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 we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee.

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MessageSujet: we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee.   we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee. EmptyMer 1 Mar - 7:56


we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones.
feat. dick & zee.

« etropaleuqolb! » La tentative d'ouverture de porte fut ainsi vaine. Il était là, coincé entre cette porte métallique verrouillée et l'homo magi qui arrivait enfin à ses fins. « Facilites les choses Oswald, dis moi où se trouve les œuvres. » ordonnait-elle à celui qui portait parfaitement son pseudo de Pingouin. Cette histoire l'agaçait au plus haut point, probablement car cet individu était bien plus résistant qu'il ne le laissait paraître, probablement habituée aux éternelles frasques de Batman venant interrompre ses plans. La belle, elle voulait simplement mettre un terme à cette histoire qui faisait du bruit depuis plusieurs semaines. Des œuvres d'art d'une valeur inestimable, disparaissant au fur et a mesure. Si trouver le coupable lui avait prit pas mal de temps, finalement, elle avait réussi à remonter jusqu'à lui, cet individu qui était bien plus malin qu'il en avait l'air. « Tu vas devoir faire mieux que ça pour me faire avouer. » renchérit-il, cet éternel air taquin au visage. C'est ainsi qu'un sourire s'affichait sur les lèvres écarlates de la belle, qui se contentait de dégainer l'un de ses éternels instrument, cette baguette. Cliché, certe, mais réellement efficace pour des personnes de son espèce. « C'est demandé tellement gentiment. » répondit-elle en pointant cette baguette en la direction de celui-ci. « elr... » Et la brune, elle s'écroulait au sol dans un hurlement de douleur. Son enchantement était pourtant si simple : un seul mot. Mais le manque d'attention qu'elle offrit à son adversaire fut suffisant pour dessiner une cible sur elle. Comme bien souvent, Zatanna n'arrivait pas à combiner enchantement et auto-défense. A partir de l'instant où elle commençait à prononcer quelque chose, alors elle faisait une cible des plus évidente. Et ça, Oswald l'avait comprit.

Le problème avec lui, c'est qu'il n'était pas considéré comme psychologiquement inapte. Nygma avait une obsession malsaine avec les énigmes, le Joker était un paranoïaque psychopathe, Quinn victime du syndrôme de Stockholm, Bane un accroc aux venin, et hélas, la liste était encore longue, ici, à Gotham. Seulement, le Pingouin n'était rien de tout ça. Au contraire, il était brillant, et parfaitement « saint » d'esprit – il ne s'agissait en tout cas, en rien d'un cas clinique. Il avait conscience de ce qu'il faisait, avait une conscience et une morale qui semblait marcher comme un être lambda. Et c'était justement ce qui le rendait particulièrement dangereux. Il analysait plus qu'il ne le montrait, et derrière cet air ahurit, se cachait un homme aux ressources incalculables.
Il l'avait vu. Cette silhouette, qui se dressait dans l'angle mort de la belle. Il en avait profité, et cette silhouette, armée, en avait profité pour tirer, offrant ainsi à la brune un corps étranger s'invitant dans son corps, la rendant incapable de tenir debout dû à cette balle logée dans sa cuisse. Elle était donc là, sur le sol, appuyée sur sa jambe intact tandis qu'elle sentait encore la douleur dans son muscle. Elle ne pouvait pas prendre le risque de retirer la balle, au risque de causer une hémorragie. Elle aurait toujours le moyen d'arranger ça avec ses capacités, mais c'était pas le moment de se concentrer dessus. Elle avait une mission à finir. Tournant la tête à quarante cinq degrés, elle vit cette silhouette, prête à tirer si une seconde fois était nécessaire. Et pourtant, elle levait sa main en la direction du tireur, sourcils froncés. « srod ! » et il s'écroulait au sol, comme ça, d'un coup. Elle tournait alors la tête vers la tête des opérations, le fusillant de son regard azuré. « Dis moi où sont les œuvres. » Le dit Pingouin se mit à rire aux éclats, tandis qu'il observait la brunette. Il était vrai qu'au final, Zatanna n'était jamais très imposante. Sa silhouette restait svelte, malgré les formes généreuses de celle-ci. Elle n'était pas le genre à utiliser les points, ainsi, aucun muscle ne se dessinait réellement sous ce manteau. Elle avait l'air si fragile, la demoiselle, alors qu'en réalité, elle était beaucoup plus redoutable qu'elle en avait l'air. Mais peut-être devrait-elle songer à apprendre quelques méthodes de combat, pour pouvoir gagner du temps ou simplement reprendre assez de distance pour pouvoir prononcer ses sorts sans réelles encombres.
C'était une chose qui avait été assez efficace avec la Young Justice. Ils étaient sur le terrain et se battaient, pendant que la demoiselle, elle prononçait ses incantations. Mais Zatanna, elle n'avait jamais été en première loge. Et aujourd'hui, elle se retrouvait seule, son haut de forme, sa baguette et ses capacités comme seule réelle défense. En soit, ça n'était pas si mal quand on connaissait l'étendu des pouvoirs de la brunette. Mais il lui suffisait d'une seconde d'inattention pour que les conséquences soient plus tragique qu'elles s'annonçaient. « Je me répéterais pas Oswald. Où sont-elles ? » Et c'est ainsi qu'il attrapait le visage de la belle, l'observant droit dans les yeux alors que les sourcils de celle-ci étaient froncés, lui offrant une expression des plus sévère. « Il va falloir plus que ça pour me faire parler miss. » déclarait-il. Et c'est ainsi qu'elle s'apprêtait enfin à prononcer ce mot, tandis que ses yeux étaient plongés dans les siens, l'obligeant ainsi à lui révéler la vérité. Un mot. C'était tout ce qu'il suffisait. Et elle n'allait pas être interrompu.

Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Car à peine saisit-elle la cravate de l'homme, l'obligeant à soutenir son regard pendant qu'elle s'apprêtait à prononcer cette incantation, les lumières s'éteignirent, plongeant cet entrepôt dans le noir. La seconde qu'il fallut à Zatanna pour redresser le regard fut suffisant pour l'individu pour la repousser violemment en arrière, lui arrachant un gémissement de douleur à cause de sa jambe qui continuait de saigner. Ils savaient tous les deux ce que cela signifiait, les renforts débarquaient. Seulement, la brunette n'avait fait appel à aucun renforts. A croire que la disparition d’œuvres d'arts avait alerté d'autres personnes. Et il fallait dire que sur ce coup, elle n'était pas contre, même si d'ordinaire, la solitude lui allait parfaitement bien et que ses actions étaient toujours une réussite certaine. « etropaleuqolb! » répétait-elle alors que cette même silhouette accourait vers la porte pour pouvoir tenter de s'échapper d'ici. Le voilà poussant un juron, et la belle distinguait difficilement dans le noir cette silhouette sortant une arme pour finalement la pointer avec celle-ci. Un sourire naquit sur le coin des lèvres de celle-ci tandis qu'elle murmurait une incantation lui permettant ainsi d'être à l'épreuve de la balle qu'il s'apprêtait à tirer. Il ne s'en tirerait pas comme ça, c'était une certitude. Seulement, elle l'entendit pousser un gémissement de douleur tandis que le bruit métallique de l'armes touchant le sol atteint les oreilles de la demoiselle. Haussant un sourcil, elle se mit à observer autour d'elle, à la recherche d'une éventuelle silhouette perchée en hauteur. Elle se doutait qu'il s'agissait ici d'un ancien protégé du Chevalier Noir. Le suspens était pourtant à son comble, se demandait de qui il pourrait bien s'agir.

Ce n'est que quelques minutes après que sa vue distinguait la silhouette du pingouin, assis. Il semblait particulièrement sonné. Décidé de tirer cette affaire au clair, elle levait une main. « ereimul ! » Et ainsi, les lumières se rallumèrent. Elle fermait les yeux quelques secondes, le temps que sa vue s'adapte à cette nouvelle situation. Et enfin, lorsqu'elle ré-ouvrit les yeux, le Pingouin était effectivement sonné. Mais son regard s'attardait finalement sur cette silhouette parfaitement dessinée et retracer dans ce costume bicolore. Un sourire en coin s'affichait sur le visage de la brune. « Je gérais parfaitement la situation tu sais. » déclarait-elle, cet air taquin au visage. C'était un peu sa manière à elle de dire merci. Si à une époque, elle aurait clairement manifestée le remerciement, elle n'était plus cette petite Zatanna fragile qui avait rejoint la Young Justice. Aujourd'hui, elle était toute autre, une femme avec plus d'expérience, ses blessures et ses marques du passées marquées au fer rouge.

Ainsi, elle se retrouvait quelques centimètres au dessus du sol. La lévitation resterait probablement la meilleure chose à faire pour lui éviter de dépendre de quelqu'un pour se déplacer. La douleur lui arrachait une nouvelle grimace, mais cette grimace se transformait bien rapidement en un air neutre. « Contente de savoir que tu as tout de même pensé à venir me rendre une petite visite. » déclarait-elle, pouffant légèrement. Elle le charriait, car elle savait qu'ils avaient mutuellement leur vie, leur propre emploi du temps à gérer. « Je pensais pas te revoir de si tôt sur Gotham cependant. » enchaînait-elle, observant la silhouette du Pingouin, inerte au sol. Elle se doutait que du coup, les autorités se chargerait de le faire parler. Leur travail ici était donc pratiquement – probablement – terminé. Plus qu'à attendre le Commissaire Gordon ou toute autre personne en charge du dossier. Ca leur laisserait probablement le temps de discuter, de savoir ce qui s'était passé ces dernières années pour eux, mutuellement. Son départ de la Young Justice lui avait presque fait couper les ponts avec tous le monde, sa nature de louve solitaire prenant le dessus. C'était Zatanna, c'était comme ça. Et quand on la connaissait, on s'en étonnait même plus.  


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MessageSujet: Re: we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee.   we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee. EmptyMer 1 Mar - 23:28

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zatanna & dick.



