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 Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood

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MessageSujet: Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptyMar 10 Mar - 5:19



Face à Face au nom du Diable.


Meave Arrowood et Cole Cash
« Agent Cash, vous êtes demandez. » L'homme n'eut pas le temps de finir sa phrase, ce dernier ayant été pris par une peur terrible, celle de la mort. Si cette peur l'avait trouvé, c'est parce qu'il était arrivé au mauvais moment. Personne ne lui avait jamais dit qu'il ne fallait pas déranger une personne qui était en train de jouer avec six fusils à la fois ? En fait, maintenant que j'y repense, ça serait normal que personne ne lui ait jamais dis, étant donner, qu'il n'y avait pas grand monde sur cette planète avec cette capacité. Heureusement pour lui, mon contrôle sur mon pouvoir devenait de mieux en mieux, ce qui lui avait permis de conserver la vie. Je me retournai vers l'homme qui m'avait interrompu durant ma petite séance personnelle, lui jetant un regard désapprobateur. « Vraiment, une personne me convoque et toi, tu te dis, je vais l'avertir pendant qu'il tient deux fusils et que quatre autres lévites littéralement en haut de sa tête. » Je laissai mon contrôle mentale sur les armes s'épuiser, ce qui eut pour effet de faire tomber les pistolets au sol. L'homme était encore sous le choc, alors que je m'avançai rapidement vers lui et vers la porte, pointant finalement vers le micro qui était positionné dans la pièce voisine. « Prochaine fois, rappel toi, il y a un micro, il va te garder en vie et en plus, tu pourras m'avertir que je suis convoqué... Par qui au juste ? » Mon ton de voix venait de changer tout d'un coup, comme si je venais de faire le lien qu'il n'y avait pas une multitude de personne qui pouvait me convoquer, restait juste à espérer que ça ne soit pas Waller. Mon espoir s'éteignit d'un seul coup lorsque l'homme prononça le seul nom que je ne voulais pas entendre. Mon regard se laissa guider vers le ciel, puis un long soupir trouva le moyen de s'extirper de ma bouche entrouverte.

Depuis mon arrivée chez A.R.G.U.S, je pouvais me vanter de ne pas avoir été trop convoqué par la directrice de l'organisation, par contre, je ne gardais aucun bon souvenir des fois que j'avais dû partager l'air d'une pièce avec elle non plus. C'est donc avec l'idée de partir en courant vers la sortie que j'approchais tranquillement vers son bureau. Une partie de téléphone arabe avait clairement eu lieu, je pouvais sentir les regards des autres agents se poser sur moi. Certains semblaient me juger pour des actions qui m'était toujours inconnu, alors que d'autres m'offrait des regards de sympathie. Je me raclai la gorge et je tentai de prendre une grande respiration, alors que mon poing droit entra en contact avec la porte fermée. La voix sévère de la reine blanche m'invita à entrer, m'indiquant de refermer la porte derrière moi. Mes yeux croisèrent ceux de la femme assise de l'autre côté de son bureau, mais fidèle à sa réputation aucun rictus ne se forma au niveau inférieur de son visage. « Agent Cash, je vous ai fait venir ici pour une mission importante, nous ne nous connaissons pas énormément, mais j'ai vu des vidéos de vous en salle d'entraînement et sur le terrain, je crois que vous serez bien placés pour accomplir cette tâche avec succès. » Je me laissai glisser légèrement dans mon siège que je venais à peine de prendre, suivant avec précision la trajectoire du dossier qui venait d'atterrir sur le coin bureau. « Vous trouverez toutes les informations que vous avez besoin dans ce dossier. La cible est prioritaire et doit m'être ramenés en vie, mais ne vous en faites pas, elle est sûrement en mesure de prendre plusieurs coups. » J'écoutais ce qu'elle disait, mais mes yeux étaient concentrés ailleurs, le dossier étant désormais ouvert entre mes mains. Je laissais mon regard parcourir les grandes lignes du document, répondant seulement avec des hochements de tête à celle qui s'adressait à moi. Après quelques secondes, je surpris la femme à l'aide d'un léger ricanement. « Vous pensez que je vais... » La femme coupa rapidement ma phrase, relevant le ton de sa voix pour sonner encore plus autoritaire. « Je ne pense pas, j'exige. Lors de notre première rencontre, je vous ai promis le Black Curate en échange de certaines missions, ça commence maintenant. Allez dehors de mon bureau. » Amanda Waller leva son bras, pointant la porte, retournant son regard vers les autres documents sur son bureau, ne m'offrant plus aucune importance.

Mon frère m'avait prévenu, en acceptant de travailler avec cette femme, j'avais accepté de vendre mon âme au diable. L'influence d'Amanda Waller lui permettait d'avoir ce qu'elle voulait et de savoir ce qu'elle voulait également. En d'autres mots, Amanda Waller est l'incarnation même de Big Brother. Rien n'est assez bien caché pour qu'elle n'en saches pas quelques choses et une fois de plus, elle l'avait prouvé en me remettant ce dossier. Selon le document, la jeune femme que j'allais devoir ramener dans les locaux d'A.R.G.U.S, était sur Terre depuis quelques semaines seulement et la voilà déjà dans le collimateur d'Amanda Waller, rien de très rassurant pour elle. Si chaque information du document était vraie, alors ma cible répondait par le nom de Meave Arrowood. Elle vivait du métier de barmaid et de tueuse à gage, elle n'avait pas vraiment perdu de temps pour une personne arrivée depuis seulement quelques dizaines de jours. Waller n'avait rien laisser au hasard dans ce dossier, elle avait fait placé un contrat sur la tête d'un homme d'affaire très reconnu à Gotham. Nul autre que le propriétaire des Knights de Gotham, Jax Payne. Payne est connu à Gotham pour son équipe de football, mais aussi pour ses quelques dossiers louches lié à la mafia. J'avais aucune idée du pourquoi, mais ça semblait être dans l'intérêt de Waller de voir Payne disparaître.

Le contrat sur la tête de l'homme allait être effectif dans quelques heures et Waller s'était assuré que la jeune tueuse à gages saute sur l'occasion de se faire quelques dollars. La façon qu'elle avait utilisée m'était inconnue, mais la directrice de l'agence gouvernementale m'avait assuré que ma cible allait se trouver au match des Knights ce soir, avec comme seul but de décrocher le lot rattaché à la demande d'assassinat. Ma mission était simple, je devais tester suffisamment la femme, histoire de bien valider les informations, puis je devais la neutraliser afin de la ramener en vie à Waller. Fallait croire qu'A.R.G.U.S, le Suicide Squad et les enfants terribles ne constituaient pas une assez grosse armée encore pour les besoins d'Amanda.

« Aller Cole, tu devrais déjà être partie. Putain, tu l’as mis où. Ah le voilà. » Me dis-je tout en déposant délicatement ma main droite sur le masque rouge qui recouvrait généralement mon visage lors de mes missions, puis d’un mouvement rapide, je le fis glisser dans ma poche intérieur gauche de mon petit veston marquer d’un insigne de l’agence. Une dernière petite vérification vite faite alors que mes mains parcourues l’entièreté de mon corps. Quelques chargeurs bien camouflés, deux pistolets positionnés à l’arrière de ma veste, les deux étant déjà préalablement remplis de munitions. Une veste anti-balle était dissimulé par mon chandail de couleur noir. J’étais prêt à remplir ma part du contrat que j’avais signé avec le diable, il me fallait juste me rendre au Knightsdome Complex et trouver la femme en question. Payne n’allait pas être dur à trouver, ce qui allait grandement facilité mes recherches de ma dite cible.

Une dizaine de minutes me séparait du complexe sportif des Knights, tout allait commencer très vite, mais la seule chose qui occupait présentement mon esprit n’était pas cette Meave, mais plutôt ma haine contre celle qui se décrivait comme rien d’autres que ma patronne. En mentionnant la créature qui avait tué ma femme, Waller savait très bien qu’elle n’aurait pas de misère à me faire plier et à avoir ce qu’elle voulait une fois de plus. Le fait que j’étais focuser sur la haine que je ressentais présentement, ne me fit pas remarquer la courte durée du trajet. Une vérification supplémentaire avant de sortir de la voiture, puis je pris finalement le chemin des portes d’entrée du stade. Une fois de plus l’influence de Waller pu se faire ressentir, alors que je passai les portes sans même me faire questionner par rapport à mes armes. De l’autre côté des grandes portes vitrée, Jax Payne était prêt à me recevoir. Alors là, je ne m’attendais pas à ça. « Vous êtes sûrement l’homme envoyés par Amanda Waller, elle m’a contacté plus tôt dans la journée, elle m’a informée du contrat sur ma tête, je suis juste heureux de pouvoir compter sur argus pour ma protection ce soir.» L’homme me tendit la main, alors que j'essayais d’avoir l’air le moins surpris possible. Waller m’avait encore caché des trucs, elle ne m’avait pas dit que j’allais être le garde du corps… En même temps, ça ne faisait que me faciliter la vie en ce moment alors, je ne pouvais pas trop chialer. « Le plaisir est pour moi M.Payne. » Dis-je en suivant l’homme, tout en affichant un léger sourire au coin de mes lèvres. L’homme avançait rapidement vers l’ascenseur, suivit par d’autres hommes qui semblaient être ses invités de la soirée. Je leur permis de prendre un peu d’avance, utilisant ma mission comme justification pour la distance que j'imposerais entre nous. L’ascenseur nous mena à l’étage de la loge du président. Une grande salle qui faisait pratiquement le tour complet du terrain. Des murs gris et or, afin de représenter les couleurs de l’équipe locale. Plusieurs paquets de tables et de chaises, quelques bar et un paquet d’employés afin d’éviter les déplacements pour le propriétaire ou ses petits copains. Même dans mes rêves les plus fous, mon appartement ne serait jamais aussi luxueux que cette place.

Le match était sur le point de commencer, les gens prenaient de plus en plus place dans les sièges de l’aréna, étant tous plus prêts les uns que les autres à encourager leur équipe préférée. Tout semblait assez calme pour le moment, aucun signe de la jeune femme, il me restait à espérer que Waller n’allait pas s’être trompée. Mon regard se baladait sur le terrain qui était situé à quelques pieds plus bas de notre position quand le riche homme d’affaire vint poser sa main sur mon épaule. « Dites-moi, quand j’avais parlé avec Amanda, elle m’avait dit qu’elle envoyait deux agents, votre collègue Arrowood n’a pas changé d’idée, j’espère. » Mon regard changea lorsque j’entendis ce nom. Une autre surprise bien cachée de Waller. Après tout, elle ne voulait pas vraiment protéger Payne et elle voulait s’assurer que tout soit propice pour que je ramène la femme dans nos locaux alors j’aurais dû m’y attendre. Waller m’avait offert comme garde du corps et elle avait trouver un moyen de faire entrer la tueuse sans que celle-ci n’aille de problème à la sécurité. Meave devait seulement attendre en ce moment l’heure fatidique, celle de l’ouverture du contrat, ce qui allait arriver d’une minute à l’autre.

