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 It's never too late to start | Nathaniel

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MessageSujet: It's never too late to start | Nathaniel   It's never too late to start | Nathaniel EmptyDim 28 Mar - 18:07

ft. le prof d'histoire
It's never too late to start
Les choses ont pris une tournure qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Si on lui avait demandé de parier, il n'aurait probablement pas donné un cent sur cette option. Sur ce dénouement. Oh, bien sûr, ils en sont encore loin. Parce qu'en réalité, cela ne sera jamais vraiment fini. Pas avec le nouveau Bruce et pas avec Talia toujours là quelque part, qui viendra peut-être contester tout ça un jour. Mais en attendant, les choses semblent se stabiliser. Encore perturbé par sa discussion avec Barbara, il a tout de même cherché à esquiver certains contacts, par gêne et par inquiétude aussi. Il n'arrive pas à se défaire de l'image qu'il a en tête du moment où elle sera déçue. Et il n'est pas prêt à l'accepter. Il n'est pas prêt à le supporter. Et puis, il y a aussi le prof d'histoire. Damian aurait voulu réussir à ne pas le voir du tout, mais en vivant sous le même toit, c'est tout de même compliqué. Alors, il a fait au mieux pour ne faire que le croiser de temps à autre. Mais en réalité, pendant tout ce temps passé à faire l'anguille fuyante comme il sait si bien le faire, Damian a eu l'occasion de réfléchir. Et du peu qu'il ait vu, Nathaniel n'a pas l'air méchant. Il a même pris un peu de distance, par moment pour permettre au gamin de pouvoir passer plus de temps à la tour. Damian ne dira jamais rien là-dessus, mais il l'a remarqué. Au début, il n'a pas forcément interprété ça de la bonne façon, et puis il a fini par le comprendre. Par voir les choses sorties du prisme de la colère et de l'insécurisation. Et cela l'a rendu curieux. Curieux d'en savoir plus sur le compagnon de Barbara et curieux de découvrir ce qu'il pense de tout ça. C'est sans doute ce qui l'a poussé à vouloir changer un peu son mode de vie. Damian ne posera pas la question aussi franchement, même s'il le pourrait. Le gamin peut être aussi fuyant que direct quand il le faut. Mais la subtilité peut avoir du bon parfois. Et sur le long terme, il est bien plus difficile d'entretenir un masque d'apparence que sur un moment ponctuel en réponse à une question. Alors oui, s'il veut en être sûr, Damian sait qu'il doit passer plus de temps à la tour de l'horloge.

Il a donc commencé par en parler à Alfred. Évitant soigneusement l'autre Bruce, il a tout de même passé beaucoup de temps au manoir depuis leur discussion, autant pour fuir, que pour laisser de l'air à Barbara, que pour tenir compagnie à Alfred. Un ensemble de choses qui est parfois difficile à mesurer et à équilibrer. Le majordome, touché par l'attention de Damian, ne l'en a pas empêché. Et Damian lui a demandé de ne pas en parler, ni à Bruce, ni aux autres. Parce qu'en réalité, passer plus de temps à la tour de l'horloge ne signifie pas qu'il soit prêt à s'y installer. Non, cela dépendra de ce qui se passera ces prochains jours, justement. Impossible de pouvoir prévoir s'il n'aura pas envie d'étrangler le prof d'histoire. Puis, il a rassemblé quelques affaires supplémentaires pour les ramener à la tour de l'horloge, dans des valises. Enfin, il a démonté une partie de l'arbre à chat installé dans sa chambre, mural et sur pied, afin de pouvoir mettre définitivement à l'aise Alfie le chat, qui s'entend très bien avec Miaou, le chat de Barbara nommé sans grande imagination. Une fois tout rassemblé dans une caisse, il a chargé tout cela dans la voiture et s'est laissé déposé de bonne grâce par Alfred avec une caisse de vivre très soigneusement sélectionnés par le majordome en anticipation de la fouille méthodique du gamin habitué à tout dévaliser. Sans doute Alfred l'a déposé autant pour être sûr qu'il ne monte pas de lui-même dans une voiture sans avoir ni l'âge ni le permis et pour aller faire quelques achats. Il a salué Alfred avec respect et émotion puis est monté pour rentrer ses affaires.

