She is such a Karacter ! [Ft. Kara Kent - FLASHBACK]

She is such a Karacter !Ft. Kara Kent Metropolis : cette ville avait eu le droit à de bien meilleurs crayons de couleur que la sombre et sinistre Gotham… Pas que l’ambiance qui régnait là-bas dérangeait la Reine du Royal Flush mais il fallait bien admettre qu’il faisait bon vivre ici. La criminalité n’était pas aussi présente qu’à l’intérieur de la ville gothique et les passants ne se déplaçaient pas en surveillant les environs d’un air particulièrement méfiant. Ce qui était tout bonnement parfait ! Une attention moindre était plus que bienvenue étant donné que Raginwald cherchait justement à ne pas se faire remarquer : il était venu ici pour une raison et cette raison était simple… trouver un petit cadeau d’anniversaire pour Le Joker. Alors certes, il s’était éclipsé sans rien dire à personne et c’était quelque chose qui risquait de lui valoir quelques gueulantes, réprimandes ou pire encore mais- il avait vraiment envie que ce soit une surprise pour son papatron adoré. Bon, d’accord ! Il n’avait aucune foutue idée de quelle pouvait bien être la date de naissance du Clown Prince du Crime. Mais est-ce que cela avait une quelconque importance ? C’était l’intention et l’attention qui comptaient. Pas autre chose.

« Je devrais poser quelques questions sur la dernière bricole retrouvée par les archéologues de Metropolis. Avec un peu de chance, ça devrait être facile de trouver un petit truc sympa à offrir au papatron. » pensa-t-il en sautillant presque à chaque pied qui foulait le sol.

Raginwald avait quelques difficultés à se rendre compte que sautiller comme une petite fille attirait les regards, mais n’avait-il pas le droit d’exercer ses petites gambettes ? C’était très physique de presser le pied sur le sol et de s’éjecter avec grâce à quelques centimètres de celui-ci. Bien plus efficace qu’un vulgaire footing ou un stupide jogging. Sa petite chasse aux trésors commençait maintenant et il ne perdit pas de temps ; questionnant et interrogeant avec beaucoup d’amabilité et de charisme les civils qui passaient près de lui. Il n’obtenait parfois pas grand-chose voire rien du tout… et très souvent, il entendait parler des dernières trouvailles potentielles dont l’existence n’était pas certaine à 100 % puisqu’il s’agissait de on-dit. La carte de la Reine poussait un soupir de désespoir à chaque fois, laissant repartir des couples ou des groupes d’individus qui se demandaient probablement si cette dernière n’était pas un touriste. Ils n’avaient pas tort : il ne venait pas d’ici. Mais il n’était pas non plus venu dans cette ville pour prendre quelques clichés et savourer une bonne glace en portant une chemise de mauvais goût et un short qui exposait ses jambes au monde entier. Non, non, non. Il était à Metropolis pour trouver un joli petit cadeau à offrir de la part de toute la Quinte Flush Royal à leur papounet chéri. Les saphirs qui ornaient ses iris furent soudainement attirés par une blondinette qui passait par-là. Pour une raison étrange, Rain était persuadé qu’elle savait quelque chose et s’approcha de cette dernière pour l’aborder avec l’un de ses plus beaux sourires.

« Bonjour. J’ai entendu dire que certains musées de Metropolis avaient de nouvelles trouvailles archéologiques extraordinaires et j’aimerais savoir où il est possible de les admirer, si c’est possible bien sûr ! Pourriez-vous m’aider, s’il vous plaît ? » demanda-t-il d’une voix chantonnante.:copyright:️ DABEILLE

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She is such a Karacter!

