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 The return of the prince

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MessageSujet: The return of the prince   The return of the prince EmptyLun 27 Avr - 2:51

Le métro aérien. Un des bijoux de Gotham pendant l'âge d'or de la ville, il y a plusieurs dizaines d'années. Tombé en décrépitude, endommagé et par endroit détruit. Pendant longtemps, un symbole de la chute urbaine. Mais plus maintenant. Des mécènes tentent de redonner un nouveau départ aux structures emblématiques de la ville. Plus ou moins. Je levais la tête pour regarder autour de moi. Sièges usés, éventrés par endroits. Des tags un peu partout, plus ou moins visible après des tentatives raté de les effacer. Des bosses dans le métal, des barres de maintien absente. Je n’étais clairement pas dans ce renouveau. Pas du tout. Cela dit, je n'avais pas choisi le pire wagon. Celui-là est vide, sans reste de fluide humain. Mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Quand on sort tard en ville, il est évident quand prenant les derniers trains, il ne reste plus que les rebuts en fonctionnement. Les tout beau, tout chaud offert par je ne sais qui sont bien confortablement installée au dépôt à cette heure-ci.

Je soupirais assise à un endroit stratégique, prés des portes. Je n'ai pas vraiment peur, mais autant rester prudente. J'ai toujours un spray au poivre pour me défendre. Il est périmé, mais bon, ce n'est pas mon problème, plutôt celui de l'agresseur. Enfin, je crois. J'ai aussi mon couteau en céramique. Mais ça, ce n'est pas vraiment pour me défendre. Plus maintenant. Pour compléter le tout, un camouflage de circonstance. Jean noir, T-shirt noir et veste en jean... Bleu. Je fais ce que je peux avec ce que j'ai. En gros rien d'aguicheur, pas de maquillage ou d'objets de valeur exhibés. Sauf mon téléphone peut être, bien que ce soit un modèle dépassé. Après avoir passé une soirée nulle à déambuler en ville, j'avais bien le droit de surfer sur le net. Quand tu sors, il y a une règle, pas de thune, pas de fun.

J’avais retardé au maximum mon retour dans mon foyer d'accueil, mais là, ça commençait à devenir chaud. Il y avait des limites, même avec des personnes laxiste comme eux. Enfin, peu importe la situation, je ne peux pas faire avancer le métro plus vite. Je me retournais un peu pour voir par la fenêtre. La ville était illuminé, mais même comme ça, elle avait quelque chose de glauque. Pour ce que j'en voyais. La vitre était vraiment rayée. Intentionnellement. Du coup, mon esprit se prit au jeu de trouver des formes cohérentes dans ce méli-mélo. J'entendis vaguement la porte du wagon s’ouvrir, mais mon indolence me quitta en un éclair quand je vis son visage dans le reflet de la vitre. Presque superposé au mien. Un instant, je crus que mon esprit me jouait un tour tellement la ressemblance était visible tout en étant fondamentalement différente. Mais non, je savais qui était derrière moi. Il m'avait retrouvé. Je pivotais doucement sur mon séant pour lui faire face. Au final, j'étais raide comme un piqué, impossible de bouger plus, de dire quelque chose. Trop de questions se bousculaient dans ma tête. Comment m'avait-il retrouvé ? Est-ce qu'il allait m'enlever ? Encore ?! Ou pire. Je crois que je n'ai jamais étais plus la défensive de toute ma vie.
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MessageSujet: Re: The return of the prince   The return of the prince EmptyLun 11 Mai - 0:16

