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 we return to each other in waves (floyd)

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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
we return to each other in waves (floyd) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : we return to each other in waves (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyMer 30 Déc - 23:15


we return to each other in waves


« Papa, je peux t’emprunter ta voiture ? » « Depuis quand tu t’es remise à la conduite ? » « C’est pour aller chercher Floyd à l’aéroport. » « Ah… » Ce ‘ah’ qui avait ponctué leur dialogue durant lequel ce qui n’était pas dit en disait plus que les mots prononcés, flottait encore dans un coin de l’esprit  de Layla, alors qu’elle se garait prudemment sur le parking, les mains un peu crispées sur le volant, l’œil alerte, et un nœud au creux de l’estomac. On parlait beaucoup par silences, dans la famille de Layla – et depuis qu’elle avait demandé la permission d’inviter son partenaire dans l’intimité de leur étrange sphère familiale, le dialogue silencieux semblait avoir redoublé en intensité. Un système un peu déconcertant, sans doute, pour qui n’en était pas coutumier, mais ces trois-là n’en connaissaient pas d’autres, et y étaient tant accoutumés, qu’il ne leur viendrait même pas à l’idée d’en adopter un peu. Alors, le père de Layla n’avait posé aucune question lorsque sa fille lui avait annoncé la venue de ce petit-ami, le premier à passer les portes de leur foyer – et il n’avait posé aucune question lorsqu’elle avait rompu son vœu de ne plus jamais mettre les pieds derrière un volant, pour aller le retrouver. Les réponses, ils le savaient tous, arriveraient au fur et à mesure, alors que Floyd s’intègrerait tranquillement à leur quotidien. Layla coupa le contact, et se laissa aller contre le dossier de son fauteuil, en laissant échapper un long soupir. Puis elle ouvrit sa portière, sortit du véhicule, la referma aussitôt en faisant taire les alarmes datées et épuisantes dans sa tête qui continuaient de croire que des pièges vicieux se cachaient dans toutes les voitures, et s’éloigna en inspirant profondément l’air marin qui la poussait en direction de l’aérodrome. Voilà, le plus dur était fait – et elle en était un peu fière, quand même, de pouvoir accueillir Floyd sur un petit exploit. Un petit défi personnel, et la perspective de le retrouver pour motivation. Les mains enfoncées dans les poches de sa veste pour se protéger sur ce parking battu aux quatre vents, Layla se hâta de gagner le hall d’entrée, laissant derrière elle quelques secondes de plus qui la séparaient de Floyd, et les températures peu clémentes de ce début de soirée en Alaska. Plus que quelques minutes. Ca irait vite, quelques minutes – mais avec eux, ça semblait toujours être une éternité.

Le minuscule aéroport Rocky Guttierez était sans doute une attraction en lui-même, pour le touriste non-averti. Une seule piste d’atterrissage, une seule porte d’embarquement, un seul restaurant, inaccessible sans passer par le ferry qui le reliait à la presqu’île principale, comme une drôle de petite anomalie qui aurait poussé par accident sur un bout de roche à peine au-dessus du niveau de la mer. Dans le hall d’accueil, Layla patientait en guettant l’avion qui allait atterrir d’un instant à l’autre par la baie vitrée. A cette saison, les levers comme les couchers de soleil étaient très longs, s’éternisaient pendant plus d’une heure, embrasaient le ciel de rose et d’orange, et le ciel était si bas qu’il semblait s’écorcher sur les remous brillants de la mer pour y laisser quelques-unes de ses couleurs. Et au milieu de cette tempête de flammes optiques et illusoires, se dessinèrent les contours d’un avion d’Alaska Airlines, grossissant jusqu’à se préciser tout à fait, en se posant enfin sur la piste d’atterrissage. Plus que quelques minutes, se répétait Layla, en contenant son impatience, alors que l’horloge murale comptait les secondes bien trop lentement à son goût. Plus que quelques instants, pendant lesquels elle imagina Floyd sortir de l’appareil, passer les contrôles de sécurité, récupérer un sac de voyage qu’il aura préparé à la hâte et un peu à l’improviste, habitué qu’il était aux départs hâtifs et précipités, et… et enfin, il passa l’unique porte d’entrée entre le ciel et Sitka. Et elle. On communiquait surtout par silences, dans la famille de Layla – mais entre eux, il n’y avait jamais eu besoin de beaucoup de mots non plus. Quelques pas de course pour combler la distance, des bras noués autour d’un cou ou d’une taille, des lèvres qui se rencontrent et se reconnaissent, c’était tout le langage dont ils avaient besoin pour exprimer l’évidence. Ca pourrait presque prêter à rire, au fond. Voilà quoi, deux, trois jours qu’ils ne s’étaient pas vus ? Elle n’avait quitté Morro Bay que lorsque lui avait décollé pour retrouver sa fille, mais deux-trois jours, après ces trois derniers mois, après ces six dernières années, c’était beaucoup. Un autre baiser pour le plaisir de l’abus, et enfin, elle consentit à le laisser retrouver un peu ses esprits. Et elle aussi, par la même occasion. « Félicitations. Tu as passé le rituel de l’atterrissage. » sourit-elle, bien consciente que Deadshot en avait vu d’autres, des atterrissages compliqués. Mais ça n’enlevait rien à son mérite.

Les autres voyageurs poursuivaient leur route, tandis qu’eux deux restaient plantés là – qu’on lui pardonne, mais elle avait envie de profiter un tout petit peu de ces retrouvailles, avant de se lancer dans la périlleuse entreprise qui les attendait de l’autre côté du canal. Pendant un instant, elle contempla son visage, strié de marques de fatigue – de la bonne fatigue, si Zoe en était responsable – puis, satisfaite de son examen, elle passa ses bras autour du torse de son partenaire, et serra, étreinte bienvenue qui fonctionnerait comme une petite dose de compensation pour tout ce qu’ils avaient à rattraper depuis des semaines. « Devine quoi. » articula-t-elle en fermant brièvement les yeux pour profiter de ce moment de bien-être. « Je suis venue te chercher en voiture. Moi-même. » Toute seule comme une grande. Elle sourit de ce moment de fierté un peu puéril qui n’avait guère d’autre vocation que de le faire rire. Parmi tout ce que son cher partenaire avait pu lui apprendre, et ce dès leurs débuts en Afghanistan, l’autodérision devait bien figurer quelque part en haut de la liste. « On a dix minutes de traversée en ferry, puis dix minutes de conduite jusqu’à chez mes parents. Tu vas pouvoir me raconter les exploits de Zoe à la patinoire. Ca nous distraira de ce qui nous attend. » En réalité, Layla avait vraiment envie d’en apprendre plus que les aventures que lui et Zoe avaient vécues pour Noël, mais rien à faire : ce bond dans l’inconnu qui les attendait refusait de laisser son esprit en paix. La première personne qu’elle présentait officiellement à ses parents. La dernière, aussi. Et comme à chaque fois qu’elle avançait à l’aveuglette quelque part, elle faisait preuve de prudence excessive. Déformation professionnelle. Avec un sourire, Layla releva la tête pour chercher les yeux bleus de Floyd. Et comme à chaque fois qu’elle avançait à l’aveuglette quelque part, elle savait qu’elle n’avait pas vraiment de souci à se faire, tant que c’était avec son partenaire. « Tu te sens prêt ? » Parce qu’elle, pas du tout ; heureusement, le bonheur de le retrouver prenait déjà le pas sur tout le reste. « Parce que mon père m’en voudrait un peu si on s’enfuyait avec sa voiture. » Comme si ça les aurait arrêtés, s’ils avaient sérieusement envisagé cette option. Mais non – ils étaient là, tous les deux, et maintenant, il était grand temps de se retrouver selon leurs propres termes, plutôt que de subir ceux des autres.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

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Date d'inscription : 08/03/2019
Face Identity : Scott Eastwood.
Crédits : beylin (signature), Ventium (bannères)
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyDim 3 Jan - 22:53


we return to each other in waves


Un an. Une année entière passée à ses côtés. Trop vite. Trop peu. Beaucoup trop peu. Alors qu'on pardonne ton impatience au décollage, le regard fixé sur ta montre, le genou qui s'agite, et ne te préoccupant absolument pas de l'agacement de ton camarade de voyage assis à ta gauche. Bientôt, tu seras avec elle. Et ton envie de la retrouver l'emporte largement sur ton angoisse de rencontrer par la même occasion ses parents. Un an c'est assez pour passer cette étape, non ? T'en sais trop rien. Malgré ta relation de dix ans avec Susan, on ne peut pas dire que tu aies de l'expérience en matière de beaux-parents. Cette terrible épreuve redoutée par plus d'un, et dont certains ne se relèvent jamais. Ceux de ton ex-femme, on peut dire qu'ils ont essayé. Ils ne t'appréciaient pas beaucoup et ne manquaient pas de te le faire savoir – ou ressentir. Le petit gars de Gotham qui ne valait pas grand chose, et qui s'était engagé dans l'armée pour donner un but à sa misérable existence, quel piètre choix pour leur fille qui elle aussi, à leurs yeux, ne faisait jamais assez. Et si c'est vrai qu'aujourd'hui, un brin échaudé, t'es un peu stressé à l'idée de réitérer, tu sais néanmoins que cette fois-ci tout sera différent. Layla t'as assuré que tout se passera bien, et après être parvenu à la conquérir elle, t'as un peu moins l'impression d'être un moins que rien. Si cette femme t'aime malgré tes casseroles et tes défauts, malgré tes ténèbres et ta double vie, c'est que tu ne dois pas être si terrible que ça. Et c'est à cette pensée que tu te raccroches fermement, alors que l'avion entame sa vitesse de croisière, en direction de Sitka. Ton casque sur les oreilles, tu fais défiler les musiques uniquement destinées à faire passer le temps et calmer ton empressement – faudrait d'ailleurs que tu fasses une autre playlist. T'as ressenti exactement la même excitation avant de retrouver Zoe, et tu te sens on ne peut plus chanceux d'avoir ces deux filles dans ta vie pour embellir les fêtes de fin d'année, pourtant implantée dans un contexte très particulier. Le souvenir de Coast City raisonne encore durement en toi, mais rien qui ne t'empêchera de profiter de ton séjour en Alaska auprès de la femme que tu aimes. T'as sacrifié trois mois de couple sur l'autel du monde, et c'est bien plus que tu n'aurais souhaité offrir. Maintenant, désolé pour les autres, mais tu n'as aucune autre intention que celle d'oublier toutes les horreurs vécues, pour simplement apprendre à revivre normalement.