Le soleil brillait dans le ciel bleu azur de Métropolis, encore une belle journée qui s'annonçait dans ta petite vie tranquille et paisible de Kara Kent. Pas de menace, pas d'accident, pas de catastrophe naturel, ce jour là, tu étais libre d'être Kara et rien d'autre. Cela te faisait le plus grand bien car ces derniers temps tu ne supportais plus d'être seulement Supergirl, la cousine de Superman, la justicière à la cape rouge. Tu avais besoin de t'épanouir dans ta vie humaine, de te consacrer à cette autre partie de toi. Mais c'était dur, les menaces étaient nombreuses et le monde avait bien plus besoin de Supergirl que de Kara Kent. Oh tu ne te plaignais pas bien sûr, tu aimais endosser ton rôle de justicière, tu aimais sauver le monde et protéger les humains. Mais voilà, comme toutes les jeunes femmes de ton âge, tu avais aussi besoin de t'épanouir en tant qu'individu. Alors ce jour là, comme personne n'avait besoin de toi, tu en profitais. Tu commençais d'abord par flemmarder dans ton lit. Tu n'avais pas cours avant onze heures, tu avais donc le temps. Et après être restée une bonne demi-heure sous les couvertures, tu avais bondi de ton lit pour te préparer un petit déjeuner de roi. Pancakes, œufs et bacon, tout ce que tu aimais. Tu avais découvert tellement de mets délicieux sur Terre. Les pancakes, le sirop d'érable, les œufs et le bacon en faisaient indubitablement parti. Pour rien au monde tu n'y renoncerais. Surtout que tu avais la chance d'avoir un métabolisme qui te permettais de te faire plaisir sans avoir à t'inquiéter pour ta silhouette. Tu mangeais donc tout ce dont tu avais envie. Et ce matin là, tu avais envie d'une véritable montagne de pancakes, noyée sous le sirop d'érable, avec une assiette remplie d’œufs brouillés et de tranches de bacon grillés. Un vrai délice. Tu pressais aussi quelques oranges à la main pour avoir un excellent jus de fruit bien frais. En deux secondes top chrono, tu te retrouvais avec un grand verre plein. Devant les émissions du matin, tu t'étais donc régalée avec ton petit déjeuner. Ça, c'était une belle journée qui commençait!

Après avoir pris ton petit déjeuner et regardé tout plein d'émissions drôles mais sans intérêt, tu avais été direction la salle de bain. Tu avais pris une bonne douche bien chaude, que tu avais pris le temps, pour une fois, de faire durer. Puis tu t'étais préparée, en mode Kara et pas en mode Supergirl. Tu n'avais pas pris une fraction de secondes pour t'habiller, te maquiller et te coiffer, non. Tu avais pris le temps de tout faire comme une véritable humaine. Tu avais mis environ une heure, ce qui était plus que raisonnable pour une jeune femme de ton âge. Une fois prête, tu avais relu un peu tes cours, juste au cas où tu tomberais sur une évaluation surprise. Tu avais envoyé un petit message à Tim pour prendre de ses nouvelles, tu avais attrapé ton sac et ta veste, tu avais enfilé tes lunettes et tu avais quitté ton appartement. Dans les rues planait une atmosphère rayonnante. Le soleil mettait toujours les gens de bonne humeur, tu adorais ça. Les gens souriaient, ils flânaient, ils se baladaient. Les glaces, les smoothies et granités étaient de mise, tout comme les tenues colorées, c'était un vrai festival de couleurs et de bonne humeur. Le sourire aux lèvres, tu te rendais donc vers ta fac. Pas de bus, pas de vol supersonique, tu y allais à pied, comme n'importe qui. Tout s'annonçait calme et paisible. Enfin une journée banale et tranquille dans la vie de Supergirl. Non, dans la vie de Kara Kent. Mais sur ton chemin, tu croisais des gens qui semblaient un brin perturbés. Des gens qui n'avaient plus ce sourire. Tu fronçais les sourcils... Mais tu ne t'inquiétait pas encore, ça arrivait d'avoir des mauvais jours, de dénoter avec la bonne humeur ambiante. Même à Métropolis. Tu entendais alors quelques passants dire que ce type était vraiment bizarre, que ça en était presque inquiétant. Alors là... là tu commençais à te dire que tu allais devoir vérifier par toi même et chambouler un peu ton emploi du temps. Ce n'était très certainement rien mais il valait mieux prévenir que guérir. Et puis ça allait te prendre quoi? Quelques minutes de ton temps pour vérifier? Tu suivais donc les regards surpris et hébétés pour remonter la piste de ce mystérieux inconnu.

