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 Breaking Point (Vicki Vale)

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MessageSujet: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyJeu 2 Avr - 8:39




Breaking Point
Vicki Vale • Lex Luthor


Victoria Vale eut juste le temps d’entendre des bruits de pas derrière elle. Des mains l’attrapèrent. Des grands balèze de la sécurité lui tombèrent dessus de toute parts. Des mains la saisirent. Des mains essayèrent de lui mettre sans succès des menottes. Des mains l’agrippèrent. Des mains essayèrent de la plaquer contre le mur. Des mains lui mirent un mouchoir au chloroforme en plein dans la figure.

…………………………

Réveil

Ce n'était pas exactement une chambre d'hôpital. C'était exactement le genre de réveil qu'on se tape quand on a été anesthésié. Murs blancs et lit blanc. Le genre d'endroit qui vous fait croire que vous êtes au paradis quand vous reprenez conscience. Dans le genre blanc brumeux. Une impression de flotter dans le blanc. Voilà ce que semblait dire la pièce. Mais en dehors de ça, Vicki Vale avait toujours les mêmes vêtements et elle n'avait même pas d'aiguille de perfusion planté dans le bras, ni de paire de menottes. Lex Luthor entra dans la pièce. Il était encadré par deux molosses. Les deux gardes du corps les plus musclés qu’on ait jamais vu. Le chauve la regarda en songeant à ce qu'elle avait bien du ressentir. Il soupçonnait que lorsqu'on était chloroformé, tout était blanc aussi. C'est ainsi qu'il se l'imaginait, vu que ça ne lui était jamais arrivé. L'engourdissement devait sans doute phagocyter toute pensée. La brume vaporeuse devait sans doute engloutir tout l'inconfort. Luthor lança cordial :

« Bienvenue chez moi. Même si vous vous êtes introduite par effraction dans des étages qui sont strictement interdits au public. Je vous avoue ma surprise. Que fait une journaliste de Gotham City à Metropolis ? Si vous vouliez une interview de ma part, il suffisait de prendre rendez-vous. »

La pièce blanche était si aseptisée qu'on pouvait en déceler les odeurs que Luthor avait apporté avec lui : son cigare cubain hors de prix qu'il s'était fumé il y a 15 minutes. Son eau de cologne, cette odeur de pluie sur son trench coat de veste. Il y avait eut sans doute une pluie torrentielle au dessus de la ville, lorsque Luthor était entré dans le bâtiment. Le milliardaire appuya sur un bouton. Les stores de la pièce se déployèrent, dévoilant une vue vertigineuse de Metropolis. Lex retira sa veste humide et la laissa sur l'unique chaise de la pièce. Il dit à Vale tout en réajustant ses boutons de manchettes de son complet Paul Stuart de couleur gris :

« Vous êtes au 57ème étage de la Lexcorp. Mon bureau est au 80ème et dernier étage, si vous cherchiez à venir fouiner dans mes papiers. Mais pas mal quand même. En général les intrus n’arrivent jamais à monter aussi haut dans mon immeuble. Vous avez battu le record. Seul Superman s’est déjà introduit de force dans mon bureau pour m’intimider. Mais lui c’est de la triche. Il est arrivé par le ciel en volant, contrairement à vous. »

Lex le souriant lui fit un clin d’oeil. Dans le style petite-confidence-juste-entre-vous-et-moi

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptySam 4 Avr - 11:58

Breaking Point New Themyscira. Une réalité alternative, un monde parallèle, une menace et un cauchemar bien réels et sans précédent. Vous aviez tous été surpris, vous aviez tous été happés par la révélation conçernant cette affaire et tu n'avais pas fait exception à la règle Vicki Vale. Après six mois de stase forcée, tu t'étais réveillée avec une seule idée en tête, une seule obsession... découvrir le fin mot de toute cette histoire. Tu ne travaillais plus que pour ça, tu ne respirais plus que pour ça, tu ne vivais plus que pour ça. La menace que représentait Brainiac, et son évident retour pour terminer le travail, obnubilait toutes tes pensées. Tu avais peur. Pas pour toi non, pour l'humanité. Pour la première fois tu sentais que ce pourrait bien être la fin. Et pourtant, jusque là tu avais toujours été celle qui avait soutenu les justiciers avec ton infaillible espoir qu'ils parviendraient toujours à vous sauver. Mais là... là... L'exploit qu'avait déjà accompli Brainiac. Cette démonstration de force et de puissance. Il aurait pu tous vous anéantir en un claquement de doigts. Vous aviez tous été à sa merci, littéralement des marionnettes vulnérables entre ses mains. Il aurait pu tous vous faire disparaitre mais il ne l'avait pas fait. Pourquoi? C'était cela qui te terrifiait le plus. Pourquoi? Jour et nuit, nuit et jour, tu bossais là dessus. Tu enquêtais, tu recueillais des témoignages, ton appartement s'était transformé en vrai QG de guerre. Des montagnes de documents jonchaient le sol, des photos, des articles de journaux, des fils rouges reliés les uns aux autres recouvraient tes murs. Rien d'autre n'existait pour toi et c'était une grave erreur miss Vale, une grave erreur. Car pendant que tu te laissais envahir et dépasser par tout cela, tu laissais de côté ceux et celles qui avaient réellement besoin de toi. Ceux et celles que personne n'écoutait. Ceux et celles que tout le monde abandonnait. Voilà que tu faisais la même chose. Mais tu allais vite redescendre sur Terre et revoir tes priorités.

En effet, ce soir là, alors qu'il tombait des cordes et que tu courrais au parking de la Gotham Gazette pour regagner ton véhicule, un carton rempli de nouveaux documents entre les mains, une main saisissait ton épaule à la volée. Surprise, effrayée, tu lâchais le carton qui tombait lourdement au sol. Plusieurs feuilles volaient et tu pestais intérieurement contre celui ou celle qui avait provoqué cela. Mais lorsque tu relevais les yeux, tu voyais une pauvre petite dame, autant, si ce n'était plus, effrayée et surprise que toi. Elle devait bien avoir la soixantaine. Elle avait les yeux embués de larmes, elle semblait inquiète et terrifiée. Dans ses yeux, tu voyais une lueur que tu ne connaissais que trop bien, celle qui te prenait aux tripes et te rappelait sans cesse pourquoi tu avais choisi ce métier. Une lueur d'espoir. Tu étais cette lueur d'espoir. Elle t'expliquait alors que son fils, un trentenaire célibataire, tombé dans l'alcool et la drogue il y a déjà plusieurs années, survivant dans les ruelles sombres de Gotham, avait disparu. Le mari de cette petite dame, un bon conservateur à l'ancienne, avait purement et simplement chassé leur fils il y avait bien longtemps. Mais elle, elle avait secrètement gardé le contact. Elle n'avait pu se résoudre à rayer définitivement son fils de sa vie comme son mari l'avait fait. Ils se voyaient donc en cachette, dans les coins malfamés de la ville. Elle lui donnait un peu d'argent et quelques vivres. Mais cela faisait déjà deux semaines qu'il manquait leur rendez vous. Pourtant, en huit longues années de rencontres clandestines, jamais il n'avait manqué un seul rendez-vous. Appelez ça l'instinct d'une mère ou l'inquiétude d'une vieille femme sénile... peu importait, cette dame savait que quelque chose était arrivé à son fils et tu la croyais. Tu savais qu'il n'y avait rien de plus fort au monde que l'instinct d'une mère même si tu n'avais jamais réellement connu la tienne. La vieille dame avait prévenu la police... mais que voulez vous qu'ils fassent d'une telle affaire? Un homme de trente ans, alcoolique, sans abri et toxicomane... disparu... Pour eux, il n'y avait tout simplement pas d'affaire. Surtout qu'ils avaient beaucoup plus urgent sur les bras. Personne n'avait écouté, personne n'avait daigné aidé cette dame. Elle avait prévenu les grands journaux, les émissions de télé et même les émissions radio mais personne n'avait rien voulu savoir. Tu n'étais pas célèbre à proprement parlé Vicki Vale mais tu était réputée pour être la journaliste de la dernière chance, la journaliste des paumés et des cas désespérés. Voilà pourquoi elle était venue te trouver.

Bon Dieu, ça avait été un sacré électrochoc. Dès lors que ton regard avait croisé celui de cette vieille dame, tu avais su. Tu avais su que tu avais failli à ton devoir, à tes responsabilités. Tu avais tourné le dos à tous ces gens qui avaient besoin de ton aide et cela pour combattre une plus grande menace que tu savais, malheureusement, ne pas être à la hauteur de vaincre. Certes tu avais voulu apporter ta pierre à l'édifice, et c'était tout à ton honneur, mais concrètement ça n'aurait été qu'une goutte d'eau dans l'océan... Tu pouvais être tellement plus utile ailleurs, tu en reprenais conscience. Cette dame, tu allais l'aider, tu allais retrouver son fils. Et même si c'était pour le retrouver mort dans une marre de son propre vomis sur le sol d'un vieux squatte insalubre et rempli de camés, tu le retrouverais. Tu ne pouvais pas, tu ne voulais pas la laisser ainsi dans l'inquiétude et l'ignorance, dans l'indifférence la plus totale et le mépris moqueur des autres. Cette dame méritait, comme chaque être humain sur cette Terre, considération, respect et dignité. Elle méritait qu'on s'intéresse à elle et qu'on lui tende la main. Ramassant en vitesse tous tes papiers, tu balançais ton carton dans la voiture et proposais à cette dame de venir prendre un bon repas chaud dans un dinner du coin. L'occasion pour vous de discuter et pour toi de récolter un maximum d'informations pour démarrer ton enquête. La vieille dame avait du te remercier un million de fois en fondant en larmes. Tu étais vraiment son dernier espoir. Vous aviez discuté pendant au moins trois bonnes heures dans ce restaurant. Tu en avais pris des notes... Tu avais aussi essayé de rassurer cette dame et tu lui avais promis que tu ferais tout ce qui en était en ton pouvoir pour lui ramener son fils. Mais tu l'avais également averti, les nouvelles ne seraient pas forcément bonnes, elle devait s'y attendre. Honnêteté, franchise et compassion étaient les maitres mots de cette relation que tu construisais avec elle. Une fois rentrée chez toi, tu prenais une bonne douche, tu allais te coucher, tu avais besoin de recharger tes batteries. Et le lendemain matin, à la première heure, tu étais déjà sur le pied de guerre. Ce n'était alors que le début, les prémices de semaines interminables et sinueuses d'enquête. Une enquête qui allait te menait dans les plus ténébreuses des hautes sphères. Une enquête qui allait changer ta vie à jamais.

Quelques semaines plus tard... Tu te réveillais avec un mal de crâne terrible. Tes paupières étaient affreusement lourdes et ta bouche pâteuse. Tu avais soif, tellement soif. Tu avais l'impression d'être en salle de réveil après une lourde opération. Pourtant, tu savais que ce n'était pas le cas. Tu mettais tout de même plusieurs minutes à tout remettre en place dans ton esprit chamboulé. Métropolis... Le sans-abri... La vieille dame... Lexcorp... Oui, c'était ça, tu t'étais introduite par effraction chez Lexcorp, là où ton enquête t'avait mené. Tu étais certaine que le grand chauve démoniaque était derrière tout ça et tu avais voulu en avoir la preuve. Malheureusement, tu avais été prise la main dans le sac. Les entrainements de Bard n'avaient pas été suffisants pour que tu réussisses à échapper aux molosses bien entrainés de Luthor. Tu te souvenais seulement avoir été plaquée contre un mur et d'avoir vu cette grosse paluche munie d'un tissu blanc s'abattre sur ton nez et ta bouche. Et tu étais partie, presque sereinement, dans les bras d'un Morphée dont tu te serais bien passée. Oui, tout t'était revenu en mémoire. Ta vision redevenait claire et tu observais avec attention la pièce où tu te trouvais. Ça ne ressemblait pas à un donjon de torture comme tu imaginais que Lex en possédait un... Ça ne ressemblait pas non plus à une chambre d'hôpital. Qu'est-ce que c'était que cet endroit irréel et totalement aseptisé? A quoi jouaient-ils? Tu n'étais même pas attachée... C'était bizarre, mais ça t'inquiétait encore plus. C'était comme si, en gros, on t'envoyait à la face que tu étais si faible et peu menaçante qu'ils n'avaient même pas besoin de prendre des mesures contre toi. Ce n'était pas totalement faux bien sûr, mais c'était angoissant, terriblement angoissant. Le rapport de force et de soumission était déjà tacitement installé et tu n'étais vraiment pas du bon côté de la barrière.