Bon, elle a pas menti, l’atterrissage est on ne peut plus turbulent, mais pas de quoi perturber l'homme qui en a déjà vu de toutes les couleurs au cours de missions qui portent bien leur nom. Et puis, comme être secoué quelques minutes est un bien maigre prix à payer pour pouvoir la revoir,  tu es probablement l'un des seuls du fuselage à ne pas t'agripper à ton fauteuil, attendant simplement que les kilomètres qui te séparent d'elle se réduisent. Après un petit coup de shaker dans la carlingue, les roues touchent enfin le sol. La porte s'ouvre. Tu récupères ton sac. Et enfin, tu la voies. Un sourire immense se dessine, tes pas se pressent, et tu lâches ton sac pour pouvoir l'embrasser comme il se doit. Un baiser de retrouvailles comme vous en avez eu tant d'autres auparavant, sans pour autant qu'ils ne se ressemblent. Chaque fois est différente, qu'importe si le rituel reste le même. Ses lèvres sont addictives, encore plus après en avoir été privé, et comme toujours, tu dois te faire violence pour ne pas faire durer l'instant trop longtemps. Okay, allez, soyons raisonnable. « Facile. Et de toute façon ça en valait largement la peine. » Tu résistes à la tentation de lui voler un autre baiser, mais rien ne t'empêche en revanche de la dévorer des yeux, comme si tu ne l'avais pas vue depuis des semaines. C'est long, trois jours, et tout particulièrement depuis hier soir, quand vous vous échangiez des messages pour préparer cette arrivée tant attendue. A l'instant où Zoe est partie, tu n'as eu plus qu'une seule hâte, la retrouver elle. A ton tour, tu passes tes bras autour d'elle, le cœur battant vivement dans ta poitrine. Quel bonheur de pouvoir la sentir à nouveau. Tes quelques échappées en dehors du dôme auront été évidemment très insuffisantes pour combler ce manque qui se creuse très vite dès lors que vous êtes obligés de vous séparer. On pourrait croire qu'à force vous en avez l'habitude, mais non, au contraire, chaque nouvelle fois est pire que la précédente. « Quoi donc ? » Toi aussi les yeux fermés pour mieux profiter du moment, tu les rouvres sitôt le bref suspense terminé. Elle a quoi ? « T'as conduit jusqu'ici ? Bravo mon amour, je suis super fier de toi. » Et le pire, c'est que tu plaisantes même pas ! Tu connais son traumatisme, justifié par des années sur un terrain miné, et le fait qu'elle soit parvenue à le surmonter pour toi te touche sincèrement. D'ailleurs, tu sais qu'il y en a d'autres, cachés quelque part dans la ville, et tu comptes bien tous les débusquer pour les faire ensuite disparaître un à un. Sitka c'est chez elle, mais chez elle peut aussi être synonyme de bien d'autres choses. Quoi qu'il en soit, t'es prêt à tout voir et à tout écouter, et surtout, à l'aider à avancer. « Je prends le volant pour rentrer, ça me réveillera après avoir somnolé dans l'avion. » T'es très fier, vraiment, mais elle va avoir d'autres inquiétudes à surmonter à mesure que vous approcherez de sa maison, autant lui éviter l'angoisse de conduire au retour. Bon, t'admets que toi non plus t'es pas très serein. Et si dans l'avion tu te sentais surtout impatient, maintenant, tu dois admettre que l'anxiété commence doucement mais sûrement à grimper. Faut juste que tu te mettes en tête que c'est de la bonne angoisse. C'est génial, tu vas découvrir sa ville et rencontrer ses parents. Sincèrement, t'es heureux de pouvoir franchir ce nouveau cap avec elle, et une fois que vous vous serez jetés à l'eau, t'es persuadé que tout s'enchainera très bien. Après tout, ils devraient rapidement constater par eux-mêmes à quel point t'es amoureux de leur fille, et c'est ce qui compte le plus, pas vrai ? « Aussi tentante soit l'idée de m'enfuir avec toi, je crois qu'on va la garder pour une autre fois. Je suis prêt. » Et c'est en déposant plusieurs baisers appuyés sur ses lèvres que tu viens chercher encore un peu de courage. Allez. Quand faut y aller, faut y aller. Bagage dans une main, celle de Layla dans l'autre, et en route.

L'embarquement sur le ferry est rapide, et malgré le froid mordant de la nuit qui tombe sur le quarante-neuvième Etat, tu l'entraines avec toi sur le pont extérieur. C'est la première fois que tu mets les pieds en Alaska, et tu ne veux surtout pas en rater une miette. T'as écouté les conseils de ton beau-père, et en plus d'avoir une veste bien chaude sur le dos, t'as enroulé une écharpe autour de ton cou. La parfaite panoplie pour affronter vos futurs périples. Pour l'heure, ce n'est pas les paysages du coin que tu observes, mais les lumières des habitations au loin, joli spectacle dont tu te contentes pour l'instant. Sac posé par terre, tu colles ensuite ton torse contre le dos de ta compagne, et tes bras viennent enlacer sa taille. Un peu de chaleur humaine pour braver la fraicheur nocturne. Et une bonne excuse pour rester au plus proche d'elle. « Tout était génial. Comme tu l'as vu, on est allés à la patinoire, au parc d'attraction, et on a regardé Maman j'ai raté l'avion en attendant minuit. Et accessoirement, on s'est empiffrés de sucreries et de chocolat chaud. » Dans le respect des traditions, donc. «  Si seulement je pouvais passer des Noëls comme celui-ci chaque année. » T'es déjà nostalgique de tes moments passés avec ta fille, mais aujourd'hui, tu fais le choix de croire fermement à une prochaine fois. Tu ignores ce que l'avenir vous réserve, mais tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour gagner d'autres privilèges à la hauteur de celui-là. De merveilleux souvenirs à écrire entre père et fille. Tout en continuant d'observer les lumières qui maintenant se rapprochent, tu glisses tes mains sur celles de Layla pour venir les réchauffer. Oui, c'est elle la native d'Alaska et c'est toi qui cherche à la réchauffer. « J'espère qu'avec le téléphone que je lui ai offert on arrivera à garder le contact. T'as aimé les photos qu'elle t'a envoyées, d'ailleurs ? Désolé, je crois qui en avait beaucoup de moi. » Comme si tu ne lui en envoyais déjà pas assez de ton côté. Mais tu l'avoues, t'es plus que ravi, et très touché, de voir Zoe s'entendre aussi bien avec Layla, et surtout, tenir autant à ce que tu sois heureux. C'est pour ainsi dire, la plus belle preuve d'amour qu'elle puisse te donner. « Et toi, ton Noël ? Je t'ai manqué comment ? Un peu ? Beaucoup ? Vous avez encore votre sapin pour que je puisse mettre tes cadeaux ? Et j'en ai aussi pour tes parents. Je savais pas quoi leur acheter, alors il est possible qu'il y en ait trop. Tu m'aideras à faire le tri avant que je leur donne. » Inutile de préciser que t'as terriblement envie que tout se passe au mieux et qu'ils t'apprécient, mais les cadeaux ne sont évidemment pas là pour les amadouer, simplement pour les remercier de t'héberger chez eux. Ni plus ni moins que du savoir-vivre. « J'ai hâte de les rencontrer. Et un peu peur, aussi. » Rencontrer sa famille, découvrir son passé, entrer encore un peu plus dans son intimité, elle n'imagine pas à quel point ça te rend heureux. Et pour une fois, tu sais que ce calme n'est pas précurseur de tempête. Pour une fois, vous avez absolument tout d'un couple normal.
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MessageSujet: Re: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyVen 8 Jan - 23:46


we return to each other in waves


Après trois jours d’absence – additionnés à toutes ces semaines au cœur de la fournaise à Coast City – elle prenait volontiers n’importe quelle excuse pour rester dans ses bras, froid ou pas froid, native d’Alaska ou non ; elle l’avait presque perdu, dans le crash du vaisseau de Brainiac, avait vu sa vie défiler devant elle à l’instant où leurs communications avaient été coupées, alors elle mettait quiconque au défi de lui en vouloir de profiter, allègrement, de ses bras autour de sa taille, de sa voix près de son oreille, de son odeur qui ne se cantonnait plus à ses t-shirts dans un placard. Un sourire glissa sur ses lèvres, en imaginant Floyd et Zoe devant leur film, passer du bon temps rien que tous les deux – qu’est-ce qu’il avait pu en espérer, un moment comme celui-là, et qu’elle était heureuse pour lui qu’il l’ait obtenu. Trop court, bien trop court, bien entendu, mais c’était un début. « Il y a deux ans tu ne pouvais pas la voir. L’an dernier tu l’as eue pour Noël sur une autre planète au bord de la destruction. Cette année tu l’as eue dans de bonnes conditions. Va savoir ce que ton prochain Noël te réserve. » remarqua-t-elle en tournant la tête pour déposer un baiser sur sa joue. Oubliés, les beaux paysages du début de nuit d’Alaska, quand elle avait son partenaire à contempler. « Les photos étaient parfaites. » sourit-elle, encore touchée par les – nombreux – messages qu’elle avait reçus de la petite fille, comme pour la faire participer, à distance, à ce drôle de Noël. « On fera imprimer celles avec Zoe pour la maison, non ? » Pour rendre la distance un peu plus supportable, en complément de ce téléphone salvateur. Un autre baiser sur sa joue, et Layla se blottit un peu contre lui en soupirant d’aise, contemplant les lumières de Baranov Island – Sitka, quoi - qui se rapprochaient à vue d’œil. « Nous ? On est sortis voir les baleines dans la journée, et le soir, dîner, feu de cheminée et jeux de société. C’était calme. Mais tu me manquais horriblement, je crois que j’en ai perdu une partie de cartes. Et le sapin t’attend encore. » Plaisanterie flatteuse ou histoire vraie ? Aucune importance. Maintenant il était là, maintenant ils pouvaient rattraper le temps perdu, et reprendre l’histoire là où ils l’avaient laissée avant que la galaxie ne vienne leur déclarer la guerre. Un rire léger s’échapper de ses lèvres, et elle serra ses mains dans les siennes. « Je suis presque sûre qu’ils sont à peu près aussi intimidés que nous. » Ils ne l’avaient pas dit, évidemment, mais Layla connaissait assez ses parents pour savoir quand ils ne lui disaient pas quelque chose, et quand ils étaient partagés entre l’excitation de l’anticipation, et leur inquiétude d’eux, mettre les pieds dans le plat, alors que leur fille unique leur ramenait quelqu’un pour la première fois en trente-deux ans. « Tout ira bien. Tant qu’on est ensemble, tout ira bien. » Comme toujours ; seule certitude d’une vie en tumulte constant. Aujourd’hui était un nouveau pas dans l’inconnu, mais si elle avait sa main dans la sienne, alors tout irait bien.

