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 l'adieu aux armes (barbara)

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MessageSujet: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 5 Juil - 18:50


l'adieu aux armes


Garé en bas de son immeuble, Nate restait assis au volant de sa voiture, moteur coupé et feux éteints, alors que la vie nocturne de Star City battait son plein. Passants insouciants qui reprenaient goût à la vie, quelques deux mois après que le monde ne se soit remis en marche, et qui remontaient et descendaient la rue sans soupçonner un seul instant que, cachés à leurs yeux détournés, un homme d’acier tentait de se préparer à l’une des conversations les plus difficiles de sa vie. Nate n’était pas étranger au deuil ni aux mauvaises nouvelles, mais cette fois, il y avait quelque chose de différent. Evidemment qu’il y avait quelque chose de différent. Relevant les yeux à travers sa vitre, il constata que les lumières aux fenêtres de son appartement, quelques étages plus haut, étaient allumées. Barbara était là. Et le décompte avant qu’il ne doive bouleverser son monde venait de commencer. Nate soupira en se laissant aller contre le dossier de son siège, qui couina sous son poids. Jamais, jamais de la vie n’aurait-il imaginé, en lui expliquant devoir s’absenter quelques jours pour la Ligue, revenir avec en poche un véritable séisme qui n’attendait que son heure pour déchaîner sa puissance destructrice. Un mois et demi. Un mois et demi de tranquillité, c’était ce à quoi ils avaient eu droit. Mais évidemment, ils savaient dans quoi ils s’engageaient, avec les vies qu’ils vivaient, l’un et l’autre. Il avait juste espéré, égoïstement, que leur répit durerait un peu plus longtemps, avant que la lutte, les guerres, les pertes ne reprennent. Ces derniers mois, Nate avait perdu son grand-père et un ami. Cette fois, c’était Barbara qui perdait un mentor. Et c’était à lui, le témoin, le type qui n’avait pas réussi à intervenir à temps, de lui annoncer la nouvelle.

Prenant une grande inspiration, Nate finit par sortir de sa voiture, la verrouilla derrière lui, et entra dans le hall de son immeuble, la tête encore ravagée par l’image obsédante de Batman s’effondrant sous ses yeux. C’était irréel, c’était surréaliste, et pourtant. Il y avait longtemps qu’il avait appris à rapidement, très rapidement dépasser le stade du déni. Et maintenant qu’il avait informé la Ligue de Justice, qu’il avait échangé rapidement avec Diana et confirmé qu’elle s’occuperait de sa famille, il ne lui restait plus que la partie la plus difficile. Un discours qu’il avait bien tenté de répéter sur le chemin du retour, mais rien de ce qu’il avait pu préparer mentalement ne l’avait convaincu, alors il avait abandonné. Rien de ce qu’il pourrait dire, ni aucune manière de le dire, n’amortirait complètement le choc. Ou ne l’amortirait tout court. C’était bien ça le problème avec les morts inattendues et brutales. La nouvelle l’était tout autant que la mort elle-même. Arrivé devant la porte de son appartement, Nate sentait son cœur, très lourd, battre douloureusement dans sa poitrine. Qu’est-ce qu’il aurait aimé lui rapporter les nouvelles d’un succès, plutôt que les nouvelles d’un deuil. Lui confirmer qu’il y avait de l’espoir pour la planète, plutôt que de lui briser le cœur. Une nouvelle inspiration ; et Nate sortit ses clés, les fit jouer dans la serrure, et passa la porte de son appartement. « Babs ? C’est moi. » lança-t-il, en essayant de se convaincre qu’elle était sûrement absorbée dans quelque chose et n’entendrait pas tout de suite le ton de sa voix. C’est qu’elle était perspicace, Barbara, quelles que soient ses difficultés avec les autres – lui n’avait jamais rien pu lui cacher, et ça ne tenait pas qu’à ses talents de pirate informatique ou de détective.

Et bingo, elle est sur son ordi, sa rouquine préférée, son attention toute entière plongée dans ce qui ressemblait à l’écriture d’un programme informatique – enfin, toute entière, il était sûr que s’il avait été un cambrioleur elle l’aurait repéré avant même qu’il ne pose un orteil dans le corridor, donc le concept était relatif. Mais elle savait que c’était lui, donc il ne se formalisa pas le moins du monde, se contentant de s’approcher derrière elle pour poser ses mains sur ses épaules et presser un baiser dans ses cheveux roux, sur lesquels il s’attarda un peu plus que de coutume, pour s’imprégner de l’odeur de son shampoing. « Hey, Ada Lovelace. Je suis rentré. » souffla-t-il. Que c’était difficile, de sentir les secondes s’égrener. Le compte à rebours touchait à sa fin, il le savait. Maintenant, il n’avait plus qu’à trouver comment amener le sujet, le plus délicatement possible. Sauf qu’il n’y avait pas vraiment de façon de faire ça, si ? « Black Canary a eu un problème au tout début de l’expédition du groupe dans le multivers. J’ai dû la remplacer au pied levé au lieu de me contenter de surveiller depuis la salle de contrôle comme c’était prévu. Elle va bien. » Elle, au moins, allait bien. Que Babs n’aille pas croire qu’elle avait perdu une meilleure amie, en plus de ce qu’il s’apprêtait à lui annoncer. « Mais le reste du voyage ne s’est pas bien passé. On a eu des problèmes. De gros problèmes. » Est-ce qu’elle pouvait déjà l’entendre dans sa voix, l’admission de la défaite et de la tragédie ? Ou lire dans ses yeux la fatigue et la tristesse du deuil de trop ? Mais qu’importait lui – d’ici peu, c’était elle, qui allait devoir endurer ce que, par-dessus tout, il aurait voulu lui épargner. « Tu veux bien laisser ton programme ? Il faut qu’on parle. C’est important. » demanda-t-il, aussi doucement que possible. Le mécanisme était lancé, les engrenages était en marche. Maintenant, il n’y avait plus de retour en arrière possible.

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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyJeu 9 Juil - 22:21

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

Depuis qu'elle était levée, Barbara n'avait pas arrêté. Tout d'abord, elle avait passé plus d'une heure au téléphone avec Stephanie à tenter de résoudre une affaire à distance dont elle ne connaissait ni les tenants ni les aboutissants. Par chance, même loin de son costume, Barbara n'avait besoin que d'une connexion internet potable pour faire des miracles. Une fois cette conversation ci terminée, la jeune femme avait profité d'avoir son téléphone en main pour envoyer quelques messages rapides à sa famille – une tâche à présent facilitée par le retour du réseau à la normale, ou du moins presque à la normale. Son père tout d'abord pour le rassurer sur le fait qu'elle était belle et bien vivante et que Nate ne pouvait le remplacer dans son cœur. C'était ensuite à ce dernier qu'elle avait envoyé un sms pour s'assurer que tout allait bien de son côté. Probablement occupé ailleurs, il n'avait pu y répondre.

Habitué à cette vie, la rouquine ne s'était pas formalisée de l'absence de réponse. A la place, elle était allée prendre sa douche et effectuer toutes les ablutions nécessaires du matin. Rafraîchie et prête, elle avait avalé un café trop chaud et était partie en quête du supermarché le plus proche pour remplir les étagères bien vite du frigo de son amoureux. Un état de fait qui était bien entendu plus de sa faute que de celui du professeur qui lorsqu'il y était là était absent une bonne partie de la journée. Barbara, elle, en revanche, devait bien se nourrir. L'ennui, qui plus était, lui donnait souvent l'envie de grignoter. Bien sur, la jeune femme tentait de se contrôler. La tentation était cependant parfois trop forte et incapable de résister elle allait piocher dans les réserves en chocolat de l'appartement. Par chance, la justicière n'avait pas abandonné sa routine sportive poussée.  Au sport, elle s'y mit d'ailleurs lorsqu'elle en eut fini avec les courses. A la va vite, elle enfila un legging, un débardeur et ses chaussures de running. Son téléphone glissé dans son brassard, elle lança la première compilation qui lui passa sous les doigts et sécurisa le tout avant de quitter l'appartement.

Ce ne fut qu'une heure et demi plus tard, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine sous l'effet de l'effort, et la peau luisante d'eau, que la jeune femme retourna à l'appartement de Nate. Elle débattit un instant sur l'opportunité de reprendre une douche et ainsi gâcher une des ressources naturelles les plus précieuses. Son débardeur collé à son buste décida pour elle. A nouveau propre, elle s'installa un instant dans le canapé pour reposer ses jambes fatiguées. Bien vite cependant, elle laissa ses pieds la guider jusqu'à son ordinateur portable, posé innocemment et en évidence sur la table à manger. Sans surprise, elle se perdit dans ses lignes de codes pendant des heures et fut surprise de constater que la journée était déjà bien entamée – voir finie – lorsqu'elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir dans son dos. La voix de Nate s’élevant juste après la rassura et la gothamite resta le regard collé à sa tâche. Un son remonta le long de sa gorge lorsque Nate déposa un baiser sur le haut de son crâne roux. Si elle fut surprise de le voir s'y attarder, elle ne fit aucune remarque. Depuis un mois et demi, ils vivaient l'un avec l'autre, en contact permanent. Ces quelques jours sans l'autre étaient les premières depuis qu'elle avait décidé de venir s'installer chez lui pour un temps. Elle même devait bien avouer que se réveiller sans ses bras autour de sa taille lui avait fait quelque chose de drôle. La jeune femme savait qu'elle s'était bien trop vite habituée à sa présence. Une présence qui ne manquerait pas de lui manquer lorsqu'elle finirait pas devoir retourner chez elle. Après tout, elle savait depuis le début que cette situation ne pouvait être permanente. Elle avait toute une vie qui l'attendait à plusieurs centaines de kilomètres de là. Elle avouait cependant volontiers qu'elle n'était pas si pressée de rentrer. « Hey, Ada Lovelace. Je suis rentré ». «  J'ai cru comprendre oui » souffla t-elle, une once de malice perceptible au fond de sa voix. « Black Canary a eu un problème(...). Elle va bien ».  Avec une soupir de soulagement, la jeune femme accueillit la nouvelle, notant dans un coin de sa tête d'appeler Dinah pour prendre elle-même de ses nouvelles. La jolie blonde ne manquait pas de lui donner plus de détails, en plus de son ressenti. Après tout, depuis le temps, Barbara avait vu Dinah dans tous ses états et dans ses pires moments. Bien sur, l'inverse était aussi vrai.

« Mais le reste du voyage ne s’est pas bien passé. On a eu des problèmes. De gros problèmes » annonça t-il. Face à cette déclaration, Barbara suspendit ses gestes, ses doigts voletant à quelques millimètres des touches de son clavier. « Tu veux bien laisser ton programme ? Il faut qu’on parle. C’est important ». Obtempérant, elle lâcha son dernier projet et se leva de sa chaise pour lui faire face. A la vue de son air fatigué et dépité, Barbara fronça les sourcils soucieuse. De ses eux verts, elle le détailla, cherchant les réponses à ses questions dans les plis et les courbes de son visage. Sur le coup, Nate paraissait avoir âgé de dix ans. « Qu'est ce qui se passe ? » demanda t-elle. Sa posture, malgré elle, s'ajusta. Dos grandi, épaules rejetées vers l'arrière, le visage dur et les yeux presque froids, elle attendait la sentence. «  Qui est mort ? » questionna t-elle avec un détachement certain, adopté après de trop longues années de deuil. Parce que sa vie parfois n'était qu'une longue liste de funérailles.
Pando
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 12 Juil - 22:28


l'adieu aux armes


Ca n’était déjà pas facile d’annoncer une mort à quelqu’un, alors l’annoncer à quelqu’un à qui l’on tient autant que lui tenait à Barbara ? Honnêtement, il aurait presque préféré que Diana le fasse elle-même, comme elle avait promis de l’annoncer aux Robins. Presque. Parce qu’il s’en serait aussi voulu à mort de ne pas être celui à lui amener la nouvelle, et le premier à pouvoir la soutenir, de quelque manière qui soit, une fois que la sentence serait tombé. De ne pas être celui qui prendrait ses responsabilités, après avoir été témoin des derniers instants de Batman. A vrai dire, Nate ne savait pas vraiment ce qui était le pire de son côté de la barrière à elle : l’entendre de sa bouche à lui, ou l’entendre d’une bouche plus neutre, tout en sachant qu’il avait assisté à la tragédie ? Il n’en savait rien, et de toute façon, il était trop tard pour se poser la question, ou penser à la poser à quelqu’un d’autre. Tout ce qu’il savait, en cet instant, c’était que peu importait la façon dont il lui annonçait la nouvelle, elle serait blessée, en deuil, qu’il marquerait ainsi la fin de leurs quelques semaines de paix et de félicité pour lui rappeler à quel point le monde, et les vies qu’ils avaient choisies, étaient impitoyables. Quelle ironie. Elle était venue jusqu’à Star City, laissant sa vie derrière elle entre parenthèses, pour le soutenir à travers le deuil de son grand-père ; et voilà que maintenant, c’était lui qui retournait la table, et s’apprêtait à lui annoncer la mort de son mentor. Mais il fallait bien le faire. Il fallait bien qu’elle le sache, alors il était temps de lui dire. Temps de laisser les choses reprendre leur cours, et interdire à un secret ou un non-dit d’aggraver encore les choses. Ca, Nate le savait d’expérience, ce serait pire que tout.

Oh oui, elle le voyait, qu’il avait une mauvaise nouvelle à lui annoncer – elle était observatrice, et lui, assez piètre comédien, une fois qu’il avait atteint ce niveau de lassitude. Cette lueur dans ses yeux verts, qui passa comme un éclair, avant qu’il ne voie son regard se durcir, son dos et ses épaules se raidir, comme un vaillant soldat se préparant à l’impact, déjà bien trop habituée à recevoir ces nouvelles susceptibles de faire exploser son propre monde. Elle était courageuse, Barbara, elle était solide, elle était forte, et elle était beaucoup trop lucide. Elle avait déjà compris ce qu’il n’avait pour le moment avoué qu’à demi-mot. Qui est mort. Le genre de phrase qu’on balance pour rire, pour dédramatiser. Elle, elle le disait avec tout le sérieux du monde. Et au vu de la situation, tant mieux. Sans vraiment savoir si c’était la bonne chose à faire, Nate prit une de ses mains dans la sienne. Impossible de savoir comment quiconque allait réagir, à ce genre d’annonce. Quoiqu’il arrive, quoiqu’elle dise, quoiqu’elle fasse – il savait que ça n’aurait rien de personnel. Enfin, il l’espérait. Alors, plutôt que de la faire attendre plus longtemps avec un suspense qui aurait été l’équivalent d’un terrible manque de respect, il prit une inspiration, et lâcha la bombe. « Batman. » Voix basse et grave, et pourtant, il avait l’impression que son aveu avait pris la place dans toute la pièce. « C’est Batman. » Le chevalier noir. Leader de la Ligue de Justice. Protecteur de Gotham. Ami, père, mentor, selon à qui l’on demandait. Ca faisait mal encore de le dire. Jusque-là, il ne l’avait annoncé qu’à la Ligue, par messagerie interposée. Le dire à voix haute, et à Barbara, en plus ? C’était une toute autre réalité qui le frappait en plein visage.