Soudain, la porte s'ouvrait, tu sursautais. Tu restais sur ce foutu lit, tu n'osais pas bouger. Tu n'étais d'ailleurs pas vraiment en état de le faire, tes membres étant encore bien engourdis. Bordel de merde... Lex Luthor, en personne. Tant bien que mal, tu te redressais légèrement contre la tête du lit, histoire de te donner un peu de contenance, et tu ne le lâchais pas du regard. De mémoire, vous ne vous étiez jamais retrouvés seul à seul, enfin façon de parler avec les molosses autour de lui. Vous vous étiez déjà croisés lors de conférences de presse ou de grands évènements. Mais tu doutais sincèrement que ta présence ait pu marquer son esprit. Tu étais souvent celle que l'on oubliait à la question suivante ou celle que l'on ne remarquait tout simplement pas. Il ne devait d'ailleurs probablement pas savoir qui tu étais avant que ses hommes de main ne le briefent sur toi. Tu étais si insignifiante par rapport à lui. Pourtant, tu soutenais son regard. Malgré ta position évidente d'infériorité et l'angoisse qui te submergeait. Tu ne voulais pas lui donner ce plaisir de te voir ramper et succomber à la terreur. Il te souhaitait la bienvenue chez lui, tu fronçais les sourcils, l'air vindicatif. Il n'aimait pas qu'on vienne fouiner dans cette petites affaires apparemment, dommage, car tu ne cesserais jamais de le faire tant que tu serais en vie. Ce qui semblait désormais nettement compromis. Les vieilles odeurs infectes de cigare et d'eau de Cologne de Lex venaient agressaient tes narines. Tu en avais un haut le coeur. Luthor te répugnait en tout point et ce depuis toujours. Ton père déjà le haïssait et t'avait transmis cette haine légitime et méritée. Lex ouvrait alors les stores. Tu semblais toujours être à Métropolis. Un bon point? Tu ne savais pas mais tu étais tout de même rassurée d'être toujours en ville et pas dans un labo souterrain ou une anti-chambre de l'Enfer.

Tu apprenais que tu étais au 57ème étage de la Lexcorp, battant ainsi le record de ceux et celles qui avaient tenté par le passé d'atteindre son QG diabolique au sommet de sa tour d'ivoire. Tu t'en fichais royalement, tout ce que tu retenais, c'était que tu avais lamentablement échoué, encore... Ah si seulement tu pouvais être Superman justement. Tu te serais chargée de Luthor depuis bien longtemps. Tu ne comprenais pas ni comment ni pourquoi le kryptonnien, la Justice League toute entière, n'agissaient pas d'avantage contre lui? Comment était-ce possible qu'ils laissent Luthor sortir de prison et se balader ainsi en toute impunité? Qu'attendaient-ils bon sang? Malgré la rage qui montait clairement en toi et ton air furieux, Lex se permettait de te lancer un clin d’œil. Tu en avais un frisson de dégout. Cet homme... cet homme qui se prenait pour un dieu, pour le roi du monde. Oui il était puissant, oui il était foutrement intelligent et talentueux mais qu'est-ce que tu pouvais le haïr et le mépriser. Quel dommage qu'il utilise toutes ses compétences pour asseoir sa domination et instiller le mal autour de lui. Tu te demandais toujours si les choses avaient été différentes, si son passé avait été différent, s'il aurait pu être un grand homme, un homme bien. Tu ne le saurais probablement jamais.

« Tout cela n'est qu'un malentendu, vous allez rire. Je ne savais pas que cette partie était interdite au public, je cherchais juste les toilettes. Moi et le sens de l'orientation... »

Disais-tu en te forçant à esquisser un sourire. Bien sûr, tu te payais sa tête, un peu d'humour pour ne pas céder à la pression et à l'angoisse qui t'envahissaient un peu plus à chaque seconde.

« J'ai dis à vos hommes que j'étais en état de reprendre la route mais ils ont insisté pour que je reste cette nuit. C'est adorable. Vraiment, je suis touchée par autant d'attention et de prévenance mais, je n'aime pas dormir dans un autre lit que le mien. Alors... je vais simplement vous remercier pour la soirée, c'était fort divertissant, et je vais rentrer chez moi. »

Disais-tu sur un ton qui se voulait léger. Sur un malentendu ça pouvait marcher non? Puis tu reprenais un air et un ton beaucoup plus sérieux.

« Parce que je suis libre de rentrer chez moi, n'est-ce pas monsieur Luthor? »

Personne ne mettait de mots sur ce qui était réellement entrain de se passer. Vous feignez d'avoir une discussion des plus cordiales mais au fond, la vraie question était celle là. Devais-tu t'inquiéter pour ta vie? Etais-tu officiellement prisonnière de Lex Luthor?

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyDim 5 Avr - 8:38




Breaking Point
Vicki Vale • Lex Luthor



« Bien sûr que tout ceci est un énorme malentendu. Je suis sûr que vous et moi nous en rirons en y repensant dans 10 ans. Et bien entendu que vous pourrez quitter les locaux de la Lexcorp pour rentrer chez vous…. »

Ce sourire jusqu’aux oreilles qui fout les jetons.

«...une fois que je me serais assuré que vous vous êtes égarés dans cet étage par le plus grand des hasards et non pour une raison… spécifique. »

Luthor retira sa veste de la chaise où il l’avait posé. Il en tapota le dossier en regardant ses sbires. Ils comprirent aussitôt. Un des costauds saisit Vale par les deux bras et la força à venir s’asseoir sur la chaise. Il lui menotta les deux mains aux accoudoirs. Et les deux chevilles aux pieds de chaise. Pour s’assurer qu’elle reste tranquille et ne fuit pas en courant. L’autre costaud rapprocha une table pour la positionner à côté de la chaise où Vicki la fouineuse était retenu captive. Les deux costauds déposèrent une valise sur la table et l’ouvrirent. Ils la vidèrent de son contenue. Ils déballèrent le papier millimétré. Ils installèrent la machine qui tenait à elle toute seule dans la valise. Ils raccordèrent l’aiguille à tracer les graphiques. Ils raccordèrent les capteurs de pulsations cardiaques. Ils raccordèrent les cadrans. Ils installèrent une nouvelle chaise. Luthor s’y assit. Visez la tête du milliardaire. Il a cessé de sourire. Les sbires raccordèrent le tensiomètre. Ils le serrèrent autour du bras de Vicki. Ils lui entourèrent son frêle petit cou avec un câble muni de capteurs. Ils collèrent les ventouses sur les veines du cou de Vicki qui palpitaient. Puis deux ventouses sur ses tempes. Ils actionnèrent la poire pour gonfler le tensiomètre. Luthor lu le cadran : pression normale 11/8. Luthor mesura le pouls de la jeune femme, il surveilla l’aiguille.

« Bien, j’ai juste quelques questions à vous poser. Vous n’êtes pas obligé d’y répondre à toutes. Ou même d’y répondre tout court si vous n’en avez pas envie. Mon détecteur de mensonge me donnera quand même quelques pistes... »

Lueur amusé dans le regard.

« Est-ce que vous buvez de l’eau ? »

L’aiguille bondit, l’aiguille retomba, l’aiguille traça une droite. Luthor lu le brassard et le capteur. Bien, résultats normaux.

« Vous êtes bien journaliste à Gotham City ? »

L’aiguille bondit, l’aiguille retomba, l’aiguille traça une droite. Luthor lu le brassard et le capteur. Bien, résultats normaux.

« Vous êtes consciencieuse et dévouée à votre profession, pas vrai ? »

Ligne droite.

« Vous admirez l’œuvre des super-héros sur notre société et les encouragez de toute votre âme. »

Ligne droite.

« Et c’est avec une démarche similaire, que vous vous êtes introduite ici. »

L’aiguille plongea de 5 centimètres. L’aiguille traça des montagnes russes. Luthor actionna la poire pour gonfler le tensiomètre. Lex lu le cadran : mauvais ça, 14/11, résultat hors norme. Lex resta immobile, sans cligner des yeux, à observer Vicki. A déchiffrer d’autres indices : frissons, chair de poule, transpiration.

« Car à votre sens, je ne suis pas un héros, même si j’ai joué un rôle majeur dans la défaite contre le Syndicat du Crime. »

L’aiguille plongea de 7 centimètres. L’aiguille traça des montagnes russes.

« Vous êtes venus ici pour nuire à la Lexcorp. »

L’aiguille plongea de 15 centimètres, l’aiguille traça des montagnes russes.

« Vous pensez que c’est votre devoir. Vous pensez que c’est votre rôle. »

Sursaut de l’aiguille, ligne droite.

« Vous n’en démordrez pas, vous voulez me voir à nouveau en prison. »

Sursaut de l’aiguille, ligne droite.

« Vous êtes déterminée, vous irez jusqu’au bout. »

Sursaut de l’aiguille, ligne droite.

« Il y a un homme pas vrai ? Il y a forcément un homme. Vous savez bien… vous pensez à lui plus que vous ne le devriez… souvent dans vos moments de calme. Vous rêvez de le voir débarquer ici pour vous sauver, avant de me coller une balle dans la tête. »

L’aiguille plongea de 20 centimètres. L’aiguille traça des montagnes russes. L’aiguille DECHIRA carrément le papier. L’aiguille RAYA la table. La machine CRISSA et l’aiguille se CASSA en deux sous les ratés. Visez la tête effarée des deux costauds : la machine a cassé ! C’est pas possible ! Luthor se marra. A l’adresse de Vicki avec sa bouche en coeur et son sourire malicieux :

« Bon j’avoue, la dernière question c’était juste pour vous taquiner. On ne parlera plus d’un homme dans vos pensée secrète. Ça vous mets dans un état... »

Lex leva un doigt en l’air comme pour donner un ordre. Ses deux sbires vinrent retirer tout l’attirail de capteur sur Vicki. Puis ils la détachèrent de la chaise.

« Bon, maintenant que tout ça est entendu. Vous voulez manger ou boire quelque chose ? Visitez les lieux peut-être ? »

Luthor avec son regard de charmeur. On ne savait dire s’il jouait les mondains.

Ou s’il vous réservait votre prochain cauchemar.

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyLun 6 Avr - 18:41

Breaking Point Tu retenais presque ta respiration en attendant la réponse de Luthor. Cet homme, tu le soupçonnais du pire et uniquement du pire. Tu ne sortirais pas indemne de cette rencontre c'était certain. Tu n'en ressortirais peut être pas même... tout court. Malgré ses airs de grand homme courtois, tu savais pertinemment que Lex Luthor n'était qu'un petit enfoiré sournois et sans pitié. Cet homme méritait de retourner en prison, là où était sa vraie place. Et si tu sortais vivante de ce cauchemar, tu y veillerais personnellement. Tu ne te faisais cependant pas d'illusions, Lex était un homme avec du pouvoir et de l'influence, absolument tout ce que tu n'avais pas. Tu allais d'ailleurs probablement mourir ce soir mais tu avais veillé à ce que ton travail et tes soupçons ne tombent pas dans l'oubli comme toi. Tu avais en effet mis en veille plusieurs dossiers de sauvegarde qui seraient automatiquement envoyés à des personnes bien précises s'il t'arrivait quoi que ce soit. Si dans les prochaines quarante huit heures tu n'entrais pas un code spécifique dans ton ordinateur, ces mails partiraient, même sans toi. C'était la moindre des précautions à prendre avant de te rendre dans l'antre de la bête. Tu avais d'ailleurs eu un pincement au cœur en entrant le fameux code, comme si tu avais toi même signé ton arrêt de mort. Ce qui semblait effectivement être le cas. Bien sûr, il n'y avait aucune information, aucune preuve contre Luthor dans ces mails. Tu n'en avais malheureusement pas encore à ce moment là... Mais à l'intérieur, tout ton travail, tous les indices et soupçons que tu avais réuni, mais aussi une alerte prévenant que ta dernière destination était Lexcorp et que donc, si tu venais mystérieusement à disparaitre, c'était là bas qu'il fallait chercher et pas ailleurs. Ce mail, tu ne l'avais pas programmé pour le monde entier, cela n'aurait strictement servi à rien. Seules les vraies personnes qui comptaient pour toi, seules les vraies personnes pour qui tu pensais compter, allaient le recevoir. Car seules ces personnes là, tu en étais sûre, ne te laisseraient pas tomber dans l'oubli et les vices de forme sans s'élever contre Lexcorp. Tu avais aussi fait en sorte de ne pas mêler tes amis proches, ceux qui n'avaient aucun moyen, aucun pouvoir de se protéger contre une machine de guerre comme Luthor. Cela serait revenu à les mettre en danger eux, et ça, il en était hors de question. Voilà qui avait grandement réduit le champ des possibilités. Sur cette courte, infiniment courte, liste. Jim Gordon. Harvey Bullock. Lois Lane. Bruce Wayne. Et Jason Bard...