Et c’est encore main dans la main qu’ils arrivèrent devant la maison des Cook, au terme de ce long voyage, pour en commencer un autre. Un dernier baiser, un dernier sourire d’encouragement, et Layla entraîna Floyd sur les marches du perron, et poussa la porte d’entrée. La maison de son enfance. Celle qui l’avait vue grandir, à laquelle elle avait dû dire au revoir pendant deux longues années, après l’incident qui lui avait coûté son amie, et bien plus encore – mais maison qu’ils avaient reprise, et qui les avait vus, tous les trois, tenter de reprendre leur vie en main, quand leur monde s’était écroulé autour d’eux. Quelle étrange sensation, d’y inviter Floyd. De le voir, là, dans ce décor familier pour elle, mais pas pour lui. Deux mondes qui se rencontraient enfin, pour tenter de concilier ensemble. « Papa, maman, on est là ! » appela-t-elle, avant d’aider son petit ami à se débarrasser de son manteau et de son écharpe. « T’es prêt ? » chuchota-t-elle en cherchant son regard, et sa main, pour une dernière brève étreinte entre ses doigts, le cœur battant un peu plus vite dans sa poitrine. Allez. C’était maintenant, l’instant de vérité. Une inspiration, et elle se retourna, pour le guider jusqu’au salon. Le foyer des Cook reflétait sans doute le genre de famille qu’ils étaient : proches de la nature, avec ses planchers et ses plafonds en bois, et ses grandes fenêtres donnant directement sur la mer, un peu austères, avec l’absence de fantaisie dans leurs couleurs ou leurs décorations résolument marines – Layla avait indéniablement hérité ses goûts et ses vocations de quelque part. Mais aussi, étrangement chaleureux et confortable, avec sa cheminée dans laquelle un feu brûlait déjà, et l’épais tapis sous la table basse, et les couvertures jetées sur le canapé et les fauteuils. Sans aucun doute possible, la maison d’une famille qui préférait rester dans son habitat naturel, et se confronter le moins possible à la civilisation extérieure. Et, engoncée dans son fauteuil préféré, levant les yeux du livre dans lequel elle était pourtant absorbée, Margaret Cook fut la première à les accueillir. « Ah, vous voilà. Je me demandais si vous alliez réussir à rentrer avant que la route ne gèle pour la nuit. » commenta-t-elle en se levant. Margaret Cook – professeure Cook – était une femme de petite taille, qui n’avait jamais laissé ce genre de considération l’empêcher de cultiver le pouvoir d’intimidation que son regard terriblement perçant exerçait usuellement sur autrui ; derrière le verre de ses lunettes, ses yeux inquisiteurs lui donnaient un air perpétuellement attentif et sur le qui-vive, tant et si bien que son mari l’appelait affectueusement son petit-duc, ce qui ne manquait jamais de lui faire froncer les sourcils et ressembler un peu plus à la chouette en question. Et ces yeux qui pouvait donner l’impression à ses interlocuteurs, selon leur confiance en eux, d’être écoutés très attentivement, ou horriblement jugés, c’est sur Floyd, qu’elle le darda aussitôt. Et Layla retint son souffle – elle savait sa mère moins féroce qu’elle n’en avait l’air, mais madame Cook n’en restait pas moins une femme exigeante, et qui le faisait savoir. Il fallait bien qu’elle tienne ça de quelque part. « Bonsoir Floyd. Heureuse de voir que vous avez survécu à votre baptême de l’air dans notre espace aérien. » Heureusement, la voix de Margaret était bien moins intimidante que le reste – du moins, quand elle en faisait le choix. Comme maintenant. Layla soupira de soulagement intérieurement. « Papa est sorti ? » « Je suis là. » s’exclama une autre voix dans la cuisine attenante. « Ton père a décidé de réparer le thermomètre en vous attendant. Moi, j’ai décidé de ne pas poser de questions. » affirma Margaret sur le ton de quelqu’un bien trop habituée aux excentricités de son mari, et qui s’en lavait les mains. Layla, elle soupçonnait que les impulsions de bricoleur de son père s’étaient surtout manifestées pour tromper une certaine nervosité, et elle ne savait pas si ce constat la rassurait ou non.

Benjamin Cook, qui refusait qu’on l’appelle par son prénom et n’acceptait de répondre qu’à Ben, était, au premier coup d’œil, l’opposé de sa femme : si Margaret était petite, aux traits fins et pâles, Ben était grand, solidement bâti, la silhouette lourde et légèrement avachie aux épaules. La rudesse se lisait partout sur son visage, dont la peau rougie et abîmée témoignait d’une vie entière exposée aux vents impitoyables et au sel marin. Comme son épouse, il grisonnait, de ce même gris qui teintait le ciel de leur Etat lors de ces rudes hivers qu’ils traversaient chaque année ; et si Margaret tenait de la chouette, son époux, indubitablement, évoquait sans peine l’ours patibulaire qui peuplait leur région. A l’exception, peut-être de cette paire d’yeux clairs remarquablement expressifs et sensibles, qui semblaient passer d’un état d’âme à l’autre en une fraction de seconde, et qui se posèrent sur sa fille, puis sur Floyd, sitôt qu’il reparut dans le salon en entendant son nom, l’air vaguement coupable. « Pardon, pardon. Je n’ai pas regardé l’heure, et… bref. » marmonna-t-il dans sa barbe. Puis, après un bref instant d’hésitation, comme s’il tentait de se souvenir exactement de ce qu’il était censé faire à cet instant, il tendit à Floyd sa main calleuse de marin chevronné, sans réussir à s’empêcher de le détailler avec curiosité, cet homme pour qui sa fille avait repris le volant – lui qui, contrairement à sa femme, ne détestait rien tant qu’être la cause d’un malaise. « Heureux de te rencontrer en personne, Floyd. Bienvenue à Sitka. Bienvenue chez nous. » Si Layla garda le silence tout au long de ces drôles de présentations – espérant que son partenaire leur pardonnerait à tous leur évident manque d’expérience et leur maladresse en la matière – elle n’en rata pour autant pas une miette. Et quel ne fut pas son soulagement de ne lire aucune sévérité désapprobatrice sur les traits de sa mère, ni aucune ombre sur le visage de son père. Non qu’il y ait eu la moindre raison de s’inquiéter, mais en vingt-quatre heures, elle avait eu le temps de s’imaginer mille et un scénarios catastrophes. Floyd et ses parents. Ses parents et Floyd. Deux mondes, deux pans de sa vie, qui étaient évidemment destinés à se rencontrer, et pourtant, elle ne s’y sentait absolument pas préparée. Heureusement, ni Floyd, ni ses parents, n’avaient l’air beaucoup mieux lotis, mais dans les yeux de ses deux parents, elle trouva le réconfort dont elle avait besoin : leur bonne volonté évidente, malgré l’improvisation complète de ce moment, pour deux personnes au moins aussi réservées qu’elle. « J’imagine que tu veux te poser et souffler un peu avant de t’installer ? C’est long, de venir jusqu’ici… » tenta Ben, sous le regard encourageant de sa fille. « Qu’est-ce qu’on peut t’offrir ? Layla a dit pas d’alcool… limonade ? Jus de pommes du jardin ? » Et son regard encourageant, c’est vers Floyd que Layla le tourna. Tout se passait bien. Tout se passerait bien. Qu’importait leurs casseroles passées, cette fois, ils étaient vraiment prêts. Même s’ils n’en avaient pas du tout l’impression.

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

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Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : we return to each other in waves (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyDim 17 Jan - 23:03


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Faut le dire, tu n'es pas le gendre idéal. En entrant dans cette maison, tu devras laisser sur le bas côté une bonne partie de qui tu es vraiment. Ou du moins, tout ce qui touche de près ou de loin à ton travail de mercenaire, ainsi que ton passé tumultueux – qui lui, par chance, n'a nullement sa place au cœur d'une conversation auprès de beaux-parents fraichement rencontrés. Mais est-ce que ça fait de toi pour autant un homme qui n'est pas à la hauteur de leur fille ? Non, tu ne le penses pas. Layla est merveilleuse et tu te sens extrêmement chanceux d'avoir pu ravir son cœur, mais ce n'est pas de cette façon là que tu t'estimes être à la hauteur. C'est plutôt dans le sens de tout ce que tu es prêt à accomplir pour elle. T'en es certain, même si elle ne leur a jamais présenté qui que ce soit auparavant, jamais elle n'aurait trouvé quelqu'un qui l'aurait aimé comme toi tu l'aimes aujourd'hui. Et c'est ça le plus important, pas vrai ? T'es pas parfait, et ils ne sauront jamais à quel point, mais tu restes celui qui est tout désigné pour rendre leur fille heureuse. Tu ne brilleras pas grâce à une carrière réussie, tu n'épateras pas non plus par ton élégance, mais tu sais qu'ils sauront voir, à un moment ou un autre, qu'il n'y a rien au monde que tu ne ferais pas pour Layla. Et là-dessus, tu ne peux pas tricher. C'est dans votre façon de vous regarder, dans ce besoin perpétuel de vous toucher, dans toutes ces affections qui crèveraient aux yeux de n'importe qui. Bien sûr que tu n'es pas serein, là sur le pas de la porte, sur le point de pénétrer dans sa sphère familiale, mais tu sais que les choses suivront naturellement leur cours, et que l'évidence même leur frappera aux yeux : elle et toi, vous êtes faits l'un pour l'autre, et vous vous aimez très très profondément. Toi-même étant père, il n'y a rien au monde que tu souhaiterais le plus pour Zoe, qu'elle trouve quelqu'un qui soit là pour elle en toute circonstance, et qui lui offre tout le bonheur qu'elle mérite. C'est à cette idée que tu t'accroches, le cœur battant alors que tu entres à l'intérieur, et la chaleur de l'habitat – au sens propre comme au figuré – t'englobe directement d'une douceur inattendue. Allez, tout ira bien. C'est toi qui lui vole le dernier baiser, ayant eu l'impression de ne pas avoir assez profité après trois mois à ne se voir que trop peu. Un dernier avant de plonger dans le grand bain. « Je suis prêt. » Enfin, non. Mais peut-on réellement l'être dans une telle circonstance ? C'est une étape importante, qui peut se révéler parfois tortueuse, mais c'est sans doute là l'un de tes challenges les plus agréables à relever. Prouver à ses parents que tu pourras rendre leur fille heureuse toute sa vie ? T'en es parfaitement capable, et ce, sans avoir besoin de faire beaucoup d'efforts.