Lorsqu'il entre dans le logement qui sera peut-être bientôt plus le sien que le manoir ne l'a jamais été - à moins que cela ne soit déjà le cas, même s'il refuse encore de l'admettre - il a un sourire satisfait. C'est un moment où il n'y a personne. L'un de ses moments soigneusement calculé et prévu par Damian pour faire des choses sans être perturbé ou surpris. Pas besoin de mot, pas besoin d'explication. Titus, le dogue, vient lui faire la fête, là où les deux chats, très sérieusement occupés à faire la sieste ne remuent même pas une moustache. Le chient inspecte ensuite les valises. Damian ferme la porte et attrape la caisse de matériel pour le chat et l'amène dans sa chambre. Et lorsqu'il revient, en sifflotant tranquillement un air de musique entendu à la radio, il est surpris de voir le fameux professeur d'histoire debout dans la pièce principale où il a abandonné ses valises, soigneusement gardées par Titus qui ne ferait pourtant rien du tout si Nate tentait de les voler. Damian le regarde, il le détaille, avec soin et méfiance. Pourquoi est-il là ? Il n'aurait pas dû être là. Il est un peu froissé de s'être trompé. Et d'avoir été surpris aussi. Damian n'aime pas parler de ce genre de choses. Et s'il est là, est-ce que Barbara est là aussi ? Mhh.

Il balaie l'endroit du regard, tendant une oreille pour guetter d'autres bruits attestant de la présence de la jeune femme, mais il n'entend rien. Il finit par reposer son regard sur Nate et dit : « Bonjour ». Cela semble déjà être la base. Politesse et calme. Un minimum de respect pour ne pas lancer des hostilités qui iraient à l'encontre de sa curiosité et de sa volonté de comprendre mieux ce qu'il attend de tout ça et ce qu'il en pense aussi. Il se penche et attrape la caisse de nourriture pour aller vers la cuisine. Barbara lui a sans doute déjà dit qu'il devait arrêter de vider les réserves d'Alfred, mais Damian aime trop faire ça. Il demande : « Qu'est-ce que tu fais là ? Je pensais que tu étais sorti pour la journée ». Cela n'a rien de très méchant, c'est une simple question marquée d'un constat. Et peut-être qu'il comprendra pourquoi il est là alors qu'il ne devrait pas l'être. Il n'aime pas trop se tromper, après tout. Il pose le carton dans la cuisine et commence à ranger, connaissant parfaitement les places de chaque chose. Puis, il en profite pour regarder s'il y a du café, et si ce n'est pas le cas, il en fait, par habitude, sachant très bien qu'il en boira sûrement plusieurs - trop sans aucun doute - pour affronter le fait d'être ici en même temps que lui. Il en a envie, et en même temps, ça lui demandera sûrement beaucoup d'énergie. Une fois fini, il coupe le scotch et plie le carton par habitude, le posant contre un mur pour le descendre plus tard.

Il revient vers la pièce principale et demande finalement : « Gotham te plaît ? ». Damian sait que Barbara est allée plusieurs fois le rejoindre là où il vivait, sur l'autre côte, et du coup, le changement est sans doute assez violent pour lui, d'autant plus que Gotham n'est pas forcément une ville très accueillante. Damian sait que ce n'est pas facile de s'y acclimater et de s'y plaire. L'ambiance est morose, morne et le danger rôde dans toutes les ombres de la ville. Et il y a en a tellement... Certaines rues ne semblent même jamais voir le soleil. C'est étonnant de voir à quel point tout semble sombre ici. Mais avec le temps, Damian a réussi à percevoir la beauté de ces lieux. Entre deux rayons de soleil par exemple, offrant une autre vision de cette ville si oppressante. Et puis, poser cette question c'est éviter toute autre discussion sérieuse le temps de pouvoir s'y préparer. Il attrape une valise et l'emène dans sa chambre, avant de revenir pour faire la même chose avec l'autre posant tout de même son regard sur Nathaniel, vérifiant ce qu'il fait.
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MessageSujet: Re: It's never too late to start | Nathaniel   It's never too late to start | Nathaniel EmptyMer 16 Juin - 1:01