Lex se voulait dans un premier temps rassurant mais tu savais qu'avec lui, il ne fallait jamais se fier aux apparences. Votre joute verbale cordiale et polie ne pouvait se terminer une bonne note. Tu attendais le "mais", il devait y avoir un "mais". Le mot n'était finalement pas prononcé mais c'était tout comme. Tu pourrais rentrer chez toi une fois que monsieur serait tranquillisé sur la raison de ta présence ici. Tu plongeais ton regard dans le sien, essayant de faire abstraction de cet horrible sourire qui déformait son visage. Étrangement, il te rappelait quelqu'un. Un autre monstre horrible qu'il t'avait été tout aussi difficile de regarder en face. Jimmy. Cette enflure n'était plus heureusement, il avait été abattu sous tes yeux mais tu ne pouvais malheureusement pas compter sur un épilogue aussi joyeux cette fois-ci. Tu étais seule Vicki Vale, foutrement seule. Pour le coup, tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi même. C'était toi qui avais voulu jouer les wonder women sur ce coup-ci. Pour te prouver quelque chose peut être. Oui sûrement. Pourtant, le numéro de Bard, tu l'avais affiché sur l'écran de ton téléphone. C'était à lui que tu avais immédiatement pensé lorsque l'idée d'infiltrer Lexcorp s'était imposée à toi. Tu avais failli l'appeler, plusieurs fois. Puis tu t'étais finalement ravisée. La honte d'avoir ENCORE besoin de lui? La peur de te retrouver face à lui avec tous ces sentiments qui grandissaient chaque jour à son égard? Le désir de ne pas mettre sa vie à LUI en danger? La volonté de t'en sortir seule pour une fois? Un mélange de tout cela probablement. Et voilà où tu te retrouvais en jouant ta fière. Dans la merde. Lex t'imposait une condition que tu savais ne pas pouvoir remplir. Ton sort était déjà scellé et cet enfoiré le savait. Il voulait simplement s'amuser avec toi, tu ne lui donnerais pas ce plaisir. Gardant tes émotions bien enfouies au plus profond de toi, tu commençais à exceller dans la matière, tu restais de marbre face à son annonce.

L'instant d'après, sans rien comprendre ni voir venir, un de ses molosses s'emparait de toi. Tu tentais de te débattre mais qu'est-ce qu'une demie-portion comme toi pouvait faire contre ça? Surtout que ton corps était encore à moitié engourdi. Quelle classe Luthor, quel courage. Tu savais qu'il était un lâche, un misérable et pathétique couard qui avait besoin des autres pour imposer sa loi, tu en avais la preuve en direct. Il te dégoutait. Aucun sens de l'honneur, un homme déloyale et sans pitié. Un de ceux de la pire espèce. Le sbire te faisait mal, il serrait bien trop fort ses horribles paluches autour de tes bras. Tu aurais assurément des marques mais cela n'avait bien évidemment aucune espèce d'importance au vu de ce qui t'attendait. Tu ne savais pas encore bien sûr, mais tu te doutais que tout ceci n'était qu'une mise en bouche. Mise de force sur la chaise et menottée, tu n'étais désormais plus libre. Tu étais officiellement retenue captive par Lex Luthor et tu devais avouer que cette concrétisation te glaçait le sang. Tu étais beaucoup moins à l'aise tout à coup et la rage de ton impuissance se lisait clairement sur ton visage. Jamais tu n'avais détesté un homme autant qu'à cet instant. Ou si... peut être bien un. Oui. Le Seeker. Le soir où il avait tué ton père. Quel beau duo d'enfoirés. Le vigilante pouvait lui au moins se targuer d'être quelque peu remonté dans ton estime suite à l'épisode du bateau où il t'avait permis de l'aider à sauver des centaines de vies. Mais Luthor, aucune chance que cette ordure ne remonte un tant soit peu dans ton estime. Les molosses vidèrent alors une valise et tu comprenais très vite à quoi allait servir son contenu. Tu n'y avais jamais été soumise mais tu savais très bien de quoi il s'agissait. Un foutu détecteur de mensonges. Méthode à l'ancienne donc. Tu ne savais pas quoi penser de ces détecteurs de mensonges... Mais tu savais en tout cas la vérité et elle ne plairait pas au grand chauve.

Tu grimaçais tandis que ces enfoirés te collaient un milliard de trucs un peu partout pour te raccorder à cette satanée machine. Tu détestais sentir leurs mains sur toi, ça te révulsait. Tu n'avais toujours pas deserré les dents, furieuse du traitement qui t'était infligé. Luthor te faisait désormais face. Ah... si tu avais eu des mitraillettes à la place des yeux... Vous connaissez l'expression! Première foutue question. Est-ce que tu buvais de l'eau. Tu avais envie de lui cracher au visage en guise de réponse mais tu n'osais pas. Tu gardais le silence. Deuxième foutue question. Etais-tu bien journaliste à Gotham City? Tu ne répondais toujours pas mais tu ne baissais pas pour autant les yeux. Ce qui fut d'ailleurs le cas pour les huit questions suivantes. Tu ne voulais pas rentrer dans le jeu macabre et glauque de Lex Luthor. La onzième foutue question, qui n'en était pas vraiment une d'ailleurs. Plutôt des suppositions de la part du milliardaire, visiblement en manque de romance pour s'embarquer sur un tel terrain dans de telles circonstances. C'était tellement inaproprié. A moins qu'il ne tente de te faire parler en insinuant que ton silence pourrait valoir des bricoles à cet homme que tu aimais un peu trop. Car Luthor avait bel et bien raison. Il y avait bien un homme. Tu l'avais longtemps nié, tu t'étais longtemps menti à toi même. Tu avais longtemps combattu ce que tu ressentais pour lui. Mais vos dernières rencontres, vos derniers échanges. Tu ne pouvais plus lutter contre l'évidence. Jason Bard t'avait ensorcelé. C'était à lui que tu pensais à cet instant précis. Et oui, bien sûr que oui, tu rêvais de le voir débarquer encore une fois pour te sauver de cet ultime danger qui pourrait bien être le dernier. C'était à lui que tu avais pensé lorsque tu avais failli mourir sur ce maudit bateau. A lui que tu pensais chaque soir avant de t'endormir et chaque matin à ton réveil. Il était l'objet de tous tes fantasmes et de tous tes désirs inavoués... Ce n'était certainement pas à Lex Luthor que tu allais te confier. Tu n'avais donc pas dit un seul mot de l'interrogatoire mais le chauve s'en fichait. Fier de son petit jeu, il te narguait même. Voilà qu'il te proposait de manger ou de faire une visite guidée. Mais à quoi il jouait bon sang? Tu n'en pouvais plus de ces incertitudes, de cette attente, de cette angoisse. Il devait jouer cartes sur table, tu en avais besoin.

« Vous vous foutez de moi Luthor? Je n'ai ni envie de manger avec vous, ni envie de visiter votre palais des glaces. Nous savons très bien tous les deux pourquoi je suis là et nous savons très bien tous les deux que la réponse ne vous contentera pas. Alors appelez la police ou laisser moi partir mais, bon sang, cessez ce simulacre de jeu. Je sais ce que vous êtes vraiment alors inutile de prétendre être autre chose. Vous êtes un piètre comédien et votre performance est tout bonnement insupportable. »

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyDim 12 Avr - 12:04




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Vicki Vale • Lex Luthor


Lex Luthor afficha son petit sourire face aux commentaires vindicatifs de la journaliste. Cette Victoria Vale lui rappelait fortement Loïs Lane. Même véhémence, même fougue, même rapport de défiance envers lui.

« Visiblement vous avez découvert quelque chose sur ma société et ses activités. Vous vous êtes infiltrés ici en quête de preuves et ça vous rend furieuse d’avoir échouée. Mais je me demande bien pourquoi vous me détestez à ce point là. Vous pensez que je convoite encore plus d’argent ? J’ai déjà une fortune qui suffit pour toute une vie. Vous pensez que je veux du pouvoir ? J’ai été président des USA, que pourrais-je vouloir de plus ? Vous pensez que je me suis toujours opposé à Superman et aux méta-humains pour des questions de mesquinerie personnel ? Ils n’ont pas cessé de faire souffrir ma ville depuis des années.»

Il fit un signe de tête à ses deux molosses. Luthor ouvrit la porte de la pièce blanche et sortit, invitant la journaliste à le suivre. Bien qu’elle ne soit pas menottée et libre de ses mouvements maintenant, elle était quand même surveillée de près par les deux sbires costauds. Si elle s’avisait de tenter de fuir, ou bien de sauter à la gorge de Luthor pour essayer de l’étrangler, elle se ferait immédiatement attraper par les deux gros bras.

Luthor suivit un couloir et les fit pénétrer dans un patio plutôt insolite. Un jardin artificiel dans le style de ces jardins zen gravillonnés qu’on pouvait trouver au Japon. Lex avait crée cette pièce inusité qui simulait la nature au sein même de son immeuble. Quelques petits animaux ça et là. Surtout des oiseaux. Lex évita des chats qui rôdaient dans le faux jardin et venaient vers eux. Il salua de loin un de ses employés. Le type avait la tête d’un sans-papiers. Dans le style immigré pakistanais. Il lavait au jet d’eau une statue grandeur nature de Black Adam. Luthor commenta à Vicki :

« C’est un cadeau que je réserve pour le leader du Kahndaq. C’est un ami personnel. »

L’employé aspergea la statue. Des fientes d’oiseaux se décomposèrent.

« L’un des rares méta-humains en qui j’ai pleinement confiance. Les plus puissants comme Superman avec leurs pouvoirs, peuvent dévaster une ville entière. Metropolis a déjà subit un tel martyr avant que je ne fasse reconstruire les dégâts avec mon service d’urbanisme. »

Depuis un arbre, un des chats sauta sur le sommet de la statue mouillée d’Adam. Il resta perché sur sa tête, à guetter les oiseaux. Lex marcha et s’arrêta devant une frise tombale entre deux sequoia, érigée ici en l’honneur de quelqu’un même s’il n’y avait aucun corps enterré. Il y était gravé :

Janice Lukens

2003-2016

Derrière il y avait une fontaine pleine de nénuphars. Les jets d’eau retombaient en tambourinant doucement sur les rebords en céramique. Des chats paressaient près de la fontaine. Luthor désigna la pierre tombale à Vicki.

« Ma fille illégitime. Le seul enfant que j’ai eut. Elle a été tuée par Arès lorsqu’il a attaqué la ville en 2016. Mais elle est morte par ma faute. J’ai fait reconstruire les quartiers que le dieu de la guerre a détruit. Avant lui en 2013 il y a eut Zod qui a attaqué et dévasté Metropolis. J’ai fait reconstruire les bâtiment rayés de la carte par lui également. Puis il y a eut aussi Darkseid en 2015. Lui et son armée ailée de paradémons a détruit tellement de choses que je n’arrive pas à croire que je suis parvenu à tout faire reconstruire. Puis ensuite il y a eut le Syndicat du Crime en 2017 qui a submergé la ville et a tout détruit à nouveau. La Lexcorp a du encore rénover et reconstruire tout. Quel sera le prochain quartier touché? Quels immeubles s’écrouleront ? Combien de morts ça fera ? Vous voyez ou je veux en venir ? Nous ne sommes plus que des fourmis qu’ils peuvent écraser à l’envie. Ne pensez vous pas que les méta-humains les plus puissants, doivent être surveillés, espionnés, contrôlés, encadrés, phagocytés, anesthésiés et pour finir euthanasiés afin de mettre fin à ce cercle vicieux sans fin ? »

Un chat frôla les jambes de Vicki en ronronnant.

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyMar 14 Avr - 17:16

Breaking Point Le sourire de Luthor t'énervait au plus haut point. Tu n'avais qu'une seule envie, bondir au dessus de cette foutue table et le plaquer au sol pour le rouer de coups. Quelque chose te disait que tu pouvais faire face à ce grand bloc mollasson. Oui, tu pourrais lui mettre une rouste avec tout ce que Jason t'avait appris. Mais ces fichus gardes du corps, là derrière, te sauteraient dessus en deux secondes pour te maitriser et tu aurais alors perdu toute chance de revoir la lueur du jour. L'enjeu était trop grand, la situation trop sérieuse, pour que tu ne te laisses emporter par ta haine et ton impulsivité. Tu te contentais donc de le fixer avec mépris. Il semblait apprécier que tu te rebelles comme si c'était cela au fond qu'il cherchait. Que tu sortes de tes gonds, que tu lui révèles tes failles et tes faiblesses. Mais tu n'en ferais rien Victoria Vale, tu n'en ferais rien. Malgré tout, tu devais avouer qu'il avait raison cet enfoiré. Tu étais furieuse d'avoir échoué, surtout contre lui. L'un des pires monstres que cette Terre ait jamais porté. Et il osait réellement se demander pourquoi tu le détestais autant? Bruce Wayne lui au moins avait eu la jugeote de le savoir et de le comprendre... avant de te révéler qu'il était le Chevalier Noir... Luthor allait-il lui aussi te faire une grande révélation de ce genre? Dans une direction bien plus sombre et cauchemardesque bien sûr. Bruce t'avait soufflé, émerveillé. Il avait partagé avec toi ce que personne au monde n'avait osé partager avec toi. Tu lui étais si reconnaissante, tu étais si admirative. Du Batman, tu l'avais toujours été. De Bruce Wayne... non, ça jamais. Bruce Wayne, ce masque que portait le justicier, tu continuerais à le détester, à le dénigrer. Cela ferait partie de ta contribution à camoufler la vérité. Oui vous avez bien lu... Vicki Vale, camoufler la vérité. Car il est parfois des vérités qu'il vaut mieux étouffer et tu étais assez intelligente pour le comprendre. La véritable identité du Batman devait rester secrète, pour son bien à lui mais surtout pour celui de Gotham.