Léger son qui se fait entendre quand ses pieds viennent toucher le sol. Ses genoux amortissent sa chute. Il plisse légèrement les yeux, son regard explorant le toit du bâtiment illuminé des lumières de la ville. Le message du GCPD se répète dans un coin de son crane. Suspect aperçu entre la 11ème rue et le lycée catholique. Une fois n'est pas coutume, les forces de police sont bien loin derrière. Il regarde les alentours, cherche la moindre trace de la personne en fuite. Il n'est accueilli que par le silence. Lentement, il se dirige vers le rebord, inspectant la ruelle en contrebas. Il ne sait même pas qui il est censé trouver. Soupir. Dick s'apprête à faire demi-tour quand un son attire son attention. Par réflexe, il se baisse, laissant seulement le haut de son visage dépasser dans le vide. Les lumières des sirènes se reflètent sur les murs humides de la ruelle. Plusieurs hommes en uniforme défilent, éclairant la scène de leur torche aveuglante. Le brun s'écarte alors qu'un flash passe devant ses yeux. Le souffle rapide, il fait son maximum pour rester le plus silencieux possible. Il se calme, laisse sa respiration s'apaiser. « Y'a rien ici. Sûrement une erreur. » Dick prend cette remarque comme une invitation à reprendre sa position initiale. Il reconnait quelques visages éclairés par les lueurs de Gotham. « C'était quoi le signalement déjà ? » Maintenant que les torches sont éteintes, le trentenaire s'autorise à regarder plus en détails la scène. Cinq policiers, deux véhicules. Pour des tableaux. Quand il était encore gosse, il voyait bien moins que ça quand quelque chose arrivait à l'orphelinat. Tout ça, ça lui donne envie de bien se marrer. Lui aussi, il se demande ce qu'il fout là. Sans l'insistance générale, il serait rendu à l'autre bout de la ville, à chercher quelque chose de plus intéressant. Mais la ville semblait être paralysée par le vol des tableaux. Encore une démonstration de la connerie humaine. « Un homme, corpulence athlétique, entre vingt et trente-cinq ans environ. » Dick écoute, retient les moindres informations. Il pourrait y avoir accès directement au GCPD, mais il est censé être en congés pour le reste de la semaine ; il aurait bien du mal à justifier de sa présence au commissariat. Quelques minutes encore, puis la brigade se retire des lieux. Une fois la ruelle déserte, Nightwing se laisse tomber dans cette dernière, avec la grâce enseignée par le chevalier noir. Il s'apprête à partir lui aussi, quand des pas rapides se font entendre. Son corps se colle au mur. Une silhouette à capuche qui s'engage dans la ruelle. Les jambes de Dick qui se remettent en marche, qui le guide à se mettre entre le nouvel arrivant et la sortie. L'homme regarde un peu autour de lui, n'ayant toujours pas remarqué la présence du justicier masqué. « Tu cherches quelque chose ? » Stupeur. L'homme qui se retourne, le visage déformé par la surprise. Puis son regard qui trahit la haine, mais ses yeux qui reflètent une certaine peur. « Rien. Qu'est-ce que ça peut te faire ? Laisse-moi passer. » Il s'avance, tente de passer à la droite de Dick, mais ce dernier se décale légèrement. Même danse, mais sur le côté gauche cette fois. Le sourire qui se dessine sur le visage du brun. Il semblerait qu'il soit tombé sur quelque chose d'intéressant. Pour une fois, le GCPD était arrivé avant la fête. C'est un jour à retenir. « Je pense pas non. Allez, dis-moi tout. » Dick penche légèrement la tête sur le côté. Un léger rire passe ses lèvres. En guise de réponse, l'homme recule. Il cherche une autre issue. Il regarde même en hauteur, à croire qu'il peut escalader les murs lisses. Puis soudain, dans son regard, un air de confiance. Comme s'il s'était poussé des ailes, l'homme s'avance rapidement vers Nightwing, les poings en avant. Sans grande difficulté, il évite l'attaque, attrapant au passage le poignet de son agresseur. Il tord ce dernier, évitant de le casser au passage. Cri de douleur qui résonne dans la rue, étouffé par les bruits ambiants de la ville. « Parle. » Plusieurs refus, et la prise de Dick qui se resserre autour du bras. « D'accord, d'accord ! C'est le Pingouin, j'devais le retrouver ici pour lui donner des acheteurs potentiels pour les tableaux. Il a dû fuir en voyant les flics. » Enfin une réponse qui mérite d'être écoutée. « Et où est-ce que vous deviez vous retrouver en plan B ? »

Coup de feu. Claquement de porte. Il n'est pas le seul à avoir mis la main sur le Pingouin. Lui coupant la lumière ne semble pas arranger la personne déjà en place. Dick pousse une fenêtre en hauteur pour se glisser dans l'entrepôt. Son regard qui commence à s'habituer à l'obscurité rassurante, et ses yeux qui remarquent deux silhouettes. Pas la peine de perdre son temps à chercher l'identité de l'autre personne ; il a déjà reconnu son parfum. Sur son visage, un énorme sourire. Il ne l'avait pas croisée depuis son retour à Gotham. Y'a son cœur aussi qui commence à faire des siennes. Mais lui, il préfère l'ignorer. C'est mieux pour le reste de la mission. Il doit rester concentrer. Sans attendre une seconde de plus, il s'élance vers celui qu'il devine être le Pingouin. Avantagé par le manque de lumière et l'effet de surprise, Nightwing ne met pas longtemps avant de réussir à mettre ko le criminel. Il se surprend même de cette facilité déconcertante. Puis la voix envoutante qui appelle la lumière à revenir. Son regard croise celui de la magicienne. Son cœur manque un battement à cette vision. Il croise les bras d'un air désinvolte, sourire Colgate. « Avoue-le Zee, ma petite intervention te fais plaisir. » Il la regarde léviter, toujours autant étonné de la facilité dont elle fait preuve avec la magie. Tout ça, ça l'a toujours un peu dépassé Dick. Il hausse légèrement les épaules, mine de rien. « Oh tu sais, faut bien que je fasse le tour de mes amis de Gotham. » Il se rapproche, lentement. Son regard s'attarde tout de même de temps en temps sur le Pingouin, ne voulant pas qu'il file à l'anglaise pendant que les deux justiciers discutent. Il le connait, il sait qu'il est malin et que ce n'est pas un coup un peu trop fort qui peut le stopper. « Oui, moi non plus. Mais que veux-tu ? La crasse et la puanteur de Gotham m'ont beaucoup trop manqué, j'avais besoin de revenir. » Son large sourire se transforme en un rictus sarcastique. Encore une fois, il se rapproche de Zatanna. Attiré. Comme s'il ne pouvait pas stopper ses mouvements. Puis ses yeux se posent sur la cuisse ensanglantée de la brune. Le sourire disparait aussi rapidement qu'il est apparu. « Putain merde Zee, t'es blessée ? » Il se souvient, le coup de feu. Réflexe d'un passé révolu, Dick passe son bras autour des hanches de la magicienne, lui laissant la possibilité de reposer son poids sur lui plutôt que sur sa jambe amochée. Elle lévite certes, mais il ne peut pas stopper son geste.

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MessageSujet: Re: we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee.   we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee. EmptySam 4 Mar - 7:05


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feat. dick & zee.