Désormais en royaume inconnu, tu n'es cependant pas du tout décontenancé par l'ambiance qui se dégage de la maison, ou par la décoration qui y trône ci et là. C'est exactement ainsi que tu l'avais imaginé, te calquant sur les goûts maintenant bien connus de ta compagne, et qui trouvent bel et bien leur origine ici. Mais aussi enthousiaste et impatient sois-tu de découvrir plus en détail l'endroit où Layla a grandi, c'est surtout sur sa mère, Margaret Cook, que tu portes désormais toute ton intention. Et à nouveau, à ton cœur de battre encore plus vite. Okay, ça y est. T'espères ne pas avoir les mains trop moites ou l'air trop désemparé face à cette femme qui en impose malgré sa petite taille, et qui n'a absolument aucun mal à te faire passer le caractère qui se cache derrière ces lunettes. « Bonsoir Madame Cook, je suis ravi de pouvoir vous rencontrer. » Et non, ce n'est pas qu'une simple formule de politesse là pour briser la glace et offrir une belle entrée en matière. Tout ceci, être ici, c'est la preuve que ta relation avec Layla a définitivement pris un tournant stable et extrêmement solide. Une nouvelle victoire que tu ajoutes à votre liste, après avoir si mal commencé votre histoire dans le désert afghan et traversé des années douloureuses séparés l'un de l'autre. Qui aurait cru qu'un jour tu serais dans son salon, à découvrir sa maison d'enfance et ses parents, tout en ayant conscience que ce n'est là qu'une étape parmi tant d'autres à venir. Quand vient à son père de faire son apparition, tu ne peux t'empêcher de ressentir un brin de compassion face à la nervosité de cet homme qui lui aussi est sur le point de vivre une première fois. Comment tu réagiras le jour où Zoe te présentera pour la première fois quelqu'un ? Sans doute beaucoup moins bien que le bricoleur à ses heures perdues et son besoin de s'occuper l'esprit pour éviter de se poser trop de questions. Tout en serrant fermement sa main dans la tienne en guise de présentation, tu lui adresses un sourire qui se veut rassurant. « Enchanté Monsieur Cook, je suis heureux d'être ici et merci beaucoup à tous les deux pour votre hospitalité. » Ce que t'aimerais pouvoir lire dans leurs pensées, ou percevoir au moins un peu mieux la première impression que tu leur donnes, toi-même parfait novice dans le domaine. Bon sang, ce que c'est déstabilisant, t'espères vraiment ne pas avoir l'air d'un adolescent qui n'a absolument aucune idée de ce qu'il fait. Ce qui est le cas, en vérité. « Le voyage n'a pas été si terrible que ça. » Tu alternes entre les deux Cook, puisqu'ils semblent se soucier autant l'un que l'autre de ce trajet qui ne t'a toi pas particulièrement traumatisé. Mais ils ne sont pas supposés savoir à quel point il s'apparente à une promenade de santé en comparaison de tes missions pour la Suicide Squad. « Un jus de pomme ce sera parfait. Merci. » Et après avoir passé ta main dans le dos de Layla pour la rassurer elle aussi, tu t'assois sur le canapé, soumis au regard de Margaret pendant que son époux est parti vous chercher des verres dans la cuisine. Tu vas y arriver. Elle n'a pas l'air si terrible que ça.

C'est donc à ça que ressemble une famille fonctionnelle ? Tu sais qu'ils ont eu leur lot de traumatismes eux aussi, mais ils s'en sont sortis dignement, tous les trois sont parvenus à retomber sur leurs pattes. Tu ressens tout l'amour qui émane de cette maison, et quelque part, tu ne peux t'empêcher de te sentir un peu triste de ne pas avoir eu la chance de vivre la même chose. Ton cocon familial n'a jamais été chaleureux, et le formuler ainsi serait un énorme euphémisme. Tes parents n'ont pas su t'apporter ce dont tu avais besoin pour grandir convenablement, et plus tard, quand ce fut à ton tour de créer la tienne, tu n'as pas su être à la hauteur. Engagé dans l'armée tes absences étaient longues et fréquentes, ce qui a profondément altéré ton expérience de paternité et de famille heureuse et normale. « On a beaucoup entendu parler de vous, Floyd. Et ce bien avant cette dernière année. Vous n'êtes pas sans savoir que Layla est pudique et pas très bavarde, alors si elle a jugé nécessaire de vous mentionner lors de votre service ensemble, nul doute que vous étiez déjà très important pour elle. » Il est évident que madame Cook n'est pas du genre à flatter les gens ou à les caresser dans le sens du poil, et c'est précisément ce qui donne sens à ses propos. Vous ne parlez plus beaucoup du passé avec Layla, encore trop douloureux pour oser lui redonner vie en le mentionnant de vive voix, alors apprendre que ta mutique partenaire a déjà plusieurs fois parlé de toi à ses parents, et ce avant même que vous ne soyez ensemble, te touche tout particulièrement. C'est vers elle que tu te tournes premièrement, attrapant sa main pour la glisser dans la tienne. Tant pis si cette démonstration affective risque d'attirer l'oeil, tu n'oublies pas que ce qui se joue aujourd'hui est tout aussi important pour toi que pour elle, et tu veux qu'elle se sente à l'aise au milieu de cette tornade de nouveautés. « Et c'était réciproque. Si bien que quand je me suis retrouvé sans elle, je suis parti aussi. » Sans ton pilier, tu n'as plus trouvé la force nécessaire de continuer. Trop d'années sous les bombes. Trop d'années dans la poussière. Trop d'épuisement et de lassitude. Et surtout, un cœur brisé qui t'a mis à genoux, dans l'incapacité de te relever. Pas sans elle pour t'aider à le faire. Tu le sens, ce sera la première et unique mention de cette période difficile de la vie de sa fille, mais elle a choisi d'en tirer le meilleur avant de mettre tout le reste au placard. Tout comme vous. « Et voilà, jus de pomme fait maison pour tout le monde. » Benjamin revient parmi vous, plateau chargé de verres et d'une carafe de jus frais qu'il dépose sur la table du salon, et s'installe ensuite aux côtés de son épouse pour prendre part à la conversation. « Alors Layla, où tu comptes l'emmener ? » Et avant même que l'intéressée n'ait eu le temps de répondre, c'est maintenant à toi qu'il s'adresse, un brin d'étoiles dans les yeux. « Tu aimes la pêche, Floyd ? Je peux te faire découvrir les meilleurs endroits du coin si tu veux. On pourrait y aller ensemble un matin. » Oh. Euh. C'est que tu n'as jamais pêché. Mais si pour te faire accepter tu dois passer une matinée en tête à tête avec ton beau-père, ce ne sera qu'un bien maigre prix à payer. Enfin, sauf si c'est là une excuse pour te faire passer quelques messages une fois que vous serez seuls. Mais tu doutes fortement que ce soit le genre de la maison. « Avec plaisir. Je n'ai jamais eu l'opportunité de m'y essayer, mais ce sera l'occasion. » Au diable la grasse matinée, y a plein de choses à voir et à faire, tu comptes bien en profiter. Et surtout, absolument tout faire pour que Layla ne regrette pas de t'avoir présenté à eux. Que ce soit dans un sens ou dans l'autre.
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Layla Cook


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Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyDim 24 Jan - 17:50


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Il fallut bien la main de Floyd dans son dos pour la convaincre qu’elle n’était pas en train de rêver, alors qu’ils prenaient place autour de la table basse du salon – elle, Floyd, et ses parents, rencontre et réunion extraordinaire qu’elle n’aurait jamais envisagée presque sept ans plus tôt encore, alors que leur quotidien consistait à courir en évitant des pluies de balles, sans savoir s’ils seraient encore debout la seconde d’après. Pendant un instant, Layla se demanda ce qui pouvait bien passer par la tête de son partenaire, en cet instant si particulier qui n’était tissé que de nouveauté pour tous les deux, gonflé d’une normalité tétanisante quand le quotidien était fait de dangereux et d’inhabituel. Evidemment, elle s’était bien doutée que sa mère refuserait de mettre en veilleuse ses instincts de curieuse professionnelle pendant plus d’une minute trente. Comment l’en blâmer – déjà lors de son service, elle de son mari avaient eu écho des exploits de ce partenaire forcé, puis accepté, puis indispensable ; et lorsqu’elle avait ouvert les yeux du fond de son lit d’hôpital sous le regard consumé d’inquiétude de ses parents, c’était lui qu’elle avait demandé en premier, sans réaliser les milliers de kilomètres qui les séparaient désormais. Ils savaient, aussi, que c’était lui, la dernière personne à qui elle avait parlé, lors d’un appel téléphonique, avant de sombrer dans un mutisme absolu de plusieurs interminables semaines. C’était sur ce fantôme-là, qui n’en était plus un, qu’ils pouvaient désormais mettre un visage, et une voix. La main de Floyd qui se glissa dans la sienne l’arracha à ses rêveries, et elle releva les yeux vers lui, lui dédiant un sourire encourageant et chargé de tendresse. Ca n’était jamais facile, de repenser à ces quelques mois qui avaient suivi son départ, ni aux longues années qui avaient suivi, mais ils arrivaient de mieux en mieux à ne pas s’attarder dessus sitôt que leur ombre pointait à nouveau le bout de son nez. C’est arrivé. C’était dévastateur. Mais ils en sont revenus. Par miracle d’abord, par persistance et détermination ensuite. Il n’y avait pas grand-chose dont Layla puisse dire avec sincérité qu’elle était fière, du haut de ses trente-deux années d’existence, mais son couple était indéniablement au sommet de cette drôle de pyramide. Ses doigts se resserrèrent un peu plus sur ceux de son partenaire ; et comme ça, aussi facilement qu’ils étaient venus, les vents d’Afghanistan s’en retournèrent, chassés d’un geste affectueux, d’un échange de regards complice, et de l’intervention d’un père qui apporta le point final à cette discussion. Non que Margaret aurait insisté, soupçonnait Layla, en avisant l’expression attentive et satisfaite de sa mère ; mais le timing était tout de même bien trouvé. Il y a sept ans, des balles, des bombes, et du sable à s’en étouffer. Aujourd’hui, du jus de pommes artisanal et un feu de cheminée dans la maison familiale. Le grand écart n’aurait pas pu être plus dramatique – mais heureusement, il ne l’était que dans le bon sens. Et qu’importait ce que l’avenir leur réservait, elle lutterait becs et ongles pour qu’ils puissent le conserver, ce changement de cap.

