Gods of war | Ft. Nathaniel

"Gods of War"

L'homme a besoin d'un Dieu, s'il ne le voit au ciel, il s'en fait un sur la terre. - Socrate

     Il n’y avait plus que deux choses qui parvenaient à mes oreilles, le son de mon propre souffle saccadé et celui, si distincte, de ces étranges projectiles. Et assurément, je ne comprenais plus rien, me demandant avec un effroi certain, si j’avais finalement réussi à sombrer dans la folie. Il y a encore quelques heures, j’étais au côté de Kassandra qui avait le visage si radieux, parce que j’avais finalement enfin cédé à l’appeler ‘’Mère’’. J’ai le sentiment qu’elle avait mis tant d’énergie dans une chose qui me paraissait grandement futile. Car, je n’étais pas sa fille, je n’étais même pas une Amazone. Au contraire, d’après elle, bien que je n'en avais aucun souvenir, je n’étais simplement que cette gamine trouvée soumise aux cruautés du destin, enchaînée à ses plus terribles tourments, car esclave des hommes comme avaient pu l'être les Amazones avant moi en des temps plus reculé. J’étais donc celle qu’on honorait d’une nouvelle vie et au fond de moi, si c’était bien la vérité, alors j’étais persuadée que l’appeler ‘’maîtresse’’ était bien plus digne de mon rang que Mère.
         Mais Kassandra avait été si bouleversée en me croyant morte, qu’elle s’était montrée plus exigeante dans mon apprentissage au combat et dans ma manière de concevoir notre lien. Pour elle, j’étais sa fille et je me devais la voir uniquement que comme ma mère. Il y avait quelques heures, je venais de céder à ses exigences. Alors pourquoi étais-je soudainement loin d’elle, dans cette région qui m’était totalement inconnue ? Pourquoi les Hommes étaient-ils si nombreux et si puissants ? Pourquoi je n’arrivais guère à me souvenir de la manière dont je m’étais séparée de Kassandra, celle que j’avais enfin acceptée comme ma mère ? Les larmes coulaient le long de mes joues sales, mais elles n’étaient nullement provoquées par une quelconque forme de tristesse, non. En moi, mon cœur battait sous un voile de fureur et ces larmes brûlaient mes yeux comme plier à subir les regrets d’un passé qui pourtant me revenait incomplet.

            Le souffle coupé sous le choc qui me percuta dans le dos, je sentis la douleur se répandre dans mon corps. Oui. Je pouvais sentir que chaque fibre de mes muscles se contracter, puis se paralyser sous le passage de cette énergie électrique. Étais-je donc sur le point de redevenir le bien des Hommes ? Les chaînes que Kassandra avait brisées, allaient-elles retrouver mes poignets, mes chevilles et ma nuque ? Mon regard se levait devant moi, alors incapable de bouger. Je les contemplais alors, eux qui m’observaient de ce regard inquiet, femmes, hommes, enfants, tous apeurés. Mais pourquoi étaient-ils tous si beaux, si propre, comme s’ils n’avaient connu aucune guerre, comme s’ils vivaient des jours heureux et sereins ? Ô, pourtant, les signes d’un combat passé ne m'échappaient guère, certains immeubles étaient dans un piètre état. Et pourtant, cela n’avait rien avoir avec New-Themyscera, battit sur les ruines de Londres, je n’avais même pas l’impression d’être sur le même sol. Non, ces gens marchaient sans craindre d’être trouvés par ma mère et ses sœurs. Pourquoi ?
            Pourquoi rien ne semblait avoir de sens ? Plus les choses semblaient au fur et à mesure se préciser sous mes yeux, plus elle l'explication à tout ceci en devenait obscure ? Et j’en venais à me demander, si au final, je devais accepter mon destin et être à nouveau une esclave ? Mais à peine avais-je songé à ces mots, que les paroles de Kassandra vinrent à briser cet élan de désespoir. ‘’Tu n’es pas une amazone, mais tu es la fille d’une d’entre elle… Même sans les liens du sang, montre toi digne et fière en toute circonstance.’’ Oui, un bien bel inconvénient qui poussait à présent tout mon être à mourir pour défendre mes valeurs, plutôt que disparaître dans la soumission et l'humiliation. Mon corps engourdi redevint léger, alors qu’une lumière céleste vint à parcourir ma peau comme un manteau de flamme aux multiples couleurs. En quelques gestes simples, je m’étais retrouvée aux côtés de mes agresseurs, les désarmant dans le terrible fracas de leur os que je brisais sans une once d’hésitation, guidée par des séries de mouvements martiaux que Kassandra avait imprégné en moi dans la souffrance de l’effort.

