Cela faisait déjà plusieurs mois que la CIA enquêtait sur Valentino Vargas, un dangereux d’armes colombien qui sans qu’on ne sache vraiment pourquoi parvenait toujours à échapper aux forces de l’ordre. C’est pour l’attraper une bonne fois pour toute que le célèbre service de renseignement prit la décision de confier cette affaire à Carmen, mais également de demander de l’aide à ARGUS. Comme souvent Amanda Waller fit poiroter la CIA pendant quelques semaines avant de donner une réponse positive. La belle cubaine fut alors envoyée dans un petit village perdu au milieu de la jungle tropicale du Nicaragua. Par chance elle connaissait assez bien ce pays, puisqu’elle y était venue à de nombreuses reprises lors de son ancienne vie, elle espérait simplement que personne ne parviendrait à la reconnaître…
Habillée comme une simple touriste pour ne pas attirer l’attention, elle attendait l’équipe de l’ARGUS tranquillement assise sur un petit banc en pierre situé au bord d’une route isolée à quelques kilomètres du village le plus proche. Carmen voulait rester discrète, car elle suspectait leur cible de posséder des sens hyper développés ou au moins d’être protégé par des méta-humains. Au fond la trentenaire espérait que l’apport d’agents d’ARGUS permettrait de remettre les compteurs à zéro et d’offrir une chance aux autorités compétentes de capturer ce fameux Valentino Vargas qui causait tant de problèmes au gouvernement américain, mais pas que, puisque de nombreux autres pays subissent régulièrement les agissements clandestins de cet énergumène qui ne laissait dans son sillon que du sang et des larmes. Bref il s’agissait d’un dangereux terroriste qu’il était important de capturer ou de tuer.
Après avoir attendu de longues minutes, les sbires de Waller aimaient se faire attendre, un petit groupe d’hommes et de femmes s’approcha d’elle. Evidemment elle n’eu aucun mal à reconnaître les militaires en civils qui ne savaient décidément pas comment faire pour passer inaperçus et un jeune homme brun… Carmen fut d’ailleurs surprise par son jeune âge, mais ses expériences, en Amérique, comme à Cuba, lui avaient appris à ne pas se fier aux apparences et donc à ne pas sous-estimer une personne à cause de son allure, de son âge ou de sa forme physique. « J’ai faillis attendre… On vous a briefé sur notre future mission ou il va falloir que je vous explique tout de A à Z ? » Dit-elle en laissant ressortir son accent espagnol et en prenant un ton quelque peu agacé et sûre d’elle. Au fait la cubaine était impatiente d’en découdre, les satellites espions de la CIA avaient découvert la base du marchand d’arme dans la forêt avoisinante, non loin d’un lac. L’endroit étant isolé, mais pas oublié par les tourristes, leur présence n’allait heureusement pas attirer trop l’attention des guetteurs que Vargas avait dû positionner dans plusieurs lieux stratégiques de la région. Elle espérait juste que les quelques pachydermes musclés qui accompagnaient l’adolescente ne s’étaient pas encore fait remarqué par les espions du criminel. « Agent Zorra, enchantée… à qui ai-je l’honneur ? » Dit-elle tout en tendant sa main en direction du jeune homme.
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Dernière édition par Carmen Cienfuegos le Dim 24 Mai - 1:04, édité 1 fois
Klaus Jones
independent soul
Messages : 508 Date d'inscription : 13/01/2020 Face Identity : Asa Butterfield Crédits : Me, myself and I Age du personnage : 21 Ville : Metropolis Profession : Arme vivante Affiliation : ex-ARGUS Compétences/Capacités :
-Cyborg alimenté par un cœur à fusion froide
-Protocoles d'assassinat et d'infiltration
-"Camouflage" civil
-Vibrolame
-Mode "overdrive" boostant les performances au détriment de l'intégrité structurelle
-Esprit fragmenté Situation Maritale : Célibataire
Si ce n'était pas la première opération extérieure de Klaus, une opération de la CIA c'était une nouveauté, ils n'avaient pas vraiment l'habitude de venir pleurer dans les jupes des autres agences, les concepts comme la juridiction par exemple leur échappait souvent. N1 n'avait de son côté pas d'avis particulier sur l'agence, si ils traînaient des casseroles comme tout service, ils travaillaient pour des entités alliés au service du même pays, mais comme souvent dans les renseignements, la compartimentation l'avait jusque là de travailler avec eux, il préférait donc ne pas avoir de quelconque attente concernant cette prochaine mission. Le monde reprenait peu à peu son rythme et tous avaient du pain sur la planche, il était l'heure de faire sa part. Il partait avec Tao, quelques réguliers d'ARGUS et un homme qu'il n'avait jamais vu, il serait le chargé de groupe pour cette mission mandatée par nul autre que Waller, le Big Boss l'envoyait sans doute par ce que ce serait dangereux, après tout il n'aurait d'autre choix que de continuer la mission jusqu'à résolution si il tenait à ne pas être tué.