it's never too late to start


Il suffit parfois d’un rien pour qu’une journée prenne un tournant inattendu. Un train raté, une rencontre hasardeuse dans la rue, un changement de météo qui force à changer ses plans, un collègue malade – Nate Heywood, de son côté, ne s’était pas attendu, lorsqu’il s’était levé ce matin-là, à se retrouver pour la première fois en tête à tête avec Damian Wayne. Un livre à la main, une tasse de thé dans l’autre, le professeur revenait tout juste de la cuisine et s’en retournait s’asseoir à la table basse du salon, où il avait choisi de travailler pour la journée, quand la porte s’était ouverte à l’improviste ; et les voilà, tous les deux, à se dévisager dans le plus grand des silences parfaitement surpris. Surpris, pris de court, pris au dépourvu – jeté dans une situation totalement nouvelle qui n’aurait probablement jamais dû arriver par accident. Jamais tous les deux ne se sont réellement croisés personnellement ; à peine aperçus de loin, à se jeter des œillades curieuses (pour l’un) ou méfiantes (pour l’autre), particulièrement conscients de leur existence mutuelle dans la vie de celle qui les rassemblait tous les deux. Nate a toujours su qu’un jour ou l’autre, leurs chemins se croiseraient. Il a toujours su aussi que sa présence dans la Tour de l’Horloge n’était pas tout à fait une source de réjouissance pour le jeune homme. Il a toujours su, enfin, que d’une façon ou d’un autre, ce status quo muet prendrait fin. Il ne s’était juste pas attendu à ce que ce soit aujourd’hui, sans autre forme d’avertissement qu’un grincement de porte, et sans Barbara dans les parages pour détendre l’atmosphère en formant un pont entre eux. Heureusement, Damian lui-même retrouve promptement contenance ; et aussitôt, Nate fait de même, comme si quelqu’un avait claqué des doigts devant ses yeux pour le réveiller de sa transe. « Bonjour, Damian. » Ah. … finalement, ça ne commence pas si mal comme échange, si ? Les animaux se baladant un peu partout dans la pièce, Nate observe le garçon s’affairer, et ses yeux tombent sur les caisses et autres sacs laissés sur le sol. Clic, la réalisation se fait. Damian n’est visiblement pas juste de passage ; c’est que ça ressemble fort à un emménagement, ou du moins un début d’emménagement, tout ça. Nate se demande si ça veut dire que Barbara lui a parlé de son projet – et si cela veut dire que Damian a accepté.

La question de Damian le tire de sa rêverie, et Nate indique d’un geste vague le traité qu’il a à la main. « Le séminaire auquel je devais assister a été annulé. Je me suis dit que j’étais aussi bien ici pour rattraper mon retard de lecture. » explique-t-il, presque étonné de ne percevoir aucune hostilité dans la voix du garçon – de ce que lui avait dit Barbara, il se serait plutôt attendu à un minimum de résistance ; et comment l’en blâmer, quand un parfait étranger s’invitait si bien dans une routine bien huilée, monument de stabilité dans un quotidien sans aucun doute particulièrement cruel et mouvementé ? Nate est une inconnue dans une équation complexe. N’importe quel môme de l’âge de Damian aurait été en droit de se poser un millier de questions, de craindre un changement inévitable. Peut-être l’a-t-il fait, sans que Nate ne soit vraiment au courant. Peut-être le fait-il encore, plus discrètement. Mais peut-être que si c’était le cas, il avait enfin l’occasion de se confronter à l’homme qui s’était fait une place aux côtés de Barbara, et, inévitablement, dans son quotidien. Damian s’en revient dans la pièce principale, poursuivant son ballet en s’affairant cette fois à ses valises, et Nate ne peut s’empêcher de sentir son regard posé sur lui, et sa curiosité inquisitrice. C’est donc ça. Il l’observe. Il le sonde, peut-être ; et Nate ne voit rigoureusement aucun mal à se prêter à l’exercice. « Je ne sais pas si plaire serait le mot juste. » Honnêteté fait loi après tout – et Gotham n’est pas exactement une ville accueillante, ni même particulièrement plaisante à vivre, à moins d’être un millionnaire ayant les moyens de se payer une des luxueuses villas en périphérie de la ville. « Mais intéressante, indubitablement. Pour un historien, c’est même une véritable mine d’or. » D’un mouvement de tête, Nate désigne un autre livre, abandonné (momentanément) sur la table basse – un traité d’histoire de la ville, depuis sa fondation jusqu’au début du siècle. « Dès qu’on se penche sur les dessous de la ville, ce qui a pu s’y passer au-delà de la vague de crime qui la frappe actuellement, et au-delà de sa réputation, on trouve des choses bien plus fascinantes qu’une métropole à éviter à tout prix. Rien n’est jamais tout blanc ni tout noir, pas vrai ? »