              Mon manque de maîtrise et d’expérience au combat était toujours très flagrant quand je l’avais encore pour adversaire d’entraînement, mais face à ces hommes, ce que j’avais appris se montrait plus que suffisant pour les terrasser, eux qui me traquaient à leur risque et péril. Je n’avais ni épée, ni lance et pourtant eux, étaient armés d’arme que je n’avais jamais vu auparavant, ce n'était pas normal. D’autres sons des plus désagréables se manifestaient alors que je brisais la nuque du dernier de mes agresseurs. Qu’était-ce cette fois, d’autre de leurs alliés ? « MPD ! Mettez les mains en l’air ou nous ouvrirons le feu ! » Des alliés de ses vermines donc. Du pied, je fis valser avec puissance ce monticule mouvant très étrange en direction de ces MPD. « Hey, ma voiture ! » Cria alors l’un des hommes abrités derrière un pilier depuis le début de l’affrontement, que j’avais sciemment ignoré, ne représentant aucun danger immédiat pour moi. Le monticule mouvant, appelé apparemment voiture, avait détruit l’autre voiture appartenant à ces MPD.
         Il y eut encore des coups de projectile dont la détonation fut bien plus assourdissante, mais cette fois le projectile en question qui me toucha, pénétra ma chair. J’étais alors persuadée de n’avoir jamais vu ce genre d’arme avant aujourd'hui. Kassandra, m’avait-elle préparé à combattre ça ? Je n’en savais rien, ma mémoire n’était guère plus mon allié. La balle ressortit cela dit de mon abdomen, cette lumière avait réussi à répartir la force du projectile et m’éviter sa mortelle impacte. J'ai dû placer tout de même une main sur ma blessure pour empêcher le sang de couler, j'étais mise à couvert devant un autre monticule mouvant. « Vous êtes blessée, au nom de la loi, rendez-vous calmement et aucun mal ne vous sera fait. » Annonça-t-il, je sentais alors mon cœur battre avec plus de fureur sous cette insulte. Comment osaient-ils me prendre en pitié ? J’étais leur ennemi et celle des Atlantes, tous ceux qui ne se soumettaient pas à la volonté de notre reine devaient le payer de sa vie, il n’y avait qu’une loi, celle qui régissait New-Themyscera. Alors en guise de réponse, j’avais hurlé avec toute la hargne qui pouvait m’habiter qu'ils comprennent ou non. « Μπάσταρντ ! »

           Qu’ils viennent donc s'ils avaient en eux le courage d'Achille et je me ferais un plaisir d’emporter avec moi le plus de monde possible jusqu'au royaume d’Hadès, je m’en faisais la promesse !
 

