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 There once was a ship that put to sea || Victor

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Tefé Holland


Tefé Holland

independent soul

Messages : 2726
Date d'inscription : 29/05/2019
Face Identity : Taylor Momsen
Crédits : charles vess (sign) (c) underfoot-jessica (sign)
the sprout
Age du personnage : 24 ans
Ville : Un peu partout, ses racines sont profondément enfouies à Houma en Louisiane
Profession : Glandeuse, mais puisqu'il faut bien survivre, elle bosse ici ou là, jamais plus de quelques mois, et moins elle en fait, mieux elle se porte
Affiliation : Daphne sa copine laurier, Mercury son totem humain, Mercury son chien, Swamp Thing des fois, la nature toujours. Elle a été à la botte du Parlement des arbres pendant quelque temps quand elle était petite et refuse de revivre ça. Elle ne reconnaît aucune autorité humaine.
Compétences/Capacités : There once was a ship that put to sea || Victor Dfg11

+ Le Green : manipulation de la végétation, métamorphose, capacité à se rendre dans le Green
+ Le Red : communication, et manipulation des animaux, manipulation de la chair, métamorphose, guérison de la chair
+ Sensibilité à la magie, âme tâchée par une marque démoniaque, sang de démon dans les veines

There once was a ship that put to sea || Victor Dfgh11

You
and me
and the devil makes three.

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Meet my best friends Daphne, Mercury and Mercury + The key

Clear & Green
There once was a ship that put to sea || Victor Sans_158
Clean. Coincidence ? I think not !

phone + amazing tim + daphne : x-files + codename : strike team green + daddy...? + mom's story

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the burden of the Green.










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MessageSujet: There once was a ship that put to sea || Victor   There once was a ship that put to sea || Victor EmptyMar 24 Aoû - 8:00

There once was a ship that put to sea

Coast City. Elle ne savait rien de Coast City à part que c’était près du trou plein de pécores où habitait Layla. Elle y était déjà passée plusieurs fois, comme elle passait souvent par les villes comme un papillon attiré par leurs lumières et repoussé par tout le reste – leurs odeurs, leurs bruits, leur masse qui semblait vouloir l’écraser, l’enfoncer dans leur sol de béton et l’intégrer à leurs murs de métal et de verre. La stature monumentale, hiératique des villes humaines la mettait mal à l’aise, l’effrayait parfois et la désorientait toujours, mais toujours elle y revenait. Pour voler quelques vêtements, ou trouver un travail qui l’occuperait quelques jours ou quelques semaines maximum, pour rendre visite à quelqu’un qui en valait la peine, ou bien simplement quand la solitude devenait un peu trop déprimante – ces moments-là en particulier, elle les détestait, car cela lui rappelait sans pitié qu’elle aussi était, par certains aspects, humaine, probablement même plus que ce qu’elle aurait voulu, puisqu’elle, elle aurait voulu ne pas être humaine du tout. Ne pas avoir de chair, d’os et de sang, ne pas avoir de voix, d’yeux ou d’oreilles, ne pas avoir à parler comme eux, à penser comme eux, à bâtir les châteaux de cartes bien trop fragiles qu’étaient une conversation, une réflexion sur un sujet précis, ou pire, une relation. Quand elle marchait en silence dans la nuit, ses pas ne faisant aucun bruit tant qu’elle frôlait la terre, portée par le chant du Green, le doux murmure des milliards de tiges végétales et de vies animales autour d’elle, elle ne se sentait plus humaine du tout. Et puis son estomac gargouillait, ou bien elle avait envie de pisser, ou alors, elle se rêvait de fumer une cigarette, alors c’était la gifle, elle était bien un peu humaine.