Et pendant un instant, un bref instant, Nate vit dans son regard qu’elle ne le croyait pas. Et honnêtement, Nate ne pouvait pas la blâmer. Il y avait toujours ce moment de déni, au premier abord – enfin, il imaginait, parce que lui, finalement, à chaque fois qu’il avait perdu quelqu’un, il avait été témoin direct, alors la phase de déni profond avait vite été surmontée. Mais non seulement ça, il avait aussi entendu parler de la propension de Batman à… disparaître, pour mieux revenir plus tard, malgré la colère – justifiée – de ses collaborateurs et proches. Et si seulement il s’agissait de ça. Si seulement ça n’était qu’une énième cascade trop osée. « Je l’ai vu, Babs. » souffla-t-il, sans lâcher son regard. « Sur Terre-5. Une Terre ravagée par Darkseid. Tout ce qu’il restait d‘humanité était dans la Tour de Garde, ou ce qu’il en restait. Notre arrivée a dû alerter les paradémons restants. On a à peine eu le temps de rencontrer les survivants qu’ils étaient sur nous. » Alors qu’il lui racontait la scène, il avait l’impression de la revivre ; et de revoir, exactement devant ses yeux, la chauve-souris tomber sous les assauts de ces monstres. « Ils étaient trop nombreux pour nous. L’un d’entre eux a réussi à l’atteindre par derrière. J’ai… j’ai pas pu l’atteindre à temps. » Trop lourd, trop lent, pour clore la distance et encaisser le choc à sa place, ou le tirer hors de danger. Si Barry avait été là à sa place, est-ce que les choses auraient été différentes ? Peut-être. Ils ne le sauraient jamais, désormais. Une infinie tristesse peinte sur le visage, Nate laissa quelques secondes s’écouler, avant d’ajouter, l’air bloqué dans sa poitrine : « Je suis désolé, Babs. Vraiment désolé. » Pour n’avoir pas pu lui ramener son mentor. Pour avoir été celui qui devait lui apprendre la terrible nouvelle.

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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyLun 10 Aoû - 21:24

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

Les mots tombèrent comme une sentence. Et pourtant le couperet sembla la louper totalement dans sa chute mortelle et dévastatrice. Après l'annonce, le silence. Un silence qui fut finalement coupé par un hoquet. Un son presque moqueur, à la limite du rire qui se faufila le long de la gorge de la jeune femme pour trouver sa liberté. Les yeux clairs, parfaitement libre de toutes émotions de tristesse, Babs haussa un sourcil. Pourtant, Nate ne semblait pas rire. Bien loin de là même. Alors, elle l'étudia. Elle détailla les traits sévères de son visage, la courbe malheureuse de sa lèvre inférieure et la perte d'éclat dans ses yeux autrement si vivants. Il croyait ce qu'il disait. Pour lui, il n'y avait aucun doute. Il disait la vérité. Ou du moins, il disait sa vérité. Barbara cependant en avait vu d'autres. Bien d'autres. Si elle devait compter, elle n'aurait pas assez de ses deux mains pour compter les morts de son mentor. Un vrai Jésus des temps modernes. Un prophète à lui seul. De nombreuses fois, elle l'avait pleuré. De nombreuses fois, elle avait cru à sa fin. Et dès qu'elle s'était faite une raison, qu'elle avait avalé sa mort, Bruce Wayne était revenu comme une fleur. L'homme aux milles vies. Comme un chat, il semblait toujours retomber sur ses pattes, plus encore lorsqu'on le donnait perdant. Plus encore lorsqu'il était perdu. Un fait qui ne pouvait qu'expliquer son amour pour les femme félines, et l'une d'elle en particulier.

« Je l’ai vu, Babs » rajouta t-il , dans l'espoir certain de lui faire comprendre toute la gravité de la situation. Mais là encore, les mots ne trouèrent qu'un très faible écho en elle. Elle aussi l'avait vu. Plus d'une fois. Cela ne voulait rien dire. Face à son regard suppliant, elle commença cependant à reconsidérer sa position. Un faible doute. Silencieuse, elle l'écouta lui conter le récit de leur mésaventure. Une terre ravagée, Darkseid, des Paradémons, un scénario qui n'avait cesse de se répéter. Tout dans ses paroles la ramenait à un événement connu. A quelque chose qu'elle avait elle-même vécu d'une façon ou d'une autre. Lorsqu'il eut finit, il s'excusa,  à court de mots et ses émotions si proches de son épiderme qu'il peinait à les contenir. A nouveau, le silence s'installa entre eux. Main dans la sienne, elle le fixa. Ses yeux d'un bleu soudainement froid se perdant dans les ridules sous ses yeux. A cet instant, face à son regard dur, Nate semblait avoir vieilli de plusieurs années. Parfois, comme à ce moment, Babs ne pouvait s'empêcher de se demander si l'homme était vraiment fait pour cette vie. Elle savait qu'il n'avait pas choisi d'en faire parti. Pas réellement. Pas comme elle. Cette vie l'avait trouvé plus que l'inverse. Babs, elle , l'avait poursuivi sans relâche avec l'âme d'une guerrière. Nate lui paraissait souvent bien trop pur pour une telle existence.

«  Tu as checker son pouls ? » se trouva t-elle à demander, professionnelle jusqu'au bout des ongles, et ne voulant laisser aucune porte ouverte à une possible interprétation. Cependant, cela ne changeait pas grand chose. Quoiqu'il en était, la jeune femme ne pouvait pas rester là. Elle devait rentrer. Mort ou pas, la nouvelle ne tarderait pas à arriver aux oreilles des autres membres de sa famille. Et elle se devait d'être là. Lorsque Nate lui raconta l'état du corps de son mentor, non sans une grimace, Barbara commença à perdre espoir. Ou à réaliser que cette fois-ci peut être... peu t être que c'était vraiment la fin. Peu à peu ses fondations commencèrent à s'ébranler. Et elle savait alors que ce n'était plus qu'une question de temps avant que la structure entière ne se fissure et tombe, comme un château de cartes balayé par un vent violent. Décidée à tenir, elle lui demanda si au moins il avait réussi à ramener son corps – ne mettant pas de côté le fait qu'elle serait prête à l'analyser elle-même pour déceler la supercherie si supercherie il y avait. Lorsque la réponse fut négative, elle recentra son regard sur autre chose. Instinctivement, ses yeux se posèrent sur la silhouette roulée en boule de son chat. «  Je vais préparer mes affaires » souffla t-elle finalement avec finalité.  

Aussitôt dit, aussitôt fait. En deux trois mouvements, sa valise fut faite, son chat enfermé dans sa cage et un vol fut réservé depuis son téléphone portable. Heureusement que le réseau était revenu depuis quelques temps déjà. Sinon l'opération aurait été plus que compliqué. «  Je t'appelle plus tard » déclara t-elle à son intention, le visage toujours fermé, et sans préciser ce que plus tard pouvait bien vouloir dire. Sans un mot de plus, et sans laisser à Nate le temps de lui proposer une aide dont elle ne voulait pas à ce moment précis, elle laissa la porte de l'appartement se refermer dans son dos.
Pando
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyLun 17 Aoû - 0:26


l'adieu aux armes


Prendre l’avion, quand on se faisait appeler Citizen Steel et qu’on pesait 171kg d’acier organique, c’était… toute une entreprise, que Nate, avec les années, avait rapidement appris à détester, puis à accepter avec une résignation fataliste. D’une part parce qu’avec son poids, il devait toujours déployer des trésors d’ingéniosité pour ne pas compromettre l’intégrité de l’appareil, d’autre part parce que passer les portiques de sécurité étaient systématiquement un parcours du combattant. Et en même temps, il plaignait les malheureux agents de sécurité qui devaient le passer au crible sans comprendre pourquoi ce type-là faisait biper les portiques comme s’il se baladait avec six bombes cachées sur lui. Prendre l’avion, pour Nate Heywood, ressemblait aujourd’hui à une véritable punition. Mais en ce jour précis, alors qu’il attendait près de la porte d’embarquement pour Gotham, le sacrifice lui semblait en valoir largement la peine. Plus que quelques minutes avant l’ouverture de l’embarquement pour son vol ; Nate baissa les yeux sur son téléphone, envoya un dernier message à Nicole qui lui assurait qu’ils étaient bien arrivés chez leurs grands cousins et que tout allait bien, puis il passa en revue les derniers messages qu’il avait envoyés à Barbara. Tous restés sans réponse. De même que ses appels. Un mois. Un mois que, malgré lui, Nate avait été obligé de lui annoncer la terrible nouvelle. Un mois, aussi, qu’elle était partie en catastrophe retrouver sa famille à Gotham, sans un au-revoir, sans un regard en arrière, et sans le moindre signe de vie, depuis. Les premiers jours, il l’avait accepté, ne sachant que trop bien la distance dont on pouvait avoir besoin pendant un deuil – sans compter que le reste de la batfamily avait sans doute besoin d’elle aussi. Les premières semaines, il avait commencé à s’inquiéter de cette absence assourdissante de réponse. Et enfin, il avait pris sa décision. C’était l’été, il n’avait aucun cours à donner, et ses propres recherches pouvaient attendre quelques temps ; alors, il s’était assuré qu’il n’aurait pas de petit cousin à prendre en charge pendant son absence, qu’ils étaient tous chez les quelques oncles et tantes encore en vie du clan Heywood, et avait réservé le premier avion pour Gotham. Sans savoir s’il reviendrait dans deux mois, ou dans deux jours parce que Barbara n’aurait pas envie d’avoir sa trogne dans les parages en ce moment. Tant pis. Le risque valait la peine d’être pris, après ce long silence qui l’inquiétait sérieusement.

Nate auraient menti s’il avait nié avoir le cœur qui tambourinait dans la poitrine alors que, sac de sport sur le dos, il avançait dans les rues du vieux Gotham, se fondant dans la masse grise et informe des passants qui avaient tous, sans exception, l’air de gens dont la ville avait vampirisé toute l’énergie. Comment Barbara, ou Floyd, ou qui que ce soit pouvait supporter de vivre ici, il avait toujours eu du mal à le comprendre – et en même temps, il lui arrivait, au détour d’une ruelle, ou d’un incident, de se laisser prendre au piège lui-même. Gotham frappait l’imagination, véritable cauchemar halluciné, et de l’imagination, Nate Heywood en avait à revendre. Il lui était même venu à l’idée de s’intéresser de plus près à l’histoire de la ville pour ses propres recherches. Mais là, tout de suite, elles étaient bien loin de ses considérations, ses recherches, et disparurent tout à fait de son esprit dès l’instant où la Tour de l’Horloge entra dans son champ de vision. Allez, respire, Heywood. Deux voitures du GCPD remontèrent la rue, sirènes hurlantes, et il les suivit du regard en attendant que le feu ne passe au vert. Barbara serait-elle seulement là, ou serait-elle quelque part en intervention ? Ses yeux gris se levèrent à nouveau vers l’imposante horloge qui ornait le monument historique – et la planque de Babs. Il était arrivé aussi loin. Il n’y avait plus qu’un moyen de le savoir.

Habitué désormais à se faire discret aux alentours de la Tour de l’Horloge, Nate attendit patiemment avant d’approcher la discrète porte renfoncée dans une petite allée dérobée qui permettait aux invités de Barbara de s’annoncer avant de se voir autoriser – ou non – l’entrée. Certain de n’avoir pas été suivi ni remarqué, puisqu’il avait été formé à ce petit exercice par la meilleure et appliquait toutes ses consignes à la lettre, il se mit à hauteur de l’interphone et pressa le bouton. Et maintenant commençait l’attente pleine de suspense. Là ou pas là. Voudrait le voir ou ne voudrait pas le voir, lui qui lui avait annoncé la mort de son mentor. Bien conscient d’être observé par au minimum une dizaine de caméras et autres senseurs, Nate ne chercha pas à les localiser, ni à annoncer autrement sa venue. Si elle était là, elle savait que c’était lui, son visiteur surprise. Si son ordinateur ne l’avait pas, d’une façon ou d’une autre, informé de son arrivée à Gotham avant même qu’il ne quitte l’aéroport, bien sûr. Un soupir de soulagement passa ses lèvres lorsqu’un grésillement dans l’interphone l’informa qu’il y avait bien quelqu’un de présent de l’autre côté. Quelqu’un de présent, et quelqu’un qui voulait bien lui adresser la parole. « Hey. C’est moi. » souffla-t-il dans l’appareil. Soit il parlait à Barbara, soit il parlait à l’un des autres Robins – ou peut-être même à Alfred, donc, il s’abstint de sauter aux conclusions et de trop en dire avant d’être face à Barbara elle-même. « Désolé d’apparaître par surprise, mais je commençais à m’inquiéter. Je peux entrer ? » demanda-t-il en espérant vraiment, vraiment très fort qu’il s’agisse bien de Barbara de l’autre côté de l’interphone. Parce qu’au fond, malgré toute la sympathie qu’il leur portait, surtout en ce moment, ce n’était pas vraiment à un Robin, ou à Alfred, qu’il avait envie de parler. C’était Babs, qui lui avait manqué. Babs, dont il s’inquiétait depuis plusieurs semaines. Babs, qu’il voulait voir de ses propres yeux, et prendre dans ses bras pour s’assurer que malgré la bombe qui avait fait voler son monde en éclats, elle allait à peu près bien.

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Barbara Gordon


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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
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x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyMar 18 Aoû - 0:31

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

Tasse de café fumante à la main – probablement la quinzième de la journée à ce point là - , Barbara s'était postée près de la grosse horloge qui mangeait une partie de ses murs. Ses yeux émeraudes fatigués suivaient, presque malgré eux, le ruissellement des gouttes sur la vitre qui la séparait de l'extérieur. Une heure que la nature se déchaînait,  produisant un poc-poc incessant contre le verre. Un bruit qui avait fini de faire voler un éclat sa très fragile concentration. Des jours que la jeune femme se tuait à la tâche. Aujourd'hui, il lui semblait avoir atteint son point de non retour. Même le café à ce stade là ne lui était plus d'aucun secours. Pourtant, malgré l'épuisement et ses muscles lourds, la justicière ne pouvait trouver le sommeil. Son cerveau continuait de fonctionner, toujours en ébullition. Et si d'habitude elle arrivait à gérer cette partie de sa personnalité, depuis la mort de Bruce elle avait bien du mal à faire la part des choses. Il n'y avait tout simplement pas assez d'heures dans une journée pour qu'elle puisse dormir sereinement, l'esprit tranquille et avec l'impression d'avoir effectué un bon boulot. La ville ne dormait jamais après tout. Et la jeune femme avec elle.

Tout à coup, elle comprenait un peu mieux les travers de feu son mentor. Et dire qu'elle s'était juré – et l'avait promis à ses autres compagnons – de ne pas avoir totalement comme lui. Au moins, n'amenait-elle personne dans ses insomnies. Elle supposait que c'était déjà ça. Néanmoins, la jeune femme ne doutait pas que cela finirait par lui passer. A un moment ou un autre. Même son perfectionnisme avait des limites. Surtout, au fond, elle ne comptait pas finir comme Bruce Wayne. Même si elle semblait s'y destiner. Elle n'était pas là et elle ne le serait de toute façon jamais. Il lui fallait juste retrouver son équilibre. Quelque chose qui passait peut être premièrement par réponses aux très – trop – nombreux messages encore non lus sur son téléphone portable. Des textos de ses amis, de son père. Et surtout de Nate. Nate qu'elle avait ghosté pendant de jours avec pour une seule excuse un emploi du temps surchargé. Autant dire qu'il ne le méritait pas et qu'elle faisait une bien piètre compagne. Une constatation qui lui apporta un sourire amère. Pour autant, elle ne fit pas un geste pour y remédier. Trop lasse et trop fatiguée pour espérer donner des explications convenables. Alors, elle abandonna son mobile sur un coin de table et s'enfonça dans son canapé, télécommande en main pour regarder la première bêtise venue.