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"Gods of War"

L'homme a besoin d'un Dieu, s'il ne le voit au ciel, il s'en fait un sur la terre. - Socrate

     J’étais sans peur, c’était ainsi que je devais me montrer digne de celle qui m’avait honoré de son amour et qui avait fait de moi sa fille, en dépit du fait que je n’étais pas certaine de le mériter. Si je devais mourir aujourd’hui en combattant les ennemis du peuple qui m’avait adopté, alors c’est que les Moires l’auraient ainsi décidé. Dans la langue ancienne, celle avec laquelle on m’avait appris à parler sur New Themyscera, rejetant celle de ceux qui avaient fait de moi une esclave, j’implorais alors l’un des dieux anciens. « Ô Athéna, je t’en conjure, entends mes paroles. Sois témoins de mes derniers instants et puisse ma mère en connaître le récit. » Levant mes mains recouvertes de mon propre sang vers les cieux, dans l’espoir que l’Olympe si silencieux entende ma dernière requête. Ne me préoccupant désormais plus de ce que les Hommes s’égosillaient à cracher dans cet étrange amplificateur de voix.          
         J’observais un instant cette étrange énergie qui parcourait mon corps et qui rendait moins pénible ma blessure. Mais qu’était-ce donc ? Était-ce là une bénédiction que j’avais reçue des dieux ? Kassandra, ma mère, elle devait savoir ce que c’était. J’avais l’impression que lorsque je m’entraînais auprès d’elle, elle cherchait à m’éprouver de sorte à ce que je m’éveille à ce pouvoir. Une voix s’éleva dans ma direction, elle ne m’était aucunement familière, mais s’exprimait malgré tout dans une langue qui faisait battre mon cœur de peine sous un étrange sentiment de nostalgie que je n’arrivais guère à taire. Mon regard se posa alors sur une chose à l’apparence énigmatique, qui pourtant avait une silhouette d’homme. « Par Héra… » M’étonnais-je, sans pour autant ressentir de peur ou de détresse. Je me demandais simplement ce que les Hommes m’avaient envoyé. Me rappelant que ces derniers étaient, d’après Kassandra, à l’origine de ma propre création.

          Je m’étais donc demandée, l’espace d’un instant, s’il était une arme de l’humanité, un esclave comme j’avais pu l’être jadis moi-même. Il parlait la langue que j’avais appris à chérir, celle de ma mère et de ses sœurs. Je l’écoutais alors silencieusement m’annoncer dans un bien étrange accent, qui rendait quelquefois la compréhension de ses mots difficiles, qu’il était une aide portant le nom de Steel. J’avais du mal à penser que l’homme était innocent, chacun de ses actes étaient durant toutes leur vie jugée et j'avais appris que les Hommes agissaient de manière barbare tout au long de leur vie. Écoutant leur pulsion plus que leur raison. « C’est à Thémis de juger qui est innocent et qui ne l’est pas, Homme ! » Crachais-je alors, plaquant ma main contre ma blessure sous la douleur qui venait de s’élancer au même moment. Cela n’avait pour moi que peu d’importance qu’une âme pure succombe aux flammes, la guerre était ainsi… Triste, sale et sans compassion.
         Et tous ceux qui étaient les ennemis de ma reine et de son peuple, tous ceux qui allaient contre New-Themyscera, étaient mes ennemis. Voilà qu’il me posait une question qui me laissait perplexe. N’étaient-ce pas les Hommes qui en avaient après moi ? N’étaient-ce pas les Hommes qui cherchaient à m’en chaîner et me soumettre à leur volonté ? « Comment osez-vous m’arracher à mes sœurs et prétendre être les victimes à présent ! C'est vous qui... » Le choc qui me percuta dans le dos, m'interrompit et me projeta au sol. Le souffle coupé, je sentis à nouveau comme des éclairs par courir mon corps au point que j’en faillis cette fois en perdre connaissance. Dans l’ombre, un homme vêtue d’une tenue de commando se révéla à la lumière. Attrapant un appareil en main, il s’exprima. « Je la tiens, prévenez Waller. » Aussitôt qu’il avait annoncé ses paroles, des véhicules blindés arrivèrent sur place. On y reconnaissait le logo d’A.R.G.U.S.

