Themyscira. Hors de l’espace, hors du temps, l’île demeure une oasis de paix dans un monde qui se déchire. Un paradis qui n’est accessible qu’à ceux qui en sont les invités privilégiés, ou à celles qui peuvent se vanter d’y être nées. Comme Diana, par exemple, qui retourne chez elle pour la première fois depuis la crise de New Themyscira. Et comme toujours, elle est accompagnée. Mais cette fois, Jason et Ophelia ne sont pas les seuls à retourner sur l’Île du Paradis. Artemis de Bana-Mighdall se trouve avec eux à part de l’appareil qui les conduit jusqu’à Themyscira. Une invitation qui n’a rien d’hasardeux, la jeune Amazone la mérite. En plus de découvrir l’île originelle des Amazones, elle aura aussi l’opportunité de rencontrer la fondatrice de son propre royaume, Antiope, miraculeusement revenue d’entre les morts après le paradoxe temporel. Diana sait par avance que sa mère et ses tantes leur réservent un accueil chaleureux, dont elle a particulièrement hâte de profiter après les épreuves qu’ils ont tous traversé. Themyscira a été épargnée par les machinations de Brainiac – un miracle divin, au sens propre du terme. Aux commandes du jet qui file à travers le ciel de plus en plus clair, Diana lance de temps en temps un regard à Jason, Artemis et Ophelia, qui ne cesse de poser des questions à cette Amazone qu’elle ne connait pas vraiment. Une vraie petite curieuse, dont le vocabulaire s’enrichit jour après jour et qui promet d’être têtue que son père et aussi déterminée que sa mère. En somme, une parfaite petite Amazone qui fera la fierté de sa famille. Tant de mois se sont écoulés depuis la dernière fois où Ophelia a vu sa grand-mère que cette dernière sera émerveillée par ses progrès.
« Mesdames et Monsieur, nous approchons de Themyscira, merci de bien vouloir regagner vos sièges pour l’atterrissage ! » Diana rit doucement, et une fois qu’ils se sont tous les trois installés, elle pousse les réacteurs de l’appareil au maximum. Devant eux, rien à part la mer Egée. Du moins, en apparence : quelques secondes après l’annonce de Diana, le jet franchit le rideau d’invisibilité qui dissimule Themyscira au reste du monde. Et elle s’étend devant eux, la fabuleuse île des Amazones. Comme à chaque fois qu’elle la revoit, le cœur de Diana fait un bond dans sa poitrine. L’appareil entame sa descente vers le lieu d’atterrissage que les Amazones lui ont réservé, la princesse constate avec joie que leur comité d’accueil est déjà là. Comme elle le lui a demandé, Hermès a annoncé leur arrivée aux Amazones. Diana pose l’appareil, éteint tout les systèmes et enclenche l’ouverture du sas. Ophelia est la première à sortir, c’est tout juste si elle ne se précipite pas dehors pour sauter dans les bras d’Hippolyte. Plus souriante que jamais, Diana attrape ses affaires et le sac contenant les fragments de l’Epée d’Athéna et sort à son tour, en lançant un regard encourageant à Artemis. A son tour, elle enlace chaleureusement sa mère, qui est bien loin de se douter de tout ce qui a secoué la Terre en leur absence. Hippolyte repose Ophelia, qui ne perd pas une seconde et s’empresse d’aller dire bonjour à toutes les Amazones comme une parfaite petite princesse. Vient ensuite le tour de Jason, et si la marque un léger temps d’arrêt en constatant l’absence de sa main droite, ça ne l’empêche pas de le serrer dans ses bras. Ayant terminé de saluer sa tante Menalippe et ses sœurs Amazones, Diana se tourne vers Artemis.
« Mère, je vous présente Artemis de Bana-Mighdall. C’est une amie et une fidèle alliée. » Hippolyte hausse les sourcils, quelque peu surprise, avant d’adresser un sourire chaleureux à Artemis. « Je te souhaite la bienvenue sur Themyscira, Artemis. Nous n’avions pas encore eu la chance d’accueillir une de nos sœurs d’Egypte chez nous, c’est à présent chose faite. Tu es ici chez toi. » Diana rattrape Ophelia avant qu’elle ne file à toute vitesse vers la cité, et la petite affiche une mine boudeuse avant de s’intéresser de très près aux cheveux de sa mère. « Où est Antiope, Mère ? Je souhaite la présenter à Artemis. Après tout, c’est elle qui a fondé Bana-Mighdall il y a cinq mille ans… » « Elle entraine ses troupes, évidemment. Où veux-tu qu’elle soit ? » « Evidemment. » Diana répond au sourire de sa mère, qui les invite ensuite à la suivre pour regagner le cœur de l’île. « J’imagine que vous devez être affamés après un tel voyage. Nous avons préparé un banquet en votre honneur. Artémis, Athéna et Aphrodite sont là, elles aussi. Elles tenaient absolument à revoir leur petite sœur. » Petite sœur. Diana est toujours surprise par son lien de parenté avec les déesses qu’elle vénérait autrefois sans avoir la moindre idée de ce qui les unissait. Ses aînées et elle sont à présent sur un pied d’égalité, ce qui n’a de cesse de l’étonner. Mais ce n’est pas son lien de parenté avec elles qui importe aujourd’hui. Diana reste un peu en retrait pour retourner auprès d’Artemis et lui offrir quelques mots rassurants. « J’imagine que tout ceci doit te paraître à fois étranger et impressionnant. Mais ne t’en fais pas, tu se sentiras bientôt ici comme chez toi. N’est-ce pas, Jason ? » Et pendant ce temps-là, Ophelia juge opportun de retirer sa tiare à sa mère, comme si de rien n’était.