Elle sentit la fourrure rêche de Mercury contre sa cuisse nue alors que, émergeant d’entre deux dunes, elle tomba sur le port de Coast City qui se déployait devant elle, et au-delà, les lumières de la ville. Une ville la nuit, à la limite, et de loin, c’était joli. Mais ça ne ressemblait plus vraiment à une création humaine, ni non plus à quelque chose abritant des humaines. Elle baissa les yeux et souleva un pied chaussé d’une grosse boots noire à bout ferré pour observer la trace de sa semelle dans le sable humide. Un minuscule crabe traversa l’empreinte et Mercury fourra aussitôt son nez dans le sable en jappant doucement. Tefé se laissa tomber à genoux et entoura le cou de son chien de ses bras, frottant son nez dans son encolure au poil sombre. Elle sentit les os contre son visage – Mercury, comme elle, était tout maigrelet. « Tu es fatigué, hein ? Il va encore pleuvoir tout à l’heure. On va se trouver un abri, d’accord ? » Le chien, comme à son habitude, ne lui répondit pas, se contenant de japper joyeusement et de mordiller les fils de son short en jean d’où émergeaient ses jambes en brindilles. Tefé pouvait communiquer avec les animaux, mais jamais elle n’avait entendu Mercury s’exprimer. C’était comme ça que les humains devaient se sentir face à tous les animaux. Mais cela ne la dérangeait pas. Des fois, elle se disait que Mercury était un peu neuneu, et d’autres fois, qu’il n’avait simplement pas envie. Elle se releva. Elle revenait de Morro Bay. Des fois, souvent, elle venait chez Layla sans prévenir, mais elle ne frappait jamais à sa porte. Sans honte ni once de culpabilité, elle regardait par la fenêtre pour voir si Layla était là, et parfois elle l’était, mais souvent elle ne l’était pas, et des fois, aussi, il y avait un type avec elle, mais dans tous les cas, Tefé ne frappait pas à la porte, ne se sentait pas assez à l’aise pour ça, en revanche elle dormait en boule dans le jardin par terre et discutait avec Dumdum, la poule de Layla et du type que Dumdum appelait « papa ».

Ce soir encore, elle avait bien papoté avec Dumdum. Tefé adorait vraiment ce poulet, bien plus que la plupart des humains qu’elle connaissait de près ou de loin. Layla, en revanche, n’était pas chez elle, alors Tefé était repartie, et maintenant elle traversait le port. Quelques personnes s’y trouvaient, comme elle. Elle plaqua ses cheveux ébouriffés sur sa tête et tira sur les manches du sweat-shirt à capuche beaucoup trop grand pour elle qu’elle avait piqué sur le fil à linge devant chez Layla. Elle le lui rendrait un jour. Peut-être. Même si probablement jamais, en fait. Son regard fut attiré par une silhouette incongrue sur les eaux du port. Un bateau. Mais, genre, un bateau de pirate. La culture de Tefé s’arrêtait là en la matière. Retenu par des chaînes, un peu à l’écart, le long d’une digue en bois. Il tanguait un peu mais ce qui attira Tefé surtout, ce furent les bruits du bois de la coque qui grinçait doucement et régulièrement. C’était hypnotique. Elle posa distraitement la main sur le crâne dur de Mercury, qui lui mordilla les doigts en retour, assez fort pour la faire sursauter. Elle dégagea sa main de l'étreinte  canine et vit quelques gouttes de sang perler. « Toi aussi, hein, tu as envie de monter sur ce bateau… » murmura-t-elle en léchant la morsure distraitement. Allez ! Pourquoi pas, hein ? Pour le moment, rien ni personne ne l’en empêchait. Elle resserra la bouche de son sang en bandoulière qui contenait son carnet à dessins et deux paquets de cigarettes, et c’était tout. Elle s’engagea sur la digue, puis, une fois au bout, sentit le bois recouvert de mousse et d’algue frémir sous ses doigts. Elle n’était pas aussi douée que son père pour faire se mouvoir le bois mort, mais la mousse et les algues l’aidaient pas mal. Une latte de bois se tordit, s’allongea en direction de la coque du bateau. Elle souleva Mercury dans ses bras, en soufflant parce qu’il pesait lourd, et marcha en équilibre sur ce petit pont improvisé. Sans Mercury, elle aurait simplement traversé la coque du bateau, mais il ne pouvait pas la suivre ainsi.

