que je pris la direction du bloc des cellules. Notre discussion avait laissé place à un silence, celui-ci parfois brisé par les ricanements de mes hommes encore vivants. Je n'avais pas encore décidé avec certitude ce que j'allais faire des collègues de Meave. Avec un peu de chance, l'un d'eux n'allait pas se montré aussi brave qu'elle et finirait par céder sous la torture. Au fur et à mesure que j'avançais vers le quartier d'enfermement, certains de mes adeptes décidèrent de suivre. Personne ne voulait rater la suite des choses. Au loin, nous pouvions déjà entendre les cris provenant des cellules. Certains gardes avaient sûrement décidé d'eux-mêmes qu'ils avaient le droit de torturer un peu plus les pauvres héros. C'est un de mes poings fermés qui fit s'arrêter le petit groupe qui me suivait. Mon attention venait d'être capté par la pièce où Meave avait subi les électro-chocs. C'est la couleur du sang sur la chaise qui l'avait maintenue captive qui avait attiré mes yeux. Un demi-tour me permit de faire face au groupe et à Voodoo. Je balayai les gens du regard avant d'arrêter ce dernier sur la femme qui m'avait sauvée lors du premier assaut de Meave. « Continue avec l'armée, je vais vous rejoindre. » La horde de monde continua son chemin pendant que je me glissais dans la pièce qui m'avait stoppé mon élan.

Rapidement, je me mis à observer chacun des éléments de la pièce. Deux corps se trouvaient encore sur les lieux, mais aucun d'eux n'était celui que j'aurais réellement voulu voir à ce moment précis. Le sang qui coulait doucement sur le cuir de la chaise attirait l'oeil. Outre les silhouettes, c'est la trace rougeâtre qui était la chose la plus visible. Il me fallut quelques temps pour me retrouver aux côtés de la chaise, mais qu'une seule fraction de seconde pour identifier les mots qu'elle avait décidé de me laisser. « Because he saw me. In a way you never did. » Visiblement Meave en savait encore moins qu'elle ne le croyait. « Si seulement tu savais Meave. »

| Il y a environ cinq ans. |

« Finalement, tu as décidé de laissé tomber le rôle du clown? Belle réussite cette mission Cole. » La voix de Kalen passait dans l'une de mes oreilles pour ressortir de l'autre. Mon attention était ailleurs. Mon regard était en fait rivé sur celle qui venait une fois de plus d'assurer mes arrières. Pendant un bref instant, je m'étais imaginé l'inviter pour un souper et le plus fou dans tout ça, c'était qu'elle avait accepté. Pour une raison que j'ignorais, cette simple vision venait de m'offrir le courage nécessaire pour faire le premier pas vers Meave. C'est la main de mon frère qui me sortit d'ailleurs de mon petit monde imaginaire. « Tu as compris ce que j'ai dit ? » Un petit hochement de tête accompagna mon approbation verbale. Il n'avait pas besoin de plus que ça. Il était heureux, j'étais heureux, tout le monde de l'équipe l'était, comme après chaque succès. Cette fois ne changeait rien. Mon regard suivit la sortie de Meave. Je m'empressai de fermer mon casier. « On se voit demain Kalen, je dois faire quelque chose d'important. » Avant-même que je puisse faire le tour de mon supérieur, son bras s'interposa, me ramenant doucement vers l'arrière. « Oh Cole, n'essaie pas avec Meave. Elle m'a dit qu'elle t'aimait pas. Bah en fait si, mais juste comme coéquipier. Elle ne sait pas comment te le dire d'ailleurs, c'est pour ça que je t'en parle. » Sa main tapota mon épaule à deux reprises, tandis qu'il m'offrit une fois de plus ses excuses. « J'espère que ça ne changera pas la dynamique que vous avez sur le terrain. D'ailleurs, nous allons la travailler lors de l'entrainement simulé en forêt qui arrive la fin de semaine prochaine. » C'est un petit voyage dans la tête de Kalen qui me permit de voir qu'il me disait la vérité. Tout d'un coup, le courage que j'avais récolté grâce à ma petite vision venait de s'envoler en poussière.

| Retour au Présent. |

Mes doigts passèrent sur le coulis de sang afin d'effacer le message que Meave m'avait laissé. Il faut croire que Kalen avait trouvé un moyen d'utiliser ses atouts à l'époque et ça lui avait une fois de plus rapporté ce qu'il voulait, Meave dans ce cas précis. Une vague d'énergie chamboula la pièce tandis que je refermais la porte derrière moi, reprenant le chemin des cellules. La rage de cette révélation pouvait se lire sur mon visage. Je m'avançai à toute vitesse en direction d'un des héros que nous avions capturés. Je pouvais sentir le Black Curate gagner en puissance à l'intérieur de moi. Chacune des nouvelles révélations concernant Meave faisait grandir un sentiment en moi, une rage qui se faisait consumée par la créature, la rendant de plus en plus forte. Je m'approchai de mon armée, avant de prendre la parole, hurlant pratiquement pour m'assurer que tout le monde m'entende parfaitement. « Je veux chacun de mes hommes dehors de la pièce sur-le-champs. » Je m'approchai tranquillement du héros qui m'avait fait face quelques instants plus tôt. « Je vais te donner la chance de sortir avec mon armée à condition que tu me dises comment... »Je fis une pause et levai les yeux dans les airs, sans prendre la peine de finir ma phrase.« À bien y penser, tu vas subir le même sort que chacun de tes petits amis ici présents. » Je fis quelques pas vers l'arrière pour me rendre finalement dans le poste de garde. La salle n'abritait désormais que des héros. « Soyez prêts à affronter vos pires peurs. » J'enclenchai un bouton qui relâcha une immense fumée verdâtre. Le gaz du Scarecrow, enfin ma version améliorée, allait tenir les héros occupés le temps que je regarde les caméras de surveillance. Après quelques minutes, je saisis mon téléphone pour appeler Voodoo. « Elle est partie sur une moto noire. Techniquement, il y a des répliques de celle-ci sur le gazon de l'asile. Prépare mes armes, nous partons à la chasse. »


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