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 whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason)

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Anonymous


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MessageSujet: whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason)   whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason) EmptyDim 7 Mai - 19:24

whatever doesn't kill us had better start running
TALIA & JASON & PAMELA

« Ivy, Ivy ! Réveille-toi, vite ! » Elle ouvre les yeux. Hazel est penchée au dessus d'elle, elle la secoue par l'épaule. « Hm... Que fais-tu debout à une heure pareille ? Qu'y a-t-il ? » « Il y a... Il y a des clowns bizarres dans le parc ! » Ivy se redresse brusquement. « Quoi ?! » « Ils sont partout ! Ils font du bruit, ils sont bizarres, ils n'arrêtent pas de rire et... » « Réveille tout le monde, vite. » « Mais... » « Dépêche-toi ! Et tout le monde dehors, vite, vite ! » Elle quitte son lit de plantes précipitamment, le cœur battant furieusement dans sa poitrine. Monstre. Il n'a pas osé... ? Les enfants se réveillent, à l'intérieur de l'unique bâtiment du parc de Gotham, réaménagé par ses soins pour accueillir des enfants laissés orphelins après le passage de Darkseid sur Terre. Ils sont une dizaine, filles et garçons, et Ivy se doit de les tirer de leur sommeil au beau milieu de la nuit, car si ce qu'elle pressent est avéré, ils s'apprêtent à connaître l'une des pires soirées de leur existence. Des clowns bizarres. Dans n'importe quelle autre ville du monde, cela ne vaudrait pas le coup de s'inquiéter, encore moins de paniquer. Mais à Gotham, c'est synonyme de cauchemar, de désolation, de catastrophe. À Gotham, les clowns ne font plus rire personne. Ivy tressaille, horrifiée et furieuse, quand elle entend un rire glaçant résonner dans le parc. Lui ? Non, probablement pas. Ce qui n'enlève en rien à l'horreur de la chose, puisqu'il est capable de rendre les gens aussi fous que lui. Ivy est naturellement immunisée contre les effets dévastateurs de son venin, mais ce n'est pas le cas de la population lambda de Gotham, sujette à toutes les atrocités qu'il a en réserve. Pourquoi lui envoyer une légion d'hommes et de femmes "jokerisés" ? Ivy l'ignore encore, et elle s'en moque bien. Seule, elle ne craindrait pas de les affronter. Mais il y a les enfants, elle doit les mettre en sécurité avant qu'ils ne s'en prennent à eux. Tandis que les enfants sortent rapidement, par la porte de la serre, qui donne sur une allée méconnue du parc, elle libère des spores dans l'air, espérant ainsi pouvoir contrer les effets du venin. Mais rien ne se passe, les rires psychotiques résonnent toujours. Signe qu'il est trop tard pour les malheureux infectés.

Une fois les enfants à l'extérieur, Ivy ne perd pas une seconde. D'énormes racines sortent de la terre, et elle forme un dôme protecteur autour des enfants, qui y resteront jusqu'à ce qu'elle se soit chargée des envahisseurs. Et si la bien mauvaise idée leur prend de s'attaquer à sa création, ils s'empoisonneront en se piquant aux épines. Pourquoi ce soir ? Pourquoi maintenant ? Ivy serre les poings, le poison qui coule dans ses veines assombrit sa carnation. Qu'ils viennent. Voilà longtemps qu'elle n'a plus peur. HA. HA. HA. Encore et toujours ce maudit rire, ce rire qui lui donne envie de tous les étrangler avec des racines, ce rire qui est devenu une sorte d'hymne pour Gotham. Combien sont morts d'avoir trop ri, le visage déformé par un terrible rictus ? Ivy ne prétend pas être parfaite, elle aussi a tué, elle aussi a remué Gotham. Mais jamais, jamais elle n'a fait preuve d'une telle cruauté. Peut-être simplement parce qu'elle est encore capable de faire la distinction entre le bien et le mal. Parce qu'elle possède une conscience. Et pour une centaine d'autres raisons qui échappent sans l'ombre d'un doute au Joker – qui doit de toute façon ne rien en avoir à faire. Ivy ne supporte pas de savoir les enfants et la flore du parc à la merci de sa folie. Elle s'attend à un combat rude, et imagine que les chauve-souris seront attirées par toute cette agitation. Pour une fois, elle ne risque pas de les envoyer voir ailleurs si elle y est. Même les criminels ont besoin d'aide quand le Joker joue ses tours. Et à présent qu'elle n'est plus seule, Ivy est beaucoup plus soucieuse de sa propre personne. Si elle meurt, si elle perd l'esprit, qui s'occupera des orphelins ?