         « Nous prenons la situation en charge désormais ! » Annonça l’homme en direction de celui recouvert d’argent. « In...nocents, hein ? » Dis-je sous la douleur, en fixant fébrilement l'homme de métal. Mensonge… Tout n’était que mensonge et j’avais bêtement baissé ma garde. Je sentais mon corps engourdi, faible, j’avais l’impression que je ne pouvais plus bouger, que j’en avais plus la force. Les hommes s’étaient empressés d’avancer dans ma direction dans l’espoir de me placer autour du cou un objet. Était-ce la fameuse chaîne de l’esclavage ? Je refusais de vivre à nouveau cette réalité, je refusais de perdre ce qu’avait pu m’offrir Kassandra. Je préférais très largement mourir libre, ici et maintenant que sous la servitude. J’avais alors hurlé de toutes mes forces comme cherchant un infime espoir de retrouver mes forces malgré les éclairs. Je sentis alors comme le monde vibre avant que nous devienne que lumière et poussière.
         Mon corps brillait avec une lueur si intense que j’avais l’impression d’être la seule source lumineuse du secteur. À mes pieds, l’endroit même ou j’étais, le sol avait forme un cratère de cinq mètres de diamètre. Les deux agents qui s’étaient rapprochés de moi, gisaient désormais au sol, tandis que le reste s’était simplement mis à l’abri du souffle. Mais bientôt, ceux qui portaient le nom d’ARGUS ouvrirent le feu, leur balle était devenue aussi dangereuse que celle des hommes de cette autre faction portant le nom de MPD… Je n’avais ni épée, ni bouclier, mon corps n’était pas aussi agile que celui de Kassandra, pas dans mon état, pas avec cette blessure. J’avais l’impression que je ne pouvais que rester à couvert. Me demandant uniquement comment approcher pour les combattre.
 

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L'homme a besoin d'un Dieu, s'il ne le voit au ciel, il s'en fait un sur la terre. - Socrate

     J’avais eu tort… Me retrouver dans cette difficulté n’était le résultat que de ma propre faiblesse et je ne devais en vouloir qu’à moi-même si cette blessure m’affectait autant en cet instant présent. Je ne comprenais rien de cette lumière qui m’entourait, mais j’étais heureuse qu’en cette heure, elle ne m’abandonne pas, car je sentais que la force qui m’animait, je la puisais de cette étrange source lumineuse. Toutefois, elle ne me protégeait pas de leur arme ou du moins, pas dans cet état. Ce fut un bref instant, mais il m’avait permis de remarquer durant l’explosion d’énergie, que cette lueur avait été palpable au point d’entre être létale pour certains individus. Peut-être que si je pouvais contrôler le flux de cette énergie, le concentrer en point particulier, cette concentration pouvait rendre à nouveau cette lumière solide. Toutefois, ce n’était qu’une théorie et je n’avais pas la motivation, ni la bêtise de vouloir tester cette idée dans l’immédiat. Car si elle me donnait ma force, elle pouvait aussi m’en privé.
        J’entendis l’un deux prétendre que je pouvais détruire cette ville, si je ne savais rien de ce nouveau pouvoir, je n’avais assurément pas la prétention de détenir une force censée n’être réservée qu’aux dieux dans leur grande sagesse. Et j’espérais ne pas avoir ce genre de force, car son poids serait bien trop lourd pour mes épaules. Toutefois, le fait qu’il parle de ville continuait à me travailler l’esprit. Je n’arrivais pas à comprendre comment il était possible qu’il y puisse y avoir encore une ville que les eaux n’avait pas encore était submergée sous la fureur atlante, ou détruit sous le feu des Amazones. Comment les hommes pouvaient-ils fièrement marcher à découvert sans craindre d’être vu de ma mère et de ses sœurs ? N’étaient-ils donc point des rats terrés sous la terre par terreur ? Je frottais mes yeux sous l’épuisement qui commençait à me gagner, plaquant plus fermement mon autre main contre ma blessure pour ralentir le plus possible le saignement.