Deux minutes plus tard, elle était sur le pont du bateau. Le pont. Rien que ce mot lui semblait exotique. Elle avait vu un film sur des pirates à la télé dans la vitrine d’un magasin une fois. Elle avait réussi à en voir bien la moitié avant que le propriétaire ne la chasse du trottoir où elle était plantée, le visage aplati contre la vitre. Ah, ça ressemblait un peu à ce qu’elle avait vu à la télé, oui. Sauf que comme à chaque fois qu’elle montait sur un bateau, elle avait l’impression que chaque pas allait la faire tomber. Elle vivait littéralement plantée dans la terre, Tefé, et là, il n’y avait plus de terre, et pour elle, l’eau, c’était comme le vide. Le bateau bougeait d’une façon qu’elle n’était pas capable d’anticiper, et Layla avait eu beau l’emmener plus d’une fois en balade, Tefé ne s’y était jamais habituée. Elle laissa Mercury partir en balade sur le bateau et alla jusqu’à l’autre côté de la coque pour se pencher au-dessus de l’eau noire. Puis elle repéra un petit coin où étaient enroulées des cordes et décida que ça ferait un lit parfait. Elle se glissa dans un interstice et rabattit la capuche de son sweat sur ses cheveux hérissés comme de la paille et piqués de fleurs et de brindilles de bois, sa nature d’élémentaire reprenant le dessus dès qu’elle se sentait à l’aise et non plus menacée par le style de vie humain et urbain. Elle sortit son carnet à dessin et se lança, à la lueur de la Lune, dans une représentation hyper réaliste de ce qu’elle voyait du bateau de là où elle était – le pont, l’avant du bateau avec l’étrange bidule tout devant, les mâts, les voiles attachées aux mâts… Un type qui marchait sur le pont… Tefé retint son souffle et resta immobile. Persuadée, très sincèrement d’être totalement invisible. Même si le type venait droit vers elle. N’empêche, elle ne bougea pas d’un millimètre – en fait, elle ne respirait même plus, elle attendait juste qu’il… aille ailleurs. Comme si c’était lui qui venait de rentrer chez elle sans autorisation.

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MessageSujet: Re: There once was a ship that put to sea || Victor   There once was a ship that put to sea || Victor EmptyVen 27 Aoû - 18:53

J’adore ces effluves marines, salées, mêlées au parfum boisé qui émane pont. J’aime ce silence imparfait, le doux chuchotement de l’eau contre la coque du BlackBeard, comme le pouls d’un enfant endormi. Je ferme les yeux et savoure la brise légère, fraîche, qui court entre les mâts et fait doucement grincer les poulies lorsque les voiles se gonflent, fières et dominantes.
Je suis si bien sur ce voilier.
Surtout quand j’y suis seul.

J’ai une sincère affection pour mon équipage, du respect et de la tendresse pour certains travailleurs qui, comme moi, défendent les océans. Mais c’est quand je peux profiter tranquillement du navire que je suis le mieux. Ancré dans mes positions, sûr de mes convictions. Remotivé pour la prochaine bataille.
Mes pensées naviguent librement, portées par le hasard de la houle et je suis toujours agréablement surpris par leur cheminement.

Enfin... Il faut forcément que ce moment de paix cesse, d'une façon ou d'une autre.

Quand la nuit est quasi totale, j’enfile un gilet et parcourt le pont en bon capitaine, m’assurant que rien ne traîne, que tout est en ordre. Juste pour le plaisir, officieux, de traîner encore un peu.

Puis j’aperçois la silhouette. Mon premier réflexe, c’est de penser à l’une des filles de l’équipage. Layla, tout en sachant que ça ne sera pas elle : elle est absente depuis si longtemps. Déçu par avance, j’accélère le pas et fronce les sourcils. Je ne reconnais pas la belle endormie. Dort-elle seulement ? Ne pas se fier aux apparences. Et s’il s’agissait d’un piège ? D’une attaque ?
Je réprimande mon côté parano et m’arrête à une distance raisonnable. Cinq six mètres.

« … Je n’ai vendu aucun billet pour la nuit. Il faut descendre, le navire doit être vide. »

Vraiment, je vais devoir contacter une entreprise de sécurité privée si je veux éviter les surprises du genre. Hors de question de rentrer désormais, je crains que mon bateau ait été dégradé ou que des éléments de navigation soient volées en mon absence !