Les premiers qui surgissent sont, comme elle s'y attendait, complètement et définitivement aliénés par le venin, rendus fous de rage par celui-ci. Peau pâle, yeux injectés de sang, lèvres étirées en un sourire terrifiant, rire glaçant. Elle n'est pas surprise quand ils se jettent sur elle comme si elle n'était qu'un morceau de viande à déchiqueter. Rien ne les sauvera, alors elle décide d'abréger leurs souffrances au plus vite. Racines et ronces sortent de la terre, s'enroulent autour de leurs membres puis de leurs nuques, qu'elles brisent sèchement ensuite. C'est presque trop facile... Trop tard, Ivy réalise qu'ils ne sont qu'une distraction. Quand une violente douleur compresse sa poitrine, elle hurle. « NON ! » Elle sent les flammes ravager les plantes, c'est comme si elle dévoraient sa peau. Lance-flammes. « LÂCHES ! » Il y a les victimes, et ceux qui obéissent aveuglément aux ordres du Joker, de peur de finir écrasés sous sa botte. Ceux qui tiennent les armes, ceux qui incendient gratuitement le parc. La fumée l'empêche déjà de respirer correctement, la haie épaisse qu'elle érige entre les flammes et elle-même ne la sauvera que momentanément. Il faut étouffer les flammes, avant qu'elles ne ravagent tout. Difficile à faire, quand les aliénés et les autres en ont tous après elle.

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MessageSujet: Re: whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason)   whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason) EmptyDim 7 Mai - 21:12

whatever doesn't kill us
had better start running
(pamela & jason & talia)

La nuit prenant lentement sa place sur le jour et ses derniers rayons, Gotham City n'était qu'à quelques minutes d'attiser un mal en chacun. Tout ce que Ra's haïssait, toute la pourriture enracinée, tout s'agitait sous le regard avide du démon. Talia ne se contentait pas d'observer, parfois elle jouait l'héroïne, d'autrefois elle tuait pour le simple plaisir de tuer et de débarrasser le monde d'une vermine envahissante. Les innocents ne sont jamais réellement innocents lorsqu'ils portent un air coupable à la tueuse. Si elle n'a, jusqu'ici, jamais ressenti un certain plaisir à prendre la vie d'un être vulnérable qui n'est pas hostile, ses humeurs susceptibles font exception à la règle. Elle ne ressent qu'à peine l'horreur de ses actions, comme une certaine sensibilité absente, détruite, volée. Il n'y cependant pas que du mal en elle, Talia est capable d'amour et de compassion dans certaines circonstances. Cela apparait lorsque quelques noms surgissent, celui de Damian, de Bruce, ou de Jason, ou quand la justice semble s'acharner à se faire entendre dans un mécanisme rouillé ; l'éducation sévère s'attèle à la dissimuler derrière une énergie qui se prête au jeu, comme un sentiment prohibé.

Ce soir là ce sont les rires fanatiques des clowns de Gotham qui attirèrent son attention. Pauvres hommes fous, gangrené par le venin du Joker, un nom qui n'avait pas manqué de se glisser jusqu'à l'oreille du démon. Comment pouvaient-ils l'étouffer ? Ra's escomptait voir en lui un allié, mais Talia ne donnait aucune confiance à cet homme, comme à beaucoup d'autres qu'elle dit soutenir, alors que la vérité se dérobe sous un sourire charmeur et un énième battement de cils. Ceux-là étaient trop fous pour succomber à son charme, ils marchaient encore, mais étaient déjà morts. Face à eux, ce n'était plus elle le monstre. Les rires l'emmenèrent habilement à la victime, un magnifique jardin au coeur de Burnley, Giordano Botanical Gardens. Une fumée dense apparut dans l'horizon au fur et à mesure que la fille du démon s'approchait, un incendie embrasant les arbres de ses flammes destructrices, seulement il n'y avait pas que le jardin qui brûlaient, il y avait ces cris d'enfant qu'elle arrivait à percevoir, et dans le champs de bataille, une fleur en détresse. Poison Ivy. Un nom, qui lui non plus, n'avait pas échappé à l'oreille du démon, cependant du peu qu'elle avait entendu, l'empoisonneuse n'était pas de ceux que Ra's voulait s'approprier, du moins, Talia fit en sorte que ce ne soit pas le cas ; elle avait d'autres projets pour elle.