Luthor? Lui... Que pouvait-il bien te révéler? Assurément rien qui ne t'éblouirait ou te forcerait à l'admirer. Impossible. Ce petit bonhomme chauve te repoussait à tous les niveaux. Il te dégoutait. Et s'il avait eu raison sur le fait que tu étais furieuse d'avoir échoué à démasquer ses plans, il se trompait lourdement sur tes suspicions. C'en était presque insultant mais venant d'un être aussi vil et sans honneur que lui, ça ne t'atteignait même pas. L'argent? Pensait-il sincèrement que tu pouvais le soupçonner d'en vouloirs plus? Il n'avait rien compris... Du pouvoir? Pensait-il réellement que tu étais assez sotte pour croire qu'il n'en avait pas déjà assez comme ça? Il n'avait rien compris... Mesquinerie personnelle? Si seulement ça n'avait pu être que ça, tu aurais nettement préféré. Non, il n'avait rien compris. Il pensait visiblement t'avoir cerné, tout savoir et comprendre de toi. Pauvre et frêle petite journaliste sans interet que tu devais être à ses yeux. Ça ne t'étonnait pas au fond qu'il te voit ainsi. Luthor ouvrait alors la porte de ta chambre et t'invitait à le rejoindre. C'était qu'il y tenait à sa petite visite guidée.

« Vous n'avez rien compris Luthor... »

Disais-tu en arrivant à sa hauteur. Puis tu le suivais dans les dédales de ses couloirs. Tu étais libre mais sous haute surveillance. Le moindre petit faux mouvement et la ballade serait vite écourtée. Tu devais jouer le jeu même si ça t'en coutait. Tu n'avais pas le choix face à la lâcheté évidente de Luthor. Tu le regardais avec mépris et haine tandis qu'il te devançait tel un pape dans son église. Rapidement, vous arriviez dans une sorte de jardin artificiel. Cela était peut être censé t'impressionner ou t'adoucir mais c'était tout l'inverse. Tu trouvais cela ridicule et glauque à souhait... La nature n'était pas faite pour être recréée, dupliquée ou manipulée. Mais cela était un concept que Luthor ne parvenait pas à intégrer. Lui qui se prenait pour Dieu. Pauvres animaux, tu les plaignais, prisonniers de cette fausse cage dorée. Leur place était dehors, dans leur véritable habitat naturel et certainement pas ici. Mais c'était l'un des grands défauts de Lex Luthor, il pensait, à tort, que tout et tout le monde lui appartenait. Qu'il pouvait en jouir et en bénéficier à sa convenance. Tu restais stoïque face à ce tableau des plus sinistres et dénué de charme. L'horreur fut d'autant plus grande lorsque tu voyais une statue de Black Adam se dessiner dans le décor. Summum du mauvais goût et de la noirceur. Luthor te disait alors que c'était une offrande pour le leader du Kahndaq. Ca ne t'étonnait même pas que Luthor puisse fréquenter ce genre de personne. Minable. Il était déjà au fond du gouffre de ton estime, il s'y enterrait. Il s'y enterrait d'ailleurs encore plus lorsqu'il t'énumérait toutes les fois où, monsieur le grand seigneur avait dû reconstruire. Que voulait-il à la fin, une médaille? Que tu deviennes la présidente de son fan club officiel? Cette simple idée te fichait la nausée.

Luthor ne disait pas pour autant que des inepties dans son lot d'immondes conneries... il en ressortait une question parfaitement légitime. Les méta-humains pouvaient-ils tout se permettre? Pouvait-il causer des dommages collatéraux sans jamais être inquiétés? Une question et un débat houleux sur lequel tu t'étais déjà exprimée. Non... Les justiciers, méta-humains ou non, devaient assumer la responsabilité de leurs actes. Tu réfléchissais à ce que Luthor disait et puis finalement, tu explosais de rire. Oui, tu te moquais ouvertement de Lex Luthor, sous son nez.

« Ne me dites pas que vous pensez réllement être un héros Lex? »

Avais-tu peiné à dire tant tu trouvais cela ridicule.

« Le pire, c'est que je suis sûre que vous croyez ce que vous dites. »

Disais-tu en reprenant ton sérieux.

« Il y a effectivement matière à débattre au sujet des méta-humains et de leurs... pouvoirs, de leurs responsabilités. Mais qui êtes vous pour pouvoir prétendre détenir toute la vérité? Vous ne parlez que des ennemis, vous ne vous concentrez que sur le mal, que sur ce que vous voulez bien voir. Mais moi j'ai vu des méta-humains prêts à risquer leurs vies pour sauver l'humanité. J'ai vu des méta-humains se battre pour nous, envers et contre tout. Sans eux nous ne serions déjà plus là Luthor. Jouer aux legos ne suffit pas. Vous avez beau reconstruire, sans eux, vous n'auriez plus rien à reconstruire. Mais peut être est-ce cela qui vous dérange vraiment. Car au fond, vous savez que vous aussi vous dépendez d'eux et ça vous ne le supportez pas. Ce que vous proposez c'est tout simplement un génocide Luthor... et rien que pour cela... »

Tu hésitais à finir ta phrase...

« ... c'est vous que l'on devrait faire disparaitre. »

Luthor ne méritait pas que tu prennes des gants. C'était un monstre, un vrai monstre. Pas ceux qui se cachent dans les placards ou que l'on invente pour se faire quelques frayeurs. Non... Lex Luthor était un putain de vrai monstre.

« Je ne dis pas que vous avez complètement tord, nous devons êtres prudents face à des êtres aussi puissants. Mais votre solution n'en est pas une. Bien au contraire. Elle n'instille que la haine et la guerre. Vous êtes tout aussi dangereux, si ce n'est plus, que tous ces exemples que vous avez pris un malin plaisir à me citer. Vous êtes le mal Lex Luthor, je le vois dans vos yeux et c'est pour cela que je ne pourrais jamais avoir la moindre estime pour vous. »

Et tu avais justement dit tout cela en plongeant ton regard dans le sien...

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyVen 17 Avr - 9:35




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Vicki Vale • Lex Luthor


Le milliardaire, mains croisés derrière le dos, écouta la journaliste. Les yeux rivés sur elle. Pas une seule affectation sur son visage. Visiblement les arguments de Vale, on les lui avait déjà assénés à de nombreuses reprises. Et sans doute à la plus grande surprise de la jeune femme, il lui répondit le plus sérieusement du monde après qu’elle ait finit de l’invectiver :

« C’est vrai. Vous avez raison. »

Il se tourna vers la stèle funéraire érigée en l’honneur de sa fille illégitime. Tuée par Arès.

« Pendant 10 ans j’ai voulut anéantir les méta-humains les plus puissants. Je n’ai travaillé qu’à ça. Mais j’ai vu tout comme vous ce que cette Justice Ligue a fait. Lorsque le Syndicat du Crime a attaqué la terre. J’ai été contraint de me battre à leurs côtés. Ils ont sauvé le monde. Superman m’a personnellement sauvé la vie. J’ai faillit me faire tuer par Ultraman, le leader du Syndicat. J’ai comprit ce jour là que ces méta-humains voulaient sauver le monde par idéalisme. Mais il n’empêche qu’ils restent trop puissants et trop dangereux pour la Terre.»

Lex vint s’asseoir sur le rebord de la fontaine. Un chat passa près de lui, Luthor le prit dans ses bras. Bon dieu. Lex ressemblait à l’ennemi juré de James Bond avec son félin dans les bras. Déjà qu’il était chauve, il ressemblait comme deux gouttes d’eaux à ce génie du mal.

« Le grand public de cette ville a attribué au kryptonien le surnom de Superman. Un peu comme on donne un prénom à un cyclone pour se rassurer. Qu’il n’est pas dangereux à ce point là. Mais il peut dévaster une ville entière. Et si un jour il en a assez de sauver le monde pour la 200ème foutue fois ? Et s’il décide qu’il sait mieux que nous ce qui est bon pour nous ? S’il décide d’instaurer une dictature pour nous empêcher nous pauvres humains, de nous martyriser les uns les autres. Qui pourra l’en empêcher ? »

Le chat s’échappa des bras de Lex. Il se leva. Son regard se perdit dans les eaux de la fontaine.

« Mais passons. Il y a pire encore. Il y a toutes ces entités monstrueuses venus du cosmos. Il y a eut le Syndicat. Et bien entendu Darkseid et toute sa horde de démons. Un jour il va revenir. Nous avons besoins hélas de ces méta-humains pour nous protéger de ces engeances d’un autre monde. Ironiquement pendant des années j’ai créé des armes pour essayer de tuer Superman. »

Lex sortit un petit appareil de sa poche et appuya sur un bouton. Il fit défiler des hologrammes devant Vale : Metallo, Parasite, Bizarro, Doomsday.

« Maintenant depuis 2 ans, je suis contraint de m’associer dans les moments de crise qui menacent la terre, à cette maudite Ligue. Et je cherche à créer des armes pour protéger la terre des dangers cosmiques. »

Il appuya sur un nouveau bouton. Nouvel hologramme. Conner Kent dans son accoutrement de Superboy apparut.

« Mon fils. Mais tout comme ma fille, je l’ai perdue. Il m’a fuit. Il me hait. Le prix à payer pour mes erreurs passés. »

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyDim 19 Avr - 14:46

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Lex Luthor & Vicki Vale
Tu le voyais dans son regard, Lex Luthor n'en avait absolument rien à foutre de ce que tu pouvais lui dire, de ce que tu pouvais penser de lui. Tu ne pouvais pas t'attendre à autre chose de sa part n'est-ce pas? Dans le genre "je me remets jamais en question et je m'en carre de ceux que les autres peuvent penser"... il se posait bien là. Mais ça avait si peu d'importance de toute manière. Toi aussi tu t'en fichais qu'il puisse ou non écouter ce que tu avais à lui dire car tu savais que dans tous les cas, ce n'était pas toi qui ferait le poids face à lui. Tu avais eu une opportunité ce soir, une opportunité de l'attaquer directement à la source mais tu avais échoué. C'était très certainement ta seule et unique chance de le faire tomber et tu l'avais bêtement laissé filer entre tes doigts. Plus rien n'avait donc d'importance. Et cette illusion de discussion civilisée entre deux adultes responsables n'y changerait rien. Tu ne comprenais pas ce que faisait Lex, ce qu'il voulait. Pourquoi perdait-il ainsi son temps dans de telles futilités? Il devait bien savoir que ton avis sur lui était tranché. S'il n'avait pas lu tes articles par le passé, tu lui avais clairement dis le fond de ta pensée ce soir, alors pourquoi s'obstiner? Tant qu'il resterait sur sa ligne directrice, tu ne changerais pas d'avis sur lui. Il pouvait te sortir tous les arguments du monde, les développer en parties et sous parties, ça n'y changerait rien. Tu n'étais pas d'accord avec sa façon de penser et de voir le monde. Il te disait que tu avais raison, une phrase toute faite pour ne plus avoir à t'entendre argumenter ton dégout envers lui. Tu restais toi aussi stoïque. Il se lançait alors dans le récit de sa biographie personnelle. Tu levais les yeux au ciel, étais-ce pour cela qu'il avait décidé de te faire prisonnière? Pour réussir à avoir une paire d'oreilles pour écouter ses inepties? Il ne devait pas avoir grand monde dans son entourage pour se confier et tu n'allais pas le plaindre pour cela. Il n'avait que ce qu'il méritait. Malgré tout, tu n'avais pas le choix, tu étais là, un gorille les yeux rivés sur toi, tu ne pouvais qu'écouter. Tu enviais alors ce chat, capable d'un simple bond, élégant et gracieux, d'échapper aux griffes de Luthor. Oui... si tu avais pu te transformer là, maintenant, tu serais devenue l'un de ces adorables petits chats pour fuir et libérer tous les autres avec toi.

« S'ayez? Vous avez fini? »

Demandais-tu après qu'il ait enfin fini ce long et ennuyeux monologue.

« Vous savez Luthor, avec des "si", on referait le monde... Vous connaissez l'expression. Et si Superman ceci, et si Superman cela... Foutez lui la paix! Pour l'instant il en fait bien plus pour nous tous en une fraction de secondes que vous en dix ans. Je me demande si au fond vous ne l'enviez pas finalement... En tout cas, une chose est sûre, vous devriez vraiment consulter pour régler cette obsession que vous avez envers lui. »

Tu t'arrêtais deux secondes pour prendre le temps de caresser un magnifique chat qui passait tout près de toi. Mais tu n'en avais pas fini avec Luthor.