Sa mère était observatrice et inquisitrice, et Layla s’était tout à fait attendue à ce qu’elle soit la première à ouvrir le bal des questions – en revanche, elle avait peut-être sous-estimé son père à l’exercice du beau-papa rencontrant son gendre. Deux gorgées de jus de pomme, et Layla rabaissa son verre, les yeux dardés sur son père qui évidemment ne lui laissait même pas le temps d’en placer une. Bien plus malin qu’il ne s’en donnait l’air, le Ben Cook. Et il était tout content de lui, en plus, ça se voyait dans ses yeux pétillants d’une malice à peine contenue. Hééé t’es censé être aussi nerveux que nous, avait-elle presque envie de lui dire, alors qu’il invitait joyeusement Floyd à une sortie de pêche. Le pire, c’était qu’il ne pensait probablement même pas à mal, ni même en termes de possibilité d’interroger le partenaire de sa fille. Difficile de lui en vouloir, à ce brave homme. Mais tout de même, pauvre Floyd, immédiatement jeté dans le grand bain – réprimant un sourire face à son acceptation, elle nota mentalement de demander à son père de ne pas les faire partir trop tôt, le jour J. « Papa a été instructeur de voile, après avoir quitté l’industrie de la pêche. Tu verras, il explique peu, mais bien. » D’accord, la perspective de renoncer à son partenaire pendant une matinée ne l’enchantait guère, mais elle voyait bien que ça faisait plaisir à son père – et c’était sans doute la meilleure façon pour lui et Floyd, deux taiseux par excellence, d’apprendre à se connaître en douceur, avec une activité en commun pour prétexte pour se tenir compagnie sans avoir à se poser trop de questions. « En parlant de coins à découvrir, le banc de phoques d’il y a deux ans est revenu. Loin de moi l’idée de vous dire quoi faire, mais… » Mais selon la meilleure biologiste de la région, c’était la chose à voir, apparemment. Ca tombait bien – les grands espaces autour de leur petite ville figuraient au sommet des idées d’exploration que Layla avait en tête pour introduire Floyd aux paysages de son enfance. Avec un sourire, Layla réaffirma sa prise dans la main de Floyd et se détourna de ses parents pour le contempler, lui. « On verra au jour le jour. Selon la météo, selon ce qu’on a envie de faire. » Des mois qu’ils vivaient au rythme de la fin du monde, puis des priorités des autres, à devoir s’arranger comme ils le pouvaient et mettre leur couple au second plan, par nécessité, par obligation. Une frustration qui prenait fin dès aujourd’hui. Personne ne viendrait les chercher à Sitka – et ils feraient ce qu’ils voulaient, quand ils le voulaient, voilà la seule règle de leur séjour. Avec une seule priorité en tête : se retrouver, et n’avoir à penser à rien d’autre qu’à eux-mêmes. Un peu d’égoïsme largement mérité, après tout ce qu’ils avaient sacrifié ces derniers temps.

Bien conscients du probable état de fatigue de leur gendre après avoir traversé le pays de bout en bout, et la plus que probable impatience des deux tourtereaux de pouvoir se retrouver un peu en tête à tête, monsieur et madame Cook les avaient rapidement libérés de leurs questions sous couvert de préparer le dîner et laisser Floyd déballer ses affaires ; ils auraient tout le temps de mieux faire connaissance plus tard, et après ce petit préambule, Layla l’avouait, elle était heureuse de faire une pause et à nouveau profiter d’un peu de temps seule à seul avec son partenaire. Ils avaient donc quitté le salon, récupéré le sac de Floyd, et elle l’avait guidé à l’étage, où sa chambre les attendait, tout au bout du couloir. « Ca s’est plutôt bien passé, non ? » demanda-t-elle à son partenaire, en poussant la porte ; son antre d’ado, le refuge de ses plus jeunes années, toujours là malgré les années écoulées. Ses parents n’avaient jamais eu l’envie de transformer cette chambre en autre chose, et ils n’avaient pas de visiteurs à qui proposer une chambre d’amis – aucune famille étendue, Margaret étant fille unique et orpheline, et Ben n’ayant jamais connu ses parents biologiques. Alors, elle avait pu garder sa chambre, telle quelle, pour ses visites à elle. Et maintenant, pour leurs visites à eux. « Et voilà. Ma chambre. La nôtre, pour aussi longtemps qu’on y reste. » Et elle espérait ne rien avoir laissé traîner de trop compromettant, mais même si la décoration résolument tournée vers ses quelques obsessions de la mer et de la nature pouvait prêter à sourire, elle était presque sûre que quoi qu’il y trouve, Floyd n’aurait jamais la cruauté de s’en moquer. Peut-être en aurait-il, par contre, un jour assez de voir des motifs nautiques partout où il allait avec elle. Quelques photos de bateaux, quelques livres – presque exclusivement des récits de voyages d’explorateurs divers et variés – des posters animaliers qui n’avaient probablement pas bougé depuis ses quinze ans. Quelques photos de famille d’une vingtaine d’années. Une chambre d’ado qui servait encore parfois de refuge à une adulte, en somme, que Layla laissa Floyd découvrir à loisir, sans le presser, c’est-à-dire pendant au moins une minute et demi ; puis, n’y tenant plus, elle s’approcha dans son dos et passa ses bras autour de sa taille. Son prisonnier, dans cette drôle de nouvelle aventure à mille lieues de leurs ennuis habituels. « Tu leur as fait une très bonne première impression. C’est pas tous les jours que mon père propose à quelqu’un de l’accompagner pêcher, c’est un peu son truc à lui, normalement. » sourit-elle avant de se dresser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser léger dans son cou. Take that, ARGUS. « Et toi, ça va ? Pas trop déçu par tes beaux-parents ? » Qu’elle taquine, parce que le plus dur était fait. Les premiers pas étaient toujours les plus compliqués – et maintenant, ils n’avaient plus qu’à trouver leur rythme de croisière et en profiter, pleinement. « Je sais pas pourquoi on avait peur, finalement c’est facile, d’être un couple normal. »

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

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Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : we return to each other in waves (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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I can conquer the world with one hand as long as you are holding the other.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyJeu 28 Jan - 22:48


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Au jour le jour. Une perspective qui te plait beaucoup. Te voilà plongé dans l'inconnu, mais un inconnu qui n'a rien d'effrayant et que tu as en plus hâte de découvrir. Même passer toute une matinée avec ton beau-père te paraît presque facile – et d'autant plus après avoir subi les assauts de Brainiac. Tu viens tout juste de les rencontrer, mais c'est déjà bien assez pour te faire une première idée, et si tu devais les décrire en un seul mot, ce serait bienveillance. Ils ne désirent rien de plus que de voir leur fille heureuse après tant d'épreuves traversées, et toi, t'es prêt à leur prouver chaque jour que tu passeras ici à quel point tu es l'homme tout désigné pour l'y aider. Pêcher avec monsieur Cook, aucun problème. Sentir le regard un peu inquisiteur de madame Cook, aucun problème. En revanche, se qui s'apparente à une véritable torture, c'est rester assis auprès de celle que tu aimes sans pouvoir l'embrasser. Sans doute prendras-tu moins de précaution au fur et à mesure que le séjour se prolongera, mais là tout de suite, tu crains que d'embrasser leur fille à pleine bouche sous leurs yeux ne fasse très bonne impression. Pourtant, ce que t'en crèves d'envie, et ton regard qui fixe ses lèvres devrait lui trahir aisément tes intentions. Concentre-toi, Lawton, tu dois absolument jouer la carte du gendre idéal. Après un effort surhumain pour détourner ton attention de Layla, tu reprends le fil de la conversation. « Si vous acceptez tous les trois de me laisser rester ici assez longtemps, je serais ravi d’explorer et de découvrir tout ce qu'il y a à voir aux alentours. Que ce soit la pêche ou aller observer un banc de phoques. » Tout en n'oubliant pas de profiter comme il se doit de ta partenaire, bien évidemment. C'est même là ta priorité absolue après avoir été forcé de te contenter de brèves entrevues entre deux batailles sous le dôme. C'est peut-être égoïste, mais là tout de suite, tu te jures de ne plus jamais faire passer quoi que ce soit avant votre couple. Stop, t'as assez donné, et après avoir déjà perdu toutes ces années, tu refuses catégoriquement d'offrir un jour de plus. Plus un seul jour que tu pourrais passer à ses côtés ne sera sacrifié pour l'humanité. Bien. Après quelques minutes de discussion pour apprendre à se connaître et un verre de jus de pomme fait maison dégusté, vous avez l'autorisation d'aller roucouler en attendant que le diner soit prêt. Et non sans t'être assuré qu'ils n'avaient pas besoin d'aide avant, tu récupères ton sac direction la chambre de Layla. A quoi peut-elle bien ressembler ? Dans l'avion, tu t'es amusé à tenter de te l'imaginer, et t'es prêt à parier qu'à la place de posters de popstars, communs à beaucoup d'adolescents, se trouvent des photos ou objets en rapport avec la mer et les animaux. « Ça s'est même très bien passé. » Une rencontre idéale, loin de la méfiance et du jugement que tu as subi lors de ta précédente expérience. Ici, avec eux, tout est tellement facile. T'as même pas besoin de faire d'efforts, tout est incroyablement naturel. Et t'aimes à penser que c'est parce qu'ils savent déjà que tu es celui dont avait besoin leur fille. Pour se reconstruire et avancer.

Bingo. T'as tellement tapé juste que tu ne peux t'empêcher d'esquisser un large sourire en découvrant la chambre d'ado de ta partenaire. Il n'y a absolument aucune surprise. Mais c'est précisément ce qui te fait fondre. Des années plus tard, elle n'a pas changé et elle est restée fidèle à elle-même et à ses passions. Mieux encore, aujourd'hui elle parvient à en vivre. En plus d'être carrément devenue l'avatar du Clear. Si ça c'est pas une réussite. « Tout est exactement comme je l'imaginais. » Le regard curieux mais pas intrusif, tu prends le temps de découvrir chaque coin de la pièce, surtout en quête de photos qui pourraient te donner un aperçu d'à quoi ressemblait sa elle du passé. Certainement pas une petite tête d'intello, mais plutôt une dégaine de rebelle. Le genre à déjà aller jusqu'au bout de ses convictions et à collectionner les heures de colle. Quelqu'un pour qui t'aurais pu craquer à l'époque, t'en es persuadé, si seulement vos deux versions adolescentes avaient pu se rencontrer. L'antisociale désinvolte, la rêveuse solitaire, la passionnée marquée par la cruauté de la vie. C'est ainsi que tu la décrirais, sans même avoir vu quoi que ce soit. Et elle aurait parfaitement matché avec le torturé arrogant, l'introverti accro aux mathématiques, le gamin des fossés complètement abimé. « Convénient le lit deux places. Même si on a rarement besoin de plus d'une. » C'est quand la dernière fois que vous avez dormi chacun de votre côté ? Probablement jamais. Tu continues encore un peu ta découverte dans l'antre secrète, tout en posant tes mains sur celles de ta partenaire, prisonnier on ne peut plus consentent. « Il a sûrement paniqué. Peut-être que là il est déjà en train de regretter. » Mais attention, qu'il se dégonfle pas le beau-père, parce que quand tu t'engages, tu t'engages vraiment. Et puis tu penses réellement que c'est une bonne idée cette sortie entre hommes, ce sera là l'occasion parfaite pour vous apprivoiser tout en partageant l'une de ses passions. T'es peut-être du genre mutique, mais t'as quand même le sens de la conversation quand t'acceptes de faire l'effort. Et pour elle, pour que tout se passe merveilleusement bien, tu serais prêt à faire tous les efforts du monde. « Tu plaisantes ? Je sais qu'il est encore trop tôt pour crier victoire, mais ils ont l'air d'être des gens adorables qui désespéraient de te voir heureuse. De bons parents, en somme. » Une sphère familiale radicalement opposée à la tienne. Et bien heureusement, jamais elle n'aura l'occasion de rencontrer les tiens. Tu sais même pas s'ils sont morts ou encore en vie, mais quelle importance ? T'as cessé d'être leur fils à l'instant même où la branche a cassé. Crac. Votre famille a explosé. Ta vie a explosé. Tout est parti en lambeaux, et c'est seulement maintenant que tu parviens à tout rafistoler. N'y tenant plus, tu délaisses ton exploration pour te retourner vers elle, et attrapes son visage entre tes doigts. « Tout est facile avec toi. » Enfin tu peux franchir la distance et l'embrasser sans retenue. D'abord avec douceur, puis avec un peu plus d'ardeur, à mesure que le goût de ses lèvres te fait complètement tourner la tête. A t-elle seulement conscience que tu pourrais y passer toute ta nuit ?