« Mac, le capitaine. On ne se connaît pas. »

Dis-je pour me présenter et briser un peu la glace, sur le ton de l’interrogation néanmoins. Le doute s’installe. Elle fait jeune, cette squatteuse. J’observe alentours pour m’assurer qu’elle est seule – quoique j’aurais préféré voir un responsable s’excuser et emmener sa gamine loin de mon bateau.
Je ne remarque qu'un chien, ce qui m'empêche de m'approcher davantage.

« T’es, perdue ? »

Je me demande si elle n’est pas finalement mineure en fugue. On ne sait jamais, entre son look et sa mine perplexe, elle pourrait avoir 15, ou 25 ans. J’attrape mon portable et hésite à composer : le numéro des flics ? Un centre d’hébergement ?

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MessageSujet: Re: There once was a ship that put to sea || Victor   There once was a ship that put to sea || Victor EmptyDim 29 Aoû - 19:14

There once was a ship that put to sea

Le type parla. Mais, décida-t-elle, pas forcément à elle. Il y avait encore une infime chance qu’il ne l’ait pas vue bon okay d’accord c’était totalement à elle qu’il parlait. Et apparemment, c’était carrément le proprio, elle en avait de la chance. Le concept de propriété privée était tout à fait compréhensible pour Tefé, c’était un truc que les humains et les animaux partageaient et il n’y avait pas de mal à ses yeux à être territorial – le problème, c’était quand les humains se croyaient partout chez eux, et ça arrivait souvent. Mais là, oui, certes, c’était elle qui était en tort. Il se présenta et un frisson la parcourut. Le capitaine. Un vrai capitaine ! D’un vrai navire de pirate tel qu’elle se l’imaginait – même s’il passait peut-être juste ses journées à pêcher des sardines, pour ce qu’elle en savait. Elle vit Mercury du coin de l’œil venir vers elle en trottinant ; pas du tout inquiet évidemment, il ne l’était jamais. Il la suivait toujours partout où elle voulait qu’il aille avec elle, même quand ses décisions étaient stupides et dangereuses, et plus d’une fois il avait souffert des conséquences des actes de son amie à deux pattes. Là encore, elle s’en voulait de l’avoir entraîné dans cette galère. Elle passa le bras autour du corps palpitant de son chien et leva les yeux vers Mac, puisque c’était son nom. Elle se souvint de la voix de son père, patiente. Quand quelqu’un te dit son nom, tu dois lui dire le tien. Sinon, il n’y a pas d’égalité entre vous. Elle songea à mentir. Puis songea qu’il aurait pu, s’il avait voulu, avec la bénédiction des lois de ce pays, lui tirer dessus avec un fusil, et il avait décidé de ne pas le faire. « Tefé. »

Elle espérait qu’il comprendrait que c’était son prénom – vu comme il était bizarre, c’était quand même le nom d’une rivière brésilienne, il pourrait croire qu’elle avait juste éternué. Puis elle le vit sortir son téléphone portable et se leva d’un bond, faisant sursauter Mercury et envoyant balader carnet et crayon. « Oh non, non ! N’appelez pas les flics ! Je cherchais juste un endroit pour dormir cette nuit… pour mon chien, vous comprenez ? Il va pleuvoir et je ne veux pas qu’il attrape froid. » Elle haïssait les humains mais elle avait constaté qu’ils étaient souvent plus sensibles à la cause d’un animal qu’à un autre humain – surtout quand c’était sur les réseaux sociaux. Cela ne les rendait que plus idiots à ses yeux mais elle se disait que peut-être, Mac se laisserait attendrir. Mercury était le plus choupinet des chiens errants, après tout, même s’il n’était pas très gros, que son poil était rêche et que très sincèrement, des fois, il avait l’air pas très fini. « Je peux vous payer. » Ah, l’audace ! Elle ne pouvait pas le payer, enfin sauf s’il se contentait du dollar cinquante qu’elle avait dans la poche. Alors, elle passa en mode défense, croisa les bras et afficha un air insolent.