Son dévolu fut jeté sur Love Island et les genoux ramenés contre sa poitrine et sa tasse toujours en main, Barbara s'abandonna à la télé réalité pendant des heures, loupant le retour du soleil et sa déclinaison certaine vers l'horizon. Elle ne releva la tête que lorsque les capteurs de proximité de la Tour l'alertèrent d'une présence à l'extérieur. Sourcils froncés, elle soupira et se dirigea machinalement vers ses écrans. D'une pression du pouce, elle agrandit les images appropriés. Barbara ne put cacher sa surprise lorsque l'homme qui venait de sonner chez elle releva le visage – bien qu'elle en avait déjà reconnu la silhouette. « Hey. C’est moi. Désolé d’apparaître par surprise, mais je commençais à m’inquiéter. Je peux entrer ? ». La rouquine fut bien tentée de rire, consciente qu'elle ne le méritait pas – et surtout pas en ce moment. Elle devait vraiment avoir fait quelque chose de bien dans sa vie pour qu'une âme aussi pure fasse autant d'efforts pour sa si petite personne. Après tout, à sa place, elle n'en aurait probablement pas fait autant. Bien sur, elle s'était rendu chez lui et y était restée pendant deux mois. Et bien sur, qu'il y avait des similitudes entre leurs situations. La similarité s'arrêtait cependant là. Nate, lui, n'avait jamais engagé un silence radio.

Sans rien répondre, elle déverrouilla la porte d'entrée et le laissa venir jusqu'à elle. Un coup d’œil autour d'elle lui apprit qu'elle avait au moins réussi à garder l'endroit à peu près propre. Une affaire rendue possible par l'absence de son chat, qu'elle avait laissé dans sa hâte à Star City dans l'appartement de Nate. Et vu qu'il était ici, elle ne put que se demander qui allait bien pouvoir donner à manger à son animal de compagnie. Damian aurait assurément sa peau si il apprenait que l'animal était livré à lui-même.l'adolescent ne plaisantait pas avec la cruauté animale, même si elle était inconsciente.

Lorsque les portes de l'ascenseur le menant directement au loft s'ouvrirent, elle l'attendait sagement, seulement vêtue de son tee-shirt oversize Star Wars vert pomme et des chaussettes montantes noires, symbole même du je m'enfoutisme qui l'avait atteint. Après quelques secondes de silence et avant qu'il n'ait le temps de s'exprimer elle combla la distance qui la séparait de lui. Ses mains trouvèrent les angles masculins de son visage et ses lèvres s'emparèrent des siennes, avides, à la recherche de cet oxygène dont elle avait été inconsciemment privé. Oui, elle ne le méritait pas.... mais elle était juste assez égoïste pour vouloir en profiter.
Pando
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyMer 26 Aoû - 20:11


l'adieu aux armes


Le soulagement de ne pas se prendre de porte en plein nez aurait suffi à le faire rire nerveusement, si la situation n’avait pas été aussi grave. A la place, Nate Heywood se contenta de soupirer, un poids en moins sur ses épaules qui pouvaient pourtant en soutenir plus que la plupart des gens sur cette drôle de planète. Soulagé de constater qu’elle ne l’ignorait pas, soulagé de voir la porte d’entrer s’ouvrir pour lui céder le passage. C’était donc bien qu’elle voulait lui parler, se dit-il en avançant jusqu’à l’ascenseur, avant d’appuyer sur le bouton et attendre de décoller vers le loft. Et évidemment, son cerveau toujours un peu trop agité se remit à fabriquer une dizaine de scénarios moins réjouissants. Elle n’avait jamais répondu à ses appels ni ses messages, après tout –peut-être ne le laissait-elle monter que pour mieux lui dire elle-même de rentrer à Star City et de la laisser tranquille. Aussitôt, Nate chassa cette hypothèse de son esprit. Barbara pouvait être dure, à sa façon, mais jamais de la vie elle ne ferait quelque chose comme ça, pas vrai ? Ca n’était pas comme ça qu’ils fonctionnaient, tous les deux, ça n’était pas comme ça que fonctionnaient les couples, ou du moins, pour autant qu’il s’en souvienne, parce qu’avant Barbara il avait passé près de douze ans à cultiver un célibat tétanisé, alors autant dire qu’il était un peu rouillé, le garçon. Mais il était venu jusque-là parce qu’il avait confiance en Babs – parce qu’il avait confiance en eux. A situation extraordinaire, mesures extraordinaires, et si son quotidien la laissait tellement paralysée qu’elle n’arrivait même pas à saisir le téléphone pour lui envoyer quelques mots par messagerie, alors qu’à cela ne tienne, c’était lui, qui n’était pas paralysé, qui ferait le chemin jusqu’à elle. Parce que c’était normal. Enfin, à lui, ça lui paraissait normal, quoi. Plus qu’à espérer que ça paraisse normal à Babs aussi, parce que dans sa précipitation, il avait un peu oublié de réserver une chambre d’hôtel.

Et sitôt qu’il posa les yeux sur elle, il comprit qu’il avait sans doute eu raison. Qu’il n’y avait pas vraiment eu grand-chose de personnel dans ce ghosting sauvage, et que la seule chose à blâmer dans ce silence radio était le poids d’un quotidien devenu trop lourd à porter. Un élancement lui étira le cœur alors qu’il s’approchait d’elle, conscient qu’il aurait été amusé – et même séduit – par cet accoutrement de malheureuse du dimanche, si ses traits tirés, et ses yeux habituellement vifs aujourd’hui tellement fatigués, n’avaient pas attiré son attention d’abord. Enfin arrivé à sa hauteur, Nate chercha ses mots, laissant accidentellement un silence vaguement gêné s’installer entre eux. Il avait passé toutes ces heures en avion à répéter mille et une versions de ce qu’il avait à lui dire, et maintenant qu’il l’avait devant lui, les mots lui manquaient. Good job, Heywood. Mais ça n’était pas complètement de sa faute. Après tout un mois sans nouvelles, pouvait-on le blâmer, de se perdre un instant dans la contemplation de ses traits ? Et puis, à l’instant où il pensait enfin retrouver l’usage de la parole, c’est Barbara qui lui coupa l’herbe sous le pied, et de la plus belle des façons. Bam, un mois d’absence qui s’efface sous la pression de ses lèvres contre les siennes, de ses mains sur son visage ; des bras de Nate qui se nouent autour de la taille de sa rouquine pour réduire à néant la distance entre eux. Qu’est-ce qu’il l’avait attendu, ce baiser. Et elle, qu’est-ce qu’elle lui avait manquée. Loin des yeux loin du cœur, sauf que le sien avait fait tout ce qu’il avait pu pour tenter de sortir de sa cage thoracique et la suivre à Gotham. Quel idiot il avait été d’attendre aussi longtemps.

Le palpitant qui battait très fort dans sa poitrine, Nate se refusa à rompre leur baiser, se contentant de la repousser doucement pour les éloigner tous les deux de l’ascenseur, et ne desserra son emprise autour de sa taille que pour laisser son sac tomber au sol avant de reprendre son étreinte, ses mains glissant – un peu sournoisement, certes – sous son t-shirt trop grand pour retrouver un peu mieux la chaleur de sa peau. Après avoir eu droit à sa présence de manière quotidienne pendant plusieurs semaines, le sevrage, il l’admettait, avait été un peu rude. Alors, s’ils avaient le droit de profiter un peu de ces retrouvailles, est-ce qu’ils allaient vraiment se gêner ? Enfin, Nate accepta de mettre un frein à son empressement, ne serait-ce que pour leur permettre de reprendre leur souffle ; et il lui sourit, à sa super-héroïne préférée, un mélange de soulagement, de bonheur et de tendresse suspendu aux lèvres, en se perdant volontiers dans ces yeux verts qui lui avaient tant manqué aussi. Tout, chez elle, lui avait manqué. « Si j’avais su que tu m’accueillerais comme ça, je serais venu plus tôt. » plaisanta-t-il, ravi qu’aucun des scénarios catastrophe qu’il s’était imaginés ne se soit concrétisé. Tout l’inverse, même. D’une main, il repoussa une de ses mèches rousses pour dégager son visage et pouvoir mieux l’admirer – et constater les changements que la fatigue et le deuil avaient pu y occasionner. « J’ai même pensé à passer par la fenêtre, mais j’ai pas ton agilité, et ta tour est mieux gardée que mon pauvre appartement. J’espère que la surprise te plaît quand même. » Elle en avait l’air. « Tu m’as manquée. » Cet aveu-là, aucune peur à le faire. Le reste, ils auraient bien le temps de s’en inquiéter plus tard.

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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyMer 9 Sep - 22:09

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

Le cœur battant à tout rompre dans sa cage thoracique, la respiration courte, la jeune femme réussit tout de même à rire légèrement face à sa pointe d'humour. Lorsqu'il repoussa de ses doigts l'un de ses mèches rebelles, Barbara en profita pour déposer un léger baiser sur la peau fine de l'intérieur de son poignet lorsqu'il passa à proximité. Dans ses yeux se reflétaient toute  la joie qu'elle ressentait à le voir là, devant elle. Plein de vie et le regard pétillant avec la force de son affection. « J’ai même pensé à passer par la fenêtre, mais j’ai pas ton agilité, et ta tour est mieux gardée que mon pauvre appartement. J’espère que la surprise te plaît quand même ». Un sourire étira un peu plus fines ses lèvres rougies par le baiser qu'il venait d'échanger. «  Elle me plaît beaucoup » lui répondit-elle en venant se blottir contre son torse. La différence de taille était telle qu'elle pouvait se glisser dans le creux de son cou sans difficultés. Contre la peau nue de ce dernier, elle souffla d'aise. « Tu m’as manquée ». Doucement, elle redressa le visage et posa son menton contre son sternum. « Toi aussi tu m'as manqué » avoua t-elle dans un souffle en perdant l’émeraude de ses yeux dans le bleu des siens. A nouveau ses doigts agrippèrent tendrement les contours de sa mâchoire et sur la pointe des pieds elle vint reprendre possession de ses lèvres. Cette fois-ci ce ne fut cependant pas le besoin de respirer qui les rappela à l'ordre mais la sonnerie stridente de son téléphone portable. Contre la peau de sa bouche, elle grogna. Elle fut bien tenter de l'ignorer mais la sonnerie continua imperturbable, nullement gênée de déranger. Pour avoir elle-me^me configurer son alarme, Barbara savait qu'elle n'allait pas s'arrêter de sitôt.

Avec une dernière pression contre ses lèvres, elle se dégagea et retourna vers sa console informatique pour récupérer l'appareil. Si petit et si agaçant par moment. D'une pression du pouce, elle arrêta la mélodie infernale. « Je ne sais pas si tu avais prévu quelque chose mais dans ma famille c'est Game Day aujourd'hui » l'informa t-elle. Cela faisait partie des petites habitudes qu'elle avait mise en place avec son père. Jamais encore n'y avait-elle réellement déroger. Plus souvent, c'était son père qui décommandait. Jim Gordon était un homme très occupé après tout. «  Je ne te forcerai pas à venir si tu ne le veux pas mais j'aimerais bien que tu puisses rencontrer mon père ». Il était temps n'est ce pas ? Barbara avouait ne pas trop savoir les codes sur cette question. Avant lui, les situations avaient été tellement différentes. Jim connaissait déjà Dick et Kyle. Mais Nate lui était parfaitement inconnu. La rouquine ne doutait pas qu'il serait bien content d'enfin mettre un visage sur son nom. «  Je te promets, il ne fait pas aussi peur que tu le penses » s'amusa t-elle malgré elle en voyant son visage tout à coup un peu blanc. Le commissaire de Gotham avait su se faire une réputation même au-delà des frontières de sa ville. «  Tu as le temps que je me change pour décider » lui apprit-elle avec un léger sourire, assurément de bien meilleur humeur, et animée d'une énergie nouvelle.  En chantonnant doucement, elle disparut dans sa chambre et se délesta de ses affaires pour enfiler un legging noir et un crop top de la même couleur. Elle agrémenta le tout d'un pull oversized beige qui révéla une épaule. Baskets noirs au pied, elle attrapa son sac à main jeté négligemment dans un coin. « Alors ? » le questionna t-elle en revenant à sa hauteur. Elle comprenait que tout cela était très soudain. Mais la vie créait parfois des opportunités et il fallait savoir les prendre au vol ou s'en accommodait. Elle reconnaissait cependant qu'il était bien aisé pour elle de dire ça. Elle aurait probablement été peu à l'aise avec l'idée si les rôles avaient été inversé.

Lorsqu'il lui donna finalement une réponse positive, elle déposa un baiser sur sa joue et l’entraîna à sa suite. Avec la carrure de Nate – et son poids, surtout son poids- impossible de prendre sa moto, alors elle jeta son dévolu sur l'audi qui trônait toujours dans son garage. Une voiture qui ne lui avait jamais appartenu mais qui aujourd'hui représentait l'une des nombreuses générosités de son défunt mentor. Avec difficulté, Barbara s'arracha de la contemplation de son nom sur la plaque d'immatriculation et alla s'installer derrière le volant. Bientôt, le moteur vrombit et ils prirent la route de l'appartement dans lequel elle avait grandi.  Avec la force e l'habitude, elle effectua un créneau entre deux voitures et arrêta l'engin. Un sourire d'encouragement plus tard, elle mena Nate jusqu'à la porte de l'immeuble puis jusqu'à la porte de son appartement. Sans frapper, la dévérouilla cette dernière. «  Papa, je suis là » déclara t-elle en pénétrant dans le vestibule, «  et j'ai ramené de la compagnie  ». «  Ah Colleen , ça faisait longtemps ! » répondit une voix masculine du fin fond de la cuisine. Un léger rire secoua ses épaules, plus encore lorsque son père apparut finalement et perdit son sourire en avisant l'autre homme dans son antre. « Vous n'êtes pas Colleen. Nate je suppose ? » reprit il en s'avançant. « Enchanté de faire enfin votre connaissance. Il était temps » grommela t-il en lui tendant sa main. Jusque là tout allait bien.
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyMar 15 Sep - 22:16


l'adieu aux armes


Il n’allait pas mentir, pendant le vol, lorsqu’il s’était pris à imaginer les scénarios dans lesquels elle ne l’envoyait pas sur les roses sitôt arrivé, il ne s’était pas tout à fait figuré un tel retournement de situation. Dans tous ces meilleurs des cas qu’il s’était laissé aller à contempler, sa première soirée à Gotham incluait de rester en tête à tête, devant un film ou une émission de télévision édifiante ou idiote, ou bien un dîner à deux, ou une livraison de pizza et quelques parties de jeux vidéo endiablées. Voilà, peu ou prou, comment Nate s’était imaginé sa première soirée à Gotham, et sa première soirée avec Barbara depuis un mois. Une soirée de couple, quoi. Se voir soudainement proposer de rencontrer le père de Barbara, cinq minutes à peine après être arrivé, non, ça, il ne s’y était vraiment pas attendu – et elle devait le lire sur son visage, vu le discours qu’elle lui tenait. « … j’ai pas peur. » mentit-il effrontément, et il grommela en consentant néanmoins à la laisser s’éloigner pour aller se changer. Par la barbe d’Aristote. Il ne s’y était pas attendu, à celle-là. Un peu pris de court, un peu désemparé, Nate se hâta de passer dans sa tête une liste impressionnante et sans doute un peu tirée par les cheveux de pours et de contres une rencontre anticipée avec le fameux Jim Gordon ; et puis, prenant une grande inspiration, et jetant un œil dans la direction dans laquelle Babs avait disparu, il prit sa décision. Rencontrer son père, c’était une étape importante dans la vie d’un couple – et c’était elle, Barbara, qui en exprimait le désir. J’aimerais bien que tu puisses rencontrer mon père. Et enfin, la réalisation le toucha en plein cœur. Oui, c’était une étape importante. Et oui, c’était elle qui lui demandait de la franchir avec elle, à une période difficile où elle jonglait entre un deuil et des responsabilités monstrueuses – et Nate se sentit franchement idiot, et franchement égoïste, d’avoir tout de suite paniqué au lieu de réfléchir. Allons, Heywood. Après un mois de silence, elle voulait le présenter à son père, si ça ça n’était pas la preuve qu’elle tenait autant à leur couple que lui, et qu’il avait eu raison de venir, alors il voulait bien rendre son costume. Rasséréné, c’est avec un sourire bien plus assuré qu’il l’accueillit, son sac de voyage reposant maintenant à côté du canapé et ayant profité de son absence pour troquer son t-shirt du trajet pour une chemise et une veste un peu plus présentables. « Alors ce serait un honneur de rencontrer le célèbre commissaire Gordon. » rétorqua-t-il en passant son bras autour de ses épaules, alors qu’ils se dirigeaient vers l’ascenseur. Le proverbe disait bien ‘on ne vit qu’une fois’. Qui sait quand ils auraient une nouvelle chance de se comporter comme un couple normal avec le futur qui se profilait à l’horizon ?

