No matter the cost ✸ ft Orm

La mâchoire serrée, les poings derrière le dos, l’Atlante admire l’horizon bleuté depuis le sable. Elle ne le sait que depuis quelques jours seulement, et dès la découverte de la nouvelle, son cœur n’a pas su réellement vers quelle direction se diriger. De l’appréhension ? Oui, Tula baigne irrévocablement vers cet état de fait alors qu’elle ne sait exactement comment il va réagir. Elle s’attend presque à ce qu’il la répudie, à ce qu’il l’accuse de l’avoir abandonné. Et aurait-t-il tort ? Non… Malgré tout, son grand-frère aurait raison à ce sujet et aurait tout les droits de lui en vouloir pour ce qu’elle n’avait pas fait. La nostalgie l’entraîne irrévocablement vers cette enfance qu’ils ont partagé, vers ces souvenirs qu’ils ont fondés à deux et desquels elle a su grandir. Orm avait toujours été là pour elle, prêt à lui tendre la main, prêt à la cacher pour subir à sa place. Son cœur se sépare en plusieurs fragments devant l’intégrité de ces constats, parce que sa famille, son peuple, tout est relié d’une certaine manière. Et elle… Elle aimerait simplement que tout fonctionne. Qu’Orm devienne le même que celui qu’elle a connu, qu’il puisse se pardonner à lui-même afin d’avancer dans ce nouveau monde. Mais elle se voilerait la face devant ce songe. Parce qu’il persisterait toujours cette constante inconnue dont ils ne pourraient rien anticiper. Ni elle, ni lui, ni Mera, ni Arthur. Il existe bien trop d’éléments environnants pour songer à un quelconque équilibre. Alors comment agir réellement ? En se rendant aveugle ? En s’isolant ? Ou au contraire en essayant par tous les moyens d’établir des liens entre les uns et les autres ? La Capitaine des Armées répond uniquement aux ordres donnés par ses suzerains et ne revendique jamais désirer en envisager en retour. Parce que les réflexions mènent bien trop souvent à des remises en question permanentes et des responsabilités qui tendent à nuire à l’un ou l’autre parti. Alors elle inspire, Tula, devant ce même horizon. Elle cherche tout simplement à trouver les bons mots lorsqu’il apparaîtra, s’il apparaît. Mais elle sait au fond d’elle qu’il la rejoindra.

Le secret de la rencontre lui rappelle quelques histoires de leur passé, des confidences desquelles les gens de l’un et de l’autre ont surement été pris afin de mûrir. Elle n’est pas là pour le juger, non, elle est ici pour le voir car il restera à tout jamais son grand-frère. Peut-être l’avouerait-t-elle à Mera, si d’aventure sa reine lui confiait des choses à son sujet. Mais en attendant, elle garderait le silence comme elle avait toujours su le faire dans les moments les plus délicats. Ses pas imprègnent le sable, d’où surgit parfois de l’eau iodée, ses yeux s’acclimatent à ce ciel dégagé, comme si elle le découvrait pour la première fois. Quoi dire ? La question se répète une fois de plus et emplit ses poumons d’air qu’elle expulse aussitôt. Bruyamment, elle finit par pester, seule et relâche la pression qu’elle exerce au niveau de ses poings pour s’empresser de se saisir de sa lance. Elle n’attend pas plus longtemps et vise l’arbre derrière elle. L’arme fait mouche sur le tronc lui arrachant cette mine furibonde et l’invitant à lever les yeux au ciel. Pourquoi tout doit toujours être aussi compliqué ? Voilà qu’elle se rapproche de sa victime de fortune, qu’elle saisit fermement le manche de sa lance d’argent afin de l’extirper de sa prison boisée. Elle ne tarde pas à se retourner et arrête net son geste en le reconnaissant. « Mon frère. » Ses yeux cherchent réponse dans les siens, essaient de trouver une certaine assurance où ne savent exactement si ils devraient adopter des réserves et de la méfiance. Sa lance se ramène doucement à son flanc, pointe relevée vers le ciel, signe de son pacifisme concernant cette rencontre. « Je savais que tu viendrais. Même si je sais aussi que ça a dû te coûter. » Elle le détaille, essaie de noter les changements notoires de son physique et il y en a. Amaigri, peut-être même vieilli à cause des marques, elle comprend trop rapidement que les tourments doivent avoir raison de lui au point de le fatiguer. « Avant que tu ne me reproches quoi que ce soit, je veux que tu saches que je préfère te voir libre plutôt qu’enfermé derrière des barreaux. » Parce qu’il reste son frère avant tout et parce que même si cela s’avère être nécessaire pour calmer ses ardeurs, Tula n’aime pas le voir traiter comme un criminel.