Avoir retrouver les enfants, les avoir installés au QG, avoir reprit les marques, retrouver les membres du gang, ça avait réveillé sa fibre paternelle. Ou peut-être que c’était d’avoir revu Harley sur Terre 4 ? Qu’importait. Quand il avait vu le chaos régner à leur retour sur terre, son petit cœur s’était rempli de joie. Il avait toujours rêvé de voir le monde comme ça. C’était son meilleur état. Plus d’électricité, plus de police, plus de gouvernement… Les choses revenaient finalement, progressivement. Etonnamment, le réseau 3G était revenu alors qu’une grande partie des infrastructures n’étaient même pas en place. Une chance, ça lui avait permit de la retrouver. L’envie de constituer sa famille, comme le faisait Batman depuis des années, l’avait poussé à la chercher. Il était inquiet naturellement. Sa fille, son unique enfant, était quelque part là, au milieu de ce chaos. Oh il se souvenait parfaitement de la petiote quand il l’avait enlevé, cette petite frimousse rousse qui le regardait avec défi et le criblait de questions. Elle était forte cette gamine, intelligente, et forte. Elle ne risquait pas de se faire avoir par le premier criminel venu. Il en était certain. Alors il n’était pas si inquiet… mais il l’était quand même. Et il voulait la retrouver. Alors il s’était lancé dans les recherches, sans électricité, sans internet, retour à la bonne vieille méthode.

Poser des questions, secouer des types, écouter les rumeurs, secouer à nouveau des types, caser des os, arracher des ongles, écouter les conneries qui se disent dans les bars, dans les squats parce qu’actuellement tout n’était que squat. Il avait fait circuler sa photo à quelques mecs en qui il avait confiance. Et l’info était revenue. Par écho, comme les vagues s’échouant sur les rochers, remontant le sable de la plage et s’y noyant. Des petites touches d’informations qu’il avait pu remonter jusqu’à la source. Quelques fausses pistes, quelques rouquins n’ayant rien à voir avec la mistinguette qu’il voulait retrouver. Et puis, contre toute attente, il la trouva là, dans cette rame de métro aérienne dont le fonctionnement tenait du miracle, maintes fois des projets de la mairie avait voulu la détruire, la remiser, mais comme beaucoup de choses ici elle avait tenu bon, elle était encore là. De là où il était, il ne voyait pas sa frimousse, mais il reconnaissait sa silhouette, et dans les reflets sur les vitres, il distinguait ses traits. Elle semblait terrorisée. Pas étonnant, sa simple présence éveillait des frissons glacés chez n’importe qui. Il se leva du siège où il était et il s’approcha en marchant dans l’allée.

« Bonsoir Alina, tu ne m’as pas oubliée à ce que je vois. Moi non plus. » Il s’arrêta à sa hauteur, l’observant, distinguant la terreur se nouant dans ses tripes, les légers tremblements, tressautements trahissant l’inquiétude qui courrait en elle. « Papapounet était terriblement inquiet… enfin, un peu. C’est dangereux de se balader seule, par les temps qui courent. » Qu’est-ce qu’il racontait ? C’était toujours dangereux, surtout quand votre mère affirmait haut et fort que sa gamine était le rejeton du Joker.
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MessageSujet: Re: The return of the prince   The return of the prince EmptySam 23 Mai - 23:25

C’était une situation très étrange. On peut rencontrer des tas de gens tous les jours sans que cela nous fasse ni chaud, ni froid. Par contre, il y a bien un type de rencontre qui marque à tous les coups. La rencontre avec une célébrité. Un personnage connu par son travail, sa vie privé ou dans ce cas-ci, ses crimes. Tous ces personnages que nos esprits s'accaparent pour les recréer, les fantasmer. En faire des êtres déshumanisés, qui n’existent que dans une chimère collective. Jusqu'au jour ou vous le rencontrez en vrai. La réalité vous frappe de plein fouet. Il peut vous paraître plus petit en vrai. Vous pouvez vous rendre compte que ses vêtements sont comme les vôtres. Son odeur devient tangible. Parce que vous ne pouvez pas sentir l'odeur des personnes à la télé ou en photo dans les magazines. Vous savez qu'ils en ont une, mais il est tellement facile de l'oublier et d’être pris par surprise. Oh ! Et vous pouvez aussi vous apercevoir que la terreur qu'il inspire aux autres, dans les récits qui parlent de lui, n'est rien en comparaison avec ce qu'il exulte en chair et en clown.

Heureusement pour moi, ce n’était pas un choc si violent. Je l'avais déjà rencontré par le passé. Mon cerveau s'employait donc à comparer mon souvenir avec la réalité, plutôt que le mythe avec la vérité. Il avait changé, mais pas tant que ça. C'est surtout sa taille qui me dérangeait. Il est grand, certes, mais il l’était bien plus pour moi avant. Je m’efforçais de respirer calmement par le nez. Je me remémorais notre précédente rencontre. Avait-elle été si terrible ? Probablement pour une petite fille. Mais au final, il m'avait offert à mangé, un cadeau, une conversation et des confidences. Dont la véracité restait à prouver ! Au final, je devais chasser tout cela de mon esprit qui s'était emballé sous la pression de la situation. Juste penser au moment présent.