Tout en frottant sa nuque là ou la bombe se trouvait, il passait en revue le dossier de la mission. La cible était monsieur Vargas, un trafiquant d'arme des plus prolifique qui avait apparament le don d'échapper au dernier moment à ses poursuivants. Rendez-vous avec l'agent Zorra dans un petit village après la largage par hélicoptère, il y avait 10 KM de Jungle à affronter avant d'arriver à la cache ou les attendrait trois véhicule de type 4x4, ses effectifs en dehors de Tao et de la grande muette, le surnom donné à leur invité qui ne décrochait pas un mot, son nom devait être dans le dossier... Jarod Oswald! Bref, eux et dix hommes prendraient les véhicules jusqu'au point de rendez-vous. Il faisait quoi d'ailleurs ce Jarod? N1 fouilla un peu avant de noter que c'était un meta-humain avec le pouvoir de localiser les gens avec 1 kilomètres de marge, c'était idéal mais ils n'avaient visiblement rien de mieux sous la main. Waller raclait vraiment les fonds de tiroir visiblement, il prit connaissance de reste sur le trajet. Valentino était un bien vilain garçon qui avait à son actif un paquet de cadavres, le genre de mec qu'il valait mieux arrêter avant qu'ils ne fassent de vrais dégâts.
L'hélico les déposa au point de largage comme convenu, l'épaisse canopée du Nicaragua les obligeant à descendre en rappel pour éviter tout incident. Une fois les tenues enfilées et les véhicules, pris direction du point de rendez-vous en ordre discipliné. N1 observait la jungle les entourant pendait qu'il passait sur un chemin de terre dont l'entretient n'était visiblement assuré que par la bonne volonté des locaux, en tout il savait ou se cacher ce monsieur. La bourgade était minuscule, surtout pour les standards américain, on pouvait compter le nombre de maisons après tout. Direction une route de pierre cette foi-ci qu'ils n'eurent aucun mal à rejoindre. Le trois SUV faisaient route quand Tao qui menait le convoi signala la présence de l'agent Zorra qui les observa avec un manque évident de patience. Visiblement elle n'était pas entièrement ravie d'avoir un coup de main de ses sympathiques collègues de l'Argus sur ce coup là, bon ça et Waller aimait se faire désirer. Le femme qui lui faisait face était en tout cas du genre à ne pas passer par quatre chemins, N1 la considéra un instant par dessus ses lunettes de soleil avant de tendre sa main également et de serrer la sienne avec calme.
-Agent Jones, je suis en charge de diriger vos renforts. Votre cible est du genre fuyante donc nous avons ramené monsieur Oswald.
Il désigna le type qui n'avait pas pipé mot depuis son arrivée, Tao observait les alentours avec circonspection pendant que le reste des militaires se répartissait dans le périmètre pour monter la garde.
-Le projet seek and destroy nous l'a prêté, il peu visiblement repérer un individu sur une photographie avec un kilomètres de précision. Par contre on ne nous as pas fourni cet élément au dossier, j'imagines que vous avez-ça.
Il fit signe à l'homme d'aspect maladif et au crane rasé qui s'approcha toujours sans rien dire, celui là devait pas avoir l'esprit entièrement en place visiblement. Peu importait tant qu'il remplissait son office, il laissait Zorra gérer, c'était son enquête après tout et il savait que les autres agences pouvaient se montrer assez tatillones sur ce genre de détails.
Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel
En observant un petit peu les nouveaux venus, la belle cubaine ne tarda pas à comprendre que le jeune homme aux cheveux d’ébène, à la peau pâle et aux yeux clairs était sans aucun doute le plus dégourdit du groupe. Agent Jones hein ? Pensa-t-elle en l’écoutant se présenter. Ce nom ne lui disait absolument rien, il s’agissait sans doute d’un sbire voir peut-être même d’une création d’Amanda Waller, une de celles que la dirigeante aimait garder sous le coude. La dirigeante de l’ARGUS se fichait bien de la hiérarchie, elle avait ses propres règles, ses méthodes de travail et ça, la Zorra le savait très bien. Alors dans un coin de sa tête, elle décida qu’elle allait garder un oeil sur ce garçon, qui devait très certainement posséder des capacités hors normes. Lorsqu’on lui parla de nouveau de sa cible, Carmen ne pu s’empêcher d’avoir un petit rictus… Ce type était insaisissable, il semblait être capable de repérer une aiguille dans une botte de foin, alors elle croisa les doigts pour ne pas que les SUV avec lesquels étaient arrivés ses équipiers n’aient pas attiré l’attention de Valentino Vargas, ce genre de véhicules ne passant absolument pas inaperçu dans la jungle nicaraguayenne.
« Merci, j’espère que ma cible n’a pas prit la fuite en vous voyant arriver avec vos belles voitures américaines. Mais j’ai ce qu’il faut pour permettre à mon nouvel ami Oswald de repérer Valentino Vargas… ce dernier ne doit d’ailleurs pas être très loin, d’après les rumeurs. »
Elle esquissa un petit sourire, teinté d’assurance et d’impatience. Vargas était un gros poisson et elle était impatiente de lui mettre la main dessus pour stopper ses activités clandestines et améliorer la vie de centaines, voir même de milliers de personnes. S’approchant alors de la mauvaise troupe, elle ôta son sac à dos et commença à fouiller dans ce dernier pour chercher une photographie et quelques informations. Elle tendit une photo assez floue au méta-humain en espérant qu’elle le soit suffisamment pour que son superpouvoir fasse effet. Par chance ce fut le cas et le dénommé Oswald, après quelques grimaces, leur indiqua une direction à suivre. Son doigt ne tarda pas à pointer la jungle dense, humide et inhospitalière. Evidemment. Pensa la latina, car si ce genre d’environnement était comme une seconde maison, pour elle qui y avait combattu les escadrons de la mort pour le compte des services secrets cubains pendant des années, il s’agissait également d’une cachette idéale pour un criminel international connu pour ses talents de caméléon.
Cette zone géographique était pleine de pièges, de vieilles mines, mais également de camps désaffectés, bref, un lieu parfait pour y installer son campement, lorsque l’on veut faire du trafique d’armes, de drogue et d’oeuvres d’arts en toute tranquillité. Cependant cette fois-ci Carmen avait l’intime conviction que c’était la bonne, qu’elle allait mettre la main sur son objectif. Peut-être grâce à cet Agent Jones, qu’elle prit le temps d’observer plusieurs secondes. S’agissait t-il d’un homme équilibré ou bien d’une bombe à retardement qui n’attendait que d’exploser ? Quoi qu’il en soit si ce dernier était ici c’est sans aucun doute qu’il devait avoir un don exceptionnel.
« Bon que l’on soit clair, Valentino Vargas est très certainement accompagné par une demi-douzaine de méta-humains, je ne peux pas l’affirmer clairement et je ne saurais vous dire quels sont leurs dons, mais il faudra être sur le qui vive pour lui mettre le grappin dessus et l’envoyer pourrir derrière les barreaux. Je suppose que vous n’êtes pas un jeune homme normal, non plus, n’est-ce pas ? »
Une nouvelle fois la native de la Havane esquissa un sourire malicieux, au fond elle menait également l’enquête pour la CIA et tentait de glaner des informations sur les super-agents que la Waller avaient décidé de lui mettre à disposition. Ils faisaient donc partie du projet Seek and Destroy ? Bref… la mission n’avait pas encore réellement commencé et la combattante sentait déjà qu’elle allait devoir se donner au maximum et faire avec les caractères bien particuliers de ses équipiers.