Finalement, ce fut le type en question qui était venu vers toi, tu l'avais immédiatement compris à sa tenue et son comportement. Effectivement il était plutôt... excentrique, marginal? Tu levais les sourcils, tu ne savais pas trop quoi en penser. Tu étais encore plus perplexe lorsqu'il te posait sa question en chantonnant...

« Bonjour... »

Disais-tu complètement désemparée. Mais qui était ce type? Il était vraiment bizarre. Il avait pas l'air méchant comme ça, à première vue. Mais s'il y avait bien une chose que tu avais apprise ici, c'était qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, surtout quand elles semblaient non hostiles.

« Et bien... essayez peut être le musée d'histoire naturelle? Vous continuez tout droit, vous tournez à gauche, encore sur votre gauche et vous ne pourrez pas le louper! »

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Cette femme semblait parfaitement banale et pourtant un éclat de mystère resplendissait tout autour de sa personne : cachait-elle quelque chose ? Un vilain secret ? Ou au contraire, la réponse à cette interrogation était-elle belle comme tout ? Raginwald se posait quelques questions mais il en avait une, bien plus importante à poser et c’était celle qu’il se lassait de répéter à toutes les personnes qui avaient le malheur de le croiser. L’inconnue en face du jeune homme semblait… un peu confuse, perplexe mais elle lui rendit son salut et même si elle n’avait pas l’air particulièrement à l’aise en sa présence, très visiblement sur ses gardes (constatait la Reine du Royal Flush), elle lui répondit avec toute la politesse du monde et avec une amabilité plutôt sincère de, pourquoi pas, essayer de voir du côté du musée d’Histoire naturelle. Elle lui indiqua même la route à suivre. Le garçon aux yeux bleus lui décocha un très large sourire, reconnaissant mais un peu trop grand avant d’oublier la distance à respecter entre deux personnes qui ne se connaissent pas : Rain prit les mains de la jeune femme en la remerciant avec une honnêteté empreinte d’une joie incommensurable.

« Vous me sauvez la vie, Madame ! » déclara-t-il en s’abstenant de sauter sur place autant que possible. « Sans vous, je me serais probablement perdu dans cette belle mais grande ville que je ne connais pas vraim- err… pas du tout ! »

Raginwald s’écarta, sans vraiment s’être rendu compte du manque de respect et de l’invasion personnelle dont il a fait preuve, il émit un petit rire et fit une légère courbette ridicule afin de saluer la gente dame pour enfin lui tourner le dos. Il partit dans une direction, opposée à celle que lui avait indiqué Kara et lorsqu’il se rendit compte de la bêtise qu’il était en train de faire, il se retourna vigoureusement dans l’autre sens et sprinta sur la bonne route. Il avait presque l’air d’avoir honte, bougonnant quelque chose qui devait ressembler à une sorte de « Je savais très bien où aller. J’ai juste fait exprès de pas aller dans le bon sens » et poings serrés et joues gonflées, il passa à côté de la jeune femme sans prêter attention au moindre regard qu’elle pourrait lui accorder en jugeant son manque de concentration, d’attention et d’orientation. Malheureusement ces trois mots étaient ce qui faisaient le plus défaut à l’adolescent qui revint sur ses pas pour demander à Kara de lui répéter les indications qu’elle lui avait donné à peine quelques minutes plus tôt. Il ne semblait plus aussi excentrique ou énergique. Au contraire. C’était comme s’il cherchait à cacher la honte et la gêne qu’il ressentait actuellement à demander une nouvelle fois la direction à prendre, à l’exacte même personne.

« Promis. Je ne vous embête plus, après. » souffla-t-il en évitant tout contact visuel avec la jeune femme.