« Et arrêtez de vous prendre pour Dieu en créant tout un tas d'abominations qui souffrent à cause de vous. Des abominations qui se révèlent être justement tout ce que vous craignez. Vos monstres sont bien plus dangereux et instables que les méta-humains que vous méprisez tant. Si vous vous souciez réellement du danger qu'ils peuvent représenter, pourquoi ne pas créer un institut pour les guider, leur apprendre à utiliser leurs pouvoirs dans les bonnes conditions et les bons objectifs? Plutôt que de les traquer, les traumatiser, les terrifier et que sais-je encore? Je vous crois capable du pire Luthor. Les soutenir, faire preuve de bienveillance, les guider, voilà qui serait une bien meilleure solution pour tout le monde. Mais je suppose que tous ces mots ne font même pas parti de votre vocabulaire. Vous dites que vous avez payé le prix cher pour vos erreurs passées alors justement, tirez-en des leçons, évoluez Luthor, changez votre fusil d'épaule, il n'est pas encore trop tard. »

Tu n'y croyais pas vraiment mais malgré tout, tu ne pouvais te résoudre à rayer complètement toute trace d'espoir. Tu étais comme ça Vicki Vale. Luthor devait payer pour ses crimes, ça, tu n'en démordrais pas. Mais s'il pouvait un jour ouvrir les yeux et se racheter, adopter enfin la bonne conduite, utiliser son intelligence et ses moyens à bon escient, alors tu serais la première à l'applaudir. Tu étais peut être bornée et rancunière mais tu savais t'incliner quand il le fallait. A quoi bon... il ne t'écoutait même pas.

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyJeu 23 Avr - 15:29




Breaking Point
Vicki Vale • Lex Luthor


La réponse de la journaliste fut si véhémente que les deux gorilles qui l’encadraient observèrent Luthor avec un regard gêné. Guettant une quelconque parole ou un quelconque signe du visage de leur employeur. Qui leur ordonnerait d’assommer, de tuer ou de malmener l’impertinente qui se défiait complètement de lui. Mais Luthor restait calme malgré son regard indisposé et sa posture stoïque était pleine de raideur, preuve de l’agacement des paroles qu’elle portait contre lui.

« Nous n’avons pas la même perceptions des méta-humains. Nous considérons chacun l’autre comme aveugle sur leurs intentions et leur capacité de nuisance. Nous sommes dans une impasse. Au moins serez-vous d’accord avec moi sur les dangers venus du cosmos, qui se sont abattus sur notre planète ces dernières années : Darkseid et les hordes d’Apokolips. Le Syndicat du Crime. Et bientôt un autre... »

Il ne prononça pas le nom de Brainiac, imaginant que Vale comme la plupart des mortels ignorait ce qui était en train de se jouer.

« Je n’ai pas les pouvoirs de Superman, mais j’ai mes propres atouts. Et s’il se permet d’utiliser les siens pour sauver le monde. Je ne vais pas m’empêcher d’utiliser les miens pour protéger la terre. »

Ce sourire qui fait froid dans le dos.

« Au départ je créais des armes méta-humaine pour affronter les menaces « ordinaires » tel que Zod, qui s’abattaient sur Metropolis. Mais en créant mon fils Superboy, mon chef d’œuvre. J’ai été encore plus ambitieux. J’ai créé un être qui se rapproche de Superman. Le kryptonien a échoué à tuer Darkseid lorsqu’il nous a attaqué. Mais mon fils lui, réussira là où le grand boy-scout bleu a échoué, lorsque Darkseid reviendra pour nous anéantir. »

Une sincérité troublante dans la voix de Luthor. On ne savait dire s’il croyait vraiment ce qu’il disait parce qu’il avait envie d’y croire ou par ignorance. Ou bien s’il lançait ça car il avait enfin face à lui quelqu’un avec qui parler de ce fils absent qui lui manquait. Regard gênés des deux sbires de Luthor l’un envers l’autre en douce. Ça se voyait que Conner avait rejeté son père.

« Et je vais continuer. Que ce soit Bizarro, Doomsday ou Superboy. Je continuerais à créer des êtres capables de protéger la terre et les humains ordinaires de ces menaces. On ne peut pas s’en remettre qu’à la Justice League. Combien de fois a-t-elle échouée ? »

Lex se leva et quitta le jardin artificielle d’un pas enthousiaste. Les deux gorilles forcèrent Vale à lui emboîter le pas. Ils pénétrèrent dans une pièce aseptisée remplit d’étagères de bocaux. Lex pointa un bocal plein d’agglomérats de viscères difformes à Vale :

« Voici des restes de Seaman, tué par Wonder Woman alors qu’il attaquait Metropolis. »

Il désigna la tête carbonisé et décapité de Dathstorm dans un autre bocal.

« Il a été tué à l’asile d’Arkham par Poison Ivy, j’ai récupéré ça. »

Il montra d’un geste une main abîmée qui flottait dans un autre bocal.

« La main de Power Ring, il a été tué dans l’espace par Sinestro. »

Lex était prit d’agitation devant les restes des membres du Syndicat du Crime qu’il avait récupéré. Il avait beau jouer les naturalistes, on sentait bien le ressentiment d’un individu qui avait souffert contre le Syndicat et qui avait été blessé physiquement par Ultraman leur leader il y a 3 ans. A sa façon de collectionner leur reste, il y avait comme un geste de vengeance de la part du milliardaire. Il ne restait que 3 membres du Syndicat encore en vie (les plus dangereux d’ailleurs), qui croupissaient en prison. Lex rêvait de les voir mort eux aussi. Il continua de commenter de façon érudite à Vicki :

« L’ADN kryptonien a été ma première base de travail pour mes créations. Ensuite les gênes du défunt Syndicat du Crime m’ont permit d’avancer encore plus. »

Ils passèrent devant les planches anatomiques d’un paradémon.

« Et ceux là c’est encore mieux. Ils ont laissé tellement de cadavres en attaquant Metropolis. Il y avait juste à se baisser pour les ramasser. »

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyVen 24 Avr - 0:05

Breaking Point
Lex Luthor & Vicki Vale
Luthor mettait rapidement fin à tous tes espoirs, tes derniers et minces espoirs. Au fond, tu savais que c'était peine perdue dès la première seconde où tu avais ouvert la bouche, mais au moins tu aurais essayé, tu n'aurais aucun regret. Il était trop pourri jusqu'à la moelle pour pouvoir faire quelque chose. Il avait néanmoins raison, vous n'aviez définitivement pas le même avis sur les méta-humains. Lui ne parviendrait pas à changer le tien, tout comme toi tu ne parviendrais à changer le sien. C'était effectivement un dialogue de sourds. Tu étais également d'accord avec les fameuses menaces qu'il avait énoncé, de vraies menaces avérées, elles. Tu étais d'ailleurs étonnée qu'il ne fasse pas allusion à Brainiac qui était pourtant la plus grande des menaces à l'heure actuelle. Et oui, tu étais au courant pour Brainiac, comme tous tes lecteurs, tu en avais même longuement discuté avec Bruce. Une menace terrifiante mais tu faisais confiance à la Justice League pour trouver une solution. Ils trouvaient toujours. Ah! Enfin un éclair de lucidité de la part de Luthor! Il avait tout de même conscience qu'il n'avait pas les pouvoirs de Superman. Tu en avais réellement douté pendant un instant. Il te paraissait désormais assez fou pour croire une telle ineptie. Quant à ses propres atouts, tu devais reconnaitre qu'il n'en était pas dépourvu mais ses sombres desseins les annulaient tous à tes yeux. Il n'était alors qu'un vulgaire criminel parmi les autres. Tu avais d'ailleurs bien failli exploser de rire quand il avait parlé d'utiliser ses fameux atouts pour sauver le monde. Et bah... il se mouchait pas du coude celui là. Le croyait-il vraiment? Il était finalement beaucoup moins intelligent que tu le pensais. Un fou égocentrique et bourré de complexes, voilà ce qu'il était. Irrécupérable. Plus les minutes passaient à ses côtés, plus il te dégoutait. Et voilà qu'il se remettait à te rabattre les oreilles avec ses fameuses créations. Il avait qu'à ouvrir un musée là dessus et en être le guide 24 heures sur 24 si ça lui faisait tant plaisir d'en parler. Là, toi, tu commençais juste à ne plus en pouvoir.

Et puis soudain, dans ce lot de blabla que tu ne pouvais plus entendre, une information incroyable t'était révélée. Lex venait tout simplement de te balancer l'identité de Superboy sur un plateau d'argent... Bon ce n'était pas vraiment bon signe parce que ça voulait probablement dire qu'il avait déjà prévu de te tuer pour te donner une telle information... mais tout de même, ça, ça c'était vraiment intéressant. Et tu ne pouvais t'empêcher de jubiler. Conner Kent... Ce nom tu l'enregistrais dans ta mémoire, au cas où tu sortirais, par miracle, de tout cela vivante. Tu ne serais pas prête de l'oublier surtout que Kent, tu en connaissais un autre. Clark Kent... Qu'est-ce que c'était que toute cette histoire? Comment le nom de Kent avait pu débouler sur la table. Clark était-il au courant? Etait-il lié à tout ça? Tu mourrais déjà d'envie de mener l'enquête. Ça te perturbait également d'entendre Lex parler de Superboy comme son fils. Comme quoi, les chiens pouvaient faire des chats finalement. Mais Luthor n'était pas vraiment son père, juste le monstre qui avait joué à Dieu pour le créer. Tu ne pouvais donc qu'approuver et comprendre que Superboy lui ait tourné le dos. C'était la meilleure des choses à faire. Lex t'affirmait alors qu'il continuerait à créer des monstres, tu levais les yeux au ciel, il était aussi idiot que borné. Il ne comprenait décidément rien et parler avec lui était tout à fait inutile. Tu le comprenais enfin. Il ne te servait plus à rien de gâcher ta salive. Tu ne répondais donc simplement plus et le laissais se complaire dans son monologue délirant. Les deux gorilles t'obligèrent alors à le suivre en te malmenant, prenant un malin plaisir à serrer leurs grosses paluches autour de tes petits bras frêles et délicats. Et dans la pièce suivante, une toute autre ambiance qui te glaçait le sang. Des bocaux, des restes non identifiés, il flottait dans l'air comme une odeur de morgue. C'était... répugnant. Tu étais extrêmement mal à l'aise et regrettais déjà le ridicule kitchissme du jardin.

Tel un serial killer devant ses trophées, Lex te racontait quelques pièces, te faisant monter la nausée. Mais pourquoi, pourquoi collectionner tout ça? Il était vraiment un monstre, toutes ces horreurs ne faisaient que le confirmer. Une fois arrivés au paradémon, c'en était trop, tu ne te sentais vraiment pas bien. Tu avais un haut le coeur puis te retournais et vomissais le peu que tu avais dans l'estomac sur les chaussures de l'un des gorilles. Tu essuyais tes lèvres d'un revers de la main et te tournais vers Luthor.

« Vous avez qu'à mettre ça aussi dans votre collection pendant que vous y êtes. »

Disais-tu en parlant de la magistrale galette que tu venais de produire à cause de lui. Ton visage montrait tout ton dégout et ton mépris pour Luthor. Il venait de te faire passer un degré supplémentaire dans l'horreur et tu étais à deux doigts de craquer.

« Vous êtes complètement fou Luthor, c'est pire que ce que je croyais. Pourquoi? Pourquoi collectionner de telles choses? Je ne comprends pas. C'est d'un lugubre... Je savais que vous étiez un monstre mais là, ça dépasse tout ce que j'avais pu imaginer. Et vous voulez en venir où à la fin? Parce que là j'en ai vraiment marre de vous écouter. J'ai compris, vous voulez sauver le monde en créant vos monstres et en gonflant votre ego au passage. C'est vous qui détenez la vérité et personne d'autre. Maintenant il est temps d'arrêter de jouer Luthor. Qu'est-ce que vous voulez de moi? Qu'est-ce que vous allez faire de moi? »

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyDim 26 Avr - 17:36




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Vicki Vale • Lex Luthor


Regard froid de Luthor vers Vale lorsqu’elle se mit à vomir. Son commentaire peu judicieux l’agaçait. Elle tournait en dérision cette collection qui avait été très difficile à rassembler. Elle se lança dans une nouvelle réplique pleine de quolibets, le traitant de fou en passant. Il répondit glacial :

« Pourquoi je collectionne tout ça ? Mais pour la science ! Pour créer des êtres capables de nous défendre, nous les simples humains, contre les dangers cosmiques ! Quand à vous. J’hésitais sur votre sort. A votre simple niveaux de journaliste, vous êtes plus une source d’agacement pour la Lexcorp, qu’un véritable danger. Mais depuis que Loïs Lane m’a privé de la Maison Blanche, je ne sous-estime plus la capacité de nuisance de la presse, ce 4ème pouvoir. Capable de faire et de défaire les réputations de n’importe qui. Aussi je ne prendrais aucun risque. »

Il fit un geste de la main en direction d’un de ses sbires. Il lança avec autorité :

« Mettez là avec les autres. »

…………………………

Le sérum méta-humain.