          J’arrivais à suivre des yeux le déplacer des projectiles de leurs armes, le problème étant que mon corps avait du mal à suivre cette vitesse. J’aurais plus de facilité à parer ces projectiles si j'avais de quoi me permettre de les parer, mes bras ayant plus de facilité de mouvement, suivre ce genre de déplacer n'était sans doute pas compliquer dans mon état actuel, et ce, plutôt que d'esquiver avec tout mon corps et son poids. Aussi, si je pouvais avec difficulté me donner une chance d’esquiver au moins une balle, il était toutefois impossible pour moi de réagir à leur rafale. Je ne pouvais donc pas sciemment foncer sur l’un d’eux, car c’était foncé stupidement vers la mort sans avoir pu combattre. Assise dans mon coin, je songeais à nouveau aux paroles de Kassandra sur le fait qu’elle m’avait cru morte, emportée par les eaux atlantes et que me savoir vivante, me retrouver, avait été pour elle comme une bénédiction des dieux. Me rappeler de ces mots, me faisait prendre conscience à présent que sa phrase me touchait profondément aujourd'hui. Mais voilà que pour une raison que j’ignore, je me retrouvais à nouveau séparer d’elle.
       L’idée que mon absence l’inquiète à nouveau, était ce qui me révoltait le plus. L’idée que je meurs aujourd’hui m’attristait tout autant, en sachant que Kassandra devra l’accepter cette fois pour de bons. Toutefois, rien ne pourrait me pousser à la lâcheté, il était hors de question que de fuir ce combat, s’il m’était impossible de l’éviter. Ce fut toutefois lorsque j’acceptais cette pensée, que l’homme d’acier s’adressa à nouveau à moi. Malgré ce qu’il venait de se produire, cet homme cherchait encore à m’amadouer avec sa langue. Ce qu’il disait et ce qu’il me demandait n’avait pas de sens dans un monde comme le nôtre. « Homme, tu veux me faire croire que tu ignores qui est ton ennemie ?! Cela ne changera rien au fait que tu es et tu resteras un ennemi de New Themyscera ! Cesse tes mensonges et prépare-toi au combat ! » Il n’y a pas un homme qui ignore qui sont les amazones ? Et même si je portais une tenue étrange, au lieu de mon armure habituelle, s'il me parlait dans cette langue, c'était qu'il savait qui j'étais. Cette guerre qui faisait rage, aura réduit leur monde en ruine… Oui… Cette guerre… Ce monde en ruine... Pourquoi quelque chose n'allait pas dans ces mots... Je levais à nouveau un regard en direction de la ville et de ses civils, remarquant à quel point ce que je voyais, n’avait rien à avoir avec un monde ravagé par la guerre. Mais où étais-je ?

         J’inspirais à nouveau, avant de fixer ce qui semblait être une plaque d’égout circulaire, il me fallut un instant pour considérer ce dernier et réfléchir à son utilisation. L’homme d’Acier était sans doute celui qui me semblait le plus redoutable présentement… Il fut le seul à ne pas être repoussé par la déflagration de cette lumière, n’étant absolument guère gêné par les balles qui ricochaient sur sa peau. Je ne pouvais donc pas faire face aux autres adversaires, si lui-même me faisait face. Il était le plus dangereux, donc celui que je devais attaquer en premier. Soulevant la plaque d’égout, en me relevant, je l’envoyais voler en direction du Steel pour qu’elle le frappe. Sans doute qu’il n’en serait aucunement affecté, sans doute que ce combat était perdu d’avance, mais au moins, je choisissais ici la manière dont je voulais rejoindre le monde d’Hadès. Il y eut le son distinct du métal qui se choque brutalement, me faisait réaliser que cet homme était réellement recouvert d’argent, ce qui m’était inconcevable d’imaginer. La force du choc et la précision de mon lancer permirent toutefois à la plaque d’égout de revenir dans mes mains, bien que légèrement plus déformer.