"Pa... Papounet ? C’était un mensonge de ma mère, elle était douée pour ça."

Je me rendis compte que je venais de cracher sur la mémoire de ma génitrice. Et cela ne me troubla pas du tout. Il y a cette fille de mon cours d'histoire. Quand sa mère est morte, elle a pleurée pendant des semaines. Je ne comprends pas ce sentiment. Ça m'avait vraiment fait l'effet d’être décalé. Quoi qu'il en soit, je pensais avoir été assez ferme et sûr de moi dans mon énoncé, mais au final, pas vraiment. C’était tellement évident que je suis la fille du Joker, que ma voix ne m'avait pas obéi pleinement. Je baissais les yeux comme si j'avais dit une bêtise d'enfant. Après un cours silence, je me devais de connaître la suite des événements.

"Que me veux-tu ? Tu ne m'as sûrement pas retrouvé pour me protéger de quelques punks..."
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MessageSujet: Re: The return of the prince   The return of the prince EmptyMer 10 Juin - 20:57

Sa gamine, il n’en était pas bien sûr de la véracité de la chose. Evidemment que la serveuse avait pu mentir, et probablement qu’elle l’avait fait. Pour attirer sa pitié peut-être ? Par goût du danger ? Certains aiment sentir le frisson les gagner, courir sur leur peau, affoler leurs sens. Elle n’était qu’une serveuse, sa vie devait pas être folichone, alors s’inventer une histoire avec un clown… le truc c’est qu’il l’avait bien baiser, après coup, il avait vérifier. Et ouais, il avait bien tremper son biscuit… bref je vous épargne les détails. Quoi qu’il en soit, il était certain d’avoir fricotté avec cette fille maintenant si elle était bien tombée enceinte de lui, c’était une toute autre histoire. Et la gamine ne semblait pas en être persuadée non plus. Elle tabla sur un mensonge de sa mère. Le truc au fond, c’est que si ce n’était qu’un mensonge, il allait devoir effacer ce vilain mensonge. Si s’en était pas un, il devrait récupérer sa gosse parce que la fille du Joker se devait de vivre comme tel, pas vrai ? Mais qu’en vrai, il n’avait pas envie de prouver la chose, et au fond, il s’en fichait. Parce que peu importait qu’elle soit vraiment sa fille.

Il savait parfaitement qu’elle n’avait rien à prouver, et qu’elle n’avait rien à craindre non plus. Pris en chasse par la police pour un crime qu’il n’avait commis il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour apprendre qu’une jeune demoiselle lui ressemblant par son costume avait émasculé un homme. Bien sûr il avait laissé la police dans le noir à son sujet. Joker s’était néanmoins intéressé à ce copycat. Et en poussant un peu plus loin les recherches, il avait compris qu’elle avait été jusqu’au bout, qu’elle avait pas hésité comme d’autres l’auraient fait, y’avait peut-être légitime défense à la base, mais ce qu’elle avait livré à la fin, comme chef d’œuvre pour la postérité n’avait rien d’un hasard, d’un acte désordonné. Elle pouvait bien ne pas être vraiment sa fille, elle l’était dans les faits. Il avait lu le rapport jusqu’au bout, elle portait une tenue qui lui rendait hommage quand elle avait commis cet acte, comme si elle souhaitait hurler au monde qu’elle était sa fille. Ou peut-être régler un truc avec sa mère… il était pas psy et il s’en foutait. Et visiblement elle avait répété l’action, un second crime avait été commis avec le même coup de scalpel en revanche la tenue ne lui rendait plus hommage, ca l’avait chiffonné comme si elle le reniait. Mais c’était une adolescente peut être était-ce la fameuse phase de rébellion ?