Sujet de recherche de 3ème cycle dans les travaux d’érudition de Luthor. Le milliardaire chauve avait revêtu sa blouse de laborantin. Il mélangea les extraits d’ADN des défunts membres du Syndicat du Crime avec de l’ammoniaque. Il utilisait 3 plaques chauffantes. Il fit bouillir et filtra le mélange. Il jeta l’ammoniaque. Il nettoya les vases à bec. Il sécha les doses obtenues. Disons que c’est la fournée-test n°8. Il avait raté les 21 premières doses. Entraînant la mort de 21 cobayes. Tous des sans-abris kidnappés à Gotham City. Il avait foiré le processus. Il avait appris. Il avait ajouté des étapes intermédiaires à ses petits travaux de chimiste fou. Il vida un récipient après l’avoir porté à température. Il versa de l’anhydride acétique. Il en filtra 3 cristallisoirs. Il les mit à chauffer. Il prit la quantité voulue d’ADN kryptonien. Il la découpa au laser, yeux rivés sur le microscope. Il ajouta et réalisa le mélange. Il obtint la consistance voulue. Les vapeurs lui piquèrent le visage. L’aspect était satisfaisant. Disons que c’est la fournée-test n°9. Le sérum méta-humain version diacétylmorphine impure.

Luthor travaillait au labo. Il respirait des agents caustiques. Il développait des allergies. Sa seule journée d’interruption avait été aujourd’hui, lorsque Victoria Vale lui avait été amené après avoir raté son introduction en douce dans son immeuble. Elle ignorait que les jours qu’elle avait passé à enquêter sur la Lexcorp, Luthor les utilisait pour dormir quasiment. Il travaillait surtout la nuit. Lex le noctambule. Depuis sa sortie de prison il avait développé des phobies. Les bruits de la journée dans Metropolis lui tapaient sur les nerfs. Il ne quittait plus vraiment sa Lexcorp Tower désormais. En revanche les bruits de son labo le détendaient.

Dans ses moments de calme quand il ne travaillait pas sur son sérum, il construisait lui-même ses étagères de labo pour ses nouvelles substances. Il archivait des articles de journaux. Il référençait ses coupures. Les journaux de Metropolis, Gotham, Star City, Central City, Coast City. Les principaux lieux que fréquentaient les méta-humains. Il suivait méticuleusement leurs actions et démonstrations de pouvoir.

Lex examina la fournée n°9. Voilà, couleur idéale, masse idéale. Précipités visibles. Luthor examina les cristallisoirs. Il dosa le carbonate de sodium. Il dosa le chloroforme. Il remplit 3 tubes. Il filtra, il manipula, il purifia, il raffina, il mélangea. Il rajouta de l’éther. Il rajouta de l’acide chlorhydrique. Il dilua, il fractionna, il prépara 10 seringues. Il prépara 10 tampons, il prépara 10 doses.

…………………………

Les sbires de la Lexcorp ne plaisantaient pas : gilets par balles, rangers militaires, matraque électriques, flingues. Il firent entrer les 8 sans-abris dans le labo, accompagné de Victoria Vale et d’un autre ex-employé de la Lexcorp qui avait été fait prisonnier comme elle. Lex fit chauffer les 10 doses. Il remplit 10 seringues. Deux des sans-abris comprirent le truc et partirent en courant. Les sbires de Luthor coururent à travers le labo et les coincèrent. Ils ramenèrent les deux fuyards sans ménagements. Ils les assirent de force et firent saillirent leurs veines. Luthor serra leur garrot. Il injecta les doses sur les 2 premiers cobayes. Leurs pupilles se contractèrent. Elles se réduisirent à des trous d’épingles. Les sbires les laissèrent se relever. Ils titubèrent, ils vomirent violemment, ils aspergèrent le sol, Ils se ramollirent, ils se zombifièrent, ils tombèrent à plat sur le sol, ils perdirent connaissance.

Bon progrès : personne n’est mort cette fois, même si aucun pouvoir n’est apparut. On approche. On touche au but.

Les sbires empoignèrent les 6 autres sans-abris. Ils les préparèrent énergiquement. Ils firent saillir leurs veines. Ils serrèrent les garrots. Luthor les piqua tous les 6 à la suite. Ils se raidirent, ils tremblèrent, ils aspergèrent l’endroit. Luthor observa. Ils vacillèrent, ils se cognèrent les uns aux autres. L’un d’eux décolla du sol, comme prit de télékinésie, avant de crever d’une crise cardiaque. L’un d’eux prit de pyrokinésie, s’enflamma tout seul. Les sbires firent cracher les extincteurs du labo sur lui. Un autre prit de pouvoirs mentaux extra-lucide, se mit à envoyer des phrases dans l’esprit de Vicki de façon désordonné, sans trop savoir ce qu’il faisait. Il tomba raide mort au sol d’une attaque cérébrale.

Des pouvoirs sont apparus, on approche de la création de l’arme méta-humaine. Des sbires évacuèrent les cadavres. Il ne restait plus que Vale et l’ex-employé comme cobayes. Luthor les laissa lanterner pendant que des sbires nettoyaient le sol au crésyl. Lex nettoya ses aiguilles de toute trace de sang. L’ex-employé à côté de Vicki lança à Lex :

« Tu prends ton pied Luthor pas vrai ? Tu crois que faire buter des méta-humains par tes monstres ça va te permettre de dormir la nuit ? Parce que tu penses encore à elle pas vrai ? »

Luthor leva la tête et le regarda. Les sbires vinrent encadrer le fâcheux en se cajolant leur matraque, attendant une seule consigne du milliardaire. L’ex-employé expliqua à Vicki, sachant qu’il n’avait plus rien à perdre :

« Avant d’être viré, je travaillais dans ces labos. Il m’a cloîtré quand j’ai refusé de cautionner les expériences sur sujets humains. Mais je crois qu’il veut surtout me faire disparaître parce que j’en ai trop vu depuis 3 ans. Sa fille est morte, tuée par Arès. Il ne pourra jamais le buter car c’est le dieu de la guerre. Et ça le démange lui le simple humain, alors il croit que s’il tue Superman, ou Darkseid, ou un autre, il pourra venger sa mort par procuration et qu’il pourra enfin oublier tout ça ! »

Cette lueur dans le regard de Luthor. Le fâcheux continua d’expliquer hilare à Vicki :

« Il a même essayé de se créer un autre enfant de toute pièce pour la remplacer. Superboy. Sortie d’une éprouvette avec ses propres gênes. Manque de bol, le fiston n’a pas voulut de lui comme père. Alors le petit Lexou se sent encore plus seul. A quoi ça sert d’être la 8ème fortune du monde si on a pas d’enfants ? Sa fille unique est morte, la mère qui ne s’est pas remise de ça, s’est suicidé par désespoir. Et son fils sortie d’une cuve ne veut pas de lui. Mate donc l’homme le plus puissant de Metropolis. Condamné à vouloir tuer des méta-humains pour mettre à mort ses cauchemars.»

Lex fit un geste du doigt. Les sbires empoignèrent l’ex-employé. Lex le silencieux mit de côté la seringue test du sérum. Il prépara une autre seringue. Sauf qu’il ne mit pas son extrait de sérum dedans, non. Il mit de la mort aux rats avec de la strychnine. Les sbires serrèrent le garrot du fâcheux ex-employé et lui comprimèrent une veine. Lex y enfonça l’aiguille. Il poussa le piston leeeentement. L’ex-employé s’effondra, tressauta et se débattit. Lex l’observa sans en perdre une seule miette. Le type toussait de l’écume, du sang. Il se sectionna la langue d’un coup de dents. Lex s’approcha du corps à l’agonie par terre. Il lui marcha sur la tête. Il lâcha d’une voix rauque, avec une froideur qui aurait pu foutre les jetons à Darkseid en personne :

« Ma fille je la retrouverais un jour dans la mort. Il n’y a ni paradis, ni enfer. Et peu importe. Dans le néant, on a tous le même âge. »

Il s’approcha de Vicki avec la dernière seringue de sérum qui lui était destinée. Les sbires la saisirent. Ils lui firent saillir une veine bien visible sur son bras. Luthor au plus fort de sa démence :

« A votre tour. Et vous pouvez me juger, je m’en moque. On est tous loyal au cauchemar de notre choix. »

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyLun 27 Avr - 22:49

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Lex Luthor & Vicki Vale
La réponse de Luthor te glaçait le sang... pour la science. Croyait-il réellement ce qu'il disait? Tu jouais ta forte tête depuis le début de cette entrevue mais c'était uniquement parce que tu étais passée en mode Vicki Vale, journaliste d'investigation. Parce que tu étais obligée de passer dans ce mode pour affronter que tu devais affronter dans ton métier. Mais au fond, tu étais terrifiée depuis la première seconde où tu avais ouvert les yeux. Et toutes ces répliques cinglantes, toutes ces attaques féroces envers Luthor, ce n'était que pour étouffer tes craintes, ces craintes dont tu ne supportais plus l'emprise sur ta vie. Tu savais que Lex ne te laisserait jamais quitter ce bâtiment en vie alors... pourquoi te priver? Pourquoi taire ce que tu pensais vraiment? Tu l'aurais caressé dans le sens du poil que le résultat aurait été le même. Et puis plutôt mourir que de caresser Lex Luthor dans le sens du poil. Mais voilà, cette escalade dans l'horreur était entrain de sensiblement attaquer ta carapace et tu sentais que tu n'allais pas tarder à craquer. Vicki Vale, la journaliste téméraire et coriace, allait laissé place à Vicki, la jeune femme angoissée et vulnérable. Il prétendait alors avoir hésité sur ton sort... tu ne saurais jamais s'il disait vrai mais en tout cas, une chose était sûre, tu ne regrettais pas de lui avoir exprimé clairement le fond de ta pensée. Tu allais sans doute mourir comme une misérable dans l'indifférence la plus totale mais au moins tu aurais gardé ta dignité jusqu'au bout. Le ton et les termes employés par Luthor ne laissaient plus aucun doute, ta fin était proche Vicki, ta fin était proche. Il ordonnait à l'un de ses sbires de s'emparer de toi et de te mettre avec les autres... quels autres?

Quelques instants plus tard, tu te retrouvais dans une sorte de laboratoire sinistre et angoissant. Tu devais l'avouer, tu n'en menais pas large, tu étais même terrifiée. Neuf autres personnes se trouvaient avec toi et tu reconnaissais l'un d'entre eux... ton cœur se serrait. C'était pour lui que tu t'étais embarquée dans toute cette histoire, c'était sa mère qui était venue te chercher. Il était là, tu l'avais retrouvé, tu avais réussi mais à quel prix? Oh tu ne pensais même plus à ta propre vie à cet instant précis, tu pensais uniquement à ton échec. Tu avais effectivement retrouver le fils de cette femme mais tu n'allais malheureusement rien pouvoir faire pour lui. Pas besoin d'avoir le prix nobel pour comprendre ce qu'il se passait ici. Un labo, des expériences de savant fou, des kidnapping de sans abris... Vous alliez tous êtres les cobayes de Luthor et vous alliez tous en mourir. Tu pensais alors à cette femme qui avait mis tous ses espoirs en toi, cette femme qui devait très probablement attendre à côté de son téléphone que tu l'appelles pour enfin avoir des nouvelles. Cela était encore plus douloureux à tes yeux que l'idée même de ta propre mort. Tu avais échoué, cette mère ne reverrait jamais son fils. Une larme coulait sur ta joue et ce n'était qu'un début. Tu en avais eu assez des bavardages, Lex t'avait entendu et désormais tu regrettais le temps où tu devais supporter ses horribles récits dans cet horrible jardin. Tu savais qu'un sort obscure t'attendait mais tu avais été loin, très loin d'imaginer à quel point. Toutes ces seringues, alignées les unes à côté des autres, tu en frissonnais. Tu observais tout autour de toi mais tu ne voyais vraiment aucune échappatoire, aucun espoir de t'en sortir. Cette fois-ci, pas de Chevalier Noir ni de Seeker pour voler encore à ton secours. Il fallait bien que ça arrive un jour... Tu aurais préféré que ce soit le plus tard possible. Mais comme on dit, on choisit rarement sa mort.