❝ The road must be trod, but it will be very hard. And neither strength nor wisdom will carry us far upon it. ❞ Island of the brave Artemis avait cru que l'univers n'était plus capable de la surprendre. Force était de constater qu'elle avait tord. Retrouver sa réalité après ces six mois passés sur Terre-4 lui firent l'effet de se réveiller d'un long cauchemar. A condition que le réveil soit encore plus percutant que le rêve. Elle ne s'était rendue compte de rien au départ, se retrouvant sans trop comprendre comment, au beau milieu d'une zone aride qu'elle mis une éternité à identifier comme la Somalie. Difficile de s'y retrouver alors que Mogadiscio n'avait jamais vraiment compté comme un lieu de villégiature idéal. Encore plus après que l'humanité se soit retrouvé plongée si brutalement dans ce long sommeil. Les population de la zone n'avaient déjà pas grand chose, le coin avait vite fini par se changer en poudrière. Il n'avait pas été facile de réussir à établir le contact alors que les milices armées parcouraient la ville, semant la terreur et le chaos, tyrannisant les populations. Impossible de mettre la main sur une technologie digne de ce nom et c'est à l'aide d'une antique radio détenue par une bande de pirates terrorisés qu'elle avait enfin pu joindre âme qui vive. C'était une histoire qui mériterait d'être racontée pour plus tard, à n'en pas douter. Mais l'amazone avait encore du mal à croire qu'elle se retrouvait à présent en route vers nul autre endroit que Themyscira, après que Jason en personne eut répondu à son appel de détresse.
C'était un peu comme se retrouver plongée dans une histoire totalement différente. Passer d'un paysage de guerre civile à un jet dans ce qui avait tout l'air d'une banale sortie dominicale en famille. Et on ne croyait pas si bien dire. Ses petites mains posées sur ses genoux, une petite demoiselle la dévisageait avec attention, enchaînant les questions dans un drôle de duel de regard que la guerrière était manifestement en train de perdre. Une légère grimace la sortie de ses pensées lorsque la petite Ophelia se mis en tête d'examiner sa queue de cheval de plus prêt et elle ne pu s'empêcher de sourire en voyant la gamine ouvrir de grands yeux surpris lors que les boucles enchantées lui échappèrent des mains Voici donc comment elle se retrouvait conviée on ne sait trop comment à se rendre sur l'île amazone en compagnie de nulle autre que la Princesse Diana herself et sa petite famille. Le destin avait décidément le sens de l'humour.
Lorsque le sas s'ouvrit et qu'elle posa le premier pied au sol, Artemis eut la sensation de l'avoir senti que façon quasiment physique. Comme si quelque chose dans sa chair répondait à l'idée de se trouver là. Son peuple était parti depuis une éternité déjà mais l'île ne restait-elle pas malgré tout le berceau de ses origines ? Son cœur se sera en observant en retrait les retrouvailles. Combien de temps encore avant qu'elle ne puisse en faire de même ? Que devenaient ses sœurs de Bana-Mighdall pendant ce temps là ? L'amazone dû chercher loin dans ses souvenirs pour adopter la bonne attitude lorsque la souveraine s'adressa à elle avec quelques mots de bienvenue. Aussi rebelle soit-elle, Hippolyte avait en elle quelque chose de régalien qui confinait à la déférence.
« C'est moi qui devrait vous remercier de votre hospitalité, répondit-elle d'un ton singulièrement réservé, Bana-Mighdall ne peut se targuer d'avoir reçu pareil honneur depuis bien longtemps. »
Non pas qu'elles l'aient cherché évidemment. Mais c'était une histoire pour un autre jour. La suite la laissa complètement interdite. Artemis n'aurait pas pu se figer plus si les cieux s'étaient ouverts en deux pour la foudroyer sur place. A l'idée de rencontrer celle qui avait fondée sa cité, l'amazone dû retenir le sourire incontrôlable qui lui monta au lèvre et le frémissement qui se saisit d'elle. Elle ne s'était certainement pas attendu à tout cela. Son regard parcouru l'assistance, stupéfaite qu'elle était. La conclusion de Diana la sorti de son trouble et la ramena à la réalité. Durant quelques instants, elle s'était retrouvée incapable de décider de quelle attitude adopter. Elle n'était clairement pas dans son élément et il y avait trop de choses qu'elle ne maîtrisait pas encore.
« J'ai encore beaucoup de chose à découvrir, avoua-t-elle, je suis vraiment honorée par l'accueil des tiens et je n'aurais jamais cru me retrouver ici un jour. »
En vérité elle était bouleversée et complètement désarçonnée. Elle jeta un regard en biais à Jason qui ne devait pas reconnaître la guerrière implacable qu'il avait l'habitude de côtoyer. Une jeune première tremblante avait pris sa place et elle-même en était à se demander où avait disparu l'amazone expérimentée qu'elle avait été avant de débarquer ici. Elle eut un signe de la tête en direction de l'homme, dissimulant un petit ricanement. « La vraie personne qui a rendu ça possible se trouve juste à côté. Je ne serais pas là si le destin ne l'avait pas placé entre nous. Mais trêve de plaisanterie, sinon je vais finir par gonfler son ego plus que nécessaire.»
Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
Retour au paradis après six mois en enfer. Et pas avec n'importe qui. Ton épouse, bien évidemment, Ophelia, petite princesse bavarde, et Artemis, amie et partenaire, qui, pour la première fois, va pouvoir rencontrer bon nombre de ses semblables sur Themyscira. Y compris Antiope, guerrière redoutable à l'origine de sa tribu du désert. Un cadeau largement mérité pour celle qui erre seule depuis bien trop longtemps dans les rues de Gotham, à la poursuite de fantômes qu'elle n'attrapera peut-être jamais. Un peu comme toi, autrefois, quand tu n'étais encore qu'un homme plein de colère en quête de vengeance et de justice sanglante. C'est Diana qui t'a tiré de là, il y a trois ans maintenant, et si aujourd'hui tu peux apporter ne serait-ce qu'un dixième de tout ça à Artemis, alors tu en serais non seulement satisfait, mais aussi très fier. C'est une vraie tête de mule un peu rude, mais également une belle personne que tu as laissé entrer dans ton existence sans le regretter une seule seconde. Dans le jet qui vous conduit jusqu'à l'île, c'est sans surprise Ophelia qui accapare toute la conversation – et l'attention – à la fois intriguée et émerveillée par cette nouvelle venue dans sa vie. Un contact qui se fait naturellement, malgré les quelques réticences que tu peux lire avec amusement sur les traits d'Artemis, sans doute trop peu habituée à la présence d'enfants autour d'elle. Et celle-ci, qui plus est, est particulièrement espiègle et curieuse. Mais le tableau te plait, il réchauffe ton cœur après cette horrible période sur un autre monde, et tu as conscience de la chance que tu as de pouvoir avoir un tel privilège alors que d'autres doivent encore pleurer leurs proches perdus pendant la guerre. Les Amazones sont devenues ta seconde famille, et chaque fois que tu accompagnes Diana, tu es ravi de voir la méfiance à ton égard diminuer de plus en plus. Tu as fait tes preuves, en dehors même de ta relation avec leur princesse, et tu sais que pour beaucoup d'entre elles tu fais toi aussi partie de leur cercle intime. Un honneur et privilège incroyable que tu ne prends jamais pour acquis. Ophelia sur tes genoux, mais surtout collée à la vitre pour pouvoir apercevoir l'île se dessiner sous ses yeux, tu es toi-même toujours subjugué par la beauté de l'endroit. Cette verdure, ces cascades, l'étendue de sable, tout est à couper le souffle.
A la sortie, vous êtes déjà attendus sourire aux lèvres, un accueil touchant qui témoigne de leur impatience de vous retrouver après cette longue absence, mais aussi de découvrir cette nouvelle Amazone, qu'elles considéreront sans aucun doute aussitôt comme l'une des leurs. Désormais, non seulement tu connais le nom de la plupart d'entre elles, mais en plus, tu parviens à t'exprimer plus ou moins correctement dans leur langue natale. Un effort que tu fais pour toutes les saluer, avant de serrer Hippolyte dans tes bras, qui semble avoir remarqué l'absence de ta main. Visiblement navrée pour toi, tu la rassures aussitôt : « Les risques du métier, on s'y fait. » Si les débuts ont été difficiles, désormais tu t'es habitué à vivre sans, en plus d'avoir appris à te battre avec Diana de la main gauche, ce qui te permet de poursuivre tes activités sans trop d'obstacles, et dans l'illusion d'avoir une vie presque inchangée. En attendant de trouver une meilleure solution à ton problème, c'est largement suffisant. Mais ce n'est pas pour toi que vous êtes là, c'est pour Artemis, et aussitôt, tu te décales pour laisser l'Amazone de Bana Mighdall faire la rencontre de ses semblables. C'est drôle, de la voir ainsi décontenancée, et si l'instant n'était pas aussi important, nul doute que tu aurais été le premier à la charrier. Vulnérable, touchée, sûrement impressionnée également, tu ne rates pas une miette de leurs échanges, car il est bien trop rare de pouvoir l'observer sous cet angle là, la guerrière implacable. Mais voilà que c'est à ton tour d'être désarçonné, alors même qu'elle te désigne comme étant l'origine de cette rencontre inespérée. Bouah, t'as pas fait grand chose. En tout cas, rien qu'un ami n'est pas censé faire. « Faut croire que j'ai un bon feeling avec les Amazones. » Petite boutade pour cacher l'émotion que toi aussi tu n'assumes qu'à moitié. Vous êtes plus habitués aux taquineries et aux provocations qu'à ce genre de confessions, mais ça fait du bien d’effleurer du bout des doigts une toute nouvelle facette de votre relation.
Sans surprise, c'est une véritable fête qui va se tenir ce soir dans les jardins de Themyscira, et si toi tu sais à quoi t'attendre, pour Artemis, c'est une autre histoire. Tu gardes un souvenir tout particulier d'Aphrodite, qui avait tenté de te séduire jadis lors de l'une de ces réceptions pleines de surprises. Amazones et déesses, ça va, c'est pas trop pour ta partenaire ? « Je suis un homme et je me sens ici chez moi, alors tu ne devrais pas avoir trop de difficultés à t'intégrer. Malgré tes airs pas commodes. » Et après avoir remis correctement la tiare de Diana dans un éclat de rire, tu suis le chemin jusqu'au terrain d'entrainement où Antiope vous attend pour les grandes présentations. Et c'est évidemment vers ton amie que tu portes ton regard. Comment elle se sent ? Impatiente ? Nerveuse ? Heureuse ? Toutes ces émotions seraient parfaitement justifiées, et tu espères qu'elle saura les canaliser pour profiter pleinement de ce séjour ici. Il y a tant de choses que tu aimerais lui montrer, lui faire découvrir, en espérant qu'elle y trouvera tout ce qu'elle cherchait. « Après faudra qu'on te trouve une tenue un peu plus confortable et légère. » Elle le voit ce rire que tu retiens, à l'idée de la voir en robe pour la première fois ? Oh, elle te connait assez maintenant pour deviner ce qui se trame dans ta tête, et c'est rapidement que tu te détaches d'elle, au cas où lui prendrait l'envie de se venger de tes petites fourberies.
