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 So let's go back to our cocoon

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MessageSujet: So let's go back to our cocoon   So let's go back to our cocoon EmptyDim 28 Mai - 15:15

Let's go back to our cocoon
Barbara & Dick

Let me bleed instead of you



Elle était là. Et soudain, le temps s'arrêtait. Son coeur battait férocement, menaçant de briser ses os et jaillir hors de sa poitrine pour aller la rejoindre. Là-bas, à seulement quelques pas devant lui, ses longs cheveux de feu volaient au vent. Gotham l'immonde n'avait jamais été aussi belle qu'en la présence de Barbara. Au creux de son estomac, la nervosité le rongeait tel un chien enragé s'acharnant sur son os. Dick hésita. Quelques secondes, il prit en compte l'option de la fuite. Tourner les talons, disparaître au plus vite et laisser le temps guérir des blessures incurables. Mais ses pieds, ancrés dans le sol, refusaient de lui obéir. Ses yeux étaient fixés à cette femme, cette femme qu'il avait aimé comme jamais personne avant elle. Celle qui avait tout changé, qui avait rendu son monde différent. Celle qui l'avait brisé, celle qu'il avait brisée. Dick inspira lourdement, serrant les poings et ramassant ce semblant de courage qui s'était enfoui dans les tréfonds de son esprit. Aller combattre le Joker ou Deathstroke aurait été une partie de plaisir face à ce qui l'attendait.

L'homme enfonça les mains dans les poches, ses ongles raclant le tissu comme un naufragé cherchant à attraper une bouée imaginaire. Dick savait ce qu'il avait à faire, une chose qu'il aurait dû faire bien des mois auparavant. Il pressa le pas, dépassant Barbara et son coeur rata un battement. Le parfum de la rousse emplit ses narines, durant un millième de seconde, il lui sembla sentir à nouveau la main de la belle sur son bras, sur sa peau. Son contact électrique et chaleureux lui manquait. Aujourd'hui plus que jamais, il le réalisait amèrement. Dick continua d'avancer puis contourna un réverbère et fit mine de s'arrêter pour refaire son lacet. L'homme démasqué laissa juste assez de temps s'écouler pour que la demoiselle franchise la distance qui les séparait puis, il reposa le pied au sol et releva les yeux.

Une seconde, leur regard se croisèrent. Dick replongea dans les souvenirs de Barbara, vêtue de son costume de Batgirl. Ses cheveux roux balançant sur ses épaules frêles, son sourire mal dissimulé sous son masque. Sa main, retrouvant la paume de Dick pour la lui caresser avant de disparaître aussi furtivement. Il se rappela ces instants privilégiés, allongé contre elle, leurs corps enlacés et leurs rires emplissant la pièce. Barbara. Barbara Gordon. Celle qu'il avait cru être la femme de sa vie. Celle qui l'était peut-être ... il n'en savait toujours rien. Le regard cherchant toujours celui de la belle rousse, Dick s'avança d'un pas. Hésitant, peu confiant presque maladroit. Une nouveauté pour l'acrobate agile et sûr de lui.

- Barbs ...

Son prénom s'évanouit entre ses lèvres. Toujours aussi belle, la jeune femme siégait désormais dans un fauteuil roulant. Dick serra un peu plus les doigts sur le tissu de ses poches de jean, refusant de montrer sa frustration. Tout était de sa faute. Il n'avait pas été là, il était parti en la laissant seule et probablement dévastée par l'abandon. Si c'était bien la main du Joker qui avait pressé la détente, Dick ne se pardonnait pas de ne pas avoir été là. Depuis tout ce temps, il cherchait le courage d'affronter le regard de Barbara. De lui dire ce qu'il avait sur le coeur, ce qu'il pensait de tout ce qui les avait séparé. Un an n'avait pas suffis à ce que Dick se sente prêt à affronter la rude réalité. Pourtant, elle était là devant lui et il n'y avait plus d'échappatoires. L'homme baissa la tête, écrasé par le poids des souvenirs et de la culpabilité.

- Je ... ça me fait plaisir de te revoir.