L’avantage d’être à moitié composé d’acier, se disait parfois Nate, c’était que les concepts de transpiration et autres désagrément de voyage ne s’appliquaient plus à lui – quant à la fatigue, il en fallait maintenant bien plus que quelques heures en avion pour entamer son extraordinaire endurance. C’est donc avec la tête de quelqu’un de parfaitement réveillé, qui n’avait même pas huit heures d’avion dans les pattes, qu’il se retrouva face au respecté et respectable Jim Gordon. « C’est bien ça. Nate Heywood. Enchanté de même, commissaire Gordon. » répondit-il avec un sourire cordial, mais teinté de la réserve courtoise quasi-militaire qu’il avait, sans le savoir, héritée de son grand-père ; l’homme qui lui avait appris l’art de ne pas en faire trop, jamais. Un précepte particulièrement à propos, quand, sans l’implant de Barbara, cette simple poignée de main se serait inévitablement très mal terminée – mais Nate espéra que sa fausse poignée de main, ni trop forte ni pas assez, était assez convaincante pour donner le change. « Je suis désolé de l’intrusion, c’est de ma faute. Je voulais faire une surprise à Barbara en arrivant à Gotham. Si je dérange, n’hésitez pas à me renvoyer, je ne le prendrai même pas personnellement. » Enfin, un peu quand même, mais il pourrait comprendre. La famille, c’était sacré. Surtout chez les Heywood – et il avait bien compris que chez les Gordon comme dans la batfamily, il en allait de même. Il relâcha la main du commissaire, et ses yeux s’attardèrent brièvement sur Babs, à qui il dédia un sourire. Allez. Tout irait bien. Et, alors que Jim les guidait jusqu’au salon, Nate profita de l’occasion pour observer le décor – et son hôte – à la dérobée. Un appartement sans prétention, très fonctionnel, typiquement le genre de décor qu’il aurait attendu d’un homme entièrement dévoué à sa carrière qui se servait surtout de son chez-lui pour manger et dormir, et faisait l’effort occasionnel lorsque sa fille unique lui rendait visite. Quant à Jim lui-même, Nate avait beau faire une tête ou une tête et demie de plus que lui, il fallait bien reconnaître que le commissaire avait quelque chose de sérieusement intimidant – mais, étrangement, d’une façon qui plaisait à Nate. Un air martial, des yeux perçants dans lesquels brillait une intelligence pétrie de fatigue mais déterminée, les gestes nerveux mais maîtrisés d’un homme d’action. Il n’était pas sûr de plaire à Jim Gordon au premier coup d’œil, mais lui, il avait déjà décidé de le prendre en affection, cet homme-là. Bougon ou pas bougon. Une conclusion qu’il décida même de partager avec Babs, profitant de l’absence momentané de Jim qui s’était éclipsé à la cuisine en marmonnant quelque chose à propos de son four pour glisser à sa petite-amie : « Je l’aime bien, ton père. » Et oui, comme ça, décidé au premier coup d’œil, et tant pis si ça n’était pas réciproque. Nate Heywood se fiait toujours à son jugement et à ses premières impressions – et se fichait bien qu’on lui rende la pareille, tout à fait satisfait des constructions mentales qu’il se faisait d’autrui sans attendre quoi que ce soit en retour.

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Barbara Gordon


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x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
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x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 20 Sep - 19:31

Nate &
Barbara

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Il aurait été mentir que de dire que Barbara n'était pas anxieuse en voyant Nate rencontrer son père. Jim Gordon était un homme bon et juste, de nature à laisser sa chance à chacun... pour autant comme tout père dans sa situation il pouvait aussi se montrer prompt aux jugements. Alors discrètement, elle relâcha un souffle lorsque le policier se retourna pour les guider jusqu'au salon – bien qu'elle n'est pas besoin d'y être escortée. Elle avait passé toute son enfance et adolescence dans cet endroit. Elle en connaissait les moindres recoins. Ses dessins d'enfant étaient toujours accrochés avec des magnets tout aussi vieux sur la porte du réfrigérateur. « Je l’aime bien, ton père ». «  Je crois que c'est réciproque vu que tu es encore là » ne put-elle s'empêcher de remarquer en lui accordant un sourire. «  Je te fais visiter ? » lui proposa t-elle après avoir déposé sa veste sur le dossier d'un fauteuil. Sans se presser – pendant que son père était encore occupé aux fourneaux, à faire elle ne savait quoi – elle lui fit le tour du propriétaire. En dernier, elle l'invita à rentrer dans sa vieille chambre. Pas grand chose n'avait changé dans cette dernière depuis qu'elle était retournée vivre à la tour. Un ordinateur portable sur le bureau, de vieux habits encore placés dans les armoires, un bouquin ouvert sur sa tranche jeté négligemment sur un lit nu. Un jour, peut être venir pour faire un peu de tri ici. Histoire de laisser à son père tout le loisir d'avoir une pièce en plus pour ranger ses affaires. Pourquoi pas pour faire cette salle de sport dont il avait rêvé.  Il y avait bien assez d'espaces pour mettre un apis et un vélo d'appartement dans cette pièce.

«  PIZZA ! ». « A table » s'amusa t-elle alors que le son de la voix de son père continuait de rebondir sur les murs crème. Descendant les marches deux à deux avec une habitude vite retrouvée, Barbara alla aider son père à mettre la table. Pour leurs soirées jeux de société, le père et la fille aimaient se retrouver autour de table basse en bois. En hiver, l'endroit était particulièrement agréable du fait de la proximité du chauffage. La rouquine adorait se lover sur le gros tapis dans un pyjama confortable, un bouquin à la main et une boisson chaude dans l'autre. «  Tu peux prendre le fauteuil si tu veux Nate » déclara t-elle avant de se baisser pour s'asseoir à même le sol.  Elle avait toujours trouver cela plus pratique pour déguster sa nourriture sans avoir à se courber en deux. «  Bières ? » proposa la patriarche, ce à quoi la jeune femme secoua la tête. Elle n'était pas contre une petite pinte de temps en temps mais la bière n'était pas son poison de choix. Son père la connaissait cependant très bien et bientôt une canette de coca-cola apparut dans son champs de vision. «  Alors dites mois Nate vous venez d'où ?  Barbara ne s'est pas montré très loquace à votre sujet ». La dénommée lui envoya un regard par dessus le rebord de son verre. «  Parce que tu ne t'es pas renseigné peut être ?» répondit elle en haussant finalement un sourcil. «  Ne te sens pas obligé de répondre Nate » l'informa t-elle, «  et puis, on est là pour jouer non ? » continua t-elle. Sentant qu'il n'allait pas gagner cette bataille, le plus âgé leva les mains en signe de reddition. « Choisis, je reviens » souffla t-il, bougon. La jeune femme roula des yeux au ciel et le laissa aller au petit coin – une des raisons pour lesquelles elle ne buvait que rarement de la bière.

Reposant son propre verre sur la table à côté de son assiette ou trônait encore la croûte de sa première part de pizza, elle tira le panier en osier qui se trouvait à sa droite. «  Et on ne joue pas à Risk ! » cria Jim Gordon depuis son trône, ce qui ne manqua pas de faire ricaner son unique enfant. «  Pour toute sa stratégie de terrain et son intelligence, il est incapable de me battre et ça l'énerve » murmura t-elle à l'intention de son petit ami entre deux hoquets de rire silencieux. Elle avouait prendre toujours un malin plaisir à le faire tourner en bourrique. Ceci dit, son père était un adversaire redoutable, avec de la bouteille dans les manœuvres de terrain. Son arrogance lui avait valu une défaite ou deux, elle l'admettait bien volontiers. «  Un Jungle speed ? » demanda t-elle. « Oui... non » se ravisa t-elle en envoyant une œillade à Nate. Elle n'avait pas envie d'y prendre les doigts si l'homme oubliait de se contrôler un minimum, emporté par l'euphorie. Jusqu'à présent il ne lui avait jamais fait mal, ni en combat ni dans leur vie plus intime, mais elle préférait éviter de tenter la chance. Ce jeu rendait tout le monde un peu trop compétitif....

Retournant fouiller dans la boite, elle écarta petits meurtres et faits divers – un jeu en soit très intéressant mais le thème était trop.. proche de leurs occupations respectives pour être drôle, ; et puis ils n'étaient pas assez. Finalement son choix se porta sur jetlag, un jeu facile, rapide et qui ne manquait jamais de faire rire toute une tablée. Oh oui, ils allaient rire – et faire marcher leur matière grise car pour gagner il fallait avoir l'esprit vif et bien constitué. Barbara en riait d'avance.
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 27 Sep - 20:58


l'adieu aux armes


Que c’était curieux comme sensation, de découvrir l’envers du décor de la vie de Barbara Gordon en dehors de la Tour de l’Horloge. Une maison qui l’avait vue grandir, une chambre d’ado qu’elle occupait désormais à peine mais qui portait encore les traces de son passage, comme un mémorial immuable que son père se refusait à laisser disparaître – ou peut-être qu’il n’en avait juste pas le temps – un père grognon mais aimant. Il n’en avait vu que peu encore, de cette famille, mais ce qu’il voyait n’était pas pour lui déplaire. Un père et sa fille. Lui qui n’avait plus ni père ni mère, et était entouré de petits cousins sans la même situation, ressentait toujours une espèce de soulagement bizarre quand Babs lui parlait de son père ; justement, peut-être, parce que leurs histoires familiales étaient étrangement semblables. Voir Barbara avec son père, ça le laissait espérer que lui aussi, pour les plus jeunes de sa famille, avait peut-être pu jouer ce rôle, malgré les circonstances, malgré le fait qu’ils soient tous orphelins. Puis l’appel de la pizza retentit, et Nate suivit sa chauve-souris préférée à l’étage du bas pour prendre place sur le fauteuil qu’on avait eu la gentillesse de lui indiquer. « Merci. » répondit Nate en souriant, et en s’emparant de la bière que Jim lui tendait ; et évidemment, il n’en fallait pas plus pour que l’interrogatoire ne commence. Et Nate ne put s’empêcher de rire sous cape en voyant Babs voler instantanément à sa rescousse, telle un preux chevalier sauver sa demoiselle en détresse d’un dragon. Tant et si bien qu’il n’eut même pas le temps de répondre, que Jim s’éclipsait déjà en marmonnant, leur laissant le soin de choisir le jeu de la soirée. « T’as eu peur que je dise une connerie ? » la taquina-t-il en faisant tinter sa bière contre son soda – un accomplissement dont il était seulement capable grâce à elle et son implant.

Pas de Risk, très bien – Nate se mit à rire en imaginant la scène. « Ca se comprend, où est l’intérêt de jouer si tu sais d’avance que t’as perdu ? » rétorqua-t-il en mordant dans sa part de pizza. Même lui, particulièrement bon perdant – pas le choix en s’occupant d’une flopée de gosses qui, eux, étaient très mauvais perdants – voulait au moins avoir la chance de tenir la lutte quelques temps. Jungle Speed ? A son tour, Nate grimaça et secoua la tête en réponse à l’œillade de Barbara. « Ce serait dommage que je casse ta main ou celle de ton père à la première rencontre. » confirma-t-il – autant sagement opter pour quelque chose de moins physique pour éviter le moindre risque. Même lorsqu’il coachait les footballers de l’université de Star City, il ressortait épuisé de la session, non pas physiquement, mais mentalement d’autant devoir se surveiller pour ne blesser personne. Jet Lag, c’était parfait. Nate frotta ses deux mains l’une contre l’autre, et Jim choisit ce moment exact pour reparaître. « Alors ? » « Jet Lag. Ca vous convient ? » Jim grogna. « C’est toujours mieux que Risk. » Nate étouffa un nouveau rire. Le traumatisme avait l’air réel. « Ohio, au fait. » « Hm ? » « Je viens de l’Ohio, à l’origine. Franklin County. » Jim Gordon marqua une pause dans la levée de sa bière, puis, Nate crut déceler comme un début d’étincelle dans son regard perçant. « Pas loin d’ici, hein ? » « Pas très. » Voilà, communication établie. Baby steps. Un socle commun pour éviter le silence gênant des conversations qui ne vont nulle part. Décidément, c’était moins effrayant qu’il ne l’avait pensé, de rencontrer le père de Barbara. Enfin. Modérément moins effrayant.

« Nate, c’est toi l’invité. A toi l’honneur. » décréta Jim en accompagnant son invitation d’un vague geste de la main – et de la bière. Sans se faire prier, Nate tira une carte de la pile pour déterminer le thème du premier round. « Titres de films. A-ha. » annonça-t-il, ravi – le cinéma, l’un de ses passe-temps favoris, que demander de mieux. Jim se pencha sur son fauteuil, les coudes plantés sur les genoux, visiblement très concentré. Oh boy, la partie s’annonçait très sérieuse. « Okay, premier titre. Il faut sauver le soldat… » Et, laissant la fin en suspens, Nate attendit trois secondes, puis passa au titre suivant. « Le fabuleux destin d’Amélie… » « Ryan. » riposta aussitôt Jim – et, comme Babs était clairement l’adversaire la plus redoutable autour de cette table, Nate enchaîna : « L’homme qui murmurait à l’oreille des… » Hé, au moins, la réponse était pratiquement synonyme du véritable titre. Et ainsi commença la soirée jeux chez les Gordon : des jeux d’esprit, où il fallait se montrer vif et adroit, sans trop en faire pour autant, dans une ambiance bon enfant à laquelle Nate n’avait pas goûté depuis un bon moment. Entre deux réponses données à la vitesse de l’éclair – il défendrait son titre de cinéphile, nom de nom – et deux bouchées de pizza, Nate se prenait à observer le père et la fille, mais surtout la fille. Elle qui avait tant perdu, dernièrement ; et évidemment, il ne pouvait toujours pas s’empêcher de se sentir responsable. Alors la voir assise là, accepter de délaisser ses lourdes responsabilités le temps d’une soirée avec son père et son petit-ami, s’amuser comme n’importe quelle jeune femme de son âge, c’était la vision la plus rassurante à laquelle il pouvait penser.

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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyLun 28 Sep - 22:23

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

«  Si tu l'encourages aussi... » marmonna Barbara sur le rebord de son verre en regardant l'échange d'informations entre son père et son petit ami. Si il enfonçait la porte pour que son policier de père vienne lui poser toutes les questions du monde, elle n'allait pas la refermer derrière lui. Maintenant, il se débrouillerait. Et elle le regarderait transpirer de sa place sur le tapis, une canette à la main. Par chance pour lui, Jim Gordon sembla vouloir réserver son interrogatoire pour plus tard et la première partie de la soirée put commencer. Entré loupés, confusion et éclats de rire de sa part lorsque son père donna la plus mauvaise des réponses qui fut, la partie fut remporté par Nate. La rouquine n'avait cependant pas donné son dernier mot et le second thème lui fut bien plus favorable – à moins que ce ne soient les bières consommées par les deux représentants masculins qui commençaient à faire pencher la balance en sa faveur. Au bout de la troisième partie, Barbara demanda à changer de jeu. Non pas parce qu'elle perdait mais son cerveau hyperactif ne pouvait se contenter d'une seule activité. Évidemment, son paternel profita de ce moment d’accalmie pour lui demander deux ou trois choses sur lui. La jeune femme coupa la conversation lorsqu'elle déposa rapid city sur la table. «  Prêts à vous prendre une tannée ? » demanda t-elle le plus innocemment du monde en leur adressant à chacun un petit sourire.  «  Comme toujours » lâcha son père en se renversant un peu plus contre le dossier de son fauteuil. La justicière laissa un rire s'échapper d'entre ses lèvres et expliqua brièvement les règles pour Nate. Lorsqu'elle fut sûre qu'il est compris ce qu'il avait à faire, elle lança la partie. Comme toujours, son père habitué aux situations d'urgences, se trouva être un adversaire redoutable. Même Nate, pour un novice, ne fut pas en reste.  Bientôt leur petite compagnie abandonna toute prestance pour tenter de gagner la guerre  du jeu de société.