Il est rare que les Amazones reçoivent des invités sur leur île, et encore moins l’une de leurs cousines de Bana-Mighdall. Artemis sera certainement au centre de l’attention pendant plusieurs jours, surtout pour les plus jeunes des guerrières. Diana s’attendait à ce que sa mère leur ait préparé un accueil digne de ce nom pour leur retour, alors l’annonce du banquet qui les attend ne la surprend guère. Les Amazones reçoivent peu, mais elles savent comment faire honneur à leurs invités. Diana n’en montre rien, mais elle est plus que soulagée de retrouver Themyscira. Les mois sur Terre-4 ont été si lugubres qu’elle est presque surprise par le calme qui règne sur l’île, où rien n’a changé. Une fois de plus, Themyscira a échappé aux maux qui ont rongé le reste du monde, gardée bien à l’abri grâce à la magie des dieux. Alors, Diana ne peut s’empêcher de s’en vouloir à propos de ce qu’elle s’apprête à demander à sa mère. Dès qu’elles seront seules, elle demandera l’aide d’Hippolyte et des Amazones pour lutter contre Brainiac, la menace qu’il représente étant trop importante pour qu’elle ne songe pas à demander l’aide de ses sœurs. La décision finale reviendra bien évidemment à Hippolyte, mais Diana la connait trop bien pour envisager ne serait-ce qu’une seule seconde un refus de sa part. Elle aimerait pouvoir profiter pleinement de ses retrouvailles avec sa famille, mais son esprit de guerrière l’en empêche. Comme beaucoup, elle a été trop marquée par leur terrible expérience sur New Themyscira pour ne pas songer à ce qui attend leur monde. Un nouvel ennemi est en route, il voyage à travers le cosmos pour atteindre la Terre et personne n’est en mesure de savoir quand il l’atteindra. Malgré les mesures prises par la Ligue de Justice, les héros du monde entier et les autorités internationales, Diana craint qu’ils ne soient une fois de plus pris au dépourvu. Et après avoir vu de quoi l’extraterrestre est capable, difficile pour la princesse des Amazones de rester sereine. Elle fait de son mieux pour repousser l’image de Brainiac et de Terre-4 dans un recoin de son esprit pour pouvoir profiter de quelques heures de paix et de joie mais elle le sait, il suffira qu’elle soit seule avec ses pensées un instant pour que la crainte ne l’envahisse.
« Ne t’en fais, Artemis, personne ici ne te forcera à porter une robe ! » Elle sourit à la jeune Amazone, avant de se tourner vers Jason. « Et puis, si Artemis doit porter une robe, ne crois pas pouvoir échapper à la toge ! » Elle se fend d’un petit éclat de rire moqueur, imitée par Ophelia qui n’a sans doute pas tout compris de leur échange, mais l’a tout de même trouvé hilarant. Bientôt, ils atteignent le cœur de la cité, grouillant d’Amazones affairées à leurs activités. Mais toutes ont vite fait de s’en détourner pour saluer leur reine et accueillir le retour de leurs princesses avec des cris de joie. Diana dépose Ophelia par terre et la petite s’empresse de courir vers les guerrières qui la font passer de bras en bras. Ses parents n’ont pas à s’inquiéter de ses allées et venues sur l’île, où qu’elle aille il y aura toujours quelques Amazones pour veiller sur elle. A son tour, Diana salue ses sœurs, et leur présente Artemis. Certaines sont dans un premier temps surprises de voir une de leurs cousines de Bana-Mighdall, mais la surprise passée elles la saluent chaleureusement. C’est ce qui manque le plus à Diana dans le monde des hommes ; cette unité qui caractérise tant son peuple et dont l’humanité aurait bien fait de s’inspirer. Elle a déjà hâte de pouvoir s’entretenir plus longuement avec ses sœurs, le banquet du soir sera l’occasion parfaite de le faire. Mais en attendant, c’est vers le terrain d’entraînement que leur petite troupe se dirige. Ophelia les rejoint en courant, essoufflée mais ravie. Diana la prend par la main pour éviter qu’elle ne disparaisse avant d’avoir saluer ses tantes, après quoi elle sera libre de voguer sur Themyscira au gré de ses envies. Un soupir échappe à Diana, Ophelia grandit si vite… Si vite que bientôt, elle fera tourner ses parents en bourrique comme eux l’ont si bien fait à son âge.
La grande cour où Antiope entraîne ses troupes est, comme toujours, très animée. Le tintement métallique des épées qui s’entrechoquent résonne dans l’air, comme le sifflement des flèches avant qu’elles n’atteignent leurs cibles. Et au milieu des guerrières qui s’entrainent avec application, Antiope et Menalippe, les généraux de l’armée d’Hippolyte. Deux Amazones en apparence tranquilles, mais dont l’aura inspire le respect. Diana relâche la main d’Ophelia, qui interpelle les deux femmes avant de s’élancer vers elles. Menalippe s’agenouille pour la prendre dans ses bras, tandis qu’Antiope, toujours dans la retenue, se contente de saluer sa petite nièce d’un sourire. Se voulant rassurante, Diana pose une main sur l’épaule d’Artemis. « Antiope a l’air très sévère à première vue mais ne t’en fais pas, ce n’est qu’une façade. Même ma tête de mule d’époux est parvenu à s’attirer ses faveurs. » Après, certes, quelques semaines un tantinet houleuses. Mais rien n’est impossible ! Diana prend les devants et va saluer chaleureusement ses tantes, avant de désigner Artemis d’un geste de la main, accompagné d’un sourire avenant. « Tante Antiope, permets-moi de te présenter Artemis. Elle vient de Bana-Mighdall. » Cette simple information suffit à piquer la curiosité de l’Amazone, qui s’approche d’Artemis les sourcils légèrement froncés, comme pour l’étudier des pieds à la tête. « Eh bien, en voilà une surprise. Tu es bien loin de chez toi, jeune fille. » Comme à son habitude, Antiope s’exprime sur un ton quelque peu sec, mais pourtant dénué d’animosité. Diana remarque l’étincelle de curiosité qui brille dans son regard. « Qu’est-ce qui t’amène sur notre île ? Il me semblait pourtant que les Amazones de Bana-Mighdall n’étaient pas plus autorisées à quitter leur royaume que celles de Themyscira. »
❝ The road must be trod, but it will be very hard. And neither strength nor wisdom will carry us far upon it. ❞ Island of the brave Jason toujours égal à lui-même ne rata pas une si bonne occasion de la taquiner un peu mais pour une fois Artemis n'était pas particulièrement fâchée. C'était la perche parfaite pour reprendre un peu de son flegme habituel.
« Mes airs pas commodes ? C'est pour aller avec ton talent inné pour chercher les ennuis partout où tu vas. Il faut bien que quelqu'un te sauve la mise après. Et je porterais une robe le jour où tu fera aussi un peu plus...Couleur locale. »
Le sourire carnassier qu'elle lui rendit ne démentait pas une seule seconde le fait qu'elle en serait bien capable.