Je me contentai de le rassurer, en l’informant que ma collègue allait être présente sous peu. Ça ne servait à rien de lui dire que ma dite collègue était en fait celle qui allait essayer de le tuer. L’homme me remercia, puis retourna vers sa place, ramassant un cocktail au passage. Mon attention n’était désormais plus dirigés vers la partie, mais vers l’heure, qui venait de tomber directement sur l’heure exacte de l’ouverture du contrat. Je me devais de rester vigilant, la chasse était commencer.
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MessageSujet: Re: Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptyMer 11 Mar - 4:16

Feat Cole CashFace à face au nom du diable

Moi qui croyais que la température allait se réchauffer plus tard en soirée, je m’étais sérieusement gourrée. Soyons francs, si on m’avait dit qu’il allait geler à ce point-là sur Terre, j’aurais peut-être considéré l’option de rester sur Titan. Bon, il y avait quelques problèmes assez considérables avec ma planète natale ou plutôt avec ses habitants, mais au moins mourir de froid n'en était pas un. D'un air visiblement agacé, je refermai mon manteau de cuir d’un geste brusque avant de jeter un coup d’œil à mon cellulaire. 19:03. Il allait sérieusement falloir me donner un coup de pied au cul dépêcher si je ne voulais pas manquer l’ouverture… de la chasse. C’était quand même assez ironique que le contrat débute au même moment que le match de football. Le payeur devait avoir un sacré sens de l’humour. Plantée devant le grand complexe sportif de Gotham, je pouvais déjà constater la foule qui se formait rapidement devant l’entrée du stade. Un lieu bourré de monde qui hurle à tue-tête. La testostérone allait définitivement être au rendez-vous. Charmant....

Pourquoi avais-je accepté ce job? Eh bien, il y a une petite histoire derrière tout ça.  

Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood Captur11
Gotham City Lounge, jeudi soir

«Miss Arrowood?»

Je levai instantanément les yeux du Cuba Libre que je préparais pour poser le regard sur mon interlocuteur. Peu de gens connaissaient mon nom, la majorité s’en tenant plutôt à "la fille du bar qu’il faut pas chercher". Je fis glisser le verre d’un geste rapide jusqu’au client qui s’impatientait à ma gauche alors que je m’occupais à détailler l’étranger. Homme mi-quarantaine n’ayant visiblement pas eu une bonne nuit de sommeil depuis des siècles, regard désenchanté, cheveux gris, costume noir coincé, cravate triste, petit insigne sur la poche droite… Un flic? Non. Un autre enquêteur privé? Non, toujours pas.

«Qui demande?» Répondis-je finalement en posant mes deux mains sur le comptoir entre nous, un rictus au bord des lèvres.

L’inconnu ne sembla pas trop faire attention à ma question et se contenta de sortir de son veston un dossier beaucoup trop gros pour avoir été confortablement rangé là. Il le posa devant moi avec soin.

«Nous avons eu vent que vous vous adonniez à un passe-temps assez… lucratif, dans vos moments libres. Peut-être que cette offre pourrait susciter votre intérêt?» Continua-t-il d’un ton monotone tandis que j’ouvrais la filière pour y trouver la fiche descriptive d’un pseudo-mafieux à l’allure peu recommandable. «Il s’agit d’une mise à prix qui sera effective à partir de vingt heures tapantes demain. La cible sera présente au complexe sportif à ce moment-là, entourée bien sûr de plusieurs autres personnes. Nous avons fait quelques arrangements qui faciliteront votre tâche. Vous n’avez qu’à mentionner votre nom à l’entrée et vous devriez pouvoir atteindre votre cible sans  embuche. Vous pouvez constater à la somme faramineuse qu’il s’agit-là d’une certaine urgence... Nous avons besoin que cette affaire soit réglée et ce, le plus rapidement possible… Histoire de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier, le contrat sera aussi ouvert à tous. J’espère que ça ne vous pose pas problème?»

«Vous ne m'avez toujours pas dit qui vous êtes...Et si vous êtes si pressés dans le temps, pourquoi attendre à plus tard avant d’ouvrir la chasse?»

L’homme en costard se contenta de m’adresser un sourire dénudé d’expression en hochant la tête. Sans même daigner m'éclairer sur toute cette histoire, l'étrange personnage se retourna et se dirigea vers la sortie.

«Je ne vous ai même pas dit si j'allais ou non accepter votre job...!»

«Bonne soirée, Miss Arrowood» Répondit-il seulement avant de disparaître.

What the... Il y en a vraiment de tous les genres à Gotham.

Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood Captur11

Donc voilà où j’en étais, attirée dans tout ce bordel pour une simple question d’argent. Quoi d’autre? N’étant pas une mordue de football, j’aurais sans doute eu mieux à faire de mon vendredi soir, mais une femme doit bien payer ses comptes, non? Et puis, éliminer une cible aussi importante en public était un nouveau défi que j’étais curieuse de relever. Résolue à m’occuper de cette affaire en deux temps trois mouvements, je m’approchai d’un pas désormais un peu plus motivé vers ce qui s’annonçait pour être une partie assez turbulente.

Devant moi, les gens s’étaient amassés en tonnes dans les différentes lignes qui menaient à la sécurité. Mesure de précaution j’imagine, quoi que complètement inutile quand on y pense bien. L’homme qui m’avait informé du contrat m’avait précisé que j’allais pouvoir passer sans même être arrêtée par la sécurité. À quoi donc cela servait-il de fouiller les gens si on laissait tout bonnement passer ceux qui étaient dangereux? Enfin, ça allait être un jeu d'enfant et je ne pouvais pas vraiment m’en plaindre. Ceci étant dit, mon élan de positivisme fut rapidement freiné lorsque je remarquai un insigne qui me disait sérieusement quelque chose, là, sur le blouson de l’homme qui se dirigeait vers la même file que moi. Ou est-ce que j’avais vu ce logo déjà… Ah merde oui, je me souviens! Hier, sur la poche de l'homme à cravate! Eh bien, eh bien... Mais qu'est-ce que tu fais là toi? Je plissai les yeux en mordant ma lèvre inférieure pour retenir un sourire amusé. Sois je devenais parano, soit il y avait définitivement quelque chose de louche dans l'air.

Je ralentis le pas, suffisamment pour laisser le temps à l'homme et deux autres personnes de se mettre en ligne. Je m'y plaçai aussi discrètement en m'assurant de passer sous le radar de celui qui avait maintenant capté mon attention. D'une main, je sortis mon cellulaire et ouvris une page internet. Google. "Groupe de stalkers creepy à Gotham". Google images. "Insigne Gotham". Bon, je sais, c'est assez vague comme recherche, mais qu’est-ce que j'étais censée écrire d'autre? Je sais aussi que j'aurais peut-être dû faire mon enquête hier soir, mais la brillante idée ne m’était venue qu'à ce moment-là. Je parcourus quelques pages de résultats en gardant toujours une partie de mon attention sur les faits et gestes de l’homme plus loin. Puis je trouvai finalement le dit-logo. A.R.G.U.S? Arg-quoi? Advanced Research Group Uniting Super-Humans. Une organisation gouvernementale. M’ouais, pas fan. Disons seulement que j’ai eu des expériences peu chaleureuses avec ceux qui dirigeaient les H’San Natall et le gouvernement ici ne semble pas bien différent, si ce n’est que le titre qu’on leur donne. Same shit, different context. Conclusion : Mauvais signe. Le porteur de mauvais présage venait d’ailleurs de traverser la sécurité en éclair, rejoignant un autre homme qui l’attendait de l’autre côté. Tiens, la tête mise à prix.

«Vous êtes sûrement l’homme envoyé par Amanda Waller, elle m’a contacté plus tôt dans la journée. Elle m’a informée du contrat sur ma tête, je suis juste heureux de pouvoir compter sur argus pour ma protection ce soir.»

Je ne pus m’empêcher de lâcher un rire en entendant les paroles de Payne. Rire on ne peut plus subtil (Alerte au sarcasme ici) qui, heureusement, fut couvert par le brouhaha ambiant. Attendez. Laissez-moi faire un résumé de la situation pour être bien certaine de comprendre ce qui se passe : La cible, qu’on me demande de tuer, est déjà au courant du contrat, qui n’est d’ailleurs même pas encore ouvert, et le payeur, qui est celui qui veut qu’on élimine la cible, envoie des hommes protéger la fameuse cible en question… C’est bien ça, right? Quel enfoi***. Parfait. J’ignore qui est ce mystérieux payeur, mais s’il veut jouer, alors jouons. I'm in.

«Le plaisir est pour moi M. Payne.»

Les hommes s’éloignèrent tandis que mon tour vint de passer à la sécurité. Je regardai celui qui s’apprêtait à me fouiller et penchai la tête sur le côté en lui accordant un regard qui voulait en dire long sur l’erreur qu’il s’apprêtait à faire. Je n’étais pas exactement certaine de quels arrangements le soi-disant payeur s’était occupés, mais j’espérais sincèrement qu’il avait vraiment eu l’intention de me faciliter la vie, car autrement, j’allais déclencher une énorme réaction avec ce que j’avais sur moi.

«Meave Arrowood…?» Tentais-je avec un air impassible qui dissimulait du mieux possible une incertitude. À ces mots, l’homme se recula presque aussitôt et m’ouvrit le chemin sans poser de question. Au moins, c’était déjà ça. J’avançai de quelques pas pressés et m’arrêtai pour regarder au loin les deux individus suivis des invités les accompagnant. Bon, comment j’allais m’y prendre…

Je n’eus pas à réfléchir longtemps sur le problème lorsque je vis l’un des invités faire signe aux autres qu’il allait soulager une envie pressante. Tu parles d’un hasard, c’était bien trop beau pour être vrai… Enfin, je n’allais pas non plus passer à côté de l’occasion. Je marchai donc au bar près des toilettes et commandai deux bières. Une fois les bouteilles en main, je pris la direction des toilettes des hommes et poussai la porte d’un coup de pied pour y entrer. Quelques hommes me regardèrent confus et quittèrent la pièce sans trop oser faire de remarques. J’imagine que ce devait être l’effet de mon air au naturel mauvais. Ma victime, ayant terminé son urgence aux urinoirs le dernier, se retourna et sursauta à ma vue, lui aussi visiblement perturbé par la présence d’une femme. Voyons. Il prit immédiatement le chemin vers la sortie, mais fut brusquement arrêté par ma main que je posai sur son torse.

«Oh non, pas toi chou.»

D’un geste violent, j’envoyai mon point frapper contre son visage, celui-ci tombant à la renverse sur le dos, bien sonné. Inconscient, mais encore vivant, donc arrêtez vos jugements. Je versai le contenu des deux bières sur le pauvre homme et posai le corps des bouteilles par terre, dont l’une dans sa main. Prenant une seconde pour contempler mon art, j’haussai les épaules en affichant une mine satisfaite. Ça allait faire l’affaire. Rappelez-vous les enfants, l’alcool ça peut faire des dommages irréparables.

Sur ce, je me rendis rapidement à l’ascenseur. J’avais assez perdu de temps comme ça. Je regardai mon cellulaire une dernière fois pour voir l’heure. 19:40. Mais qu’est-ce que j’allais faire des vingt prochaines minutes? Je levai les yeux au ciel en adoptant un air exaspéré. Allez, ressaisis-toi un peu! Quelques secondes plus tard, la petite cloche m’indiqua que j’étais finalement arrivée à la loge du président. J’esquissai un faible sourire impatient et fis face aux portes qui s’ouvrirent sur la salle luxueuse.