Là encore, après plusieurs parties, il fut décider de changer pour un trivial pursuit. Malgré les nombreuses connaissances de la famille Gordon, le père et la fille ne firent pas le poids face à l'historien toujours bien renseigné qu'était le professeur Heywood. Avec bonne grâce, ils lui concédèrent la victoire. Contrairement à Nate qui semblait savoir tout sur tout, Jim et Barbara avaient tous les deux des connaissances poussées sur des domaines bien spécifiques. Le policier excellait évidemment sur tout ce qui était faits divers, politique ou sports. Barbara quant à elle était imbattable sur tout ce qui touchait de près ou de loin à la technologie et la littérature. Personne n'avait après tout oublié qu'elle avait fait des livres son métier. Elle n'aurait pas été une très bonne bibliothécaire si elle ne connaissait pas ses classiques. Et puis, la jeune femme avait toujours aimé lire. Déjà enfant, elle dévorait des volumes plus épais qu'elle ne pouvait l'être. Et son attention s'était portée sur tout : romans fantastique, biographies, revues scientifiques ou traités. La rouquine ne faisait aucune discrimination entre les ouvrages et leurs nombres de pages. Son père devait encore se souvenir des trop nombreuses fois où il avait dut la menacer d'aller au lit. Le souvenir lui amena un sourire aux lèvres. «  A quoi tu penses ? » la questionna son père pour qui le mouvement de ses lèvres n'était pas passé inaperçu. «  Tu te souviens quand je créais un fort avec mes couvertures pour pouvoir lire tranquille après mon heure de coucher ? » ria t-elle doucement. Comme elle, le policier esquissa un sourire. «  T'étais infernale » commenta t-il avec tendresse. «  Elle pensait que je n'allais pas la voir comme ça vu que les couvertures étaient assez épaisses pour cacher le faisceau de sa lampe torche » raconta Jim en se tournant vers Nate, « elle avait juste oublié qu'elle avait tendance à lire à voix haute » ria t-il. Un peu penaude, la jeune femme haussa les épaules. A cette époque, si proche du décès de ses parents, la lecture avait été un échappatoire. Aujourd'hui, la trentenaire avait presque honte d'avouer qu'elle ne lisait plus autant qu'avant. La vie adulte n'était pas propice à un tel passe-temps – du moins celle qu'elle avait choisi.

Prenant ça comme une raison de raconter ses moments les plus embarrassants, Jim commença à raconter tout un tas d'anecdotes. Barbara fut bien incapable de l'arrêter et grogna tout du long. Son père en rajoutait toujours trois tonnes, sauf lorsqu'il parla de ses frasques au GCPD. Il fallait dire qu'il n'en connaissait pas la moitié. Barbara savait jalousement garder ses secrets lorsqu'elle le voulait.  «  Tu m'en as fait voir des vertes et des pas mures quand même » conclut-il en posant sur elle un regard bienveillant. «  Ah je t'ai fait regretter de m'avoir adopté ?». «  Jamais » s'offusqua t-il alors que Barbara ria sous cape. «  Pour la peine, tu vas nous jouer un peu de piano » contra attaqua le patriarche avec un air satisfait. «  Euh non ». «  Oh si ». «  Je suis sûre que Nate n'a pas envie d'entendre  la pathétique  pianiste que je fais » tenta t-elle de le raisonner, en faisant des gros yeux dans la direction de ce dernier. L'idée de jouer devant lui, la rendait nerveuse. Pourquoi elle ne le savait pas. Mais du piano, elle n'en avait gère joué pour une audience. Seul son père pouvait certainement se vanter d'avoir eu ce plaisir – ou ce déplaisir. «  Tu voudrais pas que je dise à Montoya ce qui est arrivé à son tee-shirt préféré n'est ce pas ? ». «  Père indigne !  Et non tu ne peux pas savoir Nathaniel » anticipa t-elle en pointant un doigt dans sa direction. Il y avait des aventures qui se devaient de rester enterrées. Celle -là en faisait partie. «  Okay ça va ça va ! ».

Les yeux plissés, elle fixa son père qui habitué ne cligna même pas des yeux. Avec un soupir, la jeune femme déplia ses jambes et se remit debout. Avec quelques mots dans sa barbe inexistante, elle se dirigea vers le piano plat qui servait de console pour un peu tout et n'importe quoi. A renforts de grandes brassées, la rouquine le débarrassa et l'ouvrit. Du bout des doigts, elle testa les touches. Elle le trouva accordée et résignée commença à réfléchir à ce qu'elle pouvait bien jouer. Prenant une grande inspiration, elle calma les fluctuations de son cœur et ferma les yeux. La mélodie dans l'esprit, elle la laissa courir le long de ses bras pour atteindre le bout de ses doigts.  Avant d'appuyer sur la première note, elle visualisa chaque mouvement, chaque accord, chaque saut de main. Yeux toujours fermés, elle commença son morceau. Des années qu'elle n'avait pas joué cette musique et elle s'en souvenait encore comme si cela était hiver. Elle en serait presque venue à haïr sa mémoire.

« My life, my life would be real low, zero, flying solo
My life, my life would be real low, zero, flying solo without you »
 chanta t-elle en arrivant au refrain. Et pour le reste de la chanson, elle mêla sa voix aux sons de son piano. Et lorsque ce fut fini, elle se tourna sur son tabouret, un sourcil levé. «  C'est bon ? » questionna t-elle avec une certaine attitude. «  Je te remercie » lui indiqua son père sur le même ton, «  c'est fou comme pour toute ta personnalité flamboyante, c'est la seule chose qui te rend mal à l'aise » crut il bon de rajouter. « Je pouvais pas être parfaite. Je suis déjà un millier de fois ce que vous êtes, ça n'aurait vraiment pas été juste pour vous » contre-attaqua t-elle. «  Si jamais tu te demandais, modestie est son second prénom» souffla Jim à Nate alors que Barbara roulait des yeux. «  T'es pas censé lui faire peur à lui au lieu de m'embêter moi ? » demanda t-elle, pas gênée pour deux sous de finalement jeter son petit-ami sous un train en marche. «  J'attends que tu t'excuses pour le petit coin ma chérie » déclara t-il avec un sourire et cette lueur au fond des yeux. Cette lueur qui disait qu'il était sérieux et qu'il avait préparé et peaufiné son discours tout au long de leur soirée. Heureusement, pour Nate, elle n'était décidément pas assez cruelle pour le laisser à la merci du commissaire Gordon, fleuron du GCPD et flic plus que chevronné.
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptySam 3 Oct - 23:25


l'adieu aux armes


Pendant quelques heures – rien que quelques heures, mais c’était déjà tellement mieux que rien – il n’y avait plus d’apocalypse, plus de deuil, plus de camarades, ni de mentors tombés au combat. Juste le temps de quelques jeux ponctués de francs éclats de rires et de grognements frustrés, le père, la fille, et le nouveau gendre avaient le droit de redevenir exactement ça, un père, une fille, et un nouveau gendre, avec l’autorisation de laisser leurs autres costumes au placard. Ce soir, il n’y avait pas de place pour le commissaire, Batgirl, ou Citizen Steel, quand bien même ils n’étaient jamais loin ; l’illusion de leur absence, au moins, avait quelque chose de libérateur. Le temps d’une soirée, le poids accumulé de ces dernières semaines acceptait de se faire oublier, et Nate se prenait lui-même à rire avec plus d’entrain qu’il ne l’avait fait depuis bien longtemps, avec les disparitions consécutives de Hank et de Ray, sans qu’il ne puisse rien y faire. Et surtout, quel soulagement, de voir Barbara profiter de sa soirée sans être interrompue par une alerte des chauves-souris, ou une quelconque autre inquiétude inhérente à ses nouvelles obligations. Il venait tout juste d’arriver, il n’avait aucune idée, encore, du poids qui pesait sur ses épaules, mais la connaissant, et du peu qu’il avait vu avant qu’ils ne partent, il soupçonnait qu’elle s’était laissée consumer par la situation doublée d’un deuil particulièrement douloureux. Quelque part, Nate aurait préféré qu’ils aient le temps d’en discuter tranquillement, à son arrivée, mais hé. Ca pouvait attendre. Qu’elle profite de sa soirée avec son père, qu’elle oublie le monde qui s’était effondré dans l’indifférence la plus complète. Les anecdotes de son enfance comme couverture rassurante, les plaisanteries avec son père pour se raccrocher à quelque chose de familier et de chaleureux – Nate, lui, se satisfaisait parfaitement de sa position de spectateur, et de découvrir, par ces récits, quelques nouvelles facettes de Barbara, qui n’avaient de cette de la rendre plus attachante à ses yeux.

Est-ce que les quelques bières que lui et Jim avaient enfilées étaient responsables du léger buzz qui résonnait dans son crâne un poil cotonneux ? Sans doute. Est-ce qu’elles étaient responsables du sourire un peu idiot qui trônait sur son visage alors qu’il écoutait, comme un jeune ado transi, Barbara faire une démonstration de ses talents de musicienne ? Non – ça, ça lui venait naturellement, bière ou pas bière. Dire que Nate Heywood aimait la musique aurait été un euphémisme criminel, alors découvrir que son amoureuse était dotée de tels talents vocaux et musicaux ? Elle venait de signer sa sentence. Plus jamais il ne lui laisserait passer une semaine sans lui demander une chanson, d’une façon ou d’une autre. Jusqu’à ce qu’elle le fiche à la porte. « On n’a aucune chance, à côté. » rétorqua Nate en riant sous cape au commentaire de Jim – la cabale père-copain visiblement en marche. Parce qu’il fallait bien l’avouer, pour le moment, il n’était pas si terrifiant que ça, Jim Gordon. Même si Nate le soupçonnait de se retenir pour éviter de s’attirer l’ire de sa fille. En attendant, lui, il trouvait ça touchant, l’évidente complicité qui les liait tous les deux – qu’importe qu’elle ne soit pas sa fille biologique, c’était évident que c’était tout comme. Et Nate rit à nouveau, en entendant la menace à peine voilée de Jim, qui n’attendait que sa disparition pour le passer, lui, au grill – et il rit un peu moins en réalisant qu’il était parfaitement sérieux, le commissaire. Okay. Peut-être qu’il faisait quand même un peu peur, Jim Gordon. Même à 171kg de métal organique indestructible.

« Tu es musicien, toi, Nathaniel ? » demanda Jim en portant le goulot de sa bière à ses lèvres. « J’ai fait du violon quand j’étais plus jeune. Moins quand je me suis mis plus sérieusement au sport, et après… c’est passé à la trappe. » D’abord parce que sa carrière sportive avait brutalement pris fin et qu’il avait sombré au fin fond de la dépression, puis parce qu’il avait développé une force telle qu’il n’aurait pas pu tenir un violon sans le briser en mille morceaux. Mais ça, évidemment, il se garda bien de le dire à Jim. « C’est vrai que t’étais un sportif, dans le temps. Je me souviens de quelques matchs de l’Ohio State, à l’époque, mais j’avais pas fait le lien entre toi et le capitaine qui… » Gordon s’interrompit un peu abruptement – parce qu’il avait réalisé sur quel terrain il s’aventurait, ou parce que Babs avait fait une drôle de tête ? Nate n’en savait rien, et tâchait seulement d’ignorer le léger pincement au cœur dans sa poitrine. Pincement au cœur tout de même, il fallait le noter, nettement moins douloureux qu’à l’époque. Moins douloureux, même, qu’à l’époque où il avait rencontré Barbara. « C’était moi. Mais tout va bien, maintenant. Totalement remis. Nouvelle vocation, nouvelle vie. » « Tant mieux. Tant mieux… » La voix de Jim traîna un peu, et Nate vit son regard s’attarder sur sa jambe. L’histoire de son amputation avait été publique et avait fait la une des journaux sportifs à l’époque ; alors Nate se hâta de ressortir la même histoire qu’il ressortait à tous les perspicaces qui remarquaient l’anomalie. « Prothèse expérimentale. C’est fou ce que la médecine peut faire comme miracles, aujourd’hui. » Le regard perçant du commissaire revint se fixer sur lui, inquisiteur, avant de glisser vers sa fille. Oh, ça oui, il en savait quelque chose, supposait Nate en voyant son visage s’adoucir. « Navré. Je ne voulais pas être indiscret. Ma fille va m’engueuler si je continue l’interrogatoire, donc je vais m’arrêter là avant de me prendre la correction de ma vie. » « Ah non, pas de bagarre à cause de moi. » rétorqua Nate avec un sourire, en tendant la main pour s’emparer de celle de Barbara en la couvant d’un regard fier, et admiratif, et attendri. « C’est grâce à elle que j’ai tourné la page pour de bon, mine de rien. » Bon d’accord, pas tellement de l’amputation en elle-même mais… de tout le reste. D’un corps qui n’avait été qu’une prison, jusqu’à ce qu’elle lui redonne vie. « Ca aussi tu peux l’ajouter à ton cv, miss Modestie. » ajouta-t-il, pernicieusement moqueur, complètement préparé à encaisser une réplique bien sentie ou une tape en retour. Quoi, elle avait cru s’en tirer à si bon compte ?

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Barbara Gordon


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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
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x support technique de la Batfamily
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x gymnastique / danse classique
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 4 Oct - 23:08

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

La conversation continua naturellement pour glisser sur un terrain dangereux. Ou plutôt délicat. Et la jeune femme ne put s'empêcher de faire les gros yeux à son père pour qu'il se ravise. Ce qu'il fit après avoir immanquablement mis les pieds dans le plat, rattrapé par sa connaissance des faits d'actualité, quand même bien ces derniers n'auraient pas eu lieu dans sa ville. Un silence pesant s'installa dans la pièce. Par chance, Nate, toujours de bonne constitution, rattrapa la bourde et trouva l'excuse adapté à la curiosité un poil trop perspicace de James Gordon. La rouquine fut tenter de souffler dans son fond de coca-cola mais se ravisa. Son geste aurait forcément attiré la suspicion de son père. Barbara ne voulait pas malmener le status quo qui s'était installé entre eux deux depuis plus d'une décennie. Lorsque Jim avait des questions qui tombaient dans la catégorie qu'elle avait surnommé l'autre elle, l'homme se retenait simplement de les poser et faisait comme si il ne savait rien. Un jeu auquel il était très doué. Si bien qu'elle avait du mal à savoir ce dont il se doutait, ce dont il était sûr ou au contraire ce qu'il ignorait. Ni l'un ni l'autre n'était cependant prêts à ouvrir la bouche et risquer de faire voler en éclat cette illusion qu'ils avaient si bien façonnés. « C’est grâce à elle que j’ai tourné la page pour de bon, mine de rien]» déclara soudainement Nate, en la prenant totalement par surprise. Les yeux un peu ronds, elle le fixa un instant. Avant de jeter une œillade à son père qui souriait par dessus le rebord de son verre de cognac. « Ca aussi tu peux l’ajouter à ton cv, miss Modestie ». «  C'est dommage tu viens de perdre tous les points que t'avais gagné » répondit-elle à sa petite pique. Son regard émeraude cependant contredisait l'acidité superficielle de ses paroles.  Dans sa poitrine, son cœur tambourina gaiement et soudainement gêné par l'intensité de ses yeux bleus, elle détourna le regard, dégagea sa main et chercha à enfoncer son visage dans son verre. Tout ça sur le regard très amusé de son père, habitué depuis des années à son problème avec l'intimité, les sentiments et les émotions. Il fallait dire pour sa défense que grandir aux côtés de Batman n'avait pas aidé son développement émotionnel. Son intelligence hors norme non plus. Après tout, il avait été médicalement et psychologiquement prouvé que le plus intelligent on était, le moins émotionnel on devenait. Pourtant, elle trouvait qu'elle s'en sortait pas trop mal malgré son léger autisme sur la question. Alors, avec un regain de courage, prête à affronter ces émotions qui tourbillonnaient au fond d'elle et qu'elle avait peur de nommer, elle releva ses yeux verts pour croiser à nouveau le regard de Nate. Un peu penaude, un peu timide, elle lui adressa un sourire.  