Tu m'as manqué. Quelques mots qui resteraient dans son esprit mais qui ne franchiraient pas ses lèvres. Elle méritait mieux que d'être flouée avec des sentiments passés. Dick leva le nez, cherchant l'inspiration dans les gargouilles qui ornaient la cathédrale ou dans les nuages sombres qui semblaient obscurcir non-stop le ciel de Gotham. Malheureusement, rien ne lui vint. Il était seul face à Barbara et il devait assumer ses actes manqués.

- Tu sais, j'ai failli venir te voir des millions de fois mais je me suis dit que tu ne devais pas avoir envie de me voir.

Son regard se posa à nouveau sur ce visage, ces traits doux et ces yeux clairs animés d'une lueur inconnue. Dick était prêt à encaisser les coups de ses ennemis mais lorsqu'il s'agissait de Barbara ou de la Bat-Family, la donne était différente. Le coeur battant la chamade, l'acrobate attendit sa sentence.
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Barbara Gordon


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Age du personnage : 29 ans
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x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: So let's go back to our cocoon   So let's go back to our cocoon EmptyDim 28 Mai - 18:23



   

     
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«  C... ch....cha...p...e. Chape ? ». Mon rire rebondit sur les murs de la petite salle. L'air confus de l'enfant assis en face de moi était trop craquant. Je n'avais pas pu e retenir. Évidemment, le petit garçon se renfrogna. Il alla jusqu'à me montrer ses dents. Cela redoubla mon rire. Il finit par se joindre à ce dernier. Les enfants que j'avais pris sous mon aile dans la bibliothèque savaient que je ne me moquais jamais d'eux. J'étais là pour les aider. Ils savaient que j'avais de l'affection pour eux. Peut être étais je la seule à leur en donner. C'était souvent le cas. Gotham était impitoyable. Et elle l'était encore plus pour ces enfants. Ces oubliés. Ces enfants dont personne ne voulait. Sauf la rue. Et le crime. J'étais devenue Batgirl parce que je voulais aider les autres. J'avais trouvé un autre moyen de le faire. Et quoi de plus gratifiant que d'aider ces enfants perdus et illettrés à essayer de construire un futur. Deux fois par semaine, je prenais du temps en plus de mes heures de travail normales pour leur donner des cours. Je leur apprenais à écrire. A compter. A lire. Je ne m'inventais pas maîtresse d'école ou professeure. Je n'en avais pas les capacités. Mais je faisais ce que je pouvais. Et leur apprendre tout ça n'était qu'une excuse. Utile certes, mais qu'une excuse quand même. Après tout, pendant qu'ils étaient ici, ils n'étaient pas dehors. Ils n'étaient pas à la merci de la cruauté des adultes, de la dangerosité de la rue. Je leur procurais ce petit coin de calmer pour leur prouver que oui il y avait des gens dans cette ville qui pensaient à eux. Qu'il y avait des gens là pour les aider. Leur procurer un peu de réconfort. Un coin chaud et de la nourriture. Un endroit où ils étaient en sécurité et où ils avaient le loisir d'être eux.Les orphelinats de la ville étaient débordés et bien trop souvent l'endroit parfait pour caster les criminels en herbe. Et ces enfants finissaient toujours par suivre. Les criminels leurs promettaient monts et et merveilles. Peu étaient ceux qui allaient jusqu'à l'âge adulte. Peu survivaient. E j'aurais pu être comme eux. Sans mon oncle, aujourd’hui mon père, j'aurais pu être comme eux. Une autre âme perdue dans un monde bien trop cruel. Si Jim Gordon ne m'avait pas recueilli...j'aurais été un nom de plus sur une liste déjà trop longue. Ici ou ailleurs. C'était la même chose. Par chance, mon oncle n'avait même pas hésité. Il m'avait  tout donné. La chaleur d'un foyer, le délice de bons repas, et l'amour d'un père. Je n'oubliais pas mes vrais parents. Mais mon oncle était mon père. Rien ne pouvait changer ça.