«Y’avait une foutue file aux chiottes, c’était pas possible. J’aurais dû attendre d’être en haut.»

Je m’avançai vers les autres personnes présentes, y compris la cible et l’agent d’A.R.G.U.S. Je m’assis près de Payne, la chaise à ses côtés étant libre, et fis signe à l’un des employés de m’amener un verre. D’une oreille attentive, j’écoutai les invités  autour de la grande table de verre échanger sur le match qui s’apprêtait à commencer.

«Dites-moi, quand j’avais parlé avec Amanda, elle m’avait dit qu’elle envoyait deux agents, votre collègue Arrowood n’a pas changé d’idée, j’espère.»

Je m’assurai de demeurer concentrée sur les échanges insignifiants des individus autour. J’avais très bien entendu les mots de Payne, mais si je réagissais moindrement à ceux-ci, ma couverture allait être foutue. Voyez-vous, les gens présents autour de moi n’avaient à l’heure actuelle aucune idée de qui j’étais. C’était ça la magie du Sense Alteration. Je peux influer sur ce que voit et entend autrui. Je peux aussi m’amuser avec un tas d’autres sens et de perceptions, mais pour l’instant j’avais seulement besoin de passer inaperçue. Les personnes ici présentes entendaient et voyaient donc le pauvre homme ivre du premier étage, probablement encore dans les vapes. Du moins, tant que ceux-ci restaient dans un certain périmètre. 10 mètres pour être exact. Logiquement, les employés en dehors de ce rayon voyaient donc ma vraie personne, eux et les caméras de sécurité qui étaient installées un peu partout autour. Or, Payne ne semblant pas alarmé par ma présence en raison de mon influence, les employés n’y voyaient que du feu et n’en faisaient pas tout un plat. Enfin, j’écoutai l’agent d’A.R.G.U.S. rassurer le mafieux en buvant une gorge de mon whiskey. L’homme revint s’asseoir à mes côtés, cocktail en main, alors qu’il sortait son cellulaire de son autre main libre.

«Laissez-moi tout de même passer un coup de fil à la sécurité en bas, histoire de m’assurer que ces imbéciles ne retardent pas votre collègue inutilement.» Dit-il en mettant le son sur haut-parleur.

Oh-oh. Je rebus une graaaande gorgée.

«Comment puis-je vous aider M. Payne?»

«J’attends encore une de mes garde du corps. Arrowood d’A.R.G.U.S.. Vous ne seriez tout de même pas en train de la retenir?»

«Donnez-moi un instant M. Payne, je vais vérifier immédiatement.» répondit la femme en mettant le président sur attente.

Je levai les yeux sur l’horloge au-dessus de nos têtes. 19:59. Sérieusement?

«Merci pour votre patience Monsieur. Je suis navrée, mais Mme Arrowood est arrivée en même temps que M. Cash et certains collègues me confirment qu’ils ont vu Madame monter à votre loge…»

20:00

Je calai mon verre d’un coup sec et le déposai brusquement sur la table dans un bruit sourd. Promptement, je me relevai en faisant renverser la chaise derrière moi. L’agent qui regardait l’heure avec appréhension une fraction de seconde plus tôt tourna la tête en ma direction. Nos regards se croisèrent tandis que je laissais "tomber" mon déguisement. Je lui adressai un bref clin d'oeil. Malheureusement pour lui et heureusement pour moi, j’étais beaucoup plus proche de Payne qu’il ne l’était. Je posai hâtivement mes deux mains sur les côtés de la tête du mafieux et la retournai dans un craquement inquiétant. Le haut du corps de l’homme tomba lourdement sur la table tandis qu’une panique générale s’installa. Au moins, le boulot était fait. Restait juste à sortir d’ici vivante.


En parlant de survie, quelques-uns des invités venaient tout juste de sortir des armes, bien décidés à venger leur ami. Ou sauver leur peau, je n’étais pas exactement sûre. On fit feu en ma direction, en toutes les directions en fait, me donnant tout juste le temps de pousser la table sur le côté et de m’accroupir alors que plusieurs balles se logèrent dans la vitre derrière moi. Quelle galanterie. Je sortis mes lames et fronçai les sourcils, énervée. Ne pouvaient-ils pas me laisser faire mon foutu job en paix? Je me concentrai un instant sur mon pouvoir de sorte que ceux autour commencent à entendre de nombreux coups de feu. D’abord occupés à chercher la provenance de ces tirs ou à prendre couvert, ces derniers cessèrent une seconde l’assaut, opportunité que je saisis pour lancer deux de mes lames, l’une vers l’agent d’A.R.G.U.S. plus loin alors que l’autre transperça la poitrine d’un des tireurs. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase pour les lâches courageux qui, sans doute par crainte de recevoir une balle imaginaire ou un autre projectile, filèrent dans l’ascenseur avec le reste de la gente, employés compris. Je me relevai lentement jusqu’à être complètement redressée, le silence s’imposant désormais autour de l’agent et moi. Tous deux immobiles, lui quelques mètres plus loin, nous nous fixâmes l’un l’autre sans un mot, sans un bruit. Un cadre plus au loin finit par tomber de lui-même. Donc…?

Réaction de Meave:

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MessageSujet: Re: Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptyJeu 12 Mar - 0:43



Face à Face au nom du Diable.


Meave Arrowood et Cole Cash
Dans quoi je m’étais encore mis les pieds ? L’idée aussi de travailler pour cette organisation, que dis-je, pour cette femme. La simple idée que je relevais désormais des ordres d’Amanda Waller me donnait le goût de vomir. Cette femme n’avait qu’un but dans la vie et ce n’était clairement pas de gagner le prix nobel de la paix. Plus souvent qu’à son tour, elle prenait le masque du mal incarné et ne semblait pas se soucier de ce que les gens pourraient dire, si ça venait à ce savoir. Car évidemment, chacune de ses actions était faite dans la plus grande discrétion, n’ayant jamais réellement la signature officielle de la femme. Le meilleur exemple qui me venait en tête en ce moment, ce contrat qui venait à peine d’ouvrir. Décider d'arriver à ses fins, Waller avait créé de toute pièce la mise à prix, puis m’avait mandaté comme garde du corps, tout ça pour obtenir une soi-disante chasseuse de primes. Qui de censé ferait tout ça ? Non, mais pour vrai. Si avant il m’arrivait d’en douter, désormais j’étais persuadé plus que jamais, Amanda Waller représente une menace. Possiblement même une plus grosse menace que plusieurs des êtres qui sont enfermés derrière les barreaux des prisons les plus reconnus du monde.

Mes yeux furent témoins du changement d’heure, le contrat était dorénavant ouvert. Peut-être que j’aurais dû faire plus attention à ce qui m'entourait, dont Payne d’ailleurs. L’homme avait repris sa place à quelques tables de moi, visiblement stressé de la situation qui se dessinait tranquillement. Je n’avais pas trouvé la façon de lui dire que j’étais venu en solo et que le nom qu’il avait mentionné, était en fait celui de la personne qui allait le guider vers son dernier souffle. Ça n’était pas à moi de lui dire, d’autant plus que lui dire aurait constitué une trahison aux yeux de Waller. Peu importe ce que je faisais ce soir, Waller avait été claire. Jax Payne devait mourir ce soir, son heure était venue. Avant même que je n’aille le temps de m’adresser à celui qui bénéficiait de ma protection, l'assassine apparu sous mes yeux, m’offrant un léger clin d’œil au passage. Suite à son battement de paupière, Arrowood profita de sa proximité avec Payne afin de poser ses mains fermement contre la tête de l’homme, effectuant un mouvement sec qui brisa le cou de ce dernier, qui s’écroula sur la table.

L’effet de surprise que cause la chute du corps de Payne, créa une vraie panique générale. La plupart des invités prirent la direction de l’ascenseur, ne cherchant pas à savoir la raison du pourquoi, ce qui comptait réellement à leurs yeux, c’était de survivre. Après tout, qui pouvait réellement confirmer que la seule victime de cette petite mission, allait être l’homme d’affaire. Une fois la foule légèrement dissipée, mon regard dévia vers les criminels de bas niveau qui comptait maintenant s’en prendre à celle qui avait causé cette confusion. Les hommes de la mafia, qui faisait des affaires avec l’homme désormais mort, sortirent leur arme cherchant qu’une chose, la vengeance. Les balles se mirent à siffler rapidement dans la pièce, toutes diriger vers la meurtrière. En temps normal, je n’aurais pas pris le côté de la femme, du moins, pas dans cette situation, mais là, c’était différent, je n’avais pas vraiment le choix. L'assassine avait de bons réflexes. D’un geste rapide, elle fit basculer la table, prenant couvert derrière celle-ci. Figé un peu plus loin, l’un des hommes me fit un signe, voulant dire que j’étais le prochain sur la liste si je ne bougeais pas sur le champ. Contrairement à ce qu’il croyait, car oui enfoiré je t’entends, je n’étais pas rester figé sur place à cause de la peur, mais plutôt car je n’avais strictement rien à foutre de ses cons, tout ce qui comptait désormais, c’était que cette fille reste en vie et qu’elle termine sa soirée dans une pièce sécurisée chez argus. Je commençai à m’approcher tranquillement, quand je dus esquiver une lame qui venait dans ma direction, gracieuseté de la taupe cacher derrière sa table. Mon mouvement me permit de prendre connaissance de l’évolution de la situation. L’homme qui m’avait jadis fusiller du regard était maintenant couché au sol, percé d’une lame, bien bon pour toi, tandis que les autres prirent leurs jambes à leur cou, tentant tant bien que mal de sauver leur peau en entrant dans l’ascenseur qui était déjà trop plein.

Quelques choses ne marchaient pas en ce moment. Je pouvais encore entendre des bruits de tirs, je pouvais entendre chaque impact et pourtant depuis la fuite des hommes, qui étaient présent avant l’ouverture du contrat, j’étais le seul à tenir une arme dans mes mains. Du moins une arme à feu, car la femme devait être encore armé aussi. Ça ne trompait pas, ce genre de bruit, je pourrais les reconnaître des mille à la ronde, mais comment expliquer les bruits et ce que je voyais réellement. Ma mémoire ne me jouait pas de mauvais tour, il n’y avait rien dans son dossier qui parlait d’illusion, que ça soit visuel ou auditive. Waller m’avait lancé dans la gueule du loup et le loup était bien plus dangereux que ce qu’il voulait réellement laisser paraître. Incertain de mes mouvements, j’avançais à pas de souris vers celle qui était connu comme étant la cible de ma soirée. Ma course s'interrompra, alors que les bruits de feu s’éteignit. En une fraction, la pièce était passée d’un champ de bataille à une bibliothèque. Le silence était devenu roi, tandis que la femme se releva de derrière son bouclier improvisé. Nos regards se croisèrent, puis le silence persista. Je restai concentré sur elle, ne voulant pas rater aucune de ses manœuvres. J'inclinai le bout de mon canon, qui jusqu’à présent était encore relevé en direction de Meave. Ça allait être plus facile de l’approcher si elle nous croyait dans la même équipe. Aucun des deux ne semblait vouloir briser ce silence, comme si la personne qui allait le faire, allait aussi repartir vaincu au terme de la soirée. L’absence d’effet sonore fut finalement coupée par un cadre qui glissa du mur, s’écroulant au sol. La chute de l’objet séparé nos regards pendant un bref moment, avant que nous pupilles reprennent le focus qu’elles avaient avant la distraction.