« Ta mère était peut-être une menteuse, mais elle avait raison sur un point, elle et moi avons bien été intimes. Si tu es venue au monde après ça, ça reste à prouver… » lâcha-t-il en l’observant, en la dardant de ses grands yeux verts torturés. Il avait ce sourire bizarre, cette manière étrange de se tenir, son maquillage avait coulé, du fait de la pluie, ça lui donnait l’air d’un clown triste. « Le truc c’est que je suis pas certain qu’on ait besoin de preuve, ni que t’ait besoin de ma protection. J’ai cru comprendre que tu t’étais bien amusé avec ce type qui avait essayé de te tripotter. T’es peut-être pas ma mome, mais t’as du répondant. » Il se mit à applaudir en faisant de grands gestes théâtralisé, sa tête se pencha sur le côté, son sourire s’élargit jusqu’à devenir inconvenant, parfaitement répugnant, et dérangeant. « En ce moment, je m’occupe d’une équipe de jeune qui ont un certain talent, je me disais que ça pourrait te botter, que papounet produise tes prochains numéros… » C’était une offre, ce qu’il était venu faire, là dans ce métro aérien, au milieu de la nuit noire de Gotham, dans son obscurité crasse, il était venu lui offrir de produire son prochain numéro comme s’il venait lui proposer une enveloppe pleine de fric ou de payer son école alors qu’il parlait en réalité de meurtres de masses.
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MessageSujet: Re: The return of the prince   The return of the prince EmptyMar 7 Juil - 23:13

Etre face au Joker et le voir à la télé sont deux choses différente. A l’écran, on peut s’émerveiller de voir sont visage changer et adopter des expressions aussi étonnantes qu’imprévue. En vrai, chacun de ces changements pourrait bien être le dernier. Ce n'est pas tous les tueurs qui sont si expressif et si... prompt à divertir la future victime. Chaque rictus, sourire, moue ou regard de psychopathe peuvent signer votre arrêt de mort. Ils sont tels des coups de fouet qui nous force instinctivement à rester aux aguets, immobile, attendant que la voiture nous percute. J’étais persuadé jusque dans mes os qu'il ne me tuerait pas aujourd’hui, mais ça n’empêchait pas mon cerveau d'identifier la menace comme étant bien réelle.

J'avais donc du mal à me concentrer sur son discours. Du moins, jusqu'à ce qu'il aborde son intimité avec ma mère. Donc, c’était vrai. Et dégueu ! En n'ayant jamais eu de père, je ne pensais pas avoir à ressentir la honte et le dégoût d'imaginer mes parents le faire. Pourquoi maman, que t'était-il passé par la tête ?! A peine remise de ce coup bas, il évoqua un de mes faits d'arme. Je compris rapidement qu'il parlait d'Halloween dernier. J’étais déguisé en une sorte de Joker féminine et j'avais tabassé un mec en public. Une expérience terriblement frustrante pour moi. Je n'avais pas pu finaliser la punition de façon définitive à cause des témoins. C’était comme si j’étais resté sur ma faim. Non, pire, mon corps et mon cerveau avaient semblé en feu pendant des jours après cela. Même maintenant, j'ai un arrière-goût amer d'inachevé. La vidéo avait fait le buzz 5 minutes avant de retomber dans l’oubli. S'il l'avait retrouvé, c'est qu'il avait vraiment fait des recherches sur moi. Il ne m'avait pas trouvé par hasard. Je ne sais pas si je dois en être émue ou effrayé.

Puis il me fit sa proposition. J'en tombais le cul sur la banquette en face de lui. Loin de lui et de son odeur de clown mouillé. J'avais compris ! Tout ça, c’était des grosses conneries. Pas que j'ai eu le temps de m'imaginer des truc sur nos retrouvailles, mais quand même, ça faisait mal. Pourquoi d’ailleurs ? Est ce qu'il valait mieux avoir le Joker comme géniteur, plutôt que pas de père du tout ? Mon corps bondit de mon siège comme de son propre chef, en réaction à ma volonté de lui crier dessus. Oubliant momentanément qui été devant moi.