«  Un chapeau Tom. Tu vois ce son là se prononce eau ». «  Cha...peau ». «  Oui voilà.  Comme ce que tu as sur la tête ». «  Non ça c'est une casquette ! ». L'enfant me fit de gros yeux et je recommençais à rire. Il tapota sur sa tempe comme pour me dire que j'étais bête. Bon certes, pas le meilleure exemple. Il y avait effectivement une différence entre les deux. Même si la casquette in fine appartenait à la famille des chapeaux. Je n'allais pas me lancer dans ce genre de débat  avec un enfant. Plus ils avaient de vocabulaire qui plus est, mieux c'était. Je passais mes doigts sur sa joue avant de grattouiller son cou pour le faire rire. Voir ces enfants , auparavant si tristes et renfermés, rire faisait rugir mon cœur. C'était juste beau à voir. Avec un sourire tendre, je lui désignais l'autre mot. De gardais évidemment un œil sur les autres enfants présents. Aucun n'échappait à ma vigilance. Bientôt, il fut l'heure de les laisser s'en aller. Ça me fendait le cœur de devoir les laisser retourner à leurs habitats précaires. Je n'avais simplement pas le choix. Je ne pouvais pas les héberger. Je ne pouvais pas m'occuper d'eux de manière permanente. J’arrivais déjà pas à 'occuper de moi et des challenges que présentait ma condition. Je les regardais partir avec un soupir. Je n'avais plus le cœur à traîner ici. Puis c'était mon jour de repos à la base. Il était tant pour moi de regarder ma tanière et ses merveilles de technologies. «  A demain Emma » . «  A demain jolie rousse ».

Un grognement passa mes lèvres. Evidemment, j'avais choisi pile le moment de pointe pour rentrer chez moi. Pas malin tout ça. Je savais que j'allais arriver irritée chez moi. Je pris le parti de faire un détour pour éviter le plus gros des piétons. Et les trottoirs trop petits. Mon trajet m’amena directement devant la gigantesque cathédrale de Gotham. J'avais toujours adoré son air quelque peu terrifiant et ses courbes baroque. Il y avait, derrière son apparence, une beauté à la fois sauvage et raffinée. Je m’arrêtais un instant et levais les yeux vers ses hauteurs. Je venais rarement par ici. Même si je n’habitais pas très loin. Je ne croyais pas en dieu. Je ne croyais pas en grand chose de spirituel. Et je n'étais plus Batgirl. Je n'avais plus besoin de l'ombre de ses gargouilles pour cacher ma silhouette et veiller silencieusement sur la ville. Tout était plus beau de là haut. Tout était plus brillant. Plus calme. Un petit moment hors du temps. Un sourire triste passa furtivement sur ma bouche. Il se transforma en  une expression de surprise lorsque mes yeux verts d'eau accrochèrent le bleu des yeux de l'homme que je n'aurais jamais pensé croiser. En toute hypothèse ce n'était pas impossible. Mon père m'avait prévenu de son retour à Gotham. J'avais même évité de mettre les pieds au GCPD, de peur de l'y croiser sans y être préparé. Il était inspecteur après tout maintenant. Un fait qui n'avait pas arrêté de faire grogner mon père lorsqu'il avait été engagé. Mon père était un professionnel. Il ne mettrait aucunement sa vie en danger. Ni celle des autres. Le GCPD était une machine bien huilée. Fonctionnelle et efficace.