«Une bonne chose de fait, il était laid cadre. Je me retiens depuis tanto de pas tirer dedans.» Je laissai glisser légèrement mes pieds vers l’avant, ne voulant pas faire de mouvement trop brusque. Il y avait trop de choses qui restait pour le moment inexplicable. « J’ose imaginer que tu es Arrowood. Tu sembles plus grande que sur ta photo.» Non mais, il fallait bien détendre l'atmosphère. Je relevai mon fusil, freinant sa course au niveau du cadavre de Payne, puis je laissai mon doigt pousser la détente, tirant ainsi sur l’homme. « Double-Tap. Waller n’avait pas tout mis dans son dossier sur toi, mais elle ne se trompait pas quand elle disait que tu étais dangereuse. » Un autre pas vers elle, sembla la faire reculer légèrement. Je n’avais pas besoin d’être télépathe pour savoir ce qu’elle pensait en ce moment. Meave ne pensait qu’à s’enfuir, ce qui était tout à fait normal d’ailleurs. Elle avait rempli sa part du contrat, les caméras allaient valider sa version des faits, et ce, même si une de mes balles allait être retrouvée dans le corps de l’homme. Malheureusement pour elle, je ne pouvais pas la laisser partir. Sa fuite voudrait dire un échec et donc moins de chance pour moi de retrouver le Black Curate.

J’avais l’avantage en ce moment, je connaissais des choses d’elle, contrairement à ses connaissances de ma personne. Dans son dossier, ses réflexes avaient été vantés et sa petite démonstration avec la table m’avait d’ailleurs permis d'approuver l’information. Par contre, jusqu’à quel point ses réflexes étaient-ils bons ? L’élan rapide de mon bras me permit de diriger une balle dans sa direction, balle qu’elle n’aurait aucune difficulté à esquiver, du moins selon moi. Non ce qu’elle allait avoir plus de misère à esquiver, c’était la table qui se mit à bouger comme par magie, glissant dans ses jambes, la faisant tomber. Une expression de satisfaction prit place sur mon visage alors que je continuai de réduire la distance entre la tueuse à gage et moi. « Alors, selon ma description de tâche, je dois te tester. » Je braquai mon arme à nouveau vers elle « Show me your move honey. » Je n’allais pas tirer pour la tuer, mais peut-être la blesser un peu. Ça n’était pas préciser nul part qu’elle devait être encore intact lors de son arrivée chez argus.  Chaque pression de mon doigt contre la gâchette de mon fusil allait relâcher une nouvelle balle, elle allait devoir bouger vite si elle ne voulait pas être touchée. Sept balles avaient quitté mon chargeur et aucune n’avaient touchés la cible, elle était forte, je ne pouvais plus dire le contraire. Alors que j’allais m’approcher encore plus pour amener l’affrontement au corps-à-corps, le bruit de l’ascenseur retentit, brisant la concentration que j’avais. Mes yeux changèrent de direction pendant quelques secondes, alors que les portes de l’ascenseur semblaient vouloir s’ouvrir. Si Waller avait rendu l’offre publique, alors n’importe qui pouvait se tenir debout derrière ses portes.
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MessageSujet: Re: Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptyJeu 12 Mar - 6:31

Feat Cole CashFace à face au nom du diable
J’avais encore du mal à saisir les humains. Sérieusement du mal. Or, je ne pense pas que la faute me revenait cette fois-ci. L’homme devant moi était juste… Étrange. Ouais. Venant de moi, ça n’était vraiment pas à prendre à la légère.  Lorsque celui-ci m’avait fait la remarque totalement hasardeuse sur le cadre, j’étais même allée jusqu’à détourner mon attention vers l’objet en question tant je n’étais pas certaine du pourquoi il s’était attardé sur un détail aussi insignifiant dans une situation aussi délicate que celle dans laquelle nous étions. Est-ce que j’avais manqué un chapitre?

«J’ose imaginer que tu es Arrowood. Tu sembles plus grande que sur ta photo.»

Ma photo? Quelle photo?  Un sourcil rondement arqué et un point d’interrogation visiblement étampé dans le front, je suivis du regard les moindres mouvements de l’homme qui baissait l’arme plus tôt braquée sur moi.  Tiens, j’avais oublié de considérer cette variable dans mes calculs. Moi et les maths.  Mon regard se déplaça sur le canon du révolver qui pointait à l’instant sur le cadavre de ma victime. Un coup de feu retentit, me faisant sursauter de confusion.

«Double-Tap. Waller n’avait pas tout mis dans son dossier sur toi, mais elle ne se trompait pas quand elle disait que tu étais dangereuse.»

Bon, pause. Qu’est-ce qui se passait ici? Ma cible était morte, le spectacle était fini, je n’avais désormais qu’à toucher la prime et rentrer chez moi. Alors pourquoi est-ce que j’avais l’impression que le plus chiant était encore à venir? J’aperçus l’homme se rapprocher à nouveau vers moi, ce qui me fit reculer par réflexe. Oula, c’est qu’il était un peu trop entreprenant le jeune homme. Je posai mes deux mains sur les dagues rangées derrière mon dos, inclinant la tête sur le côté d’un air pas très réjoui. L’homme releva aussitôt le bras et enligna l’arme à feu en ma direction. Je sautai sur le côté en dégainant, terminant agilement mon élan en une simple roulade. Un genou à terre, je tournai la tête vers celui derrière moi. Il ne m'était pas vraiment passé par la tête que ce dernier déciderait de refaire la déco et fut quelque peu surprise lorsque je failli me manger du mobilier en pleine gueule. Je me relevai assez hâtivement, mais eus peine à éviter la table qui me percuta, me faisant tomber à la renverse. J’arrêtai ma chute en m’appuyant sur mes mains puis me réfugiai de nouveau derrière la table de verre au travers de laquelle je transperçai l’homme du regard. That little…

«Alors, selon ma description de tâche, je dois te tester.» lâcha mon assaillant en repointant son gun en ma direction.

Bordel. J’ai besoin d’un verre de vin.

«Show me your move honey.»

Un premier coup de feu se fit entendre, la balle percutant la vitre qui craqua de bord en bord. Ma barrière n’allait pas résister bien plus longtemps. J’allais devoir trouver un moyen pour me sortir de ce calvaire. Certes, je pourrais tout simplement me résoudre à tuer le jeune homme, mais je doute que mon payeur serait enclin à me donner la prime par la suite et je voulais mon putain de fric. Je me focussai une seconde sur mes sens, tout juste le temps d’amplifier ma vision et d’entendre le deuxième tir de l’homme qui fit éclater la vitre de la table. D’un bond, je me relevai et envoyai valser l’une de mes dagues vers le canon du revolver. L’homme fut un peu plus pressé que moi et tira de nouveau, ce qui fit dévier ma lame, mais aussi la balle qui se logea dans le mur à ma droite. Toujours aussi rapide sur la gâchette, il tira de nouveau à quelques reprises tandis que je m’étais élancée contre toute attente vers lui, glissant sur mes genoux afin d’esquiver les balles qui sifflèrent au-dessus de ma tête. À quelques centimètres de ma nouvelle cible, je me redressai promptement alors que celui-ci déviait son attention vers l’ascenseur. S’il y avait bien une chose que les miens avaient souligné chez moi, c’était mon focus inébranlable. J’avais beau de ne pas être aussi forte ou rapide que les autres H’San Natall, lorsque j’avais quelque chose en vue, je restais fixée sur cet objectif, quand bien même il y aurait eu un cataclysme à côté. J’esquissai un sourire alors que mon visage rencontra le sien, ses yeux occupés une seconde de trop par l’arrivée de l’homme que j’avais plus tôt terrorisé dans les toilettes. J’assénai un violent coup de genou au ventre de ce dernier et avançai d’un pas, mon adversaire ayant reculé à l’impact.

Ce John Doe n’était pas à prendre à la légère. Déjà qu’il semblait pouvoir faire joujou avec les objets, il était aussi un sacré bon tireur. Je ne serais donc pas surprise qu’il ait plus d’un tour dans son sac et devait par conséquent m’en débarrasser au PC. Je posai mes deux avant-bras aux extrémités de son bras gauche levé, l’un du côté droit et l’autre du côté gauche, avant de les ramener violemment dans leur direction opposée, de sorte à plier le bras dans une direction qui n’était pas très…habituelle. Le coude de l’homme craqua, quoi que pas suffisamment à mon goût. Son humérus ou son olécrâne. Sans doute les deux. Le coup n’avait rien cassé. Fracturé, évidemment, mais pas cassé, ce qui était assez surprenant vu la force que je venais d’y mettre. Une résistance surhumaine peut-être? Était-il non seulement humain alors? Peu importe, ça n’était vraiment pas le moment de se poser des questions existentielles. Au moins, l’agent avait lâché son arme, qui était en chute libre vers le sol. Je m’accroupis et saisis le revolver de ma main libre pour poser le canon sur la rotule de sa jambe droite. J’appuyai sur la gâchette, faisant retentir un bruit assourdissant. Bon, ça allait l’occuper un moment, non? Je me relevai à nouveau et reculai pour imposer une bonne distance entre nous, menaçant de loin le nouvel arrivant. Je tirai quelques balles, aucune n’atteignant sa cible. Bordel que j’étais mauvaise avec ce machin. Le spectateur appuya frénétiquement sur le bouton de l’ascenseur qui referma lentement ses portes.

«Je ne vais normalement pas aussi loin au premier rencard, mais tu es mignon alors j’ai fait une petite exception pour toi. Sens-toi choyé.» Dis-je en ramenant mon attention sur l’agent d’A.R.G.U.S. un sourire charmeur aux lèvres. «D’ailleurs, j’ignore si c’est moi qui ne saisis pas très bien vos coutumes, mais habituellement d’où je viens, on se présente avant de tirer sur quelqu’un. Enfin, clash culturel j’imagine.»

Je demeurai sur mes gardes malgré tout. Ça n’était certainement pas le moment de devenir arrogante et de se manger un autre meuble dans la tronche par manque de vigilance. Je fis tourner la lame qu’il me restait entre mes doigts. Un tic que j’avais quand j’étais plus ou moins sur les nerfs. Je continuai de scruter l’homme devant moi qui restait immobile, peut-être un peu trop absorbé par la petite blessure que je lui avais faite. Je dandinais deux trois fois sur place, histoire de lui donner le temps de se remette de ses états d’âme et de reprendre où on en était. Visiblement à court de patience, je levai les yeux au ciel en abordant un air provocateur.

«C’est peu galant de faire attendre les besoins d’une demoiselle, jeune homme.»


Réaction de Meave:

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MessageSujet: Re: Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptyVen 13 Mar - 3:08



Face à Face au nom du Diable.