Et hop, tu la fais basculer sur le lit, non sans réprimer un rire vaurien contre ses lèvres – comme elle commence à en avoir l'habitude. Tu ôtes ensuite tes chaussures pour éviter de salir sa couette, et tu t'installes à côté d'elle, clairement désireux de combler le manque insoutenable accumulé au cours de ces dernières semaines. Promis, tu vas rester sage, mais t'as quand même envie de profiter d'elle avant d'aller manger et poursuivre cette rencontre avec tes beaux-parents. C'était dur, sous le dôme, de la savoir à la fois si loin et si près. Et c'était dur, aussi, de devoir te contenter de brefs moments quand vous parveniez à créer une brèche. Tu rêves encore du jour où il n'y aura plus besoin de vous dire au-revoir. Où il n'y aura plus de boule au ventre chaque fois que tu te retourneras pour un dernier regard avant de disparaître, cœur lourd et serré de courir vers une mort possible. « J'aimerais qu'on puisse rester ici pendant des mois. Juste te regarder, t'embrasser, discuter. Et plus si affinités. » Tu lui souris avec tendresse, tout en laissant tes doigts redécouvrir son visage. Légèrement surélevé, appuyé sur ton coude, tu ne détaches pas une seule seconde ton regard d'elle, avec toujours cette impression d'être encore plus amoureux chaque jour qui passe. Tu dessines des formes invisibles sur sa peau, tout en partant en quête d’imperfections qui trahiraient des traces de votre lutte contre Brainiac. Et dès que tu en sens une, tu te rapproches pour venir y déposer un baiser. Bon okay, tu triches un peu parce qu'il y en a pas tant que ça, mais comment t'en empêcher. « Raconte-moi comment t'étais au lycée. Ce que tu faisais, avec qui. Ce que t'aimais. Ce que tu détestais. Ton premier baiser, ta première fois, ta première déception. Tout. » Curiosité insatiable, véritable envie de tout savoir de celle qui partage ta vie. Et bien sûr que vous avez le temps d'apprendre à vous connaître par cœur maintenant que vous êtes définitivement ensemble, mais le contexte de cette chambre adolescente se prête trop aux confessions pour que t'y renonces. Faut dire que vous remontez rarement aussi loin dans vos souvenirs, vous évertuant du mieux que vous pouvez à vous focaliser sur le présent. Parce que le passé reste douloureux, et que sans être tabou, il n'est pas le bienvenu dans vos confidences sur l'oreiller. « Je me doute bien que les mecs étaient très loin d'être ta priorité, mais ça a toujours été ton truc les bruns aux yeux bleus un brin bad boy ? » Bien que bad boy soit sans doute un euphémisme pour décrire un ex-taulard mercenaire. Tes doigts délaissent maintenant son visage pour venir se glisser sous son haut, caressant chaque centimètre de peau accessible sans avoir à te tordre le bras, sourire aux lèvres d'un homme sur son petit nuage. L'ère Brainiac aura été éprouvante et douloureuse, mais être sur ce lit avec elle, vivants et en pleine phase d'évolution de votre couple, a largement pour effet de panser les blessures.
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Layla Cook


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Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : we return to each other in waves (floyd) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyMar 16 Fév - 0:07


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Elle rit contre son dos, profondément amusée à la pensée de son pauvre père présentement en train de débriefer cette première rencontre officielle avec sa mère en bas – le connaissant, probablement en train de se demander s’il n’avait pas été trop invasif, en offrant déjà à Floyd de l’emmener pêcher. Son cher père était aussi ours grognon qu’elle, mais plus subtil dans son approche ; et surtout, bien plus timide, de cette étrange façon que certains ours mal léchés ont de craindre ce n’a pourtant aucune raison de leur faire peur. « Je suis sûre qu’il ne regrette rien du tout. » s’amusa-t-elle en pressant son front entre ses omoplates, pour ne pas regarder où il pouvait bien poser les yeux dans cette antre d’adolescence qui n’avait pour ainsi dire pas bougé depuis ses dix-huit ans. Cette chambre, elle la connaissait par cœur, et c’était une sensation particulièrement étrange d’y laisser entrer quelqu’un qui la découvrait pour la première fois. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien dégager, comme impression, à l’œil non-initié, quels détails qui, à elle, étaient devenus tellement habituels qu’elle n’y pensait plus, pouvaient le surprendre, lui ? Tout était exactement comme il se l’était imaginé, disait-il, et Layla se demandait ce que ça pouvait vouloir dire tout en le soupçonnant très bien ; un décor similaire à celui de leur maison à Morro Bay, des thèmes et des idées similaires, peut-être, rien de neuf sous le soleil, en somme. Tant mieux – ça voulait dire pas de déception, et surtout, elle puisait une certaine fierté dans cette consistance d’une décennie à une autre. L’eau était peut-être devenu son élément, fluide et changeante, mais parfois, elle enviait à Tefé ses racines profondément ancrées dans la terre, cette assurance de quelque chose d’immuable, d’une essence constante et permanente ; une interprétation peut-être erronée, somme toute, mais qui lui donnait du grain à moudre. Après ces sept dernières années, après avoir senti sa vie toute entière lui filer entre les doigts, apprendre par les yeux de Floyd qu’il y avait quand même quelque chose de solide, de concret, et de persistant dans ce chaos, avait quelque chose de terriblement rassurant. Elle le serra un tout petit peu plus fort dans ses bras, avant qu’il ne se retourne et qu’elle puisse lui offrir un sourire satisfait et rassuré. « Avec toi aussi. Ca tombe plutôt bien. » rétorqua-t-elle, avant de volontiers se laisser réduire au silence. Enfin. Prisonnière plus que consentante, elle passa ses bras autour de son cou, s’abandonna au premier baiser vraiment approfondi qu’ils s’accordaient depuis qu’il avait atterri – enfin. Que ça avait été long, toutes ces semaines à se contenter de trois fois rien au milieu d’un océan de terreur ; à se reposer sur des souvenir plus qu’autre chose, à se savoir incapable d’oublier même deux jours le parfum de ses lèvres et condamnée à un manque terriblement douloureux. C’était épuisant, ces absences accumulées. Pour chaque seconde passée ensemble, on leur en arrachait dix. Alors qu’on leur excuse leurs excès sitôt qu’ils se retrouvaient ; dans leur cas, nécessité faisait loi.

Son rire à elle, elle ne chercha pas du tout à le retenir, en basculement gracieusement (non) sur le lit, facéties et complicités habituelles bien vite retrouvées maintenant qu’ils avaient enfin droit à un peu d’intimité ; bon, dommage pour les parents à l’étage du dessous, mais ils trouveraient bien un moment à partager vraiment uniquement tous les deux, cette semaine, non ? Les yeux accrochés aux siens, jamais la dernière pour s’égarer quelque part dans le bleu de ses prunelles, elle lui retourna son sourire, encourageant de légers baisers volés ses attentions pleines de tendresse ; il y avait toujours quelque chose de vertigineux, dans l’aperçu constant des profondeurs de l’amour qu’il lui portait, son mercenaire salement abîmé par la vie, et pourtant capable de redonner un sens à la sienne en à peine un regard. « Moi aussi. Mais on poursuivra cette semaine à la maison. » promit-elle. Tant qu’Amanda Waller ne le rappelait pas sur un front ou un autre, elle refusait de prêter la moindre attention à quoi que ce soit d’autre ; une fois revenus à Morro Bay, ce serait eux deux, et rien de plus. Le reste du monde pouvait décider de brûler d’un seul coup, elle n’en aurait cure. Mais au diable le reste du monde, ils avaient dit ; les questions de Floyd lui arrachèrent un sourire, amusée par cette offre de voyage dans le temps sans doute appropriée pour cette première soirée dans la maison de son enfance. « Tu veux l’histoire de mon premier baiser ? Toi ? » répéta-t-elle, taquine – hééé ce serait qu’il y aurait du progrès, dans leur terrible jalousie mutuelle ? Puis elle médita à voix haute : « Hm, les bad boys et les aventuriers téméraires. Quelle chance que tu coches les deux cases. » Flatterie et réponse honnête tout à la fois ; facile, quand elle se sentait se détendre avec efficacité sous son toucher attentif. Telle un véritable chat, elle s’étira avec allégresse pour mieux profiter de ses caresses sur sa peau, puis se rapprocha pour se blottir contre lui avec un soupir d’aise, bien décidée à profiter de ce moment d’intimité autant qu’il était possible avant que la voix de sa mère ne les appelle pour revenir dîner. Quel bonheur, de le sentir à nouveau contre elle, bien vivant, bien entier, et pas destiné à aller où que ce soit d’autre pour le moment. Le nez contre son cou, elle ferma les yeux pour ne plus se concentrer que sur son odeur, son contact, sa présence ; et remonter le temps, le temps de lui donner un petit aperçu de ce qu’elle avait bien pu être, plus jeune, bien avant que leurs chemins ne se croisent dans les pires circonstances imaginables.