Le moment si fragile, dont son père était le seul témoin, fut briser par la sonnerie d'un téléphone portable. Celui de son père. Barbara soupira. Même dans ces moments là, ces soirées si chères à son cœur, la réalité n'était jamais loin. Avec quelques bougonnements, James Gordon se leva et alla prendre l'appel. Quelques minutes plus tard, il était déjà parti se changer : un gilet par balle retrouva son buste et son arme de service sa ceinture. «  Navré de devoir mettre fin à cette soirée. J'ai été ravi de vous rencontrer Nate. J'espère vous revoir bientôt »  déclara t-il en finissant de mettre son manteau par dessus son attirail. «  Barbara, je t'appelles demain pour savoir si tu veux faire le voyage cette année ». La trentenaire acquiesça, parfaitement au fait de ce dont il parlait. Avec la force de l'habitude, elle déposa un léger bisou sur la joue ornée d'une barba grisonnante. « Oh et Nate, ne pensez pas avoir échappé à notre discussion » se tourna t-il pour ajouter, un doigt pointé vers l'intéressé. Il leur envoya un regard entendu et disparut finalement dans le couloir noir. «  Je range un peu et on peut y aller aussi du coup »  souffla t-elle en commençant à ramasser verres et assiettes.

Ce fut finalement eux une bonne dizaine de minutes plus tard qui quittèrent les lieux pour retrouver la Tour de l'Horloge. «  ça va tu t'es bien amusé ? » Questionna t-elle lorsqu'ils pénétrèrent dans l'ascenseur après avoir garé la voiture dans son garage. «  En tout cas ça m'a fait plaisir que tu le rencontres, même si vous vous êtes ligués contre moi » lui apprit-elle en se rapprochant de lui, moue boudeuse accroché au visage, pour venir poser ses mains contres ses flancs. «  Pas eu trop peur ? » s'amusa t-elle légèrement en laissant un petit sourire en coin fleurir à la commissure de ses lèvres.  «  Avoue un peu quand même. Ton sourire a fané quand il a dit qu'il attendait qu'une opportunité pour te cuisiner » ria t-elle avant de monter sur la pointe des pieds pour venir déposer ses lèvres sur les siennes. «  Promis, je continuerai de te protéger » souffla t-elle tout contre ses lèvres, une lueur canaille aux fonds de ses iris verts.  Barbara connaissait assez bien son père pour savoir qu'il trouverait le moment et le moyen. Rien ne résistait au commissaire de Gotham City. Et lorsqu'il avait une idée en tête.... il ne l'avait pas ailleurs.
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 11 Oct - 21:19


l'adieu aux armes


Nate n’était pas assez naïf pour s’imaginer qu’il avait échappé pour de bon à un interrogatoire en bonne et due forme du commissaire Gordon – mais il était à peu près sûr d’avoir passé une sorte de première étape, et rien que ça, ça lui ôtait un sacré poids des épaules. Hélas, la soirée avait dû tourner court, Gotham restant Gotham et étirant sa toile jusque dans les foyers et les familles espérant passer quelques heures tranquilles, mais au moins, ils avaient eu cette opportunité d’oublier le bordel absolu qui régnait partout ailleurs. Non, décidément, Nate ne regrettait pas d’être venu à Gotham, ni d’avoir repoussé de quelques heures le moment où lui et Barbara pourraient se retrouver en tête à tête, et rattraper ces semaines sans nouvelles qu’ils avaient passées après la mort de Batman. Maintenant qu’ils avaient survécu à l’épreuve du père, ce baptême du feu tant redouté auquel il n’avait même pas su qu’il devait s’attendre, il était temps de leur rendre la priorité, à eux, et à personne d’autre. Qu’ils profitent de leur tranquillité pour se retrouver. A quoi s’était-elle occupée, Babs, ces dernières semaines ? En quoi ça consistait, soutenir la batfam pendant cette période difficile ? Comment allait-elle ? Comment se sentait-elle ? Quelqu’un avait-il été là pour la soutenir et prendre soin d’elle comme elle savait si bien le faire avec les autres, ou avait-elle affronté tout ça en serrant les dents comme un brave petit soldat, mais un petit soldat solitaire ? Au moins, Nate pouvait lui faire cette promesse-là : tant qu’elle le laisserait rester avec elle, elle n’aurait plus à faire quoi que ce soit en solitaire. Avoir ses frères et sœurs de la batfam, c’était une chose : avoir quelqu’un de l’extérieur pour l’aider, du mieux qu’il pouvait, à porter ce poids, c’en était une autre. Du moins, il espérait que c’était comme ça qu’elle verrait les choses, elle aussi.

« Attends, il est super intimidant, ton père ! J’ai jamais rien fait de mal de ma vie, mais je me demandais quand même quand il allait me passer les menottes. » plaisanta-t-il en nouant ses mains autour de sa taille alors que les portes de l’ascenseur se refermaient sur eux. « Mais ça va. J’aime bien les durs à cuire comme ton père qui cachent un grand cœur sous leurs airs bougons. Gotham a de la chance de le compter dans ses rangs. » Qui sait, peut-être même qu’un jour, Nate Heywood et Jim Gordon deviendraient amis. Nate n’avait plus aucune famille proche à proprement parler – outre une pelletée de jeunes cousins sous sa responsabilité, mais c’était lui, l’aîné de la famille, maintenant. Le patriarche. Les responsabilités, sans personne sur qui s’appuyer. Alors oui, il était heureux de constater que Barbara, en ces temps éprouvants, avait encore ce père bougon et aimant prêt à la faire rire en passant son nouveau copain sur le grill. Un sourire vint étirer ses lèvres, alors qu’il raffermissait sa prise sur la taille de sa merveilleuse, très protectrice copine. « La chevalière en armure qui vient à la rescousse du damoiseau en détresse. C’est sympa, comme inversion des rôles. » rétorqua-t-il, aussi canaille qu’elle, avant de lui dérober un baiser avant qu’elle ne puisse se moquer encore plus. Qu’elle le protège tant qu’elle voulait – du moment que pour ce soir, ils pouvaient maintenant se concentrer un peu sur eux-mêmes. Un mois que c’était le silence radio, un mois qu’ils ne s’étaient pas vus, et c’était seulement maintenant qu’ils pouvaient commencer à rattraper un peu leur retard. Qu’elle lui avait manqué, sa rouquine trop maline pour son bien. Qu’ils lui avaient manqué, son parfum et celui de ses lèvres. Tant pis, ils pourraient rattraper les dernières nouvelles plus tard.

Et les pensées de Nate s’étaient envolées dans des contrées bien lointaines et plus du tout connectées à des considérations familiales, quand les portes de l’ascenseur s’ouvrirent à nouveau, l’homme d’acier était prêt à abandonner ses lèvres pour soulever sa bien-aimée dans ses bras et la porter sans attendre beaucoup plus longtemps jusqu’à une pièce plus confortable… pour finalement faire un bond en arrière sitôt qu’il réalisa qu’ils n’étaient pas du tout tous seuls, finalement, dans cette Tour de l’Horloge. Enfin, à en juger par la haute silhouette du type qui se tenait juste là, visiblement sur le point de prendre l’ascenseur, lui aussi, et qui les regarda l’un, puis l’autre, surprise peinte sur le visage, avant qu’une lueur de malice ne s’allume dans son regard sombre. « Je dérange ? » demanda l’inconnu, les mains nonchalamment enfoncées dans les poches d’un blouson en cuir et un sourire qui n’essayait même pas de ne pas être moqueur plaqué sur la figure. Complètement abasourdi, Nate dut attendre que Barbara le pousse hors de l’ascenseur pour réagir. « J’étais passé te demander un truc, mais je crois que ça attendra, hein. Vous avez l’air occupés. » Et tout aussi nonchalamment, l’inconnu, qui ne l’était en réalité pas vraiment parce qu’il se souvenait très bien d’où il avait pu voir sa photo, dans une villa à Gotham, sur le bureau d’une des plus célèbres superhéroïnes de la planète. « Bonne soirée, les tourtereaux. Faites pas trop de bêtises. Ravi de te rencontrer, Nate. » « Euh – yep, toi aussi. » Et comme ça, les portes se refermèrent, et l’intrus disparu comme il était venu. Et Nate pointa l’ascenseur du doigt, avant de baisser les yeux sur Babs. « … on est d’accord que c’était le mari de Wonder Woman, le type qui vient de partir ? » demanda-t-il. Pour clarifier, hein. « Damn he’s cool. » souffla-t-il pour lui-même. Même s’il lui avait un peu pourri son groove de petit copain enthousiaste et qu’il n’avait aucune idée de ce que le mari de Diana pouvait bien faire chez sa copine à lui, mais là tout de suite, ça lui paraissait presque secondaire.

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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyLun 12 Oct - 22:19

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

« La chevalière en armure qui vient à la rescousse du damoiseau en détresse. C’est sympa, comme inversion des rôles » murmura t-il. «  Bienvenue.. » au 21ième siècle eut elle l'intention de finir mais les mots périrent sur sa langue alors qu'il venait l'embrasser, sans pour autant arriver à complètement le sourire amusé qui s'était accroché à sa bouche. Mais finalement même celui-ci fana pour laisser à la jeune femme toute l'occasion de profiter de cette étreinte qu'il lui offrait.  Malheureusement, le moment se révéla éphémère et se brisa lorsque Nate exécuta un saut en arrière. Barbara, presque totalement appuyé contre son torse, ne dut la survie de son équilibre qu'à de très bons réflexes et des heures de pratique. « Je dérange ? ». La voix, elle l'aurait reconnu entre milles. Jason. «  Oui » lui répondit-il simplement, en le fixant de ses yeux verts disant clairement qu'il devait se dépêcher de demander ce qu'il voulait et de mettre les voiles. Ce qu'il fit, sourire moqueur agrippé à sa bouche, et non sans quelques dernières remarques. Barbara pour toute réponse roula des yeux dans sa direction avant de secouer la tête lorsque les portes de l'ascenseur se refermèrent pou le ôter à leurs vues. « On est d’accord que c’était le mari de Wonder Woman, le type qui vient de partir ? ». Nouveau roulement des yeux pour la justicière qui tout en se déplaçant dans la pièce principale se délesta de sa veste pour la jeter sur le dossier de son canapé. Canapé dans lequel elle se laissa tomber allongée. «  Jason de son petit nom » l'informa t-elle alors que pieds en l'air, inclinés vers la droite, elle se débarrassa de ses baskets avant de remettre les pieds à plat. «  Le mari de Wonder Woman ça fait un peu long à prononcer » se moqua t-elle. «  Aussi appelé Red Hood, anciennement Robin deuxième du nom » continua t-elle, «  et accessoirement, mon frère » finit elle. «  De cœur bien entendu » précisa t-elle pour éviter toute sorte de confusion. «  Et il n'est pas cool» reprit-elle en se relevant sur ses coudes pour le fixer par dessus le dossier du sofa, surprenant Nate qui pensait probablement ne pas avoir été entendu, «  il vient de casser tout le mood » grommela t-elle en se rallongeant, en bonne actrice dramaturge. Ce sentiment, elle le partagea même avec le principal concerné par le biais d'un petit texto. Worst timing ever lui signala t-elle. «  Film ? » proposa t-elle alors.  Après tout, par les temps qui courraient, netflix & chill était une véritable activité. Et puis, elle avait une liste longue comme le bras de films de série B qui n'attendaient qu'à être vu pour être aussitôt oublié au profit de quelque chose de plus intéressant. Le moment n'aurait pas pu être mieux choisi.

 
x x x x x

A plat ventre dans son lit, relevée sur ses coudes, le drap reposant dans la cambrure nue de ses reins, Barbara riait aux éclats, tête rejetée vers l'arrière. Les petits cousins de Nate arrivaient toujours à se mettre dans les situations rocambolesques. Et la jeune femme ne le lassait pas de ces petites anecdotes plus ridicules les unes que les autres. «  Tu as prévu quoi pour tes cours du coup? Tu n'as pas des classes pendant les vacances ? » demanda t-elle en hoquetant doucement, elle se calma et affaissa son buste pour poser son visage sur le dos de ses mains, nouées sur le buste de son amoureux. Jamais, elle ne le quitta des yeux et l'écouta répondre calmement à ses questions. Pour le moment, elle avait réussi à garder la conversation sur lui, sur ce qu'il faisait là – non pas qu'elle n'était pas ravie de l'avoir pour elle pendant quelques temps. Après des semaines à vivre dans les poches de l'un et l'autre, la séparation avait été rude. Plus rude encore avec son comportement. Mais son esprit avait été ailleurs et elle ne trouva pas en elle la force pour s'en excuser. Cependant, il était certain que la conversation allait glisser pour se concentrer sur sa personne. Et elle redoutait déjà ce qu'elle pouvait bien lui dire. Ses nouvelles responsabilités entraînaient des conséquences pour eux. Car même si elle avait été claire sur ses attentes avec les membres de sa famille, il était évident qu'elle ne pourrait plus quitter Gotham aussi facilement. Surtout si tous étaient occupés ailleurs. Étouffant un bâillement sur le dos de sa main, elle se promit intérieurement d'en parler demain. Pour l'instant, elle n'aspirait qu'à profiter de ces dernières minutes de calme avant de trouver le sommeil , blottie contre l'homme qui partageait sa vie – et qu'elle aimait peut être, un peu, beaucoup. Lorsqu'elle bailla à nouveau, elle demanda à Nate d'éteindre les lumières.

Néanmoins et ce malgré sa fatigue, accumulée jours après jours, la jeune femme ne put trouver le sommeil. Morphée lui refusa le confort de ses bras. Dans son esprit fourmilla milles et uns pensées. D'abord, elle s'inquiétait pour son père, comme à chaque fois qu'il partait en intervention. Dès qu'il passait la porte, son arme à la hanche, elle finissait par se demander si aujourd'hui était le jour où elle le perdait. Ensuite, le poids du secret qu'elle gardait encore sembla vouloir l'écraser, exacerbé par le silence. Et flûte pensa t-elle, en quittant la chaleur de Nate pour se retrouver sur le dos, mains posées sur son bas ventre. «  Je suis Batman maintenant » murmura t-elle dans un souffle. Dans le silence, l'aveu fit une violente cacophonie. Mentalement, la jeune femme compta les secondes jusqu'à la réaction de son bien-aimé. Elle en avait des explications à donner. Car dire qu'elle était Batman n'était après tout qu'une vision bien simpliste d'une réalité bien plus complexe.  
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 18 Oct - 22:37


l'adieu aux armes


« Non, pas de cours avant octobre. Et j’ai pris mes dispositions pour faire mes recherches à distance. Des papiers, ça s’écrit n’importe où. » répondit l’heureux professeur en contemplant la rouquine qui prenait ses aises sur lui – pas de cours, du boulot à distance, autrement dit, ils avaient quelques semaines devant eux avant de devoir commencer à réfléchir à la suite, et à quoi elle pourrait bien ressembler, cette suite. Repartir chacun de son côté, à l’autre bout du pays ? Ou une autre option encore ? Allons, il était trop tôt, bien trop tôt pour y songer, se dit-il en laissant courir ses doigts sur le dos dénudé de sa compagne. Voilà même pas vingt-quatre heures qu’ils étaient réunis, et pourtant, il avait l’impression que ça faisait déjà deux semaines. Probablement l’effet rencontre-immédiate-avec-le-beau-père. Et le grand frère adoptif qui avait suivi juste derrière – seigneur, il en riait encore, maintenant qu’était passé l’instant d’embarras. En voilà une première rencontre dont ils se souviendraient longtemps tous les trois. Et ils avaient d’autant moins de raisons de pleurer que finalement, l’ambiance, ce brave Jason n’avait pas été capable de la ruiner bien longtemps. « Je peux rester aussi longtemps que tu me supportes. » Deux semaines, trois semaines, plus. Qu’importait. Du moment qu’ils pouvaient rattraper ce mois de séparation forcée. Tout le reste, ils auraient le temps de s’en inquiéter… demain. Sans retenir le sourire qui vint ourler ses lèvres, Nate pressa ses lèvres contre la tête de sa rouquine préférée, qu’il sentait dériver de plus en plus vers les limbes de la fatigue et d’un sommeil qu’il espérait réparateur, et éteignit la lumière comme on le lui avait demandé. Demain, les longues discussions. Pour ce soir, elle avait bien mérité qu’il la laisse tranquille et se remette de ses émotions.