Elle se laissa guider comme dans un rêve. Toutes ces images lui rappelaient son propre foyer mais dans une version différente. Ils éveillèrent bien des regards curieux et certaines vinrent même à leur rencontre. Artemis se présenta de bonne grâce, sentant la curiosité et l'étonnement s'éveiller dans chacune des sœurs qui vint à elle. Compte-tenu des liens très lointain qu'entretenaient Themyscira et Bana-Mighdall, ce n'était pas une grande surprise pour elle . Après tout avant de quitter les murailles de sa propre cité, l'île amazone légendaire n'était pour elle qu'une vue de l'esprit et ses habitantes encore plus.
En voyant tout ceci, elle ne pu se demander ce qu'aurait pu être sa vie si elle avait suivit un autre chemin. Serait-elle toujours là bas si les Dieux n'avaient pas décidé de faire plonger le cours de sa vie dans l'inconnu ? Artemis se rappelait ce que ça faisait d'appartenir à une communauté et contre toute attente la sensation lui manqua brièvement. Elle était partie depuis si longtemps qu'elle avait presque oublié qu'elle aussi avait fait partie d'un tout. Tomber sur le terrain d'entraînement lui fit l'effet de se retrouver dans le passé. Elle-même avait été une de ces guerrières autrefois et s'était exercée sans relâche. Et dans ce groupe, Antiope lui apparue comme plus visible que toutes les autres. Artemis se figea momentanément. La fondatrice de sa cité était une figure que l'on évoquait avec révérence, le genre de personnalité qu'on élevait quasiment au stade de légende. Et l'amazone qui était bien trop jeune pour avoir connu les origines de Bana-Mighdall avait toujours assimilé cette dernière au statut d'icône. Ce fut la main de Diana sur son épaule qui l'arracha à ses secondes d'admiration silencieuse et elle dû s'arracher à sa stupeur de façon quasiment physique.
« J'ai dans l'idée que c'est son obstination qui fait cet effet là. Au bout d'un moment on fini par laisser tomber pour avoir la paix. » plaisanta-t-elle pour couvrir son trouble
Le regard qu'elle lança à Jason n'était pas dénue de moquerie mais il avait l'habitude de leurs petites chamailleries sans conséquences. Et revenir à ce genre d'habitudes très terre à terre était un précieux remède à sa soudaine appréhension.
Mais une fois face à Antiope ce ne fut plus du tout la même chanson et ce ne fut qu'en l'entendant lui adresser la parole qu'elle réagit enfin. Et la question qu'elle lui posa toucha en plein dans le mille un sujet épineux qu'elle avait espéré ne pas avoir à aborder ici. Comment expliquer son exil volontaire et le fait qu'elle ne reverrait pas les siens avant longtemps sinon jamais ? Artemis eut soudainement la sensation d'avoir raté quelque chose.
« Bana-Mighdall a aussi ses exilés. » admit-elle à contre-coeur
Fantastique entrée en matière que d'avouer de but en blanc qu'elle avait quitté la cité mais l'amazone, soumise à ce regard inquisiteur s'était trouvée incapable de dire autre chose que la vérité.
« Mes sœurs ont fait tout leur possible pour se montrer digne de l'héritage que vous nous avez laissé mais je crains que ça n'est pas toujours été le cas. J'aurais aimé vous donner de meilleures raisons que les miennes mais je suis honorée de me trouver devant vous aujourd'hui. En dépit des circonstances. »
Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
Quoi ?! Dix minutes que vous êtes là et déjà tu constates les prémices d'une solidarité féminine. Mais quel plaisir de retrouver cette légèreté. Une pause bienvenue dans toutes vos galères que tu n'aurais jamais cru envisageable il y a encore quelques semaines. New Themyscira aura été un traumatisme pour tout le monde, une épopée sanguinaire, sans aucune certitude de pouvoir un jour retrouver une vie normale. Alors oui, t'es joyeux, t'es souriant, parce que tu mesures encore plus aujourd'hui la chance que tu as d'être entouré de gens comme elles. Une compagne depuis trois ans, pour qui ton amour n'a de cesse de grandir, une petite fille magnifique et espiègle qui te transporte de bonheur, et une partenaire, inattendue, mais indispensable désormais. Votre rencontre n'aura pas été de tout repos, mais tu sais que malgré vos piques incessants, la relation que vous avez tissé est faite pour durer. Il y aura toujours une part de grand solitaire en toi, mais elle s'est atténuée au contact de toutes ces personnes que tu aimes profondément. T'es heureux d'être ici, aux côtés de celles qui rendent ta vie un peu plus belle. « Quoi, je serais sexy en toge, non ? » Oh non, tu ne vas pas te laisser démonter, et certainement pas par le petit duo d'Amazones qui prend plaisir à te taquiner. Mais elles marquent toutes les deux un point. « Oh oui, bien sûr, c'est pour me sauver les miches que tu m'accompagnes, pas du tout parce que tu peux plus te passer de moi. » Un ping pong sans fin qui t'arrache un rire provocant mais plein de complicité. Si Diana sait comment tu es, peut-être est-ce malgré tout la première fois qu'elle peut te voir aussi à l'aise avec quelqu'un ? Tout est compliqué dans ta famille, vos rapports sont sincères mais conflictuelles, alors qu'avec Artemis, même si vos caractères explosifs vous poussent parfois à des désaccords, tout est plus simple. L'affection est réelle, palpable, comme en a témoigné vos retrouvailles sur New Themyscira. Timides, mais pas une seule seconde dénuées de chaleur et de soulagement.