Qui mieux que la batfamily pour connaître tous les secrets de cette ville mystère ? Damian, lui, doit en connaître chaque recoin, chaque commissure, chaque trace de noirceur et chaque petit miracle. « Ca me plaît d’être dans une ville où il y a autant de choses à apprendre. Disons ça comme ça. » conclut-il, jamais le dernier pour trouver une note optimiste à toute situation, - et surtout pas à Gotham. Une ville bourrée d’histoire, sa petite-amie, sa famille bien moins éloignée que lorsqu’il vivait sur la côte ouest, que demander de plus ? « Tu dois la connaître par cœur, toi, je me trompe ? » Nate reporte ses yeux clairs sur Damian qui va et vient, une étincelle de curiosité dans le regard. « C’est une perspective unique, que vous avez, dans la batfamily. Ca ne doit pas être facile tous les jours, de naviguer ces recoins de Gotham que personne d’autre ne peut voir ou connaître. Ou ne veut voir ou connaître. » Nate songe que Damian a dû tout voir de Gotham. Le pire, comme le meilleur – qu’est-ce que cela peut bien faire à l’esprit, à l’approche qu’on a de son foyer, une telle perméabilité ? Nate pose sur la table basse son livre sur les dernières méthodes d’archéologie sur sites antiques, et pose son mug de thé à ses lèvres, laissant au garçon le temps de faire un nouvel aller-retour avec ses affaires : « Oh, si tu as besoin d’aide pour porter des trucs, n’hésite pas. » L’offre glisse de ses lèvres sans qu’il n’y fasse attention, avant de se rappeler ce que Barbara avait pu lui dire sur l’esprit d’indépendance farouche de Damian – maiiis ça part d’une bonne intention ! Allons, les paris sont ouverts, semble-t-il : combien de temps avant que Nate Heywood et ses bonnes intentions ne mettent les pieds dans le plat ? Bien sagement, l’homme d’acier décide de laisser Damian lui répondre, puis de retourner sur le terrain neutre amorcé par le jeune homme. « Le manoir Wayne à l’extérieur, la Tour de l’Horloge en plein centre. Tu es habitué à toutes les facettes de la ville. Comment tu t’y sens ? » demande-t-il, sincèrement curieux. Il ne peut même pas lui dire ‘comment se sent un ado dans Gotham’, puisque Damian n’est pas un adolescent comme les autres – coincé dans une étrange réalité qui n’appartient qu’à lui et une poignée d’élus. Unique, c’était bien le mot. A la fois pour sa situation, et pour Damian lui-même. Et, sans aucun doute, pour leur situation à eux, dans cet étrange ballet de familiarisation pour lequel ils n’étaient vraiment préparés ni l’un, ni l’autre.  