« Babs ». J'avalais difficilement ma salive lorsqu'il s'approcha de moi. Mon surnom sur sa langue fut  un coup porté directement au cœur. Je n'avais pas évolué. Je n'avais pas changé. Je n'avais pas guéri. J'étais toujours cette adolescente, brisée par son départ. Éperdument amoureuse d'un rêve. Cela n'avait été que ça après tout. Un rêve. Un beau rêve.  Le plus beau rêve. Mais un rêve quand même. La réalité elle était souvent bien plus moche. Le retour à cette dernière avait été brutal. «  Dick ». Ma voix était tremblante, animée par tous les sentiments contradictoires que je pouvais ressentir. La colère. La peur. Le désarroi. L'incompréhension. « Je ... ça me fait plaisir de te revoir ». Malgré moi, un rire sans joie remonte le long de ma gorge. Je n'aurais pu le retenir même si je l'avais voulu. Il était probablement sincère mais je ne voulais y croire. Je ne pouvais pas y croire. J'avais fermé cette porte. Je devais la maintenir fermer. En oublier les craquelures. « Tu sais, j'ai failli venir te voir des millions de fois mais je me suis dit que tu ne devais pas avoir envie de me voir ». Mon rire reprit, froid et méchant. Il déchira un peu plus mon propre cœur. «  T'as bien fait et t'as raison, j'avais pas envie de te voir. J'ai toujours pas envie d'ailleurs. Si tu veux bien m'excuser ». J'étais prête à partir. Non, j'étais prête à fuir. Et pourtant je me sentais clouer sur place. Le poids de mon fauteuil à présent trop lourd pour bouger. Et cette envie de le voir me retenir, toujours présente même après des années.

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MessageSujet: Re: So let's go back to our cocoon   So let's go back to our cocoon EmptyDim 28 Mai - 20:26

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Elle semble surprise. Comment ne pas l'être, contrairement à lui, Barbara n'a pas été préparée mentalement à cette rencontre. Dick avait mis ces retrouvailles en scène, tâchant de faire croire au hasard. Tout ça n'avait rien d'hasardeux. C'était simplement moins douloureux de se revoir par inadvertance plutôt que de se retrouver volontairement face-à-face. L'acrobate entendit la belle souffler son prénom, sa voix s'évanouissant entre un passé douloureux et un avenir lointain. Un rire traversa ses lèvres, malheureusement il n'avait rien des éclats de rire joyeux et innocents qu'il avait pu entendre auparavant. Barbara semblait amère. Dick s'y était préparé. L'ancien protégé de Batman tenta de s'expliquer, de se justifier presque. La vérité était brute et laide. Il l'avait abandonnée quand elle avait sûrement le plus besoin de lui. Quand ses jambes lui avaient refusé tout ordre, Dick n'avait pas été là pour la soutenir. Quand elle avait dû se résigner à l'idée de se déplacer en fauteuil roulant plutôt que sur ses deux longues jambes, Dick poursuivait sa nouvelle vie. Une vie dont Barbara Gordon ne faisait plus partie. Plus tout à fait, en tous cas. La belle rousse n'était alors plus qu'un fantôme hantant ses nuits, l'un des souvenirs les plus beaux et les plus doux qu'il lui restait de Gotham.

L'ex-Batgirl trancha. Dick sentit le couperet lui trancher la nuque. Sa sentence était tombée, elle ne voulait pas de ses excuses bidons, de ses mots inutiles. Pourtant, l'homme aurait été incapable de rester sur cet échec. Il lui fallait plus, il lui fallait comprendre. Dick fit un pas en avant et posa la main sur celle de Barbara, posée sur l'accoudoir de son fauteuil. Il captura ses doits entre les siens et l'empêcha de les lui enlever. Il posa ensuite le genou à terre, venant se mettre à la hauteur de la femme qu'il avait aimé autrefois. Ce qu'il avait à lui dire méritait qu'ils se fixent droit dans les yeux, Dick voulait qu'elle comprenne à quel point elle avait compté pour lui. Qu'elle réalise que cette séparation avait été horrible. Que cette absence et ce silence l'avait lentement détruit, lui aussi.

- Je sais que tu n'en as pas envie mais laisse-moi juste quelques minutes.

Il ferma les yeux une seconde, puisant dans ses ressources de courage et de ténacité pour affronter le flux de sentiments bouillonnants qui jaillissaient en lui tel la lave en fusion d'un volcan.

- Ce que je voulais te dire, Babs, c'est que je suis désolé. J'aurais dû être auprès de toi pour t'aider à surmonter tout ça. Même si je sais que t'aurais pas voulu de moi ... j'aurais quand même dû ...