« Voyons voir… je crois que j’étais plutôt chiante, comme ado. Tu pourras demander confirmation en bas si tu veux, mais j’étais déjà grognon et antisociale. » Ca, elle l’assumait entièrement ; ça faisait partie de son ADN, quelque part. Et elle était certaine qu’il n’en serait pas surpris le moins du monde. « J’avais pas d’amis, au lycée. Juste quelques autres cas sociaux avec qui je traînais de temps en temps, les rebelles en carton du lycée qui avaient parfois besoin d’une paire de bras en plus pour aller semer la zizanie quelque part. » Elle sourit contre son partenaire ; pas sûr que ses parents en feraient de même, eux qui avaient été plutôt inquiets, à l’époque. Déjà peu encline à aller vers les autres dans son enfance, avec la mort d’Amy, elle s’était renfermée sur elle-même comme une huître et ne s’était jamais rouverte. Ses années collège et lycée avaient été marquées du sceau de la solitude, et ça lui avait parfaitement convenu. « Je finissais en colle tous les quatre matins à cause de ces bêtises, ou parce que je collais des affiches incendiaires sur la pollution sans autorisation, ou parce que je parlais mal aux profs, ou parce que je me battais avec quelqu’un. J’avais une super réputation. » Ca la faisait beaucoup rire, elle, évidemment ; les deux adultes en bas, à l’époque, avaient beaucoup moins ri. « Comme je devenais de plus en plus ingérable, mes parents ont eu l’idée de me présenter un ami à eux avec un parcours similaire, capitaine dans la Navy. C’est comme ça que j’ai fini chez les cadets à seize ans. Je passais mes weekends à la caserne, ça me laissait moins de temps pour faire des bêtises. » Une autre de ces gamines mal ajustées qui avaient trouvé un cadre bénéfique dans la structure inflexible de l’armée. Parfois, elle se demandait sérieusement si cela avait été une bonne ou une mauvaise chose, finalement – outre sa rencontre avec Floyd, évidemment. Mais quel genre de personne elle serait devenue, si elle n’était pas passée par la case de la Navy, elle qui en avait si bien épousé la rigidité martiale et la discipline de fer ? Elle n’en avait, très sincèrement, pas la moindre idée. « C’était une autre fille de la caserne d’ailleurs, mon premier baiser. » ajouta-t-elle en relevant les yeux pour guetter sa réaction – oui, il avait posé la question, mais elle le connaissait, son tireur d’élite à tendance un brin possessive. Pour ça, ils étaient taillés dans le même moule, tous les deux. Même de vieux souvenirs sans importance avaient le potentiel de leur faire montrer les dents. « On était à une soirée, on avait trop bu, et ça a évidemment été un désastre. » Comme pour souligner son propos, elle déposa un baiser dans son cou, puis un autre, puis descendit jusqu’à la limite imposée par son haut avant de relever la tête, lui adresser un sourire, et se contorsionner pour se retourner et ouvrir le tiroir de sa table de chevet. Voyons, si elle s’en souvenait bien, il devait bien y en avoir une qui traînait par ici… Ah, voilà. Lorsqu’elle reprit sa position initiale, elle tenait entre ses doigts une vieille photo, un peu décolorée par le temps mais remarquablement conservée – pour la bonne et simple raison qu’elle n’était probablement pas sortie de ce tiroir depuis le jour où elle avait été prise. « Tiens. Ta partenaire quelques jours avant de rejoindre les cadets. Maman avait pris cette photo pour mon dossier. » Des traits juvéniles, mais résolument réservés ; un visage plus poupin qu’aujourd’hui, mais la ressemblance n’en restait pas moins frappante. C’en était presque vexant. « Alors, tu trouves que j’ai une tête de petite frappe ? »

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Floyd Lawton


Floyd Lawton

super villain

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Face Identity : Scott Eastwood.
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Age du personnage : Trente-sept longues années.
Ville : Anciennement Gotham, nouvellement Morro Bay auprès de la femme que tu aimes et officieusement partout où tes contrats te mènent. La planète entière est ton terrain de jeu, à partir du moment où on te paye assez pour ça.
Profession : Tireur d'élite, mercenaire et leader de la Suicide Squad.
Affiliation : La Suicide Squad, Task Force X.
Compétences/Capacités : we return to each other in waves (floyd) AdventurousFlickeringBillygoat-small

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Plus dangereux tireur d'élite du monde. Il utilise des armes à longue portée ainsi que des balles enduites de curare. Assassin connu pour son talent qui est de ne jamais rater sa cible, pour cela il est la plupart du temps équipé d'une combinaison le protégeant des balles ainsi qu'une visière et une paire de fusils silencieux accrochés à ses poignets.

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May you fall in love with someone who never gets tired of saving you from your own chaos.

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Situation Maritale : En couple avec Layla, belle écume de ton existence après avoir été trop longtemps malmené par la houle. Papa d'une petite fille de onze ans, Zoe.









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MessageSujet: Re: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyJeu 25 Fév - 21:11


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Elle a raison de te charrier sur tes questions intrusives, t'es jamais prêt quand il s'agit de ses histoires passées. Parce qu'aussi stupide et insensé cela puisse paraître, tu ne supportes pas l'imaginer avec quelqu'un d'autre avant toi, et qu'importe si ce quelqu'un n'existe plus dans sa vie depuis longtemps. Jalousie, possessivité excessive, t'as du mal à mesurer tes propres limites quand il s'agit d'elle, et tu blâmes le tout sur l'amour inconditionnel que tu lui portes. Que l'on te pardonne, ça ne part pas d'une mauvaise intention. Voilà maintenant pratiquement un an que vous êtes ensemble, et tu ressens encore le besoin pressant de rattraper le temps perdu. Deux soldats qui se sont rencontrés sur le champ de bataille, qui ont appris à survive ensemble, et qui ont ensuite testé leurs sentiments dans le quotidien d'une vie normale – enfin, presque. Les chances que tout capote n'étaient pas négligeables, la guerre va de pair avec un sentiment d'urgence et de survie, tout est décuplé, tout est faussé, et il arrive souvent que ce qui nait là-bas ne survive pas à l'après. Avoir besoin de l'autre fait entièrement partie du processus de protection de l'esprit, d'autant plus pour deux partenaires qui devaient s'accorder une confiance aveugle en milieu mortel. Quand t'as débarqué sur le ponton de Morro Bay, t'avais aucune foutue idée de ce que t'étais en train de faire, ni où vous mèneraient ces retrouvailles, mais ce dont t'étais certain, en revanche, c'est que t'avais viscéralement besoin de revoir son sourire. T'étais à un moment de ta vie où tu n'aurais pas pu faire un pas de plus sans elle. Elle ne l'a peut-être pas vu, mais c'est en rescapé agonisant que tu t'es présenté à elle, la suppliant de t'aider à te relever sous peine de complètement sombrer. Les genoux écorchés d'être resté trop longtemps à terre, tu voulais retrouver ta béquille. Et maintenant que vous êtes parfaitement bien dans cette relation amoureuse, tu réalises combien c'est tout ce que tu as toujours désiré. Pas seulement l'avoir en partenaire. Pas seulement partager la même tente. Pas seulement surveiller ses arrières. Si bien qu'il t'est insupportable d'entendre parler de ses anciens amants et amantes, d'imaginer les sourires qu'elle a pu leur adresser, de savoir que d'autres ont pu passer leurs doigts sur sa peau. Si elle pense savoir combien tu l'aimes, en vérité, tu crains qu'elle ne soit encore loin de la vérité. « Tu m'as tellement manqué. » Il n'y a rien d'autre qui te vient à l'esprit, alors qu'elle se rapproche pour se coller à toi, offrant ainsi à tes mains baladeuses un terrain de jeu plus vaste. Tu t'imprègnes entièrement de ce précieux moment à dessiner des formes invisibles sur son corps, tout en essayant d'entendre les battements de son cœur vibrer à l'unisson avec les tiens.  Silence voulu et apaisant dont tu profites allégrement avant de peut-être entamer la discussion qui fâche.

Les yeux fermés, sur ton petit nuage, tu n'as aucun mal à te figurer l'adolescente qu'elle te décrit. Elle est exactement comme tu l'avais imaginé, bien entendu, rebelle dans l'âme et diable au corps. « J'espère que tu gagnais chacune de tes rixes. » C'est ça aussi la beauté de votre relation, avoir parfaitement conscience des casseroles et des tourments de l'autre, mais les aimer quand même. Elle accepte le mercenaire, tu acceptes l'activiste extrémiste, et pour rien au monde tu ne voudrais qu'elle soit différente. Il y a de la noirceur en elle, une part d'ombre qui pourrait en faire fuir beaucoup, mais qui toi, au contraire, t'attire comme un papillon près d'une flamme. « Finalement, notre parcours est plutôt semblable. Les conneries et l'armée pour les contenir. » La discipline pour essayer de revenir sur le droit chemin, bien que dans ton cas, c'était essentiellement pour laisser tes pulsions violentes s'exprimer librement. Sans doute parce que tu n'avais plus de parents qui se préoccupaient de ton sort. Elle a eu de la chance de les avoir, et tu sais qu'elle la mesure à sa juste valeur. Est-ce t'aurais fini en prison bien plus tôt si tu n'avais pas eu l'armée comme exutoire ? Probablement. Tu n'as jamais été destiné à autre chose que le délinquance. C'est comme ça. Dans ce monde il y a les héros qui sauvent la planète toute entière, et les autres, qui font de leur mieux pour survivre sans eux. Vient maintenant le moment tant attendu. Le premier baiser. T'as sans doute surestimé ta capacité à encaisser tout ce qui touche de près ou de loin à sa vie amoureuse d'antan, mais si ce n'est une grimace et un petit grognement de mécontentement, tu ne montres rien de plus. C'est risible, malvenu, et surtout, c'est toi qui lui a demandé. Faut assumer, Lawton. Ce n'était qu'un bisou alcoolisé insignifiant, pas de quoi fouetter un chat, pas vrai ? Un désastre, faut que tu te focalises là-dessus. « Okay. Okay. » Sur le point d'être un peu plus expressif, tu abandonnes finalement l'idée en sentant ses lèvres déposer des baisers dans ton cou. Elle sait beaucoup trop bien s'y prendre, ta partenaire, et tu ravales ta jalousie d'un coup. L'important, finalement, c'est ce que tu sois le dernier, tu veux bien laisser aux autres les premiers échecs. « Tant que c'est moins bien que moi, on va dire que je m'en contente. » Frustré de la sentir s'échapper mais curieux d'en connaître la raison, tu la laisses aller récupérer quelque chose dans le tiroir de sa table de nuit. Et ... wow. Tu saisis entre tes doigts la photo de son double du passé. Même entre mille autres tu serais parvenu à la reconnaître. Les mêmes traits, la même bouille, la même beauté insolente, de quoi t'arracher un large sourire, là aussi attendri. « T'as totalement une tête de ptite frappe. » Quoi ? C'est vrai. « Mais une ptite frappe que j'aurais été ravi d'inviter au cinéma. Enfin, si ça avait été mon genre. » T'as jamais été très doué avec les filles, et pas franchement dans la catégorie don juan. A moins que ce ne soit ton aura de garçon à problèmes qui les faisait fuir ? Contrairement aux clichés que l'on voit dans les films, les mecs paumés au lourd passé n'ont pas forcément le succès escompté. C'est pas toi qui aurait raflé le titre de prom king.