Deux sans abris tentaient alors de se faire la belle, tu ne pouvais pas les en blâmer. Ils étaient immédiatement rattrapés et mis sur la sellette. De quoi dissuader les autres d'en faire de même. Alors ça allait se passer comme ça? Chacun votre tour vous alliez subir les expériences de ce monstre de Luthor. Vous alliez vous regardez mourir en sachant pertinemment ce qui vous attendait. Tu étais tout simplement horrifiée. Tu fermais les yeux pour ne rien voir mais un des sbires te forçait à regarder. Tu fondais en larmes. Lex devait jubiler. Mais tu n'en avais plus rien à foutre de lui, tu étais entrain de voir ta mort et tu ne pensais plus qu'à cela. Non, en fait ce n'était pas vrai. Tu repensais surtout à ta vie. Ta vie que tu avais loupé de A à Z, ta vie que tu avais gâché, ta vie dont tu n'avais pas profité. Il y avait tant de choses que tu n'avais pas faite. Comme faire le tour du monde, tenter ta chance au Gotham News, te prendre une bonne biture, danser sur un bar, adopter un singe, sauter en parachute, faire de l'escalade, apprendre le mandarin, te faire tous les Star Wars d'affilé... et plus sérieusement, revoir ta mère, guérir tes tocs, surmonter tes angoisses, venger la mort de ton père et puis il y avait LUI... Tout ça se bousculait dans ta tête et tu te sentais défaillir. Si le sbire ne te soutenait pas pour te forcer à regarder, nul doute que tu serais déjà par terre. Mais le cauchemar ne faisait que commencer, les deux sans abris s'écroulaient après une terrible agonie, et aucune chance qu'ils ne se relèvent. Tu ne savais pas toi qu'ils avaient seulement perdus connaissance. Tu poussais un gémissement de terreur. Le sbire te relâchait alors et tu tombais à genoux sur le sol. Il riait. Tu n'avais même plus la force de rétorquer. Luthor avait finalement réussi, il avait trouvé le moyen de te faire taire.

Lex enchainait alors son petit jeu, le sbire te relevait et te forçait à nouveau à tout regarder. Comment osait-il dire que tout cela était pour la science, pour protéger et défendre la Terre? Ce n'était que de la pure cruauté, de la pure monstruosité. Tu ne pouvais plus t'arrêter de pleurer, non pas parce que tu avais peur du sort qui t'était réservé mais parce que tu ne supportais plus de voir tous ces gens souffrir et mourir sans rien pouvoir faire pour eux. Ça te déchirait le cœur, ça te déchirait les entrailles. Tu étais si impuissante. Tu vivais pour te battre contre ça, tu vivais pour défendre les faibles et les opprimés contre des monstres tels que Luthor... ton impuissance était insupportable. Et puis, comme si l'insoutenable n'était pas déjà à son comble, tu découvrais les effets de ce sérum. Des pouvoirs, il essayait de créer de nouveaux méta-humains ce taré. Les uns après les autres, tous trépassaient et tu voyais ton tour approcher à grands pas. Là et seulement là tu commençais vraiment à réaliser que s'ayez, c'était la fin. Le dernier survivant à tes côtés parlait, il déblatérait mais tu n'entendais qu'un bruit de fond, tu étais littéralement en état de choc. Tu n'entendais quasiment plus rien, tu voyais flou et tu te sentais fébrile. T'évanouir aurait peut être été mieux pour toi mais nul doute que Lex aurait fait en sorte que tu reviennes pour te regarder souffrir dans le blanc des yeux. Ce n'était pas pour rien qu'il te gardait pour la fin. Puis quand vint finalement ton tour, tu étais là sans l'être, le regard perdu dans le vague, tes joues recouvertes de larmes. Traumatisée. Il te parlait, tu ne le comprenais pas. Il enfonçait l'aiguille, tu ne la sentais même pas. Tu tremblais comme une feuille, tu poussais quelques gémissements mais tu n'étais déjà plus là. Tu t'étais réfugiée loin dans les méandres de ton esprit. Le sbire te lâchait alors et s'éloignait de quelques pas. Il avait sans doute peur que tu t'embrases toi aussi ou pire. Durant les premières minutes, il ne se passait absolument rien. Tu restais là, l'ombre de toi même. Pathétique, minable.

Puis soudain, tu peinais à respirer, ta peau te brûlait. Tu revenais brutalement à la réalité. D'un coup, d'un seul, tu t'écroulais au sol dans un hurlement de douleur. De minuscules veines violettes se dessinaient à la surface de ta peau. Tu te tordais de douleur. Tu étais prises de violentes compulsions pendant de longues secondes et puis, plus rien. Tu t'immobilisais au sol, comme morte, les yeux grands ouverts. Tu fus alors déblayée comme les autres cadavres et balancée avec eux dans une chambre froide obscure. Tu allais très certainement être disséquée et brûlée. Personne ne saurait vraiment ce qu'il t'était arrivé et ce malgré les mails de sécurité que tu avais envoyé aux gens en qui tu avais le plus confiance. Mais étais-tu seulement vraiment morte Vicki Vale?

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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyMer 29 Avr - 11:07




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Vicki Vale • Lex Luthor


22h

Lex Luthor notait sur un cahier ses pensées. Le résultat de ses expériences de l’après-midi avait été probant. Bien que tout les cobayes ayant eut des pouvoirs, soient morts, le sérum était presque au point. Quelques pensées pour Vicki Vale : débarrassé de la fouineuse. Luthor s'alluma un cohiba avec son briquet plaqué or arborant ses initiales. Il jeta un regard vers la baie vitrée en soufflant un rond de fumé. Metropolis illuminée de nuit, vu depuis le tout dernier étage de La Lexcorp Tower. Il nota sur le sous-mains de son bureau avec un rare cynisme : faire envoyer des fleurs aux funérailles de Vicki Vale. Avec un éloge funèbre. Annoncer tout haut que le magnat de Metropolis aimait lire les articles de Vale. Sous-entendus : Luthor lisait aussi la presse d’investigation de Gotham. Juste pour mettre en garde les prochains fouineurs de cette ville qui songeaient à s’intéresser aux activités de la Lexcorp.

…………………………


La morgue des ratés des expériences de Luthor. Deux employés fumaient cigarette sur cigarette pour noyer le puanteur du formol. Ils se prirent un café. L’un d’eux décela l’anomalie sans comprendre de quoi il s’agissait exactement. Il en lâcha son gobelet. Il saisit son talkie-walkie et hurla :

« Code rouge ! Code rouge ! Y’en a une qui n’est pas morte ! »

…………………………

Luthor jouait tout seul aux échecs sur son beau plateau en acajou, avec des pièces en érable. Deux de ses gorilles de la sécurité approchèrent :

« Monsieur, on a une… intrusion au 48ème étage. Il y a peut-être un risque, il faudrait vous mettre en sûreté. »

« Laissez moi deviner. Amanda Waller la garce flamboyante, nous as encore envoyé son Suicide Squad pour venir cambrioler les lieux ? Elle veut la kryptonite enfermé dans ma chambre forte cette emmerdeuse ultime. Elle s’en mange une sévère à l’idée d’avoir elle aussi une arme pour contrer le kryptonien, juste au cas où. »

« Pas exactement Monsieur, ce n’est pas une intrusion extérieur... »

…………………………

Le hall d’un labo ingénierie. Les agents de sécurité avancèrent et affichèrent cette expression du visage qui voulait dire : oh merde. La totalité de la baie vitrée venait de sauter en une myriade d'éclat à cause d’une onde de choc. Un employé accourut vers eux au bord de la panique, il hurla comme si ça vie en dépendait : FUYEZ !

………………………...


« M. Luthor, la sécurité du 42ème étage a été neutralisé. »

« Ah ? Quel poste de sécurité ? »

« La totalité... »

« Quoi ? »

………………………...

38ème étage

Des agents de sécurité brandissant des torches électriques et des calibre 45 arpentaient les moquettes du service commercial.

« Vous avez une idée de l'endroit où est cette chose? »

Autour d'eux, parquet complètement éventré, le sol avait explosé sous les tirs, on avait tenté en vain de flinguer quelqu'un.

« Il se passe plus rien ici, je crois qu'elle est partit à l'étage du dessous. »

« Impossible, on en vient, on l'aurait vu en passant. »

………………………...


Grésillement de talkie-walkie. Un agent de sécu :

« Monsieur Luthor !? »

« Quoi encore ? »

« Je crois que nous avons affaire à une méta-humaine. Elle...elle...elle »

« Intéressant, vous pouvez me donner un visuel ? »

Tous les écrans affichèrent le 34ème étage. Luthor passa en revue toutes les retransmissions de caméras et blêmit. Là deux agents de sécu évanouis ou assommés et étendus au sol. Ici, une porte blindée enfoncé. Là 10 agents en train d'accourir en agitant des armes automatiques. Quelque chose quelque part retentit. Les images des caméras se brouillèrent les unes après les autres. Un mur entier s'effondra, une pluie de paperasse se souleva dans un alignement complet de boxes de bureaux. Lex reporta son regard sur les renforts. Les 10 hommes étaient à terre inconscient.

« Intéressant. Vous n'avez pas pu la voir ? »

« S.. si...s..siii »

« Alors ? »

« Elle est passé juste devant moi, elle m'a vu… elle... elle… m’a regardé.»

« Mais pourquoi vous ne lui avez pas tiré dessus ? »

« J'ai pas osé, elle… elle... »

« Vous êtes viré. »

………………………...

Des commandos en treillis avec LEXCORP marqué dans le dos surgirent des cages d'ascenseur. Ils pointaient des fusils à pompe calibre 12 et des M-16. Ils aperçurent ce qui restait du service comptabilité et virent un employé apeuré en train de ramper sur la moquette. Un appel d'urgence retentit dans l'oreillette. Le chef du groupe fit un signe à ses hommes :

« On décampe, elle est déjà passé à l'étage du dessous. »

…………………………

« Au 21ème étage vous dîtes ? Mais pourquoi je n'ai absolument aucun visuel de la part des caméras mitrailleuses ? N'allez pas me dire qu'elle les as toutes débranchés, je ne vous croirais pas. »

« A vrai dire M. Luthor, elles n’ont pas été débranchés. »

« Ah vous me rassurez. »

« En fait elles ont toutes été arrachées par une onde de choc. »

…………………………

Remue ménage au 19ème étage. Les hommes en armes mettaient gilets par balles et armaient leurs fusils d'assaut. Un officier de sécurité surgit et leur dit :

« Laissez tomber les enfants, les balles n'arrivent pas à l'arrêter. Il va falloir sortir l'artillerie lourde. On a une méta-humaine sur le dos. On va prendre les lasers. »

Il entra dans une salle aux murs plombés et contempla bouche bée la pièce. On avait arraché du mur le coffre-fort contenant les armes. C'est en tremblant qu'il saisit son talkie-walkie et annonça :

« Elle est déjà passé à l'étage du dessous. »

…………………………

Les commandos approchèrent douuuucement. En tenant leur arme avec angoisse.

« C'est bon on la tient, elle est encerclé. »

Ils convergèrent dans la salle de réunion pour cadre. Tout le mobilier avait été renversé. Il y avait eut de la baston ici. Ils remarquèrent sa présence. Ils en eurent le souffle coupé. Grésillement de la voix de Luthor dans un talkie-walkie.

« Alors ? A quoi elle ressemble ? »

« Je… comment vous expliquez boss… elle… elle est... »

« N'ayez pas peur des mots petit, dîtes les choses comme elles sont. »

Tous les ventilos s’étaient allumés par accident à cause de sa force psionique. Un commando nerveux en fit tomber un, le flux d'air souffla vers le plafond. Quelqu'un tira sous le coup de la surprise.

« On la tient ! On la tient ! On la tient ! Continuez à tirer ! Ne la laissez pas s'échapper ! »

Un commando inconscient retomba sur un ventilo, le souffle partit vers le fond de la pièce, un ancien poster électoral « Luthor for President »  scotché au mur s'envola. Les murs explosèrent sous les tirs. Poussière de plâtre partout. Des balles à tête creuses ricochèrent, des fragments de balles jaillirent en tout sens et ajoutèrent à la confusion. Un des commando tomba à la renverse, sa tête heurta un ventilateur en marche.

…………………………

« Monsieur, je crois qu'on a enfin un visuel. »

Luthor leva la tête vers un écran de son bureau. Voilà le 14ème étage. Incendie partout. Ses sbires dans un sauve qui peut général qui décampent dans tous les sens. Et tout à coup ils l'aperçurent ELLE. Les deux gros gardes du corps de Luthor tressaillirent, ils se raidirent comme des femmelettes . Luthor se leva de son fauteuil en renversant quelques papiers qui se répandirent sur la moquette de son bureau. Il l'observa. Voilà l'intruse qui marche à travers les gigantesques flammes comme si de rien n'était. Protégée par quelque chose d’invisible.

…………………………

Le comptable jeta une fléchette en plein sur le portrait souriant de Lex Luthor qui était affiché au mur. Marre des heures supp, marre de ces foutus alertes de sécurité. Il avait allumé la radio pour couvrir le bruit. Débarqua un bonimenteur de choc qui vanta les mérites de la dernière gamme de voiture Buick, suivis d'une pub de Bucky le castor qui faisait l'article pour le dentifrice Ipana. Le comptable tria ses factures. Il aperçut Vicki Vale à moins d'un mètre. Il s'esclaffa. C'est quoi ce bordel ? Il lança hilare :

« Puis je vous aider mademoiselle ? »

…………………………

Le vaste rez-de chaussé de l'immeuble.