Dick tâchait de la fixer dans les yeux, de tenter de réécrire l'histoire qu'il avait entachée. C'était un véritable supplice car il lisait la colère et la déception sur le visage de Barbara. Elle lui en voulait encore et ça signifiait qu'il l'avait blessée encore plus que ce qu'il avait pensé. Dick captura la deuxième main de la jeune femme et les garda dans ses paumes quelques instants en caressant sa peau du bout du pouce.

- Je me sentais pas assez fort, pas prêt. Et je sais que tu t'en fous de tout ce que je te dis là mais j'ai besoin de te le dire.

Il lâcha enfin ses mains, laissant la possibilité à Barbara de retirer ses paumes et de récupérer sa liberté de mouvement. Dick poussa un lourd soupir, tirer un trait sur ce qu'il avait fait lui était impossible mais se confier à Barbara lui avait fait du bien. C'était un peu leur truc. Déjà lorsqu'ils étaient en couple, Nightwing aimait à se confier à Batgirl tout en la tenant entre ses bras. Babs avait toujours su être l'oreille attentive, l'une des seules qui voyait au-delà du sourire indélébile de Dick et de son habituelle joie de vivre. Elle le comprenait, à l'époque. Maintenant, un monde les séparait.

- En tous cas, je suis content de voir que tu vas bien.

Bien. Un terme peut-être mal employé dans ce cas de figure mais Dick la trouvait toujours aussi belle, toujours aussi élégante et raffinée. Elle en était passée par des épreuves qu'il ne pouvait comprendre mais il essayait tout de même. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Dick. Malgré sa colère, malgré sa froideur apparente, il était heureux de retrouver sa Babs.
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MessageSujet: Re: So let's go back to our cocoon   So let's go back to our cocoon EmptyDim 28 Mai - 22:11



 

   
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Je lus la surprise. Puis la déception et même la douleur sur son visage. La rudesse de mes mots avait atteint sa cible. Tout droit dans le mile. Du moins il fallait le croire. Ses yeux exprimaient tellement de choses différentes. Je m'y perdais. J'y sombrais. Sans le vouloir. Impossible de me retenir. Je le contemplais. Une seconde passa et puis une autre. Il était l'heure pour moi de décoller. Avant de dire ou faire quelque chose que j'allais regretter. Sur le coup je ne savais plus où j'en étais. Tout était possible. Je pouvais être capable du pire comme du meilleur. Comme tout être humain placé dans la même situation. Je n'avais rien de spéciale. J'étais comme tous les autres. Dire que tout semblait commencer à peu près à rentrer dans l'ordre dans ma vie. A peu près était l'expression clé. Je commençais à peine mon long chemin vers la guérison. Je le savais. J'en étais plus que consciente. Mais malgré tout, j'avais renoué des liens avec les autres. J'avais même fait de nouvelles connaissances. J'avais recommencé à sortir un peu. Un peu étant le mot. Mais tout cela était du progrès. Tout cela représentait un pas dans la bonne direction. Et voilà qu'il venait souffler sur tout ça comme si mon avancée n'était qu'un vulgaire château de carte. Je le détestais pour avoir autant de pouvoir sur moi. Autant d'emprise. ET quelque part, je l'aimais encore pour les mêmes raisons. Pour ce qu'il avait réussit à me sentir ressentir. Rien que par sa seule présence. Son seul sourire. Nous avions été tout l'un pour l'autre pendant si longtemps. Du moins, il avait été tout pour moi. J'avais encore mes cahiers d'école avec les mots Madame Grayson écris au crayon. Mon secret. Un vestige de mon amour enfantin et innocent. Un jour j'y avais cru. Et j'avais déchanté. Abattue en plein ciel.