Meave Arrowood et Cole Cash
Une seconde, un délai parfois si court et d’autre fois si long. Bon nombre de choses peuvent arriver durant ce laps de temps. Cette soirée était d’ailleurs la preuve de ce fait absolue. Tantôt, mes oreilles entendaient des bruits qui n’avait aucune cohérence avec les images que mes yeux voyaient, puis la seconde suivante, tout était arrêté. Un autre exemple valide pourrait aussi être ma perte de contrôle. J’étais en avantage avant que le bruit de l’ascenseur vienne troubler ma concentration. Mon entraînement aurait dû m’éviter de faire ce genre d’erreur, je parle bien sûr de celle de perdre mon focus. Une erreur que j’allais devoir payer assez vite. Mon regard qui était tourné vers les portes de l’engin mécanique, finirent par revenir à l’ordre, retrouvant la cible que je n’aurais jamais dû perdre des yeux, suite à l’approche de l’assassine. Avant même que je n’aille le temps de créer une défense adéquate, la femme me coupa le souffle, en faisant monter son genou, contre mon estomac dans un élan violent. Ce coup allait certainement laisser une marque. Le coup me fit reculer de quelques pas, puis j’essayai de profiter de cette nouvelle distance créée entre elle et moi pour retrouver mon souffle.

Mes pensées étaient floues et pourtant, ce n’était qu’un coup dans l’estomac. Mon manque de concentration plus tôt venait de me coûter cher. Arrowood sembla comprendre mes difficultés respiratoires du moment et décida donc d’en profiter une fois de plus. Dans un mouvement rapide, elle fit quelques pas vers moi, avant de saisir mon bras gauche avec ses avants-bras, forçant ensuite mon bras à prendre une direction qu’il ne pourrait pas prendre en temps normal. Une personne normale aurait, sans l’ombre d’un doute, subit une cassure du bras, mais heureusement pour moi, je n’étais pas une personne normal. Grâce à mon niveau de résistance, ce qui aurait dû être un bras cassé, allait se transformer en bras fracturé. Rien qui allait réellement me faciliter la vie en gros. La fracture de mon humérus causa la chute de mon arme, mais je devais avouer avoir autre chose en tête présentement. Le souffle que j’avais jadis perdu me revenait sur le champ, mais je trouvai la force de retenir le cri que je voulais exprimer, me contentant de gémir férocement, tout en gardant mon regard focuser sur la femme. Cette soirée était vraiment pénible pour le moment et juste au moment où je croyais que rien ne pouvait être pire, la femme venue d’ailleurs posa ses mains sur mon revolver, l’appuyant ensuite sur la rotule de ma jambe droite, puis elle enfonçant la détente, laissant une balle sortir du canon.

Avec un peu plus de contrôle sur la situation, ainsi qu’une plus grande distance, j’aurais facilement fait dévier la trajectoire de la balle, la dirigeant vers le mur ou encore mieux vers la tireuse elle-même, mais cette fois la distance entre le fusil et ma jambe était trop minime. Si j’avais réussi avec brio à étouffer mon cri quelques secondes auparavant, cette fois-ci l’histoire était différente. La douleur était insoutenable. Certes, une fois sortie de cette place, j’allais trouver un moyen de récupérer rapidement de cette blessure, que ça soit grâce à Analia ou encore grâce à Emp, l’homme qui m’avait déjà sauvé une fois lorsque j’avais été kidnappé par les Deamonites.

Je sondai ma mémoire, je devais trouver une façon de prendre l'avantage, et ce, même si l’affrontement semblait déjà perdu d’avance. Je n’avais pas eu beaucoup de temps pour étudier le dossier de la femme originaire de H’san Natall. La demi extra-terrestre devait bien avoir une faiblesse, quelques choses que je pourrais facilement exploiter. Je continuais de me poser des questions à moi-même, cherchant la réponse qui allait me sortir de la merde. Je me surpris même à penser qu’il aurait été mieux qu’elle vienne de Krypton, après tout, ça l’aurait été simple, des poings américains orné de Kryptonite et des balles forgés dans la même roche verte. Bien que je cherchais le moyen de la vaincre dans ma tête, je refusai de reproduire la gaffe qui m’avait conduit à ce moment, gardant mes yeux fixés sur celle qui avait pris ses distances. J’avais totalement oublié l’ascenseur, mon cerveau ne voulait rien voir d’autre que cette femme, mais je remarqua quand même son changement de cible, ainsi que les tirs qu’elle avait manquée, alors qu’un homme chercha à s’enfuir, ce dernier réalisant vraisemblablement qu’il n’était pas la bienvenu dans la lucrative loge du Knightsdome Complex.

C’est avec un fusil pointé dans sa direction que l’homme appuyait sur le bouton, afin que les portes se referment l’épargnant ainsi d’une mort quasi-certaine. En fait, il serait déjà mort, si seulement la femme avait non seulement le moindre talent avec une arme à feu. Disons que le seul tir qu’elle avait réussi était celui qu’elle aurait dû rater, soit celui dans ma rotule, mais en même temps comment elle aurait pu le raté ? L’idée d’utiliser ma télékinésie sur les portes d’ascenseur m’était passer à l’esprit, mais je décidai plutôt d’utiliser les précieuses secondes de répit que j’avais pour trouver la réponse qui venait pourtant de me sauter au visage. Un léger sourire, mélangé avec un petit rictus de douleur s’installa alors sur mon visage. J’avais trouvé la solution, bien qu’elle n’allait être que temporaire. Avoir reçu l’ordre de la ramener morte ou vive, la solution aurait été permanente, mais je devais respecter le contrat. Outre ses excellents lancés avec ses dagues, la femme ne semblait pas à l’aise avec les distances. Voilà, ça me revenait, c’était écrit pourtant noir sur blanc dans le rapport. La tendance de ma rivale était de pratiquement toujours amener le combat au corps-à-corps, je me devais donc de créer une distance suffisante entre nous, ce qui ferait basculer la balance à nouveau de mon côté.

Je serra les dents alors que j’essayais de retrouver mon équilibre, en poussant légèrement dans ma jambe gauche, offrant ainsi une petite période de pause à ma jambe qui avait été victime d’une balle. Pour le moment, c’était pratiquement impossible que je me relève, je poussa alors mon corps dans la direction opposée à celle de la femme armée. Son petit moment de folie avec l’homme de l’ascenseur venait de se finir et elle rapporta donc son attention sur moi. «Je ne vais normalement pas aussi loin au premier rencard, mais tu es mignon alors j’ai fait une petite exception pour toi. Sens-toi choyé.» Je pouvais voir la satisfaction sur son visage, alors qu’elle continua à me faire part de ses états d’esprit, tout en prenant des airs assez séduisant. «D’ailleurs, j’ignore si c’est moi qui ne saisis pas très bien vos coutumes, mais habituellement d’où je viens, on se présente avant de tirer sur quelqu’un. Enfin, clash culturel j’imagine.»

Je me demandais si je devais vraiment embarquer dans son petit jeu. J’étais supposé faire quoi ? Me présenter et ensuite lui demander une chaise roulante en guise de preuve de bonne foie de sa part. Je la regardais dandiner sur place, c’était sûrement explicable par la lame qu’elle faisait tourner dans l'une de ses mains, ayant toujours mon arme dans l'autre. Je ne pouvais pas rester là, je ne pouvais pas mourir de cette façon, en fait si je pouvais mourir comme ça, mais pas sans offrir au moins une adversité digne de Cole Cash. Elle semblait s’impatienter, elle voulait de l’action et de l’action elle allait avoir. Pour certaines personnes, l’action agit comme une essence, un carburant. Pour eux, si il n'y a pas d'action, alors la vie semble banale et sans but. Meave Arrowood semblait faire partie de ce groupe de personne et heureusement pour elle, je faisais partie de cette catégorie également.  

Elle était immobile à son tour, comme si elle attendait patiemment que je trouve la force de me relever, et ce, malgré la blessure qu’elle m’avait infligé à la jambe. Je n’arrivais pas à calmer mon esprit, c’était impossible pour moi de rentrer dans sa tête en ce moment, j’allais devoir le faire à l’ancienne, que je le veuille ou non. C’est en serrant les dents que je m’aventurai dans une manœuvre qui me permettrais d’être droit, n'appliquent toujours pas une pression immense sur ma jambe amocher. Je saluai sa patience dans ma tête, il me restait juste à espérer qu’elle n’avait pas attendu tout ce temps pour simplement me renvoyer au sol, alors que je m’approchai tranquillement du but. Il me fallu trouver appuie sur une table pas très loin pour finalement être debout, mais hey l’important, c’est le résultat non ? « Pour toi, c'est Grifter et crois moi princesse, si tu aimes ça quand ça fait mal, alors prépare toi à avoir la soirée de ta vie. » Je retrouvais peu à peu mes esprits et mon petit côté baveux en même temps. « Tant que tu n’es pas collé contre une autre partie de mon corps pour me tirer, je n’ai rien à craindre à ce que j’ai pu voir. » Je ne pouvais pas laisser sous silence son manque de pression. Un sourire s’étira sur mon visage, alors que je décollai ma main de la table qui me servait de béquille. La moindre pression sur ma jambe me faisait grimacer, j’allais devoir faire sans. C’est donc avec une jambe légèrement soulevée dans les airs que j’allais entamer ce combat contre la H’san Natall.

J’observais ce qui nous entourait, ce n’étaient pas les objets qui manquaient pour m’aider, mais la perte de ma jambe et de mon bras m’avait légèrement touchée à l'orgueil. Elle bougeait vite et frappait fort, mais je voulais lui prouver qu’elle n’était pas la seule à être capable. Gagner un combat au corps-à-corps, avec mes blessures, ça relèverait d’un miracle ou alors il s’agit simplement d’un beau défi. Je devais trouver un moyen de la rapprocher de moi, sans pour autant perdre mon équilibre. Je n’avais pas vraiment le choix d’être un unijambiste en ce moment, en fait, j’avais le choix, soit je me battais avec une jambe dans les airs ou alors ma force de frappe était nul autre que mon bras fracturé. Une chose était certaine, elle savait ce qu’elle faisait et ce n’était pas une bonne nouvelle pour moi.

Ma position n’était pas idéale, si j’utilisais ma télékinésies pour la rapprocher de moi, alors elle allait être à bout portant et n’allait surement pas manquer sa cible, mais si je restai immobile encore plus longtemps, alors elle allait finir par utiliser les armes qu’elle tenait entre les mains et je n’étais pas réellement dans une posture favorable pour l’esquive. La meilleure chose que je pouvais faire, c’était lui faire perdre le contrôle de ses armes, avant de la rapprocher. Mon cerveau se mis alors au travail, puis quelques chaises se mirent à voler dans sa direction. Elle avait beau être capable d’éviter la majeur partie des contacts, l’une des chaises arriva dans son angle mort, puis la frappa de plein fouet au niveau du bras, forçant ainsi la perdre du fusil, lui laissant tout de même son arme de prédilection entre les mains. Je devais me faire à l’idée, cette soirée n’allait pas être de tout repos. Une nouvelle commande de mon cerveau sembla la forcer à s’avancer vers moi, mais en réalité, c’était plutôt un paquet d’objet qui la poussait dans le dos, le fait qu’elle soit encore un peu ébranlée par l’attaque surprise de la chaise, facilitait d’ailleurs la tâche des objets. Je la voyais de plus en plus près de moi, j’allais devoir être plus rapide qu’elle maintenant. Je me préparais à l'attaquer, cherchant encore une façon d'éviter le contact certain de sa lame, quand notre combat fut une fois de plus vulgairement interrompu par des bruits d'arme à feu.