« Ton intervention ? » demandait-elle sur un semblant de surprise. Puis elle levait les yeux au ciel, mimant un faux air exaspérée. « Si tu savais. J'en rêvais la nuit. » plaisantait-elle. Ainsi débutait ce petit jeu du chat de la souris. Elle rentrait dans son jeu, le brossant dans le sens du poil pendant que lui renchérirait de son côté. Une coutume chez eux, direz vous, et en soit c'était peut-être pas spécialement faux. Elle aimait bien jouer à ça, principalement si le brun était celui avec qui elle pouvait jouer. Parce qu'en finalité, ce genre de jeu, ça passait, ou ça cassait. Les personnes n'étaient pas toujours réceptives à ce genre de démarche. Avec Dick, au moins, elle est tranquille, elle sait qu'elle n'a aucun soucis à se faire, que lui n'hésiterait pas à continuer. Et c'était probablement ça, le mieux dedans. Jouer à deux, et non seul, car seul, l’ennui se présente bien trop rapidement.

Et ainsi, c'est lui qui s'approche d'elle. Elle bascule la tête vers la droite, souriant légèrement avant de finalement hausser les épaules, gardant un œil attentif sur Cobblepot. Une fuite serait trop facile, surtout maintenant que Zatanna ne bloquait plus la porte. « Ravis de savoir que je fais ainsi parti de tes amis. » continuait-elle dans ses plaisanterie. « Promis, je ferais comme si c'était pas une simple coïncidence. » Et la voilà faisant un clin d'oeil tandis qu'elle garde cet éternel petit sourire qui venait étirer ses lèvres écarlates et illuminé son visage. Le sérieux retombait, comme toujours. Elle n'était jamais très blagueuse lors de ses interventions, elle détestait ça, prenant ça comme une simple perte de concentration, chose particulièrement importante pour elle. Seulement, ça ne voulait pas dire qu'elle était contre les taquineries dés lors que les missions s'achevaient, au contraire. Elle était la première à plaisanté, toujours souriante et à rire quand l'occasion se présentait et quand son humeur le lui permettait. Parfois – probablement trop souvent – elle préférait de loin s'enfermer chez elle, quelques livres à dévorer, mais parfois, sortir restait sa meilleure option, et avec les soirées s'accompagnait rire et jovialité.

« Je peux comprendre. Après tout, je suis la première à ne pas quitter cette ville alors que je n'ai plus grand chose qui me retient ici. » et c'était véridique. La miss, elle n'avait plus rien ici. Elle était née ici, elle avait grandit dans cette ville et elle y vivait encore aujourd'hui. Pourtant, elle n'avait plus rien. Outre l'héritage familial qui était sien et dont elle pouvait faire ce qu'elle voulait, rien ne la retenait ici. Mais Zatanna, c'était comme si elle ne pouvait pas partir, c'était comme si elle était attachée à cette ville, comme un esprit condamné à errer au même endroit éternellement. Elle supposait qu'elle mourrait ici. Mais en finalité, cette ville avait trop besoin d'elle pour qu'elle puisse envisager partir un jour. Gotham, c'était le berceau du crime. Si elle décidait de s'occuper toute les nuits, elle pourrait. Les plus riches persécutaient, les plus pauvres tournaient mal. Les enfants étaient conditionné dés la naissance à cause des inégalités qui faisaient rage ici. Certains d'entre eux étaient même à la rue lorsqu'ils avaient perdu leur parent et qu'ils étaient contraint de trouver un moyen pour survivre hors un orphelinat. Et elle savait que cette ville, soit elle vous rendait meilleur, soit elle vous détruisait. Beaucoup étaient détruit, ou du moins, n'osaient pas agir. Le GCPD lui même était corrompu, les flics ayant simplement peur d'agir contre la Pègre. Car hélas, cette putain de mafia, elle dirige cette foutue ville. Falcone est l'une des têtes les plus haute de cette dynastie, son nom raisonne dans les oreilles des gens tel un échos, un mauvais augure. Si Carmine Falcone veux vous voir, vous feriez mieux de dire au revoir à vos proches.
Si en soit, La Pègre était un problème à gérer, il en était de même pour les individus malveillant. Le Joker, en numéro un, cible principale et beaucoup plus intelligent qu'il en a l'air. A vrai dire, Zatanna supposait que même si sa folie l'avait emporté sur lui, il restait brillant et qu'il y avait beaucoup plus de profondeurs dans ce que lui considérait comme blague. Inconsciemment, ce mec était un génie. Souvent, les psychopathes le sont, d'ailleurs, ce qui est assez contradictoire. Mais avec lui se joignait tout ces individus loufoques sortis de nul part. Killer Croc, Gueule d'Argile, Double Face et tout les timbrés dont cette ville avait hérité. En finalité, il n'y avait jamais de vacances. Car cette ville ne pourrait jamais survivre seule. Si les justiciers venaient à disparaître, alors la ville brûlerait. Zatanna pensait la ville condamnée. Mais elle continuait de la défendre car ses propres convictions prenaient le dessus. Mais Gotham, sauf si la relève de tous était définitivement assurée, finirait par chuter. Car la naissance de héros, signifiait aussi la naissance de vilains. Toute chose a besoin de son opposé, c'est l'équilibre même de la vie. Ce petit jeu entre le bien et le mal cesserait-il un jour ? C'était une question à la quelle la brune ne pouvait répondre. « En espérant que tu n'en seras pas lassé trop vite dans ces cas là. » terminait-elle, haussant simplement les épaules. C'était bon de le revoir, après tout ce temps. Il ne semblait pas avoir changé d'ailleurs, outre quelques années en plus au compteur. Toujours aussi charmant, avec son regard azurée qui vous détaillait avec détermination, cet éternel sourire en coin et cette musculature digne d'un dieu Grecque. Il n'avait pas changé, le temps avait juste fait son travail. Après tout, ils n'étaient plus des adolescents. Lorsque Zatanna avait rejoint la Young Justice, elle n'était qu'une gamine, encore pleine de question sur le monde, naïve au cœur rebelle et à la soif de justice. Aujourd'hui, c'était une femme. Elle n'avait pas la prétention de tout connaître de la vie, mais elle avait une meilleure expérience de celle-ci. Elle avait surmontée des épreuves, elle était tombé, elle s'était relevé. Le temps passait, creusant ses traits, faisant disparaître cet air enfantin pour finalement laissé place à cette femme qu'elle était devenue. Elle n'était plus naïve et fragile la Zee. Elle avait apprit à apprivoiser ses démons, et dés que ceux-ci refaisaient surface, elle se battait à nouveau pour pouvoir leur montrer que quoi qu'ils tentent, ils ne gagneraient pas. Et tout ça, ça faisaient leur histoire.