Je plissais les lèvres et me décidais finalement à le quitter. Le côté fuite avait gagné la bataille sur la pensée traîtresse qui me disait qu'il allait me retenir. Il n'allait pas le faire. Évidemment, il me prouva le contraire. Mes dos se raidis contre le dossier de mon fauteuil lorsque a peau rentra en contact avec la mienne. Cela faisait tellement longtemps que j'avais oublié ce que ça faisait.  Personne ne m'avait tenue la main depuis des lustres. Mise à part mon père et Tim lorsqu'il venait me voir. Mais cela n'avait pas la même signification. Ni le même poids.  Sa prise m'empêcha de retirer ma main. Je gardais mes yeux rivés sur ces dernières. Culotté avait toujours été son second prénom. Il se baissa et je n'eus d'autre choix que le fixer. A nouveau je rencontrais l'océan de ses yeux. Je retins mon souffle. Je ne savais pas ce qu'il voulait et ça me terrifiait. Plus que je ne voulais pas l'admettre. « Je sais que tu n'en as pas envie mais laisse-moi juste quelques minutes ». Je n'avais pas le choix de toute façon. Il allait dire ce qu'il avait à dire. Quelque part c'était ce que j'avais voulu. Mais ça m’étouffait tout autant. J'avais l'impression d'être faite comme un rat, coincée contre le mur. « Ce que je voulais te dire, Babs, c'est que je suis désolé. J'aurais dû être auprès de toi pour t'aider à surmonter tout ça. Même si je sais que t'aurais pas voulu de moi ... j'aurais quand même dû ... ». Oui tu aurais du. Cette pensée ne trouva jamais le chemin jusqu’à ma bouche. Elle resta enfoui dans l'intimité de mon esprit , avec le reste de mes secrets et de mes non dits. Notre rupture avait été un coup dur. Je n'avais que peu compris. Pendant longtemps j'avais cru avoir fait quelque chose. Quelque chose d'assez grave pour le faire s'en aller. Mais Dick avait été mon ami avant d'être l'homme que j'avais aimé. Il avait été mon meilleur ami. Et bêtement j'avais cru que malgré tout ce qui avait pu se passer entre nous, il allait faire une apparition. Mais non. J'avais fini par me rendre à l'évidence. L'amertume et la colère avait remplacée les regrets. Je l'avais banni de ma vie après ça. Sauf qu'il avait le don pour y revenir quand il voulait. Et comme il voulait. « Je me sentais pas assez fort, pas prêt. Et je sais que tu t'en fous de tout ce que je te dis là mais j'ai besoin de te le dire » . Ccomme brûlée, je retirais mes mains lorsqu'il m'en laissa la possibilité. Tout ça c'était trop pour moi. Trop pour moi et surtout trop d'un coup.  « En tous cas, je suis content de voir que tu vas bien ». Je le fixais, estomaquée.

«  Je vais bien ? Ah oui bah dis donc merci de ton analyse parce que j'en avais pas l'impression. Merci, je me sens soulagée tu peux pas savoir ! Je vais bien , non mais tu m'as enlevé un poids ! ». L'ironie dans ma voix était tranchante. Je n'allais pas bien. Je me dirigeais peut être vers ça, mais je n'allais pas bien. Loin de là. Et là tout de suite j'allais encore moins bien. «Pourquoi maintenant ? Après tout ce temps, pourquoi maintenant ? Pourquoi es tu revenu ?». J'avais besoin de savoir. J'avais besoin de savoir ce qui avait pu changer. Est ce le poids de sa culpabilité qui était trop lourd à porter ? Ma question était légitime. Il venait de mettre ma vie à nouveau sans dessus dessous. Je devais savoir.  

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MessageSujet: Re: So let's go back to our cocoon   So let's go back to our cocoon EmptyLun 29 Mai - 21:29

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Et le voilà. Ce fameux courroux auquel Dick s'était préparé. Il avait encore merdé, employé les mauvais mots, affiché un sourire un peu trop tôt. Et Barbara explosait. Elle avait parfaitement raison, le Grayson avait dépassé les bornes. Tout le sarcasme qui suinta de sa réplique lui fit baisser les yeux, la jeune femme était furieuse et le lui faisait clairement ressentir. Non, elle n'allait pas bien. Dick aurait dû retenir ces quelques mots qu'il avait prononcé car ils étaient blessants pour la rouquine. Elle aurait sans doute aimé retourner patrouiller dans Gotham, reprendre le costume de Batgirl ou simplement marcher dans la rue sans devoir rouler. Qu'elle paraisse bien à ses yeux ne signifiait pas qu'elle allait bien.