« Mais d’abord, qu’est-ce qui me que vous êtes le capitaine ? Vous n’avez pas du tout l’air du capitaine de ce bateau, il vous manque le… » Elle ne termina pas sa phrase et effectua un mime assez peu convaincant à base de barbe, de jambe en bois et du reste. Non mais c’est vrai, si ça se trouve c’était juste le type qui faisait le ménage, et Tefé avait l’habitude de tomber sur des paumés quand elle dormait dans des squats et que les places étaient chers et que les sans-abri se battaient. Elle avait grandi dans les marais, comme une enfant sauvage, presque sans voir un seul humain de sa vie à part sa mère jusqu'à l'âge de douze ans. Et ensuite, elle avait observé l’humanité à travers leurs écrans de télé et la plupart des clichés qu’eux-mêmes inventaient à leur propos. Même si ce type n’était pas un pirate, il avait juste l’air d’un type. Pas du capitaine d’un bateau aussi cool.

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MessageSujet: Re: There once was a ship that put to sea || Victor   There once was a ship that put to sea || Victor EmptyDim 5 Sep - 9:08

Tefé.

J’ai failli penser qu’elle parlait une autre langue. Elle se présente, Tefé. Un pseudo peut être, ce doit être courant pour les personnes sans attaches.

A regarder, elle ressemble surtout à une sans-abri. La miss. Pas forcément sale à première vue, mais très mince, sans doute maigre, accompagnée d’un chien, des cheveux en désordre : on rentre dans les clichés mais ça se tient.

Puis elle panique. Dans un sursaut alarmant elle me supplie de ne pas contacter la police. Que je sache, les sans domicile fixe ne tiennent pas toujours les forces de l’ordre en estime mais sa réaction fait davantage penser à une fugueuse, ou une voleuse en cavale. Je soupire et replace le téléphone au fond de ma poche. Je ne peux pas l’obliger à passer la nuit derrière les barreaux ;

« D’accord, pas les flics. »

Le BlackBeard n’est pas un hôtel ! Bien sûr, certains touristes déjantés pensent pouvoir se payer une croisière à bord du magnifique voilier. Bien sûr, il m’arrive d’accepter… Tous les fonds pour la cause sont bons à prendre. Pourtant j’aimerais éviter cette impression de prostituer mes services. Voyez ?

Je pose un regard sceptique sur la jeune femme lorsqu’elle émet plusieurs interrogations au ton suspect. Voilà autre chose.

« Mais d’abord, qu’est-ce qui me que vous êtes le capitaine ? Vous n’avez pas du tout l’air du capitaine de ce bateau, il vous manque le… »

« Vous avez ma parole : soyez sûre que je suis le capitaine. Aussi sûre que vous êtes clandestine sur ce bâtiment. »

Pas la peine de lui sortir la paperasse. Je n’ai rien à prouver à cette inconnue. Remarque, son changement de conversation m’amuse, c’est une façon maligne de détourner l’attention du vrai problème. Ceci dit si ma barbe n’est certes pas celle d’un pirate en chef et je n’ai, à première vue, pas de jambe de bois, je pensais quand même ressembler à un loup de mer.

Je finis par m’accroupir et tendre une main vers ce chien étonnement confiant.

« Je ne veux pas d’argent, Tefé. Ce bateau a bien quelques chambres mais… »

Sh*t.
Elles ne sont pas vides. L’équipage y laisse des effets personnels, je ne peux pas prendre le risque d’un vol. Ça m’embête, vraiment, de considérer la blonde comme une potentielle délinquante… Je n’ai pas bien le choix.

« Je peux vous prêter une couverture. »

C'est mieux que rien non ?
Si je l'autorise à rester ici, je vais devoir envisager la nuit à la belle étoile également. Personne ne reste sur mon voilier sans surveillance. Personne à qui je n'ai pas encore accordé ma confiance.

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MessageSujet: Re: There once was a ship that put to sea || Victor   There once was a ship that put to sea || Victor EmptyLun 20 Sep - 21:16