La fumée et les flemmes prenant ses aises sur le jardin, Talia remonta son col jusqu'à son nez, maigre masque, mais suffisant pour dissimuler la plus grande partie de ses traits. Elle ne cherchait pas à se cacher dans la nuit, malgré sa toute récente et nouvelle identité, Talia Head. Elle laissa sa chevelure onyx agir comme bon lui semblait, libérée de toute attache, et retira sa veste que la chaleur environnante alourdissait sur ses épaules. Elle tomba sur un premier assaillant tenant entre ses mains un lance flamme, et auquel elle tira aussitôt son visage en arrière pour venir lui trancher la gorge. L'adrénaline grandissait, un autre succomba sous la lame de son sabre. Elle se fait gracieuse, souple. C'était presque une danse, rythmée par le sang qu'elle faisait couler et les derniers cris que leurs lèvres laissaient échapper. Ils étaient déjà morts, empoisonnés. Par leur exécution, elle les sauve de la folie. La haie d'Ivy mit peu de temps à être emprisonnée par les flammes, mais au moins, Talia élimina ses plus proches assaillants. Le reste de la compagnie ne tardera pas à les rejoindre, néanmoins elles étaient à deux à défendre ces terres. Elle retira un instant son col, tandis que le sang de ses ennemis coulait lentement le long de la lame, et s'échouait mollement sur l'herbe. Un clown se risqua à s'approcher, mais elle ne lui laissa qu'à peine le temps de faire un pas avant qu'elle ne lance un couteau dans le crâne, sans même regarder sa cible. « Besoin d'aide ? » demanda-t-elle, l'adrénaline dans la voix, faisant tourner la lame.

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Jason Todd


Jason Todd

independent soul

Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason)   whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason) EmptyMer 17 Mai - 14:41


Pamela, Talia & Jason

You can't do epic shit with basic people.


« Où est-il ? Où est Joker ? » Tes doigts entourent son cou comme un serpent sur sa proie. Et cette étreinte se resserre à mesure que les secondes de silence s'écoulent. Ses pieds s'agitent, décollés du sol par la force de ton bras. Masqué sous le rouge du costume, il ne voit pas tes traits sévères, glacials, mais il peut aisément les deviner à ton attitude. T'es brutal, sans pitié, parce que quand il s'agit de lui, tu n'as pas envie de rire. Pas comme lui, un de ses hommes de main tombé dans tes filets, qui rit à gorge déployée malgré ton emprise féroce. Il n'est pas intoxiqué par le venin, il est juste fou, aliéné d'avoir trop fréquenté le clown psychopathe. Et le liquide qui se repend sur son pantalon et manque de goutter sur tes rangers, tu ignores s'il est dû à la peur, ou à ses éclats. Probablement un peu des deux. Il serait inutile de chercher une raison dans cette folie. Ta main serre, encore plus fort, et bientôt le rire s'éteint. En même temps que sa vie. Tant pis, tu n'aurais de toute façon rien obtenu de lui. Le corps que tu relâches n'est qu'un pantin désarticulé. Il s'écrase contre le mur, renverse une poubelle, et finit au milieu des déchets. Voilà une image à la hauteur de ce qu'il fût. Une vermine, un chien enragé qu'il fallait éradiquer avant qu'il ne cause plus de dégâts. Etape suivante. Tes armes dans chaque main, tu défonces la porte du bar, annonçant on ne peut plus brutalement ta présence. « Celui qui me donne des infos sur le Joker reste en vie ce soir. » Pour prouver que tu ne plaisantes pas, et avant que la surprise passe et leur laisse le temps d'attraper leurs flingues, tu tires au hasard, fauchant leurs âmes de tes balles. Elles sifflent à travers toute la pièce, où ne se trouve que la pourriture de Gotham. Un bar détruit fréquemment, mais qui a la fâcheuse tendance de reconnaître de ses cendres. Une fourmilière qui grouille de saloperies. Et pour y mettre un terme, il faut non pas s'attaquer à la reine, mais au prince du crime. Derrière une table que tu renverses pour t'en servir de bouclier, tu tires sur sur la majeure partie d'entre eux. La panique leur fait manquer leur cible, et tu profites de leur confusion pour les faire tous tomber. Rapidement, il n'en reste plus qu'un homme debout. Il tremble tellement qu'il ne parvient pas à trouver la gâchette. D'un coup de pied violent, tu fais voler son arme de l'autre côté du bar, non sans abîmer plusieurs de ses doigts au passage. « T'es le grand gagnant de ce soir. Où se trouve Joker ? » « Je-je, je sais pas ! Je le jure ! Tout ce que je sais, c'est qu'il a prévu d'attaquer le jardin botanique ce soir. J'ignore s'il sera là ! » « Le jardin botanique de Gotham ? Là où il y a tous les enfants ? » « Ou-oui ! » En guise de remerciement, tu loges une balle au milieu de son crâne. Et le calme revient.