« Ni Arthur ni Mera ne sont au courant de notre entrevue. Je voulais juste… » Elle soupire et relâche cette pression qu’elle maintient. «  Je voulais juste… voir comment tu allais. » Et là, à cet instant précis, elle s’attend à recevoir une pluie de reproches, toute une foudre chargée de colère et de mépris qui aurait raison de s’abattre sur elle. Bien sûr, elle connaît ce qu’il vient de vivre, ou elle a cru le connaître en écoutant les récits rapportés de ses suzerains. Elle sait qu’il a mal agit, mais elle n’est pas là pour le juger de ses actes. Elle cherche tout simplement à ce qu’il puisse trouver la paix avec lui-même. Une mission que beaucoup jugeaient comme perdue d’avance mais dont elle ne se lasserait jamais. Parce qu’elle l’avait connu autrement et qu’elle avait perçu son cœur d’une autre manière que sous ces élans de revanches. Mais surtout parce qu’elle savait qu’il existait du bon en lui. Et cela personne ne lui enlèverait.

 

AVENGEDINCHAINS

C'est un fantôme du passé qui t'a donné rendez-vous aujourd'hui. Une sœur perdue mais jamais oubliée. Rien n'a jamais été facile dans votre quotidien tourmenté par la folie d'Orvax, cependant, t'as toujours pensé pouvoir compter sur elle en toutes circonstances. Avant de réaliser, de façon brutale, que ce n'était finalement pas le cas. Tu l'admets, t'as hésité un moment avant d'accepter de te rendre à ce rendez-vous. Par appréhension, évidemment, après tant d'années tu ignores comment anticiper ces retrouvailles, mais aussi par rancœur. Une rancœur qui est-elle non seulement légitime ? Tu reproches à Tula d'être restée muette lors de ton affrontement avec Arthur et ton emprisonnement qui a suivi, mais tu n'oublies pas que le choc de la mort d'Atlanna de tes propres mains a forcément pesé lourd dans la balance. Vous avez sans nul doute commis tous les deux des erreurs, et cette relation est aujourd'hui gangrenée par les regrets. Si tu as finalement accepté de venir au rendez-vous donné sur une plage déserte, c'est parce que t'as conscience d'avoir été l'auteur de nombreuses ratures, et que plutôt que de refermer le livre, tu préférerais arracher la page et tout recommencer. T'as fait du chemin depuis Belle Reve et ton exil, t'aimes à croire que tu n'es plus l'homme qu'elle a abandonné pour un autre ce jour-là, et tu espères qu'elle saura voir en toi qui tu es réellement derrière ce masque de colère. Qu'elle saura voir que tu n'es pas votre père. Elle est peut-être là finalement ta plus grande crainte, au-delà de tout le reste, redouter qu'elle te craigne comme elle craignait Orvax. De lire la peur dans son regard quand elle te fera face. Elle sait que tu ne lui feras jamais de mal, pas vrai ? T'aimerais que la réponse soit évidente après ces confrontations avec votre bourreau pour l'empêcher de lever la main sur elle, mais tu sais que rien n'est simple dans ce monde malade. Que rien n'est simple depuis que tu as tué ta mère avec ton trident. Le nœud qui serre autour de ton cou et qui t'empêche de respirer correctement tu l'as enroulé toi-même, pour ça tu ne peux blâmer personne d'autre. Alors après avoir pesé le pour et le contre pendant des heures, tu renvois finalement un message à ta sœur pour lui annoncer que oui, tu acceptes de la rencontrer, pour des retrouvailles qui seront sans doute chargée d'un millier d'émotions, probablement parfois contradictoires. Le drame shakespearien a encore de beaux jours devant lui.

C'est en tenue atlante neutre que tu foules le sable de cette plage familière. Tu ne voulais pas te présenter à elle en Ocean Master, puisque c'est Orm Marius qui se dresse aussi noblement que possible aujourd'hui. Un homme que la déchéance aura forcément entraîné au bord du gouffre, mais qui fait de son mieux pour remonter à  la force de ses bras jusqu'à la lumière. Tu n'as aucun mal à apercevoir sa silhouette au loin, et ton cœur fait aussitôt un bond, malmené par vos multiples souvenirs qui ne sont désormais plus que ça. Il n'y a plus les rencontres secrètes pour vous amuser ou simplement pour souffler loin de votre père. Il n'y a plus les rires et la complicité. Il ne reste plus rien de tout ça, si ce n'est les traces indélébiles dans ta mémoire. Pourtant, alors que vous vous faites face, sa lance à ses côtés malgré la promesse de paix, tu te prends à espérer. Et si tout n'était pas perdu ? « Tula. » Tu prononces son nom presque comme dans un soupire, à peine audible, dérouté par ces retrouvailles inattendues. Tu l'écoutes attentivement avant d'intervenir, mesurant très vite le poids énorme qui pèse sur son cœur, et qui a eu le temps de s'alourdir pendant toutes ces années. Elle aussi est rongée par quelque chose qui pourrait s'apparenter à du poison coulant lentement dans les veines. Il n'y a rien de pire que les non-dits, que la sournoiserie du remord et l'impression d'avoir été beaucoup trop loin pour rebrousser chemin. C'est ta sœur, ton alliée, mais à cet instant précis, tu n'es plus très sûr de rien. Rares sont les personnes qui ont la capacité de t'ébranler, elles se comptent au nombre de deux. « Je m'en doute. » Tu ne veux pas te montrer froid ou sec, et malgré les apparences laissées par ta façon de lui répondre, tu comprends parfaitement pourquoi tout ceci demeure un secret qui restera peut-être inavoué. Bien sûr que tu as horreur d'être l'homme que l'on cache, l'exilé à qui l'on ne doit surtout pas parler, mais tu comprends la complexité de sa position. Si on venait à l'apprendre, elle pourrait être accusée de trahison, et ça, tu ne le permettras pas. T'as conscience des risques qu'elle prend, conscience de tout ce qu'elle pourrait perdre, alors tu mesures pleinement son initiative de renouer le lien. S'il y a encore quelques minutes ton cœur battait à tout rompre, maintenant, il s'apaise et se réchauffe un peu.