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Le jeune homme te souriait. Visiblement tu étais l'une des rares à lui avoir répondu avec gentillesse et respect. C'était tout toi ça, Kara Kent. Polie et aimable en toutes circonstances, ou presque. Mais ce sourire... il ne faisait que te mettre d'avantage mal à l'aise. Il était vraiment étrange ce jeune homme, il ne t'inspirait absolument pas confiance et, tu devais l'avouer, tu n'aimais pas le voir sillonner les rues de TA ville. Ce type ne semblait absolument pas se préoccuper des normes sociales ou du regard des autres. Il faisait tout simplement ce qui lui chantait quand il lui chantait. En soi ça pouvait être une façon de voir les choses. C'est lui qui avait raison au final, il ne fallait pas accorder d'importance au regard des autres. Il fallait s'assumer et être soi. Ça pouvait être un beau message qu'il véhiculait là. Mais il avait cet aura, cet aura qui tirait ta sonnette d'alarme. Il pouvait être dangereux ce type, tu le sentais. Tu devais donc le garder à l'oeil, malgré ses sourires un peu trop familiers à ton goût d'ailleurs. D'ailleurs, il ne se gênait pas pour s'emparer de tes mains. Tu étais tellement surprise, gênée, embarrassée, ennuyée par ce contact, que tu étais restée bouche bée un instant. Ça ne sa faisait pas de toucher ainsi une ou un parfait inconnu(e). Ça ne faisait que cinq ans que tu étais sur Terre mais même toi tu savais cela. Ça ne faisait pas parti des codes et pour le coup, tu étais d'accord. Il fallait savoir garder une certaine distance de politesse et de respect avec les gens que l'on ne connaissait pas. Ce geste, tu ne l'avais pas apprécié du tout. Alors, juste après qu'il t'ait presque hurlé dessus que tu lui avais sauvé la vie, tu retirais tes mains des siennes en essayant de ne pas être brusque pour ne pas qu'il le prenne mal ou qu'il se vexe. Car pour lui, ça semblait parfaitement normal. Peut être faisait-il parti de ces humains qui avaient un léger handicap. Car il ne semblait pas être foncièrement mauvais ou dangereux. C'était comme s'il ne se rendait pas compte que son comportement était étrange. Mais dans le doute, tu préférais tout de même le surveiller car son comportement pouvait très vite devenir inquiétant.

Le jeune homme s'écartait ensuite de lui même dans un rire qui te faisait froncer les sourcils. Il était vraiment, décidément, définitivement, bizarre. Il te faisait alors une courbette avant de tourner le dos et de partir. Mais tu n'allais pas le laisser s'en tirer ainsi. Tu étais bien décidée à le suivre pour t'assurer, un, qu'il ne lui arriverait pas des bricoles. Parce que si toi tu pouvais tolérer son comportement étrange et garder ton sang froid, il était certain que d'autres n'auraient pas la même réaction aussi pacifiste et la même patience. Et, deux, pour t'assurer que lui ne provoquerait pas de bricoles. Mais finalement tu n'avais pas à le suivre, il revenait déjà vers toi. Tout gêné et honteux, il n'arrivait même pas à se retrouver dans tes simples indications. Tout compte fait, tu commençais à croire qu'il était peut être simplement bourré ou drogué... Mais tu ne sentais pas de vapeur d'alcool et ses yeux paraissaient un peu fous mais normaux. Bref, tu décidais de l'emmener toi même à ce fameux musée. Ça te paraissait la chose la plus prudente pour lui, comme pour les autres. « Vous savez quoi? J'ai un peu de temps devant moi. Je vais vous emmener jusqu'au musée, ça sera beaucoup plus simple. » Bon t'avais pas tant de temps que ça devant toi mais il n'était pas obligé de le savoir. Tu avançais donc à ses côtés, direction le musée. Une fois arrivés là bas, tu te tournais vers lui. « Et voilà, c'est ici. Je vous conseille d'aller voir un guide une fois à l'intérieur. » Disais-tu en souriant.