There once was a ship that put to sea

Quand il rempocha son téléphone, elle connut une seconde de soulagement, avant bien sûr de se méfier. Pourquoi est-ce qu’il n’appelait pas les flics ? N’importe qui de normal aurait appelé les flics. Tefé étant qui elle était, elle ne pouvait pas imaginer qu’un humain puisse effectuer un acte gratuit. La pensée la traversa : il allait lui demander autre chose en échange, un rein, son chien, ou même toute sa personne pour aller la vendre dans un pays à l’autre bout du monde – il avait un bateau après tout. Pour l’heure, elle ne pouvait pas lui prêter la moindre bonne intention, alors même qu’il ne lui avait rien fait de mal, et qu’il aurait pourtant eu une bonne raison. Elle était entrée sur sa propriété privée après tout. Elle attendit donc la suite, sur ses gardes, prêtes à bondir, et toute la tension qu’elle ressentait, issue de l’habitude et des années qu’elle avait passées seule sur les routes à croiser bon nombre d’ordure, finit par se manifester discrètement sur le bateau. Sous ses pieds, elle sentait le bois réagir, craquer doucement, gronder, pour le moment un murmure rauque et grave, mais bien réel. Pourtant, le type ne semblait pas vouloir en venir à la violence. Elle baissa les yeux et renifla en voyant Mercury se laisser caresser, la langue sortie, l’air du chien le plus heureux du monde. Elle aurait aimé dire que son chien faisait cet accueil à tout le monde parce qu’il était stupide, mais ce n’était pas vrai évidemment. Il faisait parfois de drôle de choix, Mercury – il l’avait choisie, elle, alors qu’elle était loin d’être quelqu’un de bien –, mais il n’était pas stupide, et s’il faisait confiance en ce type, alors… Elle, avait confiance en Merc.

Elle le considéra un moment. Il était vraiment le capitaine, alors. Enfin, c’était ce qu’il disait. C’était beaucoup moins impressionnant que ce qu’elle aurait cru, mais parce que le bateau lui-même était impressionnant. Quand il parla de chambre en ajoutant un « mais », elle crut qu’il y venait enfin, à une proposition indécente, et un rush d’adrénaline jaillit dans ses veines. Sans même le contrôler, elle sentit le bois céder sous son pied droit, celui sur lequel elle s’appuyait, prête à s’enfuir en courant, et sa jambe traversa la planche en bois comme du beurre. Le bois ne se cassa pas, les fibres laissèrent simplement son pied leur passer à travers, elle battit des bras avant de poser un genou par terre, la jambe enfoncée dans le sol jusqu’à mi-mollet. « Ah, mais merde, à la fin, laisse-moi tranquille ! » Elle ne s’adressait pas vraiment au bateau, mais plutôt, simplement, à l’essence du Green qui habitait encore ses planches de bois, parce que même si les arbres avaient été coupés pour fabriquer ce vaisseau, il y avait encore de la vie en eux, cette même vie qui maintenait le bateau à flot et emmenait les humains de son équipage sur les mers. Et le Green ne faisait que répondre au stress soudain qui l’avait envahi. Elle se releva, tira sur sa jambe et s’extrait du sol avec un « plop » discret. Et se retrouva avec un pied nu. Elle s’était libérée, mais sa boots était restée à moitié prisonnière du bois. Elle leva un regard coupable vers le capitaine du bateau, consciente qu’elle offrait un spectacle digne d’un film de Charlie Chaplin. « Désolée. » Elle pointa un doigt menaçant vers la planche qui avait mangé sa chaussure et Mercury s’en empara pour tirer dessus, fou de joie. La botte fut enfin libérée et le chien partit en courant pour baver tranquillement sur sa boots.

Tefé abandonna et se tourna vers le capitaine. « Je veux bien une couverture. Pas pour moi, pour mon chien. » Cela lui semblait important de préciser. Elle, elle ne craignait pas vraiment les changements de température tant qu’ils n’étaient pas extrêmes, ce qui ces dernières années n’était pas gagné, et elle ne prêtait aucune attention à la pluie. « Je resterai dans un coin, et je serai partie avant même que le jour se lève, promis, euh… capitaine. » Elle prononça le mot en grimaçant, elle qui n’avait « ni dieu ni maître » et tout et tout. « Mais je peux savoir à quoi vous sert ce bateau ? On dirait une réplique tirée du plateau d’un film de pirates… J’imagine que vous ne transportez pas des télés ou des voitures, et que vous n’allez pas pêcher avec ce truc. Alors… » Elle plissa le nez de dégoût. « Des touristes ? » La peste noire du vingt et unième siècle. Elle était déçue, déçue ! Même si elle tirait déjà des conclusions hâtives, alors qu’il ne lui avait même pas encore répondu..

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MessageSujet: Re: There once was a ship that put to sea || Victor   There once was a ship that put to sea || Victor Empty

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