La magie opère toujours alors que vous arpentez les allées de l'île. Sur le chemin, vous croisez des Amazones que tu commences à reconnaître, et à qui tu fais des signes de la main en guise de salutations. Aujourd'hui, pour une fois, ce n'est pas vers toi que tous les regards sont tournés, mais vers ton incorrigible camarade. Elles sont nombreuses à être surprises de cette nouvelle arrivée, mais aussi nombreuses à l'accueillir chaleureusement. Et c'est difficile pour toi de ne pas tout spoiler à Artemis sur cet endroit paradisiaque et incroyable. Le banquer de ce soir promet d'être somptueux, et t'es prêt à parier qu'elle n'a absolument aucune idée d'à quel point. Mais tout ça, elle le mérite largement. Ces femmes qui sont devenues comme ta famille, pourront également devenir la sienne. C'est en tout cas tout le mal que tu le souhaites, ne plus jamais se sentir seule. Alors que vous approchez du terrain d'entrainement d'Antiope, tu sens sa nervosité s'intensifier. Une appréhension masquée derrière une nouvelle boutade que tu prends avec un grand sourire. « Arrêtez les filles, je vais rougir. » Tu déposes un baiser sur la joue de ta femme, qui a su parfaitement apprivoiser ton côté tête de mule, puis adresses un clin d'oeil complice à Artemis. C'est vrai, tu veux bien l'admettre, tu ne leur rends pas la vie facile tous les jours, mais si elles sont encore là, c'est que t'es pas si mal que ça. Pas vrai ? Vous arrivez finalement au lieu de rencontre, où des choses importantes pour ton amie vont se jouer. Il y a encore quelques mois, Antiope n'était qu'un souvenir dans le cœur de ton épouse, jusqu'à ce qu'un chamboulement de l'espace-temps ne vienne ramener la défunte guerrière d'entre les morts. En plus d'être inespérée, cette réunion est donc pour le moins miraculeuse.
Après un signe de tête respectueux à l'égard d'Antiope, tu laisses Artemis s'avancer vers elle. Sans perdre une miette de l'échange, un sourire se dessine doucement aux coins de tes lèvres. Déjà, parce qu'encore une fois, jamais tu ne l'avais vue aussi fébrile, mais aussi parce que t'es heureux de voir deux femmes aussi exceptionnelles pouvoir enfin se rencontrer. L'histoire de ta partenaire, tu ne la connais que brièvement. Ou du moins, jamais elle ne t'a encore confié les blessures qui en découlent. Un exil, une déception, et une traque qui l'ont conduites jusqu'à toi, mais sans que tu ne mesures pleinement les conséquences et les aboutissements. Un jour, sans aucun doute, vous prendrez le temps d'effleurer plus que la surface. Discret, et conscient que tu n'as qu'un rôle de spectateur dans ce qui se joue sous tes yeux, tu laisses les deux femmes échanger, prenant le relais de Diana pour s'occuper d'Ophelia. Dans tes bras, la petite fille rigole, manquant presque de troubler l'aura de cette conversation particulière. Mais avec cette bouille, qui lui en voudra ?
Au premier abord, Antiope n’est pas la plus avenante des femmes, Diana en a parfaitement conscience. Cette rencontre doit être d’autant plus impressionnante pour Artemis puisqu’elle est face à la fondatrice de son royaume. Quand bien même cela fait des millénaires qu’Antiope n’a plus vu Bana-Mighdall, c’est grâce à elle que la moitié des Amazones dissidentes de Themyscira ont trouvé refuge en Egypte. Mais de ce que Diana se souvient avoir vu là-bas, les choses ont bien changé depuis l’époque où sa tante régnait… Elle se gardera toutefois d’émettre le moindre jugement, ce n’est pas à elle de le faire. Les Amazones de Themyscira ne sont pas parfaites non plus, en dépit des apparences elles ont-elles aussi commis de nombreuses erreurs. Les temps sont bien assez difficiles sans que davantage de jugements négatifs ne viennent les gangréner. Ce que Diana espère pouvoir offrir à Artemis, c’est un moment de paix. Elles ne se connaissent pas encore très bien, la fille de Zeus ignore presque tout du parcours de vie de la partenaire de Jason, à l’exception de ce qu’il lui a confié à son sujet. Elle imagine toutefois que tout n’a pas été rose dans son existence – sinon elle ne serait pas l’une des exilées de sa tribu. Elle aussi aurait pu être exilée pour toujours si sa mère n’avait pas fait preuve de tolérance à son égard et si ses sœurs ne lui avaient pas fait confiance. Avant elle, aucune Amazone ne pouvait quitter Themyscira et avoir le droit d’y revenir par la suite. Ce n’était pas ainsi que fonctionnaient leurs lois. Mais elle avaient changé, évolué avec leur temps. Même isolée du reste du monde, Themyscira se devait de suivre le mouvement de temps à autre ; à plus forte raison depuis que leur princesse avait décidé de faire partie intégrante du monde des hommes.
« Je serais curieuse de savoir ce qui pousse une Amazone de Bana-Mighdall à l’exil. J’aimerais également savoir ce qu’il est advenu de mon royaume en mon absence. » Antiope semble songeuse un instant, puis elle secoue doucement la tête. « Mais plus tard. Je dois terminer l’entraînement de mes troupes. Nous nous retrouverons au banquet. » Femme de peu de mots, Antiope les salut d’un signe de la tête avant de se retourner vers les Amazones qui attendent ses instructions. Menalippe offre un sourire avenant à Artemis avant d’imiter son aînée, et avant que la situation ne risque de devenir gênante, Diana s’avance auprès de la jeune Amazone et pose une main sur son épaule. « Ne t’en fais pas, ma tante n’a jamais été très douée pour faire bonne impression… » À ces mots Hippolyte sourit en hochant doucement la tête. Des trois sœurs, Antiope n’est généralement pas celle qui surprend par sa douceur. « Il lui faut toujours quelques jours pour oser baisser un peu les armes, plus encore depuis… Eh bien, depuis qu’elle a été ressuscitée. » Diana suppose que l’expérience est loin d’être compliquée, quand bien même sa tante est un exemple de force de caractère. Revenir parmi les vivants cinq millénaires après sa mort, ce ne peut qu’être difficile. Sur Themyscira, Antiope a retrouvé sa place, mais Diana n’ignore rien des différends qui l’opposent encore à ses sœurs et au reste des Amazones. Elle ne s’en mêle pas car ce n’est pas sa place, mais elle ressent la tension dans l’air. Elle ne doute pas qu’Antiope et les autres fassent bonne figure en public, pour mieux se quereller en privé.