La demoiselle lui asséna à son tour une question, le regard plein d'interrogation et les traits tirés par la colère. Pourquoi maintenant. Dick fronça les sourcils, pourquoi avoir attendu tout ce temps ? Pourquoi se présenter aujourd'hui ? Parce qu'elle lui manquait. C'était beaucoup trop simple, beaucoup trop facile. Barbara en voudrait plus, elle voudrait comprendre ce qui avait poussé l'homme à venir enfin la voir.

- Parce que j'ai besoin de toi. Pendant un an, j'ai dû vivre en sachant que tu me détestais et je le supportais plus.

Dick haussa vaguement les épaules comme s'il se résignait à cette fatalité. Barbara avait fait partie de sa vie, aujourd'hui ce n'était plus le cas. Et c'était douloureux, salement douloureux. Nightwing était moins bon sans le soutien de sa Batgirl. Dick était moins épanoui sans l'appui de Barbara. Elle avait laissé une trace indélébile sur sa vie et il avait besoin de savoir qu'elle était encore là. Quelque part. Même fâchée, même loin. Tant qu'elle ne disparaissait pas complètement.

- Je pouvais pas te laisser quitter ma vie et sortir de la tienne. J'ai besoin que tu fasses partie de mon quotidien ...

Il l'avait aimée si fort. C'était presque impossible de l'oublier, de passer à autre chose alors que leur histoire n'avait même pas été achevée dignement. Ils ne s'étaient jamais quittés pour de bon, ils n'avaient fait que s'en aller. Tout abandonner là et mettre feu aux restes. Dick ne voulait pas piéger Barbara et l'obliger à le laisser entrer dans sa vie à nouveau mais il espérait que le temps les guérisse un minimum. Qu'ils puissent retrouver une infime partie de cette complicité qu'ils avaient eue auparavant.

- Si tu me dis là, maintenant, que je ne t'ai pas manqué une seule seconde pendant l'année qui vient de passer. Alors je m'en vais et je te laisse tranquille, c'est promis.

Après tout, peut-être qu'elle avait réellement pansé ses plaies. Peut-être qu'elle, elle n'avait véritablement plus besoin de lui.

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: So let's go back to our cocoon   So let's go back to our cocoon EmptyLun 29 Mai - 23:28



 

   
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Barbara & Dick
Les regards des passants se retournèrent sur nous. Je n'aurais pas du crier. Je n'aurais pas du hausser la voix. Tout cela était déjà assez difficile. Je n'avais pas besoin de sentir le poids  du regard des autres sur ma nuque. Le rouge me monta aux joues. La couleur se perdit sur ma peau déjà écarlate de colère. Les lèvres plissées, le regard dur , j'attendais. Je ne savais même pas ce qu'il allait me dire. Je savais juste que je n'allais pas apprécier sa réponse. Rien ne serait jamais satisfaisant. Je le savais. Il le savait aussi certainement. Il me connaissait mieux que personne. Mieux que mon propre père. Mieux que moi même. Et cela en était d'autant plus agaçant. J'avais tout partagé avec lui. Les bons moments comme les moins bons. Néanmoins, je n'avais jamais partagé le pire. La mort de Jason avait été une épreuve difficile bien sur et nous l'avions affronté ensemble. En famille. Mais le pire c'était lui qui partait sans rien dire. Le pire c'était tout ce qui avait suivi. La culpabilité. Le sentiment d'abandon. Et enfin mon handicap. Celui ci n'avait été que la cerise sur un gâteau bien haut. C'était le coup final. Celui qui m'avait brisé en un seul morceau. J'essayais encore désespérément de les recoller. J'avais réussi pour certaines pièces. Mais beaucoup d'autres étaient encore éparpillées aux quatre coins de mon subconscient. C'était étrange de voir à quoi pouvais se résumer notre vie. Aussi courte ou longe soit elle. Après tout, nous n'étions fait que de poussière. Rien de plus. « Parce que j'ai besoin de toi. Pendant un an, j'ai dû vivre en sachant que tu me détestais et je le supportais plus ». Mon regard se posa dans le sien. Je le détaillais. Finalement, je secouais la tête. Je connaissais Dick. Je savais qu'il ne mentait pas. Mais son culot dépassait ma compréhension. Dans mon état de colère, c'était comme si c'est sur moi qu'il rejetait la faute. Cette pensée ramena sur le devant de la scène toutes mes insécurités. Tous les doutes qui n'avaient cessé de m'assaillir. Toutes ces pensées qui avaient pollué mon esprit. Toutes ces questions sans réponses. Tous ces non dits. Tous ces scénarios que je m'étais inventée. Trop bouleversée pour réfléchir correctement à la situation. Moi qui avait un esprit logique et analytique, c'était tout de même le comble. Mais il n'y avait pas de raison là où il y avait de l'amour. Cet enseignement était aussi vieux que le monde. Ce n'était pas parce qu'on l'oubliait, qu'il disparaissait.  Un grognement passa mes lèvres. Mes doigts trouvèrent mes tempes. Tout cela me donnait la nausée. Je n'étais pas prête pour ça. Je n'étais pas psychologiquement apte à gérer cette situation. Cette discussion. Ça. Qu'importe ce que ça était.