J’aurais pu gager sur une hallucination auditive, mais l’arrivé de la horde d’agents de sécurité me fit rapidement comprendre que ce n’était pas le cas. Une fois Meave suffisamment près de moi, je la plaquai contre le sol, faisant malheureusement entrée sa dague dans mon chest. Une nouvelle coupure, pourquoi pas, c’est exactement ce que j’avais besoin et en plus la lame était rentrée assez profondément. Je me retrouvais malgré moi coucher par-dessus la femme. Je souris bêtement avant de retrouver ma lucidité. Les hommes s'approchaient rapidement de nous, j’allais devoir la protéger, quoi qu’elle semblait bien s’y prendre. D’un mouvement sec, je fis sortir la lame, avant de me laisser tomber sur le côté, libérant ainsi Meave du poids de mon corps. « Tu es chanceuse, je n’ai pas le droit de te laisser mourir, tu devras donc être gentille et m’aider avec ses imbéciles, mais ne t’en fais pas, je t’ai promis de la souffrance tantôt et ce n’était pas juste pour moi, ton tour viendra. » Je n’attendis pas son accord, j’attirai une arme qui traînait au sol vers moi, restant couché derrière le peu d’obstacle qui nous séparaient des hommes en noir, puis je me mis à avoir le feu dans leur direction, il me restait juste à espérer que la femme allait trouver un moyen de coopérer.
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MessageSujet: Re: Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptyVen 13 Mar - 23:07

Feat Cole CashFace à face au nom du diable

«Pour toi, c'est Grifter et crois-moi princesse, si tu aimes ça quand ça fait mal, alors prépares toi à avoir la soirée de ta vie.»

«Awn, Griftou, c'est une promesse j'espère?» lâchais-je en lui renvoyant un sourire arrogant à souhait.

«Tant que tu n’es pas collé contre une autre partie de mon corps pour me tirer, je n’ai rien à craindre à ce que j’ai pu voir.»

Je tiquai lorsqu'il me nargua sur mon talent, ou plutôt mon remarquable manque de talent. Heureusement pour lui qu'il avait une belle gueule, autrement je lui aurais foutu mon pied en plein visage. Voyez-vous, il est vrai que le combat à distance n'était pas vraiment ma tasse de thé.  Je l'avais appris à mes dépends lors d'une chasse banale il y a de cela quelques jours : Les armes à feu que l'on retrouve sur Terre, elles ne fonctionnent pas exactement de la même manière que celles avec lesquelles on m'a formée. Résultat : J'avais failli y laisser ma peau cette nuit-là et bien que je respire encore aujourd'hui pour raconter l'histoire, ma dignité s'était pris un train à pleine vitesse. Je baissai les yeux sur la jambe qu'il maintenait levée, sans doute pour s'épargner une douleur insupportable. Mon sourire revint peu à peu alors qu'une pensée me traversait l'esprit. Savez-vous à quel point il est chiant de garder son équilibre quand on tient sur une seule patte ? Il faut absolument garder le focus sur un point fixe pour éviter de se ramasser sur le derrière. Vous savez sans doute où je veux en venir... Le spectacle pourrait devenir assez divertissant si j'y ajoutais mon petit grain de sel. Tristement, je n'eus pas l'occasion de mettre mon plan à exécution, les chaises se remettant à voler dans tous les sens à la poltergeist. For fuck's sake.

J'évitai quelques projectiles lancés en ma direction, allant même jusqu'à botter l'un d'eux vers l'unijambiste. J'osais espérer que la chaise l'envoie par terre, mais je fus déçue de constater qu'il avait encore la force d'esquiver malgré son handicap. Un sifflement se fit entendre derrière moi, comme si un objet quelconque fendait l'air. Je tournai brusquement la tête sur le côté et remarquai une autre pièce du mobilier qui fonçait dessus. Mon mouvement sur la gauche fut peu concluant, ne m'empêchant pas de me faire percuter au niveau du bras. L'arme que je tenais vola, mais ce petit détail était le dernier de mes soucis maintenant que je me faisais pousser par je ne sais trop quoi. La force en question m'avait rapprochée dangereusement de l'agent. Je saisis fermement ma dague pour me positionner en offensive. La cloche de l'ascenseur sonna une nouvelle fois. Quoi encore ? Celle-ci fut rapidement suivi de nombreux coups de feu qui me firent détourner le regard. J'avais beau avoir une concentration d'enfer, il restait que je n'étais pas non plus ignorante des dangers qui me guettaient. Bref, la sécurité débarqua en trombe sur les lieux, n'attendant pas pour tirer en notre direction. Comme j'allais pour m'accroupir, je fus contre tout attente plaquée par Griftou qui m'entraîna au sol avec lui. Ma tête heurta le plancher, ce qui me fit légèrement grimacer. Mon air souffrant ne demeura pas longtemps, bien vite remplacé par une mine faussement gênée par la situation que j'exagérai avec plaisir. L'homme ressortit ma dague de son torse, faisant ainsi couler quelques gouttes de sang sur ma peau, puis celui-ci s'allongea à mes côtés, visiblement un peu amoché.

«Tu es chanceuse, je n’ai pas le droit de te laisser mourir, tu devras donc être gentille et m’aider avec ses imbéciles, mais ne t’en fais pas, je t’ai promis de la souffrance tantôt et ce n’était pas juste pour moi, ton tour viendra.»

Il se mit dès lors à répondre aux assauts de nos adversaires communs, tirant quelques balles en leur direction tout en s'assurant de garder couvert.

«Tu sais comment parler aux femmes.»

Je restais a allongée au sol à l'abri derrière le champ de bataille qu'on avait créé avec la déco.  Mon regard posé sur le plafond, j’écoutais les coups de feu. Ils devaient bien être une dizaine, voire une vingtaine et ils étaient salement bien armés. Si ma mémoire était bonne, l'ascenseur était à moins de dix mètres de distance de nous, d'où la raison pour laquelle j'avais réussi à duper tout le monde en débarquant ici. Or, ça ne voulait pas pour autant dire qu'ils s'étaient plantés devant l'entrée pour tirer. Peut-être que certains d'entre eux s'étaient dispersés plus loin, en dehors de ma portée. Je n'avais définitivement pas envie de m'y risquer, encore moins de me manger une balle. Il allait donc falloir faire le point là-dessus. Je pris une grande inspiration, puis levai rapidement la tête pour déterminer la distance qui nous séparait des tireurs. Les balles sifflèrent aussitôt et je me repliai au sol, évitant de peu l'une d'elles qui m'érafla l'oreille au passage. Je sursautai, visiblement en rogne. Comme de fait, certains agents étaient à une quinzaine de mètres de distance. Trois ou quatre si je ne me trompe pas. Les autres, dénombrés à une dizaine, s'avançaient de front. Ils tentaient surement de nous entourer en prenant les précautions nécessaires pour ne pas se faire avoir par surprise. Malin. Par chance, la majorité d'entre eux étaient suffisamment proches pour me permettre d'utiliser mes pouvoirs. Sauf que...J'hésitais fortement.

Mon regard se posa sur mon allié-ish qui s'affairait à contre-attaquer. Si j'utilisais mes capacités, j'allais assurément me retrouver dans la merde une fois ces idiots tués. En même temps, je n'avais pas non plus l'intention de crever ici et il n'y avait pas une mer de solutions. Bon, je n'avais pas le choix. Je tapai de frustration sur le sol. Résignée à finalement m'y mettre, je levai mon autre bras en l'air et fis une rotation rapide de la main.

«Lights out sweethearts!»

La pièce fut plongée dans une obscurité totale, tant pour les tireurs qui s'approchaient que pour moi et Grifter. Les seuls qui y voyaient encore clair dans cette histoire étaient les tireurs qui demeuraient en dehors du périmètre. Dans une confusion totale, les hommes touchés par l'anomalie cessèrent l'assaut une fraction de seconde, laissant l'opportunité à mon camarde de peut-être me filer un coup de main si cela lui disait. Bon, dans le noir, c'était un peu moins évident, mais vous savez ce qu'on dit : Beggers can't be choosers. Je fermai les yeux (ce ne me sert à rien de les garder ouverts en fait) et me concentrai sur mon pouvoir. Les tireurs commencèrent à entendre des murmures autour d'eux, comme si une femme disparaissait et réapparaissait constamment à différents endroits. Le corps de sécurité commença à s'affoler et, n'ayant visiblement pas un entraînement adéquat, refirent feu, cette fois-ci vers la provenance des murmures. Quelques cris se firent entendre parmi les bruits sourds. Des corps tombèrent lourdement au sol. À nouveau, je refis un geste de la main, cette fois-ci en sens inverse. Le jour revint comme par magie, et ceux encore en vie dans la zone regagnèrent la vision. Enfin, presque tous ceux dans la zone. J'ouvris de nouveau les yeux pour constater sans surprise que tout autour de moi était désormais embrouillé. Je saisis à bout de bras ce qui me semblait être une chaise et la ramenai vers moi pour la décapiter d'un coup de pied. Le dossier en main, je me redressai à genoux en postant mon bouclier devant moi. Quelques ombres tenaient encore debout, la majorité reposant sans vie au sol. De l'autre main, je lançai ma dernière dague sur la silhouette la plus éloignée, l'arme s'enfonçant dans le bas de son corps, possiblement sa cuisse. Pour votre information, je visais le cœur, mais on allait faire avec.

«Fais-moi signe quand tu seras prêt à m'aider. Prends ton temps hein, rien ne presse.»

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MessageSujet: Re: Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptySam 14 Mar - 2:54



Face à Face au nom du Diable.


Meave Arrowood et Cole Cash
Je pouvais sentir mon sang couler sur le sol, à un certain point, j’en venais même à me demander si j’allais réussir, non seulement à ressortir de cette place en vie. Coucher au côté de celle qui m’avait mis dans ce fâcheux état, je me mis à ouvrir le feu en direction des agents de sécurité qui était sortie de l’ascenseur, gardant une oreille attentive pour Meave. Je ne voulais pas avoir à me battre sur deux fronts. Je n’avais pas la force en ce moment pour le faire et ni l’avantage du nombre. Je cherchais tant bien que mal, à conserver une position qui me permettait de tirer sur les hommes et tout en restant camoufler au maximum derrière les chaises et les tables qui formaient un mur la tueuse à gage et moi. Je n’avais pas le choix de tirer pour tuer, car si ce n’était pas mon objectif, c’était clairement celui de nos assaillants.

« Tu sais comment parler aux femmes. »

Je devais rester concentré, mais sa petite remarque me fit légèrement sourire. Je lui offris un ricanement, ainsi qu’un sourire en coin, basculant doucement ma tête vers l’arrière, m’assurant ainsi qu’elle sache bien que j’avais aimé sa remarque, puis je repris ma position, tout en continuant de tirer les hommes qui tentaient de nous entourer. Ils étaient beaucoup trop nombreux pour le nombre de balles que j’avais à ma disposition. Dans la vie, il y a la catégorie expert au tir et il y a dieu suprême du fusil, un peu comme dans le film Wanted sortie en 2008. Grâce à mes pouvoirs, je pourrais tuer plusieurs hommes avec une seule balle, mais ma concentration était pas à son top en ce moment. Merci Meave, note que c’est de ta faute si tu ne sors pas d’ici vivante. Encore une fois, j’étouffai ma pensée, ne voulant pas la provoquer. Elle n’avait rien fait encore pour m’aider, mais son petit commentaire me laissait croire qu’elle avait remarqué qu’elle n’avait pas mille solutions, hors la provoquer pourrait simplement lui faire changer d’idée.