En parfaite hôtesse, Hippolyte ne perd pas un instant pour reprendre la situation en mains. « Votre voyage vous a sans doute épuisés, et j’imagine que bien d’autres choses aussi. Artemis, naturellement, tu seras logée au palais. Diana et Jason te montreront ta chambre. Oh, et avant que je n’oublie ! Vous êtes arrivés juste à temps, dans quelques jours auront lieu les Jeux de Themyscira, peut-être souhaiteras-tu y participer ? » Au contraire d’Antiope, Hippolyte affiche une expression chaleureuse et rassurante. Elle inspire la confiance et le respect, là où sa cadette inspire davantage la crainte. Près de sa mère, Diana croise les bras et affiche une expression faussement boudeuse. « Moi je n’ai plus le droit d’y participer. Apparemment, être la fille de Zeus me donnerait beaucoup trop d’avantages par rapports à mes sœurs… Prends donc ma place, Artemis ! C’est comme participer aux Jeux Olympiques des humains, en plus… Eh bien, en plus palpitant. Il se pourrait que tu rencontres une hydre ou deux lors des épreuves, mais elles n’ont jamais mangé qui que ce soit. Enfin, pas depuis des siècles en tout cas… » Ophelia écarquille les yeux quand sa mère mentionne les hydres et lance un regard choqué à son père ; c’est tout juste si Diana ne s’attend pas à l’entendre se porter volontaire elle aussi pour batailler contre les créatures, du haut de ses deux printemps.
❝ The road must be trod, but it will be very hard. And neither strength nor wisdom will carry us far upon it. ❞ Island of the brave « Je serais honorée de vous parler de Bana-Mighdall. » répond Artemis lorsque Antiope exprime sa curiosité à ce sujet
Mais déjà elle se détourna d'elle et le moment est passa aussi vite qu'il était venu. Si elle avait été mortelle, Artemis aurait probablement les joues cramoisies d'embarras devant sa maladresse. Mais personne ne ferait de commentaire à ce sujet et elle fut grandement reconnaissante lorsque Diana intervint pour détendre un peu l'atmosphère. Sa perspicacité lui évita un moment de gêne plus grand encore et l'Amazone ne perdit pas une miette de ce qu'elle lui expliqua et de tout ce qu'elle ne dit pas également. Elle connaissait tout ça, des histoires compliquées faites de drames et de catastrophes, bien des embûches qu'ils avaient dû traverser pour en arriver là où ils étaient aujourd'hui.
« Ma reconnaissance est bien trop grande pour que je reproche quoi que ce soit aujourd'hui. Je ne crois pas qu'il y en ai beaucoup parmi mes sœurs qui puisse encore se vanter de l'avoir connue à la création de Bana-Mighdall. Alors peu importe, je ne pourrais jamais assez te remercier pour tout ça. »
Elle était bien trop jeune pour ça en tout cas. Elle qui avait pourtant l'impression d'avoir vécu trop de choses devait bien admettre que face à certaines de ses sœurs qui accumulent les siècles elle faisait encore figure de jeune fille inexpérimentée.
Et la suite lui prouva que ce voyage lui réservait bien d'autres surprises. L'invitation lancée par Hippolyte la laissa stupéfaite. Elle ne s'attendait pas à ça et pourtant la perspective en appellait à quelque chose de bien familier en elle. Quelle meilleure façon de faire connaissance avec ses sœurs de Themyscira ? Elle se sentirait beaucoup moins empruntée une fois plongée dans une situation bien plus familière. Les amazones avaient l'art de la guerre dans le sang, celles de Bana-Mighdall tout autant que les autres.
« Merci de cette invitation, j'espère faire honneur à mon peuple. Nous n'avons pas d'hydre dans notre désert mais je suis sûre que les créatures que j'ai affronté par le passé n'auraient rien à envier aux vôtres ! »
Elle avait retrouvé un peu de sa pugnacité habituelle et le sourire qui vint habiller ses traits était teinté de sa provocation habituelle. A la perspective de se retrouver sur un terrain familier Artemis retrouvait un peu de son aisance.
Le gloussement d'excitation qui échappa à la petite fille vint ponctuer cet échange, comme si elle tenait elle aussi à participer à la conversation. Jason qui la tenait toujours observait la scène avec un rien de curiosité et elle s'approcha pour jauger le père et la fille d'un coup d'oeil amusé.
« Prends garde à toi, je pense que celle-ci ne demande qu'à rejoindre les rangs de ses aînées. Dans quelques temps tu ne la retiendra plus ! »
Les présentations étaient faites et l'amazone retrouvait un peu de ses habitudes après ces quelques instants étranges qu'elle venait de vivre. Il était temps de se poser quelques instants, histoires de reprendre des couleurs après ce long voyage. Mais elle avait encore beaucoup de choses à découvrir.
Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
Chaque chose en son temps. C'est la conclusion que tu tires de ce premier échange rapide entre Artemis et Antiope. La guerrière revenue d'entre les morts a le sens des propriétés et elle s'y tient très strictement, mais nul doute qu'une longue discussion parviendra à naitre entre les deux femmes quand l'heure sera venue. Toi-même tu ne cherches plus à t'attirer l'affection d'Antiope, conscient que rien ni personne ne pourrait la forcer à faire quoi que ce soit. Et c'est ce qui rendra probablement la suite de leur relation d'autant plus précieuse. C'est en tout cas ce que tu te dis alors qu'elle vous tourne déjà le dos pour retourner à ses occupations. Tout en te sentant un peu déçu pour ton amie, tu acceptes de t'éloigner à ton tour. Il t'a été difficile de t'intégrer au peuple des Amazones. Pendant longtemps tu as senti les regards appuyés sur toi, seul homme de l'île, dont la présence était synonyme de provocation pour certaines d'entre elles. Une méfiance que tu as toujours comprise, faisant de ton mieux pour te montrer avenant et compréhensif même envers les plus fermées à l'idée de voir leur princesse épouser un homme. Mais avec Antiope, tout a été encore plus particulier. La tension a été pendant un temps palpable, et c'est finalement sur le terrain d'entrainement que quelque chose s'est tissé entre vous. Fragile, pouvant se briser à n'importe quel instant, mais bien présent. Peut-être a t-elle vu en toi la même détermination qui l'habite. La même rage de vaincre et le refus catégorique de baisser les armes au combat. Tu ne saurais le dire, il n'a jamais été question de mettre des mots sur votre relation. Mais tu souhaites à Artemis de trouver les mêmes parades qui la mèneront à gagner le respect de la puissante Amazone. Parce qu'elle le mérite. Après avoir erré seule aussi longtemps, elle le mérite amplement. Et tu serais un bien piètre ami si tu ne l'aidais pas à trouver sa place ici.
Les Jeux de Themyscira, voilà une perspective qui efface rapidement la déception de l'échange, et tu es le premier à arborer un large sourire après l'annonce d'Hippolyte. Tu en entends parler depuis longtemps de ces jeux, que ce soit de la bouche de Diana ou de ses sœurs, mais jamais encore tu n'as eu la chance d'y assister. Et c'est une occasion que tu ne manqueras pas cette fois. C'est bien plus qu'une compétition, c'est un véritable spectacle. En tout cas ça l'est pour toi, toujours admiratif du talent et de la grâce des Amazones quand elles se battent. Des duels qui rassemblent parfois à s'y méprendre à un ballet. « Génial ! » Tu ne caches pas ton enthousiasme, et il en est de même pour Ophelia, qui s'agite dans tes bras à la mention d'une hydre. Cette petite a déjà beaucoup trop le sens de l'aventure. Bientôt il vous faudra tous lui courir après pour l'empêcher d'aller vagabonder dans des tanières de monstres mythologiques. « C'est parce qu'on sait déjà que tu es la meilleure. » Un compliment à l'égard de ton épouse que tu viens agrémenter d'un baiser sur sa tempe. Tu comprends sa frustration, elle t'en as déjà plusieurs fois parlé, mais à tes yeux elle sera toujours la plus grande championne de cette île, que ce soit officiel ou non. Quand ton regard se pose sur ta partenaire, tu lui adresses un large sourire en guise de première réponse à sa réflexion. « Je ne me fais aucune illusion, avec ce mélange de Diana et moi, les prochaines années risquent d'être difficiles. Mais heureusement, sa tata sera là aussi pour la surveiller. » Sa tata, elle, en l'occurence. Parce qu'elle fait largement partie de votre famille maintenant. « Et j'ai hâte de voir ce que t'as dans le ventre. » Parce qu'entre se battre à Gotham contre des trafiquants et se frotter à des guerrières surentrainées, y a quand même un énorme fossé. T'as envie de la voir briller, non sans une petite pointe de fierté.
Hippolyte retournée à la préparation du banquet, c'est Diana et toi qui ouvrez la marche jusqu'au palais pour mener Artemis jusqu'à sa chambre. Voilà maintenant plusieurs fois que tu pénètres à l'intérieur du magnifique bâtiment, mais tu restes toujours autant bouche-bée. « Je crois que toi tu vas dormir ici. » D'un geste du menton tu désignes une porte qui mène à sa chambre. La vôtre est un petit peu plus loin, au bout du couloir. « On se retrouve au banquet dans une heure ? » Le temps de vous doucher, de vous détendre un peu et de vous préparer pour la soirée. En espérant que tu ne sois pas déçu de la tenue qu'arborera Artemis. A force de la voir dressée dans son armure, tu désespères de la découvrir dans un ensemble un peu plus décontracté. Sans l'obliger à mettre une robe, puisque t'as bien compris que l'idée ne l'enchantait pas beaucoup. « Faut que tu prennes des forces avant d'affronter hydres et minotaures. » Et surtout, après ces six mois d'enfer, vous méritez bien un peu de repos sur une île paradisiaque.
Accueil 
Themyscira. Hors de l’espace, hors du temps, l’île demeure une oasis de paix dans un monde qui se déchire. Un paradis qui n’est accessible qu’à ceux qui en sont les invités privilégiés, ou à celles qui peuvent se vanter d’y être nées. Comme Diana, par exemple, qui retourne chez elle pour la première fois depuis la crise de New Themyscira. Et comme toujours, elle est accompagnée. Mais cette fois, Jason et Ophelia ne sont pas les seuls à retourner sur l’Île du Paradis. Artemis de Bana-Mighdall se trouve avec eux à part de l’appareil qui les conduit jusqu’à Themyscira. Une invitation qui n’a rien d’hasardeux, la jeune Amazone la mérite. En plus de découvrir l’île originelle des Amazones, elle aura aussi l’opportunité de rencontrer la fondatrice de son propre royaume, Antiope, miraculeusement revenue d’entre les morts après le paradoxe temporel. Diana sait par avance que sa mère et ses tantes leur réservent un accueil chaleureux, dont elle a particulièrement hâte de profiter après les épreuves qu’ils ont tous traversé. Themyscira a été épargnée par les machinations de Brainiac – un miracle divin, au sens propre du terme. Aux commandes du jet qui file à travers le ciel de plus en plus clair, Diana lance de temps en temps un regard à Jason, Artemis et Ophelia, qui ne cesse de poser des questions à cette Amazone qu’elle ne connait pas vraiment. Une vraie petite curieuse, dont le vocabulaire s’enrichit jour après jour et qui promet d’être têtue que son père et aussi déterminée que sa mère. En somme, une parfaite petite Amazone qui fera la fierté de sa famille. Tant de mois se sont écoulés depuis la dernière fois où Ophelia a vu sa grand-mère que cette dernière sera émerveillée par ses progrès. 