Comment tu vas ? Voilà une bien vaste question, et tu ne te sens pas de prononcer la vérité vraie pour l'instant. Il est beaucoup trop tôt pour que tu aies cœur à confier ce long passage à vide où tu as cru perdre totalement pied. « Je vais bien. Enfin, je vais mieux. » Ainsi, ce n'est pas réellement un mensonge. Il y a vraiment du mieux dans ton quotidien, mais ça n'enlève en rien toutes les difficultés traversées. Perdre Atlantis, perdre Mera, perdre absolument tout ce qui comptait pour te retrouver dans une prison à la surface, si ce n'est pas pas l'enfer, qu'est-ce que c'est ? Tu en as passé des années seul, avec pour seule compagnie ton dinosaure, à ressasser le passé, refusant de lâcher prise, à refaire ton propre monde. Bien sûr que si tu avais su tu aurais fait les choses différemment, avec moins d'extrémisme, moins d'Orvax, mais à quoi bon se torturer avec l'immuable. « Et toi, comment tu vas ? » Tu espères qu'elle a su rebondir après ton départ, qu'elle se sera remise de la mort d'Atlanna, surtout. A en juger par son allure, elle reste la même femme forte et fiere que tu as quitté la dernière fois. Elle a grandi, mais elle n'a pas beaucoup changé, et il y a quelque chose de réconfortant dans ce constat, un point de repère, un détail qui n'a pas bougé et qui atténue un peu cette terrible sensation de tournis. C'est paradoxal de la connaître parfaitement tout en ayant l'impression de la redécouvrir totalement. Il y a un fossé qui se dresse entre vous, et pour l'heure, tu ignores comment t'y prendre pour réussir à le traverser. « Pourquoi maintenant ? » Est-ce qu'elle comprendra le sens de ta question ? Incertain, tu rajoutes presque aussitôt : « Pourquoi demander à me voir à cet instant précis ? Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ? » Un reproche ? Non, pas vraiment. Simplement une réelle interrogation. Tant de temps s'est écoulé depuis votre séparation, qu'est-ce qui a changé aujourd'hui, qu'est-ce qui l'a poussée à faire ce premier pas vers toi ? T'as besoin d'avoir toutes les cartes en mains pour jouer correctement ton jeu.
 

AVENGEDINCHAINS

La mer est calme et pourtant la tempête fait rage à l’intérieur de son être. A la dérive entre deux états, la joie l’envahie sans se faire attendre au moment où la silhouette de son frère apparaît. Les changements physiques n’ôtent en rien les souvenirs, le lien, pourtant éclaté voir peut-être même effacé à certains endroits. Unis jusqu’au bout, la jeune fille s’apaise à mesure que leurs yeux se reconnaissent. Mais pour combien de temps ? Les secondes éclatent et entraînent son être vers la culpabilité. Ballotée, puis, emportée avec fracas vers des mémoires qui se juxtaposent parfaitement. Pourquoi le monde était-t-il si compliqué ? Quels ressorts y gagnait-t-il à y apposer de telles difficultés ? Tula esquisse pourtant ce si maigre sourire. S’y raccroche comme elle le peut avant de le perdre. Pourquoi ? Personne n’est à même de connaître réellement l’autre et cette part s’en veut à un point inimaginable. Il est là, juste là, devant elle, à l’admirer comme s’il la découvrait pour la première fois et elle partage ce même ressenti. Car, elle ne sait réellement si son grand-frère est encore présent. Pourtant, les indices ne manquent pas. L’acceptation de cette rencontre en est un, tout comme le ton qu’il emploie à peine et qui lui rappelle le soutien qu’elle n’a jamais perdu. Son soutien. Celui là-même qu’elle-même lui a ôté par son silence, par son inaction à son égard. Aurait-t-elle pu le sauver de cette triste destinée si seulement elle s’était interposée ? Atlantis en aurait énormément souffert et finalement sa raison lui avait permis de trancher à cette époque. Mais il n’empêche qu’elle aurait dû essayer d’en parler à Arthur, de convaincre Mera, au lieu de cela, elle avait simplement fui. Emmurée dans ce silence qui la rongeait au quotidien et qui se réveillait à peine à l’instant T. « Je… » Le ton se meurt sous la vague qui roule sur le sable en même temps que son regard s’abaisse sans savoir exactement l’achèvement de son intervention. Le courage lui manque alors qu’il est celui qui lui a inculqué.