Amusé, tu te redresses pour pouvoir mettre sa photo à côté de son visage d'aujourd'hui, et tu ne peux que constater la ressemblance frappante. « Même tête. Mais tu deviens quand même de plus en plus belle. Là-dessus t'es belle, quand on s'est rencontrés t'étais belle, et maintenant t'as tout surpassé. » Si tu arbores un large sourire, tu n'en restes pas moins sincère dans ta déclaration. Est-ce que tu lui dis assez qu'elle est belle ? Pas assez souvent à ton goût en tout cas. Après encore quelques secondes à comparer les deux, ton regard se pose alors sur la pile de livres qui trône sur sa table de nuit. Sans aucun doute des ouvrages qu'elle n'a pas ouvert depuis longtemps, à en juger par la fine pellicule de poussières qui recouvre la couverte du haut. Mais ce qui t'intéresse, c'est ce que tu lis sur la tranche de l'un des bouquins laissés à l'abandon depuis des années : journal intime. Un trésor inestimable sur lequel tu te jettes sans prévenir, de peur qu'elle ne te coupe dans ton élan. « Qu'est-ce qu'on a là. » A ton tour de te contorsionner et de passer outre son corps allongé sur le lit pour récupérer ce qui te fait terriblement de l'oeil, et une fois l'objet précieux entre tes mains, tu ouvres une page au hasard pour en lire son contenu. « Sophia elle a jeté son paquet de gâteau par terre. Alors moi je lui ai jeté un caillou. » Quand est-ce qu'elle a écrit ça ? Quand elle avait quoi, huit ou neuf ans ? Mais tu la reconnais déjà bien ta petite protectrice de l'environnement. La sentant d'ailleurs commencer à s'agiter, tu lui tournes le dos pour te protéger, d'un éclat de rire un brin provocateur, avant de t'arrêter sur un autre passage. « Faut vraiment réussir à déchiffrer tes pattes de mouche. » Est-ce que tu cherches les ennuis ? Oh que oui. Mais même si tu te moques, tout ce que tu lis là-dedans n'en reste pas moins extrêmement mignon. Ça se voit pas comme ça, mais y a ton petit cœur de garnement qui chavire. « Maman m'a emmenée voir les loutres, c'est marrant, elles sont tout le temps collées ensemble. Moi je pense que c'est chiant d'être toujours collé à quelqu'un. » Quelle douce et adorable ironie. Tout devient de plus en plus intéressant. D'un geste du bras tu tentes d'empêcher Layla de récupérer le journal, mais sentant qu'elle pourrait vite prendre le dessus ainsi exposé à ses assauts sur le lit, tu te lèves pour prendre la fuite vers un coin de la chambre. La prochaine page concerne Amy, alors celle-ci tu l'omets volontairement, bien peu désireux de lui raviver des mauvais souvenirs, et encore moins maintenant, tandis que vous vous retrouvez pour mieux vous charrier. « Alors, c'est chiant d'être collé à quelqu'un ? Fallait me le dire tout de suite. » Qu'est-ce qu'elle dirait la Layla enfant si elle voyait la Layla adulte, définitivement transformée en loutre. « J'aime pas les maths. Ça sert à rien. En fait j'aime pas l'école, c'est nul. En plus ils sont tous bêtes. Surtout les garçons. Et Sophia. » Nouvel éclat de rire, tout est de plus en plus savoureux. Cette Sophia était visiblement l'ennemi public numéro un. Normal si elle jetait ses papiers par terre, cet affront. « Comment t'oses dire que les maths c'est nul ? Tout dans ce journal est une attaque personnelle contre moi. Qu'est-ce que je vais découvrir ensuite ? Que les bruns aux yeux bleus c'est vraiment les plus moches ? » Auras-tu seulement le temps de lire une anecdote de plus ? Pas certain. T'as beau te débattre, tu sais pas combien de temps tu vas te tenir.
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Layla Cook


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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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MessageSujet: Re: we return to each other in waves (floyd)   we return to each other in waves (floyd) EmptyMar 30 Mar - 2:52


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Une tête de petite frappe – venant de la bouche de Deadshot, comment le prendre autrement que comme un compliment ? Layla lui adresse un sourire fier, songeant que même la petite frappe de l’époque aurait sans doute préféré ça aux compliments plutôt d’usage. Ils étaient mal barrés depuis le début, tous les deux, deux ados brouillons et ratés qu’on chiffonne et qu’on laisse à la corbeille en leur laissant le soin de se déplier, alors pourquoi le nier, au lieu de s’en amuser et de le célébrer à leur façon ? Et puis, Floyd ne manquait jamais une occasion non plus d’en remettre une couche, de lui rappeler à quel point il n’avait d’yeux et de cœur que pour elle, une faveur qu’elle aimait à lui rendre au centuple, alors elle se laisse faire, incapable de réprimer un rire, amusé, charmé, un peu incrédule, comme à chaque fois qu’elle tente de mesurer sa chance et échoue complètement, parce qu’elle a l’impression que leur chance atteint des proportions qui dépassent l’entendement. S’être trouvés, puis retrouvés, et en être arrivés là où ils en sont aujourd’hui, c’était complètement inespéré. Un cadeau du ciel pour rattraper leurs innombrables poisses ? Non, ce serait trop facile, et ce serait minimiser les efforts qu’eux avaient déployés pour que tout ceci fonctionne. Ca avait valu le coup. S’il fallait le refaire, elle le referait sans hésiter. Des déserts d’Afghanistan jusqu’à son lit d’adolescente en Alaska, le chemin avait été semé d’embûches, mais chacune d’entre elle n’avait fait que les guider dans cette direction. Jusqu’ici, dans la maison de son enfance, le dernier jardin secret auquel il n’avait pas encore eu accès ; une maison vivante et chargée de souvenirs qui y circulent comme le sang dans un cœur battant. Un exploit, pour elle qui s’est fait une spécialité d’aller de l’avant pour ne pas avoir à regarder en arrière, ou de stationner en regardant droit devant elle, en prenant soin de figer le temps autant que l’espace autour d’elle. Et comme elle s’y était attendue, au cours de ces quelques instants où elle avait réussi à arrêter de se poser trop de questions en l’attendant, Floyd s’adapte impeccablement à cette nouvelle étrangeté. Comme s’il avait toujours été censé être là de toute façon ; et quelque part, peut-être bien que c’était le cas. Peut-être que c’était ça, leur vie à deux : laisser l’autre retrouver les espaces libres qu’il aurait dû occuper depuis toujours.

Layla grommelle alors que Floyd la délaisse pour se concentrer sur autre chose qu’elle – qu’est-ce qui a bien pu attirer son attention, d’ailleurs ? Elle fronce les sourcils en le voyant ouvrir un livre au hasard – voilà qui était vraiment de plus en plus vexant… puis elle se fige, lorsqu’il commence à lire à voix haute. Ah non. Ah non non non non ! Elle étouffe une exclamation indignée, cherchant à récupérer le précieux journal ; mais il l’esquive en lui tournant le dos, alors que ses pensées au sujet de cette pauvre Sophia et des loutres sont cruellement exposées au grand jour. « Rends-moi ça ! » s’agace-t-elle, sentant déjà le rouge lui monter aux joues, ce qui l’agace encore plus ; puis Floyd s’échappe en bondissant du lit avec l’agilité d’un chat, ce qui achève de la faire sortir de ses gonds sacrément fragilisés par l’embarras. Mais quelle idiote ! Pourquoi est-ce qu’elle avait laissé ce fichu journal en plein sur sa table de chevet ? Elle aurait dû le brûler quand elle en avait encore l’occasion, oui ! « Arrête de lire, sinon je te garantis que je ne te collerai pas du séjour ! » menace-t-elle en bondissant du lit à son tour pour tenter de récupérer son bien – sa menace évidemment tombée parfaitement à plat, tous les deux bien conscients qu’elle ne tiendrait jamais sa résolution. Deux heures, peut-être, tout au plus. Qu’importe. D’autant que très vite, ses protestations furieuses se transforment elles aussi en éclats de rire – seigneur, qu’est-ce qu’elle pouvait écrire comme bêtises, quand elle était adolescente. « Et que le rouge, c’est vraiment nul comme couleur. Tu devrais vraiment t’épargner ça. » tente-t-elle en désespoir de cause, incapable de réprimer un sourire hilare alors qu’elle lui tourne autour, son bras jaillissant à l’improviste pour tenter de récupérer son bien, et ses secrets d’adolescente avec lui. C’est idiot, c’est puéril, et elle ne se souvient même pas de ce qu’elle a pu écrire d’autre dans ce journal laissé à l’abandon depuis des années ; c’est d’autant plus idiot qu’elle n’a rien à lui cacher, mais sa pudeur naturelle, sa propension à soigneusement dissimuler tout ce qui peut susciter gêne ou vulnérabilité, revient au grand galop, et se livre à un savant bras de fer avec sa certitude qu’à Floyd, elle peut tout confier. Même les secrets idiots de quand elle avait onze ans.

Il résonne dans cette chambre des éclats de rire qui n’y ont pas été entendu depuis bien trop longtemps – presque très exactement vingt ans, maintenant qu’elle y pense, et s’il y a ce soir des fantômes qui les guettent, alors elle n’a aucune doute qu’ils s’en réjouissent ou se contentent de rester dans l’ombre, stupéfaits et un peu subjugués par ce miracle inattendu. Piquée au vif et peu désireuse de se laisser ainsi malmener, Layla redouble d’efforts et d’ingéniosité, n’hésitant même plus à escalader son pauvre petit ami en nouant une jambe autour de sa taille pour se hisser vers le haut ; et dans uns exclamation de triomphe, lui arracher le fameux journal des mains. « Ha ! » Vite, elle bondit de son perchoir et prend la fuite à son tour, son journal pressé contre elle, jusqu’à se retrouver acculée contre la porte sans plus d’échappatoire. Hop, elle glisse son journal dans son dos, collé contre la surface lisse et boisée derrière elle, un sourire de friponne aux lèvres et un air de défi accroché à la figure. « T’as vraiment cru que je me laisserai faire si facilement ? » Probablement pas – il la connaît mieux que personne. Mais après ces dernières semaines, ces derniers mois passés à pleurer l’absence de l’autre, quel mal y avait-il à jouer aux grands enfants et laisser derrière eux l’absurdité monstrueuse de ce monde qui les dépasse ? Layla se prépare à la riposte, déjà prête à détaler en le regardant approcher ; lorsque la voix de son père les appelle depuis l’étage inférieur. Le dîner est prêt. Il est l’heure de mettre leurs bêtises sur pause. Un peu déçue, Layla lui adresse une moue amusée et songeuse ; puis repose délicatement le journal sur sa table de chevet sans le lâcher, lui, du regard. « Okay, pouce. On va manger, et si tu continues de plaire autant à mes parents, tu auras le droit de lire un ou deux autres extraits après le dîner. » Choisis par ses soins, évidemment. Ses secrets idiots, ses choix à elle ; et Layla passe ses bras autour du cou de son partenaire pour l’attirer à elle et sceller ce pacte imposé d’un dernier baiser. « Si ça se trouve, d’ici la fin de notre séjour, je t’aurai laissé tout lire. Si tu me laisses le temps de me rappeler que je n’ai plus rien à te cacher. » Un ré-apprentissage de tous les instants, pour celle qui s’est si longtemps voulue forteresse. Mais une forteresse qu’avec sa patience, il avait largement réussi à éroder.

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