Le son d'un chargeur vide me fis longuement soupirer, j’étais désormais à sec, notre vie reposait sur les épaules de la femme qui venait à peine de frapper au sol. Elle avait possiblement reconnu le bruit qui signalait la fin de mes attaques. Si tel était le cas, je pouvais la comprendre de frapper, mais je devais avouer que j’aurais largement préféré qu’elle trouve un moyen de taper dans la gueule des abrutis plus loin, plutôt qu’elle martèle ses poings contre le sol. Il me restait plus qu’à lancer le fusil sur nos rivaux, espérant créer une diversion, ce qui pourrait peut-être aider ma partenaire à agir. J’espérais qu’elle n’avait pas décidé d’abdiquer et que frapper le sol était sa façon de m’avertir. Si c’était le cas, je serais extrêmement déçu, l’escroc en moi s'aurait fait avoir par une montagne de papier, rien de très gratifiant.  

« Lights out sweethearts ! » Mais comment elle venait de faire ça ? Dites-moi pas que Waller m’avait envoyer aux trousses d’une homo-magi. Je ne voyais pas d’autre explication pour le moment. En fait, je ne voyais juste plus rien. Les quelques mots prononcés par l’originaire de Titan, la planète des H'san Natall, eu pour effet de plonger la salle jadis éclairé par les néons extrêmement trop lumineux du plafond, ainsi que par ceux positionner de l’autre côté des immenses fenêtres, dans le noir total « Putain, mais c’est quoi qui vient d’arriver ? » Dis-je à voix basse en cherchant du bêtement à poser mon regard sur la femme. Je n’avais jamais perdu l’usage de mes yeux, c’était donc un réflexe pour moi d’essayer de la regarder. « Lumos ! Et voilà que j’apprends qu’Harry et la bande m’ont toujours mentis. » Peu importe ce qu’elle venait de faire, je n’allais pas vraiment pouvoir être utile sans mes yeux. Lord Emp m’aurait conseillé de prendre une chance et de me lever, de me faire confiance, mais pour des raisons évidentes ce n’était pas forcément la meilleure des idées.

J’avais assuré la première partie de cette alliance, je comptais maintenant sur elle pour faire sa part, d’autant plus que comme par magie elle venait de nous couper d’un sens très important, surtout pour un tireur comme moi. Il m’était impossible de trouver une chose pour focuser et mon incapacité à voir les choses qui m'entourent présentement rendait ma télékinésie plus dangereuse qu’autre chose. Heureusement, la fréquence des sifflements de balle qui passaient en haut de nos têtes avait légèrement diminué, ce qui me permit d’essayer une chose totalement stupide. Tranquillement et avec une certaine difficulté, je glissai mon corps légèrement vers la gauche, me rapprochant doucement de l’emplacement d’un des cadavres de mafieux qui traînait au sol. L’impact d’une balle dans le corps que je venais d’atteindre me fit légèrement sursauter, mais je trouva quand même l’arme de l’homme, refaisant maintenant le chemin, mais à sens inverse. Si je n’avais plus mes yeux, je pouvais quand même compter sur mes autres sens. Je pris une grande respiration, levant le fusil dans la direction qu’occupaient les hommes avant que tout devienne noir. Je devais me concentrer sur les sons autour de moi. Mon doigt effectua la pression nécessaire afin d’éjecter un projectile, conservant ma concentration sur les sons que j’entendais, ainsi que sur les battements de mon cœur. Il me fallait juste en toucher un, après ma confiance serait gonfler à bloc et je serais pratiquement aussi menaçant qu’avec mes yeux, enfin, c’est ce que j’allais me laisser croire. Tout d’un coup la situation retourna à ce qu’elle était auparavant, alors que les bruits de tirs reprirent de plus belle, me forçant à reprendre couvert derrière les objets qui traînait au sol. Au loin, je pus reconnaître le son de l'affaissement de plusieurs corps contre le sol. La voilà la partie d’elle que j’avais vue plutôt, son petit côté combatif. Elle avait probablement profité de l’obscurité pour se rapprocher des hommes et les assassiner avec la dague qu'elle m’avait gentillement planter dans le corps, malgré elle.

D’un coup, les lumières regagnèrent en intensité, me causant un éblouissement dont je m’aurais bien passé. Rapidement, mes paupières firent quelques battements, cherchant à s’adapter au retour de l'éclairage. Une fois, l’habitude reprit, je tournis la tête, afin de voir Meave en train de fracasser une chaise, l’utilisant ensuite comme bouclier. Je ne pouvais pas la laisser comme ça, le nombre de tireurs n’était plus important, si je la laissai avancer, avec comme seul défense ce bouclier improvisé, alors c’était certain que j’allais rentrer chez argus les mains vide. Avec autant, sinon plus de difficulté que plus tôt dans le combat, je tentai de me relever, avec comme seul but d’aller prêter main forte à la tueuse avec qui je faisais temporairement équipe. « Fais-moi signe quand tu seras prêt à m’aider. Prends ton temps hein, rien ne presse. » Au même moment où elle prononça ses mots, j’enfonçai la détente du fusil que j’avais récupéré lors de notre voyage au cœur des ténèbres, tirant ainsi dans l’un des hommes qui s’approchaient d’elle. « Je te ferais bien un signe, mais disons que j’ai le choix entre utiliser ma main pour tirer ou pour te faire un doigt d’honneur et crois-moi que l’option B était particulièrement ma préférée. »

La quantité d’hommes qui se tenaient encore debout dans l’équipe de nos rivaux avaient drastiquement diminué. Sur la quinzaine d’hommes qui étaient sortis de l’ascenseur, plus que cinq tenaient encore sur leurs jambes. Peu à peu, je cherchais à trouver la force de mettre du poids sur ma jambe. Le moindre mouvement causait une douleur incroyable, mais il fallait que je surpasse cette douleur. Le poids de mon corps était réparti sur ma jambe encore fonctionnel, tandis que l’autre traînait derrière, exposant ainsi le côté gauche de mon corps. Je pouvais sentir mon sang qui s'écoulait de chacune de mes blessures, je n’avais pas ressenti cette sensation depuis que j’avais été enlevé et pour tout dire, c’était vachement désagréable. Mon regard se dirigea vers la femme, alors que j’avançais dans sa direction, laissant tomber l’arme qui était maintenant vide. « Mais tu fais quoi là ? Tu demandes mon aide et tu restes au beau milieu du champ de bataille, comme ça. J’ai compris que tu aimais la douleur ma belle, mais crois-moi, il n’y a rien de plaisant à celle-là. » Je continuais à avancer, me contentant de faire dévier les balles vers les longues vitres. L’impact des balles contre les verres transparents fracassa ceux-ci, m’offrant ainsi de nouvelles armes. Ma concentration était bel et bien revenu, je ne devais plus penser à mes blessures , y penser ne ferait que me ralentir. D’un geste rapide, je fis pivoter ma tête dans un mouvement de refus, me servant tout simplement du mouvement pour scruter des deux côtés, puis je pris la parole afin d’offrir une indication à ma collègue improvisée. Je n’avais pas le choix, je devais maintenant lui faire confiance. « À mon signal, dirige-toi vers l’ascenseur, je vais m’en venir aussi rapidement que je peux. » Je ne me permis même pas la chance de prendre une respiration, avant de faire voler les éclats de verre dans la direction de nos ennemis. « Maintenant ! » Criais-je tout en avançant tranquillement vers l’ascenseur. De peine et de misère, je me glissai dans l’ascenseur, m’accotant contre le mur du fond, me laissant ensuite glisser jusqu’au sol, tombant tranquillement dans une marée de sang, qui n’était pas juste le mien. « Je sais qu’en ce moment nous devrions nous entretuer, mais offres moi quelques secondes de répit. Après, je vais te faire mal comme promis. Je te passerai bien les menottes, mais avec ta force, tu les casserais surement. » Mon regard se posa sur elle au même moment, lui offrant un clin d’oeil. « Ah et je suis Cole Cash en passant, mais appel moi Cole. »
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MessageSujet: Re: Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptySam 14 Mar - 8:17

Feat Cole CashFace à face au nom du diable
« Je te ferais bien un signe, mais disons que j’ai le choix entre utiliser ma main pour tirer ou pour te faire un doigt d’honneur et crois-moi que l’option B était particulièrement ma préférée. »

Je me contentai de lever les yeux au ciel un instant, oubliant complètement la situation critique dans laquelle nous nous trouvions. Comme si c’était moi qui avais lancé la première pierre! Je veux dire, à l’origine il n’était pas ici pour se divertir tranquillement avec le match de football, rappelons-le. Je ne l’avais attaqué que par légitime défense. S’il ne s’en était pas mêlé, il ne serait pas, en fait non, NOUS ne serions pas dans cette merde. Nous avions d’ailleurs intérêt à nous en sortir vite avant que des renforts n’arrivent. Je secouai la tête et fut ramenée brutalement à la réalité lorsqu’une balle s’enfonça dans le dossier. Le temps tandis que je dirigeais de grands yeux ronds vers mon ventre pour m’assurer que celle-ci n’avait pas traverser ce qui devait normalement me protéger. J’étais intacte, thanks god.

« Mais tu fais quoi là ? Tu demandes mon aide et tu restes au beau milieu du champ de bataille, comme ça. J’ai compris que tu aimais la douleur ma belle, mais crois-moi, il n’y a rien de plaisant à celle-là. »

Je tournai la tête en direction de Grifter qui se tenait désormais à mes côtés. Il commençait à me taper sur les nerfs un peu. Je serrai la mâchoire, m’intimant ainsi de garder le silence. Ça n’était pas le moment de se prendre la tête. Après tout, on nous tirait encore dessus et en parlant de coups de feu, je n’entendais plus les sifflements des balles. Piquée par la curiosité, je remarquai que les projectiles lévitaient dans les airs avant de changer soudainement de trajectoire pour éclater les grandes vitrines de la loge. Un télékinésiste. Pourquoi n’avais-je pas capté ce détail plus tôt? C’était pourtant évident.

« À mon signal, dirige-toi vers l’ascenseur, je vais m’en venir aussi rapidement que je peux. »

Nul besoin de me dire ça deux fois. Je n’avais qu’une seule envie et c’était de foutre le camp d’ici, alors j’allais faire volontiers ce qu’il venait de me demander.