Elle ne pu cacher sa surprise, et son sourcil se haussait lorsqu'il prit l'initiative de passer son bras autour de sa hanche pour la porter dû à sa cuisse qui lui hurlait de faire quelque chose. Elle allait juste outre la douleur, canalisant son énergie sur autre chose. Elle n'allait cependant pas chercher plus loin, elle n'allait pas faire des histoires de demoiselle téméraires et clamant son indépendance avec une soi disant répulsion pour l'entre aide. C'est ainsi qu'elle cessait cet enchantement, lui permettant ainsi, en finalement, de tomber dans les bras du brun, tandis qu'elle entourait ses bras autour de son cou pour s'accrocher à lui. Elle était si proche que l'odeur du brun pénétrait les narines de la belle. Il sentait délicieusement bon. Elle avait presque envie de nicher sa tête dans son cou pour s'enivrer de cet alcool parfumé, mais elle n'en fit rien, prenant sur elle et se contentait de sourire légèrement. « T'en fais pas. Une fois que la balle sera retirer, j'aurais plus qu'à faire quelques points et le tour sera joué. » Zatanna était le genre à ne pas raffoler des visites à l'hôpital. Pour cause, son identité était connue, les gens posaient des questions, s'affolaient, violaient sa vie privée. Elle préférait avoir recours à l'ancienne méthode qui consistait à boire un bon verre de whisky et de serrer les dents. Parce que Zatanna, elle était certe magicienne, mais elle n'était pas à l'épreuve des balles. Alors parfois, elle devait agir comme un humain lambda le faisait. Seulement, elle n'avait pas voulu retiré cette balle logée dans sa cuisse de peur qu'une veine soit touchée. Et vue la manière dont sa jambe était ensanglantée, elle se doutait que c'était le cas. Retirer la balle retirerait la pression et le sang s'écoulerait plus vite. L'hôpital restait probablement la seule solution pour ce soir, même si elle refusait de l'admettre pour le moment.

Finalement, son regard se posait sur Cobblepot, à nouveau. Elle l'observait, là, sonné, semblant revenir de temps à autre à ses pensées. Un soupire, puis elle tournait son visage vers le brun, l'observant avec un sourcil haussé. « On fait quoi pour lui ? On attend l'arrivée du GCPD et on leur livre sur un plateau doré ? » demandait-elle tandis qu'elle passait une main dans ses cheveux, remettant ainsi une mèche rebelle qui se perdait sur le visage de la belle derrière son oreille. « Ou on le fait parler maintenant ? Même si je suis presque sûre que le commissaire Gordon peut gérer la situation. » fini-t-elle par conclure, attendant ainsi la réponse du jeune homme. 


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MessageSujet: Re: we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee.   we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee. EmptyLun 6 Mar - 22:10

we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones.
zatanna & dick.




Un rire passe ses lèvres, résonnant légèrement dans l'entrepôt. Comportement habituel quand il se retrouve en compagnie de la magicienne. Quand Zatanna est dans les parages, Dick a l'impression de redevenir un gamin, un adolescent. Elle a ce pouvoir sur lui, de lui faire perdre ses moyens. Dick, il sait très bien qu'il pourrait rire à chacune de ses interventions, simplement parce que c'est elle. Ça a toujours été comme ça, depuis leur rencontre. Il se souvient de la première venue de la brune, au QG de la Young Justice. Ils n'étaient encore que des gamins, à peine plus âgés que 15 ans. Lui, il avait directement craqué. Il s'était laissé avoir, comme un con. Il avait sauté à pieds joints dans cette histoire. Au départ, il pensait que ça allait lui passer, comme d'habitude. Mais Zatanna, elle avait toujours gardé sa place quelque part dans le crane de Dick. Qu'importe les autres filles qui avaient pu passer dans sa vie, y'avait toujours la brune. A la fin, c'était toujours elle qu'il voulait. « J'en doute pas une seconde Zee. » Le sourire en coin dessiné sur son visage, il ne la lâche du regard que pour vérifier l'état du Pingouin. Elle flirte Zee, il le remarque très bien. Il n'est pas bête, il rentre dans son jeu. C'est toujours comme ça avec eux. Il ne peut pas s'en empêcher. C'est elle qui mène le jeu.

« Une coïncidente ? Bien sûr que non, c'est le destin. » Un rire, encore un. A croire qu'il n'arrive à communiquer que de cette manière uniquement. Il se fait honte à lui-même. Son clin d'œil est comme une pique dans sa poitrine. Il croise et décroise les bras, mal à l'aise de par la situation. Dick, il sait très bien qu'il pourrait se concentrer un peu plus dans ses missions. Mais sa grande gueule et son envie de toujours l'ouvrir sont deux facteurs qui l'en empêchent et ce, depuis ses premiers pas en tant que Robin. Bruce lui avait répété maintes et maintes fois, qu'il manquait de concentration, qu'il devait faire gaffe et moins jouer au malin. Des années à se faire reprendre, et pourtant, ça n'a rien changé. « J'crois que malheureusement, on est tous coincés dans cette ville à la con. C'est pas faute d'avoir essayé de partir. » Le regard baissé, légèrement. Il a toujours eu cette relation difficile avec Gotham. Elle lui a tellement pris, mais en même temps donné. Comme si elle cherchait à faire un remplacement à chaque fois, pour se faire pardonner. Ses parents, Bruce. Son innocence, sa maturité. Gotham, c'est un peu la meilleure façon d'illustrer la dualité du personnage. Il ne va pas nier le fait que Blüdhaven lui manque, mais il a cet attachement à Gotham. Il la déteste tellement qu'il l'aime. Y'a plus rien à comprendre dans cette histoire. Mais lui il ne cherche même plus à piger quelque chose. Gotham est là, elle restera toujours là. Noire et dépravée. Son passage ne changera pas grand-chose, il ne fera qu'améliorer la situation de quelques personnes, pour un court temps. « Impossible de se lasser, y'a toujours quelque chose de dingue pour ne pas avoir le temps d'y penser. » Comme pour accompagner ses propos, il désigne d'un geste de la tête Cobblepot. Voilà une des raisons pour laquelle il ne pouvait plus quitter Gotham maintenant qu'il y avait remis les pieds. C'était un vrai nid pour le crime et la pègre. Depuis son arrivée au GCPD, il avait été choqué par le manque de motivation et de courage de la plupart du personnel de police. La ville avait besoin de personnes comme Zatanna et lui. Qui osaient mettre leur corps et leurs capacités au service des autres. « Même si je le voulais, j'crois que ça serait pas possible. Y'a trop d'emmerdes ici pour pouvoir repartir. »