Dans le calme et le silence de la Tour de l’Horloge, les bruits nocturnes de Gotham se faisaient de plus en plus distants, alors que lui aussi s’enfonçait doucement dans les bras de Morphée – et de Babs. Et puis, il la sentit remuer sur lui, son amoureuse, l’arrachant à sa douce torpeur avec un ‘hm ?’ perplexe et un peu déçu – et, après un silence, quelques mots qui franchirent ses lèvres. Je suis Batman maintenant. Un silence. Comme une brique qui tombe dans une mare et s’y enfonce aussitôt, engloutit dans un épais manteau de silence. Et clic, la lumière qui se rallume, l’homme d’acier soudainement tout à fait réveillé alors qu’il a encore la main sur l’interrupteur. « Pardon ? » Plaît-il ? Il avait bien entendu, hein ? « Juste pour clarifier : tu viens bien de dire que tu étais Batman ? » répéta-t-il, comme si, à moitié endormi, il avait peut-être mal entendu. Ou rêvé. Ou les deux. Non, parce qu’il voulait bien la laisser dormir, se remettre de leur drôle de journée, mais lui, il était censé rester là sans rien dire alors qu’elle lui lâchait une bombe pareille au moment où il allait lui-même sombrer ? Redressé sur ses oreillers, Nate scruta l’expression de Barbara. Et sut tout de suite que oui, il avait bien entendu. Que oui, elle était bien sérieuse. Et que oui, dieu merci, elle avait bien conscience qu’il avait déjà un millier de questions à lui poser et qu’il n’allait pas la laisser se rendormir comme ça sans en savoir plus. Je suis Batman, maintenant, avait-elle dit. « Okay… donc j’ai loupé deux-trois choses ces dernières semaines, hein ? » constata-t-il, digérant lentement la nouvelle. Sans être certain de ce que c’était vraiment, cette nouvelle, finalement. Pour le moment.

Bon. Bon bon bon – puisque c’était l’heure de cette conversation-là, Nate se redressa tout à fait, sous les couinements de protestation du lit alors qu’il s’asseyait en tailleur sous les draps, avant de baisser les yeux sur Babs pour contempler son visage ; son expression presque résignée ayant au moins le mérite de lui arracher un petit rire. « Quoi ? Tu peux pas me lâcher sur un cliffhanger pareil et penser pouvoir t’endormir tranquillement. Tu me connais mieux que ça. » Et puis oh, hein. Même des moins curieux que lui n’en resteraient pas là aussi facilement. « Après la mort de Batman et ton départ, je me suis bien douté qu’il y allait avoir du bouleversement dans votre famille. C’est pour ça aussi que j’essayais de t’appeler. J’imagine même pas ce que ça a dû être pour toi et les Robin. » Les bouleversements familiaux, ça, il connaissait bien. Très bien. Trop bien, même. Mais dans une famille aussi particulière que la célèbre batfamily ? Probablement rien à voir avec le clan Heywood et la réorganisation qu’eux avaient traversé suite au massacre de 2014, puis à la mort de Hank. Eux n’étaient pas une famille de superhéros. Juste une famille qui avait fait de son mieux pour survivre, sans avoir le poids de l’avenir d’une ville entière sur leurs épaules. Du bout des doigts, Nate repoussa une mèche rousse du visage de Barbara et lui adressa un sourire qu’il espérait rassurant. « Okay, donc. T’es Batman. Qu’est-ce que tu veux dire par là, exactement ? » Parce qu’il ne fallait pas se leurrer. Barbara Batman, ça voulait sûrement dire que rien ne serait plus jamais pareil – et qu’eux aussi allaient devoir trouver des façons de s’adapter, s’ils voulaient que leur couple perdure malgré cette situation difficile et inédite. Mais ils y arriveraient, pas vrai ? Ils avaient survécu à Terre-4, à New Themyscira ; ils s’adapteraient, comme ils le pourraient. Si c’était là un premier test, ils feraient ce qu’il faudrait pour s’en sortir.

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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
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x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyJeu 22 Oct - 21:35

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

Lorsque la lumière illumina la pièce, Barbara ne put empêcher un air contrit de se poser sur les traits fatigués de son visage. A présent, elle n'était pas prête de dormir. Mais que cela ne tienne, elle s'y était attendue en révélant ce qui n'avait eu cesse de la tracasser. Et puis, la rouquine était assez adulte pour s'avouer – au moins à elle-même- qu'elle n'avait déjà que trop traîné. Après tout, son statut d'héritière, elle le connaissait depuis un brave moment maintenant. Et à présent, le temps de l'insouciance était simplement passé. Ce qui n'avait été qu'une promesse était devenu une réalité. Sa réalité. « Okay… donc j’ai loupé deux-trois choses ces dernières semaines, hein ? » souffla t-il. «  On peut dire ça comme ça oui » répondit-il sur le même ton, le regard toujours braqué sur le blanc un peu passé de son plafond. Du moins jusqu'à ce qu'elle le sente bouger à ses côtés et se redresser. Par réflexe, elle suivit ses mouvements. Face à sa tentative d'humour, la jeune femme esquissa un sourire. Au moins, il ne semblait pas vraiment lui tenir rigueur de son silence à ce sujet. Ou il cachait très bien sa frustration et son incompréhension. Peut être aussi commençait il à la connaître bien mieux qu'elle n'aurait eu envie de parier. Après tout, la jeune femme aimait se complaire dans ses mystères. Un trait qu'elle avait directement adopté de feu son mentor – inutile de le nier.

Son regard émeraude fixé au sien, elle l'écouta parler. Finalement, elle soupira lorsqu'il l'interrogea sur la teneur de ses précédentes révélations. Appuyant sur ses mains, elle se redressa jusqu'à retrouver une position assise. De ses doigts, elle ramena la couverture sur son buste pour en cacher sa nudité. Ce n'était pas une conversation où sa peau laiteuse et nue avait sa place. Ce fut d'ailleurs pour cette raison, qu'elle se tourna légèrement , présentant son dos strié de cicatrices à son bien aimé, pour attraper un des tee-shirts qui traînaient par là et le passer par dessus sa tête. Plus à l'aise, elle souleva son bassin du lit pour  finalement se mettre à genoux face à lui. « Il y a quelques mois déjà, Bruce m'a choisi pour être son héritière, être le nouveau Batman,» commença t-elle, révélant toute l'étendue de son omission, « pour reprendre son flambeau le jour où il partirait à la retraite , ou s'il venait à disparaître » continua t-elle de la même voix claire. «  Avec sa mort, j'ai donc pris ma place à la tête de la Bat-family. Bien sur, je ne suis pas Batman et ne cherche aucunement à le devenir. Sans compter qu'il existe encore un Batman.... ». Bien qu'elle ne lui souhaitait aucun mal, Barbara admettait bien volontiers que la situation aurait été moins compliquée à gérer si cet autre Bruce Wayne n'avait pas fait parti du tableau. Son arrivée n'avait fait s'empiler des rancœurs et de nouveaux problèmes sur son assiette déjà bien pleine. Elle avouait avoir subi quelques migraines ces dernières semaines rien que ce qui le concernait.

Avec un nouveau soupir, la trentenaire passa une main dans ses cheveux, chassant de ses doigts les mèches qui venaient inlassablement lui tomber dans les yeux. « En gros, je coordonne toutes les actions de ma famille dans la ville de Gotham, surveille tous les canaux, distribue les missions et les urgences lorsqu'il y en a et m'assure qu'aucun membre de mon groupe ne se tue à la tâche, au sens propre comme au sens figuré. Et tout ça en continuant à être Batgirl,ou Oracle, et à mener mes propres missions». Un nouveau travail à plein temps qu'elle devait accoler à ses heures normales. Après tout, elle avait comme tout le monde bien besoin d'argent pour vivre, payer ses factures et aller faire les courses.  Ses journées étaient longues, parfois trop longues. Un fait qui expliquait largement pourquoi elle avait tenu un tel discours face à ses frères et sœurs : personne ne devait sacrifier sa vie et sa santé pour cette cause, aussi noble soit-elle. Si ils avaient tous un rôle à jouer, ils avaient aussi une existence à mener. Un équilibre à trouver. Et à cela, la justicière y tenait. Jamais, Barbara n'avait été aussi extrémiste que Bruce qui s'était jeté corps et âmes dans sa croisade sans jamais trop se poser de questions. Mais lui et elle n'avaient pas eu la même enfance. Elle n'avait jamais eu sa rage, sa frustration ou même sa haine. Et elle avait toujours aspiré à un futur, capable qu'elle était de tout mener de front – la plupart du temps. Mais ces nouvelles fonctions allaient tout de même avec leur lot de sacrifices «  Je ne vais plus pouvoir quitter Gotham à présent » asséna t-elle, tout en le regardant bien droit dans les yeux. Si avant elle avait pu se permettre de s'absenter pendant de longues périodes, aujourd'hui tout cela était derrière elle. Jamais, tant qu'elle serait ce qu'elle était, elle ne pourrait déménager pour aller ailleurs.  Et si cette perspective, il ne pouvait la supporter alors elle supposait qu'ils avaient une conversation plus douloureuse à avoir. 
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptySam 31 Oct - 0:15


l'adieu aux armes


Ils avaient un peu fait les choses dans le désordre, depuis qu’il avait posé ses valises. Il y a quelques heures encore, il n’avait pas pensé à s’en offusquer, mais maintenant que les premières révélations perçaient le voile de leur petite bulle de retrouvailles, il commençait à se demander s’ils n’avaient pas un peu fait exprès d’éviter les sujets difficiles, mais nécessaires. Elle en l’entraîner aussitôt dîner chez son père, lui en acceptant sans vraiment broncher de la suivre. Peut-être avait-il inconsciemment suspecté quelque chose. Peut-être avait-il volontairement fermé les yeux et accepté de passer sous silence ce qui avait pu la murer dans le silence le plus complet ces dernières semaines. Mais l’illusion était brisée, et la vérité commençait à pointer le bout de son nez, et Nate n’aurait su dire s’il était surpris, ou s’il ne l’était pas du tout. Qu’elle reprenne le flambeau en tête pensante de la bat-family après la mort de Batman ne le surprenait guère, bien conscient de ses nombreux talents et qualités – il ne connaissait pas tous les Robins, loin de là, mais à ses yeux pas très objectifs, elle était le choix le plus indiqué pour assurer une certaine reprise. Qu’elle reprenne le flambeau en tant que Batman ? Il l’avouait, ça, ça le prenait de court. Parce qu’il n’avait jamais vraiment pensé qu’il puisse y avoir d’autres Batman. Et bizarrement, cette perspective-là avait quelque chose de plus effrayant, de plus mystérieux aussi, que de simplement promouvoir Batgirl à la tête. Alors Nate écoutait, auditeur attentif et un peu inquiet, drapé dans un silence religieux, bien conscient du poids des confessions qui lui étaient faites. Pour Gotham, pour la bat-family, pour eux deux, aussi. Surtout. Egoïstement, peut-être – mais il tenait à Barbara, et il tenait à leur couple, alors il espérait qu’elle lui pardonnerait d’y penser aussi.

L’autre Batman. Un élan de culpabilité lui noua les entrailles, alors que devant ses yeux dansait la vision terrible de leur Batman à eux tombant aux mains des paradémons de Terre-5. Il n’avait même pas pu ramener un corps à Barbara, ni au reste de leur famille. Et à cause de lui et de son incompétence, elle se retrouvait avec un poids inimaginable sur les épaules et un imbroglio impossible à démêler. Silencieux, Nate l’écoute achever son exposé, hochant lentement la tête pour marquer son assentiment à chaque nouvelle information importante. Et évidemment, finit par venir le point clé : elle ne pourrait plus quitter Gotham. Et ils savaient tous les deux à quoi elle faisait référence, en disant ça. Plus de longues visites surprises à Star City pour plusieurs semaines. Quant à leur avenir, ça voulait dire qu’il ne pourrait jamais se jouer ailleurs qu’à Gotham, ou à distance. Evidemment, que ça foutait un coup, quand même. Ils avaient toujours su que leurs responsabilités respectives prendraient de la place entre eux, mais c’était sûrement la première fois qu’ils le ressentaient aussi fort. Nate ne se déroba pas au regard de Barbara – pourquoi l’aurait-il fait ? Ils n’étaient pas l’un contre l’autre, dans cette histoire. Ils étaient tous les deux, forcés de composer avec des circonstances difficiles et non-négociables. Et le choix, là tout de suite, c’était de savoir s’ils étaient prêts à tenter le coup, ou s’il valait mieux tout arrêter maintenant. Pour Nate, le choix était plutôt facile : et il redressa à son tour pour venir capturer les lèvres de Barbara avec les siennes. Elle ne pouvait plus quitter Gotham, bon. Ils feraient avec. Il ne savait pas encore comment, avec lui qui vivait à l’autre bout du pays, mais ils se débrouilleraient, ou ils feraient de leur mieux pour. Au moins, personne ne pourrait dire qu’ils n’auraient pas essayé.