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Que la cible soit en train de faire ses valises ou pas n'avait au final aucune importance, Oswald avait de bons résultats, c'était pour ça que Waller l'avait choisi après tout, Klaus ne le connaissait pas personnellement mais il était activement utilisé par intermittence par certaines cellules de recherches, le pauvre gusse devait en tout cas mal le vivre à en juger par ses tics nerveux et autres bruits bizarres qui le faisait passer pour un individu atteint d'un sérieux syndrome de Gilles de la Tourette. Il prit la photo, floue évidement vu l'inssaisissabilité de la cible et le chien se mit à renifler pour trouver sa proie sous le sourire satisfait de Klaus qui voyait l'impatience sur le visage de l'agent de la CIA. Carmen Cienfuegos, son dossier était, selon tout logique là encore, raturé à l'extrême et comportait plus de trous que l'acte de naissance qu'ARGUS avait fabriqué pour lui. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec ces gens là après tout au vu de leur tumultueux passé, si ça se trouvait le fameux Vargas qu'ils poursuivaient était un ancien allié, contact ou agent, ce ne serait pas la première fois que la CIA se retournerait contre quelqu'un l'ayant trahi ou étant devenu encombrant. Il considéra donc avec intérêt Zora, elle semblait très pressée, ça devait avoir une certaine portée personnelle pour elle, elle devait sans doute être sur le coup depuis un bon moment. Une telle dévotion à son devoir, à son sacerdoce, était admirable, une chose qu'il pouvait respecter, au moins il n'avait pas affaire à un
Il observa la jungle avec circonspection, crapahuter en territoire à haute densité de végétation n'était pas vraiment dans ses habitudes mais il avait été entraîné à opérer en territoire forestier comme urbain, et il avait un expérience personnelle intéressante de la nature, aucun risque que Tefé soit là dedans, même si il se prenait à un peu le rêver quand il traversait une étendue de nature aussi densément boisée. Il avait aussi lut le rapport sur les restes de divers conflits officiels et officieux qui gangrenaient cette partie du monde. Ça et apparemment moult cachettes, un véritable paradis pour un fugitif un peu débrouillard, ou avec des gros moyens, l'épaisse canopée rendait impossible l'imagerie satellite ou thermique, les feuilles étant chauffée par le soleil local, les hélicos ne pouvaient pénétrer les lieux et un parachutiste s'accrocheraient dans les épais branchages. Compliqué de monter une opération coup de poing dans de telles conditions sans préparatifs visibles, un criminel comme Vargas n'avait pas besoin de tenir sa position ou de défendre un territoire face à un assaut armé, il faudrait lui couper tout chemin de retraite, l'encercler, si ils voulaient le capturer. A part lui et Tao qui venaient d'Apache Cry, les autres agents qui inspectaient leurs fusils d'assaut étaient issus d'autres services qu'il ne connaissait pas et d'escouades tactiques spéciales, des équivalents NAVY SEAL en somme. Tao n'était pas à sous-estimer avec sa maîtrise du chi et Oswald prenait déjà la carte pour indiquer l'endroit précis ou il avait senti leur cible.
C'est là que Carmen lâcha la bombe, visiblement Vargas était bien entouré, N1 émit un petit sifflement admiratif et détailla l'agent qui lui faisait face par dessus ses lunettes de soleil avec malice. Elle cachait bien son jeu et en avait gardé sous la pédale, des métahumains donc? Voilà qui intéresserait Waller.
-Vous avez bien fait d’appeler ARGUS dans ce cas, les commandos qui m'accompagnent et l'agent Hua qui m'accompagne avons l'habitude de traîter ce genre de menaces, si on en trouve un, baissez la tête et laissez nous le neutraliser.
Protocole standard, trouver le pouvoir de l'ennemi et le contourner, la spécialité maison, il commença à avancer vers les buissons au bord de la route en regardant le point que lui avait indiqué Oswald, 15 kilomètres de jungle, rien que ça, aucune route directe pour les approcher, les SUV étaient inutiles, il se tourna vers Zora avec un sourire ironique.
-J'espère que vous avez mis vos plus belles chaussures.
Non pas qu'il remettait en doute sa préparation à la mission, juste de quoi entamer cette mission et cette marche sur de bonnes bases, services différents ne voulait pas dire qu'ils devaient se tirer dans les pattes... pour le moment. Il prit enfin le temps de lui répondre en restant à son niveau pendant que les commandos partaient en éclaireurs et que Tao coordonnait leur avancée.
-Je suis en effet un méta-humain, j'espère que cela ne vous dérange pas.
Les réactions pouvaient être très vives envers ses congénères, même si tous ne sortaient pas d'un programme gouvernemental. Il préférait briser la glace tout de suite.
-Je vous rassure, rien de dangereux pour vous tant que la situation reste sous contrôle, l'agent Hua maîtrise le chi, les autres ont justes des fusils.
L'ironie de tout ça était bien évidement que la partie la plus dangereuse de son arsenal était technologique.
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