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MessageSujet: Re: It's never too late to start | Nathaniel   It's never too late to start | Nathaniel EmptyDim 22 Aoû - 20:11

ft. le prof d'histoire
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Le prof d'histoire répond à son bonjour poli, par un bonjour marqué de son prénom. Il l'a entendu et marque ce salut d'un signe de tête. Le gamin n'aime pas ça. Se sentir surpris. Se sentir acculé. Et surtout, il n'aime pas avoir à marquer les choses. Il préfère laisser les choses se passer au fur et à mesure. Mais là, avec ses valises dans la pièce et le compagnon de Barbara présent dans l'appartement, il y a comme quelque chose à dire. Une pierre à poser. Et ça, il n'aime pas. Il préfère de loin serpenter et faire les choses de façon progressive. Les gens ne s'en rendent pas compte et finalement, ils ne disent rien. C'est plus tranquille pour lui qui n'aime pas avoir à parler de ses ressentis. Une bonne stratégie d'évitement comme il les aime.

Il lui demande ce qu'il fait là, constatant en allant ranger les denrées alimentaires préparées par Alfred dans la cuisine. Nathaniel répond que son séminaire a été annulé et qu'il a choisi de rattraper son retard de lecture à la maison. Mhh. Quelle mauvaise aubaine. Il aurait pu choisir d'y aller tout de même. Damian aurait préféré qu'il ne soit pas là. Mais ce qui est fait ne peut plus changer et il ne peut plus faire machine arrière. Alfred aura probablement tout un tas de commentaires ironiques à cette surprise. Il demande : « Un séminaire sur quoi ? ». Il lève un peu la voix pour qu'il l'entende malgré le fait qu'il soit dans la cuisine. Il faut bien que la vie continue. Malgré les événements mondiaux. Malgré la perte qui les touche. Il sait que les choses doivent continuer. Même si dans son esprit le doute l'habite encore. Il ne dira rien. Le sujet universitaire l'intéresse bien plus. Neutre. Nouvelle stratégie d'évitement. Faire parler les autres de ce qui leur plaît et ne pas avoir à le faire. Cela ne marche pas avec tout le monde, mais normalement, cela fonctionne au moins un temps.

Il revient dans l'autre pièce une fois terminé et lui pose une nouvelle question tout en allant déposer une valise dans sa chambre avant de revenir. Il inspecte Nathaniel du regard, vérifiant ce qu'il fait, naturellement méfiant, mais ne dit rien. Il lui laisse le loisir de répondre à sa question en l'écoutant. Au moins, il a le mérité d'être honnête. Et visiblement intéressé. Il n'a pas tort. La ville regorge d'anciennes bâtisses, d'anciens monuments, et de beaucoup de choses intéressantes pour ceux qui ont le regard tourné vers le passé. Et d'ailleurs, il désigne un livre, que Damian n'a pas de mal à voir et à identifier même de là où il se trouve et ne peut s'empêcher d'acquiescer un peu. Il hausse les épaules et dit : « J'imagine que tout dépend de la personne qui observe. Mais au-delà de ses habitants, il y a de très belles choses à voir ici ». Et tous ses habitants ne sont pas mauvais. Bien au contraire. Mais pour Damian, les Hommes sont tous plus ou moins les mêmes. Et il n'a pas spécifiquement envie de s'y frotter. Au moins, il laisse sa chance à la ville. Ce qui semble vouloir dire qu'il ne compte pas pousser Barbara à déménager. Elle ne le pourrait pas. Mais lui, le pourra-t-il ? Même si les technologies d'aujourd'hui permettent de se déplacer rapidement... Il y a toujours des inconvénients à habiter loin de chez soi, n'est-ce pas ? Pendant un instant, il envisage de lui proposer de l'emmener en visite, et de l'abandonner dans les égoûts de la ville. Coincé dans des zones tendues. Ou de le noyer dans des conduites d'eaux. Mais... Barbara lui en voudrait probablement beaucoup.