« Je pouvais pas te laisser quitter ma vie et sortir de la tienne. J'ai besoin que tu fasses partie de mon quotidien ... ». «  Alors pourquoi t'es parti hein ? ». J'explosais finalement, incapable de me contenir.  Je bouillais de l'intérieure déchirée entre l'envie de hurler, celle de pleurer et celle de pardonner. Il était parti. Lui pas moi. Moi j'étais restée là, comme une idiote. C'était surréaliste. Il m'avait toujours eu à sa merci. J'étais enroulée autour de son petit doigt. Il avait toujours pu faire de moi ce qu'il voulait. Ou presque. J'avais aimé penser que l'inverse avait été vrai. Mais de cela, aujourd'hui, je n'en étais plus sûre. « Si tu me dis là, maintenant, que je ne t'ai pas manqué une seule seconde pendant l'année qui vient de passer. Alors je m'en vais et je te laisse tranquille, c'est promis ».  Ma bouche se referma sur un mot muet. Mes doigts se crispèrent sur le cuir de mes accoudoirs. Bientôt la marque de mes ongles si imprégna. Je le détestais de me faire ça. J'avais du vraiment faire quelque chose d'horrible pour que la vie me punisse à ce point. Pourquoi moi au juste? Quel était mon péché pour mériter un tel traitement ? «  Tu fais vraiment chier Grayson !  Mais alors vraiment ! ». J'étais furieuse. Furieuse contre lui. Mais aussi contre moi même. J'aurais aimé pouvoir lui mentir. Lui dire qu'effectivement il ne comptait plus à mes yeux. Lui dire qu'il ne m'avait pas manqué. Le lui dire et le lui faire croire. Tout pour me sortir de cette situation et du stress qui commençait à peser sur ma personne. J'étais en public, je ne voulais pas faire de crise de panique. Sauf que le vouloir n'était pas suffisant. J'étais incapable de lui mentir. Il m'avait manqué. Toutes les minutes de chaque jour. J'avais attendu tellement de temps qu'il revienne. Il ne l'avait jamais fait. Jusqu'à aujourd’hui. Mais aujourd’hui, c'était déjà  presque trop tard. Ou peut erre était ce déjà trop tard. «  Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi ?». Ma voix gagna encore quelques octaves alors qu'un rideau de larmes passa devant mes yeux. La colère me quitta comme elle était venue, dans une vague. Elle me laissa épuisée par son passage. «  Qu'est ce que je t'ai fait pour te donner envie de m'abandonner ? ». Je l'avais prononcé dans un souffle, les yeux rivés sur mes mains. Je les triturais, sans savoir quoi en faire. Cette question je me l'était posée tellement de fois. Elle m'avait torturée. Mais au final, il n'y avait que ça qui comptait. Est ce que tout cela est il de ma faute?

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