Un baiser comme confirmation silencieuse qu’il ne renoncerait pas si facilement, et Nate accepta de lui rendre sa liberté, à sa rouquine, laissant un bref silence s’installer une fois le contact rompu, prenant la main de sa bien-aimée dans la sienne. « Je ne te demanderai pas de quitter Gotham. Surtout pas maintenant. Mais ça, on n’a pas besoin de s’en inquiéter tout de suite. » lui assura-t-il avec un demi-sourire. Jamais encore ils ne s’étaient projeté aussi loin dans leur relation – peut-être que ce serait l’occasion, mais clairement, ce ne serait pas ce soir, ni maintenant, pas au premier soir de leurs retrouvailles après un mois sans avoir eu l’occasion d’échanger un mot. « Je suis venu jusqu’ici pour être avec toi et te soutenir. J’ai pas encore pris de billet de retour, en me disant que je repartirai quand tu en auras marre de m’avoir dans les pattes, ou quand on estimera que c’est le bon moment. Ca nous laissera le temps de réfléchir et nous poser les bonnes questions au bon moment, plutôt que de nous mettre martel en tête. » Même son chat serait de retour très vite, gardé par une de ses tantes qui devait justement venir à Gotham dans deux semaines. Ses yeux se baissèrent pour contempler leurs mains entrelacées. Oui, les déplacements, Nate était persuadé que ce serait le dernier de leurs soucis. Ca marcherait. S’ils faisaient l’effort, ça marcherait, si l’effort était seulement nécessaire. Ils aviseraient, au cours des prochaines semaines, nouveau test dans la continuité de celui amorcé à Star City, et brutalement interrompu par la mort de Batman. Mais il y avait un autre obstacle, bien plus subtil, bien plus pernicieux, qui s’était dessiné dans ces confessions, et qui lui rongeait les entrailles d’inquiétude. « Ca fait plusieurs mois que tu sais que tu allais devenir Batman un jour, alors. » reprit-il, sans colère ni rancune. Mais soucieux, ça, c’était certain. « Pourquoi tu ne m’as rien dit ? » demanda-t-il en relevant les yeux pour affronter son regard et y chercher des réponses. C’était tout ce dont il avait besoin, des réponses. Parce que si lui n’hésitait pas à confier chaque recoin de son existence à Barbara, la réciproque, visiblement, était très loin d’être un acquis. Et il n’arrivait pas encore à cerner pourquoi… ni s’il devait s’en inquiéter. « C’est sans doute arrivé bien plus tôt que prévu, mais c’était pratiquement sûr, que ça aurait un jour une incidence sur nous. Et même sans ça, c’est juste… énorme. C’est un bouleversement dans ta vie. Je pensais qu’on pourrait partager, ce genre de chose. » Il était bien conscient du secret qui entourait la batfamily de manière générale, mais… il avait toujours gardé son identité secrète. Il faisait partie de la Justice League. Il estimait avoir prouvé qu’il pouvait préserver l’anonymat de ses proches, et leurs secrets. Alors il voulait savoir. Parce que même s’il essayait de relativiser, ça faisait, malgré tout, un petit peu mal. « Tu ne me faisais pas confiance ? » osa-t-il demander, pour en avoir le cœur net. Et déterminer où ils allaient pouvoir aller, à partir de là.

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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 1 Nov - 19:35

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

Il aurait été mentir de dire que Barbara n'était pas soulagée. Soulagée de sentir ses lèvres contre les siennes. Rassurée aussi de le voir prêt à rester à ses côtés. Hochant la tête, elle du admettre qu'il avait bien raison. Ils auraient tout le temps de penser à la suite. Après tout, lui même l'avait dit, il ne comptait pas partir out de suite. Quant à son baiser, il avait gravé sa volonté de composer avec sa vie compliquée. Car c'était bien le mot qu'il convenait d'utiliser au regard des derniers bouleversements. Emplie de gratitude pour cet homme qu'elle savait ne pas vraiment mériter, elle se souleva un peu sur ses genoux pour venir à son tour déposer un chaste baiser sur sa bouche.  Et la raison pour laquelle, elle ne le méritait pas se révéla au grand jour avec ses prochaines paroles. Oui en effet pourquoi n'avait elle rien dit ? Des raisons, elle en avait à la pelle. Mais étaient-elles seulement valables ? Il convenait de se le demander. « Tu ne me faisais pas confiance ? » demanda t-il finalement, la blessure au fond de sa voix bien réelle et impossible à ignorer. «  Non ! » s'exclama t-elle, presque paniquée à l'idée qu'il puisse penser une telle chose. «  Je te fais confiance. Ce n'est pas ça » rajouta t-elle, consciente que dans son comportement exclamatif, elle n'avait pas été très claire. Alors qu'il était là, avec elle, dans sa tour, repère de nombreux secrets de la Batfamily, comment pouvait-il penser qu'elle ne lui accordait pas sa confiance ? Jamais, il n'aurait pu mettre un orteil dans son antre si cela n'avait pas été le cas. Avec un soupir, elle détourna un instant le regard, fuyant le bleu de ses yeux.  

N'y tenant plus, elle se releva. Ses pieds nus frissonnèrent au contact du sol froid. Pour autant, ils la menèrent tout droit face à la fenêtre de sa chambre, cachée derrière une partie du mécanisme de l'horloge. Derrière la grosse aiguille, c'était toute la ville qui la gratifiait de sa splendeur. De si haut, il était impossible de ne pas en apprécier toute la beauté. Comme toujours, la perspective était un atout de charme. «  Ce n'était pas censé finir ainsi » souffla t-elle enfin, les bras noués juste au-dessous de sa poitrine. «  Lorsque Bruce m'a approché avec cette idée, c'était plus dans l'optique de prendre sa retraite. Dans l'optique de se marier » continua t-elle, l'émeraude de ses yeux toujours rivé sur l'extérieur. «  Il m'a toujours paru … invincible » souffla t-elle, tête soudainement basse.  «  C'était un honneur tu sais. Etre l'héritier du chevalier noir a été un long sujet de débat entre les Robins pendant des années ». Elle ne comptait même plus les jalousies et les petites batailles sans queue ni tête que les garçons s'étaient livrés. «  Mais au fond, je savais que Bruce n'aurait jamais vraiment décroché. Qu'il aurait été là pour veiller su Gotham. Lui-même me l'avait dit. On aurait en quelque sorte partagé le rôle j'imagine ». Pour toute son intelligence cependant, elle n'avait pas pris en compte les autres alternatives. «  Je n'étais pas censée avoir toutes les responsabilités ». Pas censée oui. Mais la vie ne s'était jamais montrée tendre avec eux. Pourquoi quelque chose serait-il donc aller dans leur sens ? Même pour une fois ? Barbara savait à présent que tout cela n'avait été qu'un vœu pieu. «  Personne ne le savait. C'était notre secret à nous. Et puis cela me paraissait si loin, à des années lumières de mes préoccupations passées, que je suppose que je n'ai jamais pris le temps de l'annoncer. Il y avait toujours plus pressant, plus important. Une crise après l'autre à gérer ». Et à présent, le choix avait été enlevé de ses mains.

Presque subitement, la jeune trentenaire fit volte face et courut jusqu'au lit pour s'y jeter. Sous ses genoux, le matelas plia et termina de la propulser tout droit sur Nate. Dans son cou, elle enfouit son visage humide, embarrassée à l'idée qu'il puisse la voir pleurer, mais peu désireuse de se priver de sa présence. Jamais, elle n'aurait osé se montrer aussi vulnérable avec quelqu'un en qui elle n'avait pas confiance.  Et elle espérait qu'il le comprenait. Sa gorge serrée par des sanglots qu'elle tentait encore de retenir, elle ne pouvait  juste plus parler. Sauf à laisser sortir de râle de rage et de souffrance qu'elle avait gardé en elle jusque là.
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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyDim 8 Nov - 0:22


l'adieu aux armes


Ce cri du cœur, c’était tout ce dont il avait besoin pour être aussitôt convaincu, et submergé par une vague de soulagement. Evidemment, que n’importe qui espérait que sa moitié sache pouvoir leur faire confiance, mais avec les vies qu’ils menaient, pouvaient-ils vraiment prétendre à la moindre idée de normalité ? Leurs vies entières étaient faites de secrets, parfois pour se protéger eux-mêmes, parfois pour le bien des autres ; et la batfamily était la cristallisation de tous ces principes fondamentaux pour leur survie, mais tellement isolants. Pour eux, pour leurs proches. Des décisions qui filtraient dans tous les aspects de leur vie quotidienne : alors non, Nate n’aurait pas été surpris d’apprendre qu’il n’avait pas encore passé le test pour une telle confidence, et oui, il était terriblement soulagé d’apprendre que ça n’était pas ça, que ça n’avait jamais été ça, qui avait scellé les lèvres de Barbara. Silencieux, plus attentif que jamais, Nate la laissa se relever, restant, lui, parfaitement immobile sur le lit, suivant du regard sa silhouette qui se découpait au clair de lune, buvant chacune de ses paroles. En quelques coups de pinceau, elle rectifiait le tir, ajustait le tableau, révélait les couches qu’il n’avait pas su voir. Un tableau d’une simplicité enfantine – celui de deux personnes qui avaient pensé avoir le temps, et qui, finalement, ne l’avaient jamais eu. Parce que la vie était injuste, et que les meilleurs partaient toujours les premiers, et laissaient derrière eux des orphelins avec des poids bien trop lourds sur leurs épaules. Bien sûr qu’elle n’avait rien vu venir, Barbara. Bien sûr, qu’elle avait cru avoir tout le temps du monde. Qui aurait l’audace de l’en blâmer ? Certainement pas lui. Lui, peut-être encore moins que tous les autres.

Cette étreinte, il l’accueillit avec soulagement, avec tristesse, et surtout, avec beaucoup d’amour et de tendresse, la lui rendant aussitôt en la serrant aussi fort dans ses bras qu’il le pouvait sans craindre de lui faire mal, sa Batgirl endeuillée, trop bornée pour se laisser distraire par sa propre peine, trop courageuse pour prendre la peine de s’arrêter un instant et se dire qu’elle aussi méritait peut-être une pause, jusqu’à maintenant. Elle l’avait largement gagné, le droit de craquer. Et quelle plus belle preuve de confiance que ces larmes qu’il sentait humidifier son épaule lisse, que ces lourds sanglots trop longtemps réprimés sans personne pour les accueillir ? Touché en plein cœur, bouleversé par l’abandon soudain de sa bien-aimée, il tourna la tête, à peine, pour ne pas la déranger, mais pour quand même presser un baiser contre sa tempe. Et pendant de longues minutes, plus rien ne vint déranger le silence, que les sanglots douloureux de Barbara, que Nate recueillait les uns après les autres, comme des perles de deuil. Un bras autour de sa taille, l’autre main dans ses cheveux roux pour y dispenser des caresses qu’il espérait réconfortantes, il savait qu’il n’y avait rien qu’il puisse dire qui pourrait chasser la douleur ; alors à la place, il se contenta de lui rappeler qu’à partir d’aujourd’hui, elle n’avait plus besoin de porter ce poids toute seule.

« Je suis désolé. » souffla-t-il à son oreille. Il aurait dû venir plus tôt – mais s’il l’avait fait, peut-être qu’il serait arrivé à un mauvais moment ? Peut-être qu’elle n’aurait pas été prête ? Bah, tant pis, inutile de s’appesantir sur ce qu’ils ne pouvaient pas changer. Et puis il était désolé pour sa perte, aussi ; il avait à peine eu le temps de lui annoncer la chose, un mois plus tôt, alors des condoléances ? Il n’en avait pas encore eu la chance. Voilà qui était chose faite. Ca ne résolvait rien, mais au moins, ça voulait dire qu’elle était reconnue comme telle, la peine de la perte. Et par conséquent, qu’elle avait le droit de faire ça. De craquer, de se laisser aller, de digérer le traumatisme comme elle le pouvait, à son rythme, et de la façon dont elle le voulait. « Je suis tellement désolé. » Parce qu’il la connaissait, la douleur indescriptible de la perte d’un modèle, d’un père, d’un mentor, d’un héros. Et quand il avait perdu Hank, elle avait été là, immuable, la lumière dans son quotidien alourdi où chaque geste lui avait donné l’impression de requérir plus de force qu’il n’en avait vraiment. Sa présence à Star City l’avait aidé à relever la tête, et à être pour ce qu’il lui restait de famille le patriarche qu’ils avaient besoin qu’il soit. Aujourd’hui, les rôles étaient inversés. Et il ne bougerait pas de Gotham, ni de cette tour, tant qu’elle n’aurait pas, elle aussi, relevé la tête pour de bon. « Ca va aller, okay ? Ca prendra du temps. Ca sera pas tout de suite. Mais un jour, ça ira mieux. » A nouveau, il pressa un baiser sur sa tempe, puis dans ses cheveux, sans la forcer à le lâcher, pas tant qu’elle n’en sentirait pas l’envie ou le besoin, pas tant qu’elle préférait se cacher dans ses bras. « Je savais que tu étais une fille incroyablement intelligente, et incroyablement courageuse, mais là, tu dépasses toutes mes attentes. T’es ma superhéroïne, tu le sais ça ? » sourit-il en douce. « Mais t’as le droit de craquer, toi aussi. Ca ne te rend pas moins courageuse. Ca ne te rend pas moins digne d’être Batman. » Et ça, il était prêt à le lui répéter toute la nuit, s’il le fallait. Jusqu’à ce que ça lui rentre dans le crâne. « Et si t’es d’accord, je vais rester à Gotham, avec toi, et je ferai tout ce qu’il faut pour te faciliter la tâche, okay ? T’auras qu’à me demander. Tout ce que les Robin ne peuvent pas faire, te faire la cuisine, te masser les épaules, t’écouter râler contre le bat-système qui fait une mise-à-jour avant que t’aies sauvegardé, regarder des films nuls avec toi, te prendre dans mes bras quand ça ne va pas. Tout ce que tu veux. » Parce qu’elle ne méritait que le meilleur de ce qu’il avait à offrir, sa rouquine. Et que maintenant n’était peut-être pas le moment le mieux choisi pour se risquer à lui dire combien il était fou amoureux d’elle, il n’en pensait pas mois – et quelque part, il espérait qu’elle le ressentait quand même.

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Barbara Gordon

hero of earth

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Date d'inscription : 26/02/2017
Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : l'adieu aux armes (barbara) 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: l'adieu aux armes (barbara)   l'adieu aux armes (barbara) EmptyMer 11 Nov - 14:30

Nate &
Barbara

l'adieu aux armes

Évidemment qu'il la comprenait. Qu'il savait le poids de ses nouvelles responsabilités. De cette perte qu'elle n'avait pas anticipé ; même si elle aurait du s'y attendre. Les bras noués autour de son cou, le visage enfouit dans ce dernier, la jeune femme écouta toutes les paroles rassurantes qui quittèrent la bouche de Nate. Dans un autre contexte, certaines remarques auraient amenées un sourire sur ses lèvres. Imaginer les garçons faire la cuisine ne pouvait qu'amuser n'importe qui les connaissant un peu. Les Robins – comme il les appelait même si beaucoup ne répondaient plus à ce nom depuis des années – avaient été bien trop habitué aux petits plats maisons d'Alfred. En outre, elle les côtoyait depuis assez longtemps pour connaître leur alimentation de base. Rien de gourmet là dedans. Seul Damian, à vrai dire, répondait à un régime alimentaire un peu plus strict que les autres. Une déformation de son éducation primaire à ne pas en douter.  Délogeant son visage de sa cachette, elle essuya ses yeux humides de sa main. L'émeraude rougie de ses iris ne tarda pas à rencontrer le bleu calme des siens. Touchée, elle afficha un sourire sur ses lèvres. «  Juste pour ton information, c'est moi qui décide quand mon système fait sa mise à jour » souffla t-elle avec elle l'espérait une certaine légèreté, tentant peut être maladroitement de ramasser et coller les morceaux de son comportement habituel. « Merci » déclara t-elle finalement avant de revenir poser son minois contre le torse de Nate.

Pendant quelques minutes, ils restèrent ainsi, collés l'un à l'autre, dans le silence le plus complet. Tout ce qui pouvait être dit à cet instant l'avait été. Et oh comme elle était contente d'avoir trouvé quelqu'un comme lui. Un pilier sur lequel se reposer. Quelque chose qu'elle avait fait pour lui lors de ces mois à Star City. Au moins, la rouquine ne pouvait que se réjouir ne pas être enfermée dans une relation dans laquelle les efforts étaient toujours dirigés dans la même direction. Lorsqu'un bâillement la secoua, signe qu'il était l'heure depuis longtemps de rejoindre les bras de Morphée, Barbara poussa gentiment sur le corps de Nate pour lui faire comprendre qu'il était temps pour eux de mettre cette journée et ce moment derrière eux.

Avant d'être complètement allongée, Barbara passa par dessus le corps de Nate pour appuyer sur l'interrupteur, plongeant une nouvelle fois la pièce dans l’obscurité. Habituée de la pénombre, la justicière n'eut aucun mal à trouver les lèvres de Nate pour les embrasser doucement. Ceci fait, elle se laissa tomber de son côté du lit. Avant de complètement se détendre, la jeune femme prit le temps de trouver une position confortable. Après plusieurs minutes, ce fut avec sa main dans celle de son amoureux, qu'elle trouva enfin le sommeil, l'esprit finalement apaisé.

the end.
Pando
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