Les flammes embrasent le ciel, et un nuage de fumée se propagent au-dessus de Burnley. Une peinture de fin du monde se dessine sous tes yeux. Est-ce que tu arrives trop tard ? Sur ta moto lancée à vive allure sur les routes de Gotham, tu rejoins le parc en peu de temps, mais peut être pas assez rapidement. Tu descends de l'engin, et cours en direction du grabuge, sans te soucier de qui tu es sur le point d'affronter. La chaleur te frappe, t'as l'impression d'être dans un four, et ton costume, qui te protège du monoxyde de carbone, devient un poids lourd à supporter. T'étouffes sous le masque, mais tu ne peux le retirer sans prendre le risque d'être asphyxié. Au loin, tu aperçois une haie dressée par Ivy, et une silhouette féminine qui s'agite avec aisance et dextérité. Tu ne distingues pas son visage, mais tu devines ses facilités au combat. Plusieurs corps inanimés jonchent le sol. Des cadavres qui sourient encore. La toxine du Joker est responsable du carnage, et c'est avec désarroi que tu constates les vestiges de son œuvre. Tu ne pouvais rien pour eux, une fois contaminé, il est impossible de trouver un antidote. Leur sort a été scellé dès qu'ils sont rentrés en contact avec le poison, mais tu ne peux t'empêcher de te sentir un peu responsable. Ou du moins, lui est responsable. La chauve-souris a permis cette nouvelle nuit de terreur. Sur le chemin qui te rapproche des deux femmes, tu lèves ton arme pour abattre un à un ceux qui cherchent à t'attaquer. Tu pourrais économiser quelques balles, mais les battre au corps à corps serait une perte de temps. Et le temps est précieux. Il faut absolument protéger les enfants. C'est pour eux que tu es ici ce soir. Tu ne toléreras aucun geste malveillant envers eux. Quand enfin tu découvres l'identité de la seconde, le masque camoufle ta stupeur. Talia. Elle, ici ? Pour quelle raison ? « N'est-ce pas ironique, que l'enfer se déchaine là où se tient la fille du démon ? » Ton sourire, elle ne le voit pas non plus. « Ivy, il faut abandonner le parc ! La priorité est de mettre les enfants à l'abri. D'autres vont venir, on ne va pas pouvoir les repousser indéfiniment. »  Tu parles fort, pour surplomber les cris d'agonies des sbires du Joker et le crépitement des flammes. Tu sais ce que représente le jardin pour elle. Et tu sais que les plantes sont des êtres à part entière à ses yeux. Mais rester ici, c'est les condamner. C'est condamner tout le monde.
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MessageSujet: Re: whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason)   whatever doesn't kill us had better start running (talia, jason) EmptyVen 26 Mai - 18:31

whatever doesn't kill us had better start running
TALIA & JASON & PAMELA

La situation n'est pas encore désespérée. C'est du moins ce dont Ivy essaie de se persuader alors que la douleur de ses enfants brûlés vifs se répand à travers ses membres et lui coupe le souffle. Ivy a mal, terriblement mal, mais elle va devoir occulter la douleur si elle veut avoir une chance de sauver le jardin et les enfants. Cette attaque est lâche, mais pas surprenante. S'en prendre à des enfants n'est pas un problème pour le Joker, rien ne l'est quand on ne possède pas de conscience. L'Empoisonneuse a pourtant été claire avec les criminels de Gotham. Le parc était intouchable, et s'ils s'en prenaient à ses protégés ils s'attireraient ses foudres. Et quand Ivy est furieuse, elle est dangereuse. Capable d'empoisonner toute la ville si l'envie la saisit, capable de les tuer un à un en s'assurant que leurs souffrances soient incommensurables. Elle aussi, sait faire preuve de cruauté. Ivy n'est pas une sainte, elle ne l'a jamais été, mais elle a fait de son mieux pour s'assagir, pour s'effacer et vivre une existence paisible. De toute évidence, ce n'est pas une option envisageable à Gotham. À chaque fois que les choses se calment, quelqu'un met un coup de pied dans la fourmilière et tout recommence, le chaos reprend sa place de chef d'orchestre. Les flammes dévorent tout, leur crépitement se mêle aux rires glaçants des premières victimes de la folie du Joker. Ivy a de la peine pour ces êtres, mais elle ne peut plus rien pour eux sinon abréger leurs souffrances rapidement. Mais face à l'incendie, Ivy ne peut pas grand chose. Il se propage trop vite, et les canalisations de la ville sont enfouies trop profondément pour qu'elle parvienne à les faire remonter à temps en usant des racines qui se trouvent sous terre.