Il affirme que cela lui plaît, faisant involontairement écho aux pensées du jeune Wayne. Et il lui renvoie une question. Il l'écoute et Damian se contente d'acquiescer dans un premier temps. Il n'a pas tort. Ils parcourent la ville sous toutes ses facettes. Les tunnels. Les égouts. Les toits. Chaque raccourci. Chaque passage. Il pose son livre d'archéologie et Damian le voit du coin de l'œil boire dans sa tasse. Il répond : « Surement moins que les autres membres de la famille ». Preuve d'humilité dont il n'aurait jamais fait preuve auparavant, affirmant à qui voulait bien l'entendre qu'il était le meilleur de la famille. La réalité est qu'ils connaissent la ville depuis plus longtemps que lui. Il ajoute cependant : « Mais plus sournoisement ». Cela par contre, c'est certain. Lui qui a toujours une façon de faire et de voir les choses différemment du reste de la famille, il connaît la ville bien plus comme un méchant que comme un héros. Et cela, personne ne pourrait le contredire.

Il le regarde un moment avant de finalement détourner le regard. Il va ranger sa seconde valise avant de revenir en se frottant les mains par habitude. Le jeune garçon garde tout de même un certain inconfort. Surtout que le prof d'histoire a ramené le sujet sur lui avec habilité. Une façon de s'intéresser à lui ? Ou simplement de parer aux questions qu'il aurait à poser ? Peut-être lui aussi esquive certaines choses. Il lui propose de l'aide, et Damian décline l'offre. Un peu abruptement peut-être. Mais sans méchanceté. Adroit pickpocket, il ne laisse pas les autres prendre ses affaires par méfiance. Il ne faudrait pas que l'homme qui se trouve dans la pièce soit kleptomane ou un truc du genre. Hors de question. Et puis de toute façon, il est assez grand pour le faire seul. Toujours couché là où se trouvaient les valises, Titus remue un peu de la queue. Et finalement, Alfy vient s'enrouler autour des jambes du garçon dans l'espoir peu subtile d'avoir des croquettes. Il fait craquer sa nuque et écoute Nathaniel qui parle à nouveau. Il hausse un peu les épaules en disant : « Comme partout ailleurs ». Damian a toujours eu cette étrange sensation de ne pas appartenir au monde. Désagréable conséquence d'avoir été élevé dans un endroit coupé du monde dans le but de le faire brûler, justement. Il est par certains chemins bien trop mature pour les jeunes de son âge. Par d'autres, trop immatures. Et par tous, trop immature pour des adultes qui pourtant lui confient sans hésiter des responsabilités qui ne devraient pas lui revenir. Et cela depuis toujours. Il n'appartient pas à ce monde. Mais le sien est bien trop inadapté pour qu'il y reste. Existe-t-il un entre-deux ? S'il y avait une réponse, il la connaîtrait sans doute déjà. Barbara lui ferait sans hésiter encore un long discours sur le fait que l'on ne sait pas toujours qui l'on est et qu'il faut l'accepter. Mais il n'y arrive pas encore.

Il marque une pause, un silence. Debout, mains dans les poches, semblant indifférent aux témoignages d'affection intéressés par le chat qui finit par s'éloigner conscient qu'il n'aura rien à manger face à l'immobilité de son maître. Damian lui dit : « Mais c'est ville qui semble faite pour moi ». Gotham city. Bludhaven. Ce genre de villes convient parfaitement pour les gens comme lui. Entre deux eaux. Ni très moraux. Ni amoraux. Plus ombre que lumière et jamais vraiment mêlé au monde. Il demande : « J'imagine que c'est très différent de Star city. Cela ne risque pas de te manquer ? ». La familiarité du garçon se sent. Mais il est toujours comme ça. Avec tout le monde. C'est son côté arrogant. Il se place de fait au même niveau que tout le monde. Parce qu'en réalité, la plupart du temps, il l'est. Et il est même souvent meilleur que la personne à laquelle il s'adresse. Présentement, cela serait prématuré de l'affirmer. Mais... le doute est permis. Il évalue par cette question la propension qu'aura cet homme à faiblir et finalement à abandonner. Fréquenter Barbara ce n'est probablement pas une chose facile. Et Damian n'aime pas les gens qui ne tiennent pas leurs promesses. Même s'il n'a peut-être pas réellement fait de promesse.


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