Malgré le tissu du costume empêchant le peau contre peau, Dick a l'impression que son épiderme est en train de prendre feu. Il secoue la tête, légèrement, comme pour chasser tout ça de son crane. Rester concentré, ne pas se laisser aller à ses pulsions. La sentir si proche de lui, après autant de temps, et ne rien tenter, c'est pire que tout. A plusieurs reprises, son regard se pose sur la cuisse de Zatanna, l'air inquiet. « Tu rigoles ? T'as un trou dans la cuisse Zee ! » Il resserre son étreinte autour des hanches de la jeune femme, comme si elle allait se rendre compte de la situation grâce à ses mots. Il secoue la tête, en désaccord total avec les propos de Zatanna. « J'comprends ta réticence à te rendre à l'hôpital, mais la blessure est beaucoup trop importante pour régler ça chez toi à la va-vite. » Encore une fois, un regard sur la jambe de la magicienne. Un aussi en direction du criminel, toujours assommé. Lui aussi aurait sûrement besoin de passer par la case hôpital, vu le coup qu'il lui a envoyé dans la tronche un peu plus tôt. « Puis, faudrait pas t'abimer, ça serait dommage. » Sourire en coin qui s'étend sur ses lèvres. Même dans la pire des situations, il ne peut pas s'en empêcher. Il suit son regard en direction du Pingouin, comme si elle avait lu dans ses pensées. « Je t'avoue que le faire parler est assez tentant… » Cobblepot sursaute légèrement, mais garde les yeux fermés. Son réveil n'est plus qu'une question de minutes maintenant. « Mais ta jambe me préoccupe un peu trop. Laisse-moi te déposer à l'hôpital. Ou même t'emmener jusqu'à la batcave. Là-bas, y'aura de quoi te soigner. » Sa voix devient de plus en plus basse. Il perd un peu en assurance. C'est bien la première fois qu'il propose à quelqu'un (une fille surtout) de rejoindre la batcave. Mais c'est Zee. Et il refuse de la laisser dans cet état. Elle ne veut pas se rendre à l'hôpital ? Très bien, il trouve une autre solution. « Je vais prévenir Gordon. » Il fouille dans sa ceinture, et en sort un vieux téléphone résistant aux chocs en tout genre. Un message rapide tapé du bout du doigt. Pas pratique d'une seule main, mais il ne peut pas se résoudre à lâcher la magicienne.

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MessageSujet: Re: we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee.   we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee. EmptySam 18 Mar - 4:41


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« A croire qu'on est donc destiné à toujours se retrouver au même endroit au même moment. » toujours ce même sourire étiré sur ses lèvres. Zee, elle était comme ça. Malgré son côté solitaire, quand elle appréciait quelqu'un et qu'elle n'était pas pleinement concentré sur ses sortilèges, elle en profitait toujours pour sortir une ou deux légèretés. Elle en profitait pour plaisanter, pour balancer quelques choses pour détendre l'atmosphère. Et en vue de la vie qu'ils menaient, heureusement qu'il y avait des gens comme eux, qui réussissait à faire en sorte que la pression retombe, doucement, délicatement en même temps que cette éternelle adrénaline montée dû aux missions. Et Zatanna, elle était toujours la première pour ça. Pourtant, elle n'était pas toujours comme ça, bien au contraire. A vrai dire, il y avait deux Zatanna. Celle que tous connaissaient, qui s’accommodait plutôt bien à la justicière. Celle dont on ne présentait plus les capacités extraordinaires, celle qui ne faisait jamais d'apparition officielle à la télévision, mais dont on connaissait le nom. Puis il y avait l'autre, la vraie Zatanna. Celle qui restait un mystère pour beaucoup, car rester énigmatique était plus ou moins son arme à elle, son moyen de se protéger. Elle n'aimait pas être vulnérable, alors elle faisait son possible pour ne pas l'être, gardant ces secrets, restant cette éternelle louve solitaire aux sourires légers et au regard fuyant. C'était toujours comme ça quand elle était avec des gens qu'elle ne connaissait pas, quand elle savait que sa confiance n'était pas acquise, ou encore, lorsqu'elle était toute seule dans son habitation. Puis parfois, il arrivait que ces deux versions se rencontrent, et ça donnait celle qui était là actuellement. Seule les personnes en qui elle avait entièrement confiance connaissait cette facette, qui était au final probablement celle qui lui correspondait le plus, outre ce petit côté séducteur qu'elle avait dés lors qu'elle était en compagnie du brun. Artemis, Megan, et toute demoiselle de la Young Justice à l'époque où elle était encore membre, savaient que Zatanna, elle adorait être en leur présence, mais que parfois, elle avait besoin de son espace, de cette bulle qui la protégeait. Elle avait besoin de se renfermer sur elle même, de réfléchir, et malheureusement, c'était un des points dominant du caractère de la brune. La solitude était probablement sa meilleure alliée. Lors de son temps dans la Young Justice, elle avait fait énormément d'effort, s'incluant dans les conversations, dans les soirées, partageant des trucs normaux avec les autres membres. Seulement, en grandissant, ce besoin de solitude s'était renforcé. Et aujourd'hui, elle jouait sur les deux tableaux. Zatanna, il arrivait qu'elle ne donne pas de nouvelles pendant des jours. Elle sortait pour ses représentations, rentrait chez elle, et s'enfermait jusqu'au lendemain, s'engouffrant dans ses bouquins et dans sa propre méditation. Il ne fallait jamais mal le prendre, car c'était sa manière d'être, sa manière de vivre. Et c'est parce que ce genre de mode de vie était bien mieux lorsque l'on est seul qu'elle avait décidé de quitter cette fameuse ligue dans laquelle elle s'était engagée, non sans avoir ce petit remord de les quitter. Pourtant, aujourd'hui, elle se sentait bien mieux maintenant qu'elle travaillait seule, de son côté. C'est pas contre eux. C'est elle. Elle préfère le silence de cette demeure plutôt la vie en communauté. « Je pense qu'on l'aime plus qu'on veux le reconnaître. » renchérit-elle, haussant les épaules. Après tout c'est vrai. La preuve, lui même était de retour.