Les caméras la suivaient dans son avancée. Plus aucun doute sur l’identité de la jeune femme maintenant. Luthor savait.

Seulement 3 mètres séparait Vicki de la porte à battant du hall de la Lexcorp Tower. 3 mètres à franchir pour elle avant la rue et la liberté. Un gros gorille de la sécurité s’approcha de Vicki. Il tremblait comme une feuille morte. Son visage était blanc de trouille. Il tendit d’une main agitée de soubresauts un talkie-walkie vers elle. Il articula faiblement :

« C’est pour vous. Il souhaite vous parler. »

Il décampa. La voix aussi cordial qu’empoisonnée de Lex retentit en grésillements dans le talkie-walkie.

« Ma chère Victoria. J’espère que votre visite dans nos locaux vous a plut. Vous allez nous manquer. Vous revenez quand vous voulez. Nous avons hâte de vous accueillir à nouveau. Avez-vous quelques mots d’adieu à nous adresser ? »

Fiche codée par NyxBanana
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MessageSujet: Re: Breaking Point (Vicki Vale)   Breaking Point (Vicki Vale) EmptyVen 1 Mai - 17:18

Breaking Point
Lex Luthor & Vicki Vale
Combien de temps étais-tu restée ainsi parmi les cadavres des autres cobayes de Luthor? Tu ne le savais pas et tu ne le saurais probablement jamais. La seule chose dont tu te souvenais c'était de t'être réveillée entièrement nue sur cette table d'autopsie, une entaille au beau milieu de la poitrine. Tu t'étais réveillée subitement, prenant une brève et profonde inspiration, comme si tu venais d'être ramenée à la vie. Cette sensation que tu avais ressenti à cet instant précis, c'était absolument indescriptible. Tu étais alors restée tétanisée de longues secondes sur cette table, incapable de bouger la moindre parcelle de ton corps. Puis tu avais commencé à frissonner avant que de vives douleurs ne te parcourent de la tête aux pieds. Quelque chose n'allait pas. Tu étais toujours en vie mais ton corps, ton corps n'était plus le même. Ta main, c'est là que ça avait commencé, c'est là que tu avais senti la douleur laisser place à la métamorphose. Tu avais alors levé la main pour observer ce que tu ressentais. Ton visage s'était recouvert d'effroi. Ta peau disparaissait progressivement laissant apparaitre tout ce qui se trouvait en dessous. Pourtant, plus tu disparaissais, plus la douleur disparaissait elle aussi. Puis de ta main, le processus s'étendait au reste de ton corps, tes bras, tes épaules, ton ventre, tes jambes, tes pieds, ton cou, ta tête. Tout disparaissait successivement par couche, d'abord la peau, ensuite le système musculaire, les organes et puis le squelette. Tu finissais par disparaitre complètement, perdant absolument tout tes repères dans un hurlement de terreur qui se brisait en même temps que ta voix. Tu étais là et pourtant tu n'étais plus. Etais-tu morte? Etais-tu devenue un spectre? L'idée te frôler l'esprit, pourtant, pourtant tu ne t'étais jamais sentie aussi vivante.

Tant bien que mal, tu parvenais à te relever sur cette morbide table d'autopsie, tu restais assise à son bord quelques instants, histoire de reprendre tes esprits. Tu apercevais alors un homme par terre, il portait une blouse blanche. Un scalpel près de lui, tout laissait à penser qu'il était l'auteur de cette entaille qui te brûlait encore la peau. Mais quelque chose ou quelqu'un l'avait empêché d'aller plus loin. Les verres de ses lunettes avaient explosé. Du sang avait coulé en guise de larmes. Il avait été malmené mais il était toujours en vie. Soudain, une alarme retentissait, nul doute que c'était pour toi, ils venaient te chercher. Tu étais invisible mais tu n'en avais pas encore conscience, tu t'emparais alors de la blouse blanche du scientifique et l'enfilais pour cacher ta nudité avant de quitter en trombe la pièce. Ton souffle s'accélérait, ce bruit incessant et strident t'empêcher de réfléchir, de penser. Mais très vite, réfléchir devenait secondaire, les hommes de Luthor étaient déjà là. Ils te barraient le route, leurs armes braquées sur toi, leurs visages tiraillés par l'effroi. Tu ne comprenais pas à ce moment là que c'était à cause de toi.

« Ne tirez pas! Ce n'est pas moi qui... »

Tu n'avais pas le temps d'aller plus loin, une salve de balles s'abattait sur toi. Tu levais les bras en bouclier et fermais les yeux comme pour te protéger, tout en sachant que cela ne servirait à rien. Un réflexe stupide mais tout à fait humain. Et pourtant, tu ne ressentais aucune douleur, aucun impact. Tu rouvrais alors les yeux pour te rendre compte qu'un champ de force bleuâtre te protégeait. Qui? Quel super héros était venu à ton secours? Tu cherchais du regard tandis que les sbires de Luthor s'enfuyaient en courant. Tu ne voyais personne, tu ne comprenais plus rien. Le champ de force disparaissait alors et tu décidais de ne pas prendre le risque de t'attarder pour comprendre. Tu reprenais ton évasion là où tu l'avais laissé. Tu fonçais vers un ascenseur, merde, il fallait un foutu badge. Tu songeais alors à retourner voir le scientifique mais tu te souvenais avoir pris sa blouse. Ton esprit était totalement confus, tu ne parvenais pas à raisonner normalement, tu étais embrouillée. Accroché sur la poche, un badge, tu espérais bien qu'il ouvrirait les satanées portes de cet ascenseur. Heureusement ce fut le cas, et tu t'engouffrais immédiatement à l'intérieur avant d'appuyer sur l'étage du rez de chaussée, là où se situait l'entrée du bâtiment. Des détonations se faisaient alors de nouveau entendre en ta direction, tu te tournais vers les hommes de Luthor et un nouveau champ de force apparaissait pour te protéger. Les portes se refermaient devant toi, t'offrant le terrible spectacle de ton nouveau reflet. Une blouse blanche flottait dans les airs et tu avais deux halos bleus en guise de mains. Tu étais invisible et ces champs de force... c'était toi qui les produisais. Bordel de merde, le sérum de Luthor, il avait... il avait fonctionné. Nan. C'était un cauchemar, rien qu'un cauchemar, ça ne pouvait pas être vrai. Tu étais soudainement prise de panique. Tu n'arrivais plus à respirer, tu te sentais oppressée, tu voulais sortir de cette ascenseur. Et si toi tu ne parvenais plus à raisonner, ton corps, lui, savait t'écouter.

Une aura bleue rayonnante t'entourait alors et une onde de choc incroyable émanait de toi. L'ascenseur et une partie de l'étage où tu te trouvais étaient détruits sous l'impact. Tu faisais alors une chute libre dans la cage avant que ton instinct de survie ne prenne le relais et t'entoure d'un champ de force te permettant littéralement de flotter dans les airs. Bordel! T'en avais combien des pouvoirs comme ça? Le pire, c'était que tu ne comprenais absolument pas comment les utiliser. Seules tes émotions semblaient les guider pour le moment et surtout, ton envie de vivre. Tu ne savais pas comment te servir de ce truc bleu pour exploser les portes d'ascenseur et sortir de là. Alors, tu remontais simplement jusqu'au trou béant que tu avais laissé là où tu avais pulvérisé l'ascenseur. Tu avançais parmi les décombres, toujours entourée de ce halo bleu que tu ne contrôlais pas. Visiblement, les ascenseurs, c'était plutôt une mauvaise idée. Tu te précipitais alors vers les escaliers et entreprenais de descendre au plus vite tous les étages. Ton taux d'adrénaline était si élevé que ça te paraissait une pacotille. Tu avais une énergie débordante. Tu descendais quelques étages sans encombre quand soudain, des hommes de Luthor te prenaient à revers, ils grimpaient jusqu'à toi. Tu t'engouffrais alors par la première porte que tu croisais. Là aussi des hommes de Luthor t'accueillaient. Ils te tiraient d'ailleurs une nouvelle fois dessus, tu avais compris que la peur et la volonté de te protéger activaient ton bouclier. Alors, tu levais tes mains devant toi et un champ de force apparaissait. Pourtant t'étais invisible, ça aurait du te donner un avantage certain. Merde, la blouse... Tu étais tellement en état de choc que tu en oublier les détails les plus infimes et les plus simples. Sans réfléchir d'avantage, tu retirais immédiatement la blouse, espérant que l'effet femme invisible ne se dissiperait pas... Maintenant, il fallait que tu comprennes comment tu avais réussi à faire cette onde de choc là haut. Tu devais la reproduire, à moindre échelle, pour éloigner les sbires de Luthor. Première tentative, tu levais le bras vers eux en pensant très fort à un impact qui les ferait valser en l'air. Rien. Ils continuaient à tirer sur ton bouclier. T'avais enlevé la blouse mais le bouclier bleu, c'était pas vraiment discret. T'essayais encore l'onde de choc. Rien. La colère commençait à t'envahir. T'essayais une troisième fois, toujours rien. Pire, tu sentais que les impactes répétés des balles sur ton champ de force commençaient à t'affaiblir. Ça te rendait encore plus furieuse. Le quatrième essai était le bon. La colère, tu devais utiliser ta colère. L'onde de choc traversait tout l'étage, les sbires de Luthor étaient tous K.O. Morts? Tu espérais vraiment que non mais tu n'allais pas prendre le temps de vérifier. C'était pas un jeu là, ta vie était vraiment en danger. Tu devais t'enfuir au plus vite. Tu ne pensais qu'à cela.

Une fois les bases durement acquises et balbutiantes, tu poursuivais ta descente, réitérant un peu mieux l'exploit à chaque étage. Tu neutralisais, une à une, toutes les équipes de Luthor. Essayant d'ajuster ta force et ton impact au fur et à mesure, et ce de manière plutôt aléatoire il fallait l'avouer. Certains étages avaient souffert plus que d'autres. Parfois ton invisibilité disparaissait, sans que tu comprennes encore pourquoi, mais tu ne t'arrêtais pas, tu n'en avais pas le luxe. Tu traçais ta route au milieu des décombres et des flammes. Lex avait voulu faire de toi une arme, il était servi. Bien sur, nul doute qu'il espérait que tu ne te relèverais pas comme les autres... Mauvaise pioche. Tu ne savais pas encore si tu devais t'en réjouir mais une chose était sûre, si Lex Luthor avait été là, maintenant, sous tes yeux, tu l'aurais pulvériser sans même sourciller. Et ça, ça ça t'effrayait. Jamais tu n'avais pensé de la sorte mise à part... mise à part pour le Seeker quand tu avais été au dessus du cadavre encore chaud de ton père. Et tu n'aimais pas ce sentiment, celui de vouloir plus que tout prendre la vie d'un autre. Tu ne voulais pas être ce genre de personne. Tu devais vraiment t'enfuir et vite au risque d'y perdre bien plus que ta peau. Finalement, après un interminable périple, tu parvenais enfin à atteindre le hall principal. La sortie était là, à seulement quelques mètres de toi. Tu t'avançais vers elle quand un sbire de Luthor, seul, s'approchait de toi. Il n'avait pas d'arme, juste un talkie walkie dans la main. Il n'était pas une menace. Tu le laissais alors s'approcher de toi, tu ne te préoccupais même plus de ta nudité qui était le dernier de tes soucis. L'homme était blafard, terrorisé, il n’avait même pas remarqué que tu étais nue de toute manière, il était bien trop occupé à faire dans son froc. Il te tendait le talkie, tu savais très bien qui était de l'autre côté.

« Toujours aussi lâche Luthor... Maintenant on ne veut plus m'affronter hein? Je reviendrai pour vous Lex, c'est une promesse. »

Tu te tournais alors vers une des caméras de sécurité, tu savais très bien qu'il n'avait pas perdu une seule miette de tout ce sinistre spectacle. Peut être même bien qu'il était encore entrain de jubiler face à la nouvelle créature qu'il venait de créer. Tu lui tendais alors magistralement ton majeur en pleine face. Un groupe de sbires arrivaient alors en courant, et sur ta droite, et sur ta gauche. Tu redevenais invisible, non pas par ta volonté, tu n'y parvenais pas encore, mais ton instinct de survie avait une nouvelle fois pris le relais. Sans ta blouse, sans champ de force autour de toi, impossible pour eux de te repérer. Tu courais alors tout droit vers la sortie. Deux choix. Soit tu t'encastrais dans la baie vitrée et tout était fini. Soit, et c'était ce que tu espérais, ton pouvoir s'activait et une onde de choc pulvérisait la vitre pour que tu puisses passer en toute sécurité. Heureusement, ce fut finalement la seconde option. Après tout ce chaos et ce déferlement de violence qui ne te ressemblaient pas, tu disparaissais enfin dans la nuit...

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