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La jeune femme avait une expression sur son visage qui fit s’interroger Raginwald quelques secondes, avant que cette méfiance naissante ne se meure aussi vite qu’elle n’était venue au monde : La reine du Royal Flush n’était pas le genre de personne à s’inquiéter trop longtemps de l’avis ou du regard des autres. L’éducation qu’il avait reçu et qu’il recevait toujours de la Wild Card ne contribuait pas vraiment à une potentielle intégration au sein d’une société aux normes strictes, parfois étranges mais souvent justes lorsqu’elles n’étaient pas élitistes ou perverties par certains types d’individus. Rain n’était pas stupide pour autant et se rendait parfois bien compte qu’il ne mettait pas particulièrement à l’aise ses interlocuteurs… mais bien sûr, Le Joker lui avait toujours enseigné que ce qui comptait c’était ce que lui voulait faire, quand il voulait le faire et que si c’était ce qu’il voulait vraiment faire alors à bas les autres ! Seule importait l’envie du moment. Et l’adolescent s’y tenait fermement, à cette manière de penser et d’agir en tant qu’individu noyé dans une masse d’autres personnes qui respiraient le même air que lui. Pourtant, cette femme ne semblait pas perdre patience. Elle ne semblait pas le repousser non plus. C’était- assez étrange. Pas que cela le surprenne vraiment. Oh non ! N’allez pas croire ça ! Mais il était rare que les normaux, les crispés, fassent preuve d’un pareil sang froid. Très rare. Un petit sourire, sincère et paisible s’esquissa sans qu’il ne s’en rende compte : un véritable sourire. Pas l’une de ces grimaces qu’il arborait avec enthousiasme ; des rictus malicieux qui effrayait les passants et ravissait le clown psychotique. Elle était vraiment polie, aimable et sa compagnie était une bonne compagnie : appréciable et douce comme la brise légère qui soufflait à Metropolis aujourd’hui. Raginwald et elle se hâtèrent plus ou moins jusqu’au musée et une fois en face de celui-ci, la blondinette se tourna dans sa direction.

« Et voilà, c'est ici. Je vous conseille d'aller voir un guide une fois à l'intérieur. » dit-elle en souriant.

« Merci... » répondit-il avec sincérité.

Pour la première fois, la Reine ne trouvait aucune mauvaise blague, aucun vilain tour afin de faire savoir sa reconnaissance… perturbée par la patience et la serviabilité de cette inconnue. Raginwald n’avait pas vraiment de contacts ou de connaissances en dehors du Gang du Joker et du Royal Flush. Et même s’il trouvait que les normaux étaient des crispés qui ne se lâchaient pas assez, cette femme, elle, ne lui inspirait pas une pareille pensée. Il n’arrivait pas le moins du monde à déterminer ce qui la rendait si mystérieuse et… différente. Oui. Différente. Il sentit presque un pic de culpabilité à l’idée de piquer quelques bricoles dans ce musée alors qu’un être pareil vivait dans la même ville. Non. Ce n’est pas une mauvaise chose de prendre un cadeau pour l’offrir, surtout à une personne qui avait pour rôle celui de la figure paternelle. Il n’avait pas à se sentir coupable : elle l’avait aidé et c’était une très bonne chose car ainsi, il pourrait faire tranquillement ses petites "courses". Mais alors pourquoi il se souciait autant des conséquences de ses actions ? Ce n’était pas lui, ça ! Ce n’était pas lui. Piquer des trucs, effrayer quelques personnes… c’est fun ! C’est amusant ! Oui. C’est amusant. Et ce qu’il faisait, ce n’était pas mal. C’était amusant. C’était donc une bonne chose à faire. Oui. Une bonne chose à faire.
Le jeune homme prit une bonne inspiration et expira : ce n’étaient que de petites courses et ce n’était pas illégal de vouloir faire plaisir à un membre de sa famille, si ? Bien sûr que non ! La jeune reine du Royal Flush entra donc à l’intérieur du musée et commença à "consulter" quelques guides pour déterminer quel "article" il déciderait de prendre. Tant de choix, tant de possibilités… Et si peu de temps. Ou pas. L’adolescent continua son errance au sein de cette Maison de l’Histoire, se demandant laquelle de ces pépites ferait bondir de joie son papatron sans que cela ne soit trop encombrant pour le chemin retour, direction Gotham. Malheureusement, Rain n’était pas du genre patient et n’ayant personne à ses côtés pour tempérer ses ardeurs, il se mit à l’ouvrage ; mettant rapidement sens dessus dessous le musée à coups de farces et attrapes en tout genre. De quoi agacer et occuper quelques guides quelques heures.

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