C'était tellement contradictoire. Ils détestaient cette ville probablement autant qu'ils l'appréciait. Ainsi, elle haussait les épaules, avant de balayer la tête de gauche à droite. « Je pense qu'à partir de l'instant où on s'est mit à défendre les populations on a signé un contrat à long terme avec cette ville. » se contentait-elle d'avouer. La protection était nécessaire, ici. Certe, des nouveaux justiciers voyaient le jour à chaque instant, seulement qui disait nouveaux justiciers, voulait aussi dire nouveaux malfaiteurs. Elle restait d'ailleurs particulièrement impressionné par la détermination de certaines personnes à voir du bon en cette ville, ou du moins, à se donner corps et âme pour la défendre. Pourtant, Zatanna était des leurs. Elle savait qu'en finalité, cette foutue ville était condamnée, réduite à néant. Si ils disparaissaient, tous, cette ville brûlerait. Mais ils étaient là, et ils gardaient un minimum d'ordre, observant cette ville du coin de l'oeil, arrêtant toute activité suspecte. « On est probablement condamné à mourir ici de toute manière. » avouait-elle. Et c'était véridique. Leur espérance de vie, qu'elle était-elle ? Zatanna était presque sûre qu'elle ne vivrait pas jusqu'à ce qu'une mort naturelle la frappe. Ils jouaient avec le feu, dansaient avec le danger et un jour, ce danger se retournerait contre eux, et cet éternel feu les envelopperait jusqu'à les consommer. Après tout, c'était comme ça que Gotham fonctionnait. Les meilleurs perdaient la tête. La preuve avec Dent. Elle avait pourtant tellement eu d'espoir, l'espoir de voir enfin quelqu'un qui se bougerait les fesses autre que Jim Gordon pour sauver cette ville. Et voilà comment il avait tourné. A croire que quand on naissait à Gotham, on était souvent condamné à tourner fou. Pourtant, ils étaient là, eux, les justiciers, ceux qui gardaient un œil sur cette ville. Et étrangement, eux, ils perdaient pas la tête. Des prédispositions ? Probablement.

« Toujours aussi bon observateur, boy wonder. » le chariat-elle quant au fait qu'il relevait cette histoire de trou dans sa cuisse. C'était véridique. Et putain, qu'est ce que ça faisait mal. Mais ne pas y penser restait le meilleur des anti-douleur. Rajouter à ça cet éternel petit surnom qu'elle aimait tant lui donner, avec cette voix mielleuse, cet air joueur, presque provocateur. Au fond, elle avait envie de savoir jusqu'où lui serait capable d'aller. Savoir si lui avait toujours cette petite flamme à son propre égard, si il ne l'avait pas oublié depuis toute ces années et si ce qu'ils avaient vécu, en finalité, n'avait pas été une simple petite histoire ridicule, une histoire passagère. Car zatanna, elle avait la mauvaise habitude de mettre de côté tout ce qui pouvait la rendre joyeuse. Elle ne voulait pas sentir ce sentiment de tristesse, de désespoir qu'elle avait ressenti après la mort de son père. Alors Zatanna, elle était bien mieux comme ça, s'empêchant d'être réellement heureuse. « Il en faut plus que ça pour m'abîmer voyons. Je pensais pas que tu me sous-estimait autant. » fit-elle d'une moue boudeuse, comme pour continuer dans ce petit jeu de plaisanteries. Elle appréciait, de le voir s'impliquer comme ça pour lui extraire la balle, et refermer ce foutu trou qui l'empêcherait de réellement bien se déplacer dans les jours à venir.
Mais malgré tout, elle restait réticente pour l'hôpital. Lui voulait qu'elle ait des soins, elle voulait éviter à tout pris d'entrer dans ce genre d'endroit où sa présence serait ébruité. Seulement, Dick regorgeait toujours d'idées, et sa dernière proposition semblait plus apte à plaire à la demoiselle. Ainsi, elle l'observait, un sourcil hausser avant d'acquiescer. « Va pour la Batcave. » fini-t-elle par balancer, n'imaginant pas l'importance et le privilège que ça lui apportait. « Si y a moyen d'éviter les hôpitaux, dans ces cas là, je suis preneuse. »

Puis elle le vit, en galère. Cette vision esquissait un sourire au coin des lèvres de la belle qui avait presque envie de lui venir en aide. Peut-être aurait-elle pu elle même prendre le téléphone et l'envoyer, ce message, mais non, elle voyait la détermination dans les traits de son visage. Alors elle l'observait, taper ces mots avec sa seule main libre. Et ce n'est que lorsqu'elle eu finie qu'elle en profitait pour enfin prendre la parole. « Tu sais, je peux survivre à quelques minutes par terre si besoin. Histoire que tu n'ai pas à galérer autant pour un foutu message la prochaine fois. » Un légers rire s'échappe de ses lèvres, et une de ses mains s'aventure dans sa longue chevelure noire pour remettre une mèche de cheveux derrière son oreille.  