« Maintenant! »

Je ne me fis pas prier et fonçai d’un pas rapide vers la sortie. J’appuyai à répétition sur le bouton de l’ascenseur comme si mon insistance allait accélérer les choses. Je jetai un regard derrière moi tandis que je continuais d’enfoncer le bouton impatiente. Mon soi-disant allié s’avançait lentement vers moi, comme s’il avait toute la journée pour s’y rendre. Il continuait de projeter les éclats de verre pour repousser les derniers tireurs encore debout. Les portes s’ouvrirent finalement et je ne perdis pas une seconde pour entrer, suivi de l'agent. J’insistais violemment sur le bouton alors que les portes se refermèrent. Nous commençâmes à descendre vers le rez-de-chaussée. À bout de souffle, je posai ma main contre l’un des quatre murs, y transférant une partie de mon poids pour donner la chance à mes jambes de cesser leurs tremblements. Ma vision demeurait embrouillée et le resterait sûrement pour les prochaines heures. J’étais si préoccupée à reprendre mon calme que j’avais complètement oublié l’existence de celui qui m’adressa la parole du fond de l’ascenseur.

« Je sais qu’en ce moment nous devrions nous entretuer, mais offres moi quelques secondes de répit. Après, je vais te faire mal comme promis. Je te passerais bien les menottes, mais avec ta force, tu les casserais surement. [...]  Ah et je suis Cole Cash en passant, mais appelles moi Cole. »

Je ne remarquai même pas le clin d’œil de l’homme, ne faisant que cogner mon front en  douceur contre le métal froid de la porte. Il ne pouvait pas être sérieux. Ce "Cole" arrivait à peine à tenir debout et il parlait de m’affronter? Certains humains avaient définitivement manqué la distribution du bon sens. Je frappai du poing sur le seul bouton rouge du panneau, l’ascenseur s’arrêtant soudainement en pleine descente. Passant mes deux mains dans mes cheveux sans dire un seul mot, je restai dos à l’homme allongé. Ce ne fut qu'après ce qui me sembla être une éternité que je pivotai sur moi-même et m'accroupis en agrippant son col, le plaquant fermement contre le mur derrière lui. Mon regard tentait de soutenir le sien, malgré ma difficulté à percevoir quoi que ce soit à ce stade-ci.

« Cole… » Je marquai une longue pause en le fixant, visiblement à bout de nerfs, de patience, de gentillesse, de tout. « Écoute-moi bien, parce que je n’aime pas me répéter. Tu m’as aidée à m'échapper de ces trouble-fêtes, tant mieux, mais je ne te donnerai pas de trophée pour ça. Pas même un merci. Tu sais pourquoi? Parce que tu es la source de tous ces problèmes. Pas moi. Pas la sécurité. Toi. Si tu ne m’avais pas mis des bâtons dans les roues, je serais partie depuis belle lurette et personne d’autre que Payne n’aurait crevé aujourd’hui. Il n’est plus question de me ramener, de s’entretuer ou même de se battre. Est-ce que tu as non seulement la moindre idée de l’état dans lequel tu te trouves? En ce moment, la seule chose que tu puisses faire c’est réussir à me provoquer au point où je décide d’en finir là, maintenant. Alors petit conseil, il y a un temps pour être arrogant, pour frimer, et il y a des moments pour tout simplement garder le silence. Je te laisses deviner laquelle des deux options tu devrais choisir. »

Je le lâchai et me relevai, frottant mes yeux avec les paumes de mes mains. J'étais épuisée. Il fallait que je rentre avant que mon corps ne réponde plus et s'effondre sous la pression. À nouveau, j'appuyai faiblement sur le bouton du rez-de-chaussant.

« Voici comment ça va se passer... Quand les portes s'ouvriront, je vais sortir d'ici et filer vers l'extérieur. Tu ne vas pas m'en empêcher. Nous venons tout  juste d'avoir la discussion sur le pourquoi du comment. De ton côté, je te conseille fortement de faire de même. Prends les dernières gouttes d'énergie qu'il te reste pour te sauver en vitesse, puis oublies-moi. »

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MessageSujet: Cole - CA2800 Meave - 0045AD   Face à Face au nom du Diable. | Feat : Meave Arrowood EmptyDim 15 Mar - 3:40



Face à Face au nom du Diable.


Meave Arrowood et Cole Cash
Son coup de poing contre le panneau de contrôle me fit comprendre qu'elle n'était pas très satisfaite. Elle devait être frustrée à cause de la situation que nous venions de vivre. Son but était clair depuis le début, tout ce qu'elle voulait, c'était la somme d'argent que Waller avait associé à l'assassinat de Payne, sans ça, elle n'aurait sûrement juste jamais mis les pieds dans ce stade bondé de monde. Sa tâche avait été grandement facilitée par les manigances de la directrice d'argus, mais ma présence était venue gâcher son conte de fée, du moins selon ses dires.

Suite à l’arrêt de l’ascenseur, causé par l’impact du poing de Meave, contre le seul bouton rouge du panneau, cette dernière s’approcha de moi, puis fini par s’accroupir devant moi, posant ses mains contre mon col, exerçant une force suffisante pour faire relever légèrement mon corps qui traînait contre la parois métallique du fond de la pièce. « Cole...  Écoute-moi bien, parce que je n’aime pas me répéter. Tu m’as aidée à m'échapper de ces trouble-fêtes, tant mieux, mais je ne te donnerai pas de trophée pour ça. Pas même un merci. Tu sais pourquoi? Parce que tu es la source de tous ces problèmes. Pas moi. Pas la sécurité. Toi. Si tu ne m’avais pas mis des bâtons dans les roues, je serais partie depuis belle lurette et personne d’autre que Payne n’aurait crevé aujourd’hui. Il n’est plus question de me ramener, de s’entretuer ou même de se battre. Est-ce que tu as non seulement la moindre idée de l’état dans lequel tu te trouves? En ce moment, la seule chose que tu puisses faire c’est réussir à me provoquer au point où je décide d’en finir là, maintenant. Alors petit conseil, il y a un temps pour être arrogant, pour frimer, et il y a des moments pour tout simplement garder le silence. Je te laisses deviner laquelle des deux options tu devrais choisir. » Une longue pause avait suivit après la prononciation de mon nom, dès ce moment j'avais compris qu'elle n'allait certainement pas m'offrir un lift jusqu'à l'hôpital et que son petit épisode de frustration contre les boutons de l'engin n'était pas survenu en raison du combat contre les agents de sécurité, mais plutôt à cause de… bah à cause de moi.

Ses paroles firent leur bout de chemin dans ma tête, elle n’avait pas totalement tort, je n'étais pas dans la meilleure des états en ce moment. Le niveau de sang dans mon corps ne cessait de diminuer, contrairement à la flaque sur le plancher qui ne faisait que gagner en proportion, ensuite, il fallait ajouter la douleur insupportable à ma jambe droite. Pour tout dire, elle avait entièrement raison, je n’étais pas en état de me battre, en fait, je n’étais sûrement même pas en état de rentrer tout seul jusqu’à la base de mon employeur. « J’imagine que la deuxième option est la meilleure, du moins en ce moment. » Je n’avais rien pour la retenir. En temps normal, j’aurais pu utiliser mes pouvoirs pour sonder son esprit, voir ses intentions futur ou j’aurais pu empêcher l’ascenseur de ce remettre en marche ou même les portes d’ouvrir, mais sa réponse aurait été simple, elle l’avait dit elle-même, elle ne ferait qu'abréger mes souffrances, ça ne m’aiderait surement pas plus.

J’allais devoir m’avouer vaincu et me pointer devant Waller pour subir les conséquences de cette défaite. Mes erreurs m’avaient coûté une rotule et un bras pour le moment et une chose était certaine, je n’allais pas payer de ma vie pour Amanda Waller. Je trouverais une autre façon de me rendre jusqu’au Black Curate. Je pris une longue respiration, cherchant la force de me relever, tandis que l’ascenseur reprit son chemin vers l’étage principal du complexe. Mes yeux posés sur la femme qui me faisait maintenant dos, j’entrepris mon ascension, utilisant les petites rampes de métal pour aider mon équilibre qui laissait vachement à désirer. « Voici comment ça va se passer... Quand les portes s'ouvriront, je vais sortir d'ici et filer vers l'extérieur. Tu ne vas pas m'en empêcher. Nous venons tout juste d'avoir la discussion sur le pourquoi du comment. De ton côté, je te conseille fortement de faire de même. Prends les dernières gouttes d'énergie qu'il te reste pour te sauver en vitesse, puis oublie-moi. » Oh, crois-moi, je n’allais pas t’oublier. La laisser filer aussi facilement n’était déjà pas mon option favorite, mais quel autre choix que j’avais pour le moment. Elle ne semblait même pas souffrir, avait-elle été touchée durant les multiples combats, je m’en rappelais même plus. Un autre affrontement contre elle, sur le champs, voudrait dire que je m’opposerais à un adversaire au sommet de ses capacités, quoiqu'un peu fatigué. Je n’étais pas qu’un peu fatigué, j’étais pratiquement un zombie, un mort-vivant. « Tu sais, elle va finir par avoir ce qu’elle veut, elle a toujours ce qu’elle veut, être toi, je ferais juste lui donner directement, car nous ne t'oublierons pas. » Dis-je une fois debout. Je venais de dire ça pour aider ma cause, mais il était très claire que ma cause n'importait pas Meave, mais je devais quand même essayer, après tout, je l'avais aidé à s'en sortir. La fin de mon mouvement vers le haut coïncida avec l’arrivé de l’ascenseur au niveau du rez-de-chaussée. Une fraction de seconde s’écoula avant que les portes s’ouvrent. La femme quitta l’intérieur de l’engin, me laissant seul avec les corps qui n’avaient même pas attirer notre attention durant le trajet. Comment allais-je faire pour sortir de cette merde. Il était présentement impossible pour moi de mettre n’importe quel poids sur ma jambe blessée. Ma réussite lors du combat était explicable par une forte dose d’adrénaline, du moins c’était la seule façon que je pouvais me l’expliquer.

Mon regard descendit vers le sol qui devenait de plus en plusrouge sang. Il n’y avait rien ici qui pourrait m’aider, même pas un foutu bâton que j’improviserais en canne, absolument rien, que des cadavres trouées de partout. Au même moment où j’allais essayer d’avancer pour sortir de l’ascenseur, je me rappelai que la salle luxueuse qui m’avait accueillis plus tôt regorgeait de chaise et de table, mes chances de trouver quelques choses pour m’aider était donc plus grande. Je passai ma main sur le bord de ma lèvre inférieure, essuyant un filet de sang au passage, ce combat m’avait vraiment détruit et pas juste physiquement. Je n’ai jamais aimé l’échec et jamais au grand jamais j’allais m’habituer à une défaite.

Mon doigt enfonça lentement le bouton qui menait vers la loge du président, alors que je levai les yeux vers le ciel, offrant une pensée rapide pour Gretchen. Une fois de plus, l’heure de sa vengeance allait devoir attendre. Je fus extirpé de mon moment par le bruit de l’ascenseur qui venait d’atteindre son objectif. La salle était dans un état incroyable. J’arrivais avec misère à traîner mon corps vers les restants de chaise. J’allais devoir me servir de ce que je trouvais, pour me faire un support. Après quelques minutes de bricolage, je me dirigeai une fois de plus vers la sortie. Je voulais rien d’autre qu’oublier ce qui venait d’arriver, déjà que Waller allait se faire un réel plaisir de me rappeler mon échec. Un dernier regard dans la salle me permit d’apercevoir les dagues de ma rivale. « Comme j’ai dis, je ne vais pas t’oublier Meave Arrowood. Je vais venir pour toi. »

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