Forcée de choisir entre ses enfants de feuilles et d'écorces et ceux de chair et de sang, Ivy a déjà fait son choix, même s'il lui brise le cœur. Mais le Green comprendra, n'est-ce pas ? Focalisée sur un moyen de détourner les flammes aussi longtemps que possible, elle ne remarque pas immédiatement la présence d'une femme dans le jardin. Une femme qui manie les lames avec brio et fait tomber les clowns qui s'approchent de trop près. Ce n'est qu'une fois qu'elle se trouve à ses côtés qu'Ivy la voit, elle et le sang qui coule de son sabre. « Eh bien, j'admets ne pas être contre un coup de main. » Elle ne la connaît pas, elle ne lui fait nullement confiance, mais la situation presse et une alliée inattendue, même momentanée, est une aubaine pour l'Empoisonneuse qui va pourvoir se concentrer sur sa tâche principale. Sa concentration est mise à mal par la douleur qu'elle ressent au plus profond de ses entrailles, mais elle tient bon. La haie qu'elle a dressé pour tenter de contenir l'incendie est renforcée par d'épaisses racines, qui prendront feu moins vite. Mais sans eau, les flammes se répandront quoi qu'elle puisse faire, elle ne peut que retarder l'inévitable en se promettant de faire payer le Joker et ses sbires pour cet affront. Harley avait-elle su... ? Ivy préfère se persuader que si cela avait été le cas, elle l'aurait prévenue pour qu'elle puisse au moins évacuer les enfants à temps. Les pauvres doivent être terrifiés à l'intérieur de leur cocon protecteur, qui elle le sait ne fera pas longtemps le poids face au feu. Mais elle doit d'abord s'assurer qu'il n'y aura plus aucun clown pour leur faire du mal avant de les en libérer.

Coups de feu. Ivy sait tout de suite qu'il ne s'agit pas des forces du GCPD, qui n'osent de toute façon plus s'aventurer dans le parc à moins d'y avoir été expressément invités. Jason. Toujours là où on ne l'attend pas – dieu merci. « Je vois que vous vous connaissez... Mais si vous pouviez vous battre maintenant, et vous consacrer aux embrassades après, je vous en serais vraiment reconnaissante ! » Un sifflement furieux lui échappe quand elle constate que les clowns continuent à surgir de tous les côtés. Elle secoue la tête, horrifiée mais forcée de s'avouer vaincue. Elle ordonne aux racines de libérer les enfants, qui hurlent à la vue des flammes et des hommes et femmes jokerisés. « Tout ira bien, je vous le promets ! Courez, vite, dépêchez-vous ! » Elle s'élance vers la sortie du parc opposée à celle bloquée par l'incendie, talonnée de près par les enfants et Red Hood et son alliée. Les petits trébuchent, se relèvent, courent à en perdre haleine vers les grilles du parc. Elles sont fermées, mais Ivy use de ses plantes pour les arracher dans un fracas métallique impressionnant. « Dehors, vite ! » Elle attend que tout le monde soit sorti et se soit suffisamment éloigné des flammes avant de tomber à genoux. Elle prend une profonde inspiration et la terre commence à trembler sous leurs pieds. D'épaisses ronces et racines surgissent du sol comme des serpents furieux, et comme elle l'avait fait pour protéger les enfants, elle crée un dôme végétal au dessus du parc. Mais celui-ci a pour but d'étouffer l'incendie de l'intérieur en coupant l'arrivée d'oxygène, et les débarrasser du même coup des clowns. De leurs corps, il ne restera rien. De son parc non plus. Une petite fille s'agenouille auprès de l'Empoisonneuse, les joues encore bouffies par le sel de ses lèvres. « Ivy... Tu pleures ? » « Non. Tout va bien. C'est terminé. »

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