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MessageSujet: Re: we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee.   we could die like the heroes before us, or live to be the wicked ones || dick&zee. EmptySam 25 Mar - 16:52

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« Faut croire ouais. » Sourire étendu sur son visage. Il en oublierait presque le Pingouin, assis à terre un peu plus loin. Zatanna, rien qu'avec sa présence, elle arrive à capter toute son attention. Elle semble complètement au-dessus du lot, supérieure à toutes celles qui s'étaient succédé dans l'esprit de Dick. Ce n'était un secret pour personne, il est un coureur de jupon, un don juan. Lui-même ne compte plus le nombre de ses conquêtes, qu'elles soient de simples parties de jambes en l'air rapides ou bien de véritables relations. Pour ça, il avait sans aucun doute pris sur l'attitude de playboy de Bruce. Car Dick, quand il était gamin, il était loin d'être le même. Gosse timide, toujours à garder pour lui ses effusions. Faut croire que se faire adopter par Wayne avait apporté beaucoup plus de changements qu'il ne pensait. Il avait appris beaucoup de Bruce, et pas seulement autour du métier de justicier. Malgré les désaccords qu'ils peuvent encore avoir, Dick ne pourra jamais se résoudre à lui tourner le dos, pas complètement. Il ne le considère pas comme son père, ne voulant pas tâcher la mémoire de celui qui tenait ce rôle, mais Bruce en est la parfaite représentation. Mais depuis l'arrivée de Damian, la relation est de nouveau détériorée, comme avant son départ à Blüdhaven. Ce mioche sorti de nulle part. Le fils biologique. Celui qui a de la légitimité. Dick, il ne voudra jamais le reconnaître, mais il sait très bien que tout cette histoire, ça a réveillé en lui une jalousie qu'il croyait inexistante. Ce n'est pas un sentiment qu'il a ressenti avec l'arrivée des autres Robin. Jason et Tim étaient dans le même cas que lui ; des gamins paumés, qui ont saisi la chance de devenir beaucoup plus aux côtés du Batman. La voix suave de Zatanna vient le tirer de ses pensées. Elle court sur sa peau, laissant dans son sillon une chair relevée de frissons. « On est coincés ici de toute façon, qu'on l'aime ou pas. » Les mots de la brune sont remplis de justesse. Zatanna arrive à exprimer la relation qu'ils ont tous avec cette ville maudite. Ils savent tous qu'elle est irrécupérable, que malgré leurs efforts, il y aura toujours des timbrés qui viendront foutre en l'air tous leurs acquis. Des personnes comme le Pingouin ou le Joker sont de véritables cancers, mais remplaçables. Comme eux tous. « C'est ça. Y'a rien qu'on puisse faire. C'est pas comme si on allait tous fuir du jour au lendemain. » C'était une possibilité, après tout. Il l'avait déjà fait. Mais finalement, Gotham avait réussi à le piéger de nouveau dans ses filets. Dick, il a beau se débattre, mais il est toujours attiré ici, comme obligé de revenir.

« J'ai appris avec le meilleur, je te rappelle. » Son rictus s'accompagne d'un léger rire. L'entendre prononcer ce surnom est comme une décharge dans son corps. Le rouge lui viendrait presque aux joues, comme un adolescent. Car après tout, c'est ce qu'il était quand ils avaient commencé à se fréquenter. Que deux gamins, qui cherchaient à découvrir leurs limites, ensembles. Y'a pleins d'images qui se succèdent dans son crâne. Zatanna, elle est partout. Malgré toutes les histoires passées de Gotham, c'était elle qui avait émergée le plus rapidement après son retour. C'était à elle qu'il avait pensé. C'était elle qui était revenue prendre entière possession de son esprit, sans prévenir. « Loin de moi l'idée de vouloir te sous-estimer, mais j'aime te voir en forme. » Sans qu'il puisse le contrôler, son regard vient parcourir le corps de la magicienne, ses yeux animés de lascivité. Il la voulait Zee. Il l'avait toujours voulu. Rien que sa présence suffisait à lui retourner le crâne. Si elle le désirait, elle pouvait faire de lui un pantin. Le regard détourné, les yeux fixés sur l'écran de son téléphone. Il cherche à regagner un peu de pouvoir sur lui-même, sur la conversation. Parce que depuis le départ, c'est elle qui mène la danse. « Madame va avoir l'honneur de découvrir l'antre du Batman. » Il lance un rapide regard à la brune, le sourire étirant ses lèvres. « Faut pas lui dire par contre. Même s'il t'adore, j'sais pas s'il appréciera. » Léger coup d'épaule pour la taquiner. Il sait très bien qu'elle gardera le secret. Il termine de tapoter sur son portable, avec une certaine difficulté. Message envoyé. « Oh je sais très bien. Je veux juste profiter un peu de la situation. » Ses yeux ne sont plus les seuls à être lascives. Y'a son sourire aussi. Il regarde le moindre de ses faits et gestes, sa vision complètement prisonnière. Légère vibration contre sa cuisse. La réponse de Gordon. C'est une torture de la lâcher des yeux. « Il n'est qu'à deux rues d'ici. Il arrive avec une équipe. » Petite pointe d'appréhension. Dick, il n'est jamais à l'aise en présence du GCPD quand il porte le costume de Nightwing. Trop peur d'être reconnu. Qu'un de ses gestes le trahisse. Qu'un de ses collèges réagisse à sa voix. Il évite toute rencontre avec les forces de police, préférant les observer, dissimulé dans l'obscurité. Rapide coup d'œil vers le Pingouin. Ce dernier gémit, commence à se remettre du choc. Ce n'est plus qu'une question de secondes avant qu'il ne se réveille complètement.


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