Les mots s’abattent dans une lourdeur de sens. A juste titre, il lui partage cette vérité qu’elle ne peut que constater au moindre regard. Mieux ? Cela voulait tant dire et en même temps ne rien dire du tout. Elle se doute, Tula, de ce qu’il a eu à endurer dans sa cellule, des démons du passé qui l’ont rongé jusqu’à l’os à des moments où l’isolement veille à affaiblir plus que de raison. Et il est si courageux son grand-frère à n’en pas s’en plaindre. Un soupir, lourd de sens lui aussi, lui échappe devant ce constat, devant cette gêne qui grandit à l’intérieur et donne l’impression de les reculer l’un de l’autre. La fossé s’étire un peu plus, donne bien plus l’impression à ressembler à deux continents séparer par l’océan plutôt qu’une simple rive à rejoindre. « Je me porte mieux aussi. » Depuis que je te vois garde-t-elle précieusement. Parce qu’il ne s’agit en rien d’elle à proprement parlé mais bien d’eux. Une sœur sans son frère ne ressemble pas à une personne dans son entièreté. Il lui manque ce morceau de valeurs qu’elle ne pourra retrouver qu’avec lui. L’espace de quelques secondes, elle avait cru à son retour sous de bonnes augures. Jusqu’à ce que l’évidence ne les frappe ensemble. Pourquoi ? La question ricoche dans son esprit et se noie à nouveaux dans les remords de ce temps ancien. Elle a l’impression que cela fait des siècles depuis cette époque, mais se sent comme une petite fille réprimandée devant une telle interrogation. « Ca te dérange, si on marche en même temps ? » Elle craint d’affronter sa déception et ne veut en aucun cas la lire sur son visage. La petite sœur sent son cœur se briser une fois de plus, parce qu’elle sait pertinemment qu’elle le décevra, qu’elle l’a même déjà fait par le passé. « Tu me manques. » débute-t-elle tout en foulant les premiers pas sur ce sable. Sa lance s’enfonce en même temps que son pied gauche, son regard se fixe vers le lointain. Elle a eu beau se répéter les mots, leurs apporter un sens qui met son cœur à nu, il n’en demeure que l’impression de l’avoir perdu à tout jamais émiette un peu plus les brisures déjà ressenties. « Je sais que j’aurai pu venir te voir là où tu étais, j’aurai aussi pu être là le jour où tu es sorti, mais… » Mais je savais que tout était perdu… «… mais, je savais aussi que tu aurais besoin de temps pour toi. Pour te remettre, pour comprendre tout ce qu’il s’est passé. Et j’espère du fond du cœur que tu as réussi à faire ce chemin-là. » Pour Altantis, pour ce monde qui les avait vu naître et grandir tous les deux.

Elle tait, pourtant, le nom de leur ville et se contente simplement de soupirer à nouveau sans oser croiser son regard. « Tu es mon frère, Orm, et même si nous pensons différemment, tu resteras toujours mon grand-frère. » Peu importe le reste, d’accord pas totalement, mais il persiste cette réalité qu’elle ne pourra jamais répudier voir même seulement envisager de l’éloigner : leur lien de parenté. « Alors j’ai attendu parce qu’il fallait que moi aussi je me sente prête de mon côté. J’en avais besoin parce que je ne savais plus où j’en étais. » Une vérité qu’elle cache à ses suzerains, dont elle est certaine qu’ils comprennent malgré tout. Elle finit par lancer un regard en coin afin de prendre connaissance de l’impact sur son frère. Elle n’ose s’imaginer ce que cela lui évoque par crainte d’y trouver une différence notoire avec le passé. « Et toi ? Pourquoi tu as accepté ? » demande-t-elle en retour. Peut-être s’attend-t-elle à entendre un peu la même chose de son côté. Surement d’ailleurs. Cependant une part persiste et l’oblige à craindre le retour de sa culpabilité. Car, même si elle n’a pas disparu, cette dernière continue à lancer des appels qu’elle ne peut qu’entendre et y répondre.


 

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