"Alors c'est ça ?! Je comprends pourquoi tu te fiche de savoir si je suis ta fille ou non ! Tout ce que tu vois en moi, c'est une recrut de plus pour ton groupe de débiles ! Peu importe si c'est vrai tant que j'ai les qualités minimales pour rejoindre ta chair à canon. Même pas de bobard supplémentaire genre « Tien, tu veux qu'on aille manger une glace ?», avant de me balancer dans ton groupe d'anonyme ? J'ai déjà le lycée pour ça ! T'aurais au moins pu faire semblant de vouloir créer des liens particuliers et exclusifs avec moi. J'avais tellement hâte d'aller me faire tabasser par Batman avec toi ! Rien de mieux comme expérience père/fille HEIN ?!"

Ok, je racontais n’importe quoi sur la fin et c'est surtout l’essoufflement qui me fit stopper. Je ne savais pas comment il réagissait. Je ne le regardais même plus. Je n'avais pas envie de croiser le regard de cet imposteur. Même s'il pouvait changer à tout moment d’opinion sur la nécessité de me garder en vie...
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MessageSujet: Re: The return of the prince   The return of the prince EmptySam 1 Aoû - 0:38

Les cris, les hurlements, c’était le genre de chose que les parents d’une adolescente subissaient, généralement on s’y attendait un peu, on essayait même d’arrondir les angles en vue de ces crises. Bien sûr, le Joker n’avait pas la moindre idée de cette tempête qui allait souffler dans son nez, et la surprise ne fut guère bonne. S’il y avait bien une chose que le Joker n’était pas c’était patient, qu’il ait des enfants serait sans doute la pire idée au monde, car il n’était pas patient, pas aimant, pas attentionné, pas prudent, probablement que le bébé ne survivrait même pas à la première année entre ses mains. La rouquine avait de la chance d’une certaine manière, elle avait échappé à des années de calamités, et de blagues dangereuses, de jonglage avec des boules de verre contenant de l’acide, d’avoir des hyènes pour animal de compagnie, et des marteaux pour hochet. Ceci étant, elle n’était pas vraiment préparée à avoir le Joker croyant fermement être son père. Pas plus que lui n’était prêt à avoir face à lui une adolescente perdue en pleine crise d’identité. L’un et l’autre donna lieu à un fracassant éclat à bord du train survolant une Gotham brisée.

Ses commissures se mirent à trembler comme dans un tic nerveux, puis il agrippa le siège juste derrière la jeune femme, de telle sorte qu’il se pencha sur elle, et il fut secoué d’un rire dément qui n’avait rien de joyeux, on aurait pu dire que c’était un rire jaune, un rire de colère, de raillerie peut-être, d’incompréhension sûrement. Il éclata de ce rire qu’il n’arrivait à réprimer et qui témoignait de toute la colossale et terrifiante folie qui dansait en lui. Puis il écarta la jeune femme et s’énerva sur le fauteuil, parce que la ligne était vétuste, le dossier vint assez facilement, le Joker pivota et regarda un pauvre gus qui avait le malheur de se trouver dans le train, mauvais endroit mauvais moment. « Qu’est-ce que t’as à me regarder ? T’as jamais vu un clown ? Tu n’aimes pas mes blagues ? » Le Joker se jeta sur le pauvre type et lui éclata la tronche à coup de dossier bien senti, le premier coup dans la tronche du type vit voler ses dents, gicler le sang sur la vitre du train, le second dans le ventre plia le type en deux, le troisième sur le dos du type l’allongea par terre dans un horrible son d’os brisés.

Il se tourna vers l’adolescente, prenant la barre du métro, et tournoyant autour, avec un mouvement digne d’un danseur, ses pieds opéraient un mouvement gracieux, tout son corps semblait emprunt de la grace que seule la mort pouvait offrir. « Tu crois vraiment que c’est un club ouvert à tous ? Que les premiers venus y sont acceptés ? Tu crois que tu vaux mieux que mes joyeux drilles ? Tu es peut-être ma fille, mais tu n’as pas encore démontré assez de talent pour te revendiquer indépendante ou alors… fais-le, prouve au monde entier que tu n’as pas besoin de ton vieux père, éclate la tronche d’un justicier, coupe lui les couilles et envoie les par la poste au maire. » Elle voulait jouer dans la cour des grands ? Très bien, il était prêt à l’écouter, à lui offrir la reconnaissance qu’elle pensait mériter mais encore fallait-il qu’elle finisse son travail.

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